·$ I- DESK FilE COpy DOCUMENT DE BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION (NTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT DOCUMENT A USAGE INTERNE Rapport No.295-CM '"" , E~~UATION D'UN PROJET D'ELEVAGE CAMEROUN 6 mars 1974 (, TRADUCTION NON.(JFFlCIELLE A TITRE O'INFOR.'.IATION Bureau regional Afrique de l'Ouest Ce rapport a etti a a prepare l':Jsage exc!u.if du personnel du Groupe de la Banque et des fins ofncifliles seulemen!. 11 ne peut ette publie, cite ou evoque sans l'autorisation du Groupe de 1a I Banque,leque.\ ;'i.e garantit en aucun.: manicfe son exactitude ou son c:Lr1I.ctere exhaustif. 1 ,O:J dollar t::J 250 francs CFA 1,O!} franc t;FA = 0,0040 dollar ~u PO r us ET ~fr.:S URC:S Systi:!TJe l!Ictrique SIGLt:S I::'i' AisdKC:VL\TlO:iS i.iCiJ = Banque canerounaise de dJv~loppenent cccr: - Caisse centrale pour la cooperation economique Agence tIc 1;:1 ,{epualique frant;aise = Fonds national de d6veloppement rural SODi:.?A = Societ~ de devp.10pp~L~nt et d'exploitation des productions aniwales ler juille~ - 30 juin · REPUBLIOUE lllIE UU , C&~ROUN EVALUATION D'u~ PROJiT D'eLEVAGE TABLE DBS MATI£RES Pages REsmlli ET CO~ICLUSIONS · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · I. INTRODUCTIO::l · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 2 A. B. Generalites .. . . ... . . ·... ... ... . ... Le secteur agricole · · · · · . . . . . .. · . . .. . .. ..·... .. .. 2 3 C. D. Le sous-secteur de l'elevage Institutions · · · · · · · ·· ·. ... . . ..... ·.. 3 8 E. Strategie de developpement de ltelevage · .. ·.. 10 III. LE PROJET .. . . . . . . ... .. . . . . .. . . . . . 12 A. Description ·· · · · · · · . . Elements detailles du projet . . ·.....·.... 12 13 ·. .... 3. · · · · · C. Ecologie · · · · · · · · · · · 20 IV. i:STIiI.i.TIOdS m:s corro:; .. ·. ET DISPOS ITIoas FINANCIERES 21 Gouts du proj et · · · · · · · · . · . . · . ·. . .. . . ... A. 21 B. Propositions de financement 23 Passation des marches · · · · · . · . . . . .. . ....... t' IJ. 26 · . . .... . . .. caissement jj~ ······ 27 Verification des comptes · . . 0. t:. 23 V. ORGAHSATIOH ET GESTIOa ·... .. .......... 28 A. vrganisation · · · ·.... Personnel d'encadrement · . . . ·..·. 28 c. Formation . . . . . . . . . . . . · . . . . . . . . . · . :3. · · · · · · · 29 30 VI. PROuUCTIOH, PRIX, COH;:nm.CIALISATION ET RESULTATS FIHAiiCI£RS · . 31 Production · . . . . . . A. il. Prix · · · · · · · . . c. Commercialisation . . . . · · . · . · . ·· ·· ·· ·· ·· · ..·.... .·...· · ·.. 31 31 financiers · . . . 32 D. ~esultats ·... ·.·. . .. 32 Ce rapport s'apnuie sur les conclusions de la mission d'evaluation, composee .>~ :la. A. \.:ole, H. Ochs et C. Wolffelt, des services de la Banque, et de MM. K. Maclennan et H. Vieilhescaze, consultants, qui ont sejourne au Cameroun en mai et juin 1973. Table des matieres (suite) Pages VII. AVArITAG£S ECOnOl.'UQUES ET JUSTIFICATIml · · .... ..... 34 VIII. Rl:C021J1AJ:lDATIONS . . .. ... .. . .. · · · · · . .. · · · · 36 1. L'offre et la demande de viande de boeuf Tableau 1 Abattage de bovins et production de viande de boeuf, par region 'fableau 2 - Consommation de viande de boeuf par habitant et con sommation tot ale par region .i:ableau 3 - Projection de l'offre Tableau 4 - Projections de la demande 2. Le sous-secteur de l'elevage 3. Octroi de prets dans Ie cadre du projet Tableau - DispOSitions prises pour Ie decaissement et Ie remboursement des prets octroyes dans Ie cadre du projet 4.. SOi.)EPA Tablea.u Charges SODEPA - siege 5. Programme de credit au secteur traditionnel Tableau 1 - Type I - Programme de credit au secteur traditionnel Tableau 2 - Type I - Culture associee a l'iHevage Tableau 3 - Type 11- Reproduction et embouche - Ranches de 250 ha Tableau 4 - 'iype II- Compte d'exploitation, y compris les couts d'illvestissement Tableau 5 T~e II - Ranclles prives de reproduction et d'embouche - 250 ha Tableau 6 ?ypoa III - Ranches de reproduction et d' er.iliouche - 750 ha Tableau 7 - Compte d'exploitation, y con~ris les couts d'investissement Tableau 8 Type I II - Ranch prive de reproduction et d' embouche - 750 ha Tableau 9 - '::uuget previsionnel d' explOitation Trl.bleau 10 - Prets du FO~IAlJr.:R au secteur traditionnel et aux bouchers Tableau 11 - Taux de rentabilite 6. Campagne d'eradication de la mouche tse-tse Tableau 1 - 1)epenses d'investissement et calendrier des operations '" Tableau 2 Couts d'exploitation Tableau 3 Taux de rentabilite Appendice !1andats de l'ecologiste specialiste de la mouche tse-tse et du specialiste de l'eradication de la mouche tse-tse - 3 Table des matieres (suite) 7. SOuEPA - Ranches Tableau 1 - Ranches de ~~oduction (uumbo et Faro) - 20.000 ha ?rojections relatives au troupeau Tableau 2 - Ranches de la SODEPA (Dumbo et Faro) - 20.000 ha Couts d'investissenent 'i'ableau 3 - Ranch de reproduction (lJumbo et Faro) - 20 .000 ha Compte d'exploitation Tableau 4 - Ranch d' el!1bouche (iidokayo) 20.000 ha - Projections relatives au troupeau Tableau 5 - Ranch d'embouche (Ndokayo) 20.000 ha - Cout d'inves "4 tissement 'tableau 6 - Ranch d'embouche (;.Idokayo) 20.000 ha - Compte d'exploitation 8. Installations de transformation Tableau 1 - Investissements, produits et charges d'exploitation d'une boucherie moderne Tableau 2 - lJis,!,onible d' exercice (cash flow) d' une boucherie moderne Tableau 3 - Yaounde - Abattage: Chiffres effectifs 1967-72 et projec tions des besoins 1973-80 Tableau 4 - Douala - Abattage: Chiffres effectifs 1967-72 et projec tions des besoins 1973-80 Tableau 5 - Couts d'investissement Tableau 6 - PrOjections des produits et des charges d'exploitation, Yaounde Tableau 7 - Projections des produits et des charges d'exploitation, Douala Tableau 8 - tlypotheses retenues pour Ie calcuI des produits 9. ~chelonnement des couts du projet 10. Plan de financement 11. Decaissement du Fret de 1a BIRO Tableau 1 - Decais3ement du Pret de la BIRD Tableau 2 - Decaissements trimes ::riels du Pret de 1a Banque 12. Disponib1e d' e~tercice (cash flow) de la SODEPA 13. Disponihle d'exercice (cash flow) de l'~tat 14. Calcul du taux de rentabilite economique Tableau 1 - Taux de rentabilite economique CARTES 1. des divers elements du projet T~oca1isation 2. Repartition de la mouche tse-tse .· T" , . of ' CAMEROUN EVALUATION D'UN PROJET D'ELEVAGE RESUME EX CONCLUSIONS i. Le Gouvernement du Cameroun a demande l'assistance de 1a Banque pour Ie financement d'un projet d'e1evage. Ce projet a ete identifie par 1a mission permanente de 1a Banque en Afrique de 1 'Ouest (MPAO) en septe~ bre 1971, puis prepare par des consultants employes par Ie Gouvernement camerounais. Le present document repose sur 1es conclusions d'une mission d'evaluation qui a sejourne au Cameroun en mai et juin 1973. Ii. Le Cameroun a un bon potentie1 de deve10ppement de l'e1evage, mals 1a production, m8me en l'etat actue1, est menacee par 1es infestations de mouches tse-tse et 1imitee par lea techniques improductives d'e1evage tradi tionne1, nomadique et semi-nomadique qu'emp10ie 1a majorite des e1eveurs. II en resu1te que 1a production de viande n' augmente pas au meme rythme que la demande, et pour maintenir la consommation de viande bovine par habitant au niveau actuel pourtant faible, cette production devra augmenter d'envi ron 50 % d'ici a 1985. iii. Le principal objectif des pouvoirs publics en matiere de develop pement de l'elevage est de satisfaire les besoins du Cameroun en viande bo vine en deve10ppant 1a production nationale. Comme objectif subsidiaire, Ie gouvernement se propose d'ameliorer l'hygiene de la viande et d'en reduire les pertes en modernisant les abattoirs et les boucheries de detail de Yaounde et de Douala. II a l'intention d'assister les eleveurs dans deux domaines importants: i) intensification des techniques de paturage; 2) pro tection des paturages et du betail grace a l'eradication de la mouche tse tse. Alors que des campagnes d'eradication ont ete Menees avec succes au N'igeda depuis plus de 20 ans, les methodes visant a intensifier 1a produc tion dans Ie cadre de l,elevage traditionne1, experimentees en d'autres en droits de l'Afrique, n'ont pas, pour la plupart, ete testees dans 1es condi tioDS propres a l'Afrique de l'Ouest. Conscient de ce que 1es changements apportes aux systemes de production s'accompagnent de risques et que 1es innovations auront besoin d'etre mises a l'essai, ceci afin de determiner leur faisabi1ite technique et financiere et de s'assurer qu'e1les seront bien acceptees par 1es interesses, Ie gouvernement a prepare des projets ." d'investissement comportant l'amenagement de ranches d'e1evage a 1a fois dans Ie secteur prive et dans Ie secteur public. Iv. Le projet considere aidera Ie gouvernement a atteindre sea objec tifs et lui permettra d'executer la premiere phase de son programme de deve loppement de l'elevage. II comprendra l'amenagement et l'exp10itation de trcls ranches d'Etat de 20.000 ha et de deux abattoirs, la modernisation de - ii 12 boucheries, Ie developpement de l·elevage sur 150 ranches et fermes prives et 1 'eradication de la mouche tse-tse sur 800.000 ha de bons paturages. Un organisms officiel sera charge de l'amenagement et de l'exploitation des ran ches d'Etat et des abattoirs, Ie E'ONADER octroiera Ie credit necessaire pour la creation des ranches, fermes et boucheries du secteur prive; Ie Ministere de l'elevage aura la responsabilite de 13 planification et de l'execution de la campagne d'eradication de la mouche tse-tse. Ce meme ministere assurera egalement la gestion des fonds destines a la formation des Camerounais en . matiere d'elevage et a la preparation des investissements ulterieurs qui se ront proposes pour Ie sous-secteur de l'elevage. Dans Ie secteur prive, les familIes concernees par Ie projet ont de six membres (s'il s' agit de petites " fermes associant culture et elevage) a 50 membres (pour les familIes de pas teurs traditionnels s'occupant en groupe de plus grandes unites d'elevage). v. En plus de ces investissements et du developpemsnt de ces institu tions, Ie projet introduirait des modifications dans les modalites du regime foncier et preparerait Ie retrait progressif du contrOle des prix de vente de viande au detail; ceci apporterait aux eleveurs et bouchers une securite suffisante et les encouragements necessaires pour l'amelioration des techni ques de production bovine et de commercialisation de la viande. Pour la pre miere fois au Cameroun, les eleveurs recevraient a titre individuel Ie droit au bail des terres pour 20 ans. Grace a ces innovations, Ie projet apparaft comme une operation pilote menee sur une grande echelle. Cependant, Ie ris que dont il s'accompagne vaut la peine d'etre pris, car sans de telles inno vations, Ie sous-secteur de l'elevage stagnerait, ce qui serait fort dommage dans un milieu qui, du point de vue de l'approvisionnement en eau et des paturages, se prete a une production bovine efficace. En outre, les elements du projet ont ete con~us de fa~on a pouvoir servir d'exemple, a court terme, pour des projets semblables des que l'on aura acquis l'experience necessaire pour determiner quels sont les moyens les plus efficaces d'adapter les tech niques modernes aux conditions locales. ~~. Le pret de la Banque, d'un montant de 11,6 millions de dollars, sera consenti au Gouvernement du Cameroun pour une periode de 21 ans, dont un differe d'amortissement de six ans. Le pret financera 80 % du cout total du projet, estime a 14,6 millions de dollars, impots non compris, et toutes les depenses en devises evaluees a 7,4 millions de dollars. II financera -. aussi 58 ,; des depenses en monnaie locale, estimees a 7,2 millions de dollars; les 42 % restants seront finances par les credits budgetaires de l'Etat (2,8 millions de dollars) et par les beneficiaires des prets subordonnes (200.000 dollars). Sur les fonds pretes par la Banque, environ 100.000 dol lars financeront retroactivement les salaires du personnel etranger a recru ter pour l'execution du projet pendant la periode comprise entre la date des negociations du pret et celIe de son entree en vigueur. Sur les mntants - iii provenant du pret de la Banque, ainsi que la contribution de l'Etat, 900.000 dollars seront retrocedes et 400.000 dollars verses comme don au FONADER pour financer les prets consentis aux sous-emprunteurs pour l' amenagement de leurs fermes, ranches et boucheries et en assurer la gestion; 6 millions de dollars seront pretes a la SODEPA et 500.000 dollars verses a son capital social pour lui permettre d'amenager et d'exploiter les ranches d'Etat et les abattoirs publics; 3,8 millions de dollars seront fournis en tant que credits budgetai res au Ministere de l'elevage pour l'eradication de la mouche tse-tse, la formation du personnel et la preparation du projet suivant. Un montant de 2,8 millions de dollars constituera une reserve pour depenses imprevues · ." vii. Pour tous les marches de biens et equipements d' un montant supe rieur a 50.000 dollars, il sera fait appel a la concurrence internationale, conformement aux directives de la Banque concernant la passation des marches. Les marches a passer dans le cadre d'appel d'offres international atteindront un montant de 4,4 millions de dollars; les travaux de defrichage et la pose de clotures: 200.000 dollars; les batiments: 1,1 million de dollars; les pul verisations par voie aerienne, les insecticides et le carburant: 1,9 million de dollars; le materiel et les vehicules: 1,1 million de dollars. Comme la construction d'abattoirs implique l'amenagement approprie des batiments et equipements specialises, elle fera l'objet d'un marche "clefs en main". C'est la methode de passation des marches la plus logique et la plus efficace pour le genre d'installations prevues dans le projet. Etant donne que seul le betail local sera requis pour les besoins du projet, le procede d'achat le plus pratique sera la negociation de contrats avec les negociants en bes tiaux de la region; la valeur de tels achats sera d'environ 2,6 millions de dollars, soit 22 % du coat total du projet. Comme la creation des ranches de la SODEPA sera etalee sur quatre ans" la realisation de leur infrastruc ture, dont le coat sera d'environ 300.000 dollars, fera l'objet de contrats en regie. Les fermiers et les eleveurs du secteur prive recevant des prets du FONADER pourront se procurer des biens et services estimes a 1,1 million de dollars par le canal des circuits commerciaux. Le groupement de marches, tel qu'il resulte des procedures de la Banque pour l'appel d'offres interna tional, serait ici inapproprie etant donne 1e caractere irregu1ier et impre visible des commandes. La passation des marches applicable a l'equ1pement et a la creation de l'infrastructure des ranches, pour un montant d'environ 300.000 dollars, sera faite par appel d' offres local car le montant des mar ches serait trop faible pour interesser les soumissionnaires internationaux et les groupements d'appels d'offres ne seraient pas possibles du fait que les commandes seraient a la fois irregulieres et etalees dans le temps. Quant aux experts et consultants recrutes sur le marche international (pour un coat total de 1,3 million de dollars), les conditions d'emploi qui leur seront faites devront etre jugees acceptables par la Banque. iv viii. Le montant du pret de 1a Banque financera: a) 100 % des paiements effectues par 1e FONADER sous forme de credits consentis aux bouchers, fermiers et eleveurs (repre sentant 80 % des coats d'iuvest:issements des ranches, fermes et boucheries), soit 900.000 dollars; b) 100 % des depenses en devises pour 1e traitement du personnel etranger, 1es services des consultants charges de l'eradica tion de 1a mouche tee-tse et de 1a preparation du projet, et 1a formation a l'etranger de dip10mes de niveau universitaire, p. 1 soit ,1 million de dollars; c) 100 % des depenses en devises ou 90 % des depenses totales, pour 1a pulverisation, l'achat d'insecticides, de carburant, de vehicules et d'equipement pour l'eradication de 1a mouche tee-tse, ainsi que 1es honoraires des consultants, 1es vehi cules et 1e materiel necessaires a 1a gestion des prets con sentis par 1e FONADER, soit 2,2 millions de dollars; d) 90 % des depenses tota1es pour 1es batiments, 1es vebicules et 1e materiel, 1e betai1 et l'infrastructure des ranches de 1a SODEPA, 1e defrichage et 1e cloturage en vue de l'eradica tion de 1a mouche tee-tse, soit 5 millions de dollars. Un montant de 2,4 ai11ions de dollars sera 1aisse de cote comme reserve pour les depenses imp revues · Le decaissemen t des fonds retro~des awe bouchers, fermiers et e1eveurs s'effectuera sur presentation de certificats de depen ses; l'emprunteur n'aura pas a soumettre ces pieces a 1a Banque, mals 1es tiendra a 1a disposition de cette derniere au cas ou e11e desirerait 1es examiner 10rs de 1a supervision du projet. ix. Les principaux avantages directs decou1ant de l'amenagement des fermes et des ranches seront 1es suivants: augme~ter de 1.300 tonnes envi ron 1a production annue11e de viande et produire chaque annee 2.000 genisses reproductrices, 1.500 taureaux de mei1leure qualite, pour 1a reproduction, et 1.500 bouvi11ons d'embouche, a 1a douzieme annee du projet, quand ce der nier aura atteint son plein rendement. De plus, 3.000 tonnes de viande sup p1ementaires seront produites chaque annee dans 1es zones 1iberees de 1a mouche tse-tse. La production de viande depassera d'environ 10 % 1e niveau actue1 enregistre dans l'ensemb1e du Cameroun et 1a totalite de cet excedent .. sera indispensable pour satisfaire 1a consommation nationale. Le projet pre sente ega1ement d'autres avantages, non quantifiables mals importants,qui permettront, se10n 1es previsions, de j eter 1es bases d' une industrie moderne de l'e1evage. Parmi ces avantages, on peut citer notamment: a) 1a demonstra tion de techniques ame1iorees de l'e1evage et de 1a gestion des terres qui - v pourront etre adoptees par un grand nombre d'eleveurs et d'agriculteurs dans Ie secteur prive; b) la formation de Camerounais en matiere de production animale; c) Ie developpemeut du credit, des services de vulgarisatiou et des services d' eradication de la 1IlOuche tse-tse; d) la reduction du surpaturage; et e) I' amelioration de la qualite de la viande dans les deux villes les plus importantes du Cameroun. Le taux de reutabilite economique du projet a ete - '. evalue a 13 %; les taux de rentabilite financiere des investissements reali ses par les fermiers et eleveurs prives iront de 14 a 23 % et seront de 12 % pour les grands ranches de la SODEPA et de 15 % pour les abattoirs. Les revenus nets par habitant pour les familIes pratiquant l'elevage en ranch et les fermiers se situeront entre 100 dollars et 250 dollars, quand Ie projet sera en plein rendement, contre 50 et 75 dollars respectivernent avant l'exe cution du projet. x. Le projet justifie l'octroi par la Banque d'un pret de 11,6 mil lions de dollars au Gouvernement camerounais. SOU!! reserve que soient obte nues les assurances exposees au Chapitre VIII. CAMEROUN EVALUATION D'UN PROJET D'ELEVAGE I. Introduction 1.01 Le Gouvernement camerounais a demande l'assistance de la Banque pour le financement dtun projet dtun montant estime a 14,6 millions de dol lars EU, qui contribuerait a augmenter la production bovine en vue de satis faire la demande nationale de viande qui s'accrott rapidement. -! 1.02 Le projet a ete identifie par la mission permanente de la Banque a Abidjan en septembre 1971, puis prepare par des consultants recrutea par les services officiels. II sera execute sur six ana (1974-1979) et consti tuera le premier projet du Groupe de la Banque interessant le sous-secteur de l'elevage au Cameroun, et le quatrieme interessant Ie secteur de Itagri culture. Les autres pro jets sont en effet: i) le projet-plantation de la "CAMDEVtl qui a beneficie du Pret 490 CM (7 mllions de dollars) et du Credit 100 CM (11 mllions de dollars) en 1967; ii) le projet-"plantation de palmiers a huile" SOCAPALM, qui a fait l'objet du Pret 593 CM (7,9 mil lions de dollars) en 1969, et du Pret 886 CM (1,7 mllion de dollars) en 1973; iii) le projet-riz "SEMRY", pour lequel a ete accorde le Credit 302 CM (3,7 millions de dollars) en 1972. Les fonds pour le projet CAMDEV ont ete epuises en raison des augmentations de couts, du revenu, plus faible que prevu, des plantations hors projet, et de frais generaux excessifs. Rece~ ment, les pouvoirs publics ont pris des mesures d'economie pour reduire les frais generaux de ce projet, qui maintenant se deroule de fa~on satisfaisante. Le projet SQCAPALM, apres un bon demarrage, a du etre reevalue en 1972 par suite de depassement de devis et parce que ltun des deux emplacements retenus pour etre amenages s'est revele peu satisfaisant. La superficie de la zone du projet a ete ramenee de 9.000 a 8.500 haj cependant, l'evaluation de la production demeure inchangee car on pense que les rendements seront supe rieurs aux previsions faites durant l'evaluation. Ce projet se developpe maintenant confortnement aux plans etablis. Le projet riz SEMRY a progresse de maniere satisfaisante depuis sa mise en rout~ a la mi-1972. 1. 03 Ce rapport s t appuie sur les conclusions de la mssion d t evaluation, composee de MM. A. Cole, H. Qchs et C. Wolffelt, des services de la Banque, et de Hi. K. MacLennan et H. Vieilhescaze, consultants, qui ont sejourne au Cameroun en mai et juin 1973. - .. - 2 II. OONNEES DE BASE A. Generalites 2.01 La Republique unie du Cameroun s'etend sur 1.500 km depuis Ie lac Tchad, situe au nord en zone sahelienne, jusqu'au golfe de Benin au sud. Elle couvre une superficie de 475.000 km 2 et possede une population d'envi ron 6,1 millions d'habitants dont Ie taux de croissance annuelle est d' envi ron 2,2 %. La densite moyenne de la population est faible, avec 12,8 per sonnes/km2, mais atteint dans certaines zones montagneuses et cotieres 225 per sonnes/km2 · La migration des zones rurales vers les zones urbaines est ele vee; les villes de plus de 5.000 habitants ont un taux de croissance d'envi ron 7 % par an, alors que celui de la population rurale n'est que de 1 % par an. 2.02 Dans la periode qui a suivi l'accession a l'independance, de 1960 a mi-1972, Ie Cameroun a et.e une Republique federale comprenant: Ie Cameroun oriental francophone, ayant 80 % de la population totale, et Ie Cameroun occidental anglophone. En juillet 1972, un gouvernement. central a remplace Ie gouvernement federal et. les deux gouvernements des deux Etats. La recente unification de l'administration devrait ameliorer la planification economique et l'execution des projets qui ont eu a souffrir des complications des proce dures gouvernementales et de la grande dispersion des responsahilit.es. 2.03 Ces changements constitut.ionnels arrivent a point nomme car la si tuation generale de I' economie s' es t deterioree depuis quelque temps et les perspectives sont incertaines. La croissance, en termes monetaires, etait de 8,3 % par an en 1970/71 contre un peu plus de 11,5 % au cours des cinq annees precedentes. En termes reels t Ie taux de croissance annuelle etait sans doute inferieur a 5 %. En outre, en 1972, les prix ont augmente sensi. blement dans les zones urbaines, apres avoir enregistre des augmentations plus lJX)destes mais cependant perceptibles en 1971. Lea principaux probIe:mes economiq ues du pays sont l' ins uffisance des ressources financieres tant in ternes qu'externes, l'accroissement rapide de la dette exterieure constate depuis peu, Ie deficit croissant des echanges et Ie ralentissement des in .. vestissements prives. Jusqu'a present, les plans officiels du gouvernement n' ont pas touche a ces problemes et Ie Troisieme Plan quinquennal ne propose aucun cadre general satisfaisant permettant d'etablir un ordre de priorttes. Le secteur agricole etant Ie pilier de l'economie, tous les projets qui en '" relevent ou qui visent a amEliorer les services sur lesquels il s'appuie de vraient se voir accorder un rang de priorite eleve dans les plans officiels de developpement. - 3 B. Le secteur agricole 2.04 L'agriculture contribue pour environ 40 % au PIB qui s'est eleve en 1970/71 a 296 milliards de francs CFA (1,5 milliard de dollars EU) et pour environ 70 % aux exportations, qui consistent principalement en cacao, cafe, coton et bois de construction. Pres de 80 % de 1a population tire sa sub sistance de l'agriculture, secteur dont le PIB par habitant etait en 1970/71 d'environ 75 dollars contre un PIB moyen de 190 dollars pour tous les autres secteurs. Bien que la production de culture de rapport soit en augmenta tion, 60 % de la population consiste encore en famil1es d'agriculteurs et d'eleveurs dont les revenus monetaires et la production de subsistance sont compris entre 30 et 75 dollars par habitant. 2.05 Au cours des cinq dernieres annees, alors que la production de cul tures d'exportation a augmente de 30 a 40 %, la production alimentaire a pro gresse beaucoup moins rapidement et l'accroissement de la production de viande n'a fait au mieux que suivre la croissance de la population. L'aug mentation des cultures d'exportation s'exp1ique par les conditions favora b1es du marche et 1es programmes gouvernementaux d'investissements et de sou tien dans ce domaine, en particulier pour ce qui est du cafe, du cacao et du coton. Par contre, 1es pouvoirs publics n'ont pas suffisamment aide la pro duction alimentaire nationale, ce qui a entratne ces dernieres annees une forte augmentation des prix des produits a1imentaires et de 1a viande, en particulier dans 1es zones urbaines. Le gouvernement est maintenant desireux d'augmenter la production nationa1e de denrees alimentaires pour freiner la hausse des prix et envisage dans un premier temps d'ame1iorer la production bovine. C. Le sous-secteur de l'e1evage 2.06 La production anima1e, evaluee a environ 40 millions de dollars par an, represente que1que 9 % de 1a production agricole du Cameroun. Le cheptel est estime a 2,5 a 3 millions de bovins, 3 millions d'ovins et caprins, 0,5 million de porcins et 8 millions de vo1ailles. La production carnee annuel1e, comprenant la viande de que1que 35.000 tetes de betail et de 5.000 ovins i~ portes sur pied du Tchad, est estimee a 75.000 tonnes, soit l'equivalent ,. d'une consommation moyenne per capita d'environ 12 kg. Environ 65 % de toute 1a production de viande consiste en viande de boeuf produite essentiellement par 1es representants de l'e1evage pastoral traditionnel, quelques fermiers eleveurs du Nord, et par deux compagnies etrangeres possedant des ranches. Ces dernieres exportent annuellement de 1.000 a 1.500 tonnes de boeuf, soit - 4 SO % environ de leur production, principalement a destination du Gabon et de la R.epublique democratique du Congo. Pour maintenir la consommation de viande bovine au taux actuel en ville (21 kg par habi tant) et en milieu ru ral (5 kg), sans avoir a recourir a des importations substantielles, il fau drai t augmenter l' approvisionnement de boeuf sur Ie marche local d' envi ron 50.000 tonnes (situation en 1973), a quelque 76.000 tonnes vers 1985 (voir Annexe 1). Bien que limite, cet Objectif ne peut atre atteint sans les in vestissements indispensables a l'accroissement de la productivite du cheptel bovin camerounais. 2.07 Le Cameroun peut atre divise en trois regions d'elevage couvrant respectivement Ie nord, Ie centre et Ie sud du pays (voir Annexe 2). La . zone septentrionale comprend environ 100.000 km2 ; son troupeau bovin s'eleve a quelque 900.000 tates, ce qui satisfait la plupart des besoins carnes de ses habitants (1~5 million). Ce betail traverse cette zone en allant du Tchad au Nigeria, alors que les deplacements vers Ie sud du territoire came rounais sont interdits~ ceci afin d'empecher la propagation des maladies. Compte tenu des circonstances actuelles (systeme de paturage extensif utilise par les proprietaires de betail, contraintes resultant de l'infestation des patures par la mouche tse-tse), la production dans cette zone a presque atteint son potentiel maximum. La zone centrale comprend Ie plateau de l'Adamaoua (64.000 km2 ) et les plateaux du Nord-Ouest (18.000 km2 ). Elle a une popula tion bovine d'environ 1,5 million de tates qui, non seulement couvrent les besoins de ses 750.000 habitants, mais encore fournit environ 90 % de la viande de boeuf consomnee dans Ie Sud-Cameroun. Cette zone centrale a de bonnes perspectives d'accroissement de la production car les proprietaires de betail prennent de plus en plus conscience de la valeur commerciale de leur troupeau et ont interet a ameliorer leurs techniques de paturage. Cette zone possede de bonnes terres a paturage qui pourront etre utilisees a l'issue d'une campagne d'eradication de la mouche tse-tse. Enfin la zone meridionale, qui s'etend sur 290.000 km2, a une population egale a pres de 60 % de celIe de l'ensemble du pays. Elle represente Ie prinCipal marche pour la viande mais aussi Ie plus faib Ie producteur. avec une population bovine de 100.000 tetes seulement. Le potentiel de developpement de l'ele vage y est faible, la region etant infestee par la mouche tse-tse contre laquelle aucune campagne d'eradication n'est possible pour Ie moment. L'elevage traditionnel 2.08 Au Cameroun, Ie betail est eleve principalement par les pasteurs Foulhe et M'bororo, nomades et semi-nomades. Les M'bororo vivent au nord .. et aI' est du Cameroun et dans la partie Ouest du plateau de I' Adamaoua (voir carte); ce sont des Domades pour qui les frontieres nationales ont peu de signification. Le nombre des M'bororo qui se sont sedentarises est tres faible et Ie peu de renseignements obtenus ne permet pas de savoir 5' il - 5 s'agit-la d'un phenomene en voie Je generalisation. Dans le plupart des cas, le dleptel des M'bororo est conduit en troupeaux de 100 a 500 tetes par des groupes familiaux de 10 a 100 personnes. Comme le betail est symbole de ri chesse, il n'est vendu que pour payer la nourriture et les biens domestiques lea plus easentiels. Les Foulbe, quant A eux, sont etablis sur le plateau de l'Adamaoua et sur les hauteurs du Nord. Uurant la saison seche, ils font ~,aitre leurs troupeaux (sauf les vaches laitieres qui restent a l' exploita tion) dans les vallees plus basses; durant la saison des pluies, ils les font paitre aux alentours de l'exploitation. Les troupeaux sont generalenEnt formes par 60 a 100 tetes de betail appartenant la plupart du temps A des familles de 10 personnes environ - occasionnellement des troupeaux plus im portants allant jusqu'a 500 tetes appartiennent A des familles groupees sous un chef traditionnel. Contrastant avec les H'bororo, les Foulbe ont commence l'exploitation du betail pour s'assurer un revenu monetaire. Si lIon evalue la consonunation familiale de viande et de lait au prix du marche .at si 1 'on y ajoute les ventes de betail, le revenu par habitant d'un pasteur Foulbe ou :l'bororo se situe probablement entre 50 et 75 dollars r.:u. ~roductivite du betail 2.09 Sauf en ce qui concerne les compagnies etrangeres qui exploitent leurs propres ranches selon des techniques de production modernes (par. 2.06), l'elevage du betail au Cameroun est reste inchange depuis des siecles. Le gain de poids vif des bovins, environ 16 kg par an, est faible compare aux 70-80 kg obtenus dans les pays pratiquant l'elevage moderne ou encore aux 40 kg ootenus dans des ranches camerounais exploites par des EUeveurs etran gers. En outre, le taux de vlage n'est que de 40 % et la mortalite du betail adulte, de 6 %, d'ou une faible productivite. Le rendement des troupeaux ou disponible numerique national est d'environ 11 %, alors qu'il est de 25 A 30 /; en £urope et en Amerique du Nord. Le poids unitaire des carcasses, avec une moyenne de 130 kg, represente seulement la moitie de ceux d'Europe ou d'Amerique du Nord. Les earenees nutritionnelles sont les raisons majeures de la faible productivite du betail qui. au eours de la saison seche, perd ~eneralement 10 A 20 ~ de son poids vif. La sante animale 2.10 Le taux de mortalite adulte du Detail est eleve et traduit bien l'insuffisauce generale des services de sante animale (par. 2.20). La try . ,. panosomiase (largement repandue) est le principal obstacle a la production bovine. Cette maladie, transmise par la mouche ~se-tse, affecte gravement Ia productivite du betail, dont elle determine par ailleurs Ia repartition geographique. De ce fait, environ deux tiers du betail du Cameroun se trouve coneentre dans les seules zones indemnes de trypanosomiase, c'est-A-dire le Jord, et une ceinture etroite autour de la zone centrale comprenant une par tie du olClt(·r:.a de l' Adamaoua et les plateaux de 1 'Ouest qui representent - 6 environ 100.000 kmf au total (voir carte et par. 2.07). Cette situation s' est trouvee aggravee dans les 15 dernieres annees par une avance en direc tion Sud-Est, sur Ie plateau de l' Adamaoua:t de la mouche tse-tse "glossina morsitans" ayant LD1 haut pouvoir infestant et qui constitue un dangereux veC1:eur de la trypanosomiase. 2.11 On peut mener la lutte contre la trypanosomiase qui sevit sur Ie cheptel bovin de deux manieres: en introduisant du betail trypanosomcr tolerant comm.e Ie Ndama, et en traitant Ie betail aI' aide de produits pharmaceutiques, curatifs et preventifs. Comme les reproducteurs Ndama sont en nombre limite et que leur prix peut atteindre Ie triple de celui des zebus, plus repandus, la premiere solution n'est adoptee que dans les zones ou l'eradication de la mouche tse-tse ou Ie traitement chimiotherapique ne sont pas possibles comme, par exemple, dans les paturages des regions fores tieres de la zone guineenne de l'Afrique de l'Ouest. Cependant, dans les zones de savane ou la vegetation est moins dense, l'eradication de la tse tse est possible et constitue la seule nethode efficace et durable capable d'enrayer l'avance de la trypanosomiase. Une petite campagne d'eradication a deja ete entreprise avec succes dans Ie l~ord-Cameroun avec l' aide du Nige ria, et Ie projet propose dans Ie present rapport sera realise dans une zone de savane possedant un bon potentiel pour l'herbage, ou l'eradication de la tse-tse sera Ie seul moyen de circonscrire la trypanosomiase (par. 3.10). Les produits prophylactiques et curatifs, dont l'usage est tres repandu au Cameroun, n'offrent qu'une protection limitee du betail contre la trypanoso miase. Cependant, devant l'attaque repetee de la mouche tse-tse (g. morsitans) a haut pouvoir infestant, les produits pharmaceutiques doivent etre utilises plus frequemment, ce qui conduit a l'apparition d'une chimio-resistance chez la tse-tse, a la perte de viande autour des points d'inoculation et a une cer taine gene temporaire de la locomotion. Des recherches ont ete entreprises au Kenya par Ie Laboratoire international de pathologie animale de Nairobi en vue de 1a production de vaccins anti-trypanosomiques a effets prolonges. Ces travaux seront poursuivis malgre la 'IJlI6diocrite des resultats obtenus jus qu' a present. 2.12 Tout programme d'eradica1:ion de la mouche tse-tse au Cameroun vi- sera en priorite absolue a arreter 1 'avance de la "glossina morsitans" et a l'liminer des zones de savane centrale (voir carte). Cela peut etre rea lise grace a une serie de campagnes a mener sur une vingtaine d'annees peut etre. Une fois ces campagnes terminees, sauf sur une bordure d' environ 60 km Ie long de la frontiere avec la Republique centrafricaine, les zones traitees seront protegees des reinfestations par des barrie res naturelles au sud et grace a l'eradication deja realisee par Ie Nigeria a l'ouest et au nord (voir carte). - 7 Regime foncier 2.13 Le Cameroun a deux regimes fonciers applicab1es aux terres agrico 1es, l'un pour le Cameroun oriental, l'autre pour le Cameroun occidental. Les deux lois sont semblab1es: 1a terre appartient a 1a communaute et les droits d'usage de 1a terre sont octroyes par les chefs traditionnels. E11es different cependant dans l'usage des terres a patures. Au Cameroun de l'Ouest, 1es proprietaires de betail doivent obtenir une autorisation annue11e de pature des autorites locales pour pouvoir faire rentrer 1e betai1 sur 1es patures. Ces autorisations ne conferent pas des droits exc1usifs aux individus car la meme terre peut etre paturee par 1es bovins de p1usieurs detenteurs de permis de pature. Dans 1e Cameroun de l'Est, ces permis ne sont pas exiges et 1es paturages sont librement utilises. Les deux lois different egalement quant au pouvoir de l'Etat de delivrer des droits de pature a titre individuel. Dans l'Ouest, 1e gouvernement peut de1ivrer une autorisation d'uti1isation des terres a des individus mais n'octroie pas de titre de propriete fonciere, alors que dans l'Est, la loi autorise le gouvernement a delivrer des titres de propriete fonciere mais pas d'autorisation d'utilisation des terres. Bien que ces divers titres puissent etre delivres aux exploitants et proprietaires de betail, seul un petit nombre d'entre eux en ont beneficie. 2.14 Du fait que les eleveurs n'ont pas acquis des droits surs en ce qui concerne la pature, ils exploitent normalement les paturages pour obtenir des benefices a court terme, sans essayer d'ameliorer 1es terres ou de les ex ploiter en vue d'avantages a long terme. Des lors, il y a surpature et mau vaise utilisation des terres. En outre, en l'absence de limites fixes des zones de paturage, les exploitants des plateaux de l'Ouest etendent leurs cul tures sur les pentes raides des vallees qui auraient ete mieux preservees de l'erosion en restant en paturages (par. 3.09). Taxation 2.15 Les proprietaires de betail doivent payer sur le cheptel (Jangali) des taxes dont le montant annuel est de 200 a 300 francs CFA par tete de be tail, ces taxes sont per~ues par les collectivites locales qui en prelevent habituellement 50 % environ pour leur propre compte et transmettent 1es autres 50 % a l'~tat. Dans l'Est-Cameroun, 1e taux de prelevement est d'environ 30 % du total exige. 