Royaum e du M aroc ‫ا‬ ‫ا‬ M inistère du Com m erce Extérieur ‫رة ا ر‬ ‫وزارة ا‬ D irection des A ffaires G énérales 70493 D E A JC Estimation des élasticités du commerce extérieur du Maroc Décembre 2011 Sommaire Synthèse ................................................................................ Error! Bookmark not defined. 1. Aperçu des travaux de recherche sur l’estimation des élasticités du commerce extérieur 10 2. Spécification du comportement des importations et des exportations............................15 2.1. Spécification du comportement des importations : ..............................................15 2.2. Spécification du comportement des exportations : ..............................................17 3. Différenciation des importations et des exportations par origine : ..................................20 3.1. Différenciation des importations par origine :..........................................................20 3.2. Différenciation des exportations par destination : ...................................................22 4. Cadre comptable, agrégation et base de données ........................................................23 4.1. Cadre comptable de l’estimation des élasticités de premier niveau ........................23 4.1.1. Identification des variables utilisées ....................................................................24 4.1.2. Calculs et formules .............................................................................................24 a. La méthode de Laspeyres ......................................................................................25 b. La méthode de Paasche :.......................................................................................25 c. La méthode de Fisher ............................................................................................26 4.1.3. Méthode ad-hoc de la demande domestique: .....................................................27 4.1.4. Niveau d'agrégation et description de la base de données .................................28 4.2. Cadre comptable de l’estimation des élasticités de deuxième niveau.....................28 5. Présentation et interprétation des résultats des estimations des élasticités du premier niveau ..................................................................................................................................30 5.1. La sensibilité des importations ................................. Error! Bookmark not defined. a- Les réactions aux prix : ..........................................................................................31 b- Les réactions au revenu .........................................................................................33 5.2. La sensibilité des exportations ...............................................................................34 6. Présentation et interprétation des résultats des estimations des élasticités de deuxième niveau ..................................................................................................................................35 6.1. La sensibilité des importations ...............................................................................36 6.2. La sensibilité des exportations ...............................................................................39 7. Conclusion générale......................................................................................................40 ANNEXES ............................................................................................................................42 Annexes A : Résultats d’estimation des élasticités du premier niveau .............................42 Annexes B : résultats d’estimation des élasticités du 2ème niveau. ....................................77 Synthèse Depuis la 2ème moitié des années 90, l’économie marocaine a connu des mutations importantes, avec l’engagement d’une série de réformes suite à l’achèvement du PAS et la signature des accords de Marrakech ayant donné naissance à la création de l’OMC. De même, le Maroc s’est inscrit dans une politique d’ouverture volontariste visant son intégration à l’économie mondiale en général et à son voisinage européen, arabe et africain en particulier, par la conclusion d’une série d’accords de libre- échange. Dans le même cadre, et en vue d’accompagner son processus d’ouverture et d’en tirer un meilleur profit, une 2ème génération de réformes a été engagée au début des années 2000, avec la mise en place de la politique de grands chantiers, de développement humain et des stratégies volontaristes de développement sectoriel appelées « métiers mondiaux du Maroc », tels que le plan Maroc vert pour l’agriculture, le plan émergence industrielle, le plan Azur pour le tourisme, ainsi que des politiques horizontales, comme la stratégie de développement et de la promotion des exportations « Maroc Export plus », les stratégies logistique et énergétique. Toutes ces réformes et stratégies, qui sont déjà mises en œuvre ou en cours, ont contribué à la transformation des structures économiques marocaines, avec des résultats probants, ce qui a permis au Maroc d’amortir les effets des chocs conjoncturels externes, tels que la crise économique mondiale, la volatilité du prix de pétrole, des matières premières et les fluctuations des taux de change. Ainsi, dans le but de tenir compte des impacts structurels et conjoncturels connus par l’économie marocaine en général et le commerce extérieur en particulier, le Ministère du Commerce Extérieur, se propose d’estimer les élasticités-prix de substitution et de transformation, les élasticités-prix directes et les élasticités-revenu du commerce extérieur marocain qui sont des paramètres déterminants dans tout travail de modélisation, notamment en équilibre général calculable et ce, dans la mesure où le seul travail qui a été réalisé dans ce cadre date de 1996. Le projet de « l’estimation des élasticités du commerce extérieur du Maroc » s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux projet de coopération technique engagé par le Ministère du Commerce Extérieur avec la Banque Mondiale depuis 2008, lequel a donné lieu en 2009 à l’élaboration du modèle d’équilibre général calculable intitulé « IMPALE » qui est un outil important d’aide à la décision et qui a permis d’évaluer l’impact des accords de libre-échange conclus par le Maroc avec ses différents partenaires commerciaux. Compte tenu de la réussite de ce projet, un 2ème projet similaire a été entamé par le Ministère avec la Banque Mondiale en décembre 2010 et qui vise la dynamisation du modèle « IMPALE » et dans lequel s’inscrit ce présent projet « d’estimation des élasticités du commerce extérieur du Maroc ». Le cadre théorique souvent utilisé pour calculer les élasticités du commerce extérieur repose sur la théorie la plus utilisée dans la construction des modèles calculables d’équilibre général, à savoir la différenciation des produits par origine à l’importation et par destination à l’exportation. Le comportement des importations est modélisé à l’Armington, modèle qui suppose que les biens importés et ceux produits localement sont imparfaitement substituables dans la demande interne. L’hypothèse de différenciation des produits permet l’estimation du degré de substitution entre les produits locaux et les produits importés. La formulation standard qui permet de mesurer le degré de substitution est une dérivée d’une fonction à élasticité de substitution constante (CES) spécifiée par Armington. Quant au comportement des exportations, la formulation la plus réaliste suppose une différenciation des produits en termes de qualité et de destination. Cette différenciation implique une substituabilité imparfaite entre les produits, qui peut être modélisée par une fonction de transformation constante (CET). Les modèles d’équilibre général calculable (MEGC) et d’équilibre partiel (exemple de modèles de gravité issus notamment des nouvelles théories du commerce international, à la suite des travaux deKrugman, 1985) utilisent une structure de préférences à l’Armington (1969) qui suppose que les biens nationaux et étrangers ne sont pas parfaitement substituables. Les résultats obtenus avec ces modèles pour analyser les politiques commerciales (effets d’une baisse des tarifs douaniers, impact d’une intégration commerciale et des accords de libre-échange…) sont sensibles aux valeurs des élasticités d’Armington. Dans certains cas, le choix des valeurs de ces élasticités s’effectue de manière arbitraire suivant un consensus établi parmi les chercheurs, qui procèdent à des tests de sensibilités. Pagan et Shannon (1985) et Harrison et Vinod (1992) ont développé différentes méthodes pour effectuer des tests de sensibilités. A cet égard, le premier objectif de cette étude est de pallier les insuffisances et le manque d’informations pertinentes sur les élasticités de commerce extérieur marocain dont le 1re travail de ce genre date de 1996. De ce fait, la présente étude a pour but d’actualiser les paramètres utilisés dans le modèle IMPALE en parallèle avec le travail de sa dynamisation. En effet, les variables retenues pour ces estimations, tout comme les spécifications, ont été choisies de manière à