Document de La Banque Mondiale \FILE COpy A N'UTILISER QU' A DES FINS OFFICIELLES Rapport No.2817 -NIR , NIGER DEUXIEME PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARAnI RAPPORT D'EVALUATION 1er mai 1980 .., TRADUCTION.NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORMATION Le pre~nt document fait I'objet d'une diffusion restreinte, et ne peut etre utilise par ses destioltllres que dans I'exerciee de leurs fonctions officielles. SI teneur ne peut etre autrement dlvulguee sans I'lutorisalion de II Banque Mondiale. b t r- lli,UII9 !II! HjJS" I iii TAUX DE CHANGE Monnaie nationale Franc CFA (FCFA) 1 dollar EU 210 francs CFA 1 000 francs CFA 4,76 dollars EU . POIDS ET MESURES Systeme metrique SIGLES ET ABREVIATIONS ACOPAM Appui cooperatif aux projets d'aide alimentaire sahelienne ALC Associations locales de cooperatives APMU Bureau de recrutement pour la gestion des projets agricoles de la 8anque BP Bureau du Projet CCCE Caisse centrale de cooperation economique CEG College d'enseignement general CFJA Centre de formation des jeunes agriculteurs CFDT Compagnie fran~aise pour Ie developpement des fibres textiles CNCA Caisse nationale de credit agricole CPR Centre de promotion rurale COTEDEP Comite technique departemental GMV Groupement mutualiste villageois ICRISAT lnstitut de recherche international pour les tropiques semi-arides FlDA Fonds international pour Ie developpement agricole lITA lnstitut international d'agriculture tropicale INRAN lnstitut national de la recherche agronomique du Niger NIGELEC Societe nigerienne d'electricite ONAHA Office national des amenagements hydro-agricoles OPVN Office des produits vivriers du Niger SCET-Int'l Societe centrale pour l'equipement·du territoire - internationale SICONIGER Societe industrielle et commerciale du Niger - SONARA Societe nigerienne d'arachide SONIPRIM Societe nigerienne de commercialisation des primeurs SONITEXTIL Societe nouvelle nigerienne des textiles UNCC Union nigerienne de credit et de cooperation EXERCICE ler janvier - 31 decembre A N'UTILISER QU'A DES FINS OFFICIELLES NIGER DEUXIEME PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI RAPORT DIEVALUATION Table des matieres Pages 1. GENERALITES ··············································· 1 A. Historique du projet ································· 1 B. Le secteur rural..................................... 1 C. Strategie et problemes sectoriels ···················· 4 II. LA ZONE DU PROJET · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · e· · · · · · · · · · · · · · · · · · · 8 A. Caracteristiques physiques ··························· 8 B. Caracteristiques socio-economiques ··················· 9 C. Institutions et infrastructures ······················ 10 D. Utilisation des sols et revenus agricoles ············ 13 III. LE PREMIER PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI CREDIT 60B-NIR ········································ 18 A. Objectifs et conception ······························ 18 B. Experience acquise au cours des deux premieres annees ············································· 20 C. Credit dlaction speciale (CEE) ······················· 23 IV. LE PROJET ················································· 24 A. Objectifs et description sommaire ···················· 24 B. Caracteristiques aetaillees ·························· 25 C. Estimations des coats ··· · ·························· 31 Le present rapport se fonde sur les conclusions alune mission de 1a Banque qui slest rendue au Niger en mai 1979; elle etait composee de MM F. Reeb, 8. Dussert, C. Grootaert (IDA) et de MM. A Chavancy et H. Boumendil (Consultants) Le priwnt _lImenl fait I'objet d'une diffusion restreinte, et ne peut etre utilise par ses ,"d··,.ires "ue dans I"uercice de leurs fonettons officielles. Sa teneur ne peut etre ··'RIMRt lIiYIIllUft sans l'autorisation de la Banque Mondiale. - 2 Table des matieres (suite) Pages D. Financement propose ·································· 33 E. Passation des marches et decaissements ··············· 37 F. Comptabilite et audit ·················.·············· 39 V. ORGANISATION ET DIRECTION ································· 40 A. Direction du projet ·································· 40 B. Personnel ············································ 41 c. Suivi et evaluation ·································· 45 D. Assistance aux agriculteurs ························· 45 E. Developpement de l'irrigation ························ 47 VI. TECHNIQUES ET PRODUCTION ·································· 49 A. Cultures pluviales ··································· 49 B. Culture irriguee ····································· 54 C. Production ··········································· 56 VII. DEMANDE, COMMERCIALISATION, PRIX ET RESULTATS FINANCIERS.. 58 A. Perspectives de la demande ··························· 58 B. Commercialisation et prix ···························· 59 C. Incidences financieres sur les agriculteurs ·········· 60 D. Incidence du pro jet sur les finances publiques ······· 63 VIII · AVANTAGES ET ANALYSE ECONOMIQUE ··························· 65 A. Avantages du projet ····························.····· 65 B. Analyse economique ························.·········· 65 C. Risques et analyse de sensibilite ···················· 67 IX. ACCORDS A CONCLURE ET RECOMMANDATIONS ····················· 72 ANNEXES 1. Responsabilites et qualifications du personnel clef ············ 74 2. Tableaux ······················································· 85 3. Documents et donnees figurant au dossier du projet 103 LISTE DES TABLEAUX FIGURANT DANS LE CORPS DU TEXTE 2.1 Population, surfaces utilisees, production et valeur de la production en 1977 ··········································· 15 4.1 Principaux intrants du projet ·································· 26 4.2 Resume du coat total, des couts en monnaie nationale et en devises · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 32 4.3 Tableau des res sources et des emplois ··························· 36 5.1 Personnel du projet ············································ 44 6.1 Principaux coefficients techniques en periode de croisiere ·····. 50 - 3 Table des matieres (suite) Pages 6.2 Volume et valeur de la production ······························ 57 7.1 Revenu agricole ················································ 62 8.1 Coats economiques, avantages et taux de rentabilite ·········· 68 8.2 Graphiques relatifs au taux de rentabilite economique et a l'analyse de sensibilite ···································· 69-70 LISTE DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES JUSTIFICATIFS (ANNEXE 2) " I. Facteurs de production et rendements ··························· 85 2. Revenu par hectare et par journee de travail................... 86 3. Revenu par exploitation et par journee de travail.............. 87 4. Cultures pluviales et irriguees; superficies en cultures tra ditionnelles et ameliorees ··································· 88 5. Facteurs de production supplementaires pour les zones de cultures pluviales et de cultures irriguees ·················· 89 6. Production des zones pluviales et irriguees ···················· 90 7. Revenu des fermiers utilisant des methodes culturales arnel ior ees ··················································· 91 8. Depenses par categorie de m~me nature ························ 92 9. Depenses par centre de responsabilite ou composante (5 pages) ···················································· 93 10. Plan de financement propose ···································· 98 II. Estimation du programme de deboursement ························ 99 12. Credit de l'AID - Estimation du programme de deboursement ······ 100 13. Marge brute a'auto-financement du Gouvernement ················· 101 14. Indices de plus value et de recouvrement des coOts ··········· 102 GRAPHIQUES 20666 Organigramme 20663 Composante irrigation - Programme des operations 20664 Schema du bloc type d'irrigation CARTES 14531 Zone du pro jet 14532 Cours du Goulbi de Maradi au Niger 14533 Plan general de l'amenagement du perimetre d'irrigation NIGER DEUXIEME PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI RAPPORT D'EVALUATION I. GENERALITES A. Historigue du projet 1.01 En mai 1978, Ie Gouvernement nigerien a fait savoir a l'IDA et a la CCCE qu'il souhaiterait beneficier de leur concours pour financer un projet faisant suite au pro jet de developpement rural de Maradi en cours d'execution (Cr. 608-NIR) dont les fonds devaient etre entierement decaisses a la fin de 1979. Le premier pro jet avait pour but d'ameliorer la production des ara chides, du mil et du niebe cultives dans trois arrondissements, de renforcer les structures des cooperatives, de developper les programmes de formation et d'enseignement, d'etudier les moyens d'exploiter Ie potentiel d'irrigation de la region, de mettre en oeuvre un programme pilote d'irrigation et de contri buer a l'amenagement de pistes agricoles, de plantations de bois de feu et a la fourniture de credit aux eleveurs. Un rapport aes activites relatives au credit 60B-NIR figure au Chapitre III. Une etude de faisabilite du nouveau projet a ete financee au titre du credit 608-NIR, effectuee par les consultants du Bureau de la SCET-Internationale (France) et soumise aux autorites nige riennes en avril 1979. La mission d'evaluation et les representants de la CCCE se sont rendus au Niger en mai 1979. Un credit dlaction speciale de 2 millions de dollars a ete fourni par la CEE pour assurer la soudure entre la fin du premier projet de developpement rural de Maradi (31 decembre 1979) et Ie debut de la deuxieme phase prevu pour Ie mois de juillet 19BO, et pour demarrer la composante irrigation du deuxieme pro jet propose (voir Chapitre III, Subdivision C). B. Le secteur rural 1.02 Geographie humaine. Le Niger a une population d'environ 5 millions a'habitants dant plus de 4 millions vivent dans les zones rurales. Sa super ficie est de 1,3 million de km 2 dont 75 % de terres desertiques, 15 % de terres semi-arides, Ie reste (mains de 10 %) se pr~tant plus au mains a la production agricole. La moitie environ de la population est concentree entre l'isahyete 500 mm et la frontiere sud separant Ie pays du Nigeria, au les - 2 precipitations annuelles sont de 700 a 800 mm. Dans cette zone qui s'etend sur environ 100 000 km 2 , la densite demographique est en moyenne de 20 habi tants seulement au km 2 mais depasse 100 habitants au km 2 dans les vallees, plus propices aux cultures; principalement celles du mil, du sorgho, de l'ara chide) du niebe et dans une certaine mesure du coton. Plus au nord, les precipitations se faisant plus rares et encore plus variables, l'importance des cultures pluviales de venues precaires, diminue au profit de l'elevage. 1.03 Part du secteur rural dans Ie PIB et les exportations. Le secteur rural represente aujourd'hui 45 % du PIS et 25 % des exportations environ contre 60 % et 80 % en 1970. Ce changement radical s'explique par l'augmenta tion rap ide de la production d'uranium mais egalement par la lenteur de deve loppement du secteur rural. La production agricole des dernieres annees a ete decevante notamment celIe des arachides qui est tombee de 200 000 tonnes (decortiquees) en 1965 a 80 000 tonnes environ. Ce recul peut @tre attribue a des prix a la production peu attrayants, a la secheresse et aux problemes quIa ulterieurement pose la reconstitution des stocks de semence. Aces dif ficultes, se sont ajoutees les maladies des arachides qui ant sevi a plusieurs reprises (aphides et virus de la rosette). Les agriculteurs sont alors passes a la culture des cereales et du niebe; les cultures representent maintenant en valeur moins de 25 % du PIB et 10 % des exportations. L'elevage a ete affecte par la secheresse de 1973 qui, selon les estimations officielles, a ramene Ie cheptel national de 4,2 millions a 2,2 millions pour les bovins et de 9 a 7 millions pour les moutons et les chevres. Sien que la reconstitution du troupeau ait commence, il faudra attendre une decennie avant que Ie cheptel bovin revienne aux effectifs d'avant la secheresse. Les augmentations des prix des produits d'elevage ant toutefois en grande partie compense la reduc tion du volume de production. L'elevage represente actuellement 20 % du PIS, meme pourcentage qu'en 1971, mais sa part dans les exportations est tombee de 42 % a 15 %. Cette derniere diminution est imputable 8 1'augmentation rapide des exportations d'uranium. 1.04 Bilan alimentaire. Avant 1973, Ie Niger produisait normalement assez de vivres pour nourrir sa population. Toutefois, au cours des trois annees de secheresse, 1973-75, ses importations de cereales ont atteint en moyenne 120 000 tonnes environ par an, soit environ 10 % seulement de sa production annuelle normale mais une proportion bien plus elevee pouvant aller jusqu'a 50 % de sa production commercialisee. Cette situation inquietante a amene les autorites nigeriennes a accorder une attention accrue a la production cerea liere (sous-secteur jusque 18 neglige) et a ne pas rel~cher leur effort en depit des bonnes recoltes de 1976/77 et 1978/79, grace auxquelles les importa tions de denrees n'ont atteint que 2 % de l'ensemble des besoins alimentaires. Malgre la perspective d'un deficit important de mil et de sorgho au cours des prochaines annees signalee par certaines previsions recentes, il semble actuel lement quIa condition de mener a bien les projets axes sur la productivite des cultures pluviales comme cela a ete prevu, Ie Niger conserver a sa quasi-auto suffisance en cereales mais sa production restera sujette aux aleas du climat. - 3 - Les excedents des bonnes annees pourront ~tre commercialises au Nigeria du Nord. Les deficits des mauvaises annees seront combles au moyen d'importa tions mais la probabilite d'une secheresse aussi grave que celIe de 1973 est faible (0,02). 1.05 Institutions. Le Ministere du developpement rural, Ie principal mais non l'unique responsable du secteur rural, comprend quatre directions: agri culture, elevage, genie rural et foresterie. II existe egalement un petit bureau de planification rattache au Cabinet du Ministre. L'Union nigerienne de credit et de cooperation (UNCC) etablie en 1962 est chargee du developpement des cooperatives, de l'approvisionnement en facteurs de production, du recou vrement du credit a moyen terme et des credits de campagne et de la commercia lisation primaire, de m~me que de la direction de certains projets agricoles. En octobre 1978, les autorites nigeriennes ont adopte de nouveaux statuts applicables aux cooperatives dont les zones d'activite seraient definies par les limites des circonscriptions administratives. De plus, l'UNCC serait appe lee a terme a disparaltre, les cooperatives deviendraient autonomes et assure raient ellesm~mes la fourniture des facteurs de production, la commercialisa tion et 1e travail de vulgarisation. II est peu probable que ces nouveaux statuts puissent ~tre mis en application dans des delais rapides. La Caisse nationale de credit agricole (CNCA), emanation de l'UNCC creee en 1967, est chargee de l'octroi de fonds pour Ie credit agricole, de l'examen des demandes de pr~ts, de la comptabilite relative aux comptes consolides des cooperatives. L'Office national des amenagements hydro-agricoles (ONAHA), cree en decembre 1978, est charge de tous les projets d'irrigation : gestion, direction et entretien des perimetres existants, preparation et mise a jour reguliere de l'inventaire des projets d'irrigation, execution des activites de vulgarisation et liaisons avec l'UNCC. Des societes para-etatiques ant ete creees en concur rence avec Ie secteur prive pour s'occuper de la commercialisation secondaire et du traitement des principaux produits agricoles. L'arachide et Ie niebe relevent de la Societe nigerienne d'arachides (SONARA). Les quantites mises en vente de ces produits ant beaucoup varie au fait de la meteorologie et de l'instabilite des prix. Le tonnage de niebe achete par la SONARA n'etait plus que ae 18 000 tonnes en 1978/79 contre 50 000 tonnes en 1976/77. Le tonnage d'arachides, qui depassait regulierement 150 000 tonnes (decortiquees) dans les annees 60 et Ie debut des annees 70 n'a pas depasse 15 000 tonnes pen dant trois annees jusqu'en 1978/79. Le mil et Ie sorgho relevent de l'Office des produits vivriers du Niger (OPVN), de 10 000 a 60 000 tonnes par an, etant achetees sur place; il s'occupe egalement du riz usine qui represente quelque 3 000 tonnes par an. L'OPVN a egalement ete charge de la distribution de l'aide alimentaire a l'interieur du pays. La Societe nigerienne des primeurs (SONIPRIM) commercialise un faible volume de fruits et de legumes dans la region de Niamey (100 tonnes environ en 1978/79) et exporte egalement des haricots verts, des melons et des poivrons vers Ie marche europeen (pres de 1 000 tonnes en 1978/79). 1.06 Prix des facteurs de production. Les autorites nlgerlennes ac cordent de'genereuses subventions pour l'achat de facteurs de production agri cole, et les prix payes par les agriculteurs n'ont pas varie depuis plusieurs annees. Du fait de l'augmentation des coats, l'element de subvention a ete - 4 proportionnellement accru et en 1979/80 atteindra 50 % pour les engrais, 70 % environ pour Ie petit materiel de culture attelee, et 40 % environ pour les charrettes. Les prix unitaires des facteurs de production sont fixes par Ie Ministre du developpement rural sur la base ae propositions emanants de l'UNCC, par contre Ie montant des credits destines a subventionner les facteurs de pro auction est arr~te par Ie Ministere du Plan dans Ie cadre de son budget d'in vestissement. Ces credits ne suffisent generalement pas 8 financer l'achat des facteurs de production dont a besoin Ie Ministere du developpement rural aux prix unitaires subventionnes, si bien que ces facteurs sont necessairement rationnes. De plus, comme il faut attendre de connaltre Ie montant des cre dits alloues avant de passer aux appels d'offres pour la fourniture des fac teurs de production, une bonne partie de ces produits est livree trop tard. Les statistiques d'utilisation des intrants (moins de 4 000 tonnes d'engrais dans l'ensemble du pays pour les cultures pluviales) ne representent pas la demande mais un approvisionnement rationne et tardif. 1.07 Prix 8 la production. Les prix payes par les organismes de commer tialisation para-etatiques pour Ie mil, Ie sorgho, l'arachide, Ie niebe, Ie coton et Ie paddy sont fixes par un Comite national des prix preside par Ie Ministre des affaires economiques. Les prix ne sont pas annonces avant octobre, c'est-a-dire juste avant l'ouverture des marches primaires, et ne peuvent avoir d'effet que sur Ie choix des speculations pour la campagne suivante. En outre, depuis quelques annees ces incertitudes ont ete aggravees par a) la reduction du prix 8 la production du niebe pour la campagne 1975/76 apres l'ouverture des marches et b) l'augmentation du prix a la production de l'arachide et du niebe pour la campagne 1977/78 au bout de trois mois d'activite des marches. Les prix de la campagne 1978/79 etaient tous en augmentation importante par rapport aux prix initiaux de l'annee precedente puisqu'ils etaient passes de 45 francs CFA 8 50 francs CFA pour l'arachide, de 30 a 40 francs CFA pour Ie mil et Ie sorgho, de 30 8 45 francs CFA pour Ie niebe et de 55 8 62 francs eFA pour Ie coton. lIs ont ete maintenus au m~me niveau pour la campagne 1979/80. Calcule en pourcentage du prix economique, Ie prix a la production est de 63 % pour Ie sorgho, 67 % pour Ie niebe, 74 % pour Ie mil, 73 % pour l'arachide et 87 % pour Ie coton. Ces dernieres augmentations de prix sont destinees 8 assu rer la competitivite des produits nigeriens avec ceux du marche du Nigeria OU les prix ne sont pas veritablement contrOles et avec les produits vendus par des marchands du Niger et du Nigeria. C. Strategie et problemes sectoriels 1.08 Contraintes et difficultes. Mis 8 part l'uranium, Ie pays est par ticulierement depourvu de ressources naturelles. Le climat rend de vastes zones impropres a la culture et meme 18 ou elle est possible, elle demeure aleatoire en raison de l'incertitude des precipitations. Les sols sont gene ralement pauvres et dans de nombreuses regions la fertilite est en declin, les periodes de jacheres etant ecourtees du fait de la pression accrue qu'exerce sur les terres la population en expansion (pres de 2,7 % par an). - 5 La diminution de la fertilite des sols dans de nombreuses regions a probable ment atteint un stade au il est maintenant profitable d'intensifier l'utili sat ion des sols. L'eau bien qu'abondante en sous-sol, n'existe que dans quel ques vallees et l'irrigation est coQteuse puisqu'elle necessite des investis sements depassant 10 000 dollars a 1 'hectare. Les distances a franchir jusqu'aux lieux de commercialisation a l'interieur et a l'exterieur du pays sont enormes, ce qui defavorise le Niger par rapport a ses concurrents sur le marche des exportations (la tonne transportee jusqu'au port maritime coate 100 dollars. D'autre part, l'isolement du pays n'incite guere a la substitu tion des importations car, s'il constitue une defense naturelle contre les importations celle-ci est neutralisee par les deseconomies d'echelle resultant . de la dimension reduite du marche local. En depit de l'expansion de la pro duction d'uranium et des activites connexes, les possiblites d'emploi product if en dehors du secteur rural n'augmentent que de quelques milliers d'emplois par an tandis que la population en age de travailler s'accrolt annuellement de 40 000 a 50 000 personnes. A mains d'une expansion des possibilites d'emplois dans le secteur rural, la migration des populations vers les pays voisins cons tatee actuellement pendant la saison seche risque de s'intensifier et de deve nir un phenomene permanent. 1.09 Objectifs et strategies. Face aces contraintes et a ces perspec tives, lels autorites nigeriennes ant adopte un double objectif : exploiter le potentiel des cultures pluv i121es et de l' EHevage, et accro1tre les superfi cies soumises a l'irrigation controlee. En matiere d'agriculture pluviale, cette strategie consiste a creer un "projet de productivite" regional dans chaque province dans Ie cadre duquel on offrirait aux petits exploitants des services de vulgarisation, des facteurs de production, des services de commer cialisation et de credit ameliores. Les autorites nigeriennes prevoient de mettre sur pied ces projets dans l'ensemble des regions cultivables du Niger d'ici a 1980. En 1980, de tels pro jets qui n'englobaient pas toujours l'en semble du departement, etaient executes dans cinq des six departements con cernes, y compris celui au se deroule Ie projet de Maradi finance au titre du Credit 608-~IR (10,7 millions de dollars). Les priorites, l'importance relative des sous-secteurs, la structure administrative different d'un pro jet d'agriculture pluviale a l'autre. Dans Ie domaine de l'irrigation con trOlee, les autorites nigeriennes se sont fixe un rythme de developpement modeste d'environ 1 200 hectares environ par an, tout en renfor9ant les ins titutions qui ulterieurement pourront accelerer Ie rythme d'amenagement des perimetres. La strategie adoptee par les autorites nigeriennes est bonne dans l'ensemble. Toutefois, celles-ci hesitent a exclure les zones meme les plus arides de leurs projets de mise en valeur mais cela ne peut guere se justifier tant du point de vue economique que technique (par. 1.12 ci-dessous). II faut egalement noter sur Ie plan positif que Ie developpement du mouvement cooperatif a favorise la stra,tegie des pouvoirs publics. - 6 1.10 Problemes politiques. Le systeme de fixation des prix a la produc tion s'est nettement ameliore depuis quelque temps puisque les prix financiers se sont rapproches des prix economiques (par. 1.07). II en va de meme du coat du credit agricole, Ie taux d'interet ayant ete porte de 6,5 % en 1977/78 a 8 % en 1978/79 et a 9,5 % en 1979/80. Puisque Ie taux annuel d'inflation moyen entre 1975-77 etait de 22 %, et qu'il risque d'~tre quelque peu superieur au cours des trois prochaines annees, Ie taux d'inter~t reel a probablement ete pratiquement nul. On ne constate en revanche aucune amelioration des prix des facteurs de production; en fait, ils se sont encore ecartes davantage des prix economiques puisque les prix financiers ont ete maintenus a un niveau constant (par. 1.06); cette decision s'explique par Ie desir des pouvoirs publics de transferer Ie revenu provenant de l'uranium au secteur rural. De plus, fait encore plus important, la fourniture des facteurs de production continue a etre insuffisante, irreguliere, et effectuee a contre-temps. Aux termes d'un nouveau statut relatif a l'octroi de credit aux cooperatives entre en vigueur a la fin de l'annee 1979, celles-ci ont maintenant un statut juridique leur permettant d'emprunter des fonds directement aupres de la CNCA. II est pro bable qu'il faudra attendre plusieurs annees et prevoir quelques amendements avant que Ie nouveau systeme ne soit totalement operationnel. Un programme de 3 a 4 annees d'enseignement et de formation est en preparation pour rendre les cooperatives plus autonomes du point de vue de la gestion financiere et de la comptabilite. Le remboursement des credits reste problematique, puisque Ie taux moyen de recouvrement dans l'ensemble du pays n'est que de 60 a 70 %. Celui-ci varie toutefois considerablement d'un departement a l'autre selon les motivations et les competences des services techniques et l'attitude des pou voirs locaux. En ce qui concerne Ie projet de Maradi, Ie taux de remboursement est de 90 % pour Ie credit a moyen terme et de 80 % pour Ie credit a court terme. 