11 est plus eleve (environ 80 %) dans l'Ouest ou les eleveurs craignent de se voir refuser l'autorisation de pature s'ils n'acquit . ,. tent pas cette taxe. De plus, 200 francs CFA sont preleves pour chaque animal vendu sur les marches officiels. Ces deux categories de taxes sont impopulai res et les eleveurs s'efforcent souvent de les eviter, mals elles constituent le seul moyen possible, pour lea autorites, de tirer des recettes du betail; c'est ce qui explique qu'on les rencontre a travers toute l'Afrique de l'Ouest. La Banque envisage de financer des etudes au Tchad et au Nigeria pour determi ner le systeID~ de taxation le plus approprie au sous-secteur de l'elevage, et Los ..:ecommandations qui resulteront de ces etudes pourraient egalement trouver leur application au Cameroun. - 8 Installations de transformation-conditionnement de la viande et de vente au detail a Yaound~ et Douala 2.16 Yaounde et Douala representent environ 15 % de la consommation de ·"iande bovine. Le gros et 1!I)yen be.tail est achemine sur pied. par camion ou par train par les marchands de bestiaux depuis la region centrale du Cameroun. L' abattage se fait dans des abattoirs appartenant aux deux municipalites qui en assurent l'exploitation. Les autorites locales fournissent les veterinai res inspecteurs, Ie personnel d' abattoir. mais les bouchers e.t les chevillards depouillent et preparent l'habillement des animaux avec l'aide de leur propre personnel. Ces deux abattoirs sont depourvus d'hygiene: en effet, ils n'ont ni poste de lavage, ni possibilite drempecher une contamination eventuelle de se propager a partir de carcasses dranimaux malades, ni d'empecher les effluents de polluer les rivieres et les zones environnantes. En outre, les batiments et installations ne se pretent pas a des travaux de modernisation ou d'expan sion qui cependant seraient necessaires pour faire face a la demande croissante de viande de boeuf. Enfin. a ces conditions peu hygieniques des abattoirs s'ajoute Ie fait que les quelques bouchers qui ont un equipement de refrige ration et de congelation de la viande ne maintiennent pas leur boucherie et etal dans un etat satisfaisant de proprete, ce qui entraine une contamination facile de la viande: il en resulte une augmentation des pertes et un prejudice a 1a sante publique (voir par. 3.18 et 3.19). D. Institutions Le Fonds national de developpement rural (FONADER) 2.17 Le FONADER, organisme public cree. vers le milieu de 1973 pour assu rer le financement et la promotion du developpement rural, exerce de larges . responsabilites dans les domaines de l'agriculture, de l'elevage, de l'e=~loi ta~ion forestiere, de la pedle, de l'artisanat, du logeruent et, en regle gene ralc, pour tout ce qui concerne les divers aspects economiques et sociam, du ,l.lveloppencnt rural. II peut fournir aces diverses activitcs, par l'inter .ll;Jiai re d' ~tablissel:lents approprics, ou directeruent au::~ el!lprunteurs eventuels, un soutien financier qui prend la forme de subventions ou de prets selon Ie cas. La formulation de sa politique generale revient a un conseil compose de l~ 3u.:dnistrateurs nom.mes par lesautorites, qui representent les divers orga nisnes s'occupant au developpement rural. Le FO;~D~R, 3 la tete uWluel est place Ull Jirecteur general, comprenl.i. a son siege trois seI""nces: Adm..nistra tion et finance; Credit; Investissements ruraux. Sur Ie terrain, des cornites rcpr~sentant les departements provinciaux et les collectivites locales ont ett~ constitues pour preparer et surveiller les projets et pour recommander - 9 l'octroi de prets. Les postes de cadres ont ete confics a ues Camerounais possedant l'experience et les qualifications voulues en ~atiare de planifi cation, de gestion financiere, et d'agriculture. Cependant, les banques et les institutions de credit du Cameroun n'ayant guere d'experience en matiere de credit au developpement agricola, Ie FOJ:iADlm cherche as' assurer les ser vices d'un specialiste de ces questions. 2.1S Le FON.1DER doit tirer l'essentiel de ses ressources du produit des taxes et prelevements sur les importations et exportations de denrees agrico les, dont une partie lui sera versee. Par ailleurs, il recevra des subven tions de l'Etat et est autorise a contracter des emprunts. 2.19 La creation d'un organisme unique pour Ie financement du developpe ment rural permettra de centraliser les fonctions jusque-la exercees par Ie ~unistere de 1 'agriculture , les fonds de stabilisation de l'Etat, la Banque de developpement du Cameroun et les organismes responsables du developpement rural a l'echelon des provinces et des collectivites locales. Grace a une telle concentration de pouvoirs, Ie FOHADER sera en mesure d'accorder des credits de developpement en faveur de la production vegetale et animale dans Ie cadre de programnes et de projets integres, possibilite generalement ne gligee par les autres etablissements bancaires et institutions de credit et hors de leur portee. La direction du FOllADER,qui est parfaitement consciente des difficultcs inherentes au credit agricole, prevoit d'largir progressi vement ses activites en les limitant tout d'abord au financement de projets bien de finis · ~linistere de 1 f elevage 2.20 Le Ministere de l'e1evage coaprend quatre divisions: sante animale, production animale, recherche et formation, et peches maritimes. La division de 1a sante animale, qui groupe 10 veterinaires, environ- 65 infirmiers vete rinaires, 110 assistants de sante animale et 70 vaccinateurs, assure gratui cement les v~ccinations et Ie traitement du betail. Le gouvernement etudie actuellement la possibilite de demander aux eleveurs une contribution finan ciere pour ces services. La division manque a la fois de personnel qualifie et de fonds pour l'achat et la distribution de produits veterinaires. Ce n~nque de personnel qua1ifie est particulierement evident dans l'Adamaoua, ou deux veterinaires seulement sont responsables des services de sante ani male pour environ 1,2 million de tetes de bovins. La division de la produc tion animale, creee en 1973, est chargee de la production et de 1a commerciali sation animales, du conditionnement et de la transformation des produits d'origine &limale ainsi que des services de vulgarisation en ce domaine. uans l'ex-Cameroun oriental, Ie travail de vulgarisation est realise aupres des proprietaires de betail de 1a region de ~gaoundere par un seul animateur, soit un rapport agent de vu1garisation I nOinbre cl' animaux egal a 1 ou 2 mi1 liol:'.8. "')..4... le nord-oues t du Cameroun, un service pour 1es fermiers-iHeveurs, - 10 comprenant 30 veterinaires et assistants d'elevage~dont la principale tache est de delivrer des permis de patures, fonctionne depuis plusieurs annees. i-1eme la, ou Ie rapport agent de vulgarisation/ nombre de tetes de betail est J'environ 1:10.000, Ie travail de vulgarisation est tres limite dans Ie do maine de 1 'elevage. La division de la recherche est" avec Ie :r-tinistere du Plan et de l'education" responsable de la formation et de la recherche. Les veterinaires ont eta formes a l'etranger" a raison de deux par an, et Ie pe tit nombre d'infirmiers-veterinaires (lO~ recevant une formation en trois ans) et les assistants de sante animale (20, recevant une formatiQn en deux ans) sont formes a iiaroua dans Ie ilord-Cameroun. Le gouvernement est en train d'intensifier la formation des veterinaires grace aux programmes d'aide bila terale; ceux-ci ont permis en 1973 d'envoyer six Camerounais en Belgique a ce titre. ~n outre, Ie gouvernement a l'intention d'augmenter Ie nombre des assistants-veterinaires diplot:lias de Maroua, et les projets d'e:cpansion de cet etablissement font partie de l'etude de preinvestissement de l'Institut. de recherches et d'application des methodes de developpement (IRAM) qui doit etre terminee en janvier 1974. Le projet propose dans Ie present rapport ne mettra pas beaucoup a contribution les services veterinaires de l'Btat; l'ac tuel corps veterinaire ainsi que les mesures deja prises ou a l'etude par Ie gouvernement en vue d'intensifier la formation du personnel d'encadrement doi vent satisfaire les besoins du projet et assurer I' expansion des services ve terinaires pour repondre aux autres besoins du developpement. Beaucoup des travaux de recherches fondamentale et appliquee entrepris dans les stations experimentales gouvernementales sont de haute qualite, mals en raison des limites irnposees au credit et a la vulgarisation, les conclusions de ces recherches ne sont pas connues des eleveurs ou pas appliquees par eux. E. Strategie de developpement de l'elevage 2.21 L'objectif principal des plans d'elevage du gouvernement est de satisfaire les besoins en betail du Cameroun grace a l'augmentation de la production nationale. Un objectif subsidiaire est d'amenager les abattoirs en vue de diminuer les pertes en viande et d'ameliorer l'hygiene. Dans une premiere etape, les pouvoirs publics ont l'intention de developper Ie sous secteur de l'elevage dans les zones ou celui-ci n'entre pas en concurrence avec les speculations vegetales, c'est-a-dire les zones a haut potentiel de production des paturages. Pour ce qui est de l'objectif subsidiaire, Ie gouvernement a l'intention de doter les villes de Yaound~ et de Douala . d'abattoirs modernes. 2.22 La principale strategie du gouvernement est d'encourager la produc tion animale des eleveurs et agriculteurs prives. Actuellement, la produc tion de betail a presque atteint son potentiel maximum du fait des contraintes - 11 decou1ant du systeme d'e1evage extensif peu couteux. pratique par 1a p1upart des proprietaires de betai1 (par. 2.08) et aussi de 1a limitation des zones de paturages due aux infestations par 1a mouche tse-tse (par. 2.10). Aussi 1e gouvernement a-t-i1 l'intention d'aider 1es producteurs en intervenant de deux manieres egalement importantes: en premier lieu. en aidant 1es e1eveurs et fermiers favorab1es au progres a intensifier leurs techniques de produc tion, et en second lieu, en protegeant 1es terres propices a l'e1evage par des campagnes d'eradication de 1a mouche tse-tse. Les techniques d'intensi fication de 1a production bovine par des e1eveurs et fermiers du secteur prive ont deja ete eprouvees dans d'autres regions d'Afrique, mais n'ont gene ra1ement pas fait l'objet d'experimentations dans 1e contexte de l'Afrique de l'Ouest. C'est 1a raison pour 1aque11e leur introduction au Cameroun sur une large eche11e doit etre precedee d'un programme suffisamment etendu d'ope rations pi10tes qui permettra de determiner et de tester 1es parametres tech niques entrant en jeu et 1a rentabi1ite financiere de l'operation. ainsi que 1a reaction des e1eveurs. 2.23 Voie! plus de vingt ana que l'eradication de 1a mouche tse-tse est menee avec succes au Nigeria, notamment dans 1es zones jouxtant 1e Cameroun. Le Gouvernement camerounais est conscient de 1a necessite d'entreprendre des programmes identiques sur son territoire afin d'enrayer l'avance des "tse tse" dans 1es zones indemnes de trypanosomiase, et de mettre en paturages de nouvelles terres indispensables a une augmentation substantie11e de l'e1evage bovin a longue echeance. 2.24 Tout en se fixant comme strategie de base l'assistance aux fermiers et aux e1eveurs prives, 1e gouvernement reconnatt que 1e changement de sys temes de production comporte des risques et que 1es innovations doivent etre testees et faire l'objet de demonstrations aux e1eveurs avant que 1e plus grand nombre d'entre eux ne 1es adopte. A cet effet, 1e gouvernement a l'in tention de completer son assistance directe au secteur prive en amenageant un petit nombre de ranches d'Etat. En plus du rS1e d'experimentation et de demonstration des nouvelles techniques de production bovine, ces ranches au ront pour but de produire en grand nombre des reproducteurs et des animaux d'embouche destines a alimenter lea ranches et les exploitations prives. De plus, l'experience technique qui sera acquise sur ces ranches constituera une base solide de deve10ppement du secteur prive interessant 1es zones 1ibe rees de 1a tse-tse (par. 2.23). Le projet propose dans 1e present rapport aidera 1e gouvernement a suivre cette strategie en finan~ant le deve1oppe ment des ranches et des exploitations prives, en creant trois ranches d'Etat ou des demonstrations seront faites a 1a p1upart des e1eveurs des princi pales zones tie production bovine du Cameroun, en procedant a l'eradication de 1a tse-tse d'une zone qui 1iberera des patures pour 1e betai1 interes sant jusqu'a 1.000 fami11es de pasteurs, et en ame1iorant 1es abattoirs. - 12 2.25 Le Cameroun n'est pas actuel1ement un grand importateur de betail des zones d' elevage du Sahel. Ueanmoins, par l' intensification de 1a produc tion bovine et par 1 'eradication de la tse-tse dans des aires a haut poten tiel de production fourragere, cette region pourrait te~ner l'engraissement d 'un grand nombre de bovins en provenance de la region sahelienne. Son ame nagement pourrait conduire a une repartition regionale rationnelle de la pro duction animale qui ne serait pas seulement profitable au Cameroun, mais en core aux zones pastorales limitrophes du ~iord. III. LE PROJET " A. Description 3.01 Le projet constituera la premiere etape d'un programme officiel tendant a moderniser Ie sous-secteur de l'elevage et qui sera execute sur unc periode de six ans, de 1974 a 1979. Ce projet co~rendra: a) l'etablissement d'un systeme de credit et d'assistance technique au profit d'environ 35 eleveurs-cultivateurs pour l'engraissemcnt de bouvillons et de 115 eleveurs qui auraient accepte de se fixer pour exploiter des ranches de reproduction et d'enbouche; b) 1 'eradication de la mouche tse-tse sur environ 800.000 11a pour liberer de nouvelles zones de paturages et contenir la progres sion de la tse-tse vers Ie !>ud-Est, en direction des terres du Centre-Cameroun ou cette mouche n'existe pas; c) 1a creation et l'exploitation de t.rois ranches d'Ltat represen tant 20.000 l1a; d) 1a construction de deux abattoirs et la n~dernisation de 12 bou cile ries a Douala et a Yaounde; e) 1a forr,~tion de directeurs d'abattoirs et de ranches, de cadres charges tie vulgariser 1a production aniaale, de specialistes du credit et du personnel d'enquetes et d'eradication de la mouche tse-tse; f) 1a preparation d'un second projet de developpement de l'elevage qui comprendrait notamment des mesures tendant a assurer la rr:eil leure utilisation des zones debarrassees de la tse-tse, l' expan sion du credit au secteur de l'elevage traditionnel et la pour suite de l'eradication de la tse-tse. - 13 B. Llements detailles du projet La production bovine et les zones d'eradi~ation de la moucile tse-tse 3.02 La partie du projet concernant l'elevage bovin et les activites d'eradication de la tse-tse serait conduite dans Ie centre, l'est et Ie nord ouest du Cameroun (voir cartes). ;';e serait-ce la presence de la tse-tse dans l'Est et Ie Centre-Cameroun, les trois zones sont tout a fait adaptees a l'elevage bovine L'altitude varie de 700 a 2.300 m et les precipitations va rient au cours de l'annee de 1.400 mm a 2.700 mm. La saison seche dure en viron cinq mois dans Ie Centre-Camerowl, mais seulement deux oois dans l'Cst et Ie ..lord-Ouest. routes ces zones sont bien arrosees par des cours d' eau alimentes en toute saison et rarement distants de plus de 5 km. Le drainage est generalement bon. Au-dessus de 1.400 m, la vegetation est celle de sa vane herbeuse, mais au-dessous, c' est la savane parsemee de buissons et d' ar bres qui predomine. Le fond des vallees est tres boise, surtout Ie long des rivieres. Les patures, qui sont bonnes et par endroits excellentes, peuvent encore etre sensiblement ameliorees par l'adoption de mesures telles que la lutte contre les feux de brousse et la rotation des paturages. Le taux de paturage est actuellement de 2 a 4 ha par unite de betail. Administration 3.03 Le projet equipera et dotera en personnel une societe para-etatique: la Societe de developpement et d'exploitation des productions animales (SODEPA) qui sera responsable de la supervision technique des activites du projet con cernant les fermiers pratiquant l'association agriculture-elevage, les ele veurs et les bo,uchers, aussi bien que de I' etablissement et I' exploitation des trois ranci1es et des deux abattoirs prevus (par. 5.01 et Annexe 4). Le projet financera aussi l'equipement et Ie personnel d'une nouvelle division creee au sein du Hinist.}re de l'elevage et chargee du programme dteradication de la mouche tse-tse. Developpement du secteur traditionnel 3.04 Uans Ie cadre du projet, des facilites de credit seront o££ertes par la BCD et une assistance technique fournie par la SODEPA a quelque 35 cultivateurs-eleveurs et aIlS eleveurs etablis chacun sur une exploitation pour l'elevage de betail d'embouche a petite echelle, ou pour des operations de reprouuction-engraissement a plus grande echelle. Ce programme de credit a l'elevage bovin sera Ie premier de ce genre au Caneroun; associe aux inves tissements dans des ranches ou dans des fermes, il permettra l'introduction des techniques ameliorees d t iHevage et entrainera une modification des moda lites du re~ime foncier (Annexe 4). - 14 3.05 Fermes pratiquant l'association agriculture-elevage. Ces fermes seront situees dans les zones de production de cafe arabica au nord-ouest du Cameroun (voir carte) et interesseront des producteurs de cafe possedant quelque 4 ha de terre, qui pourront finir d'engraisser trois bouv1llons par an (ModiUe I, Annexe 5, Tableau 1). Les investissements finances par Ie projet incluront du materiel de cloture et une etable, du petit equipement agricole, des semences et engrais destines a l'amelioration des patures et des postes d'alimentation pour jeunes boeufs. L'amelioration des techniques d'administration et de gestion et les investissements realises au titre du projet devraient permettre aux paysans concernes par Ie projet de diversi fier leurs activites agricoles et d'assoeier l'elevage a l'agriculture pour Ie plus grand bien de ces deux activites. 3.06 Les ranches prives seront amenages dans Ie nord-ouest et sur Ie plateau de l'Adamaoua: environ 80 ranches seront etablis Ie long de la route annulaire qui va de Mbengwi a Nkame en passant par Bamenda et Kumbo et 35 autres dans un rayon de 40 km de Ngaoundere (voir carte). Ces ranches, d'une superficie de 100 a 750 ha, seront indemnes de toute infestation par la tse tse et auront une charge de piturage moyenne d'une unite animale pour 3 ha. Les investissements porteront sur l'achat de reproducteurs bovins, de bouvil Ions d' embouche, de clotures, de sys temes d' ab reuvoir et de maniement du betail, de couloirs d' aspersion et bains antiparasitaires, de petit materiel et outils agricoles (Modeles II et III, Annexe 5, Tableaux 7 et 10). Les participants au projet seront choisis parmi les chefs de groupes familiaux et representeront un large eventail d'eleveurs de differents types. Pour assurer l'entretien du systeme de credit et Ie maintien des innovations pro posees, on encouragera la participation des gros eleveurs en meme temps que celIe des petits eleveurs pilotes appartenant au secteur traditionnel. Dans cette idee, et en raison du caractere experimental de cette phase du projet, ceux qui y partieiperont devront pour la plupart etre choisis parmi les meil leurs eleveurs. 3.07 Organisation du credit. Comme Ie FONADER n'a pas de succursale dans les zones du projet ni de cadres specialises en credit, deux equipes de vulgarisateurs en elevage seront employees par la SODEPA et basees a Ngaoundere et Bomenda; elles seront chargees de la prospection des emprunteurs possibles et de l'evaluation technique prealable a l'octroi des prets; par la suite, elles visiteront les exploitations des emprunteurs aux fins de supervision du cre dit. Ces equipes seront aidees par Ie personnel d'encadrement sur Ie ter rain, qui depend des Ministeres de l'agriculture et de l'elevage. Les equi pes de vulgarisateurs de la SODEPA assureront, avant tout achat de betail, l'inspection des animaux et donneront leur avis technique. - 15 3.03 ~'lodalites et conditions du credit. La FONADER consentira des pr~ts a moyen terlue pour 1 f achat du betail reproducteur et la realisation des ame nagements terminaux, et des prets a court terme pour ltachat de betail d'em bouche (Annexe 5, Tableaux 2, 5 et 8). Les pr~ts a moyen terme auront une echeance maximum de remboursement du principal de neuf annuites avec differe d'ml~rtissement de trois ans. Les prets a court terme seront rembourses en une seule annuite. Tous les pr~ts porteront inter~t a 10 i~. En accord avec les pratiques de pret du FONADER, les emprunteurs contribueront a raison de 20 ;~ des coGts des articles finances par Ie credit. En outre, 11s devront faire paturer leur betail dans les zones prevues par Ie projet pendant envi ron cinq ans et devront accepter de s'etablir sur leur ranch. Les rnodalites et conditions du credit prevu dans Ie projet devront recevoir a la fois l'ac cord du gouvernement et celui de la Banque et devront figurer dans les accords de prets subsidiaires passes entre Ie go uvernement, Ie FON'ADER et les emprun teurs finals (par. 4.05). 3.'J9 !<.egime fonciere A l'exception des cultivateurs-eleveurs, dont les droits d'usage de la terre sont deja parfaitement de finis par une loi coutu micre, tous les autres emprunteurs devront obtenir un bail de 20 ans sur la terre qui sera amenagee grace aux investissements couverts par Ie credit. Les titres ou droits d'usage de 101 terre en question seront delivres par Ie gou vernement a 101 SOD~PA, qui, a son tour, les retrocedera a l'emprunteur (par. 2.13). Dans Ie cadre de ce sous-bail, l' emprunteur sera astreint a suivre les instructions tec~niques donnees par la SODBPA par Ie canal de ses cadres operant sur Ie terrain. L'emprunteur devra egalement s'acquitter rapidement du service de sa dette aupres du FONADER. Le manquement a l'une des obliga tions susmentionnees entra!nera l' annulation du sous-bail. Des leves sur les lilutes des terres louees seront effectues par les services de topographie de l'itat; l'emprunteur aura a payer, outre Ie coGt desdits leves, un loyer aunuel de 10 francs CFA par hectare. Le sous-bail prevoira dans ses clauses l'indemnisation du locataire en cas d'eviction prematuree, la possibilite de transfert du sous-bail a un autre eleveur, ou d'obtention d'un titre ou droit d'usa~e a long terme de la terre apres 20 ans. Au cours des negociations, Ie gouverner.lent a donne l' assurance que les sous-baux accordes par la SODEP:' pour 20 ans seront assortis de conditions Jonnant satisfaction a la Banque. <'!t que ses services de topographie effectueront les leves conformement au ?ro~ra~ne pr~pare par la SOULPA. ":'radication de la mouche tse-tse 3.10 lme zone d'environ :;UO.OOO ha entourant Ie Jiaut Faro et Ie sud de la rivi~re Vina (voir carte) a ete selectionnee pour faire l'objet dtune ca~ pa!1ne d' (~radication de 1a tse-tse. Cette zone a etc progrt!ssiVel:1ent abandon m!~ par les el(~veurs de betail au cours ues I J a 15 dernieres annees. lorsque I - 16 la mouche tse-tse adaptee it la savane (glossina morsitaus) y a fait son appari tion; l'infestation menace maiDteoant Ie reste de la zone encore indemoe, sur le plateau de l'Adamaoua et daDs l'Est-Cameroun (voir carte, Annexe 6 et par. 2.10-2.12). Apres l'elimination de la tee-tse, cette zone pourra produire de bons paturages permettant la pratique de l'elevage pour environ 1.000 fa milIes. 3.11 Enquete. Cette eradication sera precedee d'une enquete sur la repartition et le comportement de la mouche tse-tse: ceci est essentiel pour determiner Ie programme d'operations, le plus efficace au moindre cout. Cette enquete, qui s'etalera sur deux ans, sera conduite par un eco10giste, employe J et remunere par le Ministere de l'elevage. Un projet de mandat de ce consul tant figure it l'Appendice it l'Annexe 6. Les conclusions du rapport d'enquete seront utilisees par un autre consultant specialiste de 1 'eradication de 1a mouche tse-tee, egalement employe par le Ministere; sa mission consistera a preparer un plan detaille des operations de 1a campagne d'eradication pour 1a fin de 1a deuxieme annee du projet (AP 2). 3.12 Campagne d'eradication. Cette campagne debutera a l'annee 3 du projet, conformement au plan d'operations prealablement agree par la Banque. Les experiences realisees au ~ageria dans des conditions senblables donnent a penser que la methode d'eradication par pulverisation aerienne serait la plus appropriee au Cameroun. La pulverisation au sol est egalement possible mais elle ne pourra pas etre conduite sur une grande echelle tant que l' on ne disposera pas d' equipes de pulverisation bien. formees et suffisamment en trainees. Les campagnes d'eradication suivantes pourront s'appuyer sur cette methode de pulverisation au sol grace aux. equipes formees dans le cadre du projet. L'eradication necessitera probablement deux helicopteres uti 1isant la technique de pulverisation a tres faible volume d'insecticide. On evalue a 10 % de la superficie totale celle qu'i1 faudra asperger et a 260.000 ha par an la superficie nettoyee de tse-tse au cours des annees 3, 4 et 5 du projet. La pulverisation aerienne sera effectuee avec Ie concours d'une equipe d'appui sur Ie terrain comprenant un veterinaire, cinq assistants d'e1evage, vingt enqueteurs sur 1a mouche tse-tse et des aides non qualifies. Le veterinaire dirigera 1a division de 1utte contre la tse-tse qui sera creee au Ministere de l'e1evage (par. 3.03); au cours des annees 1 et 2 du projet, une formation lui sera donnee ainsi qu'aux cinq assistants d'elevage charges des operations d'eradication et d'enquetes sur la tse-tse. Un enseignement portant sur cette specialisation est donne a Kaduna, sur initiative du gou vernement du ~igeria. Le Ministere camerounais de l'e1evage pourrait s'en tendre avec Ie Higeria pour que Ie personnel charge du projet suive ces cours. Quant aux enqueteurs sur 1a tse-tee, i1s recevront une formation en cours d' amplo!. - 17 3.13 Protection des zones 1iberees de 1a mouche tse-tse. La protection contre 1a reinfestation serait rea11see par 1a combinaison de barrieres natu re11es et de defenses artificie11es a creer. Ces dernieres comprendraient 1e debroussai1lage et l'abattage des arbres sur une bande de 2,5 km de profon deur et de 120 km de long. A moins que 1e gouvernement ne continue 1es cam pagnes d'eradication sur des zones contigues infestees de tse-tse, ces deli mitations devraient necessiter 1a pose de barrieres ainsi que quatre postes de contro1e pour 1e deparasitage et l'e1imination des glossines sur 1es ani maux qui rentreraient dans 1es zones ainsi 1iberees. La division de 1utte contre 1a tse-tse serait responsab1e de l'etabl1ssement et de l'entretien de ces barrieres; 1es coGts annue1s d'entretien sont eva1ues a 70.000 dollars {Annex8 6, Tableau 2). 3.14 Le deboursement deS fonds du pret destines a l'eradication de 1a tse-tse (par. 3.11) sera subordonne a l'accord du gouvernement et de 1a Ban que au sujet d'un plan d'operations detai11ees de 1a campagne d'eradication et d'un plan d'uti11sation rationne11e et de protection des zones 1iberees (par. 3.13). Le coGt des consultants charges de preparer ces plans sera fi nance dans 1e cadre du projet (par. 3.21). Le gouvernement a donne l'assu rance qu'i1 fournirait 1es fonds et 1es services d'appui logistique necessai res pour proteger 1es zones degagees contre 1a reinfestation. Les ranches de 1a SODEPA 3.15 La SODEPA creera et exp10itera 1es trois ranches de 20.000 ha £41 sant partie du projet (Annexe 7) dont chacun comprendra environ 8.000 unites de betai1. Les ranches seront situes a Ndokayo a l'est, a Faro au centre, et a Dumbo dans 1e nord (voir carte). Les emplacements retenus ne sont pas co1onises et ne sont guere utilises comme paturages. Ndokayo sera specialise dans l'embouche, a10rs que Faro et Dumbo £eront de 1a reproduction et de l'embouche. Ce sont 1es conditions locales du marche du betai1 et 1a demande de reproducteurs resultant des programmes gouvernementaux de deve10ppement du chepte1 bovin qui determineront pour ces ranches 1 1 importance relative a don ner a 1a reproduction et a 1 1 engraissement. La SODEPA acquerra un titre de propriete pour 1es emplacements des ranches de Ndokayo et Faro, et un bail d'exp1oitation des terres de 99 ans pour 1e site de Dumbo (par. 2.13). Au depart, 1a delimitation des proprietes se fera sur plan; ensuite, des 1a pose des clotures de proprietes, un 1eve des bordures sera effectue par le Service du cadastre et de 1a topographie. 3.16 L'investissement en capitaux portera essentie11ement sur 1es pistes, les clotures, 1es pare-feu~ 1es installations de maniement du betai1, 1es points d'eau, 1es bassins antiparasitaires, 1es constructions du ranch, 1es vehicu1es, l'equipement ad hoc, l'acquisition des premiers lots d'animaux reproducteurs et 1es achats necessaires au demarrage de l'embouche. Les ran '~es 3erunt dotes de betai1 de race zebu, le mei11eur type de bet411 pour l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest. Au total, 11.600 genisses et 350 taureaux seront achetes pour 1a reproduction sur 1es marches locaux pen-' dant 1es six annees du projet, ainsi que 4.000 a 6.000 bouvi11ons d'embouche - 18 chaque annee. Ces achats ne devraient pas perturber le marche local de IDa niere sensible car les trois zones produisent annuellement quelque 240.000 genisses et jeunes bouvillons. Les objectifs de production seront atteints par 1a rotation des paturages pour lea pacages naturels. la lutte contre lea feux de brousse. l' alimentat:ion complementaire en sels m:1neraux. 1a construc tion de points d'eau. 1a gestion du bet-ail, les soins veterlnaires ainsi que l' eradication de 1a mouche tse-tse. 3.17 Le ranch de Dumbo sera cree des la premiere annee du projet, car sauf en ce qui concerne quelques petites poches sur la limite ouest, la zone est indemne de tse-tse. L'examen du betail et les fiches d'etat sanitaire du Ministere de l'elevage indiquent que la zone de Ndokayo n'est pas sujette a une infestation serieuse par la tse-tse. Toutefois, une enquete sera ef fectuee au cours de l'annee 1 du projet par un ecologiste specialiste de la tse-tse (par. 3.11), qui determinera avec plus de preciSion le degre et le caractere des infestations ainsi que le type de mesures prophylactiques a prendre. L'embouche sera possible meme dans le cas ou les mesures prophylac tiques et therapeutiques s'avereraient necessaires. Le ~anistere de l'ele vage restera en contact avec le Laboratoire international de pathologie ani male de Nairobi en vue- d'obtenir les dernieres informations concernant les produits veterinaires mis au point pour cette lutte (par. 2.11). La reussite de l'installation d'un ranch d'embouche dans la savane qui borde le nord de la zone forestiere et dont 1a qualite des paturages est connue aura un i~ pact certain sur le developpement de l'e1evage en Afrique de l'Ouest, car des zones ecologiquement semblables pourraient permettre de terminer l'en graissement du betail provenant de l'elevage traditionnel des zones sahe lienne et soudanienne. Le ranch du Faro. qui commeneera au cours de la quatrieme annee du proje~ a la suite de l'eradication de la mauche tse-tse (par. 3.12), fera l'elevage de reproducteurs, condition essentielle pour tout programme de developpement du betail dans les zones liberees de la tse-tse. Les fonds du pret de 1a Banque reserves au ranch de Ndokayo ne pourront etre decaisses que lorsque le gouvernement et la Banque auront, dtun commun accord, decide de donner suite a ce projett compte tenu des conclusions du rapport d'enquete fourni par l'ecologistej il en sera de meme en ce qui concerne le ranch de Faro, pour 1equel 1e plan d'operations d'eradication de 1a tse-tse devra avoir re~u l'accord conjoint du gouvernement et de 1a Banque (par. 3.14). Transformation de la viande - Boucheries de detail 3.18 Abattoirs. La SODEPA construira et exploitera les deux nouveaux abattoirs de Douala et Yaounde qui remplaceront les abattoirs municipaux ac tuels (par. 2.16). Les deux abattoirs seront construits sur un meme modele et auront une capacite horaire de pointe de 25 boeufs et 25 petits ruminants. - 19 La construction commencera au cours de la premiere annee du projet et sera achevee au cours de la deuxieme annee. Les abattoirs seront conformes aux normes internationales d'hygiene; il s'agira de batiments sans etage avec deux postes d'abattage, une chatne d'habillage des carcasses avec rail aerien, une chambre de congelation at un systeme de traitement des effluents, de dessication du sang et de traitement du cinquieme quartier, ainsi que de conditionnament de saucisses en saumure pour l'exportation. La SODEPA fera appel a des consultants pour proposer un plan detail1e des abattoirs et pre parer les dossiers d'appel d'offres pour la construction. Les details de ces abattoirs sont donnes en Annexe 8. Des assurances ont ete obtenues du gouvernement au cours des negociations pour que les abattoirs municipaux soient fermes lors de la mise en service des deux nouveaux et pour qu'aucune autorisation d'abattage ne soit delivree a Douala et Yaounde en dehors de ces abattoirs, sauf en cas d'accord de la SODEPA. Le gouvernement a egale ment donne l'assurance que le choix des ingenieurs-conseils recrutes, leur mandat et leurs conditions d'emploi seront soumis a l'agrement de la Banque. 3.19 Boucheries de detail. Le projet prevait la modernisation de douze boucheries de detail a Douala et Yaounde en vue d'ameliorer les conditions d'hygiene dans 1a manipulation de la viande jusqu'aux points de vente au de tail, representant environ 10 % de la viande preparee dans les nouveaux abat toirs. Ces travaux comprendront l'amelioration des structures, la dotation d'appareils frigorifiques, l'installation de surfaces de dp.coupage et l'equi pement correspondant (Annexe 8, Tableau 1); 1e projet inclut le financement de ces amenagements au moyen d'un credit; les prets du FONADER seront con sentis sur quatre ans a un taux d'interet de 10 %, avec apport initial des emprunteurs de 20 %. Pourront pretendre au credit les bouchers residant a Douala et Yaounde, porteurs d'une licence professionnelle depuis plus de cinq ans et proprietaires ou locataires d'une boucherie susceptible de moder nisation. Les bouchers locataires de leur fonds devront offrir des garanties de maintien dans les lieux; tous les candidats au credit devront fournir les references .dtune banque ou d'un professionnel de la viande honorablement connu. Les directeurs d'abattoirs assureront l'evaluation et la supervision des prets du FONADER. L'amenagement des boucheries sera rentable si les prix appliques a la vente au detail sont ceux du marche libre, mais ne le sera pas 51 les autorites imposent le bareme qu'elles ont fixe. Aussi le decaissement des montants du pret destines a moderniser les boucheries sera-t-il subordonne a l'approbation, par la Banque, des criteres, notamment de prix, retenus par le FONADER lors de l'estimation de la rentabilite de ces amenagements. Formation 3.20 La SODEPA organisera pour les eleveurs des actions sur le terrain et des demonstrations dans ses ranches, en leur montrant principalement com ment organiser l'exploitation des paturages et veiller a la sante des animaux; - 20 elle assurera egalement la formation en cours d'emploi des directeurs de ranch et d' abattoir et celle des vulgarisateurs d'iUevage. Les equipes d'eradication et d'enquete sur 1a tse-tse recevront une formation conven tionnelle (par. 3.12) et une formation en cours d'emploi sous la couduite de l'ecologiste et du specialiste d'eradication de la tse-tse. En outre, 12 hommes-annee de bourses sant prevus pour formation a l'etranger de spe cialistes que les etablisseme.nts locaux d'enseiguemeut superieur ne peuvent valablement former sur place. II s'agit uotamment de la formati.on uuiversi taire de cadres des services de vulgarisation en matiere de production ani male, de specialistes du credit aI' elevage et enfin de specialistes des enquetes prealables a l'eradication de la tse-tse (par. 5.08). Rien n'est prevu pour la formation de veterinaires camerounais puisque des accords bilateraux ont ete conclus a cet effet (par. 2.20). Preparation du projet 3.21 Au cours de la deuxieme annee duo projet, environ 30 hommes-mois de services de consultants sont prevus par Ie projet pour assister l'administra tion dans la preparation des plans detaill6s d'utilisation rationnelle des zones qui auraient ete liberees de la mouche tse-tse (par. 3.13). Ces plans seront etablis en consultation avec l'ecologiste et Ie specialiste de la lutte contre la glossine (par. 3.11). lIs proposeront notamment certaines dispositions d'ordre institutionnel concernant l'organisation des services essentiels et des differentes activites de developpement, ainsi que Ie con trale de la repartition des terres, 1a classification de leur emploi et les investissements a effectuer dans Ie secteur public et Ie secteur prive. Comme les plans couvrent un large eventail d' activi.tes a mener sur une grande etendue, les propositions d'investissements pour la premiere phase de deve loppement devront etre reduites au minimum. En outre .. les consultants aide ront les services officiels a preparer des propositions d'investissement pour Ie developpement de l'elevage en d'autres regions du pays, y compris l'orga nisation et l'extension duo credit aux eleveurs et la continuation et l'expan sion des campagnes d'eradication de la tse-tse. c. Ecologie 3.22 Le projet ameliorera les conditions ecologiques de la reg10n de deux f~ons sensibles: d'une part .. ses propositions d'amenagement des patu res et d'eradication des glossines resoudront Ie probleme du surpaturage, facteur de destruction des sols et des patures, notamment dans les plateaux du nord-ouest et a 1 'est du Cameroun. Pour etre difficile a chiffrer, cet avantage n'en sera pas moins l'un des aspects les plus positifs du projet. - 21 D' autre part. le remplaC8lllll!llt des abattoirs insalubres de Douala et Yaounde par des abattoirs mod.mea eliminera lea risques d' atteinte a la sante pu blique. IV. ESTIMATIONS DES COUTS ET DISPOSITIONS FINANCIERES A. Couts du proj et 4.01 Le cout total du proj et pour les six 8DI1eeS, 1974-1979 II est estimi a la contrevaleur de 14 II 6 millions de dollars EtJ II dont un cout en devises de 7,4 millions de dollars. Lea couts detaillis figurent a l'Aanexe 9 et snt risUlllb a-apres. - 22 Recap1 tulAt10n des couts du projet 1. --------+lillions de FCFA--··--'-- ------Millions de dollars------ au coOt global Monnale -Devises Mnnnaie Devises Tot8l. avant proviaiona ~e ~-~- ~e--- - de.levises I. D6:..1oJ!IIP..t .ect..... prid _"'I... (a> la....ti... .a..bata "tail _t. t '""I?loltation. at 1IaDch_ prim t.enoin&w< 83.3 90.6 97.8 181.1 90.6 333.2 362.4 391.2 724.4 362.4 54 futal partial 173.9 97.8 271.7 695.6 391.2 1,086.8 9 36 ('II> Im-.. U .._ t a 'boucher1. . 2.8 4.1 6.9 11.0 16.6 27.6 60 (0) .a.IId.II1atratioD'" pr!t yad...u.. at ...tM-lal 0.3 2.9 3.2 1.2 11.6 12.8 90 'l.'rait.8lt per_al 6tr&!l&ar 7.0 63.4 70.4 28.0 253.6 281.6 90 Fonds de roul_nt 26.4 26.4 105.6 105.6 'rutal pertial 33.7 66.3 100.0 134.8 265.2 400.0 3 66 futal .ect 81.&,. HaUrial at dhicul.. 0.7 6.3 7.0 2.8 25.2 28.0 90 fonda .. roulellent '75.0 50.0 12S.0 300.0 200.0 500.0 40 'l.'rai t ...t pal'llOnnal 'tr&!l&er 17.9 160.9 178.8 71.6 643.6 715.2 90 'rotal perti.1 93.6 217.2 310.8 374.4 868.8 1,243.2 11 70 ('tI) _6naC.lIIlt Ranch·· :rn.r:,...tructur. 12.5 12.6 145.1 290.0 290.4 580.4 50 Vad...u.......t6r1.1 at .claturM 7.0 63.2 70.2 28.0 252.8 280.8 90 ~ta11 649.5 649.5 2,598.0 2,598.0 'rotal partial 729.0 U5.8 864.8 2,916.0 543.2 3,459.2 29 16 (c) J.battoln 224.1 224.1 448.2 894.4 896.4 1,792.8 l~ 50 futal lIlIl!Pl 1,046.7 577.1 1,623.8 4,186.8 2,308.4 6,495.2 $$ 36 III. 1rad1ll&tiol1 _uell. t.,·t.' DIItrioba&· ·t po·· de ol8tv.na 19.7 78.9 98.6 18.8 315.6 394.4 80 JIIU..6r1.ation. 51.4 462.4 513.8 205.5 1,849.7 2,055.2 90 'rrdtaumt ... per..,.....l. ronoatiol1 at colta d'up101taUol1 1)b.7 S1.8 192.$ 639.0 231.0 770.0 30 y6hicul·· at ...Uri.1 2.8 24.7 27.5 1l.2 98.8 110.0 90 00neI1l tanta 2.0 17.7 19.1 8.0 10.8 78.8 90 'rotal 6radicatioD .ouch. tn-t.' 210.6 ~1.$ 852.1 642.5 2,56$.9 J.~06." 29 76 IV. J'onoatlon prot..e1onnal1. $0.0 $0.0 200.0 200.0 2 100 y. OoneultaDt. pour pr6p!ration p!yj.t 50.0 50.0 200.0 200.0 2 100 futal codta du proj.t aunt provielon. pour 1apr...... 1,461.7 1,466.6 2,954.$ 5,070.7 $.947.J 11,816.0 100 50 Prorle1on. pov.r 1!prbu. (a) Riaqu·· parUculier. 7.6 68.6 16.2 30.4 214.4 304.8 3 90 (Ii) ~·· _t". quanti. (S " dIN colte du proJ.t) (c) aa........ prlz (IS" du colte du proj.t) 79.2 226.9 79.3 226.9 158.5 453.8 317.0 207.6 311.0 907.6 634.0 1,61$.2 5 15 50 50 'rotal parti.l prorl.1on. pour 1apriYue (23 " dee cadta du projet) 313.7 J14.6 688.