produire des élasticités utilisables par le modèle calculable d’équilibre général (IMPALE). En plus, ce travail a débouché sur l’estimation des élasticités-prix directs ainsi que les élasticités-revenu qui tiennent compte du niveau d’activité aussi bien au niveau de l’économie marocaine qu’au niveau des économies des principaux partenaires du Maroc, sans oublier de tenir compte de 2 variables dites « dichotomiques » ; la 1èreest relative au phénomène de la sécheresse qui est devenu récurrent et la 2ème est destinée à capter l’effet de détournement des échanges en faveur de l’UE suite à l’entrée en vigueur de l’accord d’association Maroc-UE. De ce fait, ce travail a le mérite d’estimer pour la 1ère fois les élasticités relatives au partage des échanges entre l’Union Européenne, qui est notre principal partenaire,et le reste du monde hors UE, lesquelles sont appelées dans ce rapport les « élasticités du 2ème niveau ». Ces élasticités déterminent l’ampleur de la réponse des modèles de type « IMPALE » aux différents chocs endogènes et exogènes. A cet égard, de nombreux travaux en équilibre général se basent sur un choix arbitraire de ces élasticités en raison de la difficulté de rassembler les données nécessaires à l’estimation économétrique de ces paramètres, ce qui pousse les modélisateurs à emprunter leurs valeurs à des études faites sur des pays aux caractéristiques similaires. Ainsi, la réalisation de ce travail constitue un investissement important en matière de renforcement des capacités d’analyse des cadres du Ministère du Commerce Extérieur, en capitalisant sur l’expérience réussie de l’élaboration du modèle « IMPALE », de même qu’en matière d’élaboration de la base de données servant du cadre comptable de ce projet et ce, dans la mesure où l’équipe de la division des études ayant travaillé sur ledit projet a pu s’imprégner de la collecte, de traitement et des calculs des différentes variables utilisées dans cette estimation pour la constitution de la série chronologique des données sur la période 1993-2009, ce qui a nécessité un effort ardu du fait qu’il n’est pas toujours facile de collecter toutes les données fiables et homogènes que requiert la rigueur scientifique utilisée dans ce domaine. En outre, les membres de l’équipe-projet ont pu effectuer les programmations des calculs relatifs à toutes les estimations sous le logiciel « STATA », ce qui leur a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur cet outil peu encore utilisé dans ce genre de travail. La réalisation de cette étude s’est déroulée en 4 étapes : - la 1ère a porté sur l’établissement d’un cadre théorique solide et sous-jacent aux formes fonctionnelles les plus couramment utilisées dans les principaux travaux de recherche les plus référencés en matièred’études d’estimation des élasticités utilisées dans le domaine des échanges commerciaux à travers un certain nombres de pays similaires au Maroc. - la 2èmea été consacrée à l’élaboration du cadre comptable du projet, à savoir la collecte, le traitement et les calculs relatifs à la série chronologique des données sur la période 1993-2009 pour toutes les variables nécessaires à la réalisation de cette étude, telles que les importations, les exportations, la production par branche d’activité, la demande domestique, le PIB agricole et non agricole par branche, le PIB des principaux pays partenaires et tous les indices des échanges commerciaux et de la production ainsi que les variables dites dichotomiques relatives à la « sécheresse » et à « l’accord d’association Maroc-UE ». - la 3èmes’est penchée sur la programmation des calculs des différents paramètres relatifs à l’estimation ainsi que tous les indicateurs d’analyse statistique usuels en la matière. - La 4ème consiste en l’analyse des résultats des estimations obtenues. A cet égard, les principaux résultats de l’étude montrent généralement que les élasticités-prix de substitution et de transformation relatives au commerce extérieur marocain sont généralement faibles et statistiquement nulles tant à l’importation qu’à l’exportation, ce qui signifie économiquementla faiblesse de la sensibilité des réactions de partage du marché domestique entre la production locale et les importations ainsi que celles de partage de la production entre le marché domestique et les marchés étrangers par rapport aux variations des rapports des prix, avec une disparité selon les secteurs. En revanche, les élasticités-revenu sont dans une large mesure significatives et varient selon les secteurs. Ces résultats s’expliquent notamment par : - le niveau de désagrégation disponible et qui ne permet pas toujours de descendre à des niveaux détaillés souhaités, et cela est dû à la difficulté de disposer d’une série longue de données homogènes surtout en ce qui concerne la production et les indices y correspondants. - la progressivité de la mise en œuvre de la politique d’ouverture maîtrisée adoptée par le Maroc durant la période étudiée, ce qui a permis de garder un niveau satisfaisant de complémentarité entre la production locale et les importations surtout dans les secteurs sensibles, tels que l’agriculture, l’agro-alimentaire, la chimie-parachimie et les industries métallurgiques et mécaniques. En plus, les effets de la grande réforme tarifaire entamée en 2009 et les retombées complètes des différents accords de libre-échange ne sont pas totalement captés dans le cadre de cette étude qui porte sur la période 1993-2009. - le retard accusé en matière de développement des exportations, surtout en matière d’adaptation quantitative et qualitative de l’offre exportable aux changements des marchés mondiaux et l’érosion des avantages compétitifs du Maroc face aux concurrents de plus en plus agressifs. Ces carences sont en cours de résorption dans le cadre des nouvelles stratégies transversales et sectorielles qui sont en cours de mise en œuvre au cours des 3 dernières années par le Maroc. En effet, les résultats obtenus pour les élasticités de premier niveau démontrent une disparité des réactions des secteurs relativement aux rapports des prix et ce, dans la mesure où les élasticités de substitutions spécifiant les importations sont statistiquement nullespour plus de la moitié des 22 secteurs étudiés. Ainsi, en ce qui concerne les produits agricoles et de la pêche, les élasticités de substitution sont globalement faibles et statistiquement nulles, à l’exception de l’orge. Ces résultats peuvent s’expliquer par l’existence de divers mécanismes de régulation destinés à préserver la spécificité et la sensibilité du secteur agricole qui emploie une grande partie de la population active. Pour les secteurs industriels, et hormis le secteur textile qui a une élasticité-prix de substitution relativement importante (soit près de 4,5), environ40% des secteurs étudiés affichent des élasticités de substitution entre les importations et la production locale statistiquement significatives, et variant strictement entre 0 et 2. Il s’agit, entre autres, de l’industrie chimique, des industries de caoutchouc et des plastiques, des industries métallurgiques, de la fabrication d’outils et appareils électriques et électroniques. Ceci pourrait s’expliquer dans une large mesure par le niveau d’agrégation retenu et l’existence d’un niveau de substitution relativement significatif entre la production locale et les importations de ces secteurs qui commencent à composer avec les effets de l’ouverture. Les autres secteurs industriels ont des élasticités de substitution statistiquement nulles, ce qui serait imputable à l’existence d’une certaine complémentarité entre les importations et la production locale pour répondre à des besoins en intrants ou produits non fabriqués localement. Par ailleurs, les estimations obtenues pour les exportations sont moins satisfaisantes que ceux obtenus pour les importations, du fait que9 secteurs sur 22 étudiés présentent des élasticités de transformation qui sont significativement négatives, soit l’opposé des résultats théoriques attendus, ce qui signifie que le partage de la production entre le marché local et les marchés étrangers varie inversement au rapport des prix. Pour les autres secteurs, les élasticités de transformation sont statistiquement nulles, en d’autres termes les prix n’expliquent pas le partage de la production entre le marché local et les exportations. Ces résultats sont probablement imputables, comme déjà mentionné, à l’insuffisance du niveau d’agrégation et aux contraintes diverses de développement des exportations, notamment l’insuffisance qualitative et quantitative de l’offre exportable et aux barrières non tarifaires d’accès aux marchés, ainsi que la concurrence de plus en plus rude au cours de ces dernières années, notamment des produits asiatiques. C’est pour pallier ces handicaps que le Ministère du Commerce Extérieur a établi une nouvelle stratégie de développement et de promotion des exportations dite « Maroc Export plus » qui a pour principaux objectifs de doubler les exportations en 2015 et de les tripler en 2018. Quant à la sensibilité au revenu, les résultats sont dans une large mesure significatifs, ce qui démontre l’existence d’un effet revenu important dans le comportement des importations