47213 NOTE n° 43 ­ OCT. 2008GRIDLINES Partager les connaissances, les expériences et les innovations dans les partenariats public-privé dans le secteur des infrastructures Évolution de la configuration des aides financières à l'infrastructure en Afrique Les sources non traditionnelles gagnent en importance Vivien Foster D ans le passé, l'Afrique avait recours à l'aide fonds engagés dans des projets d'infrastructure en publique au développement pour faire face Afrique au titre de la PPI était sensiblement égal aux à ses besoins d'infrastructure. Mais les investissements des pays non membres de l'OCDE, aides financières dans ce domaine proviennent soit à peine plus de huit milliards de dollars, suivi de plus en plus de sources non traditionnelles. des engagements au titre de l'APD, soit un peu plus Cette tendance est particulièrement sensible de cinq milliards de dollars (figure 1). dans le cas des pays investisseurs non membres de l'OCDE, principalement la Chine, l'Inde et les La Chine en tête de peloton pays arabes. Alors que les financements arabes Parmi les nouveaux investisseurs dans en Afrique datent de plusieurs décennies, la l'infrastructure africaine, la Chine est de loin le plus Chine et l'Inde n'ont commencé à renforcer important. Selon les estimations, ses engagements leur présence qu'au début des années 2000. annuels dans des projets d'infrastructure africains Les engagements financiers de ces pays non sont passés d'environ 500 millions de dollars membres de l'OCDE atteignent aujourd'hui une durant la période 2001­2003 à environ 1,5 milliard échelle largement comparable à la traditionnelle de dollars durant la période 2004­2005, et ont aide au développement. Le plus gros des dépassé sept milliards de dollars en 2006 avant ressources est allé à deux secteurs : l'électricité de retomber à environ 4,5 milliards de dollars -- et plus particulièrement l'hydroélectricité -- et en 2007 (figure 2). La plupart des fonds sont le transport ferroviaire. acheminés par le biais de la Banque d'import- export de Chine. Pour la moitié environ des projets Ces dernières années, les pays non membres de confirmés, les engagements chinois sont inférieurs l'OCDE ont commencé à jouer un rôle de plus en plus à 50 millions de dollars, mais certains projets important dans le financement des infrastructures bénéficient d'apports importants. Dans près d'une en Afrique subsaharienne. Les flux financiers demi-douzaine de cas, les engagements dépassent provenant des pays émergents, ou « investisseurs un milliard de dollars. Les secteurs de l'électricité émergents », principalement la Chine et l'Inde, et du transport se taillent la part du lion, suivis des affichent une croissance particulièrement robuste, télécommunications et, loin derrière, du secteur tandis que les apports des bailleurs de fonds arabes de l'eau. Cette répartition sectorielle reflète la demeurent appréciables. Les engagements financiers tendance générale des investisseurs émergents à de ces investisseurs non membres de l'OCDE -- la privilégier les infrastructures liées à l'exploitation Chine, l'Inde et les États arabes -- en faveur de des ressources naturelles. l'infrastructure africaine sont passés de moins de Dans le secteur de l'électricité, les financements un milliard de dollars par an avant 2003 à quelque chinois ont principalement porté sur la construction huit milliards de dollars en 2006. CesPPIAFdeApproved sont suffisamment importants de grands ouvrages hydroélectriques. À la fin de flux ressources Logo Usage 2007, la Chine avait fourni 5,3 milliards de dollars pour apporter une contribution non négligeable à dans le secteur, notamment pour la construction de la satisfactionLogo desBlack besoins de l'Afrique en matière dix projets hydroélectriques qui, une fois achevés, d'infrastructure.