1.11 Interventions precedentes de la Banque. Depuis 1969, sept credits ont ete approuves pour Ie secteur agricole. Le premier, (Credit 207-NIR de 600 000 dollars, signe en 1970) avait pour objet d'une part de fournir aux petits exploitants les credits necessaires pour l'acquisition de facteurs de production saisonniers et de materiel et d'autre part de renforcer Ie mouvement cooperatif. Le rapport d'achevement!i conclut que "Ie projet a ete une initiative malheureuse ll puisque a) il s'etait concentre sur les aspects finan ciers du credit agricole sans prevoir de mesures structurees precises visant a ameliorer la technologie de production sur Ie terrain; b) l'organisme clef, l'UNCC, n'a fourni aucun service de vulgarisation aux planteurs d'arachides; c) la periode d'execution du pro jet 1971-74 a coincide avec une grave y Niger Rapport d'achevement du projet de credit agricole, 27 avril 1977. - 7 secheresse; et d) jusqu'a la fin de 1974, la politique des prix a la produc tion adoptee par les pouvoirs publics a eu un caractere punitif. Le taux de rentabilite reelle, que Ie rapport d'achevement ne precise pas, a ete a peine positif au lieu d'atteindre 100 % comme on Ie prevoyait lors de l'evaluation. Le deuxieme credit No 441-NIR de 2 millions de dollars accorde en 1974, inti tule Pro jet de secours contre la secheresse, devait financer une serie de petits sous-projets. Ceux-ci furent generalement executes de fa~on satisfai sante. Le troisieme, No 608-NIR de 10,7 millions de dollars destine a finan cer Ie proJet de developpement rural de Maradi, fut approuve en decembre 1975 mais n'entra en vigueur qu'en octobre 1976. Les deux premieres annees se sont bien passees et la troisieme et derniere campagne du projet est mainte nant entamee (Chap. III B ci-dessous). Le quatrieme credit 800-NIR de 4,5 millions de dollars approuve en mai 1978, concerne un pro jet forestier et consiste a financer avant tout 400 ha de plantations-pilote d'arbres sous irrigation. Le cinquieme, Ie credit 851-NIR de 15 millions de dollars approuve en septembre 1978 finance Ie projet d'irrigation de Namarigoungou, visant principalement a amenager un perimetre de 1 500 ha. Le sixieme, Ie credit 885-NIR de 12 millions de dollars, approuve en mars 1979, a trait a un pro jet d'elevage~ portant sur Ie centre et l'est du pays; faisant appel a des methodes nouvelles il offre un ensemble de services aux eleveurs dans une zone pastorale semi-aride et prevoit une serie de mesures precises relatives a l'elevage dans la zone (le cultures. Un septieme credit approuve mais qui n'a pas encore ete signe, s'eleve a 20 millions de dollars et vise a financer Ie projet de deve 10ppement rural de Dosso. II a ete negocie avec Ie Gouvernement nigerien en septembre 1979. Ce projet, qui ne comprend pas d'element d'irrigation, porte sur un autre des six departements (par. 1.09). 1.12 Strategie de prets sectoriels. Les investissements du groupe de la Banque dans Ie secteur agricole devraient appuyer la strategie generale ment bien con~ue des autorites nigeriennes, a savoir financer des projets de productivite regionale, l'exploitation progressive du potentiel d'irriga tion du pays, la prestation de services aux eleveurs, et l'integration agro pastorale. II faut toutefois reconnaitre qu'en l'etat actuel de la tech nique et compte tenu des contraintes qui pesent sur la production agricole, les possibilites d'effectuer des investissements valables dans les cultures pluviales et l'elevage sont limitees et pourraient etre epuisees au caul's de la prochaine decennie. II existe deja plusieurs regions qui sont regu lierement cultivees mais dans lesquelles on ne peut effectuer aucun inves tissement valable. 11 n'est pas facile de tracer la ligne de demarcation entre ces regions et les pouvoirs publics tiennent a juste titre a donner l'impression que personne n'est oublie. Les investissements du groupe de la Banque devront toutefois etablir cette distinction et s'y tenir, sans negli gel' Ie caractere heterogene des zones rurales du Niger. - 8 II. LA ZONE DU PROJET A·· Caracteristigues physigues 2.01 eo ra hi ue et climat. La zone du projet (voir Carte s'etend sur 15 944 km et couvre quatre des six arrondissements du departement de Maradi (38 581 km 2 ). Situee au centre-sud du pays elle est bordee au sud par la frontiere avec Ie Nigeria et au nord par une ligne approximativement parallele a la route nationale (RNl) et passant a 20 km au Nord des quatre chef-lieux d'arrondissement du projet, Guidan-Roumji, Maradi, Aguie, Tessaoua. Le climat de la province est sahelien, caracterise par une saison sache d'environ huit mois. Les precipitations annuelles a la frontiere avec Ie Nigeria sont d'environ 750 mm tombant vers Ie nord a 600 mm a Maradi avec une reduction d'environ 100 mm pour chaque baisse de latitude de 50 km (voir Carte 14531). La bordure nord de la zone du projet suit approxi mativement l'isoyate de 550 mm. Les precipitations varlent tras fortement dlune annee a l'autre et leur repartition est tras irreguliare notamment au debut de la saison des pluies. En outre les variations par rapport a la moyenne sont extremement marquees. 2.02 Topographie et sols. La zone du projet, situee sur Ie plateau, est traversee par trois vallees de cours d'eau qui s'ecoulent de l'est a l'ouest, Ie Goulbl de Maradi, Ie Goulbi N'Kaba et Ie Goulbi de Tarka. Les sols sont presque tous du type tropical ferrugineux de fertilite moyenne, avec carence en phosphore mais pouvant etre facilement amendes. La plaine d'inondation du Goulbi de Maradi, formee de depOts de limon et de materiaux plus legers pro venant des formations cristallophyliennes et granitiques du bassin fluvial situe autour de Kano au Nigeria, a une texture tres heterogene faite de couches tras diverses. 2.03 Ressources en eau. Mis a part Ie Goulbi de Maradi, cours d'eau sai sonnier (par. 2.04), Ie departement ne dispose pas de ressources d'eau de sur face import antes pour l'irrigation; celle-ci ne peut etre largement developpee faute de sources renouvelables d'eau souterraine en dehors de la plaine d'inon dation du Goulbi. De ce fait, les cultures pluviales predominent, l'intensite et Ie type de production etant etroitement tributaires des precipitations. Les ressources en eau souterraine suffisent a la consommation des menages et du betail dans tout Ie departement. 2.04 La plaine d'inondation du Goulbi de Maradi, est l'element Ie plus notable du relief du departement. Cette plaine est utilisable sur une lon gueur de 40 km environ et une superficie d'environ 10 000 hectares du vil lage de Tibiri, au nord-ouest de Maradi, au village de Kountoumi au sud-est. Le Goulbi de Maradi est un cours d'eau saisonnier qui avec Ie temps a forme une plaine alluviale ou en sortant de son lit 11 se deverse au moment des crues; son trace change d'une annee a l'autre parmi les alluvions maintenues entre les pentes abruptes du plateau (Carte 14533), il coule environ cinq - 9 mois, de mai a octobre et il alimente une couche aquifere au l'on peut puiser a des profondeurs variant entre 1 metre et 15 metres dans la plaine d'inon dation. Cette couche est reliee a la nappe souterraine du "continental inter calaire" et peut ~tre exploitee a des fins d'irrigation par pompage. C'est d'ailleurs cette methode qui sera utilisee dans Ie programme a'exploitation de l'eau souterraine prevu au projet. B. Caracteristiques socio-economigues 2.05 Demographie.lI La population tot ale de la zone du projet est d'en viron 600 000 habitants (63 % de la population totale du departement), repartie entre les quatre arrondissements de Madarounfa (139 000), Aguie (125 100), Tessaoua (148 500) et Guidan-Roumji (141 600). La ville de Maradi, troisieme ville du Niger, compte environ 46 000 habitants. La zone du projet comprend sept villes de plus de 3 000 habitants, regroupant 13 % de l'ensemble de la population de la zone du projet, mais la majorite de la population habite dans de petits villages d'environ 300 habitants. La croissance de la population varie de 2,4 a 2,9 % par an dans les quatre arrondissements du projet. La population active est estimee a 65 % environ de la population totale. La densite de population dans l'ensemble du departement de Maradi, a savoir 24 habitants au km2, est la plus elevee du Niger. La partie septentrionale du departeme~nt, en dehors de la zone du projet, est semi-desertique et a une population clairsemee; la densite de population a l'interieur de la zone du projet est d'environ 38 habitants au km 2 · La famille moyenne d'agriculteurs se compose, d'apres les estimations, de 6,7 personnes environ dans l'arrondis sement de Madarounfa et de 9,3 personnes dans les arrondissements du nord Aguie, Tessaoua et Guidan-Roumji. 2.06 La population. 90 % environ de la population de la province appar tient a la tribu Haoussa qui est egalement l'ethnie predominante du Nigeria du nord. Maradi entretient des relations solides avec les vi lIes et les districts du Nigeria du nord en raison des echanges avec Ie nord et Ie sud de ce pays, de la traversee pratiquement incontrOlee des troupeaux lors de la transhumance nord-sud et des difficultes liees au contrOle du mouvement des populations et de biens a travers la frontiere. Ces rapports representent et continueront a representer un facteur tres important pour la planification du developpement economique du departement. Le reste de la population (10 %) 1I Renseignements tires des donnees provisoires du recensement general de de 1977 au obtenues aupres du service provincial de planification. - 10 se compose de Foulanis et de Touaregs. Les premiers se divisent en petits groupes d~nt les chefs se trouvent a Tessaoua, ~Iadarounfa et Guidan-Roumji et leurs familIes se composent en moyenne de cinq personnes environ. Outre les activites d'elevage, cette ethnie cultive ses propres terres, laissant aux enfants Ie soin de conduire les troupeaux aux pacages. Dans la zone du projet, contrairement a d'autres regions, rares sont les eleveurs qui pratiquent la migration vers Ie Nigeria. 2.07 Regime foncier. Dans l'ensemble, Ie regime de propriete fonciere et les usages suivis en la matiere dans la zone du projet relevent du droit cou tumier Haoussa. Les chefs traditionnels sont consideres comme les gardiens de toutes les terres qui sont de leur ressort (village) dont ils sont habilites a accorder l'usufruit aux chefs de famille. De plus, ils doivent arbitrer les conflits entre voisins ou heritiers et ant dans certaines conditions Ie droit d'attribuer les terres restees libres a des agriculteurs etrangers ainsi qu'a exproprier les terres pour repondre aux besoins de la collectivite. En theo rie, la communaute pourrait recuperer toutes les terres a la mort ou au depart des usufruitiers mais en pratique les terres sont transmises par heritage d'un membre de la famille a l'autre et les chefs n'ont aucun pouvoir sur les droits de propriete s'exer9ant sur les terres mises en valeur et cultivees. Au niveau familial, Ie pere est Ie proprietaire de la terre mais il ne peut disposer d'aucune parcelIe sans l'approbation des membres de la famille. Son rOle consiste a partager les terres de la famille entre les champs collec tifs (gandu) et les parcelles individuelles (gamana) et ales repartir entre les membres de la famille; il est strictement interdit de ceder des parcelles individuelles a des personnes ne faisant pas partie de la famille. Les terres collectives sont habituellement consacrees a la production de denrees de base, pour lesquelles cinq ou six jours de travail par semaine obligatoires sont fournis par les hommes de la famille et quatre jours par les femmes. Les droits relatifs aux parcelles individuelles peuvent varier d'une annee a l'autre tant en ce qui concerne leur situation geographique que leurs dimen sions, selon la decision prise par Ie Chef en fonction de divers criteres. Dans la plaine d'inondation du Goulbi, ces regles ne s'appliquent pas et les terres sont parfois distribuees par les responsables de l'administration a des personnes n'appartenant pas au groupe des occupants traditionnels. C. Institutions et infrastructures 2.08 Pouvoirs locaux. Un prefet place a la t~te de chacun des sept departements est nomme par Ie President dont il est Ie representant direct. Le prefet preside les seances du Comite technique departemental au siegent tous les chefs de services departementaux, les sous-prefets et les represen tants des chefs traditionnels. Ce comite est charge de la coordination entre les divers services officiels mais il n'a pas de pouvoir budgetaire, celui-ci etant la prerogative des ministeres a Niamey. Des comites ayant une compo sition analogue existent au niveau des arrondissements; ils sont presides - 11 par Ie sous-prefet, jouent egalement un rOle de coordination mais possedent un pouvoir budgetaire modeste puisqu'ils sont seulement habilites a proceder a l'affectation des recettes provenant des impOts locaux. Les arrondissements sont divises en cantons administres par un chef elu par les chefs de villages concernes qui re~oit une allocation de l'Etat; Ie canton est Ie point de con tact entre les structures modernes et traditionnelles de gouvernement. Une des faiblesses du systeme est que les chefs des services departementaux sont soumis a des directives emanant tant de leurs superieurs techniques dans les ministeres de tutelle que de leurs superieurs administratifs et politiques appartenant a la Prefecture. 2.09 Services agricoles. Les directions de l'agriculture, du genie rural, de l'elevage et des eaux et for~ts sont bien representees dans Ie departement de Maradi. L'Institut de recherche agricole (INRAN) s'occupe de recherches en matiere de cultures pluviales et irriguees a la station de recherche de Tarna situee dans la zone du projet. Depuis 1960 l'Union nigerienne de credit et de cooperation (U~CC, par. 1.05) est chargee du developpement des cooperatives par Ie truchement de 27 associations locales de cooperatives (ALC), 109 coope ratives et 1 175 groupements mutualistes villageois (GMV). 2.10 Commercialisation et transformation. La loi confere aux societes d'Etat Ie monopole de la commercialisation des arachides et des cereales, mais les commE=r~ants prives sont toleres et m~me souvent utilises comme interme diaires. L'Office des produits vivriers du Niger (OPVN, par. 1.05), organisme d'Etat, achete Ie mil et Ie sorgho aux marchands prives et aux cooperatives, aux prix officiels a la production, dans Ie cadre de la gestion des stocks regulateurs et de securite qui lui incombe. Sa capacite d'entreposage a Maradi est de 11 000 tonnes plus 13 000 tonnes dans Ie reste du departement. En 1978 I'OPVN a achete localement 6 600 tonnes de mil et 15 600 tonnes de sorgho et 15 000 tonnes supplementaires de sorgho a Kano (Nigeria) destinees a etre ecoulees au Niger. Dans l'ensemble, les mesures prises par l'OPVN parviennent a attenuer l'effet des fluctuations de prix. La Societe nigerienne d'arachide (SONARA, par. 1.05), societe mixte dont l'Etat possede 90 % des actions, Ie secteur prive en detenant 10 %, commercialise I'arachide, et depuis 1975/76, Ie niebe. Elle achete aux cooperatives et aux marchands qui sont ses action naires, traite et entrepose Ie produit jusqu'a sa livraison pour exportation ou transformation sur place. La SONARA possede 40 % environ des installations de decorticage et d'extraction de l'huile (SICONIGER) a Maradi, et vient d'ins taller une usine de compact age des coques a Dosso pour la production de combus tible. Le niebe est exporte actuellement a Kano (Nigeria), ou la capacite d'absorption est estimee a 60 000 tonnes. Les quantites d'arachide commercia lisees dans la province de Maradi ont subi une chute brutale puisqu'elles sont tombees a 800 tonnes en 1975/76 c~ntre 15 600 tonnes en 1974/75, la proQuction se situant en moyenne a 6 200 tonnes au cours des trois dernieres annees. La commercialisation du niebe est extremement irreguliere, (20 200 tonnes en 1976/77, 1 600 tonnes en 1977/78 et 11 500 tonnes en 1978/79). Comme il n'existe pas de marche prive, l'ensemble de la production cotonniere est achete par l'UNCC aux prix officiels. La production cotoniere de 1977/78 dans - 12 la province de Maradi s'elevait a 350 tonnes seulement de coton-graine, soit 9 % de la production nationale qui a oscille entre 3 800 et 11 000 tonnes au cours des dernieres annees. L'egrenage est effectue par la Compagnie fran~aise pour Ie oeveloppement des fibres textiles (CFDT), societe fran~aise semi publique, aans trois usines d'egrenage, l'une d'elle etant situee a Maradi; la capacite totale d'egrenage de 20 000 tonnes (dont 4 000 tonnes a Maraoi) est fortement sous-utilisee. La fibre est vendue en priorite a la Societe nouvelle nigerienne des textiles (SONITEXTIL), seule usine ae coton du pays, dont la capacite d'absorption est de 2 000 tonnes par an. La Societe nigerienne de commercialisation des primeurs (SONIPRIM, par 1.05) s'occupe de toutes les exportations de fruits et de legumes en provenance du Niger, qui en 1978 s'elevaient a 1 000 tonnes. L'action de la SONIPRIM reste actuellement limitee car sa capacite de refrigeration est insuffisante, toutefois des plans ont ete etablis en vue de son expansion. La SONIPRIM a egalement lance un programme pour l'exploitation de la production de legumes par Ie biais de contrats avec les agriculteurs; ces derniers re~oivent la moitie du produit de la recolte, l'autre moitie etant conservee a titre de recuperation en echange de la livrai son gratuite des facteurs de production. La commercialisation du betail est effectuee par Ie truchement d'un systeme prive traditionnel selon lequel les eleveurs vendent leur betail aux marchands de bestiaux soit directement soit par l'intermediaire d'agents de ramassage. II y a 49 marches de bet ail dans l'ensemble de la zone du projet, les principaux etant ceux de Maradi, Mayahi, Tessaoua et Aguie. 2.11 Routes et communications. La ville de Maradi sert de marche pour Ie centre du Niger et pour les echanges entre Ie Niger et Ie Nigeria (voir Carte 14 531). Maradi et Kano sont relies par une route bitumee de 250 km (les 50 km se trouvant au Niger ont ete ameliores grace a l'aide du Groupe de la Banque). La route reliant Maradi a Niamey sur 655 km, et a Zinder, a une distance d'environ 237 km, est bitumee et en bon etat. Maradi est egale ment reliee par avion a Niamey par deux vols hebdomadaires ainsi qu'a quelques unes des autres villes principales, Zinder, Agades, Arlit et Tahoua. A l'inte rieur de la zone du projet, Maradi est relie aux quatre chefs-lieux d'arrondis sements, Guidan-Roumji, Madarounfa, Aguie et Tessaoua par des routes bitumees qui sont generalement bien entretenues. L'acces a la plupart des agglomera tions importantes est assure par plusieurs centaines de kilometres de pistes d~nt Ie point de depart est la RNI (axe principal ouest-est). Seuls 224 km sont recouverts de laterite, et il vaut mieux utiliser des vehicules tout terrain. II existe toutefois certaines regions fortement peuplees qui peuvent se trouver a 50 km ou plus d'une route bitumee ou en laterite. On s'efforce de resoudre ce probleme dans le cadre d'un projet de routes d'acces (Credit 886-NIR). 2.12 Electricite, eau, services sanitaires et ecoles. Maradi est ali mentee en electricite par la Societe nigerienne d'electricite (NIGELEC), societe a'Etat, au moyen de deux generatrices diesel de 1 000 et 1 250 kw; une troisieme generatrice de 1 250 kw a ete commandee. Comme la consommation - 13 de la ville est estimee a environ 1 000 kw et que Ie futur projet devrait en absorber 500, il reste une marge de securite importante. Tessaoua ne dispose que d'un petit groupe electrogene diesel et aucune electrification n'est pre vue dans la zone du projet excepte pour la ville d'Aguie. En ce qui concerne l'alimentation en eau, Maradi et Tessaoua sont equipees de forages et de cana lisationsi men ant au moins jusqu'a des bornes fontaines publiques. L'infra structure medicale de la zone du pro jet est mediocre: un seul hOpital, 14 medecins (12 expatries), cinq maternites et 17 dispensaires ruraux. Seuls 172 villages, soit 16 % du total, ont acces a des soins medicaux; 136 disposent a la fois de secouristes volontaires et de sages-femmes, 27 n'ont que des sages femmes, 9 que des secouristes. Le premier projet a permis de former 287 secou ristes volontaires environ et 377 sages-femmes. On estime que 8 % de la popu lation est alphabetisee et que 15 000 enfants (18 % des jeunes) frequentent l'ecole primaire. II y a trois colleges d'enseignement general (CEG) dans la zone du pro jet accueillant 1 500 eleves environ et l'on prevoit de doter chaque arrondissement d'un college d'ici a 1981. Maradi possede Ie seul college technique du departement. Depuis trois ans un programme d'alphabetisation des adultes fonctionne de fa~on satisfaisante avec l'aide du premier projet (Credit 608-NIR), et Ie nombre de centres est passe de 77 en 1976 a 180 en 1979. Le nombre de personnes alphabetisees grace au projet est passe de 1 133 en 1977 a 3 422 en 1978. D. Utilisation des sols et revenu agricole 2.13 Statistiques de base. Les donnees disponibles sur l'utilisation des sols, la taille des exploitations, la production agricole et l'elevage sont incompletes, parfois contradictoires, et sujettes a des marges d'erreurs impor tantes. Un des rOles du Bureau de suivi et de contrOle permanent du pro- jet sera de fournir des renseignements de base plus satisfaisants, Ie projet ayant la souplesse voulue pour tirer partie des resultats de ces enqu@tes. 2.14 Les statistiques du Tableau 2.1 servent surtout de base de comparai son entre les types de culture et les recettes obtenues dans differents arron dissements de la zone du projet. Les tailles des exploitations qui en decoulent n'ont pu etre retenues pour la preparation du projet car elles s'ecartent fortement des chiffres obtenus dans Ie cadre des enquetes agri coles de 1960 et 1977, effectuees par Ie Ministere du Plan et de l'etude realisee par les consultants en coordination avec la direction du projet au debut de 1979. 2.15 Structure des eX~loitations. Presque to utes les exploitation~ de la zone du projet peuventtre rangees dans la categorie de la petite exploi tation traditionnelle definie comme celIe OU la production alimentaire passe en priorite et OU la plus grande partie du travail des champs est effectue a la main par les membres de la famille. Dans la partie nord de Ie zone du pro jet, la taille moyenne de l'exploitation est de 5,44 ha et au sud de 5,33 hat Dans Ie cadre du systeme d'exploitation des - 14 - Haoussa (par. 2.04) les femmes sont autorisees a travailler tant dans les champs de la famille que dans leurs propres champs. Elles ont tout pouvoir de decision dans ces derniers mais doivent s'en remettre au chef de famille pour tout ce qui a trait aux terres familiales. Les femmes travaillent habituelle ment quatre jours seulement sur les terres familiales, les trois derniers jours de la semaine etant consacres aux travaux menagers, a l'approvisionnement en bois de feu et en eau, a la preparation des aliments et au travail de leurs propres champs. La priorite accordee au travail sur les terres familiales compromet l'amelioration des parcelles individuelles ou les semis sont genera lement tardifs et l'entretien insuffisant. Les terres appartenant a la famille sont habituellement morcelees; cette tendance est acceleree par l'eclatement de la famille Haoussa traditionnelle (famille elargie) en familIes nucleaires, si bien qu'il est de plus en plus difficile de definir en quai consiste l'unite d'exploitation. Dans cette nouvelle situation, les femmes conservent Ie droit de cultiver leurs propres parcelles. La distribution des terres fait perdre beaucoup de temps. 