92557 Bangladesh: Des étudiantes construisent le pays de demain May 3, 2004 Des jeunes filles provenant de familles désespérément pauvres du -- Ressources -- Bangladesh rural ont vu leur éducation secondaire financée grâce à un programme de bourses d’étude innovateur financé par le Texte intégral (PDF) Français | Bangali gouvernement et la Banque mondiale. Ce programme permet à des Clip audio (en anglais) étudiantes comme Mussamad Akhtar, 13 ans d’avoir une éducation. Projet The World Bank in Bangladesh Disponible également en: English | Español « Si mes parents m’avaient donné une éducation, je n’en serai pas là où je suis aujourd’hui. » --Zohra Khatun Akhtar Le Bangladesh est en train de changer grâce à des jeunes filles comme Musammad Akhtar, 13 ans qui poursuit avec ardeur ses études secondaires.  Musammad fait partie d’un million d’autres jeunes filles provenant de familles désespérément pauvres, qui ont reçu des bourses d’un programme spécial, financé par le Gouvernement du Bangladesh et la Banque mondiale, avec pour objectif de leur permettre d’avoir une éducation secondaire.  Améliorer l’éducation des filles signifie bien plus que leur offrir des opportunités d’emploi.  Cela signifie aussi diminuer les mariages d’adolescentes, les naissances, et la mortalité infantile.  « J’ai dit à ma fille, « Va et étudie, nous sommes avec toi », a dit Zohra, la mère de Musammad.  « Je veux qu’elle soit capable de se « débrouiller » dans la vie.  Si Dieu le veut, un jour elle pourra trouver un emploi décent et un bon mari, et le moment venu, prendre soin de ses parents âgés. » « Si elle a trop de qualifications, une femme aura souvent des difficultés pour se marier. » --Krishna Chandra Ghosh Mais des tabous sociaux très puissants contrecarrent cette dynamique pour l’éducation secondaire des filles au Bangladesh.  La décision d’envoyer leurs filles à l’école secondaire reste un processus difficile pour les parents.  Krishna Chandra Ghosh, dont la fille de 14 ans, Deepa, est au 7e niveau, analyse les coûts et bénéfices de différentes options pour sa fille.  « La responsabilité du ménage ne repose pas seulement sur la femme.  De plus en plus, une femme doit pouvoir se débrouiller par elle-même.  Une fille éduquée aura moins de chance de se laisser avoir, bien que je me rende compte que si elle a trop de qualifications, une femme aura souvent des difficultés pour se marier. » « Dans de nombreux cas, les filles abandonnent au 9e et au 10e niveaux parce qu’on leur a offert un emploi dans des usines de vêtements. » --Nayaar Sultana Malgré le succès du programme de bourses d’études et l’augmentation du nombre d’élèves dans les écoles secondaires, ce programme continue à se battre contre l’attrait des emplois dans l’industrie du vêtement en pleine expansion au Bangladesh.  Les emplois de couturières et de tailleurs peuvent rapporter beaucoup plus que les bourses payées aux familles pour maintenir leurs filles à l’école.  Ce n’est pas le seul problème. Il y a aussi les critères d’admission à la bourse d’étude qui exigent une fréquentation assidue de l’école, des résultats minimums et qui interdisent aux jeunes filles de se marier durant leurs études.  « Dans de nombreux cas, nous avons vu des filles abandonner leurs études au 9e et au 10e niveau parce qu’elles avaient obtenu un travail d’une usine de vêtements. » dit Nayaar Sultana, responsable de projet dans le Projet d’assistance à l’enseignement secondaire féminin. « Je sais quelle est la vie qui attend les gens qui n’ont pas été à l’école.  Ils n’ont pas d’avenir, pas de possibilités.  Je ne veux pas de cette vie là. » --Tasleema Akhtar Le programme de bourses a réussi à augmenter le nombre de filles fréquentant les écoles du Bangladesh, mais il fait face à des pressions considérables pour abaisser les critères d’admission.   « Si nous abaissons les critères d’admission pour les bourses d’études après une décennie, la qualité va chuter.  Si nous ne le faisons pas, de nombreuses jeunes filles abandonneront, au moins à court terme, » dit Dr. Gholan Rasul Miah, le directeur du projet.  Mais il reste optimiste à cause de la soif de connaître qui anime les jeunes élèves.  « Je sais quelle est la vie qui attend les gens qui n’ont pas été à l’école, » dit Tasleema Akhtar, 13 ans. « Ils n’ont pas d’avenir, pas de possibilités.  Je ne veux pas de cette vie-là.  Dans mon village, j’ai vu trop de gens mourir par manque de soins.  Je veux devenir docteur pour pouvoir les aider. » Dernière mise à jour : mai 2004 Related News Lancement d’un fonds pour soutenir les initiatives à l’appui des marchés du carbone dans les pays en développement LA BANQUE MONDIALE NOMME UN NOUVEAU CONSEILLER MONDIAL POUR LES QUESTIONS RELATIVES AU VIH/SIDA Permanent URL for this page: http://go.worldbank.org/VIPMM7ICU0