$ 1,~$$.0 1,"~.0 2,1$4.0 23 54 futal eoilt. du projet apry provie1on. pour 1I!priYue 1,781.4 1 861.6 1 ~1643.0 1 1125.1 11!l!!6.3 111.512.0 51 ~ " - 23 4.02 Les coGts ont ete calcules aux prix de 1974 et sur la base des l1s tes, donnees par les fournisseurs de biens et services, semblables 1 ceux qui sout requis pour le projet. Les estimations comprennent une provision de 5 % pour imprevus concernant tous les vehicules, batiments et equipements; 10 % pour imprevus concernant les coGts d' exploitation et d' entretien; et 15 % pour imprevus sur lea coGts de l' element "eradication de la tse-tse n · Ce deruier pourcentage, plus eleve, Uent compte du fait qu'il n'est pas possible d'estimer avec precision les zones qui seront pulverisees jusqu'a ce que l'enquete a ce sujet, decrite au paragraphe 3.11, ait ete terminee. Un supplement pour imprevus de 15 % a ete reserve au titre des substances 1 . ... pulveriser au cas ou, du fait de l'irregularite des approvisionnements en carburant-avion et en pesticides, il Y aurait lieu de proce.~r -1 des pulveri sations supplementaires. Les imprevus pour hausse des prix ont ete calcules comme suit: pour les travaux de ginie civil, 12 % en 1974,0 % en 1975 et 8 % en 1976-79; pour toutes les autres depenses du projet, 9 % en 1976, 7 % en 1975 et 5 % en 1976-79. Ces coGts ne comprennent aucune des taxes 1 l' importation; dans le cas aU le gouvernement exigerait le paiement de tel les taxes sur lee elements du projet (les autres projets du Groupe de la Ban que en sont exoneres), crest l'Etat qui prendrait en charge le supplement de coGt correspondant en augme.ntant sa contribution au financement du projet. B. Propositions de financemeut 4.03 Le plan de financement du projet est detaille en Annexe 10 et re sume ci-apres: - 24 Fermiers Pourcentage Bouchers des couts du Elements du ~rojet E1eveurs Gouvernement Banque Total J:!rojet (en millions de dollars EU) Avant imprevus Developpement du secteur prive 0,2 0,1 1,2 1,5 12 Ranches de 1a SODEPA et abattoirs 1,3 5,2 6,5 55 ~tinis te re de l' elevage "" Service d'eradication de la tse-tse 1,0 2,4 3,4 29 Formation 0,2 0,2 2 Service de consultants 0,2 0,2 2 Provisions pour impre vus 0,4 !a.! b! 24 Total 0,2 !a! 11,6 14,6 4.04 II est suggere qu'un pret de la Banque de 11,6 millions de dollars; couvrant RO % des couts du projet, soit consenti au Gouvernement du Came roun pour une duree de 21 ans, avec un differe d'amortissement du principal de six ansa Un montant de 7,4 millions de dollars (soit 64 % du pret) couvrira 1es depenses en devises du projet et Ie reste, soit 4,2 millions de dollars (ou 36 % du pret)" financera 58 Z des couts en monnaie locale; les 42 % restants de ces couts, representant 1'equiva1ent de 3,0 mi11ions de do1 lars EU, seront couverts par les allocations budgetaires de l'Etat (2,8 mil lions de dollars EU) et les sous-emprunteurs (0,2 million de dollars EU). inviron 100.000 dollars EU du pret de la Banque seront utilises pour 1a coo verture, avec effet retroactif, du traitement des experts etrangers charges de l'execution du projet entre les negociations du pret et 1a signature de l'accord. Le pret de la Banque et la contribution de l'Etat seront repar tis de la maniere suivante: a. un montant de 225 millions de francs CFA (0,9 million de dollars EU) sera prete au FONADER pour 13 ans, avec un differe d'amortis sement de six ans sur Ie remboursement du principal, et un taux d'interet de 5 %, pour etre retrocede aux eleveurs, fermiers et bouchers; - 25 b. 108 millions de francs CFA (0,4 million de dollars EU) seront con sentis a titre de subvention au FONADER pour couvrir 1es pertes d'exp1oitation des trois premieres annees et 1e cout du traitement des experts etrangers aiDSi que ce1ui des vehicules necessaires aux equipes de vulgarisation en e1evage uti1isees par 1e FONADER pour superviser 1es prets aux fermiers et aux e1eveurs; c. 1.500 millions de francs CFA (6,0 millions de dollars EU) seront pretes a 1a SODEPA pour 1a creation et l'exp1oitation de trois ran ches et de deux abattoirs. La duree du pret sera de 21 ana, dont - " six ans de differe d'arnortissement sur 1e remboursement du princi pal. L'interet sera au mime taux que ce1ui du pret consenti par 1a Banque et sera capitalise pendant trois ans; d. 125 millions de francs CFA (0,5 million de dollars ~U) seront four nis par 1e gouvernement a titre de fonds prop res a 1a SODEPA pour couvrir 1es besoins du fonds de rou1ement; e. 852 millions de francs CFA (3,4 millions de dollars EU) seront four nis a titre d'al1ocations budgetaires au Ministere de l'e1evage pour couvrir 1es couts de l'enquete et de 1a campagne d'eradication de 1a tse-tse; f. 50 millions, d.e francs CFA (200.000 dollars EU) representeront 1es a11ocati.ons budgetaires fournies au Hinistere de l' e1evage pour financer 1es depenses de formation; g. 50 millions de francs CFA (200.000 dollars EU) seront verses au ~anistere de l'e1evage comme allocations budgetaires pour couvrir 1es couts de service des consultants charges de 1a preparation du projet; h. 688 millions de francs CFA (2,8 millions de dollars EU) constitue ront une provision pour imprevus. 4.05 Les prets retrocedes par 1e F01~ER porteront interet a 10 %, 1e taux maximal applicable au Cameroun. La marge de 5 % rea1isee par 1e FONADER permettra a ce1ui-ci de couvrir 1es frais d'administration du credit et de parer aux creances irr~couvrab1es. Les subventions re~ues de 1'Etat servi ront a financer 1es services techniques fournis aux emprunteurs (dont 1e coGt est norma1ement pris en charge par l'~tat et non par 1es etab1issements de credit). Les projets d'accords de prets secondaires entre 1e gouvernement et 1e FONADER, d'une part, 1e gouvernement et 1a SODEPA, d'autre part, ont - 26 ete acceptes par les parties lors des negociations. L'entree en vigueur du pret est d'ailleurs subordonnee iii la signature de ces documents, ainsi qu'au versement a la SODEPA de 50 millions de francs CFA, sur la contribution de l'l.;tat iii son capital. Lors des negociations, Ie gouvernement s'est engage iii fournir 50 millions et 25 millions de francs CFA sur sa contribution au capital de la SODEPA, respectivement 12 mois et 18 mois apres la signature du pret de la Banque. II a e.galement donne l' assurance qu'il met::trait a 1a disDosition de la SODEPA, du FONADER et du Ministere de l'e.levage tous les montants necessaires au projet, ces paiemeuts etant effectues trimestrielle ment et iii l' avance par versement aux comptes de la SODEPA et du FOtlADER ainsi qu'au compte detenu aupres du Tresor par Ie Ministere de l'elevage. Ces mon tants seraient calcules sur la base des besoins de prefinancemeut des eta blissements interesses, au titre des depenses iii engager pour Ie projet et susceptibles d' etre remboursees au moyen du prete c. Passat::ion des marches 4.06 Lea marches concernant tous les articles de plus de 50.000 dollars ~U seront passes sur 1a base d'un appel dtoffrea international conformement aux directives de la Banque. Les marches internationaux atteindront un mon tant de 4,4 millions de dollars EU; Ie debroussaillage et la cloture des paturages, 200.000 dollars EU; les batirnents, 1,1 million de dollars EU; les ~qpersions aeriennes, lea insecticides et Ie carburant, 1,9 million de dol lards EU; l' equipe!l1ent et les vehicules, 1,1. million de dollars EU. Pour 1a construction des abattoirs, qui exigera l'incorporation soigneusement etu diee d' ins tallations et d' equipemeu t specialises, lea marches seront passes par contrat "cles en mains" pour un montant d' environ 1,8 million de dollars EU. Cette methode est la plus logique et la plus efficace pour les installa tions du type propose dans Ie projet. Le projet n'ayant besoin que de betail local, la seule possibilite d'achat resid~ dans Ie contrat negocie avec les rnarchands de bestiaux locaux; Ie montant de ces achats serait d'environ 2,6 millions de dollars ~U, soit 22 % du COllt total du projet. Les ranches de la SODEPA seront amenages sur quatre ans, et leur infrastructure, d'un cout evalue iii environ 300.000 dollars, sera realisee en regie. 4.07 Les exploitants prives et lea proprietaires de betai1 recevant des prets du FONADER se procureront lea biens et services necessaires evalues iii 1,1 million de dollars, par lea circuits conmerciaux habituels. Les autres 9assatlons de marche concernant l'infrastructure et l'equipement des ranches pour un montant d'environ 300.000 dollars seront faites par a~~e1 d'offres local, car les contrats seront trop peu eleves pour attirer lea soumission naires internationaux et Ie groupement des offres ne sera pas possible par - 27 suite du caractere irregulier des commandes ainsi que de leur echelonnement. Les consultants et le personnel recrutes sur le plan international, pour un montant de 1,3 million de dollars, seront employes d'apres les procedures de la Banque. D. Deeaissement 4.08 Les montants du pr@t de la Banque seront debourses pour couvrir: a. 100 % des prets secondaires consentis par le FONADER aux bouchers, exploitants et proprietaires de betail (soit 80 % des couts d'in vestissements pour les ranches, fermes et boucheries); montant: 900.000 dollars; b. 100 % des depenses en devises de la SODEPA: remuneration du per sonnel etranger, honoraires des consultants recrutes aux fins de la campagne d'eradication de la tse-tse et pour la preparation du projet; formation a l'etranger de cadres moyens et superieurs: 1,1 million de dollars; c. 100 % des depenses en devises ou 90 % des depenses totales du F01~ER en ce qui concerne: pulverisations, insecticides, carbu rants, vehicules et materiel necessaires a la campagne d'eradi cation de la tse-tee; honoraires des consultants, achat.des vehi cules et du materiel requis pour l'administration du pret; 2,2 millions de dollars; d. 90 % des depenses totales de la SODEPA en ce qui concerne les bati ments, vehicules et materiels, les achats de bestiaux et la mise en place de l'infrastructure des ranches; defrichage et pose de cl8tures pour l'element d'eradication de la tse-tse: 5 millions de dollars. Une fraction du pret de 2,4 millions de dollars sera reservee pour couvrir les depenses imprevues. On trouvera en Annexe 11 un calendrier detaille des decaissements. Les versements de fonds par la Banque pour les prets secon daires aux bouchers, exploitants et proprietaires de betail seront effectues sur presentation d'etats de depenses; les re~us ne seront pas joints pour verification, mais conserves par l'emprunteur pour etre contr81es par la Banque, a sa demande, au cours des missions de supervision du projet. - 28 E. Verification des cOmptes 4.09 Le FONADER tiendra pour les prets retrocedes dans le cadre du pro- jet awe bouchers, exploitants et proprietaires de betail une comptabilite separee comportant notamment un etat sommaire des montants pretes pour cha que investissement. La SODEPA tiendra une comptabilite et des etats de fi nances separes pour les trois ranches et les deux abattoirs, de meme que les bilans consolides et les etats de finances correspondant a toutes les opera tions de la SODEPA. La comptabilite de la SODEPA et celIe du FONADER seront verifiees par une commission nommee par l'Assemblee nationale et controlees de temps a autre par le Commissaire general aux comptes. Le Ministere de ., l'elevage tiendra une comptabilite separee pour l'element "eradication de la tse-tse" pour le fonds de formation et pour les depenses correspondant aux services de consultants mandates pour preparer le projet. Des assuran ces ont ete donnees a la Banque par le gouvernement, selon lesquelles: la comptabilite du Ministere de l'elevage concernant les depenses du projet sera soumise a la Banque dans les quatre mois precedant la cloture de l'exercice; le gouvernement s'assure les services d'un bureau prive de verificateurs aux comptes, donnant satisfaction au gouvernement et a la Banque, pour verifier la comptabilite du FONADER et de la SODEPA en ce qui concerne Ie projet; cette verification sera soumise a la Banque dans les quatre mois suivant la cloture de l'exercice. v. ORGANISAXIOt~ ET GESTION A. Organisation Exploitation des ranches et abattoirs, et fonctionnement du credit 5.01 La Societe de developpement et d'exploitation des productions ani males (SODEPA) sera creee par decret et aura le statut d'organisme para gouvernemental responsable devant le Ministere de l'elevage. Son Conseil d'administration, nomme par Ie gouvernement, sera compose de representants des Ministeres de l'elevage, du commerce et de l'industrie, du Plan et des finances; de representants du FONADER specialistes de l'elevage et du Direc teur general de la SODEPA. S.02 La SODEPA sera responsable: a) de l' amenagement et de la gestion des trois ranches d'Etat et de deux abattoirs; b) de l' execution de tous les aspects techniques concernant Ie developpement du secteur traditionnel; c) de - 29 la preparation d'appels d'offres pour toute passation des marches du projet; et d) de la coordination et de l'envoi des rapports trimestriels sur l'etat d'avancement du projet, ainsi que de la comptabilite annuelle portant sur tous les elements du projet. La SODEPA aidera les Ministeres du Plan et de l'elevage a planifier Ie developpement des zones debarrassees de la tse-tse, et a proposer de nouveaux investissements pour Ie developpement du secteur traditionnel (par. 3.21). 5.03 Un proj~t de decret et l'enumeration des responsabilites de la SODEPA ont ete approuves par la Banque, et la SODEPA sera representee aux negociations du pret. L'entree en vigueur de ce dernier sera subordonnee a la nomination du directeur general, du directeur teChnique et du controleur financier de la SODEPA (par. 5.06). 5.04 Un accord officiel sera conclu entre la SODEPA et Ie FONADER au sujet des procedures a suivre en ce qui concerne l'administration conjointe des programmes de credit. Cet accord fixera 1es responsabi1ites de chacune des parties dans la selection des candidats au credit, dans l'evaluation et 1a supervision des prets. Les dispositions concernant l'evaluation et 1a supervision des prets figureront dans les accords de prets secondaires entre, d'une part, 1e FONADER et Ie gouvernement et, d'autre part, 1e FONADER et 1es emprunteurs secondaires decrits au paragraphe 4.05. Eradication de 1a mouche tse-tse 5.05 Le Ministere de l'e1evage sera responsable de l'execution de l'ele ment "eradication de 1a tse-tse" par Ie truchement de 1a nouvelle division qui sera creee dans l'annee 3 du projet au sein de 1a direction des services veterinaires. Le Ministere sera charge de la nOmination, de la direction et de l'organisation logistique de tout 1e personnel necessaire a 1a division de 1utte contre 1a tse-tse. Le chef de division sera un veterinaire came rounais dont les qualifications et l'experience devront etre reconnues par 1a Banque aussi bien que par 1e gouvernement. Le Directeur des Services veterinaires selectionnera le personnel a former pour le contrOle de la tse tse (par. 3.12); tout ce qui touche a la formation, 2era soumis a l'approba tion de la Banque. B. Personnel d'encadrement 5.06 Comme il est peu probable qulil y ait des Camerounais a la fois qualifies et ayant une experience suffisante pour pourvoir les postes figu rant au projet, les emplois suivants convenant a des specialistes seront - 30 -r.::aisewlablerne.ut confies, au debut, a du personnel etranger: pour la SODEPA, Ie directeur technique, Ie controleur financier, les deux directeurs d'abat toirs) les trois directeurs de ranches, les deux cadres de la vulgarisation de l'elevage; pour le }linistere de l'elevage, l'ecologiste et le specialiste ce l' is radication de la IJX')uche tse-tse, ainsi que les consultants mandates ?our la preparation du projet; enfin pour le FONADER, le specialiste en cre dit agricole. A tous ces postes seront nOlllI:l.es des specialistes dont les qua lifications, l'experience et le mandat seront approuves par la Banque; des assurances dans ce sens ont ete fournies par le gouvernement durant les nego eiations. L'autre partie du personnel necessaire au projet sera representee par des Camerounais qui, s'ils ne sont pas deja fonctionnaires» seront recru tes pour l'execution du projet. 5.07 Comme le personnel etranger va representer un grand eventail de s cialites professionnelles et, pour cette raison, peut entrainer des diffi cull:es de recrutement, le gouvernement envisage de faire appel a un organisme pour l'aider a diriger le projet. Le FONAD~R a l'intention de demander a la cccilJ de r:iettrE" i1 sa d·tsP('\s~t.fon u.'1 spfci3]~:tE" en credit ag!"tr-ol<:'; ceci con n".e::dr-Cl nux necessi tee; d"!J projet. Durant 1 eo; negt"'ciat:i onf". deE: ass"!Jr.:>nC'£s ant rt-e ~eS'les s(>lon lesquelles l'crg.... nis~ de ge<:tion. son 'N,.,dat et les condi tio'!:" dans lesquf'll:!s "'~r3 e"fectuee son '1..c;si:::tnnce dc ......ont- 1vr-re de bouchers et marchands de bes tiaux. Le commerce a lieu normalement sur les marches primaires et secondai res auxquels assistent les veterinaires inspecteurs du Ministere de l'elevage et les percepteurs d'impats. Les transactions sont negociees et l'achat du betail se fait a vue plut6t qu'au poids. Le deplacement des animaux se fait principalement du centre du Cameroun vers Ie sud et porte sur environ 100.000 tates de betail chaque annee. Quelque 85 % des animaux sont achemines sur pieds par des pistes bien etablies; cep~ndant, avec l'ouverture en 1974 du dernier tron~on de la ligne de chemin de fer Yaounde-Ngaoundere, on pense que Ie transport du betail par chemin de fer va augmenter. Le reseau actuel des marches et marchands de bestiaux est assez efficace et adapte aux besoins du projet. D. Resultats financiers 6.04 Exploitants et eleveurs prives. Les taux differentiels de rentabi lite seront de 23 % pour l'eni>ouche par les petits exploitants, et de 16 % pour l'elevage et l'engraissement des troupeaux par les pasteurs du secteur traditionnel (Annexe 5). Tous les investissements seront a longue echeance et Ie flux cumule de liquidites, apres Ie service de la dette, deviendra po sitif entre la cinquieme et la sixieme annee suivant les investissements ini tiaux (Annexe 5, Tableaux 2, 5 et 8). La constitution d'un cheptel etant une methode avantageuse d'accumulation de capital, ce modele de cash flow ne sera pas dissuasif car la plupart des participants au projet auront d'autres sour ces de revenus ou d'epargne qui leur serviront a couvrir les premiers deficits - 33 de liquidites. Les revenus familiaux nets annuels apres la fin du rembourse ment de la dette devraient constituer un stimulant satisfaisant, puisqu'ils varieront en plein rendement du projet de 250 dollars, pour une petite ex ploitation d'embouche, a environ 7.000 dollars, pour un ranch de reproduction et d'engraissement de 750 hat exploite par un groupe de familles. On estime que les revenus nets par habitant des familles participantes se situeront entre 100 et 250 dollars, en plein rendement t soit trois fois les revenus que la plupa~t d'entre elles obtenaient avant la realisation du projet. Cepen dant, cette perspective n'est pas denuee de risques, car le projet comporte des innovations techniques. Ces risques seront particulierement importants pour l'embouche, car le taux de rentabilite baisse dans les proportions de 10 % avec une augmentation de coGt ou une diminution de profit de 10 %. Ces memes inconvenients reduiront le taux de rentabilite des ranches de reproduc tion et d'embouche dans les proportions de 3 7.. Pour improbable qu'elle soit, la conjonction d'une augmentation des coGts de 10 % et d'une reduction des benefices de 10 4 ramenera le taux de rentabilite a 4 % pour l'embouche, et a 11 % pour l'elevage associant reproduction et embouche. L'accent sera donc mis sur l'association reproduction-embouche, et environ 35 operations d'em bouche seulement seront entreprises a titre experimental pour determiner avec plus d'exactitude les risques encourus dans ce type d'exploitation. 6.05 Le flux de liquidites du FONADER pour les operations de credit du projet est indique dans l'Annexe 5, Tableau 10. Le FONADER sera invite a financer, avec ses benefices, la totalite du service de la dette et des frais d'administration du credit, sauf ceux resultant des vehicules et de la remu neration du personnel etranger, ainsi que les pertes d'exploitation des trois premieres annees du projet (par. 4.04 b). Ces depenses et pertes se ront epongees par des subventions de l'Etat. Le flux de liquidites du FONADER sera en equilibre apres le remboursement au gouvernement du fonds du prete 6.06 Le flux de liquidites de la SODEPA est presente a l'Annexe 12. Les taux de rentabilite economique seront de 11 % pour les ranches de reproduc tion et d'embouche t de 17 % pour les ranches d'embouche et de 15 % pour les abattoirs. Vera 1a 21eme annee du projet, 1a SODEPA aura rembourse 1e pr~t consenti par l'Etat, et a compter de la 6eme annee, elle sera en mesure de payer des dividendes de 20 % sur la contribution du gouvernement a son capi tal, et accumulera environ 900 millions de francs CFA (3,6 millions de dol lars) de benefices nets, avant impots, grace aux activites du projet. Cer tes, une augmentation de 10 % des coGts, ou encore une reduction de 10 % des benefices,aurait pour effet de ramener le taux de rentabilite des operations "ranches" de La SODEPA a 9 %; un tel risque nrest pas exclu. C'est toute fois un risque acceptable que le gouvernement peut courir, compte tenu des avantages importants que les eleveurs peuvent attendre de l'experience ac quise lors de l'amenagement des ranches de grande exploitation commerciale. - 34 - Les abattoirs de la SODEPA comporteront moins de risques financiers et leur taux de rentabilite ne devraient pas descendre au-dessous de 12 %. 6.01 Le flux de liquidites du gouvernement figure a I' Annexe 13. Sur 1a base actuelle des taxes sur les animaux et sur leur commercialisation, et compte tenu de l'augmentation de leur production dans Ie cadre du projet, des iuvestissements proposes et des dispositions financieres decrites au paragrapbe 4.04, Ie flux de liquidites du gouvernement accusera un deficit cumule de 1.340 millions de francs CFA (5,4 millions de dollars) vers I' an nee 21 du projet, lorsque Ie pret de la Banque sera entierement rembourse. Les principales causes du deficit seront des depenses du Ministere de l'ele vage pour la campagne d' eradication de la O)uche tse-tse, la formation des cadres et la preparation du projet (1.200 millions de francs CFA) et aussi pour Ie financement du service de vulgarisation de l' elevage (l00 millions de francs CFA). De telles depenses, qui sont normalement a la charge du gouvemement, sont financees par l'imposition generale plutot que par une taxation directe. Par consequent, la situation du gouvernement, vue soua l'angle du projet, reste acceptable, car Ie deficit servira a financer des activites qui devraient permettre une croissance economique generatrice de recett.es fiscales plus elevees. Le gouvernement n'a pas encore pris de deci sion concernant Ie statut fiscal de la SODEPAj cependant, du fait que la SODEPA a rec;u Ie mandat de prolllOuvoir Ie deve10ppement de I' elevage, ses pro fits pourroae etre affectes a cette entreprise et du meme coup reduire l'effort financier du gouvernement dans ce domaine. VII. AVANTAGES ECONOMIQUES ET JUSTIFICATION 7.01 Les principaux avantages economiques du projet. resideront dans l'aug mentation de la production bovine, en viande et animaux reproduct.eurs et.~ d'une maniere mains significative, dans l'accroissement de valeur des produits animaux traites dans les abattoirs et boucheries de Douala et Yaounde. Le t.aux. global de rentabilit.e economique du projet est evalue a 13 %. Un accrois sement des couts de 10 % ou UDe diminution de 10 % des tlvantages rem2neront ce taux a 11 % (Annexe 14). La conjonction de ces deux elements contraires 1e reduira a 9 %; en raison du caractere "pilote" du projet, Ie risque d'une t.elle eventualit.e est neanmoins accept.able. S'il etait decide de ne pas pro ceder au lancement de la campagne d'eradication de la Uaouche tse-tse, Ie taux de rentabilit.e du projet serait de 11 %. 7.02 En plus de ses avantages directs, Ie projet comportera pour de nom breux beneficiaires des avantages non quantifiables importants. II faut citer: a) la demonstration des techniques d'amelioration et d'utilisation rat.ionnelle des paturages aupres d'un grand eventail d'eleveurs de diverses - 35 categories; b) la formation de Camerounais en production animale; c) l'intro duction de nouveaux amenagements du regime foncier de nature a encourager les proprietaires d'animaux pratiquant l'elevage nomadique et semi-nomadique a se fixer et a elever leur cheptel d'une maniere plus productive; d) la reduc tion du surpaturage dans les seules zones deja liberees de la tse-tse; et e) l'amelioration de la qualite de la viande dans les deux villes les plus im portantes du Cameroun. 7.03 Mis a part des contrSles veterinaires des plus succints, les ser vices de soutien a la production animale ont ete ne.gliges. Crest pourquoi Ie projet contribuera a la creation de deux institutions: la SODEPA, pour la fourniture de services techniques et le FONADER, pour l'octroi de credits en faveur du secteur prive de l'elevage. Le fait que le projet soit depen dant de cas deux organismes officiels ne va certes pas sans risques; cepen dant ceux-ci sont juges acceptables. De plus, en l'absence de solutions de rechange eprouvees, la reussite de cette entreprise de developpement de l'ele vage est fortement conditionnee par la mise en place de nouveaux services de soutien. 7.04 Tous les taux de rentabilite economique et financiere du projet sont calcules aux prix du marche 1974; les calculs de la plOpart des compo santes du projet sont effectues a partir des elements suivants: pour le deve loppement de l'elevage traditionnel, le supplement de depenses entratne par l'administration du pret, des exploitations et des ranches, ainsi que le produit des ventes supplementaires de betail, des exploitations et des ran ches (Annexe 5); pour les grands ranches nouvellement amenages par la SODEPA, le cout global de l'amenagement, et le produit des ventes totales de betail (Annexe 7); enfin, pour la campagne d'eradication de la tse-tse, les couts d'extermination de la glossine, de reconstitution et d'entretien du troupeau dans.les zones liberees, et le produit des ventes supplementaires de betail (Annexe 6). Dans le calcul du taux de rentabilite economique, on a inclus une provision pour depassement de quantites, mais rien n'a ete prevu pour parer a la hausse des prix. 7.05 Le projet introduit beaucoup d'innovations dans le domaine de la production animale et des services techniques y afferents. Les elements du projet sont tels qu'ils peuvent etre reproduits ou etendus a mesure que lIon disposera de plus amples informations et que l'on sera mieux a meme de trou ver les methodes les plus efficaces d'adaptation des techniques modernes aux conditions locales. 7.06 Le projet completera la tache effectuee par les services de sante animale de l'Etat et contribuera a assurer una meilleure utilisation des ressources pastorales et animales. Sans les innovations en matiere de ges tion, les investissements, les services et les changements de politique - 36 que Ii! projet doit entrainer, 1a production bC'vine du Ca""'1erC'ur. ~tagnerait et ":''f'!"\? reculerait, l' arriv~e Je la tse-tse (f.1n!': rlf' nouvc."lUX :lerbagcR entrainant un surnaturage croissant dans les zones pncore preRPT\'~e~ de cette infestation. VIII. RECOMMANDATIONS 8.01 Au cours des negociations, des assurances ont ete donnees par 1e gouvernement sur les points suivants: a. 1es condi tions des baux de 20 aDS ems par 1a SODEPA devront etre jugees acceptab1es par 1a Banque, et 1e Departement de topographie effectuera des 1eves conformement au programme prepare par 1a SODEPA (par. 3.09); b. Ie gouvernement fournira 1es fonds et les services d' appui necessaires a 1a protection des zones du projet qui auront ete debarrassees des tse-tse et de toute reinfestation (par. 3.14); c. 1e gouvernement fournira a. 1a SODEPA un titre de propriete ou un certificat d'occupation du terrain necessaire a. l'amenage ment des ranches (par. 3.15); d. 1es deux abattoirs municipaux existants seront fermes des que les nouveaux abattoirs entreront en service et aucun abattage ne sera autorise a Douala et a. Yaounde en dehors de ces nou veaux abattoirs, sauf derogation intervenant en accord avec 13 SODEPA (par. 3.18); e. 1e gouvernement fournira a. 1a SODEPA, sur Ie roontant de la contribution qu'i1 doit verser a son capital, 50 millions et 25 millions de francs CFA respectivement 12 et 18 mois apres 1a Signature du pret de 1a Banque (par. 4.05); f. 1e gouvernement mettra a. la disposition de 1a SODEPA et du FONADER, sur comptes bancaires et par depot au compte que 1e Ministere de l'e1evage detient aupres du Tresor, tous les fonds requis pour Ie projet; 1es paiements seront effectues par avance trimestrielle sur les comptes bancaires des trois organismes precites. Les montants verses tiendront compte des besoins de prefinancement desdits organismes pour 1es depenses du projet donnant lieu a. remboursement dans Ie cadre du pret (par. 4.05); - 37 g. la comptabilite du Uinistere de ltelevage en ce qui conceme les depenses du projet sera soumise a la Banque dans les quatre mois suivant la cloture de chaque exercice (par. 4.09); h. une institution independante, specialisee dans 1a verification des comptes, et jugee acceptable par la Banque, verifiera 1es comptes du FONADER et de 1a SODEPA en ce qui concerne 1e projetj ceux-ci une fois verifies seront soumis a la Banque dans un de1ai de qua tre mois suivant 1a cloture de chaque exercice (par. 4.~9); i. la Division de 1 1 eradication de 1a mouche tse-tse, rattachee au 1'1inistere de 11 elevage, sera dirigee par un veterinaire camerou nais dont les qualifications et ltexperience seront jugees satis faisantes par Ie gouvernement et la Banque (par. 5.05); j. lt eco10giste, specialiste de 1a tse-tse, et les consultants, pour la preparation du projet, mandates par Ie Ministere de l'elevage, ainsi que Ie specia1iste en credit ~gricole recrute pour Ie FONADER, Ie Directeur technique, 1e contro1eur financier, les deux directeurs dtabattoirs, les trois directeurs de ranches et les deux agents de vulgarisation de ltelevage necessaires a la SODEPA devront avoir des qualifications et une experience recon nues par le gouvemement et la Banque (par. 5.06); k. l'organisme charge de la gestion, son mandat et les conditions de son intervention devront etre juges acceptables par 1a Banque (par. 5.07); 1. 1e gouvemement entrera en pourparlers avec la Banque au sujet de 1a promotion des Camerounais destines a prendre la releve du personnel etranger, lui soumettra un programme d'utilisation des fonds destines a la formation, dans 1es douze mois a compter de 14 signature du pret, et executera Ie programme approuve par la Banque ou amende de temps a autre avec 1 t assentiment de la Ban que (par. 5.08); m. Ie gouvernement etudiera son systeme de reg1ementation des prix de la viande et notamment 1a possibilite de supprimer 1e controle des prix afin de.permettre au sous-secteur de l'elevage de se developper dans des conditions satisfaisantes; a partir des con clusions de cette etude, i1 arretera avec la Banque, vers 1a fin de 1975, les modifications a apporter au systeme de fixation des prix actue1 ainsi qu l un calendrier d'entree en vigueur desdites modifications (par. 6.02). - 38 8.02 Le finanoement retroactif est recommande jusqu'a concurrence de 100.000 dollars ED pour couvrir les depenses deja engagees au titre de la relllUIliration des cadres etrangers charges de I' execution du projet pendant la penode intercalaire entre les negociations et la signature de l' accord de pret (par. 4.04). 8.03 Les conditions d'entree en vigueur du pret sont les suivantes: a. Ie gouvernement devra avoir verse a la SODEPA 50 millions de francs CFA de sa contribution sur fonds propres (par. 4.05); b. Ie directeur general de la SODEPA, son directeur technique et son controleur financier auront ete recrutes (par. 5.03); et c. lea accords de prets subsidiaires entre Ie gouvernement et Ie FONADER, d'une part, et Ie gouvernement et la SODEPA, d'autre part, auront ete sigues (par. 4.05). 8.04 Les conditions de decaissement seront: a. en ce qui concerne les depenses d'eradication de la mouche tse tse, l'accord entre Ie gouvernement et la Banque sur un plan detaille d'operations pour la campagne d'eradication de la tse tse et sur l'emploi rationnel et la protection des zones libe rees de la tse-tse (par. 3.14); et b. en ce qui concerne les depenses pour l'amenagement du ranch de Ndokayo, la deCision, par Ie gouvernement et la Banque, de don ner suite au projet d'exploitation du ranch~ en fonction des donnees de l'enquete effectuee par l'ecologiste specialiste de 1a moucbe tse-tse; et en ce qui concerne lea depenses pour l' ame nagement du ranch de Faro, un accord entre les deux parties sur 1e plan d'operations applicable a 1a campagne d'eradication de 1a mouche tse-tse (par. 3.17); et c. pour ce qui est de 1a modernisation des boucberies, l'approba tion, par la Banque, des criteres - notamment de prix - retenus 'par Ie FONADER dans son estimation de la rentabi1ite de cette operation (par. 3.19). 8.05 Sous reserve que les assurances et les conditions, ci-dessus ent.lllli rees, soient remplies, Ie projet justifie l'octroi par 1a Banque d'uu pret de 11,6 millions de dollars Ell. AL'iNEXE 1 Page 1 CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE L'offre et la demande de viande de boeuf A. Situation actuelle 1. Offre. En 1969, le taux d'exploitation du cheptel bovin national a ete de 8 a 10 %, ce qui correspond a 260.000 tites environ. Par ailleurs, quelque 35.000 bovins importes du Tchad ont ete abattus au Cameroun, de sorte que 1a production de viande de boeuf obtenue a partir des bites locales ou importees abattues au Cameroun a represente environ 48.000 tonnes (cf. Tableau 1). Selon toute probabilite, l'offre de viande de boeuf devra avoir atteint environ 51.000 tonnes d'ici a 1973. 2. Demande. Le schema de consommation carnee du pays presente deux caracteristiques principales: la premiere est que le Sud Cameroun, qui re presente 45 % de la consommation totale (cf. Tableau 1), n'a qu'un troupeau bovin reduit et doit importer de la region centre 90 % de la viande qu'il consomme. La seconde est que la consommation annuelle de viande de boeuf par habitant des zones urbaines - 21,4 kg - est de quatre a cinq fois superieure a celle des zones rurales egale a 4,8 kg (cf. Tableau 2). B. Tendances 3. Offre. On ne dispose que de peu de donnees sur le taux de crois sance du cheptel bovin national; cependant, eu egard a la reglementation officielle qui interdit l'abattage des femelles en age de reproduire, il est peu probable que ce taux soit inferieur a 1,5 % et, si lion en croit les chiffres publies dans d'autres regions d'Afrique, superieur a 3 %. En l'ab sence d'investissements importants visant a accroitre l'approvisionnement et de catastrophes naturelles decimant en grande partie le troupeau national, on peut raisonnablement penser que le taux d'accroissement du cheptel se situe entre ces deux pourcentages. A supposer qu'en 1973 le cheptel bovin du Cameroun soit de 2,5 millions de tites (cf. par. 1) avec un taux d'accrois sement annuel de 1,5 % et un taux d'exploitation de 9 %, l'offre de viande de boeuf d'origine nationale, d'apres l'estimation la plus pessim1ste, serait en 1985 de quelque 48.000 tonnes, ce qui equivaut a l'offre totale de viande importee et locale en 1969 (cf. Tableau 3). L'estimation la plus favorable, ANNEXE 1 Page 2 dans 1 'hypothese d'uu cheptel bonn national de 3 millions de betes en 1913: et d'un taux d'accroissement annuel de J %~ chiffre cette offre a 69.000 ton nes environ (cf. Tableau J). 4. Demande. Au nombre des facteurs qui influenceront le plus l' ev0 lution de la demande de produits i base de viande de boeuf, on peut dter la croissance demographique, le taux d'urbanisation (cf. par. 2), l'eleva tion du revenu reel par habitant et le prix du boeuf. Pour effectuer 1es projections, on a retenu l'hypothese que Ie seul revenu reel en augmentation sera celui des populations qui abandonneront les zones rura1es pour chercher du travail en ville. Ona egalement suppose que le prix du boeuf n'augmen tera pas en termes reels. La croissance demographique et le taux d'urbani sation restent donc les deux principaux facteurs determinant l'evolution fu ture de la demande. La population totale s'accroit a un rythme voisin de 2 ~~ par an et le nomIne de citadins augmente d'environ 6,5 % par an. Si 1 'on retient un taux annuel de croissance glob ale de 1a population de 2 % et un taux d'urbanisation de 6 Z par an pour 1a periode 1910-15 et de 4 % pour la perioae 1915-85 (ce qui suppose que les pouvoirs publics prendront des mesu res pour enrayer l' exode rural et que le nombre d' emplois offerts dans les villes diminuera), 1a demande de viande de boeuf pourra etre de l'ordre de 76.000 tonnes d'ici a 1985 (cf. Tableau 4). 