2.16 Production agricole~ Les produits principaux sont Ie mil, Ie sorgho, Ie niebe et l'arachide. D'autres cultures pluviales comprennent Ie voandzou (voandzeia subterranea, legumineuse ressemblant a l'arachide), Ie mais, Ie manioc, les patates douces, Ie sesame et Ie coton. En outre, les legumes, Ie coton, Ie gombo, Ie tabac et les arbres fruitiers sont cultives dans la plaine d'inondation du Goulbi de Maradi soit par la technique de l'irrigation de decrue, soit par celIe de l'irrigation a la calebasse. Les donnees sommaires de production du Tableau 2.1 ne sont qu'une base de comparaison entre les dif ferentes cultures, toutefois elles montrent que Ie mil et Ie sorgho occupaient 75 % environ de la superficie plantee mais egalement que ces deux cereales sont souvent combinees a d'autres cultures. Cinq types de cultures mixtes sont pra tiques dans la zone du projet : mil/niebe, mil/sorgho, mill sorgho/niebe, mil/sorgho/niebe/arachide et mil/arachide. On note deux pratiques culturales habituellement suivies : d'une part l'orientation est/ouest des rangees de plantations, et Ie billonnage au moment du sarclage pour retenir l'eau de pluie et diminuer l'erosion. Comme la preparation de la terre se limite a un simple defrichage qui peut se prolonger dans Ie temps, clest au moment de la plantation, du sarclage et de la recolte que se posent les problemes de main-d'oeuvre. La plantation se fait en poquets separes par de larges inter valles, sur plusieurs parcelles et est echelonnee pendant toute la saison de plantation. Dans les terres traditionnelles, la plantation s'effectue a raison de 4 000 poquets environ a l'ha c'est-a-dire 40 % de la densite recommandee par l'INRAN. Le choix par les agriculteurs des parcelles a sarcler dependra des precipitations et de la croissance des plantes en debut de cycle. Au moment de la recolte, certaines terres auront ete completement abandonnees, d'autres n'auront ete sarclees qu'une fois, d'autres encore auront ete soigneusement entretenues pendant toute la saison. Le mil, denree alimentaire de base, est toujours privilegie au moment des semis, les autres plantes etant semees plus tarde " Tableau 2.1 - Population, surfaces utilisees, production et valeur de 1a production en 1917 Unite MADAROUNFA AGUIE TESSAOUA GUIDAN ROllMJI TOTAL Superficie totale par arrondissement !I km2 3,500 2,ROO 5,000 4,700 l~,OOO Population totale ]j en mUliers 139.6 125.1 148.5 141.6 554.8 Population rurale estimee 11 en milliers 125.6 112.6 133.6 127.4 499.2 Tail1e de la famille personnes 6.7 10.0 10.0 8.1 8.4 71 Hombre de familIes d' agriculteurs en milliers 18.7 11.3 13.4 15.7 59.1 Superficies cultivees totales 41 en mill ie rs ba 160.0 107.8 151.4 122.4 541.6 Mil en mUliers ba 72.5 47.6 88.6 66t5 275.2 Sorgho en milliers ha 50.0 24.0 20.0 30.4 124.4 N1E!be en mUliers ba 20.0 28.8 32.4 10.0 91. 2 Aracbide en milliers ha 15.0 6.4 9.1 8.0' 38J5 Autres en milliers ba 2.5 1.0 1.3 7.5 12.3 Production agrico1e ~I Mil en mi1liers de tonnes 43.5 32.1 35.2 43.2 154.0 I Sorgbo en milliers de tonnes 22.5 8.9 6~2 15.2 52.8 ..... NH~be en milliers de tonnes 10.0 5.0 7.7 6.2 28.9 I.Jo Arachide an milliers de tonnes 6.8 3.5 4.2 3.8 18.3 I Autres en mi1liers de tonnes 4.9 1.1 0.8 21. 7 28.5 Valeur de 1a froduction a8ricole 1.1 MU/Sorgho en milliards de FCFA 2.0 1.2 1.2 1.8 6.2 NH~be en milliards de FCFA 0.5 0.2 0.4 0.3 1.4 Arachide en milliards de FCFA 0.3 0.2 0.2 0.2 0.9 Autres en milliards de FCFA 0.3 0.1 0.1 0.1 0.6 Sous-total en milliards de FCFA 3.1 1.7 1.9 2.4 9.1 Production anima1e ~I Poids vif tonnes lOU5 901 1069 1020 3995 Valeur en milliards de FCFA 0.5 0.5 0.5 0.5 2 11 Ministere du Developpement Rural, Fevrier 1979. 1/ Ministere du Plan, Recensement general 1977. 31 90% de la population totale · il ~linistere du Deve10ppement Rural, Rapport 1917 · 11 AUK prix officiels a la ferme en 1917/78 en FCFA/kg mil/sorgho:30 arachf.de: 51 niebe: 48; autres: 70. 6/ Departement de l'e1evage, Maradi. II Prevision 1980: 63,5. - 16 La culture attelee n'a progresse que lentement dans la zone du projet ou jus quIa maintenant quelque 1 600 equipements de culture attelee ont ete vendus. Malgre Ie coat eleve de ce materiel et des boeufs de trait, et l'echeance des pr~ts fixee a trois ans seulement, la demande de boeufs de trait, de char rettes et de certains appareils de culture n'a pu ~tre entierement satisfaite. 2.17 Elevage. 11 existe environ 216 000 bovins, 919 000 moutons et chevres et 70 000 chevaux, Anes et chameaux dans la zone du projet. Les bovins sont tous de race zebu surtout du type Bororo et Azawak, ce dernier etant encourage par Ie Service de l'elevage car il se pr~te bien a l'embouche, a la production de lait et a la traction animale. La sante animale est bonne puisque depuis plusieurs annees, les maladies contagieuses n'ont occasionne aucune perte importante. Un programme de vaccination contre la peste bovine, la pasteurellose, la peripneumonie et Ie charbon symptOmatique a ete mene a bien dans Ie cadre du projet en cours (Credit 608-NIR), Ie nombre de vaccina tions atteignant 320 000 environ par an. Bien que de nombreux agriculteurs soient egalement eleveurs, l'integration de l'elevage et de l'agriculture est encore tres limitee. En vertu d'accords entre eleveurs et agriculteurs les animaux peuvent cependant brouter les residus des cultures et fertiliser les terres ce qui represente un debut de cooperation entre eux. L'utilisation de residus des cultures pour l'alimentation des animaux a l'exploitation se developpe dans toute la zone du projet. La production annuelle totale de gros et de petit betail atteindrait d'apres les estimations 4 000 tonnes de poids vif. La production d'oeufs et de volaille laissee presque exclusivement aux femmes est tres repandue dans toute la zone, mais son importance nla pu ~tre evaluee. 2.18 Revenu agricole. D'apres les donnees recueillies au Ministere du Plan et au projet, on a pu degager deux types de ferme les plus representatifs de la structure d'exploitation moyenne dans la zone du projet. Le revenu net obtenu en culture pluviale est estime a 88 000 francs CFA (400 dollars) au nord pour une famille de 9,3 personnes et a 98 000 francs CFA (445 dollars) au sud pour une famille de 6,7 personnes. Ces ecarts sont imputables aux diffe rences oe fertilite et de climat. Bien qu'il soit important a llechelle locale, Ie revenu provenant des terres de la plaine d'inondation n'a qu'une influence mineure sur Ie revenu agricole a l'echelle de l'arrondissement ou au departement. Le revenu provenant du betail abattu s'eleverait au total a 2 milliards de francs CFA (9,1 millions de dollars) pour la zone du projet et augmenterait les recettes familiales d'environ 22 %. Toutefois, cette estima tion reste imprecise en raison ae la pratique de la transhumance. II est 8ga lement probable que les bovins soient plus inegalement repartis entre les pro prietaires que les terres et Ie petit betail, au sujet desquels on ne dispose d'ailleurs pas de donnees statistiques. - 17 2.19 Groupes cibles. La population rurale dans la zone du projet s'eleve d'apres les estimations a 63 500 familIes en 1980 dont 75 % dans les arrondis sements du nord d'Aguie, de Tessaoua et de Guidan-Roumji et 25 % dans l'ar rondissement de Madarounfa au sud. II y a beaucoup de ressemblances entre les arrondissements du nord et du sud pour ce qui est de la taille des exploita tions, des cultures, des pratiques d'exploitation et du revenuj toutefois au nord les familIes sont plus nombreuses et les rendements plus faibles, ce qui entraine des ecarts importants entre les deux regions du point de vue du revenu annuel net par habitant provenant de l'agriculture : 14 600 francs CFA (70 dollars) au sud contre 9 500 francs CFA (45 dollars) au nord. II faut y ajouter Ie revenu tire de l'elevage et des activites non agricoles. L'en semble de ces recettes permettrait d'accroitre Ie revenu par habitant tire de l'agriculture de plus de 50 % dans Ie departement de Maradi. La production cerealiere d'une exploitation du nord ne rapporterait que 170 kg par personne et par an, 23 % de mains que la consommation de l'arrondissement du sud esti mee a 220 kg, chiffre qui semble toutefois excessif. Au cours de l'execution du projet, toute la population rurale de la zone du projet aura acces aux ser vices de vulgarisation, aux facteurs de production et au services de credit. - 18 III. LE PREMIER PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI (Cr. 608-NIR) A. Objectifs et conception 3.01 Le projet avait pour but de mettre en oeuvre la politique des auto- rit~s nig~riennes, c'est-.-dire de mieux exploiter Ie potentiel des cultures pluviales et de l'~levage et d'introduire l'irrigation contrOl~e dans la r~ gion. Evalu~ en 1975, Ie pro jet entra en vigueur Ie 6 octobre 1976 et devint op~rationnel au cours de la campagne 1977/78 avec un retard d'un an par rap port aux pr~visions. 3.02 Description du projet. II comprend : a) un ensemble d'aiaes · la production: services de vulgarisation, recherche appliqu~e, cr~dit, approvi sionnement en facteurs de production - destin~es · relever la productivit~ de 1 'arachide , du mil et du ni~b~ cultives par 37 500 familIes d'agriculteurs environ. Des la troisieme ann~e du projet, on pr~voyait que celui-ci touche rait environ 25 % des 210 000 hectares estim~s; b) Ie renforcement aes coop~ ratives; c) l'expansion des programmes de formation et d'~ducation notamment la mise en place d'un centre de promotion rurale (CPR), dans chacune des 15 ALC afin de former les jeunes agriculteurs, et un programme d'alphab~tisa tion fonctionnelle dispens~e aux habitants de la zone du projet; d) l'am~liora tion, l'expansion et la transformation du centre de formation des jeunes agricul teurs (C.F.J.A.) pour en faire un centre de formation pour vulgarisateurs dote d'une capacit~ de formation de 100 stagiaires ainsi que l'octroi de bourses de formation pour Ie personnel du projetj e) l'etude des meilleurs moyens d'ex ploiter Ie potentiel d'irrigation du Goulbi de Maradi; f) des travaux d'irri gation pilote dans Ie Goulbi de Maradi gr~ce · l'exploitation des eaux souter raines du Goulbi; g) la construction de 80 kilometres de routes de desserte pour assurer les communications dans un secteur fertile mais jusqu'. pr~sent isole de la zone du projet; h) la plantation d'arbres sur 500 hectares pour l'approvisionnement en bois de feu; i) l'amelioration des services d'elevage dans la zone du projet et la preparation d'un projet de developpement de l'ele vage; j) l'octroi de credit pour l'achat de betail par les eleveurs dont les troupeaux ont ete decimes par la secheresse dans Ie Sahel; et k) la creation d'un service d'evaluation du pro jet charge de d~terminer et d'enregistrer les effets economiques et sociaux du projet. 3.03 Le pro jet a ~te ex~cute au cours d'une periode d'investissement de trois ans, 1977-79 par une structure de gestion creee · cette fin. Au cours de la premiere annee, la zone du projet se limitait · l'arrondissement de Madarounfa, mais au cours de la deuxieme annee elle s'est etendue · deux arron dissements supplementaires, ceux d'Aguie et de Tessaoua. Lors de l'evaluation, on estimait que les activites du projet toucheraient 15 "Associations locales de coop~ratives", 150 cooperatives primaires, 750 villages et quelque 37 500 familIes rurales. - 19 3.04 Coats du projet. Les couts du projet, nets de droits d'importa tion et cl'autres impots clairement identifiables ant ete estimes lars de l'eva luation ~I 2 670 millions de francs CFA (11,9 millions de dollars) dont l'ele ment en devises aurait ete de 5,9 millions de dollars soit de 50 %. Les couts des travaux d'irrigation se fondaient sur l'hypothese que la main d'oeuvre necessaire pour leur execution seraient fournie par les futurs uti lisateurs qui seraient prets a travailler pour la moitie du salaire journa lier minimum applicable aux zones rurales. Les provisions pour augmentation des prix et des quantites s'elevaient a 570 millions de francs CFA (2,5 mil lions de dollars) soit 24 % des couts de base taxes comprises. Un credit de l'IDA de 10,7 millions de dollars a ete approuve pour financer 90 % des coats totaux du projet a l'exclusion des droits de douane et d'autres taxes identifiables. Le credit devait financer Ie coat en devises estime a 5,9 millions de dollars ainsi que 81 % des couts en monnaie nationale a l'exclusion des droits de douane et d'autres impOts identifiables. L'Etat devait prendre ~ sa charge Ie solde des couts du pro jet soit 10 % ainsi que les impOts estimes a 10 % de l'ensemble des couts du projet, soit au total 2,5 millions de dollars. Afin d'assurer une execution efficace et en temps voulu du projet, les autorites nigeriennes ant donne l'assurance qu'elles deposerai.ent un montant initial de 125 millions de francs CFA au compte ban caire du projet, et qu'elles reapprovisionneraient ce compte taus les tri mestres. Un financement retroactif d'un maximum de 300 000 dollars par l'IDA fut approuve pour financer l'expansion du Centre de formation des vulgarisa teurs et lancer un programme de multiplication des semences pour la campagne de 1977. 3.05 Organisation et gestion. La structure du projet a la tete de laquelle fut place un directeur de projet devait etre chargee de la mise en place du projet. L'organigramme indique que Ie projet rend compte au Prefet qui fait rapport au Conseil national du developpement (CND). Les budgets et programmes de travail annuels sont prepares par Ie pro jet et approuves par Ie Prefet et Ie Ministre du developpement rural. La coordination entre Ie projet et d'autres activites relevant de l'Etat dans Ie departement de Maradi est assuree par Ie Prefet aide par un comite comprenant taus les chefs des services publics au departement, y compris Ie directeur general du projet. La coordina tion au niveau national est effectuee par Ie Ministre du developpement rural. 3.06 Comme Ie projet constitue la premiere phase d'un programme de develop pement pour l'ensemble du departement, ses activites n'englobaient ~ l'origine qu'une partie de son territoire. Les services agricoles et sociaux existants ant continue a operer dans d'autres parties du departement. On en est ainsi arrive au fonctionnement de deux services distincts au sein du departement : le service du projet; dans Ie cadre duquel se deroulent les activites du pro jet, et les services ordinaires de l'Etat qui operent en dehors de la zone du projet. - 20 3.07 Le projet a ete dote de quatre sections avec des chefs de section places sous la direction d'un directeur de projet : a) la section administra tive chargee de la comptabilite du projet, de l'administration du personnel, des dispositions financieres pour l'octroi du credit agricole et la commercia lisation des produits, et l'evaluation du projet; b) la section des operations techniques chargee de la planification et de l'execution indirecte au directe de tous les aspects materiels du projet, la section des operations techniques comprend cinq sous-sections : genie rural, agriculture generale, multiplication des semences, recherche appliquee, formation des agents de vulgarisation et formation des forgerons; c) la section des affaires cooperatives chargee du developpement des cooperatives, du detachement du personnel aupres des coope·· ratives, de la livraison des facteurs de production, de la commercialisation des produits et de la verification des comptes des cooperatives; et d) la section du developpement communautaire chargee de toutes les mesures propres a inciter les collectivites rurales a participer au projet et des programmes de formation pour les populations rurales en matiere d'activites des cooperatives, d'alphabetisation fonctionnelle, de sante publique et de preparation au metier de sage-femme. 3.08 Le projet a son siege a Maradi et possede des bureaux dans trois des six arrondissements dont se compose Ie departement. Chacun de ces bureaux a un personnel compose d'un representant des quatre sections existant au siege, l'un d'entre eux etant nomme par Ie Directeur du projet au paste de Directeur du bureau local. Les bureaux sont censes assurer une liaison etroite avec l'admi nistration de l'arrondissement pour realiser a leur niveau Ie m~me type de cooperation et de coordination prevues au niveau du departement. lIs sont charges de superviser les activites de celles des 15 ALe du departement qui sont situees dans leur arrondissement et d'y participer. Le nombre de represen tants du projet au sein de l'ALC et aux differents niveaux des cooperatives est fonction du degre de developpement de chacune des ALC. B. Experience acquise au cours des deux premieres annees 3.09 Comme Ie projet a dO partir de zero, il a fallu creer une organi sation totalement nouvelle qui, au debut, s'est trouvee devant des problemes lies aux procedures de detachement du personnel et aux rapports de travail avec les organismes et representants de l'Etat au niveau departemental. II a fallu deux annees difficiles, avant que Ie projet soit bien etabli et accepte. Le projet a ete bien dirige, la compatabilite a ete satisfaisante et sa situation financiere est saine. 3.10 Au bout de deux annees seulement, divers objectifs ont ete realises: a) Ie Programme de developpement des cooperatives a englobe plus de 812 groupe ments mutualistes villageois (GMV) , groupes en 82 cooperatives et 15 associations - 21 locales de cooperatives (ALC); b) l'equipement du centre de formation a ete ameliore et les batiments ont ete agrandis pour loger 100 stagiaires en vul garisation par an; c) chacune des 15 ALC qui avaient ete creees un an plus tot que prevu a ete dotee d'un centre de formation rurale (CPR) OU des jeunes agri culteurs selectionnes suivent un stage de neuf mois avec leurs conjoints. Au CPR, les resultats atteints en deux ans sont tres prometteurs tant en matiere d'agriculture que de formation; les rendements au sein du CPR ont presque double en deux ans, permettant donc un accroissement important de la production des semences; les parcelles consacrees a la recherche ont ete mises en place avec succes et 300 jeunes agriculteurs environ sont actuel lement formes chaque annee en agriculture et re90ivent egalement des cours d'alphabetisation, de sante, de nutrition et suivent des activites diverses; d) 400 parcelles de demonstration environ ont ete mises en place chez des agriculteurs chaque annee, elles ont permis de confirmer leurs reactions tres favorables au programme propose de methodes culturales ameliorees (augmentation de rendement de 95 % pour Ie mil et de 101 % pour les arachides au cours des deux premieres annees). Les resultats ont ete encore meilleurs en 1979/80, ou la repartition des pluies a ete tres favorable (augmentation de 122 % pour Ie mil, de 158 % pour les arachides et de 219 % pour Ie niebe). Ceci demontre qu'il existe un potentiel important d'accroissement de la production en culture pluviale pendant les annees ou les precipitations sont satisfaisantes, a condi tion qu'un service de vulgarisation et d'approvisionnement de facteurs de pro duction efficace soit etabli pour promouvoir ces methodes; e) les elements routes, sant~ publique, elevage, recherche et alphabetisation fonctionnelle ont ete executes avec succes et ont permis d'atteindre les objectifs prevus lors de l'evaluation. 3.11 Le projet n'a cependant pas ete sans faiblesses : a) les realisations du service de vulgarisation ont ete modestes et sont restees en de9a des objec tifs de l'evaluation. A la fin de la deuxieme annee du pro jet (1978), 231 agents de vulgarisation supervisaient 7 533 agriculteurs (23 agriculteurs par agent) qui cultivaient quelque 4 536 ha d'arachides, 2 322 ha de mil/sorgho et 497 ha de niebe, sur une superficie totale de 7 607 ha egale a 21 % de l'ensemble des surfaces de leurs terres. Le projet, qui avait axe ses efforts sur la mise en place de l'organisation et de l'infrastructure, n'a pas accorde d'attention suffisante a l'impact du service de vulgarisation, a la faible effi cacite du personnel sur Ie terrain et a l'insuffisance des effectifs des ser vices de vulgarisation au niveau de l'arrondissement et des ALC. En 1979, la direction a pris diverses mesures pour remedier a la situation et une augmen tation de 33 % des surfaces ameliorees a ete realisee, Ie nombre d'exploita tions touchees par les services de vulgarisation de pass ant alors les estima tions faites au moment de l'evaluation. Cette premiere experience a demontre qu'en raison de la structure des exploitations et de la division des terres entre parcelles collectives et parcelles individuelles exploitees de fa90n autonome (par. 2.07), il est pratiquement impossible d'obtenir l'application de pratiques culturales ameliorees a plus qu'une fraction des terres cultivees, au moins en un premier temps; b) Ie programme de formation de vulgarisateurs (par. 3.02 - (d») etait trop ambitieux et a entralne Ie recrutement de stagiaires de niveau trop faible; un certain nombre d'entre eux (30 %) ont - 22 dO etre congedies apres la premiere annee d'emploi pour manque d'aptitudes au de motivation au travail de vulgarisation; c) l'etude d'un projet d'irriga tion pilote a ete retardee car les autorites nigeriennes ant donne la priorite a d'autres projets d'irrigation. Elle n'a donc ete soumise qu'en juin 1979, date trop tardive pour permettre la realisation du programme d'irrigation prevu de 500 ha avant la fin du projet, le 31 decembre 1979; d) les plantations de bois de feu ant ete reduites d'environ 50 % en raison du manque d'interet des agriculteurs. Les surfaces cultivees selon des pratiques culturales ame liorees n1ayant pas atteint les objectifs, Ie credit a court terme n'a alors represente que 20 % des estimations effectuees lars de l'evaluation, mais s'accrolt de 50 % d'une annee a l'autre. D'autre part, Ie credit a moyen terme octroye atteint des chiffres 20 fois plus eleves qu'on ne l'avait prevue Le taux de recouvrement, qui etait faible au cours de la premiere annee, s'est nettement ameliore en 1979 et s'eleve a 90 % pour Ie credit a moyen terme, 80 % pour le credit a court terme et 70 % pour les semences d'arachides pour les quelles Ie taux d'inter~t est de 50 %; e) pour l'approvisionnement et la qualite des semences voir par. 6.02. 3.12 A ce jour, ce credit d'une duree de trois ans est decaisse a 87 %; il est prevu qu'il soit completement decaisse d'ici a la fin de juin 1980, trois annees et neuf mois apres la date de son entree en vigueur. A la fin de la deuxieme annee, il semblait que deux categories de credit avaient ete fortement sous-estimees lors de l'evaluation : 1) l'irrigation par pompage au coOt de 1 900 dollar/ha, et 2) les salaires du personnel local du pro jet et ses depenses de fonctionnement. Celles-ci vont doubler en raison de deux augmentations importantes de traitements des fonctionnaires nigeriens et de la necessite d'accroltre l'effectif du personnel local. Une reaffectation de credits a ete demandee par les autorites en aoOt 1979 et approuvee par l'Association; les economies realisees dans Ie cadre de divers elements du projet et l'utilisation de fonds non affectes permettront d'assurer l'acheve ment du projet dans des delais normaux, excepte en ce qui concerne l'irrigation et une partie des plantations oe bois de feu. 3.13 Retrospectivement il faut considerer le Premier projet triennal de developpement rural de Maradi comme un projet pilote reussi, qui a permis de mettre en place une structure institutionnelle efficace, de rassembler les donnees de base necessaires a la conception du developpement de la zone du pro jet, de former Ie personnel operant sur Ie terrain et de mettre a l'essai les themes de vulgarisation proposes. 11 n'est pas surprenant que les reali sations materielles du pro jet soient encore modestes, puisqu'il faut normale ment plus de trois ans pour qu'un pro jet partant de zero ait un effet notable au niveau de l'exploitation. Cependant, les resultats encourageants obtenus au cours de la troisieme annee, permettent de prevoir que l'elan pris s~ra maintenu, meme en l'absence d'un second projet, et qu'un taux de rentabilite economique d'environ 16 % (voir par. 8.05) pourra etre atteint. - 23 C. Credit d'action speciale (CEE) 3.14 La periode d'execution sur trois ans du premier projet s'est terminee en decembre 1979 et l'on prevoit que Ie deuxieme projet propose commencera au milieu de 1980. Pour assurer une transition sans ~-coups entre les deux pro jets, les autorites nigeriennes ont decide de prolonger Ie premier projet de six mois jusqu'en juin 1980, ce qui permettra l'amelioration de la formation du personnel de vulgarisation et Ie demarrage des travaux d'irrigation. 