REPUBLIQUEDU BENIN VOL.3 FRENCH MIMISTERE DE L'EAU ET DE L'ENERGIE ---------- ---------- Direction Generale de I ' Energie Societe Beninoise d'Energie Electrique Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) -BENIN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALEET SOCIALE (CGES) DU PROJET Version finale Janvier 2009 LlSTE DES ACRONYMES .............................................................................................3 RESUME ......................................................................................................................4 1.INTRODUCTION......................................................................................................8 2 .DESCRIPTIONDU PROJET DE DEVELOPPEMENT D'ACCES A L'ENERGIE MODERNE (DAEM) . BENIN ...................................................................................10 3.CADRES POI.ITIQUE, JLlRlDlQUE ET ADMINISTRATIF DE L'EVALUATION ENVIRONNEMENTALEDU PROJET .......................................................................... 15 4 .ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT ET LES CARACTERISTIQUES DES REGIONS URBAINES ET RURALES COUVERTES PAR LE PROJET DE DEVELOPPEMENTD'ACCES A L'ENERGIE MODERNE(DAEM) .............................................................................32 5.METHODES ET TECHNIQUES D'ANALYSE DES IMPACTSDl1PROJET DE DEVELOPPEMENTD'ACCES A L'ENERGIE MODERNE (DAEM) ...............................38 6. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALET SOCIAL ...........................................50 7 DISPOSITIONS INSTITUTIONNELLESDE MlSE EN OEUVRE DU CGES . ...................53 8.PROGRAMME DESlJlVl . EVALUATION DU PROJET DE DEVELOPPEMENT D'ACCES A L'ENERGIE MODERNE(DAEM) ............................................................55 9 MECANISME DE SUIVI-EVALUATION . ..................................................................60 10 .PLAN CADRE DE CONSULTATION .....................................................................60 11.CONCLUSION.................................................................................................... 62 12. BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................. 64 TABLE DES MATIERES ................................................................................................ 68 Liste des acronymes C G E S : Cadre de Gestion Environnementaleet Sociale CPR :Cadre de Politiquede Reinstallation CPRP : Cadre de Politique de Reinstallationdes Populations CREPPE : Caisse Rurale d'Epargne et de Pr6t pour la Protectionde 13Environnement D G E : DirectionGeneralede 13Energie D H D : Developpement Humain Durable FER : Fonds d3ElectrificationRurale NEPA : National Electricity PowerAuthority ONG :Organisation Non Gouvernementale PAR : Plan dlAction de Reinstallation PGES :Plan de Gestion Environnementaleet Social PFSE : Projet de Fourniturede Service dlEnergie SBEE : Societe Beninoise dlEnergie Electrique SP : Soumissionnaire Prive Resume Le present Cadre de Ges.l.ion Environnementale et Sociale (CGES) est developpe aux fins d'une bor~ne mise en ceuvre du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) que le Benin se propose de mettre en ceuvre avec I'appui de la Banque Mondiale. II a pour but d'offrir des directives visant a assurer que la selection, I'evaluation et I'approbation des sous-projets et leur mise en ceuvre soit conforme tant aux politiques, lois et reglementations environnementales du Benin qu'a celles de la Banque Mondiale. L'objectif general du Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM)est d'ameliorer la durabilite de I'acces aux services de I'electricite en appuyant la SBEE pour restaurer la viabilite, la continuite et la qualite du service malgre I'augmentation de la demande resultant de I'accroissement de la population et des agents economiques. Le programme comporte plusieurs composantesa savoir : la Rehabilitation et le renforcement du reseau de distribution de la Societe Beninoise d7EnergieElectrique (SBEE) ; I'ElectrificationRurale ; la Transformation du secteur des energies traditionnelles essentiellement axee sur la Gestion Rationnelle de la Biomasse-Energie (( et des Energies de Substitution (GERBES))) La preparation du CGES s'est faite conjointement a I'elaboration d'un document Cadre Politique de Reinstallation et de Compensation (CPR) qui etudie en detail les modalites de traitement et de dedommagement des personnes affectees par d'eventuels sous-projets d'ir~frastructures.Ces deux documents constituent les piliers du projet en matiere d'evaluation des impacts environnementaux et sociaux probables du projet et sont sourr~isa I'approbation de la Banque Mondiale avant publication. En somme, pour une mise ceuvre durable du DAEM, il est recommande que : a les structures de mise en ceuvre (PFSE, ABERME, SBEE) appliquent systematiquement un tri en vue d'identifier les sous - projets a soumettre a EIE et ceux pour lesquels un PAR est necessaire ; le Fonds dlElectrification Rural applique des criteres environnementaux duns la procedure de subvention et/ou de financement des promoteurs prives ; I'Agence Beninoise pour IIEnvironnement mette a disposition, des services/unites de gestion environnementale et sociale des structures concernees, de tous les textes Iegislatifs et reglementaires sur I'evaluation environnementale et les normes de gestion des nuisances (eauxresiduaires, huiles usees, bruit, dechets, etc.) ; r les serviceslunites de gestion environnementale et sociale des structures concernees se documentent sur toutes les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale ainsi que les directives generales de la Societe financiere internationale ; r les dossiers d'appel d'offres pour la realisation des investissements qui ont fait I'objet d'EIE, comportent en annexe les PGES valides par I'ABE ; + les contrats des entreprises adjudicataires des travaux d'ingenieriel construction d'infrastructures comportent la clause du "Chance Find Procedure" ; + une provision d'au moins huit cent cinquante millions (850 000 000) FCFA soit faite pour financer le present CGES r le Ministere en charge de I'energie mette en place et operationnalise effectivement sa cellule environnementale. Executivesummary 'The present environmental assessment of the Benin "Increase Access to Modern Energy1' (IAME) aims at providing general principles, mechanisms and guidelines for the mitigation of taking into account environmental risks, which are essentially minors for these types of during the project implementation phase. To this end, a bibliographical and cartographic synthesis combined with complementary field researches made it possible to confirm persistent environmental degradations, and their roots causes (indirect and direct) which mainly raise from human activities and poverty issues in the local communi.l.ies. A cross analysis of the IAME activities with the existing conditions (degradations, threats) in the potential projects sites, shows the low level of environmental riskswhich are associated with. On the other hand the support to forest sustainability management in the central region of Benin where some biological hotspots areas are located, through the third component [GERBES), is likely, even at small scale, to introduce limitations to land degradation. But, inadequate waste management during the exploitation phase could result in acute pollution by used fuel, solidwastes, etc. For the mitigation of potential disturbances and to add to the social and environmental total advantages of the IAME project, specific proposals are made in the sense of integrating environmental risks while identifying and implementing sub projects.Thus, it will be necessary: for the implementing institutions (PFSE, SBEE, ABERME) to comply with the Benin regulations on EIA and Environmental Auditing while supporting projects and follow up; For the Rural Electrification Fund to integrate environmental criteria (environmental permits) in its own procedure of financing private initiatives ; That the "Agence Beninoise pour I'Environnement" provides the environmental and social units of the implementing institutions with all national regulations and procedures related to environmental assessment and standards (air,waste management, used oil, etc.); That bid documents, for the construction of power plants, include EMPS activities as a specific section; That construction contracts always comprise a "Chance Find Procedure" to ensure avoiding the destruction of physical cultural resources; To secure a minimum of equivalent two millions US$ for the implementationof the ESMF; To take gender issues into account as much as possible while designingproject especially for the component 3 (GERBES); The environmental unit of the ministry in charge of energy be operationnalized. 1. IN'TRODUC'TION Duns le cadre de I'extension et du renforcement de ses capacites energetiques, le Benin a elabore le Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM]. La mise en ceuvre de ce projet exige I'elaboration d'un cadre de gestion des incidences environnementales et sociales des differentes composantes dudit projet sur les territoires recepteurs des infrastructuresenergetiques et services y decoulant sur le plan national. Le present rapport decline ce Cadre de Gestion Environnementaleet Sociale (CGES] pour le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM)au Benin. Les objectifs de cette etude sont, entre autres, i) evaluer les impacts environnementaux et sociaux potentiels du projet propose, qu'ils soient positifs ou negatifs, et proposer des mesures d'attenuation ou d'accentuation suivant que les impacts sont negatifs ou positifs ;ii) etablir des directives et methodes claires pour I'examen des composantes environnementales et sociales en rapport avec la mise en ceuvre des actions qui doivent etre financees par le projet. Pour mieux repondre aux objectifs de I'etude, I'approche methodologique a consiste en : + une analyse des textes legaux regissant la gestion de IIEnvironnement en Republique du Benin, et en comparaison avec les directives etablies par la Banque Mondiale en la matiere ; une description des fondements et des composantes du Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM); une evaluation de I'etat environnemental initial gr6ce a des visites de sites et des discussions et enquetes avec les responsables locaux et les personnesressources ; + une analyse multicriteres pour la definition d'une demarche d'evaluation des impacts, de developpement d'un Programme de Gestion Environnementaleet Social (PGES); de suivi et une description du processus de consultation du publique dans le cadre la realisation des Evaluations Environnementales des differentes activites entrant dans le cadre de la mise en ceuvre du projet Developpement d'Acces a I'EnergieModerne [DAEM]. Du reste, le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) - BENIN analyse les exigences des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale, et en identifie les directives,et la reglementation nationale applicable aux projets selectionnes pour leur realisation. A partir de ces deux elements clefs, le CGES donne ensuite des reponses pertinentes aux problemes specifiques potentiels dans I'analyse des impacts environnementaux et sociaux du Projet de Developpement dlAcces a I'EnergieModerne (DAEM)- Benin. Par ailleurs, le CGES propose un plan de suivi et de surveillance des impacts enviror~nementauxet sociaux ainsi qu'un mecanisme qui assure une gestion environnementale et sociale efficace du Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM)- Benin. 2 DESCRIPTION DU PROJET DE DEVELOPPEMENT D'ACCESA L'ENERGIE - MODERNE(DAEM) BENIN - Le gouvernement du Benin, avec le soutien de la Banque Mondiale, prepare le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM)- BENIN. Ce projet a pour but general d'augmenter I'acces aux services d'energie pour aider le Benin a atteindre ses objectifs de reduction de la pauvrete. Le Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne vise a consolider les reformes du secteur de I'electricite afin d'etablir une base solide pour la croissance econornique du Benin et la reduction de la pauvrete, surtout dans les zones rurales. II a pour objectifs principaux : (a) la rehabilitation et le renforcement du reseau de distribution de la Societe Beninoise dlEnergie Electrique (SBEE), (b) IIElectrification rurale developpee par IIAgence Beninoise dlElectrification Rurale et de Maitrise dlEnergie (ABERME), (c) la transformation du secteur des energies traditionnelles essentiellement axee sur la ct Gestion Rationnelle de la Biomasse-Energie et des Energies de Substitution (GERBES))). Le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne a trois composantes : Composante 1 : Rehabilitationet renforcement du reseau de distribution de (( la Societe Beninoise d'Energie electrique(SBEE) La corr~posante(( Rehabilita.l.ionet renforcement du reseau de distribution de la Societe Beninoise dlEnergie electrique [SBEE) est un ensemble d'activites de preparation et de suivi de la mise en euvre de la rehabilitation et du renforcement des reseaux electriques de la SBEE pour les villes de Cotonou, Porto-Novo,Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Lokossa, Natitingou,etc. Le premier objectif est d'ameliorer la qualite de la provision de I'electricite. En effet, la qualite de service depend, entre autres, du niveau des pertes technique et commerciale, et de la fiabilite du reseau (dutemps de coupure, de stabilite de la tension et de la frequence). L'objet du projet a travers cette composante est d'avoir un systeme de distribution fiable, economique et optimal pour repondre au besoin de la demande electrique jusqu'a I'horizon2015, dans les grandes villes du Benin. Le listingdes activites majeures a mener pour la composante 1 est presente duns le tableau 1. Tableau 1 : Rehabilitationet renforcement du reseau de distribution de la Societe Beninoise dlEnergie Electrique (SBEE) No Activites Localites 1 Rehabilitation de la sous-stationde Lokossa Lokossa Rehabilitation des Cellules disjoncteur dans tous les postes de 2 repartition de la SBEE a Cotonou Cotonou I Amelioration de I'exploitationdes reseaux de distribution par le 3 remplacement des IACM defectueux et la pose d'lACT sur les 4 Remplacement de la ligne 22 mm2 almelec Allada-Ouegbo par Allada, du 117mm2 Ouegbo Acquisition d'me remorque equipee de valise de detection de NA 5 defaut souterrain et acquisition d'une valise d'etalonnage de Rehabilitationdes postes 63/20 kV de Dassa-Zoumeet Paouignan, Dassa-Zoume et leur mise en conformite aux normes d'exploitation Paouignan Rehabilitation des postes de reparti.l.ionHTA ainsi que des Onigbolo systemes de protection notamment a Onigbolo, Lokossa, Lokossa Centrale Akpakpa C-262 OCBN, C263 Marche St-Michel et C184 Akpakpa carrefour Godomey, avec le deploiement de nouvelles St Michel generations de disjoncteur a gaz SF6 et des protections Godomey numeriques L'agrandissementdes postes de repartition C262 et C263 Cotonou La construction,I'equipement d'un poste de repartition a Ouidah qui sera raccorde sur une nouvelle ligne de transport d'energie 20 kV relieeau poste dlAvakpa 10 L'extension du systeme de supervision par tele signalisationet tele action (teleconduite) a I'ensembledes postes sources et de - 1 1 Realisation du reseau souterrain de Porto- Novo 12 Construction d'un poste de repartition a Natitingou Natitingou Cette composante 1 comportera pour I'essentiel i) la rehabilitation de sous- stations, de postes, de postes de repartition HTA, de cellules-disjoncteursdans des postes de repartition, ii) le rerr~placement de lignes et d'lACM defectueux, iii) la construction ou I'agrandissement de postes de repartition, iv) I'acquisition d'equipement, v) I'amelioration de systeme d'exploitation. Ces activites seront executees a Cotonou, Godomey (Abomey - Calavi), Pahouignan, Dassa - Zoume, Lokossa, Allada, Ouegbo, Ouidah, Onigbolo, Porto - Novo et Natitingou. Composante 2 :(( ElectrificationRurale 1) La composante d'electrification rurale prevoit la mis en place d'un fonds d'electrification rurale qui sera gere par I'ABERME.II permettra aux operateurs prives de soumettre de proposition pour la construction et la gestion d'un reseau etlou d'une centrale de production a petite echelle. Au cas olj I'ABERME approuvera la proposition, I'operateur prive aura une subvention pour developper un ct business plan )).Une fois acheve, le prive peut alors soumettre son tt business plan )) pour une subvention a I'investissement par I'ABERMEqui lui sera soumis sur la base de sa performance. Cette composante 2 s'operationnalisera a travers le Fonds dlElectrification Rurale (FER) prevu par la loi no2006-16 du 27 mars 2007, duns le cadre d'un partenariat public-prive mis en ceuvre au niveau des Concessions dlElectrification Rurale (CER) composees de communes contigijes. Les activites concretes a mener concernent i) la construction et la gestion d'un reseau etlou d'une centrale de production a petite echelle par les prives eligibles au FER, ii) I'electrification de 255 localites rurales par raccordement au reseau conventionnel moyenne tension (MT) et haute tension (HT) de la SBEE, iii) I'electrification rurale decentralisee de trois (3)localites par centrales solaires, iv) I'electrification rurale decentralisee de trois (3) localites par turbines eoliennes, v) I'electrification rurale decentralisee d'une (01) localite par bioelectricite ou biomasse-energie, vi) I1elec.l.rification rurale decentralisee d'une (01) localite par plaque multifonctionnelle, vii) I'electrification des localites a partir des generateurs diesels viii) la crea.l.ion des services decentralises de I'ABERME pour la gestion du service de fourniture d'electricite. II est reconnu du Gouvernements du Benin que les problemes lies a I'electrification des localites rurales ne se lirr~itent pas seulement au financement des investissements initiaux, mais ils concernent aussi bien I'exploitation et la maintenance des installations d'electrification ainsi que la gestion du service de fourniture d'electricite. C'est pourquoi, il a defini et a adopte une nouvelle politique d'electrification rurale dont les objectifs sont bases ainsi qu'il suit sur : - le choix des options d'electrification ; - le mode dlorganisa.l.ionde I'electrificationdes zones rurales ; - la definition des prioritesd'electrification des zones rurales ; - la tarification de I'electricite en milieu rural ; - I'exploitationdes sources d'energie renouvelables et de proximite ; - I'appuiaux initiatives locales d'electrification rurale ; - I'aide financiere aux populations pour la realisation des installations electriques interieures et pour les branchements ; - la synergie avec les autres programmes. Le schema d'organisation retenu duns I'application du programme d'electrification rurale est celui qui repose sur la determination de concessions regionales ou de micro-concessions locales d'electrification comme cadre de developpement d'un partenariat PublicIPrive. Duns ce schema, I'electrification rurale se developpe a partir des programmes elabores a I'initiative de IIEtatet suivant les priorites definies par lui.Sur la base de ces priorites, I'Etat a travers I'ABERME passe des appels d'offres, attribue les concessions et mandats et accorde des facilites necessaires aux operateurs prives choisis pour la realisation des projets d'electrification rurale et la gestion du service de fourniture d'electricite en milieu rural a travers des activites precises [tableau2). Tableau 2 : Electrification Rurale de I'Agence BeninoisedlElectrification Rurale et de Ma'itrise d'Energie (ABERME) No Activites Localites 1 Etude sur les conditions necessaires pour la promotion de I'investissementprive duns I'electrificationrurale 2 Etablissement d'un fonds d'electrification rurale en appui aux operateurs prives qui soumettront des propositions pour la construction et la gestion d'un reseau et/ou d'une centrale de production a petite echelle. 