5. Equilibre entre l'offre et la demande. Ces deux dernieres annees, l'auguentation annuelle des prix du marche de la viande de boeuf et des be vins a ete de l'ordre de 15 h, ce qui est sensible~ent superieur a la hausse generale des prix des autres denrees alimentaires (environ 6 a 8 : par an). Cette tendance inrlique que le desequilibre entre l'offre et la demande ne cesse de s'accentuer et que, a mains d'investissements visant a accroitre Poffre, les prix du boeuf continueront sans doute d'augmenter. Hece si l'on tient comrte des possibilites de substitution proteique que representent le petit betail et Ie poisson, la production de viande de boeuf resultant du projet sera assuree de debouches a l'interieur du.pays, puisque d'apres les projections. les deficits a prix constants devront s'etablir entre 8.000 et 23.000 tonnes d'ici a 1985. C. Facteurs exterieurs influen~ant Ie marche de la viande de boeuf au Cameroun 6. Les prix en vigueur sur Ie marche interieur sont influences par Ie fait que le Cameroun est entoure par six pays qui, a 1 'exception du Tchad, produisent mains de viande de boeuf qu'ils n'en consomment. Les importations prevues en provenance du Tchad sont comprot:lises par la secheresse qui sevit depuis quatre ans, ce qui rend d' autant plus inperieuse la necessite d' ac croitre la production nationale. Alors que Ie Cameroun est importateur net ANNEXE 1 Page 3 de betail, il est exportateur net de viande de boeuf. Les ranches prives et les societes d'abattage se sont cree des debouches d'exportation de 1.000 a 1.500 tonnes de boeuf par an vers le Gabon et le Congo, ou les prix sont plus eleves qu'au Cameroun; ces derniers marches vont vraisemblablement se developper et, s'ajoutant au marche nigerian qui aujourd'hui importe 300.000 betes par an, entreront en concurrence avec le marche interieur camerounais. A l'heurp actuelle, les prix de gros et de detail pratiques au Cameroun sont sensiblement inferieurs a ceux du Nigeria, du Gabon et du Congo (a Lagos en saison seche, les prix de gros s'etablissent en l1Jlyenne a 350 francs CFA le kilogramme de carcasse contre 225 a 250 francs CFA a Douala). Selon toute .. vraisemblance, les prix en vigueur au Cameroun se rapprocheront de ceux du Nigeria, Ie plus grand marche de la region. D. Hypotheses de prix retenues pour le calcul de la rentabilite economique et financiere du projet 7. Comme les troupeaux se deplacent librement d'un pays a l'autre, et que la viande est exportee vers les pays VOisins, les prix du marche fournis sent une estimation raisonnable de la valeur financiere et economique des bovins et de la viande de boeuf au Cameroun. Les prix utilises dans le pre sent rapport reposent sur des statistiques enregistrees par le Ministere de l'elevage a l'occasion de transactions effectuees sur les marches officiels du Centre-Cameroun en 1971 et 1972, sur des observations effectuees sur le terrain, des prix du marche du betail en 1973, ainsi que sur les prix des betes et des produits carnes cotes sur les marches de Douala et de Yaounde en 1973. Les prix courants des bovins reproducteurs sous-estiment probable ment leur valeur relative, mais il n'est cependant pas possible de prevoir leur evolution future; c'est pourquoi les prix retenus pour tous les calculs relatifs au projet sont ceux du marche. Al'i1il:::XE 1 Tableau 1 CAMEROUN Offre et demande de viande de boeuf Abattage de bovins et production de viande de boeuf, par region (19692 11 Hombre de bites - - - - - Tonn8S - - - - (en mi11iers) Viande Dechets Total ... NORD Exploitation chepte1 local 100,0 10.000 2.500 12.550 Betes importees 21 35,01 / 5.250 1.312 6.562 Hoins viande exportee 5,S=- 617 97 714 Disponibi1ites nettes pour consommation locale 130,0 14.633 3.715 18.348 CENTRE Exploitation chepte1 local 31 146,0 22.430 5.600 28.030 Moins exportations (sur pied)4/ 90,5 15.025 3.755 18.780 Moins exportations (carcasse)- 5,4 1.350 Disponibi1ites nettes pour consommation locale 7.930 SUD Exploitation chepte1 local 13,0 1.583 395 1.980 3ites i~ortees5/ 93,2 15.345 3.835 19.180 Viande impo rte.e 813 Disponibi1ites nettes pour consommation locale 21.973 TOTAL 48.251 1/ SBDES, Approvisionnement en viandes de l'Afrique centrale, Paris 1971. 2/ Du Tchad. 3/ Vers 1e Sud-Cameroun. 4/ Vers 1e Sud-Cameroun, 1e Gabon et 1e Congo. S/ Du Centre-Cameroun. A..~'EXE 1 Tableau 2 CAMEROUN PRO.1ET D' ELEVAGE Offre et demande de viande de boeuf . Consommation de viande de boeuf par habitant et consommation totale par region (1969) 1/ Nord- Total. Nord Adamaoua Ouest Sud Cameroun - Citadins - Moyenne par habitant (en kg) 33,5 ·39,3 30,0 18,6 21,0 Ruraux - Moyenne par habitant (en kg) 12,0 14,8 2,7 1,0 4,8 Moyeune par habitant (en kg) Consommation totale (en mi11iers de tonnes) 1/ SEDES, Approvisionnement en viande de l'Afrique central.e, Paris 1971. ANNEXE 1 Tableau 3 CAMEROUN .. PROJET D' ELEVAGE Offre et demande de viande de boeuf Projection de l'offre 1. Estimation minimale pour 1985 Cheptel actuel =2,5 millions de tetes Taux d'accroissement 1,5 % x 12 annees · 3 millions de tetes Taux d'exploitation: 10 % = 300.000 tetes Viande et abats comestibles a raison de 162 kg/tete = 48.600 tonnes 2. Estimation maximale pour 1985 Cheptel actuel = 3 millions de tetes Taux d'accroissement 3 % x 12 annees · 4,28 millions de tetes Taux d'exploitation: 10 % = 430.000 tetes Viande et abats comestibles a raison de 162 kg/tete - 69.300 tonnes ANNEXE 1 Tableau 4 CAMEROUN -PBOJET,D'ELEVAGE Offre et demande de viande de boeuf Proi~c~ions de 1a demande A. Projections demographiques 1970 1985 Population urbaine!' 1.200.000 2.400.000 Population rura1~' 4.600.000 5.400.000 Total 3/ 5.800.000 7.800.000 B. CODSommation de viande de boeuf 1970 (tonnes) 1985 (tonnes Vi11es: 21 kg/habitan~' 25.200 50.400 4/ Campagnes: 4,8 kg/habitant:- 23.000 26.000 Total 48.200 76.400 1:./ Taux d'accroissement 1970-75: 6 % par an; 1975-85: 4 % par an. l:../ Taux d'accroissement 1970-85: 1 % par an. 3/ Taux d'accroissement 1970-85: 2 % par an. 4/ Cf. Tableau 2. ANNt:XE 2 Page 1 CAMEROUN PROJET D'ELEVA~E Le sous-secteur de l'elevage A. Donnees generales 1. Le cheptel du Cameroun est eva1ue a 2,5-3 millions de bovins, 3 mil lions d'ovins et de caprins, 0,5 million de porcins et 8 millions de vo1ail 1es. Environ 160.000 km2, soit 30 %,de 1a superficie totale du pays (475.000 km2~ sont consacres exc1usivement a la production animale. Les con ditions ecoc1imatiques du pays - qui vont des plaines sahe1iennes et souda niennes au Nord, a la foret tropicale au Sud en passant par 1e plateau de l' Adamaoua au Centre et des cha!'nes de montagne a 1 'Ouest - se traduisent .par une large variete de systemes de production agricole et animale et offrent de nombreuses possibilites de stratification et de diversification plus poussee des cultures et de l'elevage. 2. La production anima1e et 1a production agrico1e sont deux activites presque entierement separees. La production anima1e sedentaire commence tout juste a s'intensifier. La terre n'appartient a personne et 1es paturages, etant propriete commune, sont mal exp1oites. Les troupeaux se repartissent generalement entre betes laitierea paturant non loin de l'exp1oitation du pasteur; betes de reproduction (taureauxet vaches); betes d'embouche (bou vil10ns et animaux de reforme). La majeure partie des troupeaux appartien nent a des pasteurs Fou1be et M'bororo qui representent 1a majorite du groupe ethnique Foulani au Cameroun. 3. Au nombre d'environ 100.000, les M'bororo qui possedent pres du tiers du cheptel bovin national font paturer leurs betes essentiel1ement sur 1e plateau de l'Adamaoua autour de Meiganga, de Banyo et de Tibati sur lea hauts plateaux du Nord-Ouest, et, dans le Nord, autour de Mora et dans la partie meridionale des departements de Diamara et de 1a Benoue. Les trou peaux se dep1acent a l'interieur du pays en transhumance saisonniere et en mouvements migratoires d'une duree de cinq a dix ans; i1s effectuent ega1e ment des migrations de p1usieurs decennies entre 1e Nigeria, Ie Cameroun, la RCA et 1e Tchad. Lea M'bororo sont rarement sedentarises; leurs bovins sont genera1ement groupes en troupeaux de 100 a 500 betes appartenant a des famil 1es de 10 a 100 personnes. lIs ne sont pas geres aux fins de production com merciale, mais constituent a 1a £ois une source d'alimentation et un symbole de richesse. Le lait jour un r8le important dans Ie regime alimentaire des ANN.EXE 2 Page 2 familIes nomades, auxquelles la vente de ce produit fournit par ailleurs des moyens de subsistance. II est rare que les betes soient vendues sur Ie mar che; I' objectif principal des M'bororo est de constituer un troupeau aussi nombreux que possible. 4. Les Foulbe ont Ie plus souvent un mode de vie sedentaire. Pendant la saison seche, ils font paitre leurs betes dans des zones deprimees, gene ralement infestees par la mouche tse-tse, et au debut de la saison des pluies, les conduisent a proximite des villages. L' augmentation des couts des bes tiaux et Ie desir d'acquerir des biens de consommation font que les Foulbe se lancent dans l'exploitation commerciale de leur troupeau. 5. A l'exception d'environ un millier de betes N'Dama se trouvant dans la reg10n sud-est du pays, tous les bovins du cheptel camerounais sont de race Zebu. lls appartiennent a deux eSpE!ces differentes: a. Ie Zebu Foulbe de l'Adamaoua (Caudali), la meilleure race existant en Afrique de l'Ouest et du Centre. La carcasse d'un taureau ou d'un boeuf adulte pese en mayenne 220 kg et atteint frequemment 300 a 350 kg; et b. Ie Zebu M'bororo, plus grand et au squelette plus large, dont la valeur a l'abattage reste interessante, sans pour autant egaler celIe du Zebu Foulbe. 6. La production annuelle de viande de carcasse, qui est d'environ 15 kg par tete dans Ie Nord et atteint 20 kg dans Ie Centre, est faible par rapport aux 70 a 80 kg enregistres dans les pays dotes d'un secteur de l'ele vage moderne et aux 40 kg obtenus sur certains des ranches du plateau de l'Ad3m8oua appartenant a des etrangers. De meme, la production de viande des ovins et des caprins est peu importante. Le cheptel existant offre donc de vastes possibilites d'accroissement de la production carnee. Cependant, la fatigue qu'imposent aux betes les pratiques nomadiques et la transhumance et les difficultes qu'il y a a maintenir les betes dans un etat de sante satis faisant restreignent la productivite du troupeau. En outre, l'elevage est serieusement entrave par les carences nutritionnelles, a la fois quantitati ves et qualitatives, particulierement graves pendant la saison seche, au cours de laquelle les betes perdent de 10 a 20 % de leur poids vif. L'etat relativement mediocre de la sante animale (section"C) et la traite extensive des vaches pour la consommation de lait des humains expliquent en partie Ie faible niveau des coefficients de production de l'elevage traditionnel: taux de velage de 40 7.; taux de mortalite des veaux de 20 %; taux de mortalite adulte de 6 %; taux d'exploitation de 9 7.; croissance lente; enfin, accrois sement du troupeau de l'ordre de 1,5 % par an. ANNEXE 2 Page 3 B. Les services de soutien a la production animale Minist2re de l'elevage 7. Le Ministere de l'elevage comprend quatre divisions: sante animale, production animale, recherche et formation, peches maritimes. 8. La division de la sante animale assure des services de vaccination et de traitement gratuits. Seize veterinaires, environ 65 infirmiers veteri naires, 110 assistants de sante animale et 70 vaccinateurs dirigent et admi nistrent toutes les operations de sante animale au niveau du pays, des pro vinces ou des departement&. La peuurie de veterinaires sur le terrain est particulierement aigU@, de sorte que le personnel d'execution u'est pas sur veille d'assez pres. Cela est particulierement net sur le plateau de l'Adamaoua, ou deux veterinaires seulement assurent les services de sante pour 1,2 million de bovins environ. En 1972, 50 millions de francs CPA, soit 20 francs CFA par bete, ont ete affectes a la lutte contre les maladies; sur ce total, 40 millions ont servi a financer une campagne contre la trypanoso miase, le charbon symptomatique et la septicemie hemorragique, sur le seul plateau de l'Adamaoua, ceci afin de proteger moins de la moitie de la popula tion bovine du pays. On pourrait accroitre sensiblement l'efficacite de cette division en augmentant les effectifs de veterinaires sur le terrain et les fonds affectes aux transports, ainsi qu'a l'achat de vaccins et de medi caments. 9. La division de la production animale a ete creee en 1973; elle est chargee de la production animale, de la commercialisation et du traitement des produits animaux ainsi que des services de vulgarisation. Dans l' Est Cameroun, mis a part quelques efforts recemment deployes par la station de ~vakwa, les services de vulgarisation de l'elevage sont pratiquement inexis tants. Dans le Nord-Ouest, un service groupant une trentaine de veterinai res et d'assistants agricoles, dont la tache principale est d'emettre des permis de paturage, fonctionne depuis plusieurs annees, mais la encore, on doit considerer que le travail de vulgarisation en matiere de production animale est encore tres limite. Formation 10. Les veterinaires sont formes a l'etranger, principalement en Belgi que, en France et en Union Sovietique, et, a partir de l'annee prochaine, a Dakar, au Senegal. On prevoit qu'au mains deux veterinaires par an rentre ront au pays dans les cinq annees a venir; les pouvoirs publics ont par ail leurs pris des mesures en vue de developper la formation veterinaire pour repondre aux besoins du pays. La formation des infirmiers veterinaires et A...1NEXE 2 Pa,ge 4 des assistants de sante animale est assuree par 1e Centre national de forma tion zootechnique et veterinaire (ytFZV) de Maroua d'ou sortent environ dix infirmiers veterinaires tous 1es trois ans et 20 assistants de sante animale tous 1es deux ans. Les pouvoirs publics prevoient dtaugmenter l'effectif des promotions du Centre afin de satisfaire 1a demande croissante de personnel de ces deux specialites. Jusquta une date recente, 1a formation dans 1e domaine de 1 t e1evage a ete negligee. Au College agrico1e de Dschang, seuls deux a cinq techniciens agrico1es se specialisent chaque annee dans 1a production animale. Cependant, a partir de 1 t annee prochaine, 1e departement "elevagerr du College agrico1e de !I t Ko1bisson se propose dtorganiser sur ses deux fermes pilotes un cours de specialisation dtune duree dtun an destine aux agronomes. Cela dit, mis a part 1es ranches appartenant a des etrangers, 1e Cameroun ... offre tres peu dtoccasions dtacquerir une formation pratique de 1a production commerciale de bovins. Les autorites sont parfaitement conscientes de cette situation et attachent 1a plus grande importance a 1a foroation pratique qui sera dispensee dans 1e cadre du projet. Recherche 11. Les travaux de recherche effectues dans 1e domaine de 1a production animale par les deux stations experimenta1es de Wakwa (Province de 1 t Adamaoua) et de Bambui (Province du Nord-Ouest) portent notamment sur lea croisements entre zebus locaux et especes bovines brahmanes et fran<;aises, 1 t amelioration des patures, 1a 1utte contre 1es broussai1lea, 1a production fourragere et l'alimentation comp1ementaire du betai1. Le College agrico1e de Nt Ko1bisson poursuit egalement des recherches sur 1a production 1aitiere avec des vaches brunes suisses et N'Dama ainsi que sur l' embouche des bovins et des petits bestiaux d'origine locale. Les centres missionnaires de formation de Bafut et de Ojohong ont entrepris des experiences interessantes en matiere dtame lioration des paturages, de cultures fourrageres (en particulier 1e sty1osan thes) et d r e1imination des fougeres. Cependant, malgre leur haute qua1ite, ces travaux de recherche et dtexperlmentation n'ont jusqu'a present eu aucune incidence sur l'industrie de 1 t e1evage au Cameroun. C. Etat de sante des bovins 12. Bien que 1es services de sante animale aient ~u~mente 1e noubre an nue1 des vaccinations preventives et curatives, qui est passe de 750.000 en 1965 a 1,5 million en 1972, et qutils.aient reussi a eviter toute epidemie de p1europneumonie dans le Centre-Cameroun (en abattant 1es betes contami nees), la mortalite du betail est e1evee dans toutes 1es regions, sauf 1es hauts plateaux du rlord-Ouest. La mortalite des bovins adu1tes serait supe rieure a 6 =>soit deux fois plus qutau Niger et au Tchad par exemp1e. En Al'fNEXE 2 Page 5 outre, les taux de velage sont particulierement bas, puisqu'ils ne depassent generalement pas 40 %. La brucellose et la trypanosomiase, les carences mi nerales dont souffrent les animaux, et les mediocres techniques de gestion des troupeaux (on hesite trop souvent a reformer les vaches steriles) sont autant de facteurs qui expliquent des statistiques aussi peu encourageantes. 13. La trypanosomiase est fort repandue et constitue, avec la malnutri tion, l~ principal obstacle au developpement de l'elevage bovin au Cameroun (Carte tlo 10585, 'par. 2.10 a 2.12 et Annexe 6). La peste bovine a ete elimi nee pendant la periode 1961-64, et n'a pas fait de reapparition depuis lors, bien qu'aucune mesure prophylactique n'ait ete prise a cet effete En l'ab sence de telles mesures, Ie risque de nouvelles epider:ties est eleve. Le Centre du Cameroun ne presente aucun cas de pleuropneumonie contagieuse des bovins, mais cette maladie se trouve a l'etat endemique dans la partie nord du pays et, bien qu'elle ne tue que quelques betes chaque annee, elle pre sente, parait-il, un taux d'infection chronique eleve, et continuera de re presenter un dange~ potentiel serieux aussi longtemps qu'existeront des zones epizootiques, que les bovins pouiront se deplacer librement et que les pro prietaires de betail hesiteront a signaler aux autorites les enzooties. On peut lutter contre cette nwladie au moyen d'une vaccination annuelle. La streptothricose est egalement rcpandue puisque sa frequence depasse 10 % dans les zones a fortes precipitations. On ne connatt, pour la guerir, aucun traitement a bon marche ayant fait ses preuves. Le seul moyen de lutte con siste a immerger regulierement les betes ou a les vaporiser d'insecticides ee, Ie cas echeant, de medicaments a base d' ammoniaque quaternaire ou d' arse nic et de leur injecter a grands frais de fortes doses de penicilline et de streptomycine. A Fort Lamy (Tchad) Ie Laboratoire de Farc::ha effectue actuelle ment des travaux encourageants sur un vaccin qui permettrait d'enrayer cette maladie. La brucellose es t prob ab lement l' un des facteurs responsab les du faible taux de reproduction du cheptel national. La tuberculose semble pro r,resRer dans Ie Nord-Ouest et l'Adamaoua oriental, regions dans lesquelles Ie pourcentage des betes malades peut atteindre 10 %; toutefois, bien qu'elle soit a l'origine d'une contamination partielle des carcasses, cette affection ne menace pas serieusement la production. Le charbon syrnrtomatique et la septicemie hemorragique se rencontrent frequenment, en particulier dans les zones a forte pluviosite; Ie charbon est en revanche plus rare. Ces trois maladies apparaissent generalement de fa90n sporadique et peuvent etre com battues au moyen des vaccins appropries. Les tiques des bovins sont tres r(~pandues 1Tlc'lis les betes d' oriS?;ine locale sont relativement irnmunisees contre les maladies dont elles sont porteuses telles l'anaplasmose, la piroplasmose et la rickettsiose. Des cas de fievre aphteuse sont signales de temps a autre mais ils sont generalement assez benins. ANNEXE 2 Page 6 14. Les maladies dues a des parasites internes - essentiellement stron gylose, fasc101ose et coccidiose - entravent fortement la production animale, entrainent un pourcentage eleve de deces parmi les jeunes animaux et les empechent de prendre du poids. A 1 'heure actuelle, bien peu de mesures sont prises pour lutter contre elles. L'industrie de l'elevage bovin ne pourra se developper que si l'on adopte des mesures appropriees comportant l'utili sation de medicaments adequats. 15. En resume, on trouve au Cameroun toutes les grandes maladies des bovins entrainant des pertes economiques; on peut toutefois en venir a bout grace a l'utilisation de techniques modernes. D. La production animate dans les trois zones d'elevage du pays Zone nord 16. Cette reg10n comprend les plaines qui s'etendent au nord du plateau de l'Adamaoua, dont l'altitude varie autour de 200 m~ et les plateaux de Man dala a l'ouest. Elle s'etend sur environ 100.000 km , soit un cinquieme de la superficie du pays, et possede environ 24 % de sa population totale. Son systeme ecologique est de caractere sahelien au nord, soudanien au sud et sur les plateaux de l'ouest. Cette zone ne produit pas assez de viande pour sa consommation: elle n'exporte que quelques bovins vers Ie Nigeria, alors que, d'apres les estimations, elle importe chaque annee du Tchad 35.000 bovins et 5.000 ovins. 17. La population bovine de cette region depasserait les 900.000 tetes, a quoi il faut ajouter environ 1,8 million d'ovins et de caprins - soit envi ron les deux tiers du troupeau de petits ruminants du pays - 15.000 chevaux et 40.000 anes. C'est l'elevage nomade, avec les M'bororo, et semi-nomade, avec les Foulbe, qui predomine. Pres d'un tiers des betes sont elevees se Ion des methodes sedentaires, par de petits exploitants cultivant de 2 a 3 ha. A la fin de la saison seche, les troupeaux se nourrissent essentiellement du residu des recoltes. Au cours de la decennie ecoulee, l'utilisation des equipements a traction animale a connu une expansion tout a fait remarquable, et l'on trouve aujourd'hui dans la region environ 30.000 boeufs qui servent principalement a la culture du coton. 18. Comme Ie cheptel bovin de la reg10n s'accrott au rythme de 1,5 7. par an et que les cultures prennent de plus en plus d' extension, la popula tion animale risque, en de nombreux secteurs de la region, de depasser la capacite de charge des parcours, qui couvrent environ 3 millions d'hectares, , A:NNEXE 2 Page 7 a raison de 4 a 5 ha pour une unite de gros betail. La region ne peut donc ~ourrtr correctement plus de 600.000 unites de gros betail; d'ailleurs, ce chiffre est sans doute nettement au-dessus de la realite, puisque environ la moitie des parcours, etant infestes par la mouche tse-tse (cf. Carte 10585), ne sont pas visites par les troupeaux. En outre, ce sont les paturages in festes, situes Ie long de la Logone et du Chari et dans la savane soudanienne du Sud, qui ont Ie potentiel de pacage Ie plus eleve de 1a region. Ma1gre tout cels, l'effectif du troupeau (environ 1 million d'unites anima1es) de passe de tras loin Ie chiffre de 600.000 tetes susmentionne et ce qui, dans , bien des secteurs, se traduit deja par Ie surpaturage. La zone centrale 2 19. Cette zone recouvre les 64.000 kn du plateau volcanique de l'Ada maoua a l'est et au centre, et les 18.000 km2 de plateaux montagneux du nord ouest du Cameroun. Elle represente plus d'un sixieme de.la superficie du pays, dont elle est 1a principale zone d'e1evage bovin; elle possede de vas tes paturages ou la densite du betail est faib1e, ce qui lui confere encore de tres vastes possibilites de developpement de sa production carnee. Elle eleve environ 55 % des bovins du pays et produit de 30.000 a 35.000 tonnes de carcasse et d'abats, soit un excedent de l'ordre de 20.000 tonnes. C'est cette region qui serait la mieux a meme de satisfaire la demande de viande du Sud-Cameroun, qui augrnente rapidement. 20. Le plateau de l'Adamaoua est situe a une altitude moyenne de 1.100 m avec des sommets atteignant 1.700 m. Son climat est frais et sec, avec des precipitations annuelles de 1.400 a 1.600 mm, dont la moitie s'abat pendant la periode allant de juillet a septembre. Si, au-dessus de 1.400 m, on ne trouve plus que la savane herbeuse, en dessous de cette limite, c'est la savane-parc qui predomine. Les paturages, qui se composent principalement ,1es especes Ilyparrhenia, Bracharia et Andropogon, ant une charge globale de 3 a 5 ha pour une unite animale. Les parcours ont ete exp10ites par des ele veurs nomades et semi-nonades Fou1be des leur arrivee sur le plateau, au dix huiti~me siecle et par des e1eveurs nomades a'bororo. Du fait d'une pratique incontrolee des feux de brousse et d'une trop grande densite d'animaux, les paturages c~dent de plus en plus souvent la place aux buissons et atbustes. f 21. Le plateau compte environ 250.000 habitants, soit quatre habitants au km2 seuler.lent. 11 possecie, outre la seule ville importante, iJgaoundihe (22.000 habitants environ), quatre bourgades et un certain nombre de villa ges dont plus de la moitie nlont meme pas 100 habitants. La population est repartie de fa~on inegale, de vastes etendues restant encore desertes. Les cultures n'ont qu'une ir.portance secondaire par rapport a lliUevage. A::mEXE 2 Page 8 22. La population bovine est estimee a 1,2 million de tetes, soit pres de la moitie du cheptel national; en revanche, il n'y a que 40.000 caprins et 30.000 ovins. Environ 800.000 betes - les deux tiers du troupeau bovin du pays - vivent dans la partie orientale du plateau, Ie dernier tiers patu rant dans In moitie occidentale. C' est la presence de III mouche tse-tse qui incite les pasteurs a eviter cette region et a lui preferer la partie est du plateau de l'Adamaoua deja surcl1argee (cf. par. 2.10 a 2.12 du rapport prin cipal et Annexe 6). 23. Deux entreprises pr~vees fran~aises, elevant respective~ent quel que 20.000 et 8.000 bovins, pratiquent l'embouche et la reproduction exten sive depuis plus de 20 aus a quelque 75 km a 1 'est de !lgaoundere. Ces entre prises n'ont effectue que peu d'amenagements terminaux et leurs frais d'ex ploitation annuels ne se rnontent qu'a 2.500 - 3.000 francs CFA par animal. Leurs activites sont axees vers la commercialisation de la viande plutat que sa production. Toutes deux ont leurs propres installations d'abattage et de stock.age en chambre froide a iigaoundere et expedient par avion de 1.000 a 1.500 tonnes de viande par an a Yaounde, Douala et dans quatre pays du centre de l'Afrique. Grace a l'utilisation de techniques modernes de production (bonne ~stion des paturages et du troupeau, soins veterinaires), ces deux ranches ont bien reussi, en depit d'investissements assez modiques. Leur influence se fait fortement sentir sur les activites deployees dans la region, puisque nombre de proprietaires de betail, qui autrefois y ont parfois tra vaille comrne bergers et qui vivent main tenant a proximite, adoptent peu a peus comme eux, des techniques d'elevage amel1orees. 24. Le potentiel eleve de developpement de l'elevage du plateau de l'Adamaoua constitue une ressource qu'il conviendrait d'exploiter plus effi cacement par l'adoption des mesures dont la liste figure ci-dessous par ordre de priorite. 25. Eradication de la mouche tse-tse. La necessite d'assainir les zo nes infestees par la tse-tse afin d'etendre la surface des paturages a ete e:~osee aux paragraphes 2.10 a 2.12 du rapport princjpal et a l'Annexe 6. 26. Contrale du paturage et des feme de brousse. La station de recher che de !eux moyens permettent d' atteindre ce but dans l'eleva~e traditionnel: l'un consisterait a affecter des terres aux proprietaires de betail de fa~on qu'il soit de leur interet de faire paturer un nombre de betes correspondant a la capacite de charge de leur parcours et de n'allurner de feux de brousse que dans certaines limites; l'autre serait d' empeciler 1a proliferation du betail en appliquant des contingents fixes par l'Etat OU une autorite para-etatique et de controler tres severement la pra tique des feux de brousse. Vu l' assez bonne qualite des herbages du plateau AL"nlli)ili 2 Page 9 ~e l'Adamaoua, il semble qu'il soit techniquement possible de proceder a une repartition des terres. Ceci pourrait se faire, au debut, par Ie biais du programme de credit au secteur traditionnel, qui doit etre mis en place dans Ie cadre du projet envisage pour 1a region de Dibi et de Tourn1ngal/Be1el (cf. par. 3.04 a 3.09 du rapport principal et Annexe 5). Les pouvoirs publics doivent egalement intensifier leurs efforts en vue d'elargir les mesures ten dant a limiter les effectifs de betail et a empecher l'abus des feux de brousse. C' es t dans la region voisine du Haut Faro et de la Vina meridionale, qui doit etre debarrassee de la tse-tse dans Ie cadre du projet (cf. Annexe 6) que seront realises les premiers programmes d'amenagement et d'utilisation controles des res sources en terre et en eau en vue de maintenir l'equi1ibre du milieu naturel. 2 27. Les plateaux du Nord-Ouest ont une superficie de 18.000 km et un relief de plateau generalement assez moutonne (1.000 a 2.300 m d'a1titude). Le cli~t y est exceptionnellement frais pour l'Afrique de l'Ouest et les precipitations abondantes (2.700 mm par an a Bamenda). La majeure partie de cette region est couverte de hautes herbes - savane herbeuse sur Ie plateau du Haut Lava ou, a moindre altitude, herbes de la savane-parc. Les sonunets boises, les vallees et les pentes escarpees n'ont qu'une i~ortance mineure. Quatre especes d'herbes appartenant a la famille des hyparrhenia composent l'essentiel des herbages. Le surpaturage et Ie pietinement du betail n'en diminuent pas la frequence en dessous de 1.600 m mais au-dessus de cette altitude, c'est le Sporobulus africanus qui les remplace. Les paturages de sporobulus, qui sont 3 a 5 fois moins productifs que ceux d'hyparrhenia, se deve10ppent rapidement en superficie, ce qui est revelateur d' une utilisation croissante des pacages de la region. Les feux de brousse et Ie surpaturage expliquent peut-etre pourquoi la fougere (Pteridiurn aquilium) qui predomine sur de vastes superficies ne cesse de gagner du terrain. L'herbe Kikuyu est abondante et les trefles indigenes ne manquent pas dans les prairies gazo nees, ce qui permet d'augurer de bonnes possibilites d'amelioration des piturages. 28. Avec une population estimee a 500.000 habitants, la region a une densite de 28 personnes au km 2 , ce qui est relativement eleva pour Ie Came roun, toue en restant faible par rapport a certaines autres regions d'Afri que. Tout Ie long de La route annulaire, Ie probleme que souleve cette densite par rapport a la superficie des terres disponibles commence deja a se poser avec une grande acuite. L'isolement, un relief accidente, un climat moins plaisant, Ie paludisme et la presence des mouches tse-tse sont autant de facteurs qui ont contribue a cette concentration de population, laquelle laisse de vastes regions, en particu1ier dans Ie nord, pratiquement inhabi tees. La plupart des paturages epargnes par la tse-tse sont parcourus par les troupeaux des pasteurs nomades U'bororo provenant essentie1lement du Nigeria, et qui semblent etre consideres par les habitants de la region comme ties etrangers. ANNEXE 2 Page 10 29. Les plateaux se pretent tres bien a l'elevage bovin: Ie climat y est bon et l'eau n'y manque pas. II n'y a aucun danger de trypanosomiase et les tiques sont moins nombreuses qu' ailleurs. La prairie, qui a un cycle vege tatif de a a 9 mois par an, a une densite assez elevee d'une unite animale pour 2 it 5 ha. La region compte un cheptel d'environ 300.000 tetes apparte nant Ie plus souvent a la race des zebus U'bororo. Un relief tourmente, des sols delaves, des routes et pistes d' acces mediocres font que la plupart des regions de ces plateaux conviennent mieux a l'elevage qu'aux cultures. 30. La majeure partie de l'activite agricole est exercee par de pe~its e~~loitants irnplantes principalenent Ie long de la route annulaire et culti .. vant de 1 a 5 ha. Les possibilites d' association elevage/culture sont favo rabIes; des efforts ant deja ete entrepris en vue d'integrer la production aninale et l'agriculture, qu'il s'agisse de cultivateurs elevant ou engrais sant quelques bovins sur les residus de leur recolte au sur les prairies adja centes, ou d' eleveurs cultivant de petites parcelles dans la zone servant habituellement de paturage. Une mission hollandaise situee a afonta execute actuellement un petit pro jet tendant a promouvoir cette association; elle fournit du credit et supervise les cultures de legumes, la production avicole et l'enbouche des bouvillons. 31. Le fait que les cultures empietent rapidement sur les terres de paturage traditionnel est cause de frictions accrues entre les agriculteurs et les eleveurs. L'ancien Etat du Cameroun occidental avait entrepris de controler ces activites en promulgant en 1962 une loi stipulant que les agri culteurs desireux de cultiver les parcours doivent obtenir la permission du Service de l'elevage et que les pasteurs doivent obtenir des autorisations de paturage. L'applicatlon de cette loi a quelque peu ameliore la situation mais il dcvient de pluS en plus necessaire de planifier l' utilisation des sols de la region et de mettre en oeuvre une reforme ap,raire autorisant la propriete privee des terres et accordant aux pasteurs des titres de propricte. Le programme de credit au secteur traditionnel qui Sera realise dans Ie cadre du pro jet envisage (par. 3.04 - 3.09 et Annexe 5) devrait non seulement favo riser l'association de la culture et l'elevage et l'arnenagement de petits ranches, mais encore constituer une etape importante vers l'etablissement d'un regime foncier plus satisfaisant. La zone sud 32. Environ 60 ~ des habitants du Cameroun vivent dans cette zone plate de foret guineenne et de foret pluviale, couvrant les deux tiers de la super ficie du pays, ou ils pratiquent Ie plus souvent l'agriculture, lorsqu'ils ne sont pas etablis en ville. Alors que la production de porcins, de volail les et de caprins est repandue, l'elevage bovin n'a pas encore ete developpe ANNEXE 2 Page 11 et 5 % seulernent du troupeau national se trouvent dans cette reg10n~ essen tiellement dans les circonscriptions de Kette et de Garoua Boulai et dans la zone qui separe Bertoua et Batouri. Ces regions situees a une altitude de 500 a 900 mont de boones ressources en eau; les precipitations y atteigneot en moyenne de 1.500 a 1.800 mm et la temperature normale y est de l'ordre de 24 0 C. 33. Des forets-galeries assez etroites sillonnent la savane herbeuse dans laquelle les especes hyparihenia, bracharia, andropogon et panicum pre dominent. Cette region pourrait, d'aprcs les estimations, offrir de 2 a 3 ha pour une unite animale, de plus, les herbages y sont de bonne qualite pendant 9 a 10 ~D1s de l'annee. La trypanosomiase est le principal obstacle empechant l'utilisation permanente de ces paturages par les troupeaux de bovins. 34. Environ 100.000 hovins, 35.000 ovins et 30.000 caprins vivent en permanence dans ia zone sud, auxquels il faut ajouter quelque 100.000 bovins du plateau de l'Adamaoua et de RCA qui viennent transhumer en decembre et janvier. Les betes ne paturent que sur 20 a 25 h des herbages. Comme il est peu probable que l' on puisse debarrasser ces regions de la mouche tse-tee dans des conditions economiques (cf. Annexe 6), l'elevage devra s'accommoder du leger risque que presentent les especes moins dangereuses, la tse-tse des rivieres et celIe des forets; il conviendra par ailleurs d'empecher la pro pagation de la trypanosorniase grace a une surveillance constante et a l'adop tion de mesures therapeutiques appropriees. La justification technique et la viabilite economique de grands projets d' elevage bovin n' ont pas encore ete prouvees dans ces regions; le ranch de ~dokayo, qui doit etre cree dans Ie cadre du projet, y introduira prec1sement des techniques d'elevage qui per mettront l'exoloitation des prairies non utilisees. ANN1::XE 3 Page 1 CAl1EROUN PROJET D'ELEVAGE Octroi de prets dans le cadre du projet 1. Dans le cadre du projet. le FOUADlm accordera des prts aux agri culteurs, aux ~leveurs et aux bouchers. Le FONADER n'a pas encore ouvert d'agences dans les zones de production du projet. Cependaot, les banques commerciales qui possedent des agences dans ces regions (la SCB et la BICIC) ont consenti, pour aider le FONADER, a assurer les operations relatives au decaissement des prts et a leur remboursement. En outre, les equipes de vulgarisation de l'elevage de la SODEPA, dont les membres sont en poste a Bamenda (dans 1e nord-ouest du Cameroun) et a llgaoundere (dans les hauts plateaux de l'Adamaoua), prteront leur concours technique au FONADER pour l' evaluation et la surveillance des prets. Le FONADER remboursera ces ser vices a la SODEPA. 2. Pour lJ instant, le service de credit agricole du FO?SAlJER n' a pas de cornite de prt, ni de directeur en fonction; son personnel se compose en tout et pour tout dfun conseiller technique detache par la CCCE et d'une secretaire-employee de bureau. Pour repondre aux besoins du projet, et aux exigences du developpement, cette division devra etre etoffee. Un cornite de prets agricoles sera cree et le directeur qui a deja ete nomme prendra son poste. Au debut, le personnel de la division se composera du directeur, du conseiller technique et de deux employes de bureau. Le conseiller en credit agricole sera recrute sur une base internationale, tandis que les autres membres du personnel seront camerounais. 3. Le Tableau 1 montre quel sera le role du FONADER dans l'octroi des prets prevus dans Ie cadre du projet. Le service du credit agricole sera charge d' evaluer la solvabilite des candidats., de preparer les travaux du cornite des prets, les documents de credit, les ordres de paiement, veillera au remboursement des prets et decidera eventuellement des mesures a prendre contre les emprunteurs defaillants. Le FONADER conservera toutes les deman des de pret ainsi que des dossiers complets sur les emprunteurs.,y compris notamment les billets a ordre, les accords de pret, les garanties, et les documents ayant trait aux prets (inventaire permanent, echeancier des paie ments, compte de credit des emprunteurs). Les comptes seront classes selon a) les termes du pret (court, moyen); b) l'exercice pendant lequel le montant du pret a ete totalement verse; c) la date d'echeance du pret (court terma) AL'fNEXE 3 Page 2 ou celie des versements (1JI)yen terme) faisant apparaitre a tous moments les paiements en retard et les paiements non encore dus; d) l'agence chargee du versement des fonds. La comptabilite sur ordinateur du FONADER permettra de satisfaire aces ex:i.gences, et ces comptesiJ joints au dossier de demande de pret et aI' echeancier des paielEnts iJ fourniront tous renseignements uti les a la preparation des rapports d' avancement trimestriels. 4. Criteres regissant l'octroi des prets pour l'amenagement des ran ches prives et des fermes associant culture et elevage. Pour pouvoir bene ficier d'un pret au developpement de l'elevage, l'emprunteur devra satisfaire aux criteres suivants: a) resider dans une region choisie par la SODEPA pour Ie developpement du secteur traditionnel; b) resider depuis plus de cinq ans .. dans l'endroit ou ce developpement est envisage; et c) detenir un bail con senti par la SODEPA ou~dans le cas de petites cultures associee~se voir re connaitre par Ie chef local et le prefet le droit d'usufruit qu'il pretend detenir. 5. Criteres regissant l'octroi de prets aux bouchers. Les bouchers devront habiter a Douala ou a Yaounde, etre proprietaires ou.locataires - et dans ce dernier cas detenir un bail de cinq ans au mains - d'un local dote de murs solides, situe dans un emplacement convenant au commerce de bouche rie de detail, et etre titulaire d'une licence d'exploitation d'une bouche rie depuis plus de cinq ans. Si 1e boucher est locataire de ses locaux, il devra en fournir la garantie suffisante, et tous 1es beneficiaires du pret devront presenter des references satisfaisantes etablies par une banque ou par un negociant en viande respecte. 6. Demandes de prete Les formu1es de demande de pret pourront etre obtenues aupres de 1a BCD ou aupres des equipes de vu1garisation de l'ele vage de la SODEPA. Les equipes de vulgarisation aideront 1es candidats a remplir ces formules et seront chargees de l'evaluation technique. Les bou chers pourront obtenir les formules de demande de pret aupres des agences du FOilADER de Douala et de Yaounde. La direction des abattoirs de 1a SODEPA sera chargee de l'evaluation technique et le departement du credit agrico1e du FONADER evaluera 1a solvabilite des demandeurs. 