3.15 Le financement de cette prolongation du premier projet de Maradi (Credit 608-NIR), est assure ~ la fois par Ie Credit d'action speciale CEE et par l'Etat nigerien. Le Credit d'action speciale, de 2 millions de dollars, a ete mis a la disposition du Niger dans les m~mes conditions que Ie Credit de developpement rural de Maradi. II finance en partie i) l'achat d'engins de terrassement, de pompes et de vehicules (940 000 dollars); ii) la construction du reseau d'irrigation, notamment l'amenagement d'une premiere zone de 100 ha et l'installation d'une ligne electrique (660 000 dollars); et iii) les ser vices d'un personnel recrute sur Ie plan international pour Ie projet (250 000 dollars), notamment un contremaltre et un chef mecanicien afin de renforcer la section irrigation, ainsi qu'un specialiste de formation pour "concevoir et lancer un nouveau programme de formation des agents de vulgarisa tion. Un montant de 150 000 dollars reste non affecte. Au cours de la m~me periode (du premier janvier au 30 juin 1980), l'Etat nigerien financera les depenses d'exploitation du projet estimees ~ quelque 500 millions de francs CFA (2,4 millions de dollars). Pendant la periode intermediaire de six mois, toutes les activites du projet se poursuivront au niveau de 1979. - 24 IV. LE PROJET A. Objectifs et description sommaire 4.01 Les objectifs du projet propose sont conformes a la politique du Gouvernement qui vise un accroissement de la production agricole et une ex tension de l'irrigation dans Ie but d'augmenter les revenus agricoles et d'ameliorer la situation generale de la population rurale. Le pro jet sera une suite et une extension du Projet de developpement rural de Maradi en cours de realisation (par. 3.02). II vise essentiellement a accrottre la production de cereales, de niebe et d'arachides et, par voie de consequence, les revenus de 63 000 agriculteurs dans la zone de culture pluviale; a ac croitre, gr~ce a un programme d'irrigation, la production de caton, de le gumes et de denrees de base et, partant, la securite des revenus de 2 600 agri culteurs; enfin, a renforcer et a ameliorer l'organisation du projet existant. Pour realiser ces objectifs, Ie pro jet financera les elements suivants : a) generalisation des methodes agricoles ameliorees dans les zones de culture pluviale; b) formation du personnel de vulgarisation par adoption d'un systeme de formation et de visites adapte aux conditions locales; c) credit agricole pour l'achat de facteurs de production et de mate riel agricole supplementaire; d) mise en valeur de 740 ha irrigues (net) (portant Ie total a 1 000 ha brut au 840 ha net y campris les 100 ha mis en valeur grace au Credit d'action speciale); e) construction et equipement d'un centre d'irrigation, construction d'un nouveau CPR et de batiments supplementaires destines a agran dir 19 CPR ainsi que Ie centre de formation; f) recherche agricole appliquee; g) programme de multiplication de semences; h) mise au point de programmes d'alphabetisation fonctionnelle et de programmes de sante, et activites d'entretien pour les programmes de plantations forestieres et d'elevage finances par Ie Credit 60B-NIR; i) assistance technique destinee au projet; j) une Cellule de suivi et d'evaluation. - 25 - Le proje1: contribuera aussi au financement de l'assistance technique et du materiel destines a une Unite centrale de suivi et d'evaluation devant etre creee a l'echelon ministeriel a Niamey. 4.02 Le projet sera realise sur une periode de cinq ans de juillet 1980 a juin 1985. B. Caracteristiques detaillees 4.03 Agriculture pluviale. Le projet permettra d'ameliorer les methodes agricoles pratiquees par quelque 63 000 petits exploitants, qui se serviront de semences ameliorees et traitees sur 87 000 ha environ. Sur ce nombre, 26 000 accroltront la densite des semis et utiliseront des engrais sur 45 000 ha environ. Pres de 10 % de ces derniers seront equipes de materiel oe trait. Les details concernant les facteurs de production et les rendements estimes sont donnes par Ie Tableau 1 de l'Annexe 2 et les principaux facteurs de production necessaires au projet sont resumes au Tableau 4.1. Le personnel de vulgarisation existant recevra une formation inspiree du programme de forma tion et cJe visites adapte aux conditions locales, car il est difficile de dis socier nettement Ie travail de vulgarisation et la fourniture des moyens de production. La structure des activites de vulgarisation sera modifiee par Ie renforcement du personnel d'encadrement et l'adoption d'un emploi du temps plus rationnel permettant une surveillance plus etroite a tous les niveaux. Avec l'extension des activites a un quatrieme arrondissement du departement de Maradi, 1a zone du projet couvrira la plus grande partie du departement situee au sud de l'isohyete 550 mm (Carte No 14531). Deux types d'exploitations agri coles seront envisagees en fonction du niveau des precipitations et de la nature du sol. Le succes du projet dependra de maniere cruciale de la creation d'un service de vulgarisation et de formation efficace, ainsi que d'un systeme permettant de fournir les facteurs de production a temps et en quantites suffisantes. 4.04 Formation. A cette fin, Ie projet beneficiera de l'existence du Centre dl~ formation des jeunes agriculteurs (CFJA) et de sa ferme de 120 ha qui a ete reorganisee et amelioree dans Ie cadre du Credit 60B-NIR. Environ 300 agents de vulgarisation y suivront un stage annuel de recyclage de trois semaines pendant la saison seche et plusieurs courts stages de revision (2 jours) pendant la saison de culture. Le centre assurera aussi des stages con~us par la division de la formation cooperative, Ie service de multiplica tion des semences, la cellule d'evaluation, ainsi que d'autres stages entrant dans Ie cadre du projet. Bien que les pesticides soient peu utilises dans la zone du projet, les vulgarisateurs seront formes a des methodes de lutte contre les insectes efficaces et sans danger. Toutes les activites de formation seront dirigees par la division de la formation. Les stages seront animes par du per sonnel aqricole qualifie dependant du projet, du Service de l'agriculture a Tableau 4.' Pttllrt~au. fntr.nh du Pro1t:t Unlt. Annfe I Auntie 2 Ann4ft , 'fut .. , Ann'e I) !f Anm'!e It Annee f) SuppUl1Wutdr4l ' I.~ rOnutt'oo de. vulg.d .. teun CU. No 267 50 ~O ,0 ,0 ~o 2:)0 aery.: htle du vul&u"luUuu C,JJ.. i.o.bre Jour. 12,70<1 12:/00 12,700 12:100 12,700 03.500 'n\'MUOb d ·· Jeunea .g["fcult..uu CPk 110 718 ,60 400 400 400 400 1,980 11. HttfllU §UPPIEHEHTAlU DES AGRlCUl,nURS trrl~·l~!..lfl' pU HETIlOoES ClILTUllAUS Alll!LlOREIS Th ....... 1 .t 2 110 11,000 14,669 5.615 5,'~ ,,60;, 1,250 ThklH. 1 " 4 ~o 11.000 1,461 ',770 5.6lb 4, 'U 6,600 KaU:rhl de tncUtln buvin. rio I,BOO ~OO 500 500 500 000 In. IIfTRAliTS SU'PI.EHIlIITAIU~ POUR LA C!JLTVkt: PLUVIAL! Saaence· ..ullQrlh. 'tona.. 222 78, 6}' 649 492 466 ,,02} 'onalddea P·41u· t · 59 (;1 54 56 42 41 260 8Ilp«rpho.ph.h~ triple 'Tonae. 450 151\ '27 425 40, !lt1S 1,898 Ur4. T00l1.' 225 51 Ul9 2fl4 198 ,~O 1,0:.8 l.uect Iclde. Litr.. 1.560 4, '14 0,120 4,}88 5.,14 6.611 27.QI4 IV. IM'tRAIITS §UPPLIIlEIITAlRES POUR II OEVlI.O.PJOO:Nf DE L' IRRlGAIIOli 'or.,e. 110 21 20 ,4 54 SuperUch irdau·· (nett.) H. 0 Ion HlO 180 190 190 640 PilIUObQ.l d. vulauhatlon No 0 10 rr 18 19 18 112 Fe...... Seaen.:e. rio Tonna. 0 0 209 2.6 ,62 6.1 562 1.6 594 9.1 594 9.8 2,521 ,,~, . lit ronlic ldille Pe4luet. a 100 100 160 188 192 H40 Pona idd... Sup.rptu,).... u Hlpl. Lluet Tounfu 0 0 a 1., 18 6,9 ~2,6 }} 11.6 " 15, ~ " 17 ,I 111 5Cl.2 \,1["" tOlm·· 10 27.' ~1.8 ".8 12'.).5 Insecticide. Ltt: ...... 0 950 1,924 2,1,,/ 2.,n 2.451 9,IJ" Pulv4iri.alIJUf"ftl 110 0 15 )Ii 46 54 58 209 "rbre. 0 II,WO 7,,00 1.700 7,700 ,4,0110 V. l1lJL.TIPl.ICAT10N I}tS SEHtMGKS Superti.:h Uo t,4}6 ,,106 ,,~ 2, \166 2,6/X, 1 "i;HO Se.enc·· 1'oan·· 62 152 160 lIiI % "I~I fOll,ldde. P.q.... ta 5.,00 1.500 '/00 1,},SOU SuperpluuphaU; 1[" J P le 'tonoe. 12 116 W 1M Ur(!:e Torula. 2l II 15 4h In.eclicidtllll Ut1'.' 481 47' 450 450 4:.0 ,',3Q4 Pulvdr-lsateu["II 110 22 21 20 20 20 103 V.~2~~ - CPR I centre IObe_ble latrtnee/duudlt:$ 110 Ho 19 '/ I, I H Et.Mes Putu 110 Ho , 0 20 4 ~In ~ Centl"e d'irrisath1n ... 0 VII. WIIIUIU;S il,/ 110 42 ,4 10 7 lfi 21 fl,( I To/."l · l'tllllt~ ..: 0. !itlppltlwfln(ttice pour I ···nnft's ."tv.. ute", f' l'omprlo relPpl.n~ment delll vl!hjchle& ulugfia. I - v - Maradi, de la station de recherche ~ Tarna, des organisations de recherche INRAN-IRAT-IRHO et de l'lnstitut de formation agricole de Kolo. Pendant la saison de culture 50 pensionnaires environ seront formes tous les ans dans Ie domaine de la vulgarisation afin : 1) de satisfaire la demande en person nel d'irrigation; 2) d'assurer Ie remplacement des agents de vulgarisation; et 3) de satisfaire la demande d'agents de vulgarisation qualifies pour les arrondissements au nord du departement de Maradi qui ne sont pas couverts par Ie projet. Le CFJA n'acceptera de nouveaux stagiaires pour la vulgarisation que s'ils ont atteint un stade d'alphabetisation complete ou re~u une instruc tion primaire. L'age des candidats sera fixe ~ 22/25 ans afin que l'on puisse recruter des stagiaires plus stables ayant une plus grande experience des questions agricoles. Le CFJA continuera aussi a former 30 forgerons par an au sein de la section speciale (creee en 1978). Le programme des Centres de promotion rurale s'achevera par la construction d'un centre additionnel dans l'arrondissement de Guidan-Roumji. A Madarounfa, la superficie cultivee par Ie CPR sera agrandie pour inclure une parcelle irriguee. Chacun des 20 CPR est situe sur une ferme de 30 ha ou 20 jeunes agriculteurs suivent, en m~me temps que leur epouse, un stage de neuf mois. 115 re~oivent une formation pratique aux champs et suivent des cours du soir axes sur les methodes agri coles, l'alphabetisation fonctionnelle, la sante, la nutrition et Ie petit elevage. A la fin de la periode de formation, les stagiaires peuvent demander un credit a moyen terme pour acheter un equipement de culture attelee. 115 se ront integres au systeme de vulgarisation en tant qu'agriculteurs pilotes et Ie personnel de vulgarisation leur accordera une attention speciale. Tous les programmes ae formation technique et theorique et toutes les regles d'opera tion, seront etablis par la Division de la formation. 4.05 Fourniture des facteurs de production et credit. A la demande du Gouvernement, une etude financee par la France a ete entreprise pour mettre au point un systeme nouveau et efficace de fourniture d'intrants au niveau national., Pour assurer un financement suffisant, on creera un Fonds d'appro visionnement agricole (FAA). Le projet fournira les facteurs de production et Ie materiel agricole par l'intermediaire de ce Fonds d'approvisionnement agricole (FAA) administre par la CNCA pour Ie compte du projet. Pour la du ree du projet, les estimations concernant les facteurs de production requis sont les suivantes : 8 300 tonnes de superphosphate triple; 4 500 tonnes d'uree; 1,2 million de sachets de fongicide; 118 000 litres d'insecticide; du materiel agricole, dont quelque 1 500 pulverisateurs et 2 500 boeufs et equi pements de culture attelee. La Division d'appui aux cooperatives relevant du projet fournira les facteurs de production finances par Ie Fonds d'approvision nement agricole. Ces intrants, ainsi que Ie materiel, seront fournis ~ credit en nature aux agriculteurs par l'intermediaire de leurs Groupements mutualistes villageois respectifs (GMV). L'UNCC organisera, au nom de la CNCA, la compta bilite du credit accorde aux agriculteurs par lea GMV, ainsi que les rembourse ments. La CNCA assumera les risques de credit encourus par les GMV avec une garantie de l'Etat. Les conditions et modalites du credit seront analogues a celles fixees par l'Union monetaire de l'Afrique de l'Ouest. Le taux du · - 28 credit agricole a court terme pour les facteurs de production saisonniers est actuellement de 9,5 %. Les prets pour Ie materiel agricole seront rembour sables en quatre ans, egalement au taux de 9,5 % par an. Comme Ie taux d'in flation annuel pour les trois dernieres annees n'a pas ete inferieur a 15 %, et qu'il restera probablement a ce niveau dans l'avenir immediat, la politique gouvernementale en matiere de taux d'interet agricole comporte indirectement un element de subvention. 4.06 Developpement de l'irrigation. Le projet developpera la composante irrigation preparee par Ie Credit 608-NIR et commencee dans Ie cadre du Credit dlaction speciale (par. 3.14/3.16). Une zone irriguee de 740 ha (nets) sera mise en valeur par Ie forage de 54 puits (en plus des 21 puits devant etre fares au titre du premier credit); des pompes electriques dont seront munis les forages; Ie renforcement de la ligne electrique existante et son extension a la totalite de la zone du projet; la construction d'installations d'irriga tion et de drainage, et les travaux entrepris sur les exploitations elles memes; la construction de routes d'acces aux forages et de pistes d'acces aux fermes; la construction d'une digue contre les inondations; enfin, la construc tion de bureaux, de logements, d'ateliers et d'entrepots. Le calendrier des operations est indique sur Ie document 20663. Le forage des puits s'effectuera en deux etapes; 20 puits pendant l'annee 1, 34 pendant les annees 2 et 3. Les reservoirs et les pompes seront mis en place progressivement, 16 par an pendant les annees 1 et 2, et 17 par an pendant les annees 3 et 4; la ligne electrique sera prolongee en consequence. La mise en place des parcelles irriguees avec canaux, reseau de drainage et nivellement est prevue sur une periode de quatre ans : 180 ha par an pendant les annees 1 et 2, 190 ha par an pendant les annees 3 et 4. En raison du manque d'experience des agriculteurs locaux, l'irrigation ne se fera que pendant la journee, mais Ie pomp age s'effectuera 20 heures par jour, l'eau etant recueillie dans un reservoir a proximite. A partir de chaque reservoir, un canal d'irrigation (25 lis) long de 600 m ali mentera un bloc irrigue dlenviron 13,6 ha bruts et de 11,2 ha nets. Le plan du bloc irrigue figure dans les Annexes, document No 20664. Le canal d'irriga tion sera betonne et, tous les 45 m, des filioles d'irrigation sans revetement ameneront l'eau jusqu'aux champs afin de limiter la longueur des raies a 40 m environ. Chaque filiole control era une parcelle de 120 m sur 40, qui sera consacree a une seule et me me culture. Le terrain sera soigneusement nivelle par la methode dite des "touches de piano". Un reseau de drainage sera cree parallelement au reseau d'irrigation. Pour assurer par tous temps l'acces aux terres irriguees, les routes existantes, Maradi-CFJA et Djiratawa-RN 6, seront remises en etat sur 12,6 km environ. On construira environ 74 km de pistes reliant les puits et les routes. La route d'accas et les pistes seront entre tenues par Ie projet. La zone en aval du projet sera protegee des inondations par une digue de 3,2 km et, sur un km environ, par des epis en gabions et des enrochements. (Voir Carte 14533). Les b§timents necessaires, y compris une maison, des bureaux et des installations de stockage, seront construits a Djiratawa pour abriter les services responsables du reseau d'irrigation. A l'exception des forages, tous les travaux s'effectueront en regie. Des forages, - 29 tous les travaux s'effectueront en regle. Des forages de reconnaissance ont ete entrepris dans la zone du projet et les renseignements concernant l'eau et Ie coOt des forages qu'ils ont fournis sont juges satisfaisants. A titre d'essai pour une eventuelle extension du reseau d'irrigation, on pourrait equiper un des puits avec un systeme d'aspersion. 4.07 La culture irriguee commencera pendant l'annee 1 du projet sur 100 ha mis en valeur grace au Credit d'action speciale. La superficie sera portee peu a peu a un total de 840 ha environ, ce qui permettra de toucher quelque 2 600 agriculteurs. Pour correspondre aux normes techniques de la distribution d'eau, les parcelles individuelles seront de 0,38 ha brut (190 m sur 20 m) et de 0,32 ha net. Chaque parcelle sera divisee en quatre par les filioles d'irrigation, Ie long desquelles des rangees d'arbres fruitiers (agrumes) assureront un contrOle aise de l'assolement et Ie respect des li mites. Chaque bande de 45 m de large ne portera qu'une seule culture pour la totalite des agriculteurs (voir plan du bloc d'irrigation, document 20664). Les cultures seront protegees des animaux errants par des haies de buissons epineux (Euphorbia balsamifera). 4.08 Construction. Comme la plus grande partie de l'infrastructure a ete mise en place pendant Ie premier projet, la construction des batiments se li mitera a un CPR supplementaire dans l'arrondissement de Guidan-Roumji, a un 2 hangar (90 m ) et a un poulailler au CFJA, et au centre d'irrigation de 2 2 Djirataw~1 (par. 4.06) qui comprendrait des bureaux (100 m ), un hangar (90 m ) 2 et une maison (60 m ). Pour ameliorer l'infrastructure des CPR existants, on construira 13 ensembles latrines/douches, 20 etables et quatre puits. 4.09 Recherche appliquee. Les activites en culture pluviale prevues par Ie projet reposent sur quelques techniques agricoles simples qui ont deja donne de bons resultats au cours du premier projet (voir Chapitre VI). Nean moins, i1 faudra poursuivre les recherches pour trouver de nouvelles ameliora tions. Le service de la recherche appliquee continuera a etudier les systemes de culture en sec, l'utilisation des engrais, les varietes de semences et la protection des plantes. En outre, un nouveau programme pour les cultures ir riguees sera mis en oeuvre a la station de recherche de Tarna (INRAN) situee dans la zone du projet. Ce programme couvrira une selection de varietes adap tees a 1 'irrigation, l'utilisation d'engrais, la protection des plantes, les besoins en eau et Ie calendrier d'irrigation. La section recherche du projet restera en contact etroit avec la station de Tarna et assurera l'entretien des parcelles d'essais situees sur les CPR et dans les champs appartenant aux agri culteurs, conformement a des programmes con~us en cooperation avec la station de recherche. En outre, la station de Tarna fournira au projet du personnel specialise pour surveiller Ie programme de multiplication des semences (par. 4.10) et verifier la qualite des semences d'arachide, de mil, de sorgho et de niebe. La station effectuera aussi differents tests concernant Ie sol, les analyses foliaires et les produits chimiques. L'etude de deux methodes d'exploitation, l'une sur les plateaux sablonneux, l'autre dans la plaine - 30 alluviale du Goulbi, sera entreprise par la station de Tarna pour determiner l'efficacite des techniques agricoles ameliorees, Ie temps exige par chacune d'elles et leur incidence economique. Le pro jet financera les indemnites et les frais de deplacement des chercheurs, ainsi que Ie coat du materiel leger, des analyses et des facteurs de production. 4.10 Multiplication des semences. Le projet financera aussi Ie coat du service charge de la multiplication dessemences (Annexe Z, Tableau Z, page Z). La production sera placee so us la surveillance de la station de Tarna, qui etendra ses activites de maniere a repondre a la demande croissante de semences ameliorees emanant du projet. Pendant la saison de culture, les specialistes de la station de Tarna surveilleront la qualite des graines dans les champs en co ordination avec la section de multiplication des semences et ils accorderont un certificat de qualite apres la recolte. La production de semences dependra des besoins du programme de vulgarisation (Annexe Z, Tableau 5). Pendant la duree de vie du projet, ce service fournira environ 2 120 tonnes de semences d'ara chide ameliorees, 1 340 tonnes de mil et de sorgho et 160 tonnes de niebe. Les programmes de multiplication seront realises sur les CPR, Ie CFJA et certains centres de multiplication dans la zone du projet d~nt certains fonctionnent deja. Ce programme couvrira entre 913 et 2 418 ha par an pour les arachides et entre 636 et 936 ha pour Ie mil et Ie sorgho selon les besoins du projet. Les semences de niebe seront produites sur une superficie de 107 a 512 ha. 4.11 Programme d'alphabetisation fonctionnelle. Le programme d'alphabe tisation fonctionnelle, qui touche certains stagiaires du CFJA et tout Ie per sonnel des cooperatives au niveau des villages, sera elargi, passant de 247 a 375 centres au cours de la duree du projet. Celui-ci financera la re muneration des enseignants dans Ie nouvel arrondissement de Guidan-Roumji, Ie coat des cours de recyclage pour enseignants, Ie materiel destine aux nou veaux centres et les fournitures scolaires pour la totalite des centres. 4.12 sante. La composante sante, qui a commence sur une echelle modeste mais realiste - touchant 16 % des villages dans la zone du pro jet - sera elar gie grace a) au financement de cours de recyclage, tous les deux ans, pour les secouristes volontaires et les sages-femmes affectes aux villages; b) a la for mation annuelle de 80 secouristes volontaires et de 80 sages-femmes; et c) au financement du coat de l'encadrement du personnel au niveau des villages. 4.13 Plantations de bois de chauffage et elevage. Compte tenu de l'expe rience passee, la promotion des plantations forestieres sera limitee a l'entre tien des plantations villageoises existantes de bois de chauffage sur 120 ha environ, a la creation de cinq plantations sur les nouveaux CPR dans l'arron dissement de Guidan-Roumji et a la production et a la distribution d'arbres devant ~tre plantes autour des maisons dans les villages. Comme Ie develop pement de l'elevage dans la region sera finance separement par un autre projet de la 8anque (Credit 885-NIR), Ie projet limitera ses activites a la promotion de la production de lait en finan~ant l'achat a credit de 250 vaches sur une periode de cinq ans. - 31 4.14 Assistance technigue. En raison du manque de personnel qualifie et experimente qui soit capable de concevoir et de realiser un programme de deve loppement comprenant des travaux d'irrigation, Ie pro jet financera une assis tance technique supplementaire. Un specialiste du suivi et de l'evaluation, un specialiste de la formation, un directeur adjoint du service financier et commercial, un chef de la section travaux et materiel et un mecanicien chef seront recrutes pour faire demarrer les travaux et former du personnel local. On continuera en outre a faire appel au personnel expatrie collaborant au pre mier proJet de Maradi : les effectifs sont indiques au Tableau 5.1 (par. 5.07). 4.15 Cellule de suivi et d'evaluation. Cette cellule sera financee par Ie projet. La direction en sera confiee a un expatrie jusqu'a ce qu'un Nigerien puisse ~tre forme a l'etranger pour prendre la releve; Ie cadre expatrie lui fournirait alors une assistance jusqu'a la fin du projet. Le personnel sera renforce:t forme et reorganise pour repondre aux besoins du projet. 4.16 Unite centrale d'evaluation. A la demande du Ministere du develop pement rural, Ie pro jet contribuera a financer la creation d'une Unite centrale d'evaluation a l'echelon ministeriel. Le Gouvernement considere que cette unite est essentielle pour suivre, evaluer et coordonner toutes les activites des projets dans l'ensemble du pays. Elle recueillera des donnees aupres des cellules d'evaluation et effectuera des etudes et des sondages paralleles avec ses enqueteurs. Le coordonnateur administratif et financier nomme pour les projets agricoles de la 8anque au titre du Credit 851-NIR s'est revele utile et les depenses de fonctionnement liees a ce poste seront integrees a cette Unite centrale. L'Association apportera une contribution en finan9ant les ser vices d'un assistant technique et Ie materiel destine a l'Unite; Ie Gouverne ment financera Ie personnel local et les coOts d'exploitation; enfin, Ie Fonds d'clide et de cooperation (FAC) fournira deux specialistes de l'evalua tion : un cadre principal et un adjoint. Les responsabilites du personnel d'assistance technique seront discutes avec les autorites nigeriennes et les autres organismes de financement avant l'execution. 4.17 Calendrier d'execution. Les activites liees a la culture seche se- rant une suite et une extension du pro jet en cours et il n'est pas prevu d'etapes critiques. Les etapes critiques de la composante irrigation, con trats de forage, mise en place de la ligne electrique et achat des pompes se produiront dans Ie cadre du Credit d'action speciale. Le programme d'irriga tion effectue en regie exigera une attention particuliere au stade de la su pervision puisqu'il s'agit d'une activite nouvelle pour la direction du projet. C. Estimations des coats 4.18 Le coOt total du projet pour la periode d'execution quinquennale mi-1980 a mi-1985 est estime a 9,96 milliards de francs CFA (47,5 millions de dollars) avec une composante devises de 44 % (Tableau 4.2). Ce chiffre ne 4.2 ,'!:·.!IAI?\, (,f ']\]','1,1. LOCAL AND li'Ol.£IGN l'IIOJIGr O:OS'l'8 (00'1 · cnr 210) / IIISUIItl IlU COl1\.' 'rotAL, lEa rollTS EN MOIi)/AIE HATl!JlJAIJ; t.! E~ lEV1!:]::U (1 ~t;u " 210 ~'Ct'A) Houule HonDA1. Pourcen tag8 Pourceutap en nat1Dl\ale Pe\ljae. 'I'otd national. Devlal!!l6 Total du c03t total deviNa 'Iuora of 'oraLl" !.oed 'onip Total Loeal 'oral... Totd tetal e.o., uciuu>,. Project Ixp*Ddltur·· - CFA!' · .uU.oo - - U·· _US- I I Dapense. em ti tre du projet - -----~----.-- I-A/ Invest_at he!!dftuFe. lli L1!! L1H ..1:L ..!:.L 11.2 N ill I-A/ DApenaes d.=..i!!.y..!!!.-t_~;,~~.!!!.!:. 1. IIl1Ual ."P...... 40 60 100 0.2 0.3 0.5 11 60Z 1 .. }'raiB 10 i...,biU.er 2. CbU _ka/Con.truet!o.. 40 60 100 0.2 0.1 0.5 11 601 2. Genie civH/construction 3. bd,aUoo _n. 121 811 l,llt 1.5 1.9 5.4 121 121 , .. Tr&."8UX d'irripUon 4. V.hicl. . . . .d "quil/.....t 30 600 UO 0.14 2.86 1.0 11 951 4. V'blc..l ... et ....tedel 5. Il004 'l.....U ..... 5 5 0.02 0.02 5. Pltlntatiaoe forebtiereu 6. AIltaala of t .... project 25 25 0.1 0.1 6 .. I.niMux pour Iv ,rojet 1. W ..rU... CapHal 50 SO 100 0.24 0.24 0.48 11 501 1 .. Fonda de roulemant 8. !.'hyde_I eontial"""t. . 64 194 258 0.1 0.9 1.2 21 1S1 8. I..p...v.... l>hy.. iq..... I-B' !!Ideult.....1 Cr.dit Prosr!!!! .M! l!!.. L.lli .-hL -LL ...!.:.!... UL m. I-B/ £ro~~!.!:I.!i!!.I!. ngricol e 1. Sllort t.nI illputa 50S 281 786 2.3 1.4 ;:1 81 )OJ 1, Orld!t · court tel'lM~ facteur. de product1on 2. Cr~dlt a m014uI te:no., IIW.leriel leger- el !.mimnux 2. Hedlua tena ...11 .. 