et des exportations, notamment en raison de l’importance des besoins d’importation d’intrants et de biens non satisfaits par la production locale, avec la dynamique de croissance de l’économie marocaine ces 10 dernières années. Par ailleurs, et dans le but de capitaliser sur l’effort de recherche et d’analyse effectué dans le cadre de ce travail et celui effectué dans le cadre du modèle « IMPALE », l’étude a été étendue, comme mentionné ci-dessus, à l’estimation des élasticités relatives aux spécifications fonctionnelles de partage des importations en différentiant entre l’origine UE et celle hors UE, de même qu’aux spécifications de partage des exportations en différentiant entre la destination UE et horsUE, ce qui est de nature à capter l’effet de l’accord d’association avec l’UE qui est le principal partenaire de Maroc. Généralement, les résultats obtenus montrent queles élasticités du 2èmeniveau de différentiation tant à l’importation qu’à l’exportation sont supérieures à celles du 1er niveau expliquées ci-dessus, ce qui confirme le résultat théorique attendu, et signifie que les possibilités de substitution entre les origines sont importantes par rapport à celles du 1er niveau. Globalement, les élasticités-prix de substitution sont statistiquement significatives et positives, mais généralement faibles, avec des disparités selon les secteurs, ce qui montre que même si les prix ont tendance à agir sensiblement dans le partage des importations entre les sources UE et hors UE, les relations commerciales Maroc-UE sont encore régies par des facteurs structurels ancrés indépendants des prix, telles que la proximité géographique, les habitudes d’affaires, culturelles et linguistiques. Le raisonnement est similaire à l’exportation, dans la mesure où les élasticités de 2ème niveau de différenciation des exportations sont généralement faibles et non significatives statistiquement pour plus de 50% des secteurs étudiés, même en présence de la variable « accord d’association Maroc-UE ». Ce constat s’explique, comme déjà mentionné, d’une part par le niveau d’agrégation utilisé dans l’étude et d’autre part par divers facteurs structurels autres que la variable prix, et qui sont liés notamment aux caractéristiques de l’offre exportable marocaine et les efforts d’adaptation aux exigences des marchés qui nécessitent des efforts de longue haleine pour produire leurs effets. 1. Aperçu des travaux de recherche sur les élasticités du commerce extérieur Cette revue de recherche sur l’estimation des élasticités d’Armington permet de mettre l’accent sur les principales différences et les résultats solides dans certaines études en se basant sur plusieurs travaux traitant la même problématique1. Les principaux essais d’estimations des élasticités d'Armington comprennent notamment ceux de Stern, Francis, et Schumacher (1976), Shiells, Stern, et Deardorff (1986), Reinert et Roland-Holst (1992), Shiells et Reinert (1993), et Gallaway, McDanielet Rivera (2000) pour les pays développés. Et ceux de Hummels (1999), Riedel (1988), Blonigen et Wilson (1999), Sadoulet et Roland-Holst (1989), Tourinho et al. (2003), Kapuscinski et Warr (1999), Dervis et al. (1982), Senhadji (1997), FMI (2000), Ito et al(1996), Barell(1998) pour les pays en développement. Une des premières études systématiques qui ont fourni des élasticités de demande d’importations pour les États-Unis a été réalisée par Stern, Francis, et Schumacher (1976). Cette étude offre «des meilleures estimations» de ces élasticités pour 28 industries au niveau de SH à 3 chiffres. Il s’agit des produits en caoutchouc, de l'habillement, des produits métalliques à l'exclusion des machines de transports qui ont été parmi les secteurs jugés «extrêmement sensibles aux importations», alors que les aliments, les boissons, les textiles, le tabac, machines, y compris les machines électriques, le fer et l'acier ont été classés comme modérément sensible aux importations, le bois et l’industrie de papier ont été considérées comme des importations peu élastiques. Shiells, Stern, et Deardorff (1986) estiment les élasticités de substitution de commerce en utilisant un modèle simple d'ajustement sur des données annuelles de 1962 à 1978 pour 163 industries ventilées. Les auteurs ont obtenu des élasticités statistiquement significatives d'Armington pour 122 des 163 secteurs estimés. Les résultats de leurs estimations sont semblables aux estimations précédentes de Stern et al. (1976). 1 Il s’agit notamment des études de Christine A. MCDANIEL et Edward J. BALISTRERI, N.ANNABI J.COCKBURN et B. DECALUWÉ et N.Aflouk En utilisant des données trimestrielles sur la période allant de 1980 à1988, Shiells et Reinert (1993) ont obtenu des estimations de 128 secteurs miniers et manufacturiers. Ils ont estimé des élasticités de substitution en utilisant trois caractéristiques: (i) l’estimation par les moindres carrées généralisée, basée sur une fonction de type Cobb-Douglas, (ii) l'estimation par la méthode du maximum de vraisemblance en utilisant une fonction de type CES, et, (iii) l’estimation des équations simultanées de type Cobb Douglas et emploie un modèle à retards échelonnés. Shiells et Reinert ont trouvé des estimations qui sont relativement insensibles à travers les trois précédentes estimations. Reinert et Roland-Holst (1992) ont estimé les élasticités d'Armington pour 163 secteurs miniers et manufacturiers des États-Unis. Ils ont obtenu des estimations importantes pour environ les deux tiers des industries au niveau de SH à 3 chiffres à l'aide des données trimestrielles allant de 1980 à 1988. Leurs estimations est statistiquement significative et tournent aux alentours de 0,14 à 3,49. Il est à noter que la comparaison des estimations au niveau de la borne supérieure de Reinert et Roland-Holst (1992) aux estimations de la borne inférieure de Shiells et Reinert (1993) varie selon les secteurs. Dans certains cas, les estimations du palier inférieur sont plus importantes que les estimations du palier supérieur, mais ce n'est pas toujours le cas. Gallaway, McDaniel et Rivera (2000) offrent une estimation plus complète et plus détaillée de l'élasticité d'Armington. Les auteurs considèrent explicitement l'aspect de long terme qui est applicable à la modélisation appliquée en équilibre partiel et général. Ils fournissent des estimations pour 309 industries au niveau de sh à 4 chiffres au cours de la période 1989-1995. Les résultats d’estimations de long terme se trouvent dans l’intervalle 0,52 ; 4,83. Il est à signaler que les estimations de long terme sont cinq fois plus grandes que les estimations de court terme, et en moyenne deux fois plus importante que les estimations à court terme. Les auteurs constatent aussi des différences significatives entre les produits à sh 3 et ceux de sh à 4 chiffres. Ces résultats sont importants puisque les estimations à long terme sont plus appropriées pour l'analyse économique que les estimations à court terme. Hummels (1999) utilise un modèle multi-secteurs du commerce afin d'isoler les canaux par lesquels le coût du commerce ou de la résistance affecte le volume du commerce entre les pays ou régions, ce model permet de trouver des élasticités de substitution implicite. En mettant en exergue toutes les entraves liées au commerce, comme la distance et les frais de transport. Il calcul une fourchette d'élasticités de substitution qui se trouve dans un intervalle de 2 à 5,3. Les estimations des élasticités de Hummels à un niveau désagrégé au niveau des sh à 1, 2 et 3 chiffres sont respectivement de 4.8, 5.6, et 6.9. Les résultats d’estimations sur des données transversales présentées par Hummels et les estimations sur les données de panel par Erkel-Rousse et Mirza sont beaucoup plus élevés que les estimations obtenues dans les études en séries chronologiques. La moyenne déclarée par Hummels est d'environ 7 au niveau de SH à 3 chiffres est bien supérieure à l'estimation de Gallaway et al. de long terme au niveau de SH à 4 chiffres. La profonde divergence dans ces estimations renvoie à une mauvaise spécification dans les études basées sur des données en séries chronologiques à équation unique. Riedel (1988) a utilisé une autre méthode indirecte pour estimer les élasticités des échanges d'Armington. Son estimation de l'élasticité de Hong Kong à la demande d'exportation a été citée comme preuve pour montrer que les élasticités d'Armington sont probablement plus élevées que celles trouvées dans la plupart des travaux empiriques. Riedel a montré la limite de l'estimation directe de la fonction de demande d'exportation pour une petite économie du fait que les quantités observées sont déterminées par les conditions de prix et d'approvisionnement (la demande d'exportation est parfaitement élastique). Il a identifié un système en inversant la fonction de demande compte tenu de la fonction d'approvisionnement à l'exportation. En vertu de cette spécification, il présente des preuves convaincantes que le Hong Kong est un preneur de prix2. Cela indique que dans le marché mondial, on ne fait pas de distinction entre les biens de Hong Kong et ceux des autres pays et que l'élasticité d'Armington est très élevée. C'est une preuve importante que les chercheurs