-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o Travail – Liberté – Patrie MINISTERE DE LA SANTE, DE L’HYGIENE PUBLIQUEET DE L’ACCES UNIVERSEL AUX SOINS FINANCEMENT ADDITIONNEL (FA) AU PROJET DE RENFORCEMENT DE L’ETAT DE PREPARATION DU SYSTEME ET DE LA RIPOSTE D’URGENCE AU COVID19 AU TOGO « COVID-19 EMERGENCY RESPONSE AND SYSTEM PREPAREDNESS STRENGTHENING PROJECT » (Togo-COVID-19) CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE(CGES) Juin 2021 Sommaire Liste des tableaux 5 Liste des figures 6 RESUME EXECUTIF ................................................................................................................................. 7 EXECUTIVE SUMMARY ........................................................................................................................ 13 I. CONTEXTE GENERAL ................................................................................................................... 19 1.1 Justification de la révision du CGES 20 1.2 Objectifs du CGES 21 1.3 Démarche méthodologique 22 II. DESCRIPTION DU PROJET ............................................................................................................ 23 2.1. Objectif du Projet Covid19-Togo et du financement additionnel 23 2.2. Composantes du projet 25 2.3. Populations cibles et stratégies de vaccination 27 2.4. Cout du projet 33 III. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL .......................................................... 34 3.1. Cadre juridique 35 3.2. Cadre politique 45 IV. DONNEES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES DE REFERENCE ................................ 47 4.1. Données environnementales 48 4.2. Données sociales 51 V. IMPACTS POSITIFS, RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS ET MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES ......................................................................................... 64 5.1. Identification des activités sources d’impacts 64 5.2. Impacts positifs du projet 66 5.3. Impacts négatifs 67 VI. PROCEDURES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET ............. 83 6.1. Etape 0 : Préparation du sous projet 83 6.2. Etape 1 : screening environnemental et social 83 6.3. Etape 2 : approbation de la classification du niveau de risque environnementale et sociale84 2 6.4. Etape 3 : préparation de l’instrument de sauvegarde environnementale et sociale 84 6.5. Etape 4 : Consultations publiques et diffusion 87 6.6. Etape 5 : Intégration des clauses environnementales et sociales y compris l’EAS/HS dans les DAO des activités 87 6.7. Étape 6 : Exécution/Mise en Å“uvre des clauses environnementales et sociales 87 6.8. Étape 7 : Suivi de la mise en Å“uvre des mesures environnementales 87 6.9. Etape 8 : Audit de mise en Å“uvre des mesures Environnementale et Sociale 87 6.10. Indicateurs de suivi de la mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales 88 VII. CONSULTATION ET DIVULGATION....................................................................................... 92 7.1. Activités de consultations réalisées dans le cadre du projet de FA au projet COVID-19 92 7.2. Activités de mobilisation et engagement communautaires 103 7.3. Financement additionnel au PA COVID-19 103 7.4. Activités envisagées du Financement additionnel au PA COVID-19 103 7.5. Identification des parties prenantes du projet 104 7.6. Calendrier du programme de consultation des parties prenantes 104 VIII. MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES ....................................................................... 107 8.1. Identification des parties prenantes 107 8.2. Stratégie de mobilisation des parties prenantes 110 8.3. Conformité avec les axes prioritaires et les exigences du PEES et du FA COVID-19 113 8.4. Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) 113 IX. DISPOSITIONS INSTITUTIONNELLES, RESPONSABILITES ET RENFORCEMENT DES CAPACITES ............................................................................................................................................ 119 9.1. Acteurs institutionnels 119 9.2. Evaluation des capacités des acteurs pour la gestion environnementale et sociale 125 9.3. Arrangement institutionnel de mise en Å“uvre du PGES 127 9.4. Renforcement des capacités des acteurs pour la gestion E&S 130 9.5. Mécanisme de suivi et de surveillance environnementale et sociale 132 9.6. Calendrier d’exécution 135 9.7. Coût estimatif des mesures E&S 136 X. GESTION DES DECHETS ISSUS DE RIPOSTE CONTRE ET DE LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19.......................................................................................................................................... 138 3 10.1. Contexte 138 10.2. Gestion des déchets en situation du COVID-19 138 10.3. Stratégie de gestion des déchets issus de la vaccination 139 10.4. Stratégie de collecte et d’élimination des déchets de vaccination 140 10.5. Mesures environnementales et sociales 141 10.6. Actions prioritaires 141 10.7. Budget et chronogramme de mise en Å“uvre 143 ANNEXES ............................................................................................................................................... 144 4 Liste des tableaux Tableau 1: Stratégies pour atteindre chaque cible prioritaire ..................................................................... 30 Tableau 2: calendrier vaccinal des vaccins COVID-19 au Togo ............................................................... 33 Tableau 3: Coût et financement du projet .................................................................................................. 34 Tableau 4: Diversité spécifique actuelle des principaux groupes taxonomiques du vivant au Togo ......... 49 Tableau 5: Répartition des incinérateurs ..................................................... Error! Bookmark not defined. Tableau 6: Répertoire des incinérateurs conventionnels dans le pays......... Error! Bookmark not defined. Tableau 8: Sensibilité des enjeux socio-économiques ............................................................................... 53 Tableau 7: Estimation du nombre de personnes vulnérables et stratégies ................................................. 57 Tableau 9: Activités sources d'impacts par composantes et sous composantes ......................................... 65 Tableau 10: Impacts négatifs, risques potentiels et mesures d’atténuation proposées ............................... 68 Tableau 11: Les indicateurs de suivi de la gestion environnementale et sociale........................................ 88 Tableau 12: Parties prenantes consultées ................................................................................................... 93 Tableau 13: Commentaires et suggestions des Parties Prenantes sur Projet FA ........................................ 96 Tableau 14: Programme de consultation des parties prenantes ................................................................ 105 Tableau 15 : composition des comités de gestion de la communication liée à la vaccination ................. 112 Tableau 16: Étapes du Mécanisme de Gestion des Plaintes ..................................................................... 114 Tableau 17: Composition et rôle des comités de gestion des plaintes...................................................... 116 Tableau 18: Description du Mécanisme de Gestion des Plaintes à déployer ........................................... 118 Tableau 19: Synthèse des capacités de gestion environnemental et sociale des acteurs .......................... 126 Tableau 20: Récapitulatif des étapes de la procédure et des responsabilités ............................................ 128 Tableau 21: Récapitulatif des formations sur les sauvegardes environnementales et sociales ................ 131 Tableau 22: Indicateurs et dispositifs de suivi des composantes environnementales et sociales ............. 134 Tableau 23: Calendrier d’exécution du CGES ......................................................................................... 135 Tableau 24: Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales .................. 136 Tableau 25: Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales du projet FA .................................................................................................................................................................. 137 Tableau 26: Synthèse des coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales sur le Projet parent et le FA ...................................................................................................................... 137 Tableau 27: Estimation du nombre de seringue et de boite de sécurité ................................................... 139 5 Liste des figures Figure 1: Processus de transport des vaccins de l'aéroport aux sites de vaccination .................................. 33 Figure 2: Quelques espèces animales particulières du Togo ...................................................................... 50 Figure III: Carte du Togo montrant les cinq (05) Régions administratives ................................................ 51 Figure IV: Schéma de l’organisation pyramidale du système de santé au Togo ........................................ 57 Figure 5: Procédures nationales d’Evaluation Environnementale et Sociale (EES) .................................. 86 Figure 6: Circuit de collecte et transport des déchets de vaccination ....................................................... 140 6 RESUME EXECUTIF Le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’accès universel aux soins (MSHPAUSAUS) bénéficie du financement du Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre du projet de Renforcement de l’état de préparation du système et de la riposte d’urgence au Covid19 « COVID-19 Emergency Response and System Preparedness Strengthening Project », afin de renforcer le système de surveillance des maladies et de mieux contrôler les épidémies et épizootiques dans le pays. Face à l’évolution de la pandémie, pour mieux contrôler la maladie, la stratégie mondiale a préconisé la vaccination en complément des autres en cours. Le Togo a ainsi adhéré à l’initiative COVAX, dont le mécanisme permettra de vacciner 20% (soit 1 595 392) de la population, puis a sollicité un financement additionnel auprès de la BM pour vacciner 40% restant (soit 3 190 784). L'objectif de développement du projet parent et du financement additionnel proposé est de prévenir, détecter et répondre à la menace posée par le COVID-19 et de renforcer le système national de préparation de la santé publique au Togo Ce projet qui s’appuiera sur le soutien déjà fourni par la Banque mondiale au gouvernement du Togo dans le cadre du projet REDISSE, a trois composantes à savoir : (i) Réponse d’urgence COVID-19, (ii) Soutien à la prévention et à la préparation aux niveaux national et infranational (iii) Gestion du projet Certaines de ces activités notamment des composantes 1 & 2et la campagne de vaccination peuvent s’accompagner de divers risques et impacts négatifs sur les milieux naturels et humains. Objectif du CGES A partir des composantes sus-indiquées et des actions qui en sont issues, le projet n’entrainera pas de travaux de génie civil liés à une nouvelle construction de bâtiments ou d’infrastructures de gestion des déchets sanitaires avec de gros Å“uvres en dehors de travaux de réhabilitation et de rénovation. Ces travaux qui se dérouleront sur des sites existants ne nécessiteront aucune acquisition de terrain ou d’actif et aucun déplacement de populations. Toutes les localisations exactes des sites d'intervention n'étant pas encore connues, ce CGES est préparé pour fournir (i) la procédure standard et les dispositions institutionnelles pour le criblage environnemental et social, la classification du niveau de risque et l’approbation des sous-projets et (ii) des directives pour la préparation, la mise en Å“uvre et le suivi des activités environnementales spécifiques aux sites. Le Financement Additionnel (FA) tout comme le Projet Parent (PP) PA COVID-19, respectera strictement les cadres politique, législatif et règlementaire de la gestion environnementale et sociale nationale et internationale. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL EN MATIERE D’EIES Le contexte politique et juridique du secteur environnemental et social est marqué par l’existence de documents de conventions, protocoles et traités que le Togo a ratifiés au plan national et international. Au plan national, outre la Constitution de la Quatrième République du Togo, on note l’existence des textes de lois (Lois, codes), d’ordonnance, de décrets et arrêtés et des documents de politiques, de stratégies, plans et programmes. Entre autres on peut citer : Constitution togolaise du 14 Octobre 1992 ; Politique nationale de la santé (PNS) ; Politique nationale de l'environnement (PNE) ; Politique nationale de l’eau (PNE) ; Loi N°2009-007 du 15 mai 2009, portant code de la santé publique ; 7 Loi-cadre sur l'environnement N° 2008-005 du 30 mai 2008 ; Loi N° 2018-003 du 31 janvier 2018 modifiant la loi N°2007- 011 du 13 mars 2007 ; relative à la décentralisation et aux libertés locales, confie d’importantes attributions Décret N°2017-040/PR du 23 mars 2017 fixant la procédure d’étude d’impact environnementale et sociale ; Arrêté N°0150/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017 fixant les modalités de participation du public aux études d’impact sur l’environnement ; Arrêté N°0151/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017, fixant la liste des activités/projets soumis à étude d’impact environnementale et sociale. Arrêté n° 1556/MPFTRAPS du 22 mai 2020 déterminant les travaux dangereux interdits aux enfants du Togo. Décret N° 2019-096/PR du 08/07/19 portant réglementation de la maîtrise d’ouvrage public déléguée et de la maîtrise d’œuvre en République Togolaise ArrêtéN°053/2021/MSHPAUS/CAB/DGAS/DPLMP/DMPS/SVPUPS portant nomination des membres du comité des experts pour la pharmaco vigilance. Cadre Stratégique d’Investissements pour la Gestion de l’Environnement et des Ressources Naturelles au Togo (CSIGERN) Plan national du développement (PND) 2018-2022 Plan national de développement sanitaire (2017 – 2022) Feuille de route du secteur de la santé de la politique générale 2020-2025 du gouvernement Plan Pluriannuel complet du PEV (PPAc 2016 – 2022) Politique Nationale pour l’Equité et l’Egalité de Genre Plan stratégique de prévention et de contrôle de l’infection au Togo (2020 – 2022) Plan Stratégique Sécurité et Santé au Travail pour le Personnel de Santé (PSSSTPS 2017-2022). Par ailleurs, les Normes Environnementales et Sociales de la Banque mondiale qui sont applicables au projet parent le sont également pour le FA y compris l’EAS/HS, notamment les NES1 : Evaluation et gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux, NES2 : Emploi et conditions de travail, NES3 : Utilisation rationnelle des ressources et prévention et gestion de la pollution, NES4 : Santé et sécurité des populations et NES10 : Mobilisation des parties prenantes et information. En plus, l’on peut noter les Conventions internationales signées ou ratifiées par le Togo, notamment les Conventions de Bâle et de Bamako et la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POPs) ainsi que les références techniques internationales pertinentes en matière de bonnes pratiques à savoir : la Préparation des Plans Nationaux de Gestion des Déchets de soins médicaux en Afrique Subsaharienne et les Directives de l’Organisation Mondiale de la Santé. Les Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires (directives ESS) du Groupe de la Banque mondiale applicables au projet à savoir : a. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Eaux usées et Qualité des Eaux Ambiantes b. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Gestion des matières dangereuses c. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Gestion des déchets d. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Hygiène et Sécurité au Travail e. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Santé et Sécurité de la Population 8 f. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Construction et fermeture g. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires spécifiques pour les établissements de santé DONNEES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES DE REFERENCE Le projet interviendra dans un environnement hospitalier aux enjeux et problèmes variables. Les données environnementales de références du rapport d’évaluation gestion des déchets biomédicaux 2009 indiquent que la production de déchets est estimée à 957.924kg/j soit 341024 kg/an. Cette production est passée à 552 026 kg en 2020 soit une augmentation de 38%. Sur le plan démographique, le Togo a une population de 7 796 140 habitants en 2020 selon les estimations de l’Institut National des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED – Togo). Cette population est jeune (60% de moins de 25 ans) et principalement rurale (62,3%) malgré l’urbanisation croissante (5,2% par an). Les données de la carte sanitaire en 2017 montrent que le Togo compte, 3 CHU (2 à Lomé et 1 à Kara), 6 CHR (1 par région sanitaire), 101 hôpitaux (72 de type 1, 29 de type 2 et 4 spécialisés), 1047 USP (744 de type 1 et 303 de type 2), 54 infirmeries et 59 autres formations sanitaires. On recense globalement 1274 formations sanitaires tout statut et toute forme confondue. L’effectif total du personnel du MSHPAUS au 31 décembre 2018 est de 10 911 contre respectivement 11 152 en 2017 et 10 188 en 2016. Avec un effectif de 3719 agents en 2018 contre 3725 en 2017, le secteur privé de soin est marqué par une disparité entre les six régions sanitaires du pays. L’effectif total du personnel de santé du secteur public et privé en fin décembre 2018 s’élève à 14.630 avec 25,42% pour le secteur privé. En matière d’amélioration de la sécurité sanitaire et la réponse aux épidémies et autres urgences de santé publique l’analyse des indicateurs d’après le rapport annuel de performance 2018 montre que la pratique de la prévention et contrôle de l’infection (PCI)dans les formations sanitaires est faible (38 %). En matière de surveillance, on note une bonne performance dans la transmission des données. En 2018, deux cas de Lassa en transit provenant du Nigéria ont été détectés dans le district de la Kéran. Les deux cas ont été pris en charge et décédés au Bénin. Les contacts de ces deux cas ont été suivis sans survenue de signes suspects. Dans le contexte du Règlement Sanitaire International (RSI), le pays a connu une activité majeure qui est l’évaluation conjointe externe de RSI (Joint External Evaluation : JEE). Au 25 mars 2021, le pays a confirmé 9506 cas de COVID-19, 7466 cas (78,53%) se sont rétablis, 107 cas (1,12%) sont décédés et 1933 cas (20,33%) sont toujours actifs avec un record de 166 cas pour la seule journée du 25 mars. IMPACTS POSITIFS ET RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS ET MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES Les activités financées dans le cadre du FA au projet PA COVID-19 auront des impacts positifs certains sur le plan environnemental et social ainsi que sur la politique de santé publique actuelle et future du Togo, en matière de gestion des maladies infectieuses à caractère épidémique. Cependant, il va générer des risques et impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels. Ces impacts négatifs et risques environnementaux et sociaux requièrent différentes alternatives ou mesures pour éliminer, réduire, atténuer ou compenser leurs effets. Au regard des risques et impacts négatifs potentiels, le FA est classé comme un projet à risque substantiel. 9 Le processus de gestion environnementale et sociale du FA passera par la révision du CGES du projet parent et sa mise en Å“uvre ainsi que la production de documents opérationnels de gestion qui rapporteront et prendront en compte l’ensemble des risques environnementaux et sociaux y compris l’EAS/HS associés à chaque type d’activité prévue dans le cadre du FA. Au regard de la nature et des types d’activités à mettre en Å“uvre, trois (03) outils doivent être élaborés, à savoir : (i) un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) associés aux activités prévues en réponse à l’épidémie de COVID-19 et au déploiement du vaccin ; (ii) un plan de Prévention et de Contrôle des Infections (PCI) et (iii) un Plan de Gestion des Déchets Sanitaires (PGDS) conformément aux directives de l’OMS. En dehors des risques ci-dessus énumérés, on distingue : les risques de détérioration de vaccins avec perte de confiance des populations sur les interventions, risque dans l’accès équitable aux produits et services notamment aux vaccins contre la Covid-19 pour certaines couches de la population et l’insécurité pour les acteurs lors de certaines interventions (isolement, prise en charge, déploiement de vaccins, enterrement digne et sécurisé, …). Dans le cadre de la mise en Å“uvre du projet FA COVID-19 et pour soutenir efficacement l’information et la sensibilisation des parties prenantes ainsi qu’une gestion efficace des intervenants sur le projet, un Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) et une Procédure de Gestion de la Main-d'Å“uvre (PGMO) ont été élaborés et sont en cours de mise en Å“uvre. Ces instruments seront révisés pour la prise en compte de nouveaux aspects liés au FA, notamment l’acquisition du vaccin, le déploiement et la vaccination des populations cibles. En ce qui concerne le Mécanisme de Gestion des Plaintes prenant en compte les cas liés à l’EAS/HS, des numéros verts spécifiques ont été ouverts au public pour répondre aux interrogations. Pour traiter toute plainte pour harcèlement, discrimination ou cas sur l’EAS/HS, une ligne téléphonique gratuite et anonyme couvrant l’ensemble du territoire national est mise en place. Ces dispositions demeureront en vigueur dans le cadre du FA. A cet effet, le projet FA fera le suivi le fonctionnement de cette ligne téléphonique gratuite. PROCEDURES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET Le processus de gestion environnementale et sociale prendra en compte les étapes suivantes : (i) Identification de la localisation/site et principales caractéristiques techniques des activités, (ii) Sélection environnementale et sociale, (iii) approbation de la catégorisation par l’ANGE, (iv) préparation et validation de l’instrument spécifique de sauvegarde Environnementale et sociale des sous -projets, (v) consultations publiques et diffusion (vi) intégration des clauses environnementales et sociales y compris l’EAS/HS dans les Dossiers d’Appel d’Offre (DAO) des activités et approbation du PGES-chantier, (vii) exécution/mise en Å“uvre des clauses environnementales et sociales, (viii) suivi de la mise en Å“uvre des mesures environnementales, (ix) renforcement des capacités des acteurs y compris les VBG/EAS/HS et (x) audit de mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales. La mise en Å“uvre y compris la gestion fiduciaire (passation de marchés et gestion financière) des projets est sous la responsabilité de l'Unité de Coordination du projet REDISSE et qui met actuellement en Å“uvre le projet COVID-19. Cette Unité bénéficie également de l’appui et du soutien des organisations et agences telles que l’OMS, l’UNICEF, GAVI, etc… Elle sera assistée par des Partenaires Techniques y compris les ONGs, les associations et les groupes de bénévoles actives dans le secteur de la santé communautaire. Tous ces intervenants doivent être formés sur les moyens de protection et de prévention. Ils doivent recevoir des renforcements des capacités de réponse rapide aux niveaux national, régional et local. Deux structures intervenant dans la vaccination au Togo seront également fortement impliquées dans le déploiement de la vaccination. Il s’agit de l’Institut National d’Hygiène (INH) et le Programme Elargi de Vaccination (PEV). L’INH, est un Etablissement Public National dont la principale mission est la « le 10 diagnostic et la surveillance des endémies transmissibles bactériennes, virales et parasitaires ». L’INH effectue des vaccinations dites « Hors-PEV » constituant ainsi une stratégie de vaccination complémentaire à celle du PEV. Tandis que, le Programme Elargi de Vaccination (PEV), est mis en Å“uvre et a été intégré aux Soins de Santé Primaires dans le contexte de l’Initiative de Bamako en 1987. Il assure la vaccination des enfants de moins d’un an. Ses activités sont coordonnées au niveau central par la Division de l’Immunisation (Div-I), au niveau intermédiaire par les Directions Régionales (06 DRS) et au niveau opérationnel par les Districts Sanitaires (39) qui comptent prêt de 900 centres de vaccination. Les coûts des mesures environnementales et sociales estimés et qui seront intégrés dans le projet s’élèvent à huit cent soixante-neuf millions, cinq cent mille (869 500 000) francs CFA dont Quatre cent Quatre- Vingt-Treize millions Cinq Cent mille (493 500 000) pour le PP et Trois cent soixante-seize millions Cinq Cent mille (376 000 000) francs CFA pour le FA. Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et socia les Quantité/N Coût Unitaire Montant total Activités ombre (FCFA) (FCFA) Élaboration et validation d’un programme de renforcement 1 12 000 000 12 000 000 des capacités Mises en place et/redynamisation des comités WASH dans 2 6 000 000 12 000 000 les structures sanitaires des zones d’intervention du projet, Provision pour la Réalisation et validation du tri et développement des outils complémentaires (EIES, PGES, 8 12 000 000 96 000 000 PAR, Audits, etc.) Ateliers régionaux de formation sur la GDM et la PCI 5 10 000 000 50 000 000 Atelier de formation des acteurs locaux sur les 1 8 000 000 8 000 000 sauvegardes, EE&S, et le QHSE Ateliers de formations des techniciens de laboratoires sur la 2 15 000 000 30 000 000 biosécurité et la bio sûreté Élaboration et validation du plan de communication du 1 12 000 000 12 000 000 projet Ateliers régionaux de dissémination des outils des Sauvegardes (CGES, PEPP, PCS, MGP, Code de Conduite, 5 15 000 000 75 000 000 PGIVP, etc.) (5ateliers régionaux) Missions de sensibilisation des entreprises, des 6 8 000 000 48 000 000 communautés et autres intervenants sur les sites du projet Renforcement des capacités et sensibilisation sur les 2 9 250 000 18 500 000 risques liés à l’utilisation des pesticides Communication médias 18 500 000 9 000 000 Ateliers régionaux de mise en place et formation des 5 6 000 000 30 000 000 comités de gestion des plaintes Mise en place du système d’enregistrement et de gestion des plaintes (matériels électroniques, registres, boîtes à 1 10 000 000 10 000 000 suggestion, etc.) Suivi – supervision et rapportage trimestriel des structures 6 5 000 000 30 000 000 du MSHPAUS et de la CGP Suivi externe et contrôle de l’ANGE et autres institutions 4 5 000 000 20 000 000 Audits et Évaluation finale des sauvegardes 1 12 000 000 12 000 000 Provision pour l'obtention des certificats/Autorisations 8 2 000 000 16 000 000 environnementaux TOTAL 493 500 000 11 Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales du projet FA N° Activités Unité Quantité Coût unitaire Coût total (FCFA) (FCFA) Mesures institutionnelles, techniques et de suivi 1.1. Réaliser un Constat d'Impact Environnemental et Nb 6 Social de l'opération de vaccination contre la COVID-19 dans les populations cibles 5 000 000 30 000 000 (acquisition et stockage du vaccin, collecte, transport et élimination des déchets de vaccination) 1.2. Provision pour l’organisation des missions de FF 6 diagnostic environnemental et social et de suivi 3 000 000 18 000 000 des activités de réhabilitation des chambres froides et du magasin sec du PEV 1.3. Provision pour l’organisation des missions de FF 6 supervision de la collecte et de la destruction des 20 000 000 120 000 000 déchets de vaccination 1.4. Provision pour l’organisation de la collecte et FF 1 l'élimination écologiquement rationnelle des 75 000 000 75 000 000 déchets de vaccination par les incinérateurs Conventionnels. Sous-Total mesures institutionnelles, techniques et de suivi 243 000 000 Formations 1.5. Former le personnel de santé des sites COVID-19, FF 6 les Points focaux sauvegarde environnementale et sociale des formations sanitaires en suivi environnemental et social de projets et sur les mesures de santé et sécurité au travail (SST) Sous thématiques (Référence Tableau 20) : 10 000 000 60 000 000 Réglementation environnementale nationale Processus d’évaluation environnementale et sociale Gestion des déchets dangereux et PCI Sous-Total Formation 60 000 000 Mesures de SensibilisationEducation et Communication 1.6. Appui au fonctionnement du MGP FF 1 25 000 000 25 000 000 1.7. Communication médias Nb 24 2 000 000 48 000 000 Sous-Total mesures de Sensibilisation 73 000 000 TOTAL GENERAL FCFA 376 000 000 TOTAL GENERAL $ US 752 000 Synthèse des coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales sur le Projet parent et le FA Projet Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales (FCFA) Projet parent 493 500 000 Financement additionnel 376 000 000 Total 869 500 000 12 EXECUTIVE SUMMARY The Ministry of Health, Public Hygiene and Universal Access to Health Care (MSHPAUS) is receiving funding from the World Bank Group under the COVID-19 Emergency Response and System Preparedness Strengthening Project to strengthen the disease surveillance system and better control epidemics and epizootics in the country. Faced with the evolution of the pandemic, in order to better control the disease, the global strategy has advocated vaccination as a complement to others in progress. Togo has thus joined the COVAX initiative, whose mechanism will make it possible to vaccinate 20% (1,595,392) of the population, and then requested additional financing from the WB to vaccinate the remaining 40% (3,190,784). The development objective of the parent project and the proposed additional funding is to prevent, detect, and respond to the threat posed by COVID-19 and to strengthen the national public health preparedness system in Togo This project, which will build on the support already provided by the World Bank to the Government of Togo under the REDISSE project, has three components, namely: (i) COVID-19 Emergency Response, (ii) National and Sub-national Prevention and Preparedness Support (iii) Project Management (i) COVID- 19 Emergency Response, (ii) National and Sub-national Prevention and Preparedness Support (iii) Implementation Management and Monitoring and Evaluation. Some of these activities, particularly components 1 & 2 and the vaccination campaign, may be accompanied by various risks and negative impacts on the natural and human environments. Objective of the Environmental and Social Management Framework (ESMF) Based on the above components and the resulting actions, the project will not involve any civil works related to new construction of buildings or sanitary waste management infrastructure with major works other than rehabilitation and renovation. These works, which will take place on existing sites, will not require any acquisition of land or assets and no displacement of populations. As all the exact locations of the intervention sites are not yet known, this ESMF is prepared to provide (i) the standard procedure and institutional arrangements for environmental and social screening, risk level classification, and subproject approval, and (ii) guidelines for the preparation, implementation, and monitoring of site-specific environmental activities. The Additional Financing (AF), like the Parent Project (PP) COVID-19, will strictly adhere to the policy, legislative and regulatory frameworks of national and international environmental and social management. POLICY, LEGAL AND INSTITUTIONAL FRAMEWORK FOR EIES The political and legal context of the environmental and social sector is marked by the existence of conventions, protocols and treaties that Togo has ratified at the national and international levels. At the national level, in addition to the Constitution of the Fourth Republic of Togo, there are laws (laws, codes), ordinances, decrees and orders and policy documents, strategies, plans and programs. Among others, we can cite: the Togolese Constitution of October 14, 1992; National Health Policy (NHP); National Environmental Policy (NEP); National Water Policy (NWP); Law N°2009-007 of 15 May 2009, on the public health code; the Framework Law on the Environment No. 2008-005 of May 30, 2008; Law No. 2018-003 of January 31, 2018, amending Law No. 2007-011 of March 13, 2007, on decentralization and local liberties, gives important powers to Decree No. 2017-040/PR of March 23, 2017 setting the environmental and social impact assessment procedure; 13 Order No. 0150/MERF/CAB/ANGE of December 22, 2017, establishing the terms and conditions for public participation in environmental impact studies; Order N°0151/MERF/CAB/ANGE of December 22, 2017, establishing the list of activities/projects subject to environmental and social impact assessment. Order n° 1556/MPFTRAPS of May 22, 2020 determining the dangerous work forbidden to children in Togo. Decree No. 2019-096/PR of 08/07/19 on the regulation of delegated public works and project management in the Togolese Republic Order No. 053/2021/MSHPAUS/CAB/DGAS/DPLMP/DMPS/SVPUPS appointing the members of the committee of experts for pharmaco vigilance. The Strategic Investment Framework for the Management of the Environment and Natural Resources in Togo (CSIGERN) National Development Plan (NDP) 2018-2022 National Health Development Plan (2017 - 2022) Government's 2020-2025 Health Sector Policy Roadmap Comprehensive EPI Multi-Year Plan (cMYP 2016 - 2022) National Policy for Gender Equity and Equality Strategic plan for infection prevention and control in Togo (2020 - 2022) The Occupational Safety and Health Strategic Plan for the Health Care Workforce (OSHPSWP 2017-2022). In addition, the World Bank's Environmental and Social Standards including SEAH that are applicable to the parent project are also applicable to the AF, including ESS1: Environmental and Social Risk and Impact Assessment and Management, ESS2: Employment and Working Conditions, ESS3: Resource Efficiency and Pollution Prevention and Management, ESS4: Human Health and Safety, and ESS10: Stakeholder Engagement and Information. In addition, we can note the international Conventions signed or ratified by Togo, in particular the Basel and Bamako Conventions and the Stockholm Convention on Persistent Organic Pollutants (POPs) as well as the relevant international technical references in terms of good practices, namely: the Preparation of National Plans for the Management of Health Care Waste in Sub-Saharan Africa and the Guidelines of the World Health Organization. The World Bank Group's Environmental, Health and Safety Guidelines (EHS Guidelines) applicable to the project namely: a. Environmental, Health and Safety Guidelines: Wastewater and Ambient Water Quality b. Environmental, Health and Safety Guidelines: Hazardous Materials Management c. Environmental, Health and Safety Guidelines: Waste Management d. Environmental, health and safety guidelines: Occupational Health and Safety e. Environmental, Health and Safety Guidelines: Population Health and Safety f. Environmental, Health and Safety Guidelines: Construction and Closure g. Specific environmental, health and safety guidelines for healthcare facilities ENVIRONMENTAL AND SOCIAL BENCHMARK DATA The project will take place in a hospital environment with varying issues and problems. Environmental baseline data of the 2009 biomedical waste management assessment report indicates that waste generation is estimated at 957,924kg/d or 341024 kg/year. This production has increased to 552,026 kg in 2020, an increase of 38%. Demographically, Togo has a population of 7,796,140 inhabitants in 2020 according to estimates by the National Institute of Economic and Demographic Studies (INSEED - Togo). This population is young (60% under 25 years of age) and mainly rural (62.3%) despite growing urbanization (5.2% per year). 14 The data of the health map in 2017 show that Togo has, 3 CHU (2 in Lomé and 1 in Kara), 6 CHR (1 per health region), 101 hospitals (72 type 1, 29 type 2 and 4 specialized), 1047 USP (744 type 1 and 303 type 2), 54 infirmaries and 59 other health facilities. Overall, there are 1,274 health facilities of all types and statuses. The total number of MSHPAUS staff as of December 31, 2018 is 10,911 compared to 11,152 in 2017 and 10,188 in 2016, respectively. With a workforce of 3,719 in 2018 compared to 3,725 in 2017, the private care sector is marked by a disparity between the country's six health regions. The number of staff in the private sector is The total number of health personnel in the public and private sector at the end of December 2018 was 14,630 with 25.42% for the private sector. In terms of improving health security and response to epidemics and other public health emergencies the analysis of indicators according to the 2018 annual performance report shows that the practice of ICP in health facilities is low (38%). In terms of surveillance, there is good performance in the transmission of data. In 2018, two cases of Lassa in transit from Nigeria were detected in the Keran district and then managed and died in Benin. The contacts of these two cases were followed up without the occurrence of suspicious signs. In the context of the International Health Regulations (IHR), the country has experienced a major activity which is the Joint External Evaluation (JEE) of the IHR. As of March 25, 2021, the country has confirmed 9506 cases of COVID-19, 7466 cases (78.53%) have recovered, 107 cases (1.12%) have died, and 1933 cases (20.33%) are still active with a record 166 cases on March 25 alone. POTENTIAL ENVIRONMENTAL AND SOCIAL BENEFITS AND RISKS AND PROPOSED MITIGATION MEASURES The activities financed under the AF to PA COVID-19 project will have certain positive environmental and social impacts as well as on Togo's current and future public health policy, in terms of managing infectious diseases of an epidemic nature. However, it will generate potential negative environmental and social risks and impacts. These negative environmental and social impacts and risks require different alternatives or measures to eliminate, reduce, mitigate or compensate for their effects. The environmental and social management process of the AF will involve the revision of the parent project's ESMF and its implementation as well as the production of operational management documents that will report on and take into account all the environmental and social risks including EAH associated with each type of activity planned under the AF. Given the nature and type of activities to be implemented, three (03) tools must be developed, namely: (i) an environmental and social management plan (ESMP) associated with the activities planned in response to the COVID-19 epidemic and the deployment of the vaccine; (ii) an Infection Prevention and Control (IPC) plan; and (iii) a health waste management plan (HWMP) in accordance with WHO guidelines. In addition to the risks listed above, there are: the risks of deterioration of vaccines with loss of confidence of the populations in the interventions, risk of equitable access to products and services, in particular to vaccines against Covid 19 for certain segments of the population, and insecurity for the actors during certain interventions (isolation, care, deployment of vaccines, dignified and secure burial, etc.). As part of the implementation of the PA COVID-19 project and to effectively support stakeholder information and awareness and effective management of project stakeholders, a Stakeholder Mobilization Plan (SMP) and a Workforce Management Procedure (WMP) have been developed and are being implemented. These instruments will be revised to take into account new aspects related to the AF, including vaccine procurement, deployment, and vaccination of target populations. As for the Complaints Management Mechanism, specific toll-free numbers have been opened to the public to answer questions. A free and anonymous telephone line covering the entire country has been set up to deal with any complaint of harassment, discrimination or gender-based violence. These provisions will 15 remain in effect under the AF. Based on the potential risks and adverse impacts, the AF is classified as a substantial risk project. ENVIRONMENTAL AND SOCIAL MANAGEMENT PROCEDURES OF THE PROJECT The environmental and social management process will include the following steps: (i) Identification of the location/site and main technical characteristics of the activities, (ii) Environmental and social screening, (iii) Approval of the categorization by ANGE, (iv) Preparation and validation of the specific environmental and social safeguard instrument for the sub-projects, (v) public consultations and dissemination, (vi) integration of environmental and social clauses in the tender documents for activities and approval of the ESMP, (vii) execution/implementation of environmental and social clauses, (viii) monitoring of the implementation of environmental measures, (ix) capacity building for stakeholders, and (x) audit of the implementation of environmental and social safeguards. The implementation including fiduciary management (procurement and financial management) of the projects is under the responsibility of the REDISSE Project Coordination Unit which is currently implementing the COVID-19 project. This Unit also benefits from the support and backing of organizations and agencies such as WHO, UNICEF, GAVI, etc. It will be assisted by Technical Partners including NGOs, associations and volunteer groups. All of these stakeholders must be trained in protection and prevention including GBV/SEAH. They should receive capacity building for rapid response at the national, regional and local levels. Two structures involved in immunization in Togo will also be heavily involved in the deployment of immunization. These are the National Institute of Hygiene (INH) and the Expanded Programme on Immunization (EPI). The INH is a national public institution whose main mission is the "diagnosis and surveillance of transmissible bacterial, viral and parasitic endemics". The INH carries out vaccinations known as "non-EPI", thus constituting a vaccination strategy complementary to that of the EPI. The Expanded Programme on Immunization (EPI), on the other hand, was implemented and integrated into primary health care in the context of the Bamako Initiative in 1987. It ensures the vaccination of children under one year of age. Its activities are coordinated at the central level by the Immunization Division (Div- I), at the intermediate level by the Regional Directorates (06 DRS) and at the operational level by the Health Districts (39) which have nearly 900 immunization centers. The estimated costs of the environmental measures that will be integrated into the project amount to eight hundred and sixty-nine million five hundred thousand (869,500,000) CFA francs, of which four hundred and ninety-three million five hundred thousand (493,500,000) are for the PP and three hundred and seventy-six million five hundred thousand (376,000,000) CFA francs are for the FA. 16 Estimated costs of implementing the environmental and social measures of the FA project N° Activities Unit Quantity Unit cost Total cost (FCFA) (FCFA) Institutional, technical and follow-up measures 1.1. Conduct an Environmental and Social Impact Nb 6 Assessment of the COVID-19 vaccination 5 000 000 30 000 000 operation in the target populations (vaccine procurement and storage, collection, transportation and disposal of vaccination waste) 1.2. Provision for the organization of environmental FF 6 and social diagnostic missions and monitoring 3 000 000 18 000 000 of the rehabilitation activities of the EPI cold rooms and dry store 1.3. Provision for the organization of missions to FF 6 supervise the collection and destruction of 20 000 000 120 000 000 vaccination waste 1.4. Provision for the organization of the collection FF 1 and environmentally sound disposal of 75 000 000 75 000 000 vaccination waste by conventional incinerators. Subtotal institutional, technical and follow-up measures 243 000 000 Training 1.5. Train the health personnel of the COVID-19 FF 6 sites, the environmental and social safeguard focal points of the health facilities in environmental and social monitoring of projects and in occupational health and safety (OHS) measures 10 000 000 Sub-themes (Reference Table 20): 60 000 000 National environmental regulations Environmental and Social Assessment Process Hazardous waste management and ICP Sub-Total Training 60 000 000 Awareness Measures Education and Communication 1.6. Support for the operation of the MGP FF 1 25 000 000 25 000 000 1.7. Media communication Nb 24 2 000 000 48 000 000 Subtotal Outreach Measures 73 000 000 GRAND TOTAL FCFA 376 000 000 GENERAL TOTAL $ US 752 000 17 Estimated costs of implementing environmental and social measures Quantity/N Unit Cost Total amount Activities umber (FCFA) (FCFA) Development and validation of a capacity building program 1 12 000 000 12 000 000 Establishment and/or revitalization of WASH committees 2 6 000 000 12 000 000 in health facilities in project areas, Provision for the realization and validation of the sorting and development of complementary tools (ESIA, ESMP, 8 12 000 000 96 000 000 RAP, Audits, etc.) Regional training workshops on SMM and ICP 5 10 000 000 50 000 000 Training workshop for local actors on safeguards, EE&S, 1 8 000 000 8 000 000 and QHSE Training workshops for laboratory technicians on biosafety 2 15 000 000 30 000 000 and biosecurity Development and validation of the project communication 1 12 000 000 12 000 000 plan Regional workshops to disseminate Safeguards tools (CGES, PEPP, PCS, MGP, Code of Conduct, PGIVP, etc.) 5 15 000 000 75 000 000 (5 regional workshops) Outreach missions to businesses, communities and other 6 8 000 000 48 000 000 stakeholders on the project sites Capacity building and awareness on the risks of pesticide use 2 9 250 000 18 500 000 Media communication 18 500 000 9 000 000 Regional workshops to set up and train complaint 5 6 000 000 30 000 000 management committees Implementation of the complaint registration and management system (electronic materials, registers, 1 10 000 000 10 000 000 suggestion boxes, etc.) Monitoring - supervision and quarterly reporting of 6 5 000 000 30 000 000 MSHPAUS and CGP structures External monitoring and control of ANGE and other 4 5 000 000 20 000 000 institutions Audits and final evaluation of backups 1 12 000 000 12 000 000 Provision for obtaining environmental certificates/permits 8 2 000 000 16 000 000 TOTAL 493 500 000 Summary of estimated costs of implementing environmental and social measures on the Parent Project and the AF Project Estimated costs of implementing environmental and social measures(FCFA) Parent Project 493 500 000 Additional funding 376 000 000 Total 869 500 000 18 I- CONTEXTE GENERAL En décembre 2019, la Chine a signalé un nouveau Coronavirus (SARS-CoV2) originaire de Wuhan (Chine). La situation épidémiologique a rapidement évolué, et le virus s’est propagé dans le monde entier, touchant les six régions de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le 30 janvier 2020, le Directeur général de l’OMS a déclaré que la flambée de COVID -19 constituait une urgence de santé publique de portée internationale et le 11 mars 2020, il a annoncé que la COVID-19 pouvait être qualifiée de pandémie. La population du Togo est estimée à plus de 8,19 millions d’habitants en 20201. Cette population est jeune (60% de moins de 25 ans) et principalement rurale (62,3%) malgré l’urbanisation croissante (5,2% par an). Après l’impact de l’agitation sociale de 2017 avec un taux tombé à 4,4%, l’activité s’est progressivement redressée (+4,9% en 2018) pour atteindre 5,3% en 2019, taux très proche du niveau de 2016 (+5,6%). L’objectif de 2020, initialement fixé à +5,4%. Le Togo a enregistré son premier cas le 06 mars 2020, de nombreuses mesures restrictives ont été prises pour limiter l’exposition au virus, notamment (i) la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes, (ii) la mise en quarantaine des cas suspects et de cas contacts en vue de leur prise en charge, (iii) la fermeture des établissements scolaires et universitaires, (iv) la limitation des déplacements inter-villes, (v) l’interdiction des rassemblements, la fermeture des bars, restaurants et autres lieux publics, (vi) la suspension des évènements publics, (vii) la mise en place d’un couvre-feu partiel et (viii) la sensibilisation à l’adoption de mesures préventives (hygiène des mains, gestes barrières, distanciation sociale), etc. Le gouvernement togolais était déjà soutenu par le groupe de la banque mondiale (GBM) à travers le projet REDISSE:P159040), axé sur le renforcement des capacités du pays en matière de préparation et de réponse aux pandémies. Face à l’évolution rapide de la pandémie et afin de renforcer le système de surveillance des maladies et de mieux contrôler les épidémies et épizootiques dans le pays, le Togo avait rejoint le projet de Renforcement de l’état de préparation du système et de la riposte d’urgence au Covid19 « COVID-19 Emergency Response and System Preparedness Strengthening Project (REPSRU) » financé par la Banque mondiale. Le projet REPSRU COVID-19 s’appuie sur le soutien déjà fourni par la Banque mondiale au gouvernement du Togo dans le cadre du projet REDISSE et dont la mise en Å“uvre à travers trois (03) composantes a permis d’apporter un appui substantiel pour a réponse au COVID-19 notamment le renforcement de capacité, la protection et la prise en charge du personnel au front de la riposte, les équipements pour améliorer la surveillance et le renforcement des laboratoires, etc. Malgré les efforts consentis, le Togo connaît une deuxième vague de la pandémie de COVID-19, avec une augmentation rapide des cas depuis fin décembre 2020. Au 25 mars 2021, le pays a confirmé 9506 cas de COVID-19, 7466 cas (78,53%) se sont rétablis, 107 cas (1,12%) sont décédés et 1933 cas (20,33%) sont toujours actifs avec un record de 166 cas pour la seule journée du 25 mars. Face à la propagation de la pandémie du COVID-19, la vaccination a été préconisée comme stratégie complémentaire pour endiguer le fléau. Elle vise à créer une immunité collective, réduire les formes graves et les décès. Le gouvernement, soutenu par le groupe de la Banque mondiale (GBM), l’organisation mondiale de la santé (OMS) et le fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF), en étroite collaboration avec alliance mondiale pour la vaccination (GAVI), a élaboré un plan national de déploiement du vaccin 1 Estimation périodique de la population, INSEED, 2019 19 COVID-19 (NPDV) validé en janvier 2021. Ce plan prévoie, la vaccination des personnes à risque en deux phases. La première phase qui est déjà en cours depuis le 10 Mars 2021 concerne 20%2 de la population totale et est financée avec l’appui l’alliance mondiale pour les vaccins et les immunisations (GAVI). La deuxième phase qui prend en compte 40%3 de la population totale soit 3 190 785 personnes dont une partie du financement est sollicité auprès de la Banque mondiale à travers un financement additionnel au projet RSRPSU COVID-19. Le fonds additionnel permet ainsi au système d’acquérir des vaccins sûrs et efficaces, assurer un entreposage conforme aux normes et exigences de l’OMS et des fabricants et un accès équitable à toutes les couches sociales de la population. Le projet REPSRU COVID-19 et le fonds additionnel s’appuient sur le soutien déjà fourni par la Banque mondiale au gouvernement du Togo dans le cadre du projet REDISSE et est mis en Å“uvre à travers trois (03) composantes : (i) Réponse d’urgence COVID-19, (ii) Soutien à la prévention et à la préparation aux niveaux national et infranational (iii) Gestion du projet. 1.1. Justification de la révision du CGES Conformément aux directives du cadre environnemental et social, le projet parent a préparé et divulgué les instruments de sauvegarde environnementale et sociale dont le cadre de gestion environnemental et social (CGES). A ce stade de préparation du FA, les équipements, matériels et produits consommables, notamment les vaccins prévus d’être financés par le FA sont connus et parfaitement ciblés pour faire face aux besoins de la vaccination des populations, bien que les quantités exactes restent à peaufiner. Les risques peuvent être observés au niveau de l’acquisition du vaccin relativement à la forte demande face à l’offre qui reste limitée, avec une partie de la population cible qui pourrait ne pas être couverte. Au niveau de l’exploitation des équipements, des produits consommables et le déploiement du vaccin dans un environnement, il importe de considérer également tous les risques y afférents et de prévoir les mesures nécessaires. Par ailleurs, bien que toutes les localisations exactes des 29 centres de prise en charges (centres de dépistage, d’isolement et de traitement) soient à présent connus, les postes avancés de vaccination, les Manifestations Adverses Post Injection (MAPI), les réactions des parties prenantes cibles à la campagne de vaccination ainsi que les conditions de production et de gestion des déchets de vaccination ne le sont pas encore. La présente révision du CGES du projet parent est motivée par l’introduction de nouvelles activités au titre du financement additionnel telles que l’agrandissement, modernisation ou mise en état d’unités de stockage frigorifiques de vaccins, l’organisation des campagnes de vaccination, la gestion des effets indésirables après la vaccination, et la gestion des déchets issus des activités de vaccination. 