'lui....... .n4.o....1. 3. lhy.1c..l e.ootlalenclaa 284 19 n .i5 '57 114 1.4 0.4 0.4 0.1 l.a 0.' U 11 2lS 3il " apr.vue .. w !-CI Opec.t1n, Co.ta .!J!l! 1,115 .L.lli lliL .hL 20·L ..ill.... ..l!! i-O/ Chtnge!.j.~!-,!p!oi tlltiotl 1. Local ataff l,a43 1,841 a.8 B.8 191 L. Personnel lncal 2. !xpatl'lata .taft 151 606 151 0.7 2.9 3.6 BI 801 2. I'orannuel fJx~)$trii 3. Conauaab 1e aUPf'11ea 40 160 200 0.2 0.8 1.0 21 801 3. Htthiretl corl.6ommuhlee 4. Matntenance and I'epaira 241 80 321 1.2 0.4 1.6 41 lSI .. .. Entretien et roparAtiorls S. T1'41n1n& axpenaea 231 26 263 1.1 0.1 1.2 21 101 5 .. Depensils de formation 6. Audlt and .ucveya 44 251 295 0.2 1.2 1.4 ]I 851 6.. V'rificaUon dQB COMple., ('l eludE:lJ 1. Other oper.ttn.. coate 385 3a5 1.a 1.8 U 7.. Autres cherge6 dt.exploit/Iliol' a. Physical contlnaenclea 95 52 147 0.5 0.2 0.1 21 351 a. lilprevue Subtotal (A · B · C) ...i&!L 1,346 1,824 2hL .16.0 31.3 ~~ 8U .ill..- TotH! f>llrtiel (A + Il + C) I-DI £entE'al Evaluation Unit I_D/ tn Nt.II.Y ill ill bl .LL !!! 5.~ 3.6 9.0 191 4g1 Vrovi.sion flour hlH.J~.tJe . ft'ln." .~ . to.!'IIatea 'total lrbres .....-..:i... ~ Cult. _lioree Th. 114 (ha) 0.16 0.08 0.08 0.24 0.02 0.58 13 86 Rendeme:nta (kg/ha) Engrais (kg/ha) - Urie 2500 100 2500 200 -- 2000 3500 100 30,000 100 - 4Qo§..1 -- Superphosphate triple 15.15.15 - - - 50 - --6 - 4 -12 100 100 117 Insecticide (litres/ha) Eau (m3/ha) 16 6350 - 1600 0430 11490 2720 11 Nombre d'hectares ricol tlls pour chaque culture; besoillS de main-d' oeuvre exprimie en jours; la cat;!igori.e "mil" - comp rend igalellBnt le sorgbo. 2/ Superficie totale; 5,33 ha dollt 0,10 ha ou l'exploitant pratique irdgulierement diverses cultures. 31 Le rendellBnt n' es t pas Ie mime dans lea trois arrondissellBnts de 1a zone nord. "£1 Dans 1'hypothilse 00. 1es exploitanta appliqueront simultanellBnt lea thellBs 1 et 2 a. leurs cultures de ci!rea1es It d' arachides, It lea thellBs 1 a. 4 i leurs cultures de ceriales, d' al.'achides It de nielle, 51 I.e projet sera itendu i un arrondissement supp1ementaire pendant I' annee 1 (Guidan-RoUlllji). 11 L' augllBntatior. est plus rapide pour les themes 1 i 4 que pour lei! thellBs 1 et 2; dans ce dernier cas, elle ne d.evrait pas dipasser dans 1es divers arrondissell3ents de 55 11 70% pour 1es ciriales ni 90% pour l' arachide. II Parce11es de 0,32 hectare, cultivies a. 180% avec plantation d' arores. I.e propr1etaire cultiverait aussi 5,23 bectares sur Ie plateau. §/ En periode de pleine production, dill: a:ns apres leur plantation. - 51 6.02 L'application des techniques ameliorees qui seront vulgarisees a oonne de bans resultats a la station de recherche de Tarna (INRAN) qui est si tuee dans la zone du projet, et leur application sur les parcelles de demons tration des agriculteurs et les exploitations des CPR et du CFJA, en a confirme l'efficacite. Lorsqu'ont ete utilisees la totalite des techniques ameliorees, l'augment.ation moyenne des rendements a ete, en deux ans, de 85 % pour l'ara chide et de 101 % pour Ie mil (par. 3.10). La saison des pluies ayant ete fa vorable, l'amelioration a ete plus forte encore au cours de la campagne 1979/80, au les rendements ant plus que double par rapport a ceux des methodes traditionnelles. Malgre de bonnes possibilites d'accrottre les renaements, l'action menee pour encourager l'emploi de meilleures methodes n'a pas atteint les objectifs vises a l'epoque de l'evaluation (par. 3.11), du fait notamment que les agriculteurs, subissant encore les consequences de la grave secheresse du debut des annees 70 suivie d'infestations massives de leurs cultures a'ara chides, sont devenus plus pruaents a l'egard de l'adoption de nouvelles tech niques et ant reduit les superficies arachidieres. Actuellement, l'utilisa tion de facteurs de production est d'environ 570 tonnes pour les engrais et de 150 tonnes pour les semences ameliorees (en fait, les quantites de semences distribueies ant atteint 560 tonnes, mais 70 % etaient de qualite mediocre). Une forte amelioration de ces taux d'utilisation est possible si l'on en juge d'apres les resultats extremement encourageants obtenus sur les parcelles de demonstrEltion et dans les centres de promotion rurale. Ces parcelles de de monstration - au nombre d'environ 400 - ant suscite un interet reel a l'egard de l'amelioration des methodes de culture et il existe une demanae de semences amelioree:s, d'engrais et de materiel de culture attelee, qui sera satisfaite et developpee par la reorganisation et Ie recyclage du personnel de vulgarisation. 6.03 Les techniques recommandees sont adaptees aux conditions locales et seront praposees aux agriculteurs en deux etapes; la premiere appellera l'em ploi de semences ameliorees et traitees, ainsi que l'amelioration des travaux de preparation du sol et du calendrier de ces travaux (themes 1 et 2). La seconde etape portera sur un emploi accru d'engrais, l'accroissement de la densite ae plantation et l'execution en temps voulu des travaux de sarclage (themes 1 a 4). En outre, les agriculteurs seront encourages a utiliser du materiel a traction animale, mais, en raison du coat de ces equipements et du niveau assez bas du revenu des agriculteurs, il est probable que seuls les exploitants acceptant de louer leur materiel a leurs voisins, pratique courante dans la zone du projet, acheteront un outillage complete Les recommandations faites aux agriculteurs seront modifiees a mesure que seront connus les resul tats obtenus par Ie service de recherche appliquee du projet. Le fait que, pour des raisons de commodite, Ie projet ait ete evalue sur la base de cul tures pures, ne signifie pas que ce systeme sera toujours recommande. II pour rait etre preconise d'intercaler les cultures, pratique traditionnelle dans la zone du projet, des que seront connus les resultats agronomiques du pro .. gramme de recherche appliquee du projet. A cet egard, la liaison sera assu ree avec l'ICRISAT et INRAN et Ie projet est con~u de fa~on a pouvoir moduler - 52 l'action prevue dans ce domaine : ainsi aucun systeme de culture ne sera im pose et les responsables du projet seront pr~ts a accepter les modifications appelees par l'evolution des techniques de cultures et des prix. Par exemple, les maladies qui ont touche l'arachide ces dernieres annees pourraient entra ver Ie developpement de cette culture, ce qui aurait pour effet d'accrottre les superficies de niebe ou de cereales sans modifier les avantages du projet. 6.04 Le Tableau 2 de l'Annexe 2 indique Ie benefice a l'hectare et l'ap port de main-d'oeuvre necessaire dans les conditions d'exploitation (facteurs de production utilises) precisees aux Tableaux 1 et 5 de l'Annexe 2. La ren tabilite en periode de croisiere (par exploitation et par journee de travail) des methodes manuelles ameliorees est comparee a celIe des methodes tradition nelles, dans Ie Tableau 3 de l'Annexe 2. Au cours du projet, l'amelioration des methodes culturales sera etendue a 81 500 ha de cereales supplementaires; sur ce total, 60 500 ha seront ensemences avec des graines ameliorees et trai tees (themes 1 et 2) et 21 000 ha beneficieront de la totalite des methodes ameliorees, y compris donc l'augmentation de la densite des semis et de l'emploi d'engrais (themes 1 a 4). Pour l'arachide, l'amelioration portera sur 26 900 ha supplementaires; les themes 1 et 2 etant apliques a 16 000 ha et les themes 1 a 4 a environ 10 900 ha. Les themes 1 a 4 seront appliques a 6 000 ha de niebe (voir Tableau 4 de l'Annexe 2). En ce qui concerne Ie programme de cultures irriguees, qui interessera en periode de croisiere environ 1 500 ha, chaque exploitant adoptera la totalite des methodes amelio rees (pour plus de details, voir Ie Tableau 4 de l'Annexe 2). Les methodes ameliorees de culture attelee seront appliquees a 13 600 ha supplementaires au cours de la cinquieme annee du projet. La traction animale permet d'effectuer les travaux en temps voulu, et d'en ameliorer la qualite et la rapidite mais comme elle est generalement utilisee par les agriculteurs avances, on n'a attribue aucune augmentation de rendement a ces ameliorations. On a constate dans la zone du projet que l'emploi de la traction animale n'entralne aucune extension des superficies cultivees. En d'autres termes, l'inter~t que la culture attelee presente pour l'agriculteur n'est pas lie a l'augmentation directe de son revenu mais dans la plupart des cas aux possibilites qu'elle lui offre de reduire son temps de travail et de louer son materiel a ses voi sins. La location de materiel se pratique couramment oans la zone du proJet. Dans tous les cas, l'augmentation de la production se materialiserait des la premiere annee d'application des methodes ameliorees. La production previ sionnelle des cultures pluviales et irriguees figure au Tableau 6 de l'Annexe 2. 6.05 Rythme d'adoption des techniques ameliorees. Les paysans devraient etre nombreux a ameliorer leurs methodes de culture, m~me si, pour les rai sons exposees au paragraphe 2.15, une bonne part d'entre eux ne suivent,pas toutes les recommandations du service de vulgarisation. Comme la repartition et la culture des terres sont complexes, et qu'une partie des champs de ce reales est partagee entre plusieurs agriculteurs, il est peu probable que la totalite des emblavures fasse l'objet de methodes ameliorees. Par contre, comme la superficie moyenne des champs d'arachides et de niebe est faible, il est hautement probable que les methodes ameliorees seront appliquees a la to talite des parcelles. Les Tableau 4 et 6 de l'Annexe 2 retracent en detail - 53 l'evolution prevue des superficies dont l'exploitation sera amelioree, et de leur proouction selon que les agriculteurs adopteront une partie (emploi de semences ameliorees et traitement des semences) ou la totalite (culture pure, densite c'ptimale, emploi d'insecticides et d'engrais) des methodes vulgarisees. Ces donn~es sont resumees ci-dessous : Annee 0 Annee 5 Pourcentage des exploitations gui adopteront les methodes ameliorees Arachide 63 90 (Adoption complete) (20) (38) (Adoption partielle) (43) (52) Mil/sorgho 24 65 (Adoption complete) (9) (36) (Adoption partielle) (15 ) (29) 6 25 Pourcentage de la superficie cultivee selon des methodes ameliorees Arachide 46 94 (Adoption complete) (22) (39) (Adoption partielle) (24) (55) Mil/sorgho 4 33 (Adoption complete) (2) (9) (Adoption partielle) (2) (24) 5 10 Pourcentage de la production provenant des super ficies cultivees selon des methodes ameliorees Arachide 56 96 Mil/sorgho 6 40 8 15 - 54 - Les objectifs VIses semblent eleves pour l'arachide, mais il faut tenir compte du fait que l'adoption partielle appelle seulement l'emploi de semences amelio rees et traitees, qu'utilisent deja les deux tiers des exploitants sur pres de 50 % de la superficie totale cultivee en arachide; en outre, Ie programme de multiplication de semences et de contrOle de la qualite (par. 4.10) devrait permettre de surmonter les contraintes qui limitent actuellement la fourniture de semences. L'objectif Ie plus ambitieux du programme est l'application de toutes les methodes ameliorees a la production de cereales. Cet object if se justifie par l'intention des agriculteurs d'ameliorer leur production de ce reales avant celIe de toute autre culture; cependant, Ie projet rester a souple en ce qui concerne la composition des cultures et il sera tenu compte des pre ferences que manifesteront les producteurs selon l'evolution des rapports de prix. Dans la mesure ou la valeur economique des principales cultures est a peu pres la m~me, les modifications apportees a l'importance relative des diverses speculations n'auront pas une grande influence sur l'economie du projet. 6.06 Traction animale. Bien que la traction animale soit assez coOteuse pour la plupart des exploitants, il existe une oemande qui n'a pu ~tre satis faite par Ie premier projet. La possibilite d'acheter tout l'equipement neces saire a la culture attelee (une paire de boeufs, un semoir, une barre porte outils avec un cultivateur et une souleveuse a arachides) sera offerte en prio rite aux stagiaires des CPR. Clest surtout dans Ie sud de la zone du proJet et parmi les agriculteurs qui exploitent a la fois des terres irriguees et non ir riguees que devrait se developper la culture attelee. L'introduction de la traction animale permettra aux agriculteurs d'utiliser des semoirs, absolument indispensables pour semer en ligne et obtenir une densite satisfaisante, et de travailler plus vite; elle eliminerait ainsi les goulets d'etranglement qui se produisent au moment des semailles et du sarclage. On prevoit que Ie nombre d'agriculteurs utilisant du materiel attele passera de 4,5 % a 7,6 % au cours du projet. Tous les participants au programme d'irrigation (qui portera en periode de croisiere sur environ 1 500 ha) utiliseront des techniques cultu rales ameliorees. B. Culture irriguee 6.07 L'irrigation est deja appliquee, dans certaines zones de la plaine alluviale du Goulbi de Maradi, a de toutes petites parcelles arrosees a la main, pour la production de legumes destines a la consommation locale. Des cultures de decrue - cereales, legumes et arbres - sont egalement pratiquees Ie long du lac de Madarounfa. l'UNCC encourage actuellement les agriculteurs a irriguer leurs cultures de coton au moyen de petites pompes et les resultats obtenus sont prometteurs. les essais de production irriguee effectues par la station de Tarna pour Ie niebe, les legumes et les plantes fourrageres ont egalement donne de bons resultats. Les agriculteurs du Goulbi de Maradi se - 55 sant mantres tres interesses par les possibilites d'irrigation et, des qu'ils ant appris que Ie premier prajet devait comprendre une composante irrigation, ils ant adresss de nombreuses demandes a la Direction du pro jet pour obtenir des terres irriguees. Les agriculteurs beneficieront d'une supervision atten tive (un agent de vulgarisation par forage, soit un pour environ 35 agricul teurs), at appliqueront les themes vulgarises a toutes leurs cultures pour op timiser leurs benefices. En outre, de gros efforts seront deployes en vue d'intensifier l'utilisation des terres en saison seche. 6.08 Les sols alluviaux de la plaine du Goulbi, comme l'eau pompee, sont de bonne qualite, si bien que presque toutes les cultures irriguees sont pos sibles. La rotation proposee restera soup Ie et pourra eventuellement ~tre mo difiee sl~lon l'evolution de la demande du marche. Au depart, stant donne les contraintes qui devraient peser sur la demande, la superficie cultivee en le gumes ne sera que de 50 ha mais elle pourrait ~tre largement etendue s'il est finalement donne suite au projet de construction d'une usine de concentre de tomate a Maradi (par. 7.01) au si les exportations vers Ie Nigeria se deve loppent. L'intensite de la culture sera de 150 % et augmentera progressive ment pour atteindre 180 % en periode de croisierej l'assolement sera alors Ie suivant : 50 % de caton, 25 % de sorgho et 25 % de niebe pendant la saison des pluies, at 6 % de legumes et 45 % de mals (ulterieurement 74 %) pendant la saison si~che. Les champs de caton (variete L299-10) seront ensemences des avril-mai, 8pr~s avoir ete pre-irrigues de fa~on que la recolte puisse etre enlevee i~ temps pour faire place aux plantations de la saison seche. Pour la meme raison, on choisira des varietes de sorgho a cycle de vegetation court (100 jours). Pour Ie niebe, des semences de varietes adaptees a la culture sous irrigation seront importees de la station de l'IITA d'Ibadan (Nigeria) pour ~tre testees a Maradi. Les cultures mara!cheres seront diversifiees se Ion la demande du marche. Pour la tomate de table, sont recommandees les varietes Marmande, Monita (Money Maker) et Fournaise, et pour l'industrie, les varietes Rosita et Piacenza. Pour les oignons, sont recommandees les varie tes Violet de Galmi et Blanc de Soumarana. D'autres legumes seront cultives : chaux, haricots, melons, piments, aubergines, salades et poivrons. En outre, la plantation de citrus Ie long des filioles d'irrigation permettra aux agri culteurs d'ameliorer sensiblement leurs revenus sans grand apport de main d'oeuvre et de bien separer les differentes cultures, ce qui facilitera Ie controle des travaux. Chaque agriculteur plantera environ 13 arbres dont les plants seront prepares par les services du projet, en collaboration avec la station de Gabougoura qui fournira les porte-greffes et les greffons. Les varietes retenues sont les Pomelos Marsch seedless au Shombar, Ie limettier de Tahiti et Ie tangelo Orlando. Dix ans apres leur plantation, ces cultures accroltr()nt d'environ 50 % Ie revenu net des parcelles irriguees (Tableau 3 de l'Annexe 2). 6.09 Les techniques proposees comprendront, pour toutes les cultures, l'emploi de semences ameliorees, qui seront importees ou fournies par la station de recherche locale, ainsi que l'application des engrais et des - 56 pesticides recommandes par les chercheurs. Dans la mesure ou les agriculteurs exploiteront a la fois des terres irriguees et non irriguees et OU leur revenu sera plus eleve, on pense que l'utilisation de materiel attele se developpera plus rapidement dans les zones irriguees. 6.10 Besoins de main-d'oeuvre. Les besoins de main-d'oeuvre sont compa tibles avec la taille des familIes participant au projet. Les disponibilites mensuelles moyennes sont d'environ 150 hommes-jours dans Ie nord et de 110 hommes-jours dans Ie sud, et donc suffisantes pour faire face au besoin maximal de 100 jours/mois au moment de la recolte, c'est-a-dire en septembre. Du mois de mai au mois d'aoOt, les besoins sont en moyenne d'environ 60 jours/mois; les agriculteurs de la zone du Goulbi qui exploitent a la fois des terres irriguees et non irriguees disposeront donc d'une marge suffisante. II ne sera necessaire d'engager de la main-d'oeuvre salariee que si la taille de la famille est largement inferieure a la moyenne. C. Production 6.11 Les previsions relatives au tonnage et a la valeur de l'ensemble de la production sont resumees au Tableau 6.2. En periode de croisiere, la pro duction de cereales et celIe de niebe seront superieures de 19 % au niveau an terieur, soit une augmentation de 22 800 tonnes pour Ie mil/sorgho et de 4 400 tonnes pour Ie niebe. La production d'arachides devrait beneficier de plusieurs facteurs favorables : a) les bans rendements obtenus depuis quelques annees demontrent qu'en depit des mauvais rendements subis avant 1977, il est possible d'obtenir des resultats satisfaisants, surtout en utilisant des me thodes de cultures ameliorees; b) l'extension reguliere, depuis trois ans, des superficies arachidieres laisse penser que Ie tres faible tonnage recoite en 1976 etait inferieur au minimum requis pour assurer les besoins monetaires des producteurs; et c) si elle se poursuivait, la serie de bonnes recoltes cerea lieres pourrait entrainer une certaine saturation de la demande et une baisse des prix qui inciteraient les producteurs a revenir a la culture de l'arachide. Pendant la duree du projet, la superficie cultivee en arachide, actuellement assez faible, devrait passer de 0,40 a 0,70 ha par exploitation dans Ie sud et de 0,25 a 0,50 ha dans Ie nord. Pratiquee sur une plus vaste superficie et avec de bons rendements, la production d'arachides devrait augmenter de 12 300 tonnes. La frequence des secheresses etant estimee a une annee sur cinq, l'amelioration moyenne des rendements que suppose un tel supplement est bien inferieure a celIe qui a ete obtenue sur les parcelles de demonstration au cours des trois dernieres annees. On a estime que l'accroissement resultant de l'utilisation de tous les themes vulgarises serait compris entre 56 % et 77 % pour Ie mil et Ie sorgho, selon la zone concernee, alors qu'il a ete de 95 ro a 122 ro en moyenne sur les parcelles de demonstration. Pour l'arachide, on pre voit une augmentation de 60 %, alors que les resultats obtenus au cours des trois dernieres annees sur les parcelles de demonstration vont de 100 % a 158 roo - S7 Tableau 6.2 VOLUME ET VALEUR DE LA PRODUCTION Sans Annee Annee Annee Annee Annee Supplement Variation projet 1 2 3 4 5 total en% -------------------- en mi11iers de tonnes ----------------------------------------- Volume Cultures p1uvia1es 1/ Mi!tSorgho 120.5 123.8 129.3 133.5 138.6 143.3 22.8 19 Arachide 10.0 12.0 14.8 16.8 20.6 22.3 12.3 123 Niebe 23.6 24.3 25.4 26.3 27.1 28.0 4.4 19 Total 1egumineuses 32.4 35.3 39.6 44.4 47.7 50.3 17 .9 55 Cultures irriguees l/ 0.2 1.0 2.0 3.1 4.4 4.4 en % du -------------------- en milliards de FCFA ----------------------- supplement total Valeur 2/ - - - e1uvia1es Cultures Mi1/Sorgho 4.800 4.950 5.170 5.340 5.540 5.730 0.930 53 Arachide 0.500 0.600 0.740 0.840 1.030 1.115 0.615 35 Niebe 1.062 1.093 1.143 1.183 1.219 1.260 0.198 11 Total legumineuses 1.562 1.693 1.183 2.023 2.249 2.375 0.813 47 Total cult.p1uvia1es 6.362 6.643 7.053 7.363 7.789 8.105 (+ 27%) Accroissement 0.281 0.691 1.001 1.427 1. 743 1. 743 90 Cultures irriguees 1/ 0.010 0.046 0.088 0.135 0.188 0.188 10 Total general 6.362 6.653 7.099 7.451 7.924 8.293 (+30%) Accroissement 0.291 0.737 1.089 1.562 1.931 1.931 100 1/ Details au Tab1eaa 4 de l'Annex II. Z/ Aux prix officie1s de 1979. En francs CFA Ie kg: mi1/sorgho 40; arachide 50; niebe 45; - coton 61,44; mals 50; to~ates 20. 3/ Les arbres entreront en production sept ans apres leur plantation et atteindront leur rendement maximal dix ans apres, revenu non compris. - 58 VII. OEMANOE, COMMERCIALISATION, PRIX ET RESULTATS FINANCIERS A. Perspectives de la demande 7.01 Apres la secheresse de 1973-74, Ie Niger n'a importe qu'une faible partie de ses besoins en cereales alimentaires. Selon les projections actuelles, il produira bientOt la totalite des produits alimentaires essen tiels dont il a besoin. Les agriculteurs de la zone du projet utiliseront d'abord leur excedent de production pour continuer a reconstituer leurs stocks qui, epuises a la fin de la secheresse, sont encore inferieurs de 50 % a 60 % a leur niveau normal. Par la suite, un tiers environ de la production supple mentaire servira a maintenir au meme niveau la consommation cerealiere par habitant, de la population croissante de la zone du projet. Le reste devrait etre expedie vers les zones deficitaires et tout excedent eventuel serait exporte au Nigeria. Ce dernier doit regulierement importer des denrees ali mentaires pour repondre a ses besoins et, d'apres un certain nombre d'etudes, Ie deficit continuera a s'elargir. II devrait donc etre possible de trouver des debouches remunerateurs au supplement de production de cereales. Le niebe est traditionnellement exporte au Nigeria; la demande de ce pays est tras im portante par rapport a la production du projet et les prix du niebe sur Ie mar che de Kano augmentent rapidement depuis quelques annees; Ie potentiel d'expor tation est donc loin d'etre epuise. Les arachides peuvent etre exportees sur Ie marche mondial dont les debouches sont evidemment illimites par rapport a la production nigerienne. En outre, la capacite des equipements locaux de transformation est loin d'etre integralement utilisee et a l'heure actuelle, la satisfaction de la demande interieure d'huile d'arachide ne peut etre as suree que par des importations en provenance du Nigeria. La production frui tiere et mara!chere repondra principalement a la demande locale et l'exceaent limite qui ne pourra etre absorbe par ce marche sera exporte au Nigeria. Les objectifs de production ont ete determines en fonction de ces debouches : en viron 1 500 tonnes par an (50 ha). La Banque de developpement de la Republique du Niger (BORN) etudie actuellement un projet visant a construire une usine de fabrication de concentre de tomate, qui pourrait etre situee a Maradi. L'etude economique et financiere de ce projet, effectuee en janvier 1979, recommande une production annuelle de 1 700 tonnes de concentre de tomate, ce qui exige rait environ 6 000 tonnes de tomates fralches. Le Gouvernement cherche main tenant les moyens financiers et l'assistance technique necessaires a la reali sation de ce projet. Si cette usine etait construite a Maradi, il serait fa cile d'accroltre la production du projet de fa~on a satisfaire la demande de l'usine, en portant a 200 ha (sur les 840 ha a amenager) les superficies cul tivees en tomates. - 59 B. Commercialisation et prix 7.02 Seuls les organismes semi-publics de commercialisation, et quelques negociants agrees, sont habilites a acheter la production des agriculteurs sur les marciles cooperatifs. Neanmoins, des negociants prives, dont les reseaux sont bien implantes, op~rent egalement dans toute la zone du projet et concur rencent effectivement les organismes semi-publics, dans la mesure aD ils offrent aux producteurs une remuneration generalement superieure aux prix of ficiels. Leur presence ameliore sans aucun doute Ie fonctionnement du marche et favorise aussi les paysans en emp~chant les pouvoirs publics de fixer les prix a un niveau par trap inferieur aux prix du marche. Les prix officiels pour la campagne 1978/79 n'en ant pas mains ete inferieurs de 20 % a 30 % aux prix du marche, d'oD une diminution de la part des recoltes commercialisee par l'entremise des organismes semi-publics. Cette tendance devrait se maintenir, surtout pour l'arachide et Ie niebe, si les prix officiels de ces denrees ne sont pas releves d'un pourcentage correspondant au mains a celui de l'infla tion. Puisque leur objectif est d'ameliorer les revenus ruraux, les pouvoirs publics devraient envisager de porter Ie prix de soutien de plusieurs produits, et en priorite ceux de l'arachide et du caton, au niveau de leurs prix econo miques, c'est-aa-dire de supprimer Ie prel~vement fiscal implicite dans les prix de soutien actuels. II sera demande a l'Unite centrale d'evaluation technique ae Niamey (par. 4.16) de suivre l'evolution relative des prix de soutien et des prix economiques et d'appeler periodiquement l'attention des pouvoirs publics sur les ajustements qu'il conviendrait d'apporter aux prix de soutien. 