7. Documents de prete Apres approbation du pret, 1a division du cre dit agricole preparera l'accord de pret, y compris 1e ca1endrier de rembour sement, 1e billet a ordre, et les documents re1atifs aux suretes (hypotheque mobi1iere et,le cas echean~ co-cautions personne11es). Les accords de pret stipu1eront que, sur demande du FONADER, l'emprunteur devra vendre sa produc tion a l'acheteur designee ANNEXE 3 Page 3 8. Versement du montant du prete Le FONADER ouvrira un compte aupres de l'une des agences de la banque commerciale qui se trouve etre l'une des plus proches des emprunteurs eventuels - la Societe camerounaise de banque (SCB) ou la Banque internationale pour le commerce et l'industrie du Cameroun (BICIC) dans l' Adamaoua et la Banque du Cameroun ou BICIC dans la partie nord-ouest du Cameroun. Les modalites d'administration de ce compte, y com pris lee pouvoirs de signature du representant du FONADER et du personnel de vulgarisation de la SODEPA,seront arretees d'un commun accord entre les ser vices du FONADER et le siege de la banque commerciale. Les montants du pret seront verses sur ce compte. Les factures presentees a l'appui des paiements seront etablies en deux exemplaires qui serent envoyes aux equipes de vulga risation de la SODEPA et, pour les prets consentis aux bouchers, aux direc teurs des abattoirs de la SODEPA, qui certifieront que les biens ou services dont la liste figure dans la facture sont bien con formes aux dispositions de l'accord de pret du FONADER, et: qu'ils ont bien ete livres ou rendus a l'emprunteur. Les factures certifiees serent remises au FONADER et, dans la mesure du possible, les biens et services finances par le pret seront fournis en nature. Quand un reglement comptant sera requis, seuls des cheques por tant deux signatures (celle du representant du FONADER et celle d'un membre de l'equipe de vulgarisation de la SODEPA) seront acceptes aux fins du de caissement du pret du compte du FOUADER. Immediatement et en presence des deux signataires, l'emprunteur endossera le cheque a l'ordre du negociant ou de l'entrepreneur a qui le cheque sera remis en paiement. Pour l'achat de marchandises exigeant un versement en especes, la transaction entre acheteur et vendeur aura lieu en presence de membres de l'equipe de vulgarisation de la SODEPA qui, avant l'achat, inspecteront les animaux et approuveront la transaction. 9. Comote du FOi:lADER. Le compte du FONADER aupres d' une agence de banque commerciale sera debite du montant verse et un avis de debit explica tif sera envoye au service de credit agricole du FONADER, qui inscrira le montant debite dans les comptes de l'emprunteur et dans les livres du service central de comptabilite du FONADER. line copie de la facture justificative du paiement sera jointe a l'avis de debit et classee dans les dossiers de l'em prunteur. En outre, la banque enverra chaque mois au FONADER un releve men suel des comptes. 10. Remboursement du prete A l' echeance, le principal et l' interet seront verses a ltagence designee de la banque commerciale, les montants col lectes seront transferes au FONADER et un avis de credit sera envoye au siege des banques commerciales. Le personnel de vulgarisation de la SODEPA veil lera aux remboursements et informera le FONADER des raisons de manquements. Un mois avant la date d' echeance des remboursements, un avis rappelant la AlulEXE 3 Page 4 date d'ecileance et le montant a rembourser sera envoye a l'emprunteur. En cas de manquement, un dewdeme avis sera adresse quinze jours apres la date d' echeance du remboursement. En cas de necessite, un avert1ssement sera envoye quinze jours plus tard. S1 dans les trente jours qui suivent, les montants dus ne sant pas remboursea et aile pret n'est ni prOlonge ni re conduit, le PONADER poursuivra la sa1s1e des biens de l' emprunteur defail lant. l?R0J'E'l' D'ELEVAGE CHd;1t agricole Dispositions irises pour l'octroi de pr8ts dans le cadre du projet Fonds national de dhelmement rur&l (roHADER) DiS1j)Ositions prises pour le deca.1ssement et le remboursement des ptits octroy!s dans le cadre du projet Inscriptions dans les Inscriptions dans les livres 11 vres du roNADER de l' !gence du JroNADER A - VEBSDfERT DE:! PRETS 1) Un pret · long terme de FCFA 600.000 a ete approuve et les documents de pr8t ont ete dgnes. Le JroNADER vire FCFA 600.000 au compte "Projet d' elevage JroNADER" qu'il a ouvert aupres de l' agence ,de 1& SCB par l' intel:'lHd1a.1re du siege de 1& SCB. SHlge de 1& SCB Dans les livres du roNADER - on debite le compte Siege de la SCB' com.pte i!o No 35 et son soua-compte No 350 et on credite le compte 41 Ii) 146.0001600.000 1) compte No i!o de la SaDIe de FCFA 600.000. 1) 600'4600.000 3) Dans les livres de l'agence de 1& SCB - le compte 148.000 4) No 41 est debit' et le compte No 42 est credite de FCFA 600.000. 2) Les factures ont &te visees par les membres de l' equipe de vulgarisation, un cheque a ete t!m1s IJ. l'ordre de l'emprunteur, endasse IJ. l'ordre du ne gocilLllt 0'11 de l' entrepreneur et trensm1s IJ. ce Prets · moyen terme demier. Projet d'elevage Dans les liwes de l' yenee de 1& SCB - le ccmp te Caisse com.pte ~5 No 42 est debite du montant du cheque et le compte c~te 50 1) 600.0001100.000 4) No 44 est credite de ce . . 1IlOntant. 4) 148.000 Pret · moyen terme 3) be 1IlOntant du ch~ue est verse a.u negociant 0'11 ll. roNADER Projet d'elevage l' entrepreneur par l'intermedia.1re du S Hlge de 1& Projet d'elevage Compte d.l'emprunteur SCB (solde). comote 42 compte 350 Dans les livres de 1 f yence de 1& SCB - le compte 2) 600.0001600.000 1) No 44 est debit6 et 1e compte No 41 est credite de 4) 148.000 148.000 4) 1& somme de FCFA 600.000 B - PAIllMENT DE:! ECHEANCES 4) A l'echea.nee, 1& premiliore tranche de remboursemert (FCFA 100.000) et l'inter8t (FCFA 48.000, soit un taux annuel de 8 " sur FCFA 600.000) sent regles au comptant par l' emprunteur a. l' age nee de 1& SCB et vires au compte du roNADER. Dans les Uvres de l' ..genes de l.& SCB - le compte Interets PBrqua No 50 est debite et le compte No 42 est credite de Projet d'elevage 1& somme de FCFA 148.000. Chlioques IJ. toucher com;te 70 Le compte No 42 est ensuite debi til et le compte No 41 compte 44 48.000 4) eat credite du mime montant. 3} 600.0001600.000 2) Dans les 11vres du FONADER - reception de l' avis de credit envoye par le Sil!oge de la SCB et a.ssorti de toW3 les renseignements necessa.1res. Le FONADER d6 bite le compte No i!o de 1& SaDIe de FCFA 148.000 et credite 1. compte No 35 et le sous-compte No 350 de la somme de FCFA 100.000 et 18 compte No 70 de FCFA 48.000. Remarques: 1. Les versements, 0'11 les remboursements inscrits au compte No 42 "Projet d' e18vage du FONADER" ouvert auprlios de l'agence de la SCB devrol!l.t, selon l'uaage, etre accompagnes d'avis de debit 0'11 de credit fa.1s&I1t appardtre taua les deta.1ls de l' operation et un exemplaire de cet avis devra etre envoye au FONADER. En outre, un re leve de compte sera envoye cha.que mois au FONADER pour rapprochement des comptes. 2. Comme les operations relatives aux pr~ts de l'emprunteur sont enregistrees par le Service central de compta bi11te du roNADER et egalement dans le compte de l'emprunteur tenu par 1& Section "Archives" du Service de credit agricole du FONADER, 11 n' est pas certain qu'l1 soit necesaa.1re d' ouvrir un compte pour chaoue emprun teur auprlioa de l'agence de la ~ue commerciale. Tous les versements et remboursements relat1fs auz pr~ts apparattront dans le compte courant "Projet d'Uevage FONADER" ouvert auprlios de l'agence de 1a SCB. A moins o)l~:POur de. ra.i8ons de contrOle, le FONAIlER ne tienne IJ. ce Que l'agence de ].a SCB etabllsse :pour chaque emprunteur des comptes paralleles, 11n'est pas utile d'enregistrer deux fois les mimes operations. 25 fevrier 1914 ,. I ~ PROJE'l' D'E1,l!:llAGE ~ Charges BODEI'll - 81ye (en willers de francs cn) coGt Annee 1 Ilnne. 2 Annee , Annlie lj Annee. 5 a20 c..Ugode uxdt&lre 1I00000re Cant _re Cant _re eollt _1''' Coll.t _re CoQt CIlJ\ltlm D'IJtVm't'IBSD(EIIT Vebicules - veblcule II. IjUAtr.. roue. "",trices 2.500 1 2·500 - v6hlcule de service 1.000 1 1.000 - petUs veblcules 600 1 600 Meub1· ·t _terlel de bureau L1 1 1.500 300 Eadio, t4ilephone 600 1 600 Charges d'ln.....tlaa....",t/totsl partie1 6.200 300 CIlJ\ltlm D'J!!XPLO!'1'A'rIOII 'fralt ....nta et sslalres Directeur genlirsl Directeur technioue l2 Dlrecteur financier Z2 Comptab1e Employe de bureau Secretsi.... Dactylo/U1liphonlate Chau:ffeurs Messager 'fotal p&rtlel Location au bureaux et logementa Bureaux L~ Logement. - Directeur teChnique - Directeur financier 'fotal putte1 Autres charges coOts d' 81rt aerten interleur Allocations jou.rnel1~res Frals de bureau L6 Verification des compte. Total p&rtiel Charges tot.ales du ange de 1. aOIlEl'Il ~ l Y compris Ie mobllier de six bureaux, six apparells de climatl.atlon de 1 CV, 2 machines , ecrire et 2 machines. k ca.lculer. I~ 2 Seront remp1ace. 10. l' &nnee 5 par deB cameroun.i·· ~ En supp<>sant 10 location de 6 bureauJ[. 4 25.000 km par an 10. 25 FCFIl Ie km par v8hlcule 1. quatre roues ""trices 20 ..000 km. par an ... 20 FCFA Ie km pour lea volturea de oervice pour l"essence,. de l'hu11e. la graiase, lea pH::,cea de recilange,. lea reparations et 20.000 km par an II. 15 FCFA Ie km pour Ie. petits vihlcule. l' ....urance. l5 20 1> du prix d'achat initial lit. cOlllpter de l'ann~e d'acqui.ition. Z6 Y comprls servic". public.. . 10 ."ptemhre 19"13 ANNEXE 5 Page 1 CAMEROUN PROJET D'ELEVAGB Programme de credit au secteur traditionnel 1. Les ranches et exploitations du sous-projet seront situes sur les plateaux nord-ouest et sur le plateau de l' Adamaoua, a 1 'est de Ngaoundere (Carte). 11 est prevu d'aider les fermiers pratiquant l'association culture elevage et les eleveurs sedentaires afin d'accrottre la productivite de leurs cultures et de leurs troupeaux et de diminuer ainsi la necessite de recourir a la transhumance. Des services de vulgarisation et de credit seront egale ment fournis. Si le projet atteint ses objectifs, i1 constituera la premiere etape d'un programme de developpement du credit agricole. Trois types prin cipaux d'amenagement des ranches et des exploitations ont ete retenus. Type I: Culture associee a l'elevage 2. On developpera le petit elevage de bovins a l'embouche dans les re gions du Nord-Ouest qui se consacrent a la culture du cafe arabica. La su perficie de l'exploitation type (Tableau 1) sera d'environ 4 ha, dont quelque 0,25 ha sera cons acre a la culture du cafe et 0,75 ha aux cultures vivrieres, essentiellement mats, arachides, fruits et legumes divers. Les 3 ha restants seront laisses en jachere a laquelle on associera des cultures fourrageres legumineuses. On financera, dans le cadre du projet, l'achat de semences et d'engrais pour les cultures fourrageres, de materiel pour la pose de clotures et la construction d'abris pour le betail, l'achat de petit materiel, d'ou tils et de trois bouvillons au cours des annees un et deux du projet d'amena gement des exploitations. Il est egalement envisage de fournir des conseils techniques, des soins veterinaires et des supplements rnineraux a l'alimenta tion des betes. On fera appel a la main-d'oeuvre familiale pour la construc tion d'etables ouvertes rudimentaires, pour la culture et la recolte du four rage, pour faire les foios, nourrir les animaux dans l'etable et les faire paturer au piquet. Les bouvillons seront achetes a l'age de 1-1/2 a 3 ans et engraisses pendant vingt mois au maximum~ce qui entratnera un gain de poids vif d'environ 200 kg. Outre le revenu supplementaire que la production bovine procurera, l'association culture-elevage maintiendra et ameliorera la fertilite des sols et combattra l'erosion sur les pentes les plus ahruptes de la zone du projet. En outre, le projet permettra une meilleure utilisa tion de la main-d'oeuvre familiale. ANllEXE 5 Page 2 TyP e II: Ranch de 250 ha 3. Des ranches d'environ 250 ha (Tableaux 3 et 5) seront amenages dans la province du Nord-Ouest et dans Ie centre de l' Adamaoua, a 30 km environ a l'est de Ngaoundere, dans les zones de paturage de Dibi et de Tourningal/Bele1. Ces ranches, destines a une cellule familiale possedant de 50 a 60 tetes de betail, seront situes dans des zones debarrassees de la mouche ese-tse et ou Ie taux de charge des paturages s'eleve deja a environ trois animaux par hec tare. Les participants au projet deV!0nt etre installes dans la region de puis cinq ans au mains et avoir une reputation de serieux et de solvabilite bien etablie dans la cOIllllunaute. Dans Ie cadre du projet serone fournis des ... conseils techniques ainsi que des fonds pour l'achat d'animaux reproducteurs et de bouvillons a 1 'enbouche supplementaires ainsi que pour l' amenagement de clotures, de pare-feu." de points d'eau et d'installations de manipulation du betail et l'achat de petits outils. Comme sur Ie plateau central de 1'L\damaoua la saison seche dure environ trois mois de plus que sur les haucs plateaux du :lord-Ouest, on accordera une importance particuliere" dans la region de Dibi et de Tourningal/Belel, a la production de fourrages pour la saison seche; on achetera des graines de coton et des tourteaux de graines de coton pour completer l'alimentation des vaches en periode d'allaitement et celIe du jeune betail pendant la saison seche, voire celIe des bouvillons finis si les prix rendent cette operation rentable. Les troupeaux passeront en moyenne de 60 a 100 betes et produiront environ 10 bouvillons, 6 betes de reforme et 4 genisses reproductrices par an. L'amenagement des ranches re duira la necessiee de recourir a la transhumance, et permettra aux familIes de jouir d'un mode de vie plus sedentaire. Par ailleurs, la productivite des animaux sera fortement accrue du fait de cet etat sedentaire. TyPe III: Ranch de 750 ha 4. Ce type de ranch (Tableaux 6 et 7) sera e~~loite par une grande famille; Ie chef de famille aura la responsabilite d'environ 300 tetes de betail, dont il possedera" par exemple" un tiers environ, Ie reste appartenant aux autres membres de sa famille. De tels ranches seront amenages surtout dans les plateaux du Nord-Ouest et demanderont Ie meme type d'investissemencs et l'utilisation de methodes de production ameliorees comparables a celles qui ont ete decrites au paragraphe precedent. De meme, les conditions a re~ plir pour beneficier des prets seront celles qui ont ete definies pour Ie type II. On compte qu'apres l'amenagement d'un tel rancil, l'effectif du trou peau augmentera de moitie environ et la production animale annuelle compren dra environ 33 bouvillons eleves sur Ie ranch, jusqu'a. 20 betes de reforme et 13 genisses reproductrices, sur un troupeau de 300 tetes. AHNEXE 5 Page 3 Decaissements 5. Le pret sera verse en trois ans environ et la participation au projet S' etablira de la fat;on suivante: Annee 3 Annee 4 Annee 5 Total Type I 5 10 10 10 35 Type II 15 20 25 30 90 Type III 5 6 6 8 25 Total 25 36 41 48 150 6. La majorite des prets (120 environ) sera consentie en faveur des ranches situes dans la province du Nord-Ouest, Ie long de la route annulaire qui relie vers 1 I est Mbengwi a. Nkambe en passant par Bamenda et Kumbo. Les autres prets (au nombre de 30) seront accordes pour l'amenagement de ranches situes a 30 km environ a. l' est de Ngaoundere dans les zones de pature de Dibi et Tourningal/Belel. Resultats financiers et economiques 7. Les resultats financiers, calcules a. partir des coGts et des rende ments additionnels, seront d'environ 23 % pour l'embouche des bouvillons dans les exploitations ou l'elevage sera associe a. l'agriculture, de 16 % et de 17 % respectivement pour les ranches de 250·ha et de 750 ha cons acres a. l'em bouche et a la reproduction. La rentabilite de l'embouche des bouvillons est tres sensible a. de faibles variations du coGt et des oenefices une augmen tation de 10 % des coGts la fera tomber a. 14 % et une diminution des benefi c:(~" de 10 % la ramenera a 13 %. La conjonction de ces deux taux defavorables donnera un taux de rentabilite d'environ 4 %. Dans Ie cas de 1a reproduction et de l' embouche, 1es taux de rentabilite sont beaucoup moins sensibles a des variations de faib1e amplitude des coGts et des benefices une augmentation de 10 % des coGts, ou une diminution de 10 % des benefices fera recu1er Ie taux de rentabilite d'environ 3 %; ces facteurs conjugues donnent un taux de rentabilite d'environ 11 % pour les deux types de ranches. 8. Dans les trois cas, 1es investissements ne deviendront productifs qu'au bout d'un certain temps, et compte tenu du service de 1a dette, 1es revenus cumu1atifs nets deviendront positifs entre la quatrieme et 1a sixieme annee apres l'investissement initial. Apres remboursement de 1a dette, 1~s ANNEXE 5 Page 4 revenus additionnels annuels s'etabliront entre environ 50.000 francs CFA (250 dollars EU) pour Itembouche de bouvillons sur les exploitations assa ciant Itelevage a la culture, et 141.000 francs CFA (3.600 dollars EU) sur les ranches de 750 ha. Comme Ie betail est au Cameroun une forme d t accumu lation des richesses tres appreciee et que les revenus familiaux nets apres reoboursement de la dette seront deux ou trois fois superieurs a ce qutils etaient avant l' amenagement des fennes et des ranches, les eleveurs et agri culteurs devront etre suffisamment incites a participer au projet. 9. Quand on ajoute les couts et benefices additionnels enregistres sur les exploitations ou les ranches, les frais d'administration du pret et les depenses afferentes aux services de vulgarisation, on obtient un taux de rentabilite du projet pour Iteconomie camerounaise de 11 %. Un accrois sement de 10 % des couts ou une diminution de 10 % des benefices ferait to~ ber ce taux de rentabilite a 9 % (Tableau 11). h ~ PROJE'I' D' ELElfAGE 'l;ype 1: Prog,,_ de credit au secteur t"adlt1onne1 COmpte d'explo1tatlon,y cOmprls lea coOts d'lnvest18sement CoGt -_..._---- ... _-------- ....... -. _.M ____________________ A:lm6e ~ 1 2 ,.10 CoOts d'lnvestissement CUltures (km) tl g 40.000 20.000 20.000 Zone de stabulAtlon couverte 20.000 20.000 Petit .ate"iel et outil. Ll ~ 20.000 Wlioration des pituragell (ba) 12.000 18.000 1.8.000 Achat de bouvillons pour l'embouche 18.000 S4.000 64.BOO Total des d6pen8es d'investisseBent 132.000 102.BOO Cbarses d'exEloitatlon L2 CUltures I:i. 2.000 4.000 Zone de stabulation couverte 2.000 2.000 Petit ~t~rlel et outlls~ 4.000 4.000 4.000 Amelioration des pituragesL1 5.000 7.500 Acbat de bouvlllons pour l'embouc.be 1B.000 64.800 Insecticides 200 600 1.200 1.200 Mt\dicllJDents 150 450 900 900 Supplements mine raux 150 450 900 900 Taxe sur le b6tai1(ttte de Wtail/ann6e) 200 600 1.200 1.200 Total des ch....ges d'exploltation 6.100 17 .200 86.500 Prodults .~ Vente des bouvi11ons 38.000 llA,ooo 136.800 1.1. F11 de tel' barbele, clets et clous. Piquets, claus, etc. Ll Pulv6risateur portatit, cbalnes, aeaux, etc. I:!. SemeUBes et materiel de plantation (FCFA 7.000), 200 kg d'engra1s compose (NFK 20:10:10) par ha (100 kg au wment de la plantation et 100 kg, " l!. 6 lIIOi8 plUB t ....d; coo.t par 100 kg !'CFA 2.5(0). I:i. 10 ~ du coo.t a compter de l'~e sulvant l'aaenagement ou l'acqulsition. ~ L!i 20 ~ du coOt h. compter de l ' ~e d' acquisition. L1 100 kg d'engrais compos6 (NFK 20:10:10) par ha h. FCFA 2.500 les 100 kg. I-' []. Les bouvlllons seront veodus aU prix de FCFA qO.ooo. Le prix de vente qui apparatt danB les tableaux, Bolt .'CFA ,a.ooo. tient coapte d'w taw< de lIlOrtalitil de 5 ~ au cours des 20 lIIOis de la perlode d'embouche,c'est·lt.4ire FCFA "0.000 - FCFA 2.000 (=5 ~ de FCFA 110.000). 10 septembre 1973 L ~- ----,--,-- r AlIIIEXJ!: 5 Tableau 2 ~ l'!!().!1!r P' EIZl'AGI Cr6d1t !Eiool··avi.!:&! et dl.'l!!!!dtion. lin··· 01> ··t · .fret tal! ~: Cultu.re yooci.... l' 61e!!lle - RS!ii to. mloitat1"". \4 hal (_ ...;;t de era g,(I¥ !'C7A) 1 2 f 6 I 8 2 10 aESsotmC.!lS Ll. - -- - 62.4 )0.4 Fr@t It. moyen ter... Redevances des acricuJ.teurl ~ 7.6 !8& - - -- -- -- Pr@t k court tenae i1. 4).2 51.9 Redevaz:u;ea dee ~icu.lt.\U"s 10.8 w.o ~ -- -- -- -- -- -- -- V.nte. de bouvillQlla lll& .0 1)6.8 1)6.8 1)6.8 1)6.8 1)6.8 1)6.8 136.8 1)6.8 Total n ··O'\U"c:e. 1)2.0 216.9 1)6.8 1)6.8 1)6.8 1)6.8 1)6.8 136.8 1)6.8 136.8 ~!!! Depen.se. d' 6qu1_nt 78.0 )8.0 Achat de Oo"v11lona pou:r 1 ' _ . ~.O 64.8 64.8 64.8 64.8 64.8 64.8 64.8 64.& 64.8 1)2.0 i02':8 6i;':8 64.8 (U.& ~ &;:8 64.'8 6U . ~ Depon··· d' ""'l1loitatioo 6.1 17·2 21.7 21.7 21.7 21.7 21.1 21.7 21.7 21.7 Total _1010 138.1 120.0 86.5 86.5 86.5 86.5 86.$ 86.5 86,5 86.5 3ERVTC;; DE LA Dll'!'TJI: ?ret It. "";t!1I to""" AJiili. 1 - Intirtt ).2 6.) S.2 4.1 2.8 1.$ Principal 16.7 U.s 12.5 1).4 14.5 Annh 2 - InUrit 1.6 ).1 2.6 2.0 1.8 0.8 Principal ,.2 5.6 6.1 6.) 7.1 Frit a. oou::rt term Q. 1 . InUrilt 2.2 4.4 Principal llJ .2 Ann" 2 - Int6rit PriMipal 2.6 $.2 $1.9 _0_ Total ··mco de 11 dett. 5.4 68.8 82.1 a..8 a..) 24.1 7.9 CASH FIl)W NiT A.PIUi!S SEHVTCI DIl LA Dm! (US) 28.1 ()1.8) 25.5 26.0 26.2 42.4 ,0.3 SO.) SO.) CASH FLOW' NiT CUM1LE (U.s) 16.6 (15.2) 10.) )6.) 62.5 la.., 188.2 2~.5 255.8 Ll (60.2) (311.7) CASH FUlW !S POOR LES AGRICUL:rEUM (37.9) (20.11) 0.7 17.5 59.9 UO.2 lBO.5 210.8 Depenael d' 'qu1_nt (cl.St=e., 6tal>le., ""t6rio1. ....Uoration d·· pSturq·· ) · 1nt6rit 10 ~ · r_urae""",t .... 6 &IlS aveo diff6r' d' amortiee_at d'c all. 80 " de l' &cbAt de Oouvillona. Y cOlII/Iri. 11 _ . ver." P&1' 1.. "",,1cultenr. pour 10. depena·· d'equ1.",....nt, et 1e cout de. bouvillo... dam 1·· "",,6·· lot 2. 10 ··ptubre 1m / fl!OJ!!'!' n ILI'VAGI l li'lIQGlWI!!!i ill! ClIZplI AU s:p;;!'.E!m 1:!!AJ)lTIOlI!I!!lj un 2, ~t:II' @IVi! All -TI\OOl'EAU DE 2'0 ba 1!@!ffi~ p:r l!N!!OO!:!!E IWfC!!!S Avut _____._····__·· _._._. _________···___··· tiD da 1'''''''''' . - . - -··--·····- ··················--------·········--.0 7 . . . . . . ~ ........ ~ ........ !~ ..... _!!___·· _!~_._!!:~. l' .........t , 2 ·--·-···········-··-~_·U;;·.;,·;;~···---···-·······-···-··· 1 .. S 6 . ,a .acb·· ....,.....mct:r1eH .at......""" m 30 H6 21 .~;; ····· ~;;.u_ 19 I~ 303 15 369 15 lYO 16 013 11 4): I . .~: .~: 4~! 243 .~: 203 4~! 203 6 ....\IX 110 I~~ UI 112 106 20~ 2!: ~~! ~~~ ~~: I III IU 12 (l6n1 .... a. 9'111.24 IID1. 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I J :~.--.- u 3 ..-..-.=.-.--..:---....: 3 4 4 ~.--.---; 4 4 4 total pat'tie1 bouviUon..t .-..-.--......··. u ~ _.....- --_......-._ ..... _......... _._-_._---- .. ---....-._._.............. _ -- ·.....··. _... ~ .... 6~ ~ 6~ .~ .V .. ° 00 .7 22 0 0 121 ° 103 60 51 26 taurea.uz gUi.... da 24 1> ~ ",1. 3 o .. J l 1 3 ,4ln1as·· de r6tortrllt U o 21 29 42 d. ')61> 48 "",10 bouvil.l.orla do ~ a 48 "",11 bo..vUlo... a. 48 It. 60 111)1. , % 4 'U 30 2 y J1 U 3 36 4 11 H ~ 21 ~ 6 22 22 6 61 II 16 81 U bouvillo... de 60 1> 72 ",,1. 6 II II o -.-.....__.....-._-..·..·..·........·.._---...-.._......-._---_._..-....-....·.·...... U ~ o o vac.b.ea de ritOl'1M pour l'eaboucb. ··.··....·.··.- 30 ....... JJ .~ 43 ° 42 .1 ~I H 51 total pat'tiol 50 III 12~ 156 1.7 21:14 Z09 bowrill.onJo ....,pt·· TCl'rAL .._--........_---..-----.._--------_.._--- ..-----_._---_._... _-----...-...__._---_.__...------_._--..--_._...... 50 o 54 leo 1~6 171 ° o 5b 5. 210 232 210 22 il9 204 taw< de .0V"1'1IC. " 15,00 3~IVO '0,011 '~IIIU ~u,U(J )~,Qu >~IUO ~~,OU 5),00 mort&UU a4ult. 'I> 5,UO S)uu .JOu 5"vO ~~'vo )~}UO 5S,UO 5,,00 ',uO l,vll J, vo l,OO 3 1VO l,OO 3 )UII 3,00 3,00 l,uu 3,110 t _ d' _noet1o" 'I> 1,00 7,19 20,uU 12,.2 12,5. 12 ,2l 13 1 11 14,09 1"/ 07 U,11 a,l5 15,7. 16,27 16,19 va.m!~11~!t=!u~~t&l. '4::~ 7II. lG,UU 12,'2 12,5' 12,23 \3 1 1\ \4,09 16,9. U,22 U l 92 t9,~0 'l.'1 47 ,16 '~,~3 Ja,~e U,2J 35,9. 36, I~ n,l. 35,49 20,U lO,99 taux da riforme d.. \rach.. ratio ta"""",,/_.,, 'I> III,UO to, 00 tllUE de rito.... da. t _ u x ,;U)OO ',00 U,OV 10 I au ~,ou lU.Ou ")lJU II ,uo ',U"tI 12,ou ',110 12,110 · ,OU 12,00 ',00 Il.OO 31 J I' ',UO la .00 4,00 12 IOU ',00 12,00 35,11 .,00 12,00 30,94 'JOU Il,OU 3 4 /92 4,00 12 )uo taux de ...t.,...., d.. gUi.... ." 5 I J taw< d. ob&rp/unl.t' de '117 ° S ···IIJ l}" 20,00 5,uo 3 )49 20,UO $l uO 3,.0 20,uO 5,uu 2U,uO ~,OO ~O,au ),00 20,00 S,oo 2u,uO , ,00 2u,uu 5,00 lO,uv 5,00 20,(;0 5)110 20,uo 5,UO 20,00 .,00 _ . ",t&i1/ha 3,16 l,91 2172 2}59 2,50 :I) 50 2)'2 2)52 2)51 2,51 tawe de charg./IIII/UlliU de 0,24 0,29 0,<9 0··9 0 154 grOI b'ta:u. 0,37 0.'9 0,40 0,40 °140 0,40 0,40 CharI" totLle lOOO 1000 1000 1000 lOOO 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 · PI?:1ii!' 11 "ELEVAGI P£:oIra!!I de g!41t all .actfUl traditionne1 't';tp U: Compte d'aplp1tat1on, y sosrr11 leI ccet. d·1lxn.tb....nt (ID lI1lllore yen te.... - 4'pes::/;a.a d' 6qUlpetM.(\J! 12i..0 108,0 Re4evlUlco8 . . 41eveU¥'8. 181,0 L2,O Fret .. .",-en talWil 131,6 10,L Redevaneea dea ~lev.ur. )1.,1. 11,6 Prats · court terae pour lea \louvtllon. , 11 dlbouche 86,1. 86,1. Redevue·· de. 4ilev.va 21,6 21,6 610,0 600,0 Venta de Wtal1 ~ LLO,o 5)0,0 552,0 ~ 186,0 ~ 920.0 ~ 161,0 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Total r..aourC" l,L21,0 645,0 5)0,0 610,0 552,0 600,0 130,0 186,0 816,0 920,0 855,0 161,0 1U,O 111,0 111,0 111,0 711,0 7U,O 1U,O 111,0 ~ r Inveathacaeut Ill) ,0 2l0 t O Achat d'uilllW.J: reproducteu.n 112,0 sa,o Aeb.t de bourllloos pour llal:>ouche 1011,0 108,0 Chart-. d l explo:lt&t1on ~ 1)2,5 ~ ~ !!hl 216,) ~ 28),5 ~ ~ ~ 189,) !!hl ~ ~ ~ ~ ~ !!hl ~ Tot..:t _1<>10 1,)51,5 538,5 26),) )01,) 212,5 216,5 )20,5 283,5 266,) 252.5 189,5 189,5 189,) 189,5 18~.5 189.) ~,5 189,5 189,S 189,5 aERVICE DK LA D>m'i! Prit a 1091 teme Inveat1 ·· emeut - 1.Uri< 101 )6,3 81,) 86,8 88,8 1L,) 59,1. tJ.,5 29,6 14,8 - principal 149,0 149,0 149,0 149,0 149,0 141,0 Bite. reproduetricea - interet 10 S 6,9 11,) 20,8 20,8 11,) 13,6 10,3 6,8 1,) - prl.Qdpal 35,0 1> ,0 )5,0 ),,0 lS ,0 )3,0 Prf!t ~ court terae Bouv1llcms - 1nt6r~' 10 ~ L,b 1),0 8,6 - pdnclp6l. 86,1. 86,L Total 4u. service de 1. dette ~1,6 198,0 2011,6 29),6 215,8 251,0 238,8 220,L 198,1 CAllH ,'LOW !lET Al'RE8 SERVICE DE LA DETTS 21,9 109,5 61,9 8,9 ),9 66,5 110,1 282.1 lSl,L 661.5 665,5 511,5 521,5 521,5 521.5 sa,s 521,5 521.S S21,5 sa,S "AllH fL... rel.&t1ve. &\t ~ ----_.- -_.- ...... - ..... --_ .... __ . l1l!. dI 1·. . . . . . . . . . -----_ ......... _----- .................. , ..·.....·..................·..·.·....·...··......·....................................---_ ....·.....·. 2 i 4 t 6 8 10 11 12·20 ... ~=0lJ Illl DOlll'EAIl' 30 vach·· de reproduct1.... 1>0 taW'..."" 100 10 115 7 124 6 121 ~ III ~ 120 5 127 ! III 5 113 , 133 , , III , III 113 5 6 Ve&lll 3' 35 46 ~o 00 o~ 66 7U 1) 73 13 13 71 12 g.n1 .... do 9 .. 2~ ..,:La 17 17 17 22 21 29 II 32 34 35 35 35 n 18 bo,,;1.l.l.onlI d. 9 110 2~ 1\IIO:La 11 17 17 22 2T 29 31 32 H 3' l' 3' 35 22 g'n1.... do ~ II. 36 ... :La 16 16 16 16 21 26 27 22 22 22 22 22 n 30 l>ouvU1OllS d. 2~ .. 36 1101. 16 16 10 16 21 26 21 31 11 II 34 l4 34 t.O bo"villon.s d. 36 II. 48 1II!':La 14 14 12 12 13 17 2U 2ft 24 24 26 27 27 "0 OO"villoOl d. 48 110 60 ..,11 're total. 200 '2d 21~ 2U 246 267 2b4 2YI 2V8 lO3 30' 3117 J01 235 2U 283 lul ll2 361 371 316 379 JlO 3eO (Total .,,1awd ....................................................................................................... 266 3'1 Total parti.l (.....1tt. de "",. betail) 200 220 214 221 23~ 260 271 2U 290 2U 290 2U 299 Achl.t bouvillOl1. 0 2U 211 au .·.··..................·...·...··..·.....·..·.·.......·....··..... - .·.··.·..........··.....···· - ...... 20 20 .0 10 10 5 0 II 200 24U 214 241 2'9 200 291 lOp 300 300 an 2U an )l)!!'J!,\LI'l'I '}enisa.a en qa de reprodu1re V..,,,,, 4 5 5 , 4 4 4 4 · 4 4 Anim&"" ... >;!6.,ia II 198 220 242 '86 216 2" . .Md.... Q "to,.. 3l " 32 32 32 32 32 32 32 64 64 64 ._u.u 40 200 1.010 600 600 640 1140 1.040 1.010 1.160 1.160 1.280 1.320 .10 300 420 3:10 390 420 420 420 450 450 450 450 450 760 760 160 760 160 760 400 200 512 702 1.512 1,171 1.832 2.146 2.500 2.606 2.410 2.110 pl_i _1.. ____,... ~A 1<0.000 _11111/OW' 10 til .. tn, ~A 7.~ _ iIa _ lao retA 6.000 p..... pour los pla:rl.. d'~"': rCJ:A 6.000 _ .. _ 10 ~'oett?I'., relA ~ pal' . . p:N:t' tr..b ci.1vu.... y ... l.&rJIour .. _ _ pla:rl.... .1'_ ~. JJ I"1nu:I.C...:lt 13hz q\lU"'t 9 b.... J.u 4.'u..c101l" 'jj III 10 au ..,Qt, 1> e_ do I' ...... nJ......, 11 111. . . . pla:rl. do. W....u.UCIUI. '}/ a:> 10 4a eoit, 1> e-,or do I' ...... d'r. !'O 1'nDe. aJ./'q. lD .opt_.. 19n ~ PROJEr D'ELEVAGE cddit agricole eovis!6' et dispoe1tiool prlsea ~ cet efiet '!'YPe III: Ranch priv6 de reproduction et d'_oudle - 152 ba Casb nov (en mill1ers de rranca Cll'A) 1 2 l ~ ~ 6 I 8 2 10 U 12 to 20 lU!SSOUBCES ~ Prilt lIfI)J'eI1 terme - d6penses d' 6quiptl!lMntY 1,62iI,o )00,0 · Redevances des 61eveurs 406,0 15,0 Prot ~ moyen teme pour lell an:1JKux reproducteurll )84,0 116,0 Redevances des 61evears 96,0 1,4,0 PrOts II. court terme pour lea bouvillons II. I' ...touche 266,0 268,0 Redevances des 61evears 12,0 12,0 Vente de b6411 102,0 1,582,0 1.112.0 1.6)2,0 1.902,0 2.Ib6,o 2.500,0 2.592,0 2.606,0· 2.bl0,O ~ 2.110,0 Total ,ressourcel 3,512,0 2.5)7,0 1.772,0 1.6)2,0 1.902,0 2.Ib6,O 2.500.0 2,592,0 2.606,0 2.blo,o 2.))0,0 2.170,0 ~ Investisse!llellt 2,0)0,0 )1S,O Achat d'an1m&ux reproducteurs b60,o 220,0 Achat de bouvillons pour I' embouche )60,0 )60.0 Charges d'exploitation 1141,S bso,5 ~ 1.150,5 1.166,5 1.16),5 1.196.5 1.166,5 1.021,5 9)1,5 Obl,5 IIbl,5 Total emploill 3,)60,5 1.666,5 1~150.5 1,166,5 1.16),5 1.196,5 1.168,5 1.021,5 9)1,5 &bl,5 &bl,5 &bl,5 SERVICE DE LA DE'l'TE Pret lI.!!!!len te.".e D6pensell d' 6quipemllllt - tnterit 10 ~ 81,2 177,b 192,11 192,b 160,) 126,2 96,1 6b,o )1,9 - principal. )21,0 )21,0 )21,0 )21,0 )21,0 )19,0 Arlimaux reproducteurs - 1nt6rit 10 ~ 19,2 b1,2 56,0 56,0 b6,1 )7~ 28.1 18,6 9,5 - principal. 9),0 9),0 9),0 9),0 9),0 9S,0 PrOt II. court terme Bouvi11ons - int6ret 10 ~ Ib.5 b.h2 26,8 268,0 286,0 - principal --- -- Total. du service de,. 1a dette llL,8 555,8 565,2 662,b 621,0 519,6 5)6,2 b96,6 1,41,1 CASH FUM NET APRES SERVICE DE LA DETTE 96,1 )Ib,1 56,) ),1 91.S )69,9 713,) 1.01),7 1.219,1 1.566,5 1.b68,5 1.)26,5 . CASH FLOW CIJIiIULE. NET 96,7 bU,b b67,1 b10,8 568,) 9)6,2 1.711,5 2.785,2 b.OO!,) 5.512.8 7.061,) 6.4)9,6 CASH nnw POOR LES PROPRI~IRES DE flF:J:!.r:LY (b17,) ) ()5),6) (299,) ) (296,2 ) (196.7) 111,2 9W!,5 2,016,2 ),2)1,) b,8OS,8 6,294,) 16,250,8 ~~ !I Prot poar cloture, pare-feu, pares de ra~semb1ement et ~uloirs de contention, installations d'abreuvem~lt, mat~riel et !tude topographiaue. Diff're d'amortissement de t1·01s ana pour Ie pr1ncipal, remboursement en six ana et 1nUret II. 10 ~. Y Comprend les redevances vers6es par lea 61eveurs pour les d6penses d'&quipement. 10 septembre 19U ~ HlOJE'l' D' ELiNAGE Credit wicol, env1sy6 et dispositiona prevues II. cet "rret progr....... de cr6dit au sectsur trad1tionnel Su, Cat~sorle Coat ~el Annh 2 Anne. ) IIombre Annee I, .... =!.....-C,..oQt Ann·· $ V unitldre Haohr-e---coo:t liallbre COflt IOmbr. COlit IOmbr. 60Qt Depenaes d' lnveatlssement V~hicul .. s II. quatre roue· ..,trices 1.)00 2 2.600 Mathlel de bureau 200 2 400 'rotal partiel 3000 DEFENSES D'EXPLOr~TION Traltements et salaires Administrateurs du progrl!.lllllle 11 6.000 2 16.000 2 16.000 2 16.000 2 16.000 2 1.800 Tschniciens de l'elev_ 1.$00 2 ) .000 2 ) 000 2 ) .000 2 3.000 Employb 600 2 1.200 2 1.200 2 1.200 2 1,200 2 1.1'80 Chauffeurs 400 2 800 2 800 2 600 2 800 2 800 Total p ....ti.. l 21 000 21 000 21 000 21 000 $600 Ind.emn1 tAB , ouement Admin1strateurs du p~ramme !I 1 .000 2 2.000 2 2.000 2 2.000 2 2.000 2 1.000 Techniciens du progr_ 500 2 1 .000 2 1 .000 2 1.000 2 1.000 Total pertiel ) 000 ) 000 ) 000 ) 000 1 000 Autre. depenses CoQts d'exploit..Uon des vehlcqles V· 1.2$0 $20 1.250 1,2$0 1.250 $20 1.250 520 Awrtissement des v~hicules"V · $20 $20 Frlds de bureau 200 200 200 200 200 Deplacements ..~riell. int'tl,eurs _!V )0 1$ 4S0 1$ 4$0 10 300 10 300 10 300 Allccatlons journalH.res !Y 5 $0 2$0 $0 2$0 )0 ISO )0 1$0 30 ISO Total partie1 2.670 2.670 :1 .li:10 2*20 2.420 Total des depenses d' exploltaUOIl 26.670 26.670 26.420 26.420 9.020 !I~ 1/ 3eront remplacl\. II. l' anne.. S p..r des Camorounais. '[j 2,.000 kin par veblcule et par' Oll, pour Ie carburllllt, l' hulle, I" grai··e, Ie. pU.ce. dttachees, Ie. riparatiolls et I' IILSSl)l'OJ1ce. 31 20 i du coat d' achat II. compter de l' lIJlll6e d' acquisition. fjJ Canprend voyage et allocation du s~cial1.te du credit agncole du I'UIIAIlFJ! de Yaounde. 'lJ I.e persollllel des services de pr t et Ie personnel sur Ie dolIl&ine eonsacrllllt 251. de leur temps aw< pr@t. du proJet et Ie re.t.... de nouveaux pri!h. 10 septembre 197' CAMEROUN PROJET D'ELEVAGE Prets du FONADEB au secteur traditionnel et aux bouchera 11 Cash now (en mi11iers de FCFA) Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Ann4e Annh Ann4e Ann4e 1- 2 ~ 4 5 6 7 8 9 10 11 12 n 14 lilllSOURCE3 ReJIlbOIlrSl!1ilellt du principal et veraement des int4r t s y 2,6 11,1 21,1 32,7 39,8 38,8 41,1 42,0 42.0 36.0 28.7 16.0 2.0 Pr@t de l' Etat ~ 31.1 49,7 58,0 67,3 20.6 Subvention de l'Etat l1J 33,2 28,4 28,8 17,6 Tota1 ressourcea 33.2 62>1 81,6 96,7 100,0 60,4 38,8 41.1 42,0 42,0 36,0 28,7 16,0 2,0 !MPLOIB ..,......--- Prets Depenses d'investiseement pour lee ranchea 21,2 31,9 37,3 45,8 8,6 Animaux reproducteurs 4,6 8,1 9,4 11,5 4,0 Bouvillons pour l'embouche 3,5 7,9 9,5 10,0 4,0 Bouchers 1,8 1,~ 1,8 Total partiel prete 31,1 49,7 58,0 67,3 20,6, Total remboursement des prets de l'Etat ~ - 1,6 2,5 6,9 10,3 11,3 39.2 39,2 39,2 39,2 39,2 39)2 39,2 Depensea administratives 33,2 ~ ~ 29,4 ~ 1,0 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 'l'otal emplois 33,2 62,1 81,6 94,3 79,6 32,9 40,2 39,7 39,7 39,7 39,7 39)7 39,7 2,0 Cash f'low net 2,4 20,4 27,5 (1,4) 1,4 2,3 2)3 (3,7) (11,0) (23,7) 2,0 Moins montants irr~couvrables (2 ~) 0,1 0,2 0,4 0,7 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,7 0,7 0,3 Cash f'low apr~s provision pour cr4ances (0,1) (0,2) 2)0 19,7 26,7 2,2 0,6 1,5 1,5 4,4 (11,7) (24,0) 2,0 douteuses 46 , 6 (0,1) (0,3) 1 )7 21,4 48,1 50,3 50,9 52,4 53~9 58,3 22,6 24,6 Cash f'low net cumul4 !/ On a tenu compte, pour l'4tablissement de ce tableau, d'une hausse des prix de l2 i pour les travaux de g'~ie civil, de 8 i pour le mat'riel de 10 i pour lea traitements du personnel 'tranger et de 20 i pour les d'pensee d'exploitation (carburants, petit mat'riel), par rapport aux prix de base, ,lablis pour 197~, qui f'igurent dans les Tableaux 1, lj, 7 et 9, y Prets a moyen terme. Dur'e: nen! ana, dif'f"r' d'amortissement de ~ ans et int'ret de 10 ~ 12 &ls.dif'f"r' d'amortissement de 5 ans, int'ret 5 i. ii remboursement des pr@ts a court terme sur un an, int'ret 10 i. i~ ~M b ~ Cofit des experts 'trangers et pertes d'exploitation des ann'es 1. 2, ~. ~l janvier 1971j '\ ·. ClIKEROUli PROJET D'ELEVAGE Programme de cr'dit au secteur tradltlonnel 'raux de rentab111 tiY (en m11110ns de francs CFA) Ann'e Ann'e Annee Ann'e Ann'e Ande Ann'e Ann'e Ann'e Ann'e Ann" Ann'e Ann'e Annee Annee Annee 1 2 _3_ 4 _5_ _ _ 6_J......~ -L...ML -1L ~ -1L -1L 15-12 ~ coats Coats d'investlssement des fermes et ranches~ 40,9 65,3 76,1 66,4 27,0 CoUts d exploltatlon des fermes et 1 ranphe~ 1,7 3.7 6,1 31,9 44,,4 53.9 55,1 53,3 51,9 49,1 44,6 39,S 33,6 34,S 34,5 42,6 69,0 64,2 120,3 71,4 53,9 55,1. 53,3 51,9 49,1 44,6 39,5 33,6 34,S -- 34,5 Total Administration du pr~~ Jt ,9 30,9 30,9 30,9 2,1 1,1 1,1 0,5 0,5 Total coats 34,9 73.5 99,9 115,1 122,4 72,5 55,0 55,6 53,6 51,9 49,1 44,6 39,5 33,6 34,S Jt ,5 Avantages 2,0 13,7 31,3 60.3 75,4 64,4 93,6 102,2 114,9 126,3 129,5 127,6 123,1 106,6 310,6 Avantages net~ (34.9) (71,5) (66,2) (63,6) (62,1) 2,9 29.4 36,0 48,4 63,0 77,2 80,7 68,3 ~,3 72,3 276,3 Taux de rentabilit' 12 ~ !~ 11 Les esttmations d'tai11'es des coats qui flgurent aux Tableaux 1 ~ 9 ont 't' modifl'es &fin de tenir compte de la hausse des prix lntervenue depuis Ie passage de la mission. :tes modifications sont les suivantes: travaux de g'nie civil.121>; mat'riel et ~uipement68~; d'penses d'exploitatlon, carburants et insecticides, 35 1>; 'levage,15 1>; tra1tements du personnel 'tranger.10 1>. y Tableaux 1, 4 et 7. Y Tableaux 1. 4 et 7. I.!J Tableau 9. ler mars 1974 ANNEXE 6 Page 1 CAMEROUN PROJET D'ELEVAGE Campagpe d'eradication de la mouche tse-tse A. Generalites 1. Quatorze especes de glossines - toutes susceptibles de transmettre la trypanosomiase, bien qu'a des degres fort differents - ont jusqu'a pre sent ete reperees au Cameroun. Elles se repartissent d'une fa;on generale en trois categories, selon le couvert d'arbres indispensable a leur survie: a. Especes des rivieres: G. palpalis, G. fuscipes, G. tachinoides, G. pallicera, G. p. newstaedi et G. caliginea. b. Especes des savanes: G. morsitans, submorsitans et G. longipalpis. c. Especes des forets; G. fusca, G. nigrofusca, G. tabaniformis, G. fuscipleuris, G. haningtoni et G. nashi. 2. On trouve les especes des rivieres dans les forets-galeries ou dans les bosquets des zones de savanes, et aussi, rosis avec une faible densite seulement, dans l'ensemble des zones forestieres. Ces especes sont generale ment peu dangereuses (taux d'infection de 2 a 5 %) et l'on sait que, avec ~ue1ques soins veterinaires, les zebus peuvent etre engraisses et meme se reproduire dans les zones a faib1es risques que sont 1es savanes de Guinee ou les savanes du meme type. Les especes des savanes sont presentees dans l'ensemb1e des zones de savanes, et leur ta~x d'infection est re1ativement e1eve (25 %). La glossine morsitans, en particulier, nuit gravement a l'ele vage traditionnel car elle chasse Ie betail des bonnes patures de saison seche. En outre, la repartition geographique et la densite de cette espece se modifient continuellement. La presence de 1a glossine longipalpis, vec teur encore plus puissant du trypanosome du betail, est associee a un cou vert plus boise que la glossine morsitans. A l'exception de la glossine fusca, les especes des forets se rencontrent surtout a l'interieur des forets denses et sont donc de peu d'interet dans le cadre du projet d'elevage envi sage. Une infestation de glossine fusca aura probab1ement sur le projet des consequences semb1ables a cel1es d'une infestation par 1es especes des rivie res. AUNEXE 6 Page 2 Zones d'activites actuelles des diverses especes de glossines au Cameroun 3. On ne dispose actuellement sur les zones d'activites de la glossine que de donnees fragmentaires, plus ou mains fiables, qui ont ete portees sur la Carte .No 10585 jointe au present rapport. Cette carte montre W1 couloir exempt de mouches tse-tse qui s' etend de Bamenda et illa au liig'eria vers l' est jusqu' a la Republique centrafricaine, enclave entre une zone infestee par la glossine techninoides et la glossine morsitans au llord, et une zone oil sevissent les especes des forets G. fascipes!G.palpalis! G. longipalpis au sud. Ce couloir, qui correspond au plateau de l'Adamaoua, est la principale zone d'elevage du pays: on y trouve environ 1,5 million de tetes de betail, soit 55 % de l'ensernble du troupeau bovin camerounais. Les Foulbe ont elu domicile dans les parties de ce plateau les moins atteintes par la mouche tse-tse et font, pendant la saison seebe, transhUMer leurs troupeaux dans les zones infestees; les f1'bororo, tribu moins sedentaire, font paitre leurs betes dans des zones moins protegees, ce qui du fait de l'avance de 1a glassine morsitans, conduit maintenant certains d'entre eux dans Ie sud-est du Cameroun entre Baturi et ddokayo ou en Republique centra fricaine. 4. La repartition de la glossine morsitans se modifie constamment, mais celIe des autres especes, qui generalement sont plut6t en regression, est relativement plus stable. Le probleme pose par l'avance de la glossine morsitans est apparu clairement dans la zone situee a l'est de Tignere dans Ie bassin du haut Faro lorsqu' en 1958 des inmigrants !i'bororo en provenance du iiigeria ont ete chasses de cette zone par la mouche tse-tae. Les servi ces veterinaires du Cameroun ont pu enrayer quelque peu lea pertes de betail par des mesures therapeutiques; cependant, on ne trouve plus de bovins dans cet~e zone; les postes de vaccination situes Ie long de la route de Beka Tigncre ne sont plus utilises et les villages sont pratiquement abandonnes. On rapporte I'}ue les populations et Ie betail ant egalement quitte la region de Mandourou-Houngel au nord-ouest de ~Jgaoundere et que la zone infestee a maintenant gagne les confins de la vallee de la Vina meridionale, et meme une partie du terri toire de la station de recherche de i-lakwa. 