2- le personnel soignant (public et privé), les apprenants des écoles de formation médicale et paramédicale et les Agents de Santé Communautaires (3%) ; - les personnes âgées de 50 ans et plus, les personnes de moins de 50 ans souffrant d’affections chroniques, les détenus et les réfugiés (17%) 3Elèves/étudiants/ enseignants, le personnel administratif et des commerces, les forces de défense et de sécurité et autres groupes (serveurs de bars et restaurants, coiffeurs et coiffeuses, chauffeurs…) 20 Il est à noter qu’actuellement, cinquante-neuf (59) postes de vaccinations sont identifiés sur toute l’étendue du territoire togolais et certains infrastructures publiques/communautaires pourront être sollicitées pour les postes avancées et mobiles. 1.2. Objectifs du CGES Le Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) examine les risques et e ffets lorsqu’un projet se compose d’un programme et/ou d’une série de sous-projets, et que ces risques et effets ne peuvent être déterminés tant que les détails du programme ou du sous-projet n’ont pas été identifiés. (CES, Banque mondiale, 2017, page 24, CGES). Il a pour but de guider l'unité de mise en Å“uvre du projet (PIU) et les promoteurs de sous projets sur l'examen environnementale et socialey compris l’EAS/HS et l'évaluation ultérieure des sous-projets pendant la mise en Å“uvre. Le présent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) est élaboré pour gérer les effets et risques relatifs au Financement Additionnel (FA) ainsi que ceux du projet parent à travers la préparation des instruments de sauvegardes environnementale et sociales spécifiques aux sous-projets et activités pendant la phase de mise en Å“uvre et à prendre en compte les exigences environnementale et sociale tout au long du cycle de vie du Projet, conformément au Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque mondiale et aux dispositions prévues par la réglementation nationale en matière de gestion environnementale et sociale. Il est assorti de documents annexes qui permettent de rendre opérationnel la gestion environnementale et sociale des interventions. D’une part, il s’agit des modèles de Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et de Plan de Lutte contre les Infections et de Gestion des Déchets (PLIGD) dont le but est de définir les bonnes pratiques de lutte contre les infections et de gestion des déchets sanitaires pendant toutes les phases du Projet. D’autre part, le CGES comporte un document annexe portant sur le modèle du plan de prévention et de réponse tels que l’Exploitation et les Abus Sexuels, le Harcèlement sexuel (EAS/HS), y compris les bonnes pratiques et le système de suivi, de surveillance et d’évaluation de ces problématiques. Ce niveau de détail du PGES vise, par ailleurs, à fournir un plan d’action global et opérationnel pour la gestion des questions spécifiques d’ordres environnemental, social, hygiène, santé et sécurité (EHSS) associées à l’exploitation des établissements de santé engagés dans la lutte contre la COVID-19. Les objectifs spécifiques du CGES sont : présenter les procédures et méthodologies explicites pour une meilleure planification environnementale et sociale, ainsi que pour l’évaluation, l’approbation et la mise en Å“uvre des activités devant être financées dans le cadre du projet ; évaluer les impacts/risques environnementaux et sociaux potentiels du projet y compris l’EAS/HS, et proposer des mesures d’atténuation ou de bonification suivant chaque type ; préciser les rôles et responsabilités institutionnels ; déterminer les besoins en renforcement des capacités (VBG/EAS/HS aussi) et autre assistance technique pour la mise en Å“uvre adéquate des recommandations du CGES ; fournir les moyens d’information adaptés aux populations pour exécuter et suivre les recommandations du CGES ; élaborer des fiches de sélection environnementale et sociale des sous-projets. 21 Les autres instruments environnementaux et sociaux requis en vertu du CES, notamment le Plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP), le Plan de gestion de la main-d’œuvre (PGMO) et le Plan d’engagement environnemental et social (PEES) ont été aussi révisés. 1.3. Démarche méthodologique Le CGES a été actualisé par une équipe de la direction de l’hygiène et de l’assainissement de base (DHAB), le SSES du projet service de santé essentiel pour une couverture sanitaire universel (SSEQCU) et de la Cellule de gestion du projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies (REDISSE) avec l’appui de l’Agence Nationale de gestion de l’environnement (ANGE). La situation sanitaire du pays pour cause de Covid19 a conduit pour l’essentiel à l’adoption d’une approche consultative comme méthode de travail. Cette méthode a permis d’intégrer au fur et à mesure, les avis, préoccupations et suggestions des différentes parties prenantes consultées. La démarche méthodologique adoptée est articulée autour des étapes suivantes : 1.3.1. Cadrage de l’étude Au démarrage de l’étude, des réunions de cadrage virtuelles et en présentielles ont été organisées entre la cellule de gestion du projet de REDISSE, les responsables du ministère de la santé de l’hygiène publique et l’accès universel aux soins (MSHPAUS), l’équipe de mission et la Banque mondiale. Cette rencontre a permis de s’entendre non seulement sur l’urgence et les principaux enjeux liés à la préparation des études de sauvegarde, mais aussi sur certains points spécifiques de l’étude notamment (i) les rencontres avec les autorités locales et (ii) la réalisation des consultations publiques dans certaines r égions d’intervention du projet. 1.3.2. Revue documentaire Cette étape a permis de collecter la documentation nécessaire à l’élaboration du CGES. Il s’agit des documents du CGES élaborés sur des projets de santé notamment REDISSE, SSEQCU et COVID-19,du Nouveau Cadre environnemental et social du Groupe de la Banque mondiale. La revue a également prise en compte des politiques nationales en matière d’environnement (Cadre stratégique d’investissement pour la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, la stratégie nationale et le plan d’action pour la conservation de la diversité biologique, le Plan d’action national de lutte contre la désertification, la loi - cadre sur l’environnement et ses textes d’application, les autres textes relatifs à la gestion d es ressources naturelles et de l’environnement etc.), des textes et documents stratégiques de la santé... La revue a été complétée par l’exploitation des directives de la Banque mondiale relatives aux risques et impacts sur les individus ou les groupes défavorisés ou vulnérables, le cadre de l'OMS pour l'attribution et la priorisation de la vaccination contre le COVID-19, le plan de déploiement des vaccins et le draft du PAD du projet de financement additionnel. La consultation de ces documents a permis de faire le point sur les dispositions environnementales réglementaires en rapport avec le projet, les stratégies et scénarios de déploiement des vaccins de même que les nouvelles activités sources d’impacts et risques environnementaux et sociaux potentiels. 1.3.3. Rencontres institutionnelles Cette étape a permis de rencontrer les acteurs institutionnels impliqués dans le processus d’élaboration du CGESet de mise en Å“uvre du projet COVID-19à savoir, le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières ; l’ANGE, l’équipe en charge de la prévention et contrôle des infections (PCI) de DHAB, l’équipe technique en charge de gestion du déploiement des vaccins, les membres du comité national de riposte contre la COVID-19. Ces rencontres ont permis de présenter les différentes étapes du processus de même que la méthodologie à suivre et de recueillir les avis, préoccupations et suggestions des acteurs pour une meilleure prise en compte des impacts et risques supplémentaires dans l’actualisation du CGES. 22 La rencontre avec l’équipe technique de vaccination du projet a permis de disposer des documents complémentaires et d’échanger sur la mise en Å“uvre des campagnes de vaccinations afin de circonscrire les enjeux environnementaux et sociaux supplémentaires à prendre en compte dans le CGES. 1.3.4. Consultations des parties prenantes En raison de la situation sanitaire liée à la pandémie du COVID-19, lors de l’élaboration du CGES du projet parent, les préoccupations des acteurs impliqués ou intéressés du projet ont été recueillies à travers des courriers électroniques, des entretiens téléphoniques et des échanges par visio-conférence lors des réunions du Comité sectoriel de gestion du Covid19.Ces échanges ont concerné entre autres les représentants des Ministères, les directeurs centraux du MSHPAUS, les directeurs d’hôpitaux et chefs services, les autorités locales, les OSC, les prestataires de soins, la chefferie traditionnelle, etc. Une tournée de consultations publiques des parties prenantes a été organisée du 22 au 24 mars 2021 dans deux régions sanitaires (Kara et Maritime) pour présenter les activités additionnelles du projet, les impacts et risques E&S associés, les stratégies de mobilisation et recueillir les avis, préoccupations et suggestions des principaux acteurs et bénéficiaires du projet en vue de définir déjà des modalités pour leur prise en compte dans la formulation du projet. 1.3.5. Exploitation des données et actualisation du CGES Les phases de revue documentaire, de collecte des données sur le terrain, de visites de sites potentiels et d’entretien auprès des différents acteurs, ont permis de recueillir des informations. La phase d’exploitation a consisté au traitement et à l’analyse des données en vue de l’actualisation du rapport du CGES. Une analyse des nouvelles activités du projet a permis d’identifier les impacts et risques supplémentaires. L’identification des impacts a tenu compte non seulement de la nature des activités mais aussi de l’état initial de l’environnement, notamment ses composantes biologiques, physiques, socio-économiques, culturelles et cultuelles. L’analyse a également pris en compte les exigences du cadre législatif national et des normes environnementales et sociales de la Banque mondiale. II- DESCRIPTION DU PROJET 2.1. Objectif du Projet Covid19-Togo et du financement additionnel L’objectif de développement du projet parent et du financement additionnel (ODP) est de prévenir, détecter et répondre à la menace posée par le COVID-19 et de renforcer le système national de préparation de la santé publique au Togo. Le financement additionnel vise le déploiement de vaccins sûrs et efficaces et permettra d’assurer la vaccination des populations à risque élevé, créer une immunité collective, réduire les cas graves, la mortalité et la relance des activités socio-économique tout en respectant les mesures barrières. L’Objectif de Développement du Projet (ODP)sera évalué à travers les indicateurs de résultats suivants: Indicateurs de l’ODP Activation du centre des opérations d'urgence de santé publique ou d'un mécanisme de coordination pour le COVID-19 (Texte). Établissements de soins de santé aigus désignés avec capacité d'isolement (Nombre) Laboratoires désignés disposant d'équipements de diagnostic, de kits de test et de réactifs pour le COVID-19 (Nombre) ; Cas suspects de COVID-19 signalés et investigués sur la base des directives nationales (Nombre) Pourcentage de la population cible vaccinée qui a reçu sa première dose de vaccin COVID-19 (ventilé par sexe) (Pourcentage) ; Pourcentage de la population cible vaccinée qui a reçu ses 2 doses de vaccin COVID-19 (ventilé par sexe) (Pourcentage) 23 Pourcentage de districts sanitaires couverts par les interventions de mobilisation sociale et communautaire. Nombre de personnes formées sur le déploiement du vaccin contre la COVID-19 (y compris rapportage) ; Nombre d'unités de traitement et d'isolation réhabilité et/ou équipé par le projet ; Nombre d'unités de stockage du vaccin réhabilité et/ou équipé ; Taux d’abandon du vaccin Covid dose 2 ; Proportion de districts ayant une couverture vaccinale d’au moins 70% pour le COVID dose 2 ; Proportion de districts sanitaires dans lesquels est implémentée la stratégie de mobilisation sociale et communautaire ; Proportion de régions sanitaires disposant d'un comité pour la surveillance des MAPI identifiés au cours de la vaccination contre la COVID-19 ; Développement d'un système de suivi évaluation. Indicateurs intermédiaires Personnel des points d'entrée formé au dépistage et à la gestion des cas suspects de COVID-19 (Nombre) ; ; Nombre de cas suspects de COVID-19 diagnostiqués par les laboratoires désignés dans les 24heures (Nombre) ; Laboratoires désignés disposant d'équipements de protection individuelle, de produits et de fournitures de lutte contre les infections, sans rupture de stock au cours des deux dernières semaines (Nombre) ; Cas diagnostiqués traités dans les centres de traitement désignés selon le protocole approuvé (Pourcentage) ; Estimation des populations cibles qui seront prioritaires pour l'accès aux vaccins, stratifiées par groupe cible (ventilé par sexe si possible) et par emplacement géographique, c'est-à-dire qu'il faut d’abord se préparer à définir, identifier et estimer le nombre d'agents de santé (Nombre). Procédures opératoires normalisées (PON) ou directives établies pour la collecte et l'élimination des déchets médicaux à l'intention des parties prenantes concernées. Des lignes directrices, des procédures documentées et des outils pour la planification et la réalisation d'activités de pharmacovigilance relatives aux vaccins (c.-à-d. la déclaration des incidents d'origine alimentaire, les enquêtes, l'évaluation de la causalité, la communication des risques et la réponse) sont établis et disponibles. Laboratoires régionaux et de district équipés (Nombre) Personnel de laboratoire médical et vétérinaire formé (Nombre) Laboratoires désignés dont le personnel est formé pour effectuer le diagnostic du COVID-19 (Nombre) Personnel de santé formé à la prévention des infections selon les protocoles approuvés par le Ministère de la Santé (Nombre) Élaboration de messages clés et de supports pour la communication et la sensibilisation du public, en conformité avec le plan de demande, et mise en place de mécanismes de retour d'information et de réponse bidirectionnels. Formation suivie par les membres de l'unité de gestion du projet et les consultants techniques (Nombre) Plaintes adressées au mécanisme de redressement des griefs (MGP) traitées de manière satisfaisante (Pourcentage) Mise en place d'un système de S&E pour le suivi du plan de préparation et de réponse au COVID- 19 (Texte) Proportion de sites de vaccination qui transmettent leurs données via DHIS2 24 Vaccinateurs formés sur la GBV/SEA/SH (ventilés par sexe) Proportion de plaintes gérées selon le protocole MGP du projet 2.2. Composantes du projet Le FA est structuré autour des trois composantes complémentaires originales du projet parent Composant 1 : Réponse d’urgence COVID-19(4,0 millions de dollars US à 18,1 millions de dollars US) Le fond additionnel (AF) sollicité est destiné à aider le gouvernement togolais, en collaboration avec l'OMS, l'UNICEF, GAVI et d'autres partenaires de développement, à surmonter les goulots d'étranglement identifiés dans l'évaluation de la préparation au vaccin COVID-19 dans le pays. Ce volet fournira un soutien immédiat au Togo afin d’empêcher laCOVID-19 de s’étendre ou de limiter la transmission locale par le biais de stratégies de confinement. Il soutiendra l’amélioration des capacités de détection des maladies grâce à la fourniture d’expertise technique, d’équipements de laboratoire et de systèmes pour assurer une recherche rapide des cas et des contacts, conformément aux lignes directrices de l’OMS dans le Plan d’intervention stratégique. Outre l’acquisition et le déploiement du vaccins COVID-19, le financement soutiendra les investissements visant à amener les systèmes de vaccination et la capacité de prestation de services au niveau requis pour administrer avec succès les vaccins COVID-19 à grande échelle, par le biais deux (02) sous composantes suivantes. Sous-composante 1.1 : Renforcement des capacités de détection des cas de COVID-19 et de gestion clinique (Projet parent : 4 millions de dollars US ; AF : 1 million de dollars US). Cette composante prend en compte les interventions de la première composante du projet parent et vise à fournir (i) un soutien immédiat pour empêcher l'expansion du COVID-19 ou pour limiter la transmission locale par des stratégies de confinement ; (ii) un soutien au renforcement des capacités de détection de la maladie par la fourniture d'une expertise technique pour assurer une recherche rapide des cas et des contacts, conformément aux directives de l'OMS dans le Plan de réponse stratégique ; (iii) un soutien pour permettre au Togo de mobiliser une capacité de réponse de pointe grâce à des agents de santé de première ligne formés et bien équipés ; (iv) aide au renforcement des systèmes de surveillance des maladies, des laboratoires de santé publique et des capacités épidémiologiques pour la détection précoce et la confirmation des cas ; (v) combinaison de la détection des nouveaux cas avec la recherche active des contacts ; (vi) soutien à l'enquête épidémiologique ; (vii) soutien au renforcement de l'évaluation des risques ; et (viii) soutien aux données et informations en temps voulu pour guider la prise de décision et les activités de réponse et d'atténuation. Sous-composante 1.2 : Planification, achat et distribution de vaccins COVID-19 (Projet parent : 0 million de dollars US ; AF : 17,1 millions de dollars US). Cette composante appuiera le MSHPAUS pour rendre opérationnel son PNDV et pour assurer les conditions nécessaires à la mise en Å“uvre de ce plan. Les activités clés qui seront soutenues comprennent, entre autres : (i) l'achat de vaccins COVID-19, y compris l'accès accru/équitable aux vaccins achetés via le mécanisme choisi par le pays (par exemple, COVAX, plateforme UA, autre) ; (ii) l'achat de consommables pour la vaccination et d'équipement de protection individuel (EPI) pour les vaccinateurs ; (iii) coûts opérationnels pour le déploiement de la campagne de vaccination ; (iv)la logistique et la chaîne du froid; (v) les intrants et l'opérationnalisation de la gestion des déchets médicaux ; (vi) le transport des vaccins ; (vii) la pharmacovigilance et le suivi des patients (Suivi de la sécurité des vaccins et gestion des effets indésirables suivant la vaccination (AEFI) ; (viii) la construction/réhabilitation des chambres froides et infrastructures de stockage des vaccins et consommables. Composante 2 : Soutien à la prévention et à la préparation aux niveaux national et infranational (de 3,5 millions de dollars US à 1,3 million de dollars US). Ce volet comporte deux composantes : 25 Sous-composante 2.1 : Renforcement des capacités de prévention, de coordination et de gestion du COVID-19 (Projet parent : 3,5 millions de dollars US ; AF : 0,1 million de dollars US). Cette sous-composante soutiendra : (i) la coordination et la planification de la campagne ; (ii) la formation du personnel de santé et la supervision ; et (ii) la poursuite de l'assistance à tous les niveaux du système de santé pour la planification de la préparation, le maintien des services communautaires essentiels et des soins médicaux optimaux, et la minimisation des risques pour les patients et le personnel de santé, ainsi que le développement de mesures de contrôle des infections intra-hospitalières, et le renforcement du système de laboratoire national. Sous-composante 2.2 : Communication, mobilisation sociale et engagement communautaire pour améliorer la demande du vaccin COVID-19 (Projet parent : 0 million de dollars US ; AF : 1,2 million de dollars US). Les activités qui favorisent la mobilisation sociale, l'engagement communautaire pour la demande et l'utilisation du vaccin seront soutenues dans cette sous- composante. Cette sous-composante soutiendra, entre autres : (i) la mobilisation sociale ; et (ii) les coûts opérationnels pendant la campagne de vaccination (perdiem, voyage, carburant, etc). Cette campagne de vaccination sera lancée dans un contexte marqué par des rumeurs sur l'efficacité et la sécurité des vaccins COVID-19. Ces rumeurs ont été amplifiées par les médias sociaux et au sein des communautés, ce qui, ajouté aux incertitudes et à l'imprévisibilité de la communauté scientifique et de l'industrie pharmaceutique, continue d'alimenter les craintes concernant l'exposition à ce produit que certains perçoivent comme présentant un risque élevé pour les individus et leurs familles. Ces craintes ont été amplifiées par l'émergence de variantes du COVID-19. Le défi pour le projet sera de s'assurer que, dans ce contexte, il y ait une acceptation générale du vaccin COVID-19 et que le groupe prioritaire ciblé accepte d'être vacciné. Les secteurs public et privé seront mobilisés pour organiser les campagnes visant à promouvoir un changement de comportement généralisé en faveur de la vaccination COVID-19. Composante 3 : Gestion du projet et suivi et évaluation (S&E) (Projet parent : 0,6 million de dollars US ; AF : 0,6 million de dollars US). Elle est subdivisée en deux sous-composantes : (i) Gestion de projet" et (ii) Suivi et évaluation (S&E)". Sous-composante 3.1 Gestion du projet (Projet parent : 0,4 million de dollars US ; AF : 0,5 million de dollars US) Cette sous-composante continuera à soutenir la coordination et la gestion des activités dans le cadre du projet parent, ainsi que les nouvelles activités introduites dans le cadre du FA, y compris (i) la distribution des biens achetés ; (ii) les coûts de fonctionnement pour la gestion du projet. Le FA continuera à utiliser l'UIP existante pour l'administration générale, la passation de marchés, les aspects environnementaux et sociaux et la gestion financière du projet et inclura des capacités et une expertise supplémentaire si nécessaire. Le FA s'associera à d'autres organisations, en particulier l'OMS et l'UNICEF, et les engagera dans divers rôles tels que ceux d'agents d'achat, de fournisseurs et de prestataires d'assistance technique spécialisée. Sous-composante 3.2 Suivi et évaluation (S&E) (Projet parent : 0,2 million de dollars US ; AF : 0,1 million de dollars US) : Cette sous-composante continuera à soutenir le suivi et l'évaluation du niveau de prévention, de préparation et de réponse des pays, et à soutenir le renforcement des capacités en matière de suivi et d'évaluation. Le financement additionnel (F)A couvrira les coûts liés (i) au développement d'un suivi en temps réel des vaccins, (ii) au système d'information sanitaire pour le déploiement des vaccins (y compris le registre électronique des vaccinations et les rapports) ; (iii) à l'adoption d'outils mondiaux et/ou à l'adaptation d'outils et de systèmes existants (par exemple HMIS, DHIS2, etc.) pour le suivi et l'évaluation de la 26 distribution du vaccin COVID-19, y compris pour les effets indésirables des médicaments ; (iv) à la collecte de données, à la mise en Å“uvre d'activités de suivi et d'évaluation (examen, validation, surveillance, harmonisation, ateliers, etc. Le FA soutiendra le renforcement des capacités des acteurs locaux de la vaccination sur les nouveaux outils et le renforcement des données existantes et des systèmes de suivi (vaccination et santé publique) pour permettre le suivi du déploiement des vaccins COVID-19 et le suivi continu de la vaccination de routine. Bénéficiaires du projet COVID-19 et financement additionnel Sur la base des données épidémiologiques mondiales et nationales, le Togo, s’appuyant sur les recommandations internationales (OMS, Union Africaine etc.) a défini les priorités et les groupes à risque Le projet parent y compris le FA bénéficie à toute la population togolaise en générale mais en particulier les personnes infectées, des populations à risque, notamment les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques, le personnel de santé, le système de santé (installations médicales, fournitures médicales et équipement, etc), les OSC et volontaires impliqués dans la riposte. Les activités de vaccination sur le financement additionnel bénéficieront principalement au personnel soignant (public et privé), les apprenants des écoles de formation médicale et paramédicale et les Agents de Santé Communautaires, les personnes âgées de 50 ans et plus, les personnes de moins de 50 ans souffrant d’affections chroniques, les détenus et les réfugiés et dans un deuxième temps aux Elèves/étudiants/ enseignants, personnel administratif, commerçants, forces de défense et de sécurité et autres groupes (serveurs de bars et restaurants, coiffeurs et coiffeuses, chauffeurs…). 2.3. Populations cibles et stratégies de vaccination Identification des populations prioritaires Phase 1 Une estimation des populations cibles prioritaires a été réalisée pour constituer les 20% de la phase 1. Cette estimation a pris en compte les orientations au niveau international et s’est appuyée sur les spécificités du Togo. Le choix de la population à vacciner a été faite sur la base des recommandations du de l’Union Africaine (UA), le mécanisme COVAX. La population cible prioritaire de la première phase est constituée par le personnel de santé de première ligne estimé à 40520 personnes correspondant à 2,5 % de la population cible. Elle est composée du : personnel des centres de traitement COVID-19 ; personnel des laboratoires de diagnostic COVID-19 ; personnel chargé de la surveillance et de l’investigation ; personnel de structures sanitaires publiques, confessionnelles et privés ; personnel soignant des Forces Armées Togolaises (FAT) ; personnel soignant des entreprises ; personnel des officines de pharmacie ; personnel des points d’entrée (aéroport, port, frontières terrestres ) sur le territoire national. Ces cibles ont fait l’objet d’un dénombrement préalable. La population cible additionnelle (3,1% à 20%) est composés par les groupes cibles suivants par ordre de priorité : les apprenants des écoles de formation médicale et paramédicale et Agents de Santé Communautaire (ASC) ; les personnes âgées de 50 ans et plus ; 27 les personnes de moins de 50 ans qui ont des conditions sous-jacentes (affections chroniques et autres facteurs de risque) qui les exposent à un risque de décès plus élevé ; Autres populations cibles : Détenus, déplacés/réfugiés. L’ordre de priorité est basé sur le niveau d’exposition aux risques de contamination et de décès de la cible et le critère de vulnérabilité. La vaccination des populations cibles se fera progressivement en fonction de la disponibilité des vaccins et des équipements appropriés de la chaîne du froid. 3. Phase 2 Une estimation du nombre des populations cibles prioritaires a été réalisée pour constituer les 40% de la phase 2. Les cibles potentielles porteront sur : Les élèves et étudiants (publiques et privés) ; Les enseignants tout degré confondu et ceux des universités (publiques et privés) ; Le personnel de l’administration publique et parapublique ; Les agents des commerces de grandes surfaces ; Les Forces de défense et de sécurité ; Les autres groupes (serveurs de bars et restaurants, coiffeurs et coiffeuses, chauffeurs). L’identification de cette cible est basée sur le niveau d’exposition aux risques de contamination et de décès et le critère de vulnérabilité. Stratégies de vaccination - Stratégies de vaccination ciblant le personnel de santé La vaccination sera faite en stratégie fixe sur les lieux de regroupement des cibles retenues dans les chefs- lieux de préfectures. Au niveau de la région du Grand Lomé, les regroupements se feront au niveau des formations sanitaires des communes. Un calendrier a été établi pour le passage des équipes de vaccination sur les lieux de regroupement préalablement retenus. Les sites de vaccination sont précisés en annexe 2. - Stratégies potentielles de vaccination contre la COVID-19 pour les autres cibles Afin d’atteindre toutes les autres cibles éligibles à la vaccination contre la COVID-19, les stratégies de vaccination suivantes seront mises en Å“uvre : Vaccination en poste fixe Chaque centre de vaccination organisera les vaccinations de manière à ce que toutes les personnes éligibles puissent avoir ses deux doses du vaccin contre la COVID-19. Vaccination en stratégie avancée/mobile Les personnes des localités situées au-delà de 5 Km des postes fixes de vaccination seront couvertes comme d’habitude par la stratégie avancée selon un itinéraire et un calendrier précis, négociés avec les communautés concernées afin de vacciner le maximum de personnes. Les activités de vaccination en stratégie avancée permettent d’améliorer l’accessibilité géographique aux prestations des populations cibles. Chaque Centre de vaccination doit organiser une sortie de manière à couvrir les zones situées au-delà de 5 kms du centre de vaccination. 28 Les sites de vaccination seront régis par le respect des mesures barrières et de distanciation sociale. Des ateliers de micro planification seront organisés pour planifier la vaccination en prenant en compte les spécificités locales. La vaccination sera gratuite et des stratégies de communication appropriées seront mises en Å“uvre pour encourager la population à y adhérer. La synthèse des cibles prioritaires et des stratégies adaptées à chaque cible sont résumées dans le tableau 1. 29 Tableau 1: Stratégies pour atteindre chaque cible prioritaire Phases Cibles Prioritaires Désignation Effectifs Proportion (%) Stratégie Justification Phase 1 Personnel de santé Personnel des centres de traitement COVID-19 ; 40 520 3% Stratégie fixe, Le personnel de santé constitue 1 595 392 Personnel des laboratoires de diagnostic COVID- avancée et une cible à haut risque du fait 19 ; mobile qu’il est impliqué dans la prise Personnel chargé de la surveillance et de en charge des cas, dans les l’investigation ; activités d’investigation et de Personnel de structures sanitaires publiques, surveillance. En outre leur confessionnelles et privés ; contamination aura un impact Personnel soignant des Forces Armées négatif sur l’offre de services de Togolaises (FAT) ; santé Personnel soignant des entreprises ; personnel des officines de pharmacie ; personnel des points d’entrée (aéroport, port, ..). les apprenants des écoles de formation médicale et paramédicale et Agents de Santé Communautaire (ASC) ; personnel de santé administratif et de soutien. Personnes âgées de plus Les personnes âgées de 50 ans et plus ; 1 547 872 17% Stratégie fixe, L’ordre de priorité est basé sur le de 50 ans (883 000) et Les personnes de moins de 50 ans qui ont des avancée et niveau d’exposition aux risques personnes avec conditions sous-jacentes (affections chroniques et mobile de contamination et de décès de comorbidité (664 872). autres facteurs de risque) qui les exposent à un la cible et le critère de risque de décès plus élevé ; vulnérabilité Autres: détenus, déplacés/réfugiés Phase 2 Les élèves et étudiants (publiques et privés) ; 3 190 785 40% L’identification de cette cible est Les enseignants tout degré confondu et ceux des basée sur le niveau d’exposition universités (publiques et privés) ; aux risques de contamination et Le personnel de l’administration publique et de décès et le critère de parapublique ; vulnérabilité Les agents des commerces de grandes surfaces ; Les Forces de défense et de sécurité ; Les autres groupes (serveurs de bars et restaurants, coiffeurs et coiffeuses, chauffeurs). Source : Plan national de déploiement des vaccins (PNDV), Togo, février 2021, 30 Stratégies d’indentification des groupes cibles Personnel soignant (public et privé), apprenants des écoles de formation médicale et paramédicale et ASC : Le personnel soignant est identifiable sur le lieu de leur travail. Les apprenants des écoles de formation médicale seront également identifiés par le biais de leurs écoles de formation. Par ailleurs, les agents de santé communautaires peuvent également être identifiés dans leurs communautés car ils sont généralement rattachés à la formation sanitaire de leur zone de résidence qui dispose de la liste de ces ASC. Pour la vaccination, cette cible sera prise en charge sur leur lieu de travail par des équipes en poste fixe, et avancé. Les équipes fixes seront positionnées dans les formations sanitaires publiques et privées. Les autres cibles seront couvertes par les équipes avancées. Personnes âgées de 50 ans et plus Toute personne âgée de plus de 50 est considérée comme personne à haut risque donc prioritaire. Les personnes âgées de 50 ans et plus peuvent être identifiés par l’intermédiaire des caisses de retraite, des assurances maladies pour ceux qui avaient cotisés avant la retraite, des corporations professionnels (ordre des architectes…), les associations (de femmes, des veuves…). Pour les autres, les ASC dans la communauté peuvent faciliter l’identification de ces groupes. De plus, une bonne communication sur les médias peut faciliter leur mobilisation pour la vaccination. Pour la vaccination, cette cible sera prise en charge sur des lieux préalablement identifiés dans la communauté (Formations sanitaires, Ecoles, Eglises, Mosquée, Marchés…). L’identification de ces lieux doit se faire en commun accord avec la communauté cible (responsables d’association/corporation professionnelle, responsables CDQ/leaders communautaires…). La vaccination sera exécutée par des équipes fixes, avancées et mobiles. Personnes de moins de 50 ans avec des pathologies sous-jacentes (affections chroniques, facteurs de risque) Les personnes souffrant de maladies chroniques peuvent être identifiées par le biais des registres de consultation des formations sanitaires, par les associations de malades (comme celle des diabétiques du Togo), les organisations de la société civile, les syndicats etc. En outre, la communication et la mobilisation sociale vont être largement utilisées pour toucher cette partie de la population. La stratégie de vaccination sera identique à celle du groupe des personnes âgées de 50 ans et plus. Détenus et réfugiés Les détenus sont dans les prisons et leur identification sera facilitée par l’administration pénitentiaire. Par ailleurs, des associations et ONG travaillent avec les réfugiés et ces groupes seront sollicités pour l’identification de cette partie des groupes cibles. Pour la vaccination, cette cible sera prise en charge sur leur lieu de résidence par des équipes en poste avancé ; Pour les autres populations cibles de la phase 2 Elles seront identifiées selon leurs corporations professionnelles et les stratégies fixes, avancées et mobiles seront appliquées. Pour la vaccination, cette cible sera prise en charge sur des lieux préalablement identifiés dans la communauté (Lieux de rencontre/travail, Formations sanitaires, Ecoles, Eglises, Mosquée, Marchés…). L’identification de ces lieux doit se faire en commun accord avec ces corporations (responsables d’association/corporation professionnelle, responsables CDQ/leaders communautaires…). 31 Stratégies vaccinales spécifiques pour atteindre les cibles prioritaires avec le vaccin Pfizer Les cibles feront l’objet d’un dénombrement préalable. Les vaccins à l’arrivée à l’aéroport Gnassingbé Eyadéma seront stockés à -70°C dans les congélateurs disponibles au niveau central (Institut National d’Hygiène, Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio) et dans les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR). Les sites de conservation sont dotés de groupe électrogène pour assurer la permanence de la fourniture du courant électrique. La stratégie de vaccination sera basée sur le regroupement des cibles retenues dans les districts par pools. Au niveau de la région du Grand Lomé, les regroupements se feront au niveau des formations sanitaires des communes. Les cibles seront vaccinées selon les stratégies décrites plus haut (fixe, avancée et mobile). Un calendrier sera établi pour le passage des équipes de vaccination sur les lieux de regroupement préalablement retenus. Une fois les vaccins sortis de la chambre froide négative, leur conservation sera assurée au niveau des districts et communes entre +2°C et +8°C pour une durée maximale de 5 jours. Types d’établissements sanitaires et structures concernes par le projet Au vu de l’ODP, l’ensemble du système de santé sera mis à contribution pour freiner et maitriser la pandémie. Pour les activités d’isolement, de dépistage et de traitement, les structures directement concernées sont les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR), les Hôpitaux de district (CHP), les centres spécialisés conçus à cet effet (centres de dépistage et de traitement des cas de COVID-19 aménagés au sein des établissements sanitaires existants ou aux points d’entrée en l’occurrence l’aéroport international de Lomé), de nouveaux centre de prise en charge construits ou aménagés, les laboratoires d’analyses médicales notamment l’INH. Le secteur privé sanitaire est mis à contribution surtout dans la surveillance à travers le dépistage des cas. Les unités de soins périphériques (USP) du systèmesont également mis à contribution pour un maillage du territoire. Par ailleurs, le Gouvernement a recours sous la forme de location, aux services de certains hôtels pour une participation à l’offre de soins (quarantaine, soins pour les cas confirmés asymptomatiques ou non compliqués, isolement). D’autres opérateurs privés sont sollicités pour l’enterrement digne et sécurisé dans le grand Lomé. Concernant le déploiement du vaccin, s’appuiera sur la logistique existante du programme élargi de vaccination (PEV). Il sera réalisé, un renforcement de la capacité de stockage des districts et FS chefs-lieux de communes avec l’acquisition de réfrigérateurs homologués et respectueux de l’environnement. Une formation additionnelle sur la gestion des équipements sensibles au climat sera organisée. Afin de garantir la qualité des vaccins, tous les équipements de conservation des vaccins au niveau des sites de vaccination seront munis d’enregistreurs continus de température (Fridgetag2E)pour un suivi rigoureux des températures. Les vaccins réceptionnés à l’aéroport dès leur arrivée, seront immédiatement acheminés vers le dépôt central. Les dépôts régionaux seront approvisionnés secondairement dès le lendemain de l’arrivée des vaccins au dépôt central. Les dépôts de districts vont s’approvisionner dès le lendemain de la réception des vaccins par les dépôts régionaux. Les formations sanitaires s’approvisionneront à leur tour le lendemain de la réception des vaccins au niveau du district. 32 La distribution à partir du dépôt central est définie en 2 axes de convoyage des vaccins et consommables àl’aide de 2 véhicules à long châssis : Axe 1 : Lomé- Sokodé-Kara- Dapaong (650 Km) ; Axe 2 : Lomé-Tsévié-Atakpamé (170Km). Figure 1: Processus de transport des vaccins de l'aéroport aux sites de vaccination Source : Plan national de déploiement des vaccins (PNDV), Togo, février 2021, NB : Tous les convois seront sécurisés par les forces de l’ordre et de sécurité. En cas de nécessité, le transport des vaccins se fera par voie aérienne. Calendrier vaccinal La vaccination se fera selon le type de vaccin en une ou deux doses à 21 ou 28 jours d’intervalle. Le s informations seront rendues disponibles une fois que le vaccin COVID-19 sera autorisé par l’Autorité Nationale de Régulation (ANR) pour son utilisation.Le calendrier vaccinal est présenté dans le tableau 2. Tableau 2: calendrier vaccinal des vaccins COVID-19 au Togo Typesde Nombre de doses Vaccins Intervalle de temps vaccin à administrer Sinovac (CoronaVac / PiCoVacc) 2 doses 14 jours d’écart Inactivé Sinopharm/ WIBP 2 doses 21 jours d’écart Sinopharm/ BIBP 2 doses 21 jours d’écart Moderna / NIAID (mRNA-1273) 2 doses 28 jours d’écart ARNm Pfizer / BioNTech (BNT162) 2 doses 21 jours d’écart CanSino (Ad5-nCoV) 1 dose AZ / Oxford (AZD-1222 / ChAdOx1-S) Vecteurs 2 doses 28 jours d’écart AstraZeneca viraux Gamaleya (Sputnik-V) 2 doses 21 jours d’écart J&J (Janssen) (Ad.26.COV2.S) 1 dose base de 2 doses 21 jours d’écart protéines Novavax (NVX-CoV2373) Source : Plan national de déploiement des vaccins (PNDV), Togo, février 2021, Site pour l’inscription en ligne et l’accès aux sites de vaccination. https://vaccin.covid19.gouv.tg/sites/ 3.1. Cout du projet 33 Le montant du projet s’élève à 20,00 millions de $ USD dont 10 millions de $ USD comme don de IDA et 10 sous forme de prêt du gouvernement togolais. Le projet va durer deux (02) ans. Le tableau 3 présente un résume de l'approvisionnement en vaccins et du financement de la banque. Tableau 3: Coût et financement du projet Composantes du projet Coût principaldu Parent + Financementdela projet (ycompris AFCoût(million BIRDoudel'IDA AFdéjà s dedollarsUS) traité)millionsde Dollars US Composante1:Réponsed'urgence COVID-19 4.0 22.10 IDA Sous-composante 1.1 : Renforcement 4.0 5.00 IDA descapacitéspourladétectiondescasdeCOVID- 19etlagestionclinique(Projetparent Sous-composante 1.2 : Planification, achat 0 17.10 IDA etdistributionde vaccins COVID-19 Composante 2 : Soutien à la prévention et à 3.5 4.80 IDA lapréparation auxniveauxnationaletinfranational. Sous-composante 2.1 : Renforcement 3.5 3.60 IDA descapacitésdeprévention,decoordinationetdegestio ndeCOVID-19 Sous-composante 2.2 : Communication,mobilisation 0 1.20 IDA sociale et engagementcommunautairepourrenforcerlademand edu vaccinCOVID-19 Composante3:Gestion,suivietévaluationdu 0.6 1.20 IDA projet Sous-composante3.1:Gestiondu projet 0.4 0.90 IDA Sous-composante 3.2 : Suivi et 0.2 0.30 IDA évaluation(M&E): Coûttotal 8.10 28.10 IDA Source : Plan national de déploiement des vaccins (PNDV),Togo, février 2021, III- CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL Le contexte politique et juridique du secteur environnemental et social est marqué par l’existence de documents de conventions, protocoles et traités que le Togo a ratifiés au plan national et international. Au plan national, outre la Constitution de la Quatrième République du Togo, on note l’existence des textes de lois (Lois, codes), d’ordonnance, de décrets et arrêtés et des documents de politiques, de stratégies, plans et programmes. Le FA au projet parent de riposte contre la COVID 19 respectera strictement le cadre politique, législatif et réglementaire national et international en matière de gestion environnementale et sociale. 34 3.1. Cadre juridique Conventions et traites internationaux signes et/ou ratifies par le Togo Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination Cette Convention a été adoptée en 1989 et est en vigueur depuis le 05 mai 1992. La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination est un traité international. Cette Convention a été conçue dans le but de réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays. Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique En vigueur depuis le 20 mars 1996. La Convention de Bamako, entrée en vigueur en 1998, vise à protéger la santé des populations et l’environnement des pays africains en interdisant l’importation de tous les produits dangereux et déchets radioactifs. Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POPs) Signée le 23 mai 2001 et ratifiée le 22 juillet 2004.La Convention de Stockholm représente un grand pas vers la protection mondiale de lasanté humaine et l'environnement contre les dangers résultant de l'utilisation des POPs. Le principal objectif de la Convention de Stockholm sur les POPs est de contrôler les POPs, en vue de les éliminer et de protéger la santé humaine et l'environnement contre les polluants organiques persistants, en réduisant ou en éliminant leurs rejets dans l'environnement. Code de conduite international sur la gestion des pesticides Adopté en juin 2013 par la résolution 3/2013, modifie le Code international de conduite pour la distribution et l’utilisation des pesticides du 1er novembre 2002. Les dispositions de ce code de conduite seront prises en compte dans l’utilisation des pesticides pour les opérations de désinfection dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Convention de Rotterdam Signée le 09 septembre 1999, le Togo a ratifié le 23 juin 2004.Cette convention a pour but d’encourager le partage de responsabilité et la coopération entre parties dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques dangereux, afin de protéger la santé et l’environnement contre les dommages éventuels et afin de contribuer à l’utilisation écologiquement rationnel de ces produits en facilitant l’échange d’information sur leur caractéristiques, en instituant un processus national de prise de décision applicable à leur importation et à leur exportation et en assurant la communication de ces décisions aux parties. Cette convention s’applique aux produits chimiques interdits ou strictement réglementés et aux préparations des pesticides extrêmement dangereuses. Les déchets dangereux qui seront produits dans le cadre du présent projet ne feront pas l’objet de transport transfrontalier conformément aux dispositions de la convention de Bâle. Convention de Minamata sur le mercure La Convention de Minamata sur le mercure signée le 10 Octobre 2013, est destiné à protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets négatifs du mercure. Entrée en vigueur le 16 août 2017, elle a été ratifiée par le Togo le 3 février 2017. L’incinération à basse température et le brûlage à l’air libre des ordures ménagères et de certains déchets sanitaires (thermomètres à mercure, amalgames dentaires, produits de dermatologie, etc.) est l’un des facteurs de risque. Sur la base des conclusions et recommandations des études menées, les domaines 35 prioritaires en matière de gestion du mercure au Togo ont été identifiés et les quatre (04) plans d’intervention respectifs suivants, couvrant la période de 2018 – 2022, ont été élaborés : Renforcement des cadres politique, légal (juridique) et institutionnel pour la mise en Å“uvre de la Convention de Minamata (ou sur la gestion du mercure) Gestion et réduction de l’utilisation des produits contenant du mercure (ou riches en mercure) Analyse et amélioration des pratiques du secteur de l’extraction minière artisanale et à petite échelle de l’or (orpaillage) Stockage et gestion écologiquement rationnelle des déchets contenant du mercure Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de 1972 Elle a été ratifiée le 15 avril 1998. Cette convention en son article 5 invite les Etats membres à mettre en place des structures de protection des biens culturels dans leurs pays. Elle définit également les critères d’inscription des biens sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles du 20 octobre 2005 a été ratifiée en septembre 2006. Elle est Structurée en 7 parties. Cette convention exige la protection des diversités culturelles au même titre que le respect des droits humains en stipulant en son article 2, alinéa 1 que : « La diversité culturelle ne peut être protégée et promue que si les droits de l’homme et les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, d’information et de communication, ainsi que la possibilité pour les individus de choisir les expressions culturelles sont garantis… ». La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’UNESCO le 17 octobre 2003 a été ratifiée par le Togo le 05 février 2009. Elle définit le patrimoine culturel immatériel comme étant « les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire, ainsi que les instruments, objets, artéfacts et espaces culturels qui leur sont associés » (article 2 alinéa 1). Règlement sanitaire international de l’OMS, de 2005 Le Règlement sanitaire international (« le RSI » ou « le Règlement »), adopté par l’Assemblée de la Santé en 1969, succédait au Règlement sanitaire international adopté par la Quatrième Assemblée mondiale de la Santé en 1951. Le Règlement de 1969, qui couvrait à l’origine six « maladies quarantenaires » a été modifié en 1973 et 1981, principalement pour ramener le nombre de maladies couvertes de six à trois (fièvre jaune, peste et choléra) et pour marquer l’éradication mondiale de la variole. Le RSI vise « à empêcher la propagation des maladies d’un pays à l’autre ». Dans le cadre de la lutte contre la COVID -19 les mesures de ce règlement ont été mises en pratique par les états membres et ont permis de réduire dans une mesure donnée la propagation de la pandémie. Accord de Paris Le Togo ayant signé l’Accord de Paris et l’a ratifié le 28 juin 2017, le PNAS contribue à l’atteinte des ambitions dudit accord pour l’adaptation au changement climatique. L'Accord de Paris invite les pays à améliorer leur compréhension, leur action et leur appui par rapport aux pertes et préjudices liés aux effets néfastes du changement climatique, notamment par l'intermédiaire du Mécanisme international de Varsovie, dans un esprit de coopération.L'objectif central de l'Accord de Paris est de renforcer la réponse mondiale à la menace du changement climatique en maintenant l'augmentation de la température mondiale à un niveau bien inférieur à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter encore davantage l'augmentation de la température à 1,5°C. En outre, l'accord vise à accroître la capacité des pays à faire face aux impacts du changement climatique en favorisant un développement résilient au climat et à faible émission de gaz à effet de serre (GES) et en assurant des flux financiers adéquats. Agenda 2030 - Objectifs de Développement Durable (ODD) 36 Il a été adopté par l'ONU en septembre 2015. Il définit 17 objectifs et 169 cibles à atteindre à l'horizon 2030. Ils couvrent l'intégralité des enjeux de développement dans tous les pays tels que le climat, la biodiversité, l'énergie, l'eau, la pauvreté, l'égalité des genres, la prospérité économique ou encore la paix, l'agriculture, l'éducation, etc. Ils contribuent à la santé et au bien-être de l’homme. La mise en Å“uvre du projet contribuera à l’atteinte de plusieurs cibles des ODD au Togo. Déclaration de Libreville sur la Santé et l’Environnement en Afrique, Libreville, Gabon, août 2008 Les chefs d’état africains reconnaissent la nécessité de recherches plus poussées pour améliorer la compréhension de la vulnérabilité des êtres humains aux facteurs de risque environnementaux, particulièrement en Afrique et s’engage à mettre en place et renforcer les systèmes de surveillance de la santé et de l’environnement pour faciliter la mesure des effets liés entre la santé et l’environnement, et pour identifier les risques émergents, afin de mieux les gérer. Le projet agira sur les déterminants environnementaux de la santé à travers la bonne gestion des déchets et la promotion des bonnes pratiques d’hygiène dans la communauté. Déclaration de Ouagadougou sur les Soins de Santé Primaires et le renforcement des Systèmes de Santé en Afrique, (Ouagadougou, 2008) La Conférence internationale sur les soins de santé en Afrique, réunie du 28 au 30 avril 2008 à Ouagadougou (Burkina Faso), réaffirme les principes de la Déclaration d’Alma-Ata de septembre 1978, en particulier pour ce qui est de la santé en tant que droit humain fondamental et de la responsabilité incombant aux Gouvernements de veiller à la santé de leurs populations.; la Conférence, réaffirmant également la pertinence de l’implication, de la participation et de l’autonomisation des communautés dans l’optique du développement sanitaire en vue d’améliorer leur bien-être ; et reconnaissant l’importance des partenariats fondés sur la concertation, en particulier avec la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement, afin de traduire les engagements en actions. Normes environnementales et sociales (NES) de la banque mondiale applicables au projet La Banque mondiale s’emploie résolument à aider les Emprunteurs à élaborer et mettre en Å“uvre des projets viables d’un point de vue environnemental et social, et à renforcer la capacité des dispositifs environnementaux et sociaux des Emprunteurs à évaluer et gérer les risques et effets environnementaux et sociaux des projets. C’est dans cette optique que la Banque a défini des Normes environnementales et sociales (NES) spécifiques dans le Cadre Environnemental et Social (CES) pour éviter, minimiser, réduire ou atténuer les risques et les impacts négatifs des projets sur le plan environnemental et social. Les NES qui sont pertinentes pour le présent projet sont les suivants. Normes Environnementales et Sociales n°1 : Evaluation et gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux Elle énonce les responsabilités en matière d’évaluation, de gestion et de suivi des risques et effets environnementaux et sociaux associés à chaque étape d’un projet, en vue d’atteindre des résultats environnementaux et sociaux compatibles avec les NES. La NES n°1 comprend les annexes qui seront utilisées dans le cadre du présent projet. Il s’agit de (i) Annexe 1 : Evaluation Environnementale et Sociale, (ii) Annexe 2 : Plan d’Engagement Environnemental et Social et (iii) Annexe 3 : Gestion des fournisseurs et prestataires. Certaines activités du projet, notamment les réhabilitations et rénovations, l’appui à la réalisation des activités de laboratoire avec l’acquisition de produits de laboratoire, l’amélioration de la prise en charge des cas confirmés sont susceptibles d’engendrer des impacts négatifs et risques pour la santé et l’environnement. En effet, les fouilles et autres déplacements des services de soins liés aux trava ux de réhabilitation/rénovation d’une part, et l’augmentation de la production de déchets infectieux et chimiques 37 d’autre part, liée à la qualité des soins, exposent les agents de santé, les malades, la population et l’environnement à des impacts négatifs et risques potentiels de contamination et de pollution. La NES1 dans ses objectifs, vise à déterminer, évaluer et gérer les risques et effets environnementaux et sociaux du projet d’une manière compatible avec les NES. Normes Environnementales et Sociales n°2 : Emploi et conditions de travail Cette norme est pertinente pour le présent projet qui va créer des emplois et des activités génératrices de revenus, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et à la promotion d’une croissance économique solidaire. Par ailleurs, les objectifs de la NES n°2 cadrent avec le projet. Il s’agit de (i) promouvoir la sécurité et la santé au travail, (ii) traiter équitablement avec non-discrimination et égalité des chances pour les travailleurs du projet, (iii) protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont vulnérables (femmes, personnes handicapées, enfants en âge de travailler, conformément à cette NES n°2 et travailleurs migrants) ainsi que les travailleurs contractuels, communautaires et les employés des fournisseurs principaux, le cas échéant, (iv) empêcher le recours à toute forme de travail forc é et de travail des enfants, (v) soutenir les principes de liberté d’association et de conventions collectives des travailleurs du projet en accord avec le droit national et (vi) fournir aux travailleurs du projet des moyens d’évoquer les problèmes qui se posent sur leur lieu de travail. Normes Environnementales et Sociales n°3 : Utilisation rationnelle des ressources et prévention et gestion de la pollution Cette norme reconnait que les activités envisagées, le matériel consommable médical et les infrastructures du projet peuvent augmenter l’utilisation des ressources naturelles (eau, énergie) et occasionner de la pollution ou exposer les populations aux risques et effets néfastes du PA COVID-19. Ces activités sont souvent à l’origine de la pollution de l’air, de l’eau et des sols, et nuisent les ressources déjà limitées. Les objectifs poursuivis par la NES n°3 cadrent bien avec certaines activités du PA COVID-19. Il s’agit, notamment de (i) de la promotion du lavage des mains nécessitant une utilisation abondante de l’eau, (ii) des activités de dépistage entrainant l’usage important des produits chimiques, (iii) les travaux de réhabilitation / rénovation pouvant entrainer des pollutions sonores et le soulèvement de poussières, (iv) la promotion de l’utilisation des EPI (masques, combinaisons, gants, etc.) et de gels hydroalcooliques (emballages vides) qui contribuent à l’augmentation de la production des déchets médicaux infectieux et non infectieux , (v) le renforcement du système de prise en charge des cas confirmés qui participe à la production de déchets infectieux. Normes Environnementales et Sociales n°4 : Santé et sécurité des populations Elle reconnait que les activités prévues, le matériel consommable médical et les infrastructures à réhabiliter dans le cadre du projet peuvent augmenter l’exposition des populations aux risques et effets néfastes associés au projet. Les principaux objectifs de la NES 4 sont (i) anticiper ou éviter les impacts néfastes sur la santé et la sécurité des populations touchées par le projet tout au long de celui-ci, que ce soit en temps normal ou dans des circonstances exceptionnelles ; (ii) éviter ou minimiser l’exposition de la communauté aux risques liés à la circulation dans le cadre du projet et à la sécurité routière, aux maladies et aux matières dangereuses ; (iii) mettre en place des mesures efficaces pour faire face aux situations d’urgence ; et (iv) veiller à ce que la protection du personnel et des biens permette d’éviter ou de minimiser les risques pour les communautés touchées par le projet. Cette NES est pertinente pour le projet relativement aux risques potentiels encourus notamment par le personnel des CIDT des cas de COVID-19, les malades et la population des zones hôtes dans le cadre de la mise en Å“uvre de certaines activités du projet telles que (i) le prélèvement et le convoyage des échantillons de laboratoire, (ii) les travaux de réhabilitation / rénovation, (iii) la vaccination contre la COVID-19 avec les MAPI, les accidents d’exposition au sang et autres liquides biologiques, et (iv) les activités de collecte, transport et élimination des déchets sanitaires. 