7.03 Les prix officiels pour 1979/80 sont identiques a ceux de la cam pagne pr~cedente et representent de 65 % a 85 % des prix economiques. Les prix du marchl3, sauf celui du caton, sont sujets aux variations saisonnieres habi tuelles. Les prix economiques ant ete calcules sur la base des prix de parite a l'importation pour Ie sorgho et Ie maYs, et d'apr~s les prix de parite a l'exportation pour l'arachide, Ie caton (marche mondial) et Ie niebe (Nigeria). Comme Ie consommateur nigerien achete indifferemment du mil au du sorgho, Ie prix economique du mil (prix de parite a l'importation en provenance du mar che mondial) est repute identique a celui du sorgho. Pour les tomates et les oignons, les prix de parite a l'exportation ant ete calcules a partir des prix verses aux producteurs de Kana (Nigeria). On trouvera dans Ie tableau ci-dessous une comparaison des prix officiels, des prix du marc he et des prix economiques. - 60 Prix Prix du marche Prix economique officiel 1979 1980 --------- en francs CFA Ie kilo -------- Mil 40 38 - 65 53,7 Sorgho 40 38 - 65 63,4 MaYs 60 - 200 58,2 Arachide 50 62 68,8 Niebe 45 41 - 125 67,2 Tomate 50 - 60 21,9 ~ignan 35 - 200 24,2 Caton 62 62 71,4 C. Incidences financieres sur les agriculteurs 7.04 Cultures pluviales. Les Tableaux 3 et 7 de l'Annexe 2 retracent en detail 1 'incidence de l'adoption des techniques ameliorees qui seront recom mandees sur la rentabilite des cultures pluviales et irriguees. Ces donnees sont resumees dans Ie Tableau 7.1 ci-dessous. Les revenus indiques - par ex ploitation, par homme-jour et par homme-jour additionnel - correspondent a la moyenne ponderee des zones ameliorees et non ameliorees pour l'exploitation moyenne. II ressort du tableau que, dans la premiere hypothese (intrants sub ventionnes), Ie revenu de l'exploitation augmentera environ deux fois plus dans Ie sud que dans Ie nord; la difference est encore plus forte pour Ie re venu net par homme-jour. En fait, meme si les intrants beneficient de subven tions, l'amelioration du revenu par homme-jour sera tres faible dans Ie nord. II convient toutefois de rappeler que ces chiffres se rapportent a l'ensemble de l'exploitation et qu'ils comprennent donc les zones non ameliorees. Si l'on ne tient compte que des zones ameliorees, l'augmentation est a peu pres Ie double du montant indique. En outre, il a ete tenu compte, dans l'estima tion de l'augmentation des rendements et des revenus, des effets des seche resses 'une taus les cinq ans), c'est-a-dire que l'augmentation des revenus sera d'autant plus forte les annees au la hauteur des precipitations sera sa tisfaisante. II ne fait aucun doute toutefois que, dans Ie nord, l'on ne peut - 61 s'attendre qu'a de mlnlmes ameliorations des revenus, du fait des conditions ~cologiques marginales de la region. Les effets benefiques attendus du projet ne seront pas tant lies a une amelioration de la rentabilitd par homme-Jour qu'a la prolongation de la periode d'emploi productif par unite d'exploitation et qu'a l'accroissement de la production cerealiere qui, a l'heure actuelle, suffit a peine dans Ie nord, a assurer la subsistance des familIes d'agricul teurs. 5i les prix des intrants n'etaient pas subventionnes, les paysans n'auraient guere avantage sur Ie plan financier a adopter la totalite des in trants et des techniques amelior~es. Comme convenu au titre du Credit 60B-NIR, les pouvoirs publics nigeriens et l'Association continueront de suivre l'evo lution relative des prix des intrants et des produits agricoles, et de recon siderer periodiquement les sUbventions accordees aux intrants. Tableau 7.1 Revenu agricole Intranta aubvention~~8 Intranta non subventionn68 Sana Am6lioration 11 Am61ioration Am6lioration ]T '1rAm=-6rI""'i""o"'r'""a~t-:-l=On=--- amelioration partielle partielle 5an8 partiel e partielle Themea I + 2 Themes ] + 2 et, amelioration Themes I + 2 Themea I + 2 et Themea 1 b 4 ~ Thllmea I b 4.Y NORD - aana irrigation JI Revenu net (en milliera de fefA) 103 llO 121 103 109 III Revenu net par HJ (fefA) 396 396 403 396 389 370 Reve~J net par HJ additionnel (fefA) 389 ~oo 3JJ 90 Revenu net par HJ additionnel (total) §; (4~0) (200) SUD - 8ans irrigation ~ Revenu net (en milliers de fCfA) 127 141 161 127 139 1~0 Revenu net par HJ (fefA) 472 498 ~06 472 491 472 Revenu net par HJ additionnel (fefA) 1.000 570 860 31~ Revenu net par UJ additionnel (total) .!! (69~) (470) SUO - irrigation 1 ~ Revenu net (en mil1iers de fCfA) 48 37 Revenu net par HJ (fefA) 68~ ~89 !I Les parts respectivea des cai6goriea "aans sm6lioration" et "Themea I + 2" sont indiqu6es eu Tableau J de l'Annexe 2. 'II Les perta respectives des cat6gories "sans amelioration". "Themes 1 + 2", et "themes I II 4" sont indiqu6es au Tableau 3 de 1',I\nnexe 2. 11 ~.44 ha. 'il ~.JJ ha. 'll 0,32 ha. ~I Pour les agriculteurs paasant de cultures non smeliorecs b l'utilisation des themes l~ 4. IIJ: journee de travail - 63 7.05 Cultures irriguees. On estime que les agriculteurs appliqueront les themes vulgarises a la totalite de leurs parcelles (superficie nette de 0,32 hal. Calculee sur la base d'une parcelIe d'une superficie nette de 0,32 ha par famille, la rentabilite nette, si les intrants sont subvention nes, s'elevera a 48 000 francs CFA par parcelle (Tableau 3 de l'Annexe 2) et accro1tra de 40 % Ie revenu tire des cultures pluviales ameliorees. Au bout de dix ans, lorsque les arbres entreront en leine production, la renta bilite nette devrait augmenter encore de 29 000 francs CFA pour atteindre 227 000 francs CFA par exploitation. En principe, les pouvoirs publics ne demandent aux agriculteurs beneficiant de pro jets d'irrigation ni de payer les services de vulgarisation qu'ils re~oivent, ni de contribuer a l'amortis sement de l'investissement. Neanmoins, en vue d'assurer une certaineviabi lite financiere a l'operation, l'Association a obtenu l'assurance au cours des negociations, que les agriculteurs contribueront au recouvrement des de penses d'investissement en acquittant des redevances d'eau d'un montant moyen de 104 000 francs CFA/ha (495 dollars/hal. Ces redevances comprendront : a) un element forfaitaire a l'hectare au titre de l'entretien et du renouvel lement du materiel, et du recouvrement partiel des couts d'investissement; et b) un element variable calcule sur la base de la consommation reelle d'elec tricite de chaque forage divisee par Ie nombre d'agriculteurs. Ces redevances sont con Formes aux montants per~us au titre du projet de Namarigoungou (Cre dit 851-NIR); elles absorberont a peine plus de 50 % de la plus value econo mique des terres irriguees et permettront de recouvrer 43 % des coats du pro jet au cours de sa duree (Tableau 14 de l'Annex~ 2). Le niveau elevedu taux de recouvrement des plus values s'explique par la place preponderante qu'oc cupent les cereales, d~nt la valeur est relativement faible, dans Ie sys teme d'e:. . . c.. .. _ lJ.n 15.74 15.96 11.06 la.:" 20,15 U." 1l.77 - btAni: d'a_ t1.~ ".lD ".Q8 U.56 U.11 ..'" ..,. U.70 !J.11 ll.ltti 16.12 1.n .... 1.32 Ll.SO 3." l).10 9'.a1 8.U ., .. 11.1101 11.29 [3.52 11 c~ 1·· ¢Ode. d'..,ldUU40 .p6c1flquu .. t. ~ ....e. In1l4U.oor I., coOt. P'*t' 1· ..... 18 ...ftIIU: de 2'r6 tUlliou d. PCP,; 1.. couc. Ul"OUt d. .:006,5 1Sl..I.l1aQ.! de Fey! ~ l'GInik 2', .u 'rUIkXI d. ~U_l'Je da. (cn·. . . . .s d·· ~.~ ,I eo.,n_ l ·· UpeaN. IDULal .. ~ tOUt t .. ___ da p=.. civU IIDII. tl., .. l'1rri4eu_; tr...... .w eou.ttNCUoa; orfhl.cv..I.·· .s _C4Ud. plaaUUonIfo.... t1.tnol.u....u.a du OJl"O;.t: au..... !OIII:I.. d.. 'oul...-c es _ ..' - - . A putt.. da 1' ..... 0, 1.. .:lIIdu C~t l ·· '1-"':'. IlaL'II'aae.: ,.LC\ll··· petLt Ms4rLd da. 'o.!,'1''t41'S! '1. codc Almu.l UUo.!, ut tt ~ da. ':'_51 .,0.1' .I.. . . . . . 1 .. 5 \; Mt.r-L.l da _ _ _ .e _iL1.... '~1~oc de. to1:"Me\oa..: 4qu.t.,-llt :'\Iul (~.an. _"""" 2 · 5}: UiCI'C'VU·. 1 !J ~/ .t· ~DIII to.... 1., ecNc. 4'uplo1c.c.LOft OQQ lU. " l'1tTtc.tLoQ, plu 1.. _ ....... ; .. par-sLr- U 1' . . . . 6, 5a. ...d_llt LEGEND" LEGENDE ........*i. bat... ""_d.....4vu. ~. ------:· coilt. hau··· _III,.. I, »"'w. 15; ra"aQua bat ....... t.al. pl'4ivoe 2aJ. <:OUt. b.A . . . . .itS.d. pn1iv"'lt ~ "'Qd~Dt clblt ()I. r.ndeDM!at dbh tJto.t I variac Ion . .xl.de ~.... tMtI "a.. t.tloa ... 1. .1. ad.i.. lbl. uveau - 17 J61< ---------. (:oilta r.vem... ~ ,ci,8'~ t)8.~ caata 21.~ w - 71 8.08 Les risques que comporte l'ensemble du projet ont ete calcules sur la base de l'analyse des deux composantes, et sont resumes dans Ie Diagramme 8.3. Etant donne la preponderance de la composante cultures pluviales, il n'y a, semble-t-il, aucune raison de craindre que la rentabilite du projet tombe au dessous de 10 %, meme si la conserverie n'est pas construite et que, de ce fait, la rentabilite de la composante irrigation reste precaire. Ce dernier risque dait toutefois etre accepte, etant donne l'interet que presente la promotion de l'irrigation par exploitation des ressources en eaux souterraines, dans ce pays aride et possedant peu de ressources. - 72 IX. ACCORDS A CONCLURE ET RECOMMANDATIONS 9.01 Au cours des negociations, Ie Gouvernement s'est engage: i) a prendre en temps opportun des mesures satisfaisantes dans les do maines suivants : augmentation du Fonds d'approvisionnement agri cole, reconstitution des ressources dud it fonds au titre des sub ventions accordees aux facteurs de production pendant les Annees 3, 4 et 5 du projet; versement audit Fonds des paiements et des rem boursements effectues par les agriculteurs au titre de leurs achats de facteurs de production; compensation de tout defaut de paiement des agriculteurs au titre du remboursement de leurs emprunts; re constitution a un niveau satisfaisant du compte special au projet, y compris la compensation de toute insuffisance des redevances d'eau (par. 4.20); ii) a prendre des mesures satisfaisantes concernant la comptabilite et la verification des comptes (par. 4.24); iii) a faire preparer un rapport d'achevement du pro jet par la Direction dans les six mois qui suivront la date de cloture (par. 5.02); iv) a nommer Ie Directeur du projet representant de l'ONHA pour Ie de partement de Maradi (par. 5.03); v) a detacher au projet avant decembre 1980, les quatre adjoints res ponsables de la vulgarisation au niveau des arrondissements (par. 5.04); vi) a nommer Ie personnel local pour une duree permettant d'assurer une certaine continuite (par. 5.09); vii) a ce que les qualification et l'experience de to us les consultants, du personnel recrute au plan international et de tous les membres du personnel cle soient jugees acceptables par l'Association (par. 5.09); viii) a ce que l'Association soit consultee lorsque plus d'une parcelle (surface brute de 0,38 ha) sera attribuee a une famille (par. 5.15); ix) a ce que les terres irriguees puissent etre salsles, si les exploi tants ne remplissent pas leurs obligations financieres ou ne +es pectent pas les directives d'exploitation (par. 5.18); x) a compenser toute insuffisance des redevances d'irrigation acquit tees par les agriculteurs (par. 5.18); - 73 xi) a ce que les agriculteurs participant au programme d'irrigation de Maradi paient, au titre du recouvrement des coats, une redevance fixee a un niveau juge acceptable tant par Ie Gouvernement que par l'Association, et a ce que Ie montant de ladite redevance soit re examine periodiquement (par. 7.05). 9.02 L'entree en vigueur du Credit sera subordonnee aux conditions suivantes 1) les conditions auxquelles est subordonne Ie premier decaissement au titre des pr~ts de la CCCE et du FIDA auront ete remplies (par. 4.19); 2) l'Etat a) aura effectue un premier versement de 150 millions de francs CFA (0,7 million de dollars) au compte special du projet ou vert aupres de la BDRN en vue de prefinancer tous les coats d'ex ploitation du projet; et b) aura ouvert au benefice du Fonds d'ap provisionnement agricole une Iigne de credit de 200 millions de francs CFA (1 million de dollars) aupres de la CNCA (par. 4.20); 3) Ie cahier des charges relatif a la repartition des terres du peri metre irrigue du Goulbi de Maradi aura ete vise et approuve par les pouvoirs publics (par. 5.15). 9.03 Sous reserve des assurances et des conditions susmentionnees, Ie projet d~crit dans Ie present rapport justifie l'octroi au Niger d'un credit equivalant a 16,7 millions de dollars, assorti des conditions habituelles. - 74 ANNEXE 1 Page 1 NIGER DEUXIEME PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI Responsabilites et qualifications du personnel cle Directeur general 1. Sous l'autorite du Ministre du developpement rural et au Prefet du departement, Ie Directeur general sera responsable de l'execution du pro jet et de son succes technique, financier et economique. II executera Ie projet directement, en collaboration avec Ie personnel affecte au Bureau de direc tion du projet et place sous ses ordres, et indirectement, en collaboration avec les services administratifs departementaux responsables de la sante, de l'alphabetisation fonctionnelle, de la foresterie et de l'elevage. II sera seconde par : i) une Direction administrative, commerciale et financiere; ii) une Direction technique; et iii) une Cellule de suivi et d'evaluation. 2. Le Directeur general sera nomme pour une duree d'au moins trois ans et sera specifiquement charge de : a) planifier, gerer et superviser l'ensemble des activites relatives au projet; b) preparer les programmes de travail et les budgets annuels; c) preparer les rapports d'activite trimestriels et annuels; d) coordonner les activites relatives au projet avec les organismes publics operant dans la zone du projet, dont certains executeront une partie des operations du projet; e) recruter la totalite du personnel du projet; f) veiller au respect de to utes les clauses de l'Accord de credit; et g) etablir un rapport d'achevement et preparer une troisieme phase. - 75 ANNEXE 1 Page 2 3. Le Directeur du projet devra posseder les qualifications et l'expe rience decrites ci-dessous : a) un diplOme universitaire (ou l'equivalent) d'agriculture, de ges tion des affaires ou d'administration publique; b) avoir occupe pendant au moins cinq ans un poste de haut niveau dans l'administration nigerienne, de preference dans Ie domaine du deve loppement rural; et c) s'etre montre capable de diriger et de coordonner les travaux d'une equipe. Conseiller du Directeur general 4. Le titulaire de ce poste sera charge de conseiller Ie Directeur ge neral dans les domaines suivants a) planification, gestion et supervision de toutes les operations du projet; b) preparation des programmes de travail et du budget annuels; c) preparation des rapports d'activite trimestriels et annuels; d) coordination des operations du projet avec les organismes publics de la zone du projet, dont certains executeront une partie des operations du projet; e) recrutement de l'ensemble du personnel cle du projet; et f) preparation du rapport d'achevement et d'une troisieme phase. 5. Le Conseiller du Directeur general devra posseder les qualifications et l'exp~rience decrites ci-dessous : a) posseder un diplOme universitaire dans l'une des disciplines sui vantes : agriculture generale, economie de l'agriculture, ou re cherche agricole; b) avoir exerce pendant au moins 10 ans des fonctions de haut niveau a 1a direction d'un pro jet agricole; - 76 ANNEXE 1 Page 3 c) avoir une bonne experience en culture pluviale de la plupart des speculations de la zone du projet, tels le sorgho, le mil, l'ara chide, le niebe, et en culture irriguee, des legumes, du caton, du mais, des legumineuses et des arbres fruitiersj d) etre capable d'etablir de bans rapports avec le personnel; et e) parler couramment le fran~ais. Directeur de la Direction administrative, commerciale et financiere 6. Sous l'autorite du Directeur general du projet, le titulaire de ce poste sera charge de : a) etablir les comptes detailles et le compte consilide du projet, ainsi qu'un systeme de controle de la comptabilite; b) preparer les etats financiers du projet, y compris des budgets an nuels detailles et des previsions trimestrielles de tresorerie; c) elaborer ~t mettre en place un systeme satisfaisant de contrOle in terne et de controle de la gestion, notamment en ce qui concerne l'entretien du materiel, les stocks et les recettes, ainsi que les coats d'exploitation du parc automobile; d) donner suite aux recommandations du reviseur-comptable; e) preparer les demandes de retrait de fonds du compte de credit de l'IDA et tenir les ecritures relatives aux decaissements, et assu rer a cette fin la liaison avec le coordonnateur des projets agri coles de l'lDA au sein du Ministere du developpement rural; f) instruire les documents d'appels d'offres et superviser toutes les procedures relatives a la passation des marches; g) etablir un systeme efficace d'enregistrement des operations de cre dit agricole; h) s'occuper des questions relatives au personnel; et i) assurer la formation technique, notamment en matiere de gestion, de tout le personnel place sous sa supervision. - 77 ANNEXE 1 Page 4 7. Le Directeur de la Direction administrative, commerciale et finan ciere devra posseder les qualifications et l'experience decrites ci-dessous a) posseder un diplOme universitaire (ou l'equivalent) ou attester, par son appartenance a une organisation professionnelle reconnue, de sa connaissance theorique et pratique de la comptabilite moderne, conformement aux normes internationales generalement acceptees; b) posseder une experlence professionnelle d'au moins cinq ans, acquise de preference dans un pays utilisant Ie plan comptable fran~ais ou celui de l'OCAM, et en partie dans une entreprise commerciale ou dans une grande societe d'Etat; et c) avoir une experience pratique de la passation des marches (et no tamment de preference des marches des facteurs de production agri coles), ainsi que de la distribution des facteurs de production et du credit rural. Directeur technique 8. Sous l'autorite du Directeur du projet, Ie titulaire de ce poste sera responsable de toutes les operations techniques, y compris Ie developpe ment de l'agriculture pluviale et la realisation d'un programme d'irrigation portant sur un millier d'hectares. II sera seconde par les chefs de divisions Agriculture, Appui des affaires cooperatives, Irrigation et Travaux, et Forma tion. II sera specifiquement charge de : a) planifier Ie programme de travail annuel, en matiere d'agriculture, pour toutes les divisions techniques; b) superviser 1 'execution de l'ensemble des programmes techniques; c) reconsiderer periodiquement et reviser toutes les recommandations techniques afferentes aux operations techniques du projet; d) assurer une coordination etroite entre les divisions techniques, tout particulierement en ce qui concerne les programmes de vulga risation et de formation; e) aider les responsables de la formation et de la vulgarisation a ela borer les programmes de vulgarisation et a organiser la formation du personnel de vulgarisation; f) assurer les liaisons et la coordination avec Ie Chef de la Cellule de suivi et d'evaluation; - 78 ANNEXE 1 Page 5 g) veiller a la preparation des rapports d'activite mensuels; et h) assurer les liaisons avec les services departementaux du Ministere du developpement rural. 9. Le Directeur technique devra posseder les qualifications et l'expe rience decrites ci-dessous : a) posseder un diplOme universitaire (au l'equivalent) d'agriculture; b) avoir une experience professionnelle et pratique d'au mains cinq ans dans la promotion de techniques culturales ameliorees dans les petites exploitations non irriguees; et c) de preference posseder une certaine experience de la recherche ap 'pliquee en matiere de systeme d'exploitation et de gestion des ex ploitations, de developpement de l'irrigation et de formation. Chef de la Cellule de suivi et d'evaluation 10. Sous l'autorite du Directeur du projet, Ie titulaire de ce paste sera charge de a) identifier et choisir les indicateurs cles du pro jet et organiser un recensement des exploitations de la zone du projet; b) elaborer des methodes d'echantillonnage pour Ie suivi des exploi tations et organiser l'enregistrement des donnees agricoles; c) organiser des etudes sur les principaux systemes d'exploitation, et effectuer des etudes de reference sur la gestion des exploitations; d) determiner et reunir les donnees de references necessaires a la pla nification courante et a l'evaluation future. L'enquete devrait porter principalement sur les elements suivants : i) ressources hu maines, ii) systeme et activites de culture et d'elevage, iii) meca nisation, iv) utilisation des intrants, v) marches et commercialisa tion, et vi) revenu des exploitants; e) participer a la definition de la strategie globale de developpement de la zone du projet; f) assurer les liaisons et la coordination entre les consultants char ges des etudes de sociologie rurale et ceux qui participeront a la preparation a'une eventue[e troisieme phase; - 79 ANNEXE 1 Page 6 g) former et superviser les enqueteursj h) assurer la formation technique, notamment en matiere de gestion, de tout Ie personnel place so us sa supervision; et i) visiter, peu apres son entree en fonctions, l'APMEPU et une ou deux cellules chargees du suivi et de l'evaluation de projets de deve loppement agricole au Nigeria. 11. Le Chef de la Cellule du SU1Vl et de l'evaluation devra posseder les qualifications et l'experience decrites ci-dessous : a) posseder un diplome universitaire (ou l'equivalent) d'economie de l'agriculture ou d'une discipline connexej b) posseder une experience professionnelle d'au moins cinq ans des techniques d'evaluation des projets, y compris les techniques d'echantillonnage, la collecte de sonnees en milieu rural et l'ana lyse statistique; et c) avoir obligatoirement l'experience du traitement et de l'analyse des donnees. Chef de la Division agriculture 12. Sous l'autorite du Directeur technique, Ie titulaire de ce paste sera charge de a) planifier Ie programme de travail annuel en matiere d'agriculture; b) organiser, realiser et coordonner les programmes de travail rela tifs a la vulgarisation, a la production de semences et a la re cherche appliquee, ainsi qu'a la production agricole des zones irriguees et non irriguees, au sein des CPR et du CFJA; c) introduire des techniques culturales ameliorees; d) reconsiderer p;riodiquement et reviser toutes les recommandations techniques relatives aux operations agricoles du projet; e) aiaer les quatre services (production/vulgarisation, multiplication de semences, recherche appliquee, et production irriguee) a elabo rer leurs programmes de travail; f) determiner les besoins annuels en facteurs de production, en liaison avec la division d'appui des affaires cooperatives et avec l'UNCC; et - 80 ANNEXE 1 Page 7 g) coordonner les travaux de recherche appliques et les activites de vulgarisaiton en vue de faire adopter aux agriculteurs de meilleures methodes de culture au toutes modificaitons necessaires. 13. Le Chef de la Division Agriculture devra posseder les qualifications et l'experience decrites ci-dessous : a) posseder un diplome universitaire (ou l'equivalent) d'agriculturej et b) posseder une experience professionnelle et pratique d'au moins cinq ans de la vulgarisaiton, de la production irriguee et non irriguee, de la multiplication de semences, et de la recherche appliquee. Conseiller du Chef de la Division Agriculture 14. Le titulaire de ce poste sera charge de conseiller Ie Chef de la Division Agriculture dans tous les domaines decrits ci-aessous : a) planification du programme de travail annuel en matiere d'agriculture; b) organisation, realisation et coordination des programmes de travail touchant la vulgarisation, la production de semences, la recherche appliquee, et la production agricole en zone irriguee et nan irri guee, au sein des CPR et du CFJA; c) introduction de methodes de culture amelioreesj d) reconsideration periodique et revision de toutes les recommanda tions techniques relatives aux operations agricoles du projet; e) aider les quatre services (production/vulgarisation, multiplication de semences, recherche appliquee, et production irriguee) a elaborer leurs programmes de travail; f) determiner les besoins annuels en facteurs de production agricole en liaison avec la division d'appui aux affaires cooperatives et avec l'UNCC; et g) coordonner les travaux de recherche appliquee et les activites des services de vulgarisation en vue de faire adopter aux agriculteurs de meilleures methodes de culture ou toutes modifications necessaires. 