3 Identifier les localites rurales importante [p>I000 hbts) situees duns un rayon de 20 km par rapport au reseau electrique 4 Etude sur les depenses en zones rurales pour les consommations d'energie pouvant 6tre substituees par I'electricite, en vu Tout le territoire d'evaluer les capacites des menages a payer les services de national fourniture d'energie electrique et la rentabilite economique des exception faite projets d'electrification rurale du departement 5 Realisation de travaux d'electrification de 255 localites rurale par du Littoral raccordement au reseau conventionnel moyenne tension et (Cotonou) haute tension (MT, HT) de la Societe Beninoise d'Energie Electrique (SBEE) et dont les etudes de faisabilite sont bient6t 1disponibles 6 Electrification rurale decentralisee de trois (03)localites par centrales solaires 7 Electrification r~~raledecentralisee de trois (03)localites par turbines eoliennes 8 Electrifica.tionrurale decentralisee d'une (01) localite par bio- 1electrification ou biomasse-energie 9 Electrificationrurale decentralisee d'une (01) localite par plaque multifonctionnelle 10 Electrificationdes localites a partir des generateurs diesels 1 1 Creation des services decentralises de I'ABERMEpour la gestion du service de fourniture d'electricite Le mode d'organisation prevu devrait permettre a I'Etat d'avoir la ma'itrise de la planification de I'electrification des zones rurales duns le contexte de la decentralisation, d'accorder aux operateurs I'exclusivite des actions duns les perimetres des concessions qui leur seront octroyees tout en evitant I'emergence d'une situation de monopole au niveau national. Ce choix a motive le decoupage du pays, pour les regions non encore electri.fiees,en concessions de service de fourniture d'energie electrique en milieu rural. L'objet du programme est d'organiser et d'appuyer les acteurs dans la realisation des projets d'electrification rurale en vue d'une gestion efficiente du service de fourniture d'electricite en milieu rural. Composante 3 : ((Transformation du Secteur des Energies Traditionnelles par la Gestion Rationnelle de la Biomasse Energie et des Energies de Substitution (GERBES) )) Les principaux problemes du sous-secteur des combustibles domestiques ont conduit la Republique du Benin a proposer la composante ctTransformation du Secteur des Energies Traditionnelles essentiellement axee sur la Gestion Rationnellede la Biomasse-Energieet des Energies de Substitution (GERBES))). Cette composante est initiee pour contribuer a relever les principaux defis auxquels le Benin est confronte dans sa strategie de lutte contre la pauvrete, en matiere de diversification des sources des combustibles domestiques et de maitrise de la biomasse-energiedans plusieurs localites du Benin (tableau3). Tableau 3 :GERBES No Activites Localites 1 Creation et capacitation de la Commission Nationale des Combustibles Domestiques NA -- 2 Operationnalisationd'un Systeme d'lnformation, NA , de planification et de suivi du sous - secteur des combustibles domestiques 3 Coordination du sous-secteurdes combustibles NA ,domestiques 4 Systeme d'information ecologique et forestier et capacitation du CENATEL NA 5 Renforcementdes capacites a assurer la gestion Dassa, Save, Glazoue,Ouesse, rationnelle des massifs forestiers duns le Moyen Tchaourou Oueme 6 ( Renforcementdes capacites de la DFRN a assurer 1 1 la regulation de I'amenagement forestier NA 1 7 Gestion communautaire du domaine protege Dassa,Save, Glazoue, Ouesse, 1 duns le Moyen - Oueme (creationd'aires Tchaourou protegees communautaires) I pp 8 Promotiondes techniques d'exploitation ameliorees Tchaourou ~ 9 9 dlEthanol production du Manioc, de la Promotionde I'accesdes menages aux 110 combustibles domestiques de substitutionet aux NA ( foyers ameliores a bois 1 1 I Promotionde I'utilisationdu carburant a base /d'ethanol comme additif a I'essence NA L'objectif de cette composante est de contribuer a I'offre effective de possibilites elargies de choix et de confort en energie domestique aux menages urbains et ruraux, a travers la ma'itrise de la biomasse-energie, et de la promotion de I'acces des populations a d'autres sources de combustibles domestiques, afin de reduire la pression sur les ressources naturelles. A la fin de la periode de mise en ceuvre, il est prevu que la part du bois-energiedans les combustibles passe de 90 % a 70 %. L'ensemblede ces composantesdu programme vise essentiellement a : Renforcer les capacites institutionnelles: Renforcer les capacites nationales de planification et de gestion du sous-secteur des combustibles domestiques et de maTtrise de la biomasse-energie; Gerer des ressources naturellescommunautaire : Rationaliser et diversifier la production de la biomasse-energie a travers la gestion communautaire des ressources naturellesau Benin ; Promouvoir les energies de substitution et utilisation rationnelle du bois- energie : Promouvoirles energies de substitution,et plus specifiquement le gel d'ethanol, et contribuer a la rationalisation de la consommation energetique, en vue de reduire les importations et la pression sur les ressources naturelles. Tout ceci doit se faire dans I'observancestricte de la reglementation et de la reglementation nationales, et de la Banque Mondiale pour la sauvegarde des ressourcesnaturelleset de corr~posantessociales. 3. CADRES POI.ITIQUE, JURlDlQUE ET ADMINISTRATIF DE L'EVALUATION ENVIRONNEMENTALEDU PROJET 3.1. Cadre politique de I'evaluation environnementale au Benin La Republique du Benin a toujours eu le souci manifestede la gestion durable des ressources comme en temoigne les multiples textes juridiques et les actions y relatives ; le serninaire au niveau national sur la desertification tenu en 1987 en est un indicateur important. En outre, a la suite de la Conference Nationale de 1990, qui a marque le retour a la democratie pluraliste et a I'economie de marche, une orientation claire en matiere de gestion de I'environnementa ete adoptee. Cette orientation s'observea travers : I'inscriptionde principe de protection et de gestion de I'environnement dans la loi constitutionnelle; I'institutionnalisationd'un ministere charge de I'environnement (depuis 1990) et ses structures techniques notamment I'Agence Ber~inoisepour I'Environnement (1995) ; I'adoptiondu Plan d'Action Environnemental (1 993) ; I'adoptionde I'agenda21 national (1 997). Le plan d'action environnemental (PAE) constitue depuis lors le document- cadre de gestion environnementale en Republique du Benin. II comporte sept (07)sous - programmes planifies sur un horizon initial de quinze (15)ans et dont les objectifs globaux concernent i) le renforcement des capacites nationales ii) la conservation et I'utilisation durable de la diversite biologique et des ressources naturelles iii) I'ameliorationdu cadre de vie des populations tant en milieu rural qu'urbain iv) I'amelioration de la prise de decision et la bonne gouvernance en matiere d'environnement. II a ete revise en 2001 apres cinq (05) ans de mise en ceuvre ; cela a revele de nouveaux enjeux comme la pollution atmospherique par le transport en milieu urbain. Les differents objectifs du PAE restent les reperes environnementaux de toute politique sectorielle, tout programme ou projet de soutien environnemental aux niveaux national et local. C'est dans cette ligne que s'est realise le premier Projet de Gestion Environnementale [PGE) finance conjointement par I'IDA et le budget national (1996-2001) pour asseoir les bases de la gestion environnementale au Benin. A la suite du PGE, le Gouvernement du Benin a initie et adopte le Programme National de Gestion de I'Environnement (PNGE]dont I'objectif est de contribuer a la reduction de la pauvrete a travers la mise en place des capacites de conservation et d'utilisation durables des ressources environnementales et du cadre de vie. Par ailleurs, le Document de Strategic de Croissance pour Reduction de la Pauvrete [SCRP) tout comme le Programme dtAction du Gouvernement (PAG) incorporent le but et tous les objectifs specifiques du PIYGE, montrant ainsi la volonte politique du Benin de faire de I'environnementun des piliers cles du developpement durable. Cette volonte est egalement remarquable a travers I'adhesionaux Objectifs du Millenairepour le developpement (OMd) dont le premier rapport national fut publie en juillet 2001 afin de mieux cibler et orienter les investissements nationaux. Enfin, la part de I'environnement dans le budget general de I'etat a double en dix ans passant de moins d'un milliard en 1992a plus de trois rr~illiardsaujourd'hui. Plusieurs autres actions completent les efforts politiques ci-dessus evoques et qui rendent contraignante la prise en compte de I'environnement dans les actions de developpement. On pourrait citer, entre autres : 1. I'adoption de la strategie nationale de gestion de la biodiversite et son plan d'action ; 2. I'adoption du Plan dlAction IYational de Lutte contre la Desertification (PANLCD); 3. I'adoption de la Strategie Nationale de Lutte contre la Pollution Atmospherique ; 4. la preparation de la strategie de Gestion Integree des Ressources en Eau [GIRE); 5. I'elaborationde la strategic nationale de gestion des zones humides ; 6. I'elaboration d'un Plan National de Lutte contre les Pollutions (PNLPoJ. Ainsi, meme si globalement, le Benin et ses partenaires au developpement orientent le maximum des investissements sur les secteurs de I'education de base et de la sante, le secteur de I'environnementet des ressources naturelles reste important et preponderant duns leurs priorites d'investissement. 3.2. Cadre juridique pertinent de mise en ceuvre du Projet de D6veloppement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM) 3.2.1. Cadre juridique de I'environnementet des ressources naturellesau B6nin Le Benin a mis en place un certain nombre d'outils juridiques en vue de contr6ler son environnement et de permettre aux generations futures de disposer de ressources. Ainsi, deja la Constitution du 1 1 decembre 1990 de la Republique du Benin dispose en son article 27 que "Toute personne a droit a un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le defendre. L'Etat veille a la protection de I'environnement".D'autresarticles de ladite constitution elevent des atteintes a I'environnement au rang de crime de haute trahison pour lequel le President de la Republique doit repondre. Ces dispositions constitutionnellesse trouvent renforcer par les engagements internationaux pris par le Benin a travers la ratification de presque toutes les conventions et accords internationaux en matiere d'environnement. Les plus directement lies aux objectifs du projet sont resumes duns le tableau 4 ci- dessous : Tableau 4 : Conventions/accords multilateraux ratifies ayant une per,l.inence directe ou indirecte pour le projet 1No. 1 Convention / accord I Date de ratification 1 (ou de signature) 01 Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements 30juin 1994 ~ Climatiaues 02 Convention-Cadre des Nations Unies sur la Desertification 30juin 1994 03 Convention sur la diversite biologique 30juin 1994 I Convention relative a la cooperation en matiere de 04 protection et de mise en valeur du milieu marin et des 16janvier 1997 zones c6tieres de I'Afrique de I'ouestet du centre 05 Protocole de Kyoto 25 fevrier 2002 06 Convention sur les zones humides, habitats des oiseaux 20janvier 2000 d'eau - Convention Ramsar 07 Convention sur la protection du patrimoine mondial, 14septerr~bre1982 culturel et nature1 L08 Convention relative a la conservation des especes I 1er avril 1986 appartenant a la faune sauvage 09 Convention ~hvtosanitaireour I'Afriaue 1er avril 1974 Ce tableau fait la synthese des elements montrant la volonte du Benin de se doter de tous les moyens juridico-politiques necessaires pour gerer son environnement et surtout pour contribuer a la conservation de I'environnement global, malgre son niveau de developpement. Pour renforcer ces conventions, au niveau national, un ensemble de textes juridiques ont ete promulgues etlou adoptes et dont les buts sont directement orientes vers la protection et la gestion perenne des ressources environnementales et du cadre de vie. II s'agit entre autres de : *:* la loi n02002-016du 18 octobre 2004 portant regime de la faune en Republique du Benin : elle edicte les dispositions relatives a la gestion rationnelle et participative de la faune et de ses habitats, a la creation et la gestion des aires protegees, a la protection des especes menacees, vulnerables ou endemiques, et enfin aux infractions et sanctions. La presente loi est un element fondamental qui vient renforcer les objectifs du projet notamment la conservation de la biodiversite a travers les reserves biologiques gerees par les communautes a la base ; *3 la loi n0030-98du 12 fevrier 1999 portant loi-cadre sur I'environnement en Republique du Benin : Elle comprend des dispositifs relatifs a la clarification des concepts, aux sanctions, a la protection et la mise en valeur des m~lieuxrecepteurs, a la protection et la mise en valeur du milieu nature1 et de I'environnement humain, a la pollution et nuisances, aux etudes d'impact, aux audiences publiques sur I'environnement, aux plans d'urgence et aux incitations. Cette loi constitue le texte de base de la politique nationale d'environnement, en ce qu'il couvre tous les aspects pertinents qui vont de toutes les sources de pollution a leur contr6le et repression, en passant par les evaluations environnementales (evaluation environnementale strategique -EES-, etude d'impact sur I'environnement -EIE-, audit environnemental -AE-, inspection environnementale - E - le renforcement des capacites et la gestion de I'information environnementale.Tous les decrets d'application de cette loi ne sont pas encore pris mais elle est operationnelle et deja appliquee dans plusieurs domaines ; *:* la loi no.93-009 du 02 juillet 1993 portant regime des for& en Republique du Benin : elle edicte les dispositions sur "la gestion, la protection, I'exploitation des for&, le commerce et I'industrie des produits forestiers et connexes". Le code forestier definit les differents types de regime forestier (domanial, privee, communautaire, classee), leur mode de gestion ainsi que des reserves de faune et des questions relatives a la chasse. Les dispositions de repression des delits lies au braconnage et a I'exploitation forestiere irrationnelle ; I'article 1 1 comporte une des dispositions favorables au Projet en qu'il statue que "[...I les forets necessaires [...I a la preservation des sites et la conservation de la nature"pourront etre classees; la loi no.91-004 du 1 1 fevrier 1991 portant reglementation phytosanitaire 0:. en Republique du Benin : ses dispositions concernent la protection sanitaire des vegetaux et produits vegetaux, par la prevention et la lutte contre les organismes nuisibles tant au niveau de leur introduction qu'a celui de leur propagation sur le territoire national, en vue de sauvegarder et de garantir un environnement satisfaisant propice a un developpement durable. Malgre un ensemble d'arretes pris et les efforts deployes par les institutions competentes, la pollution provenant de la mauvaise gestion des produits phytosanitairespersiste ; la loi no.87-015 du 21 septembre 1987 portant code de I'hygiene 0:. publique de la Republique du Benin : elle legiferesur les habitations, le bruit, I'eau, la pollution du milieu naturel, les installations industrielles, les plages, les etablissements classes, la police sanitaire. Elle a ete pendant longtemps peu vulgarisee jusqu'a I'avenement de la de~entralisa.