Programme pour leau et Les communautés prennent en lassainissement charge lamélioration de leur Un partenarait international pour aider les environnement urbain populations défavorisées a avoir un accès durable à en partenariat avec les acteurs des services deau et dassainissement améliorés institutionnels Programme Eau et Assainissement Afrique BURKINA .ASO Projet damélioration des conditions de vie urbaine à Maîtrise doeuvre sociale Ouagadougou et Bobo-Dioulasso (PACVU) Ouagadougou Appui au développement des capacités locales et des Bobo-Dioulasso initiatives de base en environnement urbain (BK./ 94 /006) La Banque mondiale naccepte pas la responsabilité des opinions exprimées ci-dessus, qui sont entièrement celles des auteurs, et ne devrait pas être attribuée à la Banque mondiale ou à toute autre organisation affiliée. Les désignations utilisées et la présentation du matéiel sont pour aider le lecteur et nimpliquent pas Iexpression de quelconque opinion légale de la part de la Banque mondiale ou de ses affiliations au sujet du statut juridique de quelconque pays, de territoire, de ville, de secteur, ou de ses autorités, ou concernant les délimitations de ses frontières ou affiliations nationales. Linformation des publications du Programme pour Ieau et Iassainissement peut être librement reproduite. La reconnaissance appropriée sera appréciée. Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Contexte Le Burkina .aso, pays du Sahel, a le les infrastructures et limplication des plus faible taux durbanisation des pays de communautés dans la construction des la sous région Ouest Africaine. Cependant infrastructures. ce taux a une croissance rapide puisquil Afin daméliorer lenvironnement sanitaire passera de 18% (en 1999) à 40% dici lan et les services de base pour les populations 2020. Dans ces conditions, la dégradation les plus défavorisées, le Gouvernement du du cadre de vie en milieu urbain en particulier dans les principales villes du Burkina .aso Burkina .aso a, depuis les années 90, (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) reste un repensé les approches utilisées par le passé problème préoccupant et le centre des villes et testé de nouvelles options. Une stratégie {Le gouvernement du contraste avec les périphéries en ce qui dassainissement des eaux usées a été définie concerne léquipement en infrastructures pour les villes de Ouagadougou et de Bobo- Burkina .aso et services. Dioulasso et est actuellement mise en oeuvre sur des financements de lIDA, du PNUD, de développe depuis 1974 Des programmes damélioration de lA.D et de la BAD. quartiers à Ouagadougou et dans plusieurs des programmes villes secondaires ont été lancés à partir de Un nouveau projet denvironnement damélioration des 1974 sur une assistance du PNUD, des Pays urbainadémarréen1996surunfinancement Bas, de la Coopération .rançaise, de la de lIDA et comprend une composante pour infrastructures avec coopération Suisse et de la Banque mondiale. lamélioration du cadre de vie des secteurs limplication des Ces programmes ont introduit la notion de défavorisés dans les deux principales villes réduction des normes déquipements pour du pays, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. communautés } Burkina .aso Population 1999 : 11,6 millions dhabitants 2000) : 172 rang sur 174 Croissance population 1999 : 2.8% / an Population en dessous de 1 US$/jour : 51% Espérance de vie à la naissance : 44 ans Population urbaine 1999 : 18 % dont 51% dans les plus grandes villes Accès aux services dassainissement en Croissance population urbaine : 5.4 % milieu urbain : entre 40 et 88% Ouagadougou : 1.2 millions dhabitants Accès à leau potable en milieu urbain : Bobo-Dioulasso : 480 000 dhabitants entre 66 et 98% 22% des ménages avec branchements privés PNB : 240 $/ habitants à Ouagadougou (49% dans le centre et Human Development Indicators (PNUD 18% dans la périphérie) Source des données : WHO / UNICE., Global Water Supply and Sanitation Assessment 2000 Report 3 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Le projet damélioration des conditions de vie Le Projet dAmélioration des Conditions de undispositifderenforcementdescapacités ! Vie urbaines (PACVU) a pour objectif daider pour conduire des actions participatives à la décentralisation de la gestion de basées sur lapproche par la demande lenvironnement urbain dans les villes de est mis en place. Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et a mis pour cela en place une dynamique Les principaux acteurs de la participative à travers la Composante Composante Participation Communautaire. Le projet a été Le PACVU est sous la responsabilité du effectif en 1996 et se termine en 2002. Le Ministère de lHabitat et de lUrbanisme et montant du crédit était de 37 millions de une cellule de coordination et de suivi (CCS) dollars US financé par lIDA et la Composante a assuré la coordination des différentes Participation Communautaire représentait 7% composantes du projet. de ce total. LIDA (sous forme de prêt) et le La mise en uvre de la Composante PNUD (sous forme de don) ont collaboré Participation Communautaire a été confiée pour le financement de la Composante à une Agence de Coopération, le Programme Participation Communautaire (voir figure 6). Eau et Assainissement Afrique basé à Abidjan et