15. Le Conseiller du Chef de la Division Agriculture devra posseder les qualifications et l'experience decrites ci-dessous : - 81 ANNEXE 1 Page 8 a) posseder un diplome universitaire (ou l'equivalent) en agriculture; b) posseder une experience professionnelle et pratique d'au moins cinq ans dans les domaines de la production agricole, de la recherche ou de 1a multiplication des semences pour cultures irriguees et non irriguees; c) s'interesser a la totalite du systeme de production agricole; et d) etre capable d'etablir de bonnes relations de travail et parler couramment Ie fran9ais. Chef de la Division d'appui aux affaires cooperatives 16. Sous l'autorite du Directeur technique, Ie titulaire de ce poste sera charge de a) developper Ie systeme cooperatif de la zone du projet; b) determiner les besoins en facteurs de production necessaires et en organiser la fourniture; c) apporter une aide aux cooperatives en matiere de commercialisation; d) tenir les ecritures financieres des cooperatives; e) former Ie personnel des cooperatives; et f) assurer dans de bonnes conditions Ie passage a la nouvelle organi sation que les pouvoirs publics mettront en place. 17. Le Chef de la Division d'appui aux affaires cooperatives devra pos seder les qualifications et l'experience ci-dessous : a) posseder un diplOme universitaire (ou l'equivalent) d'agriculture; et b) posseder une experience professionnelle et pratique d'au moins trois ans des actions cooperatives au sein de l'UNCC. Chef de la Division irrigation et travaux 18. Sous l'autorite du Directeur technique, Ie titulaire de ce poste sera charge de - 82 ANNEXE 1 Page 9 a) coordonner tous les programmes de travail relatifs au projet, en matiere d'irrigation, de developpement, de construction et d'en tretien de b§timents, et d'entretien des camions; b) coordonner les travaux et les programmes des consultants; c) superviser l'execution des travaux sous-traites (etudes, forages, fournitures); d) faire executer les travaux en regie (preparation des sols et re seau d'irrigation); e) conseiller les entrepreneurs pour les aider a preparer leurs fac tures conformement aux normes et aux dispositions adoptees pour Ie projet; f) assurer la reception definitive de la totalite des travaux de ge nie civil; g) etablir les plans de tous les petits b§timents qui seront cons truits au titre du projet; h) preparer les documents d'appel d'offres relatifs a la totalite des travaux de genie civil, et evaluer les offres du point de vue technique; et i) assurer la coordination avec Ie Directeur de la Division adminis trative, commerciale et financiere, pour toutes questions relatives a la passation des marches de travaux de genie civil. 19. Le Chef de la Division irrigation et travaux devra posseder les qualifications et l'experience decrites ci-dessous : a) posseder un diplome universitaire (ou l'equivalent) sanctionnant des etudes specialisees dans Ie genie rural ou les travaux d'irri gat ion; et. b) posseder une exper~ence professionnelle et pratique d'au moins cinq ans des travaux de developpement de l'irrigation. Chef du Service travaux et materiel 20. Sous l'autorite du Chef de la Division irrigation et travaux, Ie titulaire de ce poste sera charge de - 83 ANNEXE 1 Page 10 a) tous les travaux en regie, des travaux de nivellement du sol, des travaux de construction (bassins de stockage, canaux d'irrigation et de drainage, routes, pistes et digues) compris dans la compo sante irrigation; et b) des travaux dans la zone non irriguee, y compris l'entretien des routes et des batiments. 21. Le Chef du Service travaux et materiel devra posseder les qualifi cations et l'experience ci-dessous : a) posseder un diplOme universitaire (ou l'equivalent) de genie rural; et b) avoir une experience d'au moins 10 ans des travaux d'irrigation et notamment de nivellement. Chef de 1a Division formation 22. So us l'autorite du Directeur technique, Ie titulaire de ce poste sera charge de a) evaluer Ie niveau du personnel de vulgarisation et ses besoins de formation; b) mettre en place des programmes de formation a l'intention du per sonnel de vulgarisation de tous niveaux; c) preparer en collaboration avec les formateurs du CFJA et des CPR, des programmes de travail annuels, contribuer a la realisation de ces programmes et suivre les activites des formateurs; d) coordonner les activites de formation de toutes les divisions du projet; e) assurer l'enseignement des principales matieres comprises dans la formation donnee aux vulgarisateurs; f) organiser la collaboration au programme d'enseignement des membres du personnel du projet, de representants des organismes de recherche et des services de l'Etat; g) evaluer, en collaboration avec Ie Chef du Service production et vulgarisation, les activites du personnel de vulgarisation sur Ie terrain; - 84 ANNEXE 1 Page 11 h) assurer la coordination avec les consultants en ce qui concerne la formation et la vulgarisation agricole; i) assurer les liaisons avec l'Institut de formation agricole de Kolo; j) participer au recrutement des stagiaires; et k) preparer Ie CFJA a assumer de nouvelles responsabilites qui pour raient comprendre la formation d'agents de vulgarisation pour Ie sud-est du pays. 23. Le Chef de la Division formation devra posseder les qualifications et l'experience ci-dessous : a) posseder un diplOme universitaire (ou l'equivalent) d'agriculture ou d'une discipline connexe; b) posseder une experience professionnelle pratique d'au moins cinq ans de la formation des agents de la vulgarisation; et c) avoir l'experience de l'organisation d'activites de vulgarisation agricole a l'intention de petits exploitants analphabetes. ~ SECOND PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI ANNEXE 2 Tableau I FACTEURS DE PRODUCTION ET RENDEMENTS I Super- ~ Semences Fongicide 1/ phosphate Uree kg/ha (paquets/ha) triple (kg/ha) Insecticide Rendements . 1aWIw. ld..D.t1~_. aD QOrei et eta ...... aP1tUcaUOIl cin ~. 1 " 4 Mal_c .. it ~,f POur 1·· ':1lH&l··, h . prb du -.rdMI QUteal O1lC 't' ue111_'·· A l'uceptioa. d.. 1. aOM ~n't.auM. __ ~ u. prb offic18b at ua pris cIv....:cW a it.' IIcUl"': 1I11/aoqba: 50 PCPA/q, 1:l14b4: SO FC1A/q; u&chlu: 60 PCPA/q. ¥J hu ua la.cr.-ea aD. rclA/q. Lea --.ace. tOQc·.......c aftt . . priJr: ctu~ .. z... - . . _1I611on.. 8O'ISt. .... pd..:&: lco-.:l.-. KUjaaqbD: 6,; 1:l14W: 67; uac.b.lu: 69; . .1.: 58. Autn. proGulta au prix. .u1Jw:DUODM./_ .IIIobftIltiO--'a: f'oq1ciJi·· lS/:55 par paquat cIe 25li ......rpao.pbau ~lpl. 33/7S; arM 38/7S; 1.zIMct,lciu. 600,11,00 litn; l'tnt'r't aat blclu.. pour 1. . . . . . 't'.t·. ~/, :a~9'7~, ~;~~:~:.::~: ~ ~~ ~::-~t 1 [; ' ...DU ruppl'-DUira -pour p...... u .e. foIaU. Ir.CU1t_t. 1& cult'llZ'& trad1t1olu28UIl " 1& ctlltllr& ... liorM, ~. 1 " 4 ... l_t~ G:I pris nJ:rfta.t1.oalM· · t E»a. · .o..aUQaMI·· - 87 l!lS! $ICO\II) P!!OJJI pi. pEV!tLQ'!'!IIII!T I!!M!. DJ !WW)I ~y sJ Ma11l R.!!!" a_I:. pt, jO\Jrn., de ::rav.q '.SiO'Cl at UP! d'e-xpJ.oit.c1oD S!QS' d!. &l!tl'YU ~ (a '!lUlu. dt lClA? ( . aiUlIU 4f lSlA) 4 43.1 43.2 44.1 45.2 45.6 45.6 !2m 217.8 204.3 199.2 184 .· 17~.8 192.6 Cul tur. . .liar'., tbe-_ 1 et 2 Mil sorcho 4.4 16.5 23.5 30.3 37.8 44 .. 2 Arac:bid. 2.0 5.9 8.9 12.0 13.2 13.0 !!!S.!!. 6.' 22.4 32.4 42.3 51.0 57.2 Cul rure ... liore.. the.:. 1 l 4 Kil/ sorlbo 3.0 3.6 6.3 9.8 12.6 16.9 Arac:bid. 1.9 2.8 3.5 4.5 6.6 8.9 1H'1>4 0.2 0.8 1.7 2.1 2.7 3.6 Toed 5.1 7.2 U.5 16.4 21.9 29.4 total m.3 233.9 243.1 251.1 257.3 263.4 £!!l. Cul cure trad1t1Qaell. M11/aoraho 74.8 68.8 64.4 ".6 56.8 53.7 Ar.chid. 3.2 l.6 1.3 1.2 1.3 0.9 11'1>4 1.5.3 15.3 1.5.0 14.7 14.4 14.1 I2S!! 93.3 85.7 80.7 75.5 72.5 68.7 Olltur · ...t110r'., tbeM. 1 .t 2 Mill aorgbo 1.5 8.0 13.3 1.5.' 19.3 22.0 Ar.chide 2·· 5.2 6.6 8.2 8.0 7.7 Tocel 4.1 13.2 19.9 23.9 27.3 29.7 Culeur. . .lior4.,. tb.... l " 4 M11/sorgbo 1.5 2.0 3.1 5.3 6.5 8.8 Ar.chide 2.3 2.4 3.1 4.0 4.8 6.2 NUb' 0.1 0.5 1.0 1.6 2.2 2.8 Total 3.9 4.9 7.2 10.9 13.5 17 .8 Iot.l 101.3 103.8 107 ·· 110.3 113.3 116.2 ZORI. OO·.lllO.IEt Culcu" trad.1t1oa.a..U. 242.5 225.8 216.4 205.1 193.6 183.7 1111/"'1'11>0 10.2 5.7 4.4 3.1 3.3 2.1 Aroch1~ ".4 58.5 59.1 ".9 60.0 59.7 NU1>4 311.1 290.0 279.9 268.1 256.9 245.5 !Wi CUlture "'110T"~ ~.l.e 2 H11/.orpo 5.9 24.5 36.8 ".0 57.1 66.2 Aracb1d8 4.6 U.l 1.5·5 20.2 21.2 20.7 1.0.5 35.6 52·3 66.2 78.3 86.9 !2lli. Culture . .110'1'''., ~.1"4 Kil/.ora be 4.5 5.6 9.' 15.1 19.1 25.7 Aracb1d. 4.2 5.2 6.6 8:5 11.4 1.5.1. MiII,b. 0.3 1.3 2.7 3.7 4.9 6.4 ',0 12.1 11.7 27.3 35.4- 47.2 !2m IOTA!. GZlIDAL 330.6 337.7 350.9 361.6 370.6 379.6 POUI.C!MtAGI e!S SY!!!fICmS !!!!l::IORDS n.... 1 .e 2 ].2 10.5 14.9 18.3 21.1 22.9 ~ll4 2.7 3.6 5.3 7.5 9.6 12.4 PnI!!n'U IUIGllI! !/ Culcur. . .l1or" cOcoa. 0.050 0.110 0.230 o 325 0,420 .orp,o 0.025 0.070 0.11.5 0.162 0.210 _t. l'..-,1Deu.a·· culDin. _ra1ch..re. 0.025 0.070 0.040 0.006 0.11.5 0.122 0.017 0.162 0.240 0.210 0.376 0.028 0.039 I2W. 0.100 0.326 0.599 0.917 1.255 11 toe&! a.. u,lOiu.eiOU tt&dlt101lDi11.. et d.. cultur.. t'rUlt101lD.all.. cbu h. tarmi.r· ·rat adopc' 1.. ceclllUq.... ~ culclIA _110.... 1/ I.e taus d 'adollt1oll 4 .. pneiq..... cultural·· am6l1ari.. veri. de .5 1 10% par III III toa.ce1aa. d·· caadlt:1.au c..Uae1qI&U .e pldolol1quu d,. chaque arroadu.-..a.e. 21 C&Lc:ull i partir d.. aDd.l ·· 4. ten. (aae.. 4u table.u J). !I A l'ach· ....-ae du progr__ de a1.ae en cultur., d.us ... a"rt. 1& tiD du proj.e, 1.510 h& ·· roa.e culti...,. ou 1n-1IrO'·· - 89 - ANNEXE 2 Tableau 5 NIGER SECOND PROSET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI Facteurs de Production Supp1ementaires pour 1es Zones de Culture P1uviale et de Culture Irri2Uee 1/ ~antltes a Eourvoir Total Annee Annee Annee Annee Annee supplementaire 1 2 3 4 5 Semences ameliorees £/ (tonnes) Mil 3/ 192 161 143 152 157 805 Sorgho 4/ 128 107 95 101 105 536 Niebe 57 22 32 27 33 42 156 Arachide §./ 504 486 546 326 260 2,122 Coton 2 3 3 3 3 14 Mais 1 3 4 5 13 Arbres 11,300 7.300 7.700 7,700 34,000 Produits chimiques Fongicides ('000) 72 67 69 53 49 310 Superphosphate tripe(tonnes)ll 231 492 605 567 736 2,631 Uree (tonnes) 8/ 88 243 343 277 411 1,362 Insecticides (TOOO litres) Eg,u1:eement Pu1verisateurs 'l.i 231 329 261 310 381 1,512 !A'.aterie1 culture atte1ee 101 500 500 500 500 500 2,500 1/ Besoins en tntrants/ha d' apres Annexe 2 tableau 1; surfaces d' apres Annexe 2 tableau 4 plus multiplication des semences. '1:/ Pour niehe, mais et coton semences renouvelees chaque annee, pour mil et sorgho tous 1es 2 ans .at pour arachide tous 1es 4 ",ns. 3/ P3 KOLO progressivement remplace par CIVT. F/ L30 en culture de lit de riviere et a2b2 en culture de plateau; ce dernier sera progressivement remplace par a4d48.2.3. 5/ TN 8865. 6/ 55437 et 4716. 7/ 50kg/ha pour arachide, niehe et cereales Th 1 a 4. 8/ 50kg/ha pour cereales Th 1 a 4. 9/ 1 pulverisateur pour 5ha. 10/ Toutes quant1tes supp1ementaires, pas de remp1acement pendant Ie projet. ANNEX! 2 - 90 - Tableau 6 .lli!!!, SECOND PIlO.lET DE DEVELOPl'EKENT RL'RAL DE MARADI Produ.etion des zone" pluvialu at 1rriguees s.n. Aml4iie Amlee Amle. AmI';' Amlie Projet ]J 1 2 3 4 5 '000 t"""... !lORD '""Ciilture trad1.I::l.cnnal.le. !I:U/SorgbD 72.5 67.9 65.8 62.9 60.2 56.3 AneWe 2.' 1.7 1.2- 0.8 0.8 0.5 RUlli 17.3 17.3 17.7 18.1 18.2 18.3 Soua-total 92.6 86.9 84.7- 91.8 19.2 15.1 Culture ..u:l.cde Th.l ec 2 !I:U/Sol'lbo 2.2 8.1 ll.6 15.0 18.8 22.0 .4rach1de. 1.CI '2.8 ·4.2 5.8 6.3 6.2 Soua-Total 3.2 10.9 15.8" 20.8; 25.1 28.2 Cul.ture ..u:l.cl'ie Th.l I 4 !I:U/ Sol'gbD 2.2 2.6 4.S 1.1 9.0 12.0 Arach1da 1.2 1.7 2.1 2.9 4.2 05.1 IIUbe 0.1 0.5 , 1.1 1.4 1.1 2.3 Soua-total 3.5 4.8 8.0 ll.4 14.9 20.0 ~ 99.3 102.6 108.5 114.0 U9.2 123.3 SIlD -Cultu:r:t trad1.t:l.clll1elle !I:U/So'l'gbD 41.1 37.8 305.4 32.8 31.2 29.05 .A.l:acWe 1.6 0.8 0.7; 0.6 0.6 0.4 IIUb' 6.1 6.1 6.0- 5.9 5.8 5.6 Soua-total 48.8 44.7 42.1 39.3 31.6 35.5 CIIlI:Un allllil:l.crie Th.l '11: 2 !I:U/Sor8bo 1.0 5.4 9.0 10.6 13.1 14.9 .A.l:ach1de 1.5 3.1 4.0 4.9 4.& 4.6 Sou.tIioototal 2.05 8.5 13.0 15.5 17.9 19.5 Culture GlIlUorie. Th.l .i 4 IUl/SOl'gbo 1.5 2.0 3.0- 5.1 6.3 &.6 AI:ach1de nUe 1.8 0.1 2.0 a.J 2.5 0~7 3.", 1~0 3.9 1.4 4.9 ~.& So....-total 3.4 4.3 6.2 9.3 11.6 15.3 .!!!E!! 54.7 57.5 61.3 64.1 67.1 70.3 ZQB iN' jol!OJft CUltu:r:t tn4:tt1omra1le If:tl/1Io1'gII.o 105.7 101.2 9!!.1 91 ·· 85.8 .uach:tda lll.6 4.4 2.5 1.9 1.4 1.4 0.9 lliiU 23.4 13.7 24.0 _ 23.4 24.0 23.9 Soua-tsta.l ll1.6 126.8 121.1 U6.8 UO.6 141.4 Culcura GlIlUorie Th.l. ec 2 !I:U/Soqbo 3.2 ll.5 20.6 25.6 31.9 36.9 .A.l:ach1de 2.5 5.9 8.2 10.7 U.l 10.8 Sows-total 5.7 19.4 28.8 36.3 43.0 41.7 c.u.ture GlIlUorie Th.l A " IW./Sol'gII.o 3.7 4.6 7.6 1.2.2 1!!.3 20.6 .4ru!d4.. 3.0 3.7 4.8 6.1 8.1 10.6 1t1.a&6 0.2 0.8 1.8 2.4 3.1 4.1 Scae-total 6.9 -_ 9.1 14.2 20.7 26.5 35.3 Total lininl 154 160.1 169.8 178.1 186.3 193.6 PGUl'C8llcap des Produc.~. 1..1;;;:; :I:h. 1 et 2 -3.7 12.1 17.0 20.4 23.1 24.6 :I:h. 1 i " 4.!! 5.7 8.4 11.6 14.2 18.2 l'Dllm'rI! -IRlllGUB Cultu.'l'e aDiliDrie 0.8 1.0 0.1 0.4 0.6 Coton 0.3 0.4 0.5 Sol'gbD e.06 0.2 0.1 0.2 0.3 0.4 LigumJ.ne_ 0.0!! 1.3 0.1 0.4 0.& lW.a 0.5 0.8 1.2 Marakbaga 0.2 1.0 2.0 3.1 4.4 :!Ou"..eotal 0.2 y. calculi 1 pudr d. . exploitation. ~ .... ad1llettet: 1m aCc:TO:l.sa_t de 11% des «rploitetiona peadaat 1& dur'e du p'l'Ojet. - 91 !!!rul.! ANHEUg t.b"au 7 ~!CO)!!! llWJU !If DllVELOPPltHlI!T ,IllIAL DE !MIA!>! '.V'Rg de, "00'[' ",Ulb.llt de. "thod·· cultural. . . . .Uor4&. ----.~--.- - , '- rb< ...",,,,,-,,, ~u RGIl .wb'MQU~.t CULIIJI!i!! lR!lH!I,II!I, I . 'rh: 4.__ U~" 'I'h ao· ·ub.a.ttoak ._n. r--- CULTIlUS 'I,UY!4b!!! !lol'''''' .......... -.....,. Ty..., ·· t..._ - 8ud (' 2:Jha) W Typ. 4. 1.r.II - . . ,Ii (5.44 h.) .......utlvt> In . ::~7' '_____1. . . . .: .icha lTd··tt... 1rd.aUe..' CuUun MQu.ll. --- ft. --- , lib In l.i11 !II. !II. lJ!i _.- a.at: In'I,atlon +0,'2 b. Cultun eanua1h ---- ......... "'1" --------- 1,. 1I li!IJI "v.m. brut !I doot v.aU. ,u c~t ..u; &I 6116 .2 ·118 18 )) 115 18 1:51 aa"eou brut doat venta· ·u co.ptant 2.1 160 7' 12 1 20 Tno'pol't production au . . r~b. CoOte dea loUa.,.u ;} lot4rau .ur tntl'aDU 1/ ~ 9 '2 i!O " Int'r't · ·ul' tntr.nte SQua-tot.l '"!!, 1-; -H u:t 0.6 o.~ '"'T.'i -#.i """' - total J.:! 1,.8 ....bl 49.1 --.!,,1 ilrLS --l::l '61. , IAveAU ut ..".'"' ut .J6> 1110. T -lit·· Ul.6 . 109."" 146.2 7~.) 1"'.5 62.7 lav.nu Dt p.r h. a.v,au net an ·· ptu:·· -, 18.9 QO. .; 11.1 . a.l a.~· lUI 10.6 - iO.!... 10.1 b"aou Ht pal' ha bvaou ut aa a.,.c.·· 1rl·9 60.2 ic}2 6ft.} \ 25.7 .48.5 196 ,6.7 Typ. d. f .... - Sud (5.2' h.) .. , AI Culture . .au.ll. \ Cultun .tt,14, , ." " .' aeveou bl'ut 11 11 146 u6 i/ 160 12.;J! '160 124 c' bV'DU 'brut dont v.at··· u cOIDpt'nt if eJiL !II I~ ~1 IJt dont .nta· ·u co.ptant 74 u8 ?II 118 CQtlt. CoOt. ,......port productlon .~ . .rdt4 COilu d ·· fotr.ot. i. 4 , 3 ~ 1) ). 1 2t COOt d.aa lntnau !I 10t4dt .ahooolal' 31 .a.bourn.at pdta · ·,.aD tara. iJ 9 0.8 14.4 42 2.7 14.4 24 1.5 10t4r.t· ·ur {otT.aU J 80U,-£Dt.1 -=r -i:i 'l'7Jf 0.8 ~ ~ sou.-totd ' -,q -.q -iW 9. S6.3 .. ilev.1UI nat ilavaou oat p.r ha aevenu Mt en aepll:t:e. US I. t,.t. ". 1,., ·., ~U . 151.2 ~.Q- .2 1}S.5 ~ .. .5 '145.$' ., fP' a.vanu nat ilewou oat pac h. "varN Dd eo aapec.a 1}S.8 25.9 4,.11 19., 241.8 1'·' tiO.2 21.1 24.2 2fU 61.7 ---- ---- , ---- 11 B···· da calc-ul raveou bnlt. Aooe·· 2, Ubl.au ,~ if l.tl"UoQ d·· vaDt···u co.aptaot c _ C· · ult.At d. 1. dUt'raoCa du ravaou brut dt.lou4 d.a 2.200 Ita 4. c'r'd··· t d. 200 q da 1.a_iMu··· pal' f.nae d.aol la QOrd at d. 1.500 11:& de .c.t'dea et de 140 k.g de Ugu_tneu.... jhne la aud. Tout l'.vaDU brut .uppU··nt.ha aat aaU. dhpoDIbla POOl' venU 4U coepUnt. 1I Supp".... V Approvllloau. . .ot en nature .vec. c.1'44U .ahooAl.l'. §l lnt,dt d. 9.S, aul' 8 -.011. [I 1/ ~ lAte Pl'opcUtairaa culttvarata.t una fen. .Q cultura p1uvl.le lUI' .. plat.au at un lot irrtau4. Arbr·· k phtD. producttou apI". 10 an. lnelue. La Uvanu ·· ne adtl'·· Haun .. l'AoDe... 2. tableau ,* p., de dt1p8t hUlal dana .. anna d.u pro)." coat d. l'uoH · .co.pUlit. 12.500 rCPA aUbVttDttnan4. et 122.500 fCfA non .ubventlonn4·. 1I Sur ,.na · 9,5, par ani 'nt'tiu indu·· .H!!llU!. HARAOl II RURAl. D!VlLOPHIlNT PROJECT I PIIOJE1' DE n£Vll.OpPEMEtIT II.URAL HARAn! II 1-2 Project Coat £a,i... t ·· / CoOt. pr4vi.ionnel. du Prolet Expenae. by Categoriee of Sa.e Type / 04p8n.ee par categories de weme nature (CFAF OOO) py 1 PY 2 PY , py 4 PY5 Total Ann'e 1 ADnee 2 Ann.~ , Am,,!e 4 Annole 5 LA Investment Expenditures 809,5§l) J1!h1..2Q ~ .IDJ!1§. 199.215 2,355,955 I.A Depen.es d'lnvestls.ements 1. IniUal lixpensea 100,000 100,000 1. Frais. immobili.er 2. Civtl Works/Con.truction 75,475 24,750 100,225 2. Genie CivIl/Constructions ,. Irrigation Works 280,,10 171,820 .426,090 110,866 89.550 l,l,a.6}0 }, Travaux d'irrigation 4. Vehicle. and Equipaent 214,9'10 168,,45 95,785 127.775 8,,680 629,955 4. Vehlcul ·· et 4qulpement 5. Wood Pl.ntations !I 4,500 4,500 5. BoIs de village 6. Ani. .l. of the Project ,,000 4.000 5,000 5.000 6,000 25,000 6. Animaux du projet 7. Working Capital 50,000 20,000 20,000 10,000 100,000 7. Fond. de roulsmant 8. I'hyatcal Contingenctes (121. in avera··) 81,,00 41,645 76.475 ,9.440 18,585 257,645 8. I...pr4vu. physiques (I~ en aoyenne) 1. B Agricultural Cud it Progr.... m..ue ~ ~ ~ g64,665 1.257,520 I.B Programme de Cr4dlt Agrlcole 1. Short term Inputs 137.880 148.,so 180,1tlt1t 151.1Ki1t 168.192 786.360 I. Intunt ·· court tenne 2. Kedium tera ~all equipment and aoi....l. 70.'22 71.720 70.818 71,467 72 .... , 356.81fo 2. Petit 4quipement et animaux a sooyen tanoe .., ... ,. I'hfshal Contingenoiell (10%) 20,828 aa.GIG 25.128 aa.294 . aIt,06o 111t.32O ,. LapreYUa physiques (10%) I.C Operating Coat. 758,455 ~ 898.125 lli...ill. 851,925 4,210,695 I.C Chargea d'exploitation 1. Locd Staff ~9,545 ,s7,6,s '70,135 ~8,845 m,l,s 1,84,.295 1.Perlonnel local 2. Expatriate Staff (See datailed table) 151,400 151,400 151,400 151,400 151,400 757,000 2.Personnel expatrl4 (voir Tableau d4tallle) ,. Gonaumable Supplies ~,4oo ,s,6OO 42,800 4',100 4',100 200,000 }, MatUores consOII1Ilable. 4, Ma I ntena..ce end lI.epai ... ,9,700 5,,400 67,100 77,000 8,,800 '21,000 4. intret len et nlparatton. O. Tralning !xpenae. 55,000 55,000 51,000 51.000 51,000 26,,000 5, Frat. de formation 6. Audit and Survey. ,0,000 ,0,000 105,000 100,000 ,0,000 295,000 6. Revislon comptable et etudes 7. Other Operating Coat. 77,000 77.000 77,000 77,000 77,000 ~,OOO 7. Autrea charges 8. Phy.ical Gontingencie. (l0f, e"cept for ataff) .2i.l!.!Q. ~ 34,290 ~ ~ 146,400 8. I!Ilprevus physiques (10';£ sauf sur personnel) Subtotal (A~8tC) 1.79'1.140 1,401,,05 1,798,465 1,511,455 1.,15,805 1.824,170 Soua-total (A~B+C) ProvisIon pour hau ·· e de. prIx frovlaion for Price Increase (See detaIled table) 158,080 414,410 574,990 7~.920 1.882,400 (Voir Tableau d4taille) T1ITAI PBOIECI COST 1,'{9'1.140 1,559,385 2,'212,!l75 2,086,445 2,050,125 9.106,570 COIf[ TOTAl nil PRO JIlT C.'AF 000 1,800,000 1,560,000 g,210,OOO 2,090,000 2.050,000 9,110,000 t'CFA 000 --V US$ 000 8,600 1,400 10.~ 9,900 9.4100 46,,00 WlJlllj} 11 1.0 Technical Central Evaluation llnit (Niamey) ,00 280 220 200 200 1,200 I.D Unite Centrale d'Evaluatlon TechnIque (Niamey) GIlAIIIJ 'rO'fAL ~..!22. IJ.~2. 12,,~~2. 121.122. 12..222. a~llr.~20_ TOTAl. GENERAL ~-;~~I'-~=~~-~ws !J 1 dollar EU · 210 FCFA ~~ : f;1 " CD gj US$ 1 = C~'A~' 210 ...!!.!Q!!.. MA\W)I II RURAL DI!VELDPHI!Nl' PROJI!T I PIlOJl!T DI! DI!VELOPPEHI!Nl' RIIIlAL MARADI H 2-2. rudet,;l Coat. Eatimatea I CoUtS prev181onnc:ls du pro let I!xpenses by Center of Responsl bllltr or by eo...pon!!t~! ~ !!!I!!nses par Centre de responsabl Ute ou compos.nte (CPAP 000) PYI l'Y2 l'Y:5 fY4 PYS ~ Annc!e 2 Annee , Annc!e 4 Annee 5 ...!£.t!l 1. General Management ~ll,065 ~ 98,510 ~ ~ 686,~10 1. Direction Cc!nc!rale 1.1 Initial expensea 100,000 100,000 1.1 Frals I tmmoblliser 1.2 vebld.e.. 4,:500 4,,00 8,600 1.2 Veblcules 1.:5 Office equipment and furniture 500 500 1.:5 Materiel et mobilier de bureau '" w 1.4 Houae furniture 1,000 500 1,500 1.4 Mobllier 4'babltatlon 1.5 Local Staff salaries 1,0:55 1,0:55 1,0:55 1,0:55 1,0:55 :55,115 1.5 Salalres personnel local 1.6 I!xpatriate Staff salaries :5:5,100 '3,100 :5:5,100 :5:5,100 :5:5,100 168,500 1.6 Salaires personnel expatrie 1.1 Audit and Surveys :5 0 ,000 ,0,000 ,0,000 100,000 :50,000 220,000 1.1 Ilc!vlslon comptable et etudes 1.8 Otber operating coate 19,240 21,2:55 22,525 22,120 22,870 108,590 1.8 Autres cbarges d'exploitstlon 1.9 Pbysical contingencies 15,290 5,115 5,250 12,270 5,520 4,,505 1.9 Imprevus pbyslques 2. I!valuatlon Unit (!I!!radi) 2.1 Vebicles ~ 3,:5,s 26,570 26,510 ~ :5, :5:55 26,510 g 14 ,!lO , 70 2; Cellule d'eval'lation (Haud!) 2.1 Vebicules 2.2 Office equipment and furniture 1,500 1,500 2.2 Materiel et mobiller de bureau 2.:5 House furniture 1,000 1,000 2., Mobiller d' babitation 2.4 Local Staff aalarles 6,:500 6,:500 6,300 6,,00 6,300 31,500 2.4 Salaires personnel local 2.5 I!xpatriate Staff .alarie. 18,400 18,400 18,400 18,400 18,400 92,00 6 2.5 Salalres personnel expatrie 2.6 Otber operating cosca 1,100 1,100 1,100 1,100 1,100 8,500 2.6 Autres charges d'exploitatlon 2.1 Pbyslcsl contingencies 590 110 110 :540 110 1,440 2.1 Imprtlvua pbyslques ,. Financial Commercial and Administrative Department 166, ,15 126,410 ill...!Wi 114, }95 104,515 ~ :5. Direction FinaDci~re Commerclale et Administrative ,.1 Vebtclea 2,490 1,245 2,150 2,490 8,:515 :5.1 Volhicuies ,.2 Equipment :5.:5 Furnlture :5.4 Working Capital 1,000 1,500 50,000 500 500 20,000 20,000 250 10,000 250 2,000 2,000 100,000 ,., ,.2 Materiel HaMlier ,.4 Fonda de roulement ,.5 Local Staff ...lariea 28,615 28,675 28,675 28,615 28,615 14',:515 :5.5 Salaires personnel local ,.6 Expatrlat~ Staff aalarlee 42,800 42,800 42,800 42,800 42,800 214,000 ,.6 Sal. ires personnel expatrle ,.'{ Other operatIng costa 25,890 27,750 29,220 28,710 27,:560 l,a,990 '.1 Autres cbarges d'exploltation ,.8 Physical contingencies 1,960 4,940 5,0:50 3,900 :5,000 24,8,0 ,.8 lmprtlyua phyaiques g~ :~ .... c '" 2.2 Project Co.t b t l.... tea CoQu ,revlaton"e" du prolet ExpenBea by Center of Responaib1l1ty or by Component I 1l6pens .. s par Centre de responsablllU ou c_poa.nte (CrAP 000) PYl PY2 py, PY4 P'iS ~ ADmie 11 Annee } ~ Annee 5 !!W l,~O,I!.l.1 6,1!tt.l!1 0 1'5~pi~ 1.0::i9.~ I,. Technical Deeertment 1.1~.150 1,155,120 4. Di .... ction Technlq"" 4.1 Management 21,325 1 655 19,345 22,095 ~ 4.1 DlTecUon 4.2 Alrlcul~ure Dlyiaion a. Production and extension b. Seed .... Itipllc.tion '0.~10 1 2, 70 11,210 D ,10 1 12,5,0 ~ 1 48, 70 15,890 E!~O'g20 1 2, 70 17,150 ~ 1 ,70 17,990 1.}21,550 771,~0 74,8'0 4.2 D1vlalon Asrlcultuce a. Productlon et vull1arloatlon b. lm1tipl1c.tion des semences c. Applied rea.arch 1,,200 1,,200 1',200 1}.200 1,.200 66,000 c. Recherche appliquee d. lrrillated production 19,100 ",}}O 50,'70 66,720 79,910 2109,490 d. Production irrillue.. e. Olher exoendtturea ,4.210 ,0,780 ,a,780 ,a,780 ",270 159,880 e. Autre. d(. for expatriate .taft; 15i for local at.ff and local expen.... ; 7'/. for aU lI'Iuil'e...,nt; 101> sur peraonnel expatrl; 7~ sur lell aut res dt!penses .. 2/ US$I ~ Ct'AF210 -.£J l$EU - 210FCFA ~ I. '" .J!.lli!!!. HARAnI II RURAl. DEVEI.OPMENT PROJECT I PROJET IlE DEVELOPPEMENT RURAL KARAOl II 2-,/ Detailed Coat [sUm"teo of the Technical Depal"tment I Detail des couts prevtsionneh de 1a Direction Technique Expenses by Center of Responsibility or by Component I Depenses par centre de responsabilite ou compos ante (CiAF 000) PYl PY2 PY, PYlt PY5 ~ Anntle 2 Annee , Annee 4 ~ Total 1. Technl ca 1 .Departme!,.-!. Manageme!'t ~ 18,655 18,315 ~ 22,095 ~ 1. Direction Vehicles 2,150 2 ·.150 4"~00 Vebicules Office equipment and furniture 1,000 500 250 250 2000 Materiel de bureau et mobilter Local staff salaries 4,6,5 4,6-,5 4,6-,5 4,6-,s 4,6-,5 2}: 175 Salairea personnel local Expatriate staff ('~ of the Personnel expatrte (3~ du coQt de irrtg"tton engineer cost) 7,900 7,900 7,900 7,900 7,900 ,9,500 de l'ingtlnteur trrtgation) Operating expense. 5,640 5,620 5,780 6,560 7,160 ,0,760 Frais de fonctionnement 2. A8rtc~lture Division 240,510 ~ ~ 290,520 mJQ!!. 1.~1.550 2. Division Agriculture ~ ~ ~ 2.1 Mana~ement ,0.180 ~ 159,880 2.1 Admtnlstration .~Va {des 2, 90 2,490 4,980 - V'!biculaa - Office equipment and furniture 1,000 1,000 - Materiel de bureau et mobilier - Local staff 4,180 4,180 4,180 4,180 4,lBO 20,900 - Personnel local - Expatriate ataff 20,300 20,300 20,,00 20,,00 20,,00 101,500 - Personnel expatrie "" '" - Operating expenses 6,3 00 6,300 6,,00 6,300 6,,00 3t,500 - Frais de fonctionnewent 2.2 Production and extension 162,610 148,610 148,610 162,610 14B,670 11hllill 2.2 Prodhction et wlsartsation - Vehicles 14,000 14,000 2B,OOO - Vehlcu1es - Local staff 143,170 143,170 14',110 14',11 0 14,,170 115,850 - Peraonnel local - Operating expensea 5,500 5,500 5,500 5,500 5,500 21 ,500 - Frais de fonctionnement 2., Seed mul tiplication n,gro 12,530 15'2 90 11. 