5. La Carte 10585 indique les fronti~res actuelles de la zone infestee o~r La glossine morsitans et celles de la zone infestee il y a vingt ans. L~lle mantre egalement la forte avance de la glossine dans Ie bassin de la haute Vina orientale et dans la vallee de la Mbere dans l' es t du plateau de l'Adamaoua. De toute evidence, Ie plateau de l'Adamaoua commence a etre fortement infeste par la glossine morsitans et il n'y a aucune raison de penser que ce phenomene va s'arreter. II s'agit la, pour Ie secteur de l'ele vage traditionnel, d'une situation grave et qui peut empirer sensiblement. :ANliliXE 6 Page 3 Inc1dence de la trypanosomiase sur l'elevage traditionnel 6. L'importance veritable de 1& trypanosomiase est daus UDe grande mesure masquee par l'action prophylactique et therapeutique du service vete rina1re de l'Adamaoua qui est actuellement bien organisee. En effet. 1es betes re~oivent avant la transhumance vers les zones infestees par la mouche tse-tse une dose prophylactique d'isometamidium (Trypamidium) puis, quand elles sont de retour sur les parcours epargnes par la mouche tse-tse, une dose d'entretien de diminazine (Bereni1). A des fins de contra1e, chaque troupeau re~oit un laissez-passer. Cependant, meme ces dispositions ne suf fisent pas a proteger le beta1l vivant dans 1es zones recemment envahies par la glossine morsitans, et l'on estime qu'environ 20.000 tetes de betail re ~oivent plusieurs traitements prophylactiques. 7. ,~euf cent mille vaccinations anti-trypanosomiase au total sont ad ministrees chaque annee par le service veterina1re de l'Adamaoua et l'on estime que 1,5 million de vaccinations environ seraient necessaires pour sa tisfaire au seul besoin du troupeau de 1,2 million de tetes du plateau de l'Adamaoua. Actuel1ement, la vaccination contre la trypanosomiase absorbe la majeure partie (84 %, soit 34 millions de francs CFA) des fonds du service disponibles pour l'achat de vaccins et de medicaments. Cependant, ces trai tements ne pourront pas faire disparattre la menace sans cesse grandissante de la trypanosomiase. Premierement, ils doivent etre appliques au moins deux fois par an; deuxiemement, ils n'empechent pas l'avance de la mouche tse-tsej troisiemement, le prophylactique utilise est un produit fort irritant qui endommage les muscles de la cuisse dans laquelle, pour des raisons pratiques, la piqure est faite lors des vaccinations en masse et dont l'administra tion entraine chez de nombreux animaux une claudication temporairei et qua triemement, il est probable que la resistance des trypanosomes aux produits , trypanocides va se renforcer, si ce n'est deja fait, comme ce1a s'est deja \ produit ailleurs en Afrique. 8. On peut par ailleurs arguer qu'en prolongeant par des traitements contre la trypanosomiase la vie d'un certain nombre de betes qui autrement periront ou devront etre vendues, on accelere ls deterioration des paturages. Cette constatation s'impose avec une nettete toute particu1iere dans les paturages de l'est de l'Adamaoua qui accueil1ent pendant la saison humide un betail plethorique. L'erosion y est evidente et la brousse y est progressi vement remplacee par des arbustes non comestibles et par des especes peu re sistantes au feu (Rangana). 9. 11 est indispensable, pour l' avenir de son elevage, que l' Afrique de IIOllc~t r8ue::5is(' :1 r.1attt'iser le rr.ohl~:re no,.e ~'1r 1(' Try!1nnOC;0l""iase. Au('un deR prc duits actue11ement disponibles ne permet l'elevage de zebus locaux continue1 1 ement eX"':',:s.:.." aux mouches tse-tse de 1a savane, bien que l' enbouche sous ANNEXE 6 Page 4 prophylaxie reste possible si l'on prend des mesures afin de maintenir Ie taux d'infestation a un niveau suffisamment bas, ou si l'on se trouve unique ment en presence d'especes de forets ou d'especes des rivieres. Par ailleurs, 1es chances de mettre au point un vaccin efficace et d'effet durable contre 1a trypanoson-J.ase ne sont pas tres prometteuses car il faudra pour cela re soudre des problemes techniques considerables. Par consequent, si l'exter mination des mouches tse-tse se revelait a la fois techniquement et economi quement possible, c'est cet objectif qu'il faudra chercher a atteindre. On s'attachera par la suite a utiliser des animaux resistants aux trypanosomes, qui sont actuellement chers du fait de leur rarete. t'amenagement des grands ranches face au danger cause par la glossine 10. Ainsi que Ie mantre la' Carte, tous les sites des ranches envisages se trouvent dans des zones infestees par la mouche tse-tse. On ne dispose pas d'lements d'information suffisants pour entreprendre en l'etat actuel des choses une analyse precise des prob1cmes poses par 1a mouche tse-tse, mais l'examen de photos aeriennes bien choisies, les etudes faites par la ~ission sur Ie terrain, certaines decouvertes positives concernant 1a tse tse, de meme que 1es constatations deja faites au Nigeria perrnettent de for muler provisoirement les hypotheses suivantes. 11. Zone du ranch de Dumbo. Il.est probable qu'il y a, au plus, un risque minitrum de trypanosomiase. Hais les zones ilangereuses sont relative ment 'Oeu etendues par rapport a la surface totale du ranch et les zones de forets deprirnees, si e1les se revelent infestees, pourront etre evitees ou n'etre utilisees que de fa~on saisonniere, avec administration eventuelle de trnitement preventif ou curatif. 12. Region du ranch de r!dokayo. La re~ion se presente sous la forme d'une mosaique de savane arboree ouverte avec iles zones de ruissellement et de rivieres recouvertes de foret dense. Les interfluves sont occupes par un couvert vegetal secondaire apres brUits, de plus en plus degrade a ~sure que l' on avance vers Ie Sud. II est presque certain que les forets riveraines c;ont infe-:;tees par la glossine fuscipes, et la region est peut-etre egalement infest~~ par la ~lossine longipalpis et par la glossine fusca, !,uisque la presence de ces vecteurs a ete constatee a proximite du ranc~. Cependant, la vegetation secondaire degradee apres brUlisJ comme les cultures et la ch~qse, ont pu causer Ie depart des deux dernieres especes, comme scMblera Ie suggerer 1a breve enquete effectuee sur la route, et l'excellente sante du betail des t roupeaux ~~, hororo rencontres dans la region. Les forets ctant tres vastes, il sera trop couteux de les abattre; i1 ne sera pas possible non plus de les iRoler et de les preserver d'une nouvelle infestation par de~ traiternents insecti~ides dont Ie cout serait, a cette echelle, tres eleve. Par consequent, Ie ranch devra etre exploite avec un risque (prohablement leger) d'infesta tlon par 1a ~lossine fuscipes. II conviendra alors de contro1er en permanence 1a ~~ladie et de prendre des mesures therapeutiques appropriees. Ai:ii'iEXE 6 Page 5 13. II est certain que, si l'on constate 1a presence de la glossine longipalpis sur l'ensemble du ranch, ce qui semble improbable, Ie site ne convient pas a la creation d'un ranch de betail zebu, mais par contre, si les infestations de cette mouche ou de la mouche fusca se limitent a de petites poches, celles-ci pourraient etre eliminees par des pulverisations effectuees a l'aide d'engins portatifs utilisant des insecticides dieldrin. De telled mesures pourraient etre repetees si la zone venait a etre reinfestee, mais ne pourraient etre pratiqueea sur une grande echelle. 14. Zone du ranch de Faro. 11 semble que la glossine morsitanssoit la seule mouche tse-tse qui sevisse dans cette region. Si Ie projet d'eradica tion de la mouche tse-tse pour la region de Faro s'avere realisable (par. 15), Ie ranch sera cree au cours de l'annee 4 du projet. Eradication de la mouche tse-tse dans les zones du haut Faro et de la Vina meridionale 15. La campagne d'eradication, y compris les mesures necessaires pour proteger les zones debarrassees de la mouche tse-tse d'une nouvelle infesta tion. est decrite aux paragraphes 3.10 a 3.13 du rapport principal, et l'on trouvera des details sur les charges d'equipement et d'exploitation aux Tableaux 1 et 2 de la presente Annexe. La campagne d'eradication sera pre cedee par une etude ecologique d'une duree de deux ans sur lea mouches tse tse; on trouvera en annexe Ie mandat des specialistes qui seront charges de cette etude. Bien que l'on prevaie que l'amenagement des zones debarrassees de la mouche tse-tse interessera principalement l'elevage, il convient d'eta blir un programme harmonieux d'utilisation des sols faisant egalement place aux cultures. En consequence, Ie projet financera egalement une enquete sur les ressources du sol. La campagne d'eradication qui est envisagee pourra constituer la premiere etape d'un programme a long terme qui eliminera tota lement les G. morsitans et les G. tachinoides dans une region d'environ 8 millions d'hectares · .eradication de 1a mouche tse-tse - CalcuI du taux de rentabilite economigue 16. Comme les modalites precises de l'amenagement des zones qui seront debarrassees de la mouche tse-tse n'ont pas encore ete arretees, on a calcule Ie taux de rentabilite de la campagne d'eradication a partir d'un modele pre voyant un investissement minimum et adoptant l'hypothese de taux de rentabi lite la plus basse. Les principales hypotheses retenues sont les suivantes: sans Ie projet 1es paturages de la zone alimenteraient environ 5.000 tetes de betail avec un taux d'exploitation annuel d'environ 9 i.; s1 Ie projet est realise, 1a meme zone alimentera d'ici a l'annee 8 du projet 120.000 tetes de betail avec un taux d'exp10itation de 15 i. par an. L'estimation relative :'! ..:. .... ux de charge est prudente, car on compte habituellement que les patura ges naturels de la region peuvent nourrir un animal sur 2,5 ha. La meme re marque s'applique a l'hypothese concernant l'augmentation des taux d'exploi tation qui doit resulter de l'eradication de la mouche tse-tse. De nouveaux ANNEXE 6 Page 6 animaux en provenance de l'Ese-Cameroun serone conduies dans la zone. De nombreux troupeaux, qui sone originellemene de la re~ion de l' Adamaoua, se sone deplaces vera l'Ese pour fuir la peneeraeion de la mouche tse-tse ee leur produceiviee decline aceuellemene a la suiee de l'effee conjugue de la trypanosom:f..ase et du surpaeurage. Les coues comprennent la campagne d' era dication de la mouche tse-tse, le coue des animaux immigrane dans la region, Ie coGt additionnel des bergera ee les depenses afferentes aux services de sante animale. 17. Selon les calculs, le eaux de rentabilite economique s'elevera a 14 %. L'analyse de sensibiliee mantre qu'une augmentation des coGes de 10 % ou une diminution des benefices de 10 % le ramenerait a 13 %. Une augmenea tion des coGts de 20 % associee a une diminution des benefices de 10 % donnera un eaux de rentabiliee de pres de 10 % tandis qu'une augmentation de 10 % des benefices iUeverait ce taux a 16 %. 18. L'eradicaeion de la mouche tse-tse aura egalement des avantages in- directs considerables done les plus importants seront les suivants: arret de la penetration de la Glossina morsitans vers le Sud-Est dans les regions du plateau de l'Adamaoua jusqu'alors non infestees; retour des populations et du betail dans la zone du projet pour l'instant pratiquement abandonnee; diminution du surpaturage dans les regions qui accueillent actuellement trop d'animaux et economies realisees sur les traitements contre 1a trypanosomiase. ANNEXE 6 Appendice Page 1 . CAMEROUi~ PROJET D' ELEVAGE Eradication de la mouche tse-tse Mandats de l'ecologiste specialiste de la mouche tse-tse et du sEecialiste de l'eradication de la mouche tse-tse I. Objectif Rassembler et preparer les renseignements relatifs a la campagne d'eradication de la mouche tse-tse dans la region du haut Faro et de la Vina meridionale et etudier les mesures a adopter afin de faire face aux proble mes que pourrait poser une infestation par la mouche tse-tse lors de l'ame nagement du ranch de Ndokayo. L'enquete et la preparation prendront environ deux ans et commenceront en janvier 1974. II. Description sommaire de l'etude Une equipe specialisee, travaillant sous la direction d'un ecole giste de la mouche tse-tse experimente, determinera la repartition et l'asse ciation ecologique des differentes especes de mouche tse-tse. Cette equipe devra en particulier: a. determiner la repartition et la nature des infestations de mouche tse-tse a l'interieur des ranches de Ndokayo et de Dumbo et dans un rayon de 10 km autour de chacun de ces ranches; b. delimiter avec precision les infestations de morsitans qui sevis sent dans la region nord du plateau de l'Adamaoua dans lea bas sins du haut Faro, du Nolti, de la Benoue, de la Vina orientale, du Mbere et du Mgouj c. determiner l'ampleur des infestations de morsitans dans Ie sud de l'Adamaoua, particulierement pour ce qui est du foyer situe sur Ie Marel ainsi que les relations eventuelles existant entre cette zone d'infestation et celles des vallees de Ia haute Vina meri dionale et de la Djerem; A1"'iNEXE 6 Appendice . Page 2 d. deteDniner l'importance, pour le ptojet, de la presence des grou pes de mouches longipalpis et fuscaj e. determiner, pour la region du haut Faro, les relations entre les infestations de morsitaDS et le type de vegetation: savane arboree a arbres groupes ou clairsemes, foret, bouquets d'arbustes, dif ferents types de formation forestierej f. determiner le trace d'un perimetre de protection judicieusement etudie dans la region du haut Faro; g. rassembler toutes les donnees sur la penetration de la mouche tse tse et etablir un systeme afin d'enregistrer to utes les informa tions et tous les rapports decoulant de l'enquete; h. conseiller le Ministerc de l'elevage sur la creation et la direc tion de la Division de la trypanosomiase; et i. former les Camerounais en vue de 11 enquete sur la mouche tse-tse et des campagnes d'eradication. III. COmpetences requises de l'ecologiste tse-tse et du specialiste de 1 'eradication L'ecologiste devra etre titulaire d'un diplome universitaire appro prie (en science veterinaire ou en entomologie) et avoir au mains quatre ans d'experience de la ~lossine d'Afrique. Une experience relative aux aspects veterinaires de la trypanosomiase et a l'eradication de la mouche tse-tse est egalement souhaitable mais non essentielle. Le specialiste de l'eradication devra avoir des qualifications simiLaires ainsi que l'experience de campagnes d'eradication de la mouche tse-tse en Afrique de l'Ouest. IV. Materiel reguis pour l'etude L' ecologiste de la mouche tse-tse sera en poste a Ngaoundere. 11 utilisera les locaux et le materiel de 1aboratoire du ~finistere de l'e1evage. 11 disposera pour ses recherches sur 1e terrain d' un vehicule a quatre roues motrices et de materiel de camping. ~ PBOJE1' D' &u':VAGE £radiation !!! lo. lItOuche ts'-t.' 'nasa 4· iQft8t1a.~t ct caMMrier de. OP4ratlo.!! c.tHorl. tos_t .t ,..tnp!'lb !I CoOt unl.WI .... - .... 1 coOt _n - ................----.......- ........ ---........................---...........- ...........- A.aD4:. ..... ~--- .. _.... - .................- ......_ ......_.. -.._..- ...........................- .............. 2 coOt - } .... coOt _. .. coOt - ... 5 coOt -... !GUll CG4h; .. con.tf'\lC!:1oa de b!!dbe. de arotCtctiOD IlItrl..........t (ha) 11 I !S.OOO 30.000 n.ooo 30.000 30.000 Cllltur. (oJ JI 1._ 200 60 12._ u.ooo no :M._ ".000 Post.a ~. puJ.""'loaU"" W I 2.000 I 2.000 4 4.GOt 'foWl _tiel. 44.000 44.000 ".000 Y4i11C\llo' et . .t4rl.1 V4h:tcu1e. ~ qu...tn roue. -.otr10.. C_.... Cud.... (7t) 1.300 2.100 1.300 I.lOO 1._ , I LlOO S._ 3 2 ,.... '.900 (,t) MotoCJ':lett.s 1.600 US ISO I 2 1._ 1$0 2 4 '.:too 500 i'r&etcNn 1.100 I 1.200 2 2.100 R_rq""· · d_ rou.. (}t) no 2 SOO 2 500 Uaervol. . . . . .u (1.500 1) 200 2 400 2 480 Paape. (ouverWrIt 2") .0 30 I $0 I 58 - Atcai.eure I 40 I 40 Pu,1ririaat.ur. partaUt. 15 20 20 :100 Q~d·· "W' po.",t1t (""YA) 280 I lOO 200 I 100 Rad!(} UUpboae CAIlion c:ublne 21 MaUriel de cAlllp1.ns 600 '.GOO 100 100 I 1 1 600 '.000 100 I I I ,. 2Gil V.t.....t.t .t . .Udal de protectioa 10 30 lOO 30 :100 Un:1 1'Ol1D08 et I.perMClble. 10 SO 60 100 2.000 $0 SIlO $0 SIlO 1OO '.110 Microscope at'r60acopique de d1.. ectloD 200 200 2Gil Autre _tUt.l §j 200 800 1.0lI0 PUc.a d't&c.b6ea 200 2DO 'fotal _tiel 2.100 2.9110 19.440 500 SOl) U.lOO Pulv4irl.aUon r.oo.ea iDte.tee. l1 a) ~O~::l"~a&=t1C:e d:U ~~:Of::;· 1 - pu1.v4l"is&tSon lODea volatne. de U. 100. 0.3 260.000 78.GOO 260.GOO 78.GOO 260.GOO 18.GOO 180,GOO 214.GOO d" projet (ba) 0.3 4S.000 n.SIIO 45.000 lS._ - pulriria&t1on barrt... 4e PnJtection (b&) 0.' 15.GOO 4.500 15.000 4.500 lO,- t._ o · · · «140 puJ.ri.II&t1QQ """'" lot.aU·· (Ila) gf 0.3 30.000 9.000 '0.000 15.000 80,000 , Z4.aoo CoQt totol 4e 10 locat1QQ '20._ 96.GOO lOS.OOO 91.500 lID.GOO n.OIIO ns,aoo 110._ b) Insecticld. et ool"""t. (1) 21 O.lS 128.GOO 44.800 122.000 42.700 124.0lI0 43.400 '74.GOO n4I.toO c) Carl>ur""t FOur h611coptVe J&J 0.01 )8.400 2.690 36.600 2.S60 37.200 2._ 112.200 1._ d) Autre II&t6.rlel de pulrin ... t1oD 1J/ 3.GOO 3.GOO ).000 9.000 .) D6_......t de. quanti Us (20~) 29. lOO 28.GOO U.400 85.700 'foWl part101 175.1'0 161.760 170.400 SU.950 Tot.l pa.t'tiel. 4·· 4'penses d'1pve.thaCllD4nt 2.100 2.960 n'.230 212.260 110.900 ~s......"t d·· quantl"_ (5') .lJI 110 1$0 3.170 2.n. SO S.6to TQ'fAL DEP>:NSES D'IlfVESTmaoo:rrr 2.210 3.110 242.400 214.490 110.9SO '''.140 11 Stt'fODt tou.rn.18 par 1e gouvem_ent, .e. eatrep8ta pou.rr&ict,p.v ex8Iple. itre lJ.b4.r'. l 1& .tatloQ de italve.. y t.a bft.l'r1~r. tcrait environ 120 ... 4. lObi et 2., ... de lo.rge ··ott 30.000 bt.. Le d'hieha&e .era1t .ttac:tull pt.;t UD CIOuepreneur .. 1' ..140 4e chaine. niveneuse. (deua tnctwra "caterplllat-" D1 .t uno eh..tne d· .... rblag. I\e 100 a. 3/ t c~rl. lMt6rl&U1 pour c16ture (l4quete Mt&lll,uee) et 1e CQQt de 1& lIIIIIL:l.D.. d·oeuvre. TjJ t ccampr1a UIl kraal. UIle porte, UIl petit ~r1/entrep8t at deus tourniqu.ta 4. ~.OOO tranea CFA. ~! 51 Ucluwd. k plo.. r'/r1auataUl", slacU,re. ~ CQI/q)re:nd l'ach..t. de . .t6rlel *Dtcs.oloalque at d'U'tlclee 4e nne, dhme boua.Qle, 4'.WU'eU.. 4. aeaure. de c.... tes et phat~raphlea -'rlemles. 200 piodlos. 100 h.cbes~ 50 bachea l&briqu'o·· UI" pl.&ce. outU.. pour 1. wMcanlclen, etc. 11 Eet1maUooa tondAu sur los op6rationa 4\\ mime typct rkU.'es au'l11&.:-1a. 81 lIon prend poUl" ll7POthue que 10 " d. la Hgion est lntest'. 4e IIOUchea t,&-,U'. un. ~ulp. 4·h'l1copteNi_. ccapreuut deux h6UcopU:re8,peut atorainer 1& lIIPucl'te ta'-t.' .ur une 8U1"t'e.CO 4'envirOQ ,so.oc() h& au e~. de 1.. wean de pulv6rise.tion. qui va 4. 46cembre k lIIiIU"., l eocdlt1oa que chaqlle MUcopt~r. aoit utili.' pendant )X) houre. de '\101. n.n. cette nnoth\\oae. Ie aofIt de I'hectare pu.lv'J'1a6 .'61\\ove k }.OOO hence CYA au .. !CO tranca CTA 'PU' hectare 4e urrea 4'batraaa6e. 4e 1a ts'~td. I.e cailt 40 1& location 4.sh61ieopt\\oro. ODIIIprend celui 4e 1. loeatlO£1 dea dl:l'Ua" pilot... d\\ dcan1c1en, du _t'rtol de cup1ag destin' U'~uJpa.e; ·· de I'atelier JaObtle et des pt~c .. d't&ch"ea. f}} Dans l'hypothhse ott 10 " dea sones 4~arra.. w de 1& aou.che td-td aeraient .. nouveau lnfeat's entre deux eat.ona do puldrisation. 21. It. 1 Dhldrln 20 " ULV par hecta.re plth6rtd:. jjjJ 1.2 1 par heet&re pulv6r1a6j )..e prix du carhtU'ut ...." allpr'eM 141 coat dP.a lubr1f1ants. ill Callt (lleaploitatioD. et 1nsleCtiet4e. POtU' ..tcu1aeurs .t pul.v'rlsateura portatits. lli N'lnt're··· p&a 1& pulv6rlsat1on 4ea lODe. thteat'··· I 10 .opt....... 19(3 _6 ~2 nom p'nxyNjl Qm" d'gp1g1C.S1g9 ( .. ld1l11culu V 1""1. . . ,, """. . . .tric. . ill 625 1.230 3 1.875 3 1.815 3 1.875 6%.5 8.1%.5 c..1ou (1t) ill 2 1.500 2 1.500 2 1.500 4.500 Caf.ou (3t) ill 625 2 1.230 2 1.230 2 1.2.50 4.375 IIoto. ill 120 4 4 1.0ao no.c.tour. ill " - " ~ "u (4!.eMu. 5 . . 120 2 240 1.500 " 2 240 1.500 2 240 1.500 120 150 5'.230 .....f.rIm) Bloc p.,"'.teur portal> (-Ifill 75 90 15 ~O 15 90 225 210 c...1on-C'IZ:I..tna ~ 150 150 150 450 Po.t·· .t·"'...l.c&tioa .t. I. t ···t" ill 600 ~ 1. ZOO 4 !,~oo 4 II~ 4.*00 total pertl.L 745 I·m 7.260 7.aU 1.889 2.15 28.475 :rJ::-::..t~rl.1 1J9. 420 1.010 4.'30 5.060 5.liO 734 17.ll4 A.cIoIH!!!tra.iAm ai!!!!!l. lHla da bur. . SO 100 500 500 500 SO 1.700 nQl.c_U lot'rteuro per _ 30 10 3O!l 10 300 6 180 lao Total partial SO I!!!! 800 800 680 SO 2.480 Total perU.I cb&rp. d·"""lo:l.tatiAm - 15.U' 33.505 39.310 42.940 45.820 13.879 191.369 PrtWi.ton ( I ' %) pcn::t:r: d.,............t 40. qwIIlUtu ~.~§7 ~,O~ ~.897 6,441 2. 8 23 &,388 2!.011 '!OT.U, CIlAIGU l)·lW'!.OITATIar U.3O£ ~8.~;!2 42.~OZ !2.~1 S~.123 ~~.~6Z 21 9 · 389 a y CCMlPr1. 1l1ocactcm.. pe:a4.mt U:.lac::....a.te sur l~ te.tt'*i:a at p'rO'VialOl'l& pouz aUocat1oa.a Un..... (noe-Dt frau y c..,,:cu 1J. .t y ~, 2 ,.,la .. a..-,lae...,.t. par avioa IW:' 11,. . . int.arleut:a· · t tAt4mMc1oa.a1etJ, plu.a ....eurac:·· c-....... ···u.... 40 600.000 PCP.t. per:001o · PCP.t. I.ZOO.ooo pu du. 40 7.000 PCP.t. ~t 2 _1.11 1 bill.t auaz-ro_ .'rlon Europe Y&OUZld6 I bUI.t &l.l.er-...._ J..13na 1nt6:1._ Y&OUZld6· · PCP.t. · ,PCP.t. · PCP.t. 420.000 200.000 30.000 _tc~ et coua"). .u,-... 41_.. (~. N4 SO.1l!!!!! L!. I1 .'aa1n.lt 4'QIl '_:l.t_t _ v.*i.D.a.t.n ll!£i! PCP.t. I.JOO.ooo c.&IIIG"OW'l&U qui pc;ct.me 6.,ii"Ttu.41erait au Vf.pr1a 1.. probl.... po... par 1 '.r&elk.C10G. " 1. 1·.r.:..Io8U 40 la ......... 10 ."""1aliata ~ 4"laborer I. pr...._ d·4'ru:l.··U .... a"-u. at par La nlta collUora:rait I.J. ,,,,...It la ....... d. cIuIf 4. 1· .....1 __I · ·t "":I.",,&1t .... !ll.suU .... cou" .t'""" wr" 40 ,!.t ..,ia. 4&otW am: r ··~1u cIu c""tr61.,u 1. t,. . recnair III c-roua ... fo'CMotioa, til coors d ..,101. d,t\U'lAl dw:u _ .t:Jt _ta. to". .,,""t 4. 4 l! n ."qtrait d'u.i.tat:. nt4n.:ad.r.. qu1 eulwul:Dt &\I Niaara uc coura d ' U11.il duru de 11& %'tcft'OU _ c-roua ... fOrcl&t1oo CD. ~ d 'lIIIPlo1. d I . . dur.t. cs. liz 1D01·· _1a. dM,:IJ:tJi aa r..poa.u.blu _ c.a~al. de 1& t&4-tal" ...at de il.. Iac*"'ftUDt \DIe fOI'Mt1oa. .. eot.lft 4'..,101 d 1u:aa du:r4a cs. 31mia at ura1e:a.t ftCt:UtU c~ p4tl'.oan.l qtJ.a11fi4 pcdac 7.d. pt.r aa.. LA Pv _ _1.11; . _ t r""""tie pr1Dc1pa1_t pou.. 1& _ . " " " t _ dOl pUt.. 4·.p""""",,,lOClo_. at 4&0 pl.tefo.... 4~.t.aru_ pour holleopte. . . .1nol q.... pow: 1. tra_r. 4&0 cubut......t 1no· ·le:l.d.. · lClI'A pour ~, hu:!l.e. srW ·· , p11o... de ratblJ.ng., r~tl._. 14 1'.000 'IraI· · 4 J"a4 pqcar c.uburat, huU.1' p:'aU", p1M·· de rac.hla:a.&·· ~t1oft· · t u.urc:ac.... 1 1.500 him. 300 PCPA/h pour _t. hull., sma." p:l."".. d. r&OCium&·· rlpuaU..... 16 500 b/m · 150 PCPA/h pour _"""t, hull., p l.... pUc.. 40 racb_., r';per··1au. 1 600 hI_ · 150 PCPA/h pour _ r m t , buil·· arw ··· p1""u 40 .. ""hao··· r","".t-" . 18 5.000 100/..... 30 PCPWloo pou. cubut... t. hull·· 111"'1.11... p1"".. d. noh-S·· ,,",puat-' .t ...ura··. p1". 100.000 PCP.t. pour .... liquid···te. 19 - . l·bYl"!tbu. 40 ~ .. - . 1 1·· 4·1nuctle:l.4aa .t d· ..._ . _ 1.. tou",,:l.qua" ·· _ ..... Ii 300.000 J'C!I'.t.. 20 '%. cIu ~. 1nltul i Ut"" .to l'-.r., 4·&cquU:l.tioa; y"-ru 1.. toumiquat. pour-lao po..... d· ...r odle.t_. , 20 _ _ re 1973 .. ~ '- ~ ~ PROJET D' ELEVAGi Era41c&tioQ de 1& IIlOUChe t.6 ...t.6 Ta"" do rentoblll.t6 A......t 111>11:6 am6nase.ent !!l!!!!..! ~ AnMe, !!!!!!!...!!. Aim'. , .tnn6o 6 Ann" 1 Am6esB-19 ~ Ava.ntyea p<>pul..aUon bovine (IW d6b"t de 1'_..) 11. Tete de b6tal.l 5.000.0 S.~"O S.~.o S.~:~ '.253:835.61 8:8 61.na·O lfl4·~:Z 120.000.0 120.000.0 Crott du tllO\\'P'O.... oj .0 Crott w tllO\\'P'OlW TIt.. d. b6tal.l 2)0.0 1.20.0 2.85h.O S.b82.0 6.21.0.0 looalll"eU"n de b6to.ll (w COurl! de 1'-..)ft ,.6t. de b6tal.l )0.000.0 )0.000.0 )0,000.0 10,000.0 Popul..atl.on bovi.... ( (.rl.n de I' ann'e) ,.Ito de b6tall 5,000.0 5,000.0 5,000.0 $,2)0.0 )5,610.0 68,52h.0 1~.000.0 120,000.0 120,000.0 120,000.0 'lent·· de b6tal.1 U oj 9.0 9.0 9.0 4.0 5.0 6.0 1.0 9.0 15.0 15.0 Ventoa de b6tall ,.at. de b6tal.l 450.0 450.0 450.0 200.0 26).0 2,140.0 ··191.0 9,601.0 lIl,OOO.o 18,000.0 vent... 4& b6tal.l I!:!. II!.Ulona de 11.6 11.6 11.6 1.B 10.2 8).1 181.6 h17.0 7d..O 7~.0 JI'ClIA .. ·.-................... - .....···.....·----·.-... -.-.....CfAl MlUlolUl.-.. - .. -·- .. - ......- .......·--..· ........--··-....:.-.-.--.---·.. Avanty.e. 8Upplklentail'f!ls vente. de blt.il eu:pple..,nt&ire (9.8) (7.h) 66.1 110.0 399.4 686.~ 686 ·· Valeur r6&1woll.. ouppl""'ntdrs w t"""p"a" 11. ~ Total ua avant",. lupp16menta1rea ----c9.8i ~ 66.1 110.0 6ffi .h ),728 ·· ~ Eradication d. 10. ,,",ucbe ts6·ta6 I!!. 18.6 ~0.5 )21.h 300.4 251.2 19.1 19.1 19.1 19.1 CoOt de. bet·· et dII 1 6levy. 1 I_iration de b6tall dana 10. r6ilon I:i 193.5 193.S 19M Sorvico v6t6rl1l4ire !J. 1.0 1.0 1.1 7.1 1).1 a..o 2h.0 Bowie.. ~ .!!:.!!..... ~ ~ ~ ~ ~ ~ Total partiel 1.6 ~ ~ ~ 818.6 ~ ~ CoOt supplementalre de. '"tel et da 11 'levage ......m.,L ea..B 816.8 ~ ~ ~ Total de. collto aupp16...ntal. reo ~ ~ 1,091..1 l,0S6.o 8)6.5 )2005 61.9 61.9 A....ntoa.. aupp16...ntal.ree ....to (18.6) Cha.S) CJ31.2) (1,101.$) (989.9) (666.$) 78.9 621..5 3,666.$ TIWl< de rentoblUU 1~ oj 11. n.n. l'bn>otbeo. d· ...... elw'i. do 10. .0.. . 46_.,. 4'611'<1""" 100.000 tete. de b6tal.l. ou de 8 b& pou.r un. Ut.. do I>6t.11. &.. il&I>a l'bn>otbltu 4u flux d·1111!ill"atl.on tradl.t1colllel. IJ. Sf applique .eu.lement .. 1* ottoct1f du ~roupelW au 4ibut de l' ann.6e .. I!:!. D_ l'bn>otblt·· d'un pclda vit pa~ onl.JQo.l lie ;5100 ltc at 40 100 CrUlc, CFA 10 ltc· ~! I:i D_ l' b;fpottie.o d. 25.000 Crone_ eVA par tete do b6tal.l. I!!. No comprend I"'" 1·· d61""'.....nto lie _ t l U 6v.ntuall. !J. Dana I' bypotheso 40 200 tr..".,. erA par Ute .t par 0IIII6·· ~ Dan. l'bypothe·· d'un bouvlor JIIUI' 60 tet·· do b6tal.l. ~ 10.000 tronce CFA par on. 27 t6vrl.r 197~ ANNEXE 7 Page 1 wmROUiJ PROSET D'ELEVAGE SODEPA - RancheR Projet detaille Jdokavo - Ranch d' embouche 1. Ce ranch sera situe dans les provinces orientales, dans Ie trianp,le Jdokayo-Gabong-i'ldangana Gandima. II sera borde a l'ouest par la Route natio nale :;0 1 et aI' es t par la route secondaire qui relie Batouri a :Idokayo. l'ldokayo possede une piste d' atterrissage et la station de chemin de fer la plus procile se trouve a Goyoum, a environ 85 km a l'ouest. Le betail sera transporte de Goyoum vers Ie sud du pays par carnion ou par Ie chemin de fer transcamerounais. 2. Le site du ranch prcsente un relief de plaines vallonnees d'envi ron 900 In de haut entrecoupees de rivieres et de collines de faible altitude. Le fleuve Oudou traverse ce site du sud-ouest au nord-est; la pluviosite an nuelle s'etablit entre 1.500 et 1.300 rum et les temperatures moyennes, d'en viron 240C, ne connaissent que de tr~s faibles amplitudes journalieres et saisonnicres. Le climat y est typiquement equatorial, a quatre saisons, la principale saison des pluies allant du mois de septembre au mois d'octobre. La vegetation est composee principalement d'une vegetation secondaire apres brulis de savanes arboree ouverte et de forets galeries denses relativement proches les unes des autres · Les variihes d'herbes dominantes y sont 1 'hypar rhenia et In bracharia mais on trouve aussi Ie panicUffi, Ie digitaria, Ie paspalllm, l'andropogon et l'imperata aia~i que certaines legumineuses. La charge de paturage est d'environ 2 ou 3 ha par animal, et les paturages res tent verts pendant neuf a dix mofs de l'annee. On y trouve souvent des mou ches tse-tse (Annexe 6, par. 12) et l'on suppose qu'il sera necessaire d'ap pliquer un traitement prophylactique et curatif limite ~ontre la trypanoso miase. 3. Pendant la saison seche, les nomades M'bororo font paitre leurs troupeaux sur Ie site, mais ce n'est la qu'une utilisation assez faible des paturages, et a l'exception des petits villages situes Ie long des deux rou tes qui relient Ndokayo a. Bertoua et it Batouri, cette region n' est pas colo nisee. Ues terres seront reservees aux villageois. Les populations qui ha bitent cette zone sont des Baya sedentarises qui pratiquent l'agriculture et la ch I::/S":'. .rumElm 7 Page 2 i { 4. On achetera les bouvillons du ranch dans la re~on de Meiganga au nord ou aux pasteurs dont les troupeaux sont en transhumance dans la region. " Comme on estine la population bovine de la region de Meig~nga et des provin ces orientales a plus de 500.000 tetes et que la demande de bouvillons est dans cette region pratiquement nulle, on pense que Ie ranci\ pourra acheter des bouvillons de bonne qualite a un prix raisonnable. Faro Ranch de reproduction 5. Ce ranch sera situe sur Ie plateau de l'Adamaoua a 70 km environ a l'ouest de Ngaoundere. 11 sera borde au sud et au sud-est\par Ie Faro, a l'ouest par la route qui relie Ugaoundere a 'fignere, au nord!..,est par Ie Fam et au nord par une piste qui via Gjinga relie Ie Fam jusqu' au point ou cette piste croise la route Ugaoundere-Tignere, a 9 km au sud de T1snere. Les principa1es communications seront etablies avec Ngaoundere qu~ est la tete de 1igne du Transcamerounais. Le betail destine a etre abatt~,sera conduit a Ngaoundere, puis transporte par chemin de fer vers Ie sud. \) \ 6. La region presente un relief de plateau dtune altitude~d'environ 1.000 m, avec des collines s'elevant jusqu'a 1.200 ro, ce plateau ~st entre coupe par de nombreuses bandes de forets-ga1eries Ie long des fleqves qui s'ecoulent vers Ie sud-est. Le c1imat y est plus sec et plus frai~ que celui du site du ranch de Ndokayo. Le niveau annuel des precipitations sl' etablit entre 1.400 et 1.600 mm, dont la moitie est enregistree de juillet ~ septem ore. en decembre, janvier et fevrier, 1es chutes de pluies cessent p.resque compH~tement et la saison seebe dure environ quatre mois, de decerrhre{ a mars. Les zones s'etendant entre les fleuves sont couvertes de savanes arbokees dont les arbres atteignent parfois dix metres de hauteur et sont frequemment groupes en petits bosquets. Les herbages y sont principalement compas~, de la variete hyparrhenia; on y trouve egalement de nov.breuses herbes pluslcomes tibles tel1es que les varietes panicum et andropogon mais presque aucune legumineuse. Le taux de charge es t d' environ 3 ha pour une unite animale. Du fait d'une forte infestation de la glassine morsitans, cette zone a ete abandonnee. On envisage, dans Ie cadre du projet, de chasser 1a mouche tse tse de l'ensemble de la region du Faro (Carte, Annexe 6). Cependant, il sera probablement necessaire d'utiliser des produits pharmaceutiques afin de lutter contre la trypanosomiase quand on commencera a amenager Ie ranch (au cours de l'annee 4). 7. Le site du ranch ntest pas habite mais des cultivateurs Foulbe se sont installes dans les collines avoisinantes, formant de petits villages. II sera possible d'acheter des animaux pour la reproduction et pour llembou che dans les regions du centre et de 11 ouest de l' Adamaoua qui comptent, se Ion les estimations, environ 700.000 tetes de betail. AL'mEXE 7 Page 3 Dumbo - Ranch de reproduction 8. Ce ranch sera situe sur 1a plaine de Dumbo au nord de la province du Nord-Ouest. II sera borde a lr eat par la route qui relie Missaje a Dumbo, au sud par la route annulaire, a l'ouest par 1a reserve du Kumbi et au nord par la Kendata. 9. Le relief de cette region est une plaine moutonnante dont 1'alti tude varie de 850 a 1.200 m. Le niveau annuel des precipitations y est de 2.000 rom environ et Ie climat y est frais pour l'Afrique de l'Ouest. Les arbres sont groupes en poches ou en bandes etroites Ie long des fleuves. Les patura~es ont un taux de charge d'environ 3 ha pour une unite animale, et les herbages sont surtout constitues par quatre varietes differentes d'hy parrhenia. Le risque de trypanosomiase y est probablement minime (Annexe 6, par. 11). On achetera lea animaux pour la reproduction et pour l'embouche dans la province du Nord-Ouest qui compte environ 250.000 tetes de betail. Amenagement et direction du ranch 10. L'amenagement des ranches de reproduction de Dumbo et de Faro (Tableaux 1, 2 et 3 de la presente Annexe) devra commencer au cours des an nees 1 et 3 respectivement. L'objectif de ces ranches sera de produire de meilleurs genisses et taureaux reproducteurs ainsi que des bouvillons d'un a deux ans, ce qui permettra de developper ulterieurement l'elevage. Lorsque l'amenagement du ranch sera completement acheve, a l'annee 8, cha que ranch comptera environ 11.400 tetes de betail, y compris 4.500 vaches. La production annuelle totale par ranch s'elevera a 35 % et sera d'environ 670 genisses reproductrices, 730 taureaux reproducteurs, 740 bouvillons a l'engrais et 660 animaux finis pour l'abattage. Le betail de ces ranches sera compose de zebus Foulbe, de l'Adamaoua (Goudali); a cet effet, on ache tera en six ana environ 11.600 genisses et 350 taureaux sur les marches 10 caux. 11. On ameliorera l'alimentation des animaux en pratiquant la rotation des paturages, en controlant les troupeaux et les feux de brousse, en faisant des stocks de foin pour nourrir les animaux pendant la saison seche et en achetant des supplements mineraux. La saison du velage coIncidant avec Ie debut de la principale saison des pluies, la periode ou les besoins alimen taires du troupeau sont les plus eleves correspondra a celIe OU les patura ges sont de l~illeure qualite. Le betail sera reparti en groupes, selon Ie sexe, l'ap,e et les objectifs de production. Des parcs de manipulation du betai1 modernes, comprenant quatre enclos separes, faciliteront les operations de tri, de pesage, de marquage, de sevrage, de castration, de vaccination ANNEXE 7 Page 4 (contre la septicemie hemorragique, l'hematurie essentielle des bovides, le charbon et si necessaire, la trypanosomiase et la brucellose) ainsi que l'ad milllstration de breuvages contre les parasites internes et de buns contre les tiques. En attendant que l'effectif du betail reproducteur du ranch se stabilise, ce qui devra intervenir a l'annee 8, on achetera chaque annee des bouvillons d' un an et demi a trois ans pour l' errbouche. En 20 ou 24 mois, le gain de poids vif par animal devrait etre de 200 kg environ. 12. Le ranch d' embouche de Ndokayo (Tableaux 4, 5 et 6 de la presente Annexe) cocmencera a fonctionner au cours de l'annee 2. La gestion des paturages et des troupeaux sera semblable a celle des deux ranches de repro duction sauf toutefois pour ce qui est de la reproduction et des jeunes ani maux qui n'interessent pas ce dernier randle Environ 4.000 bouvillons de un an et demi a trois ans seront achetes cllaque annee et en~raisses en 20 ou 24 nois, ce qui devrait accrottre leur poids d'environ 2.00 k3:. :In poursuivra l'amenagement du ranch jusqu'a ce que celui-ci atteigne une capacite totale d'environ 8.000 tetes; le taux annuel de ventes de betail fini sera alors procile de 50:. Les achats de bouvillons et les ventes d'animaux finis au ront lieu principalement vers la fin de la saison seche et au debut de la saison des pluies, periode OU les prix du b6tail maigre sont generalement les plus bas et ceux du betail engraisse les plus eleves. 13. Les travaux d'amenagement des trois ranches seront identiques et prendront dans chaque cas plus de trois ans. rls comprendront la construc tion de routes et de pistes, de clotures et de pare-feu, d'installations de manipulation du beta1l et de points dfeau, de bassins d'immersion, de bati ments d'exploitation ainsi que l'achat de vehicules et de materiel, l'achat du betail initial et des bouvillons. Les travaux de construction seront principalement effectues par des entrepreneurs et par des travailleurs tem poraires encadres et aides par le personnel des ranches. 14. Afin d'empecher l'intrusion du betail voisin dans les zones du ranch, on installera des clotures prefabriquees a armature metallique. En outre, les ranches seront divises en unites de paturage d'une superficie de 1.000 a 1.500 ha. Dans la mesure du possible, des eucalyptus et autres ar bres (par exemple des Commiphora Kerstingii) seront plantes afin de rempla cer les poteaux et de fournir de l'ombre. On ne construira de clotures que quand cela sera absolument necessaire. On suppose que certaines forets galeries pourront servir de frontiere naturelle, principalernent afin de se parer les unites de paturage du parcours. Chaque zone de paturage disposera au moins d'un point d'eau modernise. Le coGt des installations d'eau sera relativernent peu eleve car on trouve de l'eau en permanence dans les nombreu ses criques et rivieres de la region. AlINEXE 7 Tabl.au 1 PIIDJE'r D' ELEVIGE RaDc:h.. d. la SODEPA RaDche. de reproduction (Dumbo et Faro) - 20.000 ha ProjeetiOlll relative. au trou;?_u fin de l' annti. __________________ AVMft~Dmft 1_______ 4 _ _ e_______ 2____~'____________________6 ______7 ______ 9_____1_0_-~_ V...,h.. repI"OOiw:tr1e.. o 3000 4448 4470 3902 4390 4470 4470 4470 4470 4470 Taureaux o 120· 171 179 156 176 179 179 179 179 179 Veaux o o IIU 2"1 3100 2706 3045 liDO 3100 3100 3100 G4In1.... d. 9 k 210 ,.,10 o o o 119 1435 1503 1312 1477 1503 l5,jJ 1503 BouviUou d. 9 k 24 ,.,11 o o o 445 717 752 656 731 752 752 752 G4In1 .... de 24 k ", ,.,11 o o o o 162 507 5" 73. 791 7U 792 o o 647 347 520 564 564 .....------....---- ....... --_..._--- ...----------..-------------------------.------- Vachel de r'forme po"" l'-.bouc:II. 432 434 119 213 o 3120 5051 6629 7506 7517 7399 7949 1215 1260 1260 o 3120 6891 9517 10606 10223 10444 11049 11315 11359 11359 a ___ . _ . _____ · · · _. ______ · ___ . _ . ____________ · ____ . _ . ______ · · ____ · __ · ____________ · _____ _ Total partial unit'. de 8>'0' b'tal.1 o 3120 4142 6306 7219 7422 72H 7775 7955 797. 7971 o o o o BouviUou ach.U. Total uniU. de 8>'0' bftaU ... -...................... .. o 2000 5120 2000 6142 I6U 1000 --_ ----- ...-.....---------_._ ..._.------------------.--- 711 1000 571 1000 707 1000 225 1000 7971 7971 Vachel CU. reproductr1eee o o 120 IU U4 117 132 U4 134 U4 134 Ta".....", o o 5 5 5 5 5 5 5 5 5 V.aux o o 117 156 163 142 160 163 163 163 163 An1mau eo leYr,,_ o o o 55 19 93 II 91 9l U 9l G6n1···· de 9 ~ 24 ,.,i. o o o o 27 4l 45 39 44 45 45 Bouvillone d.9 ~ 24 ,.,1. o o o o 13 22 23 20 22 23 23 G4II1··e. de 24 k ", ,.,11 o o o o o 26 15 17 22 24 24 Vachel de r~forme pour l' 1IIIbouch. Total partial o .·.............·....·.......·...................·.·.·....... 3 ..- 5 ----._-.-.-.. -.. o o o o 125 145 6 10 119 7 219 223 3 219 2U 239 I 239 I _--- .. o o 7 o o Bouvillon. &c:h.. t~s ......·...........................·...........·.....··..... -.·..............·.......· 10 60 ~I 21 17 21 Total o o 205 205 240 240 240 240 240 2J9 239 AClIATS G'n1 ..... en &se de repro4u1r. o 3000 2000 a02 o o o o o o o Taureaux o 12074 23 9 47 43 40 40 40 .··.......·..·.........·.·....·......·................................·............... 40 Tot&l .....tiel ~ Bouv1llons Total o o ......··.............·... 1694 o 2000 3120 2000 5120 2074 4074 126 -.~ 2520 - ...... 711 571 707 ...-..·................·.......0 .....··........·... 225 719 0 47 624 0 43 750 40 265 40 40 40 40 40 40 VEII'J:!3 Taureaux o o 12 17 26 23 34 35 35 35 35 MIles d'UD aD. o o o 435 , 702 735 642 722 735 735 735 G4II1.... de 210 k ", ,.,ta o o o o o 115 &90 535 641 666 666 Bouvilona de 24 k ", ,.,ta o o o o HI 696 72. U7 716 72. 729 G4II1sae. de ", ~ 48 ,.,ta An1mau de r'forme o o o o o Vache. de r4forme pour l' emboucb. Total partial .-....-o o o ·...·.... o -.-·..·.......-..........-..... ........... __ ......................... 12 o 426 171 6J7 1797 42 427 2107 ~ 67 116 2549 71 210 2209 62 342 2531 69 512 2747 71 ~55 2791 BouviUou &c:h.Us o o 1920 1940 o .·..··...............·.................