94428 Dernière mise à jour : août 2009 Alimenter en eau la capitale du Burkina Faso October 29, 2009   Liens connexes: - Qu'est-ce que l'IDA ? - Nos activités au Burkina Faso En savoir plus sur le Burkina Faso: (Les liens ci-dessous sont en anglais.) - Emprunts précédents - Données et statistiques - Recherche - Contactez-nous L’eau potable allait très rapidement venir à manquer dans la capitale burkinabaise de Ouagadougou. Le service public de l’eau (L'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA)) se trouvait dans l’incapacité de répondre à la demande d'une population en pleine croissance. Entre 1985 et 2000, la population de la ville a plus que doublé. Avec seuls 30 % des habitants raccordés au réseau d’alimentation en eau, le gouvernement savait pertinemment qu'il devait prendre des mesures de toute urgence. Il devait élargir l’accès à l’eau auprès des habitants de la ville et renforcer la gestion de son secteur urbain de l’eau afin de garantir un service plus stable et efficace. - Développer une nouvelle capacité de stockage afin de permettre une alimentation en eau constante. - Améliorer la couverture des services grâce à la construction de canalisations secondaires et tertiaires et au raccord des ménages à faible revenu. - Promouvoir l’efficacité en renforçant les capacités de l’ONEA tout en ayant recours à un contrat de service avec un opérateur international en vue de gérer les opérations commerciales, financières et comptables de l’ONEA. Grâce à ce projet, le nombre d'habitants de Ouagadougou dont le logement est raccordé aux canalisations d'eau a plus que triplé en six ans, passant de 300 000 en 2001 à 1 040 000 bénéficiaires en 2007. Pas moins de 94 % de la population de la capitale, soit 1 480 000 habitants, ont désormais accès à l’eau potable.   Points importants : - Un service d’approvisionnement en eau sous pression est dorénavant garanti en permanence. En 2001, la distribution était intermittente et à faible débit. - La comptabilité de l’ONEA est en ordre : les rapports financiers annuels sont élaborés dans les délais impartis et dans le respect des normes internationales. - Le taux de recouvrement des factures a enregistré une hausse, passant de 86 % en 2001 à 95,4 % en 2007. Le taux d’eau non-comptabilisée (ENC) a été stabilisé à 18 %, ce qui correspond à l’une des meilleures performances en termes de service public de l’eau en Afrique subsaharienne. - L’équilibre financier du secteur urbain de l’eau a été rétabli. Grâce aux factures recouvrées, l’ONEA est en mesure de couvrir ses frais opérationnels et de maintenance ainsi que sa contribution financière au programme de dépenses d’investissement (Capex). - Le flux de trésorerie du secteur a doublé, passant de 3 milliards de francs CFA (6 millions de dollars) en 2001 à 6 milliards de francs CFA (12 millions de dollars, représentant 30% des ventes). - L'indice de productivité du personnel a enregistré une nette hausse, laquelle a considérablement surpassé l'objectif initial fixé en 2007 à 230 raccords par employé. Le chiffre actuel est de 810 raccords. - Une enquête menée en 2007 auprès des clients de l’ONEA a révélé que 85 % d’entre eux étaient hautement satisfaits de leur approvisionnement en eau. Sur le portefeuille total de 269,37 millions de dollars pour ce projet, l’apport de l’IDA s’est élevé à 85,97 millions de dollars octroyés sous forme de crédit IDA.   Au cours de ce projet, l’IDA a compté parmi ses partenaires la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID), le Fonds de l'OPEP pour le développement international (FODI), l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), le Kreditanstalt fur Wiederaufbau (Banque de crédit pour la reconstruction), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Fonds koweïtien pour le développement économique des pays arabes (KFAED), le Fonds européen de développement (FED), l'Agence française de développement (AFD) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).   - Lors de la planification des volets techniques et institutionnels de ce projet, l’équipe de l’IDA a également pris en considération les aspects sociaux et environnementaux. S’appuyant sur les leçons tirées lors de la mise en œuvre de projets antérieurs dans la région, l’équipe a identifié les principaux facteurs de risque et a suggéré des alternatives pour les minimiser. - L'IDA étant forte d'une grande expérience dans les opérations de réforme sectorielle impliquant de multiples bailleurs de fonds, elle a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre de la réforme. L’IDA est parvenue à réunir d'autres bailleurs de fonds pour la préparation du projet et pour son financement. Elle a également garanti l’élaboration de bases solides pour le volet technique de l’opération. Les compétences de l'IDA ont également été mises à profit pour s’assurer que la notion de gouvernance et les problèmes fiduciaires soient abordés. Une opération complémentaire, dotée d’un portefeuille de 80 millions de dollars octroyé par l’IDA, est en cours d’élaboration. Son approbation par le Comité directeur est prévue pour le mois de mai 2009.   En outre, avec l’appui de la communauté internationale de bailleurs de fonds, le Burkina Faso a élaboré un Programme national d'approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN- AEPA) afin d’atteindre les objectifs de développement pour le Millénaire. Des bailleurs de fonds (dont l’IDA) financeront le programme à hauteur de 240 millions de dollars au cours de la période 2009-2015. Ce programme viendra soutenir les opérations après la clôture de ce projet car l’IDA et d'autres donateurs continueront à assister le secteur urbain de l'eau et l'ONEA jusqu’en 2015. Projet d’approvisionnement en eau de Ouagadougou (2001–2007) Related News Lancement d’un fonds pour soutenir les initiatives à l’appui des marchés du carbone dans les pays en développement Une nouvelle étude montre que la mise à niveau des infrastructures en Afrique exigera un apport supplémentaire de 31 milliards de dollars et d'énormes gains d'efficacité Juin 2005: Visite du président de la Banque mondiale, M. Paul Wolfowitz, dans quatre pays Africains Permanent URL for this page: http://go.worldbank.org/MNU16QI6L0