150 ~ ~ 2., Multiplication des semences - Local staf f 8,210 9,5,0 12, 90 14,150 14,990 59,B,0 - Personnel local - Operating expenses ,,000 ,,000 3,000 3,000 ,,000 15,000 - Frals de fonctionnement 2.4 ~p11ed research 13,200 n,200 13,200 1~,200 13.200 ~.OOO 2.4 Recherche appli9uee - Local project staff 5,340 5,,40 5,340 5,340 5,,40 ,7 00 - Peraonnel local projet - Research expensea 4,B60 4,860 4,B60 4,860 4,860 24,300 - Frais de recherche - Other operating expenses 3,000 3,000 3,000 3,000 3.000 15,000 - Autres frals de fonctionnement 2.5 Irrigated ~roduction 19'AOO ~ ...M..ID! ~ ~ 22 9 · 490 2.5 Production trrtguee - Local staff B, 00 15,430 23,910 31,420 38,870 118,290 - Personnel local - Operation and Maintenance of 1,500 14,900 23,400 32,300 38,100 116,200 - Fonctionnement et entretien des irrigsted perimeters peri~tres irrigues - Other opersting expense8 ,,000 3,000 3,000 3,000 ,,000 15,000 - Autres frate de fonctionnement ,. Cooperative Support 1)1 viaion Vehicles ~ 10,B90 ~09.2l0 ~ 32A,04l ,400 ~32,B05 2,490 1,6l~,~0 21,7 0 3. Division d'ap~ui aUK Cooptlratives Veh1cules Equipment and furniture 1,000 1,000 Materlel et mobilier Agricultural credit progra. 208,302 220,100 251,262 222,9,1 240,605 1,14,,200 Programme de credit agricole Local staff 10,310 10,310 70,910 10,910 10,910 -,s" -,50 Peraonnel local Expatriate staff pm pm pm pm pm pm Personnel expatrie 4. Operating Expensea rrrisation and Civil Worka Division lB,BOO 487,640 18,BOO g:{,2~0 IB,BOO 64B.535 l8,BOO ~15.485 IB,Boo 210.320 94,000 1.989,210 4. Frais de fonctionnement Dtvision frrisation et TravauK .... ."~ ..... 0110" ~ 4.1 Management Vehides ~ ~ !.!....ill !.!....ill IB,705 ~ 4.1 Administration "'6@ 3,135 3.1-,5 1,410 - Vehicules - Office Equipment and furniture 1,000 1,000 - Mattlrlel de bureau et mobilier '" _ Local staff 6,910 6,910 6,970 6,970 6,970 34,1l50 - Personnel local - Operating eXI,enses 8,000 B,OOO 8,000 B,OOO 8,000 40,000 - Frais de fonctlonnement 2.' I Detailed C08t Estimate· · f the Technical OepartMnt I I)etall des co'Ota pr~vish)nneIB de Is Dtrection Technt.!l!:!!. Expenses by Center of Reeponsibiltty or ~V COUlponenLi_D~pensea pftr centre de responaabllit~ ou composante (CFAF 000) PYI PY2 PY3 PY4 PY:; A!!!!!U Anne. 2 An",i" 3 ~ ~ Total 4.2 Irrigation Component ~810 ~ !>67,790 m.J&Q 119,550 l,&45.~ 4.2 C()Gl,poaante Irrtgatton .. Contracted Worka 200,080 70,780 310,750 TI,950 ~,56il ... Trevaux a 11 ent repr lae .. Wurka by force account 121,700 111,600 114,750 106,100 68,050 522,200 .. Travaux en r~8 t e - Technical as.tetance 5~,0'50 57,3 40 67,290 53,510 51,500 288,670 - A,.l.tance technique ... Survey 75,000 75,000 - Etude 4.3 Civil WorkaAton.tructlon Section ~ ~ ~ .......TI!Q ~ ~ 4.3 Service Utl_nta - Gtratawa Center 13,8}0 1,~8}0 - Centre de Cit'.tawa - Itqul_nt ,,000 3,000 · Haterlel - Local project auff 2,900 2, !IOO 2,900 2, !IOO 2,900 14,500 ... Peraonnel local pro jet - Operatina. ex,eneea 3,800 },800 3,800 '5,800 3,800 19,000 - Frale de fone t lonDement ~ 65.~0 ~ ~:~ 4.4 yehldea Pool Sectio!l 59.!!l5 .lli!..12Q 4.4 Service pool vehlcul ... · Vehl.dea 21,515 22, 0 12,495 7;675 62,75il - vehleul .. Garage "'1u1_nt 8,000 2,000 2,000 12.000 - Ha ted'" de garage .. 'urniture 500 500 - tIoblller · Local otaff 16,580 16,580 16,580 16,580 16,580 82.900 ... Personnel local - E> aur compoluuue Irrigation; 8A,tf;Ur v«!hjcules ." ~~ et equipement; 1~! sur personnel expl:ltt'ie; 151- sur p~r8onnel local et depen8e~ .... r:i Jocales i ,{,t tlur Ie. Burres d~penli~s. otheT expenditures annually. " '" !illlIDl. 2;4 HARA))l II PROJECT (IIUIIGATION COMPOIiEIIT) I l'IlOJET HARA))t 11 (COMPOSAliTE IRRIGATIOIl) Inveatme,nt COlta CoOts dllnveatis,ementa (tn CFA' Thousands - 1980 prtces) / (en .Illters de ,crA - Prix 1980) n 1 P'l 2 ~~ 5 H 4 P'l " TOlal Annee Annee 2 Annee 3 Anm!e 4 Anuee & 1. Contracted Works 1. Travaux. l'entreprlse 1.1 Geophystcal Survey !I }·} leconDd8sance g4!ophyal que !I 1.2 Tube Wells 132,700 232,800 ~,500 L2 Porages 1.3 PlIUiPB and motor8 34,500 37,900 36,700 36,700 145,800 1.3 Pompes et moteurs ~ 148,260 1.4 Electrifications ~ ~ 1.4 Electric Hnes ..!L..iliQ Subtotal I 200, 0 70,7 0 ;110,750 77,950 659,560 Sous-total I 2. Works b:r: Force Account 2. Travaux en aegle 2.1 Procure~nt of Equt~nt 66,000 30,000 30,000 30,000 30,000 186,000 2.1 Achet du mat4!riel 2.2 Fuel and Lubrtcants 12,100 23,300 23,800 19,800 9,900 88,900 2.2 Carburants, lubriflante 2.3 MatedaIs 1,,600 25,,00 27,950 24,,00 12,150 103,300 2.3 Materlaux 2.4 Local Personnel Subtotal g 30,000 121,700 ~ lIt, 00 ~ 114,750 ~.000 1 ,100 M'OOO ,reo 144,000 522,200 2.4 Personnel local 80us-total 2 3. Technical A....t.nc! Worka and Equipment Section Chief 25,000 25,000 25,000 25,000 25,000 125,000 ,. ,.1 Asatstance Technique Chef de la section travauK et eq .. ip...... nta '" 3·1 ,.2 "" ,., ,.2 Irrigation Engineer <7Oi of coat) Chief Mechanlc8(50i of cost) 18,500 8,000 18,500 8,000 18,500 8,000 18,500 8,000 18,500 8,000 92,500 40,000 3·3 ,.4 Cbef Ingenleur Irrigation (10;; du coOt) Chef m~canlcien (50;; du coOt) ~ 5,840 ~ ~ ,.4 Cooault.!ot& ---1..JUQ Conaultants Subtotal .3 59,030 57.340 7.290 5,,510 51,500 2 ,70 Sous-total "} 'fotal 1 + 2 + 3 580.810 ~ m...12Q ~ 119.550 I.ttl!)."'!) ~w..~-l 4. Physical Contlngenclea 4. Tmprevu8 PhYSiques Tube Wells and Pw.pa, Electric Sur forages et pompea Lines IS;' 30.000 10,600 46,600 11,700 98,900 Lignes elect. 15~ Equlp.ent 5;; 3,300 1,500 1,500 1,500 1,500 9,,00 Sur Ie materiel 5;; Other Works on Force Account 20i 11,200 16,300 17,000 15.200 7,600 67,,00 Sur Ie. autrea travaux en regie 20;; Teclmlcal Autstance lOi 5.900 ......§..1QQ. _6.100 ~ 5,200 ~.800 Sur l'uetatance technique 10", Subtotsl 4: ~hyslcal Contingencies 50,400 34,100 71,800 33.100 14,300 204,,00 80u8,,(0(81 4: Imprevus physiques Tots} } + 2 + , + 4 4l1,210 ~ 564,590 ~ 1".850 11614.1~0 Total } + 2 + j +4 Provision for Price Increase 9i per year 24,640 1117 ,270 81,380 54,8Il0 268,110 Provision pour hauaae dea prix IllTAL IlIVES'l'!:!!fIlTS ~ 298,460 362,640 !!¥4U2 l..242~ !Q!AL TIIVESTISSEHENTS Operatton and Maintenance 1,500 14.900 23,400 :52,,00 3R.100 116,200 Fonctionnement et Entretien Groundwater Survey for Future Works 15,000 75,000 Etude eaux 8out~rralnea pOllr travaux futurs !7 15.000 charged to Hsradl r. 7 isooo Imput4s II Mar&df1. ~ ;!I~ ':~~ It ,. til ~ : '"' ~ SECOND MABADI RURAL DEVELOPMENT PROJECT l SECOND PROJE'.t:'DI DEVELOPPEHENT RUIW.. HAJiADI Proposed Financing Plan l Plan de Financement Propose Totlll IDA IFA» CCCE GOVt FARMERS ------------------ USf million -------~~-------- I-A Investment Expenditures 11.2 ll- bL 2.9S 1.2S I-A D~pen8es d'investissementa 1. Initial expenses o.s 0.5 1. Frais i immobiliser 2. Civil works/Construction O.S 0.3 0.2 2. Genie Civil/Constructions 3. Irrigation works 11 S.4 2.2 1.6 1.6 3. Travaox d'irrigation 1/ 4. Vehicles and equipment 3.0 1.2 0.8 1.0 4. V~hicule. et ~quipement S. Wood plantations 0.02 0.02 5. Bota de village 6. Animals of the project 0.1 0.1 6. Animaux du projet 7. Working capital 0.48 0.48 7. Fonds de roulement 8. Phyaical contingencies 1.2 0.4 0.3 0.3S O.lS 8. Imprivus physiques 2/ I-B Agricul~ural Credit Prog[a~ .-!:.Q .L1; ..!h2. ,3.75 - 0.0' 1-8 Prosramme de Crfidit Agricole -- (Augmentationa annuelles) 1. Incremental inputa & , 1. Intrants et ~quipement equipment S.S 1.2! 0.8 3.45 0.05' 2. Physical Contingencies O.S 0.1 0.1 0.3" 2. Imprevus physiques l-C Operatins Costa 20.1 2.7S 4.0 l-C Charses d'e!eloitation ' 7.0 5.0 ox- ~- 1. Local project st~ff 2. Gov t paid civil servants 6:2 2.6 r.s- I:9" 1:4 2.6 1. 2. Personnel local projet Fonctionnaires du Gouver- \.CI 00 I nement 3. Expatriate staff 3.6 1.1 0.7 1.8 3. Personnel expatrie 4. Audit and Surveys 1.4 O'.S 0.4 O.S 4. Ravis'ion Comptable et 'tudes S. Other operating costs 5.6 2.S 1.8 1.3 5. Autres charges 6. Physical contingencies 0.7 0.4 0.2 O.OS O.OS: 6. Imprevus physiques I-D Central Evaluation Unit -.!d ..Q.&.l 1l....1. I-D Unite Centrsle d'Evaluation l-E Provision for pr:!.~!Lincrelise 9.0 2.7 .L..l JL.l..1 l-E Provision pour hau88e deli prix -1:! I ~ 47.S 16.7 !L 1.QJ Jd: TOTAL Percentage 100% 3S% 2S% 15% E;C 1L. ~ Pourcentllge 1/ Including technical assistance for US$I.7 million 1/ Assistance technique pour 1.7 million fEU inclus. ~ Including subsidies for US$ 1.8S million 1/ Subventions pour 1.8S million fEU inclus. ~i :£;1 t: ~.ro o ANNEXE 2 - 99 - Tableau 11 ~ SECOND PROSET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARAnI A - Estimit10n du ProS!amme de Deboursement ($EU Millions) API AP2 AP3 AP4 AP5 AP6 Total 1. Engagements 8.9 7.68 10.82 10.1 10.0 ...lli2. 2. Deboursements Annuels 4.45 8.29 9.25 10.46 10.05 5 Cumules 4.45 12.74 21.99 32.45 42.50 47.50 3. Deboursements AID (35%) Annue1s 1.6 2.9 3.25 3.67 3.53 1. 75 Cumules 1.6 4.5 7,75 11.42 14.95 ll:.L 4. Deboursements FIDA (25%) Annuels 1.1 2.1 2.34 2.64 2.54 1.28 Cumules 1.1 3.2 5.54 8.18 10.72 12 5. Deboursements CCCE (15%) Annuels 0.65 1.21 1.35 1.53 1.51 0.75 Cumules 0.65 1.86 3.21 4.74 6.25 7.0 6. Deboursements du Gouvernemeat (22%) Annuels 0.98 1.84 2.02 2.26- . ,- 2.15 1.05 Cumules 0.98 2.82 - ~~!!- 7.1Q 9.25 10.3 7. Deboursements des fermiers (3%) Annuels 0.12 0.24 0.29 - 0.36 6:32 0:17 Cumules 0.12 0.36 0.65 1.01 1.33 ~ -100 ANNEXE 2 Tableau 12 NIGER SECOND PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI B. Credit AID - Estimation du Erogramme de deboursement ($EU'OOO) Montant non Deboursements debourse en Annee Fisca1e Trimestre Par trimestre Cumu1es fin de trimestre 1981 1 400 400 16,300 2 400 800 15,900 3 400 1,200 15,500 4 400 1,600 15,100 1982 1 725 2,325 14,375 2 725 3,050 13,650 3 725 3,775 12,925 4 725 4,500 12,200 1983 1 812 5,312 11,388 2 812 6,124 10,576 3 813 6,937 9,763 4 813 7,750 8,950 1984 1 917 8,667 8,033 2 917 9,584 7,116 3 918 10,502 6,198 4 918 11,420 5,280 1985 1 882 12,302 4,398 2 882 13,184 3,516 3 883 14,067 2,633 4 883 14,950 1,750 1986 1 875 15,825 875 2 875 16.700 0 Fin des deboursements 31' decembre 1985. ~ SECOND riO.1:::r nI: ~'\r"£f",}"!ii£tfi' rWiAL [Ii t!:lMiH Merge brute d'.uto-ttn.ncement du OouverneNnt Y 1980{81 1981{82 1982{83 1983{84 1984{8~ 1985/86 1~86{87 illl.L!!l!. 1988/89 1989{90 1990/91 1991/92 1992/93 A. a···ourct:. Credit AlII 336 609 682.5 770.7 741.) )67.5 Prat CCCE 136.5 U4.1 28).S 321.1 ll1.1 1)7.5 PEit PIDA ~ ~ ..ill.:!.. --.llU. 533.4 ...lli.:!.. Total .tee ered.t. et 2r8r. 1~).~ 1.304.1 1.4H.4 1,646.4 1,591.8 19).8 reVlHnt de. fetllterl .. lnte.nt Iltpplt.ent.lc. 4 34 53 41 40.2 40 14 10 10 - Iotrent non luppl4meot.lre 10.7 17.2 51 82.2 165.1 254.8 260 260 260 260 260 260 260 - Drott. dJeau ---.!U... ...2ll ~ ...2L!.. -l!ld.. ....llL. -.!!L --l!.L -...!.!L ~ __1_15_ __1_15_ ~ Total de. 2'l!!!nt! del fel1l'erl 25 84.8 165.1 221 117 .5 409.8 409 405 las 115 31~ lI5 3/5 itevanul indulta du pro jet gj 12.11 31.5 61.7 82.11 104.1 110.7 110.7 110.7 110.7 110.1 110.1 110.7 110.1 till.'.indfraete. li 19.1 ,a.~ 61.1 69.1 126.6 I}S., 1;!S., 1;!S., 1;!S., , I;!S.} I;!S.} 155.3 I;!S.} Toll1 de.! l"t-'B'OI.frce, lji2~ h~~..l l~IU;.; ~..22M_ 1:.122 l~UM ~Ii ~l §~l §.al ~~!- _~i:l __ ~i:l __ , 8. Ihoplot. CoOt net du Plio)et 1,802 1,550 2,112 2,053 2,000 8o?-' 807 8ar 807 807 607 601 807 ... to; Subvent lona lUI' 'ntrlnt· ·u2eI4.ent.lra. 61 69 84 79 92 Servh:. de 1. de.tte 14 47 87 145 196 261 261 261 261 261 261 261 261 - CrUll AID 2.5 7.1 12.2 18 21.6 26.3 26.1 26.3 26.1 lOLa 101.8 101.8 - Pctt eccE 4.8 n.7 21.6 lS 46 51.5 51.5 51.5 51.5 103 lO) 103 - Prit FillA __ _ 5 8_.7 ___ _ ____ 1_1_ __1_7_ __1_3_" --!!:.!.. ~ --!!:.!.. ~ --.U.. _1_1_ Iote. du e.rvl(:tt de. 1. dette 9 15.8 44.5 66 86.6 96.1 96.7 96.7 96.7 277.8 271.11 277.11 c. Toul dee e.,lole Surplu. (d6Udt) !!~!! ..!:!!:. __ ~.:2~~ -!!.!~!=-~ .:~~~. -!!;:~~. _.-._. 1,;164.1 !!!!~!.:!- !~:~:;! 1,164.1 ~~~:~;~< ~~~:~:~ !!~~~:!. Annuel (1,116 .·) (210.,) (620.5) (282.2) (214) 295 (509.4) (51,.7) C""",14 (5".7) (54'.7) (l2U) (124.8) (124.8) (1,116.6) (I,n6.9) (1,947.4) (2.229.6) (2.44,.6) (I!,I48.6) (2,6s6) 0,171.7) (4,249.1) (',705.4) (4, 97~. q\ (5,6911. 7) (6.42~.5j 1 Noooale courante juaqu1en 1966 eaeulte WlQQM1. eoaa'-te .. fJ bv.nue eupp.'IMDtajr.a pour 1. cal cuI dee revanue _ ai4b4. N It ....ebld. at 4\1 .otOIl 1·· tth: utili.'. aont 1. ditf'renc. d ·· prix da perlt, · l· ··pOtt.t~Dn et dee prtx offici.l. de I. ~a",p.gna 1979/80. Nl.b' et arechide ·2~ da 1. productl" .. GOtOn l~ d. h produetion. Inflation d. 6, p.r an .ur la. r.yanua de. cultura. an ·· t ....n .. 1·· prix. ofUc1ala con.tant ·. ,; In ·· tt..ant que 6~ du revenu aupplIMnta1ce net an alp~c·· de. termier. eont depan.4. en produLta ta,,4· · 2~. - Infl.tion d. 10J p.r .n. ;; 154 .Ul10ns fCfA pour 1·· tonetlonn.iTea du proJ.t p.,tie per Ie louverneawmt plu. 55, .11110na reFA pour depena.a r.currente. en e.tt. .nt que 1. r'orK.nla.Uon dea (;00p'r.t1"e· ·era eff.etude i~ i: ce 1IttOII)oent. !m ... i;j ~ '" - 102 ANNEX! 2 Tableau 14 ~ SECOND ROnT DE 'OEVELOPPEMENT RURAL DE MARADI Indices de plus value et de recouvrement des coGts Ferma Projet x 1000 FC'FA x 1 million FCFA 1. Valeur brute de la productiou hora tuBa i la vente 11 928.8 1,983.7 2. Couts de productiou deduita 11 712.0 150.4 3. Ravenu net en eapices 851.6 1,833.3 4. Deductious - valeur de la maiD.d'oeuvre famil1ale 119.3 413.4 a imputer !!I 5. - valaur de la geation a imputer 11 42.6 91.6 6. - provision pour risques !I 44.4 99.2 7. Plus value (3-4-5-6) 645.3 1,229.1 8. Plus value en % du revenu net en espices (7:3)% 75.7 67 9. 'Oroits d'eau 11 337.2 694.2 10. Indice de reeauvrement de la plus value. 52.2 56.5 11. Autres revenus !I 193.8 12. Dipeuses du secteur public if 2,059 13. Indice du coilt de recouvrement (9.f1l):12 43.1 14. Revenu des fermiera per capita et i plein dlvalop~t W FaA 40,000 $ED' 190 15. Estilllatiou du niveau critiClue de la conso_tion 111 FaA - 31,500 $ED' 150 16. iatilllation du revenu national per capita (1978) FelA 52,500 $ED' 250 17. Estilllation du revenu rural per capita (1978) FC'FA 28,350 'ED' 135 11 Parcel1ea de 0,32 ha net (cetou 0,16; .orabo 0,08; niebe 0,08; mafa 0,24, to.ates 0,02 at 13 arbres fruitiers). 21 Prix c01lStants 1980. Articles 1 i 9 valeur supplilDenture actuslisee 1 10% sur 30 ana. . 31 Prix coustants 1980. il Cout de la ma~d'oeUVTe 248 FC'FA!jour (journees/ha; sorgho 94, caton 177, mafs 96, niebe 95, tomate 384,fruits 39). 51 5% du revenu net en espices. II 5% de la valeur brute de Is production. 11 Charge uniforme 56500 FCPAlha. Changes variables 3,7 FC'FA/psr .3 utilise. 8/ 'revenant de la co_rc1.aliaation du cotou l78,lmi.lli01lS FC'FA et du niebe 15,7 lII111i011s FaA. 91 Cout total des investissements et des frus de fouctionnement. IO/Revenu net d'une parcelle 1:r1guee a plein dlveloppement 50000 FCPA/an. Personnes actives par ferma 4,38. Les parcelles irriguees contribuent pour envirou 29% du revenu total des fermiers. La culture pluviale rapporta 125000 FCPA/an. ,ll/60% de 16. - 103 ANNEXE 3 NIGER DEUXIEME PROJET DE MARADI Documents et donnees figurant au dossier du projet A. Rapports et etudes relatifs au projet Al Etude detaillee du developpement d'irrigation du Goulbi de Maraai octobre 1977 - SCET Internationale (en fran~ais) A2 Etude detaillee du developpement d'irrigation du Goulbi de ~Iaradi (trois options) A3 Etude de factibilite de la deuxieme phase du projet de developpement rural de Maradi - avril 1979 - SCET Internationale (en fran~ais) B. Documents de travail Bl Developpement agricole - cultures seches et irriguees (fran~ais) B2 Irrigation (anglais et fran~ais) B3 Organisation, personnel, vehicules (fran~ais) B4 Vulgarisation et formation (fran~ais) 85 Cooperatives (fran~ais) 86 Facteurs de production et credit agricole (fran~ais) 67 Commercialisation (anglais) B8 Alphabetisation fonctionnelle (fran~ais) 89 Unite d'evaluation (fran~ais) BIO Plantations forestieres (fran~ais) 811 sante (fran~ais) B12 Elevage (fran~ais) B13 Constructions (fran~ais) 814 Prix economiques (anglais) B15 Couts previsionnels et plan de financement (anglais et fran~ais) NIGER SECOND PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL- MARADI MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAl I---~I EI/aluation Statistiques & Methode, Direction Adminiuratill8, Commerclalo . & financiere . Direction Technique DII/Ision Appui AUl< Division Commerdale AQricultura Cooperatives Production Trlll/aux/Materiel CfJA See. adminiltrlltif See. Achat See. Comptabilitt Comptebllit4 lit IIntretillnslldn4rau)( Vulgaris at ion See. Personnel Sea. Mallasin, See. finander Mult. Sameneel Crddlt Biltimenu formation forgerons Rllcherche Commerdalllat!on Vehicula5 CPR Appliquee Production Irrlyuee Serl/ices DepIIrtllmentaux .J:fu!!!!.. Rllsponsable Resp. Perimetre Responsabla SIInte ARRONDiSSEMENT ·········· ·············· arrondi$5l1ment t arrondissemllnt Adj. Technique Alphal.>thisation ZONE D·ENCADREMENT······.····~········Chef Secteur Conseiller de Coop. R. Unite d·i~rig. R/CPR Eaux & forets VILLAGE .................................... Vulgarisate"ur Mutuelle Encadreur Elel/aQII World Bank· 20665 · NIGER SECOND MARADI RURAL DEVELOPMENT PR9J~C;T/~ECONci_p~OJET DE D~y'(:l,.QPPEMENT RURAL DE MARADI IR~!Q~TIO~CQNlPQN(;III.I/C9MPQ~ANT~ !ftft~GATION Schedule of Operations/Programma d81 Operations 1919 Year Ann'e PVl PV2 PV3 PV4 PV6 MARADI I MARADI I Monlh Moil JI AI sl 01 NI 0 JI FIMIAi MI J! jj AI 51 ojNI ul Ji FIMI AIMI JI JI AI sl 01 HI OIJI FIMIAIMI JI JIAI Slo\ NI 01 JI I'IMI AIMIJ \ J\ AI siotNI On IF MI AIMIJ I JI AI slolNI 0 I. I 1 1.2 COOtracted Work,!TrawulC Ooopnyoics/GlIoplly.iqu. T"""'.... II./Fo, · · a l'Entrt.prl,* :t~ I ~:..: -T IIII I [~g[3 II IU""t'oom Zon'" Z _ _tl ~: ~ ~:: / II I I I ~~n~111 IOown.tre.m Zon. Zon _II I E~~ ~l :: :: '1I Ii/ ~I~ Ir '1 / ~ ~"" -!.... I I :: ~ I / j I ~~:/ ;., / / i :: :: ~' / /~:.~ ns lL / no ::-:/ / T34 ~~:::: / ,-:: I / / I wall. 1m I IO'''IIo./m I 1721 / /v, //~: : I / 2333r34S/~444 /, / / ::-::::: / / // / v, :::: I 1,// j/ / :: / .,V: :~/; 1 / // /::' t::: / / -:' / // V / ~~:: // / / / I / // ' :: :: 1.3 Pum"" 8. M01o,./Pompe. et Motourl I pumpol """,pet' 1721 ~~~ :: ~ / ~I/ j j 1 J F 8. L 116 / / i£ j j j / /;~ F 8. L 16, " I :.-: // / M,:::: // j j F 8. L 16 M ~~ / / :~/::: j: j / F 8. L j 11 / / / M::~. // / j;'~ F 8. L / j /l/f/1/ 17:: ~ :: M / V / / '" ,1IITranc:llelo,.Tranch.V / / / 12pd / // / d :-- ;~// / 4th / ;, / /:'V; 6tll / //" / / 1_4 Eloct,lc IIn··/Llgn·· eloctrlquel / ~jj~ 1//0 / ~j(':;;, // ,,(,/ ~~// ~~-:_/ / :: (' I 11// / I~j / /~~ ~~~: j ~. / //, / / ,I, / / ,.. / / I 1/ / 2. Force AccouotITraIJ8uX en Regie / / / / // / II I i/ / / / /:-1jL / / // / '-' / v,// .'/,' ::~;;:/ /:,v. / <". I'!!/// '/ / /' , i I:: ~ ~ 2,1 P,ocu'oment ohqulpmentl.~ch.t du mat.,i.i / /~~ ~ j ~~ :: j r ~~ /; :: ~ :/ ~ I 2.2 '2.3 S.orage tanh/B...loa trrlgation"'-.Vllena& ~;'"farm works Reseau)( d;irrigatiQU fit itn.n'.-tne·nt loternes //~: :: j;-: [/ ::::' /~~ ' 6 / / // j ~ / / j'j J:' 16 / / / ; / / 16 j j / / ::j ;~ j :~ :--:: / / :: / l::A~~. 17 / V / :: v: r 17 111/// I / / / j j ~ / / / /::~ no./h. / / 67h. / / 160h.::< / (' 180". :;~(: / 19Oh. /~, 190h. / / -::1 /" / / / / ~, / / ~"/, / / /1 /?, / /:' / / 1", :: / ~/ (, (' / / 3. To""olc,1 A!li ..ance'e..istl!C~ I,~boilllli / //', ,,// 1':,' /:--:V' /// St. detanod .abloNoi, .abloau ddtoille // / / / /" //;, / / /,// " / / / / .... / r, :: /;-:V' :~/, ~~ tL// / / / / (' ~//:;~ /I' // /,// 1"// /;/ ///1 . ~;// ~;V.;/ //, // // v,(, /:" ;///1 // /:/ /// / / ,I, / / " / / ~~ 1", / / r" U / / / ~ 2.4 Rood '!ike/fjl!ut. di~o / //, / / "/ / /1':'/ /"'/, / / / v. / /r/v, /. / / Dji,o.awo - CFJA Djirauwa -~ Tarna / / //:' /1, .... / / / //~~ / /, ('/ ,,/ / / / ~::r, / vj /~--:(, /;'y; / / v.// // :: ~[/ /", / :: j ~:~ ~; ~ j :~v. j :~y: ~ j / / / /" / / C" / / " / / ", / / 1". :/1", / /;/ / V // / / / //, // /'// :~I".,// /;-: V// ///, // "// ,-J': /;--: V// /;--:.0 /// /" // // /'// // >v ~~I".,/ j / ; --: ~::: V / / ~ ~ j :: [::: j j ;~~ j j ::::~::: I ( ~ ~ //, / /[: :; / / I :::: : : ' j j t/ j j ~/V / j ;";:'::: ' ~. :: j ;~v.. / J /// / 1 / / / k l II / / ,; / /~" ::: / / ;/<". j / /~:1 j:::/ ::::: ;~~.~j:~~~, I ~:::::: 11 AO: Ap~til d'Qthes/Tender, J: Jugement/Award; T: Traviux/Wark5; F & L: fabllcBlion et l"\lraison/Mcmutat.:lure &: Dt'liveIV:~: Moflt~e"n!olallation. 21 10 montns required fOI each tranche 'or procuremeOi ot malenahi BOO insu.Ualion/10 World aank 2Q663 mOii new!liSitires pour t.:hc.que tranChe, flour approvislonnerrumu o. install4llioll, ~ Rainy Suasoll ~ Sa,wi) des Pluies NIGER 2EME PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE DE MARADI 2ND MARADI AGRICULTURAL DEVELOPMENT PROJECT 1 2A~ _L · 120m l! -. rp \~ 1\ V ~~ / ~~ -e ... senema du Bloc·type d'lrrigation Lavout ofTY2ical Irrigation Block r- (13.6 ha brut IGross; 11.2 ha net ) t\ ~ ~ \ kf'i V ~ ~ tv ~~ e I.EGENOE/I.EGENO \ rs ~ ~ K1\ V ~ ~ V l/ ~ ~ - 0 0) 1. Route d'ac:ats (laterite) Accass Road (lateritel 2. Forage Tubewell ~V ~ 3. Bassin de stOckage Reservoir Basin ~ ~ '\ 1\~K \ V 4. Canal d';lrriga~'Onli~!Ort!1,,"1 IrrigIWonCanal (lined) 5. Filiole d'irrigation Itarrel Irrigation field ditch (aanhl V / 1I / ~ 1\ 6. Colature de drainaga Field drainage ditch f\ r\ 7. Canal da drainage Drainage Canal ~ 8. Piste (terre) Track (aanhl ' ~ 1I 1I f\ r-.r\ V V \ \ 9. Parcallas 190 m x 20 m 0.38 ha brut Igross ti Farms 0.3"2 ha nat/net - / 0 E 0) 0 ..... V 1I V. t\ 1\ [\ (avec sans d'ecoulamant des raies d'irrigation r-. r\ ID / l/ / with direction of flow for irrigation furrows) 10. 4 soles 4 plots V V V 1\ 1\ r-e""Z""Z"'Z""'JSOUl bloc. sub-block (1.9 ha netl / / 1/ 1\ 1\ ~ V V \ V ~ i\ f\ r\ 1I 1I 1I / \ f\ !\ \ / ri / E - 0 \ \ V 0) i\ 1\ 1\ / / I \ / / \ \ \ / / -' i\ \ f\ / /' / Vers drain principel .. Towards main drain World Ban k - 2'0664 I / NIGER 3S0-r------~ SECOND MARADI RURAL DEVELOPMENT PROJECT. DEUXIEME PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL I ODAKOIlO (-------- DE MARADI Project Area/Zone du Projet Prolect areal Zone du proje! r Extension under MaradiTI Prolect I Extension du proiet Maradi 11 0 \):) -', t I Proposed irrigated area I Future zone irriguee so ) , Karnak" At. CPR. - phose I I /:.,. CPR- phase n _/ -- 400 Isohyetsin millimeters I Isohyetesen m.llmetres ® ::i~ob"" Machi I Province capital/Prefecture Administrative district centerl 550,> < .,...- ___ \"'\ Don e O Chef-lieu d'arrondissement I Administrative district boundary limite d'arrondissement -- - - Province boundary I Limite de departement __·__ Intern.ational boundary I Frontiere internat.onaie ~ Rivers/Rivieres ou Goulbi - - - Major roads I Routes principales 01020304050 ..,. ~----------~ ALGERIA IALGERIE /" KILOMETERS "" // "-. .. /, //. NIGERIA N G ER 05 ;:0 CJ li: '" ~ IBRD 14532 '-~O:-C=TO-::C:BER Hng NIGER " SECOND MARADI RURAL DEVELOA\l\ENT PROJECT/ ''-y''''', DEUXIEME PROJET DE DEVELOPPEMENT RUR,4L "-, DE MARADI "-, THE FLOW OF THE GOUlBI DE MARADI THROUGH NIGER/ ') lE (OURS DU GOUlSI DE MARADI AU NIGER / '", , Irngation scheme / Perimetre Irrigue -, Limits of the flood plain / Llmltes du Val d'innondation .. Gauging stations/Stations de laugeage --=-= Rivers/Rivleres - - - Main roads /Routes principales - - - Secondary roads/Routes secondo ires , PLATEAU PLATEAU - - - - - Tracks/Plstes "'i"" " Airport / Aeroport - _ . - International boundary/Frontiere internationale Province capital/Prefecture " ',\, o 4 8 12 16 20 ~------------------------~ \ KILOMETERS This mllP has been prepared by the World Bank's staff exclusively for (he COflvemence of the readers of the report to which it IS attached The denom;nal;ons used and the \ boundaries shown on thiS map do not imply, on the part of the World Bank and its affiliates, any judgment on the legal status of any territory or any endorsemem or acceptance of such boundaries. \ 5' 10' ' \ LIBYA is· /' \ ALGERIA /' ./' .-J,IBYE ~'-......./'\ . /,'" . » I \ A L G E RI E./ ./ lo \. \ "-'L, ./ (20' '\ / · ~~. . ) . ..--' / I . . \. '~I \ \. MALI i N G E R ) '\ .r ::::----. j . /-1 . " J ) ( I 15' NIGERIA ,,-,~. ~.--. \ ~ MARADI 0ZINDER ,,/ ' "\. 'L' \, :--... IRRIGATION SCHEME_ ..-' . .:tERIM~I~RIGUE ~~ NIGERIA , :' ~ \ "-. . CAMEROON. 10' CAMEROUN \ IBRD 14533 OCT06ER 1979 NIGER DOWNSTREAM ZONE/, upsrliiAM ZONE/ ZONE AVAi tONE AMONT SECOND MARADI RURAl DEVElOPMENT PROJECT/ DEUXIEME PROJET DE DEVElOPPEMENT RURAL DE MARADI Proiect - General layout / Plan General de I Amenagement Koderawa Torno pc)r ..... --Irrmr()vement d the main drainage channels with lap-gates/ mt'>ILc',rnfinn df!<;' cheno) iX nnrl(IOOdX drOlnage I __ I \ i -, -*~ IY?~"""""'" I k ~ r . ProMs 0 Safa 12" ALGERIA ALGERIE ,/ /' Villages Profde PLATEAU MAL I Bakawa N I G E R Thi$. m~ his l:wfen PffIPSf1#i.by t.h~ Wlltfd 8,8flk'J; SUI!f txl7/t1tij~Jy,fly tile CllTtVI'J(!iIl!JjCIIf Q.f the LeadfJrt Of (h,ft repQfJ to 'Iv-It/eft it is at(ac:h«f Th" d1itngJ'tlirJe,ti(Jfl.$ 118." 8i1,d the bQrmdarie$ $hown IHt thls msp dO I'J('tt imp'''', 00 11t!' pert'at the' WDlld,lJlH1k {fI)41'1$ ta' -~--- affiliBff1$, any jf,ldgtnent fJtt IN! ~ sratW$ Qf 8lty r.rriUNy or My .n~emfMt or l1t~fPf.tnce of weh boun.