-Pris dans leur ensemble, les apports augmenteront de 30 % la capacité de production des investisseurs non membres de l'OCDE sont d'énergie hydroélectrique disponible en Afrique. désormais d'échelle comparable à la traditionnelle Dans le secteur ferroviaire, les engagements aide publique au développement (APD) provenant PUBLIC-PRIVATE INFRASTRUCTURE ADVISORY FACILITY des pays de l'OCDE et aux engagements au titre Vivien Foster est économiste en chef au Département de la participation du secteur privé au secteur du développement durable de la Banque mondiale pour des infrastructures (PPI). En 2006, le volume des la Région Afrique. Logo - 1-color usage (PMS 2955) Contribuer à l'élimination de la pauvreté et au développement durable PUBLIC-PRIVATE INFRASTRUCTURE ADVISORY FACILITY grâce à des partenariats public-privé dans le secteur des infrastructures FONDS DE CONSEIL EN INFRASTRUCTURE PUBLIQUE-FRIVÉE 2 des ressources naturelles, domaine où l'on a pu FIgUrE 1 identifier 7,3 milliards de dollars d'investissements Envolée des investissements des pays non supplémentaires pour cette même période. Et membres de l'OCDE comme son homologue chinoise, la banque d'import- Engagements annuels dans des projets d'infrastructure export indienne est l'institution principalement en Afrique subsaharienne, 2001­2006 chargée d'acheminer les aides à l'infrastructure. 20 L'aide financière indienne est presque entièrement 15 dollars concentrée dans une seule opération conclue avec de 10 le Nigéria en novembre 2005, lorsque la société ds ONGC Mittal s'est engagée à verser six milliards 5 de dollars1 pour la construction d'une raffinerie de Milliar0 pétrole d'une capacité de production annuelle de 2001 2002 2003 2004 2005 2006 neuf millions de tonnes, d'une centrale électrique Non-OCDE PPI APD de 2 000 mégawatts et de 1 000 km de voies ferrées transnationales. Au Soudan, l'Inde a financé des Sources : Banque mondiale­PPIAF : Base de données sur les projets financés par la Chine, 2008 ; Banque mondiale­PPIAF : installations énergétiques à hauteur de quelque Base de données sur la PPI (http://ppi.worldbank.org) ; 600 millions de dollars, notamment un pipeline ICA, 2007. pétrolier de 741 km ainsi que quatre centrales Note : Les données concernant la Chine se rapportent de 125 mégawatts et les systèmes de transport uniquement aux projets qui ont pu être confirmés auprès de sources chinoises. Les données sur la PPI couvrent les électrique associés. Et en Angola, l'Inde a engagé investissements dans des projets nouveaux et existants dont 40 millions de dollars dans un projet de remise en la clôture financière est intervenue entre 2001 et 2006. état de la ligne de chemin de fer Namibe-Matala en août 2004. financiers de la Chine totalisent quatre milliards Forte présence des donateurs arabes de dollars jusqu'à présent. Les projets portent sur la Lespaysarabesontégalementfournidesfinancements remise en état de plus de 1 350 kilomètres de lignes importants en faveur de l'infrastructure africaine. ferroviaires existantes et la construction de plus de Aucune tendance annuelle ne se dégage, mais les 1 600 kilomètres de nouvelles voies. Dans le secteur engagements ont été légèrement supérieurs à 500 des télécommunications, la participation de la Chine millions de dollars par an en moyenne sur la période concerne principalement la vente d'équipement 2001­2007. Les financements des bailleurs de fonds à des entreprises publiques, soit sous la forme de arabes transitent par différents fonds spéciaux ou contrats commerciaux ordinaires soit dans le cadre organismes de développement. Cinq organismes de financements intergouvernementaux liés à l'achat fournissent l'essentiel de l'appui aux projets La Chine est de matériel chinois. Dans les secteurs routier et d'infrastructure africains : la Banque islamique de l'eau, la Chine a financé un grand nombre de de développement, la Banque arabe pour le de loin le plus projets, mais les montants en jeu sont relativement développement économique en Afrique, le Fonds du faibles ; la valeur totale des fonds alloués à ces deux Koweït pour le développement économique arabe, le important secteurs n'excède pas 900 millions de dollars. Fondsdel'OPEPpourledéveloppementinternational investisseur Au moins 35 pays d'Afrique ont bénéficié de et le Fonds saoudien pour le développement. Les financements chinois ou sont en train d'examiner projets financés par des donateurs arabes sont émergent des possibilités de financement. En dépit de ce d'assez petite taille, avec une valeur moyenne de 22 millions de dollars. Les activités sont globalement en Afrique rayonnement apparent, les financements sont très concentrés géographiquement : 70 % des réparties entre 