doivent prendre en considération dans la ventilation sur des petites économies, parce que le tarif optimal est inversement proportionnel à l'élasticité d'Armington. Sadoulet et Roland-Holst (1989) procèdent aux estimations économétriques des fonctions de demande d’importation et d’offre d’exportation pour l’Equateur dans 30 secteurs durant la période 1965-87. Les auteurs ont porté une attention particulière à la modélisation des importations car durant la période 1982 –87, l’Équateur a connu d’importantes restrictions à l’importation. Les élasticités de substitution varient de 1,80 pour les secteurs « Livestock, Forestry and Fishing » à 0,20 pour les secteurs de « Tobacco and Wood ». Pour les élasticités de transformation les auteurs ont obtenu des estimations significatives pour la majorité des secteurs sauf dans certains cas où ils ont fixé des valeurs égales à celles d’autres secteurs. Les élasticités de transformation varient de 0,36 pour « Basic Minerals » à 2,79 pour « Milling ». Tourinho et al. (2003), estiment les élasticités de substitution entre importation et consommation domestique pour 28 industries brésiliennes. Ils utilisent des donnés 2 Athukorala et Riedel (1991) utilisent une méthodologie semblable en montrant que la Corée est un preneur des prix dans le marché des machines. trimestrielles couvrant la période 1986-2001. Les auteurs obtiennent des valeurs des élasticités significatives pour 25 secteurs qui varient de 0,16 à 4,95. Kapuscinski et Warr (1999) procèdent à l’estimation économétrique des élasticités de substitution entre biens importés et biens domestiques pour 33 secteurs Philippiniens durant la période 1970-1980. Les techniques économétriques utilisées se basent sur trois modèles à savoir les MCO, modèle avec ajustement partielle et un modèle à correction d’erreur. Les auteurs retiennent pour ce modèle les estimations obtenues par la dernière méthode. Les estimations de ces élasticités varient de 0,2 pour « Metalproducts » à 4,1 pour « Sugar ». Dervis et al. (1982) établissent des intervalles pour les élasticités de substitutions afin d’effectuer des tests de sensibilité. Les bornes inférieures de ces valeurs sont ensuite triplées pour fixer les bornes supérieures. Les valeurs de ces élasticités sont comprises entre 0,25 et 2. N.Aflouk3 a fait une synthèse sur les élasticités des équations du commerce extérieur pour les pays retenus dans son modèle, et que nous présentons dans les tableaux ci-dessous. Les principaux travaux qu’il a cité sur les pays en développement sont notamment ceux de Senhadji (1997), Barell(1998), Ito et al(1996) et du FMI (2000). Pour la Corée du Sud et la Thaïlande, ilretenu les élasticités obtenues par Barell alors que pour l’Indonésie, il a retenus les élasticités tirées des travaux du FMI qui apparaissent plus significatives. Quand à l’Inde, ce sont les estimations de Senhadji qui sont prises en compte. L’élasticité prix à l’importation pour la Malaisie, estimée par le FMI semble trop faible par rapport aux autres pays. Les élasticités du modèle proposé par Senhadji, pour les Philippines, sont trop élevées par rapport à celle du FMI. En Amérique Latine, les élasticités de la demande sont en général significatives et supérieure à 1. Dans le cas du Chili et du Mexique, les différentes études empiriques donnent des résultats qui sont assez proches concernant l'élasticité de la demande. L’élasticité-prix à l'exportation pour l'Argentine et celle à l'importation pour le Chili, semblent trop faibles pour permettre l'ajustement de la balance courante suite aux variations importantes du taux de change. 3 Aflouk Nabil« Taux de change d’équilibre et Déséquilibres Internationaux : Etude comparée des pays d’Amérique latine et pays du Sud-est Asiatique » Source εX εM µx µM Corée Barrel 2,2 1,2 2 1,2 Kim 1,11 0,1 1,29 1,59 Inde Senhadji 0,77 1,12 1,55 1,33 Indonésie FMI 0,32 0,68 1,27 1,66 Senhadji - 1,51 - 0,98 Malaisie FMI 0,53 0,01 1,86 1,47 Philippines FMI -0,1 -0,75 1,34 1,35 Senhadji 1,22 2,73 1,19 2,26 Taillande FMI 0,99 0,75 2,73 1,03 Barrel 0,45 0,93 2,59 1,59 Senhadji - 1,37 - 1,69 Argentine Senhadji 0,24 1,07 1,28 1,27 Brésil Senhadji 1,6 1,81 2,1 1,25 Chili Ito et al 0,1 0,23 2,87 1,7 Senhadji 0,1 0,0016 2,87 1,7 Hong - 0,5 - 1,1 Colombie Senhadji 1,73 0,78 1,39 1,09 Mexique Senhadji - 0,79 - 1,1 Ito et al 0,77 1,43 1,55 1,6 Uruguay Senhadji 1,77 0,94 0,59 5,54 L'un des aspects de ces estimations économétriques, c'est qu'elles offrent des grandes divergences dans les résultats des estimations. Dans certains secteurs, on trouve des estimations d’Armington plus élevées (les matières plastiques et de résines, de matériel photographique, des boîtes en carton, les boissons de malt et le bois d'œuvre) et dans d’autres des estimations plus faibles (balais et brosses, ameublement de maison et de contenants alimentaires. Pour expliquer cette divergence entre les élasticités de substitution dans certains secteurs, Blonigen et Wilson montrent que le niveau de différenciation des produits est un autre facteur qui explique le degré de substituabilité entre les secteurs. Aussi, la présence accrue des multinationales dans les industries en aval augmente l'élasticité de substitution d'importation. En général, ces études examinées plus haut fournissent un point de départ pour spécifier les paramètres clés du comportement. Toutefois, l'absence d’un consensus sur des estimations ponctuelles reflète la sensibilité des résultats de l'estimation à la technique employée. Il ya, toutefois, quelques conclusions robustes : Premièrement, les estimations de long terme sont beaucoup plus élevées que celles du court terme. Les chercheurs qui utilisent des estimations à court terme devraient se préoccuper de sous-estimer la réponse du commerce. La deuxième conclusion, est que le niveau d'agrégation est important: plus l'échantillon est désagrégée plus l'élasticité de substitution est bien estimée. Dans ce contexte, il est important de remettre en question les pratiques courantes dans les modèles d'agrégation flexible. Il s'agit notamment de l'application d'estimations globales dans les différents secteurs qui font l'objet d'études et l’adoption d’une élasticité moyenne des biens désagrégés.Il est donc important de tenir compte de ces biais et de ne pas adopter des estimations économétriques indistinctement. Troisièmement, les récentes études transversales trouvent des taux de substitution plus élevés que les valeurs centrales obtenues dans les études en séries chronologiques. La source de cette différence est attribuable à une différence fondamentale dans la méthodologie. 2. Spécification du comportement des importations et des exportations 2.1. Spécification du comportement des importations : Armington a introduit l’hypothèse de différenciation des produits dans la théorie du commerce international qui permet d’estimer le degré de substituabilité entre les produits locaux et les produits importés. La formulation standard est une fonction à élasticité de substitution constante (CES) spécifiée par Armington. Elle suppose que le bien composite (Q) consommé sur le marché local est une « CES » entre les produits importés (M) et ceux produits localement (D). Le consommateur choisit la combinaison des quantités (M) et (D) qui minimise sa dépense globale étant donné et et le niveau de la demande Q. 1 − −ϕ −ϕ ϕ Q = β [δ M + (1 − δ ) D ] 1 On pose σ = 1+ ϕ σ −1 σ −1 σ Q = β [δM σ + (1 − δ ) D σ ] 1−σ β est une constante de définition de mesure ou de dimension. δ est une pondération ou un paramètre de proportionnalité σ est l’élasticité de substitution entre les biens importés et les biens domestiques. La condition du premier ordre relative au programme de minimisation est : PD 1−δ D − (ϕ +1 ) M δ PD σ = ( )*( ) = ( )σ ( ) PM δ M D 1− δ PM Avec : P M = PWM (1 + t m ) * e PWM est le prix international des importations ; t m est le taux cumulé des droits et taxes à l’importation ; e est le taux de change nominal. Cette équation précise le partage du marché local entre l’offre locale et l’importation qui est fondé sur le rapport des prix et la valeur de l’élasticité. L’équation en logarithme met en évidence de façon claire l’interprétation du paramètre σ comme une élasticité de substitution. M δ P log( ) = σ Log ( ) + σ Log ( D ) D 1− δ PM M P σ = dLog ( ) / dLog ( D ) D PM La condition du premier ordre du programme de minimisation de la dépense globale nous permet d’estimer l’élasticité de substitution entre les importations et la demande locale de la production domestique. La spécification statistique correspondant à la formulation théorique de l’équation de partage entre l’offre locale et l’importation est la suivante : Où est une variable aléatoire d’espérance mathématique nulle et de variance constante dans le temps. Cependant, cette formulation ignore les aspects qui expliquent le partage de la demande locale entre l’importation et la production intérieure. Pour le cas, par exemple, où le volume de la production influence ce partage, le PIB national et le PIB du secteur concerné sont introduits comme variables explicatives. Les formulations économétriques associées à ces spécifications sont : est le volume de la production du secteur concerné. On introduit une variable dichotomique pour capter l’effet de la sécheresse dans l’équation des secteurs liés à l’agriculture. La logique d’estimation exige de commencer par la spécification la plus générale, et de faire les tests sur les paramètres et , et passer éventuellement aux autres spécifications qui ne sont en fait que des versions contraintes du modèle général. On peut estimer les élasticités des importations par rapport aux prix relatifs ou par rapport au PIB à partir des spécifications précédentes. La spécification non contrainte pour obtenir ces estimations est donnée par : Où est l’élasticité des importations par rapport aux prix (élasticité-prix) et est l’élasticité des importations par rapport au PIB (élasticité revenu). Pour les spécifications non contraintes les signes attendus pour les différents paramètres sont : , , selon les secteurs et . 