RÉPUBLIQUE DE GUINEE ____________________ Travail - Justice - Solidarité Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MEN-A) ____________________ Programme Sectoriel de l’Education (PSE) __________________ Projet pour les Résultats au Préscolaire et l’Enseignement Fondamental en Guinée (PRPEF-G) __________________ Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PEPP) ________ Rapport Provisoire Février 2019 1 TABLE DES MATIERES LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................................3 LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES ............................................................................4 1. INTRODUCTIO .............................................................................................................................................5 1.1. Contexte du projet ....................................................................................................................................5 1.2. Description du Projet ................................................................................................................................5 1.2.1. Objectifs et composantes du PRPEF ................................................................................................5 1.2.2. Indicateurs de suivi ...................................................................................................................................6 1.2.3. Responsabilité institutionnelle de mise en œuvre .............................................................................7 2. ZONES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET ..............................................................................8 2.1. L’organisation territoriale et administrative .............................................................................................9 3. BREVE DESCRIPTION DES ACTIVITES DE CONSULTATION ET DE PARTICIPATION................................................................................................................................................11 3.1. Résumé des activités déjà engagées .....................................................................................................11 3.2. Activités envisagées...............................................................................................................................11 3.2.1. Information et sensibilisation sur les risques et impacts environnementaux et sociaux potentiels du projet 11 3.2.2. Consultations formelles et informelles sur la base de stratégies de communication et de consultation des parties prenantes ................................................................................................................. 11 3.2.3. Identification et analyse des parties prenantes............................................................................... 12 4. Plan de Participation des Parties Prenantes ......................................................................................18 4.1. But et calendrier du plan ................................................................................................................ 18 4.1.1. Stratégie pour la divulgation de l’information sur la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux ........................................................................................................................ 18 4.1.2. Synthèse des consultations des parties prenantes .......................................................................... 21 5. MECANISME DE GESTION DES GRIEFS DANS LE CADRE DU PRPEF.......................................24 5.1. Concepts de base ....................................................................................................................................24 5.2. Procédures de gestion et de règlement des griefs par le PRPEF-Guinée................................................24 5.2.1. Les fondements et les principes d’un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) ................................24 5.2.2. Types de plaintes à traiter .......................................................................................................................24 5.3. Mécanismes de résolution à l’amiable proposé ......................................................................................25 5.4. Recours à la voie judiciaire ....................................................................................................................27 5.5. Suivi externe du mécanisme de gestion des plaintes ..................................................................... 28 6. CONSULTATIONS DES RAPPORTS ET DIFFUSION DE L’INFORMATION AU PUBLIC .28 ANNEXES .........................................................................................................................................................30 ANNEXE 1: COMPTE RENDU DE CONSULTATION AVEC LES PARTIES PRENANTES .............30 ANNEXE 2 : LISTES DES PERSONNES RENCONTREES...........................................................................37 ANNEXE 3 : RAPPORTS DES CONSULTATIONS RÉGIONALES........................................................45 2 LISTE DES CARTES Carte 1 : Découpage administratif de la Guinée .................................................................................................... 10 LISTE DES FIGURES Figure 1 : La chaîne de valeur d’un Mécanisme de Gestion des Plaintes ............................................................. 24 Figure 1: Diagramme de flux du Mécanisme de gestion des plaintes/griefs ......................................................... 28 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Résumé des besoins des parties prenantes du projet ........................................................................... 14 Tableau 2: Stratégie de consultation suivant le cycle du projet ............................................................................. 19 Tableau 3: Qualité de la participation aux consultations régionales ..................................................................... 22 3 LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES BGEEE Bureau Guinéen d’Etudes et D’Evaluation Environnementale BSD Bureau de Stratégie et de Développement BTP Bâtiments et Travaux Publics CAM Club des Amis du Monde CCC Communication pour un Changement de Comportement CEC Centre d'Encadrement Communautaire CN/PSE Coordination Nationale du PSE CSN Comité Stratégique National CNE Comité National de l'Éducation DPE Direction Préfectorale de l'Éducation DPEEF Direction Préfectorale de l’Environnement des Eaux et Forêts DLI Décaissement Lié aux Indicateurs DRE Direction Régionale de l'Éducation DNCaS Direction Nationale des Cantines Scolaires DNEE Direction Nationale de l’Enseignement Elémentaire DSEE Délégation Scolaire de l'Enseignement Élémentaire DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté EAS Exploitation et Abus Sexuel EIE Etude d’Impact Environnemental EPT Éducation Pour Tous FC-PSE Fonds du Programme Sectoriel de l'Éducation IRE Inspection Régionale de l'Éducation LPSE Lettre de Politique Sectorielle de l'Éducation MEN-A Ministère de l'Education Nationale et de l’Alphabétisation NIES Notice d’Impact Environnemental et Social OCB Organisation Communautaire de base ODP Objectif de Développement du Projet OMD Objectifs du Millénaire pour le développement ONG Organisation Non Gouvernementale PAAB Programme annuel d’activités budgétisés PAM Programme Alimentaire Mondial CGES Cadre de gestion environnementale et sociale PEFP Programme économique et financier public PEPT 1 Première Phase du Programme Éducation Pour Tous PFES Point Focal Environnement et Social PNAE Plan National d’Action Environnemental PRPEF-G Projet pour les Résultats du Préscolaire et l’Enseignement Fondamental en Guinée PSE Programme Sectoriel de l'Éducation PTF Partenaires Techniques et Financiers RESEN Rapport d'état du Système éducatif National SNIEM Service National des Infrastructures et Équipements et Maintenance SNIES Service National des Infrastructures et Équipements Scolaires SPM Spécialiste en Passation de Marché SSP Service Statistique et Planification TBS Taux Brut de Scolarisation TIC Technologie de l'Information et de la Communication TdR Termes de référence VIH Virus d’Immunodéficience Humaine UNICEF Fonds des Nations Unis pour l’Enfance USD US Dollar VBG Violence Basée sur le Genre 4 1. INTRODUCTION 1.1. Contexte du projet Dans le cadre de l’amélioration de la qualité et l’équité dans l’enseignement préscolaire et fondamentale en République de Guinée, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MEN-A) avec l’appui de la Banque Mondiale ont décidé de lancer une financement dénommé « Projet pour les Résultats aux Préscolaires et l’Enseignement Fondamental en Guinée » (PRPEF-G). Ce projet vise à financer entre autres : la réhabilitation d’écoles et de cantines scolaires, la construction de classes du préscolaire, la formation des enseignants et éducateurs, l’appui au directeurs d’écoles et chefs d’établissements, l’évaluation des performance dans l’enseignement fondamental etc. ce projet prévoit d’intervenir sur l’ensemble du territoire national. Les activités de réhabilitation et/ou de construction d’écoles et de cantines scolaires quoique salutaire pour le secteur de l’éducation pourraient générer des risques et effets négatifs sur les composantes environnementales et sociales des sites des travaux du projet. Afin d’atténuer ces risques et effets négatifs et être en conformité avec la législation guinéenne en matière de protection et de gestion de l’environnement et les Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque Mondiale, ce projet a requis la préparation d’un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES). Afin d’assurer une bonne mise en œuvre du CGES et une appropriation des activités engagées à travers le PRPEF, il est élaboré un plan d’engagement des parties prenantes qui définie les grandes lignes de la participations des divers acteurs au processus de planification, d’exécution et de suivi évaluation du projet. 1.2. Description du Projet 1.2.1. Objectifs et composantes du PRPEF L'objectif de Développement du Projet (ODP) demeure le suivant : «Améliorer I ‘accès et la qualité au niveau du préscolaire et de l’enseignement fondamental et renforcer la capacité du système éducatif pour de meilleurs résultats». Le projet sera exécuté à travers les composantes suivantes : Les activités du projet sont structurées en quatre composantes et sont conçues pour se renforcer mutuellement afin d’en maximiser les impacts. La Composante 1 : aura pour objectif d'améliorer l'accès et l'équité avec un accent sur le préscolaire et comprendra deux sous-composantes : Sous-composante 1.1 « Expansion du préscolaire » comprendra entre autres des activités suivantes:  le développement d'un cadre politique et d'une stratégie holistique pour le préscolaire y compris les standards de qualité (ceci est envisagé comme DLI) ;  la mise en œuvre de cette stratégie ; Sous-composante 1.2 « Expansion de l’enseignement fondamental » comprendra entre autres les activités suivantes :  le développement d'une stratégie de construction à l'échelle nationale selon des données fiables, pour une distribution équitable au niveau des écoles (ceci est envisagé comme DLI);  l'extension et la réhabilitation des écoles fondamentales publiques (si les besoins sont identifiés lors du développement de la stratégie de construction). La Composante 2 : aura pour objectif d'améliorer la qualité du préscolaire et de l’enseignement fondamental à travers deux sous-composantes: Sous-composante 2.1 « Renforcement du système de formation continue des enseignants ». Elle appuiera entre autres : 5  le développement et la validation d'une politique de formation continue et d'un plan de mise en œuvre (ceci est envisagé comme DLI) ;  la mise en œuvre de la formation basée sur la politique de formation continue. Sous-composante 2.2 « Renforcement des capacités des Directeurs d’école et chefs d’établissement ». Elle consistera entre autres :  au développement et à la validation d'un plan de renforcement des capacités des directeurs d'écoles et chefs d'établissement (ceci est envisagé comme DLI);  au pilotage et à l'évaluation de ce plan. . . .La Composante 3 : visera à renforcer la capacité du secteur éducatif à travers trois sous- composantes : Sous-composante 3.1 « Renforcement des systèmes d'information » elle comprendra entre autres les activités suivantes :  Un diagnostic approfondi de l'existant et l'intégration des bases de données du MEN-A ;  la dissémination publique des informations du MEN-A y compris au niveau central et déconcentré à travers un site web du ministère et des fiches d'écoles. Sous-composante 3.2 « Renforcement des capacités de gestion