36 pays africains, mais on note une engagements confirmés sont allés à quatre pays : forte concentration des opérations dans les pays le Nigéria, l'Angola, l'Éthiopie et le Soudan. Le comptant une importante population musulmane. reste est essentiellement réparti entre 22 pays, Environ la moitié des ressources est affectée aux les principaux bénéficiaires étant la Guinée, le projets de transport (principalement les routes), Ghana, la Mauritanie, la République du Congo et 30 % aux projets énergétiques et 15 % aux projets le Zimbabwe. d'approvisionnement en eau et d'assainissement. Le rôle grandissant de l'Inde Une nette orientation sectorielle La Chine n'est pas le seul investisseur émergent Bien que les ressources fournies au titre de l'APD, qui joue un rôle important en Afrique. L'Inde de la PPI et par les pays non membres de l'OCDE renforce également sa participation financière soient globalement comparables, leur répartition aux projets d'infrastructure africains, avec des sectorielle est très différente (figure 3). L'APD engagements annuels de l'ordre de 500 millions de est assez uniformément répartie entre les dollars en moyenne durant la période 2003­2007. transports, l'électricité, l'approvisionnement en Selon les estimations, l'Inde a financé 20 projets eau et l'assainissement ; la PPI est très largement d'infrastructure africains ces dernières années, orientée sur les technologies de l'information et pour un total de 2,6 milliards de dollars. des communications (TIC) ; et les investissements Comme dans le cas de la Chine, les activités des pays non membres de l'OCDE sont concentrés de financement de l'Inde dans le secteur de dans les transports et l'approvisionnement en l'infrastructuresontétroitementliéesàlavalorisation électricité. Du fait de cette spécialisation, les Évolution de la configuration des aides financières à l'infrastructure en Afrique 3 Les pays qui dépendent le plus de la PPI sont le FIgUrE 2 Burkina Faso, le Libéria, le Mozambique, l'Ouganda, Montée en flèche des investissements chinois le Kenya et le Nigéria, mais le Kenya bénéficie et indiens dans l'infrastructure également de l'APD et le Nigéria d'aides financières Engagements financiers annuels de pays non membres chinoises. Les pays qui se tournent principalement de l'OCDE dans des projets d'infrastructure en Afrique subsaharienne, 2001­2007 vers les pays non membres de l'OCDE sont la Guinée, la Mauritanie, le Zimbabwe et l'Éthiopie. Ces pays 9 sont également les principaux bénéficiaires de 8 financements extérieurs. Dans le cas de la Guinée, de Forte 7 Donateurs arabes la Mauritanie et du Zimbabwe, les investissements 6 Inde concentration dollars des pays non membres de l'OCDE représentent de 5 Chine plus de 10 % du PIB. La plupart des autres pays ds 4 ont principalement recours à l'APD classique (par des investissements 3 Milliar exemple, le Bénin, le Burundi, le Cap-Vert, le Mali 2 et le Niger). Un dernier groupe de pays sollicite 1 des financements dans les pays membres et non des pays non 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 membres de l'OCDE (la République centrafricaine, membres de Source : Banque mondiale­PPIAF : Base de données sur la Gambie, la Sierra Leone et la Zambie). les projets financés par la Chine, 2008. l'OCDE dans Note : Les données concernant la Chine se rapportent Conclusion uniquement aux projets qui ont pu être confirmés auprès les secteurs de de sources chinoises. LerôledeplusenplusimportantdelaChine,del'Inde et d'autres investisseurs non membres de l'OCDE en l'électricité et Afrique est une évolution encourageante pour cette sources de financement sont très différentes selon régionquiaccuseunénormedéficitd'infrastructures. des transports le secteur considéré. Le secteur des TIC est presque L'aide apportée par ces investisseurs émergents est entièrement financé par la PPI. Environ la moitié des ressources allouées au secteur de l'électricité provient de donateurs non membres de l'OCDE FIgUrE 3 (qui s'intéressent principalement à la production Une nette orientation sectorielle d'électricité et à l'hydroélectricité), avec une Engagements annuels dans des projets d'infrastructure en Afrique subsaharienne, par secteur, 2001­2006 forte contribution au titre de l'APD (qui