38 Normes Environnementales et Sociales n°10 : Mobilisation des parties prenantes et information L’importance de la collaboration ouverte et transparente avec les parties prenantes du projet, élément essentiel des bonnes pratiques internationales est reconnue par la NES n°10. La réussite du FA COVID-19, du fait de sa spécificité liée à la pandémie dont le niveau de transmission interhumaine est exceptionnel, requiert la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une information plus juste, équitable et vraie en vue d’action mieux coordonnées. Ainsi, la mobilisation effective des parties prenantes peut améliorer la durabilité environnementale et sociale du projet, renforcer l’adhésion de tous et contribuer sensiblement à une conception et une mise en Å“uvre réussies du projet. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires (directives ESS) du Groupe de la Banque mondiale applicables au projet Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Eaux usées et Qualité des Eaux Ambiantes Ces directives s’appliquent au projet d’autant plus que celui-ci est susceptible, dans le cadre du respect des mesures barrières (lavage des mains et désinfection des locaux, traitement des dispositifs médicaux réutilisables, etc.) et des activités de soins, de produire une quantité non négligeable d’eaux usées qui, rejetée dans l’environnement sans traitement préalable, peut être source de pollution des matrices eau et sol. Ces directives fournissent des informations sur des techniques couramment utilisées pour la gestion des eaux usées, la réalisation d’économies d’eau et la réutilisation de l’eau, dans de nombreuses branches d’activité. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Gestion des matières dangereuses Les présentes directives s’appliquent à des projets dans le cadre desquels sont utilisées, stockées ou manipulées, en quelque quantitéÌ? que ce soit, des matières dangereuses définies comme telles parce qu’elles présentent un risque pour la santé de l’être humain, des actifs ou de l’environnement du fait de leurs caractéristiques physiques ou chimiques. Le présent projet est concerné par cette directive du fait de l’acquisition des réactifs et autres équipements de laboratoire, du prélèvement et du transport des échantillons vers les laboratoires d’analyse et de l’utilisation de produits d’hygiène pour les opérations de désinfection et de décontamination. Il en est de même pour la gestion des déchets dangereux d’origine infectieuse, chimique ou radioactive. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Gestion des déchets Dans le cadre du présent projet, les activités produiront ou contribueront à produire, de la phase de préparation à la phase de clôture en passant par l’exécution du projet, des déchets dangereux et non dangereux dont il faut assurer la gestion écologique, conformes auxdites directives environnementales, sanitaires et sécuritaires. En effet, les activités de réhabilitation/rénovation, le respect des mesures barrières à travers le port des masques et autres EPI, le lavage des mains à l’eau et au savon, le traitement des locaux et des dispositifs médicaux réutilisables, l’intensification du dépistage et de la prise en charge médicale et l’organisation des campagnes de vaccination contre la COVID-19 concourent à l’augmentation de la production des déchets sanitaires solides et liquides pour lesquels un plan de gestion est élaboré. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Hygiène et Sécurité au Travail La mise en Å“uvre des activités commande l’établissement de conseils et d’exemples de précautions raisonnables relativement à la gestion des principaux risques de tous genres pour la santé et la sécurité au travail, aussi bien dans la phase opérationnelle du projet que dans sa phase de préparation, de construction et de démantèlement. Les présentes directives s’appliquent au projet pour lequel l’ensemble des parties 39 prenantes surtout opérationnelles, sont tenues de prendre toutes les précautions raisonnables pour assurer la protection de la santé et la sécurité des travailleurs. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Santé et Sécurité de la Population Les activités du projet s’inscrivent dans le cadre de la préparation et des interventions face à l’urgence due à la COVID-19. Elles touchent les aspects liés à la sécurité structurelle des constructions, à la sécurité de la circulation, au transport des matières dangereuses telles que les échantillons biologiques, les déchets sanitaires, les réactifs et autres produits de laboratoire, les produits d’hygiène, etc., à la prévention des maladies surtout transmissible telles que la COVID-19. De ce fait, les présentes directives s’appliquent au projet. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires : Construction et fermeture Ces directives présentent des recommandations supplémentaires sur la prévention et la maitrise des impacts sur la santé et la sécurité de la population qui peuvent se produire lors du lancement d’un nouveau projet, à la fin du cycle d’un projet, ou par suite de l’expansion ou de la modification des installations d’un projet en cours. Ces directives s’appliquent au projet. Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires spécifiques pour les établissements de santé Les Directives EHS pour les établissements de santé présentent des informations sur les questions d’ordre environnemental, sanitaire et sécuritaire associées aux établissements de santé qui recouvrent différents types d’installations et assurent différents types de services, tels que les hôpitaux généraux, les petits hôpitaux assurant des soins primaires, les établissements de soins ambulatoires, les résidences-services pour personnes âgées ou handicapées et les centres de soins palliatifs et donc applicables dans le cadre du présent projet. Elles portent sur la gestion des déchets, les émissions atmosphériques, le rejet d’eaux usées et l’Hygiène et sécurité au travail. Mécanisme COVAX COVAX est l'un des trois piliers de l'accélérateur d'accès aux outils COVID-19 (ACT), qui a été lancé en avril 2020 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Commission européenne et la France en réponse à cette pandémie. Rassembler les gouvernements, les organisations mondiales de santé, les fabricants, les scientifiques, le secteur privé, la société civile et la philanthropie, dans le but de fournir un accès innovant et équitable aux diagnostics, traitements et vaccins COVID-19. Le pilier COVAX se concentre sur ce dernier. C'est la seule solution véritablement mondiale à cette pandémie, car c'est le seul effort pour s'assurer que les gens des quatre coins du monde auront accès aux vaccins COVID-19 une fois qu'ils seront disponibles, quelle que soit leur richesse. Le rôle principal de la Facilité COVAX est de maximiser les chances des habitants des pays participants d'avoir accès aux vaccins COVID-19 aussi rapidement, équitablement et en toute sécurité que possible. En rejoignant le Fonds, les pays et économies participants auront non seulement accès au portefeuille de vaccins COVID-19 le plus vaste et le plus diversifié au monde, mais également à un portefeuille géré activement. L'installation surveille en permanence le paysage des vaccins COVID-19 pour identifier les vaccins candidats les plus appropriés, en fonction de leur mérite scientifique et de leur évolutivité, et travaille avec les fabricants pour les inciter à accroître leur capacité de production avant que les vaccins ne reçoivent l'approbation réglementaire. Cadre juridique national 40 Sur le plan politique et pour faire face à ses engagements pris tant au niveau national qu’international, notamment en matière de protection de l’environnement, de développement économique et d’équité sociale, le Togo s’est doté d’un certain nombre d’instruments. Constitution togolaise du 14 Octobre 1992 La Constitution de la République togolaise a été adoptée par référendum constitutionnel le 27 septembre 1992 et promulguée par le Président de la République le 14 octobre 1992. Elle comporte 16 titres dont le second, traite des droits, libertés et devoirs des citoyens. Les droits reconnus se subdivisent en droits civils et politiques, en droits économiques, sociaux et culturels et en droits de solidarité. Parmi ces nombreux droits, certains ont un rapport plus ou moins direct avec l’environnement. On peut citer le droit au développement (art. 12), le droit de propriété (art. 27), le droit à la santé (art. 34), le droit à l’éducation (art. 35), etc. C’est surtout dans l’article 41 que se trouve explicitement consacré le droit à l’environnement au profit des citoyens. En effet, cet article dispose que « Toute personne à droit à un environnement sain ». Ce droit reconnu à toute personne et au peuple met des obligations à la charge de l’Etat, car aux termes toujours de l’art. 41, « l’Etat veille à la protection de l’environnement ». Sur le plan foncier, la Constitution du Togo, adoptée en 1992, dispose dans son article 27 que « le droit de propriété est garanti par la loi. Il ne peut y être porté atteinte que pour cause d’utilité publique légalement constatée et après une juste et préalable indemnisation ». Loi N°2009-007 du 15 mai 2009, portant code de la santé publique Elle a beaucoup innové en consacrant tout le titre I (principes fondamentaux) livre II (de la protection générale et de la promotion de la santé publique) à l’hygiène et à l’assainissement. Composé de 86 articles, le titre I portant sur les mesures sanitaires générales est subdivisé en 7 chapitres traitant entre autres : des règlements sanitaires, de la protection sanitaire du cadre de vie, des mesures d'hygiène, des mesures de salubrité publique, de la prévention et de la lutte contre les épidémies. En relation avec les déchets de soins médicaux, ce texte prévoit dans son article 23 que « le déversement et l’enfouissement des déchets toxiques industriels, les déchets biomédicaux ou hospitaliers sont interdits ». L’article 24 stipule que « les déchets toxiques d’origine industrielle, les déchets biomédicaux ou hospitaliers et autres déchets spéciaux doivent être éliminés impérativement, conformément aux dispositions des textes nationaux et internationaux applicables au Togo ». Le Livre IV(du médicament, des dispositifs médicaux et de la pharmacie) du même texte traite de l’enregistrement des médicaments ; de l’importation des médicaments et des produits relevant du monopole pharmaceutique, de la publicité sur les médicaments ; de l’information médicale et scientifiques et de la promotion ; des échantillons médicaux et des substances vénéneuses. Ce code dispose en son article 66 que le ministre chargé de la santé rend obligatoire dans les zones menacées par une épidémie la vaccination contre l’infection en cause lorsqu’il existe un vaccin efficace. Loi N° 2011 - 003 instituant un régime obligatoire d'assurance maladie des agents publics et assimilés Sont assujettis au régime obligatoire d'assurance maladie au terme de l’article 2 de la présente loi les agents des administrations publiques et établissements publics à caractère administratif. L’Article 42 définit les prestations offertes au titre du régime obligatoire. Le chapitre VI aborde les aspects relatifs auxcontentieux et dispositions pénales. 41 Loi n°2010-018 du 31 décembre 2010 modifiant la loi N°2005 portant protection des personnes en matière du VIH/SIDA le chapitre IV de cette moi définit toutes les dispositions en matière de protection des personnes vivants avec le VIH SIDA. L’article 25 mentionne clairement que le statut sérologique au VIH d’une personne ne peut être cause d’inéligibilité ou d’obstacle à un emploi public ou privé. L’Article 34 précise le droit des PV VIH à souscrire à toute sorte d’assurance. Loi N°2007-005 du 10 janvier 2007 relative à la Santé sexuelle et à la reproduction Elle consacre l’égalité des sexes en matière de santé de la reproduction et le caractère universel fondamental du droit à la santé de la reproduction, tout au long de la vie, en toute situation et en tout lieu sans discrimination due à l’âge, le sexe, la fortune, la religion, le statut matrimonial, la possibilité pour toute personne de mener une vie sexuelle en toute sécurité, d’être capable de procréer et libre de le faire au rythme de son choix. Elle implique, pour les femmes et les hommes, le droit d’être informés et d’utiliser la méthode de planification de leur choix. Loi n° 2010-004 du 14 juin 2010 portant Code de l’eau Constitué de 10 titres et 183 articles, le Code de l’eau fixe en son article premier, « le cadre juridique général et les principes de base de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) au Togo. Il détermine les principes et règles fondamentaux applicables à la répartition, à l’utilisation, à la protection et à la gestion des ressources en eau. Quant à l’article 2, il définit les termes relatifs à l’eau. Les différents principes de base de la gestion intégrée des ressources en eau auxquels adhère le code sont également définis à l’article 3. Dans le cadre de la lutte contre la pollution (Section 4), l’article 56 stipule que « le déversement, l’écoulement et le rejet de substances polluantes dans les eaux de surface ou souterraines, de manière directe ou indirecte, sont, soit interdits, soit soumis à autorisation préalable conformément aux lois et règlements en vigueur au Togo ». A cet effet, l’article 57 énumère onze interdictions de protection des eaux. Loi-cadre sur l'environnement N° 2008-005 du 30 mai 2008 Elle fixe le cadre juridique général de gestion de l’environnement au Togo. Elle vise à : préserver et gérer durablement l’environnement ; garantir à tous les citoyens, un cadre de vie écologiquement sain et équilibré ; créer les conditions d’une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles pour les générations présentes et futures ; établir les principes fondamentaux destinés à gérer, à préserver l’environnement contre toutes les formes de dégradation afin de valoriser les ressources naturelles, de lutter contre toutes sortes de pollutions et nuisances ; améliorer durablement les conditions de vie des populations dans le respect de l’équilibre avec le milieu ambiant. Elle consacre la conservation de l’environnement, la préservation des espaces naturels, des paysages, des espèces animales et végétales, le maintien ou la restauration des équilibres écologiques et des ressources naturelles, la prévention des risques, la limitation des activités susceptibles de dégrader l’environnement et d’entraîner des atteintes à la santé des personnes ou à leurs biens, la réparation ou la compensation des dégradations qu’il aura subies, la protection des ressources naturelles et d’une manière générale de l’environnement comme des actions d’intérêt général favorables à un développement durable. Cette loi cadre est complétée par des décrets et arrêtés. Décret N°2017-040/PR en date du 23 mars 2017 fixant la procédure d’étude d’impact environnementale et sociale. Ce décret en application de l'article 39 de la loi n° 2008-005 du 30 mai 2008 portant loi-cadre sur l'environnement précise à son article premier, la procédure, la méthodologie et le contenu des études d'impact environnemental et social (EIES). La section 1ère dudit décret comportant 42 16 articles (art.3 à 18), définit les projets soumis à étude d’impact sur l’environnement approfondie. L’article 3 dispose que « Les projets à caractère public ou privé susceptibles de porter atteinte à l'environnement, doivent faire l'objet d'une EIES, préalablement à toute décision, approbation ou autorisation de l'autorité compétente. ». Conformément au ce décret, l’arrêté N°0151/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017, fixe la liste des activités/projets soumis à étude d’impact environnementale et sociale. Il précise en son Article 3 que la construction et réhabilitation des hôpitaux sont à une EIES. Décret N° 2011-041/PR du 16 mars 2011 fixant les modalités de mise en Å“uvre de l’audit environnemental Ce décret est pris en application de la loi n° 2008-005 du 30 mai 2008 portant Loi-cadre sur l’environnement. Il fixe les modalités de mise en Å“uvre de l’audit environnemental. Le décret a donné les objectifs de l’audit (art 3) et a définit ses domaines d’application. L’ANGE assure le contrôle du PGES. Elle veille à ce que l’audité respecte, tout au long des phases d’exploitation et de cessation de ses activités, les engagements et les obligations définies dans le PGES (article 21). En effet aux termes de l’article 4, les projets soumis aux EIES sont obligatoirement assujettis à un audit environnemental. Les audits seront diligentés suivant une périodicité de 4 ans. Cependant, en cas de constatation d’atteintes avérées à l’environnement, l’audit peut être exigé avant le délai réglementaire de 4 ans. Le décret traite par ailleurs, des types et formes d’audits environnementaux, de la procédure d’élaboration et du con tenu du rapport d’audit et de la procédure d’évaluation du rapport d’audit. Arrêté N°0150/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017 fixant les modalités de participation du public aux études d’impact sur l’environnement. Cet arrêté comprend 3 chapitres et 34 articles dont le premier « fixe les modalités de participation du public aux études d’impact environnemental et social (EIES) conformément aux dispositions du décret n° 2017 - 040/PR du 23 mars 2017 fixant la procédure des études d’impact environnemental et soci al ». L’article 2 dudit arrêté définit la participation « toute implication du public au processus d’étude d’impact environnemental et social visant à recueillir son avis sur le projet afin de fournir les éléments nécessaires à la prise de décision ». « Elle a pour objet d’informer le public sur l’existence du projet et de recueillir son avis sur les différents aspects de la conception et de l’exécution dudit projet. » Les différentes phases et formes de participation du public sont énumérées par l’article 4 et sont « la consultation de la population concernée ou de ses représentants sur le projet et la consultation par audience publique Loi n°2019â€?006 du 26 juin 2019 portant modification de la loi n°2007â€?011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales modifiée par la loi n°2018â€?003 du 31 janvier 2018 Elle confie d’importantes attributions en matière d’environnement aux collectivités territoriales. L’article 17 met en place le bureau du citoyen qui est une institution locale de contrôle de l’action publique locale par les citoyens. Il est un centre d’écoute et de recueil des attentes, préoccupations et suggestions des citoyens de la collectivité territoriale. L’Article 82 lui confère les compétences propres en matière de d’Assainissement, de gestion des ressources naturelles et de protection de l’environnement. A cet effet la commune à travers L’ANASAP, la commune est en charge de la lutte contre toutes les formes d’insalubrité, de pollutions et de nuisances. Elle en également en charge de la création, gestion, protection et entretien des forêts et zones protégées d’intérêt communal. L’article 83 confère des compétences partagées en matière de d’Assainissement, de gestion des ressources naturelles et de protection de l’environnement. L’Article 234 confère à la région et aux communes la compétence en matière d’élaboration et la mise en Å“uvre des plans régionaux de protection de l’environnement. Arrêté n° 1556/MPFTRAPS du 22 mai 2020 déterminant les travaux dangereux interdits aux enfants du Togo. 43 Pris en application à la l’article 151 alinéa 5 de la loi n°2006-010 du 13 décembre 2006 portant code du travail. L’article 2 interdit l’utilisation des enfants pour des travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils sont effectués sont susceptibles de nuire à leur santé ou à leur sécurité. L’article 7 précise les activités interdites aux enfants. Décret N° 2019-096/PR du 08/07/19 portant réglementation de la maîtrise d’ouvrage public déléguée et de la maîtrise d’œuvre en République Togolaise Ce décret clarifie les termes de maitre d’œuvre, maitre d’ouvrage public et maitre d’ouvrage délégué. Les dispositions du présent décret sont applicables aux études, aux suivis et aux réalisations de tous ouvrages de bâtiments, d’infrastructures, ainsi qu’aux équipements industriels ou spécialisés destinés à leur exploitation, dont les maîtres d’ouvrages sont : l’Etat et ses établissements publics, les agences et organismes de droit public bénéficiant du concours financier ou de la garantie de l’Etat ; les collectivités territoriales ainsi que leurs établissements publics, les groupements de ces personnes morales ; les sociétés dont le capital social est détenu, entièrement ou majoritairement, directement ou indirectement, par l’une ou plusieurs des personnes morales visées aux points 1 et 2 ci-dessus ; les personnes morales de droit privé agissant pour le compte de l’Etat ou de l’une des personnes morales de droit public visées aux alinéas précédents ; les sociétés d’Etat et les personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier ou de la garantie de l’État ou de l’une des personnes morales de droit public visées aux alinéas précédents. Au sens du présent décret, les personnes morales visées aux points 1 à 5 du présent article sont des autorités contractantes ; à ce titre, elles sont soumises à l’ensemble des dispositions du présent décret lorsqu’elles concluent des conventions de maîtrise d’ouvrage déléguée ; toutefois, seules celles visées aux points 1 à 3 et 5 ont la qualité de maître d’ouvrage public. Le titre 1er traite des règles régissant la collaboration entre la maitrise d’ouvrage public et la maitrise d’ouvrage public déléguée en précisant les missions de la maitrise d’ouvrage public et conditions d’assistance à la maitrise d’ouvrage publique. Le titre II aborde les règles régissant la collaboration entre la maitrise d’ouvrage public et la maitrise d’ouvrage public déléguée tout en précisant les missions pouvant être déléguées. Arrêté n°126/2019/MSHPAUS/MCIDSPPCL/MAPPAH gestion des eaux usées et des boues de vidanges Pris en application du code de la santé et de l’environnement, cet arrêté stipule en son article 1 que tout lieu pouvant produire des eaux usées d’origine domestique doit être équipé d’un système d’évacuation de ces eaux établies en conformité aux dispositions du code de la santé, du code l’eau et du code l’environnement des textes d’application et des autres textes en vigueur. L’Article 2 interdit le rejet d’effluents non épurés d’origine domestique, d’excrétas et de boues de vidange dans les caniveaux, canaux canalisations d’eaux pluviales à ciel ouvert ou canalisations d’écoulement d’eaux pluviales fermées ainsi que sur la surface des sols naturels ou aménagés, est interdit. Arrêté n°123/2019/MSHPAUS/MCIDSPPCL hygiène des habitats et de l’environnement urbain Ce présent arrêté fixe les règles d’hygiène applicables aux maisons d’habitation. Il stipule en son article 3 qu’il est interdit toute installation d’ouvrages d’eau et d’assainissement, notamment les urinoirs, WC, 44 douche, lavoir, puisard, évier, fosse dans les habitations non conforme aux normes prescrites. il précise également que toute installation d’ouvrages d’eau et d’assainissement doit bénéficier de l’expertise d’u n technicien d’hygiène et d’assainissement. ArrêtéN°053/2021/MSHPAUS/CAB/DGAS/DPLMP/DMPS/SVPUPS portant nomination des membres du comité des experts pour la pharmaco vigilance. L’article 2 précise le rôles la mission du comité qui consiste à donner son avis sur : L’imputabilité Les enquêtes de pharmacovigilance Les analyses de données de pharmacovigilance Les orientations stratégiques lors de la gestion des risques et crises 3.2. Cadre politique Cette partie porte essentiellement sur les documents de politique suivants : ➢ le Plan nationale du développement (PND); ➢ la Politique nationale de la santé (PNS) ; ➢ la Politique nationale de l'environnement (PNE) ; ➢ Politique nationale de l’eau et de l’assainissement (PNEA) ; ➢ le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) ; ➢ Le Cadre Stratégique d’Investissements pour la Gestion de l’Environnement et des Ressources Naturelles au Togo (CSIGERN) ➢ le Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE) ➢ le Plan Stratégique Sécurité et Santé au Travail pour le Personnel de Santé (PSSSTPS 2017- 2022). Plan national du développement (PND) 2018-2022 Le PND fait suite à la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) et se fonde sur la poursuite de la mise en Å“uvre du programme présidentiel (2015-2020) décliné en orientations stratégiques de la politique générale du gouvernement. Les questions de la gestion de l’environnement et du cadre de vie et de renforcement de la gouvernance sont traitées dans l’axe 4 intitulé « Gestion durable du territoire, de l’environnement et du cadre de vie ». Selon ce document de référence, le Togo a l’ambition d’atteindre un taux de croissance en cible de 7,6% notamment grâce à des projets phares à fort potentiel de création massive d’emplois et une implication prépondérante du secteur privé. Le Togo ambitionne donc de transformer structurellement l’économie, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois et induisant l’amélioration du bien- être social tout en respectant son environnement. Les impacts et risques négatifs de la COVID-19 ont retardé la mise en Å“uvre du PND. Plan national de développement sanitaire (2017 – 2022) Le Gouvernement a adopté en 2017, un nouveau Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2017- 2022 qui vise à assurer à la population le niveau de santé le plus élevé possible à travers le développement d’un système de santé performant basé sur des initiatives publiques et privées, individuelles et collectives, accessible et équitable, capable de satisfaire le droit à la santé de tous, en particulier les plus vulnérables. Le renforcement de la lutte contre les maladies transmissibles et l’amélioration de la sécurité sanitaire et l’amélioration de la sécurité sanitaire et la réponse aux épidémies et autres urgences de santé publique figurent parmi les axes stratégiques de ce plan. 45 En 2019, au total 76,82 milliards FCFA ont été mobilisés pour la mise en Å“uvre des activités contre 100,08 milliards de FCFA prévus dans le PNDS 2017-2022 pour l’année 2019, soit un taux de réalisation de 76,75%. Sur les 76,82 milliards FCFA mobilisés, la contribution de l’Etat est de 30,56 milliards FCFA (39,79%) ; l’appui des partenaires s’élève à 23,17 milliards FCFA (30,16%) et le recouvrement des coûts (recettes propres) des formations sanitaires est de 23,08 milliards FCFA (30,05%). Feuille de route du secteur de la santé de la politique générale 2020-2025 du gouvernement Le Gouvernement a élaboré un Plan stratégique « Togo 2025 » avec une feuille de route pour le secteur de la santé visant, entre autres, à renforcer à renforcer la sécurité sanitaire et la réponse aux épidémies et autres urgences de santé publique à travers l’élaboration et d’exécution d’un plan de réponse aux urgences sanitaires portant sur le renforcement et la préparation du système de santé pour faire face aux futures crises d’ici à 2025. Plan Pluriannuel complet du PEV (PPAc 2016 – 2022) Les orientations du PNDS ont été reprises dans le Plan Pluri annuel Complet (PPAC) du PEV (2016- 2020 étendu à 2022). En effet le Programme Elargi de Vaccination (PEV), initié au Togo depuis 1980, vise la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies cibles évitables par la vaccination. Dans le cadre de la vaccination de routine qui se fait en stratégie fixe, avancée et mobile, tous les antigènes doivent être administrés aux enfants avant leur premier anniversaire et le vaccin antitétanique aux femmes en âge de reproduction / femmes enceintes. Avec l’introduction de nouveaux vaccins, douze maladies sont actuellement visées par le PEV dans toutes les localités du pays. Une attention particulière est accordée à la qualité de conservation des vaccins, à la sécurité des injections avec l’utilisation d’un matériel d’injection à usage unique et à la gestion des déchets piquants. Politique Nationale pour l’Equité et l’Egalité de Genre Adoptée par le gouvernement en janvier 2011, la Politique Nationale pour l’Equité et l’Egalité de Genre (PNEEG) a pour objectif majeur de faire du Togo un pays émergent, sans discrimination, où les hommes et les femmes auront les mêmes chances de participer à son développement et de jouir des bénéfices de sa croissance. Cette politique a pour finalité de promouvoir à moyen et long termes, l'équité et l'égalité de genre, l'autonomisation des femmes et leur participation effective à la prise de décision à tous les niveaux du processus de développement du Togo. Ses objectifs sont d'instaurer un environnement institutionnel, socioculturel, juridique et économique favorable à la réalisation de l'équité et de l'égalité de genre au Togo et d'assurer l'intégration effective du genre dans les interventions de développement dans tous les secteurs de la vie économique et sociale. L’organisation des campagnes de vaccination doivent garantir un accès équitable aux hommes et aux femmes conformément aux directives de la Banque mondiale relatives aux risques et impacts sur les individus ou les groupes défavorisés ou vulnérables et au Cadre de l'OMS pour l'attribution et la priorisation de la vaccination contre le COVID-19. A cet effet un indicateur sur le suivi du taux de couverture avec désagrégation par sexe sera mis en place et suivi. Plan d’Action National pour le Secteur de l’Eau et de l’Assainissement (PANSEA), 2018-2030 L’élaboration d’un nouveau PANSEA 2018-2030 qui dérive de la Politique National de l’eau et de l’assainissement (PNEA) permet la mise en Å“uvre de cette nouvelle vision déclinée en trois phases (2018- 2022, 2023-2027 et 2028-2030). Le PANSEA 2018-2030 est en parfaite cohérence avec les orientations nationales, régionales et internationales liées au secteur. Il vise l’atteinte des objectifs de développement de la PNEA à savoir (i) la préservation des ressources en eau afin d’optimiser le bénéfice social et économique et (ii) l’accès universel équitable et durable aux services d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquats. Il est décliné en 4 programmes qui sont : Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), 46 Approvisionnement en eau potable et assainissement (AEPA) et Gouvernance du secteur de l’eau et de l’assainissement. En matière de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) (Programme 1), la mise en Å“uvre du programme permettra de préserver la ressource en eau et garantir sa disponibilité permanente pour tous les usages et les écosystèmes aquatiques. La stratégie pour atteindre ces résultats consistera à : (i) promouvoir un cadre favorable à une bonne gouvernance de l’eau selon l’approche GIRE, (ii) assurer la connaissance et le suivi des ressources en eau (iii) maitriser les prélèvements et contrôler les rejets. En matière d’approvisionnement en eau potable et assainissement (AEPA) (Programme 2), le sous-programme 2.3 (Hygiène et assainissement de base, L’objectif de ce sous-programme d’ici 2030 est d’assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air. Plan stratégique de prévention et de contrôle de l’infection au Togo (2020 – 2022) L’élaboration de ce plan s’inspire des lignes directives de l’OMS en matière de PCI et s’inscrit dans les orientations de l’effet 3.2 du plan national de développement (PND), et de l’axe 3 du plan national de développement sanitaire (PNDS). L’objectif général de cette stratégie de PCI est de contribuer à la réduction du risque d’infections associées aux soins pour les usagers et le personnel des structures sanitaires en vue d’améliorer l’état de santé des populations. Spécifiquement, il s’agira de : mettre en place un cadre de gouvernance qui favorise la PCI ; renforcer les capacités des structures sanitaires en matière de PCI ; renforcer la surveillance des risques infectieux et de promouvoir une culture de la PCI. Plan Pluriannuel complet du PEV (PPAc 2016 – 2022) Les orientations du PNDS ont été reprises dans le Plan Pluri annuel Complet (PPAC) du PEV (2016- 2020 étendu à 2022). En effet le Programme Elargi de Vaccination (PEV), initié au Togo depuis 1980, vise la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies cibles évitables par la vaccination. Dans le cadre de la vaccination de routine qui se fait en stratégie fixe, avancée et mobile, tous les antigènes doivent être administrés aux enfants avant leur premier anniversaire et le vaccin antitétanique aux femmes en âge de reproduction / femmes enceintes. Avec l’introduction de nouveaux vaccins, douze maladies sont actuellement visées par le PEV dans toutes les localités du pays. Une attention particulière est accordée à la qualité de conservation des vaccins, à la sécurité des injections avec l’utilisation d’un matériel d’injection à usage unique et à la gestion des déchets piquants. Conformément au canevas, le cadre institutionnel de mise en Å“uvre du projet est développé dans le paragraphe IX. IV- DONNEES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES DE REFERENCE Situé sur la côte du Golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest, le Togo est localisé entre les parallèles 6° et 11° Nord et les méridiens 0°5’ et 1°45’ Est. Il couvre une superficie de 56 600 km2. On l’assimile à un corridor qui s’étire sur 650 km de long. Il est limité à l’Ouest par le Ghana, à l’Est par le Bénin, au Nord par le Burkina Faso et au Sud par l’Océan atlantique. Le territoire national est divisé en cinq régions administratives, qui sont du nord au sud : région des Savanes (8 470 km2), région de la Kara (11 738 km2), région Centrale (13 317 km2), région des Plateaux (16 975 km2) et région Maritime (6 100 km2). Ces 5 régions sont subdivisées en quarante (40) préfectures et 117 communes. Sur le plan sanitaire, en plus des cinq régions administratives la capitale a été érigée en région sanitaire de Lomé Commune portant le nombre à six (06) régions sanitaires. 47 4.1. Données environnementales Description du milieu biophysique Relief et Topographie Le Togo présente un relief qui comprend la chaine de montagnes de l'Atacora d'une haute altitude de 800 m avec deux grandes plaines alluviales (Oti et Mono) et qui constituent sur l’autre partie du pays des collines et des vallons, correspondant ainsi à la variété des formations géologiques. Dans la partie centrale du pays, l’on note la petite plaine de Mô qui est essentiellement orientée vers le Ghana et est arrêté par les Monts du Fazao dans sa partie inférieure. Le Togo présente une très grande diversité de formes de relief bien individualisées et assez contrastées liées à sa constitution géologique. Géologie et sols Au plan géologique, le socle est recouvert au sud des strates sédimentaires à prédominance argilo-sableuse du Crétacé, alternant avec des formations plus récentes du Tertiaire (marnes et calcaire). D’autres caractéristiques du Crétacé (grès et argiles) se retrouvent plus au Nord. Dans le bassin de la Pendjari, au Nord, elles interfèrent avec l’ensemble voltaïen de l’Atakora (quartzites, schistes et grès). Du fait de la nature des roches qui forment son ensemble géologique et la diversité de climats, le Togo jouit d'une variété de sols favorables à l’agriculture : Sols minéraux peu évolués d'origine sédimentaire ou de l’érosion [en bordure du littoral, dans les montagnes du Fazao, de l'Atakora et de l'Akposso) ; Sols ferralitiques (dans la région des plateaux, des terres de l’Est, et dans la partie littorale de la région maritime] ; Vertisols ou argile noire tropicale connue pour leur fertilité (répandue le long des cours d'eau : l'Anié, le Mono et l'Ogou, ainsi que dans la dépression de la Lama et dans le Nord-Est). Climat Le Togo jouit d’un climat intertropical variant sensiblement des régions méridionales aux régions septentrionales. Les régions méridionales (Maritime et Plateaux) sont caractérisées par un climat subéquatorial à quatre (4) saisons : la grande saison sèche, de mi-Novembre à Mars, la grande saison des pluies, de Mars/Avril à Juillet, la petite saison sèche, d’Août à Septembre et la petite saison des pluies, de Septembre à mi-Novembre. Les régions septentrionales (Centrale, Kara, Savanes) sont marquées par deux saisons : la saison des pluies de (Mai à Octobre) et la saison sèche de (Novembre à Avril). Suivant le découpage en latitude, il se dégage trois zones climatiques : la zone subéquatoriale qui s’étend de la côte à la transversale du 8° de latitude Nord et dont la température varie dans de faibles amplitudes, une pluviométrie de 1000 à 1400 mm, la zone guinéo-soudanienne se situant entre le 8è et le 10è de latitude Nord avec des amplitudes thermiques journalières relativement élevées, des moyennes de pluviométrie élevées dans le centre et le Centre-Ouest (1400 mm) et la zone soudanienne, située entre le 10è et 11è de latitude Nord, est de type semi-aride et a une pluviosité de 900 mm à 1100 mm, des amplitudes thermiques fortes (20° à 34°c). . Hydrographie Le réseau hydrographique du Togo est assez dense. Il est subdivisé en trois grands bassins : le bassin de la Volta et ses affluents, celui du Mono et le bassin côtier du complexe lagunaire Zio - Haho et le Lac Togo. Le bassin de la Volta et ses affluents couvre près de 47,3 % du territoire. Il s’agit en moyenne d’un bassin à pente faible dominé dans sa partie Nord et Sud-Ouest par une immense plaine, tandis que la partie Nord- Est comporte quelques escarpements montagneux où les affluents Kara, Kéran, et Mo ont un débit élevé. Le bassin du Mono occupe le tiers central et tout l’Est du Togo. Par sa superficie (37,5 % du territoire), il représente le deuxième bassin du pays. Son lit principal est desservi par deux grandes vallées d’ordre secondaire parallèles : celles de l’Anié et de l’Ogou et deux vallées de niveau tertiaire de l’Amou et Wahala. 48 Le bassin côtier du Lac Togo est en réalité un complexe lagunaire qui comporte trois sous bassins dont celui de l’Ouest qui draine les eaux du Zio, celui du Centre qui draine celles du Haho, et le Sud formé par le bassin propre du Lac Togo. Il est composé de petits chenaux lagunaires et reçoit en plus des eaux propres de la dépression du Lac, de petits chenaux qui drainent les plateaux de terre de barre de Vogan - Attitogon et celles des cours inférieurs du Zio et du Haho. Le mode actuel de gestion des effluents hospitaliers constitue un facteur de pollution des eaux de surface et des eaux souterraines. En effet les effluents hospitaliers sont évacués des fosses septiques et puisards pour être déversés dans le milieu naturel sans aucun traitement préalable. Dans le cadre du présent projet, à défaut d’un système efficace de drainage et des stations d’épuration, la conception et l’aménagement des centres d’isolement et de prise en charge doivent prendre en compte un dimensionnement optimal des fosses septiques en vue prolonger la durée de séjour des effluents avant leur évacuation. Végétation Au plan végétal, le Togo est caractérisé par deux types de paysages : paysages de forêt et paysages de savanes dont la répartition peut s'expliquer par des particularités géologiques, morphologiques et climatiques auxquelles s'ajoutent l’influence humaine (défrichage, culture, feux de brousse, élevage, etc.). La volonté du Togo de promouvoir la conservation de la biodiversité s’est traduite par l’adoption des lois assez conséquentes qui devraient lui permettre de gérer durablement ses ressources naturelles. A cet effet deux lois fondamentales ont été adoptées et promulguées en 2008. Il s’agit de la Loi n°2008-005 portant Loi-cadre sur l’Environnement du 30 mai 2008 et la Loi n°2008-009 portant Code Forestier du 19 juin 2008. La faune Le Togo abrite une diversité biologique importante. Le nombre d’espèces connues à ce jour s’évalue à 4 414 espèces végétales, 4 019 espèces animales (Kokou et al., 2018) et 276 espèces de champignons (MERF, 2018). Tableau 4: Diversité spécifique actuelle des principaux groupes taxonomiques du vivant au Togo Règne Groupe taxonomique Richesse spécifique Total Insectes 1 420 Poissons d’eau douce 98 Poissons marins 350 Animaux Amphibiens 60 4 019 Reptiles 167 Oiseaux 624 Mammifères 1 110 Champignons Champignons 276 276 49 Végétaux Micro-algues 795 4 414 Source : Premier rapport sur l’état de l’environnement du Togo, 2019 On y rencontre des espèces emblématiques comme l’éléphant, le buffle et les primates (y compris le singe à ventre roux, espèce vulnérable et endémique au Dahomey-gap (MERF, 2014) dans les aires protégées de Togodo, Fazao-Malfakassa, Abdoulaye. Malgré son état de dégradation actuelle, quelques incursions saisonnières d’éléphants sont quelquefois constatées dans le complexe Oti -Kéran-Mandouri. L’élan de Derby complètement disparu à l’état sauvage est bien conservé dans le ranch de Sarakawa. La figure 1 illustre quelques espèces de la diversité spécifique animale Trois espèces sont considérées comme endémiques dans des zones humides des Monts Togo. Il s’agit de l’escargot géant (Achatina togoensis) et de deux Amphibiens (Conraua derooi et Bufo togoensis). Figure 2: Quelques espèces animales particulières du Togo Source : Premier rapport sur l’état de l’environnement du Togo, 2019 . Qualité de l’air La pollution de l'air se caractérise essentiellement par le rejet dans l'atmosphère de polluants divers : les poussières et particules aéroportées résultant de la circulation de véhicules et d'engins sur les nombreuses voies non asphaltées ou pavées ; les gaz de combustion (monoxyde de carbone, oxydes d'azote et de plomb) émanant des tuyaux d'échappement des voitures et des motocyclettes dont le nombre ne cesse de s'accroître ; la fumée et la cendre résultant de la combustion du bois et de l'incinération des ordures et déchets biomédicaux ou provenant des quelques usines ; les odeurs nauséabondes générées par les dépotoirs et quelque fois la lagune et ses canaux d'équilibre. 50 Certaines activités du Projet qui exigeant l’utilisation des engins contribueron t au rejet de gaz polluants dans l’atmosphère. Également les fumées issues de l’incinération des déchets biomédicaux contribueront à la dégradation de la qualité de l’air. Gestion des déchets ménagers et assimilés La gestion des déchets ménagers est confiée au ministère de l’urbanisme et du cadre de vie et aux municipalités à travers les DST. Le secteur est animé par les associations de pré-collecte qui sont chargées des collectes, le transport vers les décharges finales. Le taux de ramassage des ordures par les services publics se situe entre 25 et 30 % (Nyassogbo, 2005), le taux de production de déchets ménagers et assimilés est 0.596Kg/j/hbt dans la capitale. Le niveau de production est de 311000 T/an en 2014 à 352000T/an en 2020 soit une augmentation de 11%. Seule la ville de Lomé dispose d’un centre d’enfouissement technique opérationnel mise ne place dans le cadre du projet d’environnement urbain de Lomé (PEUL2). 4.2. Données sociales Données sociodémographiques. La démographie au Togo est caractérisée par une croissance rapide de la population et marquée par de fortes disparités régionales. La population totale est passée de 2.719.567 habitants en 1981 à 6.191.155 habitants en 2010, soit un taux de croissance annuel moyen de 2,84% (équivalant à un doublement tous les 25 ans), et est constituée en majorité de femmes (51,4 %). En conséquence, la densité en 30 ans a doublé et a atteint 109 habitants/km2 en 2010. Sur le plan démographique, le Togo a une population de 7 796 140 habitants en 2020 selon les estimations de l’Institut National des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED – Togo) basé sur les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2010. Cette population est jeune (60% de moins de 25 ans) et principalement rurale (62,3%) malgré l’urbanisation croissante (5,2% par an). L’une des caractéristiques majeures de cette population est aussi son inégale répartition sur le territoire national : la Région Maritime concentre 42% de la population totale alors qu’elle occupe 23,2 % de la superficie totale du pays. En outre, les taux de croissance démographique varient d’une région à l’autre. Il y a des régions à croissance démographique relativement modérée et inférieure au taux annuel moyen national comme celles des Plateaux (2,58 %) et de la Kara (2,04 %), et des régions à forte croissance démographique, comme la région des Savanes (3,18 %) et la Région Maritime (3,16 %). Cette disparité dans la répartition et la croissance de la population pose des défis en termes d’am énagement du territoire. La croissance de population constitue une pression sur le système de santé. Découpage administratif Sur le plan administratif, le Togo est subdivisé en 39 préfectures, 117 communes, regroupées du sud au nord, en cinq régions économiques : la région Maritime (6100 km2), la région des Plateaux (16975 km2), la région Centrale (13317 km2), la région de la Kara (11738 km2) et la région des Savanes (8470 km2). La figure I présente la carte du Togo montrant les régions administratives et les préfectures. Figure III: Carte du Togo montrant les cinq (05) Régions administratives 51 Source :Fond de carte administrative du Togo, (2020) Le projet sera mis en Å“uvre dans les six (6) régions sanitaires du pays.Par arrêté n°171/2020/MSHPAUS/CAB/SG l’organisation administrative des régions sanitaires a été revue afin de s’arrimer sur le découpage administratif prévu par les lois relatives à la décentralisation et à la déconcentration. Ainsi le secteur de la santé dispose de trois types d’aires sanitaires à savoir : la région sanitaire, la préfecture sanitaire et la commune sanitaire. Les régions sanitaires sont au nombre de six (6), les préfectures sanitaires au nombre de 39 et les communes sanitaires au nombre de 117. Enjeux socio-économiques et environnementaux en rapport avec le projet Enjeux socio-économiques De l’analyse de la situation socio-économique du Togo, des enjeux sociaux de niveaux de sensibilité divers ont été répertoriés. Ils sont synthétisés dans le tableau 8. 