2.2. Spécification du comportement des exportations : On suppose que les producteurs nationaux répartissent leurs offres entre le marché local et celui d’exportation selon une fonction à élasticité de transformation constante (CET). Le partage de la production entre ces deux marchés dépend du ratio des prix domestiques et des prix à l’exportation. On travaille sous l’hypothèse du petit pays qui signifie que le prix international est alors supposé exogène (pricetaker) étant donné une demande d’exportation parfaitement élastique à ce prix. Le volume exporté ne dépend que de l’offre et de ses conditions. La formulation la plus réaliste des exportations suppose une différenciation des produits en termes de qualité et de destination.La différenciation des produits implique une substituabilité imparfaite entre les produits qui peut être modélisée par une CET. Les producteurs nationaux produisent selon cette fonction un produit composite (X) pour le marché local et pour le marché d’exportation. 1 ψ ψ X = β X [γ E + (1 − γ ) D ]ψ β X , γ et ψ sont des paramètres X est la production locale ; E est le volume des exportations ; D est la vente sur le marché local. ψ > 1 est une contrainte technique pour que les courbes de possibilité de production soient concave. Le producteur exportateur cherche à maximiser sa recette totale en vendant son produit sur les deux marchés sachant que le prix des biens intérieurs ( PD ) et le prix des exportations ( PE ) sont donnés par la formule suivante : e P E = PW * 1 + te PW est le prix mondiale en devise ; t e est le taux de taxation des exportations ; e est le taux de change nominal. L’équation du comportement découlant du programme de maximisation de la recette totale du producteur démontre le partage de la production entre le marché local et celui des exportations. Ce partage dépend des prix relatifs des deux marchés et de la valeur de l’élasticité Ω . L’équation du comportement est la suivante : E 1 − γ Ω PE Ω = [ ] [ ] D γ PD E 1 − γ P Log = Ω Log [ ] + Log [ E ] D γ PD L’équation en logarithme met en évidence l’interprétation du paramètre Ω comme élasticité de transformation : E P Ω = dLog ( ) / dLog ( E ) D PD De même, la spécification statistique des modèles d’exportations se base sur le programme de maximisation de la recette totale des producteurs nationaux. Elle s’écrit comme suit : Où ε est une variable aléatoire d’espérance mathématique nulle et de variance constante dans le temps. On introduit dans la formulation de la spécification statistique des modèles d’exportation, le PIB des partenaires commerciaux pour capter son effet sur le partage entre le marché local et le marchémondial: Une variable dichotomique est introduite pour capter l’effet de la sécheresse sur les exportations, notamment en ce qui concerne les exportations des produits agricoles et des produits agro-industriels : Dans ces spécifications, les signes attendus des paramètres sont : . Comme pour les modèles d’importation, la logique d’estimation consiste à commencer par estimer le modèle général non contraint, de faire les tests sur les paramètres et puis passer aux spécification des formes contraintes du modèle général. L’estimation de l’élasticité-prix et de l’élasticité-revenu est obtenue à partir de la formulation suivante : Les signes attendus sont : 3. Différenciation des importations et des exportations par origine : 3.1. Différenciation des importations par origine : Suivant la même démarche d’Armington utilisé pour estimer les élasticités de substitution de premier niveau, on modélise la différentiation des importations par origine par une fonction de type CES entre (Importations en provenance de l’UE) et (Importations en provenance du reste du monde). Le premier niveau de différenciation suppose que le produit composite peut être représenté par une « CES » entre le produit importé et le produit local . La formulation mathématique correspondante est donnée par : 1 − −ϕ −ϕ ϕ Q = β [δ M + (1 − δ ) D ] Avec : β est une constante de définition de mesure ou de dimension ; δ est une pondération ou un paramètre de proportionnalité ; σ est l’élasticité de substitution entre les biens importés et les biens domestiques. Le problème décisionnel de l’agent représentatif consiste à choisir la combinaison des quantités et qui minimise le coût total étant donné et respectivement le prix d’importation et le prix local du produit. Le programme correspondant est le suivant : 1 − −ϕ −ϕ ϕ Sujet à Q = β [δ M + (1 − δ ) D ] La condition du premier ordre de ce programme nous amène à l’équation d’équilibre suivante : avec : Élasticité de substitution de 1er niveau de différenciation du produit composite . Ce modèle donne le partage optimal de la quantité totale offerte du produit composite entre le produit local et le produit importé. Il ne prend en considération qu’une seule origine d’importation et ignore les pays de provenance. On introduit un autre niveau de différenciation des importations par origine pour s’approcher plus de la réalité de la structure des importations marocaines. On estime l’élasticité de partage des importations entre l’UE et le Reste du Monde (RM) en se basant sur un modèle semblable à celui du premier niveau. Les équations d’importations de deuxième niveau à estimer sont exprimées de la manière suivante: Equation d’import 1: Equation d’import 2: Avec : Volume des importations d’origine UE ; Volume des importations d’origine hors UE ; Prix des importations d’origine UE ; Prix des importations d’origine hors UE ; Erreur aléatoire liées aux spécifications relatives aux importations. Variable indicatrice de l’Accord d’association avec l’UE ; Constante ; Elasticité de substitution de 2ème niveau ; Elasticité associée à la variable dichotomique « Accord ». 3.2. Différenciation des exportations par destination : Suivant la même démarche utilisée pour estimer les élasticités de transformation de premier niveau, on modélise le partage des exportations selon une fonction de type CET, (Exportations vers l’UE) et (Exportations vers le reste du monde). Étant donné la contrainte technique de transformation, l’agent représentatif cherche à maximiser son profit total. Ce dernier est composé de la recette de la vente interne et du revenu d’exportation. Le programme d’optimisation correspondant est explicité ci-dessous. max (PE E , D Z1 i Ei + PDi DLi ) [ ] 1 η 1i η 1i η i X = C θ1 i 1 i Ei + (1 − θ ) DL 1 i 1 Sujet à i i L’équation d’équilibre déduite à partir de la condition du premier ordre relative à ce programme est la suivante : i i Ω1 Ω1 Ei 1−θ i   PE i  1 = i1    avec Ω1 = i DLi  θ1     PD  i   η −1 i 1 si Ei ≠ 0 et DLi ≠ 0 (5-22) Avec : Ω1 i : élasticité de transformation de 1er niveau de différenciation du produit i. Cette équation permet de déduire la part relative des exportations par rapport à la vente interne. Cette répartition se fait selon la valeur du rapport des prix sur les deux marchés, local et extérieur, et la valeur de l’élasticité de transformation. Comme pour le cas des importations, la différenciation par destinations de premier niveau s’avère insuffisante. Elle ne détermine en effet que le partage optimal de la quantité totale produite d’un produit donné entre l’écoulement interne et les exportations. Elle ne donne pas la répartition de ces exportations entre les différents partenaires commerciaux du Maroc. Il est par contre intéressant de capter les différentes destinations des exportations par l’adjonction de deuxième niveaux de différenciation pour s’approcher plus de la nature des exportations nationales. Dans ce sens, à travers le deuxième niveau, un partage du volume du produit exporté déterminé d’une façon endogène dans le premier niveau est fait entre les principales destinations de nos exportations (Union Européen et hors Union Européen). Ce deuxième niveau de différenciation permet d’isoler et d’approcher les parts de marché qui reviennent au principal partenaire du Maroc. Selon un raisonnement semblable à celui explicité au premier niveau on peut déduire les équations relatives au deuxième niveau : Equation d’export 1: Equation d’export 2: Avec : Volume des exportations vers l’UE ; Volume des exportations vers le reste du monde ; Prix des exportations vers l’UE ; Prix des exportations vers le reste du monde ; Variable indicatrice de l’Accord d’association avec l’UE ; Erreur aléatoire liées aux spécifications relatives aux exportations. : Constante ; Elasticité de transformation de 2ème niveau ; Elasticité associée à la variable dichotomique « Accord ». 