rattaché à la Banque mondiale, qui a mis La Composante Participation en place une équipe de maîtrise duvre Communautaire sociale (MOS) dans les villes de Lobjectif de la Composante Participation Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. La MOS {Une Communautaire est de promouvoir la a travaillé en étroite collaboration avec les composante construction dinfrastructures et équipements mairies qui ont délégué des homologues à essentielle du projet publics à léchelle des quartiers des villes de la MOS pour les former à la nouvelle Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Trois démarche et leur permettre de la reproduire est la mise en place principes guident cette approche : par la suite. Léquipe MOS a été recrutée à dune équipe de ! les communautés des quartiers doivent partir dun appel à candidature fait prendre linitiative pour améliorer leur localement. Léquipe est représentée à maîtrise doeuvre cadre de vie ; Ouagadougou et Bobo-Dioulasso avec un ! la définition et le financement des projets spécialisteendéveloppementcommunautaire sociale (MOS) est le résultat dun partenariat entre les et un chef de projet ingénieur. Un technicien compétente capable de acteurs institutionnels (municipalités, sanitaire a appuyé les équipes des deux villes. départements techniques), les Une équipe de six animateurs a été recrutée gérer les partenariats } communautés et le projet ; dans chaque ville. (Voir Annexe 1). Afin 4 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels déviter la lenteur dans les procédures de dexécution .aso Baara. Une convention de dassurer la {Afin passation des marchés, les procédures maîtrisedouvragedéléguéeaétésignéeentre dappel doffres pour les études détaillées et .aso Baara et la CCS et fixe les conditions pérennité du projet , les travaux ont été déléguées à une agence dexécution des travaux. des agents des mairies Rôle de la MOS sont détachés auprès des équipes de ! .aire émerger les initiatives des ! Organiser les formations communautés maîtrise doeuvre ! Proposer des systèmes de gestion ! Gérer les partenariats assurant la durabilité des infrastructures sociale pour être ! Assister les communautés et les et équipements construits municipalités pour la réalisation des ! Donner des informations sur dautres dossiers de projets et la mise en place sources de financement formés à la nouvelle des contributions démarche. } 5 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Les résultats obtenus {La demande sest ! 107 micro projets réalisés pour un Une forte demande pour des ! montant de 1,3 millions de US$ (912 orientée en majorité équipements de type tertiaire millions de .C.A) (alimentation en eau et assainissement, vers de petits projets : et amélioration de lenvironnement ! Le coût moyen dun projet est de sanitaire) (Voir Annexe 2) le coût moyen dun 12,000 US$ (8,5 millions de .C.A) ! Le coût dinvestissement moyen par Les projets les plus demandés projet est de tête est de 3 US$ (2000.C.A) correspondent aux investissements de type 8,5 millions de .C.A tertiaire pour lesquels les contributions des ! Quatre lots de travaux réalisés1 à communautés sont les plus faibles. (US$ 12,000) et le partir de la demande des communautés, chacun dun montant moyen de US$ Cependant il existe aussi une forte coût dinvestissement 317,000 (228 millions de C.A). demande pour les équipements socio- sanitaires (écoles, centres de santé) moyen par tête est de ! Un cinquième lot de travaux est en malgré une contribution plus élevée. préparation (extension du financement de 2000 .C.A (US$ 3) } lIDA). Les projets générateurs de revenus sont sous représentés ce qui peut sexpliquer ! 27% de la population des deux villes par le coût élevé de ce type a bénéficié du projet dinvestissement et la contribution plus Si lon estime limpact du projet en terme importante demandée aux communautés dusagers des équipements construits, un (30% du montant de linvestissement au quart de la population des deux villes a lieu de 10%). De plus il existait un projet bénéficié du projet. de rénovation des marchés (sur un .igure 1 financement de lA.D) à la fois sur Bobo- Répartition des investissements et du nombre Dioulasso et Ouagadougou, ce qui a de projets en fonction du type contribué à diminuer les demandes pour ce type déquipement. ! 52% des projets sont des projets deau et dassainissement Les ouvrages pour lalimentation en eau sont les plus demandés par les communautés en particulier dans les secteurs périphériques les moins équipés. 1 Les lots de travaux sont constitués par les dossiers de projets pour lesquels les communautés ont fini de mettre en place leur contribution 6 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels ! 26% des projets concernent .igure 2 lamélioration de lenvironnement Les domaines dinvestissement scolaire Lamélioration et la sécurisation de lespace scolaire sont des priorités dans les deux villes. En ce qui concerne les villes secondaires (Bobo-Dioulasso), léclairage public représente une très forte demande des secteurs périphériques en général moins équipés en réseau public délectricité que les capitales. .igure 3 ! Une majorité de petits projets Coût des projects Le montant moyen des projets est de 8,5 millions mais 39% des projets dans les deux villes ont des montants inférieurs à 2 millions. ! 