52 Tableau 5: Sensibilité des enjeux socio-économiques ENJEUX DESCRIPTION NIVEAU DE SENSIBILITE L’espérance de vie des populations Au regard des données de l’expérience de vie avec l’avènement ivoirienne était de de la pandémie COVID-19, le climat social est producteur de Sensibilité forte 60,76 ans (2018) peur, d’angoisse et de stress. ans (2018) La croissance Les effets des pandémies COVID-19 tels que le confinement économique du Sensibilité forte prolongé, engendre la baisse des revenus du pays. Togo Le nombre de la Avec la pandémie de la COVID-19, le flux des activités population économiques (commerce, restauration, l’agriculture, etc.) des Sensibilité forte économiquement populations est en baisse pauvres A l’instar des pays à faible revenu, le Togo était confrontée à des insuffisances au niveau de son système de santé avec un profil épidémiologique dominé par les maladies infectieuses dont les Le système principales sont le paludisme, les maladies diarrhéiques, les Sensibilité modérée sanitaire pneumonies avec un impact sur la morbidité et la mortalité. Cependant, le pays a bénéficié du renforment en équipements (respirateurs, produits barrières), en personnel de santé dans les centres de santé du fait de la pandémie COVID-19. Le climat social des personnes vulnérables instauré par la Personnes pandémie COVID-19 est producteur de stress, d’angoisse, de Sensibilité forte vulnérables peur et de pauvreté économique. Gestion des déchets d’activités de soins médicaux Au vue de l’analyse des interventions envisagées par le FA, la gestion des déchets reste une préoccupation au vu de l’augmentation considérable de la production et des insuffisances actuelles en matière de gestion des déchets d’activités de soins médicaux. A cet effet, des mesures idoines doivent être prises d ans le souci de protéger la santé des prestataires, des patients, des personnes et communautés bénéficiaires du projet et également de la préservation de l’environnement. En effet, le cadre institutionnel de la gestion des déchets est caractérisé par une multitude d’acteurs publics et privés avec souvent des chevauchements de missions et d’attributions. La gestion de la filière des déchets de soins médicaux est du ressort du ministère en charge de la santé avec une implication du secteur privé. Le niveau de production n’est pas maitrisé dans sur l’ensemble des FS. Selon le rapport de l’évaluation de base de 2009 réalisée avec l’appui de l’OMS, la production de déchets est estimée à 957.924kg/j soit 341024 kg/an. Cette production est passée à 552 026 kg en 2020 soit une augmentation de 38%. Cette production est à titre indicatif au vu de la réalité de terrain caractérisée par une insuffisance de système de pesage dans la quasi-totalité des FS. La coordination est assurée par la Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base au niveau central, tandis qu’aux niveaux régional et préfectoral/district, cette tâche est dévolue aux sections régionales et préfectorales d’hygiène et assainissement de Base. D’importants efforts ont été déployés, en matière de 53 gestion des déchets avec l’appui des partenaires notamment la Banque mondiale (Projet PASMIN et REDISSE), l’OMS, CDC/Atlanta, GAVI et UNICEF. Entre 2017 et 2019, les formations réalisées ont permis de porter à environ 45% le pourcentage des FS disposant d’au moins une personne formée en gestion des déchets ou PCI. 25% des FS dispose d’un incinérateur pour l’élimination des DSM solides à risque infectieux, chimique ou anatomiques. Les principaux enjeux sont relatifs : Insuffisance dans la quantification des déchets (limitée aux FS disposant des conventionnels); l’insuffisance de tri ; l’insuffisance et vétusté de matériels et équipements de collecte et de transport ; l’insuffisance d’aménagement de zones de stockage des déchets ; le manque de place dans certaines structures sanitaires pour la mise en place des ouvrages de gestion des déchets biomédicaux Le faible financement des activités de gestion de déchets et du bionettoyage. Le pays dispose de 18 incinérateurs conventionnels et 310 incinérateurs de type Montfort. Certains centres d’isolement et de prise en charge ne disposent pas d’incinérateurs pour la destruction des déchets. En ce qui concerne la gestion des eaux usées, le CHR Lomé - Commune et la clinique privée BIASA disposent chacun d’une station d’épuration. Toutefois, le taux d’abattement des effluents pour le CHR Lomé - Commune n’est pas maitrisé. L’aspect de la gestion des déchets biomédicaux solides et liquides est une problématique réelle dans les structures sanitaires et qui mérite d’être prise en compte dans le cadre du projet afin de réduire les infections associées aux soins (IAS) et protéger l’environnement. Dans la planification des interventions en matière de gestion des déchets biomédicaux, le projet s’appuiera sur les acquis des projets PASMIN et REDISSE. Les déchets sont souvent éliminés sur site pour les formations sanitaires disposant d’incinérateur. Bien que présentant des limites, les circuits de collecte et de convergence limités aux OPCT permettent de desservir les autres FS. Le Togo dispose de trois (03) fourgonnettes acquises grâce à l’appui de la BM, destinées au transport des déchets de soins médicaux, cependant la stratégie de polarisation des FS autour des incinérateurs conventionnels n’est pas encore opérationnelle sur toute l’étendue du territoire. Les prestations de l’opérateur privé « SENEVIE» contracté par la PSPS pour la collecte et l’élimination des DSM des FS privées restent encore timide. La répartition des incinérateurs se présente dans le tableau 5. Tableau 6 : Répartition des incinérateurs Nombre de FS Régions Savanes Kara Centrale Plateaux Maritime Lomé- Total commune Nombre total de FS 114 166 137 293 261 303 1274 Incinérateurs 02 02 01 04 03 05 18 conventionnels Montfort 41 52 33 48 34 10 218 Fonctionnels Montfort à 15 22 7 21 21 2 88 réhabiliter Besoins en 38 56 63 38 89 9 293 construction Source : Rapport d’activité de la Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base (DHAB) 54 Le répertoire des incinérateurs conventionnels dans le pays se présente dans le tableau 6. Tableau 7: Répertoire des incinérateurs conventionnels dans le pays N° DISTRICT TYPE LOCALISATIO CAPACITE DE TEMPERA TEMPERAT ETAT DE SANITAIRE N DESTRUCTION TURE DE URE DE FONCTIONN COMBUST POST- EMENT ION COMBUSTI ON 1 Tône MP 100 CHR Dapaong 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 2 Oti MP 100 CHP Mango 75-100 kg/h 850°c 1150°c Non Fonctionnel 3 Bassar MP 100 CHP Bassar 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 4 Kozah MP 100 CHU Kara 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 5 Tchaoudjo MP 100 CHR Sokodé 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 6 Est Mono LC 30 Hôpital Ordre de 30-40kg/h 900°c 1100°c Non Malte Elavagnon Fonctionnel 7 Kloto MP 100 CHR Kpalimé 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 8 Kpélé Hôpital Kpélé 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel Tsiko 9 Ogou MP 100 CHR Atakpamé 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 10 Bas Mono PIROSTATIC Hôpital Afagnan 100-550 kg/h 400 – 850 - 900 / Fonctionnel -Ciroldi 600°C 1100- 1150°C 11 Lacs MP 100 CHP Aného 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 12 Zio MP 100 CHR Tsévié 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 13 Agoényivé MP 100 CHU Campus 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 14 MP 100 HD Cacaveli 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 15 Golfe MP 100 CHU SO 75-100 kg/h 850°c 1150°c Fonctionnel 16 MP 100 CMS Baguida 75-100 kg/h 850°c 1150°c Non Fonctionnel 17 CP 30 Clinique Régina 30-40kg/h 900°c 1100°c Fonctionnel peacesis 18 Autres 75-100 kg/h Fonctionnel Source : Rapport d’activité de la Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base (DHAB) NB : Trois type de conventionnel sont répertoriés dans le pays (i) les MP 100 Ad, (ii) CL 30, et un modèle chinois. L’économie Sur le plan économique, le Togo a affichéces dernières années des résultats relativement encourageants : le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) au cours des trois dernières années s’est établià environ 5 % en moyenne, soit un niveau supérieur à celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Treizième pays le plus pauvre du monde, le produit intérieur brut par togolais s’élève à 586,3 dollars avec 54,2% qui vivent en dessous du seuil de pauvreté selon la Banque Mondiale. Les impacts économiques négatifs liés à la pandémie de COVID-19 risquent d’entraver les efforts de relance économique entrepris les trois dernières années. En effet, le rapport de la Banque 55 mondiale sur la situation économique au Togo intitulé « Dynamiser l’investissement privé pour plus de croissance et d’emplois » prévoit une baisse importante de la croissance à cause de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus. Les petites et moyennes entreprises ont été particulièrement touchées. Selon ce rapport, elles sont 41 % dans le secteur agricole et agro- industriel à avoir enregistré une baisse de leurs ventes de l’ordre de 75 à 100 %. De même que 33 % des entreprises du secteur du tourisme, 36 % de la branche fabrication et 35 % des entreprises de transport et logistique. La réduction des recettes fiscales due à la baisse de l’activité couplée avec la mise en place des mesures sociales (exonération fiscale, gratuité de l’eau, de l’électricité, transfert monétaire aux personnes vulnérables, etc) réduiront à long terme les ressources de l’état et ses capacités à faire face aux dépenses liées à la gestion de la COVID-19notamment les charges d’hébergement des voyageurs et des cas contacts, la dotation régulière du personnel de santé en Equipement de Protection Individuel (EPI), l’acquisition du matériel et équipement de diagnostic et de prise en charge, la motivation des Equipes d’intervention rapide (EIR) et des autres acteurs impliqués dans la gestion de la crise. Cette situation aura pour conséquence une baisse de l’efficacité de la riposte en termes de diagnostic, de prise en charge et de suivi des cas, entrainant ainsi une amplificationdes externalités négatives de la pandémie sur le plan socio-économique. La mise en Å“uvre du présent projet permettra de renforcer les capacités de l’état en matière de riposte et contribuer à la mitigation des impacts socio-économiques négatifs liés à la COVID-19. Données des groupes vulnérables Assurer un accès équitable des services pour les personnes vulnérables reste un des objectifs à atteindre par le Projet. La vulnérabilité d’un groupe de personnes peut être attribuable à la race, à l’origine ethnique ou sociale, à la couleur, au sexe, à la langue, à la religion, aux convictions politiques ou autres, à l’âge, au niveau d’instruction, à la maladie, à un handicap physique ou mental et à la pauvreté ou à la précarité économique. Il existe un risque que les plans de déploiement du vaccin laissent ces personnes à la traîne, compte tenu de leur situation physique et morale. Ils peuvent être touchés d’une manière disproportionnée par le projet. Ce risque est susceptible d’être réduit avec les consultations publiques impliquant toutes les couches sociales aux étapes de l’élaboration du PGMO du Projet Parent (PP) et l’actualisation du CGES dans le cadre duFA relatif au déploiement de vaccins sûrs et efficaces. Pour lequel les consultations des parties prenantes ont intégré les personnes vulnérables (organisation de personnes handicapées, personnes économiquement vulnérables etc.). Au niveau économique, la cessation des activités économiques et la baisse du temps de travail ou de la clientèle sont les principales conséquences économiques enregistrées chez les groupes vulnérables tel que les travailleurs privés avec pour corolaires, la perte ou la baisse de revenu et l’endettement très souvent lié à la mévente des produits périssables et à l’épuisement du fonds de commerce particulièrement chez les femmes. Les réajustements économiques que les groupes vulnérables initient s’appuient principalement sur la capacité de résilience des femmes à travers la diversification et la reconversion dans les activités économiques. Les femmes acceptent comparativement aux hommes le déclassement statutaire consistant en général à travailler comme assistantes ou effectuer des petits travaux socialement moins valorisants alors qu’avant cette crise sanitaire, ces dernières étaient responsables de leurs activités initiales et e ffectuaient des activités génératrices de revenus plus valorisantes. En revanche, les hommes sont en majorité dans une posture d’attente de nouvelles opportunités dans leurs domaines de compétence. Pendant cette attente, ils recourent à leur épargne, au crédit auprès de particuliers ou procèdent à la suppression de certains postes budgétaires afin d’assurer les besoins alimentaires. 56 Le climat social des personnes vulnérables (personnes sans domicile fixe, migrants qui travaillent dans les plantations, etc.) instauré par la pandémie COVID-19 est producteur de stress, d’angoisse et de peur. Le tableau 7 présente l’estimation du nombre de personnes vulnérables de même que les stratégies vaccinales pour les atteindre. Tableau 8: Estimation du nombre de personnes vulnérables et stratégies Population cible (par ordre de priorité) Nombre de Stratégie de distribution Pourcentage (%) par personnes à ciblée pour cette rapport à la population vacciner population prioritaire totale Personnes âgées de 50 ans et plus Stratégie fixe, avancée et 883 000 55,35% mobile Personnes de moins de 50 ans souffrant Stratégie fixe, avancée et 664 872 41,67% d’affections chroniques mobile Autres populations cibles (détenus et 7000 Stratégie avancée 0,44% réfugiés) Source : PNDV, Togo, Mars 2021 Données sanitaires Système de santé Les soins de santé sont fournis aux populations dans des structures publiques et privées (libérales et confessionnelles). Le système de soins au Togo est organisé selon trois niveaux : primaire, secondaire et tertiaire. Les soins primaires sont structurés autour de trois échelons à savoir : (i) l’Agent de Santé Communautaire (ASC) qui assure par délégation les soins au niveau familial et des communautés (il est appelé à jouer le rôle d’interface entre la communauté et les services de santé) ; (ii) l’Unité de Soins Périphérique (USP) comme base du système de soins et à partir de laquelle sont menées des activités de proximité en stratégie fixe et vers les populations ; (iii) l’Hôpital de district (HD) qui constitue le premier niveau de référence ; Les soins secondaires sont offerts au niveau des hôpitaux régionaux qui constituent le deuxième niveau de référence et de recours pour les Hôpitaux de Districts (HD) ; Les soins de santé tertiaires sont dispensés dans les trois Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) que compte le pays et dans des hôpitaux spécialisés de référence. La figure IV présente le schéma de l’organisation pyramidale du système de santé au Togo. Figure IV: Schéma de l’organisation pyramidale du système de santé au Togo 57 Source : Mission d’actualisation du CGES du projet FA, COVID-19, 2021 Les données de la carte sanitaire en 2017 montrent que le Togo compte, 3 CHU (2 à Lomé et 1 à Kara), 6 CHR (1 par région sanitaire), 101 hôpitaux (72 de type 1, 29 de type 2 et 4 spécialisés), 1047 USP (744 de type 1 et 303 de type 2), 54 infirmeries et 59 autres formations sanitaires. On recense globalement 1274 formations sanitaires tout statut et toute forme confondue. En ce qui concerne la couverture sanitaire, d’après les résultats provisoires de la carte sanitaire 2015, les soins de santé sont fournis par le secteur public (59%) et privé (41%). Ce dernier est surtout libéral, dynamique et concentré dans les grands pôles urbains principalement à Lomé où l’on enregistre une plus grande solvabilité de la demande. Le concept d’approche contractuelle est mis en Å“uvre depuis 2018 dans certaines structures sanitaires et vise l’amélioration de la santé de la population en améliorant la performance des services médicaux des hôpitaux. Dans ce contexte de rareté des ressources, les actions de prévention y compris la PCI sont sous financées dans les structures sanitaires. Ressources humaines de santé (RASS 2018) Les ressources humaines du secteur de la santé se caractérisent par une diversité de statuts et une pluralité de corps de métiers et de catégories. On retrouve (i) les fonctionnaires soumis au statut général de la fonction publique togolaise (ii) les contractuels ou agents recrutés et payés sur le budget autonome des établissements de soins, des collectivités locales, des projets, des COGES et des programmes, assujettis aux dispositions du code du travail et certaines règles du statut général (iii) les volontaires et les primo demandeurs d’emploi mis à la disposition du ministère en charge de la santé par l’agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et l’agence nationale pour l’emploi (ANPE) ; (iv) le personnel du service de santé des armées. S’agissant des corps de métiers, on retrouve essentiellement le personnel médical, paramédical, administratif et d’appui. L’effectif total du personnel du MSHPAUS au 31 décembre 2018 est 58 de 10 911 contre respectivement 11 152 en 2017 et 10 188 en 2016. Avec un effectif de 3719 agents en 2018 contre 3725 en 2017, le secteur privé de soin est marqué par une disparité entre les six régions sanitaires du pays. L’effectif du personnel du secteur privé est L’effectif total du personnel de santé du secteur public et privé en fin décembre 2018 s’élève à 14.630 avec 25,42% pour le secteur privé. L’analyse des ratios en personnel médical et paramédical montre que le système de santé dispose d’une ressource humaine en quantité et en qualité insuffisantes selon les normes de l’OMS et une participation accrue du secteur privé, constitue un atout pour le plan de riposte contre la COVID-19. Les ratios se présentent comme suit : Profil épidémiologique et facteurs aggravant la COVID-19 Le nombre des cas de consultation est en progression de 2011 à ce jour. Il est passé de 2 206 324 en 2011 à 3 339 642 en 2017. Le taux de fréquentation en 2017 est resté faible (46%) et la durée moyenne de l’hospitalisation est de 5,9 jours. Selon l’annuaire statistique 2017, le paludisme reste en tête des principaux motifs de consultation avec 38% des cas. Il est suivi par les infections respiratoires aiguës, les plaies et traumatisme puis les parasitoses. Les principaux indicateurs de morbidité se présentent comme suit : Incidence du Paludisme : 153,0 pour 1000 Incidence de la tuberculose : 58,0 pour 1000 Prévalence de la malnutrition aigüe globale chez les enfants de moins de 5 ans : 6,5% Prévalence de malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans : 27,5% Prévalence du VIH chez les 15-49 ans : 2,5% Nombre de nouvelles infections à VIH : 4 766 Prévalence de la Tuberculose : 81,6 pour 100.000 En matière d’amélioration de la sécurité sanitaire et la réponse aux épidémies et autres urgences de santé publique l’analyse des indicateurs d’après le rapport annuel de performance 2018 montre que la pratique de la PCI dans les formations sanitaires est faible (38 %). En matière de la surveillance, on note une bonne performance dans la transmission des données. En 2018, deux cas de Lassa en transit provenant du Nigéria ont été détectés dans le district de la Kéran puis pris en charge et décédés au Bénin. Les contacts de ces deux cas ont été suivis sans survenue de signes suspects. Dans le contexte du Règlement Sanitaire International (RSI), le pays a connu une activité majeure qui est l’évaluation conjointe externe de RSI (Joint External Evaluation : JEE). Situation duCOVID-19 au Togo Le contexte épidémiologique mondial actuel est marqué par la survenue d’une épidémie de pneumonie au nouveau coronavirus (SRAS-CoV2) qui a été détectée en Chine depuis décembre 2019. Le risque est estimé à très élevé au niveau mondial et l’OMS a déclaré qu’il s’agit d’une urgence de santé publique de portée internationale. 59 Le Togo a enregistré son premier cas confirmé de Covid19 le 06 mars 2020. A cet effet, pour limiter la propagation de la maladie, plusieurs actions sont déroulées dans tous les pays conformément aux directives du RSI. Un ensemble de mesures a été entrepris pour une riposte contre le COVID-19 : ✓ Une Cellule Sectorielle de Gestion de la Crise à la pandémie de Covod-19 au MSHPAUS composée de trois comités a été mises en place par un arrêté ministériel n° 093/2020/MSHPAUS/CAB du 23 mars 2020. Il s’agit des comités suivants : i) comité technique ; ii) comité communication stratégique, relations publiques et gestion des rumeurs ; iii) comité finances/administration. ✓ Un plan de préparation et de riposte au COVID-19 a été élaboré en janvier 2020. ✓ Huit centres ont été identifiés pour l’isolement des cas suspects (les 6 Centres Hospitaliers Régionaux de référence et les Centres Hospitaliers Préfectoraux de Kpalimé et Aného). ✓ Trois hôpitaux mobiles ont été acquis pour la prise en charge médicale des cas de MVE probables ou confirmés ✓ Les échantillons prélevés sont convoyés à l’Institut National d’Hygiène (INH) pour confirmation. La cellule sectorielle coordonne toutes les activités des unités sous sa responsabilité. A ce titre, elle élabore le plan de contingence, le plan d’action opérationnel relatif à la période opératoire. Sous la responsabilité du président du comité technique, l’unité des opérations organise toutes les activités de riposte. A ce titre, elle est chargée de : Déployer les Équipes d’Intervention Rapide (EIR) ; Rechercher et faire le suivi des contacts ; Prélever et transporter les échantillons pour le diagnostic biologique ; Traiter et transporter les personnes affectées Mettre en Å“uvre des activités de prévention et de contrôle de l’infection ; Surveiller la maladie et faire la collecte des données épidémiologiques ; Mettre en Å“uvre d’une manière effective les plans et procédures susmentionnés ; Intensifier les actions de proximité dans la communauté pour la promotion de la santé. La surveillance est basée sur des définitions standard des cas de COVID-19pour une détection précoce. La collecte, l’analyse et l’interprétation permanentes et systématiques des données et la notification immédiate des cas permettent une riposte précoce contre le COVID-19. Elle se fait à travers les formations sanitaires : Au niveau de chaque district et région sanitaire, des Équipes d’Intervention Rapide (EIR) ont été formées pour l’investigation et la gestion des épidémies de COVID-19. L’investigation des cas se fait à tous les niveaux du système de santé. L'efficacité de la recherche des cas requiert une application rigoureuse des définitions des cas et des contacts, afin d'identifier les cas et les personnes-contacts. Ces définitions sont susceptibles d’évoluer à tout moment en fonction des informations disponibles et de l’évaluation de l’épisode 60 Les activités de diagnostic, de suivi, et traitement des cas génèrent d’importantes quantités de déchets à risques dont la gestion pose des défis à relever pour la sécurité, la santé du personnel de santé, les populations et pour la protection de l’environnement. Au 25 mars 2021, le pays a confirmé 9506 cas de COVID-19, 7466 cas (78,53%) se sont rétablis, 107 cas (1,12%) sont décédés et 1933 cas (20,33%) sont toujours actifs avec un record de 166 cas pour la seule journée du 25 mars. Les facteurs aggravant la propagation de la COVID-19 sont entre autres : La présence du variant anglais plus contagieux, le non-respect des mesures barrières, le dénie de la maladie par certaines personnes, la lassitude des populations et des acteurs dans la lutta contre la COVID-19. Activités de vaccination o Cadre institutionnel de la vaccination Deux structures interviennent dans la vaccination au Togo: (i) l’Institut National de l’Hygiène Publique (INHP) et le Programme Elargi de Vaccination (PEV). Institut National d’Hygiène C’est une structure de référence nationale dont la principale mission est le diagnostic des pathologies y compris des maladies à potentiel épidémique (MPE), bactériennes, parasitaires ou virales. L’INH effectue et son poste frontalier, assure les vaccinations dites « Hors-PEV » constituant ainsi une stratégie de vaccination complémentaire à celle du PEV. Il s’agit d’activités de vaccination recouvrables destinées au grand public et surtout aux voyageurs dans le cadre du RSI. L’INH assure la Surveillance Epidémiologique des maladies transmissibles à travers son système d’alerte précoce. Programme Elargi de Vaccination Le Programme Elargi de Vaccination (PEV) a démarré au Togo en 1980 et sa mise en Å“uvre a commencé par la région des Savanes, région septentrionale du pays. Le PEV a été étendu progressivement aux autres régions pour couvrir l’ensemble du territoire national en 1984. La coordination du PEV est assurée par la Division de l’Immunisation qui est l’une des six Divisions de la Direction de Lutte contre la Maladie et des Programmes de Santé Publique (DLM/PSP) (selon l’arrêté 0021/2013/MS/CAB/SG). La gestion du PEV au niveau région et district est assurée par les Directeurs régionaux de santé et les Directeurs préfectoraux de la santé. Le suivi quotidien des activités du PEV dans les régions et districts est sous la responsabilité des points focaux PEV. Au niveau périphérique, plus particulièrement dans les formations sanitaires, le paquet minimum d’activités des soins de santé primaires comprend les activités de vaccination. Le PEV est mis en Å“uvre à travers : La vaccination systématique des enfants de 0 à 23 mois contre douze (12) maladies meurtrières de l’enfance (tuberculose, tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite, rougeole, rubéole, fièvre jaune, l’hépatite B, les infections à l’Haemophilus influenzae b, les infections à pneumocoque et les diarrhées à rotavirus) ; la vaccination systématique des femmes enceintes contre le tétanos maternel et néo-natal ; les activités de vaccination supplémentaires. La surveillance des maladies évitables par la vaccination qui bénéficie de l’appui d’un Réseau de Laboratoires dont l’Institut National d’Hygiène (INH) est la référence. 61 Le PEV est engagé dans la dynamique d’introduction des nouveaux vaccins selon le profil épidémiologique national et international. A cet effet il sera introduit dans les prochaines années les vaccins suivants : vaccin contre l’hépatite B (dose de naissance), vaccin contre la méningite à méningocoque A avec le vaccin MenAfriVac, vaccin contre le HPV, et la deuxième dose du VPI. La DI-PEV dispose d’acteurs compétents ayant acquis une expertise dans l’administration des vaccins. Toutefois, il y a de principaux défis à relever que sont le manque d'équipements adéquats (notamment en ce qui concerne la chaîne du froid existante), la pénurie de personnel de santé qualifié pour mettre en Å“uvre le programme et une insuffisance dans la notification et investigation des effets indésirables. Dans le cadre du PEV de routine, deux principales stratégies sont utilisées à savoir (i) la stratégie fixe dans les FS, (ii) la stratégie avancée pour couvrir les cibles de plus de cinq (5) km, (iii) la recherche active des perdus de vue, le ratissage, etc. Ces deux stratégies sont renforcées par la stratégie mobile lors des campagnes supplémentaires Aussi, le Togo a adhéré à l’initiative Covax dans le but de disposer des vaccins sûrs et efficaces pour les campagnes d’immunisation visant à créer une immunité collective, réduire la transmission, les cas graves et de décès liés au covid19. La mise en Å“uvre de la vaccination contre la COVID-19 dans le cadre du FA reposera sur le PEV et ses entités déconcentrées au niveau régional, préfectoral et communal. Tout en s’appuyant sur les acquis existant du PEV, l’évaluation de la logistique et du système relève que la mise en Å“uvre de cette campagne nécessitera un renforcement des capacités de la CdF et des équipements pour l’élimination sécurisée des déchets issus de la vaccination contre la covid19. o Surveillance de la sécurité vaccinale et gestion des MAPI et sécurité des injections Notification, investigation, analyse causale des MAPI lié au vaccin COVID-19 La gestion des MAPI est un impératif pour tous les systèmes nationaux de vaccination. Pendant la vaccination contre la COVID-19, la surveillance des MAPI se fera dans tous les 117 communes des 6 régions sanitaires. Les mesures suivantes seront prises pour assurer la gestion des MAPI : Mesures générales rédaction du plan budgétisé de surveillance active des MAPI ; rédaction du guide de poche, abrégé de surveillance des MAPI attendues ; mise à jour des outils (fiches de notification, de synthèse, d’investigation, ODK). formation des acteurs sur les MAPI attendues et les dispositions à prendre ; suivi téléphonique des personnes vaccinées pendant 3 mois. Les outils de gestion des MAPI existent et seront adaptés pour être utilisés afin de notifier les cas susceptibles de se produire sous les vaccins anti COVID-19. L’application ODK sera actualisée en tenant compte du nouveau découpage du système de santé. Le protocole Cohort Event Monitoring retenu par le comité des experts prévoit de suivre les personnes vaccinées pendant 3 mois. Cela se fera à travers : le suivi journalier des cas notifiés, district par district ; la synthèse hebdomadaire des cas notifiés ; la synthèse des informations ; le rapport final ; 62 le feedback aux notificateurs, aux partenaires et à la population. En ce qui concerne la prise en charge, les dispositions suivantes sont prévues : Cas non graves : dotation de médicaments aux structures de soins pour la PEC des MAPI non graves attendues ; Cas graves : a. mise à disposition de ligne budgétaire région par région pour la prise en charge ; b. investigation des cas graves et des grappes – rapport d’investigation ; c. imputabilité des cas graves. Procédure complémentaire de surveillance des MAPI du vaccin contre la COVID-19. Deux (02) types de surveillance sont proposés au pays : une surveillance active et la surveillance sentinelle via une surveillance passive. Le pays se propose de réaliser la surveillance active via l’étude de cohorte des effets indésirables du vaccin contre la COVID-19 qui est une approche flexible. Information et communications sur les risques et réponse face aux MAPI Avant la vaccination : les agents de santé doivent sensibiliser les candidats aux vaccins sur les effets indésirables de la vaccination et les informer qu’ils doivent se rendre au centre de santé le plus proche pour le signaler. En outre, ils doivent d’une part les rassurer sur la prise en charge gratuite des MAPI et d’autre part leur faire savoir que les MAPI feront l’objet d’une enquête approfondie pour établir le lien d’imputabilité. Après la vaccination lorsqu’un EIAV survient, l’équipe de vaccination doit informer l’autorité compétente pour une réponse appropriée dans la gestion du cas d’EIAV (une bonne communi cation de crise). Dans le système national de pharmacovigilance, les fiches de notification sont attendues dans les délais suivants : MAPI non graves : 30 jours ; MAPI graves : 3 jours. Planification et mise en Å“uvre des activités de mobilisation sociale, de communication et de plaidoyer Les différentes stratégies préconisées pour cette campagne de vaccination et développées dans le Plan National de Vaccination et de Déploiement des Vaccins contre la COVID-19au Togo sont : le plaidoyer en tant que stratégie de communication consiste à mettre en évidence la problématique de la vaccination contre la COVID-19 et obtenir le soutien des autorités tant au niveau central que déconcentré pour l’adhésion des différentes cibles ; la coordination institutionnelle de la communication officielle permettra d’harmoniser les actions de communication, la validation des éléments de langage, dans un souci d’efficacité ; la mobilisation sociale et l’engagement communautaire constitue une stratégie clé en vue de renforcer le partenariat avec les réseaux communautaires et engager les populations à s’impliquer et adhérer pleinement à la campagne de vaccination contre la COVID-19 ; la communication digitale ou communication numérique, consiste à mettre en Å“uvre une stratégie et des actions en utilisant l’ensemble des nouveaux média tels que le web, les médias sociaux, les terminaux mobiles et objets connectés ; 63 la communication publique c’est l’ensemble des actions de communication mise en Å“uvre par les plus hautes autorités nationales pour la conduite de la campagne de vaccination contre la COVID-19; le renforcement de capacités des acteurs de la communication, consiste en la formation des acteurs de la communication en vue de les amener à maitriser et s’approprier les éléments de langage et les techniques de communication validés dans le cadre de la campagne de vaccination contre la COVID-19; la communication de crise permettra de prévenir, détecter et gérer toute situation susceptible d’impacter négativement le bon déroulement de la campagne de vaccination contre la COVID- 19. o Libre acceptation du vaccin et équité La vaccination étant libre et volontaire, une stratégie de communication et de mobilisation efficace sera mise en Å“uvre pour informer et éclairer l’opinion publique sur les effets (positifs et négatifs) du vaccin afin de s’assurer de son acceptabilité par les cibles. Le plan opérationnel de communication avec des messages clairs et compréhensible de tous, est mis en Å“uvre à cet effet. Pour s’assurer de la libre acceptation du vaccin, le consentement éclairé de la cible sera obtenu. Par ailleurs, le Mécanisme de Gestion des Plaintes du PP sera mis à jour et pourra être consulté par les cibles en cas d’abus dans la délivrance de la vaccination. Pour le respect de l’équité dans l’offre du service de vaccination, le MSHP mettra en place toutes les dispositions (équipes de contrôle et de surveillance au niveau national et local, procédures opérationnelles standardisées connues du vaccinateur et du vacciné) afin de (i) respecter les dispositions techniques et autres procédures quel que soit la cible à vacciner et le lieu de la vaccination et (ii) de vacciner les cibles tel que défini. V- IMPACTS POSITIFS, RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POTENTIELS ET MESURES D’ATTENUATION PROPOSEES De par sa méthodologie de préparation, le CGES introduit la rationalité dans la planification en permettant d'identifier les impacts avant, pendant et après la fin du projet, et d’en dégager les mesures nécessaires à l’atténuation ou à la bonification de ces impacts en conformité avec l’arsenal juridique national ainsi que les dispositions de la Banque mondiale en la matière. 5.1. Identification des activités sources d’impacts Les interventions du projet parent relatives aux travaux de réhabilitation/construction et d’équipement des centres de traitement et d’isolement, et des laboratoires, de conception et aménagement des salles de traitement et d’isolement et de production et Gestion des Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux (DASRI). Les travaux du projet de financement additionnel relatives à l’aménagement et modernisation des systèmes de chaine de froid, à la construction/réhabilitation des incinérateurs, à l’organisation des campagnes de vaccination, à la production, transport et traitement des déchets issus de la vaccination. Les activités susmentionnées sur le projet parent et le projet de financement additionnel pourraient générer des risques et impacts environnementaux et sociaux. Toutefois, à ce stade du projet, les détails des investissements et leurs sites des travaux ne sont pas encore connus. Lorsque les caractéristiques des investissements et les sites seront précisés, les études environnementales et sociales qui seront requises sur la base du screening préciseront les risques et impacts des investissements. La mise en Å“uvre du projet parent du financement additionnel engendreront aussi bien des risques/ impacts négatifs que des risques/ impacts positifs. 64 Le tableau 9 présente la synthèse des risques/impacts environnementaux et sociaux génériques et mesures d’atténuations Tableau 5: Activités sources d'impacts par composantes et sous composantes Composantes du projet Activités sources d'impacts et risques Réalisation d’une EIES négatifs Composant 1 : Réponse d’urgence COVID-19 (4,0 millions de dollars US à 18,1 millions de dollars US) Sous-composante 1.1 : Renforcement Identification des zones devant abriter Oui pour les travaux de des capacités de détection des cas de les centres de dépistages construction/ réhabilitation de COVID-19 et de gestion clinique (Projet Travaux de laboratoire pour le laboratoires et de sites d’isolement parent : 4 millions de dollars US ; AF : 1 diagnostic des cas de Covid-19 et de traitement des cas de Cocid- million de dollars US). Travaux de réhabilitation/construction et 19 d’équipement des centres de traitement et d’isolement, et des laboratoires Renforcement des capacités des laboratoires (aménagements et équipements) Conception et aménagement des salles de traitement et d’isolement Production et Gestion des Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux (DASRI) Sous-composante 1.2 : Planification, Achat et déploiement des vaccins Mise Å“uvre du plan de gestion des achat et distribution de vaccins COVID- Identification et aménagement des sites déchets issus de la vaccination 19 (Projet parent : 0 million de dollars US de vaccination Mise en Å“uvre du PMPP et du plan ; AF : 17,1 millions de dollars US) Organisation des campagnes de de communication vaccination Elaboration d’EIES et mise en Production et Gestion des Déchets Å“uvre du plan de gestion d’Activités de Soins à Risque Infectieux environnemental et social (PGES) (DASRI) Accès, utilisation des EPI et production des déchets liés aux EPI Construction/réhabilitation des incinérateurs Aménagement et modernisation des chambres froides et magasins de stockage des vaccins et consommables Sécurité des travailleurs et des usagers Composante 2 : Soutien à la prévention et à la préparation aux niveaux national et infranational (de 3,5 millions de dollars US à 1,3 million de dollars US) Sous-composante 2.1 : Renforcement Maintien des services communautaires Non des capacités de prévention, de essentiels et des soins médicaux coordination et de gestion du COVID-19 optimaux (Projet parent : 3,5 millions de dollars Mise en application des mesures de US ; AF : 0,1 million de dollars US) prévention etde contrôle des infections intra-hospitalières Sécurité des travailleurs et acteurs communautaires Sous-composante 2.2 : Communication, Organisation des campagnes de Non mobilisation sociale et engagement sensibilisation sur la vaccination communautaire pour améliorer la Activités de mobilisation sociale et de demande du vaccin COVID-19 (Projet consultation des parties prenantes y parent : 0 million de dollars US ; AF : compris les personnes vulnérables 1,2 million de dollars US). Sécurité des travailleurs et acteurs impliqués dans la mobilisation communautaire Composante 3 : Gestion du projet et suivi et évaluation (S&E) (Projet parent : 0,6 million de dollars US ; AF : 0,6 million de dollars US) 65 Sous-composante 3.1 Gestion du projet Organisation des réunions et rencontres Non (Projet parent : 0,4 million de dollars US de coordination à tous les niveaux ; AF : 0,5 million de dollars US) Déplacement pour la coordination et le suivi des activités Sécurité des travailleurs de l’UGP REDISSE/ Covid-19 et des autres acteurs impliqués dans la Coordination (DPS, DRS, CNGR, CLGR, etc) Composante 4 : Composante de la Utilisations éventuelles des pesticides A définir selon la nature de réponse d'urgence l’urgence et les quantités à utiliser Source : Mission d’élaboration du CGES du Projet de FA au projet Covid-19, Togo, Avril 2021 Les zones exactes de mise en Å“uvre des interventions de même que les coûts des activités ne sont pas encore définis mais l’analyse préliminaire des activités avec niveau de détails actuel montre que les activités qui pourront être soumises à une EIES sont celles de de construction/ réhabilitation de laboratoires et de sites d’isolement et de traitement des cas de Cocid-19. 5.2. Impacts positifs du projet Les interventions dans le cadre du projet Covid19-Togo auront des impacts positifs tant à la phase des travaux de construction et de réhabilitation qu’à la phase d’exploitation. Ces impacts sont principalement la création d’emplois temporaires, l’amélioration de l’état de santé des populations, la relance des activités économiques, la salubrité des formations sanitaires, le renforcement des capacités des structures sanitaires à faire face aux urgences sanitaires, le renforcement des capacités des laboratoires et du système de surveillance et le renforcement de la confiance entre les communautés et les structures sanitaires. En effet, le projet aura de nombreux effets positifs, qui devraient se maintenir sur le long terme. Il contribuera à combattre la propagation de la COVID 19, à renforcer la résilience des populations face à la pandémie et à sortir la population du stress et de la psychose, des troubles comportementaux associés pour faciliter la relance de l’économie nationale. Le projet permettra des investissements pérennes en matière d’infrastructures et d’équipements de gestion des crises sanitaires, avec un accent sur le dispositif de diagnostic précoce et de réponse rapide sur toute l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il favorisera la sensibilisation de toutes les parties prenantes nationales au sujet des enjeux environnementaux et sociaux des activités du Projet, et le respect de l’environnement et des principes essentiels d’un développement durable. Les investissements financés dans le cadre du Projet auront des impacts positifs certains sur les plans environnemental et social ainsi que sur la politique de santé publique actuelle et future du Togo en matière de gestion des maladies infectieuses à caractère épidémique. Ces investissements répondent aux besoins d’assistance du gouvernement ivoirien face à cette crise sanitaire mondiale inédite caractérisée par la circulation rapide et sans précèdent d’un nouveau virus. Ces dispositions (mesures du Gouvernement et investissements financés par le Projet) vise à (i) assurer une bonne prise en charge des cas confirmés de la COVID-19 dans les meilleures conditions ; (ii) contenir l’épidémie et en garder le contrôle ; (iii) maitriser la propagation du vir us en vue de stopper la contagion ; (iv) prévenir la dissémination du virus en vue de préserver la santé publique et (v) en assurer la sécurité. Les impacts positifs du Projet qui constitue un élément essentiel de l'engagement du Groupe de la Banque mondiale (GBM) au Togo en réponse à la COVID-19 sont notamment, d’arrêter la pandémie, de sauver des vies, de protéger les personnes démunies et les personnes vulnérables, de sauver les moyens de subsistance, de préserver les emplois et d’assurer une croissance plus durable des entreprises et la création d'emplois, 66 de renforcer le système de santé y compris le système national de gestion des déchets sanitaires et la préparation nationale aux épidémies. 5.3. Impacts négatifs Les risques et impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels, ils sont présentés suivant les différentes phases du projet et avec les mesures d’atténuation afférentes dans le tableau 10 : 67 Tableau 6: Impacts négatifs, risques potentiels et mesures d’atténuation proposées Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque Phase de planification et de conception Recrutement des Prestataires Non prise en compte des aspects - Intégrer des clauses environnementales et sociales dans les CGP/MSHPAUS Avant la livraison de services et sous-traitants environnementaux et sociaux dans DAO ; pour les travaux de les processus d’appels d’offres - Assurer le contrôle qualité et la mise en Å“uvre des procédures réhabilitation et de (passation de marchés) de validation des mesures environnementales et sociales ; modernisation du système de - Prévoir des supervisions régulières de tout chantier par des chaine de froid, de Experts en SES en plus du contrôle par les institutions réhabilitation et de nationales compétentes conformément aux cahiers de charges ; construction d’incinérateur, - Exiger des contractants et sous-traitants, l’élaboration un plan l’acquisition des d’atténuation des risques d’EAS/HS/VBG y compris les codes équipements/ matériels de bonne conduite des travailleurs, les sanctions au cas de non- respect des codes, et les mesures pour assurer une réponse éthique et appropriée pour les survivants (es). - Toute entreprise prestataire recrutera un Expert Environnementaliste et un expert en développement social en fonction du niveau de risque ; Tout fournisseur d’équipements de CdF inclut dans son offre la fiche technique des équipements indiquant que les équipements proposés sont homologués Non prise en compte des aspects - Exiger les permis légaux requis pour les activités de UGP/MSHPAUS Avant et pendant les d’hygiène, de santé et de protection réhabilitation et d’aménagement des salles d’isolement travaux - Exiger que les entreprises s’engagent formellement (clause du contrat): à conduire les travaux/activités en sécurité et dans la discipline; minimiser les impacts sur le voisinage et l’environnement, conformément aux directives ESS du Groupe de la Banque mondiale et celles de l’OMS sur la mise en place des salles de confinement, transport des matières infectieuses et la gestion des déchets. - Exiger que les entreprises mettent en place sur les lieux de chantiers des toilettes mobiles et des endroits visibles de lavage 68 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque régulier des mains au profit des travailleurs/ouvriers/transporteurs/chauffeurs et des visiteurs. - Faire observer les mesures hygiéniques (lavage régulier des mains et défécation dans les toilettes mobiles incorporées des lavabos) par les travailleurs/ouvriers/transporteurs/chauffeurs - Le contractant doit fournir tous les EPI nécessaires aux travailleurs exposés à des activités de travail dangereuses. Non prise en compte de l’accès aux - Respecter les dispositions nationales en matière CGP/DHAB/MSHPAUSAUS A la phase des personnes à mobilité réduite dans les d’accessibilité des personnes en situation de handicap aux travaux et plans de construction et de immeubles publics (rampes d’accès, blocs sanitaires, etc.), d’exploitation réhabilitations des laboratoires - Faciliter l’accès des personnes en situation de handicap aux différents services offerts dans le cadre du projet Covid19 Conception et aménagement - Assurer que la conception de l’aménagement sera confor me Durant la phase de risque d'infection nosocomiale CGP/DHAB/MSHPAUS des salles de traitement et aux normes IPC et de sécurité selon l'OMS, conception pour le personnel, les patients d’isolement - Assurer des systèmes de ventilation et de filtration adéquats pour contrôler et prévenir la propagation des infections - Veiller à ce que la taille, la disposition et les fonctions de la structure répondent aux divers besoins des patients en matière de soins - Avoir des panneaux de mobilité clairement marqués - Assurer une circulation à sens unique - Éviter l’installation dans les salles aménagées les climatiseurs Au cours des travaux Appauvrissement de la couche CGP /DHAB /MSHPAUS R-22 et avant d’ozone l’exploitation Identification des zones Au cours des travaux Risque de sécurité et de Elaborer un Plan Hygiène, Santé et Sécurité au travail pour UGP/MSHPAUS devant abriter les centres de et avant fonctionnement lié à le personnel de santé en harmonie avec les procédures dépistages, d’isolement ou de DI l’exploitation l’emplacement ou à la opérationnelles développées par le MSHPAUS et en traitement, des sites de conception de base des conformité avec la NES4 et les directives de l’OMS ; Direction des stockage des vaccins et des infrastructures d’accueil ; Infrastructures, de chambres froides Se conformer aux directives nationales et celles de l’OMS en l’Equipement et de la matière d’infrastructures de santé. Maintenance (DIEM) ; 69 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque Non prise en compte des règles UCP REDISSE/ COVID-19 d’hygiène, de sécurité, de santé (SPM et Spécialistes SES). et d’environnement y compris les normes des établissements sanitaires, dans la conception des plans de structure des ouvrages Non prise en compte des règles d’hygiène, de sécurité, de santé et d’environnement dans l’identification des conditions de transport et de stockage des produits notamment les vaccins, les réactifs et les produits de laboratoire ou toute autre matière classée à risque. Phase d’aménagement/rénovation ou construction/réhabilitation Installation des chantiers Au cours des travaux Réduction de la capacité d’accueil Procéder à la délocalisation ou la réorganisation des DISEM ; et avant des FS bénéficiaires avec un impact services de soins ; District/DRS; FS l’exploitation sur la qualité des soins ; Réduire dans la mesure du possible l’emprise des magasins de stockage des matériaux et bâtiments connexes ; UCP REDISSE/ COVID- 19 70 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque Délocaliser la base vie en dehors du site du centre de Entreprises santé ; Médecine du travail Mettre en Å“uvre les mesures de santé et sécurité au travail (SST) prévues à cet effet Sensibiliser les ouvriers sur les bonnes pratiques de prévention des infections. Sensibiliser les ouvriers sur les VBG/EAS/HS Travaux de Durant les travaux Mettre en Å“uvre les mesures de santé et sécurité au travail DISEM ; réhabilitation/construction et Effets liés à la livraison des (SST) prévues à cet effet ; d’équipement des centres de matériaux/produits ; FS traitement et d’isolement, et Organiser les flux de circulation en minimisant les risques Entreprises des laboratoires, associés à l’exécution du service ; Aménagement et Durant les travaux modernisation des chambres Organiser les flux de circulation en minimisant les risque Entreprises froides de contact des ouvriers et usagers des services aux zones à FS Construction/réhabilitation risque des incinérateurs Mettre en Å“uvre les mesures de santé et sécurité au travail Risque d’infections (SST) prévues à cet effet ; nosocomiales et d’accidents. Sensibiliser les travailleurs et usagers sur les mesures barrières Veillez à l’application des mesures de prévention et contrôle des infections Veillez au respect des mesures barrières Risques d’accidents de travail - CGP/DHAB/SMT4/MSHPAUS Durant les travaux - Organiser des quarts d’heure hygiène santé sécurité et genre (Tool box meeting) afin de rappeler de façon régulière les principales mesures adoptées 4Section médecine du travail (SMT) 71 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - Doter les ouvriers de dispositifs/écran anti-poussière et anti- bruit pour les travaux d’aménagement est fait dans les services hospitaliers et à côté des salles d’hospitalisation - Doter les travailleurs des sites de rénovation des masques respiratoires appropriés (anti les odeurs de peinture, la poussière et particules). Risques de pollution atmosphérique Eviter le brûlage à ciel ouvert de matériaux de réhabilitation ou CGP/DHAB/MSHPAUS Durant les travaux et de déchets sur le site pendant la mise en - Eviter la propagation de la poussière et des odeurs (peinture) Å“uvre lors des travaux - Réglementer la circulation véhicules et l’utilisation des engins produisant du bruit lors des travaux dans les hôpitaux - créer des zones contrôlées pour la gestion des débris de démolition - Acquérir les matériaux de construction tels que la peinture, sable, etc., ou tout autre matériau soient acquis auprès de fournisseurs agréés Risque de violence contre les - Faire respecter strictement la réglementation nationale au CGP/DHAB/MSHPAUSAUS A toutes les phases enfants ou d’exploitation des enfants sujet du travail des enfants dans les entreprises de travaux. du projet par les entreprises - faire signer le code de conduite prenant en compte l’interdiction du travail des enfants aux entreprise Nuisance sonore pendant Les aménagements et l’installation des équipements seront CGP/DHAB/MSHPAUS Durant les travaux l’aménagement et l’installation des faits aux périodes convenues avec l’institution bénéficiaire équipements Pendant les travaux les groupes électrogènes, les compresseurs d'air et des autres équipements mécaniques motorisés doivent être arrêtés quand ils ne sont pas utilisés, et les équipements doivent être placés aussi loin que possible des bureaux et zones d’hospitalisation Nuisances liées à la mauvaise - Les voies et les sites de collecte et d'élimination des déchets CGP/DHAB/MSHPAUS Durant les travaux gestion des déchets seront identifiés pour tous les principaux types de déchets attendus des activités de réhabilitation/construction ; 72 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - Les déchets issus de des travaux seront triés séparément sur place et stockés dans des conteneurs appropriés en déchets généraux, déchets organiques, liquides et chimiques pour une destruction sécurisée. - Les déchets seront collectés et éliminés de manière appropriée par un dispositif approprié ou des collecteurs agréés - Les registres d'élimination des déchets seront conservés comme preuve de la bonne gestion telle qu'elle a été conçue. - Dans la mesure du possible, la réutilisation et le recyclage des matériaux appropriés et viables (à l'exception de l'amiante) sont encouragés. - Envisager le raccordement des salles d’isolement au système CGP/DHAB/MSHPAUS Durant la conception Risque de contamination des d’alimentation en eau. et l’aménagement maladies liées au manque d’hygiène - En cas d'extension de la canalisation, un contrôle sera des mains effectué en ce qui concerne l'infrastructure requise, les matériaux utilisés, la disposition des tuyaux dans l'installation, etc. Ces éléments seront clairement évalués et consignés dans les PGES spécifiques aux sites. - de préférence n’utiliser pour les égouts que des tuyaux en cuivre et en fonte afin d'éviter la mise à l'air libre de chlorure de polyvinyle (PVC). - utiliser les matériaux non toxiques dans les conduites ouvertes et l'isolation. - envisager un contrôle de la qualité de l’eau afin de déterminer son utilisation (potable, sanitaire, etc.). - envisager des plans spécifiques pour traiter tout problème particulier de qualité de l'eau, comme la contamination par l'arsenic et le fluorure, devraient être établis si nécessaire. -installer les salles d’isolement et toilettes à des distances recommandées, loin des sources d'eau - mettre en place des instructions sur l’utilisation rationnelle de l'eau, en particulier la façon de la rendre potable. 73 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - définir des directives de gestion des déchets. - prendre des dispositions adéquates pour le stockage de volumes d'eau suffisants afin d'assurer une disponibilité continue de l'eau dans les salles de confinement. Risques de pollution des égouts et Veiller à évaluer l'état des installations d'assainissement et, en CGP/DHAB/MSHPAUS Durant la conception d’infections oro-fécales lors de l'absence de système, les options de construction de latrines à l’aménagement des salles, et lors de fosse. la mise en place des équipements - installer les latrines à fosse à 15 mètres au minimum en aval des sources d'eau/de puits, à au moins 2 mètres au-dessus de la nappe phréatique et à environ 6 m des bâtiments. - veiller au respect des normes nationales et internationales (OMS, WSP, etc.) dans la conception de la fosse. - Inclure dans les plans d'activités de la rénovation des conceptions et des emplacements appropriés pour la gestion des eaux usées hautement infectieuses (bassins de décontamination avant rejets). - faire approuver les approches de la gestion des déchets CGP/DHAB/MSHPAUS Durant les travaux et sanitaires et des eaux usées provenant de l’aménagement par à l’exploitation les autorités locales. - doter les travailleurs en EPI conformes aux bonnes pratiques internationales (toujours des casques de protection, au besoin des masques et des lunettes de sécurité, des harnais et des bottes de sécurité). - mettre en place une signalisation appropriée sur les sites afin d’informer les travailleurs des principales règles et réglementations à suivre, - sensibiliser tous les travailleurs régulièrement aux règles de sécurité sur le site. - maintenir sur les sites des kits de premiers secours pour les travailleurs et les travailleuses. 