des écoles ». Elle appuiera entre autres :  le développement et la mise en œuvre d'une formule de sélection d'école pour les subventions scolaires ;  le développement d'un programme de « mobile cash » pour faciliter l'envoi à temps les transferts de subventions aux écoles. Sous-composante 3.3 « Renforcement des capacités d 'évaluation ». Elle consistera entre autres : à renforcer le service d'évaluation du MEN-A qui analyse les résultats des examens scolaires de fin de cycle primaire et collège, et effectuera des évaluations sur la base d’échantillons, et les activités liées à l'EGRA. La Composante 4 : aura pour objectif d'appuyer les activités essentielles pour la mise en œuvre, le Suivi et l’évaluation efficace du projet ainsi que la gestion du projet en général. Cette composante sera élaborée au cours de la préparation du projet sur la base des activités identifiées dans les composantes 1, 2. Le PRPEF-G envisage de réaliser les activités suivantes :  Réhabiliter des établissements d’enseignement fondamental et des Centres d’Encadrement Communautaire (CEC) ;  Construire et réhabiliter des salles de classes pour le préscolaire et l’enseignement fondamental ;  Soutenir le fonctionnement des cantines scolaires ;  Réaliser des points d’eau potables ;  Réaliser des latrines ;  Formation continue des enseignants et renforcement des capacités des Directeurs d’écoles et des Chefs d’établissements ;  Renforcement des capacités de gestion des écoles ;  Renforcement les capacités d’analyse des résultats des examens scolaires et de l’EGRA ; Les résultats du projet seront mesurés à l'aide des indicateurs clés suivants : 1.2.2. Indicateurs de suivi 6 Les indicateurs sont des paramètres dont l’utilisation fournit des informations quantitatives ou qualitatives sur les performances du projet. Les principaux indicateurs de suivi du projet sont :  Nombre d’établissements d’enseignement fondamental et des Centres d’Encadrement Communautaire (CEC) réhabilité ;  Nombre de salles de classes du préscolaire et de l’enseignement fondamental Construit et réhabilité ;  Nombre de cantines scolaires soutenus pour leur fonctionnement ;  Nombre de points d’eau potables réalisés dans les écoles ;  Nombre de latrines réalisées dans les écoles ;  Nombre d’enseignants, de Directeurs d’écoles et de Chefs d’établissements formés ;  Nombre d’établissements dont les capacités sont renforcées dans la gestion ;  Nombre de techniciens dont les capacités d’analyse des résultats des examens scolaires et de l’EGRA ont été renforcées. Ces indicateurs seront régulièrement suivis au cours de la mise en place et l'avancement des sous-projets et seront incorporés dans le Manuel d’Exécution du Projet. 1.2.3. Responsabilité institutionnelle de mise en œuvre Le projet sera mis en œuvre sur une période de cinq ans à compter d’Octobre 2019. La date de clôture prévue sera en Octobre 2024. Le MEN-A sera l’agence de mise en œuvre du projet. La coordination du PRPEF-G. Le mécanisme de coordination du PRPEF-G sera structuré autour des trois instances : (i) Le Comité Interministériel de Pilotage et de Coordination (CIPC) qui sera chargé de veiller à la bonne mise en œuvre globale du PRPEF-G et aux consultations avec toutes les parties prenantes; (ii) Le Comité Stratégique National de l’Éducation (CSNE) qui sera chargé de veiller à la conformité des plans annuels budgétisés aux objectifs du PRPEF-G et celle de la mise en œuvre des activités aux stratégies retenues. Il évaluera régulièrement l’efficacité de ces stratégies et proposera les ajustements éventuellement nécessaires; (iii) La Coordination du PRPEF-G (actuelle unité de coordination du FoCEB) coordonnera la préparation des plans annuels ainsi que la production des rapports techniques et financiers. La Gestion du PRPEF-G  Ancrage et administration globale. Placée sous l’autorité du Secrétaire Général (SG) du MEN- A, la gestion du PRPEF-G sera sous la responsabilité d’une Unité de Coordination de Projet (actuelle unité de coordination du FoCEB) dirigée par un Coordonnateur appuyé par un Assistant- Coordonnateur, tous deux fonctionnaires de l’État. Elle comportera également un spécialiste en S&E (fonctionnaire) et un secrétariat administratif.  Passation de marché et gestion financière. Les fonctions de passation de marché et de gestion financière seront sous la responsabilité du MEN-A qui sera appuyé par le PRPEF-G (actuelle UCP du FoCEB). Toutefois, étant donné les capacités présentement limitées, le projet proposera le maintien des deux principaux experts (consultants locaux), qui travailleront sous la responsabilité du coordonnateur, pour ces fonctions.  Responsabilités techniques. La coordination des activités techniques sera sous la responsabilité d’un point focal par composante: la DNEF (Composante 1), l’IGEN (Composante 2), le CDMT 7 (Composante 3) et la composante 4 qui appuiera la mise en œuvre du Projet. Les différents services techniques au sein du MEN-A seront responsables de la mise en œuvre des activités relevant de leur mission fonctionnelle (y compris les plans d’actions budgétisées, les Termes de Référence (TDR), la gestion, les rapports techniques, etc.).  Sauvegardes. Deux experts à temps plein en gestion environnementale et sociale seront recrutés et placés sous la responsabilité du coordinateur de l’UCP. Ces experts seront en charge de mettre en œuvre les instruments de sauvegarde environnementale et sociale durant toute la période de mise en œuvre des activités du PRPEF-G. Ces experts seront également chargés de renforcer les capacités en suivi environnemental et social et en screening des points focaux (SNIES et BSD) au niveau national et local. Cela devrait assurer une meilleure mise en œuvre des mesures de sauvegarde, y compris les clauses environnementales et sociales dans les documents d’appel d’offres, etc. 2. ZONES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Le PRPEF-G est un projet qui prévoit d’intervenir sur l’ensemble du territoire national. Ses activités toucheront les quatre (4) régions naturelles de la Guinée. Il couvrira ainsi les huit (8) régions administratives de la République de Guinée : Conakry, Boké, Kindia, Mamou, Faranah, Labé, Kankan et N’Zérékoré. La Guinée Maritime ou Basse Guinée, avec une population de 4 254 434 habitants, s’étend à l’ouest et au sud-ouest. S’y trouve la capitale, Conakry, ville de plus d’un million d’habitants. Constituée essentiellement de plaines arborées baignées par l’océan Atlantique, cette région est principalement celle de l’ethnie soussou et occupe 15% de la superficie du pays. Le climat partage l’année en 2 saisons égales d’une durée de 6 mois, la saison sèche de décembre à mai et la saison des pluies de juin à novembre. La pluviométrie est importante : plus de 3m d’eau par an avec des records de 4m sur la capitale. La température varie entre 22° et 33°C. La Moyenne Guinée, avec une population de 2 188 232 habitants au nord, regarde du côté du Sénégal. Cette région où l’ethnie peul est majoritaire, révèle un paysage de montagnes et de hauts plateaux : le Fouta-Djalon. Elle occupe 25% de la superficie du pays et rassemble 25% de sa population. Son climat est plus frais et plus sec que celui de la Basse Guinée. Il y fait de 15 à 28°C et les pluies y sont moins abondantes (de 1,5 à 2m par an). Les Peulhs sont traditionnellement des éleveurs dont les troupeaux se déplacent sur des plateaux fourragers où coulent de nombreuses rivières. Outre les grands fleuves déjà cités, il faut noter la Bafing, le Tinkisso, le Konkouré, la Fatala et le Tominé. La Haute Guinée occupe 40% du sol du pays avec une population de 2 800 628 habitants. Elle se présente comme une savane arbustive et giboyeuse qui couvre des plateaux d’altitude moyenne (300 à 400m). La capitale régionale est Kankan. La principale ethnie, celle des Malinkés. Cette région, riche en traditions, est la plus sèche : seulement 1,5m de pluie. La température atteint des maxima de 36°. La Guinée Forestière avec une population de 1 989 740 habitants, elle est constituée de galeries forestières le long des cours d’eau, la forêt dense recouvre des collines arrondies et grimpe sur des monts de plus de 1500m (Nimba, Loma, Simandou). Les trois principales ethnies forestières, les Toma, les Guerzé et les Kissi sont naturellement tournées vers une activité agropastorale dominante. La déforestation rationnelle pratiquée par les agriculteurs a libéré des sols fertiles arrosés en abondance au 8 cours d’une longue saison des pluies qui peut durer jusqu’à 9 mois avec une moyenne de températu re agréable de 23°C. Bien que cette région ne représente que 20% de la superficie totale du pays, elle produit 80% des denrées agricoles. Elle est donc à la fois le grenier du pays et aussi son jardin, grâce aux nombreuses réserves classées et aux forêts. 2.1. L’organisation territoriale et administrative La Guinée s’est engagée depuis 1986 dans un processus de décentralisation progressive de la gestion publique. La réorganisation de l’Administration territoriale engagée à cet effet s’est faite à cinq niveaux, à savoir: les Communes urbaines (C.U.) ; les Communes rurales (C.R) ; les districts ruraux (regroupements de hameaux), les secteurs et les quartiers urbains. Les collectivités décentralisées sont constituées aujourd’hui de 38 communes urbaines (dont 5 dans la ville de Conakry qui jouit d’un statut particulier), regroupant 563 quartiers, de 304 communes rurales (CR), regroupant 3 690 districts ruraux et 15 061 secteurs. Les Communes rurales sont le regroupement des habitants d’une ou de plusieurs localités, unies par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leurs propres intérêts et capables de trouver les ressources nécessaires à une action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale et dans le sens des intérêts de la Nation. La Commune est une collectivité dotée de la personnalité morale de droit public et de l’autonomie financière. Elle est créée ou supprimée par la loi. L’administration guinéenne s’organise autour de trois niveaux de déconcentration : la région administrative, l’administration préfectorale et l’administration sous-préfectorale.  La région administrative est dirigée par un Gouverneur, nommé par Décret du Président de la République, qui préside le Conseil administratif régional et les organes consultatifs liés à la décentralisation (Comité régional de développement, Commission régionale de décentralisation).  L’administration préfectorale constitue le niveau privilégié de déconcentration des services de l’Etat en Guinée. En effet, l’Etat y a concentré l’essentiel des moyens humains, matériels et financiers affectés hors du niveau central. Le préfet, nommé par décret présidentiel, représente le Président de la République et le Gouvernement dans sa zone de compétence et assure la tutelle de la commune. Il est assisté de deux secrétaires généraux de préfecture (chargés respectivement des collectivités décentralisées et des affaires administratives) et s’appuie plus particulièrement sur le Service préfectoral de développement (SPD) qui assure le secrétariat technique du Comité préfectoral de développement (CPD). Le CPD, présidé par le Préfet, joue le rôle d’organe de concertation, de coordination et d’évaluation des actions de développement.  L’administration sous-préfectorale, dirigée par un sous-préfet nommé par arrêté du ministère de l’Intérieur, assure la tutelle rapprochée sur les CRD et les districts ruraux. Elle veille à l’exécution des lois, des règlements et des décisions des autorités supérieures et répercute les directives reçues sur les services et les organismes de la sous-préfecture. Dans les faits, les démembrements de l’Etat au niveau déconcentré ne sont pas en mesure de jouer pleinement leur rôle d’interface entre le niveau central et le niveau local de l’administration publique et leurs capacités d’intervention sont réduites pour plusieurs raisons dont la plupart tiennent à un déficit de bonne gouvernance. La décentralisation a remis en question certains « contrats sociaux ». Cesser de décider à la place des populations et les laisser décider est un processus qui demande du temps. Parmi les faiblesses, on relève notamment, la non-opérationnalité des organes consultatifs, l’absence de nouveaux textes d’application et la faiblesse des ressources. 