~ion (2003)qui a favorise la prise de textes d'application par les maires; la loi no.87-016 du 21 septembre 1987 portant code de I'eau en 0:. Republique du Benin : elle regit la gestion des ressources hydriques et hydrologiques du point de vue quantitatif et qualitatif; elle reste tres peu appliquee parce que jugee non adaptee au contexte reel des populations. Un nouveau code est en cours d'elaboration et qui doit integrer la decentralisation, la gestion participative et la gestion par bassin ; *:* la loiportant code de I'electricite en Republique du Benin. II decline les dispositions generales et definit le regime juridique du secteur de I'electricite, les modalites des inspections des installations electriques. La politique generale d'organisation du secteur de I'energie electrique s'articule autour des principes suivants : i) I'utilisation rationnelle des ressources et du potentiel existant et la poursuite du developpement du secteur duns le cadre du developpement economique et social de la Republique du Benin ; ii) le developpement rationnel du secteur de I'energie electrique et la fourniture d'energie electrique de bonne qualite, a un prix competitif et en quantite suffisante pour satisfaire convenablement les besoins des consommateurs finaux ; iii) le respect des principes de service public d'electricite duns les conditions d'equite ; iv) le respect de I'equilibre economique et financier du secteur de I'energieelectrique ainsi que le respect de I'environnement. 3.2.2. Cadrejuridique de I'evaluationenvironnementaleau Benin Deux dispositions cles de la loi-cadre sur I'environnement en Republique du Benin rendent obligatoires les evaluations d'impact sur I'enviror~nementau Benin : *"Nul ne peut entreprendre des amenagements, des operations, des installations, des plans, des projets et des programmes ou la construction d'ouvrages sans suivre la procedure d'etude d'impact sur I'environnement lorsque cette derniere est exigee par les lois et reglements" (Article88).Cet article rend donc obligatoires I'evaluation environnementale strategique [EES) et I'etude d'impact sur I'environnement (EIE) ; "Quiconque a I'intention d'entreprendre la realisation d'une des activites visees a I'article 88 doit deposer un avis ecrit au Ministre demandant la delivrance d'un certificat de conformite envirorlnementale et decrivant la nature generale de I'activite. Ce certificat de conformite envirorlnementale fait parlie des pieces a soumettre a I'autorite de tutelle pour I'obtention de la decision finale quant a la realisationde I'activite proposee". Article 89. Une autre disposition de la meme loi fixe la sanction applicable a tout contrevenant au processus d'etudes d'impact sur I'environnement : "Est purlie d'une amende de cinq millions (5000 000) a vingt cinq millions (25 000 000) de francs et d'une peine d'emprisonnement de un (1) a trois (3) ans, ou de I'une de ces peines, seulement toute personne convaincue d'avoir falsifie le resultat d'une etude d'impact ou altere les parametres permettant la realisation d'une etude d'impact. L'usage du resultat falsifie ou altere d'une etude d'impact mentionne a I'alinea precedent est puni des memes peines" (Art. 122). Pour une meilleure mise en application de ces dispositions, le decret no2001- 235 du 12 Juillet 2001, portant organisation de la procedure d'etudes d'impact sur I'environnement, a ete adopte. II clarifie les responsabilites et fixe la procedure administrative de delivrance du certificat de conformite environnementale (CCE) par le Ministre charge de I'environnement. Aux termes des dispositions de ce decret, il existe deux types d'etudes d'impact environnemental au Benin : etude d'impact environnemental approfondie : elle est appliquee aux grands projets (selonleurs coOts et /ou leurs nuisances)dont les impacts poten.l.ielssont juges majeurs ou les projets moyens a construire dans les ecosystemes sensibles ; etude d'impact environnemental simplifiee : elle est appliquee aux micro - projets individualises et aux projets moyens qui ne s'implantent pas dans un ecosysteme sensible ; certaines activites (latrines, gestion des decbets, abattoirs, porciculture, pisciculture, maraicbage, etc.) financees sur le Fonds de Developpement Communautaire du projet, a travers les Caisses Rurales dlEpargne et de fret pour la Protection de I'Environnement (CREPPE) peuvent selon le cas etre assujetties a cette categorie d'EIE. Enfin, tous les projets de type environnemental ou social de tres petite envergure et qui ne s'implante pas dans un m~lieujuge sensible ne sont pas assujettis a la procedure d'evaluation d'impacts. Une serie de decrets connexes utiles en eux-memes et completant le decret sur les EIE sont deja pris et operationnalises progressivement : le decret portant fixation des normes de qualite de I'air en Republique du Benin ; le decret portant fixation des normes de qualite des eaux residuaires en Republique du Benin ; le decret portant fixation des normes de qualite de I'eau potable en Republique du Benin ; le decret portant audit environnementalen Republique du Benin ; le decret portant creation des cellules environnementales duns les departements ministel-ielssectoriels, les prefecture et les communes en Republique du Benin. II ressort de I'analyse de ce cadre institutionnel et juridique que le Benin se positionne comme I'un des pays de I'Afrique olj la pratique des etudes d'irr~pactssur I'environnement devient de plus en plus courante puisque les prives et le secteur public per~oiventI'importanceet soumettent leurs actions a I'evaluation environnementale. L'etat actuel du cadre institutionnel et juridique permet de repondre adequatement aux exigences environnementales de la Banque Mondiale pendant la phase de mise en euvre du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM). 3.2.3. Autres textesjuridiques pertinents pour I'evaluation environnementale du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM) 3.2.3.1. Textes regissantla propriete fonciere au Benin La creation de reserves biologiques comme mecanisme de conservation et de gestion de la biodiversite induit une attention particuliere au foncier lors de I'analyse environnementale et sociale. Or, la constitution du Benin reaffirme le droit des citoyens a la propriete fonciere puis, declare que nu1ne peut ittre deposseder de ses terres sans une juste et prealable compensation. Mais, les autres principaux textes constituant I'arsenal juridique sur lesquels reposent au Benin le regime de la propriete fonciere de I'Etat et des particuliers sont assez disparates. Une importante partie de cet arsenal date de I'epoque coloniale et meritent une mise a jour ou une revision. En ce qui concerne les textes recents, I'arritte no0002/MEHU/DC/DUA du 07 fevrier 1992, definissant les zones impropres a I'habitation, il est stipule en son article 3 que les zones impropres a I'habitation sont exclues de tout amenagement spatial, urbain ou rural. Quant a I'article 2, elle definit corrlme zones impropres a I'habitation, sans limitation : les mines et les carrieres ; les terrains inondables, marecageux ou mouvants ; les lits des cours d'eau ; les berges des cours d'eau, des lacs permanents ou saisonniers, sauf dispositions administratives contraires, sur une distance de 100 m a partir de la limite des plus hautes eaux ; les portions du littoral situees a moins de 100 m de la ligne des marees hautes ; les zones inondables ; les zones sujettes a des pollutions nocives au bon deroulement de la vie humaine. Toutes ces dispositions offre une base de negociation favorable lors de I'implantation des foritts prevues duns le cadre du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM)ainsi que les questions eventuelles de recasement qui pourraient en decouler. 3.2.3.2. Textes sur la decentralisation La decentralisation est devenue effective au Benin depuis mars 2003. Elle octroie desormais au niveau local des responsabilites tres larges en matiere de gestion de I'environnement et d'amenagement du territoire. En I'occurrence, la loi 97-029 du 15 Janvier 1999 portant organisation des communes au Benin, statue que la commune est competente entierement en ce qui concerne les domaines comme I'assainissement, la gestion des dechets, la gestion de I'environnement et des ressources naturelles notamment. C'est le niveau communal qui doit mettre en ceuvre toutes les strategies nationales relatives a la protection de I'environnement et des ressources naturelles sur son ressort territorial. C'est a ce titre que les maires constituent un maillon important de la mise en ceuvre de tous les aspects enviror~nementaux du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne [DAEM). Par ailleurs, "la commune elabore et adopte son plan de developpement. Elle veille a son execution en harmonie avec les orientations nationales en vue d'assurer les meilleures conditions de vie a I'ensemble de la population. Duns ce cadre : 1 )elle elabore les documents de planification necessaires : le schema directeur d'amenagement de la commune ; le plan de developpement economique et social ; les plans d'urbanisme duns les zones agglomerees ; les regles relatives a I'usageet a I'affectation des sols ; les plans details d'amenagement urbain et de lotissements 2 ) elle delivre les permis d'habiter, les permis de construire ; 3) elle assure le contr6le permanent de la conformite des realisations et des contributionsavec la reglementation en vigueur". La delimitation des perimetres d'enrichissement forestiers, les negociations pour les compensations eventuelles, I'application des reglementations environnementales et la gestion des perimetres d'enrichissement forestiers impliquent donc la participation des maires des communes de la zone d'implantationdu projet. 3.3. Cadre institutionnelde gestion de I'environnementet de I'EIEau Benin L'administration de I'environnement est dirigee par un ministre en charge du domaine et dont les competences s'etendent actuellement a I'habitat et a I'urbanisme qui constitue des domaines connexes objectivement lies au cadre de vie. Une analyse permet de considerer les acteurs institutionnels cles suivants : le Ministre charge de I'environnement: il definit la politique nationale d'environnement a adopter par le gouvernement, et contr8le la mise en ceuvre. Cette politique doit etre en synergie avec les politiques sectorielles de gestion des ressources naturelles et celles des activites potentiellement sources de nuisances environnementales [industrie, agriculture, mines et energie, equipements). La Direction Generale de I'environnement (DGE)constitue la structure d'appui au ministre duns ce domaine ; la Commission Nationale de Developpement Durable (CNDD): creee par la loi - cadre sur I'environnement, elle est un organe consultatif multiacteurs charge de contribuer a I'integration des aspects environnementauxdans les actions du gouvernement ; I'Agence Beninoise pour IIEnvironnement (ABE): etablissement public cree depuis 1995, elle est chargee de la mise en euvre de la pol~tique nationale d'environnement adoptee par le gouvernement dans le cadre de son plan de developpement (art. 12). Elle est placee sous la tutelle du ministre charge de I'environnement. A ce titre, elle travaille en collaboration avec les autres ministeres sectoriels, les collectivites locales, les structures non gouvernementales, la societe civile et le secteur prive. Elle gere toutes les procedures d'evaluations environnementales. Le projet actuel est mis en ceuvre par I'ABE; les cellules environnementales : instituees par decret cite plus haut, il s'agit d'unites fonctionnelles a I'interieur de tous les ministeres sectoriels et les communes. Ces cellules favorisent la prise de conscience des enjeux environnementaux par les techniciens sectoriels, et surtout faciliter la vulgarisation et la realisation des evaluations environnementales de f a ~ o ngenerale ; le Centre National de Gestion des Reserves de Faune (CENAGREF): etablissement public place sous la tutelle du ministre charge de I'environnement, le centre a pour mission la gestion durable des reserves de faune notamment la reserve de biosphere de la Pendjariet le Parc du W. il a ete cree en 1998 ; la Direction Generale des Forets et Ressources Naturelles (DGFRN): direction technique du rrrinistere de I'environnement, elle a pour mission la conservation des for& et des ressources halieutiques a travers la police des eaux et forets. Plusieurs projets de gestion de ressources naturelles (Projet d'amenagement des massifs fores.l.iers du centre Benin, 2eme phase du projet bois de feu dans le sud Benin, projet d'appui au developpement participatif de la peche artisanale, Projet de Gestion des Forets Communales, Projet dlAmenagement et de Gestion des ~oretsCommunales, etc.) sont geres ou sous la tutelle de cette direction ; le Prefet : aux termes des textes sur la decentralisation, il est le garant de I'application des orientations nationales par les communes qui font partie du ressort territorial de son departement. II est ainsi le representant de chaque ministre pris individuellement et du gouvernement pris collectivement. Le Prefet est donc charge de la mise en application de toutes les questions environnementales au niveau deconcentre de I'Etat ; la commune : elle met en ceuvre sa politique propre de gestion de I'environnement et des ressources naturelles mais en conformite avec les lois et orientations nationales. Le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) s'executera dans les communes a travers leurs planifications enviror~nementales et selon les mecanismes institutionnels qui garantissent la participation des communautes de base. II faut relever que, malgre ces multiples structures, le cadre institutionnel de I'environnement ne fonctionne pas encore de facon harmonieuse justifiant ainsi les efforts de gouvernance environnementale actuellement deployes par le ministere de I'environnement. Le deficit de gouvernance constitue un des elements inhibiteurs de la gestion environnementale que le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne [DAEM) devrait eviter notamment dans la gestion des reserves biologiques a mettre en place. 3.4. Principales Politiquesde Sauvegarde Environnementaleet Sociale de la Banque Mondiale applicables au Projet de Developpement dlAcces a I'EnergieModerne (DAEM) Les ac.!ivites du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) dont le financement est assure par la Banque Mondiale, seront necessairement soumises aux Politiques de Sauvegarde de cette institution. La pertinence de chacune des dix Politiquesde Sauvegarde a ete verifiee en relation avec le projet. Duns le present rapport, il est presente une analyse succincte des Politiques de Sauvegarde qui indique la conformite du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) et des activites prevues avec lesdites Politiques. Ces Politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale concernent a la fois la gestion des ressources naturelles et les aspects sociaux. C'est pourquoi I'evaluation environnementale et sociale strategique s'est focalisee sur les questions relatives aux ressources naturelles ainsi qu'au cadre socioeconomique. Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale comprennent a la fois, les Politiques Operationnelles [OP), les Directives Operationnelles (DO) et les Procedures de la Banque (PB). Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale sont entre autres : 1. OPIBP 4.01 valuation environnementale ; 2. OPIBP 4.04 Habitats naturels ; 3. OP 4.09 Lutte antiparasitaire; 4. OPIBP 4.1 2 Reinstallationinvolontaire ; 5. DO 4.20 Peuples autochtones ; 6. OP 4.36 Foresterie ; 7. OP/BP 4.37 Securite des barrages ; 8. OP 4.11 Ressourcesculturelles physiques ; 9. OP/BP 7.50 Projets affectant les eaux internationales ; lO.OP/BP 7.60 Projetsen zones contestees. De par les activites physiquesenvisageessous les composantes du DAEMel au regard des contenus des politiquesde sauvegarde, on peut deduire le tableau ci - apres : Tableau. Applicabilitedes OP de la Banque au DAEM No. Applicabilite au DAEM Principegeneralde I'OP La Banque exige que les projets qui lui sont presentes pour financement Oui, beaucoup de L'evaluation fassent I'objet d'une evaluation sous projets a financer environnementale environnementale qui contribue a sont physiques et (OP4.01) garantir qu'ils sont rationnels et peuvent generer des viables, et par la ameliore le processus dechets de decision La Banque n'apporte pas son appui Non, car la Habitats naturels aux projets qui, aux yeux de composante GERBES (OP4.04) I'lnstitution, impliquent une vise la gestion durable modification ou une degradation des forets significative d'habitats naturels critiques notamment les forets Dans les projets finances par la Non, les sous projets a Lutte Banque, I'Emprunteurtraite de la lutte financer ne an.l.iparasitaire[OP antiparasitaire dans le cadre de concernent pas 4.09) I'evalua.l.ionenvironnementale I'achat des pesticides de svnthese La Banque n'appuie pas les projets Reinstallationdes qui peuvent demanteler les systemes populations de production, amenuiser ou faire Oui, les composantes deplacees (OP disparaitre les revenus des 1 et 2 du DAEM 4.12) populations, affaiblir les structures pourraientinduire des communautaires et les reseaux acquisitions de terrain sociaux, amoindrir ou ruiner I'identite (cf.CPR) culturelleet I'autorite traditionnelle. La Banque refuse normalement de Non, mais les financer les projets qui portent dispositions relatives a Patrimoine culturel gravement atteinte a des elements la protection du (OP4.11) irrempla~ablesdu patrimoine culturel patrimoine seront et ne contribue qu'aux operations incluses duns les concues pour eviter de tels mefaits ou cahiers de charge 1 1 I executees en des lieux ou ce risque des entrepreneurs est absent - - La Banque ne finance pas les Non, operations d'exploitation forestiere Aucune activite du commerciale ou I'achat DAEMn'est orientee Foresterie (OP4.36) d'equipements destines a sur I'exploitation I'exploitation des forets tropicales commerciale de la primaires humides. Elle appuie les foret, mais des actions visant une gestion et une dispositions seront conservationdurables des forGts. prises pour le GERBES Des qu'un projet impliquant des Non, barrages est identifie, I'equipe de le DAEM ne comporte Securite des projet (de la Banque) discute avec pas une composante barrages (BP 4.37) I'Emprunteur de la Politique sur la relative au barrage securite des barrages. Les Projets relatifs a des voies d'eau internationales peuvent affecter les Non Projetsrelatifsaux relations entre la Banque et ses Le projet ne comporte voies d'eau emprunteurs et entre des Etats. Elle Pas d'activites internationales (OP attache donc la plus grande d'irrigation ou de 7.50) importance a la conclusion par les pompage d'eau sur riverains d'accords ou des cours d'eau d'arrangements appropries partages concernant