74 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - disposer d'eau potable sur les sites et utiliser les toilettes existantes sur les sites, à défaut, mettre à disposition des cabines de toilettes mobiles. - Organiser des réunions de sensibilisation CGP/DHAB/MSHPAUS Durant les travaux et Risques d’EAS/HS/VBG - Assurer la signature et formation des travailleurs sur le Codes à l’exploitation de bonne Conduite sensibles à l’EAS/HS, - Sensibiliser les communautés sur les comportements interdits chez les travailleurs et comment enregistrer une plainte en cas de non- respect de ces codes Travaux de démolition Risque de dégradation de l’aspect - Fournir des conteneurs appropriés dans les zones des travaux CGP/DHAB/MSHPAUS Durant les travaux (réhabilitation/aménagement esthétique des espaces aménagés pour l'élimination des déchets et faciliter la collecte jusqu'au des centres, laboratoires y site d'élimination compris chambres froides et - Enlever et éliminer régulièrement les déchets magasins de stockage) - Isoler et enfermer les sites d’aménagement - Aménager correctement les chantiers une fois la construction terminée Matières toxiques Risque de présence de l’amiante - Signaler tout cas de présence de l’amiante sur les sites du CGP/DHAB/MSHPAUS/ Au cours des travaux projet (travaux de démolition). et avant - Si possible, confiner de manière appropriée et sceller l’exploitation l’amiante afin de minimiser l’exposition - Avant son retrait (si un tel retrait est nécessaire), l’amiante sera traitée avec un agent humidifiant afin de minimiser la quantité de poussière d’amiante - L’amiante sera traitée et éliminée par des professionnels qualifiés et expérimentés - Si des matériaux contenant de l’amiante doivent être entreposés de manière temporaire, les déchets doivent être placés en toute sécurité dans des conteneurs fermés et signalés de manière appropriée. - L’amiante retirée ne sera pas réutilisée Phase d’exploitation 75 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque Approvisionnement en CGP REDISSE/ Covid-19, DI, Avant et pendant Programmation défaillante ou Disposer et appliquer les consignes de sécurité, de intrants non-respect des règles de DHAB, MSHPAUS l’exploitation stockage et de manipulation des produits et du matériel stockage, notamment le vaccin, Entreprises/fournisseurs, FS selon les indications et recommandations prescrites dans les réactifs et les produits de Responsable des chaînes de les fiches techniques des produits ; laboratoire ou toute autre froid région, district et FS matière classée à risque ; Mettre en place un dispositif autonome Rupture de la chaine de froid ; d’approvisionnement en électricité ; Risque de contamination du Procéder à la décontamination des lieux avant stockage ; personnel par (ou lors de) la détérioration des intrants ; Inciter au lavage des mains au savon ou au gel hydro alcoolique avant et après la manipulation des produits/matériels. CGP REDISSE/ Covid-19, DI, Avant et pendant Emission des GES Acquérir en priorité des dispositifs de refroidissement et/ou DHAB, MSHPAUS l’exploitation des incinérateurs ayant un facteur d’émission de GES Entreprises/fournisseurs, FS faible. Production et Gestion des Risque de propagation de la - Mettre en application les mesures de prévention et contrôle CGP/DHAB/MSHPAUS/MED Avant et pendant Déchets d’Activités de Soins COVID19 à partir des déchets des infections dans les établissements hospitaliers ciblés DPN l’exploitation à Risque Infectieux (public, privés) et pharmacies (DASRI) - Mettre en place un Plan de gestion des déchets sur chaque site d’intervention du projet - Mettre à disposition de tous les intervenants des EPI en qualité et quantité, - Renforcer le dispositif de prévention et contrôle des infections par le biais du suivi et de la supervision - Conformément à la réglementation nationale sur les déchets, mettre en place les installations spéciales pour séparer les déchets médicaux (y compris les instruments tranchants et les tissus ou fluides humains souillés) des autres déchets à éliminer ; 76 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - Mettre en place les installations de conditionnement appropriées pour les déchets médicaux et des options d'élimination appropriées si l'activité comprend un traitement en installation ; - le cas échéant, collecter et éliminer ces déchets par des entreprises possédant un agrément notamment un permis environnemental. Déchets COVID19 - La manipulation des déchets suspectés ou confirmés d'être CGP/DHAB/MSHPAUS A l’exploitation associés au COVID19 doit se faire selon des directives strictes en matière de manipulation, de transport et d'élimination. Les déchets médicaux contaminés par le COVID19 et tout déchet mélangé à des déchets contaminés par le COVID19 doivent être isolés et éliminés séparément des autres déchets médicaux réglementés, - Les déchets générés lors des soins d'un patient suspecté ou confirmé d'être atteint du COVID19 peuvent être traités sur place par inactivation ou incinération pour les structures disposant d’incinérateurs. - pour les campements temporaires de réfugiés et les zones connaissant des difficultés exceptionnelles, l'enfouissement en toute sécurité des déchets infectieux et tranchants dans les locaux de l'établissement de soins de santé ou dans une fosse en béton protégée est requis pour éviter le déversement à ciel ouvert de boîtes / déchets en sacs. Les déchets pharmaceutiques et chimiques notamment les vaccins et diluants détériorés et autres produits doivent être stockés en toute sécurité dans les FS puis acheminés vers les sites d’incinération pour être éliminés au moyen des incinérateurs conventionnels. - Les installations de traitement des eaux usées sont en mesure d'administrer des processus de traitement des eaux usées 77 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque conçus pour inactiver les agents infectieux. Toutefois, certaines mesures de désinfection doivent être prises en cas d'exposition humaine avant la livraison à l'installation de traitement des eaux usées. Collecte et transport des Risques de contamination - Pour les structures ne disposant pas d’incinérateur, veiller au CGP/DHAB/MSHPAUS Durant l’exploitation DASRI respecter strictes des directives en matière de manipulation et de transport des déchets liés à la COVID-19 lors du transfert des déchets du site de production vers le site de traitement - Les travailleurs qui collectent et transportent les déchets doivent être protégés contre l'exposition aux déchets COVID19. - Afin de réduire l'exposition au COVID19, mettre en place des protocoles d'emballage stricts, y compris la décontamination des conteneurs de déchets, - Doter les transporteurs des EPI appropriés ; - Placer les conteneurs de déchets aussi près du sol que possible pour éviter les chutes et les déversements ; - Les véhicules et les conteneurs à roues doivent porter des symboles de danger biologique appropriés et des étiquettes claires (ONU 2814 pour les humains et ONU 2900 pour les animaux). - Sécuriser les conteneurs, en particulier ceux qui sont empilés, dans les véhicules à l'aide de sangles ou d'attaches appropriées ; - Transporter séparément les produits infectieux et non infectieux ; - Matérialiser le circuit de collecte, transport sur site et de stockage intermédiaire, - Utiliser un itinéraire peu fréquenté pour accéder aux sites d'élimination. Accueil et prise en charge Risques d’importation des cas - Former les équipes cliniques à la gestion des cas COVID19 CGP/DHAB/MSHPAUS Avant et pendant des voyageurs contaminés COVID19 dans les régions à risque l’exploitation 78 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - Équiper tous les points d’entrée des caméras thermiques pour détecter les cas potentiels ; - Former le personnel de laboratoire à la conduite tests COVID19, à la biosécurité et à la sûreté biologique ; - Former le personnel du génie sanitaire qui assurera le volet WASH de la prise en charge des cas - Superviser l’aménagement des salles d’isolement dans des hôpitaux sélectionnés, - Acquérir suffisamment des EPI (COVID19) Accueil et prise en charge Risque de propagation du COVID19 - Former le personnel de la santé, des responsables de la CGP/DHAB/MSHPAUS A l’exploitation des cas référés dans les communautés communication sur les risques et le personnel des médias à la communication sur les risques liés au COVID19. Logement - Mettre en place des mesures spécifiques pour les sites de CGP/DHAB/MSHPAUS A l’exploitation temporaires/confinement Risque de contamination croisées logement temporaire conformément aux recommandations de dans les hôtels dans les lieux de confinement et de l’OMS, CDC, etc. mise en quarantaine - veiller à l’application des mesures de prévention et contrôle des infections dans les lieux de confinement et de mise en quarantaine Sécurité des travailleurs et Accidents sur les chantiers - Établir des règles de sécurité sur les chantiers et les faire CGP/DHAB/MSHPAUS A l’exploitation des usagers Chutes des travailleurs des connaitre par tous, échafaudages (le plus commun des - Veiller à l’application des consignes et règles d’hygiène : accidents) Gestion du personnel Délimitation de la zone de chantier par les cordons de sécurité Port des EPI obligatoires par les travailleurs Panneaux de signalisation d’endroits à risque Respect des protocoles en toute activité (Dosage, agencements de matériaux etc.) Utilisation et stockage des Risque d’incendies et explosions - Faire recours à la Protection civile pour l’obtention d’une CGP/DHAB/MSHPAUS A l’exploitation produits inflammables attestation de prévention (sécurité des bâtiments et prévention des d’incendie et explosion). 79 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque - Installer les détecteurs de fumée et des extincteurs. - Former le personnel sur les mesures de sécurité-incendie et à l’utilisation des extincteurs Conduite de la campagne de Utilisation de l’énergie et pollution Acquisition des équipements homologués pour la conservation ANGE/DHAB Avant l’acquisition vaccination atmosphérique des vaccins à tous les niveaux (préférence pour les équipements à énergie renouvelable) Administration de vaccins non Doter les entités d’équipements de CdF pour conservation MSHPA MSHPAUS, DHAB, Pendant la campagne valides ne protégeant pas la appropriée de vaccins EIR, DISTRICT S, DRS, FS de vaccination population Doter les moniteurs de températures dans les CdF à tous les niveaux et faire un contrôle régulier (biquotidien) Veiller à la disponibilité de l’énergie aux sites d’entreposage et utiliser un matériel approprié pour les activités de terrain CGP/DHAB/MSHPAUS Pendant la campagne Former et sensibiliser le personnel ; de vaccination Mettre en place un système de détection et de prise en Production incontrôlée sur charge précoces des MAPI ; plusieurs sites de déchets de Procéder au respect des mesures barrière pour éviter et vaccination (déchets à risque minimiser les risques d’infection et de contamination ; infectieux) ; Mettre en Å“uvre le plan santé et sécurité du personnel de Survenue de MAPI santé, de laboratoire et des agents vaccinateurs selon les Exposition du personnel de santé directives de l’OMS ; des centres de dépistage, Mettre en Å“uvre le Plan National Prévention et Contrôle d’isolement et de traitement des Infections (PN-PCI) ; ainsi que des agents vaccinateurs au virus au virus COVID-19 ; Mettre en Å“uvre le plan de sécurité vaccinale et de sécurité des injections ; Mettre en Å“uvre les normes et directives de sécurité des injections et de gestion des déchets médicaux conformément aux directives OMS et des Directives 80 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque environnementales, sanitaires et sécuritaires : Gestion des déchets du Groupe de la Banque Mondiale ; S’attacher les services d’opérateurs privés agréés pour la collecte, le transport et l’élimination des déchets sanitaires à risque et organiser le suivi de leurs activités. Sensibilisation des populations associant tous les canaux y MSHPAUSAUS/DHAB, CGP Avant pendant et Discrimination / Exclusion de compris les spots en langues locales BM, Médecine du travail après la vaccination certaines cibles de la vaccination Sensibilisation des acteurs impliqués en particulier les forces et de certains cas de COVID-19 de sécurité ; Elaborer et faire signer par les forces de l’ordre et autres Stigmatisation des cas de acteurs le code de conduite sur les VBG/EAS/HS COVID-19 et des populations Mise en Å“uvre des stratégies avancées et mobiles ayant accepté de se faire Elaborer une procédure sur la vaccination des groupes d’accès vacciner. difficile et pauvre et faire le suivi Risque de VBG/EAS/HS Mettre en place un système de gestion des MAPI dans l’accès au vaccin Risque de pollution liée à la gestion Renforcement des ouvrages /équipements de gestion des ANGE, DHAB, MSHPAU Pendant et après la des déchets de vaccination déchets de vaccination campagne de Mettre en place un système de suivi de la gestion des flacons vaccination (logistique inversée) Mettre en place un système de collecte et élimination des déchets dans le respect des normes et de polarisation des FS autour des incinérateurs conventionnels Phase de démantèlement des CIDT et phase post-vaccinale Utilisation des centres Risques de contamination de la MSHPA MSHPAUS, Après la mise en Décontamination systématique et totale des installations, d’isolement et de prise en Covid-19 liés à la réutilisation des DHAB, EIR, DISTRICT S, Å“uvre du projet du matériel et des équipements conformément aux normes charge des cas de COVID-19 centres d’isolement et de prise en DRS, FS nationales et aux directives de l’OMS ; à d’autres fins médicales charge de cas de Covid-19 Procéder à un contrôle qualité de la décontamination. 81 Activités sources Impacts/Risques négatifs Mesures d’atténuation Responsabilités de suivi Période (Échéance) d’impact/risque Démobilisation des équipes Plan de démantèlement Mettre en Å“uvre le Plan Hygiène Sécurité Environnement MSHPAUS Après la mise en de vaccination / personnel de inadapté ; et le Plan de gestion des déchets ; Å“uvre du projet DISEM centres de vaccination et Négligence de la procédure de Mettre en Å“uvre le MGP ; démantèlement des centres UCP REDISSE/ COVID-19 démantèlement ; d’isolement et de prise en Mettre en Å“uvre les PGMO. ANGE. charge et des centres de Insalubrité des sites due à la Mettre en Å“uvre le plan de gestion des déchets vaccination présence des déchets ; Conflits sociaux liés à des Renforcer les interventions de lutte contre les rongeurs ; engagements financiers pris Impliquer les opérateurs spécialisés pour la gestion des par le MSHPAUS équipements spécifiques (contractuels, primes des agents de santé, etc.), Développement de nuisance et vermines Source : Mission d’élaboration du CGES du Projet de FA au projet Covid-19, Togo, Avril 2021 82 VI- PROCEDURES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET Le processus de gestion environnementale et sociale du projet passera par la mise en Å“uvre du présent CGES et la production de documents opérationnels de gestion notamment le PGPP, PGMO et PEES qui rapporteront et prendront en compte l’ensemble des risques environnementaux et sociaux et mesures d’atténuation relatifs à chaque type d’activité prévue dans le cadre du projet parent ainsi que le FA. Le processus de gestion environnemental et social vise à garantir l’effectivité de la prise en compte des exigences environnementales et sociales dans les différentes phases/étapes du projet à savoir la planification, la préparation, la mise en Å“uvre et le suivi des activités du projet parent ainsi que le FA. Ainsi, il importe d’abord de : vérifier comment les questions environnementales et sociales sont intégrées dans le choix des sites COVID-19 et dans la conduite du processus d’acquisition et de déploiement des vaccins contre la COVID-19 sur toute l’étendue du territoire national ; apprécier les risques et impacts négatifs génériques potentiels lors de la mise en Å“uvre de la campagne de vaccination Pour être en conformité avec les exigences environnementales et sociales de la Banque mondiale et la législation nationale, le screening des sous-projets aux différentes étapes du processus du projet parentmais aussi du FA permettra de s'assurer de la prise en compte des préoccupations environnementales et sociales les procédures nationales d’évaluations environnementale et sociale des projets en vigueur au Togo sero nt appliquées. 6.1. Etape 0 : Préparation du sous projet Certaines activités du projet parent et du FA, notamment, les travaux de construction/réhabilitation des sites de stockage des intrants notamment les vaccins et consommables ainsi que les ouvrages d’élim ination des déchets, les travaux d’aménagement des centres d’accueil et l’équipements des centres de dépistage, d’isolement et de traitement pourraient engendrer des impacts négatifs environnementaux et sociaux et exiger l’application des procédures de sauvegardes environnementale et sociale tout au long du processus de leur réalisation. Pour leur mise en Å“uvre, le SES, le responsable de passations des marchés (RPM), le spécialiste en suivi-évaluation (S-SE) et les entités de mise en Å“uvre vont coordonner la préparation des dossiers de consultations des prestataires ou des entreprises/fournisseurs (identification, procédure de recrutement des bureaux d’études ou des consultants nationaux ou internationaux, etc.). 6.2. Etape 1 : screening environnemental et social La loi-cadre sur l’environnement ainsi que son décret d’application disposent sur la nécessité de procéder à une EESS pour les politiques, programmes, projets susceptibles d’avoir des incidences négatives sur l’environnement et le cadre de vie. L’arrêté n°0151/MERF/CAB/ANGE fixe la liste des activités et projets soumis à l’étude d’impact environnemental et les principales règles de cette étude. Dans le cadre du présent projet, le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale (SSE) et le Spécialiste en Développement Social (SDS) en lien avec les points focaux des entités de mise en Å“uvre, procèderont au remplissage du formulaire de screening pour chaque sous projet et activité. En plus des impacts environnementaux et sociaux potentiels, les résultats du screening indiqueront également les types de consultations publiques qui ont été menées pendant l'exercice de sélection. Les formulaires complétés ainsi que le rapport de screening seront transmis à l’ANGE qui effectuera leur revue en vue de leur approbation 6.3. Etape 2 : approbation de la classification du niveau de risque environnementale et sociale Sur la base des résultats du screening environnemental et social, le niveau de risque environnemental et social de l'activité sera déterminé. Après avoir déterminé le niveau de risque de l’activité, le spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale du projet en collaboration avec l’ANGE déterminera l'ampleur du travail environnemental requis. La législation environnementale togolaise classe les projets en trois (3) catégories : Les projets assujettis à l’Etude d’Impact Environnementale et Sociale approfondie (EIESA), les projets assujettis à l’Etude d’Impact Environnemental et social simplifiée (EIESS) et les projets ne nécessitant pas de travail sur le plan environnemental et sur le plan social spécifique. Le CES classifie les projets en quatre (04) catégories suivant le niveau de risque : les projets à risque Élevé, risque substantiel, risque modéré. L’analyse peut déboucher sur un des quatre résultats suivants : aucune EIES n’est requise (application éventuelle de simples mesures; une EIES simplifiée est requise avec PAR une EIES simplifiée est requise sans PAR une EIES Approfondie et détaillée est requise; Le rapport de screening pourra être envoyé à la Banque pour Avis de non-objection après le visa de l’ANGE. Le projet de financement additionnel au projet COVID-19étant classé dans la catégorie de projet à risques environnementaux et sociaux modérés au regard du CES de la Banque mondiale, il ne financera pas des activités à risque substantiel et risque élevé. Également les activités nécessitant des EIES au regard de la législation nationale ne seront pas financées. 6.4. Etape 3 : préparation de l’instrument de sauvegarde environnementale et sociale Lorsqu’une EIES n’est pas nécessaire : Le check-list de mesures d'atténuation générales et celles incluses dans le CGES serviront de base aux spécialistes en Sauvegardes Environnementale et Sociale pour déterminer les mesures d'atténuation à appliquer aux sous-projets en question. Lorsqu’une EIES est nécessaire : Les spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale en collaboration avec le responsable technique, le spécialiste en passation des marchés préparent des TdR des études environnementales et sociales ou du PAR et les soumettent à l’approbation de l’ANGE. Après approbation des TdR par l’ANGE, les TdR sont envoyés à la BM pour l’avis de non objection ; Un consultant est recruté pour la réalisation des études environnementales et sociales y compris la consultation du public, par manque de compétence ou de temps de la part des spécialistes en sauvegarde du projet ; Le consultant doit répondre aux conditions d’agrément d’un consultant en évaluation environnementale conformément à l’arrêté n°0149/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017 portant conditions d’agrément d’un consultant en évaluation environnementale. Le processus de consultation publique et de réalisation des EIES ou du PAR doivent s’exécuter selon les exigences du Décret n°2017- 40/PR fixant les procédures des études d’impact environnemental et social et de l’arrêté 84 n°0150/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017 fixant les modalités de participation du public aux études d’impact environnemental et social. Le document élaboré par le consultant ou les spécialistes en sauvegarde du projet fera l’objet de validation par l’ANGE et la BM, sous la responsabilité des spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale du projet, pour l’obtention du certificat environnemental du ministre en charge de l’environnement. Les différentes étapes de la procédure togolaise d’EIES sont les suivantes5 : Revue et classification du projet ; proposition de Termes de Référence (TdR) par le Promoteur pour validation par l’ANGE ; établissement d'un rapport d’EIES par un Consultant agréé ; examen du rapport par le Comité Technique ; séance de validation nationale du rapport d’EIES ; préparation d’un avis par le Comité au Ministre chargé de l’environnement ; décision du Ministre en charge de l’Environnement pour la délivrance ou non de l’autorisation environnementale. La figure 5 schématise les procédures nationales d’Evaluation Environnementale et Sociale (EES). 5 ANGE, 2018 85 Figure 5: Procédures nationales d’Evaluation Environnementale et Sociale (EES) Source : ANGE, 2017 86 6.5. Etape 4 : Consultations publiques et diffusion La législation nationale en matière d’étude d’impact environnemental et social dispose que l'information et la participation du public doivent être assurées pendant l'exécution de l'étude d'impact sur l'environnement, en collaboration avec les organes compétents de la circonscription administrative et de la commune concernée (l’arrêté n°0150/MERF/CAB/ANGE du 22 décembre 2017 fixant les modalités de participation du public aux études d’impact environnemental et social). L'information du public comporte notam ment une ou plusieurs réunions de présentation du projet regroupant les autorités locales, les populations, les COGES, les exploitants, les ONG, etc. Ces consultations permettront d'identifier les principaux problèmes et de déterminer les modalités de prise en compte des différentes préoccupations dans les termes de référence des EIES ou du PAR à réaliser. Les résultats des consultations seront incorporés dans le rapport d’EIES ou du PAR et seront rendus accessibles au public. Pour satisfaire aux exigences de la NES n°10 en matière de consultation des parties prenantes et de diffusion de l’information, la coordination du projet produira une lettre de diffusion dans laquelle elle informera la Banque mondiale de l'approbation des EIES, de la diffusion effective de l'ensemble des rapports produits à tous les partenaires concernés et, aux personnes susceptibles d'être affectées. Elle adressera aussi une autorisation à la Banque mondiale pour que celle-ci procède à la diffusion de ces documents sur son site web. 6.6. Etape 5 : Intégration des clauses environnementales et sociales y compris l’EAS/HS dans les DAO des activités Ces activités seront conduites par les spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale du projet en collaboration avec le SPM. 6.7. Étape 6 : Exécution/Mise en Å“uvre des clauses environnementales et sociales Ces activités ont pour prestataires les experts environnementalistes des entreprises des travaux, des Petites et Moyennes Entreprises, des Consultants, des ONG sous la responsabilité des spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale du Projet COVID-19. Ces clauses s’appliquent aux sous-traitants éventuels des entreprises et autres prestataires qui signeront Tous le code de conduite stipulant clairement la prohibition de l’EAS/HS et les sanctions prévues en cas de violation du code 6.8. Étape 7 : Suivi de la mise en Å“uvre des mesures environnementales Les spécialistes en Sauvegardes Environnementale (SSE) et en Développement Sociale (SDS) de la cellule du projet veilleront à la mise Å“uvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale, rédigera et diffusera les rapports de surveillance interne. La surveillance de proximité sera réalisée par les spécialistes en sauvegarde environnementale et sociale des missions de contrôle Le suivi interne sera réalisé par le SSE et le SDS du Projet COVID-19 pour s’assurer que les mesures de sauvegarde environnementale et sociale sont respectées Le suivi externe sera réalisé par l’ANGE. La Diffusion du rapport de suivi sera réalisée par le SSE et SDS du Projet COVID-19 sous la responsabilité du coordonnateur du projet. 1. Etape 8 : Audit de mise en Å“uvre des mesures Environnementale et Sociale L’audit sera conduit par les consultants. 87 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 2. Indicateurs de suivi de la mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales Les indicateurs de suivi permettent de vérifier si le processus de gestion environnementale et sociale tel que défini dans le présent CGES a été appliqué. Tableau 7: Les indicateurs de suivi de la gestion environnementale et sociale Mesures Domaines d’intervention Indicateurs Périodicité Nombre d’activités passées au screening ; Sélection environnementale (Screening) des activités du projet Chaque trimestre pendant la durée du projet Nombre d’activités sélectionnées. Mesures Réalisation des EIES simplifiées pour les sous-projets programmés Nombre d’EIES simplifiées réalisées Pendant la durée du PA COVID-19 techniques Intégration des clauses environnementales et sociales y compris Nombre d’activité/sous-projet dont les l’EAS/HS dans les Dossiers d'Appel d'Offres (DAO), contrats/marchés entreprises ont des clauses environnementales et Phase de préparation des DAO ou les Demande de Propositions (DP) à l’endroit des opérateurs privés. sociales y compris l’EAS/HS dans leur contrat 88 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 Vaccinateurs formés sur la Violence Basée sur le Genre/Exploitation et Abus Sexuels/Harcèlement Sexuel (VBG/EAS/HS) (ventilés par sexe) ; Nombre de membre du personnel ayant signé le Code de conduite sensible à l’EAS/HS ; Nombre de personnes formées sur le déploiement du vaccin contre la COVID-19 (y compris rapportage) ; Nombre d'unités de traitement et d'isolation réhabilité et/ou équipé par le projet ; Nombre d'unités de stockage du vaccin réhabilité et/ou équipé ; Conduite de la campagne de vaccination Taux d’abandon du vaccin Covid dose 2 ; Proportion de districts ayant une couverture vaccinale d’au moins 70% pour le COVID dose 2 ; Proportion de districts sanitaires dans lesquels est implémentée la stratégie de mobilisation sociale et communautaire ; Proportion de régions sanitaires disposant d'un comité pour la surveillance des MAPI identifiés au cours de la vaccination contre la COVID-19 ; Proportion de personnes ayant des connaissances sur le COVID-19, et qui 89 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 Mesures Domaines d’intervention Indicateurs Périodicité adoptent des mesures de protection contre la transmission du COVID-19 ; Nombre de Comités de Gestion des Plaintes fonctionnels ; Gestion des plaintes Proportion de plaintes gérées selon le protocole du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet. Surveillance et suivi environnementale et sociale du PA COVID-19 et du Chaque trimestre au cours de la durée du PA Nombre de missions de suivi réalisées FA COVID-19 Mesures de suivi et d’évaluation et Nombre de plaintes enregistrées, traitées et sécurité vaccinale classées Suivi du Mécanisme de Gestion des Plaintes Mensuelle Développement d'un système de suivi évaluation et de prise en charge des MAPI ; Nombre de séances de formation organisées ; Formations thématiques de santé, sécurité au travail et en Chaque année pendant les deux premières années Formation Nombre d’acteurs formés ; évaluation/suivi environnemental et social des projets du projet Typologie des acteurs formés. Nombre de séances de sensibilisation IEC Sensibilisation sur les risques et mesures d’atténuation du FA COVID -19 organisées ; Chaque trimestre au cours de la durée du PA Sensibilisation et les bonnes pratiques (OMS) -Nombre et profil des personnes COVID-19 sensibilisées. 90 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 91 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 VII- CONSULTATION ET DIVULGATION Le projet parent n’a pas fait l’objet de consultation avec les parties prenantes lors de l’élaboration du CGES. Cependant, des échanges avec les acteurs se sont déroulées sur la base des TIC (mail, téléphone, wathapps) ; ce qui a permis de prendre en compte les préoccupations et recommandations de ces dernières. Cette insuffisance est comblée lors de l’élaboration du MGP du projet REDISSE et du projet parent avec la réalisation des consultations dans 5 régions sanitaires du 26 octobre au 06 novembre 2020. Dans le cadre du FA, le contexte de la pandémie n’a pas permis de toucher toutes les régions du pays. Ainsi, deux régions (Kara et maritime) sur 6 ont été consultées les 22 et 23 mars 2021. Les entretiens ont porté dans le respect des mesures barrières, sur l’ensemble des points suivants : le contexte du projet Covid 19 et le FA ; les composantes et activités retenues ; les canaux existants pour la gestion des plaintes ; les impacts du FA : impacts positifs, risques négatifs potentiels et mesures d’atténuation préconisées; Recueil des préoccupations, suggestion et recommandations des parties prenantes. ; Les principales parties prenantes rencontrées sont : autorités locales, municipalité et élus locaux, chefferie traditionnelle et autres leaders communautaires, les OSC, les CDQ/CVD, les groupes de femmes, les institutions de lutte contre les VBG/EAS/HS, les acteurs de la santé (EIR, ECD/ECR, centres de prise en charge Covid 19, sites d’élimination des déchets), etc 7.1. Activités de consultations réalisées dans le cadre du projet de FA au projet COVID-19 Dans le cadre du FA, le MSHPAUS en collaboration avec les autres acteurs impliqués et partenaires, a élaboré et validé son plan de communication sur le vaccin et la vaccination. Dans le cadre de l’élaboration du présent CGES, une consultation des parties prenantes a été réalisée les 22 et 23 mars 2021 dans les régions maritimes et Kara respectivement dans les localités de Tsévié et Kara. Ces consultations ont été menées avec des acteurs cibles du Projet, tenant compte des restrictions liées à la lutte contre la COVID- 19. Parties prenantes identifiées Dans la conduite des consultations, les parties prenantes suivantes ont été rencontrées : Chefs traditionnels ; Chefs religieux : Associations des personnes handicapées ; Réseaux d’ONGs en santé au niveau régional Collectivités territoriales ; Structures privées sanitaire autorisées par l’Etat pour la prise en charge des malades à COVID- 19 ; Personnels de santé, équipes de vaccination/EIR ; Elus locaux ; Groupes de femmes ; Entité de gestion des déchets ; CDQ/CVD ; 92 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 Comités locaux de lutte contre la Covid 19 ; Les personnes déplacées ou refugiées. Le tableau 12 présente les parties prenantes consultées. Tableau 8: Parties prenantes consultées Nombres de Catégories des parties Lieux Date présents Total prenantes H F Personnel de santé, ECD, EIR, Polyclinique Kara 22/03/2021 6 1 7 Chargé pharmacovigillance Salle de réunion de la Personnel de santé, ECR, Chargé 22/03/2021 9 1 10 DRS Kara pharmacovigillance Groupe de femmes, associations Salle de réunion du grand 22/03/2021 féminines et responsables du 5 16 21 marché de Kara grand marché Centre de prise en charge Equipe de prise en charge Covid 22/03/2021 11 1 12 Covid 19 Kara 19 Elus locaux, chefferie Salle de réunion du palais 23/03/2021 traditionnelle, CDQ/CVD, OSC, 16 3 19 des congrès de Kara faitière des artisans Centre d'écoute sur les 23/03/2021 Personnels du centre 0 2 2 VBG Personnels de gestion des déchets Salle de réunion du CHU 23/03/2021 et de vaccination contre la Covid 5 1 6 Kara 19 Salle de réunion de la 22/03/2021 Personnel de santé, ECD, ECR 23 2 25 DRS Maritime (Tsévié) Personnel de santé, femmes Polyclinique Tsévié 22/03/2021 utilisatrices des services de 1 10 11 vaccination Palais du chef canton de 23/03/2021 Chefs traditionnels, notables 35 0 35 Tsévié 23/03/2021 CVD, CDQ 19 6 25 23/03/2021 Groupements de femmes 0 5 5 Mairie Zio 1 ONGs et personnes en situation 23/03/2021 6 1 7 d'handicap 22/03/2021 Elus locaux 6 0 6 Salle de réunion de la Comité local de riposte contre la 23/03/2021 7 2 9 préfecture de Zio COVID-19 (CLGR) Total 149 51 200 Source : Mission d’actualisation du CGES du FA projet COVID-19, 2021 Avis général des parties prenantes sur le projet D’une manière générale, l’introduction du vaccin pour la lutte contre la COVID-19, bien que suscitant des inquiétudes et des réserves dues principalement à un défaut d’information sur ses bienfaits, est bien accueillie par les différentes parties prenantes concernées par les consultations. Le Projet est bon, pertinent 93 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 et opportun. Il va permettre de créer une immunité collective, améliorer la lutte contre la pandémie et permettre la relance de l’économie. Synthèse des préoccupations et craintes Les préoccupations et craintes soulevées pendant les consultations se résument comme suit : Insuffisance dans la prise en charge des effets indésirables après la vaccination ; Crainte liée à l’accès équitable au vaccin sûr pour toutes les cibles, particulièrement les cibles vulnérables et des zones d’accès difficile ; Gestion efficace des déchets issus de la vaccination ; Maintenance des incinérateurs avant et après les opérations d’incinération ; Inquiétude sur la qualité et l’efficacité du vaccin ; Apparition des effets indésirables à moyen et long terme Insuffisance d’implication des acteurs locaux (leader femmes, CDQ/CVD, centres d’écoute services de santé, services déconcentrés de la justicesur les VBG/EAS/HS) dans la mobilisation Insuffisance de logistique (chaînes de froid, véhicules) pour la conservation des vaccins et de coordination des opérations Crainte de l’abandon des mesures barrières après la vaccination Non motivation des agents de santé et volontaires impliqués dans la vaccination ; Méconnaissance de l’efficacité et des bienfaits du vaccin ; Insuffisance d’informations sur les effets indésirables du vaccin contre la COVID-19 ; Insuffisance des doses du vaccin, Insuffisance d’information sur le processus de préparation du vaccin ; Le refus potentiel de certaines populations à accueillir le vaccin du fait de la désinformation surtout à partir des réseaux sociaux. Synthèse des suggestions et recommandations Il ressort des consultations, les suggestions et recommandations ci-après : Vacciner toute la population sans exclusion de parties prenantes ; Améliorer et rendre accessible le système de prise en charge des effets indésirables après la vaccination ; Revoir les frais de péages qui ont été récemment augmentés pour faciliter le respect des mesures de distanciation physique surtout dans les transports ; Mettre en place un système efficace de collecte, transport et d’élimination efficace des déchets issus de la vaccination ; Prévoir la construction et la réhabilitation des incinérateurs ; Prévoir des motivations et communiquer avec les acteurs impliqués (Agents de santé et ASC) ; Communiquer sur les effets indésirables du vaccin et mettre un système efficace en place pour éviter et gérer les MAPI ; Renforcer l’information sur l’efficacité du vaccin ; La vaccination contre la COVID-19 doit être véritablement volontaire ; Impliquer les acteurs locaux (leader femmes, CDQ/CVD, dans la mobilisation des communautés en faveur de la vaccination ; Impliquer les centres d’écoute sur les VBG/EAS/HS, services de santé, services déconcentrés de la justice dans la sensibilisation sur la prévention des VBG/EAS/HS et sur la disponibilité de l’offre de service ; 94 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 Passer de la communication informationnelle à la communication de l’engagement communautaire en impliquant les leaders communautaires (Maires, Préfets, chefs religieux, traditionnels, OSC, leader femmes, CDQ/CVD, artistes, crieurs publics, groupes de sketchs, etc.) ; Former le personnel de santé sur l’utilisation du vaccin ; Solliciter davantage l’appui technique et financier des PTF pour la mise en Å“uvre du plan national de déploiement du vaccin contre la COVID-19 ; Associer les femmes, les Chefs cantons et villages, les imams et prêtres, leaders communautaires et organisations à base communautaire et ONGs nationales, les artistes dans la mise en Å“uvre du projet. 95 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 Tableau 9: Commentaires et suggestions des Parties Prenantes sur Projet FA PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Absence d’accompagnement financier pour compenser les mesures de confinement à Prendre des dispositions pour accompagner la Tsévié population à faire face aux impacts économiques liés à la Covid 19 Risque de propagation de la maladie avec la population non vaccinée Renforcer la communication pour mettre en confiance la population avant la vaccination mais aussi sur Insuffisance de sensibilisation sur la l’efficacité du vaccin Autorités locales : Disponibilité à vaccination de la COVID-19 Comité local de accompagner le projet ; Définir un statut particulier aux riverains du péage Présentation du projet : Surcharge de clients dans les transports en pour faciliter la mise en Å“uvre des mesures barrières gestion et de contexte, objectifs, activités, Acceptabilité de la commun à cause de l’augmentation des frais riposte(Préfet, niveau d’intervention des Rendre opérationnel et communiquer sur le vaccination et de la poursuite de péage forces de l’ordre et parties prenantes, mécanisme de prise en charge des MAPI du respect des mesures de sécurité, Opérationnalité des dispositions pour la prise Impacts potentiels barrières Mettre en place un numéro vert dans chaque région et représentant des liés aux activités du en charge des effets indésirables conducteurs, préfecture pour la notification des MAPI FA Un projet extrêmement Arrêt des travaux de construction du centre présidente du Questions et préoccupations important qui peut permettre d’isolement et de prise en charge de Dalavé Relancer la construction du centre d’isolement et de groupe des femmes) des parties prenantes ; de freiner la propagation de prise en charge de Dalavé Recommandations. la pandémie et de relancer Insuffisance dans la gestion des déchets issus de la vaccination Prendre des mesures pour renforcer la gestion des l’économie. déchets Difficulté d’accès aux postes de vaccination pour les populations vulnérables (personnes Améliorer l’accès au poste de vaccination pour les handicapées, personnes âgées, cibles populations éloignées des formations sanitaire éloignées des formations sanitaires) Rendre disponible le vaccin pour vacciner toute la Disponibilité de vaccins pour toute la population cible sans exclusion ; population cible en temps record 96 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Disponibilité des, moyens pour assurer le déploiement efficace des vaccins et la Doter les districts de véhicules appropriés pour faciliter supervision des opérations vue l'étendue et la les déploiements de vaccins et les supervisions de la Acceptabilité et respect des pléthore des FS dans certains districts (véhicule campagne mesures barrières du district est amortit) CLR dynamique avec une Disponibilité et faible capacité en équipements forte implication des Doter les FS/districts et régions de de matériels de CdF requis (CdF) pour la conservation des vaccins Présentation du projet : autorités (préfet et maire); homologués dans les FS et districts Personnels de santé contexte, objectifs, activités, Engagement des membres de de district : niveau d’intervention des l'ECD Dotation limitée en carburant pour la Augmenter la dotation encarburant pour les districts très parties prenantes, ECD,ECR, DPS, supervision lors de la campagne étendus Impacts potentiels Disponibilité à DRS, EIR, points liés aux activités du accompagner le projet ; focaux de district, Gestion écologiquement rationnelle des déchets FA Protection de la santé des Mettre à disposition des districts des ressources équipe de prise en (absence et vétusté des incinérateurs) et populations et leurs intérêts. matérielles et financières pour la collecte et charge de Kozah et Questions et difficulté à traiter les grandes quantités de élimination des déchets pendant la campagne préoccupations des Zio Coordination de la phase 1 déchets de campagnes de vaccination parties prenantes; Réhabiliter/Construire les incinérateurs de campagne de vaccination Recommandations contre la Covid 19 Prendre toutes les dispositions pour rendre gratuite la prise en charge des patients vaccinés dans les Engagement des Directeurs hôpitaux de référence régionaux et préfectoraux de Paiement des frais de soins par les patients la santé présentant des effets indésirables graves au Mettre les ressources à dispositions des hôpitaux de niveau des FS et hôpitaux de référence référence avant le démarrage de la campagne Renforcer le mécanisme de pharmacovigilance à tous les niveaux afin d'assurer des investigations et supervision 97 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Insuffisance des dotations en produits pour la Doter les PF pharmacovigilance de ressources prise en charge des effets indésirables et conséquentes à tous les niveaux pour assurer des absence de ressources pour la investigations et supervision pharmacovigilance (supervision et Renforcer les stocks de produits pour prendre en investigation); charge tous les effets secondaires pour éviter l'intoxication des populations Ériger chaque formation sanitaire en centre de Accessibilité des populations aux sites de vaccination financer les équipes avancées et mobiles vaccination pour rendre accessible le vaccin covid 19 pour tous Doter les communes de ressources nécessaires (crédit Renforcement de l'implication et de communication, carburant, …) pour la l'appropriation des municipalités des coordination des interventions interventions de lutte contre la Covid 19 Assurer un paiement plus rapide des médias Paiement tardif des contrats de prestation impliqués dans la mobilisation des parties prenantes avec les médias Rendre accessible les informations relatives à la prise Insuffisance d’informations administratives en charge des équipes de vaccination à tous les sur les conditions de travail des équipes de niveaux vaccination (agents de santé, ASC) Vacciner les journalistes et personnels des médias au même titre que les personnes à risque de première Désinformations sur les vaccins par le biais des ligne afin qu’ils soient porteurs des messages réseaux sociaux et des mass-médias d’appropriation communautaire de la campagne de vaccination Faible ressources allouées pour la surveillance Renforcer le mécanisme de pharmacovigilance à tous et la prise en charge des effets secondaires les niveaux afin d'assurer des investigations et (retard dans les remboursements, absence de supervision supervision et d'investigation); 98 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Assurer la maintenance préventive de l'incinérateur MP Maintenance préventive des incinérateurs avant avant et après les opérations d'incinération des déchets et après les opérations d'incinération des déchets de la campagne de vaccination Réparation de l'incinérateur en cas de panne Soutien aux sites pour l'acquisition des pièces de durant la phase d'élimination des déchets de Présentation du projet : rechange en cas de pannes contexte, objectifs, activités, campagne niveau d’intervention des Acceptabilité du vaccin parties prenantes, Doter les sites d’incinération aux incinérateurs Équipe de gestion Incinérateur MP fonctionnel Soutien en carburant pour l'incinération des conventionnels de carburant pour l'incinération des des déchets, de Impacts potentiels déchets de vaccination déchets vaccination et de liés aux activités du laboratoire du FA Fourniture d'EPI pour les équipes de Kozah et Zio Questions et Doter les équipes de masque en quantité suffisante vaccination préoccupations des parties prenantes; Assurer une motivation pour les membres des équipes Motivation des équipes de vaccination Recommandations de vaccination Disponibilité permanente de Doter le laboratoire d'un équipement de capacité de 8- tests de dépistage pour le Faible capacité du laboratoire à assurer des tests 12 modules pour les tests de diagnostics de Covid et diagnostic de Covid-19 au massifs (Équipement à 8 modules) autres pathologies laboratoire Donner l’opportunité aux centres d’écoute d’être le Opérationnalité de 13 centres Non implication des centres d’écoute avant, Présentation du projet : canal de prévention et de gestion des cas potentiels au d’écoute sur le plan national pendant et après les campagnes de vaccination contexte, objectifs, activités, cours des campagnes de vaccination Personnels du niveau d’intervention des mis en place par le ministère centre d’écoute des parties prenantes, en charge de la promotion de Violences physiques et sexuelles nées des Mettre à la disposition des centres d’écoute toutes les VBG/EAS/HS la femme Impacts potentiels désaccords des couples sur la vaccination informations liées à la vaccination liés aux activités du Existence des équipes FA Exploitation et Abus sexuels des vaccinateurs Prévoir dans les sensibilisations des supports de spécialisées au sein des communication véhiculant les messages de prévention 99 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Questions et centres pour le traitement des contre les VBG/EAS/HS et la tolérance zéro à préoccupations des cas l’EAS/HS dans le projet parties prenantes; Recommandations Il est prévu l’élaboration et la mise Å“uvre du plan d’action sur les VBG/EAS/HS dans le PMPP qui va prévoir la formation Impliquer la direction de l’enfance et les divisions agents de santé chargées du viol des enfants dans la sensibilisation (Gynécologue, médecins, avant et pendant la vaccination sage femmes, infirmiers, etc) et des acteurs des services Elaboration et signature du code de conduite (CdC) par décentralisés de la justice sur tous les acteurs Risque de viol des enfants la gestion et la prise en charge des cas de Mise en application stricte des sanctions prévues dans le VBG/EAS/HS. CdC Également d’autres acteurs Elaboration et mise en Å“uvre du plan d’action sur les (CVD, directeurs d’école, VBG/EAS/HS enseignants, etc) seront formés sur la prévention et la gestion des cas VBG/EAS/HS Faible implication des femmes dans la Présentation du projet : Impliquer les leaders féminins dans la sensibilisation sensibilisation sur la vaccination Groupements et contexte, objectifs, activités, Acceptabilité du respect des avant, pendant et après la vaccination Désinformations sur le vaccin par le biais des associations des niveau d’intervention des mesures barrières à la Renforcer la communication pour mettre en confiance parties prenantes, réseaux sociaux et des mass-médias femmes Kozah et COVID-19 et de la la population sur l’efficacité du vaccin avant, pendant Manque d’informations sur la vaccination des Zio Impacts potentiels vaccination et après la vaccination y compris les catégories de enfants liés aux activités du personnes vulnérables (femmes enceintes, personnes Risques liés à la vaccination des femmes FA âgées, enfants, personne handicapées) enceintes 100 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Questions et Risque de propagation de la maladie avec la Prendre toutes les mesures pour afin que la préoccupations des population non vaccinée vaccination puisse couvrir les cibles attendues parties prenantes; Manque de moyens financiers pour relancer Prendre des dispositions pour accompagner la Recommandations les activités des femmes population à faire face aux impacts économiques liés à la covid 19 Renforcer la communication pour mettre en confiance la population sur l’efficacité du vaccin avant, pendant et après la vaccination Crainte sur la qualité du vaccin et les effets Mettre à contribution les CDQ, élus locaux et autres secondaires à moyen et long terme canaux communautaires (groupes de sketch, artistes, …) pour la sensibilisation des populations Renforcer la sensibilisation de proximité y compris le porte à porte Présentation du Engagement des élus locaux projet : contexte, objectifs, y compris les Maires, la Disponibilité de vaccins pour toute la Approvisionner le vaccin en quantité suffisante pour Élus locaux, activités, niveau d’intervention chefferie traditionnelle, pour population cible en temps record vacciner toutes les cibles attendues chefferie, des parties prenantes, accompagner le CDQ/CVD, OSC, Impacts potentiels ; Maintien de l'observance des mesures barrières Renforcer la sensibilisation sur l'observance des Questions et gouvernement et le comité faitière des artisans après la vaccination mesures barrières préoccupations des parties de riposte Acceptabilité du prenantes ; vaccin Recommandations Désinformation sur le vaccin et persistance Communiquer sur les effets indésirables des rumeurs sur les effets secondaires du Mettre à contribution les CDQ, élus locaux et autres vaccin Astra Zéneka canaux communautaires (groupes de sketch, artistes, Propagation du virus au sein de la population …) pour la sensibilisation des populations non vaccinée Renforcer la sensibilisation de proximité y compris le Surcharge de clients dans les transports en porte à porte commun à cause de l’augmentation des frais Prendre des dispositions pour vacciner toute la de péage population 101 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 PARTIES POINTS DISCUTES ATOUTS PREOCCUPATIONS ET CRAINTES SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS PRENANTES Définir un statut particulier aux riverains du péage pour faciliter la mise en Å“uvre des mesures barrières 102 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 Tous les commentaires et suggestions reçus dans le cadre du PP (voir tableau 11) ont été intégrés dans le présent CGES qui reflète une version compilée traduisant fidèlement les engagements ainsi que les dispositions prises par la quasi-totalité des acteurs potentiellement concernés. Ces consultations se poursuivront dans le cadre du Financement Additionnel (FA) pour lequel des consultations préalables n’ont pu être conduites du fait de l’absence en son temps, de plan de communication sur le vaccin et d’éléments de langage précis dans un contexte marqué par les suspicions des populations autour du vaccin et la méfiance qui semble s’être installé. 7.2. Activités de mobilisation et engagement communautaires Dans l’optique de prévenir et de gérer les cas refus/résistance dus aux rumeurs et aux éventuels MAPI qui peuvent survenir au cours de cette campagne, le volet sur la communication de crise développé dans le plan de communication fournit les informations stratégiques, opérationnelles ainsi que les outils à utiliser en cas d’inquiétudes et/ou de menace sur le déroulement de la campagne de vaccination. Les comités de gestion de crise seront outillés pour la gestion des refus et des résistances. Des dialogues communautaires seront organisés dans les communautés réfractaires aux activités de vaccination afin de prévenir la survenue des cas de réticence. Pour informer davantage les communautés sur la campagne, les compagnies de téléphonie mobile seront mises à contribution par l’envoie des SMS à leurs clients Une mobilisation des ressources auprès de l’état et des partenaires permettra de (i) la mise en Å“uvre d’une campagne d’information et de sensibilisation en milieu rural, (ii) des sensibilisations, plaidoyer dans les six (6) régions sanitaires, (iii) la mise en Å“uvre d’un paquet d’activités de communication sur les risques et l’engagement communautaire et (iv) la mise en Å“uvre d’un programme d’interventions de sensibilisation et de mobilisation sociale avec les ASC des 39 Districts sanitaires du pays dans le cadre de la riposte à la COVID-19. 7.3. Financement additionnel au PA COVID-19 Dans le cadre du FA, le MSHPAUS en collaboration avec les autres acteurs impliqués et partenaires, a élaboré et validé son plan de communication sur le vaccin et la vaccination. Dans le cadre de l’élaboration du présent CGES, une consultation des parties prenantes a été réalisée les 22 et 23 mars 2021 dans les régions maritimes et Kara respectivement dans les localités de Tsévié et Kara. Le Gouvernement à valider le Plan de communication pour la vaccination contre la COVID-19. Des consultations des parties prenantes vont se poursuivre en collaboration avec la cellule de communication mise en place dans le cadre riposte contre la COVID-19. 7.4. Activités envisagées du Financement additionnel au PA COVID-19 Des consultations des parties prenantes dans le cadre du FA vont se poursuivre dans le cadre de la mise en place du PMPP. Ces consultations s’appuieront sur les éléments de langage clairs et précis du plan de communication surtout que le contexte est caractérisé par les suspicions des populations autour du vaccin et la méfiance qui semble s’être installé. Les consultations des parties prenantes se poursuivront afin d’expliquer les activités du FA et de recueillir leurs avis surtout avec les femmes pour l’identification ou la vérification du bon fonctionnement des canaux d’accès au MGP du projet en toute sécurité et confidentialité. Leurs préoccupations et attentes seront enregistrées et prises en compte lors de la réalisation du Projet. Des activités de communication et de consultation avec la prise en compte de l’EAS/HS seront organisées autant de fois qu’il sera nécessaire d’actualiser le présent PMPP du FA. 103 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 7.5. Identification des parties prenantes du projet Des consultations seront organisées avec les parties prenantes qui sont les cibles prioritaires du FA relativement au vaccin. Il s’agit : Des agents de Santé ; Des agents des forces de défenses et de sécurité ; Des enseignants du privé et du public du système éducatif primaire, secondaire et universitaire; Des personnes âgées de plus de 50 ans ; Des personnes ayant 16 à 49 ans ; Des personnes porteuses de maladie chronique ; Des voyageurs internationaux ; De la population carcérale. 7.6. Calendrier du programme de consultation des parties prenantes Le calendrier envisagé pour les diverses activités qui relèvent du programme des perceptions des parties prenantes du FA est décrit dans le tableau 13. 