4. Cadre comptable, agrégation et base de données 4.1. Cadre comptable de l’estimation des élasticités de premier niveau Il s'agit dans un premier temps de déterminer et de décrire les variables utilisées, tout en respectant le cadre théorique de l'étude, de présenter les méthodes de calcul s'il s'agit des indices ou d’indicateurs à recalculer. Dans un deuxième temps, il convient de préciser la démarche de construction de la base de données et de parer aux problèmes de disponibilité de données et de leur homogénéité, ce qui exige une restructuration du niveau d’agrégation et un choix attentif des secteurs d’activité, ainsi que des produits retenus pour chaque secteur. Un travail d'harmonisation de reconstitution et de correspondance de données s'avère nécessaire. 4.1.1. Identification des variables utilisées Les variables en question découlent de la spécification théorique de l’étude, il s’agit essentiellement de deux types de variables : • Des indices des volumes ; • Des indices des prix. Le tableau suivant présente les variables utilisées : Indices de volume M : Indice des volumes importés D : Indice des volumes de la demande locale satisfaite par une production locale ; E : Indice des volumes exportés ; Indices de prix PD : Indice des prix des volumes de la demande locale satisfaite par une production locale ; PM : Indice des prix à l’importation ; PE : Indice des prix à l’exportation ; Autres variables PIB : Indice du produit intérieur brut ; PIBA : Indice du produit intérieur brut agricole ; PIBW : Indice du produit intérieur brut pour les principaux partenaires du Maroc ; I : variable dichotomique de la sécheresse 4.1.2. Calculs et formules On peut facilement calculer des indices de prix élémentaires. Il est également possible de calculer le rapport des moyennes arithmétiques des prix à une date quelconque et une date de référence. Toutefois, cet indice n’est pertinent que si la composition du panier de biens est relativement égalitaire. Par conséquent, plutôt que d’utiliser l’indice précédent, il est préférable de calculer des indices où les prix sont pondérés par l’importance relative des biens dans le panier. La problématique est la suivante : on souhaite calculer un indice synthétique permettant de mesurer l'évolution du niveau général des prix. Pour cela, on dispose de la quantité qi et du prix pi pour chaque produit i considéré. Entre la date 0 et la date t, les quantités et les prix changent. Il est importantd’effectuer le calcul des indices simples par catégories de produits, puis en faire une moyenne. Il semble logique de retenir comme indice synthétique la moyenne arithmétique des indices simples des éléments qui composent l’indice, l'indice composé permet d'étudier les prix de plusieurs grandeurs entre deux périodes (période 0 et période 1). En général, il existe deux méthodes usuelles de calcul pour l’évaluation de l’évolution des prix. Il s’agit des indices de Laspeyres (IL) et de Paasche (IP) qui se définissent comme une moyenne pondérée des données relatives aux prix et quantités d’un panier de biens et services. Ces deux indices s’expriment sous forme d’indice de prix (ILP et IPP) ou de volume (ILV et IPV). a. Méthode de Laspeyres On sélectionne plusieurs articles et on calcule leurs prix en fonction des quantités de référence à la période 0, et on calcule les prix de ces articles pour les mêmes quantités qu'à la période 0 pour la période 1, et on fait ensuite la somme des prix pour la période 0 et la somme des prix pour la période 1. On calcule ensuite l'indice de Laspeyres IL (Indice de base 100) de la façon suivante : L'indice Laspeyres-prix : L'indice Laspeyres-quantités: L'indice Laspeyres, dont le plus célèbre est l'IPC (indice des prix à la consommation), permet de mesurer l'évolution dans le temps du prix à payer pour un panier de référence, choisi sur la base des consommations d'une année de référence. Il ne tient pas compte de la modification des habitudes de consommation (composition du panier). b. Méthode de Paasche : Le principe est exactement le même que la méthode précédente, sauf qu'ici on prend les quantités de la période 1 comme référence. L'indice de Paasche des prix : L'indice de Paasche des quantités : Où p0 et pt désignent les prix selon l'année (0 ou t) des différents produits (l'indice i dans la somme); q0 et qt désignent les quantités. (L'indice 0 désigne l'année de référence et t l'année étudiée.) Paasche fixe le numérateur toujours selon la période finale (pt et qt) et ne change que le dénominateur. S'il s'agit de calculer un indice de prix, alors on utilise p0 (au lieu de pt) au dénominateur. S'il s'agit d'avoir un indice de quantité, alors c'est le même principe avec q0 (au lieu de qt). L’indice de Laspeyres à tendance à surestimer l’évolution des prix alors que celui de paasche la sous-estime. c. Méthode de Fisher Pour remédier aux inconvénients des méthodes citées ci-dessus, Fisher propose un indice composite qui est une moyenne géométrique de ces estimations. L’indice Fisher des prix (IFP) qui se définit comme suit : Cet indice est théoriquement supérieur à l'indice de Laspeyres et inférieur à celui de Paasche. On peut donc lui aussi le calculer soit en prix soit en quantités. En vue d’avoir des résultats pertinents, nous envisageons donc l’utilisation de la méthode de Fisher pour le calcul des indices des prix et les indices des volumes En particulier, l'indice des prix du commerce international de marchandises est un indicateur des variations des prix à l'importation et à l'exportation. Il mesure la variation des prix en comparant, au fil des ans, le coût moyen pondéré d'un panier de marchandises faisant l'objet d'échanges. Il est à signalé que les prix du commerce extérieur sont également impacté par l’évolution du taux change d’où l’utilité d’évaluer cet impact en corrigeant les indices des prix par la variation du taux de change effectif nominal ou réel. Les indices des prix Laspeyres et Paasche peuvent être réécrits comme suit : Les données collectées des indices des prix sont exprimées en monnaie locale, ce qui signifie que les termes d’échange sont déjà pris en considération. 4.1.3. Méthode ad-hoc de la demande domestique: Le volume de la demande domestique de la production locale n'étant pas directement observable, une méthodologie ad-hoc a été conçue pour l'approcher compte tenu des données statistiques disponibles. Cette méthode se base essentiellement sur le cadre comptable de référence fondé sur l'équilibre ressources- emplois. Le schéma ci-dessus est une représentation simplifiée des relations entre les variables pertinentes de l'étude mettant en évidence la structure des échanges associés aux modèles théoriques. Comme ci-indiqué par le schéma, pour un secteur donné, la production locale (X) exprimée en valeur, en utilisant éventuellement un indice des prix à la production (PX), est soit exportée (E), moyennant un prix à l'exportation (PE) soit écoulée sur le marché local (D) avec un prix (PD). Les importations complètent les ventes de la production locale pour satisfaire l'absorption (Q) qui représente les consommations intermédiaires, les consommations finales publiques et privés ainsi que la formation brute du capital fixe. Ce schéma repose sur une hypothèse qui stipule que le contenu direct en importations des exportations est nul. Cette hypothèse permet de déduire les deux relations comptables suivantes: PX X = PE E + PD D et PQ Q = PD D + PM M L'utilisation de la première équation permet de déduire la valeur de la demande domestique sectorielle de la production locale par: PD D = P X X – PE E Pour approcher le volume de la demande domestique des produits fabriqués localement, les indices des prix à la production industrielle (IPI) et à l'exportation (IPE) ont été utilisés respectivement pour « déflater » la valeur de la production domestique et celle des exportations. De cette façon pour chaque année et pour chaque secteur, une approximation de la grandeur D a été obtenue par la relation suivante: Dtj = (PXtjXtj)/(IPItj) – (PEtjEtj)/(IPEtj) Cette grandeur a été utilisée à deux niveaux. Dans un premier temps, pour déduire l'indice des prix PD nécessaire pour compléter la liste des indices de prix qu'exige l'analyse. Cet indice est déduit par le rapport entre les grandeurs (PD D) et D. Dans un second temps, un indice de Fisher a été construit sur la série D et a servi comme indice de volume de la demande domestique de la production locale. Pour les autres variables nécessaires pour l’étude, il s’agit principalement du produit intérieur brut (PIB), du produit intérieur brut agricole, du produit intérieur brut des principaux partenaires du Maroc4 et de la variable dichotomique de la sécheresse (I) qui prend la valeur 1 pour les années de la sécheresse 0 ailleurs. 