la totalite ou une partie d'une voie d'eau donnee La Banque peut appuyer un projet dans une zone en litige si les Non Projets dans les gouvernements concernes Aucune portiondu zones en litige (OP conviennent que, dans I'attente du territoire beninois 7.60) reglement du contentieux, le projet concerne n'est en envisage dans le pays A doit suivre litige son cours sous reserve de la contestationdu pays B La Banque veille a ce que les projets Non, Les peuples qu'elle finance n'entra'inent des effets le contexte social du indigenes (OD negatifs sur la vie des minorites Benin ne cadre pas 4.20) autochtones et qu'elles en tirent des avec I'espritde cette I 1beneficeseconorniques et sociaux directive Source :WorldBank Safeguards Policies Ci- dessous sont detaillees les politiques de sauvegarde qui meriteront une attention continue du projet DAEM. 3.4.1. Politique de Sauvegarde 4.01 : valuation environnementale L'OP 4.01 exige un examen prealable aux premiers stades de developpement d'une action socio-economique pour deceler les impacts potentiels, et selectionner I'instrument approprie pour evaluer, minimiser et attenuer les eventuels impacts negatifs. Elle concerne tous les projets d'investissement et requiert une consultation des groupes affectes et des ONG le plus en amont possible (pourles projets de categories A et B). L'evaluation environnementale et sociale (EES) du projet de DCveloppement d'Acces a I'EnergieModerne(DAEM), selon les directives4.01, doit : presenter de facon integree le contexte nature1et social dudit projet tenir compte des differents exercices de planification environnementale et des capacites institutionnelles des secteurs concernes par les composantes du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM),ainsi que des obligations du BCnin en rapport avec les activites du projet, en vertu des traites et accords internationaux pertinents sur I'environnement ; Btre en conformite avec les Directives Generales sur I'Environnement, I'Hygiene, la Securite et la Sante au Travail de la Societe Financiere lnternationale (SFI) - cf annexe ; etre en conformite avec les Directives Specifiques sur le transport et la distributionde I'electricite,I'energiethermique, et I'energieeolienne de la Societe Financierelnternationale [SFI) - cf annexe ; En outre, le Cadre de Gestion Environnementaleet Sociale (CGES)est donc elabore, avec a I'appui des procedures detaillees, pour assurer que les differentes structures de mise en ceuvre des composantes prendront des dispositions pour gerer les impacts environnementaux et sociaux negatifs du Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM). Le CGES inclut des mesures de renforcement institutionnelles au r~iveaudes acteurs principalement interpelles par le projet. Les activites de projet et sous- projets qui ne peuvent pas Btre definies pendant la preparation du seront soumises a des evaluations environnementales et sociales specifiques, des qu'elles seront identifiees durant la phase d'execution. Le present CGES decline donc des lignes directrices pour que les composantes du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM)soient en conformite avec cette Politique de Sauvegarde a condition que les recommandations prescrites dans le Cadre Strategique de Ges.l.ion Environnementaleet Sociale soient mises en ceuvre. Pour assurer la mise en ceuvre du CGES, ce dernier doit &re integre dans le budget du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) et execute pendant le projet. 3.4.2. Politiquede Sauvegarde 4.04 :Habitats Naturels L'OPIPB 4.04 n'autorise pas le financement de projets degradant ou conver.l.issant des habitats critiques. Les sites naturels presentent un interet particulier et sont irr~portantspour la preservationde la diversite biologique ou a cause de leursfonctions ecologiques. La Banque appuie les projets qui affectent des habitats naturels non critiques uniquement s'il n'y a pas d'autres alternatives et si des mesures d'attenuation acceptables sont mises en place. La Politique de sauvegarde interesse tous les projets d'investissementet exige une consultation des populations locales pendant la planification, la conception et le suivi des projets. Les habitats naturels meriteront une attention particuliere lors de la realisation d'evaluation d'impacts sur I'environnement des projets qui seront executes sous les differentes composantesdu DAEM. Par la prescription d'une analyse environnementale et sociale prealable a toute activite, le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne [DAEM) est en conformite avec I'esprit de I'OP 4.04, qu'il soit necessaire de recourir a des mesures supplementaires. Dans tous les cas, les Structures de mise en ceuvre du DAEM se garderont de financer/subventionner/appuyer une activite qui menace un habitat nature1critique. 3.4.3. Politique de Sauvegarde 4.12 :Deplacement et reinstallation de populations involontairement deplacees L'OP 4.12 vise a garantir qu'aucune action appuyee par la Banque n'entra'ine la degrada.l.ion de la qualite de vie d'individu ou d'une communaute dans la zone d'execution du projet. Ainsi, les personnes deplacees en raison d'une absence absolue de sites alternatifs d'accueil du projet devront etre compensees pour les pertes qu'elles subissent dans I'esprit de maintenir durablement leur niveau de vie ou de I'ameliorer. Cette politique vise les situations qui impliquent I'acquisition de terrain et qui entra'inent : la perte de terre productive ; les restrictions a des aires protegees ; la perte d'une economie de cueillette ; la perte de clientele ; la perte d'habitations ; la perte d'infrastructuressocio-communautaires; la perte d'opportur~ite. Elle s'applique a tous les projets d'investissement et exige la consultation des personnes a reinstaller et des communautes h6tes ;elle garantit I'integration des points de vue exprimes dans les plans de reinstallation et fournit le listing des choix faits par les personnesreinstallees. Cette politique recommande la compensation ainsi que d'autres mesures d'assistanceet dedommagement afin d'accomplir ses objectifs. De plus, elles prevoient que les emprunteurs preparent des instruments adequats pour la planification de la reinstallation avant que la Banque Mondiale n'approuve les projets proposes. En conformite avec I'OP 4.12, et au regard de la diversite des activites qui po~~rront6tre financees sous les composantes du DAEM et qui suggere potentiellement des acquisitions de terrain, un Cadre de Politique de Reinstallation (CPR) des populations est prepare separement pour completer ce CGES. Foresterie apporte I'appui a la sylviculture durable et orientee sur la conservation de la foret. Elle n'appuie pas I'exploitation commerciale duns les for& tropicales humides primaires.Son objectif global 3.4.4. Politique de Sauvegarde 4.36 :Foresterie L'OP 4.36 vise a reduire le deboisement, a renforcer la perennite des zones boisees, a promouvoir le boisement, a lutter contre la pauvrete et a favol-iser le developpement economique. Pour atteindre ces objectifs, la Banque Mondiale i) ne finance pas les operations d'exploitation commerciale ou I'achat d'equipements destines a I'exploitation des for& tropicales primaires humides, ii) traite la foresterie et la conservation duns une perspective sectorielle, iii) associe le secteur prive et les populations locales a la conservation et a I'amenagement des ressources forestieres. Le Projet de Developpement dlAcces a IIEnergie Moderne (DAEM) est en conformite avec cette politique car, aucune de ses composantes ne concerne I'exploitation et la commercialisation d'une foret primaire.D'ailleurs la composante GERBES contribue a la conservation durable de forets classees notamment le massif forestier du moyen Oueme. Neanmoins les structures de mise en ceuvre veilleront strictement a ne pas transgresser les exigences de cette poli.l.iquependant la phase d'execution du projet DAEM. 3.4.5. Politique de Sauvegarde 4.11 :Ressources culturelles physiques L'OP 4.11 vise essentiellement a eviter la degradation des ressources culturelles physiques (sites de patrimoine, vestiges archeologiques, objets historiques mobiles et immeubles, vestiges religieux ou paleontologiques, paysages a valeur unique, etc.) lors du developpement et la mise en ceuvre de projet appuye par la Banque Mondiale au benefice des pays. Cette politique exige que la legislation nationale en matiere de gestion du patrimoine soit respectee, ou lorsqu'elle n'existe pas qu'il soit proceder a une enquete sur les ressources culturelles potentiellement affectees et leur inventaire. Les composantes une et deux du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM) comportent des activites de construc.l-ion susceptibles d'induire des fouilles Iegeres. Bien que les sites historiques soient juges ineligibles, les structures de mise en euvre devront considerer la presente politique dans les evaluations environnementales specifiques qui seront menees. Au total, il apparait que le Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM) est en conformite sans mesures specifiques avec les Politiques de Sauvegarde suivantes : 4.04, 4.09, 4.11, 4.20, 4.36, 4.37, 7.50 et 7.60. Pour repondre aux exigences des Politiques de Sauvegarde 4.01 v valuation environnementale) et 4.12 (Deplacement et reinstallation involontaire) des mesures et actions specifiques sont proposees dans le texte ci-dessous et dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale en general. Le Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM) est en conformite avec les Politiques de Sauvegarde, sans pour autant oublier que des dispositions specifiques pourront ittre prises pour sauvegarder les ressources culturelles physiques et les foritts lors des subventions ou de la passationdes marches aux entrepreneurs. 3.5. Points de convergence entre la legislation nationale et les politiques de sauvegarde de la BanqueMondiale De I'analyse comparative des textes nationaux et des politiques de la Banque Mondiale, il ressort des convergences entre la legislation beninoise en matiere d'evaluation environnementale et sociale et les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale. En effet, La loi no. 030-98 du 12 fevrier 1989 portant Loi-cadre sur I'environnement en Republique du Benin institue I'etude d'irnpact sur I'environnement en prealable a tout projet, programme, plan ou amenagement tout comme I'OP4.01 ; 4 la loi no.93-009 du 02 juillet 1993 portant regime des forets en Republique du Benin statue que "[ ...I les foritts necessaires [...Ia la preservation des sites et la conservation de la nature" pourront ittre classees" et donc interdites d'exploitation. Cette disposition est en synergie avec I'OP4.04 ; La loi sur le patrimoine culture1 institue que tout vestige archeologique decouvert lors de travaux d'amenagement, de construction ou autres, devrait ittre reporte aux autorites competentes. II y a une complementarite avec I'OP4.1 1 ; La constitution de la republique du Benin statue que nu1 ne peut etre depossede de ses biens meubles et immeubles sans juste et prealable compensation. Ceci est en coherence avec I'OP4.12. Les struct~~resde mise en ceuvre des composantes du DAEM devront donc se documenter entierement sur les Politiques operationnelles que sur les textes na.l.ionaux ci - dessous cites en vue de bien repondre aux exigences reglementaires et faire executer les projets conformement aux normes de durabilite. 4 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENTET LES CARACTERlSTlQllES DES REGIONS - URBAINES ET RURALES COUVERTES PAR LE PROJET L'epanouissement de I'etre humain ne peut etre assure duns un environnement appauvri, degrade ou pollue. Le Benin conna'it des problemes environnementaux qui vont de la problematique des dechets solides a celle de la pollution atmospherique en passant par la gestion inadequate des ressources naturelles, I'erosioncetiere, I'erosiondes sols et la baisse de fertilite des terres cultivables, etc. Dans toutes les regions du Benin, les friches sont de plus en plus soumises a des feux de vegetation tardifs (photo 1) Photo 1 :Paysagesapres le passage de feux de vegetation a Save Source : Cliche, Ogouwale, decembre 2006 Dans le nord du pays, on estime que les feux de vegetation sont responsables de la destruction de 50 000 ha de vegetation chaque annee. Le defrichage continu a abouti a une reduction drastique des formations vegetales, notamment les for& galeries, les savanes et forets claires. L'agricultureronge aussi, et de plus en plus, les aires protegees et les terres marginales. Cette agriculture encore de type traditionnel a entraTne au fil du temps I'installation des poches de deserl.ification duns la region septentrionale du Benin. De Save a Karimama en passant par Kandi et Banikoara, I'on note de plus en plus des sympt6mes flagrants comparables aux facteurs de desertification [photo2). Photo 2 : Abattage des essences forestieres et utilisation des terres dans les Arrondissements de Toui (1) et de Banikoara (2) Source : Cliche, Ogouwale, mars 2005 Au sud par contre, la pression demographique a entra'ine une fragmenta.l.ion enorme des terres arables et une reduction inquietante des durees de jacheres. En somme, apres trois decennies (1975-2005) de processus de developpement, on note une reduction significative des superficies de certaines forets parce que transformees progressivement en champs de cultures ou en zones d'habita.l.ions. Les observations faites en milieu reel montrent que dans certains departements, la penurie d'essences ligneuses pour la fabrication du charbon de bois amene les fabricants a s'attaquer aux ilots de forets et galeries forestieres (photo3). Photo 3 : Exploitation des pourtours d'une forgt relique et d'une berge de riviere dans IIArrondissement de Setto (Departement du Zou) Source :Cliche, Liner, decembre 2006 En faisant abstraction de la hierarchie, et de f a ~ o ntres synthetique et specifiques, on peut retenir par departementlcommune, les problemes les plus cruciaux et qui sont d'ordre environnemental. Departementde IIAIibori Au plan environnemental, on observe une tendance a I'appauvrissement et a I'erosiondes sols, ainsi que la disparitionde certaines essences et especes vegetales. La deforestation se fait non seulement duns les espaces cultivees, mais aussi duns I'importante Foret Classee de Trois Rivieres (resource forestiere intercommunale partagee entre Segbana, Gogounou et Bembereke et meme Kalale dans le Borgou),olj les processus de destruction de la flore et de la disparition de la faune sont assez avances. L'erosion des sols consecutive a la degradation du couvert vegetal et aux aleas climatiques est une realite dans le departement de IIAlibori. Par exemple, dans la plupart des localites des differentes communes la culture du coton qui suppose I'abattage massif des arbres a genere une forte erosion des sols qu'aggrave le relief en pente et la transhumance. Les activites humaines ont detruit la capacite de reproduction et de regeneration de la fertilite des sols, a travers la destruction de leur partie superficielle. La pollution des sols et des cours d'eau par les pesticides s~~rtoutduns les zones a culture extensive du coton. La transhumance nationale et .transfrontaliere (les troupeaux nigerians et nigeriens), la degradation du couvert vegetal et la mauvaise gestion des dechets, I'erosion, la desertification, constituent les problematiques environnementales les plus cruciales. Departement de I'Atacora L'erosion des sols consecutive a la degradation du couvert vegetal et aux aleas climatiques est une realite dans le departement de I'Atacora. A Materi, Cobly et Ouassa-Pehunco, la culture du coton et les pratiques culturales desuetes (feux de brousse et autres pratiques culturales) ont genere une forte erosion des sols. Les activites humaines ont detruit la capacite de reproduction et de regeneration de la fertilite des sols, a travers la destruc-lionde leur partie superficielle. La degradation du couvert vegetal, I'erosiondes sols et la baisse de fertilite des terres cultivables, la transhumance nationale et transfrontaliere (les troupeaux du Burkina-Faso)sont les principales preoccupations environnementalesduns de departement. La situation communale en matiere d'hygiene et d'assainissement est loin d'gtre ideale. En effet, I'eau et I'environnement sont pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menageres et des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. Departementde IIAtlantique La degradation continue des ressources naturelles necessaires a la production economique et culturelle (erosion genetique, deboisement, perte de biodiversite, appauvrissement des terres de culture, etc.) pollution, mauvaise gestion des dechets, problemes fonciers, la sous productivite des differents ecosystemes accompagnee d'un appauvrissement et d'une exploitation excessive des ressources encore disponibles ; les mauvaises conditions d'hygiene et d'assainissement: mauvaise gestion des dechets. La degradation des ecosystemes lacustres : pollution, comblement et envasement des plans d'eau sont les preoccupations environnementales majeures dans ce departement. Le deboisement, I'erosion du sol, la degradation et la reduction de la fertilite du sol sont notes duns ce departement. On brOle la terre pour y cultiver du coton. L'agriculture penetre de plus en plus les zones protegees et les terres marginales. Cette pression continue exercee sur la vegetation au profit de I'agriculture et de I'elevage et la recherche effrenee du bois de chauffe, la production du charbon de bois, tes pratiques desuetes de p6che et de chasse, amenuisent considerablement le couvert vegetal jusqu'a le faire disparaitre par endroits. L'erosion des sols consecutive a la degradation du couvert vegetal et aux aleas climatiques est une realite dans le departement du Borgou. Ce phenomene, plus remarque dans les zones de la culture du coton a eu pour consequences une forte erosion des sols et une baisse de fertilite des terres cultivables. La transhumance nationale et transfrontaliere (les troupeaux nigerians et nigeriens) presente des inconvenients majeurs mettant en jeu des vies humaines. Le potentiel animal