50% des secteurs (28 secteurs) des deux villes ont participé au projet(voir Annexes 3 et 4) 37 secteurs (67%) sur Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ont .igure 4 été identifiés comme sous équipés et Carte de Bobo-Dioulasso donc éligibles au projet sur un total de 55 secteurs 27 secteurs (73%) sur les 37 éligibles ont pu faire aboutir leur demande et bénéficier dinvestissements dans leur secteur (ce qui représente 50% de lensemble des secteurs des deux villes)3. 2Secteur : découpage géographique de lespace urbain regroupant plusieurs quartiers 3Un secteur non éligible a bénéficié de travaux 7 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels En montant dinvestissement et en pas pu faire aboutir leur demande sont nombre de projets, trois secteurs en train de mobiliser leur contribution. pourraient apparaître privilégiés parmi ! La mobilisation des ressources ceux ayant participé au projet mais locales représente 24% des coûts du ces trois secteurs correspondent en fait projet (12% pour les communautés et aux secteurs les plus peuplés. 12% pour les municipalités) Communes _ Trois secteurs les moins bien classés : 152,000 US$ (107 millions .C.A) en fonction de leur niveau de service Communautés : 153,000 US$ (107 avant le projet sur les 37 secteurs millions .C.A) IDA : 998,000 US$ (699 éligibles dans les deux villes nont pas millions .C.A) pu faire aboutir leur requête. ! 70% des comités de gestion sont ! Les demandes continuant à être déposées opérationnels à Bobo Dioulasso et 78% pour lorganisation dun cinquième lot, de ces comités ont mis en place un fonds il semble que les secteurs éligibles nayant pour la maintenance des équipements sur un compte bancaire en septembre 2001 .igure 5 Répartition des financements entre les ! 46% du budget total de la différents partenaires composante a été utilisé pour les activités dintermédiation sociale dans la phase dapprentissage et de mise en place de la démarche (29,5% pour léquipe MOS et 16,5% pour les animateurs) et ce montant devrait être réduit dans les phases ultérieures. (voir figure 6) .igure 6 Répartition des coûts du projet types dactivities et sources de financement sur les 4 années du projet 8 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Les étapes clés du cycle du projet La mise en uvre de la Composante Il appartient aux communautés de prendre Participation Communautaire sest déroulée linitiative daméliorer leur cadre de vie à selon cinq étapes principales : partir des campagnes dinformation organisées par la MOS. Une liste dinfrastructures et déquipements, « un menu La phase préparatoire », a été proposé à partir du diagnostic urbain Les critères déligibilité des secteurs et un lien clair est établi entre les types La MOS et les départements techniques dinvestissement et la contribution financière centraux ont effectué un diagnostic urbain à des communautés qui doit être mise en place partir denquêtes de terrain dans les différents avant le démarrage des travaux. secteurs de Ouagadougou et de Bobo- Dioulasso afin de classer les secteurs des deux villes en fonction des services déjà existants. La répartition des prises en charge {Un stock de secteurs Les services et équipements suivants ont été Le financement des investissements a été éligibles est constitué considérés : alimentation en eau potable, réparti entre les communes (contribution de routes, caniveaux, assainissement des eaux 10% du coût des investissements), le par les quartiers les usées, centre de santé et marché. Les secteurs gouvernement (+ou- 70% ) et les classés comme sous équipés ou non équipés communautés (+ou-20%). Des montants plus sous équipés } sont des secteurs éligibles au projet. Au total, différents selon le type dinvestissement ont 20 secteurs sur 30 pour la commune de été adoptés pour la contribution des Ouagadougou ont été déclarés éligibles et communautés, lobjectif étant dorienter leur 17 secteurs sur 25 pour la commune de choix vers des investissements à faible coût Bobo-Dioulasso. Les autorités municipales et et pouvoir répondre ainsi à un plus grand centralesontensuitevalidélestockdesecteurs nombre de demandes. Contribution des éligibles au projet. communautés : ! Investissements tertiaires (alimentation en Une approche basée sur la demande eau potable, caniveaux, re profilage de Une des premières tâches de la MOS a été voies ) :10% délaborer un document précisant les principes de la démarche et les règles du jeu ! Investissements socio-sanitaires (centre de pour sa mise en uvre. Ce document a été santé, réhabilitations déquipements débattu et validé avec tous les acteurs collectifs) : 20% concernés de façon à avoir leur appui ! Investissements générateurs de revenus pendant le déroulement du projet (autorités (marchés de secteurs, sanitaires publics) municipales et départements centraux). : 30% 9 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Les règles du jeu afin de faciliter les échanges entre Pour quun projet soit déclaré éligible les communautés et acteurs institutionnels pour critères suivants ont été retenus : lélaboration des dossiers. Les maires des villes de Ouagadougou et de Bobo- ! Requête provenant dun secteur sous équipé ou non équipé (secteur éligible) Dioulasso sont intervenus pour les campagnes dinformation à la radio et ont ! Projet