9 Carte 1 : Découpage administratif de la Guinée 10 3. BREVE DESCRIPTION DES ACTIVITES DE CONSULTATION ET DE PARTICIPATION 3.1. Résumé des activités déjà engagées Une équipe multidisciplinaire composée des cadres du MEN-A, du MEEF, du MJGS, MPDE, l’unité de coordination du PSE et un consultant de la Banque Mondiale en appui technique a été mise en place pour la préparation des documents de sauvegarde environnementale et sociale. Cette équipe a travaillé dans trois régions administratives du pays à savoir : Conakry, Boké et Kindia où des consultations avec l’ensemble des parties prenantes ont été effectuées. Ces consultations ont mobilisé principalement les communautés locales, les services techniques déconcentrés de l’éducation, les APEAE, les associations de femmes, les ONG, les représentants d’enseignants, les représentants d’élèves, les notables, etc. De façon générale, toutes les parties prenantes ont accueilli favorablement le projet et les activités envisagées. Elles ont recommandé principalement une meilleure implication de tous les acteurs du système éducatif dans la mise en œuvre du projet. L’unité de coordination du PRPEF-G sera responsable de la mise en œuvre du Projet pour les Résultats au Préscolaire et l’Enseignement Fondamental en Guinée avec l’ensemble des parties prenantes. 3.2. Activités envisagées 3.2.1. Information et sensibilisation sur les risques et impacts environnementaux et sociaux potentiels du projet Pour mieux informer, sensibiliser et former les différentes parties prenantes sur les impacts environnementaux et sociaux potentiels du projet, le projet s’assurera de la compréhension du processus d’évaluation environnementale et sociale par tous les intervenants tout au long du projet. Pour cela, l’UCP du PRPEF-G organisera des séances d’information, de formation et de sensibilisation durant toute la durée du projet. Au niveau local en général et dans les localités élues pour abriter les sites du projet en particulier, des séances d’information et de sensibilisation seront organisées à l’intention de toutes les parties prenantes par les experts environnement et social (EES) qui seront recrutés par le PRPEF-G, les directions préfectorales de l’environnement, des eaux et forêts (DPEEF) et les points focaux de l’environnement (PFE/SNIES et BSD). Ce processus impliquera aussi les Comités Préfectoraux de Suivi Environnemental et Social (CPSES) et les ONG locales impliquées dans la gestion de l’école au niveau national. 3.2.2. Consultations formelles et informelles sur la base de stratégies de communication et de consultation des parties prenantes Durant toute la durée du projet, des réunions publiques et des ateliers d’informations seront organisées par les EES du PRPEF-G, les DPEEF et les PFE/SNIES et BSD pour recueillir les avis, les préoccupations et les recommandations des populations des zones concernées sur la gestion des risques et les impacts environnementaux et sociaux. 11 Par ailleurs, les autorités administratives locales (mairies), les Comités Préfectoraux de Suivi Environnemental et Social (CPSES), les APEAE, les ONG, les chefs d’établissements, les chefs de village, les associations de femmes, les éducateurs, les enseignants, les notables, les autorités religieuses et coutumières, etc. seront des partenaires importants dans le processus d’information et de sensibilisation des populations de leurs localités. 3.2.3. Identification et analyse des parties prenantes 3.2.3.1. Parties affectées potentielles - Les apprenants qui sont dans les centres d’encadrement communautaires. La réhabilitation des CEC qui accueillent actuellement des apprenants pourrait occasionner une perturbation de leur apprentissage et pourraient être obligés de rester chez eux jusqu’à la fin des travaux.* - Les élèves dont les classes sont prévues d’être réhabilitées pourraient connaître une perturbation de leur enseignement s’ils sont obligés de libérer les classes pendant le déroulement des travaux. - Les enseignants dont les classes sont prévues d’être réhabilitées pourraient connaître une perturbation de leur programme. - Les élèves et les corps enseignants risquent d’être exposés à des accidents ou incidents liés aux travaux de construction ou réhabilitation de salles de classes ou de cantines scolaires. - L’amélioration qualitative de l’environnement scolaire à travers les activités prévues par le PRPEF-G (construction ou réhabilitation de salles de classes, de points d’eau, de latrines, de cantines scolaires, etc.) augmentera à coup sûr la population scolaire dans les zones d’intervention du projet. Ce qui pourrait être un facteur d’augmentation du taux de violences en milieu scolaire, susceptible d’impliquer les filles et occasionner ainsi des risques de violences basées sur le genre (VBG) et risque d’exploitations et abus sexuels (EAS). 3.2.3.2. Parties engagées o Les services techniques déconcentrés du MEN-A (IRE, DPE, DSEE) ; o Les collectivités locales (Régions, Communes, Districts, Secteurs) ; o Les Directeurs préfectoraux de l’Environnement des Eaux et Forêts ; o Les Comités Préfectoraux de Suivi Environnemental et Social o Les communautés locales des zones d’intervention du projet o Les APEAE ; o Les ONG actives dans le secteur de l’éducation ; o Les Associations et Groupements féminins engagés dans le soutien des activités scolaires ; o Les notables, les leaders religieux et les autorités coutumières ; o Les Directeurs d’écoles et chefs d’établissements ; o Le corps enseignant ; Tous ces acteurs seront mis à contribution pour les activités de mise en œuvre, de suivi et de contrôle du projet. 3.2.3.3. Groupes ou personnes vulnérables Les personnes handicapées et autres groupes et personnes vulnérables seront identifiés suivant les critères de vulnérabilités définies par la Banque Mondiale. 12 Activités déjà réalisées Un cadre de gestion environnementale et sociale, un plan d’engagement environnemental et social ainsi ce plan d’engagement des parties prenantes ont été élaborés. La production de ces outils s’est appuyée essentiellement sur des visites de terrain au niveau de quelques écoles et Centre d’Encadrement Communautaire et la consultation des parties prenantes du projet.  Identification et consultation des parties prenantes Dans le but de réaliser ces outils, une équipe pluridisciplinaire a été mise en place. Elle était composée des cadres du MEN-A, du Ministère en charge de l’Environnement, de Ministère en charge de la justice, des consultants nationaux, coordonnée par un consultant de la Banque Mondiale. Ainsi, pour la collecte des données sur le terrain, les cadres et consultants mobilisés ont été répartis en deux équipes afin de couvrir les régions administratives de Conakry, de Boké et de Kindia. Au cours de cette visite de terrain, différents échelons de parties prenantes ont été identifiés et consultés. a. Au niveau national : DNCaS, BSD, DNCECP, DNEF, BGEEE, UNICEF, PAM, SNIES ; b. Au niveau régional : IRE ; c. Au niveau préfectoral et communal : Préfet, DPE, APEAE Préfectorale, ONG locales, Maire, secrétaire général d. Au niveau sous-préfectoral : Sous-préfet, DSEE, mairie de la commune rurale, les leaders religieux, les notables et les autorités coutumières e. Au niveau district : président de district, APEAE, associations et groupements féminins, ONG locale, association de jeunesse 13 Tableau 1: Résumé des besoins des parties prenantes du projet Régions Régions Parties Langues de Canaux de Caractéristiques naturelles administratives Prenantes communication communication Communautés Apprenants et Elèves du préscolaire et de l’Enseignement fondamental Radio, télé, Bénéficiaires Groupements féminins des journaux et localités de réalisation du projet presse en ligne, Enseignants, Encadreurs et rencontres Directeurs des écoles Français, communautaires, Conakry bénéficiaires Soussou, Pular, consultations Services centraux Ministères Malinké publiques, et directions Directions Nationales ateliers techniques Directions Générales d’information et Collectivités Régions, Communes, quartiers, de locales secteurs sensibilisation APEAE, ONG et Associations ONG, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation Communautés Apprenants et Elèves du préscolaire et de l’Enseignement fondamental Bénéficiaires Groupements féminins des localités de réalisation du projet Enseignants, Encadreurs et Radio, télé, Directeurs des écoles journaux et bénéficiaires presse en ligne, Guinée Services rencontres Maritime Français, techniques communautaires, IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD Landouma, Boké déconcentrés de consultations Soussou et l’éducation publiques Pular Services ateliers techniques d’information et DREEF, DPEEF, Direction déconcentrés de de Préfectorale de l’Action Sociale l’environnement sensibilisation et du social Collectivités Régions et Communes locales ONG, APEAE, ONG et Associations de groupements, femmes et de jeunes œuvrant Association, OSC dans le secteur de l’éducation Communautés locales Apprenants et Elèves du Radio, télé, préscolaire et de l’Enseignement journaux et fondamental presse en ligne, Bénéficiaires Groupements féminins des rencontres localités de réalisation du projet Français, communautaires, Kindia Enseignants, Encadreurs et Soussou et consultations Directeurs des écoles Pular publiques bénéficiaires ateliers Services d’information et techniques de IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD déconcentrés de sensibilisation l’éducation 14 Régions Régions Parties Langues de Canaux de Caractéristiques naturelles administratives Prenantes communication communication Services techniques DREEF, DPEEF et Direction déconcentrés de Préfectorale de l’Action Sociale l’environnement et du social Collectivités Régions et Communes locales ONG, APEAE, ONG et Associations Groupements, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation Communautés locales Apprenants et Elèves du préscolaire et de l’Enseignement fondamental Bénéficiaires Groupements féminins des localités de réalisation du projet Enseignants, Encadreurs et Directeurs des écoles bénéficiaires Services Radio, télé, techniques journaux et IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD déconcentrés de presse en ligne, Labé l’éducation rencontres Services communautaires, Français et techniques consultations DREEF, DPEEF et Direction Pular déconcentrés de publiques Préfectorale de l’Action Sociale l’environnement ateliers et du social d’information et Collectivités de Régions et Communes locales sensibilisation APEAE, ONG et Associations Moyenne ONG, des femmes et des jeunes Guinée groupements, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation Communautés locales Apprenants et Elèves du préscolaire et de l’Enseignement fondamental Bénéficiaires Groupements féminins des Radio, télé, localités de réalisation du projet journaux et Enseignants, Encadreurs et presse en ligne, Directeurs des écoles rencontres bénéficiaires communautaires, Français, Pular Mamou Services consultations et Malinké techniques publiques IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD déconcentrés de ateliers l’éducation d’information et Services de techniques DREEF, DPEEF et Direction sensibilisation déconcentrés de Préfectorale de l’Action Sociale l’environnement Collectivités Régions et Communes locales 15 Régions Régions Parties Langues de Canaux de Caractéristiques naturelles administratives Prenantes communication communication APEAE, ONG et Associations ONG, des femmes et des jeunes groupements, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation Communautés locales Apprenants et Elèves du préscolaire et de l’Enseignement fondamental Bénéficiaires Groupements féminins des localités de réalisation du projet Enseignants, Encadreurs et Radio, télé, Directeurs des écoles journaux et bénéficiaires presse en ligne, Services rencontres techniques communautaires, IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD Français et Kanakan déconcentrés de consultations Malinké l’éducation publiques Services ateliers techniques DREEF, DPEEF et Direction d’information et déconcentrés de Préfectorale de l’Action Sociale de l’environnement sensibilisation Collectivités Régions et Communes locales APEAE, ONG et Associations ONG, des femmes et des jeunes groupements, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation Haute Guinée Communautés locales Apprenants et Elèves du préscolaire et de l’Enseignement fondamental Bénéficiaires Groupements féminins des localités de réalisation du projet Enseignants, Encadreurs et Radio, télé, Directeurs des écoles journaux et bénéficiaires presse en ligne, Services rencontres techniques communautaires, IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD Français, Faranah déconcentrés de consultations Malinké et Kissi l’éducation publiques Services ateliers techniques DREEF, DPEEF et Direction d’information et déconcentrés de Préfectorale de l’Action Sociale de l’environnement sensibilisation Collectivités Régions et Communes locales APEAE, ONG et Associations ONG, des femmes et des jeunes groupements, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation Communautés locales Radio, télé, Guinée Apprenants et Elèves du Français, Kissi, journaux et N’Zérékoré Bénéficiaires Forestière préscolaire et de l’Enseignement Toma, Guerzé presse