eleve entraine le surpeturageet par consequent les problemes de nourriture et d'eau, une degradation rapide de I'environnement. Multiples nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets. La situation en matiere d'hygiene et d'assainissementest loin d'6tre ideale. En effet, I'eau et I'environnement &nt pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menageres et des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. Departementdes Collines Les pratiques culturales, qui se traduisent par I'abattage massif des arbres, ont genere Line forte erosion des sols qu'aggrave le relief en pente et la transhumance m6me si elle de moindre importance par rapport a celle enregistree dans les departements du septentrion. Les ac.livites humaines ont detruit la capacite de reproduction et de regeneration de la fertilite des sols, a travers la destruction de leur partie superficielle. Multiples nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets : les ordures menageres, les dechets des marches, ceux des gares, des hBpitauxet des industries, les-dechets de I'economieinformelle. Elles sont multiformes et ornnipresentesduns la plupart des localites. Departementdu Couffo Le deboisement, I'erosiondu sol, la degradation et la reduction de la fertilite du sol sont notes duns ce departement. On brOle la terre pour y cultiver du coton. L'agriculture penetre de plus en plus les zones protegees et les terres marginales. Cette pression continue exercee sur la vegetation au profit de I'agriculture et la recherche effrenee du bois de chauffe, la production du charbon de bois, les pratiques desuetes de p6che et de chasse, amenuisent considerablement le couvert vegetal jusqu'a le faire disparaitre par endroits. L'erosion des sols consecutive a la degradation du couvert vegetal et aux aleas climatiques est une realite duns le departement. Les nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets sont multiformes et omnipresentes dans la plupart des Iocalites. La situation communale en matiere d'hygiene et d'assainissement est loin d'etre ideale. En effet, I'eau et I'environnement sont pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menageres et des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. Departernent de la Donga Erosion des sols et baisse de la fertilite des terres cultivables, degradation du couvert vegetal sont les corollaires des effets conjugues des pratiques desuetes (feux de brousse, recherche effrenee de bois de chauffe et production de charbon de bois). Les techniques de production de I'agriculturesont demeurees traditionnelles avec des pratiques rudimentaires.Plus de 50 000 ha de vegetation chaque annee, et on brOle la terre pour y CI-rltiverdu coton L'agric~~lturepenetre de plus en plus les zones protegees et les terres marginales. La pollution des sols et des cours d'eau par les pesticides surtout dans les zones a culture extensive du coton, la transhumance nationale et transfrontaliere (les troupeaux du Burkina-Faso), les mauvaises conditions d'hygiene et d'assainissement, la mauvaise gestion des dechets constituent les grandes preoccupationsenvironnementales. Departernentdu Littoral Le departement du littoral connait d'enormes problemes environnementaux. L'erosion cbtiere se manifeste par une avancee significative du trait de cbte a I'interieurdu continent avec une degradation catastrophiquedu littoral strict0 sensu. Les betiments sont engloutis dans la mer, les infrastructures routieres endommagees, etc. La situa.l.ionest visible et deplorable dans les quartiers Tokplegbe et Finagnon. La pollution de I'air est actuellement une preoccupation et si rien n'est fait dans les prochaines annees, on aura de fortes concentrations de polluants avec une deterioration de la sante des populations, une pauperisation accrue et un impact negatif plus accentue sur I'environnement. Multiples nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets : les ordures menageres, les dechets des marches, ceux des gares, des hbpitaux et des industries, les dechets de I'econornieinformelle dont les epaves de voitures etc. Ellessont multiformes et omnipresentes dans la plupart des quartiers. La situation communale en matiere de degradation continue du cadre de vie par les inondations, et les mauvaises conditions d'hygiene et d'assainissement est loin d'etre ideale. En effet, I'eau et I'environnementsont pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menageres et des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. Departernentdu Mono Les problemes environnementaux sont visibles et deplorables. A Grand Popo I'avancee significative du trait de c6te a I'interieur du continent avec une degradation catastrophique du littoral est bien visible. Le deboisement, I'erosiondu sol, la degradation et la reduction de la fertilite du sol sont notes dans ce departement. L'agriculture penetre de plus en plus les zones protegees et les terres marginales. Cette pression continue exercee sur la vegetation au profit de 'agriculture et la recherche effrenee du bois de chauffe, la production du charbon de bois, les pratiques desuetes de peche et de chasse, amenuisent considerablement le couvert vegetal jusqu'a le faire disparaTtre par endroits. L'erosion des sols consecutive a la degradation du couvert vegetal et aux aleas climatiquesest une realite dans le departement. Les nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets sont multiformes et omnipresentes duns la plupart des localites. La situation en matiere d'hygiene et d'assainissement est loin d'etre ideale. En effet, I'eau et I'environnement sont pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menagereset des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. - Departementde I'Oueme Le deboisement, I'erosiondu sol, la degradation et la reduction de la fertilite du sol sont notes dans ce departement. L'agricl~lturepenetre de plus en plus les zones protegees et les terres marginales. Cette pressioncontinue exercee sur la vegetation au profit de I'agriculture et la recherche effrenee du bois de chauffe, la production du charbon de bois, les pratiques desuetes de peche et de chasse, amenuisent considerablement le couvert vegetal jusqu'a le faire disparaTtre par endroits. Les nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets et a la pollution sont multiformes et omnipresentes duns la plupart des localites. La situation en matiere d'hygiene et d'assainissement est loin d'etre ideale. En effet, I'eau et I'environnement sont pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menageres et des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. Departementdu Plateau Le deboisement, I'erosiondu sol, la degradation et la reduction de la ferlilite du sol sont notes dans ce departement. L'agriculture penetre de plus en plus les zones protegees et les terres marginales.Cette pression continue exercee sur la vegetation au profit de I'agriculture et la recherche effrenee du bois de chauffe, la production du charbon de bois, les pratiques desuetes de peche et de chasse, amenuisent considerablement le couvert vegetal jusqu'a le faire dispara'itre par endroits. La situation en matiere d'hygiene et d'assainissement est loin d'etre ideale. En effet, I'eau et I'environnement sont pollues par la defecation a I'air libre, la mauvaise gestion des ordures menageres et des eaux de douches ou encore les dechets des animaux. Departementdu Zou L'erosion des sols consecutive a la degradation du couvert vegetal et aux aleas climatiques est une realite dans le departement du Zou. Les actikes humaines ont detruit la capacite de reproduction et de regeneration de la fertilite des sols, a travers la destruction de leur partie superficielle. Les techniques de production de I'agriculture sont demeurees traditionnelles avec des pratiques rudimentaires les feux de brousse, la recherche effrenee du bois de chauffe et la production du charbon de bois sont responsables de la destruction de plusieurs hectares de vegetation chaque annee. Multiples nuisances et atteintes environnementales relatives a la gestion des dechets : les ordures menageres, les dechets des marches, ceux des gares et des industries, les dechets de I'economie informelle dont les epaves de tout genre, etc. Elles sont multiformes et omnipresentes dans la plupart . . (des localites. 5. METHODES ET TECHNIQUES D'ANALYSEDES IMPACTS DU PROJET DE DEVELOPPEMENT D'ACCESA L'ENERGIEMODERNE(DAEM) Etant donne que les activites prevues dans le cadre de ce projet sont essentiellement des activites de rehabilitation [remplacement d'equipements, revision, remplacement de pieces,) I'on peut considerer que ce projet est globalement classe dans la catkgorie B de la Banque Mondiale. Neanmoins, lors de la mise en ceuvre des composantes, chaque structure responsabledevra chaque fois commencer par le tri preliminairedes activites des sous-projets en vue de determiner si I'etude d'impact sur I'environnement est enclenchee. II faudra alors classer le sous projet dans I'une des categories suivantes en appliquant le decret beninois sur la procedure d'etude d'impact sur I'environnement. II s'agit de : r Catkgorie A : Un projet est classe dans la categorie A lorsqu'il risque d'avoir sur I'environnementdes incidences tres negatives, nevralgiques, diverses ou sans precedents. Ces effets peuvent Gtre ressentis dans une zone plus vaste que les sites ou les installa~lionsfaisant I'objet des travaux. Dans ces conditions, I'etude environnementale consiste a examiner les incidences environnementales negatives et positives et a les comparer aux effets d'autres options realisables (y compris le scenario sans projet). On fait alors des recommandations des mesures eventuelles necessaires pour prevenir, minimiser, attenuer ou compenser les incidences negatives du projet et ameliorer sa performance environnementale. Catkgorie B : Un projet est classe dans la categorie B lorsque les effets negatifs qu'il est susceptible d'avoir sur la population ou sur des zones importantes du point de vue de I'environnement : terres humides, forets, prairies et autres habitats naturels, etc., sont moins graves que ceux d'un projet de la categorie A. Ces effets sont de nature locale et peu d'entre eux sont irreversibles ; et dans la plupart des cas on peut concevoir des mesures d'attenuation plus aisement que les effets des projets de la categorie A. L'Evaluation Environnementale consiste a examiner les effets negatifs et positifs que pourrait avoir le projet sur I'environnement, et a recommander toutes mesures eventuellement necessaires pour prevenir, minimiser, attenuer ou compenser les effets negatifset ameliorer la performance environnementale. Categorie C : Un projet est classe dans la categorie C lorsque la probabilite de ses effets negatifs sur I'environnement est jugee minime ou nulle. Apres examen environnemental prealable, aucune autre mesure dlEvaluation Environnementalen'est necessaire pour les projets de cette categorie. En se basant sur I'information fournie par le formulaire de triage et I'evaluation sur terrain, les impacts sont classes selon le niveau de risque et une decision sera prise sur la question de savoir si : P une etude d'impact environnemental du projet doit etre faite parce que les impacts se classent dans la categorie a risque eleve et pourraient aboutir a I'acquisition des terres et/ou a une reinstallation involontaire; P le projet n'exige qu'un plan de gestion de I'environnement parce que les impacts ne sont pas significatifs et on peut les traiter directement en executant un plan d'attenuation et de gestior~pendant la construc.l.ion et le fonctionnement du projet ; P le projet n'exige aucune mesure de sauvegarde parce que les impacts sont consideres comme minimes. Si aucune alternative n'est possible, ilfaut preparer une evaluation d'impact environnemental et/ou un plan d'action de reinstallation. > Pour les projets de Categorie A qui exigent une E.I.E, une copie de cette derniere devra etre envoyee a I'autorite competente [ABE)avec toute I'information pertinente, telle que soulignee dans les exigences legislatives, a savoir un plan de gestion de I'environnement, une serie de clauses environnementales contractuelles et un resume des consultations publiques faites. P Pour les projets qui pourraient aboutir a un deplacement ou a une reinstallation involontaire, un Plan dlAction et de Reinstallation doit egalement etre soumis a I'autorite competente ou au bureau de reinstallation competent pour approbation. Ceci est explique plus en details dans le Cadre de Politiquede Reinstallation (CPR)du Projet. k Pour les projets de categorie B qui exigent un PGES, une copie de ce dernier est envoyee a I'autorite competente. Le PGES a pour objet de s'occuper des besoins environnementauxet sociaux d'un projet d'une facon simple, sensible et peu cocteuse qui ne surchargera rli ne genera le cycle du projet. II devra souligner les mesures necessaires pour traiter les questions identifiees pendant I'etude d'evaluation de I'environnement. De plus, un PGES doit prouver que la liste de contr6le environnementale et sociale est preparee pour prendre en compte les exigences de ((triage)) presentees plus haut, en conformite avec les exigences des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale et de gestion des impacts du projet DAEM. Le tableau 5 decrit les exigences des sauvegardes de la Banque Mondiale relatives a ce projet. Figure 1. Procedure d'analyse enviror~nementaleet sociale des sous-projets du (DAEM). du sous-projet etape : Identification du sous projet Demande du sous-projet 4 Triage du sous projet Triage et determination du risque (foible, moyen, eleve) AL l--l 2Bmeetape : Risquebas Risquemoyen Risque eleve Evaluationde sous-projet Triage du sous 4 projet Forrnuler des Preparer un Faire une Mesures PGE pour etude d'attenuation chaque sous d'evaluation generiques et projet environnernen de suivi pour tale specifique les secteurs Appliquer les des sous Conditions Preparer un projets environnernen PGE et un plan tales requises d'action pour Faire appliquer conforrnement la reinstallation les norrnes en QUX norrnes [PAR1 vigueur nationales et conforrnernent directives de aux norrnes la Banque nationales et directives de la Banque I 3"e etape : Les PGE (et les PAR) sont examines par les experts Revue environnernentaux et sociaux locaux (ow des de services techniques tels que les Le sous-projet est approuve sur la base des observations de la revue environnernentale et sociale * Inclusionde la clause "Chance Find procedure" 4"e etape : dons le contrat des entrepreneurs (cornposantes1 Execution du et 2 sous-projet Executiondes rnesures d'attenuation du PGE (etdu PAR) du sous-projet. Formationdes acteurs concernes au suivi des PGE et PAR. u 5eme etape : Verification de la rnise en euvre des rnesures Suividu sous-projet Suivi d'attenuation du PGES par le prornoteur environnemental et social Rapportage et rnesures correctricesavec les populationsriveraines NB :"Chance Find Procedure"signifie que lorsqueI'entrepreneur execute lestravaux il devra arrgter et se referer aux autorites competentes chaque fois qu'il decouvre un indice suggerant la presence d'une ressourceculturelle physique. Tableau 5 :Precautions pour le respectdes politiques de sauvegardeet de la legislationdu beninoiseen EE Politiquede Exigences pour CGES et/ou ElES Exigencespour PGES Sauvegarde Identifieret evaluer les impacts potentiels du sous- Des mesures institutionnelles, d'attenuation, et de projet dans la liste de contr6le du CGES, Annexe suivi sont a prendre en compte pendant la mise en Evaluation 2, en tenant des consultations publiques avec les ceuvre des investissementspour eliminer, compenser Environnementale communautes localesaffectees par le projet, et ou reduire les impacts environnementaux et sociaux tous les acteurs. Ecrire les TDR pour I'EIE du sous- (comme le deboisement, I'erosion, la perte de projet. CommissionnerI'EIE aux fournisseurs de I'humidite duns le sol, I'augmentation des emissions services avec I'appuide I'ABE. Obtenir le de gaz a effet de serre, la degradation des Certificat de conformite environnementale (CCE) environnements biophysiques, etc.). La mise en du Beninet suivre la mise en ceuvre du PGES ceuvre du PGES doit Gtre evaluee. Les sous-projets ne devraient pas mener a la perte Les investissements demanderont la preparation Recasement d'actifs economiques, ou a leur acces, a la perte d'un plan de recasement/ de compensation involontaire de revenu ou au deplacement. Quand ceci est approuve par la Banque. Suivre les inevitable, les personnes et foyers affectes doivent recommandationscontenues duns le Cadre de Gtre identifies, compenses et recases selon le CPR. Politiquede Recasement Aucune activite du projet DAEM ne devra Gtre Entreprendre des activites qui encouragent la mene dans le sens de I'exploitation d'une ou rehabilitationdes habitats degrades, ou des mesures Habitats naturels I'autre des 46 for& classees du Benin. Chaque EIE d'attenuation pour minimiser la perte d'habitat de sous projets d'investissement devra identifier naturel ou qui etablissent et entretiennent une zone autant que faire se peut les fonctions ecologiques, protegee similaire. Les sous-projets qui declenchent I'etendue des menaces contres les habitats cette politique doivent etre conqus en conformite naturels et leur conservationen priorite. avec le present document et approuves par I'ABEet La Banque. Si un espace naturel sensible etait affecte involontairement ilsera replante un espace equivalent avec le maximum d'especes detruites en remplacement. La preparation d'un plan de gestion forestiere L'ABE et les autres parties prenantes vont s'assurer (PGF)suivant la consultation et la participation de que le PGF est en place. Les investissements Foresterie tous les utilisateurs des ressources forestieres pour proposes n'auront pas d'activites de foresterie s'assurer de la conservation et des activites commerciale, ou d'activites forestieres qui generatrices de revenu durables dans la foret entreraient en conflit avec le but de la Banque naturelle du Benin. Mondiale de reduire le deboisement, et d'ameliorer la contribution environnementaledes aires boisees. Les