figurant sur la liste des services de été interviewés par les principaux journaux base dinformation. Pendant la campagne ! Réalisation située sur un espace public dinformation, les communautés ont été invitées à sorganiser en groupes de travail ! Projet provenant dune initiative des communautés et à formuler une requête pour la réalisation de leurs micro-projets. Léquipe MOS est Après la constitution de leur dossier projet, intervenue sur demande pour aider à la les communautés disposaient dun délai pour formulation de la requête. compléter leurs contributions financières. Le principe retenu était que les contributions devaient être rassemblées en totalité avant Le dépôt des requêtes de pouvoir faire partie dun lot de travaux. Les requêtes ont fait lobjet dun premier examen par la MOS, qui a retenu les requêtes correspondant au « menu » et techniquement réalisables. Après la validation des dossiers La formulation des demandes retenus par le conseil municipal, il a été La campagne dinformation demandé aux communautés de verser sur un Des brochures sur les conditions de compte à leur nom une première contribution participation au projet ont été confectionnées de 10%. Le conseil municipal sest engagé et distribuées au cours des campagnes ensuite à mettre en place le budget dinformation. Un point important souligné correspondant aux 10% du montant des dans les campagnes dinformation était quen investissements. fonction de lenveloppe financière disponible {Linformation est faite pour les investissements, environ 1,2 millions Lélaboration des avants projets de dollars (soit 900 millions de .C.A), quatre autour dun menu sommaires lotsdetravauxdenvironUS$300,000chacun Lélaboration du dossier davant projet (liste dinfrastructures (220millionsde.C.A)seraientréalisésàpartir sommaire (APS) qui devait aboutir à préciser desdemandesdescommunautéssurlesquatre les coûts du projet des communautés a été et déquipements) années du projet. Des dates butoir pour la fait de façon participative entre la MOS et finalisation des dossiers et le dépôt des établissant un lien les communautés. Le dossier dAPS devait contributions ont été communiquées. Les comprendre plusieurs documents dont un clair entre le type communautés des secteurs nayant pas pu procès verbal signé en assemblée générale compléter leur contribution pour le premier lot dinvestissement et la et attestant de laccord de la communauté de travaux pouvaient le faire pour les lots de pour participer au projet et entretenir les contribution travaux suivants. équipements, et un accord du ministère Différents outils (rencontres, émissions radio concerné pour la mise à disposition du financière requise } diffusées, théâtre forum)ont été développés personnel et de matériel dans le cas de la 10 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels construction déquipement collectif. car la régularisation foncière ou la Une fois terminé, le dossier dAPS a été validé viabilisation du terrain avait déjà été une nouvelle fois par le conseil municipal. Les loccasion pour les communautés de se communautés ont alors dû compléter leur mobiliser. Parallèlement à la phase travaux, contributionfinancièresinécessaire,enfonction ces comités ont été appuyés par la MOS pour descoûtsestimésdanslesAPS.Unecérémonie mettre en place un système de gestion pour aétéorganiséepourledépôtdescontributions lentretien et la gestion de léquipement. Les desmairiesetdescommunautéssurlecompte équipements construits font soit partie du {Le montant des du projet au trésor public. Au cours de cette patrimoine communal ou appartiennent à contributions des cérémonie, le dossier dAPS a été remis à la lONEA (bornes fontaines) ou à la SONABEL Cellule de Coordination du PACVU qui la (éclairage public). Des protocoles de gestion communautés oriente remis officiellement à la maîtrise douvrage ont été élaborés et signés entre les services le choix des déléguée (MOD), « .aso Baara ». municipaux et le comité ou lassociation, et avec lONEA dans le cas des bornes communautés vers des fontaines. Ils fixent les responsabilités et Les études et travaux obligations des deux partenaires en matière investissements à Le rôle de « .aso Baara » était de gérer les dactions à entreprendre pour lentretien et contrats de maîtrise duvre et de travaux et le paiement des frais dentretien. Les mairies faible coût et le conseil dassurer leur paiement. Les différences entre sont chargées de veiller au bon entretien des municipal sengage à les coûts de travaux estimés dans les APS puis équipements, et selon le protocole seront les APD nont pas été très importantes, et ne chargées des grosses réparations. Dans le mettre en place un semblent pas pouvoir expliquer la lenteur des cas du CSPS de Bobo-Dioulasso la mairie travaux constatée pour certaines entreprises. budget correspondant assure le paiement dun gardien. Dans deux Des représentants des communautés ont suivi cas le comité de gestion a délégué lentretien à 10% du montant des ledéroulementdestravauxavecléquipeMOS à un prestataire de service. Une association etparticipéauxdifférentesréceptionsprovisoires de femmes est ainsi responsable de lentretien investissements } et définitives des ouvrages. Les entreprises ont dun bloc de latrines dans une école et dans recruté des manuvres dans les quartiers