104 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 Tableau 10: Programme de consultation des parties prenantes Phase du Parties prenantes Méthodologie et calendrier Date et lieux Responsabilité Informations à diffuser projet visées proposés Autorités de la Tout le long de la Coordonnateur Santé ; phase de CGP Comités Locaux de préparation et REDISSE, et Gestion et de Réunion de Consultations avant l’évaluation SDS Riposte (CLGR) ; (respect des mesures finale du projet Autorités barrières) ; Avant les Administratives Description du Projet ; Appels téléphoniques ; activités de locales ; Bienfaits du vaccin E-mail correspondance et vaccination ONGs Manifestations Adverses réunion par (Mars-Avril Autorités des forces Post-Immunisation vidéoconférence ; 2021) Préparation de sécurité ; (MAPI) ; Enquêtes, Autorités des forces Mesures de gestion des sondages, questionnaires ; de la défense ; MAPI; Publication sur site web du Personnes en Participation des parties Gouvernement ; situation de prenantes à la mise en Campagnes médiatiques ; handicapées ; Å“uvre du PMPP. Conférences de presses ; Leaders Affiches publicitaires, spot communautaires et radio-télé. religieux ; Forums Whatsapp Enseignants ; Collectivités territoriales. Agents de Santé Activités du projet – Information par prospectus Pendant toute la Coordonnateur UCP Agents de défenses Enjeuxenvironnementaux, Radios, télévisions, journaux durée de mise en REDISSE, SSE et SDS Mise en et de sécurité sociaux et sanitaires des et Réseaux sociaux - Å“uvre du projet Å“uvre Enseignants activités du Projet, Ateliers Virtuels et focus Pendant et après Personnes âgées de Processus envisagé pour groups avec les parties les activités de plus de 50 ans mobiliser les parties prenantes vaccination 105 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 Phase du Parties prenantes Méthodologie et calendrier Date et lieux Responsabilité Informations à diffuser projet visées proposés Personnes porteuses prenantes (Participation et Consultations des de maladie l’implication des acteurs Communautés (si possible) - chronique et des populations Numéro vert pour Voyageurs locales) ; information et divulgation et internationaux Bienfaits du vaccin ; prise en compte des Personnes ayant 16 MAPI ; plaintes ; à 49 ans Acceptabilité du vaccin Enquêtes, Population carcérale contre la COVID-19 ; sondages, questionnaires ; Organisations Mécanisme de gestion Publication sur site web du communautaires, des plaintes ; Gouvernement ; autorités locales et Gestion des déchets Campagnes médiatiques ; leaders d’opinion ; sanitaires - Risques et Conférences de presses ; Personnes effets potentiels du projet Affiches publicitaires, spot handicapées et mesures d’atténuation radio-télé Suivi UCP REDISSE Supervision lors SDS et SSE Elaboration des Rapports d’exécution MSHPAUS périodiques de suivi de la Visites de terrain des activités de du PMPP mise en Å“uvre vaccination MSHPAUS Fin de mise en Å“uvre Coordonnateur de l’UCP Public Général y - Information par media du projet REDISSE Clôture compris les Elaboration de rapport personnes d’évaluation - Information par prospectus vulnérables UCP REDISSE 106 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Mars 2021 VIII. MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES 8.1. Identification des parties prenantes La mise en Å“uvre du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) a pour objectif de soutenir efficacement l’information et la sensibilisation des parties prenantes tout au long de la mise en Å“uvre du projet afin de faire face, notamment aux risques liés au mécontentement social et aux préoccupations concernant les protocoles de mise en Å“uvre et de contrôle des mesures de riposte par rapport à l’évolution de l’épidémie. Des activités de consultation, de communication des risques et de divulgation de l’information seront mises en Å“uvre pour gérer au mieux cette situation très évolutive, promouvoir des comportements sûrs et minimiser la désinformation et engager les communautés. L’identification des parties prenantes est entreprise pour soutenir de meil leures pratiques de communication et établir des relations efficaces. Pour assurer une mobilisation efficace et sur mesure, les parties prenantes du du projet parent et du projet de financement additionnel peuvent être réparties dans les grandes catégories suivantes : Parties touchées – individus, groupes et autres entités présents dans la zone d’influence du projet qui sont ou pourraient être affectés directement par le projet et/ou ont été identifiés comme les plus susceptibles d’être affectés par les changements provoqués par le projet, et qui doivent être associés étroitement à la détermination des effets du projet et de leur importance, ainsi qu’à la définition des mesures d’atténuation et de gestion connexes ; Autres parties concernées — individus, groupes ou entités qui pourraient ne pas subir les effets directs du projet, mais qui considèrent ou ont l’impression que leurs intérêts sont affectés par le projet et/ou qui pourraient influer sur le projet et sur sa mise en Å“uvre d’une manière quelconque ; et Groupes vulnérables — individus qui pourraient être touchés d’une manière disproportionnée ou qui sont davantage défavorisés par le(s) projet(s) que tout autre groupe en raison de leur vulnérabilité6, et qui pourraient avoir besoin de mesures particulières pour être représentés sur un pied d’égalité dans le processus de consultation et de décision associé au projet. Parties touchées Les parties prenantes touchées incluent les communautés locales, les membres de la communauté et les autres parties qui peuvent être soumises aux impacts directs du projet. En prenant en compte la sphère d’influence du PP, les catégories principales de parties touchées ont été identifiées comme suit : Les patients infectés par le COVID-19 dans les hôpitaux ou qui utilisent les centres de quarantaine et d’isolement ; Les familles et proches des patients infectés par le COVID-19 ; Le personnel de santé des secteurs public/privé et le personnel non-sanitaire intervenant dans les installations de quarantaine et d’isolement, les hôpitaux, les laboratoires de diagnostic ; techniciens de laboratoire, agents de maintenance, hygiénistes, personnel de nettoyage et autres auxiliaires médicaux, personnels de services de sécurité, personnel chargé de la gestion des déchets de soins médicaux ; 6La vulnérabilité peut être attribuable à la race, à l’origine ethnique ou sociale, à la couleur, au sexe, à la langue, à la religion, aux convictions politiques ou autres, au patrimoine, à l’âge, à la culture, au niveau d’instruction, à la maladie, à un handicap physique ou mental, à la pauvreté ou à la précarité économique, et à la dépendance à l’égard des ressources naturelles. 107 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Les personnes vivant au Togo et qui utilisent les systèmes de santé publique ; Les communautés voisines des centres de quarantaine, des postes de dépistage et des laboratoires fortement exposées ; Les ouvriers des chantiers de construction des laboratoires et d’installation des centres de dépistage ; Le Ministère de la Santé, de l'Hygiène Publique et de l’accès universel aux soins : personnels de santé, Directions centrales, Régionales, préfectorales de la Santé, FS publiques et privées et structures spécialisées de diagnostic. Les fournisseurs et prestataires d'équipements et de matériels médicaux ; Les voyageurs internationaux ; Laboratoires de santé publique ; Les opérateurs de transport public ; Les agents de défenses et de sécurité : les autorités chargées de l’application de la loi et leur personnel (police, armée, gendarmerie, marine, etc.) ; Les enseignants des secteurs privé et public du système éducatif primaire, secondaire et universitaire ; Personnel des compagnies aériennes et des contrôles aux frontières ; Autres parties concernées Les parties prenantes des projets incluent également des parties autres que celles qui sont directement touchées, notamment : Le Grand public, La Banque Mondiale ; La Présidence : Comité national de riposte au COVID-19 ; Les Ministères : Ministères chargés de Santé,, l'économie et des finances, des travaux publics, des pistes rurales, des transports, de l'administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, de la communication et des Médias, Ministère de l'économie numérique, du genre et de la promotion de la femme, de l’Eau, de l’assainissement, de l’urbanisme, de l’environnement, des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, l’Enseignement supérieur ; L’agence Nationale de Salubrité publique (ANASAP) ; Administrations gouvernementales des régions touchées et dans lesquelles les hôpitaux prioritaires sont identifiés et les centres de dépistage installés (DRS, districts, CHU, CHR et CHP) ; Autres institutions multilatérales : UNICEF, OMS, UNOPS ; ONUFEMMES, UE, GIZ, PNUD, CICR, GAVI, FNUAP, etc Leaders communautaires, Chefs religieux, Guérisseurs traditionnels ; LA Hautes autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les médias et autres groupes d’intérêt y compris les médias sociaux, les Influenceurs Web; Les artistes musiciens et hommes des arts ; Organisations internationales engagées dans le financement de la riposte au COVID-19 ; Organisations communautaires, la Fédération Nationale des Organisations de la Société Civile, les ONGs, impliquées dans la mise en Å“uvre opérationnelle de la riposte face à la COVID-19; Les fournisseurs de biens et services impliqués dans la plus grande chaîne d’approvisionnement du projet ; Les écoles, universités et autres établissements d'enseignement ayant ferm é à cause de la pandémie ; 108 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Les églises, mosquées et autres institutions religieuses. Personnes ou groupes défavorisés/vulnérables Il est particulièrement important de déterminer si les effets du projet pourraient toucher de façon disproportionnée des individus ou des groupes défavorisés ou vulnérables qui, souvent, n’ont pas les moyens de faire entendre leurs préoccupations ou de saisir la portée des répercussions d’un projet. Il est également important de veiller à ce que les actions de sensibilisation et de mobilisation des parties prenantes axées sur les individus ou groupes défavorisés ou vulnérables, en particulier pour ce qui concerne les maladies infectieuses et les traitements médicaux, soient adaptées de manière à prendre en compte la sensibilité, les préoccupations et les réalités culturelles particulières de ces individus ou groupes et à s’assurer qu’ils comprennent parfaitement les activités et les avantages du projet.On peut attribuer cette vulnérabilité à l’origine, au sexe, à l’âge, à l’état de santé, à la précarité économique et à l’insécurité financière d’un individu, à la position désavantageuse qu’il occupe au sein de sa communauté (c’est le cas notamment de minorités ou de groupes marginaux), et à sa dépendance à l’égard d’autres individus ou des ressources naturelles, etc. Le dialogue avec les individus et groupes vulnérables exige souvent l’application de mesures spécifiques et l’octroi d’une aide particulière pour faciliter leur participation à la prise de décisions dans le cadre du projet, de sorte qu’ils soient sensibilisés et puissent contribuer au processus global au même titre que les autres parties prenantes. Dans le cadre du projet, les groupes vulnérables ou défavorisés peuvent comprendre, sans s’y limiter, les entités suivantes : Personnes âgées de plus de 50 ans ; Personnes souffrant de maladies chroniques, métaboliques et d’affect ions médicales antérieures ; Populations pauvres et vulnérables qui dépendent uniquement des services du ministère de la Santé pour leurs soins de santé (les indigents) ; Personnes handicapées ; Femmes enceintes ; Femmes en situation de vulnérabilité économique et sociale ; Minorités ethniques ; Chômeurs de longue durée ; Enfants de moins de 10 ans ; Enfants vivant dans la rue ; Population migrante vivant au Togo ; Familles monoparentales Ménages dirigés par des femmes ; Habitants des bidonvilles ou des quartiers informels à Lomé et à l’intérieur du pays ; Communautés dans les régions éloignées et inaccessibles ; Femmes victimes de violence basée sur le genre (VBG) ; Personnes ayant 16 à 49 ans Ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté notamment 273 628,3 FCFA7par personne et par an ; Populations vivant en milieu carcéral.8 7 Données publiées 29 octobre 2020 par le gouvernement 8 les personnes âgées de plus de 50 ans ; les femmes enceintes ; les personnes souffrant de maladies chroniques, métaboliques et d’affections médicales antérieures ;et les anciens combattants ; les personnes handicapées et leurs 109 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Populations déplacées (camps de réfugiés) Les groupes vulnérables au sein des communautés touchées par le projet seront confirmés et consultés à l’aide de moyens dédiés, s’il y a lieu. Les sections qui suivent comportent une description des méthodes qui seront employées pour la mobilisation des parties prenantes dans le cadre du projet. 8.2. Stratégie de mobilisation des parties prenantes Depuis le déclenchement de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus au Togo, des actions de communication sont diversement menées par l’ensemble des ministères dans le cadre de la mise en Å“uvre du Plan national de Riposte à la COVID-19. Cependant, la nouveauté du virus, l’introduction du vaccin à travers l’adhésion du Togo à l’initiative COVAX et la surabondance d’informations souvent anxiogènes qui circulent dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux contribuent à créer une infodémie qui tend à compliquer l’identification des informations fiables et dignes de confiance, accélérer la propagation des rumeurs et amplifier la désinformation avec des risques non négligeables tels que le déni de la maladie au sein des communautés, des réticences dans l’adoption et le respect des mesures préventives sûres, le refus de la vaccination, la stigmatisation et la marginalisation liées à la COVID-19 de certaines catégories de populations (patient infecté par la COVID-19, patient guéri de la COVID-19, familles de patients infectés de la COVID-19, populations asiatiques, etc.). En réponse à ces risques substantiels, un PMPP a été élaboré dans le cadre du Projet Parent avec des consultations des parties prenantes. Dans le cadre du FA, d’autres consultations sont prévues avec l’ensemble des parties prenantes pour la révision du PMPP. Axes d’intervention prioritaires Le PMPP du Projet est essentiellement basé sur la Communication des Risques, la Mobilisation et l’Engagement Communautaire, une approche participative considérée comme étant primordiale dans la mise en place d’une réponse d’urgence en santé publique et utilisée pour (i) établir un dialogue permanent avec les parties en présence (décideurs politiques, Collectivités territoriales, équipes cadres de régions et de districts sanitaires, personnel soignant, Agents de Santé Communautaire (ASC), Chefs et Leaders communautaires, personnes infectées ou affectées par la COVID-19, Chercheurs, hommes et femmes des médias, Organisations de la Société Civile (OSC), grand public, etc.), (ii) mobiliser les individus et les communautés, (iii) communiquer et interagir de façon systématique et proactive. Le but est de leur donner les moyens de promouvoir des comportements sains visant à une adhésion à la vaccination, à une prévention plus efficace et à une réduction de la propagation de la COVID-19 ainsi que d’autres maladies infectieuses sévissant sous-forme épidémique. A ce titre, le PMPP du projet met l’accent sur : la communication sur les risques liés à la COVID-19 et ses moyens de prévention et le renforcement de l’éducation sanitaire pour un changement comportemental afin d’amener les populations à identifier les risques, à évaluer et à comprendre leurs vulnérabilités face à l’épidémie, et les inciter à adopter les bons comportements et s’approprier les mesures de lutte contre la COVID-19 afin de se protéger et protéger les autres ; aidants ; les ménages dirigés par des femmes ou les mères célibataires ayant des enfants en bas âge, les chômeurs, les groupes défavorisés qui satisfont aux dispositions de la NES n o 7.] 110 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 le maintien d’une veille citoyenne et de prévention autour de la COVID-19 par le biais de mécanismes et systèmes locaux de rétro-information et de gestion des plaintes visant à informer et recueillir les préoccupations et suggestions des populations, tout en assurant un décryptage et une gestion efficiente des rumeurs, croyances, inquiétudes face à la COVID- 19 afin d’enrayer les cycles de désinformation et de stigmatisation sociale liée aux risques réels et perçus de l’infection ; le renforcement des capacités du personnel de santé et des acteurs sanitaires et communautaires pour la détection et le suivi des patients à travers la communauté, le soutien et le suivi psychosocial des cas suspects, infectés ou affectées ; l’Information et la sensibilisation, par le biais de canaux de communication les plus fiables et adaptés aux différentes cibles visées, afin de relayer efficacement des informations et conseils vérifiés et actualisés sur : (i) l’ensemble des mesures restrictives édictées par le Gouvernement pour limiter les risques de propagation de la COVID-19, (ii) la conduite de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19, (iii) la stratégie de gestion des MAPI, (iv) les procédures de prise en charge médicale et psychosociale des personnes directement infectées ou affectées par la COVID-19, (v) les procédures à suivre en cas de suspicion d’infection à la COVID- 19, (vi) l’information relative à la disponibilité des tests de diagnostic pour les populations et à celle des équipements de protection pour les patients et le personnel de santé, (vii) les mesures d’atténuation des impacts socioéconomiques liés à la pandémie, (viii) la continuité de la fourniture et de l’accès aux services sociaux de base, etc. ; le renforcement de la mobilisation sociale et l’engagement communautaire pour accompagner la mise en place d’un plan de riposte de la COVID-19 basé sur une approche, des canaux et médias communautaires avec la participation des réseaux d’influence à l’échelle locale tels que les autorités décentralisées des niveaux région et district sanitaire, les Chefs et Leaders religieux et communautaires, les ASC, les OSC, les médias locaux et de proximité. Opérationnalisation du PMPP Le ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique et de l’accès universel aux soins, par l'intermédiaire de ses différentes directions et autres démembrements, notamment la division de la promotion de la santé, la cellule de communication sur laCOVID-19, les directions régionales et préfectorales de la santé, le comité sectoriel de coordination de la lutte contre la COVID-19, les comités locaux de gestion et de riposte, etc supervisera les activités de mobilisation des parties prenantes. Au sein du ministère en charge de la santé, c’est la Direction de lutte contre la maladie et des programmes de santé Publique à travers la division de l’immunisation qui pilotera ces activités. Tous les départements internes susmentionnés coordonneront leurs opérations avec le comité sectoriel de coordination de la lutte contre la COVID-19. Certaines responsabilités de coordination quotidiennes incomberont à la CGP REDISSE. A ce titre, le Spécialiste en Sauvegarde Sociale (ESS) sera chargé, chacun en ce qui le concerne, de la mise en Å“uvre du PMPP, sous la supervision du Coordonnateur de l’UCP REDISSE. La CGP REDISSE rendra disponible les coordonnées des personnes chargées de répondre aux commentaires ou aux questions sur le projet ou le processus de consultation, à savoir leur numéro de téléphone, adresse, courriel et fonction. 111 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Il a été mis en place dans le cadre du plan de communication pour l’introduction du vaccin contre la COVID-19, des comités de gestion de crise à tous les niveaux. Le tableau 15 présente la composition de ces comités. Tableau 11 : composition des comités de gestion de la communication liée à la vaccination Niveau Composition Central Le gestionnaire de l’incident (porte- parole); Le chef de la Division de l’immunisation ; Le chef de la Division de la promotion de la santé ; Le chef de la Division de santé communautaire et personne âgée ; La coordination des OSC (POSCVI-Togo); Les PTF (OMS/UNICEF/Banque Mondiale); Un représentant des médias ; Un représentant de la HAAC ; Représentants des confessions religieuses. Régional Le Directeur régional de la santé (porte-parole) ; Le préfet du chef-lieu de la région ; Les maires du chef-lieu de la région ; Un représentant de la sécurité ; Un représentant des chefs cantons ; Le point focal régional promotion de la santé ; Le point focal régional PEV ; Le point focal régional santé communautaire Un représentant des OSC ; Un représentant des médias ; Représentants des confessions religieuses. District Le préfet (président) Le Directeur préfectoral de la santé (porte-parole) ; Les maires ; Un représentant de la sécurité ; Un représentant des chefs cantons ; Le point focal préfectoral promotion de la santé ; Le point focal préfectoral PEV ; Le point focal santé communautaire ; Un représentant des OSC ; Un représentant des médias ; Représentants des confessions religieuses Formation sanitaires Responsable de la formation sanitaire (porte-parole) Représentant des chefs cantons ; Président CVD/CDQ ; Président COGES ; Représentant des OSC ; Représentants des confessions religieuses. Source : Plan de communication pour l’introduction du vaccin contre la COVID-19, Togo, Mars 2021. Activités à mener par les comités. Tenir dans les 24 heures une réunion du comité de gestion de crise ; 112 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Organiser un point de presse ou diffuser une déclaration officielle sur la Manifestation en question si besoin, à la radio, presse écrite/en ligne, la télévision Adapter les messages essentiels à diffuser ; Identifier les personnes ressources qui doivent intervenir sur les médias si nécessaire ; Poursuivre le monitorage des médias ; Organiser les échanges avec les membres et leaders de la communauté. Un budget est établi et proposé dans le PMPP pour mettre en Å“uvre les actions de communication et de sensibilisation et assurer la mobilisation des parties prenantes. Les coûts estimés de la mise en Å“uvre du plan de mobilisation des parties prenantes fait partie du coût global du projet. La fréquence et l’ampleur des activités de mobilisation des parties prenantes vont dépendre grandement de l’importance des sous-projets à mettre en Å“uvre au niveau de chaque composante du projet. Ainsi, à ce stade, le budget fourni ci-dessous doit être perçu à titre purement indicatif. L’estimation du budget sera complétée une fois que l’ensemble des sous-projets aura été validé ; soit à la fin du premier semestre de l’année 2021 au plus tard. Le tableau 5 présente le budget de mise en Å“uvre du PMPP. Le coût est estimé à 99 893 814 et sera financé sur la composante 2 du projet FA. LA CGP REDISSE compte actuellement, un Spécialiste en développement social et un spécialiste en sauvegarde environnementale en cours de recrutement.Le Spécialiste en développement social apportera son expertise pour la finalisation du processus d’élaboration du PMPP et travailleront sur les activités opérationnelles liées au COVID-19. Il sera appuyé par le spécialiste en sauvegarde environnementale du projet SSEQCU en attendant la prise de service du spécialiste en cours de recrutement. Le MSHPAUS et la CGP REDISSE seront chargés de mener des activités d'engagement des parties prenantes, tout en travaillant en étroite collaboration avec d'autres entités, telles que les autorités locales, les médias, les agents de santé, les leaders communautaires etc. Les activités d'engagement des parties prenantes seront documentées dans des rapports d'avancement trimestriels, à partager avec la Banque mondiale. 8.3. Conformité avec les axes prioritaires et les exigences duPEESet du FA COVID- 19 Les activités identifiées au titre du PMPP s’alignent sur la Composante 2 « Communication, mobilisation sociale et engagement communautaire pour la demande de vaccination contre la COVID- 19. Elles sont également conformes aux lignes directrices et exigences du Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) du FA, notamment en ce qui concerne les aspects de «Sécurité et Santé des Populations » (NES 4) et «Mobilisation des Parties Prenantes et Information » (NES10). Ces activités permettent ainsi d’apporter une réponse coordonnée dans la mise en Å“uvre d’actions au niveau communautaire et complètent les efforts en matière de communication déjà initiées par le Gouvernement. 8.4. Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) Objectifs Le principal objectif d'un Mécanisme de Gestion des Plaintes et Griefs (MGP) est d'aider à résoudre les plaintes y compris l’EAS/HS et les griefs de manière rapide, efficace et efficiente et à la satisfaction de toutes les parties prenantes concernées. Plus précisément, il fournit un processus transparent et crédible 113 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 pour des résultats équitables, efficaces et durables. Il renforce également la coopération et la confiance des parties prenantes en tant que partie intégrante d'une consultation communautaire plus large qui facilite la prise de mesures correctives. Spécifiquement, le MGP : Offre aux personnes concernées des voies de recours pour déposer une plainte ou de résoudre tout litige pouvant survenir au cours de la mise en Å“uvre du projet ; Veille à ce que des mesures de réparation appropriées et mutuellement acceptables soient définies et mises en Å“uvre à la satisfaction des plaignants ; et Évite la nécessité de recourir à des procédures judiciaires sauf pour les cas liés à l’EAS/HS. Description du mécanisme de gestion des plaintes Les plaintes reçues concernent le processus de gestion de la pandémie, à savoir : (i) la recherche et la prise en charge des différents cas (cas suspects, cas probables, cas confirmés, cas contacts,), (ii) le traitement des malades, (iii) le processus d’assistance psychosociale fournie aux différents cas et aux malades guéris de la COVID-19, (iv) la prise en charge des cas de décès en centre de transit / traitement, le déploiement du vaccin et sa mise Å“uvre, (v) la vaccination, etc. Sont concernées par les plaintes, toutes les parties prenantes du projet. Tous les types de plaintes liés au projet seront traitées suivant le processus du MGP. Le projet de FA utilisera le MGP mis en place sur le projet Parent qui a été validé en Mars 2021. Tableau 12: Étapes du Mécanisme de Gestion des Plaintes Étapes Mesures d’application Observations Réception et Accusée de réception Validité Toute plainte doit se rapporter aux activités ou enregistrement d'une plainte des questions qui relèvent du champ des plaintes d’intervention du projet. Les plaintes relatives à Enregistrement des plaintes l’EAS/HS n’auront pas besoin de se rapporter Nature des plaintes au projet pour bénéficier d’une prise en charge. Dès l’enregistrement d’un cas, immédiatement Usagers du mécanisme le survivant est orienté vers les services de prise en charge (médicale, psychosociale, Canaux de transmission juridique…) La vérification du lien avec le projet se fera plus tard après l’assistance apportée. Toutes les plaintes reçues seront enregistrées dès réception y compris l’EAS/HS. (5) jours ouvrables suivant la date de l’enregistrement de la plainte. Traitement des Eligibilité de la plainte S’assurer de l’éligibilité de la plainte selon les plaintes non- critères définis et convenus par rapport aux sensibles Cas des plaintes non fondées activités ou aux engagements du projet. 114 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Étapes Mesures d’application Observations Proposition des réponses Rechercher le lien entre les faits incriminés et les activités et impacts du projet. Prise en charge immédiat des survivants. Trente (30) jours suivants l’enregistrement de sa plainte avec la/les proposition(s) d’action(s) Traitement des Enregistrement de la plainte S’assurer que les cas sont enregistrés sur la plaintes EAS/HS fiche réservée aux cas de l’EAS/HS et les Référencement vers les services informations sur le survivant dans un registre de prise en charge spécifique différent des autres plaintes Stocker les informations sur les cas dans un endroit verrouillable avec un accès limité Mise en Å“uvre Planification et mise en Å“uvre Clarifier le problème, les parties impliquées, les des mesures de la résolution intérêts et préoccupations, etc. Le comité s’assurera que les mesures convenues sont mises en Å“uvre dans un délai n’excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours. Révision des Proposition des mesures En cas de persistance de la non-conciliation, réponses en cas alternatives aux préoccupations indiquer d’autres voies de recours, y compris de non-résolution du plaignant. les mécanismes administratifs, judiciaires. Aucune tentative de conciliation ne sera acceptable pour les cas d’EAS/HS. Clôture de la Documenter la résolution Il sera nécessaire de documenter la leçon tirée plainte satisfaisante Source : MGP REDISSE/ COVID-19, Mars 2021. Le projet parent dispose d’un MGP de moyens multiples et largement connus pour enregistrer les plaintes notamment les comités de gestion des plaintes aux niveaux régional, préfectoral et local. 115 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Tableau 13: Composition et rôle des comités de gestion des plaintes Niveau Composition Rôle Comité de gestion Composition (07 membres) : Transmission des plaintes non résolues aux districts/préfectures, Communautaire des Représentant du Maire de la zone du projet Réception des réponses du CGP, plaintes Agent de Santé Communautaire où Traitement des plaintes en première instance (particulièrement plaintes mineures Auxiliaire Villageois de l’Élevage (AVE) et non sensibles suivant le mécanisme local). Responsable du Poste d’observation vétérinaire (POV) Pour les plaintes sensibles dont celles sur l’EAS/HS, il sera mis en place des Le chef de la localité points de recueil9 pour recevoir les plaintes et les escalader pour traitement Représentant des Organisations communautaires approprie. (CVD/CDQ,) ; Deux représentantes des organisations féminines Comité de Composition (07 membres) : Traitement des plaintes, District/Préfectoral de Représentant de la préfecture, gestion des plaintes Représentant de la mairie du chef-lieu de préfecture Proposition des réponses et des mesures de résolutions des plaintes Un représentant du District sanitaire concerné, Un représentant de la Direction préfectorale du ministère de Suivi et supervision de la mise en Å“uvre du mécanisme au niveau l’agriculture et de la production animale et halieutique, communautaire ; Un représentant de la Direction préfectorale de l’environnement et du développement durable et de la Appui à la résolution de certaines plaintes au niveau communautaire ; protection de la nature Deux représentantes des organisations féminines Transmission des informations vers la CGP via les régions ; 9 Il n’est pas recommandé que les plaintes EAS / HS soient gérées au niveau du comité communautaire/local - car elles nécessitent la confidentialité et l'impartialité, ce qui peut ne pas être possible si les membres du comité ont un lien direct avec le survivant ou l'auteur présumé - ce qui est probable. Dans de ce MGP, il sera mis en place au niveau local, des points d'entrée - qui pourraient être des femmes membres du comité local, d'autres femmes de confiance, des prestataires de services locaux - qui doivent tous être confirmés comme accessibles et sûrs lors des consultations avec les femmes/filles. Leur rôle serait de recevoir uniquement la plainte et de la renvoyer immédiatement au prestataire de services de VBG sélectionné pour appuyer la mise en Å“uvre du plan d’action ou au comité régional et/ou national de gestion des plaintes pour l’enregistrement de la plainte ; les services nécessaires de prise en charge seront fournis avec le consentement du survivant avant toute vérification de lien avec le projet, suggestion de sanctions. 116 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Niveau Composition Rôle Comité Régional de Composition (07 membres) : Traitement des plaintes, gestion des plaintes Représentant de la préfecture, Représentant de la mairie du chef-lieu de préfecture Proposition des réponses et des mesures de résolutions des plaintes Un représentant de la Direction régionale de la santé (DRS) Un représentant de la Direction régionale de l’agriculture, de Suivi et supervision de la mise en Å“uvre dans les districts et préfectures ; l’Elevage et du Développement Rural Un représentant de la Direction régionale de l’environnement, et des Ressources Forestières Transmission des informations sur les plaintes à la CGP ; Deux représentantes des organisations féminines Comité Central de Cellule de gestion du projet REDISSE (CGP) (07 membres), composition : Réception et enregistrement des plaintes ; gestion des plaintes Le Coordonnateur, Convocation de l’équipe de gestion des plaintes ; L’Expert en gestion environnementale Mise à disposition de la logistique nécessaire pour l’équipe du MGP ; L’Expert en développement social Enregistrement et suivi des plaintes ; Un autre cadre selon la matière concernée Mise à disposition d’un Consultant expert en cas de besoin ; Le représentant de l’association togolaise des consommateurs Identification et mise en contact avec les leaders locaux en cas d’utilisation des (ATC) consultations locales, traditionnelles pour la résolution des conflits ; Deux représentantes des organisations féminines (Direction Assurer la coordination générale et le suivi du MGP ; Générale de la Femme et GF2D) Recueillir et examiner les informations disponibles sur l’objet de la plainte ; Rédiger les réponses destinées aux plaignants ; Résoudre les questions en cas de persistance de la situation décriée ; Assurer le suivi de la mise en Å“uvre des résolutions MGP ; S’assurer de l’archivage des dossiers de gestion des plaintes. Source : MGP REDISSE/ Covid-19, Mars, 2021 117 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Un mécanisme de dépôt d’accès facile et de de réception des plaintes y compris à titre anonyme, seront mis en place. Plusieurs voies de recours sont envisagées par le projet : Courriel (adresse e-mail : eddevelop_23@yahoo.fr) ; Réseaux sociaux ; Lettre adressée aux comités de gestion chargés des plaintes dans les 5 régions économiques et dans les 39 préfectures Formulaire de plainte à déposer via l’un des canaux ci-dessus Les personnes qui se rendent dans un district sanitaire peuvent déposer une plainte en l’inscrivant dans un registre du projet ou dans celui d’un établissement de soins de santé ou dans une boîte à suggestions. Le MGP approuvé par le projet est actuellement en diffusion auprès des parties prenantes. Une fois qu’une plainte a été reçue, et par quelque canal que ce soit, elle est enregistrée dans le registre des plaintes ou dans la base de données des griefs sur une feuille Excel. Les numéros et adresses de contact seront mis à jour dans le PMPP final. Un registre spécifique est réservé aux cas liés à l’EAS/HS et les informations relatives à l’identité des survivants est tenue confidentielle, seuls les soignants du cas y ont accès. Tableau 14: Description du Mécanisme de Gestion des Plaintes à déployer Phase Acteur Moyens Individu ou groupes d’individus affectés par le projet y compris Fiche de plainte en formulaire web les établissements et le personnel disponible sur le site web du MSHP ou forces de défense et de sécurité de l’UCPS-BM les enseignants Fiche de plainte téléchargeable sur le personnes âgées de plus de 50 ans Soumission d’une plainte site web du MSHP et à envoyer par personnes porteuses de maladie courrier à l’adresse communiquée. chronique Fiche de plainte disponible en format les voyageurs internationaux papier dans les établissements de santéÌ? personnes ayant 16 à 49 ans à déposer dans les boites de et la population carcérale réclamation et de suggestions Réception de la plainte et les comités de gestion des points de dépôt des plaintes physiques, accusé de réception plaintes aux niveaux régional, mail, téléphones réseaux sociaux ( préfectoral, et local messages WhatsApp, message texte) Enregistrement de l’objet de la plainte les comités de gestion des plaintes aux niveaux régional, Registre de suivi des plaintes préfectoral, et local Évaluation du grief et les comités de gestion des détermination du type de plaintes aux niveaux régional, Registre de suivi des plaintes résolution possible préfectoral, et local 118 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Validation de la décision les comités de gestion des de la commission de plaintes aux niveaux régional, Registre de suivi des plaintes règlement des griefs préfectoral, et local Contacter l’individu ou groupes d’individus - les comités de gestion des Téléphone affectés pour expliquer plaints aux niveaux régional, Courrier postal comment la plainte a étéÌ? préfectoral, et local Email traité dans les 48h Source : MGP REDISSE/ COVID-19, Mars 2021. IX. DISPOSITIONS INSTITUTIONNELLES, RESPONSABILITES ET RENFORCEMENT DES CAPACITES Sur le plan institutionnel, les mêmes parties prenantes impliquées dans la gestion des risques afférents aux activités du PP le seront également pour le FA dans ses différentes phases, allant de la conception jusqu’à la mise en Å“uvre et au démantèlement. 9.1. Acteurs institutionnels Ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins (MSHPAUS) Le nouvel organigramme du Ministère en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique est défini par le décret N°2012-006/PR du 07 mars 2012 portant organisation des départements ministériels qui a été complété par l’arrêté N°0021/2013/MS/CAB du 27 février 2013 portant organisation des services du Ministère de la santé avec création d’un secrétariat général et de deux directions générales. Dans le cadre de la mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales du projet, le MSHPAUS sera impliqué à travers la Direction de l’hygiène et de l’assainissement de base (DHAB). La DHAB Å“uvre dans le domaine de la prévention des maladies liées à l’environnement et à l’insalubrité. Les principales activités de la DHAB sont menées à travers ses trois (3) divisions : la Division de l’assainissement de base (DivAB), la Division de l’hygiène publique (DHP), la Cellule d’inspection sanitaire (CIS). En situation d’urgence de santé publique, la DHAB coordonne les interventions de la Prévention et le contrôle de l'Infection (PCI). A ce titre, la DHAB et ses sections régionales et préfectorales seront mises à contribution dans la gestion des déchets d’activités de soins, la lutte anti vectorielle, l’hygiène hospitalière et la prévention et le contrôle de l’infection (PCI), le bio nettoyage à travers le WASH-FIT. Elle assurera également en collaboration avec la direction des infrastructures le suivi des activités de réhabilitation et de construction des formations sanitaires. Par arrêté n°171/2020/MSHP/CAB/SG l’organisation administratives des région sanitaires a été revue afin de s’arrimer sur le découpage administratif prévu par les lois relatives à la décentralisation et à la déconcentration. Ainsi La région sanitaire dispose d’une direction régionale de la santé (DRS) dirigée par un directeur régional chargé de coordonner l’administration sanitaire des préfectures sanitaires sous la responsabilité du secrétaire général du ministère chargé de la santé. La préfecture sanitaire dispose d’une direction préfectorale de la santé (DPS) dirigée par un directeur préfectoral chargé de coordonner l’administration des communes sous la supervision du directeur régional de la santé. 119 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 La commune sanitaire est administrée par un médecin chef de commune chargé de coordonner l’action des structures sanitaires de sa commune sous la supervision du directeur préfectoral de la santé Dans le cadre du présent projet, Le Groupe Technique de Travail (GTT) a été mis en place et a effectué le suivi de l’état de préparation pour le déploiement du vaccin contre la COVID -19. Il a assuré la planification de la soumission de la demande de déploiement du vaccin à la plateforme COVAX et l’élaboration du présent plan national de déploiement et de vaccination contre la COVID-19. Les préparatifs de la campagne contre la COVID-19 seront assurés par le Comité National d’Organisation (CNO) des campagnes et d’introduction des nouveaux vaccins. Des réunions de CNO seront organisées pour planifier la mise en Å“uvre de la campagne. Les différentes commissions du CNO, à savoir les commissions technique, logistique, communication/mobilisation sociale, pharmacovigilance et mobilisation des ressources tiendront des séances de travail pour l’élaboration des supports de gestion, des documents de formation, de micro- planification et des plans de la campagne, notamment le plan logistique, le plan de mobilisation sociale et le plan de pharmacovigilance. Ces commissions se réuniront au moins deux fois par semaine jusqu’à la veille de la campagne. Des sessions de micro-planification du déploiement du vaccin et de la vaccination seront organisées au niveau des districts et des régions sur la base des canevas de micro-planification qui seront élaborés par le niveau central. Ces sessions regrouperont les Directeurs régionaux et préfectoraux de la santé, les points focaux du Programme Elargi de Vaccination, de la Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte, de la pharmacovigilance, de la communication, et les chargés de la gestion des vaccins. Elles se dérouleront au cours des ateliers de formation et permettront d’élaborer les micro-plans, les plans de mise en Å“uvre et les plans de formation de la campagne au niveau opérationnel. Ces sessions de micro-planification seront utilisées comme cadre privilégié d`échanges avec les équipes cadres des districts et de régions sur les actions spécifiques à planifier pour relever les défis afin de réaliser une campagne de qualité. Ces micros plans seront validés et synthétisés à l’échelle nationale. Dans le cadre de l’introduction du vaccin contre la COVID-19, les autorités ont recommandé de se baser sur les structures de coordination existantes. Ainsi les organes de coordination existants seront impliqués dans la coordination du déploiement du vaccin et de la vaccination contre la COVID-19. Il s’agit des organes suivants : Au niveau central la coordination nationale du déploiement et l’introduction du vaccin contre la COVID -19 est assurée par la Primature chargée de coordonner le processus de déploiement et de vaccination à travers des réunions intersectorielles présidées par Madame le Premier Ministre ; le Comité de Coordination Inter-Agence (CCIA) qui regroupe les Ministères en charge de la Santé et des Finances ainsi que tous les partenaires en vaccination au Togo (OMS, UNICEF, GAVI etc). Il est chargé d’adopter et de valider les stratégies d e vaccination et d’appuyer la mobilisation des ressources en faveur de la vaccination ; le Comité National d’Organisation (CNO) des campagnes et d’introduction de nouveaux vaccins qui est l’organe opérationnel pour la mise en Å“uvre pratique de la vaccinati on dans tous les districts ; le Groupe Technique Consultatif sur la Vaccination (GTCV), chargé de donner des avis sur la mise en Å“uvre des politiques et des stratégies de vaccination y compris l’introduction de nouveaux vaccins ; le Groupe National Logistique pour la Vaccination (GNLV), chargé d’apporter l’expertise, le conseil et l’assistance technique sur tous sujets concernant les opérations de la chaîne d’approvisionnement et les initiatives d’amélioration 120 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Au niveau régional, préfectoral et communal, Les comités locaux d’organisation des campagnes de vaccination seront chargés du déploiement au nouveau opérationnel. Les acteurs du ministère de la santé (DI, DRS, DPS et FS) ont une expérience en matière d’accès équitable au vaccin à travers la mise en Å“uvre du programme élargie de vaccination et de plusieurs campagnes. Cette expérience sera exploiter dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid- 19. Ministre de l’environnement et des ressources forestières (MERF) Ce ministère est chargé de coordonner l’élaboration et la mise en Å“uvre de la politique du gouvernement en matière d’environnement, des ressources forestières et de la faune. Il a également pour mission d’élaborer la législation en matière de préservation de l’environnement, de prévention et de lutte contre les pollutions et nuisances. Les directions essentielles qui interviendront dans le cadre de la mise en Å“uvre de ce projet sont entre autres, l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE), la Direction de l’environnement (DE) et la Direction des ressources forestières (DRF). La direction de l’environnement a pour mission de : 1. proposer les éléments de politique nationale en matière de la préservation et de la gestion de l’environnement; 2. mettre en Å“uvre des instruments juridiques internationaux ratifiés en matière d’environnement et susciter l’adhésion à d’autres instruments internationaux; 3. Å“uvrer de concert avec la direction de la planification à la prise en compte effective des préoccupations relatives à la préservation de l’environnement dans les programmes, projet et actions de développement ; La direction des ressources forestières est chargée de : 1. assurer l’élaboration de la réglementation forestière ; 2. proposer les éléments de politique nationale en matière des ressources forestières ; 3. assurer la mise en Å“uvre des politiques, stratégies, programmes et projets en matière de protection des ressources forestières et de gestion des écosystèmes fragiles et des zones humides ; 4. assurer le suivi des procédures de classement et déclassement des aires protégées ; 5. participer à l’élaboration et la mise en Å“uvre des plans d’aménagement forestiers et des aires protégées ; 6. élaborer et contrôler les normes d’intervention en milieu forestier ; 7. gérer les conventions, accords et traités en matière de la flore et de la faune. L’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE) Créée par la loi-cadre sur l’environnement et repris dans le décret no. 2008-090/PR du 29 juillet 2008, l’ANGE est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière placé 121 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 sous tutelle du Ministre en charge de l’environnement. Le Décret N°2017-040/PR en date du 23 mars 2017 fixant la procédure d’étude d’impact environnementale et sociale en ses articles 49 et 56 confèrent respectivement au ministre en charge de l’environnement l'octroi ou non du certificat de conformité environnementale et du quitus environnemental sur proposition de I'ANGE. Le ministère de l’environnement à travers l’ANGE sera impliqué dans la validation des documents de sauvegarde environnementale et sociale et dans le suivi externe de la mise en Å“uvre des mesures de sauvegarde environnementale et social dans la mise en Å“uvre du projet. Ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise (MEHV) Il a pour mission en matière d’assainissement, d’élaborer, de planifier, d’organiser, de coordonner, de contrôler et de développer toutes les activités relatives à l’eau et à l’assainissement collectif. Il est chargé de la mise en Å“uvre de la politique de l’État dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de l'accès équitable et durable à l'eau potable et aux services d'assainissement adéquats, de la coordination et du contrôle de toutes les activités de l’État relatives aux ressources en eau, à l’eau potable et à l’assainissement collectif des eaux usées. Ce ministère dispose en son sein, la Direction de l’Assainissement qui est composée de la Division études et assainissement liquide collectif et de la Division prévention des risques liés à l’eau et dépollution des eaux. Au niveau régional, les Directions Régionales chargées de l’eau et de l’assainissement sont constituées de techniciens chargés du suivi et de l’entretien des ouvrages hydrauliques. Ce ministère est en charge de l’AEP dans les structures sanitaires. Au niveau préfectoral, des agents servent de courroie de transmission des informations entre les bénéficiaires et la Direction Régionale. Les mesures sociales en termes d’amélioration de l’accès à l’eau pour les ménages et les services publics y compris les structures sanitaires permettront de renforcer le lavage des mains qui est une des principales mesures barrière à la COVID-19. Le ministère en charge de l’eau sera impliqué à travers ses directions régionales pour faciliter l’accès à l’eau aux nouvelles structures y compris les anciennes qui n’étaient pas desservies. Ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires (MATDDT) Le Ministère en charge de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales à travers les Directions des Services Techniques des mairies qui ont comme principales tâches : la salubrité des lieux publics (marchés, plage, gares routières, centres communautaires, etc.) ; la construction et la réhabilitation des égouts et caniveaux d'eaux pluviales ; la gestion des ordures ménagères. Certaines municipalités interviennent dans la gestion des déchets médicaux à travers l’enlèvement des déchets solides assimilables aux ordures ménagères et aux vidanges des eaux usées dans les grands centres de soins. Ces collectivités locales ont aussi un important rôle à jouer dans le suivi de la mise en Å“uvre, mais aussi dans la sensibilisation et la mobilisation des populations cibles Outre ces responsabilités, dans le cadre du présent projet, ces collectivités locales seront sollicitées pour la sensibilisation des populations, la mise à disposition des espaces pour des évènements ponctuels et dans la mise en Å“uvre du MGP. Loi n°2019â€?006 du 26 juin 2019 portant modification de la loi n°2007â€? 011 du 13mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales modifiée par la loi n°2018â€?003 du 31 janvier 2018 confère aux communes et aux régions des compétences en matière de d’Assainissement, de gestion des ressources naturelles et de protection de l’environnement. Ministère de la sécurité et de la protection civile Ce ministère est en charge de la protection civile à travers plusieurs organes. 122 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Le corps des sapeurs-pompiers a pour principales missions la lutte contre les incendies de toutes natures, les risques chimiques ou radiologiques ; le secours aux accidentés de la voie publique ; la protection des biens contre les risques de toute nature (météorologiques, technologiques, ...). Le Corps des sapeurs- pompiers intervient dans les situations d’urgence. Dans le cadre de la riposte et de la gestion de la Covid19, il a été mis en place la « force anti pandémie » avec pour mission d’assurer la sécurité des centres de prise en charge d’isolement et le respect des mesures barrières. Elle accompagne les équipes d’intervention rapide dans le suivi des cas/contacts. Elle pourra aussi intervenir sur certains aspects de mise en Å“uvre du présent projet ou en situation d’urgence de santé publique. Dans le cadre du déploiement des vaccins, les forces de l’ordre seront impliqués dans la sécurisation du convoyage des vaccins et au besoin des postes des vaccination. L’agence Nationale de la protection civile (ANPC) rattachée au Ministère la sécurité est en charge de la mise en Å“uvre de certaines mesures sociales et d’appui aux situations d’urgences. Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social Il organise et gère toutes les activités relatives à la sécurité et à la santé des travailleurs dans les sociétés. L’inspection du travail sera chargée de faire les contrôles sur les chantiers du projet pour vérifier les conditions de travail des employés. Le ministère en charge de la fonction publique sera impliqué dans les processus de recrutement du personnel de santé. Ministère de l’économie et des finances Le Ministère de l’économie et des finances est chargé d’assurer la mise en Å“uvre et le suivi de la politique économique et financière à court et moyen termes du pays. il est chargé de la mobilisation des fonds complémentaires pour la mise en Å“uvre du plan d’action Covid19. Il dispose en son sein la commission d’expropriation (COMEX) créé par le décret N°2019 -189 /PR du 05/12/2019 en remplacement du Comité interministériel d’indemnisation. La COMEX aura pour mission de négocier avec les personnes affectées par le projet, de faire des propositions en vue de leur indemnisation et de procéder à la libération des sites ou emprises avant l’exécution des travaux. Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière (MUHRF) Le Ministère en charge de l’urbanisme e définit et coordonne les interventions de l’État et des différents acteurs dans les constructions d’ouvrages publics et dans les opérations d’aménagement urbain ainsi qu’en matière de politique foncière. Au niveau central, la Direction Générale des Infrastructure s et Équipements Urbains (DGIEU) comprend, en son sein, une Direction de l’Assainissement et de la Protection du Cadre de Vie qui a pour missions de définir et d’appliquer les orientations dans les domaines de la lutte contre les nuisances en milieu urbain, dans l’aménagement, la réhabilitation, la maintenance et l’entretien des réseaux d’assainissement. Ce Ministère gère le cadastre national et possède toutes les informations sur les réserves foncières de l’État. Il pourra jouer un rôle dans la gestion des plaintes pour aviser sur les limites entre les terres des particuliers et le domaine réservé à l’Etat. Il est créé au sein de ce ministère une Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (ANASAP). L’ANASAP, créé par décret N° 2013-082/PR du 12 décembre 2013, est une Agence de l’État rattachée au Ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et du Cadre de Vie. Elle a pour mission la coordination et le contrôle en matière d’assainissement et de salubrité. En cela, elle est chargée entre autr es de (i) définir les normes en matière d’assainissement et de salubrité publique ; (ii) réguler les activités et les interventions touchant à l’assainissement et à la gestion de la filière des déchets de toute nature ayant 123 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 un impact sur la salubrité publique ; (iii) lutter contre l’insalubrité et les nuisances hygiéniques en milieu public et urbain ; (iv) renforcer les capacités des acteurs intervenant en matière d’assainissement et de lutte contre l’insalubrité ; (v) développer l’information, l’éducation civique et la sensibilisation du public et d’appuyer des initiatives de base en matière d’assainissement et de salubrité publique. L’ANASAP dispose d’une commission technique et d’une brigade de salubrité publique qui apporte respectivement un appui technique et logistique aux acteurs. L’ANASAP appui les communes et les régions en matière d’Assainissement, de gestion des ressources naturelles et de protection de l’environnement. Ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation Ce ministère est en charge de la mise en Å“uvre des interventions du gouvernement en faveur des personnes vulnérables et de la promotion de la femme. Il a son représentant dans le comité national de gestion et de riposte (CNGR) et dans les comités locaux de gestion et de riposte (CLGR) qui les structures en charge de la coordination des interventions de lutte contre la Covid-19 dont la vaccination. Les acteurs de ce ministère sont impliqués dans le processus d’élaboration du PNDV qui a pris en compte l’accès équitable aux vaccins y compris aux personnes vulnérables. En collaboration avec les organisations de la société civile, les municipalités qui sont impliqués dans la sensibilisation des cibles, le CNGR et les CLGR veilleront à l’accès équitable aux vaccins. La direction générale de la promotion de la femme du ministère de l’action sociale a mis en place au sein des directions régionales, préfectorales et les centres de promotion sociales dans les communes des centres d’écoute.Ces centres d’écoute jouent aussi un rôle dans le protocole de réponse aux cas d’EAS/HS dans le cadre du MGP et aussi en termes d'autonomisation des femmes comme moyen d'améliorer le pouvoir de décision des femmes et donc l'accès aux services de santé. Direction du patrimoine culturel Elle comprend deux divisions à savoir, la division des sites, monuments et du patrimoine immatériel et la division des musées et activités éducatives. Elle a pour missions essentielles : l’inventaire, la collecte et la sauvegarde des biens ; la gestion et la revalorisation des musées ; la protection, la conservation et la promotion des monuments, sites historiques et archéologiques ; la conservation et la revalorisation des us et coutumes ; la participation à l’élaboration et à la mise en Å“uvre de la législation devant régir la protection et l’exploitation des biens culturels. Cette direction sera impliquée à travers ses services régionaux dans la gestion du patrimoine culturel en cas de découverte fortuite. ONG et associations communautaires La mise en Å“uvre des interventions en concertation avec les populations et la société civile repose en grande partie sur la mobilisation et l'implication des acteurs non gouvernementaux, parmi lesquels on peut distinguer les individus, associations/groupements (société civile) et les ONG nationales. La société 124 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 civile, représentée par les individus et les associations (organisations paysannes, organisations socioprofessionnelles, groupes des femmes, etc.) a un rôle très important à jouer dans la protection de l'environnement au niveau local. Les ONG sont regroupées au sein de plusieurs cadres de concertation (UONGTO, FONGTO, etc.) et certaines d’entre elles pourraient constituer des instruments importants de mobilisation des acteurs pour impulser une dynamique plus vigoureuse dans la gestion environnementale du projet. Ces structures de proximité peuvent jouer un rôle important dans le suivi de la mise en Å“uvre des interventions du projet. Autres acteurs et institutions Outre les institutions susmentionnés, d’autres institutions pourront intervenir dans l’exécution du projet. Il s’agit entre autres de : Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ; ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des Jeunes ; ministère en charge des droits de l’homme et de la formation à la citoyenneté, ministère de la justice et de la législation, organisations de la société civile et les ONG, le secteur privé, les organisations à base communautaires (CDQ, CVD, COGES, etc.). Experts nationaux et internationaux en virologie, pneumologie, maladies infectieuses et gestion des épidémies Ils se chargeront de l’accompagnement du Comité de Coordination Inter-Agence (CCIA), du Comité National d’Organisation (CNO), du COUSP et des services hospitaliers ainsi que le renforcement des capacités des structures de prise en charge et des acteurs pour prévenir et faire face à la propagation du coronavirus. Secteur privé Il s’agit du secteur privé médical et paramédical apportant son concours à la mise en Å“uvre du plan de riposte. Les établissements privés participant au confinement des cas confirmés, les entreprises agréées pour le traitement et la désinfection des espaces et places publiques ainsi que les sociétés agréées, chargées de la gestion des déchets sanitaires jouent un rôle important dans la riposte. 9.2. Evaluation des capacités des acteurs pour la gestion environnementale et sociale Le gouvernement togolais dispose d'un cadre juridique et réglementaire environnemental et social acceptable, d'une agence nationale qui supervise l'approbation des études environnementales et sociales, ainsi qu’un système de suivi et d'évaluation de ces études. Cette age nce n'est pas bien dotée en personnel mais ses capacités en matière de gestion des risques environnementaux sont jugées acceptables. En ce qui concerne la gestion des risques sociaux, ses capacités sont toutefois jugées faibles La Cellule de gestion du projet dispose d’un spécialiste en développement social et d’un spécialiste en sauvegarde environnemental qui est en cours de recrutement, et des autres acteurs impliqués dans la mise en Å“uvre et le suivi des mesures de sauvegardes environnementales et sociales, on note certaines insuffisances dans la maitrise des procédures de sauvegarde et dans le suivi de leur mise en Å“uvre. 125 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Pour pallier ces insuffisances, il sera organisé des sessions de renforcements de capacités à l’endroit des acteurs concernés. Au niveau des collectivités locales (villes, villages, quartiers) et ONG/associations, des actions seront menées en termes de formation et de sensibilisation sur les enjeux environnementaux et sociaux liés aux activités identifiées. Le tableau 19 présente la synthèse des capacités de gestion environnementale et sociale des acteurs. Tableau 15: Synthèse des capacités de gestion environnemental et sociale des acteurs Acteurs Capacités Atouts Limites Cellule de gestion Staff technique compétent ; Insuffisance dans la du projet Disponibilité des spécialistes maitrise du nouveau cadre en sauvegarde environnemental et social environnementale et en ; développement social ; ANGE Expertise disponible pour la Insuffisance d’implication planification et la gestion dans le suivi des projets ; environnementale Insuffisance de moyens Expérience des agents en logistiques ; EIE, l’audit et dans le suivi Manque de moyens de la mise en Å“uvre ; financiers ; Existences de guides d’EIES MSHPAUS Disponibilité des Ressources Insuffisance dans la (DHAB, EIR, humaines maitrise du nouveau cadre équipe de Participation aux activées de environnemental et social vaccination) prise en charge et de vaccination Expertise disponible pour la mise en Å“uvre du PGDM Disponibilité des démembrements de la DHAB Bureaux d’études Bonne connaissance en Faible capacité /Entreprises sauvegarde d’intégration de environnementale et sociale ; l’environnement lors des Disponibilité travaux/activités ; d’environnementalistes en Faible maîtrise des leur sein ; politiques et procédures de sauvegarde de la BM par le personnel. Collectivités Bonne connaissance des Insuffisance locales préoccupations des d’information des élus sur (COGES, populations de la base ; les enjeux Chefferie Bonne capacité de environnementaux des traditionnelles, mobilisation des acteurs de projets ; CDQ), Force leurs localités ; Covid19 126 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Bonne capacité Insuffisance de d’intermédiation (relais) l’implication dans le suivi entre le niveau central et les des projets ; acteurs de la base. Moyens limités des services techniques. Source : CGP-REDISSE, 2020 Au regard des exigences environnementales et sociales dans l’exécution des activités, un dispositif institutionnel de mise en Å“uvre du PGES sera proposé et un programme global de renforcement des capacités des acteurs sera élaboré pour combler les insuffisances et permettre aux acteurs impliqués de d’assumer leur responsabilité dans la mise en Å“uvre du PGES. 9.3. Arrangement institutionnel de mise en Å“uvre du PGES Le projet s’appuiera sur les arrangements institutionnels de mise en Å“uvre existants du Plan nationale de Développement Sanitaire (PNDS). La mise en Å“uvre des stratégies suit la structure de la pyramide sanitaire. La responsabilité de la mise en Å“uvre sera partagée entre le niveau central en charge de régulation de la politique, les directions régionales et le niveau district chargé de l’opérationnalisation. Les entités suivantes seront mises à contribution dans la prise en compte des mesures de sauvegardes environnementales et sociales pendant le cycle de vie du PROJET COVID-19. Le Comité sectoriel VIH/Santé est le comité de surveillance et supervision du PROJET COVID-19. Il Veillera à l’inscription et à la budgétisation des exigences et mesures de sauvegardes environnementales et sociales dans les Plans de Travail et Budgets Annuels (PTBA). Le Comité de pilotage : Un comité de pilotage du projet sera mis en place et sera composé des représentants des ministères en charge de la santé, de l’éducation primaire et secondaire, de l’environnement, des finances et de la planification du développement, du coordonnate ur de la cellule de gestion du PROJET COVID-19. Il sera présidé par le Secrétaire Général du ministère en charge de la Santé. Il rendra compte de la mise en Å“uvre du projet au comité sectoriel VIH/Santé et fournira des éléments d’orientation à ce dernier.Le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation sera impliqué dans le comité de pilotage pour la prise e compte VBG dans planification des interventions du projet. La cellule de gestion du projet : Les activités de suivi environnemental et social seront sous la responsabilité de la Cellule de gestion du projet REDISSE. Cette Cellule sera chargée de recueillir, de compiler toutes les données liées aux indicateurs environnementaux et sociaux. Elle analysera les informations et communiquera les résultats à la Banque mondiale avant chacune des deux missions annuelles d’appui à la mise en Å“uvre de la Banque. Elle garantira l’effectivité de la prise en compte des aspects et des enjeux environnementaux et sociaux dans l’exécution des activités du projet, assumera entre autres, les responsabilités de gestion fiduciaire, la planification générale, l’audit interne, la passation de marchés, le suivi évaluation et le suivi environnemental et social. L’ANGE s’assure de la conformité de la sauvegarde environnementale et sociale durant le cycle de vie du projet. Elle procédera à l’examen et à l’approbation de la classification environnementale des activités ainsi qu’à l’approbation des études d’impact environnemental et social. Elle vei llera au suivi externe de la mise en Å“uvre des mesures environnementales du Projet COVID-19. Les acteurs du secteur de la santé (responsables des structures sanitaires, et les structures contractantes, le personnel de santé, la plateforme du secteur privé de la santé (PSPS)). Ils contribuent à la mise en Å“uvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale dans les structures sanitaires publiques et privées avec l’appui des Spécialistes en Sauvegarde Environnementale et en Développement Social du projet. 127 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Les spécialistes en Sauvegarde Environnementale (SSE) et en Développement Social (SDS) de la cellule du projet. Ils sont chargés de faire le screening environnemental et social des activités à l’aide des formulaires de screening environnemental et de sélection sociale des sous-projets. Ceci lui permettra de catégoriser les activités. Ils soumettent les résultats de screening des activités à l’approbation de l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE) ; veillent à la mise Å“uvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale en collaboration avec les autres acteurs impliqués dans la mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales et diffusent les rapports de surveillance interne. La Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base et ses directions et services déconcentrés : En collaboration avec le SSE et le SDS, assurent la prise en compte des mesures de sauvegardes environnementales et sociales dans la mise en Å“uvre des activités du Projet COVID -19 à tous les niveaux d’intervention de la pyramide sanitaires (CHU, DRS, CHR, DPS, CHP et USP). Les cabinets d’étude / Consultants indépendants en environnement : Ils seront recrutés par la cellule de gestion du projet pour réaliser les éventuelles EIES liées aux activités qui le nécessitent durant la mise en Å“uvre des Plans Cadres de Gestion Environnementales et Sociales (PCGES) et transmettront leurs rapports à la cellule de gestion du Projet COVID-19. Les entreprises contractantes/intervenants Elles devront disposer d’environnementalistes en leur sein pour la mise en Å“uvre des mesures du PCGES et vont aussi assurer la formation environnementale de leurs Techniciens. Les entreprises/intervenants vont exécuter les mesures environnementales et sociales et respecter les directives et autres prescriptions environnementales contenus dans les marchés de travaux. Les ONG et les OSC : En plus de la mobilisation sociale, elles participeront à la sensibilisation des populations et au suivi de la mise en Å“uvre des PCGES, à travers l’interpellation des principaux acteurs du projet. Elles participeront également à la préparation (choix des sites, sensibilisation, etc.). La Matrice des rôles et responsabilités (au regard de l’arrangement institutionnel de mise en Å“uvre du PCGES) est présentée dans le tableau 20. Tableau 16: Récapitulatif des étapes de la procédure et des responsabilités N° Etapes/ Activités Responsable Prestataire (Chargé de Appui/ Collaboration Validation l’exécution) 1 Identification de MSHPAUS Structures du, Bénéficiaire Banque Mondiale la localisation/site MSHPAUS à travers la Mairie et principales DHAB et les DRS et DPS Acteurs locaux caractéristiques techniques des activités 2 Sélection SSE&SS/ CGP PFSES des sites environnementale Bénéficiaire (Screening- Mairie remplissage des Acteurs locaux formulaires), et détermination du type d’instrument spécifique de sauvegarde 128 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 3 Approbation de la Coordonnateur du ANGE SSE&SS/cellule catégorisation par Projet Banque mondiale l’entité chargée des EIES et la Banque 4 Préparation de l’instrument spécifique de sauvegarde E&S de sous -projet Préparation et Spécialiste en ANGE approbation des sauvegarde Banque mondiale TDR environnementale Réalisation de et Spécialiste Consultant Coordonnateur l’étude y compris sociale Spécialiste passation de consultation du marché (SPM) ; public Maire/Commune Autorités locales Bénéficiaires Validation du ANGE, CoordonnateurMaire/Comm document et Banque Mondiale une obtention du Autorités locales certificat Beneficiaries environnemental Publication du Coordonnateur Media; document Banque mondiale 5 Elaboration des Spécialistes en Spécialistes en Coordonnateur Banque mondiale Codes de conduite sauvegardes sauvegarde Maire, autorités locales du Projet environnementale environnementale Bénéficiaires Spécialiste Spécialiste sociale de la sociale CGP desentreprises 6. Intégration des Spécialistes en SPM Coordonnateur Banque mondiale mesures sauvegardes Responsable technique (RT) environnementale environnementale de l’activité s et sociale, et des Spécialiste Responsable Financier (RF) codes de conduite sociale de la CGP ONG dans le dossier Autorités locale d’appel d’offres (DAO) du sous- projet, de toutes les mesures de la phase des travaux contractualisables avec l’entreprise 7. Exécution/Mise en Prestataires et Spécialistes sauvegarde Coordonnateur Å“uvre des contractants environnementale et SPM mesures sociale des missions de RT environnementale contrôle et des Responsable Financier (RF) s et sociales entreprises Autorités locale Consultant ONG 8 Surveillance Spécialiste en Spécialistes Spécialiste en Suivi interne de la mise Sauvegarde sauvegarde Évaluation (SSE) en Å“uvre des Environnementale environnementale et RF mesures de Spécialiste Social sociale des missions de Mairie sauvegardes (il sera en charge contrôle et des RT environnementale du suivi du Plan entreprises s et sociales et des d’action Consultant aspects VBG/EAS/ HS) ONG VBG/EAS/ HS Diffusion du Coordonnateur SSE&SDS de l’UCP/ rapport de surveillance interne 129 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Surveillance ANGE SSE&SDS de l’UCP/ externe de la mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementale s et sociales Diffusion du Coordonnateur SSE&SDS de l’UCP/ rapport de surveillance externe 9 Suivi SSES/CGP Laboratoires /centres Autres SSES environnemental spécialisés S-SE et social ONG Autres structures competences 10 Renforcement des SSE&SDS de la Consultants Coordonnateur capacités des CGP Structures publiques Autres SSE&SS acteurs de mise en compétentes SPM/SGF Å“uvre des DHAB Banque mondiale mesures de ANGE sauvegardes environnementale s et sociales 11 Audit de mise en SSE&SDS de la Autres SSE&SS ANGE Å“uvre des CGP Consultants SPM Banque mondiale mesures de S-SE sauvegardes ANGE environnementale Autorité locale s et sociales Source : Mission d’actualisation du CGES du projet FA COVID-19, Mars 2021 9.4. Renforcement des capacités des acteurs pour la gestion E&S Mesures de renforcement institutionnel Le renforcement institutionnel prendra en compte entre autres le renforcement de la coordination des différentes parties impliquées dans la gestion environnementale et sociale du projet, notamment du comité sectoriel Covid19/VIH/Santé, le comité technique interministériel, la cellule de mise en Å“uvre du projet, l’ANGE et les cadres du MSHPAUS. Le renforcement institutionnel prendra également en compte le renforcement de la réglementation en matière d’hygiène et d’assainissement. Dans ce même ordre d’idée, les comités WASH seront redynamisés dans les différentes structures sanitaires de la zone d’intervention du projet. Mesures de renforcement technique Les capacités de suivi et surveillance environnementale des structures dédiées à ces tâches devront être relevées par la mise à disposition, de moyens logistiques et d’instruments de suivi de la qualité, des différents éléments de l’environnement, il s’agit ici de la DHAB, de l’ANGE et des autres structures qui seront impliquées dans le suivi environnemental et social. Provision pour la réalisation et la mise en Å“uvre d’éventuelles EIES Des EIES pourraient être requises pour les activités du Projet COVID-19 relatives aux sous projets assujettis aux EIES, pour s’assurer qu’elles sont durables au point de vue environnemental et social. Si la classification environnementale des activités indique qu’il faut réaliser des EIES, le Projet COVID- 130 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 19 devra prévoir une provision qui servira à recourir à des consultants pour réaliser ces études et aussi pour leur mise en Å“uvre. Mesures de renforcement des capacités des acteurs impliqué. La formation va concerner les cadres des différentes institutions impliquées dans la gestion du Covid19 et des maladies émergentes. Il sera également prévu des voyages d’études de certains acteurs impliqués dans la mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales. Les acteurs formés ont la responsabilité d'assurer l'intégration de la dimension environnementale dans la réalisation des activités du projet. Ils assureront chacun en ce qui le concerne, le suivi environnemental de la mise en Å“uvre des projets. Des formateurs qualifiés seront recrutés au besoin par la cellule du Projet COVID-19. La Cellule de gestion du Projet COVID-19 pourra également faire recours aux consultants nationaux/internationaux. Le tableau 21 résume les thématiques de formation et les bénéficiaires. Tableau 17: Récapitulatif des formations sur les sauvegardes environnementales et sociales THEMES DE FORMATION BENEFICIAIRES MODALITES Budget Echéance Renforcement des capacités des acteurs sur les normes environnementales et sociales et sur la réglementation nationale en matière d’évaluation environnementale et sociale Réglementation UGP REDISSE/ Formation de 40 8 000 000 Avant la fin environnementale nationale : Cocid-19 acteurs a raison de de la cinq (5) par région première Sous thématiques à développer : DHAB et dix (10) pour le année de niveau national par un consultant mise en Politiques, procédures et Techniciens Å“uvre du législation en matière d’assainissement environnementale au Togo ; projet des services NES du Cadre déconcentrés environnemental et social de la Banque mondiale Processus d’évaluation UGP REDISSE/ Formation de 12 000 000 Avant la fin environnementale et sociale : Cocid-19 douze (12) de la formateurs par un première Sous thématiques à développer : ANGE consultant année de mise en processus de sélection et DHAB Les formateurs se Å“uvre du catégorisation environnementale et sociale ; PFSES chargeront de projet Bonne connaissance des dupliquer aux procédures d’organisation et de autres acteurs en conduite des EIES et PAR ; sessions régionale Bonne appréciation de la à raison de 20 méthodologie d’élaboration personnes par des EIES et PAR ; région pour les six Appréciation objective du régions. contenu des rapports d’EIES et PAR ; Connaissance des normes environnementales et sociales de la Banque mondiale ; Utilisation des rapports d’EIES et PAR dans l’appréciation de la situation de référence, des résultats et des impacts des activités du Projet ; 131 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 THEMES DE FORMATION BENEFICIAIRES MODALITES Budget Echéance Connaissance du processus de suivi de la mise en Å“uvre des EIES et PAR ; Intégration du genre dans les activités du projet ; L’Identification, l’atténuation, et les réponses adéquats et centrées sur les survivantes aux risques de VBG/EAS/HS dans le cadre du projet, ainsi que la violence contre les mineurs suivi des mesures de sauvegarde environnementale et sociale Sous Total I 20 000 000 Total II 20 000 000 Gestion des déchets DHAB La formation sera 40 000 Trois dangereux et PCI réalisée en 0000 sessions la Sous thématiques à développer : Prestataires de complément aux première soins des structures formations réalisées année et les publiques et privées sur les projets trois autres la WASH FIT / PCI REDISSE et deuxième Techniciens Bio nettoyage COVID-19. année de d’Hygiène et Evaluation du risque sanitaire mise en d’assainissement Elle sera assurée par maintenance des ouvrages de Å“uvre du gestion des déchets d’activités des services le spécialiste en projet de soins médicaux déconcentrés environnement du (incinérateurs Montfort, Projet avec l’appui incinérateurs conventionnels de la Direction de MP 100….) conception, réalisation et l’Hygiène et de maintenance des ouvrages de l’Assainissement de gestion des eaux usées Base du Ministère hospitalières de la Santé. conception, réalisation et maintenance des ouvrages Six sessions d’hygiène et d’assainissement régionales de 50 (latrines, dispositifs de lavage personnes par région de mains) seront organisées techniques d’élimination finale des déchets d’activités de soins soit au total 300 médicaux personnes. gestion des déchets liés à la COVID-19 lutte anti vectorielle Total IV 40 000 000 Total Global 60 000 000 Source : Mission d’actualisation du CGES du projet FA COVID-19, Mars 2021 9.5. Mécanisme de suivi et de surveillance environnementale et sociale Objectifs et stratégie 132 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 La mise en Å“uvre de la stratégie de gestion environnementale nécessite de mettre en place un dispositif de suivi environnemental et social pour l’ensemble des activités du projet. Le suivi environnemental et social a pour but de s’assurer du respect des mesures proposées dans l’étude d’impact environnemental et social, incluant les mesures d’élimination, d’atténuation, de compensation et/ou de bonification ; des conditions fixées dans le code de l’environnement et son décret d’application ; des engagements des maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre ; des exigences relatives aux lois et règlements pertinents. Le suivi concerne toutes les discussions de mise en Å“uvre des activités. Surveillance environnementale et sociale Le premier niveau du mécanisme de suivi est la surveillance de proximité qui est réalisée par les spécialistes en sauvegarde environnementale et sociale de la mission de contrôle. Le SSES de la mission de contrôle remet mensuellement à la cellule de gestion du PROJET COVID-19, un rapport de synthèse de l’état de la gestion environnementale et sociale des sous-projets, des problèmes rencontrés et des décisions prises. Suivi interne Le deuxième niveau du mécanisme de suivi est le suivi « interne » qui est réalisé par le spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale Projet COVID-19 pour s’assurer que les sauvegardes environnementales et sociales sont respectées : sur la base de la vérification des rapports qui lui sont remis par l’SSES de la mission de contrôle, soit par des descentes sur les sites de projet soit du fait de plainte des populations ou des instances locales ; au moment de la réception provisoire des travaux. En cas de non-respect ou de non-application des mesures environnementales et sociales, l’ESES du Projet COVID-19 initie le processus de mise en demeure adressée à l’entreprise concernée. Pour une bonne marche du suivi interne, des rapports de mise en Å“uvre des mesures environnementales doivent être transmis trimestriellement à l’ANGE. Suivi E&S externe Le suivi environnemental et social « externe » qui est réalisé par l’ANGE pour s’assurer du respect de la réglementation nationale en matière de protection environnementale et sociale et pour vérifier la qualité de la mise en Å“uvre des mesures d’atténuation et les interactions entre le projet et la population environnante. Le suivi environnemental et social « externe » permet aussi de vérifier, sur le terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation ou de compensation pour lesquelles subsiste une incertitude. Pour une bonne marche du suivi externe, des rapports de mise en Å“uvre des mesures environnementales doivent être transmis trimestriellement à l’ANGE. Évaluation et Audits environnemental et social L’évaluation et audits de la gestion environnementale et sociale consistent à vérifier si les objectifs ont été atteints et à tirer les enseignements en vue de modifier, ou apporter des réajustements si nécessaires sur les futures stratégies d’intervention. Cette évaluation sera assurée par des consultants indépendants. Indicateurs de suivi E&S Les indicateurs ci-dessous permettent de vérifier si le processus de gestion environnementale et sociale tel que défini dans le présent PCGES a été appliqué. 133 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Nombre de sous-projets ayant fait l’objet d’un tri environnemental Nombre de Fiches approuvées, EIES/PGES préparés, validés et approuvés Nombre de PGES-C préparés, validés et approuvés. Pourcentage de PGES-C, EIES, PGES comprenant un plan d’action de prévention et de réponse lié à l’EAS/HS. Nombre des séances de formation des travailleurs (hommes et femmes) sur le Code de bonne Conduite organisées Nombre de travailleurs ayant signé le code conduite sensible à l’EAS/HS % des travailleurs ayant de contrats signés (hommes et femmes) % des travailleurs ayant participé à une séance de formation (hommes et femmes) Nombre de missions accomplies pour assurer le suivi des mesures d’atténuation des risques Nombre de personnes formées sur la gestion des déchets d’activités de soins médicaux et sur la PCI (hommes et femmes) ; Nombre de personnel de santé contaminés par le Covid 19 dans le cadre de l’exerci ce de leur fonction (hommes et femmes) ; Nombre de personnes formées sur les sauvegardes environnementales et sociales (hommes et femmes) ; Nombre de personnes formées (hommes et femmes) sur le WASH FIT ; Pourcentage de FS disposant des ouvrages WASH, etc. Ces indicateurs seront régulièrement suivis au cours de la mise en Å“uvre et de l'avancement des activités et seront incorporés dans le dispositif de suivi/évaluation du Projet COVID-19. Le tableau 22 indique les indicateurs et méthodes de suivi sur les composantes environnementales et sociales. Tableau 18: Indicateurs et dispositifs de suivi des composantes environnementales et sociales Mesures Domaines d’intervention Indicateurs Nombre de sous-projets ayant fait l’objet d’un tri environnemental Nombre de Fiches approuvées, EIES/PGES Nombre de PGES-C préparés, validés et Tri environnemental, sélection approuvés. Mesures sociale, EIES, Cahier des Pourcentage de PGES-C, EIES, PGES techniques (tri charges, Codes de conduites, comprenant un plan d’action EAS/HS. Nombre de sous- projets) PGES-Chantiers, Certificats des séances de formation des travailleurs sur le environnementaux Code de bonne Conduite organisées % des travailleurs ayant des contrats signés y compris le code de conduite sensible à l’EAS/HS % des travailleurs ayant participé à une séance de formation Suivi environnemental et Mesures de suivi Nombre de missions accomplies pour assurer le surveillance environnementale et d’évaluation suivi des mesures d’atténuation des risques des sous projets Nombre des personnes ayant bénéficié de ces Sensibilisation du grand public et séances (avec pourcentage de femmes) plaidoyer sur les enjeux Nombre de d’acteurs de la santé et de l’éducation environnementaux, sanitaires, Sensibilisation formés/ sensibilisés sur la gestion de l’hygiène sécuritaires et sociaux y compris menstruelle ; les VBG/EAS/HS des sous Nombre de personnes formées sur la gestion des projets et les bonnes pratiques déchets d’activités de soins médicaux ; 134 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Nombre de personnes formées sur les sauvegardes environnementales et sociales ; Nombre de personnes formées sur le WASH FIT Pourcentage de FS disposant des ouvrages WASH Nombre de sessions de sensibilisation aux enjeux de la gestion des plaintes organisées Gestion des doléances des % femmes répondant aux consultations sur le Gestion des personnes directement ou projet doléances indirectement affectées par une Nombre de Fiches de doléances reçues activité du Projet Nombre de Fiches de doléances traitées % des plaignantes EAS/HS ayant été référées aux services de prise en charge Source : Mission d’actualisation du CGES du projet FA COVID-19, Mars 2021 9.6. Calendrier d’exécution Le calendrier de mise en Å“uvre des mesures de SES est résumé dans le tableau 23. Tableau 19: Calendrier d’exécution du CGES Mesures Actions prioritaires Période Année 1 Année 2 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 Mesures de Élaboration d’un programme de renforcement renforcement des capacités institutionnel Mises en place et/redynamisation des comités WASH dans les structures sanitaires des zones d’intervention du projet, Mesures de Mise en Å“uvre des mesures d’atténuation renforcement des impacts technique et Réalisation du tri et développement des d’atténuation des outils complémentaires (EIES, PGES, etc.) impacts/risques Mesures de Mise en Å“uvre du programme de formation renforcement des sur la GDM et la PCI capacités des Formation des acteurs locaux sur les acteurs sauvegardes, EE&S, et le QHSE impliqués Formations des techniciens de laboratoires sur la biosécurité et la bio sûreté Plan de Dissémination des outils des Sauvegardes communication (CGES, PEPP, PCS, MGP, PGIVP, etc.) et sensibilisation Sensibilisation des entreprises et autres intervenants sur les sites du projet Sensibilisation des communautés Communication médias Mécanisme de Appui à la mise en place du système gestion des d’enregistrement et de gestion des plaintes plaintes et (matériels électroniques, registres, boîtes à suggestions suggestion, etc.) Mesures de suivi Suivi de proximité / surveillance E&S Suivi – supervision et rapportage trimestriel des structures du MSHPAUS et de la CGP Suivi externe et contrôle de l’ANGE et autres institutions Audits et Évaluation finale des sauvegardes Source : Mission d’actualisation du CGES du projet FA au COVID-19, Mars 2021 135 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 9.7. Coût estimatif des mesures E&S Les coûts englobent aussi bien les coûts techniques que ceux de renforcement et de mobilisation sociale. Coût de mise en Å“uvre du Projet parent Les coûts estimatifs des mesures environnementales et sociales du projet parent sont synthétisés dans le tableau 24. Tableau 20: Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales Quantité/N Coût Unitaire Montant total Activités ombre (FCFA) (FCFA) Élaboration et validation d’un programme de renforcement 1 12 000 000 12 000 000 des capacités Mises en place et/redynamisation des comités WASH dans 2 6 000 000 12 000 000 les structures sanitaires des zones d’intervention du projet, Provision pour la Réalisation et validation du tri et développement des outils complémentaires (EIES, PGES, 8 12 000 000 96 000 000 PAR, Audits, etc.) Ateliers régionaux de formation sur la GDM et la PCI 5 10 000 000 50 000 000 Atelier de formation des acteurs locaux sur les 1 8 000 000 8 000 000 sauvegardes, EE&S, et le QHSE Ateliers de formations des techniciens de laboratoires sur la 2 15 000 000 30 000 000 biosécurité et la bio sûreté Élaboration et validation du plan de communication du 1 12 000 000 12 000 000 projet Ateliers régionaux de dissémination des outils des Sauvegardes (CGES, PEPP, PCS, MGP,Code de conduite 5 15 000 000 75 000 000 PGIVP, etc.) (5ateliers régionaux) Missions de sensibilisation des entreprises, des 6 8 000 000 48 000 000 communautés et autres intervenants sur les sites du projet Renforcement des capacités et sensibilisation sur les 2 9 250 000 18 500 000 risques liés à l’utilisation des pesticides Communication médias 18 500 000 9 000 000 Ateliers régionaux de mise en place et formation des 5 6 000 000 30 000 000 comités de gestion des plaintes Mise en place du système d’enregistrement et de gestion des plaintes (matériels électroniques, registres, boîtes à 1 10 000 000 10 000 000 suggestion, etc.) Suivi – supervision et rapportage trimestriel des structures 6 5 000 000 30 000 000 du MSHPAUS et de la CGP Suivi externe et contrôle de l’ANGE et autres institutions 4 5 000 000 20 000 000 Audits et Évaluation finale des sauvegardes 1 12 000 000 12 000 000 Provision pour l'obtention des certificats/Autorisations 8 2 000 000 16 000 000 environnementaux TOTAL 493 500 000 Source : CGP-REDISSE, 2020 Le coût estimatif de mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales est de Quatre cent Quatre-Vingt-Treize millions Cinq Cent mille (493 500 000) francs CFA. 136 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Coût de mise en Å“uvre du Projet FA Les coûts englobent aussi bien les coûts techniques que ceux de renforcement et de mobilisation sociale. Les coûts estimatifs des mesures environnementales et sociales du projet parent sont synthétisés dans le tableau 25. Tableau 21: Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales du projet FA N° Activités Unité Quantité Coût unitaire Coût total (FCFA) (FCFA) Mesures institutionnelles, techniques et de suivi 1.1. Réaliser un Constat d'Impact Environnemental Nb 6 et Social de l'opération de vaccination contre la COVID-19 dans les populations cibles 5 000 000 30 000 000 (acquisition et stockage du vaccin, collecte, transport et élimination des déchets de vaccination) 1.2. Provision pour l’organisation des missions de FF 6 diagnostic environnemental et social et de suivi 3 000 000 18 000 000 des activités de réhabilitation des chambres froides et du magasin sec du PEV 1.3. Provision pour l’organisation des missions de FF 6 supervision de la collecte et de la destruction 20 000 000 120 000 000 des déchets de vaccination 1.4. Provision pour l’organisation de la collecte et FF 1 l'élimination écologiquement rationnelle des 75 000 000 75 000 000 déchets de vaccination par les incinérateurs Conventionnels. Sous-Total mesures institutionnelles, techniques et de suivi 243 000 000 Formations 1.5. Former le personnel de santé des sites COVID- FF 6 19, les Points focaux sauvegarde environnementale et sociale des formations sanitaires en suivi environnemental et social de projets et sur les mesures de santé et sécurité au travail (SST) Sous thématiques (Référence Tableau 20) : 10 000 000 60 000 000 Réglementation environnementale nationale Processus d’évaluation environnementale et sociale Gestion des déchets dangereux et PCI Sous-Total Formation 60 000 000 Mesures de SensibilisationEducation et Communication 1.6. Appui au fonctionnement du MGP FF 1 25 000 000 25 000 000 1.7. Communication médias Nb 24 2 000 000 48 000 000 Sous-Total mesures de Sensibilisation 73 000 000 TOTAL GENERAL FCFA 376 000 000 TOTAL GENERAL $ US 752 000 Source : Mission d’actualisation du CGES, Projet FA, Mars 2021 Le coût estimatif de mise en Å“uvre des mesures de sauvegardes environnementales et sociales est de Trois cent soixante-seize millions Cinq Cent mille (376 000 000) francs CFA. Synthèse des coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales sur le Projet parent et le FA. Tableau 22: Synthèse des coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales sur le Projet parent et le FA 137 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Projet Coûts estimatifs de mise en Å“uvre des mesures environnementales et sociales(FCFA) Projet parent 493 500 000 Financement additionnel 376 000 000 Total 869 500 000 X. GESTION DES DECHETS ISSUS DE RIPOSTE CONTRE ET DE LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19 10.1. Contexte Dans le cadre de la mise en Å“uvre du projet REDISSE, la gestion des déchets dangereux était cadrée par le plan stratégique de gestion des déchets médicaux 2016-2020. C’est également le même plan qui a servie pour la gestion des déchets sur le projet parent. Ce plan étant arrivé à terme et au regard des nouveaux défis relatifs à la gestion d’urgence des déchets produits dans le cadre de la riposte contre la COVID-19, il est prévu dans le PTA 2021 du projet REDISSE l’élaboration et la validation d’ici le 30 juin d’un nouveau plan stratégique de gestion des déchets d’activités de soins pour la période 2021-2024 qui prendra en compte la gestion des déchets issus de la gestion des cas et de la Vaccination contre la COVID-19. En attendant l’élaboration de ce nouveau plan, ce paragraphe propose les mesures urgentes à mettre en place pour assurer la gestion des déchets issus de la riposte contre la COVID-19 et de la vaccination contre la COVID-19. 10.2. Gestion des déchets en situation du COVID-19 Dans le cadre du Covid 19, la catégorisation ainsi que les principes fondamentaux de la gestion des déchets ne changeront pas même si les considérations seront légèrement modifiées en termes de proportion entre les déchets à risque et les déchets assimilables aux ordures ménagères. Dans les centres de prise en charge et d’isolement/quarantaine, en plus du traitement spécifique, les malades de Covid 19 bénéficieront de la prise en charge des autres pathologies chroniques, ou toute autre nouvelle infection signalée par les malades. Les activités de laboratoires (du prélèvement à l’analyse), la prise en charge ainsi que le suivi dans les centres d’isolement/quarantaine sont sources potentielles de déchets qui alimentent la masse des DASRI qui va considérablement augmentée. Ils sont constitués de : écouvillons, réactifs, combinaisons, masques, gants et autres. Le volume et le caractère humide de certains de ces déchets nécessitent des équipements pour une gestion sur site des déchets afin de minimiser les risques. Il sera requis pour (i) la collecte des déchets, les BS pour les piquants/tranchants, des poubelles et sachets poubelles de grandes capacités, (ii) des équipements spécifiques pour la destruction sur site des déchets, (iii) les ouvrages de gestion des déchets liquides qui seront annexés aux cabines préfabriquées installées dans les centres de traitement et d’isolement. La gestion des déchets dangereux produits dans le cadre du projet COVID-19 seront gérés conformément aux dispositions du PGDD du projet REDISSE qui a été élaboré conformément au plan stratégique de gestion des déchets biomédicaux 2016-2020. En effet la catégorisation ainsi que les principes fondamentaux de la gestion des déchets produits dans le cadre de la riposte et de gestion de la COVID-19 sont pris en compte par le PGDD du projet REDISSE. Les mesures qui seront financées par le projet COVID-19 sont : Le renforcement des capacités des acteurs sur la gestion des déchets et la PCI 138 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 L’équipement des structures sanitaires en équipements et matériels de gestion des déchets et de mise en Å“uvre de la PCI Le suivi et la supervision à tous les niveaux (niveau District, Régional et National) durant la durée du projet COVID-19. Il existe des incinérateurs conventionnels dans au moins dix-huit (18) formations sanitaires en 2020 répartis comme suit deux (02) dans la région des savanes, deux (02) dans la région de la Kara, un (01) dans la région Centrale, deux (02) dans la région des Plateaux, deux (02) dans la région maritime quatre (04) dans le grand Lomé dans les formations sanitaires publiques. Dans le privé, il existe trois (03) incinérateurs conventionnels à l’hôpital de l’ordre de malte (Est-Mono), à l’hôpital Saint Jean de Dieu d’Afagnan (Bas-Mono) et au Centre de santé Régina Pacis (Adidogomé/ Grand Lomé). 10.3. Stratégie de gestion des déchets issus de la vaccination Estimation de la quantité des déchets qui seront produits dans le cadre de la vaccination L’introduction du vaccin va engendrer la production de déchets vaccinaux supplémentaires à éliminer conformément à la politique nationale et le plan de gestion des déchets. Ceci requiert le renforcement du dispositif de destruction des déchets selon le cadre organisationnel par niveau de la pyramide sanitaire. A cet effet un plan de collecte et d’élimination de ces déchets sera élaboré afin de prendre en compte les structures sanitaires qui ne disposent pas d’incinérateurs. En fonction des scenarii énumérés plus haut, la campagne va générer pour les vaccins conservés entre +2 à +8°C ou à -20°C une quantité de 1 859 324 seringues soient 18,593 boites de sécurités à détruire. En ce qui concernent les vaccins à -70°C, il sera généré 2 213 481 seringues soient 22 135 boites de sécurités à détruire. Tableau 23: Estimation du nombre de seringue et de boite de sécurité Désignation Phase 1 2021 Désignation Phase 2 2021 Population totale 7976962 Population totale 7976962 Population cible pour la Phase 1 (20% de la Population cible pour la Phase 2 (40% de la 1 595 392 3 190 785 population) population) Couverture vaccinale minimale attendue 95% Couverture vaccinale minimale attendue 95% Nombre de doses à administrer 2 Nombre de doses à administrer 2 Taux de Pertes (TP) 10% Taux de Pertes (TP) 10% Facteur de Pertes (FP) 1,11 Facteur de Pertes (FP) 1,11 Besoins en vaccins contre la COVID-19 3 541 570 Besoins en vaccins contre la COVID-19 7 083 542 Besoins en SAB (supposé 10 doses) contre Besoins en SAB (supposé 10 doses) contre 3 541 570 7 083 542 la COVID-19 la COVID-19 Besoins en Boîte de sécurité contre la Besoins en Boîte de sécurité contre la 3 5 416 70 836 COVID-19 COVID-19 Source : PNDV, Togo, 2021 Les quantités des boites de sécurité seront détruits lors de la campagne dans 210 incinérateurs de type « Monfort » fonctionnels et dans 18 incinérateurs conventionnels existants selon un protocole de collecte. Pour la première phase avec le vaccin Pfizer destiné au personnel soignant, la campagne va générer une quantité de 40 000 seringues soient 400 boites de sécurités (BS) à détruire. Pour une gestion efficiente, les déchets seront convoyés au niveau régional pour être incinérés avec des incinérateurs conventionnels de type AddField MP100. 139 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 10.4. Stratégie de collecte et d’élimination des déchets de vaccination Les déchets de vaccination seront collectés dans les boîtes de sécurité(BS) par les agents vaccinateurs lors de la campagne. Les boîtes de sécurité seront convoyées par l’agent vaccinateur au centre de santé de sa zone de couverture. L’ensemble des boîtes de sécurité seront collectées et transportées au District sanitaire où elles seront stockées provisoirement avant d’être transportées vers le site d’incinération. Toutes les BS et les flacons inutilisables (flacons vides, entamés ou avariés) seront éliminés au moyen des incinérateurs conventionnels. Ils seront acheminés des districts vers les sites d’incinération suivant des lignes de collecte définies pour chaque région. Les déchets à risques non piquant (coton souillé, gants et masques usagers) seront éliminés par incinération au moyen des Montfort dans les districts et communes sanitaires. Dans les situations d'urgence ou dans les campements temporaires de réfugiés et les zones connaissant des difficultés exceptionnelles, l'enfouissement en toute sécurité des déchets infectieux et tranchants dans les locaux de l'établissement de soins de santé ou dans une fosse en béton protégée peut être considéré pour éviter le déversement à ciel ouvert de boîtes / déchets en sacs. Les déchets pharmaceutiques et chimiques doivent être stockés jusqu'à ce qu'une option d'élimination sûre ait été identifiée Les indicateurs suivants avec leurs cibles devront être suivi pendant toute la campagne. Il s’agit de : - Le taux d’incinération des BS (cible 100%) ; - Nombre de boite de sécurité remplies (cible : nombre de BS remplies pendant la campagne Covid 19) ; - Nombre de boîte de sécurité remplies incinérées (cible : nombre de BS remplies issues de vaccination covid 19) ; Nombre de flacons inutilisables incinérés (cible : nombre de flacons inutilisables collectés après la vaccination) Figure 6: Circuit de collecte et transport des déchets de vaccination Source : Mission d’actualisation du CGES, du FA au projet COVID-19, Mars 2021 140 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 10.5. Mesures environnementales et sociales Face aux impacts négatifs et risques environnementaux et sociaux liés à une mauvaise gestion des déchets sanitaires produits par les activités de riposte et gestion de la COVID-19 et les activités de vaccination, des mesures doivent être prises. Il s’agit, notamment de : La sensibilisation du personnel soignant, des agents vaccinateurs et des manutentionnaires au tri à la production et au respect des mesures et procédures d’hygiène et de gestion des déchets ; La formation du personnel des CIDT de la COVID-19, des agents vaccinateurs, des points focaux assainissement à la gestion des déchets sanitaires y compris la tenue des outils, des chargés d’incinération sur les procédures d’utilisation des incinérateurs. La dotation des manutentionnaires en EPI complet comprenant (i) une combinaison (pantalon et chemise à manches longues, en matériau résistant à l’humidité et facile à laver, réutilisables), (ii) une paire de lunette de protection, (iii) un masque (demi-masque) de protection avec une recharge de filtres interchangeables, (iv) une paire de gants anti- chaleur et (v) une paire de bottes de sécurité ; La mise à disposition des CIDT de la COVID-19, centres et équipes de vaccination des poubelles, sacs poubelles et boîtes de sécurité, pour un tri efficace des déchets ; L’amélioration du rythme de collecte et de traitement des déchets ménagers et assimilés ; Le renforcement de la filière collecte, transport et élimination des déchets sanitaires par la maintenance et le fonctionnement optimal des incinérateurs à combustion pyrolytique ou des banaliseurs existants ; L’opérationnalisation du système de polarisation avec des moyens de transport appropriés. 10.6. Actions prioritaires Mettre à jour et valider les manuels de formation du personnel dans le domaine de la gestion des déchets sanitaires ; Recycler un pool de 4 formateurs par région en gestion des déchets sanitaires, entretien des locaux et gestion des incinérateurs ; Former/recycler deux (02) personnels par site de vaccination sur tri à la production et au conditionnement des déchets sanitaires ; Recruter un prestataire pour la maintenance préventive et curative et le fonctionnement des incinérateurs conventionnels ; Assurer le fonctionnement des incinérateurs conventionnels ; Former/recycler 50 opérateurs d’incinérateurs et 15 personnels d’encadrement à l’utilisation et à la maintenance préventive des incinérateurs ; Doter les sites de vaccination d’équipements de gestion des déchets d’activités de soins à risque infectieux (poubelles à roulettes de 260 litres, poubelles à pédale de 27 litres, sacs poubelles noir de 300 litres ; sacs poubelles jaune de 300 litres ; sacs poubelles noir de 50 litres ; sacs poubelles jaune de 50 litres, chariots et boîtes de sécurité nécessaires au tri, au conditionnement, à la collecte sélective et au transport in situ des déchets sanitaires, les sachets zippés pour la collecte des flacons inutilisables ; Doter les opérateurs d’incinérateurs de 02 jeux d’EPI complets ; 141 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Fournir 601 balances électroniques pour la pesée des déchets sur les sites d’incinération qui n’en disposent pas ; Organiser la location de 10 camions à cellule de chargement close pour le transport des déchets de vaccination vers les incinérateurs ; Créer et rendre fonctionnels 34 Comités d'hygiène dans les sites COVID-19 ; Réviser, éditer et diffuser 5100 exemplaires de procédures de gestion des déchets dans l’ensemble des CIDT de la COVID-19 et les équipes de vaccination ; Réhabiliter 88 incinérateurs de type « Monfort » et de construire 25 incinérateurs Réhabiliter ; Mettre à jour les outils de gestion des déchets (fiches de collecte, transport et élimination des déchets) et les diffuser ; Assurer le suivi environnemental pour apprécier le respect des mesures sur les sites de vaccination et d’incinération y compris la traçabilité dans la gestion des déchets (tenue des outils) ; Faire le suivi des indicateurs de gestion des déchets de vaccination suivants en tenant compte des cibles : - – Le taux d’incinération des BS (cible 100%) ; - Nombre de boites de sécurité remplies (cible : nombre de BS remplies pendant la vaccination Covid 19) ; - Nombre de boîtes de sécurité remplies incinérées (cible : nombre de BS remplies issues de la vaccination Covid 19) ; - Nombre de flacons inutilisables incinérés (cible : nombre de flacons inutilisables collectés après la vaccination) 142 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 10.7. Budget et chronogramme de mise en Å“uvre N° Ordre ACTIONS/ACTIVITES PRIORITAIRE CHRONOGRAMME Indicateurs Sources de vérification Responsables BUDGET T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 (Million FCFA) 1 Mettre à jour et valider les manuels de formation du personnel dans le domaine de la gestion Manuels de formation intégrant la gestion Rapports d'ateliers de DHAB 7,5 des déchets sanitaires ; des déchets sanitaires liés au COVID, révision et de validation ; l’entretien des locaux et la gestion des incinérateurs. 2 Recycler un pool de 4 formateurs par région en gestion des déchets sanitaires, entretien des Nombre de formateurs formés. Rapport d'atelier de DHAB 7 locaux et gestion des incinérateurs ; formation ; 3 Former/recycler deux (02) personnels par site de vaccination sur tri à la production et au Nombre de personnels d’entretien des sites Rapport d'atelier de DHAB/Comités 10,5 conditionnement des déchets sanitaires ; COVID 19 formés ; formation ; d’hygiène des sites COVID- 19. 4 Recruter un prestataire pour la maintenance préventive et curative et le fonctionnement des Nombre d’incinérateurs maintenus Rapport d’activités DHAB/DISEM 12 incinérateurs conventionnels ; 5 Assurer le fonctionnement des incinérateurs conventionnels ; Nombre d’incinérateurs fonctionnels Rapports d’activités DHAB/DISEM 15 6 Former/recycler 50 opérateurs d’incinérateurs et 15 personnels d’encadrement Nombre d'opérateur d'incinérateurs formés Rapports d’activités 10,5 à l’utilisation et à la maintenance préventive des ; 7 Doter les sites de vaccination d’équipements de gestion des déchets d’activités nombre de site de vaccination disposant Rapports d’activités DHAB 40 de soins à risque infectieux (poubelles à roulettes de 260 litres, poubelles à d'équiepements de gestion de déchets pédale de 27 litres, sacs poubelles noir de 300 litres ; sacs poubelles jaune de (poubelles à roulettes de 260 litres, 300 litres ; sacs poubelles noir de 50 litres ; sacs poubelles jaune de 50 litres, poubelles à pédale de 27 litres, sacs chariots et boîtes de sécurité) nécessaires au tri, au conditionnement, à la poubelles noir de 300 litres ; sacs collecte sélective et au transport in situ des déchets sanitaires ; poubelles jaune de 300 litres ; sacs poubelles noir de 50 litres ; sacs poubelles jaune de 50 litres, chariots et boîtes de sécurité) 8 Doter les opérateurs d’incinérateurs de 02 jeux d’EPI complets ; Nombre d'opérateur d'incinérateurs Rapports d’activités DHAB 8 disposant de deux jeuc d'EPI Complets 9 Fournir 60 balances électroniques pour la pesée des déchets sur les sites Nombre de site d'incinération disposant de Rapports d’activités DHAB 7 d’incinération ; balance fonctionnelle 10 Organiser la location de 10 camions à cellule de chargement close pour le Nombre de camions loués pour le transport Rapports d’activités DHAB 25 transport des déchets de vaccination vers les incinérateurs ; des déchets issus de la vaccination 12 Réviser, éditer et diffuser 3000 exemplaires de procédures de gestion des nombre d'exemplaire de procédures de Rapports d’activités DHAB/ Div 12 déchets dans l’ensemble de la COVID-19 sur les sites de vaccination et de gestion des déchets dans l’ensemble de la Promotion de la traitement. COVID-19 sur les sites de vaccination et de Santé traitement révisés, édités et diffusés. 