investissements devraient eviter les activites qui La liste de contr6le de I'EE doit comprendre pourraient endommager le patrimoine culturel. Ceci Ressourcesculturelles I'informationdisponible concernant le patrimoine comprend les sites ayant une valeur archeologique, physiques culture1sur les sites proposes pour le financement, paleontologique, historique, religieuse et culturelle. suivi d'une reconnaissance sur le terrain s'il existe Les clauses contractuelles des entrepreneurs des proprietes culturelles. etabliront clairement que ces derniers devront systematiquement arrgter les travaux et avertir les autorites competentes toutefois qu'ils decouvrent des ressources culturelles physiques - les traditions, valeurs, organisations sociales des Les communautes localeset toutes les parties beneficiaires et tout impact sur la sante des concernees devront participer a la prise de communautes localesseront prises en compte; decisions sur les aspects sensibles du projet (choix Les considerations des sites, types precis de projets durables a sociales - La capacite des institutions locales a participer subventionner, etc.) aux decisions, aux operations, etc. devra etre Les dispositions du PAR devront etre integrees dans renforcee le PGES 5.1. Identification et evaluation des impacts environnementaux et sociaux potentiels et mesures d'attenuation Elle part d'un processus qui permet de decrire les impacts environnementaux et sociaux potentiels, positifs et negatifs, en rapport avec les activites a financer dans le cadre du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM). En effet, meme si les travaux de rehabilitation et de construction des infrastructuresqui seront realises par le projet visent avant tout a ameliorer le bien-etre de la population (impacts positifs), ils seront egalement sources d'impact susceptible d'affecter I'environnement biophysique et humain (impacts negatifs). Les impacts sur la population concerneront essentiellement le revenu, la mobilite, la sante et les infrastructures. Les elements de I'environnement biophysiques qui seront touches par les impacts des sous-projets sont notamment le sol, la vegetation, I'eauet I'air. La methodologie de qualification des impacts utilisee dans le cadre de cette etude se referera aux directives de la Banque Mondiale contenues dans les politiques environnementales et sociales nationales et de la Banque, en tenant compte de la nature de I'impact, de son etendue (ponctuelle, locale ou general),de sa duree (temporaireou permanente),le critere majeur etant I'intensitede I'impact (positifou negatif),qualifiee de : 1 .Majeure quand I'element est atteint dans son ensemble au point 06 sa qualite est consideree alteree de facon irreversible; 2. Moyenne quand I'element est atteint mais pas dans son ensemble ou de facon irreversible; 3. Faible quand I'element n'est atteint que de facon marginale et sur une courte duree. Ces impacts devront se rapporter, entre autres, aux cadres environnemental et social du projet. Le tableau 6 suggere, point par point, les considerations generales et specifiques pour identifier les impacts et proposer les mesures d'attenuation requises. Tableau 6 :Identificationdes impacts Sous projet Questions Oui Non Si oui, -~ -- Y aura-t-il I'acquisition, ou la restriction d'acces, a la Commencer le processus 1. Construction de terre habitee (en permanence ou temporairement), consultatif et participatif avec reseaux de utilisee pour des raisons commerciales,ou cultivee ? les personnes affectees et transmission et de Des terres, cultivees ou non, des ressources naturelles, preparer le plan de distribution, de stations des structures ou autre biens, seront-ils affectes d'une recasement / compensation generatriceset facon ou d'une autre ? conformement aux directives transformatrices nationales et de la Banque. Est-ce qu'il y aura perte de vegetation pendant la construction? Est-ce que des services de decharge (pourle ciment, la peinture, I'huile de moteur, etc.) ont ete prevus pendant la construction ? + Est-ce que le chantier sera nettoye regulierement, et Adresser tous les ((oui ))duns arrose d'eau pour reduire la poussiere ? I'EE ou I'EIES du sous-projet. 2. lnstlallation de Un horaire est-il en place pour nettoyer les egouttoirs systennes solaires regulierement ? r st-ce que les detritus generes pendant la construction seront evacues regulierement ? r Est-ce qu'un equipement de premiers secours sera disponible sur le chantier ? Y aura-t-il une protection adequate pour les populationset le public pendant la construction ? 3. Stade des Y a-t-il un plan acceptable pour eviter la pollution de la operations et de terre par des dechets semi-dangereux comme les Tous les impacts des sous- I'entretien Installation, lubrifiants, le combustible, les isolants thermiques et les projets qui vont &re identifies operation et entretien recipients de lubrifiants ? adequatement, doivent etre des generatrices a + Les emissions de gaz a effet de serre et des gaz toxiques attenues, et que des plans 1 combustiblefossile provenant des stations generatrices seront-ilssuivis ? pour leur suivi soient mis en Y aura-t-ilI'isolementsonore autour des generateurs et place dans les EIE des sous- Operation et entretien usines ? projets. de transmissionet Est-ce que le plomb use et I'acide des batteries seront distributiondes IGches dans la nature ? Si non, comment seront-ils reseaux. deverses sans danger et adequatement ? + Y a-t-il un plan, ou existe-t-il des mesures pour assurer la Operation et entretien protection adequate de I'eau et du fourrage pour le des systemes solaires. betail ? 5.1.l.Impacts positifsdu projet sur les composantessociales et environnementales II ressort que le projet presente des impacts significativementpositifs sur toutes les composantes de I'environnement biophysique et humains, autant en phase des travaux qu'a celle d'exploitation. Ils vont aider a la fourniture des services d'energie et a I'amelioration des conditions et du cadre de vie des populations concernees en termes de demultiplication des activites, I'energie etant dispor~ibleet par consequent, un me~lleuracces aux infrastructures d'energie de base. La rehabilitation et renforcement des infrastructures de production et de distribution, en dehors de quelques impacts negatifs lies aux differentes activites, les travaux etant effectues sur des sites deja fonctionnels, les impacts positifs lies a I'ameliora.l.ion des systemes de production par la rehabilitation et le renforcement du reseau actuel de production de I'electricite sont evidents. Tous les travaux a effectuer pour rehabiliter les ouvrages auront un effet benefique sur I'approvisionnement de I'energieelectrique et par consequent sur I'amelioration de la vie des menages duns I'ensemble. Et de facon ponctuelle, la rehabilitation des infrastructures de production et de distribution de I'energie pourra offrir des opportunites d'approvisionnement en energie electrique aux populations de plusieurs quartiers des grandes villes et localites du Benin qui le reclament depuis longtemps. La mise en ceuvre du projet, notamment la rehabilitation et extension des infrastructures de distribution de I'electricite, va generer quantite d'effets positifs. La rehabilitation des reseaux de production, de transport et de distribution de I'energie electrique ainsi que le renouvellement systematique des compteurs avec installation de compteurs a prepaiement, de meme que la substitution des lampes a haute efficacite n'aura que des effets positifs tant au niveau des consommateurs qu'a celui de la SBEE. Cela contribuera sans nu1 doute a une importante reduction des factures pour les abonnes- menages de la SBEE qui, par la meme occasion pourront mieux gerer leurs consommations. Cela pourra egalement reduire la resistance a I'augmentationtarifaire en cas de hausse des prix des carburants. En outre, I'amelioration du reseau, surtout son extension vers de nouveaux quarliers aura des impacts positifs evidents sur I'amelioration des conditions de securite. L'eclairage permanent des voies publiques diminuera de facon sensible les attaques meurtrieres et les vols de nuit. L'augmentation de la consommation pour usage domestique permettra de developper des activites artisanales, notamment les moulins a manioc, ce qui ne manquera pas de promouvoir la vente de la farine de manioc, activite essentiellement exercee par les femmes qui la vendent soit aux differents marches du Benin, soit a domicile (devant les maisons d'habitation). L'augmentation des revenus familiaux qui en decoulera permettra a la population de repondre aux besoins fondamentaux dont ils ont regulierement besoin, notamment la scolarisation de leurs enfants, I'acces aux soins de sante, la participation pour la mise en place des infrastructurescommunautaires. Sur le plan environnemental,la mise en ceuvre du projet permettra de reduire la pression sur les ressources naturelles et de reduire les emissions de gaz a effet de serre, generateurs de la pollution atmospherique et du rechauffement climatique contemporain. En effet, le projet a travers i) la gestion Rationnelle de la Biomasse-Energie et des Energies de Substitution ;ii) I'electrification rurale decentralisee des localites par centrales solaires et par turbines eoliennes ; iii) I'electrification rurale decentralisee d'une (1) localite par bioelectricite ou biomasse-energie;iv) I'electrification rurale decentralisee d'une (1) localite par plaque multifonctionnelle,va aider a : une diversification des sources des combustibles domestiques et maitrise de la biomasse-energie; ra.l.ionaliser et diversifier la production de la biomasse-energiea travers la gestion communautaire des ressources naturelles dans les bassins d'approvisionnement du moyen Oueme ; reduire la pression sur les ressources naturelles. A la fin de la periode de mise en ceuvre il est prevu que la part du bois-energie dans les combustibles domestiques passe de 90% a 70% ; 5.1.2. Impacts environnementaux et sociaux negatifs du projet Le Projet de Developpement d'Acces a IIEnergie Moderne (DAEM) contribuera de maniere sigr~ificativea I'amelioration du cadre de vie, la situation sanitaire des populations et la lutte contre la pauvrete. Par contre, il peut etre sources d'impacts negatifs, qui meme s'ils ne sont pas significatifs, peuvent reduire les benefices attendus du projet. Mais ils demeurent des impacts faciles a attenuer du fait du tri effectue a I'amont. Les impacts environnementauxet sociaux negatifs potentiels en rapport avec les activites de rehabilitation et de renforcement des infrastructures de production seront entre autres ceux declines duns le tableau 7. Tableau 7 :Synthese des impacts environnementaux et sociaux negatifs potentiels des activites du projet Phase du Projet I Impacts potentiels Desagrements lies au bruit, odeurs, vibrations, fumees, poussiere Securite des ouvriers :accidents de travail Augmentation d'accidents de route Pollution et nuisance Erosionet lesion du paysage par I'emprunt de materiaux de construction Construction Degradation des sols et de la vegetation durant les constructions (travaux) Contamination des sols par les dechets de materiaux de construction (ciment, peinture, huiles des machines) Alteration de la sante et diminution de la securite des ouvriers et des riverains Accidents lies a I'extractiondes materiaux (tirde mines, transport) Perte des terres productives (agricoles,pbturages) Deplacement de personneset de familles CoOt moyen de fourniture de service sera probablement superieur au tarif moyen. Contamination par le deversement d'huile, fuel et autres lubrifiants lors des reparations Exploitation bruit Les impacts sociaux et environnementaux negatifs potentiels qui decouleront de I'extension des infrastructures de distributionsont resumes dans le tableau 8. Tableau 8 : Synthese des impacts environnementaux sociaux negatifs potentiels des activites de rehabilitation des infrastructures de distribution Phase du Projet 1 Impacts potentiels Contaminationdes sols et de I'eaupar les dechets des materiaux de constructionet par les produits chimiques Accidents de travail Perte des habitats naturelsa cause des constructionsdes lignes electriques Deplacementinvolontairedes populationsou d'activites economiques Bruits et vibrations occasionnes par les engins - Perturbation et coupure des reseaux pendant les travaux Developpementpotentiel des MSTISIDA au de la construction Frustrationliee a la non utilisation de la main d'euvre locale Pollution par des dechets resultant des travaux de vidange et curage potentielle Pollution par des dechets solides resultant des travaux de revision et de reparation des equipements Contaminationpotentielle des sols et des eaux par les dechets des materiaux utilises : huile, fuel, etc. Risque de contamination par le deversement d'huile, fuel et autres lubrifiants Pollution de I'airpar les poussiereset emissions gazeuses Contaminationdes sols par les dechets des materiauxlors de reparations Pollution des eaux par les dechets laisses apres les travaux de construction Pollutionset nuisances du site et du milieu environnant par les gaz emis par les groupes electrogenes en fonctionnement. Contamination par le deversement d'huile, fuel et autres lubrifiants pendant les moments de mise en fonctionnement Pollutionpar le mercure a travers les dechets de lampes fluorescentes compactes -- Les diverses composantes de Projet de Developpement d'Acces a IIEnergie Moderne (DAEM) nlauront que tres peu dlimpacts posi.l.ifs sur les composantes de I1environnementbiophysique. L'accent devra etre mis sur les impacts environnementaux negatifs dont I1ampleurpeut varier de faible a moyenne. Quelle que soit la situation, ces impacts pourront tous W e attenues a des coOts relativement faibles. 6. PLAN DE GES1lON ENVIRONNEMENTALET SOCIAL Cette partie presente les lignes directrices majeures, pour la gestion environnementale et sociale du Projet de Developpement d'Acces a IIEnergie Moderne (DAEM), degagees a partir des priorites nationales presentees ci-dessus et compte tenu des exigences des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale. Ces directives comprennent des orientations relatives au renforcement des impacts positifs et dlautres relatives a la prevention, I'attenuationet la compensation des impacts negatifs. 6.1. Mesures d'attenuation Le projet soumis a un tri, permet dlecarter en amont les sous-projets ayant des impacts negatifs majeurs. Les sous-projets devront faire I'objet d'une evaluation environnementale et sociale simplifiee avant tout demurrage, y compris un Plan dlAction pour la Reinstallation en cas de deplacements involontaires (delocalisation de personnes, pertes de biens, etc.). Les autres mesures dlattenuation dlordre technique, a realiser aussi bien lors de la phase de construction qulen periode d'exploitation, sont consignees duns les tableaux 9 et 10. Tableau 9 :Mesures d'attenuation globule pour I'executiondu projet Actions proposees Realisationdl~tudesenvironnementaleset sociales et execution des PGES reglementaireset Rehabilitationet application des Plans dlAction de Reinstallationdes personnes deplacees techniques Respect des reglementations sur I'Audit environnemental, la gestion des huiles usees et des dechets I Proceder au choix judicieux et motive des sites d'implantation laborer un plan d'action pour la reinstallation en cas de deplacement involontaire des populations Mesures d'execution Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux Veiller au respect des mesures d'hygiene et de securite des installationsde chantiers Proceder a la signalisation adequate des travaux Employer en prioritela main d'ceuvre locale Veiller au respect des regles de securite lors des travaux Assurer la collecte et I'eliminationdes dechets issus des travaux Sensibilisationsur les IST/VIH/SIDA Mettre en place un mecanisme pilote de recuperation des dechets de lampes fluorescentes et leur elimination adequate Mesures de suivi Suivi environnemental et surveillance environnementale du Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM) valuation des PGES et PAR (interne,a mi-parcourset finale) Tableau 10 :Mesures d'attenuation des impacts des activites du projet I I MESURES D'ATTENUATION PHASE Construction Impermeabiliser les sites de traitement pour limiter la contamination de la nappe lors de nouvelle construction d'infrastructures de production d'energie Recueilliret recycler les lubrifiants Mettre en place un reseau de drainage lmpliquer les services techniques dans la conception et le suivi des travaux S'assurer du traitement des effluents avant rejets Respecterles normes environnementaleset sanitaires avant le rejet des effluents Eviter I'utilisation de materiaux toxiques non approuves, en particulier les peintures au plomb, I'asbeste,etc. Les dechets dangereux doivent etre manipules correctement. Pour ces dechets (dangereux) il faudra suivre les precautions appropriees pour le stockage, le ramassage le transport et I'eliminationdes dechets Veiller a ce que les materiaux contenant des substances toxiques soient enleves et elimines par des ouvriers ayant requ une formation speciale Prendre des precautionsduns la manipulation des c6bles et autres Prevoir les facilites et les materiels pour les soins de premiere necessite Veiller a ce que toutes les activites d'entretien de I'equipement, en particulier les changements d'huile se fassent duns les zones d'entretien delimitees Ne jamais deverser les huiles usees sur le sol, dans les cours d'eau, les canaux de drainage ou les egouts Mettre en place un systeme d'entretien regulier Exploitation Duns la mesure du possible, faire en sorte que le bruit produit par les machines et I'equipement soit au maximum de 70 decibels conformement au decret reglementant le bruit en Republique du Benin et aux exigences de la Banque Mondiale Minimiser la production de materiaux en particules a tout moment pour eviter I'impact sur les familles et les entreprises du voisinage Contr6le et nettoyage irregulier et bonne gestion des dechets conformement a la reglementation beninoise. 