un autre cas le comité fait appel pendant les travaux. Tous les chantiers ont été ponctuellement à des opérateurs privés pour réceptionnés et les travaux avaient une qualité lentretien des latrines publiques. Le comité acceptable. génère des fonds soit à partir de cotisations (association de parents délèves par Lentretien et la gestion des exemple), soit à partir de la vente de leau équipements (cas des bornes fontaines), ou la gestion dun Au moment de la campagne dinformation, service (gestion des latrines). des groupes de travail se sont organisés dans Cependant pour les réalisations concernant les secteurs ne disposant pas de comités de léclairage public, aucun accord sur un secteur avant le démarrage du projet. On contrat de gestion na été trouvé, car constate que dans les secteurs périphériques lentretien devrait être pris en charge par un nouvellement lotis, la population était mieux fonds spécial géré par la compagnie organisée que dans les secteurs plus centraux délectricité et actuellement déficitaire. 11 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Le cycle du projet (Exemple du premier lot de travaux) Mai-juillet 97 Validation des textes de CIP, conseils municipaux Mesures fonctionnement et de préparatoires gestion du projet Juillet- Etudes de la situation des Services techniques de Octobre 97 secteurs lEtat, maires, MOS Novembre 97 Validation des secteurs CIP, conseils municipaux éligibles Décembre- Information des CIP, conseils municipaux Déroulement mars 98 populations du projet .évrier 98 .ormulation des demandes Communautés Mars 98 Analyse et Validation des MOS, Conseils municipaux, demandes ServicesdéconcentrésdelEtat Avril-mai 98 Mise en place des Communautés contributions Juin 98 Elaboration des APS et Communautés, MOS, finalisation des contributions .aso Baara Septembre 98 Saisine .aso Baara, CCS Etude dexécution .aso Baara, bureau détudes .evrier- Exécution des travaux .aso Baara, entreprises, septembre 99 bureaux détudes Contrats pour lentretien et Communautés, mairies, la gestion des équipements prestataires de service CIP : Comité Interministériel de Pilotage MOS : Maîtrise dOeuvre Sociale CCS : Cellule de Coordination et de Suivi APS : Avant Projet Sommaire 12 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Le renforcement des capacités des acteurs Les formations tout au long du processus ont dossiers davant projets sommaires (APS) a été organisées pour les différents acteurs du été apporté par la MOS afin daboutir à une projet (communautés, acteurs administratifs décision collective rendant possible, dans les des arrondissements et des secteurs). Au total délais, la mise en place des contributions. {Les formations à la une vingtaine de formations ont eu lieu Des formations spécifiques ont été mises pendant la durée du projet. En plus de ces demande des acteurs en place pour les femmes. Leur participation formations prévues par le projet, dautres ont ayant été très faible au début du projet, ont été favorisées par été organisées à la demande des habitants. lobjectif de ces formations était de leur le projet , des Le projet a dabord mis laccent pour les donner des informations sur le projet et acteurs administratifs des arrondissements et déchanger avec elles sur leurs rôles et les formations ciblées en des secteurs sur une meilleure compréhension opportunités du projet. Ces formations ont des rôles de chacun dans leur nouvelle permis daugmenter leur implication en direction des femmes démarche de promoteur et sur limportance particulier dans les comités de gestion. ont amélioré leur dune bonne gestion des équipements en A la demande des communautés des donnant différents exemples de modalités participation au projet, échanges entre secteurs ont été développés de gestion. en particulier pour la gestion des des échanges entre Les formations en direction des équipements, permettant ainsi de partager les communautés ont permis dexpliquer les expériences. secteurs ont été modalités de partage des coûts entre celles- Les homologues de la mairie détachés encouragés en ci, le gouvernement et les mairies. Les auprès de léquipe MOS ont participé à des formations en direction des communautés ont visites détudes dans les pays de la sous particulier sur la aussi mis laccent sur limportance daboutir région ayant développés des expériences gestion des à une demande collective et de sorganiser similaires de projets participatifs en milieu pour cela. Un appui à la finalisation des urbain. équipements } 13 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Quelques enseignements La mise en place des contributions deux secteurs qui ont juste commencé sans Les contributions des communautés ont pouvoir réunir la totalité de la contribution. dabord été réunies sur un compte au nom Les collectes dans les communautés se sont du comité ou de lassociation porteuse du faites de différentes façons selon la nature projet, une fois que la requête avait été du groupe demandeur : fixation du montant acceptée. Le dépôt de cette contribution était des cotisations par ménage en assemblée une condition pour le démarrage des APS. générale pour les projets de secteur, ou Les contributions ont ensuite été complétées utilisation des cotisations existantes pour les à partir des résultats des études dAPS. La associations. totalité