en ligne, fondamental rencontres 16 Régions Régions Parties Langues de Canaux de Caractéristiques naturelles administratives Prenantes communication communication Groupements féminins des communautaires, localités de réalisation du projet consultations Enseignants, Encadreurs et publiques Directeurs des écoles ateliers bénéficiaires d’information et Services de techniques sensibilisation IRE, DPE, DCE, SNIES et BSD déconcentrés de l’éducation Services techniques DREEF, DPEEF et Direction déconcentrés de Préfectorale de l’Action Sociale l’environnement Collectivités Régions et Communes locales APEAE, ONG et Associations ONG, des femmes et des jeunes groupements, œuvrant dans le secteur de Association, OSC l’éducation 17 4. Plan de Participation des Parties Prenantes 4.1. But et calendrier du plan Le principal objectif du plan d’engagement des parties prenantes est d’identifier les acteurs qui seront impliqués dans la réalisation du projet, déterminer leurs rôles et responsabilités et définir en même temps les échéances d’exécution et les coûts des différentes activités. • Établir une approche systématique de mobilisationdes parties prenantes qui permettra aux Emprunteurs de bien identifier ces dernières et de nouer et maintenir avec elles, en particulier les parties touchées par le projet, une relation constructive. • Évaluer le niveau d’intérêt et d’adhésion des parties prenantes et permettre que leurs opinions soient prises en compte dans la conception du projet et sa performance environnementale et sociale. • Encourager la mobilisation effective de toutes les parties touchées par le projet pendant toute sa durée de vie sur les questions qui pourraient éventuellement avoir une incidence sur elles et fournir les moyens d’y parvenir. • S’assurer que les parties prenantes reçoivent en temps voulu et de manière compréhensible, accessible et appropriée l’information relative aux risques et effets environnementaux et sociaux du projet. Sous la responsabilité de l’UCP du projet, le plan d’engagement des parties prenantes sera traduit en un programme budgétisés qui définit clairement les activités, messages et étapes de réalisation du plan (début et fin des activités). Au cours de la mise en œuvre du projet, un suivi continu et un ajustement flexible du système de gestion financière permettront d’adapter le PMPP aux réalités de terrain. Le PMPP sera une section clé du PEES. 4.1.1. Stratégie pour la divulgation de l’information sur la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux  Les radios nationales et locales seront utilisées pour l’information et la sensibilisation des parties prenantes y compris les bénéficiaires et les personnes affectées par la mise en œuvre du projet ;  Les télévisions et radios privées seront aussi utilisées pour divulguer les contenus des différents outils d’évaluation et sauvegarde environnementale (CGES, Plan d’engagement des parties prenantes, le plan d’engagement environnemental et social) ainsi que d’autres informations concernant le projet ;  Le site web de la Banque Mondiale et du projet ainsi que les réseaux sociaux (projet et/ou des membres de l’équipe du projet) contribueront de même à véhiculer les informations sur le projet ;  Des rencontres communautaires, consultations publiques, réunions, rencontres et ateliers d’informations seront organisées durant toute la durée du projet ; Pour une meilleure maîtrise de la circulation des informations sur les outils de sauvegarde environnementale et sociale, une stratégie de consultation permanente sera aussi mise en place pour recueillir les avis et préoccupations des parties prenantes. Pour cela, les outils de collecte suivants seront utilisés : entretiens individuels et collectifs, questionnaires, consultations publiques, ateliers, etc. 18 Tableau 2: Stratégie de consultation suivant le cycle du projet Sujets de la Activités Méthodes utilisées Dates et lieux Groupes cibles Responsabilités consultation PHASE DE PREPARATION DU PROJET MEN-A, Bureau de la Banque Réunion d’échanges mondiale en et de travail entre la Guinée, salle de Les experts de la partie nationale et le réunion de l’UCP Préparation des Rencontres avec les Banque Mondiale, Equipe de la Banque Partenaire du FoCEB. documents du projet autorités (MEN-A et Equipe nationale de mondiale, les Technique et (PAD, document du l’UCP du PSE) préparation du projet responsables du MEN- Financier (Banque (Novembre 18- projet, accord de /Ateliers de travail et rédaction des outils A et l’Unité de Mondiale) pour Février 2019). financement, l’UCP du FoCEB de sauvegarde coordination du FoCEB préparer les environnementale conditions préalables de décaissement Préparation des outils environnementaux et Consultation des MEN-A, régions administratives de Les parties prenantes sociaux (cadre de parties prenantes Conakry, Boké et du projet Préparation des gestion dans les Expert de la Banque Kindia, salle de (communautés, outils de sauvegarde environnementale et administratives de Mondiale, les réunion de l’UCP services techniques environnementale et sociale, le plan Conakry, Boké et responsables du MEN- du FoCEB (Février de l’éducation, de sociale d’engagement Kindia et Ateliers de A et l’UCP du FoCEB 2019). l’environnement et environnement et travail l’UCP du du social, etc.). social, plan FoCEB d’engagement des parties prenantes) Plan d’activités Le Coordonnateur du Préparation du budgétisés, projet, les spécialistes programme Siège de l’Unité de élaboration du plan en gestion financière, d’activités du projet gestion du projet MEN-A et l’UCP de passation des Réunion/Atelier passation des marchés, et du plan de ou tout autre lieu FoCEB marchés, le chargé du suivi- passation des (En cours) chronogramme du évaluation, le MEN-A marchés suivi des activités etc. PHASE D’EXECUTION DU PROJET Les responsables des collectivités locales, Lieux publics des Consultations Information sur les des structures Régions, L’équipe du projet, les formelles et risques et les impacts déconcentrées des Réunions communes et experts environnement informelles avec les environnementaux et ministères concernés, publiques/Ateliers districts concernés et social et les points parties prenantes du sociaux potentiels du le corps enseignants, d’information (tout le cycle focaux environnement projet des régions projet et les mesures les élèves, les d’exécution du et social (PFES). concernées. de gestions femmes, les autorités projet). coutumières et religieuses etc. 19 Sujets de la Activités Méthodes utilisées Dates et lieux Groupes cibles Responsabilités consultation L’équipe de projet, les Information sur les Lieux publics des experts environnement risques de VBG et régions, communes et social, le consultant Réunions de EAS au cours de et districts en genre, la direction publiques/Ateliers Tout la communauté la mise en œuvre du concernés (en cas préfectorale des actions d’information projet et les mesures de viol, d’agression sociales, de la de gestion. sexuelle, etc.). promotion féminine et de l’enfance L’équipe du projet, les experts environnement Les gouverneurs, les Réunions et social, les autorités Sites des personnes préfets, les IRE, les publiques/ateliers administratives des Critères d’éligibilité bénéficiaires (tout DPE, les DCE, les d’information, structures des écoles et des au long du projet) Directeurs d’écoles, médias publics et déconcentrées de CEC le corps enseignants, privés, les réseaux l’éducation, les les communautés sociaux autorités locales, concernés etc. coutumières et religieuses, ONG, etc. Les IRE, les DPE, L’équipe du projet, les Réunions les DCE, les responsables des Organisation des publiques/ateliers Écoles Directeurs d’écoles, structures cours de rattrapage d’information, élémentaires le corps enseignants, déconcentrées du dans les écoles à médias publics et concernées les communautés Ministère en charge de réhabiliter privés, les réseaux concernés, les élèves l’éducation nationale, sociaux. etc. les autorités locales. Rencontres avec les bénéficiaires L’équipe du projet, les experts environnement et social du projet, les responsables des Les localités structures Les associations ou Engagement des Réunions concernées par la déconcentrées du groupements de communautés pour publiques/ateliers réhabilitation ou la Ministère en charge de femme et ONG l’appui et la d’information, construction des l’éducation nationale, locales évoluant dans maintenance des médias publics et CEC (durant la la direction des centres le domaine de CEC privés mise en œuvre du d’encadrement l’éducation projet) communautaire et du préscolaire, les autorités locales, les leaders d’opinion locaux. Programme de L’équipe du projet, les Réunions Les localités Le corps enseignant, experts environnement sensibilisation sur publiques/ateliers concernées par la les élèves, les et social du projet, les l’hygiène, la santé, la d’information, réhabilitation ou la associations ou points focaux de sécurité et médias publics et construction des groupements de l’environnement et l’environnement en privés CEC (durant la femme évoluant dans social, les prestataires, milieu scolaire les autorités locales, les 20 Sujets de la Activités Méthodes utilisées Dates et lieux Groupes cibles Responsabilités consultation mise en œuvre du le domaine de leaders d’opinion projet) l’éducation locaux. L’équipe du projet, les experts environnement Le corps enseignant, et social du projet, les Les localités les élèves, les points focaux de Réunions concernées par la L’importance et la associations ou l’environnement et publiques/ateliers réhabilitation ou la stratégie de groupements de social, la direction des d’information, construction des pérennisation des femmes et ONG centres d’encadrement médias publics et CEC (durant la CEC évoluant dans le communautaire et du privés mise en œuvre du domaine de préscolaire, les projet) l’éducation autorités locales, les leaders d’opinion locaux. L’équipe du projet, les Le corps enseignant, experts environnement Les localités les élèves, les et social du projet, les Réunions concernées par la L’importance et la associations ou points focaux de publiques/ateliers création ou la stratégie de groupements de l’environnement et d’information, réhabilitation des pérennisation des femmes et ONG social, la direction des médias publics et cantines scolaires cantines scolaires évoluant dans le cantines scolaires, les privés (durant la mise en domaine de autorités locales, les œuvre du projet) l’éducation leaders d’opinion locaux. PHASE DE SUIVI -EVALUATION DES ACTIVITES DU PEPP Le chargé du suivi- évaluation du projet Sorties sur le terrain, Les sites du projet Les bénéficiaires et d’urgence, le Suivi de la mise en Rapports d’activités enquêtes auprès des (tout au long du les acteurs locaux du coordonnateur du œuvre du PEPP bénéficiaires projet) projet PRPEF-G, les experts et les points focaux environnement et social Sorties sur le terrain, Le chargé du suivi- enquêtes publiques évaluation du projet auprès des Les sites du projet Les bénéficiaires et d’urgence, le Evaluation de mise Rapports communautés (tout au long du les acteurs locaux du coordonnateur du en œuvre du PEPP d’évaluation bénéficiaires, projet) projet PRPEF-G, les experts méthode de et les points focaux randomisation environnement et social 4.1.2. Synthèse des consultations des parties prenantes Les consultations des parties prenantes ont été réalisées par deux équipes multidisciplinaires composées des cadres du MEN-A, du Ministère en charge de l’Environnement, de la Justice, d’un consultant de la Banque Mondiale et de Sociologues dans les régions administratives de Conakry, Boké et Kindia. 21 4.1.2.1. Consultations Ces consultations ont concerné les parties prenantes au niveau national (Ministères, Directions Techniques), au niveau régional et préfectoral (les autorités administratives locales, les services techniques déconcentrés de l’éducation, les services techniques déconcentrés de l’environnement), les Collectivités locales, les APEAE, les groupements féminins, les ONG évoluant dans le domaine de l’éducation, etc. Pour donner plus de précisions sur la situation des CEC et des cantines scolaires, les activités à mener et les informations à communiquer, des échanges complémentaires se sont tenus avec le MEN-A, l’UCP du PSE, la Direction Nationale de l’Enseignement Préscolaire, la Direction Nationale des Cantines Scolaires, le BSD ainsi que l’équipe de la Banque Mondiale. 4.1.2.2. Consultations régionales des parties prenantes Les consultations des parties prenantes au niveau régional se sont tenues entre le 27 Janvier et le 5 Février 2019 de façon simultanée dans les régions de Conakry, Boké et Kindia sur la base des missions de l’équipe multidisciplinaire.  