97317 September 16, 2010 Géorgie : Remettre à niveau les routes locales et secondaires et renforcer les capacités institutionnelles DÉVELOPPEMENT RURAL Remettre à niveau les routes locales et secondaires et renforcer les capacités institutionnelles Vue d'ensemble Le Projet de routes locales et secondaires (SLRP), ainsi que son financement additionnel (SLRP-AF), appuient les efforts du gouvernement géorgien pour améliorer des routes en mauvais état et renforcer les capacités du pays à gérer son réseau routier d'une manière à la fois rentable et durable. Pratiquement 350 kilomètres de routes locales et secondaires ont été rénovés et réhabilités et des travaux sont en cours pour 400 autres kilomètres. L'inventaire des axes locaux se poursuit, parallèlement à une assistance technique pour élaborer un guide d'entretien de ces routes. Défi En 2004, 60 % environ des 3 392 kilomètres de routes + de résultats locales et secondaires de Géorgie avaient besoin d'être remis en état ou reconstruits. Le piètre état des axes routiers traduisait les coupes sévères opérées dans le budget affecté LIENS CONNEXES (a) à l'entretien : les sommes allouées sont passées de 60 millions de dollars en 1988 à 12 millions en 2002 (soit Financement additionnel pour le environ 600 dollars par km), alors qu'il faut compter entre Projet de routes locales et 4 000 et 6 000 dollars par km pour financer un entretien secondaires permettant de prévenir la dégradation du réseau. Ces Projet de routes locales et coupes ont provoqué une grave détérioration des axes secondaires routiers. Stratégie de partenariat avec la Géorgie – 3e partie : entretien avec Asad Alam, directeur Démarche régional pour le Caucase du Sud : « Quelle est l'importance Le Projet de routes locales et secondaires (SLRP) et son de la réhabilitation des routes financement additionnel (SLRP-AF) ont été conçus pour pour la Géorgie ? » remédier au délabrement du réseau secondaire et local mais aussi pour améliorer les capacités limitées du département des routes du ministère du Développement régional et des Infrastructures et des autorités locales et parvenir ainsi à une gestion du réseau routier à la fois rentable et durable. En réhabilitant les routes locales et secondaires, le SLRP a réduit la durée et le coût des déplacements et a renforcé ce faisant la compétitivité des produits locaux. Le département des routes étant devenu plus efficace dans sa gestion du réseau local, le coût unitaire de l'entretien a diminué et la qualité des travaux a augmenté. Résultats Grâce au financement de l'Association internationale de développement (IDA), le SLRP a permis la réhabilitation de 12 tronçons et grâce au financement de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), le SLRP-AF a contribué à la réhabilitation de deux tronçons, soit une longueur totale de 350 kilomètres de routes. Plusieurs résultats importants ont été obtenus : Réduction du temps de trajet sur les tronçons concernés : – 17,5 % en 2009 par rapport à 2004. Création d'emplois : environ 1 394 mois-homme en 2009 et 1 568 mois-homme en 2010. Augmentation progressive des dépenses d'entretien et de réhabilitation des routes : de 74 millions de laris par an en 2005, elles ont atteint un pic en 2008, autour de 140 millions. Si la guerre de 2008 et la crise économique ont fait chuter ces dépenses en 2009 à environ 15 millions de laris, elles ont doublé en 2010, autour de 30 millions. Depuis 2005, les rapports annuels du département des routes proposent une synthèse des résultats obtenus et décident de ses futurs plans d'action. Contribution de la Banque mondiale L'IDA a assuré le financement du SLRP en 2004 à hauteur de 20 millions de dollars, une somme complétée en 2009 par un prêt additionnel (SLRP-AF) de 70 millions de dollars accordé par la BIRD. Le gouvernement géorgien a contribué à hauteur de 30 millions de dollars. Partenaires Le département des routes du ministère du Développement régional et des Infrastructures, la principale agence d'exécution, s'est fortement approprié le projet. Il reçoit le soutien du Centre pour la réforme et la réhabilitation des transports. Perspectives Une fois achevés, les projets SLRP et SLRP-AF auront financé environ 750 kilomètres de routes, soit près de 37 % des axes secondaires et locaux en attente de réhabilitation. D'éventuels prêts et crédits de suivi permettront aux autorités de mener à bien la totalité des travaux de remise en état et de reconstruction. Bénéficiaires Marina Keshelava vend des cigarettes, des noix et des produits de la ferme le long d'une route de montagne réhabilitée. Tout a changé avec la nouvelle route : « Avant, nos petites entreprises souffraient. Aujourd'hui, même si notre activité n'a pas vraiment doublé, de plus en plus de véhicules traversent le village ». Les autres entreprises ont aussi profité de l'amélioration des routes. Avant, les camions de construction pouvaient refuser de transporter du matériel ou bien réclamaient un prix exorbitant. Avec la nouvelle route, raconte Dato Gudavadze, « les prix ne sont plus astronomiques ». (a) indique une page en anglais.