des contributions devait être mise en place avant le démarrage des travaux. La Les communautés ont pu finaliser leurs mise en place de la participation des contributions dans un délai den moyenne communesaétérapidecequipeutsexpliquer 5,5 mois. Dans quelques secteurs des projets par leur implication au moment de formulés par un groupe non représentatif lélaboration de la démarche et la validation nont pas abouti. par les conseils municipaux des dossiers dAPS. La cérémonie organisée pour la remise Un temps trop long pour le des contributions des communautés et des démarrage des travaux mairies a permis de favoriser la transparence Les délais importants pour mettre en route du circuit financier des contributions. les travaux du premier lot nont pas facilité la Les secteurs périphériques qui étaient en confiance dans le projet et ont aussi ralenti majorité les secteurs éligibles ont le plus la mise en place des contributions pour le {Les contribué dans le projet. deuxième lot de travaux. En effet le temps de délais pour la Les secteurs éligibles nayant pas participé réalisation des travaux à partir de la remise des dossiers de projet à la maîtrise douvrage mise en oeuvre des au projet cest à dire nayant pas pu mettre en place leur contribution au cours des quatre déléguée jusquà la réception des travaux sont très lots de travaux représentent 27% des secteurs équipements était de 17 mois. Ce délai est très long compte tenu du faible montant des supérieurs aux délais éligibles. Le plus souvent dans ces secteurs un leadership na pas réussi à se dégager travaux. mis par les ou manquait de légitimité, ou bien il a été impossibledeconstituerdesgroupesdetravail Projets demandés et projet financés communautés pour la dépassant les engagements politiques. Parmi On constate un faible écart entre les projets mise en place de leur ces 27%, un peu moins de la moitié étaient déposés par les communautés et les projets des secteurs classés non équipés qui nont retenus par la MOS pour faire lobjet dun contribution } pas mis en place leur contribution, hormis APS ce qui démontre un bon degré de 14 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels compréhension des règles du jeu et traduit Les investissements proposés meilleure {Une aussi le degré de performance de la Après le premier lot de travaux, le « menu » a articulation est à campagne dinformation. Par contre, il y a été élargi à la réhabilitation des écoles une grande différence entre le nombre de rechercher avec les primaires à la demande des communautés. projets déposés et le nombre de projets Celles-ci ont aussi déposé des dossiers pour financés cest à dire ayant achevé la mise en la mise en place de services ou d plans de place de la contribution des communautés. équipements ne figurant pas dans le « menu Le montant des contributions aussi bien pour développement ». Ces dossiers ont été dirigés vers dautres les municipalités que pour les communautés sources de financement et sept dentre eux communaux qui agitcommeunrégulateurdesinvestissements. ont pu être financés par le .onds social de Développement mis en place par la comprennent très peu Les porteurs de projets Coopération .rançaise. Une meilleure dinvestissements de Le type de projets demandé par les articulation est à rechercher avec les plans communautés et le montant du projet varient de développement communaux, lorsquils type tertiaire } en fonction du groupe porteur. Les existent, afin daboutir à une cohérence entre associations déjà constituées avant le projet les demandes des communautés (demande ont tendance à demander des projets ayant pour des investissements de type tertiaire) et des montants moindre. Les comités de secteur les programmes communaux (investissements qui se sont organisés dans le cadre du projet le plus souvent de type secondaire ou à partir de groupes de travail ont réussi à primaire). mobiliser une population plus importante pour les projets dun montant plus élevé. Il semble que lagrégation de la demande soit La répartition des coûts du projet meilleure dans ce cas. Environ 60% des Dans le document de projet 3,3 millions de projets à Ouagadougou et 83% des projets dollars (2 milliards de .C.A) étaient prévus à Bobo-Dioulasso étaient portés par des pour la Composante Participation comités de secteurs. Communautaire du projet. Pour des raisons de réallocation des fonds de la part IDA, le montant total a été réduit à environ 2 ,5 Impact sur le prix de leau millions de dollars. .ace aux dépôts de La construction des bornes fontaines dans demandes pour de nouveaux projets, ce les secteurs sous équipés a permis une baisse montant a finalement été augmenté pour du prix de leau pour les consommateurs. Le permettre lorganisation dun cinquième lot fût de 200 litres est passé de 200 à 60.C.A. de travaux de 436,000 dollars. La Les distances à parcourir ont aussi été réduites contribution du PNUD denviron 880,000 de façon importante. dollars est restée fixe et utilisée pour le 15 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels fonctionnement de léquipe MOS dans ces différents acteurs du projet. Le défi est de activités de coordination et pour des activités rentabiliser cet investissement, qui reste de formation. important dans une phase de démonstration, 46% environ des coûts du projet ont été par la continuation de la démarche et la mise consacrés aux activités de coordination et de en place par les municipalités de programmes fonctionnement pour les équipes danimation pour lamélioration du cadre de vie dans les et 6% aux activités de formation pour les secteurs. 