75839 Le Laboratoire d’innovation pour l’égalité des sexes en Afrique (Africa Gender Innovation Lab – GIL) se positionne clairement à la croisée des chemins entre politiques et interventions. Notre objectif est de permettre aux équipes de projets et aux déci- deurs de plaider pour une meilleure prise en compte de la parité hommes-femmes en se fondant sur des données concrètes. En étroite collaboration avec les équipes de projets, le GIL conçoit, lance et supervise des évaluations d’impact d’interven- tions nouvelles afin de générer des connaissances sur les politiques efficaces (ou non) pour combler les écarts entre hommes et femmes dans les secteurs économiques. Nous organisons également des ateliers sur l’évaluation d’impact et d’autres activités de renforcement des capacités, de sorte que tout un chacun puisse contribuer à la base de connaissances et mieux l’interpréter. Enfin, nous utilisons des données probantes pour promouvoir l’adoption de politiques efficaces ayant pour cible l’égalité des sexes dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. LES ÉVALUATIONS D’IMPACT AXÉES SUR L’ÉGALITÉ DES SEXES GÉNÈRENT DES RÉSULTATS CONCRETS En raison du manque de données, d’importantes lacunes subsistent dans la connaissance de ce qui est le plus efficace pour réduire les disparités entre hommes et femmes, de ce qui ne l’est pas, et pourquoi. Par exemple, nous savons que la productivité agricole pourrait augmenter de 10 à 30 % en Afrique subsaharienne si les femmes utilisaient autant que les hommes les intrants agricoles, mais nous n’avons toujours pas découvert la meilleure manière de fournir aux femmes un accès à ces intrants. Le Laboratoire d’innovation pour l’égalité des sexes est en première ligne des efforts engagés pour identifier des solutions évolutives afin de promouvoir l’autonomisation économique des femmes en Afrique et d’aider les décideurs et les praticiens du développement à mieux lutter contre les obstacles sexospécifiques. Le GIL travaille actuellement sur plus de 50 évaluations d’impact dans 21 pays d’Afrique subsaharienne, portant sur les domaines thématiques suivants : • Agriculture • Ex. : services de vulgarisation, subventions, développement de marché, nouvelles technologies • Développement du secteur privé • Ex. : enregistrement des entreprises, formation managériale et entrepreneuriale, subventions de contrepartie, constitution de réseaux de marché, apprentissage • Droits de propriété • Ex. : enregistrement foncier • Emploi des jeunes • Ex. : formation aux compétences pratiques et aux moyens de subsistance, programmes de stages http://www.worldbank.org/en/programs/africa-gender-innovation-lab Les premiers résultats mettent en évidence différents aspects des inégalités entre hommes et femmes en Afrique subsaharienne et soulignent les effets bénéfiques considérables des programmes de développement efficaces axés sur la parité hommes-femmes. LE LABORATOIRE D’INNOVATION POUR L’ÉGALITÉ DES SEXES UTILISE LES ÉVALUATIONS D’IMPACT POUR IDENTIFIER DES SOLUTIONS : PRÉSENTANT UN BON RAPPORT COÛT-EFFICACITÉ Pour 18 dollars par fille et par an seulement, un programme ciblant des clubs d’adolescentes a dispensé une formation axée sur les moyens de subsistance, les compétences pratiques. Ayant en outre contribué à créer un espace social sûr, le programme a permis d’aider un plus grand nombre de filles à se lancer dans des activités génératrices de revenus. Les participantes ont modifié de façon extrêmement positive leur choix de vie en termes de santé génésique, de carrière et d’estime de soi. RENTABLES En Ouganda, les hommes et les femmes travaillant dans les mêmes secteurs perçoivent les mêmes salaires. Mais la plupart des femmes ne savent pas que les secteurs dominés par les hommes sont plus rentables. La diffusion d’informations précises pourrait les inciter à s’orienter vers des emplois plus lucratifs et résorber ainsi les écarts de salaire entre hommes et femmes. ÉVOLUTIVES Dans de nombreux pays d’Afrique, les rendements des exploitantes agricoles sont inférieurs à ceux de leurs homologues masculins. Grâce à de nouvelles données du Nigéria, d’Éthiopie et du Malawi, le GIL et le programme LSMS- ISA quantifient les obstacles qui freinent le plus les exploitantes agricoles, une première étape nécessaire pour l’élaboration de politiques efficaces d’accroissement des rendements. CONTEXT-SPECIFIC Au Libéria, 60 % de la population a moins de 24 ans et la plupart des jeunes adultes sont sans emploi. L’Initiative pour les adolescentes de la Banque POUR DAVANTAGE mondiale a permis d’augmenter de 50 % l’emploi parmi les participantes. D’INFORMATIONS, PRIÈRE DE CONTACTER PÉRENNES Markus Goldstein Au Rwanda, la fourniture de titres fonciers a incité les propriétaires à investir plus mgoldstein@worldbank.org massivement dans la conservation des sols – et les femmes ont été deux fois Rachel Coleman plus enclines que les hommes à réaliser ces investissements. Les constatations rcoleman1@worldbank.org résultant de l’évaluation faite par le GIL d’une version pilote du programme d’enregistrement foncier ont entraîné une évolution des politiques publiques 1818 H. St NW Washington, DC 20433 USA rwandaises, en renforçant les droits de propriété des femmes mariées, pourvues États-Unis d’Amérique ou non de certificat de mariage. The original had problem with text extraction. pdftotext Unable to extract text.