·.. -........·........... -... -.. _... -..·......·. 164l 6.9 '60 616 218 o Total o o 1932 2U' 3440 3497 lI09 2195 2749 2747 2791 DOI'llIEIiS RELAfi'Il!B A LA. PRODUC'l'IOB Taux de nat&lit~ ~ 0.00 0.00 65.00 73.00 Taux d. ,.,rtali t' JIortali U a4uJ.te ~ dee veew< ~ 0.00 0.00 7.00 4.00 6.00 4.00 70.00 5.00 3.00 5.00 3.00 73.00 5.00 3,00 73.00 5.00 73.00 5,00 73.00 5,00 73.00 5.00 73.00 5.00 3.00 3.00 l.OO 3.00 3.00 'raux d' extraction ~ 0.00 0.00 0.24 13.92 24.65 37.12 34.95. 2·· 40 U.1l 34.4l 34.91 T&UZ de production total ~ 0.00 0.00 0.24 13.92 24.n 37.12 34.95 21.40 31.11 Vach..... ~/t.roupe&u total 34.43 34.91 0.00 96.15 U.55 46.62 36.79 42.95 42.10 40.46 39.50 39.35 39.35 Ratio taureauz/ vachel ~ 4.00 4.00 4.00 4.00 4.00 4.00 4.00 4.00 4.00 4.00 TIIW< de r4forme de. vache. ~ 4.00 0.00 0.00 15.00 15.00 10.00 5.00 S.OO 1.00 12.00 13.00 13.00 'raux d. r'torme des taureaax ~ 0.00 0.00 10.00 10.00 15.00 15.00 20.00 20.00 'raux de dfonae de. g4ll1.... ~ 20.00 20.00 20.00 0.00 0.00 0.00 0.00 5.00 5.00 5.00 5,00 5.00 5.00 5.00 Taax de charge/un!U de 8>'0. b'tal.1 0.00 3091 2.92 2.50 2.50 2.50 2.50 2.50 2.5J 2.51 2.51 'raux de charge/un!U lie 8>'0. b4tal.l/ba 0.00 0.26 0.34 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 0.40 Charg. totale ·0 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 10 .eptembre 19r, ~ _7 1'elett.U 2' _ll'JUVMlI - . . 40 ill! S· · !!l!!!1!2 ... l'uol al.!l!iI2 be Coat. d'W-.t1·· -.ent r... iiiili.... dol hUe'cr.) CaWIJOl"t. llit1Mnt, Ma1~ IJ. . . 10_._ .. l)1~t.n;r · Dm.- ~o_ ~ ~ 4.coo 2.000 1.000 "::::::T:=::------.:::::::: ~.~~--~:.;=;;.;-;;;=;;;.---.==.;;W.:::; l!lIII!U 1 1 1 ~ 4.COO 2.000 1.000 - ... ~ ~ .22!!1.. llIIWt. 1 1 1 !;QiIIi. 4.000 2.000 1.COO 1.000 1 1.QOO 1 1.000 -~ · Mo.1n-4. _ _ 1.nrcteur &4jo1n1lo, tou,te' 1.. autre. a.1ac111 aQJlt ccmatru1t.. ~ l.& ~tllaJ:l4. d'1Jrl, d.1~ dAr l'aildI: t PI'" de 14 ~dt~ 'f.c:ru~ av pl.M:e au. PM' . - prcUta ~a at ~lp&l.. . .t avee de. Mttt"U.U tl'adit1oaneu. Ma1.tQD. lMNl' - ..t..a101-.. lJII 1NIqOa/Ml!N.UiC't ua ...... 101..., quatra ch.a.t.t;tt1Ul'. tt ciDq c.b.t. bouv1ar·· COIIIpn:R4 la -.t&1&1l..o'1Jrd. ut1ll., prqu::rle d~rolUu1l1.ace 4.. lQlOU (P'Cl',\ :5~OOO/laa) rt 1& a.a.1n.. d·~IIi"IlV'!"'e. Xl n~ Nt p&I nkH...tr.. dA "'101'_ 11 mumble du. :p6r1aItn 4ft lu aJ.Stv.c ~t hn wt&l.lAn -. pl»aleura ...... av lu pronta ritJJ.1,'a u.lt4r1~t. Chua.. tob OWl CIf1& un 'POae'1bl.e· .t..II ce.loc aU'OC1t pl&<:" d. teu.. 10l"'ttt qwt ~ elStlU'e pt.I.l..t·· 'crvU' da c18tu.:r. p,",phtriqu. ~ PI!!liS D'MAGlII _ . !I! 1& SODliPA llal:leb de r!I!!OI!!!!!tiO!1 (!l!!!i!o et Fero)-i20.00\! ha " (... "mh::.fti"~rC7A) ~ A.~ Vet.... ~ \W rttoNi 511 600 1.)00 1.150 1.1511 1.150 1..150 .. vea. IIIIlu 4,'ua .. 6.4ilI 6.620 6.66Ii 8.620 6.620 -.bl.a... -~~ ~ 12 21 30 .. 12.930 U.410 20.8110 11.170 19.= 1.4.102 Zl,.so 1II.6$2 21.610 · ....,..... Clot r i _ 32 1.344 2.212 1.984 2,212 . _ de "*to. 30 12.1110 19.= 12.810 6.JQO 10,260 16.650 .bo\I.Y!.U-_" 11:1 16.Il00 17,600 65.120 21.$60 21,lIlP 6.120 1st!l prplu1t. 11,)06 61.116 66.01.4 B. CIIoJS!! d'oxplpit!tioll T n . i t _. . . S&l&i.... }j :::=£OUlt ""d.....t vttOl1.DaJ.re IlOO 600 6.000 IlOO 600 6.000 IlOO 600 6.000 800 600 6,.:100 IlOO 600 1.!.oo 800 600 l.!.oo IlOO 600 l.,!.oo 800 600 1.!.oo 800 600 EllplD? 22:; 22S 22; 225 150 lSO ISO 150 150 lSO ISO 1SO Total _Uol 2.170 2.96; 2.965 A:a::n:t1u~tI - V.lol.eul.. et . .ter1d l,Q/ 2.010 2.330 2,no 2.)30 2.))0 2,)30 2. lJO 2.330 A.dId.n1.trat1on .'rale Locat1oa d.M 'ten.. W 200 200 200 200 200 200 200 200 200 l'H1. de _"";l'I41o t.i.l.tphoD. JQO 600 600 600 600 600 600 600 600 600 Total partio1 Sgt. _llIala I!!a_leidH l:ll 0.30 2,667 3,)64 3,39$ l.ll&> ),)82 l.406 Va,ec1Aa at .urcumt. ~ 0.30 2.667 3,)64 ),395 l,)4> 3,)62 ),),06 SIlW~' 1IiMr_ l!!I 0,15 1.331& 1.692' 1.698 1,61) 1,691 1,704 Total putitl 3.8),0 6.1&60 8.100 8.363 8.$20 8oS2O Aeho.t do b6taJ.1 G6n1.... ~d:\wtrie ·· T~~w.r. 22 50 4SO 2.1SO 2,000 2.000 2.000 I!oartu- _ l' 0IIb0w:be 18 12.126 30.492 12.198 Total putial JO.1&92 12.7S1! 1.4.876 6,oSO 2.000 :;oow. ClW!!lIB D'i!p'LOMlaf 3O.1~. )9.303 72.091 55.2111 52.1'" t' ~a prcv1a1,ou paul" unHtlCe lIIid1aal., cC!1Cicj ~ tU t1ll ftn=cer, .en rllJllllPl..U:6 5 " U" Q:" " a par It. _r \ID; eu:.~1 ., l'a.au6e ,. do 1'''''''' 1Ui_ 1& _11...'''1.... ct'lI.II'irlH at .-tru &llocattou. t'reaea C7A 1>U" k!I pour 1e ~t, l'bu1U. 14 1I"fJ...., leI 'P1~a de ~, 1. . rtpa,rat1011.8 et l'u8\l!'&1lOe. tr~ C7A 1>U" i::a pour lA cariN.:nnt, l"bD:1la. 14 lP'&1aa., ae 'PIke. de NCb.e.Dp, lea rtpa,rat1.cmJl .t 1· ... ~~ lS.(X)O i::a p.tZ III ... 11 rru.ca C7A par kla pear la ce.rbu.ru.t, l'b:ufiI;t 14 lP'&1aa., l~a pike. WI HcbaD.&a, lea Hpuatiol'1.1 et l' uW::n.ru:·· 1500 hn.ft. d 1 utU1'atioa. par all :.. SOO tl"UCl& etA per bn:re paa:r la cuburllDt, 1'lmilA, 1& gra.1ue t lei pike. die recb..ace Itt le. rtparatiou. lSCO heure. erA par ha .. _ OIl. :lOG f"NJ>e. deu:x foia p&r I.D, COtltH 1e eb.I.rtKra Wl. toil pu - . comput" par da. tra.1t.-ata p:ropbylaet1que.~ et evat1H:UIlMIlt pu eertail1a tn.1tfil!lll!m.tI prtvilllt1ta eol1tre la tJ')'p.u:w).OILi.ua at ~.trllot1oD. de ~c:-....nt. eon,," lAl paruU·· intU'l:le" f kc do 001 _ It. 30 r ..... r:rA~ _ '" .. par Ut. do b6t&1.l. ! .,"' CAMEROUN PROJET D' ELEVAGE Ranches de 1& SODEPA Ranch d' embouche (Ndokayo) 20.000 ba. Projections relatives au troupe&U ------------- D~but de 1& saison des pluies --____________ CATEGORIE UniU 1 2 3 4 5-20 C0!22sition du trouEeau Bouvillons k l' engrais 1,5 k 3 ana tete 4.000 4.000 4.000 4.000 4.000 Bouvillons 2,5 a 4 ans tete 3,800 3.840 3,880 3.880 tete de Total un1t~s de gros betail b6tail 4.000 7.800 7.840 7.. 880 7.880 ~ite Bouvillons a l'engra~s 1,5a 3 ana tete 200 160 120 120 120 Bouvillons 2,5 il 4 ans tete 114 77 78 78 Hombre total des anim.e.ux mrts 200 274 197 198 198 Achats Bouvillons a l'engrais 1.5 a 3 ans Y tete 4.000 4.000 4.000 4.000 4.000 ~ Bouvillons 3,5 a f ans ?J t@te 3,686 3.763 3,802 3.802 Veaux -:u Nombre 150 206 148 149 149 ,Donnees relatives a la production Taux de mrtalite a l' engrais a 3 ans ~~ Bouvillons 2 % 5 4 3 3 3 Bouvillons 3 a. 4 ans '%. 3 2 2 2 Taux de p~turage lj) tete de betail/ha. 2 5 Taux d'exploitation '1 5,0 46,8 2,6 47 , 5 2,5 48,2 2,5 48,2 48'2 , !I La maj ori t~ des bouvillons a 1 t e~ rais sera acbetee pendant les six premiers IDOls de I' annee et prinoipalement pendant les mois d' avril, mai et juin. gj Les bouvillons seront engraisses pendant deux ans environ et vendus au mment ou les prix sont 3/ ~ les plus favorables, c'est-a.-dire habituellement avant la saison des pluies ou au debut de celle-ci. 7, '1> des bouvillons mrts. ~I' Ii' Le taux de paturage varie pendant l' annee maia est Ie plus eleve au debut de la saison des pluies. ~ -J. -I=" 10 septembre 1973 AlINZXl: 1 Tab106ll 5 ~ l'IOJ'E D'ILIV'MlI 1Wlcb.. :!! :!!: 6IOlllII'!I\ _ ·· d'--.ne (l'I&ll1:ml·20.000 I:Ia Coiltl d'lJMIltl.._ t (4111 1I1ll1cI de t'r&Dc. Cl'A) C'aIlt ·······_··__····· AmoN d' ~_.- ....__········__·········· ~ ypitl1re 3 ~ C,!ilt Coilt Collt !!!!l£! Coilt !!i!I!!!:! !!!!!t!:! ~ ~ !I *-1.008 · nu.ct..... 4.000 1 4.000 1 ... 000 · Di"",,_ adJoint 2.000 1 2.000 1 2.000 · ko1.t.aIIt ftl:lnt1.n&i... 1,000 1 1,000 1 1,000 --~ 1.000 1 1,000 1 1.000 · Ma1n-d' ooruvre qv.l1tlh y 500 8 4.000 4 2.000 12 6.000 · 1Iou1r1fta.'_.... /"""de. 100 30 3,000 10 1.000 40 4.000 8uHau 1.000 1 1,000 1 1.000 Mogul" 1,000 1 1.000 1 1.000 ~teli.r 1.000 1 1.000 1 1.000 Tot&l. pllZ'tiel 18,000 3.000 21,000 ~(u) 1I 80 30 4.000 50 4.000 50 4.000 150 12.000 I""~&tio"" del!l!!!!tomt&t1ill'l de oOlltotioll ot _ " de <:III.:rs-t 1.300 3,000 1.300 4.500 Total partiel 8.000 4.000 U.OOO Route'.li!1!1~1 et l!!E!-tw Routo. (u) 100 10 1.000 10 1.000 1'lot·· (u) 60 30 1.800 20 1.200 50 ·3.000 Pare·feu (u) 20 50 1.000 30 1.000 100 2.000 Total pllZ'tlo1 3,800 2.200 6.000 I""tt.lJ.&tiOll' d' ~br_t Statio"" de _ fixe. I;j 1.000 1 1.000 1 1.000 Pcmrjle. ""bile. 300 1 300 1 300 2 600 ~ ···ito...... (2.000 1) 500 1 300 1 500 2 1.000 AI>:reu_t 100 10 1.000 10 1.000 20 2.000 Total partiol l.aoe 1.800 4.600 :£~~S3'I ·· It mat6r1el ~ (ou 6qu1V&l.ollt) 1,300 1.300 1.300 Cam1o... (7 _e.) 2.200 2,200 2.200 ~.tt .. U5 250 250 Tracteur (60 · 10 CV) - . . _ . (5 to"".. ) 1.100 350 1,100 350 " 1 1 500 1.100 350 Cbanue. a di._1( tl'OU .illo... ) 130 150 150 Pulveri.eur " di.q,ue. 200 200 200 Peseuae 550 530 ''0 1.100 Materiel d' atelic 300 300 300 Mat6riel vet6r1l111ro 100 100 100 Mat,riel de bunau 150 150 150 !.lI1rap 200 200 200 Radio t'ljpbo... 600 600 600 Pi.... Mlt,t6rlel. Uver. <1611",,116·· 4od'oouvre rever au eql11valent Cuu.on §j :J 625 625 625 625 625 750 750 750 750 750 MotQoyel.tt.. Jj 120 240 240 240 240 Traoteur ~ 150 750 150 750 750 I:clairog. 'ZJ 225 225 225 225 225 Stations de pompqe fixea 21 225 225 225 225 225 P"-, IIIOb1le, I.9J 15 150 150 150 150 Total partiel 2.770 2.965 2.965 2,965 2.965 AIIort1.lementa 2.'330 2.330 V6h1cule. et ",.,t~riel W 2,010 2.330 2.330 j\dmiAi.trat1on senen.le t.ocation de. terr.. !ill 20<1 200 200 200 200 fnt,i. de bureau/ radio t611!pbal. 300 600 600 600 600 '('otal part1el sea 800 800 800 800 ganU animal. I"".ct1cide. ~ 0,30 1.200 2.340 2.352 2.364 2.364 Vacc1lU et m6d1ca.ment~ 0,40 1.600 3.120 3.136 3.132 3.152 SUppl&.ent. mil:Ierao.a: ~ o,lS 6QO 1.170 1.176 1.182 1.182 TotaJ. partie! 3.400 6,630 6.664 6.698 6.698 AolI&t. de b OlvillDna lI. l' en m1- 18 72.000 72.000 12.000 '1'O'1'AI. lll!S CHARGES 0' ElrPLOI'l'.ATIOII 29.680 39.265 112.009 112.243 107.643 y 75' ~ de. ~ ""rt·· Y T """,,,ria prcviaiollll pour ...."""""" m6d1eale, co"".. primo de f1!l d' anne··t autre. allooatiollll. 3/ Etl'&lljter. ura rempl.a.ct p.... 1111 C.....zwnai. a l' ann6. ,.. Ijf 5 ~ du p et 1·· reparations. ID 131 300 ID 300 f_. W 20 " du <101lt d' &cl!&t " e"""'tor de l' ann6. d' acqui.it1on. 10 !"rIme. CFA per b& et par ...... rn:ru:. CFA par t8t. de . .tail et par an, ba1ns hih.bdom&d&iro.~" T.1ngt.-.1x sl!lll&1nea at b1 ..._ l e pendant 'ringt.-.1x sea.ioes, CFA per tite de b6tail .t par...... Vacc1natiotul cant" l'h4maturie e··entiall. d·· bovidt.,. at l.a. aeptieme t>iloorrog1que deux fOil per "". "ontre 1. charbon una :1'01. par ...... oompUt6s p.... de. trait.......ta p"'pll;yl.a.ct1que., et eventuellemont par oertaio_ trait......,t. ~""tif. oontre l.a. tr.fl)llllolOtll1.....t admiAiatration de lIIIidioament. oant... lea peru1t·· interne·· riJ 5 ki d.e ··1 11".... " 30 f"""". C1A/ki per an .t per tate de . .tail. 10 septembre 1913 ANNEXE 8 Page 1 CAMEROUN PROJET D'EL~VAGE Installations de trans formation A. Donnees generales Introduction 1. Le gros et le petit betail destine aux villes de Yaounde et de Douala est abattu dans des installations appartenant aux municipalites et exploitees par elles. Les bouchers, generalement grossistes, amenent les b@tes aux abattoirs ou elles sont depouillees et habillees par leur person nel. Ce sont les municipalites qui fournissent les abatteurs de rite musul man (Malam), et les inspecteurs veterinaires du Ministere de l'elevage. 2. L'abattage coute au boucher, par t@te de gros betail, environ 1.000 francs CFA ventiles comme suit: Municipalite (y compris services ve terinaires) 400 francs CFA I'Ialam 100 francs CFA Main-d'oeuvre (cout moyen) 500 francs CFA 1.000 francs CFA Le systeme de commercialisation pour les villes de Douala et Yaounde 3. Le betail livre a Yaounde et Douala provient essentiellement du plateau de l'Adamaoua. En 1972, 30.000 bovins environ ont ete abattus a Yaounde et 22.000 a Douala, ce qui represente quelque 15 % de la consomma tion totale de viande de boeuf du Cameroun. 4. Le circuit de commercialisation de la viande de boeuf comprend plu sieurs etapes: tout d'abord, les producteurs vendent generalement une ou deux betes a la fois a de petits negociants qui les acheminent vers l'un des 40 marches primaires du Centre-Cameroun. La, les b@tes sont achetees par un autre groupe de negociants qui les emmenent sur des marciles plus importants ou elles sont vendues aux bouchers et aux marchands de Yaounde et de Douala. Les transactions se font en prive, il n'existe aucune forme de vente publique "1UX enChpY"::3 t ..:t les betes ne sont pas pesees. La plupart des transactions AJ:mEXE 8 Page 2 se font au comptant, encore que les negociants et les prBteurs installes sur Ie marche accordent parfois du credit So leurs clients. Les inspecteurs vete rinaires assistent toujours aux marches. Les transactions illegales effec tuees hors des circu1.ts recOlUlUS De sont pas chose rare; e1les s'expliquent en partie par Ie desir des negociants d'echapper a la taxe sur les ventes prelevee par les autorites locales sur les marches officiels. 5. Les marchands de Yaounde acbetent leurs bestiaux sur les marches secondairea de Ngaoundere, Meiganga, Tignere et Tibati sur Ie plateau de l' Adamaoua. Les bovins sont generalement achemines sur pied depuis ces mar ches jusqu'a Yaounde, soit un voyage de 30 a 40 jours. Le transport se fait de plus en plus souvent par camions (20 % de l' approvisionnement de Yaounde .* en 1972). La nouvelle voie ferree reliant Ngaoundere a Yaounde (627 km) sera achevee en 1974 et devrait apporter une solution competitive au transport du betail. Le tarif actuellement propose par l'administration des chemins de fer, a savoir 2.300 francs CFA par tete, sera sensiblement inferieur au coGt actuel du camionnage, qui est qe 3.600 francs CFA par tete et sera egalement concurrentiel par rapport au coGt de l'acheminement sur pied. 6. La ville de Douala est approvisionnee 'essentiellement par des mar chands effectuant leurs achats a Nkongsamba, marche secondaire et centre de ramassage des bovins pour l' ouest de If Adamaoua et les plateaux du Nord-ouest. Le transport de Nkongsamba a Douala (172 km) se fait principalement par che min de fer. Le commerce de gros et de detail de la viande 7. Les bouchers grossistes abattent generalement plusieurs betes So la fois. Les visceres, la tete et les pattes sont vendues So l'abattoir So des detaillants desservant une clientele So faible revenu, et les carcasses sont distribuees par les bouchers en camionette ouverte aux detaillants qui ont leur etal en ville. Certains bouchers de detail achetent egalement des bo vins au marche de la ville. 8. Toutes les grandes villes ont instaure des controles sur les prix au detail de la viande, mais ceux-ci sont rarement effectifs. A Douala et a Yaounde, les tarifs officiels sont de 200 francs CFA Ie kilogramme pour 1a viande non desossee et de 250 francs CFA Ie kilogramme pour la viande desos see. En realite, au debut de 1973, les prix de gros etaient dlenviron 225 francs CFA Ie kilo gramme pour la viande non desossee et de 300 francs CFA Ie kilo gramme pour la viande desossee, et les prix de detail leur etaient pro bablement superieurs de 20 %. Comme il nly a pas de systeme normalise de decoupage de 1a viande, il est aise d l echapper aux contr6les en ne laissant que peu de viande autour des os, en decoupant tres geniheusement les morceaux ANNEXE 8 Page 3 de premier choix et en trichant sur les pesees. En outre, les marchands de detail disposant dtinstallations qui leur permettent de preserver la qualite de 1a viande ont officieusement Ie droit de vendre celle-ci~y compris les morceaux de choix, aux prix du marche. Une entreprise locale, la Compagnie pastorale africaine, exploite un ranch et un abattoir a Ngaoundere, dtou elle expedie sa viande par avion jusqu'a Douala ou elle la vend dans ses magasins TIKldernes de detail. Cette compagnie obtient aux prix courants du marcbe des recettes brutes dtenviron 400 francs CPA Ie kilogramme de carcasse et 565 francs CPA Ie kilogramme dtabats. Les abattoirs actuels de Yaounde et de Douala 9. Les abattoirs existant a Yaounde et Douala ne sont pas conformes aux normes de l'hygiene: ils n'ont pas d'eau chaude pour le nettoyage ou la ster1lisation; un grand nombre d'operations d'abattage se deroulent a meme le sol, de sorte que la viande de carcasse est en contact avec des substan ces a pouvoir contaminant provenant de la peau et des intestins, et Ie tra vail des bouchers ntobeit a aucune routine hygienique. 10. Les abattoirs actuels ntoffrent aucune possibilite raisonnable d'amenagement. Chaque batiment comporte un certain nombre de boxes ou les bouchers abattent et habillent leurs ~etes. Cette pratique est contraire aux normes sanitaires modernes qui veulent que ces operations soient effec tuees sur des betes suspendues a un rail, les carcasses avan~ant peu a peu vers des zones de travail plus propres, ce qui empeche tout retour en arriere des produits et du personnel. Crest cette modification radicale de la se quence des operations de traitement qui interdit toute tentative de moderni sation et d'amenagement des abattoirs existant deja a Yaounde ou Douala. En outre, l'abattoir de Yaounde est mal situe, et doit etre reconstruit loin des quartiers dthabitation. Enfin, ltinspection veterinaire, malorganisee, est inefficace. Au moment ou une carcasse malade est ident1fiee, ses efflu ents contamines se sont dej a repandus sur d' autres carcasses, tandis que la tete et les visceres sont egares avant d'avoir pu etre detruits. B. Le Projet: Nouvelles installations de transformation de Yaounde et de Douala Introduction 11. L'element "transformation de la viande" du projet comporte Ie rem placement des abattoirs municipaux de Yaounde et de Douala par des installa tions plus c0:"1formes aux conceptions sanitaires modernes. Le projet prevoit 16al~ment la modernisation d'une douzaine de boucheries de detail (cf. Ta bleaux 1 et 2). AN:.iEXE 8: Page 4 . Emo1acerrents retenu::; 12. Yaounde. Le nouvel abattoir sera si tue environ 7 km au nord-est dp. Yaounde pres de la nouvelle voie ferree ~gaoundere-Yaounde et du nouveau marcne aux bestiaux. Gne rampe d'acceR sera construite a proximite pour per mettre Ie dechargement direct du betai1 depuis leS wagons. 13. Douala. L'abattoir sera situe sur la rive ouest du fleuve tiouri a 2 km en amont de l'ahattoir actuel, a proxi~te de la voie ferree mcongsamba Douala, d'ou Ie betail sera decharge sur une rampe construite dans Ie cadre du projet. Cependant, l'emp1acement retenu se trouvant a peine a un metre au dessus du niveau des eaux, il conviendra d'etudier plus en detail sa situation, en ~articu1ier du point de vue de l'e1imination des effluents. Au cas ou Ie site envisage ne ferait pas l'affaire, d'autres terrains seraient disponibles a proximite. 14. Les emplacements retenus repondent if tous J-es criteres exigibles pour un abattoir moderne: proximite des sources de main-d'oeuvre~ approvi sionnelT'ent en eau et en energie, bonne cOt!l1'1'!unication avec Ie marche et, sauf danR 1es cas mentionnes ci-dessus, possibi1ite d'c1ininer les effluents. En outre, Ie c."'1oix d' un emp1acetnent proche des centres de consommation plutot que des zones de production reduit au 1'Ill.n~muT"1 la necessite de refrigerer ou de congel@r ]a viande destinee aux m,:trches de Yaound~ et de Douala. Capacite de transformation 15. La capacite annuelle et quotidienne de transformation des deux eta b1issements a fait l'objet de projections etablies a partir des statistiques d'abattage pour 1a periode 1967-72. Pour simplifier les calculs et tenir compte de-leur volume relativement faible, toUq les petits bestiaa~ ont ete convertis en equivalents bovins, Ie nombre d'ovins et de eaprins etant pour cel:'} di vise par 11, et Ie noIThre de porcs, par 3. 16. Pour Yaounde comme pour Douala, les chiffres relatifs a l'abattage pour la neriode 1967-72 et les projections etablies pour 1980 sont presentes aux Tahleaux 3 et 4. A supposer que les deux abattoirs fonctionnent 300 jours par an et aient besoin d t tne capacite de reserve de 30 ~ pour les pe riodes de demande de pointe, celui de Yaounde devra avoir une capacite de traitement de 200 betes par jour (soit 25 betes/heure) pour r~pondre aux be soins de 1a ville jusqu'en 1980. Sa capacite en ce qui concerne Ie petit bctail sera de 25 betes a l'heure, ce qui est un minimum pour un abattoir roderne. A partir de la meme hypothese, l'abattoir de Douala devra avoir une capacite d'environ 140 tetes de gros betail par jour; ce chiffre, moins im portant ~ue ce1ui de Yaounde, ne justifiant cependant ~as la construction d'installations moins importantes, 1es couts d'investissements seront les neme~ pour les deux abattoirs (cf. Tableau 5). ANNEXE 8 Page S Batiments 17. Les abattoirs seront con~us, batis et equipes conformement aux nor mes sanitaires internationales, en particulier, pour ce qui est de la dispo sition des lieux et de la chaine de travail. Les produits non comestibles (peaux, sang seche, sabots et comes) seront traites dans un batiment entie rement separe de l'abattoir principal. La passerelle de chargement des car casses et autres produits comestibles sera situee exactement a l'oppose des parcs a bestiaux et de la zone de chargement des sous-produits non comesti bles, de fa~on a ne pas etre sous Ie vent de.ces derniers. 18. Toutes les operations d'abattage (deux aires d'abattage separees, une pour Ie gros et une pour Ie petit betail) et de manutention des produits comestibles se derouleront dans un batiment a un seul etage a plafond de be ton plat et murs de briques revetus a l'interieur d'une surface lavable im oermeable. I.e sol, incline, sera en beton, creuse de rigoles "standard" et POUTVU d'un revetement resistant a 1'usure, aux frottements et aux chocs. Tou tes les ouverture~ seront grillagees et la ventilation sera mecanisee. Les aires d'in~nection et de travail seront correctement eclairees. 19. Chaque abattoir aura une c.1-tambre froide, situee de preference dans Ie meme batiment que 1a passere1le de cnargement des carcasses, et con~ue de fagon a pouvoir contenir Ie produit d'une journee entiere d'abattage soit 200 tetes de !:Cras et 100 tetes de petit betai!. Les rails des chambres froides seront places a 3,35 m au-dessus du sol. Ie petit betail etant suspendu a des "parapluies". U~s rails de la passerelle de chargement seront situes a une hauteur de 2,3 m pour perm.ettre la manutention du petit betail et des carcasses de boeuf en quartiers. Le materi~l de refrigeration aura une aeration forcee, un sol surelcve d'acces facile pour les reparations et l'entretien. 20. Le~ sous-produits non comestibles seront traites dans un batiment simple, a ventilation naturelle, a sol de beton crQuse de rigoles et a reurs de brique. Le toit pourra etre en transite (marque deposee) ondule, soutenu par une structure d'acier. Les batiments destines aux divers services (hlan chisserie. chaudiere, moteur, magasin, atelier et garage) ainsi qu' au.'( cuirs et peaux "eront construits selon les memes normes. II en sera de meme du bureau, du laboratoire et de 1 'infirmerie, ces demier'S batiTf!ents ayant tou tcfois un plafond plat en dalles de beton et un revetement interieur de meil leure quali teo 21. Les parcs a bestiaux ne seront pas prot~ges du ~oleil et pourront contenir un nombre de betes suffisantes pour alimenter la chafne d'abattage r1e '!roc: r>tl~ ;:etit betail pendant deux jours. Leur sol, incline, sera en . " ccon, creuc:e de rigoles individuelles, avec d(>s caniveallx a usage sanitaire, des auges et deu.'( couloir~ menant aux ,:.trcs d'abatt<1ge. Un oarc ~epare sera reserve "lUX hC'tes malades. 'route l'enceinte de l'abatto~r sera entouree d'une clot'lre et disposera d'une cour bitumee dp 1.500 m bien eclairee. 0n trouvera au Tableau 4 la superficie appro~dTative des batiments envisagi?s. AUNEXE 8 Page 6 Capacite et materiel de transformation 22. Les batiments et Ie materiel seront conc;us pour un taux d' abattage maximum de 25 bovina et 25 petits animaux a l'heure. Tout Ie materiel venant en contact avec les produits comestibles sera en acier inoxydable. L' abat tage se fera conformement au rite musulman, les carcasses a habiller etant suspendues a un rail, qui avancera par gravite, sans dispositif d'entraine mente Les vis ceres · tetes et carcasses seront identifies jusqu' a l'inspec tion finale. Aucun objet de bois ne sera utilise a proximite des produits comestibles ou non comestibles. Les cuves de lavage et les sterilisateurs seront installes en des points strategiques et Ie personnel ne pourra acceder aux salles de transformation que par un certain nombre de points de controle, au il devra se soumettre a une procedure d'hygiene des plUS strictes. Les betes condamnees ou mortes seront jetees dans une fosse remplie de chaux. Des installations supplementaires seront prevues pour preserver les ebats tels que rognons, foie, langue, coeur et tripes. Les usines seront equipees de machines pour degraisser et nettoyer les boyaux destinees a l'exporta tion. 23. Tout au long de la chaine, chaque carcasse sera suivie et identi fiee, de merna que ses sous-produits, comestibles et non comestibles, qui se ront livres (les seconds dans des polybags) a la passerelle de chargement au boucller auquel ils appartiennent. L'abattoir conservera la peau et les ooyaux transformera Ie sang, les sabots et les comes. 24. La transformation des sous-produits non comestibles sera reduite au minimum puisque les visceres thoraciques et abdominales sont consideres comma comestibles. Le materiel utilisecomprendra: un integrateur, un dessi cateur pour le sang, un broyeur et une empaqueteuse. Les cuirs et peaux seront depouilles des morceaux de chair qui y seraient restes calles et mis sur un tendeur pour etre seches a l'air. On n'a pas retenu l'idee de traiter les nea~~ au sel, les couts d'importation de ce dernier et les couts de trans port plus cleves des produits jusqu'aux marches europeens annulant Ie supple ment de rentabilite que lion pourrait attendre d'une telle operation. Les s e rvi ces 25. L' eau necessaire a la sterilisation et au lavage des carcasses ainsi qu'a la transformation des sous-produits (essentiellernant dessication du sang) sera chauffee par vapeur a basse pression (5 kg/cm 2). On envisage l'achat de deux chaudieres entierement montees dont chacune aurait una capa cite suffisante pour faire face a la demande totale de chaleur et qui pour raient etre alimentees au fuel leger. Tous les equipements connexes, y com pris la cuve a combustible et Ie traitel.l2nt des eaux alimen tant lea chaudie res, seraient livres en meme temps qu'elles. · ANNEXE 8 Page 7 26. L'electricite a haute tension sera fournie par la ville; on a prevu d'installer une ligne de transport aerienne de 2 km de lon~ et une sous station relais sur place. L'eau sera egalement fournie par la municipal1te; il faudra cependant installer une canalisation souterraine de 2 km de long comportant un. reservoir d'emmagasinement: et du materiel de javellisation. Les installations de refrigeration comprendront deux blocs simples equipes de compresseurs reciproques fonctionnant a l'ammoniaque, ce qui permettra de deceler facilement les fuites. Chaque bloc aura une capacite suffisante pour refrigerer torite la viande abattue. Le traitement primaire des effluents consistera a separer les solides et le gras au moyen d'un ecran rotatif et d'un bassin collecteur. Un terrain sera reserve pour l'amenagement de cuves a anaerobies destinees au traitement secondaire, et les effluents seront de verses dans la riviere voisine. Construction et gestion 27. Les deux abattoirs seront construits simultanement. Le gouverne ment recrutera sur une base internationale des consultants ayant une expe rience de la conception des usines de transformation de la viande pour eta blir les grandes lignes du cahier des charges concernant le materiel et la disposition des lieux. Les plans et le cahier des charges seront utilises pour Ie lancement de l'avis d'appel d'offres international invitant les entreprises a soumissionner la construction des deux abattoirs et leur li vraison cles en mains. Ces ingenieurs-conseils aideront les services offi ciels a evaluer les offres et assureront au nom du gouvernement la surveil lance des travaux et de la mise en service des abattoirs. Le bureau de consultants ne sera pas autorise a soumissionner les travaux de construction des abattoirs. 28. Chaque abattoir sera gere par un directeur etranger. A Yaounde, le directeur devra egalement aider le Directeur de la SODEPA pour les ques tions de politique et d'exploitation generale. Les deux ej~erts seront, soit recrutes a titre individuel, soit fournis par une societe de gestion avec un certain nombre d'autres specialistes necessaires a l'execution du projet. A l'annee 2 du projet, les directeurs des abattoirs devront,pen dant la derniere phase des travaux, se familiariser avec les installations at organiser les operations de rr.ise en service, nota1l1ment la formation de personnel et la fermeture des anciens abattoirs municipaux. Ils devront for mer un Camerounais qui prendra leur releve au bout de quatre ana environ. Tout Ie reste du personnel, y compris les comptables, les contremaitres d'abat tar,e, les technicians, les surveillants charges des sous-produits et des di verses cours de l'abattoir seront recrutcs sur une base locale. ~ ANNEXE 8 Page 8 Handat des directeurs d' abattoirs 29. Qualifications. Les directeurs des deux abattoirs devront etre titulaires d'un diplame universitaire en administration des affaires, ou gestion de la production, ou d'un diplame d'ingenieur-chim:f.ste ou d'ingenieur des methodes, ou posseder une formation equivalente; ils devront par ailleurs avoir une eXperience d'au moins dix annees dans l'exploitation d'une usine de conciitionnernent de la viande, de preference a un niveau de responsabilite. 11s devront etre au fait des techniques regissant la manutention du betail, 1'abattage et les operations connexes, des techniques du froid et de leur application a 1a viande, des procedes de preparation des sous-proriuits, ainsi que de 1 'utilisation des cuirs et peaux. Ils devront egalement avoir 1 ',expe rience des rapports avec 1e personnel et de la formation professi0-e:ne11e "et bien connaitre les procedures de p1anification de la production et"d'etab1is sement des couts. I1s devront connattre a fond 1es techniques d'inspection de 1a viande et 1es pratiques sanitaires internationales. Le fait d'avoir deja travaille dans un pays en voie de developpement et 1a connaissance du frf~ais seront particulierement apprecies. 30.' Fonctions et responsabili tes. Chaq ue directeur d' abattoir rendra compte directement au Directeur general de la SODEPA et sera responsab1e de toutes 1es operations rea1isees dans son etablissement, y compris la coordi nation et 1e contrale des betes a to utes les phases de 1a transformation, de la manutention, de l'abattage, de 1a preparation des abats et des sous-produits. et du chargement. 11 sera egalement charge des questions techniques et admi nistratives par l'intermediaire de ses subordonnes ayant 1a competence vou1ue dans chacun de ces domaines, et devra assurer la production de viande necessaire pour satis faire 1a demande des bouchers tout en restant dans 1es limi tes du budget fixe et des rendements normaux; enfin, il devra veiller au maintien de 1a qua1ite des produits et au respect des normes sanitaires dans l'exp1oita tion de son etab1issement. Chaque directeur sera responsable de lfevaluation tecllnique et du contra1e des activites des bouchers beneficiant de prets de la BCD en vue de l'amenagement de leurs boutiques. Avantages et justification 31. Les deux nouveaux abattoirs assureront l'approvisionnement en viande saine des deux principa1es villes du Cameroun et elimineront les risques que representent actue11ement, du point de vue de 1a sante pub1ique, 1es viandes contaminees et 1es betes malades, ainsi que la proliferation des mouches et des rats pres des abattoirs actuels. Un autre avantage dans 1e cas de Yaounde. sera 1e dep1acement des operations rl'abattage, qui actue11ement se derou1ent a proximite de quartiers d'habitation. Les deux abattoirs fourni ront par ai11eurs la capacite supp1ementaire necessaire pour satisfaire la M~E~ 8 Page 9 demande croissante de viande des deux villes, dont les installations existan tes ne disposent pas. 32. Ainsi sera mise en place une chatne sanitaire de manutention de la viande, qui se prolongera jusqu'au niveau des boutiques de detail ou la mani pulation et la conservation de la viande seront desormais assurees par des moyens appropries. En outre, l'identification effective des betes malades incitera les producteurs a ameliorer leurs techniques d'elevage. 33. La majoration des droits d'abattage a ete calculee de fa~on que l'investissement ait un taux de rentabilite raisonnable. En vue de garantir l'application de la politique officielle enoncee par le gouvernement, les droits per~us a Yaounde et a Douala seront les memes. Pendant une premiere phase visant a assurer aux abattoirs la constitution d'une clientele, les bouchers n'auront a payer que 1.150 francs CFA par bete, ce qui correspond a leur prix de revient actuel. 11 faudra cependant, pour couvrir"tous les couts et realiser sur l'investissement un taux de rentabilite financiere rai sonnable, porter en cinq ana les droits d'abattage a 2.000 francs CPA par bete, soit une augmentation d'environ 3 % du prix de gros de la viande. Le taux de rentabilite financiere de l'abattoir de Yaounde est de 20 % (Tableau 5), celui de Douala de 13 % (Tableau 6). Une augmentation de 10 % de l'investis seaent qui ne sera pas accompagnee d'une majoration des droits d'abattage ramenera ce taux a 18 % pour Yaounde et a 12 % pour Douala. Une £ois atteinte sa phase de plein rendement, le projet rapportera aux bouchers des recettes supplementaires avant impots de 400.000 francs CPA (2.000 dollars EU). ANNEXE 8 Tableau 1 PROJE'r DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Installations de transformation lnvestis.ements, Produits et charg.s d'!!ploitation d'une boucherie moderne Avant ame~ent 5'r~s ame!l!.gement Annee 1 Annee 2-10 Nombre de bites 200 200 200 ------------------- Mi11iers de francs CFA------------------- lnvestissementa Chambre froide 250,0 Tr&vaux de ~n1e civil 110,0 D&lle 40,0 Etalage 60,0 Tables 10,0 Materiel 30,0 Remplacement 100 Total partiel 500,0 100 Charges d'eXEloitation Acha.t des bites 8.050 11 9.600 gj 9.600 Droits d'abattage et Charges de personnel 200 ~ 450 !:J 450 Location 96 150 150 Personnel de vente 120 240 240 !au et electricite 42 85 85 Materiel de nettoyage 18 72 72 L1VTaJ. son de viande 400 400 400 Total partiel 8.926 10.997 10.997 Total charges 8.926 11.497 11.097 Produits Abats 760 ~ 530 ~ 520 9'i~ ~ "§j Careaue 12.000 12.000 Sous-produi. til 300 10/ ~oo Total produits 10.250 12.830 12.830 Produita nets 1.324 1.333 1.733 11 Poids vif 350 kg a. 115 francs eFA le kg sur les marches de Douala et de Yaounde. gj Poids vif 400 kg a. 120 francs CFA le kg ·. :J 1.000 francs CFA par tete. !:J 2.000 francs eF'A par tite. 21 3.800 francs Ill 2OOlEU{0J2 20.000 20.000 25 Chllll'bre frolde J.!:. 100 m2 225 W/m2 ~.500 ~.500 30 8ous"procSutta, pe&ux. entrethm, chaudlere, aoteur, "'ga81n, garase et blancbisserte 300 1112 100 fEU{m2 6.000 6.000 15 Bureau, lotirmer!. et veatl&1re 150.1112 180 $J:lIIIII2 5.1000 ,.~oo 20 Total part! 01 53~l:OO-- 2.000~ ~oc:r------rT SERVICES PUBLICS Appl"Oviaianneraent en eau Rdaer"oir A e&U, pOOlpea et dlltrlbutlon IJ.gne de transport de l'61twtrlcttlli Sooa-st.ation et inato.llatloo. eosmuea 21m> 150,,3 2km 150KVA 12.000 EU/..) 200 50 lif.. '.000 Ell/lea IKVA Chaudlere et Inat.allationa conneo. 2x~.000 ks/b 17.,00 EU/Ob. Tra,ltement dea etfiuent·· 'cran J "'aervoir, --cuvea Mat6rle1 de retrladratlon 300 e3/Jour 2x1oo tonne. 100 900 Erf'AJ 1t:rtatlO:lh :'" 10 .eptembre 1973 CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Installations de Transformation de Yaounde Projections des produits et des charges d ' exploitatlon Annee 1 Annee -d1:. Annee 3 Annee 4 Annee 5 Annee 6 Annee 7, Annee 8-20 VOLUME ---------------------------- Unit" de gros b6tail------------------------------- Total 16.000 35.900 38.100 40.400 42.800 45.300 45.300 PRODUITS -----------------------------Millions de francs CFA---------------.-------------- Droit d'abattage Lg -. 16,3 43,1 53,3 64,6 77,0 90,6 90,6 Vente des sous-produits -. 5112 112,1 119~6 126,9 __ 134,4 142,2 142,2 Total recettes -. 67,5 155;8 172,9 191,5 2U;4; 232,8 232,8 CHARGES D'EXPLOITATION Charges directes Montant vers6 aux bouchers L1 Honoralres veterlnalres et Malam -. -. 24,5 2,4 53,9 5,4 57,2 5,7 60,6 6,1 64,2 6,4 68,0 6,8 68,0 6,8 Main-d'oeuvre Services -. -. 6,0 15,8 10,2 32,7 10,2 34,7 10,2 36,8 10,2 38,9 10,2 41,2 12,8 41,2 Materiaux et fret -. 7,2 12~ 16 ,7 171L~_e 19,9 19.9 _0 n n Total charges directes 55,9 -i18,0~' 124.5 ... -W~. . ~,5 J.46,1 148,7 Frais generaux Personnel d'entretien -. 1,2 1,8 1,8 2,0 2,0 2,0 2,0 Materiaux d'entretien -. 1,0 2,0 2,0 2,2 2,2 2,2 2,2 Salaires techniciens et contremattres -.- 1,5 1,5 1,5 1,7 1,7 1,7 1,7 Salaires personnel administratif Depenses administratives -.- -.- 1,0 2,0 1,4 3,0 1,4 3,0 1,5 3,3 1,5 3,3 1,5 3,3 1,5 3,3 Direction Total frais generaux -.- -.- .§.tQ.... 12,7 ~O~() ._ _ _h1__ 1, 1 15,715,7 11,8 11,8 n~ ii,8 1,1 ~ii;8 Total charges d'exp1oitation -.- 68,6 133,7 140,2 143,2 150,3 157,9 160,5 Ll. A supposer que 1a construction de 1 1etab1issement prenne un an et demi et que 1a mise en service ait lieu ~I vers Ie milieu de 1a deuxleme annee. L:E. Les droits d'abattage passeront progressivement de 1.000 francs eFA par tete a 11annee 2, I-' a 2.000 francs CFA par tete a l'annee 7, niveau auque1 i1s se stabi1iseront. @ ~ ~co I.l. Montant verse aux bouchers pour 1a peau et 1es'boyaux. ' (J'\ TAUX DE RENTABILlTE ~INANeIERE 20 ~ 10 septembre 1973 Analyse de sensibi1ite: augmentation de 10 ~ des couts d'investissement · 18 ~ CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L' ELEVAGE Installations de Transformation de Douala Projections des produtts et des charges d t exp1oitation Annee 1 Annee ~ Annee 3 Annee 4 Annee 5 Annee 6 Annee 7 Annee 8-20 VOLUME ------------------------------Unit~ de gros b~tai1------------------------------ Total 13.000 28.100 29.500 31.000 32.500 34.100 34.100 PRODUITS -----------------------------Mi11ions de francs CFA------------------------------ Droit dtabattage Lg -.- 13,0 33,7 41,3 49,6 58,5 68,2 69,2 Vente des sous-produits - ·- 40.,j3 8th:L~ ~ ~b~ ~ ~. _91J~ _ j.()2 2 () l.0t"J _ J()1~ 1 Total recettes -.- 53,8 122,0 -1TI~~ ~ ~i~7,0 :i1iO,5~ 1.15;1~ ~ ·175,3 CHARGES D EXPLOITATION I Charges directes Montant verse aux bouchers Ll -.- 19,5 42,4 44,3 46,5 48,8 51,2 51,2 Honoraires veterinaires et Malam -.- 2,0 4,2 4,4 4,6 4,9 5,1 5,1 Main-d'oeuvre -.- 5,0 8,3 8,3 8,3 8,3 8,3 10,2 Services -.- 12,8 26,6 27,8 29,~ 30,6 32,0 32,0 Materiaux et fret -.- 5,1 12,6 13,3 14,1 15,0 15,9 1.5J2 Total charges directes -.- 45;0- -93;9--98;1---102,1 --107,6 - - T12;,- - -1I4~4 Frais generaux Personnel d'entretien -.- 1,2 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8 2,0 Materiaux d'entretien Sa1aires techniciens et contremattres -.- -.- 1,0 1,5 2,0 1,5 2,0 1,5 2,0 1,5 2,0 1,5 2,0 1,5 2,2 1,7 Sa1aires personnel administratif Depenses administratives -.- -.- 1,0 2,0 1,4 3,0 1,4 3,0 1,4 3,0 1,4 3,0 1,4 3,0 1,5 3,3 Direction Total frais generaux -.- -.- 6,SL ___ 6,0. 12,7 15,7 Q,Q_ _ ~hO____li(). -15;7- - -1O~-7- - 10,7 1,0 __~O 10,7 11,8 Total charges d'exp1oitation -.