4.1.4. Niveau d'agrégation et description de la base de données Notre base de données concerne le suivi des variables retenues sur la période 1993- 2009. L’année 1993 représente la référence ou l’année de base pour le calcul des indices. Il s’agit des données statistiques des secteurs d’activité faisant l’objet d’échanges commerciaux intensifs. Ces données proviennent de différentes sources notamment, le Ministère du Commerce Extérieur, le Haut Commissariat au Plan, le Ministère du Commerce, de l'Industrie et des NT, l'Office des Changes, le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et la Banque Mondiale. L'agrégation retenue dans cette étude se réfère principalement à la structure usuelle du MCEG « IMPALE »construit par la direction des études du MCE pour étudier l'impact des accords de libre-échanges (2009). Il convient de noter à cet égard que l'agrégation du MCEG cité ci-dessus retient 39 branches d’activité dont certaines ne font pas objet d’échanges ou qui le font faiblement au niveau des importations ou des exportations ou des deux à la fois. Par ailleurs, le calcul des indices des prix et des volumes exige l'élimination des produits qui ne sont pas objet d'échanges tout le temps. Ce fait a exigé l'exclusion de certains produits et branches de l'estimation, soit des élasticités de substitution soit des élasticités de transformation soit des deux à la fois. 4.2. Cadre comptable de l’estimation des élasticités de deuxième niveau La spécification théorique du deuxième niveau de différenciation des échanges commerciaux marocains entre l’Union Européenne et le reste du monde fait ressortir de nouvelles variables. Ces variables concernent les échanges entre le Maroc et l’Union Européenne d’une part, et entre le Maroc et des marchés en dehors de l’UE d’une autre part (reste du monde). 4 Les partenaires représentant 85% des échanges commerciaux du Maroc. Il s’agit globalement de trois types de variables, des indices de prix, des indices de volume et de la variable dichotomique relevant de l’accord d’association avec l’union européenne. Le tableau suivant précise les différentes variables retenues à ce niveau : Indices de volume MUE : Indice des volumes importés de l’union européenne ; MRM : Indice des volumes importés du reste du monde ; EUE : Indice des volumes exportés vers l’union européenne ; ERM : Indice des volumes exportés vers le reste du monde ; Indices de prix PMUE : Indice des prix des volumes importés de l’union européenne ; PMRM : Indice des prix des volumes importés du reste du monde ; PEUE : Indice des prix des volumes exportés vers l’union européenne ; PERM : Indice des prix des volumes exportés vers le reste du monde ; Variable dichotomique AC : variable dichotomique de l’accord d’association avec l’UE prenant l’unité en présence de l’accord, la valeur zéro sinon. La base de données du deuxième niveau concerne le suivi des variables citées ci- dessus sur la période 1993-2009. Comme c’est bien le cas pour le travail d’estimation du premier niveau de différentiation, l’année 1998 représente l’année de référence pour le calcul des indices. Ces derniers sont également calculés par la méthode de Fisher utilisée pour le calcul des indices du premier niveau. Le niveau d’agrégation des secteurs retenus se réfère à la structure usuelle du MCEG « IMPALE » utilisé dans le premier niveau. Ainsi, Les secteurs pris dans la différenciation des importations par origine et des exportations par destination sont indiqués dans le tableau suivant : Importations Exportations Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière forestière Céréales Pêche et Aquaculture Blé Extraction de minerais métalliques Orge Autres extractions de minerais Maïs Industrie textile Extraction de minerais métalliques Industrie de l'habillement et des fourrures Autres extractions de minerais Industrie du cuir et de la chaussure Industrie alimentaire Travail du Bois et fabrication d’Articles en Bois Industrie du tabac Industrie du Papier et du Carton Industrie textile Edition, Imprimerie et Reproduction Industrie de l'habillement et des fourrures Industrie Chimique Industrie du cuir et de la chaussure Industrie du Caoutchouc et des Plastiques Travail du Bois et fabrication d’Articles en Fabrication d’autres Produits Minéraux non Bois Métalliques Industrie du Papier et du Carton Métallurgie Edition, Imprimerie et Reproduction Travail des Métaux Raffinage de pétrole et autres produits Fabrication de Machines et Equipement d'énergie Industrie Chimique Fabrication de Machines et Appareils Electriques Industrie du Caoutchouc et des Plastiques Industrie Automobile Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques Métallurgie Travail des Métaux Fabrication de Machines et Equipement Fabrication de machines de bureau et de matériel Fabrication de Machines et Appareils Electriques Fabrication d'équipements de radio, de télévision Fabrication d'instruments médicaux, de précision Industrie Automobile Fabrication d'autres matériels de transport 5. Interprétation des résultats des estimations relatives aux élasticités du premier niveau Les tableaux présentés en Annexe 3 donnent les estimations sectorielles des paramètres ainsi que les statistiques estimées de Student, de Durbin Watson, du coefficient de détermination et de la probabilité critique. L’analyse de ces résultats montre que les élasticités du commerce extérieur sont généralement faibles et statistiquement nulles tant à l’importation qu’à l’exportation. En revanche, les élasticités-revenu sont dans une large mesure significatives, avec des disparités selon les secteurs. Ces résultats s’expliquent par diverses raisons, notamment : - le niveau de désagrégation qui ne permet pas toujours de descendre à des niveaux détaillés souhaités, et cela est dû à la difficulté de disposer d’une série longue de données homogènes, surtout en ce qui concerne la production et les indices y correspondants. - la progressivité de la politique d’ouverture maîtrisée adoptée par le Maroc durant la période étudiée, ce qui a permis de garder un niveau satisfaisant de complémentarité entre la production locale et les importations surtout dans les secteurs sensibles, tels que l’agriculture, l’agro-alimentaire, la chimie-parachimie, la métallurgie et la mécanique. - le retard accusé en matière de développement des exportations, surtout en matière d’adaptation quantitative et qualitative de l’offre exportable aux changements des marchés mondiaux et l’érosion des avantages compétitifs du Maroc face aux concurrents de plus en plus agressifs. Ces carences sont en cours de résorption dans le cadre des nouvelles stratégies transversales et sectorielles qui sont en cours de mise en œuvre au cours des 3 dernières années par le Maroc. 5.1. Résultats des estimations des élasticités d’importation La réaction des importations par rapport à la variation des prix est disparate selon les secteurs, et le même constat a été observé en ce qui concerne la réaction au revenu et à la sécheresse (variable dichotomique). Globalement, les élasticités de substitution sont statistiquement nulles pour plus de la moitié des 22secteurs étudiés. Il en est de même des élasticités-prix directes. Ainsi, les réactions de partage de marché entre la production domestique et les importations par rapport aux variations des prix varient d’un secteur à l’autre et les signes des élasticités sont conformes à la théorie pour seulement quelques secteurs. Les élasticités revenu sont significatives pour près de la moitié dessecteurs retenus et statistiquement nulles pour les autres. 5.1.1. Réactions aux prix Les réactions aux prix différent selon les secteurs. Ainsi, pour les industries d’extraction, les résultats ont débouché sur des élasticités de substitution faibles et statistiquement nulles, il en est de même de l’effet-revenu dans cette même spécification. Cela pourrait s’expliquer d’une part, par le niveau d’agrégation macro- économique et du fait que ces secteurs sont beaucoup plus orientés vers l’exportation d’autre part. En ce qui concerne les produits agricoles et de la pêche, les élasticités de substitution sont globalement faibles et statistiquement nulles, à l’exception de l’orge. De tels résultats peuvent s’expliquer par l’existence de divers mécanismes de régulation de marché indépendamment des prix et ce, compte tenu de la sensibilité de ces produitsaussi bien au niveau de la sphère de production, que de celle de la consommation. La prise en considération du PIB agricole et de la sécheresse comme variables explicatives n’a pas une influence significative sur ces résultats. S’agissant des secteurs industriels, les résultats montrent que l’élasticité de substitution dans le secteur des industries du textile est la plus élevée et statiquement significative, ense chiffrant à 4,49 et 4,44 respectivement pour la spécification 1 (partage de marché entre la production locale et les importations par rapport aux variations des rapports des prix) et pour la spécification 2 (élasticité- revenu). De ce fait, le partage du marché local de ce secteur est, semble-il, déterminé par le rapport des prix, avec toutefois beaucoup de précaution, du fait que le rapport des prix n’explique ce comportement qu’à près de 30%. En outre, le niveau d’agrégation retenu ne permet pas de donner des explications micro-économiques tangibles de ce résultat et ce, dans la mesure où ce secteur regroupe une palette d’activités (filature, tissage, ennoblissement textile, articles textiles, tapis