12 Assurer la supervision et le suivi à tous les niveaux sur la gestion des déchets nombre e fréquence de suivi à tous les Rapports d’activités DHAB 18 lors de la campagne de vaccination (39 districts, 06 DRS et deux équipes au niveaux niveau national) 13 Réhabiliter 88 incinérateurs de type « Monfort » et de construire 25 Nombre d'incinérateurs réhabilités et Rapports d’activités DHAB/DISEM PM incinérateurs construits Total 172,5 143 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 ANNEXES 144 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Annexe 1 : LISTE DES ABBREVIATIONS/ACCRONYMES AES/HS Agression Exercée sur l’appartenance Sexuelle / Homosexualité ANASAP Agence Nationale de l’Assainissement et la Salubrité Publique ANGE Agence Nationale de Gestion de l’Environnement ANGE Agence Nationale de Gestion de l’Environnement ANPC Agence Nationale de la Protection Civile ASC Agent de Santé Communautaire CdC Coe de Conduite CDC Centers for Diasease Control and Prévention (Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies) CDQ Comité de Développement du Quartier CES Cadre Environnemental et Social CGES Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGP Cellule de Gestion du Projet CHU Centre Hospitalier Universitaire CIS Cellule d’Inspection Sanitaire CIDT Centre d’Isolement, de Diagnostic et de Traitement COGES Comité de Gestion des Établissements de Santé Covid19 Maladie à coronavirus 2019 (Coronas Virus Disease 2019) CSIGERN Cadre Stratégique d’Investissement pour la Gestion de l’Environnement et des Ressources Naturelles CVD Comité Villageois de Développement DASRI Déchet d’Activité de Soins à Risque Infectieux DE Direction de l’Environnement DGIEU Direction Générale des Infrastructures et Équipements Urbains DHAB Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base DHAB Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base DHP Division de l’Hygiène Publique DivAB Division de l’Assainissement de Base DPS Direction Préfectorale de la Santé DRF Direction des Ressources Forestières DRS Direction Régionale de la Santé EAS/HS Exploitation et Abus Sexuels/Harcèlement Sexuel E&S Environnemental (e) et Social (e) EE&S/EES Évaluation Environnementale et Sociale EIES Étude d’Impacts Environnementale et Sociale EPI Équipement de Protection Individuelle ESS/NES Environnemental and Social Standards/Normes Environnementales et Sociales FA Financement Additionnel FCFA Francs de la Communauté Financière Africaine FELTP Programme de Formation en Épidémiologie de Terrain GDM Gestion des Déchets Médicaux 145 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 GES Gaz à Effet de Serre GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau HCFC Hydro-Chlore-Fluoro-Carbures HECC Centre de coordination des urgences sanitaires IDH Indice de Développement Humain IRA Infection Respiratoire Aiguë MATDCL Ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales MEDDPN Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature MEHV Ministère de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise MGP Mécanisme de Gestion des Griefs et Plaintes MPE Meilleures Pratiques Environnementales MSHPAUS Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’accès universel aux soins MTD Meilleures Techniques Disponibles NIPH Institut national de santé publique ODD Objectifs du Développement Durable des Nations Unies ODP Objectif de Développement du Projet OIT Organisation Internationale du Travail OMS Organisation Mondiale de la Santé ONG Organisation Non Gouvernementale ONU Organisation des Nations Unies OSC Organisation de la Société Civile OUA Organisation de l’Unité Africaine PAR Plan d’Action de Réinstallation PCB Polychlorobiphényles PCGES Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale PCI Prévention et Contrôle des Infections PCS Plan de Communication et de Sensibilisation PMPP Plan de Mobilisation des Parties Prenantes PGES-C Plan de Gestion Environnementale et Sociale du Chantier PGIVP Plan de Gestion Intégrée des Vecteurs et Pesticides PND Plan National de Développement PNDS Plan National de Développement Sanitaire PNE Politique Nationale de l’Environnement PNEA Politique Nationale de l’Eau et de l’Assainissement PNGP Politique Nationale de Gestion des Pesticides PNM / POPs Plan National de mise en Å“uvre de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants PoE Point Officiel d’Entrée POP Polluants Organiques Persistants PP Projet Parent PRMP Personne Responsable des Marchés Publics PSPS Plateforme du Secteur Privé de la Santé PTBA Plan de Travail et de Budget Annuel QHSE Qualité Hygiène Sécurité et Environnement 146 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 REDISSE Projet régional de Renforcement des Systèmes de Surveillances des Maladies en Afrique de l’Ouest RRTP Registre de Rejet et de Transfert des Polluants S-SE Spécialiste Suivi-Évaluation SAICOM Approche Stratégique de la Gestion Internationale des Produits Chimiques SCAPE Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi SDS Spécialiste en Développement Social SGF Spécialiste en Gestion Financière SPM Spécialiste en Passation des Marchés Publics SRAS Syndrome Respiratoire Aigu Sévère SSE Spécialiste en Sauvegarde Environnementale TDR Termes de Référence USP Unité de Soins Périphériques VBG/GBV Violence Basée sur le Genre / Gender-Based Violence WASH FIT Outil d’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène dans les établissements de santé 147 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Annexe 2 : Formulaire d’identification de questions environnementales et sociales potentielles Ce formulaire doit être utilisé par l’agence de mise en Å“uvre pour déterminer le niveau des risques environnementaux et sociaux que pourrait poser un sous-projet proposé, déterminer l’applicabilité des normes environnementales et sociales (NES) de la Banque, proposer les niveaux de risques environnementaux et sociaux retenus ainsi que l’instrument à mettre au point pour le sous-projet. Désignation du sous-projet Emplacement du sous-projet Promoteur du sous-projet Investissement estimé Date de démarrage/clôture Questions Réponse NES applicable Vérifications préalables/mesures Oui Non à prendre Le sous-projet comporte-t-il des travaux de génie civil NES no 1 EIES/PGES, PMPP incluant la réhabilitation, l’expansion, la rénovation ou la remise en état d’établissements de santé et/ou d’installations de gestion des déchets associées ? Le sous-projet requiert-il l’acquisition de terres et/ou NES no 5 PAR complet/abrégé des restrictions à l’utilisation des terres ? PMPP Le sous-projet requiert-il l’acquisition d’installations NES no 5 destinées à l’accueil des patients (y compris des cas non confirmés à des fins d’observation ou de confinement) ? Le sous-projet est-il associé à des installations externes NES no 3 EIES/PGES, PMPP de gestion de déchets, comme une décharge contrôlée, un incinérateur ou une station d’épuration des eaux usées pour l’élimination des déchets médicaux appartenant à des tiers ? Existe-t-il un cadre réglementaire solide ou des NES no 1 EIES/PGES, PMPP capacités institutionnelles suffisantes pour la lutte contre les infections nosocomiales et la gestion des déchets médicaux ? Le sous-projet requiert-il le recrutement de travailleurs NES no 2 Procédures de directs, de travailleurs contractuels, de fournisseurs gestion de la main- principaux et/ou de travailleurs communautaires ? d’œuvre, PMPP 148 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Le sous-projet prévoit-il le transport transfrontalier de NES no 3 EIES/PGES, PMPP spécimens, d’échantillons, de matériel infectieux et de matières dangereuses ? Le sous-projet requiert-il d’avoir recours à du personnel NES no 4 EIES/PGES, de sécurité durant la rénovation et/ou l’exploitation des établissements de santé ? Le sous-projet est-il situé à l’intérieur ou à proximité de NES no 6 EIES/PGES, zones écologiquement sensibles ? Des groupes vulnérables sont-ils présents dans la zone NES no 7 Plan pour les du sous-projet et sont-ils susceptibles d’être affectés groupes négativement ou positivement par le sous-projet vulnérables/Plan de proposé ? développement des peuples autochtones Le sous-projet est-il situé à l’intérieur ou à proximité de NES no 8 EIES/PGES, PMPP sites connus du patrimoine culturel ? La zone du projet présente-t-elle un risque important de NES no 1 EIES/PGES, PMPP violences sexistes ou d’exploitation et d’atteintes sexuelles (EAS) ? Existe-t-il un différend territorial entre deux ou PO 7.60 : Projets Approbation des plusieurs pays touchés par le sous-projet et ses aspects situés dans des pays concernés accessoires ou ses activités connexes ? zones en litige Le sous-projet et ses aspects accessoires ou ses activités PO 7.50 : Projets Notification (ou connexes requièrent-ils l’utilisation de voies d’eau relatifs aux voies dérogations) internationales, sont-ils susceptibles de polluer ces d’eau voies d’eau ou sont-ils entrepris dans ces voies internationales d’eau 10? Conclusions : Proposition de notation du risque environnemental et social (élevé, substantiel, modéré ou faible). Motiver la proposition. Instruments environnementaux et sociaux proposés. 10Les voies d’eau internationales désignent tout fleuve, rivière, canal, lac ou étendue d’eau analogue formant une frontière entre deux États ou plus, ou tout fleuve, rivière, ou étendue d’eau de surface traversant deux États ou plus. 149 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Annexe 3 : Modèle de Plan de Gestion Environnementale et Sociale Introduction Le présent PGES est constitué de plusieurs tableaux comprenant des mesures d’atténuation des risques environnementaux et sociaux à mettre en Å“uvre tout au long de la durée de vie du projet. Un PGES complet devrait aussi décrire les dispositions institutionnelles et les plans de renforcement des capacités et de formation du projet, et fournir des renseignements de base sur celui-ci. L’Emprunteur peut inclure des sections pertinentes du CGES dans ce PGES, qui seront actualisées au besoin. Les tableaux soulignent la nécessité de gérer les risques environnementaux et sociaux tout au long de la durée de vie du projet, y compris aux phases de planification et de conception, de construction, d’exploitation et de démantèlement. Les questions et les risques présentés dans ces tableaux sont basés sur les études de la COVID-19 et les actions entreprises pour faire face à d’autres maladi es infectieuses, ainsi que sur les enseignements tirés de projets similaires financés par la Banque dans le secteur de la santé. Beaucoup de mesures d’atténuation et de bonnes pratiques pertinentes sont bien détaillées dans les Directives ESS du Groupe de la Banque mondiale, les directives de l’OMS et d’autres BPISA. Elles doivent être suivies de manière générale, compte tenu du contexte du pays. Les parties prenantes devraient être associées pleinement, et les professionnels de la santé et de la gestion des déchets médicaux devraient participer étroitement à la détermination des mesures d’atténuation. Le Plan de lutte contre les infections et de gestion des déchets est considéré comme faisant partie du PGES. Le PGES devrait faire référence aux documents environnementaux et sociaux pertinents, conformément au CES, notamment aux Procédures de gestion de la main-d’œuvre et au PAR. 150 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Risques environnementaux et sociaux et mesures d’atténuation connexes durant la phase de planificatio n et de conception Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Préciser la nature, l’emplacement et l’envergure des établissements de santé Déterminer les besoins de nouvelles constructions, d’expansion, de rénovation et/ou de remise en état Déterminer les besoins d’ouvrages complémentaires et d’installations connexes comme des voies d’accès, des matériaux de construction, des conduites d’eau et des lignes électriques, des réseaux d’égouts. Déterminer les besoins d’acquisition de terrains et d’autres éléments de patrimoine (notamment des installations existantes comme un foyer ou un stade pour confiner des patients potentiels) Identifier les installations de gestion des déchets sur site et hors site, et les itinéraires de transport de déchets ainsi que les prestataires de services compétents Déterminer les besoins de mouvements transfrontaliers Élaborer des procédures d’échantillons, de spécimens, de réactifs et d’autres matières de gestion de la main- dangereuses d’œuvre 151 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Déterminer les besoins de main-d’œuvre et le type de travailleurs requis Conception des établissements de santé - dispositions générales Risque lié à la sécurité des bâtiments Aménagement fonctionnel et installations techniques pour prévenir les infections nosocomiales Conception des établissements de santé — prise en compte du traitement différencié de groupes hautement sensibles ou vulnérables (par exemple, les personnes âgées, les personnes ayant des antécédents médicaux, ou les tout-petits) Conception des établissements de santé — prise en compte des personnes handicapées, et particulièrement du principe d’accès universel autant que de besoin Estimation des flux de déchets médicaux dans l’établissement de santé 152 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Risques environnementaux et sociaux et mesures d’atténuation connexes durant la phase de construction Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Nettoyage de la végétation et des arbres Répercussions sur les habitats naturels, les ressources écologiques et la diversité Travaux de construction à proximité de zones/lieux biologique écologiquement sensibles Travaux généraux de construction — excavation de Incidence sur les sols et les eaux fondations ; réalisation de forages souterraines Risques géologiques Travaux généraux de construction — Questions d’utilisation rationnelle des ressources, y compris des matières premières, de l’eau et de l’énergie Approvisionnement en matériaux Travaux généraux de construction — gestion de la pollution de Déchets solides issus des travaux de manière générale construction Eaux résiduaires des travaux de construction 153 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Nuisances sonores Vibrations Poussière Emissions atmosphériques générées par le matériel de construction Travaux généraux de construction — gestion des déchets Carburants, huiles, lubrifiants dangereux Travaux généraux de construction — questions liées à la main- Questions liées à la main-d’œuvre Voir les Procédures de d’œuvre gestion de la main- d’œuvre Travaux généraux de construction — santé et sécurité au travail (SST) Travaux généraux de construction — circulation et sécurité routière Travaux généraux de construction — personnel de sécurité Travaux généraux de construction — terrains et autres Acquisition de terrains et d’autres éléments éléments de patrimoine de patrimoine Travaux généraux de construction — main-d’œuvre Afflux de main-d’œuvre 154 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Base vie des travailleurs Travaux généraux de construction — Violences sexistes ou exploitation et atteintes sexuelles Travaux généraux de construction — patrimoine culturel Patrimoine culturel Procédure de découverte fortuite Travaux généraux de construction — préparation et réponse aux situations d’urgence Travaux de construction liés aux installations de gestion des déchets sur site, y compris entrepôt de stockage temporaire, incinérateur, système d’égouts et station d’épuration des eaux usées Travaux de construction liés à la démolition de structures ou d’installations existantes (au besoin) À compléter 155 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Risques environnementaux et sociaux et mesures d’atténuation connexes durant la phase d’exploitation Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Fonctionnement général de l’établissement de santé — Déchets généraux, eaux usées et émissions environnement atmosphériques Fonctionnement général de l’établissement de santé — Dangers physiques questions SST Risques d’électrocution et d’explosion Incendie Emploi de substances chimiques Dangers ergonomiques Danger radioactif Fonctionnement de l’établissement de santé — questions liées à la main-d’œuvre Fonctionnement de l’établissement de santé — prise en compte du traitement différencié de groupes hautement sensibles ou vulnérables (par exemple, les personnes âgées, les personnes ayant des antécédents médicaux ou les tout-petits) 156 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Fonctionnement de l’établissement de santé — prise en compte des personnes handicapées, et particulièrement du principe d’accès universel autant que de besoin Fonctionnement de l’établissement de santé — plan de lutte contre les infections et de gestion des déchets Réduction, réutilisation et recyclage des déchets Livraison et stockage de spécimens, d’échantillons, de réactifs, de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales Stockage et manipulation de spécimens, d’échantillons, de réactifs et de matériel infectieux Séparation, conditionnement, codage couleur et étiquetage des déchets Collecte et transport sur site Stockage des déchets Traitement et élimination des déchets sur place Transport et élimination des déchets dans des usines de traitement hors site 157 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Fonctionnement de l’établissement de santé — mouvement transfrontière de spécimens, d’échantillons, de réactifs, d’équipements médicaux et de matériel infectieux Exploitation des installations acquises pour l’accueil de personnes potentiellement atteintes de la COVID-19 Situations d’urgence Déversements Plan d’intervention d’urgence Exposition professionnelle à des agents infectieux Exposition à des rayonnements, rejets accidentels de substances infectieuses ou dangereuses dans l’environnement Défaillance des équipements médicaux Défaillance des équipements de traitement des déchets solides et des eaux résiduaires Incendie Autres situations d’urgence À compléter 158 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Risques environnementaux et sociaux et mesures d’atténuation connexes durant la phase de démantèlement Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Démantèlement d’établissements de santé provisoires Démantèlement d’équipements médicaux Procédures classiques de démantèlement À compléter 159 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 160 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (CGES) PA COVID-19Togo, Mars 2021 Unité de Coordination des Projets Santé – Banque Mondiale Annexe 4 : Modèle de Plan de Lutte contre les Infections et de Gestion des Déchets (PLIGD) Introduction Décrire le contexte et les composantes du projet. Décrire l’établissement de santé ciblé : Nature : Par exemple, hôpital général, dispensaire, hôpital de jour ou établissement hospitalier, laboratoire médical ; Type particulier d’établissement de santé destiné à la lutte contre la COVID -19 : par exemple, des installations existantes peuvent être acquises pour l’accueil de cas non confirmés à des fins d’observation ou de confinement ; Fonctions et dispositions relatives au contrôle des niveaux d’infection, par exemple les niveaux de confinement biologique ; Emplacement et installations associées, y compris les voies d’accès, les adductions d’eau, les lignes électriques ; Capacités : lits Décrire les normes de conception des établissements de santé, qui peuvent comprendre des spécifications techniques concernant la structure générale des bâtiments et leur sécurité, la séparation des salles, le chauffage, la ventilation et la climatisation, les autoclaves, et les équipements de gestion des déchets. Lutte contre les infections et gestion des déchets 2.1 Présentation générale de la lutte contre les infections et la gestion des déchets dans l’établissement de santé Indiquer la nature, la source et le volume des déchets médicaux produits par l’établissement de santé, y compris des déchets solides et liquides et des émissions atmosphériques (si elles sont importantes) ; Classer et quantifier les déchets des établissements de santé (déchets infectieux, déchets pathologiques, aiguilles, déchets liquides et non dangereux) suivant les directives ESS pertinentes du Groupe de la Banque mondiale pour les établissements de santé et les BPISA ; Compte tenu du caractère infectieux du nouveau coronavirus, certains déchets habituellement classés comme non dangereux peuvent être considérés comme dangereux. Il est possible que le volume de déchets augmente considérablement au regard du nombre de patients hospitalisés durant l’épidémie de COVID-19. Une attention particulière devrait être accordée à l’identification, la classification et la quantification des déchets médicaux. Décrire le système de gestion des déchets médicaux employé dans l’établissement de santé, y compris la livraison de matériel ; la production, la manipulation, la collecte, le stockage, le transport, l’élimination et le traitement des déchets ; et la désinfection et la stérilisation des outils et des espaces ; Fournir un diagramme des flux de déchets dans l’établissement de santé, si possible ; Décrire les niveaux de performance et/ou les normes applicables ; Décrire les dispositions institutionnelles ainsi que les rôles et responsabilités en matière de lutte contre les infections et de gestion des déchets. 161 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 Unité de Coordination des Projets Santé – Banque Mondiale 2.2 Mesures de gestion Réduction, réutilisation et recyclage des déchets : L’établissement de santé devrait envisager d’adopter des pratiques et procédures visant à la réduire la production de déchets, sans pour autant nuire à l’hygiène et la sécurité des patients. Livraison et stockage de spécimens, d’échantillons, de réactifs, de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales : L’établissement de santé devrait adopter des pratiques et procédures visant à réduire au minimum les risques associés à la livraison, à la réception et au stockage de matériel médical dangereux. Séparation, conditionnement, codage couleur et étiquetage des déchets : L’établissement de santé devrait s’appliquer rigoureusement à séparer les déchets là où ils ont été produits. Il importe de suivre des méthodes de conditionnement, de codage couleur et d’étiquetage des déchets approuvées à l’échelle internationale. Collecte et transport sur site : L’établissement de santé devrait adopter des pratiques et procédures permettant d’enlever dans les délais requis les déchets correcteme nt conditionnés et étiquetés en utilisant les chariots et les itinéraires désignés à cet effet. Les outils et les espaces pertinents devraient être désinfectés de manière systématique. L’hygiène et la sécurité des personnels d’appui des établissements de santé tels que les agents d’entretien devraient être assurées. Stockage des déchets : Un établissement de santé devrait disposer de multiples aires de stockage destinées à recevoir différents types de déchets. Les fonctions et la taille de ces aires de stockage sont déterminées au stade de la conception. Les aires de stockage devraient être entretenues et désinfectées conformément aux normes. Les rapports disponibles donnent à penser que durant l’épidémie de COVID-19, les déchets infectieux devraient être enlevés des aires de stockage de l’établissement de santé dans un délai de 24 heures. Traitement et élimination des déchets sur place (à l’aide d’un incinérateur par exemple) : Beaucoup d’établissements de santé possèdent leurs propres équipements d’incinération de déchets installés sur place. Une vérification préalable de l’incinérateur existant devrait être effectuée pour déterminer son efficacité du point de vue technique, sa capacité de traitement, son rendement et les compétences de son opérateur. Dans le cas où des manquements sont observés, des mesures correctives devraient être recommandées. Pour de nouveaux établissements de santé financés par le projet, les équipements d’élimination des déchets devraient être intégrés dans la conception globale, et une EIES préparée à cet effet. On peut trouver des pratiques de référence en matière conception et d’exploitation et des normes d’émissions adoptées à l’échelle internationale pour l’incinération des déchets médicaux dans les directives ESS pertinentes et les BPISA. Transport et élimination des déchets dans des usines de traitement hors site : Tous les établissements de santé ne disposent pas d’incinérateurs appropriés ou efficaces sur place. Et tous les déchets médicaux ne se prêtent pas à une incinération. Un incinérateur sur site produit des résidus après usage. C’est la raison pour laquelle on devra probablement avoir recours à des installations d’élimination de déchets hors sites appartenant à l’administration locale ou au secteur privé. Ces équipements de traitement des déchets hors site peuvent comprendre des incinérateurs et des décharges pour déchets dangereux. Dans le même ordre d’idée, ces équipements externes de gestion des déchets devraient faire l’objet de vérifications préalables pour déterm iner leur efficacité du point de vue technique, leur capacité de traitement, leur rendement et les compétences de leur opérateur. Dans le cas où des manquements sont observés, des mesures correctives devraient être recommandées et adoptées de commun accord avec les autorités nationales ou les opérateurs privés concernés. Traitement des eaux résiduaires : La séparation et la manipulation judicieuses des déchets, comme indiqué plus haut, sont nécessaires pour réduire au minimum l’infiltration de déchets sol ides dans le flux d’eaux usées. Au cas où les eaux résiduaires sont rejetées dans le réseau municipal d’assainissement des égouts, l’établissement de santé devrait s’assurer que ces effluents sont conformes à toutes les autorisations et normes applicables, et que la station d’épuration urbaine est capable de manipuler le type d’effluents rejetés. Dans le cas où il n’existe aucun réseau d’égouts urbains, l’établissement de santé devrait construire et exploiter correctement des ouvrages primaires et secondaires de traitement des eaux usées et de désinfection. Les résidus des ouvrages de traitement des eaux usées sur site, comme les boues, devraient également être éliminés convenablement. Il existe aussi des cas où les eaux résiduaires de l’établissement de san té sont transportées par camions vers des stations d’épuration urbaines pour traitement. Il faudrait procéder à des vérifications 162 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 Unité de Coordination des Projets Santé – Banque Mondiale préalables concernant l’application des règles de transport sans risque ainsi que les capacités et le rendement de ces stations. Préparation et réponse aux situations d’urgence Les incidents nécessitant une intervention d’urgence dans un établissement de santé peuvent comprendre des déversements, l’exposition professionnelle à des agents infectieux ou des rayonnements, les rejets accidentels de matériel infectieux ou de substances dangereuses dans l’environnement, les défaillances des équipements médicaux, les défaillances des installations de traitement des déchets solides et des eaux résiduaires, et des incendies. Ces situations d’urgence peuvent avoir de graves répercussions su r le personnel médical, la population, le fonctionnement de l’établissement de santé et l’environnement. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de mettre au point un Plan d’intervention d’urgence (PIU) proportionné au niveau des risques. Les principaux éléments d’un PIU sont énoncés au paragraphe 21 de la NES no 4 — Santé et sécurité des populations. Dispositions institutionnelles et renforcement des capacités Les dispositions institutionnelles et les rôles et responsabilités doivent être clairement définis. Un plan de formation comportant des programmes de formation cycliques devrait être mis au point. Les mesures suivantes sont recommandées : Définir les rôles et responsabilités de chaque maillon de la chaîne intégrale de lutte contre les infections et de gestion des déchets ; Mobiliser du personnel qualifié et en nombre suffisant, y compris pour la lutte contre les infections et la biosécurité ainsi que l’exploitation de l’installation de gestion des déchets. Souligner que le responsable d’un établissement de santé assume la responsabilité globale de la lutte contre les infections et de la gestion des déchets ; Faire intervenir tous les départements concernés dans un établissement de santé, et constituer une équipe interne chargée de la gestion, la coordination et l’examen périodique des problèmes et de la performance ; Mettre en place un système de gestion de l’information pour suivre et enregistrer les flux de déchets produits au niveau de l’établissement de santé ; et Associer le personnel médical, les agents affectés à la gestion des déchets et les agents d’entretien aux activités de renforcement des capacités et de formation. Les agents des services de gestion des déchets indépendants devraient également recevoir une formation appropriée. Suivi et rapports De nombreux établissements de santé dans les pays en développement sont confrontés au défi de l’insuffisance du suivi et de l’enregistrement des flux de déchets médicaux. Les établissements de santé devraient mettre en place un système de gestion de l’information pour suivre et enregistrer les flux de déchets de leur lieu de production, leur séparation, leur conditionnement, leur stockage temporaire aux chariots/véhicules de transport et aux installations de gestion. L’établissement de santé est encouragé à informatiser un tel système dans la mesure où ses capacités techniques et financières le permettent. Comme indiqué plus haut, le responsable de l’établissement de santé en assume l’entière responsabilité, dirige une équipe interne et examine régulièrement les problèmes et l’efficacité des méthodes de lutte contre les infections et de gestion des déchets au sein de l’établissement. Un système interne de rapports et de classement devrait être en place. En dehors de l’établissement de santé, les rapports doivent être préparés conformément aux exigences des pouvoirs publics et de la Banque mondiale. 163 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL PA COVID-19 Tableau PLIGD Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Fonctionnement général de l’établissement de santé — Déchets généraux, eaux usées et émissions environnement atmosphériques Fonctionnement général de l’établissement de santé — Dangers physiques questions SST Risques d’électrocution et d’explosion Incendie Emploi de substances chimiques Dangers ergonomiques Danger radioactif Fonctionnement de l’établissement de santé — plan de lutte contre les infections et de gestion des déchets Réduction, réutilisation et recyclage des déchets Livraison et stockage de spécimens, d’échantillons, de réactifs, de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales Stockage et manipulation de spécimens, d’échantillons, de réactifs et de matériel infectieux Séparation, conditionnement, codage couleur et étiquetage des déchets 164 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Collecte et transport sur site Stockage des déchets Traitement et élimination des déchets sur place Transport et élimination des déchets dans des usines de traitement hors site Fonctionnement de l’établissement de santé — mouvement transfrontalier de spécimens, d’échantillons, de réactifs, d’équipements médicaux et de matériel infectieux Situations d’urgence Déversements Plan d’intervention d’urgence Exposition professionnelle à des agents infectieux Exposition à des rayonnements, rejets accidentels de substances infectieuses ou dangereuses dans l’environnement Défaillance des équipements médicaux Défaillance des équipements de traitement des déchets solides et des eaux résiduaires * Incendie 165 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Mesures Questions et risques environnementaux Entités Activités principales d’atténuation Calendrier Budget et sociaux potentiels responsables proposées Autres situations d’urgence Exploitation des installations acquises pour l’accueil de personnes potentiellement atteintes de la COVID-19 À compléter 166 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Annexe 5 : Protocole de prévention et contrôle des infections (Adapté des Recommandations provisoires du CDC en matière de prévention et de contrôle de l’infection pour les cas confirmés de COVID-19 ou les personnes en observation en milieu hospitalier pour la COVID-19) ETABLISSEMENTS DE SOINS Limiter les risques de contamination (pour le personnel, d’autres patients et les visiteurs) 1. Dès leur arrivée, veiller à ce que les patients présentant des symptômes d’une infection respiratoire quelconque attendent dans une section séparée, isolée et bien ventilée de l’établissement de santé, et leur fournir un masque facial. 2. Pendant la consultation, veiller à ce que tous les patients observent les règles d’hygiène pour la toux, les éternuements et les mains ainsi que les procédures d’isolement. Donner oralement des instructions sur les modalités d’enregistrement et utiliser des panneaux simples rédigés en langues locales et assortis d’images pour rappeler continuellement les mesures à prendre. 3. Mettre à disposition des solutions hydroalcooliques (contenant entre 60 et 95 % d’alcool), des mouchoirs et des masques faciaux dans les salles d’attente et les chambres des patients. 4. Isoler les patients autant que possible. Si des chambres individuelles ne sont pas disponibles, séparer tous les patients à l’aide de rideaux. Seuls les patients définitivement confirmés comme atteints de la COVID - 19 peuvent être placés dans une même chambre. Aucun autre patient ne peut être placé dans la même chambre. Prendre les précautions standard 1. Former l’ensemble du personnel et les bénévoles à comprendre les précautions standard — supposez que tout le monde peut être infecté et comportez-vous en conséquence. 2. Réduire au minimum les contacts entre les patients et les autres personnes présentes dans l’établisseme nt : seuls les professionnels de santé devraient avoir des contacts avec les patients, et ceci doit se limiter au personnel essentiel uniquement. 3. Une décision d’arrêt des mesures d’isolement devrait être prise au cas par cas, conjointement avec les autorités sanitaires locales. Former le personnel 1. Former l’ensemble du personnel et les bénévoles aux symptômes de la COVID -19, à son mode de propagation et aux mesures à prendre pour se protéger. Les former également à l’utilisation et l’élimination correctes des équipements de protection individuelle (EPI), y compris les gants, les blouses, les masques faciaux, les lunettes protectrices et les appareils d’assistance respiratoire (s’ils sont disponibles) et vérifier qu’ils ont bien compris la formation. 2. Former les agents d’entretien aux méthodes les plus efficaces de nettoyage de l’établissement : utiliser des produits d’entretien à forte teneur alcoolique pour essuyer toutes les surfaces ; laver les instruments avec du savon et de l’eau et les essuyer avec un produit de nettoyage à forte teneur alcoolique ; éliminer les déchets par le feu ; etc. Gérer les accès et la circulation des visiteurs 1. Établir des procédures de gestion, de suivi et de formation des visiteurs. 2. Tous les visiteurs doivent suivre les règles d’hygiène respiratoire pendant qu’ils se trouvent dans les espaces communs de l’établissement, autrement ils doivent en être expulsés. 3. Restreindre l’accès des visiteurs aux chambres de patients potentiellement ou effectivement atteints de COVID-19. D’autres moyens de communication devraient être encouragés, comme l’utilisation de téléphones portables. Les seules exceptions concernent les malades en fin de vie et les enfants nécessitant un soutien émotionnel. Dans ces cas, les visiteurs devraient porter des EPI. 167 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 4. Toutes les visites devraient être programmées et contrôlées, et une fois à l’intérieur de l’établissement, les visiteurs doivent limiter leurs déplacements. 5. Il faudrait demander aux visiteurs de surveiller les symptômes et de signaler tout sign e d’affection grave pendant au moins 14 jours. CHANTIERS DE CONSTRUCTION DANS DES ZONES OU DES CAS DE COVID-19 ONT ETE CONFIRMES Limiter les risques de contamination 1. Tout travailleur présentant des symptômes d’une maladie respiratoire (fièvre + rhume ou toux) et ayant été exposé potentiellement à la COVID-19 devrait immédiatement être retiré du site et se faire dépister pour le virus dans l’hôpital local le plus proche. 2. Les personnes travaillant en étroite collaboration et celles partageant un logement avec un tel travailleur devraient aussi être retirées du site et testées. 3. Les responsables du projet doivent identifier l’hôpital le plus proche disposant de matériel de dépistage sur place, orienter les travailleurs vers cet hôpital, et payer pour le test de dépistage si celui-ci n’est pas gratuit 4. Les personnes en observation pour la COVID-19 ne devraient pas revenir travailler sur le site du projet jusqu’à ce qu’elles y soient autorisées au vu des résultats des tests. Pendant cette période, elles devraient continuer à percevoir leur rémunération journalière. 5. Si un travailleur est déclaré porteur de la COVID-19, son salaire devrait continuer d’être versé pendant la durée de sa convalescence (que ce soit chez lui ou dans un hôpital). 6. Si un travailleur du projet habite chez lui, et un membre de sa famille est déclaré ou présumé porteur de la COVID-19, ce travailleur devrait être mis en quarantaine pour une durée de 14 jours et continuer à percevoir sa rémunération journalière, même s’il ne présente aucun symptôm e de la maladie. Former le personnel et indiquer les précautions à prendre 1. Former l’ensemble du personnel aux signes et symptômes de la COVID -19, à son mode de propagation, aux mesures à prendre pour se protéger et à la nécessité de se faire dépister lorsq u’on présente des symptômes pertinents. Jouer au jeu de questions-réponses et déconstruire les mythes. 2. Utiliser les procédures de gestion des plaintes existantes pour encourager le signalement de collègues qui présentent des symptômes apparents, comme une toux continue et sévère accompagnée de fièvre, mais ne se soumettent pas volontairement à un test de dépistage. 3. Fournir des masques faciaux et d’autres EPI appropriés à tous les travailleurs du projet à l’entrée du site du projet. Toute personne présentant des signes d’une maladie respiratoire non accompagnée de fièvre devrait être obligée à porter un masque facial. 4. Mettre à disposition des équipements pour se laver les mains, du savon pour les mains et des solutions hydro-alcooliques, et exiger qu’ils soient utilisés à l’entrée et à la sortie du site du projet et durant les pauses. Communiquer à l’aide de panneaux simples rédigés en langues locales et assortis d’images. 5. Former tous les travailleurs aux règles d’hygiène pour la toux, les éternuements et les mains à l’aide d’exercices de démonstration participatifs. 6. Former les agents d’entretien aux méthodes efficaces de nettoyage et d’élimination des déchets. Gérer les accès et la propagation de la maladie 1. Si la COVID-19 est confirmée chez un travailleur présent sur le site du projet, l’accès au site pour les visiteurs devrait être limité et les groupes de travailleurs éloignés les uns des autres dans la mesure du possible. 168 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 2. La zone du site dans laquelle le travailleur était présent devrait faire l’objet d’un nettoyage intensif à l’aide de produits à forte teneur alcoolique avant que tout travail ultérieur n’y soit effectué. 169 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Annexe 6 : Consultation des parties prenantes à Tsévié PV de consultation avec la chefferie traditionnelle PROCES VERBAL DE CONSULTATION PUBLIQUE DES PARTIES PRENANTES DANS LE CADRE DE L’ACTUALISATION DES DOCUMENTS DE SAUVEGARDES ENVIREMNEMENTALE ET SOCIALES (CGES, PMPP, PGMO, PEES) DU PROJET ADDITIONNEL SUR « COVID-19 EMERGENCY RESPONSE AND SYSTEM PREPAREDNESS STRENGTHENING PROJECT » (Togo-COVID-19), Région : MARITIME L’an deux mille vingt et un et le 23 février 2021 s’est tenue une consultation publique dans la salle de réunion de la cour royale du chef de canton de Tsévié dans le cadre de l’ac tualisation du cadre des documents de sauvegarde environnementale et sociale et du plan de mobilisation des parties prenantes avec la chefferie traditionnelle (Chef canton, Chefs de village et chef de quartiers de Tsévié. Etaient présents (voir liste en annexe) Après l’ouverture de la réunion par Togbui PASSAH Follivi, Chef canton de Tsévié a remercié l’Etat pour l’initiative de consultation des parties prenantes en particulier sur le financement additionnel pour l’acquisition de vaccins et l’appui à la campagne de vaccination puis souhaité une participation active à la séance par les participants. Le consultant a pris la parole pour situer l’ordre du jour qui s’articule autour de : 1 : Présentation des activités du financement additionnel 2 : impact et risques environnement et sociaux du projet 3 : Mesures d’atténuations des impacts 4 : Recueil des préoccupations, gestions et recommandation des participants. 1-A l’issue des échanges, il est ressorti que : Monsieur AWOUDJA Kossi Quelle est la durée de l’immunité après la vaccination ? Une personne vaccinée a-t-elle besoin de pratiqué les mesures barrières ? Togbui DOGBLA Vaccination suspendue dans certains pays européens, pourquoi accélérer la vaccination au Togo ? Arrêt de certaines activités comme la fermeture des points de collecte de LONATO alors que les afflux massif de personnes sans mesures barrières (marché) ; pourquoi cette ségrégation ? Togbui DJESSOU Les dispositions sont-elles prises pour prendre en charge les effets secondaires indésirables ? BENISSAN Yaovi Y a-t-il une attestation pour toute personne vaccinée ? Togbui GBEGLO Pourquoi cibler une population spécifique au lieu de toute la population ? Qu’en est-il du reste de la population ? Togbui AWOUTO Quelles maladies disqualifie une personne pour le vaccin ? 2 – REPONSES AUX QUESTIONS ET PREOCCUPATIONS L’organisme d’autorisation des vaccins a arrêté la vaccination. Mais l’a autorisé par après donc ces pays ont recommencé la vaccination avec Astra Zeneka, Les personnes vaccinées au Togo ont présenté des effets très mineurs. Aucun effet indésirable grave n’a été recensé, Les dispositions sont prises pour prendre en charges ces effets indésirables dans les formations sanitaires, Une carte de vaccination est remplie pour faire le suivi de la vaccination et s’assurer que les deux doses ont été prise par une personne, Le vaccin est efficace et une réponse satisfaisante a été relevé dans la population vaccinée, 170 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Une personne malade n’est pas vaccinée lors de la campagne mais un temps après son rétablissement, Les mesures barrières sont maintenues après la vaccination car toute la population n’est pas encore vaccinée. 3 – RECOMMANDATION Améliorer la prise en charge des effets indésirables, Mettre en place des stratégies pour atteindre les personnes éloignées des soins de vaccination, Renforcer la communication vers les communautés locales, Impliquer la chefferie locale dans la mobilisation communautaire Prise en compte des connaissances endogène dans les stratégies de communication, Exécuter une collecte et une gestion efficace des déchets, Mettre en place des dispositions pour toucher les personnes vulnérables et les personnes à faible morbidité. Commencé à 08 h 04, la séance a pris fin à 09 h 01. Photo de la rencontre avec la chefferie traditionnelle du canton de Tsévié 171 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Liste de présence de la rencontre avec la chefferie traditionnelle 172 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Rencontre avec le groupement des femmes Procès-verbal de la consultation avec les membres du comité local de gestion et de riposte de dans la préfecture de Zio : Région maritime PROCES VERBAL DE CONSULTATION PUBLIQUE DES PARTIES PRENANTES DANS LE CADRE DE L’ACTUALISATION DES DOCUMENTS DE SAUVEGARDES ENVIREMNEMENTALE ET SOCIALES (CGES, PMPP, PGMO, PEES) DU PROJET ADDITIONNEL SUR « COVID-19 EMERGENCY RESPONSE AND SYSTEM PREPAREDNESS STRENGTHENING PROJECT » (Togo-COVID-19), Région : Maritime Groupe cible : Comité Local de Gestion et de Riposte (CLGR) de la préfecture de Zio L’an deux mille vingt et un et le 23 mars, s’est tenue une consultation publique dans la salle de la préfecture de Zio, dans le cadre de l’actualisation des documents de sauvegarde environnementale et sociale en lien avec le financement additionnel (FA) sur le projet COVID 19. La liste de présence des participants est jointe en annexe du présent procès- verbal. Le mot d’ouverture de la réunion a été prononcé par le Préfet de Zio Monsieur ETSE Kadévi, qui a tout d’abord souhaité la bienvenue aux invités, salué l’initiative de la consultation publique dans le cadre de ce projet additionnel qui viendra parachever les efforts louables du gouvernement avec l’intensification de la vaccination. Le consultant a pris la parole pour situer l’ordre du jour qui s’articule autour de : Présentation des activités du financement additionnel ; Les impacts et risques environnementaux et sociaux du projet ; Les mesures d’atténuations des impacts ; Le recueil des préoccupations, suggestions et recommandations des participants Questions et préoccupations M. BENISSAN Kokou Le pays a connu de grands foyers de contamination et de transmission du virus (Lomé, Sokodé). Pourquoi avoir choisi Kara et Tsévié qui n’ont pas connu de flambées épidémiques ? L’augmentation des coûts de tickets de péage amène les transporteurs à surcharger les véhicules de clients. Ce qui entraine le non-respect des mesures barrières édictées par le gouvernement ; 05% de la population vaccinée ne développe pas pas une réponse unanime après vaccination ; Y a-t-il un risque de propagation de la maladie avec les 05% vaccinés ? Mme SEGBEDJI Afi On parle d’immunité collective ; qu’en est-il de l’immunité individuelle ? Quels sont les effets indésirables notés après la vaccination contre le Covid 19 au Togo ? Faut –il porter les masques après la vaccination contre le Covid 19? FOFANA Abass Faut –il maintenir toujours les masques après la vaccination ? On observe le relâchement des mesures barrières ; que faut-il faire pour ralentir la propagation de la maladie ? Entre les personnes vaccinées, y a-t-il possibilité de se regrouper sans masques ? BANDEKINE Yendoube 173 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Que faut-il faire pour prendre en charge les effets rapidement après vaccination ? Pourquoi ne pas rendre disponible les médicaments de prise en charge des MAPI sur les sites de la vaccination ? DOTTO K. Edem Que faut –il faire pour encourager les personnes indécises à se faire vacciner ? REPONSES AUX QUESTIONS ET PREOCCUPATIONS Toutes les localités sont concernées par le projet additionnel sans exception et aucune localité n’est épargnée par la pandémie ; Les études sont en cours pour déterminer la durée de l’immunité ; Les effets indésirables sont les douleurs au niveau du point de la vaccination, les céphalées, et aucun cas d’effets indésirables graves Le projet prévoit la modernisation et l’agrandissement du système de la chaine de froid ; Le comité de surveillance des effets indésirables après la vaccination (EIAV) a été mis en place et est en charge des cas des MAPI, les CHU, et CHP seront dotés d’intrants pour la gestion des cas de MAPI ; Les mesures barrières doivent être maintenues même lorsqu’on est vacciné. RECOMMANDATIONS Prendre des dispositions pour accompagner les populations à faire face aux impacts ; Définir un statut particulier pour les riverains du péage afin de mieux respecter les mesures barrières dues aux surcharges ; Mettre un numéro vert dans toutes les régions et préfectures Prendre les dispositions une gestion idoine des déchets ; Renforcer la communication en vue de mobiliser la population sur la vaccination ; Relancer le centre d’isolement et de prise en charge de Dalavé ; Relancer les travaux de construction du centre d’isolement et de prise en charge de Dalavé ; Améliorer l’accès des populations éloignées des structures sanitaires à la vaccination. Commencée à 15h 00, la séance a pris fin à 17h 05. Ont signé 174 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 175 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Liste de présence de la rencontre avec CLGR de la préfecture de Zio Photo de la rencontre avec le comité local de gestion et de riposte de la préfecture de Zio 176 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Rencontre avec le groupement des femmes PV de la rencontre 177 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 178 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 179 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 180 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Liste de présence 181 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Photo de la rencontre avec les groupements de femmes Annexe 7: Consultation des parties prenantes à Kara Rencontre avec le personnel de santé impliqués dans les activités de vaccination et dans la gestion de la COVID-19 (équipe de vaccination, équipe d’intervention rapide, équipe de prise en charge, équipe sensibilisation, etc). PV de la rencontre PROCES VERBAL DE CONSULTATION PUBLIQUE DES PARTIES PRENANTES DANS LE CADRE DE L’ACTUALISATION DES DOCUMENTS DE SAUVEGARDES ENVIREMNEMENTALE ET SOCIALES (CGES, PMPP, PGMO, PEES) DU PROJET ADDITIONNEL SUR « COVID-19 EMERGENCY RESPONSE AND SYSTEM PREPAREDNESS STRENGTHENING PROJECT » (Togo-COVID-19), Région : DE LA KARA Groupe rencontré : ECD/EIR et la Coordination COVID-19 du district L’an deux mille vingt et un et le 22 mars s’est tenue une consultation dans le cadre des fonds additionnels (FA) du projet de riposte d’urgence au COVID-19 Lieu : Bureau du DPS Kozah. Etaient présents à cette rencontre Le DPS, les Points focaux PEV, SIMR, Pharmacovigilance, SR, Assainissement, le Chargé des Ressources humaines, (Liste de présence en annexe) Après l’ouverture de la réunion par le DPS Kozah, le Chef d’équipe de mission a pris la parole pour présenter le projet Fonds Additionnel (FA) axé sur 3 composantes. Les différentes activités du projet, les impacts positifs et risques potentiels négatifs ainsi que les mesures d’atténuation ont été présentées. Le spécialiste du développement social a par ailleurs présenté l’ordre du jours qui s’articule autour de : 182 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Présentation des participants Fonds additionnel COVID-19 Discussion et échanges avec les participants Questions et préoccupations Recommandation A l’issue des échanges, il est ressorti que : QUESTIONS ET PREOCCUPATIONS SOULEVEES A l’issue de la présentation et échanges, les préoccupations des parties prenante s ont sont les suivantes : La chaîne de froid La gestion écologiquement rationnelle des déchets La logistique de supervision Gestion des effets secondaires Le rapprochement des services de vaccination aux cibles Monsieur DOUTI : Comment rapprocher les postes de vaccination aux populations à la seconde phase de la campagne ? Quelles sont les dispositions pour bien conserver le vaccin dans les formations sanitaires et éliminer les déchets après la campagne dans certaines formations sanitaires ? Monsieur NAPO : Faible dotation des produits pour la prise en charge des cas. Absence de produits pour la prise en charge des douleurs abdominales et diarrhée recensé chez les vaccinés. DPS : Est-ce que les sites de vaccinations seront toujours localisés dans les chefs-lieux de commune à la phase 2 ? Difficultés de déploiement de vaccin et supervision en raison de la vétusté du véhicule, La durée de la campagne était courte à la phase 1 Les hôpitaux sont souvent réticents si les fonds de prise en charge de MAPI graves ne sont pas mis à leur disposition vu le retard dans les remboursements. Monsieur BIGNANDI : Il y aura surproduction de déchets avec la vaccination, comment va se faire l’élimination de ces déchets vu que cinq (05) FS n’ont pas d’incinérateur. REPONSES AUX QUASTIONS ET PREOCCUPATIONS Rapprochement des sites de vaccinations aux populations : l’augmentation des équipes de vaccination en avancée ainsi que la création des postes de vaccination dans chaque FS va permettre de gérer le problème. Disposition pour conservation du vaccin, le FA permettra l’acquisition des réfrigérateurs homologués et le renforcement de la CDF dans le district. Disposition pour gérer les déchets : bien que le FA permettra la construction/réhabilitation des incinérateurs en urgence, les plans de de gestion et d’élimination des déchets est l’option la plus plausible. Est-ce que les chefs-lieux de commune seront toujours les sites de vaccination lors de la seconde phase ? vu l’importance de la cible à vacciner, les sites pourront être revu. Le comité COVID et le comté d’organisation de la compagne aviseront les parties prenantes au temps opportun. En ce qui concerne la prise en charge des MAPI, l’aspect est pris en compte dans la planification mais un plaidoyer pourra être fait pour l’augmentation des dotations en se référant aux insuffisances de la première phase. 3 – RECOMMANDATIONS Doter huit (08) FS de réfrigérateurs homologués Construire cinq (05) incinérateurs type Montfort pour le district. Doter le district de la Kozah d’un véhicule de supervisions Augmenter le nombre d’équipe de supervision pour le district vu l’étendu et le nombre de FS, Renforcer ma dotation des produits de prise en charge des MAPI, Allouer les ressources aux hôpitaux de référence avant le démarrage de la campagne pour la prise en charge de MAPI graves, Le point focal pharmacovigilance doit documenter les cas de MAPI liés aux douleurs abdominales et diarrhée, Relancer le système d’enrôlement des cibles de vaccination avec le Dish 2, Doter les communes/municipalité de ressources pour susciter/renforcer leur implication/appropriation dans la lutte contre la COVID-19 Renforcer la communication pour faciliter l’accès des populations aux vaccins. Commencé à 16 h 45, la séance a pris fin à 18 h 00. 183 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 184 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021 Liste de présence Photo de la rencontre 185 CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL FA COVID-19, Togo, Avril 2021