- 57,7 109,6 113,8 113,4 118,3 123,2 126,2 II vers 1e milieu 1a 1a deuxieme annee. A supposer que de construction de l'etab1issement prenne un an et demi et que 1a mise en service ait lieu ~5 12. a 2.000 francs CFA parpasseront progressivement auque1 i1s se stabi1iseront. a l'annee 2, Les droits dtabattage tete a l'annee 7, niveau de 1.000 francs CFA par tete l;'B ~ CP Ll Montant verse aux bouchers pour 1a peau et 1es boyaux. ...;j TAUX DE RENTABILITE FINANCIERE 13 t/; 10 septembre 1973 Analyse de sensibi1ite: augmentation de 10 t/; des couts dtinvestissement · 12 t/; CAMEROUN PROJET DE DEVEI.OPPEMENT DE l' E1EVAGE Installations de Transformation; Yaounde et Douala Hypotheses retenues pour Ie calcul des Produits Volume annuel, rendement Rubri que s poids unitaire Prix, revenus unttaires Douala Yaounde BOUCHERS I.J:.. Annee 1 Annee 2 13.000 tetes 16.300 tetes Annee 3 28.100 tetes 35.900 tetes Annee 4 29.500 tet81 38.100 tetes Annee 5 31.000 tetes 40.400 tetes Annee 6 32.500 tetes 42.800 tetes Annee 7 34.100 tetes 45.300 tetes Annee 8 a 20 34.100 tetes 45.300 tetes DROITS D'ABATTAGE Droits actuels, abattoir municipal 400 FCFA/tete Cout actuel, main-d'oeuvre bouchers 500 FCFA/tete Honoraires Malam Lg 100 FCFA/tete Total frais initiaux (annee 2) /3 . I:'5OO FCFA/tete Au~nentation annuelle des frais-rannees 3 a 7) 200 FCFA/tete Droits fixes (annees 7 a 20) 2.000 FCFA/ tete VENTE DES SOUS-PRODUITS -rioyaux sales Totalite.des betes ~ 1.300 FCFA/tete c.a.f. Alle~agne Peaux sechees 11,0 kg/tete 150 FCFA/kg Sang seche et produits a base de viande 2,5 kg/tete 80 FCFA/kg Sabots et cornes 1,5 kg/tete 80 FCFA/kg 1e volume d'abattage a ete projete sur la base de la tendance enregistree sur la periode 1967-72; Ie no~bre de betes abattues I.J:.. I ~~~ CD t-' tfENT DE L'ELEVAGE Insta11atioDs de Transformation: Yaound~ et Doua1a Rfpothbses retenues pour 1e ca1cul des charges d'exploitation Rubri que s Nombre d'unit~s, taux, rendements Prix ou coGt unitaire COUTS DIRECTS MONTANTS VERSES AUX BOUCHERS Paiement pour peaux II 10 kgftete 700 PCFA/tete Paiement pour peau des pattee et sabots unit~ 50 FCFA/tete Paiement peau de 1a tete unite 50 FCFA/tete Paiement boyaux uniM 700 FCFA/tete Tota1 tete 1.500 FCFA/tete SPECIALISTES Coat de 1'inspection v~terinaire Tota11te des betes 50 FCFA/tete Honoraires Malam Totalit~ des betes 100 FCFA/tete Tota1 Douala Yaounde PERSONNEL DIREC'l'»IEIfr »!PLOYE Annees 2':;7-xnn~20 Annees 2-7 Anri~eB-B-20 Enceinte de 1'abattolr et parcs a bestiaux 8 10 10 12 130.000 PCFA/hommJ! aDll.~e Abattage et nettoyage des visc~res 20 24 24 30 190.000 FCFA/homme &nn~e Chambre de refroldissement et chargement 8 10 10 14 170.000 FCFA/homme &nn~e Soua-produita et services g~n~raux 16 20 20 24 130.000 PCFA/homme ann~e Tota1 52 bIi' bIi' '80 SERVICES PUBLICS EiectricItl 30 KWH/tete 15 FCFA/KWH Eau 2.000 l/tete 8o.PCFA/m3 Combustibles, lubrifiants etc. 10 kgftete 30 PCFA/kg Personne1 5 op~rateurs 190.000 FCFA/bomme ann~e MATERIEL. FRET, TAXES Mat6riel de nettoyage Tota1it~ des betes 50 FCFA/tete Mat~rlel de conditionnement, se1 Tota11t~ des betes 200 FCFA/tete Fret Tota11te des betes ~ 210 FCFA/t~he Tota1 FRAIS GENERAUX Services d'entretien 5 mecaniciens 360.000 FCFA/homme ann~e Mat~rie1 d'entretien 1.800.000 FCFA/ann~e Sa1aire des techniciens et contre-mettres 1 - 2 500.000 FCFA/hommJ! ann~e Sa1aires personnel administratif (1 comptab1e 700.000 FCFA/homme ann~e (2 emp1OY~S aux ~critures 360.000 FCFA/hommJ! ann~e D8penses administratives 3.000.000 FCFA/annee - Gestionna1res recrut~s soua contrat 1 directeur de production 30.000 $EU/ann~e annee 2 a 4 1.000.000 FCFA/ann~e ann~e 5 a 20 1~1 Tota1 It .... l\)~ ~(» 1! A l'exc1usion de 1a peau de la tete et des pattes. (» zg Moins 10 ~ de betes condamnees 10 septembre 1973 ANNEX! 2 ~ pROJIT DE MM:LOPP!I4III'r DE L'ELEVAG! Ecllelonnft.ent dea c~t" d" .2ro~et il (en mUl1Oll. de f:r&ncs CPA) ~ ~ AM·· 3 ~ AM'. :i ~ ~ t. PRETS AU SECTIDR PRIVi (a) ExploitatiOll. pririas It "'.....low....eat runJ. 10,8 181,1 . ....-nt teralinaux 26" 39.9 46,6 57,3 10,1 20,0 23,6 26,9 10,0 90,6 Aellat de be tail 2,3 2,3 2,3 6,9 (b) Inve.tt.._nta bo"cherle. (c) Administration d" pret 3,2 Vehi cu.le··t ....terial 3,2 17,6 17,6 17,6 17,6 70,4 Trait...."t :1" personnel expetrie Fond. d. roul""",nt ~ 1:2.& :.l..& - 810,2 20,8 g§..t.! 378,6 Total .ectelU' prive 33,2 67,3 83,0 90,1 II, ~ 6,7 0,3 7,0 (a) Materi el a"pre. d" Siege (b) Ranche. sitiment. 20,2 23,5 3,10 20,2 3,4 70,7 Clotures 10,3 8,6 8,6 8,6 4,3 10,3 )8,7 Installations de _"tentiOtl d" betall 8,6 8,6 8,6 8,6 10,3 )8,7 Rou.tes, p1stea et pare-reux 10,3 6,7 2,5 4,3 2,5 20,3 Inatallat10ns dlabnu_t 3,1 5,2 2,0 3,1 2,0 15.10 V'hicules et _teriel ..2Al .!2.r.i -1.! ..2Al 54,1 -1.! 13,10 --8,6 ~ 215.3 Total parti el 49,8 63,1 26,3 (c) &!tail 1210,0 179,0 104,10 1210,2 96,3 21,6 649,; (d) Abattoirs Tr&vaux de genie 01vil 132,4 4,5 136,9 Maohin··· l!I&thiel, vellioulas 104,1 85,3 189,1> Ingenierie 25,1 12,8 37,,) Terrain Total partie1 81>,0 31>5,6 -- 102,6 -- - §!..& 448,2 (e) Fonda de roul"",.,nt 100,0 25,0 125,0 (f) Trai t ....ent du per.onnel expatrie 23,1 1>2,9 42,9 49,' 13,2 7,2 178,8 (g) Provi.1on. p:our ilIIproivus (d.......ent d., que.nti toi.) 20,1 8,3 1,3 2,7 0,7 0,1> 33,5 Total SODEPA 669,3 421,2 174,9 230,5 123,6 37,8 1.657,3 III. MmISTERE DE L'ELE\IAGE - PROGRJ\lo!Mi: 0' ERADICATIOII iii! I:I imC'fl! 'lIS!:T§! Defrichage du terrain et po.e de clStIU'ea 49,3 49,3 98,6 Pulveriu.tion (contro.t) 105,6 100,7 102,3 308,6 Vehicule. et ....teriel 2,3 3,2 21,0 0,5 0,5 27,5 Insecticide. 65,4 63,3 64,3 1,6 194,6 Cu.t1ble &vbn 3.6 3,5 3,' 10,6 S&lai.... du perlO""el 6,7 13,9 26,3 26,3 26,3 4,6 104,1 Enquetes (oonsul tanh) 8,8 10,9 19,7 ro"...Uon 10,3 10,3 20,0 21>,7 ..1:2.:2 78,1 Cha.rg.s d' exploi tation ---h§. ...l.! 16,7 Total part iel 19.4 41,7 287,9 2610,4 22l,6 17,1 852,1 Provisions P:>lU' ilIIprevua (depua....nt de quantitea) ~ -hl 42,7 ~ ..u ....l.& 125,0 Tote.! ere.dic&tion IIIOUclle tae-tse 21,8 47,0 330,6 303,6 2,1>,4 19,7 977,1 IV. l'OIIDS DE FOllMATIOli 12,5 12,5 12" 12,' 50,0 V. l'R!PARATIOII' DU PROJET ( COlISULTAllTS) Tot&! coilts du projet non comprls prOvision pOlU' 25,0 25,0 -- ~O,o bau..e de. prix et proviSion pour risque. 736,8 573,0 626,0 636.7 462.2 78,3 3.::.13,0 Provision pour ris~""a pe.rt1cu.l1er. ft 26,2 25,0 25,0 76,2 Provision pour lI&u. .e dea prix 220,8 ~ 65,0 29,4 ~ ~ TOTAL GEII'ERAL 957,6 707,5 717,2 691,1 ~ ..:r.:w 3.643,0 il Le. eoilts du projot tiglU'Mt &w< AMexee 4 & 8 ont .te lIIOdifios de 1'&<;on Ii te"ir compte de. &U@lI!entations de prix intervenu,," depll1s 1 .. pa··sge de 1.. 'i mission d'Oveluat1on. Les changements operes SOI'It les suivants: coilt. des tnV!l.ux de gen:ie civil .. 12 ~i III&Cbine et materiel + 8 Jl cba.rges d'exploitation. cClllbustible. et pesticides .. 35 ,; b't&il + 15 traltement du personnel exp&trie .. 10 J, ft 15 , SIU' 1" :ontrat d' a.persion, le coilt d". insectioides at do. combustibles necessaires &u pr:>gr&I!IIIIIt d.' eradic&tion d.. 1& lIIOI1clle tse-tse. ANNEXE 10 CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L' ELEVAGE Plan de financement (en millions de $EU) Exploitants proprietaires de betail bouchers Etat Banque Tota.J.. I. Deve10ppement secteur prive Prets 0,2 0,<9 1,1 Administration des prets 0,1 0,1 Traitement du personnel expatrie et materiel Total partiel 0,2 0,1 1,2 1,5 II. Ranches et abattoirs SODEPA Traitement du personnel expatrie 0,1 0,6 0,7 Vehicules, materiel, clotures 0,2 1,0 1,2 Betail 0,3 2,3 2,6 B&timents et preparation du terrain 0,1: 1,1 1,2 Infrastructure ranches 0,1 0,2 0,3 Fonds de roulement 0,5 0,5 Total partie1 1,3 5,2 6,5 III. Eradication de la mouche tse-tse Minist~re de 161evage Defricbage et pose de clotures 0,4 0,4 Pulverisation (contrat) 0,1 1,1 1,2 Veh1cules, materiel, combustibles, insecticide 0,1 0,8 0,9 Consultants et formation a l'etranger 0,1 0,1 Salaires du personnel et charges d'exp1oitation 0,8 Total partie1 1,0 2,4 3,4 IV. Fonds de formation aI t etranger 0,2 0,2 V. Preparation du projet 0,2 0,2 Consultants VI. Provision pour imprevus Risques particuliers 0,3 0,3 Depassement de quantites 0,1 0,6 0,7 Hausse des prix 0,3 1,5 1,8 Total partie1 0,4 2,4 2,8 9 fevrier 1974 14 26 Total ~ ANNEXE 11 Tab1e..u 1 pROJET DB DEVELOPP!MDT DE L'EtEVAGB D4ea1saement du Eret da 10. BIRD (en mUliers d. $EU) AIm. . Annee Annee Annee Anne. Ann.. du Ii!roJet 1 du EroJet 2 du EroJet 3 du Ero~et 4 du E2Jet ~ du I2roJet 6 !2!!!. I. D4ve1022ement du seeteur prive (a) Prets 124,5 199,9 232,0 269,4 66,6 892,4 (b) Services de :ODsultants et materiel Total partie1 secteur prive ~ 74,9 ~ 187,5 ~ 262,9 ~ 295,0 -- 269,4 - 66,6 ~ 1.156,3 II. Ranches et abattoirs SODEPA .. ( ) Traitesent personnel expatrie 78,2 149,4 149,4 173,2 42,5 20,9 613,6 (b) Abattoirs 1.244,2 369,4 1.613,6 (c) Aehat beta11 441,4 639,4 370,8 442,1 341,7 7'2,8 2.308,2 (d) Infrastructure ranches 135,8 179,4 80,4 151,3 33,9 21,0 601,8 (e) Vehiculu et materiel ~ ~ ---2.z1 ~ ---2.z1 ~ Total partie1 SODEPA 1.931,1 1.373,4 602,9 798,1 420,4 114,7 5.240,6 III. Ministere de l'e1evage - Eradication de 10. mouehe tse-tae (a) D4frich&6e et pose de clotures 177,5 177,5 355,0 (b) Contrat de pulverisation 380,2 362,5 368,3 1.111,O (c·) Vehieulea, equip~t et materiel de pulveriaation, combustibles 8,3 ll,5 324,0 242,3 242,3 828,4 (d) Services de consultants et formation Total partie1 Mlnistere de l'e1evage --lhI 40,0 ~ 87,8 -- 881,7 -- 782,3 610,6 ~ 2.402,4 IV. Fonds de formation a l'etranser 42,0 42,0 42,0 42,0 168,0 V. ~&ration du EroJet consultants 84,0 84,0 168,0 VI. Prorlsion pour impr8vuS (a) Risque. p&rticuliers 94,3 90,0 90,0 274 ,3 (b) D8pasaem8nt de ~uantites 106,4 66,9 167,5 160,6 132,8 31,9 666,1 (c) Hauaae des prix ~ ~ ~ --2.Id --1l.:1 1.501,2 Total ~ie1 imprevua 836,9 511,9 476,8 347,8 236,3 31,9 2.441,6 TOTAL D!CAISSEME!ITS ~ 2.286,6 ~ 2.265,2 1.536,7 ~ ll.576,9 1er mars 1974 ANNEXE 11 CAMEROUN fableau 2 PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Decaissements trimestriels du pret de la Banque (en mi11iers de $EU) Date de cloture de l'exercice et du trimestre Montant decaisse Solde 1973/74 Juin 11.600 1974/75 Septembre 200 11.400 Decembre 300 11.100 Mars 600 10·.500 Juin 800 9.700. 1975/76 Septembre 600 9,100 Decembre 600 8.500 Mars 600 7.900 Juin 600 7.300 1976/77 Septembre 600 6.700 Decembre 600 6.100 Mars 600 5.500 Juin 600 4.900 1977/78 Septembre 500 4.400 Decembre 500 3.900 Mars 500 3.400 Juin 500 2.900 1978/79 Septembre 400 2.500 Decembre 400 2.100 Mars 400 1.700 Juin 400 1.300 1979/80 Septembre 300 1.000 necembre 300 700 Mars 200 500 Juin 200 300 1980/81 Septembre 200 100 necembre 100 100 11.600 ~ PRO..l'1."r DE DEV'SLOPPiMEH'l' DE 1. '!:LEVAGI T>wx 40 .....t&blUW 6-_12 (en al111008 de t'¥"NlCa erA) ~ ~ .".60 3 ~ Ann·· 5 ~ Ann60 7 ~ Ann6. 9 ~ ~ ~ Ann6. 13 ~ Ann6. 15 ~ Ann6. 11 ~ Ann·· 19 ~ ~ COIl'l'SIlI"~lW! 81 bse 4. 1& SOIlEI\!. I£. 22.1 19,2 19.0 19,0 12,5 12.5 12.5 12.5 12.5 12.5 12,5 12.' 12., 12.5 12.5 12.5 12.5 12.5 12,5 12.' 12.5 Il&nehe. OODEPA 1J. 239,0 338.9 216,1 ~,6 3'12.0 25/>.1 231.1 221.9 230.3 220,:2 215,' 215.5 215.5 215.5 215.5 21'., 215.5 215,5 215.5 215.5 215.5 1l6..1o_nt 40 1'<11",,_ ·· ctour privd I.!!. ~3'1.9 13.' 99.9 115.1 .122.~ 12.5 55,0 55.6 ~.o 51.9 1<9.1 1oS,8 39.' 33.8 3'1.5 3'1., 3'1.5 3'1,5 3~.' 3~,' 3'1.' ErodlcaU"" _.bo tp-tu b. 18,6 a.o.5 F1,~ 1,<1')4.1 1.0:>6.0 636" FO,5 61.2 61,9 61,9 61,9 61,9 61,9 61,9 il,9 61,9 61,9 61,9 61,9 61.2 61.9 'l'Uta.l coOt. ditt4renUel, 31~,6 ~12.1 125,0 1.651.0 1.532,9 1.116.2 619.7 351.9 358,7 3'16.5 339.0 336,1 329.~ 323.7 32~.~ 32~.~ J21<.~ 32~.' 32~.~ 32"~ 32~.~ AVAl,'. §66.1! 686., 686.. 6lli5.~ ~.I!_(i86L~ 686,~ fijll,.~ 6lli5.~ 686.1! 3,12Il.~ Total o.v&nU.~. d1 ff4h'enthla 91,0 2810.6 320,8 ~96,2 62~,6 871,~ 1.138,0 1.131,2 1.1~1.1 1.1110,8 1.1~1,2 1.1'1,0 1.136,3 1.120,0 1.120,0 1.120,0 1.120.0 1.120,0 1.120,0 ,.167,' Avantages net. (31.,6) (361,1) (""'.')(1.330.2)(1.036.11 (553.6) 251.7 780.1 112.5 19··6 801.8 802.5 8ll.6 812.6 195.6 195.6 195.6 195.6 195. 6 195.6 '.~3.O 'l'awt 40 r.nt.b1l1te 13 j l!. Lea I£. Ann."" coilta du projet tigurant au:x Annues It .. 8 ont 't4 1QOd1f'14. de t.~ A tenlr COIIptfl 40. 8.ll&JMflta.UOU8 de prix i.n.tenetUlelJ depute. 1_ paaeage de la. al ·· l00 d''valuation. Lea ch~n.ta o~r4. flout Ie. au1va.ot.: cwt. de. travau:. 4e g6n1e c:h11 + 12 1· .-chine et aaUriel · 8 1; chaf>i:Cla 4'expl()ita.t1~, ccmtnat1ble. et peaUe14ea · 35;. b'ta11 .. 15;; traitaent 4u perllCinrull et»t.trt.... 10 1. ~ I! 1J. - .. 1 I.!!. Aru>exo 5 b. Ann... 6 21 rO...i.r 191' ~ PRJJ1I'I' !lit DEVlI:!DP!.'fi:ImI'f !lit L'I!:LI.VAOK 1)1._10la d'l!urelc. (CUb nOlI) do 1& SODgPA 11:. (on alU101l& do fn.ne. en) _1_ _2_ -L -~- -2 _6_ -L. _8_ -L ..!L .J,L .1:L ...!L ..!L. ..!L ...!L ..!L ...!!L ..!L ...@L 2.L IUIS80lIRCl!8 Pr't de 1 f Eta.t ll. - InveaU.8eaent 526.1 34,.1 130.7 178.3 10:i.7 31.3 .. frat temont d.u peraonnel e_tr16 2l.1 1<2.2 ~12 42.2 !l.2 1.2 'lI:>tal 1'....tiel ~49.2 388.0 173.6 221.8 122.9 38.~ Pri ·· de particIpation d.e l'Jtat 100.0 ~.O BIIlIcett·· - dea r&l'lch·· fl 89.0 2110.7 296.9 369.8 379.2 387,6 356.0 342 ·6 339,8 328.1 325.3 326.8 326.8 326.8 326.8 326,8 326.8 326.8 326.8 326.8 « deB abattolra II 1l2.~ Jl;M l:!2.8 l§'.M 427.1 !l§2.l 462.1 46:1.1 46l!.l 46lM 46l!.l 462.~ 462.l 462.l 462.~ !!§.M 46:M 462.1 462.1 469.3 Total p....tl.l 228,5 600.2 6 49.7 159.1 806.9 856.9 827.3 8U,9 809.1 '197,4 794.6 196.1 196.1 196,1 196.1 196.1 196,1 196.1 196.1 196.1 'I'otal 649.2 6lot.5 113.8 811.5 882.0 8115.~ 656.9 827.3 811.9 6o~.1 '197.4 794.6 196.1 196.1 '196,1 196.1 196,1 196.1 196.1 196.1 196,1 :lMPlDIlI InvCI.tta.ement - 81~ge J:J. 6.1 0.3 - Rancb·· II 173,6 ~.2 130.1 178.3 109.1 31.3 « Abattol rB II 3!!:!.6 102,6 'lI:>tal portiel 526~1 345.1 130.7 178.3 109.7 31.3 0<11'01\". d'explo1tation D. « 81&g. D. 20,6 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21,9 21,9 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21.9 21,9 21.9 21.9 "","eb··ll 27.5 62,6 109.1 199.~ 209.2 250.7 220,1 216.9 219.3 209.2 204.5 204.5 204,5 204., 204" 204" 204.5 204., 204.5 204,~ 204., « .. Abattoirs - 1"1'&1 teent Ziu per.annel 11,0.9 214.0 266. 290.9 304.8 319.3 324.9 324.9 324.9 324.9 324.9 324.9 324.9 324.9 324.9 324.9 32~.9 324.9 3210 .9 324.9 ._trU I!!. ~.1 42,2 t.2.2 42.2 1].2 112 _~ra Dividend·· .. fntal portie! n t du prit D. 71.4 268.5 441.9 557.7 116,0 53',2 123.2 5811,6 125.1 561.9 1~.O :21.2 563,1 1~.0 3:2. 8 566.1 l~.O 26.2 556.0 192,0 J!!,6 551.3 1~.0 21.22 ~~1.3 192.0 !!:lIZ 551.3 1~,O a6.~ 551,3 1~.0 26.~ ,,1.3 1~.0 26.~ 5~,3 1~.0 26.4 551.3 1~.0 26,~ ~~.3 1~.0 26.~ 551 .3 1~.0 261~ ~~.3 1~.0 26.~ ~~1.3 l~,O 26.~ ""tal '97.' 613,6 518.6 652,0 768.1 741,0 605.~ 791,~ 765.0 178,6 TlO,3~ 769.0 769.1 769.7 769.7 769.7 769.7 769.1 769.7 769.7 769.7 Diaponiblo d I exerclce net 51,1 27.9 1~.2 25.5 113.9 1~.~ 51,5 ~,6 26.9 )0.5 27,1 25. 6 26,4 26.4 26.4 26.4 26,4 26.4 26,1< 26,4 26." Diapon1ble d' eure1ee eUlNldi 19,6 214,8 300.3 ~1~.2 ~18,6 '10,1 605.9 632,6 663.3 690,~ 716,0 142,4 768.6 795.2 821,6 8lt8.0 671<.~ 900,8 927.2 ~3.6 11:. Exprl.u on tunc. erA de 1914. LeB coilt. d. projot n",rant """ Anne"". " l 8 oat ~te IO",:UUe. do fa'iOn l te.n1r """,pte de. a_entatlon. do pdxlnto...,.nuo. dopulo Ie paoaog. 4. la I!_ mi··1OA d,t e'Va.1uation" La. changeaenta ~r&. aont l.a au1va,nt8, coOt, d.·· tn,VIW.X de genie civil ... ~.; 1UA(:h.ine.t Qlater!el ... 6., charge_ d,fuploltat1one, aortbu.at1hl·· et p··ticides .. 3''';. beu.ll t 15 .,;. trall:sent du por_1 o"",trU .. 10 .,;. 8. lion eompd. lee pravia1on. poW' impr; tl'aiteaaant du personnel upatne + 10 itt. Couts 4. On a !Dclus lea couts d'inv8Stiss_ent et d' exploitatioD, a l'ex ception des provisions pour baUd. des prix, em cout de 1a rOl'll&tion at des honoraires des coruru1tants oharges de preparer le projat. On a egal_ant compris dans l.s calculs ;0 itt deS' couts dn Siege de 1a OODEPA .tin de couvrir lea .t.rais generaux cScoulant de l' am8nag8lllent des ranches. i6nltats ;. On tl'ouvera awe Annexes S, 6, 7 et ti le detail des calculI!! des tau de rentabilite des divers elements du projet, qui sont, recapitules au Tableau 1 de la presente Amlexe. Al.'iNEXE 8 Page 9 demande croissante de viande des deux villes, dont les ins tallations existan tes ne disposent pas. 32. Ainsi sera mise en place une chafne sanitaire de manutention de la viande, qui se prolongera jusqu' au niveau des boutiques de detail ou la mani pulation et la conservation de Is viande seront desormais assurees par des moyens appropries. En outre, l'identification effective des b3tes malades incitera les producteurs a ameliorer leurs techniques d'elevage. 33. La majo~ation des droits d'abattage a ete calculee de fa~on que l'investissemen~ ait un taux de rentabilite raisonnable. En vue de garantir l'application de 12 politique officielle enoncee par Ie gouvernement, les droits per9us a Yaounde et a Douala seront les memes. Pendant une premiere phase visant a assurer aux abattoirs la constitution d'une clientele, les bouchers nrauront a payer que 1.150 francs CFA par bete, ce qui correspond a leur prix de revient actuel. II faudra cependant, pour couvrir tous les couts et realiser sur l'investissement un taux de rentabilite financiere rai sonnable, porter en cinq aDS les droits d'abattage a 2.000 francs CFA par bete, soit une augmentation d'environ 3 % du prix de gros de la viande. Le taux de rentabilite financiere de lrabattoir de Yaounde est de 20 % (Tableau 5), celui de Douala de 13 % (Tableau 6). Une aus-entation de 10 % de l'investis sement qui ne sera pas accompagnee d'une majoration des droits d'abattage ramenera ce taux a 18 % pour Yaounde et a 12 i. pour Douala. Une fois atteinte sa phase de plein rC'ldement, Ie projet rapportera aux bouchers des recettes supplementaires avant impots de 400.000 francs CFA (2.000 dollars EU). ANNEXE 8 Tableau 1 CAMEROUN PROUET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Installations de transformation Inv~stissementSt Produits et charges d'exploitation d'une boucherie moderne Avant amen&§.ament Apres amanagement Annee 1 Annee 2-10 N01lIbre de betes 200 200 200 -------..---------- Mi11iers de francs CFA------------------- Investissements Chambre froide 250,0 Travaux de genie civil 110,0 De.lle 40,0 Eta1age 60,0 Tables 10,0 Materiel 30,0 Remp1acement 100 Total partiel 500,0 100 Charges d'exploitation Achat des b~tes 8.050 !/ 9.600 gj 9.600 Droits d'abattage et Charges de personnel 200 'lI 450 !:J 450 Location 96 150 150 Personnel de vente l20 240 240 Eau et e1ectricite 42 85 85 Materiel de nettoyage 18 72 72 Livraison de viande 400 400 400 Total partiel 8.926 10.997 10.997 Total charges 8.926 11.497 11.097 Produits Abats 760 "21 530 ~ 520 Carcasse 9.350 1J. 12.000 "§j l2.OOO Soua-produi ts 140 9/ 300 10/ 300 Total produits 10.250 l2.830 l2.830 Produits nets 1.324 1.333 1.733 !/ Folde vif 350 kg a 115 francs eFA le kg ~ur les marches de Douala et de Yaounde. ~ Poide vif 400 kg a 120 francs CFA le kJ. 11 1.000 francs CFA par tete. 2.000 francs CFA par tete. 3.800 francs eFA par tete. 2.650 francs CFA par tete. 4B ~ du poids vif a 275 f'rancs erA le kg. 50 ~ du poids vif a 300 fre.ncs CFA le kg. 21 Peau: 700 f'rancs erA par bete. !Q/ 700 francs CFA: peau, 700 francs CFA: boyaux, 100 f'rancs CFA: tete et sabots. CAMEROUN PRaSET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Installations de Transformation Disponib1e d'exercice (cash flow) d'une boucherie moderne (Mi11iers de francs CFA) A~nt amenagement ---------------- Apres amenagem~nt ____________ _ Annee 1 Annee 2 Annee 3 Annee 4 Annee 5 RESSOURCES Apport boucher 100 Pret 400 Ventes 10.250 12.830 12.830 12.830 12.830 12.830 Total ressources 10.250 13.330 12.830 12.830 12.830 12.830 l!MPLOIS Investissements et remp1acement 500 100 100 100 100 Charges d'exp1oitation 8.926 10.997 10.997 10.997 10.997 10.997 Remboursement pret: - Interet 40 30 20 10 - Principal 100 100 100 100 Total emp10is 8.926 11.637 11.227 11.217 11.207 11.097 Solde en caisse net 1.324 1.693 1.603 1.613 1.623 1.733 Disponibi1ites nettes boucher 1.324 1.693 1.603 1.613 1.623 1.733 Recette,s supp1ementaires 269 279 289 299 409 ~~ ~a 1\)(0 CAMEROUN PROJET DE DEY~LOP?EMENT DE L'ELEVAGE Installations de Transformation Yaounde - Abattage: Chiffres effectifs 1967-72 et projections des bes~ins 1973-80 Hombre de Betes abattues Petit betail Nomb~e annuel total Annee Bovins Ovins Caprins Por"i~~ ~quivalent bovins de betes abattues 1967 20.973 712 101 740 276 21.249 1968 22.624 789 296 894 342 22.966 1969 24.215 768 175 834 313 24.528 197f) 23.422' 6::59 30 829 287 ~3.709 1971 26.737 1.135 123 1.436 506 27.243 1~72 27.935 1.300 106 1.416 514 28.449 Augmentation annuel1e moyenne: 1967-72 · 6 i Hombre de Betes abattues dans Ie cadre du projet 1973-1980 1973 10.200 1974 Annee 1 32.000 1975 Annee 2 33.900 1976 Annee 3 35.900 1977 Annee 4 38.100 1978 Annee 5 40.400 1979 Annee 6 42.800. 1980 Annee 7-20 45.300 10 septembre 1973 8i ~ ..... m~ s:::(» w CAMEROUN ~OJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE lnstal1ations de Transformation Douala - Abattage: Chiffres effectifs 1967-72 et prOjections des besoins lQ73-Bo Nombre de Betes abattues Peti t bchall Nombre annuel total Annee Bovins Ovins Caprin.! Pornll de 'I'ransfonnatioo; Y&o·J.nde et D-.Hal_ L! Cout; d'lnvestisse:ner.:t Capacltc ou IIM:STISSEHEltl'S I!. n::nbre d I un1 t6s Coat \ln1tdre Anoee 1 Ann4e 2 Tot...l. l)ev16e. III«)BI LISA'tIONS ::::-::-:P.111lers de Cranc. CFA--::::::' -r Tl:R!!AIIIIl Il'I' IIff'Wl'l'RUCTURES -r.r:rdnbO 5 he. 800 FCFA/r02 "G.OOO "G.on Aoo6nag_nt du II te 1J! 1 h. 600 fCFA/m2 6.0;») 6.0YJ Tot&! partiel .=~- IlC.OOO TRAVAUX DE GUIlE :IVIL Coura. cUltures, lnfr&.truct'.U'6 hr<::1 a groa et petit hoten l.~OJ 600 ~ :.:: 40 $EU/=> 60 $E"J/m2 10.000 7.200) 2.000 12.0Y.> ? I d. I.!i. Soua... pr.>du1ta, JM!4u.x, entrel:ea. Ch.uU~Tet It'lteur, ..li&s1n, 100 IlU 2)" $ElJ/l'2 22'; '-;J/rs2 ·.,OJ .0.000 ·· » )0 Pl"tll'e at blOJ. :::hhurie 300 :n2 100 $EU/m2 6.0y') 6.(m 15 Bureau, infiMllerie et veltil.1re 150 012 150 $ru/m2 ,.40) ~.400 20 T~t&l partlel ~ 3;100 --~;oo~ ,,; 100 17 SEIlVICES PIJ1ILIC.· Approvilla.n.ne3eut en eau 2m 12.000 $ro!1uI Rea.t'V':)lr .. 'AUt p::apea et distribution 1,0 :0; 200 $EU/.3 Llsna de tnwapo,M. de l'.lectrici te 2 ... 5.000 $EU/IuI $ous.... ta.t1cm et installaUons c:;m.ne¥e, 150 1CVA 'j() $EU/ICVA C'hAu.dler. at insta.llaU:.:m. C3Mexea ~x4.000 ki!lh 11.,00 tEU/ell. Tnitdlent del etn\l.ents, ecnw. r'I~1U'v31rJ cuvt'a 300 :o3/Jour 100 m/_3 lIIot&rle1 de retrI6irat1:>n 2x40 t:>nne s 900 $EU/tonne L1pe de urYic:e, _t~rhll d'entreUen, etc. .000 Tot&! pa.rtie 1 MAClIIlf!:S !It MATERIEL LUrIe! d'abatta&~ et 1'll&bl11aae gra. betall 25 t_to/h 10.000 Mll.terlel d1a.batUBe et d'hab1l1age petit btH..all Materiel de manutention d.es prod~ta c:lIQestiblea et ut!Sriel conneae 100 te te/J our 200 tete/jour 25.00~ u W 2.000 $EU/tiite 5.000 2.500 5.000 2.500 1.800 '5.0y') 1.800 85 85 Materiel de tr&1 tea-ent :lea boyau:s!.l Mat'rhl de fabrication d,s aouI..proaul ts 200 tet./ jour ZOO tete/jour 9.000 16.000 35.000 Eli rru 2.000 3.200 5.000 3.200 7.000 95 90 &5 £Vapo", leur8 cbambre boide 200 tete/Jour 10.000 $Ell 2.000 2.000 &5 RAIla, chambre rcf.ro1die .t pa···nlle de cbarge_n~ 200 :II 20 $Eut- 800 800 90 Tot&1 part lel 9.500 26.300 29.800 B6 MATER.lI\L Dr. TRAlISroRT CUIonnette 10.000 i£U 2.000 2.000 95 Au~ocar esap13yoa 15.000 $b'll 3.000 3.000 95 Volture .ur le terrain 6.000 iEu 1.200 1.200 95 Total partiel 3.200 3.000 5.200 95 AUflIH~TIOJI ~'T SEIlVICE MaUrlel ao bureau, mat6riel, 1.bQrat~lre, blanchiaser1e. intinaerie Total partiel 1.000 1.000 SO IIIG!2fIERIE ET Ji'RAlS GENERA!lX Con.ultant P:'W' 4tabUaaftle:nt 4.a pla.n.. et Ilutvellhmce travau.x 2 " 2.1iOO 500 2.900 95 EntrepH:neur p:)ur construction de llabe.tt:>lr "cl~ en _in't 10" 9.000 '.300 1~.300 90 Total. putl.l 1l.liOO 5.llOO 17.200 91 Tot&! partiel, 1_obl1i.atlon& - --- - - - ---r58;?OO - -7:300 \106;ooo ~ Prav! don p~ur il.pr~vu. , .,. 1.900 2.1iOO 10.300 47 TOTAL IIMlBILISAT IONS 166.600 ~9. 700 216.300 47 ~ Cette .atimatio.n est v&lable tant p:>ur l·..b&tt~lr de Yaounde seell ex:)n61'6e$ de :1'r.)1t~ ~ .I~,. Coot tIloyen du terrdn rete-nu .. Yaounde et Dou.a.l... ~ Y <;:::v.npris Ie 4ebrouSl'ia.l11~e et le nlvelage d'une pa.rtie du terrain. Aires d'abatta,ge a'Pa.re-ee PO\.U" 1e ,roa et 1e petit b4t...U. : Capac! te de rofro!i1taaelllent 6uff1a&nte pour 1e pr'J!a.ul t d'un jour d'.battage '-' '" 7 Pour la production de bOlf'&~ pt'iOpre. deut.idea a l'exp;'ntst1:m. 10 s.ptembr. 1973 , . CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Installations de Transformation de Yaounje Projections des produits et des charges d'exp1oitation VOLUME Annee 1 Annee 2Ll Annee 3 Annee 4 Annee 5 Annee 6 Annee 7 Annee 8-20 ---------------------------- Unit~de gros betai1------------------------------- Total 16.000 35.900 38.100 40.400 42.800 45.300 45.300 PRODUITS -----------------------------Mi11ions de franr.s CFA---------------·-------------- Droit d'abattage Lg -. 16,3 43,1 53,3 64,0 77,0 90,6 90,6 vente des sous-pro~uits -. ?~,2 112,7 119,6 1z6,9 134,4 142,c 142,2 Tota.L recettes -. 67,5 155,8 172,9 191,5 211,4. 232,8 232,8 CHARGES D'EXPLOITATION Charges directes Montant verse aux bouchers LJ Honoraires veterinaires et Malam -. -. 24,5 2,4 53,9 5,4 57,2 5,7 60,6 6,1 64,2 6,4 68,0 6,8 68,0 6,8 Main-d'oeuvre Services -. -. 6,0 15,8 10,2 32,7 10,2 34,7 10,2 36,8 10,2 38,9 10,2 41,2 12,8 41,2 Materiaux et fret Total charges directes -. 7~2 55,9 15,8 118,0 16,7 124,5 -W,4~ 17,7 18,8 138,5 19,9 19,9 i46,l ~--148,7- Frai s generaux Personnel d'entretien -. 1,2 1,8 1,8 2,0 2,0 2,0 2,0 Materiaux d'entretien Salaires techniciens et contremaitres -. -. 1,0 1,5 2,0 1,5 2,0 1,5 2,2 1,7 2,2 1,7 2,2 1,7 2,2 1,7 Sa1aires personnel administratif -. 1,0 1,4 1,4 1,5 1,5 1,5 1,5 Depenses administratives Direction -. -. 2,0 6,e> 3,0 6,0 3,0 6,0 3,3 3,3 3,3 1,L __ l,l____ 3,3 bl Total frais generaux -. 12,7 15,7 15,7 11,8 - 11.,8 1.1;8 11,8 Total charges d'exploitation -. 68,6 133,7 140,2 143,2 150,3 157,9 160,5 11. vers Ie milieu A supposer que la construction de l'etablissement prenne un an et demi et que la mise en service ait lieu de la deuxieme annee. ~ Les droits d'abattage passeront progressivement de 1.000 francs CF'A par tete a l'annee 2, ~i a 2.000 francs CFA par tete a l'annee 7, niveau auque1 i1s se stabi1iseront. ~8 /.J. Montant verse aux bouchers pour la peau et lesboyaux. ~o:> CJ\ TAUX DE RENTABILITE FINANCIERE 20 i 10 septembre 1973 Analyse de sensibilite: augmentation de 10 ides couts d'investissement · 18 % ·. CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L' ELEVAGE Installations de Transformation de Douala Projections des prodults et des charges d'exp1oitation Annee 1 Annee 2L! Annee 3 Annee 4 Annee 5 Annee 6 Annee 1 Annee 8-20 VOLUME ------------------------------Unite de gros b~tai1------------------------------ Total 13.000 28.100 29.500 31.000 32.500 34.100 34.100 PRODUITS -----------------------------Mi11ions de francs CFA------------------------------ Droit d'abattage Lg -. 13,0 33,1 41,J 49,6 58,5 6~,2 ~g,2 Vente des sous-prodults -. 40,8 88,3 92.6 91,4 102,0 101, 1 107,1 Total recettes -. 53,8 12~,0 133,9 141,0 160,5 115,3 115,3 CIIARGES D' EXPWITATION Charges directes Montant vers~ aux bouchersLJ -. 19,5 42,4 44,3 46,5 48,8 51,2 51,2 Honoraires veterinaires et Malam -. 2,0 4,2 4,4 4,6 4,9 5,1 5,1 Main-d'oeuvre -. 5,0 8,3 8,3 8,3 8,3 8,3 10,2 Services -. 12,8 26,6 21,8 29,2 30,6 32,0 32,0 Materiaux et fret __ ~- ................ 5,7 12,6 14,1 15,0 15,9 15,9 Total charges directes -. 45,0 93,9 98,1 102,1 101,6 112,5 114,4 Frais generaux Personnel d'entretien -. 1,2 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8 2,0 Materiaux d'entretien -. 1,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 Salaires techniciens et contremaftres -. 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,1 Salaires personnel administratif -. 1,0 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 1,5 Depenses administratives -. 2,0 3,0 3,0 3,0 3,0 3,0 3,3 Direction - · ~ __~I() 6J 0 6,0 1,0 1,0 1J 0 1,.0 Total frais generaux -. 12,1 15,1 15;1············10,1 10,1 ~0,1 11;8 Total charges d'exp1oitation -. 51,1 109,6 113,8 113,4 118,3 123,2 126,2 1l. A supposer que la construction de l'etablissement prenne un an et demi et que 1a mise en service ait lieu vers le milieu de 1a deuxieme annee. ~~ ~ Les droits d'abattage passeront progressivement de 1.000 francs CFA par tete a l'annee 2, l;'~ a 2.000 francs CFA par tete a l'annee 1, niveau auquel ils se stabiliseront. ~co LJMontant verse aux bouchers pour la peau et lea boyaux. --l TAUX DE RENTABILlTE FINANCIERE 13 ~ 10 septembre 1913 Analyse de sensibilite: augmentation de 10 ~ des couts d'investissement · 12 i CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L' ELEVAGE Installations de Transformation: Yaounde et Douala BzpJtheses retenues pour Ie ca1cul des Produits Volune annuel, rendement Rubriques poids unite-ire Prix, revenUB un\taires Douala YaO'.mde BOUCHERS l! Annse 1 Annee 2 13.000 tetea 16.300 tetes Annee 3 28.Iur Ie c&.!cul des charges d'exploitation Hubri ques !lombre d'llnites, taux, rendements Prix au coGt unitaire COll'N OTRt::CTS MorrrAN'rs VEHSEc; AtIX BOUCHl:!RS Paiement pour peaux Zl 10 kg/tete 700 FCFA/tete P",iement p::Jur pe&ll des pattes et sab::Jts unite 50 FCFA/tete Paiement pea,u de Ill. tete unite 50 rCFA/tche Pai.ement boyaux uni te 700 FCFA/tete Tot&.! tete 1.500 FP.FA/tete SPt:CIALTSTE:1 Coill de l' i.nsyec t ion v 24 30 190.000 FCFA/homme annee Cbambre de refr::Jidissement et chargement 8 10 10 14 170.000 FCFA/homme annee Sous-produits et services genoraux 16 20 20 24 130.000 FCFA/homme annae Tot&.! 52 e4 b4 BO SERVICES POBLfCS lUeancl.E :\ llt;.{\!lu.;]lOl1 1'-' I:", p''':J.~! ,1<:- t~t tP.t~ cL .je;:; patl~:....~ t':ui.!l~~ to 'J dl' tJ'!i \~c.: t~urlilt~\:;,; · j l \. !J I' ,'r ~ PROJl:T DE DEVELOPP'iXEIIT DE L'KLJ:IlAGZ Ecl..,l::>_nt de. "':>uts du proJet il. (ell 1l1111ons de r"""cI CFA) I. 1'RE'!'S AU SEC'I'!:IJR PRlVE (a) Exptol t.ati~n. priveu .t develOl!P....."'t. rural 10,8 181,1 AIIl'nag_nt t.e .... l.n.ux 39,9 46,6 57,3 20,0 23,6 26,9 10,0 90,6 Acll&t d. betall 2,3 2,3 6,9 (d Administr..ti~n du prit. 3,2 Vp,hicul·· et ru.tar1.l 3.2 70,4 ira! tfl!ment :it! personnel expatr1e 17,6 17,6 17,6 17,6 P::>nd. de roul.....nt JUt 1!2& :.hl ~ 33,2 67,3 83,0 90,1 3",2 20,8 378,6 Totlll secteur prive II. ~ 6,7 0,3 7,0 (I.) Materte1 aupr". du stege (b) Ranches 70,7 Bit.t .. enta 20,2 23,5 3,4 20,2 3,4 4,3 8,6 8,6 8,6 4,3 4,3 38,7 Clotures 38,7 !nst&11at.l::>ns d. ,"""ut"","ion du betall 6,6 8,6 8,6 8,6 4,3 Boutes, piota. et p_Ce,.,. 4,3 6,7 2,5 4,3 2,5 20,3 Instllll.tlon. d'-brftv_ 3,1 5,2 2,0 3,1 2,0 15. 4 Vtlhicule. et ....ttlnet ..2.a.l .l:2.2 ...hE. ..2.a.l ...hE. .ll..i Tot&1 p .. rt i e t 63.1 26,) 13,4 8,6 215,3 (c) selail 179,0 104,4 124,2 96.3 21,6 649,5 (ct) Abatt.oirs Tr.."aux d. genie c1 vil 132,4 4,5 136,9 104,1 85,3 189,4 Machine., ""'teriel, ..eMcules !ngenierie ~,1 12,6 37,9 Terrain 64,0 ~ T:>t.al partiel 3""5,6 448,2 (e) Fo~ds de roul.".ent 100,0 125,0 (r) Trait"",ent au personnel ."P.trilst1b1e avi::>n 3,5 3,' 10,6 Salure. du per."Mel 6,7 13,9 26.3 26,3 4,6 lO~,t l')tquete. (con.ultants) 8,8 10,9 19,7 Pormation 10,3 10.3 21,,7 78,1 Charge. d' exploitation ..2".2 -hl 16,7 Totlll partie1 19.4 41,7 287.9 221,6 17,1 852,1 Pr::>vi51on. pour imprevul (dep.ss"",ent de quantite.) .2.! 42,7 2& Totlll "radl cation ,"""che t.6_t... 21,8 47,0 330,6 19,7 917,1 IV, FONDS DE FOR.'lATION 12.5 12,' 12,5 50,0 V, ?RgpAJIAfIOII DU PROJET (CONS:.JLTAltTil) Totlll coat. du proJet n~ COlllPM s prOViSion pour hausee des prix at provision p::>ur risques 736,8 573,0 626,0 636.7 78,3 3.113,0 ?rovision pour r1s<\'je. particul1ers 11. 76,2 Prov! sion pour hauase des prill: ~ TOTAL GElfERAL ~ il. Lea co1lts au proJet tisurlltlt awe Annexe. 4 II. 8 ont "U 1Il0n d'~u&tlon. Lee changetaenta opere· ·"nt 1..1 llUi......ta: coll.t. dea tra"""" ~e ~enie civil .. 12~; lII&Clline et uterie1 + 8~; charge. d'axplo1tati::>n, c"",bIlatlble. et pesticld... + 3'~; ""tail + 15;; tra1t.......nt du per."nnel expatr1e .. 10 ;. 11. 1'5 1> ."" Ie oont,.,.t d'asl>ere1on, le cout d~. I.neeeticld. . at dee cOlllbll.tible. neceae&1r". au progr.....e d'o1"&d1eation de 1.. IIIOUclle toe-tIe, ..... ANNEXE 10 CAMEROUN PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L'ELEVAGE Plan de flnancement (en millions de $EU) Exploitants proprietaires de betail I. Developpement secteur prive bouchers Etat Banque - Total. Prets 0,2 O,~ 1,1 Administration des prets 0,1 0,1 Traitement du personnel expatrie et materiel 0,3 Total partiel 0,2 0,1 1,2 1,5 II. Ranches et abattoirs SODEPA Traitement du personnel expatrie 0,1 0,6 0,7 Vehicules, materiel, clotures 0,2 1,0 1,2 Be tail 0,3 2,3 2,6 Batiments et prep~ration du terrain 0,1: 1,1 1,2 Infrastructure ranche~ 0,1 0,2 0,3 Fonds de roulement 0,5 QJ1 Total partiel 1,3 5,2 6,5 III. Eradication de la mouche tse-tse Minist~re de 161eva~e Defrichage et pose de clotures 0,4 0,4 Pulverisation (contrat) 0,1 1,1 1,2 Vehicules, materiel, combustibles, insecticide 0,1 0,8 0,9 Consultants et formatio~ a l'etranger 0,1 0,1 Salaires du personnel .:.t charges d'exp1oitation 0,8 Total partiel 1,0 2,4 3,4 IV. Fonds de formation a l'etranger 0,2 0,2 V. Preparation du 2rojet 0,2 0,2 Consultants VI. Provision 20ur imprevuQ Risques particuliers 0,3 0,3 Depassement de quantites 0,1 0,6 0,7 Hausse des prix 1,8 .9.t1 .h.d. Total partie1 0,4 2,4 2,8 9 fevrier 1974 Total - Al'lJ!lEXE 11 ~ Tabl.au 1 PIIOJE'l' DE DEVELOPPEMEII'l' DE t' ELEVAGE Dee&1aa_t du erit d" 1.. BIRD (en siUina d. $1lU) AMee AMee AMee AMee Allnee Anne" dll eroJ"t 1 che. 8ODI:PA fJ. 69,0 260.7 296,9 369,8 3'19.2 387,6 358,0 342.6 339,8 328.1 325,) 326.8 326.6 326.8 326.6 326.6 326.8 326,6 326.8 1.128.z DeQloppe:mot"llt lecteu:r prtri 8 2.0 13,7 :31,3 60,3 75,t. aa.,4 93 1 6 100.2 11-,.9 l26.3 129.5 127.6 123~1 106,8 106.8 106,6 106,8 106,8 106,8 110,8 Ind1catloa lIIOUChe ts4... td 11 (9,8) (7,4) 66,1 170,0 399,4 686.4 686.4 686,4 686,4 686.4 686.4 686,4__ 686.4 686,4 6S1,,_4_~~ 686,4 686,~ 3.1?d.~ TotAl. avant&i1ts d1 rr~:re;lthh ~[l,O _284.~ _ 320,6 496,2 624.6 1I'lL4 1.1)8,6,8 31(.· 8 326,8 ~.b 326.e 326.8 lJ. ~.J t.6z ~.l - d.e. abattolro 1l:M l1~!O2 l:!2,S l!lZ,~ 427,7 4S2a t.62.l t.69.l 809.) t.69.l t.62.l t.62.J .l t.62&l 062,'. - 1069!) 1062.l 462.1 1069.3 Toh1 po.rtlel 1/28.5 600.2 649.7 159.1 806.9 856.9 827,3 811.9 797.4 794,6 796.1 796,1 796,1 796,1 '1'1i,1 796.1 796.1 796,1 796,1 Total 6Il9.2 641., 173.6 817,5 882.0 645.4 856.9 827.3 811,9 80·· 1 197.4 794,6 '196,1 796.1 79!'>.1 '196.1 796.1 796,1 '196.1 '196.1 796.1 1iHPL01S Inv.. tta......· - $1~. I..l 6.7 0.3 - _b·· /.1 113.8 211.2.2 130.1 178.3 109.7 31.3 - Ahttolro lJ. l4~.6 102.6 1Qt4J. partlel )26.1 345.1 130.7 178.3 109.1 31.3 Dou,*_t .8 26.9 30.6 21,05 25,7 36,4 26.4 26,4 26.4 26,11 26,11 26.4 26,4 26.10 Total 591.5 613.6 576,6 852,0 'l68.1 741.0 805.4 191,5 185.0 778,6 170,35 769,0 709.7 769.7 769.1 769,7 769.7 769,7 769.7 769.7 769,7 Dt.-ponlble ee 14 - 21 Iill:lSOURCi:3 1.1. Prit BIRD l1 275,0 450,0 475,0 500,0 325,0 275,0 Remboursement pret FONADER 11 1,6 2,5 6,9 10,3 11,3 39,2 39,2 39,2 39,2 39,2 39,2 39,2 llembouraement pret SODEPA 1:2. 116," :i2.),0 125,1 192,0 192,0 192,0 192,0 192,0 192,0 192,0 1.536,0 '1'1",e cur Ie b6ta11 12 5,0 11,0 16,0 16.0 16,0 16, ) 16,0 )£,0 16,0 126,0 Taxe sur Ie mUl'he 11. 2,0 4,0 6,0 11,0 12,0 12,0 12,0 12,0 12,0 96,0 \ ImpOts et d.1v1dendes de la SODEPA 21 ,5 35.8 26,6 30 16 2711 25.7 26.4 Total 275,0 451,6 477,5 622,9 465,3 426,4 304,7 294,0 285,8 289,8 286,3 284,9 285,6 1.160,0 ~ll. Prelll et prise de pa.rtic1pation SODEPA 649,2 413,0 173,6 227,8 122,9 38,5 Prets et subventions FONADER 33,2 59,5 78,5 75,6 67,3 20,6 Depenses du Ministere de l'e1evage 18,6 40,5 327,4 300,5 257,3 32,4 39,5 42,7 42,7 42,7 42,7 42,7 42,7 211,2 Remboursement pret BIRD ~2.2 64,4 2:2.3 107.8 148.2 1:27,8 222.2 256.2 256.2 222.5 256.2 256,5 256 15 2.~2.0 Total. 736,2 577,4 674,8 7ll,7 596,4 249,3 296,0 299,2 299,2 299,2 299,2 m,2 299,2 2.263,2 Diaponib1e d'exercice net (461,2) (125,8) (197,3) (88,8) (131,1) 177,1 8,7 (5,2) (13,4) (9,4) (12,9) (14,3) (13,6) (503,2) Solde cumu16 (587,0) (784,3) (873,1){1.004.2) (827,1) (818,4) (823,6) (837,0) (846,4) (859,3) (873,6) (887,2) (1.390.4 ) Ll Leo, couto du projet f1gu.rant aux Annezea 4 a 8 ont et.. modlfie. de fa~on a tenir cOlllpte des a1J8!Dentat!ons de prix intervenues deputs 1& passage de 1a mission d'evaJ.uation. Les changements ope res soot les sulvants: couts des travaux de genie civil. 12~; machine et materiel + 8~; charges d'exploitatlons. c~bustlb1es et pesticides ... 35 1.; Mta.ll .. 15 ~j traitement du personnel expatrie + 10 1.. lion campr16 1es provisions pour 1:mprevus. ~ l1 Annexe 11. I!!.. Annexe 3, Tableau 10. 1:2. Annexe 12. 12 200 francs CFA par tete pour 80 1> de la production suppUmentaire. 11. 720 francs CPA pa.r tete pour 80 1. des ventea supp1ementaires. I.!l Annexe 6, Tableaux 1 et 2; p1u.a 1es depenses de forms.tlon et de preparation du projet. 28 Nvrler 19711 '. CAMEROUN . PhDJET DE DEVELOPP!Jmft' DE L'ELEVAGE Calcul; du taux de rentabil1te econoaique Daree de Tie du FOjet 1. 18 taux de rentabillte econOllique du projet a eta calcule n.r la base d'une duree de vie du projet de 20 ana pour l'aaenagellea.t de. ranches, le dSvelopp--.t du sacteur priv6 et l'6radication de la mouche tse-tee qui representeDt les principaux investis· ·ents clu projet. !vaDt,aps 2. Ora a calcula les avantaps decoulant, pour la production bovine, de l'8Jlb.ag-.nt des ranches, de llas80ciation culture-elevage et de l'era dicatioD de la .ouche ts6-tse. - Prix 3. Tous les prix sont exprimes en trancs OFA de 1974 at retletent les conditions actuelles em DW'che. Les prix indiques aux Annexes 4 a 7 ont ete aupentes pov reildre compte des IIOdifications intervenues deplis 1973: travaux de genie ~ivil + 12 ~; vehicules et aateriel + 9 ~i beta1l + lS ); trait_ent du personnel upatne + 10 ~. Couts 4. On. a bclus les couts d'invastis· ·ent et d ' exploitation, a l' ex ception des provisions pour hauge des prix, du cout de la !or:asation et des honoraires des consultants charges de preparer le projet. On a 'cal_ent cOlIpris daDs les calculs SO ~ des couts du Sie,e de la SODEPA &tin de couvrir lea !"rais generau.r dScO'.llant de l' aaenag_ant des ranches. .. Rilsultats S. On trouvera &\U' Annexes S, 6, 7 et ti le ciStail des calculs des taux de rentabillte (les divers ele.ents em projet, qui sont recapitules au Tableau 1 de la presente umexe. .' N G E R Z A I AE A D I I I ATlANTIC Ot;EAN UNHED REPU8liC ,OF CAMEaOON LIVESTOCK PROJECT . LOCATION OF PROJECT ACTIVITIES, - MATTDIAS toMMER(:'.lll:~ srrQ + ifinRHATJO:NAL AI~:;,;:l- . ..t.. PO"" ....... WTlrtHATIOHAL 8Ol.IfiiOAJtlEl ,. , I ~~'AC a~UINEA ON5U'1.AR G4JtNEAI Gulf of Guinea l,. ATlANTIC I (J([/:rv o 1\1 en _ UN ITED REPU8L1C OF CAMEROON CAMEROON LIVESTOCK PROJECT TSETSE FLY ·DISTRIBUTION .......T_ .. t... . .L .. .. ,., ... , . . .. .. ! , , ~ ~ Go MCHtIITMlMY.t,fiC(1fIIfCI ~ ······ G. Mi.'ALlII G. IIIIJ1C'W1U G.TAQWOOft . , IULOWITI:NJ , MlLM , ITIIIIIlJ TtIftI INHIT4TIONI IXTlMltNAnO -..m Ill'l.ll.llI IXT£UlIM'nOJf~CT""'JlMAV O.~IO IfI'WIm!I «lIIIdIllCtAL JtNDt Ino N G E R -===a FI.V'RUA,IIIlAI _ ",OYIItONAL LlIIffT1 \-\-\ _ ....... LlIOfT'i · G. IIOMITAoNI () G. l.ONI:»NLN A \ Go CIoUQ1frU;., o 0. 'ALlICi'" I'AU,!Ct:IIIA · Q. "A4t.fClur~A HfWSTEADI * o · Ii. M,t./liIHGTQNI '" Q. NIGII:OF~ '4IG"OfI'\&A. · Ii 0.- G. TAaNriIN)ftW18 IHT'''-..TtONAl tIIOUNOARlU · · .. ' · .' " ·.' · · \ t't' .. ·' I~G' \ .. ..