7. DISPOSITIONSINSTITUTIONNELLES DE MlSE EN OEUVRE DU CGES 7.2. Rdles et responsabilitesdes institutionsen charge de la mise en oeuvre du CGES du DAEM Les responsabilites de la gestion environnementale du projet sont normalement partagees par les differents acteurs concernes (Direction Generale de I'Energie, ABE, SBEE, PFSE, ABERME et CEB a travers leur Unite de Gestion Environnementale et Sociale respective, entrepreneurs, collectivites territoriales, 0rganisa.l.ions Non Gouvernementales et Communautes a la base, etc.), en suivant leurs r6les specifiques pour des aspects particuliers. Ils interviendrontdurant les differents stades de developpement du projet. L'Agence Beninoise pour llEnvironnement (ABE) a la mission de mettre en ceuvre et suivre le respect de la procedure d'evaluation environnementale par tous les acteurs nationaux. A ce titre, elle devra veiller a ce que les structures de mise en ceuvre respectent la reglementation en soumettant les sous - projet a une etude d'impact environnemental puis de veiller a I'execution du PGES. Elle devra egalement s'assurer que les promoteurs des centrales electriques realisent les audits environnementaux reguliers de leurs usines. Conformement aux dispositions du decret no. 2001-095 du 20 fevrier 2001 portant creation, attributions et fonctionnement des cellules environnementales en Republique du Benin, et les recommandations environnementales de la Strategie de Croissance pour la Reduction de la Pauvrete [SCRP) 2007 - 2009, les ministeres sectoriels et les entreprises publiques et privees doivent se doter d'une fonction environnementale a I'interne. Ces cellules ont pour mission i) d'aider a I'integration de I'environnement duns leurs secteurs, ii) analyser et donner leurs avis sur les etudes d'impact environnemental simplifiees, iii) conseiller les techniciens sur la procedure a suivre pour les etudes d'impact environnemental approfondies, iv) aider a la rr~iseen ceuvre des PGES duns leurs secteurs,v) se referer / rapporter a I'ABE. Parmi les acteurs en presence pour la mise en ceuvre du DAEM, on peut faire la synthese suivante : + L a Direction Generale de I'Energie n'a pas une fonction environnementale a I'interne mais a institue le certificat de conformite environnementale duns ses procedures d'autorisation administrative ; La SBEE et I'ABERME ont des services techniques bien individualises en charge des questions environnementales ; La Communaute Electrique du Benin a un service environnement au sein de la Directiondes Etudes et du Developpement ; Le PFSE n'a pas un charge des questions environnementales mais devrait pouvoir utiliser les ressources de la DGE qui assure sa tutelle malheureusement cette derniere n'en dispose pas non plus. La DGE et I'ABEont une tres grande responsabilite dans les differentes phases d'execution du PGES des differents sous-projets. Elles doivent veiller et coordonner toutes les activites de suivi en s'assurant que toutes les dispositions nationales et de la Banque Mondiale sont respectees. Ces deux structures vont travailler avec les services d'environnement de la SBEE, du PFSE, de I'ABERME, de la CEB. Ces services devronf efre crees la oh iles n'existentpas encore. Les entrepreneurs vont appliquer les recommandations edictees dans les PGES et PAR. Les ONG, les Collectivites, les Communautes et les UGES vont suivre la mise en ceuvre des differentes mesures de protection environnementale et sociale (MPES)editees duns ces EIE. Le systeme de suivi fonctior~nerasur I'approche ((de bas en haut )): les responsabilites de suivi reposent d'abord sur les communautes elles-mgmes, qui sont supervisees par les UGES, encadrees a leur tour par la DGE et I'ABE, qui constituent le "comite de supervision environnementale et sociale" (CSES) Supervision environnementale et sociale (CSES) Application du CGES par la structure de mise en oeuvre de la composante (UGES) Suivi de la mise en oeuvre du PGES et du PAR Elaborationde I'EIE eP du PAR (UGES, CSES) du sous -projet DAEM (Promoteur) du sous -projet (Entrepreneur,Promoteur) 7.1. Evaluation des capacites dans la mise en oeuvre du CGES Les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale s'appliquant aux projets et leurs sous-projets a financer exigent, en matiere de gestion environnementale et sociale que dans chaque cas les institutions nationales (( et locales appelees a etre impliquees dans I'evaluation et approbation des sous-projets soient men.l.ionneesen meme temps que leurs responsabilites et r6les respectifs)).En cela, la Banque Mondiale est en parfaitaccord avec les exigences nationalesen la matiere. La mise en ceuvre du present CGES necessite la participation de plusieurs acteurs et categories d'acteurs depuis les subdivisions adrninistratives de basejusqu'a des organes de niveau national (villages,communes, entreprises privees, ONG,). Mais les capacites desdits acteurs sont insuffisantes notamment : r L'Agence Beninoise pour I'Environnement dispose des experiences requises mais connait actuellement un deficit de ressources humaines. Par ailleurs, il n'y a pas aujourd'hui d'outils pratiques de suivi des PGES ni des moyens evidents et dissuasifs a I'endroit de ceux qui ne respectent pas les reglementations environnementales sur I'EIE et I'Audit environnemental.Cette agence aurait besoin d'appui ; + Le PFSE n'a pas actuellement de competence pour faire appliquer les normes environnementales duns le cadre du GERBES (composante 3 du DAEM).Son service de suivi - evaluation devra etre renforce pour jouer le r61e d'unite de Gestion Environnementaleet Sociale (UGES)en vue de faire respecter le CGES par le PFSE ; Les responsables charges de I'environnement de la SBEE et de I'ABERMEont besoin de renforcementde capacites specifiques en vue mieux maitriser leurs r6les duns le cadre du present CGES. 8. PROGRAMME DE SUlVl -EVALUATION DU PROJET DE DEVELOPPEMENT D'ACCES A L'ENERGIEMODERNE (DAEM) 8.1. Objectifs et strategic du suivi-evaluation La surveillance environnementale a pour but de s'assurer du respect : des mesures proposees duns I'etude d'impact, incluant les mesures d'elimination, d'attenuation, de compensationet/ou de bonification ; des conditions fixees duns la loi cadre sur I'environnement et ses decrets d'application ; des engagements des maitres d'ouvrages et maitres d'oeuvre et tenant compte des autorisationsministerielles; des exigences relatives aux lois et reglements pertinents. La surveillance environnementale concerne les phases d'implantation, de construction, d'exploitation des composantes du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM).Le programme de surveillance peut permettre, si necessaire, de reorienter les travaux et eventuellement d'ameliorer le deroulement de la mise en place des differents elements du projet. Le programme de surveillance environnementale doit notamment contenir : - la liste des elements ou parametres necessitant une surveillance environnementale; - I'ensemble des mesures et des moyens envisages pour proteger I'environnement; - les caracteristiques du programme de surveillance, lorsque celles-ci sont previsibles [ex : localisation des interventions, protocoles prevus, liste des parametres mesures, methodes d'analyse utilisees, echeancier de realisation,ressourceshumaines et financieres affectees au programme) ; - un mecanisme d'intervention en cas d'observation du non-respect des exigences Iegales et environnementales ou des engagements de I'initiateur; - les engagements des maitres d'ouvrages et maTtres d'oeuvre quant au dep6t des rapports de surveillance (nombre,frequence, contenu). Quant au suivi environnemental, il permettra de verifier, sur le terrain, la justesse de I'evaluation de certains impacts et I'efficacite de certaines mesures dlattenua.l.ionou de compensation prevues par le PGES, et pour lesquelles subsiste une incertitude. Les connaissances acquises avec le suivi environnemental permettront de corriger les mesures d'attenuation et eventuellement de reviser certaines normes de protec.l.ion de I'environnementet des composantes sociales. Le Programme de suivi decrit : (i)les elements devant faire I'objet d'un suivi ; (ii) les methodes/dispositifs de suivi ; (ii) les responsabilites de suivi ; (iv) la periode de suivi. L'objectif de ce programme de suivi environnemental est de s'assurer que les mesures sont executees et appliquees selon le planning prevu. 8.2. lndicateurs environnementauxet sociaux Les indicateurs sont des signaux pre identifies qui expriment les changements dans certaines conditions ou resultats lies a des interventions specifiques. Ce sont des parametres dont I'utilisationfournit des informations quantitatives ou qualitatives sur les impacts et les benefices environnementaux et sociaux du Projet Multisectoriel. Les indicateurs servent, d'une part, a la description, avec une exactitude verifiable, de I'impact genere directement ou indirectement par les activites des composantes du Projet Multisectorielet, d'autre part, a la mise en exergue de I'importance de I'impact. Ils fournissent une description sommaire des etats et des contraintes et permettent d'observer le progres realise ou la degradation subie dans le temps ou par rapport a la Realisation dlEtudes Environnementales et Sociales pour les sous-projets programmes du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM). Ils revelent des tendances passees et servent, dans une certaine mesure, d'instruments de prevision. En tant que tel, ils constituent une composante essentielle dans ll~valuationEnvironnementale et Sociale du Projet de Developpement dlAcces a I'Energie Moderne (DAEM).Pour ce qui concerne le choix des indicateurs environnementaux et sociaux, les criteres dlanalyse doivent porter sur la pertinence, la fiabilite, I'utiliteet la mesurabilite. Tableau 11 : lndicateursde suivi des mesures du PGES Domaines d'intervention r ~labora'tionde plans d'action pour la reinstallationen cas de techniques deplacement involontairedes populations realises (etudes) Realisationd'etudes d'irnpacts environnementauxet sociaux Mecanisme de collecte des + Gestion des dechets dangereux (huiles,lampes, PCB) dechets dangereux Mesuresde suivi et + Suivi environnemental et surveillance environnementale du r Nombre et types d'indicateurs d'evaluation du projet. suivis projet + valuation PGES (interne,a mi-parcours et finale) r Nombre de missions de suivi + Choix participatif des sous - projets et des sites de sous-projets r Nombre de sites choisis en Mesures prioritaires consensus lnstitutionnelles et + Mise en place d'un cornite d'evaluation de la mise en ceuvre r Nombre de consultations reglementaires des PGES publiques + Appui a I'organisationde consultationslocales r Nombre d'audits Audit environnementalregulier des centrales electriques Formation + valuation environnernentale et sociale des sous -projets ; elabores + Executionet Suivi des PGES. + Nombre d'agents formes Typologie des agents formes + Sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA Campagne de communication et de sensibilisation Nombre et typologie des IECSensibilisation r Sensibilisation et plaidoyer sur les enjeux environnementaux et personnes sensibilisees r zocicr~~xdes nroiets Tableau 12 :lndicateurset dispositif de suivi des composantes environnementales et sociales I 1 1 I Composantes MCthodes et dispositifsde suivi Responsables Periode L-- Surveillance des procedureset installationsde rejet des eaux usees, MensuelIDebut,mi- Eaux Contr6le des eaux souterraines et de surface autour des chantiers parcours et fin des Surveillance des activitesd'utilisation des eaux de surface I valuation visuelle des mesures de contr6le de Semestriel Sols I'erosiondes sols - -- valuation visuelle de la degradation de la vegetation Vegetation Ifaune valuation visuelle des mesures de reboisement /plantations Annuelle et surveillance des zones sensibles de I'occupationde terres priveeslchamps agricoles Environnement Embauche main d'ceuvre locale en priorite humain Respect du patrimoine historiqueet des sites sucres Annuelle Contr6le de I'occupation de I'emprise CSES Contr6le des effets sur les sources de production Verification : - de la presence de vecteurs de maladies et Hygieneet sante - I'apparitionde maladies liees aux travaux Mensuel Pollutionet nuisances - des maladies diverses liees aux projets (ISTIVIHISIDA,etc.) - du respectdes mesures d'hygiene sur le site - surveillance des pratiques de gestion des dechets -- Verification : Securite duns les - de la disponibilite de consignes de securite en cas d'accident Chantiers - de I'existenced'une signalisationappropriee Mensuel - du respect des dispositionsde circulation - du respect de la limitation de vitesse - du port d'equipements adequats de protection 9. MECANISME DE SUIVI-EVALUA'TION Le suivi environnemental devrait s'occuper de toutes les activites q ~ont ete ~ i identifiees comme pouvant avoir un impact significatif sur I'environnement pendant toute la periode de mise en oeuvre du CGES, que ce soit pendant le fonctionnement normal ou que ce soit a cause de conditions adverses. La frequence du suivi doit Gtre suffisante pour fournir des donnees representatives pour les parametres suivis. Autrement, le suivi de la conformite devra se faire par des visites sur les sites, avec inspection des activites pour verifier que les mesures identifiees, notamment duns le PGES sont executees. Lorsque I'execution du projet aura commence, des missions de super-vision reguliere devront Gtre organisees par le cadre designe pour le suivi environnemental avec I'appui d'un cadre du Ministere de IIEnvironnement. Ces missions seront evidemment confiees au specialiste environnementaliste s'il en a ete recrute un. Et duns ce cas, it se chargera de I'encadrement des deux precedents. Les donnees du suivi seront analysees et examinees a intervalles reguliers et comparees avec les normes operationnelles de f a ~ o nque toute mesure corrective necessaire puisse Gtre prise sur la base, entre autres, des questions suivantes : Comment I'adoption des exigences des EE a-t-elle amelioree (ou non) la condition environnementaleet I'etat biophysique des communautes affectees par les sous-projets ; Quels sont les benefices principaux que les membres tirent du processus d'EE ? Benefices economiques [i) une augmentation des resultats des sous-projets adoptant les recommandations ElES (ii) une augmentation du revenu des soumissionnaires en consequence de I'adoption des recommandations de I'EIES, compare aux pratiques conventionnelles ; Quels sont les benefices sociaux - une amelioration duns le statut de la sante environnementaledes communautes mettant en oeuvre les sous- projets ; Quels sont les benefices environnementaux [i) une amelioration duns I'utilisationdurable des forgts et autres ressources naturelles au Benin. Un rapport de suivi devra etre soumis au coordinateur du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM) et aux autorites de la Banque Mondiale. 10. PLAN CADRE DE CONSULTATION DU PUBLIC Le plan de consultation doit mettre I'accent sur le contexte environnemental et social en rapport avec les composantes du Projet. Les aspects institutionnels et organisationnels doivent cadrer avec I'analyse du milieu de facon a offrir plus de lisibilitea I'interactiondes acteurs et aux dynamiques de conflits qui structurent les initiatives envisagees. L'objectif est : (i)de mettre a disposition I'information enviror~nementaleet le contexte du projet ; (ii) d'avoir une base de discussion et un outil de negociation entre les differents acteurs ; (iii) de disposer d'un referentiel pour organiser le Partenariat et la participation qui sont des attributs essentiels de la bonne gouvernance. La consultation devra Gtre conduite par une equipe pluridisciplinaire et suppose une integration harmonieuse de methodes participatives et celles quantitatives. II doit Gtre de style simple et accessible. Les echanges constants entre ceux charges de son elaboration et les porteurs d'information sont essentiels. Les points de vue des populations et des autres acteurs doivent Gtre rigoureusement pris en compte. Le plan de consultation renvoie a la necessite d'associer pleinement les populations duns I'identification des besoins, le suivi des activites et leur evaluation dans une perspective de contrde citoyen, de partage des connaissances et des savoirs, de participation et d'efficacite sociale. Le Plan de communication doit tenir compte de I'environnementsocio-economique et culture1 dans ses objectifs strategiques et operationnels. L'esprit de I'exercice est d'amener les differents acteurs a en avoir une cornprehension commune sur la base de convictions mutuelles, de principes communs et d'objectifs partages. Le concept renvoie aussi au contr6le citoyen des differentes composantes du projet, notamment dans ses procedures d'identification, de formulation, d'execu.l.ion,de suivi de la mise en oeuvre et surtout de gestion et d'exploitation quotidienne. Les mecanismes et procedures pour I'information, la concertation et la negociation a mettre en place devront reposer sur les points suivants : > connaissancesur I'environnementdes zones d'intervention du Projet ; P acceptabilite sociale du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM). Les outils et techniques de consultations devront se conformer a une logique de communication educative et de communication sociale. La communication educative doit s'articuler avec des strategies (demarches pour atteindre un objectif ou une famille d'objectifs) de maniere directe, localisee dans le cadre d'un cheminement participatif oir chaque etape est realisee avec un support de communication adequat. Ce systeme de communication s'assimile a une demarche de negociation pour amener (( )) les populations par le biais de groupes organises a participer a la gestion durable du Projet de Developpement d'Acces a I'EnergieModerne (DAEM). La communication sociale permet de renforcer la reflexion et la prise de conscience sur les enjeux qui structurent I'information environnementale. De maniere specifique, elle vise le dialogue, la concertation et la participation. En definitive, la strategic du Plan de consultation doit alimenter, regulariser le jeu interactif d'information sur I'environnement et sur le projet entre tous les acteurs. 