16 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Les leçons Limplication des acteurs les contributions des communautés et des institutionnels dès lélaboration de la municipalités dès le départ du projet et cela démarche a permis dobtenir une volonté a contribué à développer la confiance politique réelle, ce qui a suscité une dans le projet. La diffusion dune véritable dynamique pour la réussite du information régulière sur les résultats des projet. Les principaux acteurs institutionnels principales étapes a renforcé la ont soutenu la démarche et joué leur rôle transparence et facilité les relations de de promoteurs en participant largement travail entre les différents partenaires aux aux campagnes dinformation et ont servi différentes étapes du projet. de relais dans les secteurs pour donner les Le montant des contributions est à informations. fixer en fonction du coût moyen dun Le consensus doit aussi être travaillé entre projet et du niveau de service et non en les bailleurs de fonds afin que les démarches fonction dune catégorie dinvestissement développées dans dautres projets soient dont les projets peuvent avoir des coûts très compatibles et visent à responsabiliser les différents communautés plus quà couvrir de façon Le montant des contributions {Le montant des systématique tous les secteurs. demandé aux communautés et aux Une structure de maîtrise duvre mairies est le véritable régulateur des contributions fixé pour sociale compétente, recrutée sur appel investissements et engage les acteurs dans les municipalités et les doffres, pour gérer les partenariats est un un processus daménagement dont ils ont élément important de succès. La MOS a la responsabilité et quils peuvent contrôler. communautés agit joué le rôle de catalyseur de la dynamique Le défi est de réussir le transfert de la instaurée, a assuré la transparence des comme un régulateur gestion de la dynamique instaurée activités et a pu donner un réel appui aux aux municipalités. Dès à présent la des investissements } communautés pour leur organisation. Le mairie de Bobo-Dioulasso a mis en place rôle dinformation pour trouver des sources un financement pour les investissements de de financement pour des projets qui ne quartiers dans le budget de lannée 2002, pouvaient pas être financés sur le projet en évoluant ainsi vers des programmes cours est aussi une tâche importante qui annuels. Des cellules de MOS communales renforce la crédibilité dune structure sont inscrites dans le nouveau dintermédiation sociale . organigramme des mairies et sont en cours La campagne dinformation a donné dorganisation. La discussion pour des informations claires sur les augmenter la contribution des investissements et leurs coûts ainsi que sur municipalités est en cours. 17 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Quelques questions pour une recherche action ! Le rapport entre le coût de financières des communautés et des lintermédiation sociale et le coût des municipalités ? investissements peut-il être changé ? ! Pourquoi les communautés éligibles Quelles dispositions permettraient de nont pas participé au projet, est-ce diminuer les coûts de lintermédiation seulement une question de pauvreté ? sociale ? ! Quelles sont les modalités à mettre en ! Quelle est la meilleure façon de fixer place de façon à réduire le temps mis le montant des contributions pour les travaux ? 18 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Annexe 1 Délégation des taches danimation à La Maîtrise duvre Sociale Cellule de Coordination et de Suivi Agence de coopération MOS Conseiller technique Technicien sanitaire OUAGADOUGOU BOBO-DIOULASSO 1 chef de projet 1 chef de projet 1 développement communautaire 1 développement communautaire 2 homologues (développement 2 homologues (développement communautaire + technicien sanitaire) communautaire + technicien sanitaire) 1 équipe danimation 1 équipe danimation 6 animateurs 6 animateurs 2 homologues animateurs 2 homologues animateurs 19 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels Annexe 2 Bilan sur les types de projets réalisés au cours des 4 lots de travaux Type de projet Détail Réalisations Bénéficiaires Coût Nombre % Nombre % Nombre % Bobo-Dioulasso AEP réhabilitation ou construction de 5 15 8540 6 6981397 2 borne fontaine Désenclavement réhabilitation dune rue 1 3 1500 1 20530400 5 Eclairage public 4 12 40380 28 114628551 31 Education clôture décole, remplacement dhuisserie, 10 30 31100 22 146725872 39 bibliothèque, construction décole Hygiène, assainissement caniveau, latrines, clôture de cimetière, 11 33 38250 27 39564639 11 aires dablution Santé CSPS et dépôt pharmaceutique 1 3 15000 11 41573486 11 Générateurs de revenus clôture dun espace vert 1 3 7200 5 4974691 1 TOTAL 33 141970 374979036 Ouagadougou AEP forage, extension réseau ONEA, B., 30 41 17840 73519301 14 Désenclavement re profilage de route, ouvrage de 3 4 23000 21547830 4 franchissement Eclairage public extension réseau, électricité école 5 7 4100 26600158 5 Education clôtures 18 24 83049 