Qualité de la participation Les consultations des parties prenantes se sont tenues dans trois (3) régions administratives de la République de Guinée. Ces consultations ont mobilisé au total 284 participants dont 145 femmes. Parmi les participants à ces consultations, il faut signaler la présence d’un nombre important de femmes, des autorités administratives locales des régions et communes visitées, des enseignants ainsi que des élèves. Tableau 3: Qualité de la participation aux consultations régionales Régions Hommes Femmes Total participants** Boké 81 41 122 Conakry 10 1 11 Kindia 48 103 151 Total 139 145 284 ** Voir listes de présence jointes en annexe.  Points discutés Les points discutés ont été :  Description du projet, de ses objectifs et de ses composantes ;  Exigence de la Banque Mondiale sur le respect des normes environnementales et sociales ;  Avis sur le projet ;  Avec des associations ;  Gestion des CEC ;  Préoccupations et craintes ;  Soutiens apportés au CEC par les autres institutions ;  Pérennisation des CEC et cantines scolaires ;  Importance des cantines et des CEC ?  Relations entre les ONG/Associations et les autorités locales ; Recommandations et suggestions  Atouts : Les points à considérer comme des atouts à l’issue des consultations des parties prenantes sont :  L’engagement des parties prenantes consultées à accompagner le projet ;  L’existence de groupes organisés prêts à soutenir et à accompagner le projet ;  L’expérience de certaines communautés dans la gestion des CEC et des cantines scolaires ; 22  La disponibilité des structures de l’éducation ;  La population scolarisable élevée ;  Le taux de natalité élevé ;  L’existence de plusieurs zones défavorisées ;  Un grand intérêt des communautés pour l’édification des CEC et des cantines scolaires.  Contraintes spécifiques :  Prise en charge des encadreurs ;  Démission des encadreurs déjà formés ;  Pérennisation des CEC et des cantines scolaires ;  Manque de moyens financiers ;  Faible rémunération des encadreurs ;  Sécurisation des sites des écoles.  Insuffisance de personnels qualifiés surtout les femmes ;  Rémunération des encadreurs ;  Obtention des équipements appropriés ;  Mobilité des encadreurs formés ;  Hébergements des maîtres d’écoles ;  Mauvais état des CEC ;  Manque d’équipements de suivi (logistique) ; La synthèse consolidée des consultations dans les trois (3) régions est proposée en annexe. Elle fait le point des préoccupations, des suggestions et recommandations formulées par les parties prenantes.  Questions posées :  Le rapport qui existera entre les CEC soutenus par la FMK et le projet en cours de formulation ;  Quand est ce que le projet va démarrer ?  Des ouvriers locaux seront-ils recrutés dans le cadre de ce projet ?  Le projet prévoit-il des rémunérations pour les cadres des services techniques de l’éducation qui seront impliqués dans la réalisation du projet ?  Quel sera le traitement en termes de rémunération du personnel local qui sera impliqué dans la gestion des cantines ? Il reste entendu que les réponses à ces questions posées, permettront d’anticiper sur la tenue des consultations ultérieures avec les parties prenantes à un niveau plus délocalisé. 23 5. MECANISME DE GESTION DES GRIEFS DANS LE CADRE DU PRPEF 5.1. Concepts de base  Grief ou plainte : un grief ou une plainte est défini comme une expression d’insatisfaction par rapport au niveau ou à la qualité d’une action ou de l’inaction, exprimant directement ou indirectement un désagrément à un individu ou un groupe de personne par rapport à la mise en œuvre d’un projet. Les griefs sont directement liés aux activités du projet. Les bénéficiaires et les autres parties prenantes principalement les personnes affectées ont le droit de se plaindre si les normes et/ou les accords convenus ne sont pas respectés. Toute plainte reçue exige une réponse et la structure qui la reçoit, a le devoir de répondre au/aux plaignants dans un délai connu. Les outils de collecte et une typologie de plaintes sont définis et gérés par la structure responsable.  Le mécanisme de gestion des griefs est un système qui permet de recevoir, instruire, traiter de manière équitable et efficace et résoudre les griefs résultant de la mise en œuvre des activités du projet. C’est un instrument qui accorde aux parties prenantes le droit de dénoncer les abus, les insuffisances, les violations de droits ou des accords passes et de demander la réparation ou la cessation du fait préjudiciable.  La rétroactivité ou le retour opportun de l’information est l’expression d’une préoccupation, positive ou négative qui apporte des indications utiles sur les perceptions des parties prenantes par rapport à la mise en œuvre des activités d’un projet. Elle traduit les demandes ou exigences de clarifications, de vérifications ou manifestations préoccupations des parties prenantes par rapport à l’exécution des activités les concernant. C’est un outil de participation des parties prenantes qui permet de mesurer le niveau de conformité de l’exécution des mesures convenues. 5.2. Procédures de gestion et de règlement des griefs par le PRPEF-Guinée Ce chapitre présente les procédures d'enregistrement des plaintes pour les populations et parties prenantes et le mécanisme de gestion des réclamations. Cette procédure d’un coût abordable et à la portée de tous permettra le règlement des différends nés de la mise en œuvre des activités du projet. 5.2.1. Les fondements et les principes d’un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) Un MGP efficace a les blocs de construction communs suivants : plusieurs lieux d'accueil /plusieurs canaux pour recevoir des griefs; des normes claires pour la résolution des griefs et les directives de traitement, ainsi qu'un système de réponse efficace et rapide (voir figure 1). Figure 1 : La chaîne de valeur d’un Mécanisme de Gestion des Plaintes Vérifier, Surveiller Fournir Prise (lieux Trier et Reconnaître et et chaînes) traiter suivre enquêter et et une agir évaluer réponse 5.2.2. Types de plaintes à traiter Les consultations avec les populations et les services techniques et l’expérience sur la base des projets similaires a permis de faire ressortir les types de plaintes les plus fréquents dans le cadre de projets d’aménagement de site de relogement et de réinstallation de populations sinistrées. Les différents types de plaintes sont les suivants : 24 - Conflits entre encadreur et apprenants ou élèves ; - Conflits entre l’entrepreneur et la communauté ; - Différents entre les activités du projet et les enseignants - limites de terrains riverains avec l’emprise du projet ; - destruction accidentelle de biens privés ; - perturbation des services sociaux lors des travaux (eau, électricité) ; - accidents avec les riverains lors des travaux ; - mauvaise gestion des déchets ; - accidents avec les - excès de Vitesse des engins chargés des travaux ; - envols de poussières et nuisances sonores etc. ; Ces différentes plaintes sont susceptibles d’être rencontrées lors de la mise en œuvre du projet ; un mécanisme simple et accessible aux personnes affectées et populations riveraines est proposé ci-dessous pour collecter et traiter tous les griefs lors de préparation et de la mise en œuvre du projet. Information des parties prenantes sur les voies de recours Les parties prenantes du projet devront être informés par l’UCP du FoCEB ou tout autre acteur désigné par ce dernier de l’existence du système de réception des plaintes et des modalités de transmission (dépôt oral/écrit sur place, message téléphonique, texto, courriel/message électronique structuré autour du MGP. Cette information se fera lors des consultations, des communiqués radio et par affichage dans les lieux publics (Ecole, District, Mairie, centre de santé, Préfecture, chez le chef de quartier ou de village, etc.). Il sera précisé parties prenantes qu’elles ont le droit de déposer des recours à l’une des trois instances de leur choix : (i) recours en justice auprès du tribunal local, (ii) recours au règlement à l’amiable auprés de l’Etablissement, (iii) recours au niveau du district du Chef de district ; (iv) au niveau de la Commune auprès de la mairie (conseil de règlement des conflits) ou (v) au niveau de la préfecture DPE (commission de discipline de la DPE. L’UCP rendra public les noms, adresses, contacts téléphoniques et e-mails des membres qui composent le MGP. Des points focaux seront désignés pour la tenue des registres de plaintes et la transcription des plaintes. 5.3. Mécanismes de résolution à l’amiable proposé Ce mécanisme de gestion des plaintes sera approuvé et rendu public par l’UCP du FoceB qui est l’organe de mise en œuvre du projet. Le présent MGP a été adapté aux processus déjà existants dans les missions quotidiennes des institutions locales. Il s’agit, en effet, de proposer aux parties prenantes, un système qui leur soit le plus accessible possible. Ce mécanisme sera utilisé pendant toute la période de mise en œuvre et de suivi du projet. Il est conseillé à ce que ce mécanisme de gestion des plaintes prenne compte en leur sein la présence de femmes. Dans le cas de doléances provenant de personnes analphabètes, les points focaux des MGP s’engagent à retranscrire par écrit dans le formulaire ou registre dédié, les doléances de ces personnes. Ils assurent aussi la remise des réponses aux doléances émises par les différents échelons de réception et de traitement des plaintes. 25 ETAPE 1 : COLLECTE DES PLAINTES Un registre des plaintes est mis à la disposition de la population au niveau de chaque site d’intervention du projet (Etablissement, District, communes et préfectures) d’insertion des travaux et activités du projet. De ce fait, toute doléance écrite ou verbale ou transmise par SMS reçue par les points focaux des personnes physiques et/ou morales sur les sites d'intervention ou dans le cadre de la conduite de ses activités doit être notifiée dans ces registres de plaintes qui seront mis à leur disposition. L’archivage de plaintes doit strictement être conservé au niveau du représentant local du FoCEB (point focaux du projet SNIES et BSD). Le registre des plaintes mentionne les inscriptions suivantes (voir modèle en annexe):  date de la plainte  description de la plainte  description des ententes et autres mesures prises  date de résolution de la plainte  nom, adresse et numéro de la carte d’identité nationale du plaignant  signatures du (des) plaignant(s), de l’Autorité Locale concernée le niveau de Médiation. ETAPE 2 : TRAITEMENT DES PLAINTES Durant la mise en œuvre du projet, des plaintes sur le plan environnemental et le plan social peuvent apparaître. Dans de tels cas, la procédure pour le projet comprend 3 modes successifs de règlement des litiges, en accord avec le NES N° 10 de la Banque Mondiale : (i) à l’amiable à travers le chef d’établissement et les APEAE, (ii) par médiation du chef de district et des notables (iii) de la médiation de la commune par la mairie à travers le maire et son conseil ; par (iv) l’arbitrage par le préfet via la DPE et la commission de discipline et enfin (v) la voie judiciaire. La plaignant aura la liberté de recourir au mode de règlement de son choix. Niveau I de Gestion des plaintes : recours local au niveau du chef de l’établissement et des APAE Ce comité sera formalisé par les PFES du projet à travers la désignation des membres dont le chef de l’établissement, le président des APEAE et les représentant des enseignants. Ce niveau regroupera entre autres les personnes ressources suivantes :  le chef de l’établissement ;  le président des parents d’élèves et Amis de l’Ecole (APAE) ;  deux représentants du corps enseignants (homme et femmes) ; Lorsque le litige est jugé recevable pour le point focal ou le président des APAE, la plainte est soumise à l’avis du Comité qui sera convoqué par le point focal (chef de l’établissement). Le comité proposera une solution amiable avec l’implication d’autres acteurs qu’il juge utile d’aider à la résolution du litige. Il s’agira de l’entreprise, de la mission de contrôle ou du chef de quartier ou de village. Cette médiation ne doit pas excéder dix (05) jours. Niveau II de Gestion des plaintes : recours local au niveau du chef de district et des notables locaux Ce comité sera formalisé par les PFES du projet à travers la désignation des membres dont le chef de district, les notables et chefs religieux et coutumiers et les représentant des enseignants. Ce niveau regroupera entre autres les personnes ressources suivantes :  le chef de district ;  les notables et chefs coutumiers et religieux (au plus 03 notables dont une femme) ;  deux représentants du corps enseignants (homme et femmes) ; Lorsque le litige est jugé recevable par le point focal le chef de district, la plainte est soumise à l’avis du Comité de district qui sera convoqué par le point focal (chef de district). 