11. COUT ESTlMATlF DE MlSE EN OEUVRE DU CGES La definition precise des besoins financiers pour la mise du present CGES n'est pas facile dans le sens que i) le nombre de sous projets a realiser effectivement n'est pas connu, ii) les sites de construction et donc les milieux sensibles (eaux,social) ne sont pas encore connus, iii) les prix des rubriques a financer duns le PGES pourront varier substantiellement. Neanmoins, les rubriques suivantes sont suffisarr~mentimportantes pour necessiter une provision en attendant la finalisation du cadrage budgetaire de tout le projet. II s'agit de : I'appui au renforcement des capacites de I'ABE pour le suivi des PGES [confectiond'outils,equipements de terrain, etc.) ; r I'appui aux services/unites de gestion environnementale et sociale de la CEB, de I'ABERME, de la SBEE, du PFSE et de la cellule environnementale du Ministere en charge de I'energie (formation, documentation, equipements, etudes de references pour le suivi - evaluation) ; + mise en place et gestion d'un mecanisme pilote de recuperation des lampes fluorescentes ; + formation des communes concernees et des communautes locales pour la participation a la decision et au suivi des PGES et PAR ; + les compensations eventuelles ; sljivi-evaluation des PGES et des PAR des sous projetsfinances. Pour ce faire une enveloppe d'environ huit cent cinquante millions (850 000 000) FCFA serait acceptable. CONCLUSION La prise en compte des recommandations editees dans le present cadre des Gestion Environnementale et Sociale permettra de reduire les impacts potentiels negatifs et problemes d'environnement que pourra generer la mise en ceuvre du Projet de Developpement d'Acces a I'Energie Moderne (DAEM).De meme, il est indispensable de mener des actions protectrices de I'environnement biophysique et social. L'approche participative avec les popula.l.ions des differentes localites dans tout le processus serait la cle incontournable de succes de ce Projet de Developpement d7Acces a I'EnergieModerne (DAEM),surtout pour assurer sa durabilite. Cette approche doit impliquee specifiquement, les chefs de quartiers et les maires des collectivites territoriales. De meme, des campagnes de communication et d'information (arealiser par des ONG locaux) doivent etre prevues avant, pendant et apres I'execution du Projet de Developpement dlAcces a IIEnergie Moderne (DAEM), pour une meilleure adhesion des beneficiaires non seulement aux normes de securite, de respect de I'environnement. II est enfin recommande que : q IIAgence Beninoise pour IIEnvironnement mette a disposition, des serviceslunites de gestion environnementale et sociale des structures concernees, de tous les textes legislatifs et reglementaires sur I1evaluationenvironnementaleet les normes de gestion des nuisances (eauxresiduaires, huiles usees, bruit, dechets, etc.) ; les serviceslunites de gestion environnementale et sociale des structures concernees se documentent sur toutes les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale ainsi que les directives generales de la Societe financiere internationale; les dossiers dlappel d'offres pour la realisation des investissements qui ont fait I1objetd'EIE, comportent en annexe les PGES valides par I'ABE; + les contrats des entreprises adjudicataires des travaux dlingenierie/ construction d'infrastructures comportent la clause du "Chance Find Procedure' ; I le Ministere en charge de I'energie mette en place et operationnalise effectivement sa cellule environnementale. 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Profil de la pauvrete rurale et caracteristiques socio- economiques des menages du departement du Zou. Cotonou. 45p. ECVR2 (2001). Profil de la pauvrete rurale et caracteristiques socio- economiques des menages du departement du Borgou.Cotonou. ENPLT, BENIN 2025 : LE BAOBAB - Strategies de developpement du Benin a I'Horizon2025 -rapport de synthese, 1998. INSAE, 2002 : Resultats provisoires du troisieme Recensement General de la Popula.l.ionet de I'Habitat. L'Arrgte No 773 / MF / EDT du 29 AoOt 1972 portant reorganisation des circonscriptions foncieres au Dahomey L'Arrete No 9110 F du 22 Novembre 1955 determinant les transactions immobilieressoumises a autorisationformelle des chefs de territoire La circulaireNo128 A. P. du 19 mars 1931 portant coutumier du Dahomey La loi 65 - 25 du 14 AoOt 1965 portant regime de la propriete fonciere au Dahomey La loi 90 - 32 du 1 1 Decembre 1990 portant Constitution de la Republique du Benin Le decret du 2 Mai 1906, instituant un mode de constatation ecrite des conventions passees entre indigenes duns les colonies de I'Afrique Occidentale Franqaise et les instructions du 19 Octobre 1906 pour I'application de ce decret Le decret No56 - 704 du 10 Juillet 1956, fixant les conditions d'application du decret No 55 - 580 du 20 Mai 1955, portant reorganisation fonciere et domaniale en AOF et AEF Les annuaires statistiques de INSAE. MDR, : 1997: Table ronde sur la recherche agricole. Annexes: Fiches sur les programmesde recherches.Sans j) pagination. MDR, 1995: Plan directeur de la recherche Agricole du Benin. Volume NO 1: Politique Nationale de la recherche agricole. INRAB. 109 pages 8,annexes. MDR, 1998. 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Etude des Conditions de Vie des menages Ruraux au Benin (ECVR).Profil de la pauvrete rurale et caracteristiques socio-economiques des menages ruraux. Cotonou, 324p. PNUD, 1996. Profil de pauvrete et caracteristiques socio-economiques des menages (villesd'Abomey, Bohicon).Cotonou, 49p. PNUD, 1997. Rapport sur le developpement humain au Benin. Cotonou, 132p. PNUD, 2001. Etudes sur les conditions de vie des menages ruraux (ECVR2). 1 70p. PNUD,1998.Rapport sur le developpement humain au Benin. Cotonou, 247p. Presidence de la Republique du Benin, Cellule Macro-Economique, 1997 : Rapport sur I'etat de I'economie nationale, developpement recent et perspec.!ives a moyen terme. Cotonou, 362p. Presidence de la Republique du Benin, Cellule Macro-Economique, 2002 : Rapport sur I'etat de I'economie nationale, developpement recent et perspectives a moyen terme. Cotonou, 256p. Table des matieres SOMMAIRE .................................................................................................................2 LlSTE DES ACRONYMES .............................................................................................3 RESUME ...................................................................................................................... 4 1 INTRODUCTION . ...................................................................................................... 8 2 .DESCRIPTION DU PROJET DE DEVELOPPEMENT D'ACCES A L'ENERGIE MODERNE (DAEM) . BENIN ....................................................................................10 3 CADRES POLI'I'IQUE. JURlDlQUE ET ADMINISTRA'TIF DE L'EVALUATION . ENVIRONNEMENTALE DU PROJET ...........................................................................15 3.1.CADRE POLlTlQUE DE L'EVALUATIONENVIRONNEMENTALE AU BENIN ............................ 15 3.2. CADRE JURlDlQUE PERTINENT DE MlSE EN CEUVRE DU PROJETDE DEVELOPPEMENT D'ACCESA L'ENERGIEMODERNE [DAEM).................................................................... 17 3.2.1.Cadrejuridique de I'environnement et des ressources naturelles au Benin................................................................................................................. 17 3.2.2.Cadrejuridique de I'evaluation environnementale au Benin..........20 3.2.3.Aufres textesjuridiques pertinents pour I'evaluation environnementale du Projet de Developpement dlAccesdr I'Energie Moderne (DAEM)............................................................................................ 22 3.2.3.1. Textes regissant la propriete fonciere au Benin ............................ 22 3.2.3.2. Textes sur la decentralisation ........................................................... 22 3.3. CADRE INSTITUTIONNELDE GESTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'EIEAU BENIN...........^^ 3.4.PRINCIPALESPOLITIQUESDESAUVEGARDE ENVIRONNEMENTALE SOCIALE DE LA ET BANQUEMONDIALE APPLICABLES AU PROJETDE DEVELOPPEMENT D'ACCES L'ENERGIE A MODERNE [DAEM)...................................................................................................... 25 3.4.1.Politique de Sauvegarde 4.0I :valuation environnementale........ 27 3.4.2.Politique de Sauvegarde 4.04, Habitats Naturels .............................. 28 3.4.3.Politique de Sauvegarde 4.12, Deplacement et reinstallation involontaire ...................................................................................................... 29 3.4.4.Politique de Sauvegarde 4.36, Foresterie........................................... 30 3.4.5. Politique de Sauvegarde 4.1 I , Patrimoine culturel............................ 30 3.5. POINTSDE CONVERGENCE ENTRE LA LEGISLATION NATIONALE ET LES POLlTlQUESDE SAUVEGARDE DE LA BANQUEMONDIALE ......................................................................... 31 4 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT ET LES CARACTERISTIQUESDES REGIONS - URBAINES ET RURALESCOUVER'TES PAR LE PROJET DE DEVELOPPEMENTD'ACCES A L'ENERGIE MODERNE (DAEM) ............................................................................. 32 5 METHODES ET TECHNIQUES D'ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET DE . DEVELOPPEMENTD'ACCES A L'ENERGIEMODERNE(DAEM) ...............................38 5.1. ~DENT~F~CAT~ON ET EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUXET SOClAUX POTENTIELS ET MESURES D'ATTENUAT~ON ............................................................................................ 43 5.1.1. Impacts positifs du projet sur les composantes sociales et environnementales......................................................................................... 46 5.1.2.Impacts environnementaux et sociaux negatifs du projet............... 47 6 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALET SOCIAL . ...........................................50 6.1. MESURES D'ATTENUATION ........................................................................................50 7 DISPOSITIONSINSTITUTIONNELLES DE MlSE EN OEUVRE DU CGES . ...................53 7.1. EVALUATIONDES CAPACITES DANS LA MlSE EN OEUVRE DU CGES .............................. 55 7.2. ROLE ET RESPONSABILITE DES INSTITUTIONSEN CHARGE DE LA GESTION ET LA PROTECTION DEL'ENVIRONNEMENT .................................................................................................... 53 8.PROGRAMMEDE SUlVl EVALUATION DU PROJET DE DEVELOPPEMENT . D'ACCESA L'ENERGIEMODERNE (DAEM) ............................................................55 8.1.OBJECTIFS ET STRATEGIE DU SUIVI-EVALUATION ........................................................... 55 8.2. ~NDICATEURSENVIRONNEMENTAUXETSOCIAUX ......................................................... 56 9 MECANISME DE SLIIVI-EVALUATION . ..................................................................60 10.PLAN CADRE DE CONSULTATION .....................................................................60 11.CONCLUSION.................................................................................................... 62 ANNEXE 1 Formulairede Triage Environnementalet Social (( 1) Ce formulaire a ete conqu pour assister a I'evaluationde sous-projets dans le contexte du projet DAEM au Benin. Le formulaire est conqu pour donner I'information aux reviseurs pour que des mesures d'attenuation, s'il y en a, puissent 6tre identifiees etlou que des besoins pour une analyse plus approfondie soient determines. Le formulaire contient I'information qui permettra aux reviseurs de determiner si des especes menacees ou leur habitat, les aires protegees ou les aires de foret relativement intactes sont presentes, et si une recherche plus approfondie est necessaire. Le formulaire identifiera aussi les impacts potentiels socio-economiques qui necessiteront des mesures d'attenuation et/ou le recasement et la compensation. Nom du Sous projet : Nom de I'organisation d'execution du sous-projet : Nom, departement, titre professionnel,adresse de la personne responsablede remplir ce formulaire. Departement et titre : Nom de la compagnie ou organisation : Numero de Telephone : Numero de fax : Adresse e-mail : Date : Signature : 1. Description du sous-projet : Decrivez le type et la dimension du sous-projet (surface, surface plantee, surface bBtie, capacite de production, quantite d'electricite produite, emplacement et longueur des lignes, etc.) y compris les zones de travail, les routes d'acces, etc. (Utiliserfeuilles supplementaires) 2. EnvironnernentNaturel [a)Decrivezla vegetation dans / attenant au site du sous-projet - (b)Estimezet indiquez les endroits oi, la vegetation devra 6tre enlevee [c) Y a-t-il des zones de sensibilite environnementale ou des especes menacees qui pourraient etre affectees negativement par le sous projet 2 (decrireci-dessous)Oui Non (i)Foret naturelle intacte Oui Non [ii) forkt c6tiere Oui Non (iii)foret riveraine Oui Non (iv)MangrovesOui Non (v)Zones humides (lacs,rivieres, zones d'inondation saisonnieres) Oui Non (vi)Habitats d'especes menacees necessitant une protection d'apres les lois beninoises et/ou les conventions internationales. Oui Non (vii)Autre (decrivez).Oui Non 3. Ecologie riveraine Y a-t-il une possibilite que, suite a I'installation de structures, telles les infrastructures de production d'energie, que I'ecologie des biotopes soit impactee nega.l.ivement ? Une attention particuliere doit etre faite a la qualite et la quantite d'eau, le type, la productivite et I'utilisationdes habitats ecologiques, et leur variation dans le temps. Oui Non [decrivez) 4. Zones protegees La zone du sous-projet (ou de ses composantes) comprend-t-elle des aires protegees (parcs nationaux, reserve nationales, foret protegee, site de patrimoine mondial, etc) Oui Non Si le sous-projet est en dehors, mais a faible distance, de zones protegees, pourrait-il affecter negativement I'ecologie dans la zone protegee ? (p.ex. interference avec les vols d'oiseau, avec les migrations de mammiferes). Oui INon 5. Geologie et sols Sur base d'inspection visuelle ou de litterature disponible, y a-t-il des zones instables d'un point de vue geologique ou des sols (erosion, glissement de terrain, effondrement) ? Oui Non Sur base d'inspection visuelle ou de litterature disponible, y a-t-il des zones a risque de salinisation ? Oui Non 6. Paysage / esthetique Y a-t-il une possibilite que le sous-projet ait un effet adverse sur la valeur esthetique du paysage ? Oui Non 7. Plantes nuisibles envahissantesle long des lignes de distribution Le sous-projet risque-t-il de promouvoir la dispersion de plantes / insectes / autre espece nuisible envahissante le long de routes de distribution ? Oui Non 8. Sites historiques, archeologiques ou culturels Sur base des sources disponibles, de consultations avec les autorites locales, des connaissances locales et d'autres observations, le sous-projet pourrait-il changer un ou plusieurs sites historique, archeologique, ou culturel, ou necessiter des excavation ? Oui Non 9. Recasement et/ou acquisition de terrain Est-ce que la mise en oeuvre du sous-projet declenchera le recasement involontaire,la prise de terrain, ou la perte de I'accesau terrain ? Oui Non 10. Perte de cultures,arbresfruitiers et infrastructure domestique Est-ce que le sous-projet declenchera la perte temporaire ou permanente de cultures, d'arbres fruitiers et d'infrastructure domestique (les greniers, les latrines exterieures, les cuisines, etc) ? O u i N o n 11. Pollutionpar le bruit des generatrices Est-ceque le niveau de bruit va depasser le seuil permis pour la zone ? O u i N o n 12. Habitats Naturels Est-ce que le projet aura des impacts negatifs sur les habitats naturels qui ne seront pas attenues adequatement selon la PO 4.04 HabitatsNaturels ? (( )) Oui...... Non......... ANNEXE 2: Directives de la SF1 ANNEXE 3 : Cartesdes CER Cartes des Concessions d'ElectrificationRurale (CER) Carte nO1: CER 1 2'$' 2 ' f O ' 7'00'- -7'00' -- , DEP.DUZOU, -- C A *------,- -&r I / I I I I I \ I \ a \ I BONOU \ _ I --I 1 \ I \ \ \ \ \ 6-Y)'- I -g.w \ W \ u 1 I F= I" II f :4 r3 8 1 5 ; 3 \ I I P $ ;ADJpHouN 1 3 ri / I a ; owd W I I 0 1 6'40.- 1 -6'40 I I \ \ I I Limite de departements I Limite de communes Chef-lieude commune 6-30'- -6'30' I 6'20'- -6'20' I I 1 SOURCE CENATEL;Carte @&?be du Benin. 2'30' 2'40' Carte n02 : CER 2 -Limited'Etats --- Limite de departements -Limitedecommunes r Chef-lieu de commune SOURCE CENATEL,Cats generale du Benln KETOU # Carte n05: CER 5 -Limlte d'Etats --- Limitede departements -Limitedecommunes x Chef-lieu de commune SOURCE: CENATEL.Cane generale du Benin. Carte n06:CER 6 -UmitedEtats --- Limite de &partements -----Umitedecommnes n Chef-lieudecommrne SOURCE WTa;Cartegingaledu Erin. Carte n07: CER 7 -Limited'Etats --- Limitede departements -Limitedecommunes u Chef-lieude commune SOURCE CENATEL;Carte ginirale du BL.nin. Carte n08: CER 8 -timitedEtats ---Limite de &partements ----Limitedecomrmnes r Chef-lieudec a m w Carte nOIO:CER 10 I -- - Urnitede dr$&mmts 1 I -Urnite&mnes /--- timite de departements 1 1----- timitedecommunes 1 / r Chef-lieude comrmne I SOURCE: C W E L ; Carte~ & ddueB n n Carte n013: CER 13 II I 1-1s 1P' 1°F 'PO' KEROU / d L-,,,, -5- ', DEP. W KOPARGO IBORGOU / I I --- -Lirnite d'Etats 20 40 ffibmit~s Lirnitede&partements Lirnitedemrmnes Chef-lieudem r m n e SOURE WTB; Cartegbir.4edu k i n Carte nOl4 :CER 14 1 - I Limite d'Etats Limite de departements Limite de communes s Chef-lieu de commune SOURCE: CENATEL; Carte generale du Benin Carte nOl5 : CER 15 Lim ite d'Etats Lim ite de dbpartem ents '-- Lim ite de communes 1 tr Chef-lieu de commune I SOURCE: CENATEL; Carte generale du Benm Carte nO16 : Repartitiondes aires protegeeset des communes affectees. Tp ,. d alchoc.6okana + < \pr S ForPl classez drs i -, L~rntede commune REP FEDERALE -Limled'Etat DU NIGERIA - - - L~mltede departemenl a Chef-l~eude cornmulie ,- I . Doma~nesclasses -1 2 4 Communes lmpl~quees -- 2 - . - w "X 1'3: lli + X 3% 3'30 40 0 .W ffilomeues S:..:rls-: CE?IhTEL. iJO5