263283676 50 Hygiène, assainissement latrines, re profilage route et caniveau, 9 12 46121 76479809 14 caniveau Santé clôture CSPS, hangar maternité, extension SMI 3 4 46500 25351294 5 Générateurs de revenus parcellisation marché, construction hangars 4 5 24000 17211084 3 Environnement clôture espace vert 1 1 20000 25867504 5 Autres construction local gardien 1 1 744719 0 TOTAL 74 264610 530605375 Bobo et Ouaga AEP 35 33 26380 6 80500698 9 Désenclavement 4 4 24500 6 42078230 5 Eclairage public 9 8 44480 11 141228709 16 Education 28 26 114149 28 410009548 45 Hygiène, assainissement 20 19 84371 21 116044448 13 Santé 4 4 61500 15 66924780 7 Equipements marchands 5 5 31200 8 22185775 2 Autres 2 2 20000 5 26612223 3 TOTAL 107 406580 905584411 20 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels 535 40,138 39,599 34,308 16,931 21,502 38,852 21,220 23,347 2,673 14,743 27,558 5,347 1,591 Population classement du secteurs premiers 7 14 5 3 6 9 01 11 4 2 8 1 Les des 69,206 7,485 27,366 classé classé Classification* non non centraux. initiale -Dioulasso de techniques 31 15 12 1670 008 34000 7000 6900 006 21670 16400 35000 ements Bobo Nombre bénéficiaries 141970 départ esl ant/ 052 et pour 7400 MOS Mont projet 10280 357,495 665,195 la 28,074,551 14,176,114 5,323,913 16,392,175 14,100,066 8,113,090 31,781,854 par urbain 1.0 15 2.0 11 6 9 4 6 17 secteurs rapport par diagnostic % 1,548,170 Iinvestissement 12,346,232 4,001,138 du par lors des 1 26 6 réalisé projets 357495 665195 Montants 56149102 42528342 21295653 32784349 14100066 24339271 63563708 projet,el 381656205 résultats avant 1 2 0 0 1 3 0 4 2 1 3 0 2 0 35 des Nombre projeted existants 3096339 98769857 24006828 services de des 2 8 6 8 3 5 8 13 3 8 14 16 2 8 3 5 6 3 Nombre requêtes 123 fonction en sous-équipés. plus Annexe résentationP les Secteur 212 53 66 10 11 12 13 14 15 16 17 19 20 21 22 24 25 otauxT Classification* sont 21 Les communautés prennent en charge lamélioration de leur environnement urbain en partenariat avec les acteurs institutionnels sont 5584 Population 15316 19660 13332 21996 19113 16929 14113 39369 46153 85899 9056 29134 14985 20599 23637 35355 12168 17166 3229 27388 60745 39368 47327 classement du des 28 15 18 32 32 23 23 9 9 8 9 9 5 9 71 9 6 4 02 2 1 7 51 3 premiers Classification* initiale secteurs Les de 024 centraux. 20000 1,000 1,500 67,957 4,427 12,490 3,075 1,650 1,100 1,828 6,500 23,841 27,590 16,250 2,660 121,527 Nombre bénéficiaries techniques ements Ouagadougou Montant/ projet départ 4,829,399 11,340,627 8,988,509 9,381,337 7,088,138 6,918,496 4,061,702 6,928,920 10,852,600 12,212,415 6,535,470 3,911,781 4,102,347 11,137,656 3,336,550 5,466,591 les à et pour rapport 9.0 2.2 8.1 MOS la total 20.3 0.7 16.3 8.4 7.2 3.4 8.4 3.1 1.6 8.4 17.5 0.2 2.3 par par % Iinvestissement urbain des secteurs diagnostic projets réalisés 4,829,399 Montants 11,340,627 8,988,509 103,194,705 35,440,690 83,021,955 24,370,212 13,857,839 21,705,200 24,424,829 6,535,470 du 31,294,251 24,614,081 89,101,244 10,009,650 16,399,772 509,128,433 par lors de réalisé 1 0 0 1 1 0 0 0 projet 11 5 12 6 2 2 2 1 8 0 6 0 0 8 3 3 44 réalisés Nombre projet,el résultats avant estimatif requêtes existants des des 10000000 80000000 31200000 14983319 136464189 15523500 93250300 267691500 262235000 225199000 195335000 96937998 383947000 31850000 17040000 139834010 86292371 6612000 151603000 587671000 120063300 97209650 72127600 Montant services de des 1 1 2 2 2 1 1 4 22 20 31 18 9 10 5 4 14 8 17 1 8 17 14 12 4 Nombre requêtes fonction déposées en 4 5 7 8 9 XUAT sous-équipés. Présentation Secteur 11 12 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Annexe TO Classification* plus les 22 Ce document est le résultat dun travail déquipe auquel ont participé toutes les personnes suivantes : OUAGADOUGOU : Equipe dAnimation : Charlotte Bambara épouse Drabo, Suzanne Kaboré épouse Kaboré, Djénéba Ouédraogo, Bibata Sankara, Abassé Tapsoba, .adima Amadou épouse Traoré MOS : Joseph Marie Diarra, Seydou Kabore, Joseph Toe, Célestin Tambi Ramde Homologues : Dieudonné Kaboré, Moussa Ouédraogo, Joseph Thiombiano BOBO-DIOULASSO : Animation : Dramane Koné, Colette Paré, Ali Sangaré, Benjamin Kou Sanon, Suzanne Larou épouse Sidibé, Adama .rançois Sosso MOS : Traoré Vla Lambert, Rita Lamoukri Homologues : Patrice Batiana, Abdoulaye Kourouma, Daouda Sanon Banque mondiale Eustache Ouayoro Programme Eau et Assainissement Annie Savina, Pete Kolsky, Delphine Bouquin PNUD Karin Van Dijk, Sylvestre Ouédraogo CONTACTS: wspaf@worldbank.org, mosbobo@fasonet.bf , pdu.mos@fasonet.bf Programme pour IEau et IAssainissement Afrique (PEA-A.) Banque Mondiale 01 B.P. 1850 Abidjan 01, Côte dIvoire Tel: (225) 22400400 .ax: (225) 22400461 Août 2003 Le Programme Eau et Assainissement est un partenariat international qui vise à aider les populations défavorisées à avoir un accès durable à des services deau et dassainissement améliorés. Les principaux partenaires financiers du Programme regroupent les gouvernements de IAustralie, IAutriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, IAllemagne, IItalie, le Japon, le Luxembourg, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume Uni, le Programme des Nations Unies pour le Développement et la Banque mondiale. Designed & Produced by Roots Advertising Services Pvt. Ltd.