26 Le comité de district proposera une solution amiable avec l’implication d’autres acteurs qu’il juge utile d’aider à la résolution du litige. Il s’agira de l’entreprise, de la mission de contrôle ou du chef de quartier ou de village. Cette médiation ne doit pas excéder dix (05) jours. Niveau III de Gestion des plaintes : recours au niveau de la Commune Ce comité sera formalisé par les PFES du projet à travers la désignation des membres dont le maire de la commune et son représentant le directeur communal de l’éducation (DCE) ; les notables et les représentant des enseignants, les APEAE. Ce niveau regroupera entre autres les personnes ressources suivantes :  le maire ;  le DCE ;  les notables (au plus 03 dont une femmes)  le président des parents d’élèves et Amis de l’Ecole (APEAE) ;  deux représentants du corps enseignants (homme et femmes) ; Lorsque le litige est jugé recevable par le point focal ou le président (maire ou DCE), la plainte est soumise à l’avis du Comité communal qui sera convoqué par le point focal (le maire ou son représentant). Le comité proposera une solution amiable avec l’implication d’autres acteurs qu’il juge utile d’aider à la résolution du litige. Il s’agira de l’entreprise, de la mission de contrôle ou du chef de quartier ou de village. Cette médiation ne doit pas excéder dix (05) jours. Niveau V de Gestion des plaintes : recours au Comité préfectoral au niveau de la préfecture Ce comité sera formalisé par les PFES du projet à travers la désignation des membres dont le Directeur préfectoral de l’Education (DPE), la commission de discipline, une ONG et les représentant des enseignants. Ce niveau regroupera entre autres les personnes ressources suivantes :  le Directeur préfectoral de l’éducation ;  la Commission de discipline ;  un représentant d’ONG qui intervient dans le domaine de l’éducation ;  deux représentants du corps enseignants (homme et femmes) ; Lorsque le litige est jugé recevable pour le point focal le DPE, la plainte est soumise à l’avis du Comité préfectoral qui sera convoqué par le point focal (DPE). Le comité proposera une solution amiable avec l’implication d’autres acteurs qu’il juge utile d’aider à la résolution du litige. Il s’agira de l’entreprise, de la mission de contrôle ou du chef de quartier ou de village. Cette médiation ne doit pas excéder dix (05) jours. 5.4. Recours à la voie judiciaire Le recours aux tribunaux est expliqué et ouvert aux parties prenantes en même temps que les possibilités de règlement à l’amiable. Les personnes affectées insatisfaites pourront introduire leur litige auprès du Tribunal de première instance du lieu d’opération des activités du projet. Le recours aux tribunaux se fera selon les modalités suivantes : - une assistance sera fournie aux Personnes vulnérables ou anaphabétes, afin de leur permettre de pouvoir exercer leur droit de recours. - un accès sera assuré à un fonds d’appui pour financer les cas de litiges présentés par des personnes affectées illettrées ou considérées vulnérables selon les études socio-économiques de base ; Les instances de collecte et d’examen des plaintes seront flexibles et ouvertes à diverses formes de preuves. 27 Par ailleurs, les experts du PRPEF-Guinée (spécialiste en sauvegarde social) et les points focaux (SNIES et BSD) chargée du suivi de la mise en œuvre des activités du projet au niveau préfectoral et communal et lo cal mettront en place un système de suivi et d’archivage des réclamations permettant d’en assurer le suivi jusqu’à la résolution finale du litige. Le point focal tiendra un registre où figureront les dates d’enregistrement des réclamations, le numéro des réclamations, les dates de résolution des réclamations et l’instance à laquelle les réclamations auront été résolues. L’expert en sauvegardes social mettra en place également une base de données numérisées des plaintes et réclamations. La fin de traitement d’une réclamation est suivie de la clôture du dossier. Le dispositif de gestion des réclamations sera ouvert et souple en prenant en compte différents type de griefs se rapportant au projet, notamment les aspects de violence basée sur le genre (VSBG). 5.5. Suivi externe du mécanisme de gestion des plaintes Le suivi externe du mécanisme de gestion des plaintes sera assuré par une ONG que le projet recrutera selon un processus compétitif, sous la supervision du Comité de Pilotage. Les Comité de gestion des plaintes rendront compte régulièrement (tous les deux mois) à l’UCP du FoCEB sur le nombre de conflits enregistré et le niveau de traitement. Figure 2: Diagramme de flux du Mécanisme de gestion des plaintes/griefs Phase 1 : Réception des plaintes Phase 2 : Analyse des plaintes Phase 3 : Examen des plaintes et enquêtes de vérification Phase 4 : Réponses et prises de mesures Phase 5 : procédure d’appel Phase 6 : Résolution Phase 7 : Suivi et l’enregistrement des plaintes 6. CONSULTATIONS DES RAPPORTS ET DIFFUSION DE L’INFORMATION AU PUBLIC Sur la diffusion des informations au public, il est important de mentionner que tout le pays est concerné par le projet. Il faut ainsi assurer que toute la population soit informée de cet investissement et de son importance sur le plan socio-économique. Pendant la mise en œuvre du projet, tous les acteurs et partenaires devront être régulièrement consultés. Tous les instruments environnementaux et sociaux préparés doivent être mis à la disposition du public, pour des commentaires éventuels, par la coordination du Projet, les DCE et les DPE, à travers la presse 28 publique et au cours des réunions de sensibilisation et d’information dans les localités où les activités du projet seront réalisées. Par ailleurs, Tous les instruments environnementaux et sociaux préparés doivent aussi être publiés dans le site externe de la Banque mondiale ainsi que dans les sites officiels du gouvernement en Guinée. En termes de diffusion publique de l'information, la présente étude doit être mise à la disposition des personnes bénéficiaires et des ONG locales, dans un lieu accessible, sous une forme et dans une langue qui leur soient compréhensibles. Dans le cadre du projet, la diffusion des informations au public passera aussi par les médias tels que les journaux, la presse, les communiqués radio diffusés en langues nationales pour aller vers les autorités administratives et locales qui, à leur tour informent les collectivités locales avec les moyens traditionnels dont elles font usages. En outre, la diffusion des informations doit se faire en direction de l’ensemble des acteurs : autorités administratives et municipales ; Associations communautaires de base ; etc. L’information aux utilisateurs, sert également à s’assurer que les réalisations du Projet ne feront pas l’objet de pillage, de vol et de vandalisme. La coordination du Projet devra établir tous les compte-rendu relatifs aux observations issues du processus final de consultation, et qui seront annexées dans toutes les versions définitives des instruments préparés ou à préparer . Avant la réalisation des sous projets, lors de la préparation des instruments spécifiques (NIES/PGES et autres), des consultations plus ciblées devront être effectuées sur les sites concernés par le projet en présence des élus locaux, des associations de locales, de l’administration locale et des représentants des ministères concernés. 29 ANNEXES ANNEXE 1: COMPTE RENDU DE CONSULTATION AVEC LES AUTRES PARTIES PRENANTES COMPTE RENDU DE LA REUNION DE CONSULTATION AVEC LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM) L’an deux mil dix-neuf et le Lundi 11février, a eu lieu une consultation au PAM, de 11h à 12 heures, avec le chargé des cantines scolaires du Programme Alimentaire Mondial et l’équipe de missionnaire de la Banque mondiale, autour du « projet pour les résultats au préscolaire et l’enseignement fondamental en Guinée ». Ont participé à cette mission : Mr Mamady FOFANA (Assistant administratif du FoCEB), Mr KABA (chargé des cantines scolaires), Mr Mohamed Lamine FOFANA (Consultant sociologue) OBJET : Concertation du PAM, notamment son chargé des cantines scolaires pour recueillir des informations sur leur mécanisme de gestion des cantines scolaires, leur préoccupation et leur recommandation sur les objectifs du projet pour les résultats au préscolaire et l’Enseignement fondamental en Guinée (PRPEF-G). POINTS DE DISCUSSION :  Critère de choix des écoles à cantines selon le PAM ;  Mécanisme de gestion des conflits et des griefs ;  Préoccupations environnementales et sociale ;  Attentes et Suggestions du PAM au dit projet. CRITERES DE CHOIX DES ECOLES à CANTINE SELON LE PAM Le critère de choix d’une région pour abriter une cantine est basé sur des principes :  Analyse globale du taux de la vulnérabilité, de la sécurité alimentaire et de la nutrition de la zone concernée (document élaboré annuellement par les différents bailleurs et l’INS) ;  Analyse de l’infériorité du taux brut de la scolarisation de la région en fonction du taux brut de scolarisation national selon l’annuaire statistique ;  Accessibilité du site devant abriter la cantine. MECANISME DE GESTION DES CONFLITS ET DES GRIEFS NATURE DU CONFLIT  Cas de vol de vivre dans les magasins de stockage Lorsqu’un cas de vol ou de malversation dans la gestion des vivres du PAM est identifié, le bureau central se saisit et informe le ministère de l’Education nationale pour des dispositions à prendre.  Cas de grief Lorsqu’un membre d’une communauté constate la mauvaise gestion d’une cantine, elle peut saisir le bureau régional du PAM ou le bureau central pour que ce dernier à son tour dépêche une mission pour s’enquérir des informations y afférentes. Ensuite des dispositions idoines sont prises dans le cas où le plaignant a gain de cause. Le PAM serait sur l’élaboration d’un plan de communication avec les communautés à partir d’un numéro vert pour permettre à chacun d’exprimer ses préoccupations et plaintes. 30 PREOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES Difficulté d’aménagement des réfectoires, cuisines par les bénéficiaires de cantines scolaires ; Insuffisance de latrines et de points d’eau ; Coupe des bois pour la cuisine ;  Vols des vivres dans les magasins de stockage. ATTENTES/SUGGESTIONS  Prévision des réfectoires et cuisines dans les plans de construction d’écoles ;  Construction ou réhabilitation de latrine et de point d’eau ;  Renforcement de capacités des cadres de la direction nationale des cantines scolaires et de ses points focaux ainsi les cadres des DPE, des DSEE et des directeurs d’écoles ;  Sensibilisation des communautés bénéficiaires sur leur implication dans la bonne gestion des cantines ;  Construction de foyers améliorés dans les localités bénéficiaires de cantines afin de réduire le déboisement ;  Appui aux agriculteurs ou maraichers locaux par l’achat de leurs denrées consommables dans les cantines afin de réduire l’importation. 31 CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES INSTITUTIONNELLES AVEC LE BUREAU DE STRATEGIE ET DE DEVELOPPEMENT DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION. Ce lundi onze février deux mille dix-neuf, de neuf heures à neuf heures quarante-cinq minutes, s’est tenue dans les locaux du Bureau de Stratégie et de Développement (BSD) du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, une consultation des parties prenantes institutionnelles du « Projet pour les Résultats au Préscolaire et l’Enseignement Fondamental ». Durant cette rencontre, le Directeur National Adjoint, Monsieur Moustapha Doumbouyah a répondu aux questions suivantes :  L’avis du BSD sur le projet en cours de formulation ;  Les craintes et préoccupations du service par rapport au projet ;  La définition des services responsables de composantes ;  L’amélioration de l’environnement des écoles;  Les suggestions et recommandations. La rencontre a commencé par les souhaits de bienvenue du Directeur National Adjoint à l’attention de l’équipe venue le rencontrée. Il a continué son intervention en signalant que le projet qui inclut les Centre d’Encadrement Communautaire (CEC) et le préscolaire est salutaire pour le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. Car, il vient lui enlever une épine dans les pieds. En effet, bien qu’un décret ait mis les structures du Préscolaire et les CEC sous la responsabilité de ce département depuis plus d’un an, ces responsables ne savent pas encore comment les faire évoluer, compte tenu de l’étendu des problèmes dans le secteur. Actuellement, il n’existe que deux établissement d’encadrement préscolaire publique sur toute l’étendue du territoire national (Jardin 2 Octobre et Jean Paul II à Conakry). Le Ministère est aussi confronté aux difficultés pour la création des établissements préscolaires publiques dans les autres villes du pays. Concernant l’enseignement fondamental, sa situation reste à améliorer, du fait que