couvre également les projets de transport et de distribution 100 d'électricité). Quarante pour cent des ressources affectées aux transports (principalement le secteur 80 routier)relèventdel'APD,lesdonateursnonmembres total du 60 de l'OCDE (davantage axés sur le secteur ferroviaire) jouant également un rôle appréciable. Enfin, les 40 centage projets d'assainissement et d'approvisionnement Pour 20 en eau sont presque exclusivement financés au moyen de l'APD. Cette répartition reflète la 0 APD PPI Non-OCDE nature largement complémentaire des objectifs des différentes sources de financement. L'APD Eau et Transport Électricité TIC assainissement est axée sur les besoins sociaux et le financement Engagements annuels dans des projets d'infrastructure des biens publics. Les investisseurs privés ciblent en Afrique subsaharienne, par secteur et par source, les filières les plus lucratives dans le secteur des 2001­2006 télécommunications. Et les donateurs non membres 100 de l'OCDE cherchent à améliorer les infrastructures 80 de production nécessaires à la mise en valeur des ressources naturelles. total du 60 Spécialisation géographique 40 centage Pour 20 Un schéma de spécialisation analogue se retrouve au niveau géographique, certains pays bénéficiant 0 TIC Électricité Transport Eau et de manière disproportionnée d'une source de assainissement financement particulière. Aux fins de comparaison, Sources : Banque mondiale­PPIAF :PPI Non-OCDE Base de données sur les APD les pays peuvent être classés en quatre groupes : projets financés par la Chine, 2008 ; Banque mondiale­PPIAF : ceux qui dépendent essentiellement de la PPI pour Base de données sur la PPI (http://ppi.worldbank.org) ; Base de données de l'OCDE (http://stats.oecd.org). le financement des infrastructures, ceux qui sont Note : Les données concernant la Chine se rapportent surtout tributaires de l'APD, ceux qui se tournent uniquement aux projets qui ont pu être confirmés auprès principalement vers les investisseurs émergents et de sources chinoises. Les données sur la PPI couvrent les ceux qui ont recours à un large éventail de sources investissements dans des projets nouveaux et existants dont la clôture financière est intervenue entre 2001 et 2006. extérieures de financement. 4 ENCADrÉ 1 rôle nouveau et de plus en plus important des aides privées Les pays non membres de l'OCDE ne sont pas les seules sources non traditionnelles de financement qui jouent un rôle important en Afrique. Selon les estimations, les organisations philanthropiques versent près de 8,3 milliards de dollars par an en faveur du développement international. Et bien que la part de ce montant total qui revient à l'Afrique soit difficile à chiffrer, il ne fait aucun doute que l'essentiel de l'aide privée au développement est axée sur ce continent. L'aide privée provient de sources diverses : · Grandes fondations. L'un des phénomènes nouveaux les plus importants dans le domaine de l'aide privée en Afrique est la montée en puissance des « méga fondations » telles que la Fondation Ford et la Fondation Bill et Melinda Gates. Ces fondations, dont les apports sont d'échelle comparable à l'aide bilatérale fournie par certains pays membres de l'OCDE, collaborent de plus en plus avec la communauté internationale du développement et poursuivent des approches harmonisées. · Organisations non gouvernementales. Les ONG se spécialisent souvent dans un pays ou un secteur particulier et concentrent leur action dans de petits projets indépendants. Certaines ONG internationales mobilisent leurs propres ressources et fonctionnent essentiellement comme des fondations privées. D'autres se tournent vers les pays donateurs, les organismes d'aide, les fondations privées ou le mécénat d'entreprise. · Fondations privées. Ces fondations sont beaucoup plus nombreuses que leurs homologues géants. Elles sont généralement plus spécialisées que les organismes d'aide bilatérale, mais moins que les ONG s'occupant du développement. Bon nombre de ces fondations interviennent dans des domaines ou des secteurs particuliers et leur aide internationale est acheminée par des intermédiaires. · Mécénat d'entreprise. Les entreprises multinationales s'intéressent davantage aux questions touchant la lutte contre la pauvreté