la Guinée n’a pas pu atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Nous sommes donc très contents que le projet prenne en compte l’enseignement fondamental pour améliorer cette situation. A propos des craintes et préoccupations sur le projet, le DNA du BSD a signalé les risques de lenteurs dans l’exécution à cause de la mise à disposition d’une partie des fonds du projet à travers le Budget National de Développement. Pour lui, cela est une véritable préoccupation compte tenu des lenteurs constatées habituellement dans les décaissements sur le BND. Il cite en exemple le BSD, qui n’a pu exécuter durant les quatre (4) dernières années aucune de ses activités inscrites sur le Budget National de Développement. Comme deuxième préoccupation, le DNA du BSD du MEN-A a signalé la mauvaise distribution des rôles dans le projet. Pour lui, certains acteurs importants dans l’exécution du projet ne sont pas Responsable s de Composantes mais plutôt des services d’exécution. Pour lui, la distribution des rôles et des responsabilités aux acteurs pourrait rendre difficile l’exécution du projet. Continuant son intervention, le DNA du BSD a avancé comme recommandations :  La reformulation des curricula des cycles préscolaires et scolaires ; 32  L’élaboration de manuels conforment aux nouveaux curricula pour le préscolaire et l’enseignement fondamental ;  Le Renforcement des capacités des encadreurs des CEC, du préscolaires et de l’enseignant fondamental ;  Le renforcement des capacités du Bureau de Stratégie de Développement du MEN-A ;  L’implication du BSD dans le suivi des travaux de construction du projet ;  L’allègement des procédures d’exécutions du projet ;  Le renforcement des capacités des différents acteurs dans les procédures d’exécution des projets de la Banque Mondiale ;  L’aménagement des cours des établissements préscolaires et scolaires en y plantant des arbres pour créer de l’ombre autour des classes ;  L’uniformisation des plans des constructions du projet ;  La prise en compte des personnes handicapées dans les constructions d’écoles. 33 CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES INSTITUTIONNELLES AVEC LA DIRECTION NATIONALE DE L’ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE DU MINISTERE DE L’EDUCATI ON NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION. Ce lundi onze février deux mille dix-neuf, de dix heures cinq minutes à dix heures trente-cinq minutes, s’est tenue dans les locaux de la Direction Nationale de l’Enseignement Fondamental (DNEF), une consultation des p arties prenantes institutionnelles du « Projet pour les Résultats au Préscolaire et l’Enseignement Fondamental ». La mission a débuté par la rencontre avec le Directeur National de l’Enseignement Elémentaire qui a souhaité la bienvenue à l’équipe. Compte tenu de son programme très chargé, il nous a mis en contact avec le Chef de la Division Qualité de l’Enseignement Fondamental, Monsieur Kémoko Konaté, Chef de la Division pour répondre à nos questions. Ainsi, les questions suivantes ont été abordées :  Les avis de DNEF sur le projet en cours de formulation ;  Les craintes et préoccupations du service par rapport au projet ;  Les suggestions et recommandations formulées par la structure. Pour commencer, le chef de la Division Qualité de l’Enseignement Fondamental a noté que les Centres d’Encadrement Communautaire qui existent en Guinée traversent de sérieuses crises de fonctionnement. Il faut ajouter à cela, les difficultés des communautés à entretenir les encadreurs des CEC qui étaient à leurs charges suivant l’ancien mode de gestion des CEC. Quant aux cantines scolaires, bien qu’elles soient considérées comme un excellent moyen de réduction de l’absentéisme et d’augmentation du taux de scolarisation, leur prise en charge, leur entretien et leur pérennisation posent encore de sérieux problèmes à l’administration scolaire. Ainsi, toutes les initiatives qui viendraient renforcer les Centre d’Encadrement Communautaire et soutenir les cantines scolaires seraient très salutaires et notre Direction serait ravie d’y être associée. A propos des préoccupations et des craintes au sujet du projet, le Chef de la Division Qualité de l’Enseignement Fondamental a signalé :  La mise à l’écart des principales parties prenantes dans l’exécution du projet ;  La pérennisation des CEC et des cantines scolaires ;  Le manque de clarté dans le statut des encadreurs des Centres d’Encadrement Communautaire ;  L’absence d’un plan de carrière pour les encadreurs des Centres d’Encadrement Communautaires et ceux du préscolaires ;  Le manque d’amélioration dans le mode de gestion des CEC, des écoles de l’enseignement fondamental et des cantines scolaires. Par ailleurs, les recommandations et suggestions suivantes ont été avancées par le chef de la Division Qualité de l’Enseignement Fondamental :  La prise en charge des encadreurs et moniteurs des CEC et du préscolaire par l’Etat ;  Le renforcement des capacités des encadreurs des CEC et du préscolaire ;  La pérennisation des CEC et des statuts des encadreurs ;  Le renforcement des structures d’encadrement et de suivi des CEC et établissements préscolaires ;  L’amélioration des conditions de travail des encadreurs et des enseignants ;  L’élaboration d’un plan de carrière pour les enseignants. 34 CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES INSTITUTIONNELLES AVEC LE SERVICE NATIONAL NATIONALE DES INFRASTRUCTURES ET DES EQUIPEMENTS SCOLAIRES DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION. Ce lundi onze février deux mille dix-neuf dans les locaux du Service National des Infrastructures et Equipements scolaires (SNIES), entre huit heures trente minutes et neuf heures, une consultation des parties prenantes institutionnelles sur le « Projet pour les Résultats aux Préscolaires et l’enseignement Fondamental en Guinée (PRPEF-G) ». L’équipe de consultation du projet a été accueillie par le Directeur National Adjoint du SNIES. Les questions débattues au cours de la rencontre sont les suivants :  Les avis du SNIES sur le projet et sur les CEC et les cantines scolaires ;  Les préoccupations et craintes du service par rapport à l’exécution du projet ;  Les recommandations et suggestions du service. La rencontre a débuté par la présentation des objectifs, des composantes et des activités prévues dans le cadre de ce projet. En prenant la parole le DNA du SNIES a estimé que le projet est une chose salutaire et remercie toutes les personnes de bonne volonté qui prendront part à la mise en œuvre de ce projet. Sur ce, il estime que ce projet aidera à l’amélioration des conditions d’apprentissage des tout-petits enfants. Toutefois, le SNIES serait très ravi de participer à l’exécution de ce projet tant au niveau national qu’au niveau local. A propos des préoccupations et craintes liées à l’exécution du projet, le DNA du SNIES a avancé ce qui suit :  L’état des infrastructures de CEC et préscolaires ;  La prise en compte des aspects environnementaux et sociaux ;  Les conditions de travail de vie des encadreurs et des enseignants ;  Le non respect des normes de construction ou de réhabilitation des salles de classe. Les recommandations suivantes ont été avancée par le SNIES pour l’amélioration du projet sont :  L’amélioration de l’accès et la qualité de l’enseignement fondamental ;  La garantie du bon fonctionnement des cantines scolaires et des CEC ; L’amélioration de l’accès à l’eau potable ; La construction des latrines ; La création des espaces de jeux et de divertissement pour les enfants. 35 Consultation avec le Directeur Général du Bureau Guinéen d’Etudes et d’Evaluation Environnementale (BGEEE). Ce samedi neuf février deux mille dix-neuf, de huit heures trente minutes à neuf heures, s’est tenue au domicile du Directeur Général du Bureau Guinéen d’Etudes et d’Evaluation Environnementale (BGEEE), une consultation des parties prenantes institutionnelles du « Projet pour les Résultats au Préscolaires et l’Enseignement Fondamental en Guinée ». Durant cette consultation, les points suivants ont été abordés :  Les avis du BGEEE sur les activités du projet ;  Les préoccupations du BGEEE dans le cadre de l’exécution du projet ;  Les recommandations du Bureau pour l’amélioration du projet. La consultation a débuté par les souhaits de bienvenu du Directeur Général du BGEEE. Il a continué son intervention en signalant que la prise en compte des questions environnementales et s ociales dans le cadre d’un projet du Ministère est une très bonne chose. Pour cela, le BGEEE serait très ravi d’apporter son expertise au respect des normes environnementales et sociales dans le cadre de ce projet. Il serait alors disposé à contribuer en termes de personnels, de renforcement des capacités, à la réalisation de notices d’impact environnemental et social tout au long du projet mais aussi au suivi - évaluation environnemental et social du projet. S’agissant des préoccupations dans le cadre de l’exécution du projet, le Directeur Général du BGEE a d’abord insisté sur la réalisation des Notices d’Impact Environnemental et Social pour tous les sites sensibles sur lesquels le projet doit réaliser des travaux tout en respectant la règlementation nationale. Dans ces NIES, il serait important d’identifier les impacts négatifs et positifs du projet et déterminer les mesures d’atténuation, réduction et de compensation des impacts négatifs du projet. Spécifiquement, penser tout au long du projet aux mesures de bonification pour renforcer les impacts positifs du projet. Par ailleurs, les recommandations suivantes ont été formulées par le Directeur Général du Bureau Guinéen d’Etudes et d’Evaluation Environnementale :  Le respect des outils environnementaux et sociaux formulés dans le cadre du projet ;  L’implication effective des parties prenantes dans l’exécution du projet. 36 Annexe 2 : Listes des personnes rencontrées Liste des acteurs institutionnels rencontrés Prénoms et Nom Fonctions Contacts téléphoniques Youssouf Kaba Chargé des cantines au PAM 628 94 44 17 N’famoussa Camara Direction national DNCECP 628 97 08 48 Dianka Sanoh Chef de division DNCECP Mouctar Cissé Chargé de programme DNCaS 623 72 85 58 Mamadou Mouctar Camara Chargé de pérennisation DNCaS 621 33 83 15 Moustapha Doumbouya Directeur adjoint BSD 622 58 28 65 Kémoko Konaté Chef de division qualité DNEF 628 74 41 88 Sidiki Condé Directeur Général BGEEE 623 44 80 66 Ibrahima Kalil Touré Directeur adjoint SNIES 622 51 75 85 37 38 39 40 41 42 43 44 ANNEXE 3 : RAPPORTS DES CONSULTATIONS RÉGIONALES Quelques images des consultations avec les acteurs Consultation avec la Direction Nationale de Consultation avec l’Inspection préfectorale de l’éducation préscolaire et communautaire l’édudcation Kindai Consultation avec les parties prenantes de l’éducation de Bhoundou totti (région de Boké) Consultation avec les parties prenantes de l’éducation de Boké Centre (région Boké) Consultation avec les parties prenante de l’éducation Consultation avec les parties prenante de l’éducation Tanéné (Région de Boké) à Lattara (Région de Kindia) 45 Consultation avec les parties prenantes de l’éducation Consultation avec les parties prenantes du Centre District Rondoya (région Kindia) d’Enseignement Communautaire (CEC) à Salaya Kindia centre Synthèse des résultats des consultations avec les parties prenantes dans la région de Kindia Préoccupations et Suggestions et Acteurs/institutions Points discutés Atouts craintes recommandations  Soutenir les ONG et associations  Description du projet, sur les plans : de ses objectifs et de ses financiers, composantes ; matériels et  Exigence de la Banque logistiques ; Mondiale sur le respect  Réduire la des normes  Favorable au  Prise en charge des mobilité des environnementales et projet ; encadreurs ; encadreurs sociales ;  Existence de  Mobilités des des CEC ;  Avis sur le projet ; groupes encadreurs déjà  Réaliser des  Avec des associations ; organisés formés ; points d’eau ONG/Associations  Gestion du CEC de prêts à  Pérennisation des dans les Saléya Fissa ; soutenir et à CEC et des cantines CEC ; (FMK, Saleya  Préoccupations et accompagner scolaires ;  Renforcer les Fissa, APEAE, etc.) craintes ; le projet ;  Manque de moyens capacités des  Soutiens apportés au  Expériences financiers ; encadreurs ; CEC par les autres dans la  Faible  Soutenir les institutions ; gestion des rémunération des groupements CEC et des encadreurs ; féminins qui  Pérennisation des CEC et cantines scolaires ; cantines  Sécurisation des entretiennent scolaires. sites des écoles. les CEC et les  Importance des cantines cantines et des CEC ? scolaires ;  Relations entre les  Insérer les ONG/Associations et questions de les autorités locales ; santé scolaire  Recommandations et dans les suggestions objectifs du projet. 46 Préoccupations et Suggestions et Acteurs/institutions Points discutés Atouts craintes recommandations  Renforcer les capacités des acteurs  Description du projet, locaux ; de ses objectifs et de ses  Diversifier les composantes ; sources de  Exigence de la Banque financement ; Mondiale sur le respect  Impliquer les des normes  Pérennisation de communautés, environnementales et l’entretien des CEC les ONG sociales ; et des cantines locales et les  Parties prenantes du scolaires ; services projet à Kindia ;  Insuffisance de déconcentrés  Préoccupations et personnels qualifiés de  Favorable au craintes vis-à-vis du surtout les l’éducation ; Services techniques projet ; projet ; femmes ;  Créer des déconcentrés de  Existence   Stratégie de Rémunération des AGR pour les l’éducation d’un nombre pérennisation des CEC encadreurs ; associations importants et cantines ;  Obtention des féminines de CEC.  Implication des équipements pour soutenir services techniques appropriés ; les CEC et les déconcentrés de  Mobilité des cantines l’éducation ; encadreurs formés; scolaires ;  Recommandations et  Sécurisation des  Mettre en suggestions ; sites des écoles. place une  Rapport entre les CEC stratégie de existant et le projet en pérennisation cours de formulation ; des actions du  Mécanisme de gestion projet ; des plaintes.  Prendre en charge les encadreurs des CEC.  Description du projet,  Renforcer les de ses objectifs et de ses capacités des composantes ; encadreurs  Exigence de la Banque  Prise en charge des des CEC ; Mondiale sur le respect CEC ;  Rénover et des normes  Hébergements des mettre aux maîtres d’écoles ; normes environnementales et  Favorable au sociales ; projet et  Manque standards, les Autorités locales et  Diagnostics des CEC ; disposé à d’équipements ; CEC Services  Mission de la Mairie intervenir  Mauvais état des existants ; CEC ; Prise en administratifs par rapport aux CEC ; dans son  Rôles de la mairie dans exécution ;  Manque charge et locaux (Mairie de la gestion des CEC et  Le projet d’équipements de entretien des Kindia) suivi (logistique) ; encadreurs des cantines ; améliore les  Actions de la mairie en résultats  Manque des CEC ; faveur des CEC ; scolaires. d’équipements ;  Sécurisation des  Sécurisation  Préoccupations et des sites des craintes ; sites des écoles. CEC ;  Sécurisation et  Clôturer les obtention des sites des documents fonciers des écoles et sites des écoles ; CEC. 47 Préoccupations et Suggestions et Acteurs/institutions Points discutés Atouts craintes recommandations  Conditions de regroupement des CEC et l’enseignement fondamental peuvent être regroupés dans les mêmes enceintes ; Synthèse des résultats des consultations avec les parties prenantes de la région de Boké Parties Sujets discutés Atouts Préoccupations/craintes Attentes/suggestions prenantes Autorités Situation des écoles -disponibilité des Manque de cantines scolaires ; Création de cantines scolaires ; et cantines ; structures de Insuffisance de latrine et de Construction de latrine et de l’éducation ; Mécanisme de point d’eau ; point d’eau ; Le 1er vice-Maire gestion des conflits ; -disponibilité des CU Boké ; le Manque de moyens de Fourniture de moyens de ressources DPE. Enjeux déplacement pour les déplacement pour les humaines ; environnementaux encadreurs ; encadreurs ; et sociaux ; atouts, -population Mariage précoce ; Sensibilisation des parents aux préoccupations, scolarisable élevée ; mariages précoces et au attentes des PP audit Renvoi d’élèves de l’école par -taux de natalité paiement des frais d’inscription projet faute de paiement des frais élevé ; et de réinscription de leurs d’inscription ou de enfants ; -disponibilité des réinscription. enseignants ; Réglementation par l’Etat des Abandon scolaire au profit des existence de centres d’enseignement arabe ; sociétés minières et de plusieurs zones l’agriculture ; Sensibilisation des parents aux défavorisées conséquences de la migration. Implantation des centres d’enseignement arabe non reconnu par l’Etat ; Abandon scolaire au profit de l’émigration ; Services -disponibilité des Manque de matériels Approvisionnement des écoles techniques : structures de didactiques ; en matériels didactiques et l’éducation ; mobiliers scolaires ; les responsables Non maîtrise de l’outil des services -disponibilité des informatique ; Renforcement des capacités du techniques de la ressources personnel encadreur en outils Insuffisance de l’outil DPE ; les humaines ; informatiques ; informatique ; membres de la -population Construction de logements des DSEE Tanènè, les Insuffisance de mobiliers scolarisable élevée ; enseignants dans les zones directeurs scolaires ; périurbaines ; d’écoles -taux de natalité Manque de logements des élémentaires de élevé ; Création de cantines scolaires ; enseignants dans les zones Boké -disponibilité des périurbaines ; construction de latrine et de enseignants ; - point d’eau ; Manque de cantines scolaires ; existence de plusieurs zones 48 défavorisées (55% Insuffisance de latrine et de de zones enclavées) point d’eau ; ONG et Volonté des ONG à -manque de sensibilisation des -plaidoyer auprès du MEN-A et Associations appuyer la création parents d’élèves ; ses partenaires pour l’appui aux des écoles structures d’encadrement ; CAM ; FIERE ; -insuffisance des moyens communautaires ; AEMOB ; CPE et techniques et financiers ; -encouragement des exciseuses APEAE Disponibilité des à diminuer leurs pratiques ; -manque de pérennisation des étudiants diplômés acquis des projets ; -protection des enfants contre les pour l’encadrement ; violences basées sur le -insuffisance de la Disponibilité genre(VBG) ; communication entre les d’enfants acteurs de l’éducation ; -repêchage des vieux scolarisables ; pédagogues ; -éloignement des élèves de motivation des ONG leurs écoles (5 à 10 km par -renforcement des capacités de à sensibiliser les endroit) ; la cellule d’autopromotion parents d’élèves à éducative(CAPE) ; scolariser leurs -manque de tutorat pour les enfants. élèves éloignés ; -redynamiser la communication entre les acteurs de l’éducation ; -faible mobilisation des cotisations parentales ; Construction de salles de classes, des latrines et des points -manque de moyens d’eau dans les zones enclavées ; logistiques pour couvrir leurs zones d’interventions ; -encourager le tutorat dans les localités abritant les grands -manque d’équipements centres d’enseignement ; didactiques ; -appui logistique et technique -insuffisance de formations aux ONG évoluant dans des enseignants ; l’éducation ; -relâchement dans le -création de cantines scolaires processus d’encadrement des dans les localités défavorisées ; jeunes filles ; -renforcement des structures des -manque d’école dans APEAE à la gestion de l’école ; plusieurs localités. -manque de cantines scolaires ; -insuffisance de latrine et de point d’eau ; -exposition des jeunes filles aux viols et aux pratiques d’excision. Enseignants Motivation des -démission des parents dans -création de cantines scolaires ; enseignants l’encadrement de leurs enfants Ecole primaire du -construction de latrine et de Centre -dépravation des mœurs point d’eau ; constatée à l’école ; -sensibilisation des parents dans -endoctrinement des parents l’encadrement de leurs enfants et d’élèves en faveur des écoles à leur maintien à l’école ; coraniques ; -renforcement des capacités des -faible niveau des enseignants en pédagogie enseignants ; 49 -manque de cantines scolaires ; -insuffisance de latrine et de point d’eau ; Elèves Engagement des -pauvreté des parents ; -création des cantines ; élèves à étudier Ecole primaire du -vétusté des salles de classes ; -réhabilitation et construction Centre des salles de classes ; -manque d’aire de jeux, de loisir et de distraction pour les -aménagement des aires de jeux élèves ; dans l’enceinte des écoles ; -manque de cantines -construction des latrines et des scolaires ; points d’eau ; -insuffisance de latrine et de point d’eau ; Autorités Situation des écoles -disponibilité des -manque de cantines -création de cantines scolaires ; et cantines ; structures de scolaires ; Sous-préfet, -construction de latrines et de l’éducation ; Maire CR Tanènè Mécanisme de -insuffisance de latrine et de points d’eau ; gestion des conflits ; -disponibilité des point d’eau ; -fourniture de moyens de ressources Enjeux -manque de moyens de déplacement pour les humaines ; environnementaux déplacement pour les encadreurs ; et sociaux ; atouts, -population encadreurs ; -sensibilisation des parents préoccupations, scolarisable élevée ; -mariage précoce ; contre les mariages précoces et attentes des PP audit -taux de natalité au paiement des frais projet -renvoi d’élèves de l’école par élevé ; d’inscription et de réinscription faute de paiement des frais de leurs enfants ; -disponibilité des d’inscription ou de enseignants ; réinscription. -sensibilisation des parents aux existence de conséquences de l’exode rural. -abandon scolaire au profit des plusieurs zones sociétés minières et de défavorisées l’agriculture ; Services -disponibilité des -manque de matériels Approvisionnement des écoles techniques ressources didactiques ; en matériels didactiques et humaines ; mobiliers scolaires ; DSEE, Chefs -manque d’outils d’établissement -population informatiques à la DSEE ; Renforcement des capacités du scolarisable élevée ; personnel encadreur en outils -insuffisance de mobiliers informatiques ; -taux de natalité scolaires ; élevé ; Construction de logements des -manque de logements des enseignants dans les zones -disponibilité des enseignants dans les zones périurbaines ; enseignants ; périurbaines ; Création de cantines scolaires ; - existence de -manque de cantines plusieurs zones scolaires ; Construction de latrines et de défavorisées (55% points d’eau ; -mauvais état et insuffisance des zones sont de latrine et de point d’eau ; enclavées) 50 ONG et APEAE, Volonté des ONG à -insuffisance des moyens -renforcement des capacités de Groupements appuyer la création techniques et financiers ; la cellule d’autopromotion des écoles éducative(CAPE) ; Saboufagny -manque de pérennisation des communautaires ; (Bonne relation), acquis des projets ; -Redynamiser la communication de Disponibilité des entre les acteurs de l’éducation ; -insuffisance de la kanouwoguila(le étudiants diplômés communication entre les -construction de salles de courage), de pour l’encadrement ; acteurs de l’éducation ; classes, des latrines et des points kabaldor Disponibilité d’eau dans les zones enclavées ; (l’union), de -éloignement des élèves de d’enfants limanya leurs écoles (5 à 10 km à -encourager le tutorat dans les scolarisables ; (solidarité), de parcourir par endroit) ; localités abritant les écoles ; torowalif motivation des ONG -manque de tutorat pour les -appui logistique et technique (l’endurance), et à sensibiliser les élèves éloignés ; aux ONG évoluant dans de langnifan parents d’élèves à l’éducation ; (l’union fait la scolariser leurs -faible mobilisation des force) ; notables enfants. cotisations parentales ; -création de cantines scolaires et chefs religieux dans les localités défavorisées ; -manque d’équipements (Imam) didactiques ; -renforcement des structures des APEAE à la gestion de l’école ; -manque d’équipement pour l’assainissement des écoles ; -sensibilisation des femmes contre l’excision des jeunes -insuffisance de formations filles ; des enseignants ; -protection des enfants contre les Relâchement du processus violences basées sur le d’encadrement des jeunes genre(VBG) ; filles ; -obtention des équipements -manque d’école dans d’assainissement plusieurs localités. -manque de cantines scolaires ; -insuffisance de latrine et de point d’eau ; -exposition des jeunes filles aux viols et aux pratiques d’excision. Autorités Situation des écoles -disponibilité des -manque de cantines -création de cantines scolaires ; et cantines ; structures de scolaires ; Sous-préfet, -construction de latrines et de l’éducation ; Maire CR Tanènè Mécanisme de -insuffisance de latrine et de points d’eau ; gestion des conflits ; -disponibilité des point d’eau ; -fourniture de moyens de ressources Enjeux -manque de moyens de déplacement pour les humaines ; environnementaux déplacement pour les encadreurs ; et sociaux ; atouts, -population encadreurs ; -sensibilisation des parents préoccupations, scolarisable élevée ; -mariage précoce ; contre les mariages précoces et attentes des PP audit -taux de natalité au paiement des frais projet -renvoi d’élèves de l’école par élevé ; d’inscription et de réinscription faute de paiement des frais de leurs enfants ; -disponibilité des d’inscription ou de enseignants ; réinscription. -sensibilisation des parents aux existence de conséquences de l’exode rural. -abandon scolaire au profit des plusieurs zones sociétés minières et de défavorisées l’agriculture ; 51 52 53