et le développement en Afrique. La Fondation Google, par exemple, a concentré l'essentiel de son attention sur le continent africain. Ces entreprises privées utilisent des stratégies très élaborées alliant des dons en espèces et en nature, des programmes de travail bénévole, le marketing social et autres stratégies visant à fournir aux pauvres les biens et services dont ils ont besoin. Certaines nouvelles fondations privées (telles que les fondations Nike et Shell) poursuivent des initiatives internes qui sont mises en oeuvre avec des partenaires soigneusement sélectionnés par le biais de leurs réseaux ou leurs contacts personnels. · Acteurs hybrides à vocation commerciale. Une nouvelle génération d'acteurs privés poursuivent des objectifs à la fois économiques et sociaux, en essayant de résoudre les problèmes grâce à des solutions locales qu'ils essaient ensuite de commercialiser. Ces adeptes du « capitalisme social » financent des projets qui contribuent à la réduction de la pauvreté et au développement. Source : Adapté de White, 2008. sans précédent, du point de vue de son échelle pays non membres de l'OCDE et autres investisseurs comme de sa concentration sur de grands projets non traditionnels. d'infrastructure. Parallèlement, d'autres sources non traditionnelles d'aide au développement se Note dessinent ou gagnent en importance en Afrique, 1. Sur ce montant total de six milliards de dollars, trois milliards offrant de nouvelles possibilités de participation sont consacrés à l'exploitation des ressources naturelles. La du secteur privé dans le secteur des infrastructures moitié seulement du solde de trois milliards de dollars engagé par (encadré 1). la compagnie publique ONGC, soit 1,5 milliard de dollars, porte sur les ouvrages d'infrastructure. GRIDLINES Avec de nouveaux acteurs et de nouveaux modes de financement, les emprunteurs Références Foster, Vivien, William Butterfield, Chuan Chen et Nataliya Pushak, Gridlines diffuse les connaissances nouvelles comme les investisseurs doivent engager PPIAF Approved Logo Usage 2008. Building Bridges, China's Growing Role as Infrastructure Financier sur les partenariats public-privé et présente un processus d'apprentissage et for Sub-Saharan Africa. Série Tendances et options stratégiques. une vue d'ensemble d'un large éventail de projets apprendre notamment à évaluer Washington, DC. : PPIAF (Publié en français sous le titre Passerelles : dans différentes régions du monde. Les notes les risques sociaux et écologiques Logo - Black Le rôle croissant de la Chine dans le financement des infrastructures précédentes sont disponibles sur le site liés aux nouveaux projets. Pour en Afrique subsaharienne). www.ppiaf.org/gridlines. Gridlines est une publication leur part, les gouvernements du PPIAF (Public-Private Infrastructure Advisory Facility), ICA (Infrastructure Consortium for Africa). 2007. Rapport annuel un mécanisme d'assistance technique multidonateurs. africains doivent s'employer à 2006. http://www.icafrica.org/en/. PUBLIC-PRIVATE INFRASTRUCTURE ADVISORY FACILITY Le PPIAF fournit des services d'assistance technique tirer le meilleur parti de toutes White, Elizabeth, 2008. « Evolving Aid Landscape in Africa and et de diffusion du savoir à l'appui de l'action menée les sources de financement the Role of Private Philanthropy ». Note de synthèse. Bureau par les responsables politiques, les organisations non d'infrastructures, y compris des de l'économiste en chef, Région Afrique, Banque mondiale, gouvernementales, les établissements de recherche et investissements provenant de Washington, DC. d'autres entités pour formuler et mettre en oeuvre des stratégies visant à tirer pleinement parti des possibilités Logo - 1-color usage (PMS 2955) de participation privée au secteur des infrastructures. Les opinions exprimées n'engagent que les auteurs Banque mondiale, 1818 H St., N.W., et ne reflètent pas nécessairement les vues ou la Washington, DC 20433, États-Unis d'Amérique politique du PPIAF, de la Banque mondiale ou de TÉLÉPHONE (+1) 202 458 5588 TÉLÉCOPIE(+1) 202 522 7466 PUBLIC-PRIVATE INFRASTRUCTURE ADVISORY FACILITY toute autre organisation apparentée. FONDS DE CONSEIL EN INFRASTRUCTURE PUBLIQUE-FRIVÉE COUrrIELppiaf@ppiaf.org wEb www.ppiaf.org