et moquettes, étoffes à maille et autres…etc). D’autres secteurs affichent des élasticités de substitution entre les importations et la production locale statistiquement supérieures à l’unité. Ce résultat pourrait s’expliquer en 1er lieu par le niveau d’agrégation retenu et l’existence d’un niveau de substitution relativement significatif entre la production locale et les importations du fait des effets progressifs de l’ouverture. Ces secteurs sont les suivants : - Industrie chimique - Métallurgique - Industrie de caoutchouc et des plastiques - Fabrication d’autres produits Minéraux non Métalliques - Travail des Métaux - Fabrication de Machines et Equipement - Fabrication de machines et Appareils Electriques S’agissant des autres secteurs industriels retenus dans le cadre de cette étude, ils se sont caractérisés en général par des élasticités de substitution faibles ou statistiquement nulles, et de ce fait le comportement des importations est déterminé par des facteurs autres que les prix qui ne sont pas captés dans le cadre du présent travail, car nécessitant des analyses sectorielle micro-économiques approfondies. Les principaux secteurs classés dans cette catégorie sont : - Industrie alimentaire - Industrie de l’habillement et des fourrures - Travail de bois et fabrication d’articles en bois - Industrie du papier et du carton - Edition Imprimerie et reproduction - Fabrication d’instruments médicaux, de précision - Industrie automobile Ces activités auraient développé, avec l’ouverture, un comportement de tendance vers la complémentarité entre la production locale et les importations. Quant aux élasticités-prix des importations qui mesurent les variations de l’indice des volumes des importations relativement au rapport des prix, les résultatsmontrent que celles-ci sont relativement nulles pour plusieurs secteurs, notamment : - Industrie alimentaire - Industrie du cuir et de la chaussure - Travail de bois et fabrication d’articles en bois - Industrie du papier et du carton - Edition imprimerie et reproduction - Industrie chimique - Métallurgique - Travail des métaux - Fabrication de machines et équipement - Fabrication de machines et appareils électriques - Industrie automobile 5.1.2. Réactions au revenu Dans le but d’enrichir le travail des estimations effectuées dans le cadre de ce projet, les estimations relatives aux élasticités de substitutions-prix ont été complétées par des élasticités-revenu à travers la régression des indices des importations sur l’indice du PIB ou du PIB agricole pour tenir compte du niveau d’activité dans les secteurs concernés. Selon les résultats obtenus, plus de 50% des secteurs retenus dans l’étude (l’agriculture et pêche, l’industrie alimentaire, travail du bois et fabrication d’articles en bois, industrie du papier et carton, édition et imprimerie, industries chimiques, industries de caoutchouc et plastiques, travail des métaux, machines et équipements et industrie automobile) montrent un effet revenu statistiquement significatif. Ces résultatspeuvent s’expliquer pour certains secteurs par l’augmentation des besoins d’importation d’intrants non satisfaits par la production locale en quantité et/ou en qualité et d’autre part, par la dynamique de la demande en biens d’importations non satisfaite par la production locale, suite à la dynamique de croissance connue par l’économie marocaine ces 10 dernières années. 5.2. Résultats des estimations relatives aux élasticités d’exportation Ces élasticités sont appelées « élasticités de transformation ». Elles sont faibles voire négatives et statistiquement nullescomme déjà mentionné. Il en est de même des élasticités-prix et des élasticités-prix directes. Quant aux élasticités-revenu, elles sont significatives et positives pour plusieurs secteurs. Les résultats des estimations obtenus pour les exportations sont moins satisfaisants que ceux obtenus pour les importations. Ainsi, 9 secteurs sur 22 retenus dans ce travail présentent des élasticités de transformation qui sont significativement négatives, soit l’opposé des résultats théoriques attendus, ce qui signifie que le partage de la production entre le marché local et les marchés étrangers varie inversement au rapport des prix. Il s’agit notamment des secteurs suivants : - Agriculture et Pêche - Industrie d’Extraction - Industrie de l’Habillement et des Fourrures - Industrie du Cuir et de la Chaussure - Edition, Imprimerie et Reproduction - Industrie du Caoutchouc et des Plastiques - Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques - Fabrication de Machines et Appareils Electriques - Fabrication d’Instruments Médicaux, de Précision - Industrie Automobile Pour les autres secteurs, les élasticités de transformation sont statistiquement nulles, ce qui signifie que les prix n’expliquent pas de manière significative le partage de la production entre le marché local et les marchés étrangers. Ces résultats sont probablement imputables, non seulement au niveau d’agrégation qui ne permet pas de faire des analyses sur des niveaux détaillés de produits, mais aussi aux contraintes diverses de développement des exportations qui sont dues à l’insuffisance qualitative et quantitative de l’offre exportable adaptée aux exigences des marchés ou aux barrières non tarifaires d’accès aux marchés (contingentement, SPS pour les produits agricoles et normes pour les produits non agricoles) et la concurrence de plus en plus ardue au cours de ces dernières années, notamment des produits asiatiques. Le même constat a été dressé dans les diagnostics effectués par le Ministère du Commerce Extérieur. Pour y pallier, il a établi une nouvelle stratégie de développement et de promotion des exportations dite « Maroc Export plus » qui a pour principaux objectifs de doubler les exportations en 2015 et de les tripler en 2018. Cette stratégie s’est basée également sur la mobilisation d’une offre exportable suffisante et compétitive dans le cadre des stratégies sectorielles mises en œuvre par le gouvernement durant les 3 dernières années. Par ailleurs, les élasticités-revenu sont significativement positives pour plusieurs secteurs. Ce résultat est conforme aux prédictions théoriques ; les parts exportées augmentent avec l’augmentation du PIB local et du PIB des pays partenaires.Par contre, l’effet de la sécheresse est le même pour tous les secteurs ; les parts exportés sont insensible à la sécheresse, en tout cas au niveau agrégé adopté dans le cadre de ce travail. 6. Résultats des estimations relatives aux élasticités du deuxième niveau Dans le but de capitaliser sur le travail de modélisation de comportement des importations et des exportations qui a été réalisé par le Ministère du Commerce Extérieur en 2009 dans le cadre du modèle « IMPALE », et dans un souci d’optimiser les efforts fournis dans le cadre de la présente étude, il s’est avéré opportun d’étendre les analyses aux élasticités relatives aux spécifications fonctionnelles de partage des importations en différentiant entre l’origine UE et celle hors UE, de même qu’aux spécifications de partage des exportations en différentiant entre la destination UE et horsUE, ce qui est de nature à capter l’effet de l’accord d’association avec l’UE qui est le principal partenaire de Maroc. Pr oduction 1er niveau Im portHUE i Im portUE CET CES 2ème niveau 2ème niveau Exportatio n Demandedom Im portation CES CET 1er niveau Q Export UEi ExportHUE En général, les résultats des estimations effectuées dans ce cadre ont démontré que les élasticités du 2ème niveau de différentiation tant à l’importation qu’à l’exportation sont supérieures à celles du 1er niveau expliquées ci-dessus, ce qui confirme le résultat théorique attendu et ce, dans la mesure où les possibilités de substitution entre les origines sont importantes par rapport à celles du 1er niveau indiquant le partage entre la production locale et les importations. Le raisonnement est similaire à l’exportation, mais dans la réalité le changement de marché d’exportation n’est pas toujours facile à opérer, en raison des efforts d’adaptation et de promotion spécifiques à certains marchés difficiles d’accès. 6.1. Sensibilité des importations Globalement, plus des 2/3 des secteurs étudiés présentent des élasticités-prix de substitution qui sont statistiquement significatives et positives, mais généralement faibles (comprises entre 1 et 2), avec des disparités selon les secteurs. Ceci montre que même si les prix ont tendance à agir sensiblement dans le partage des importations entre les sources UE et hors UE, les relations commerciales Maroc-UE sont encore régies par des facteurs structurels ancrés et indépendants des prix, notamment la proximité géographique, les habitudes d’affaires, culturelles et linguistiques. Par secteur, la différenciation par origine des importations du secteur agricole, en particulier les céréales ne semble pas réagir à la variation des rapports des prix, du fait que son élasticité de substitution est statistiquement non significative et ce,même si on tient compte de la variable indicatrice « Accord d’association». Ceci pourrait être dû au regroupement de plusieurs produits d’une part et au fait que les produits agricoles n’ont pas fait l’objet de démantèlement tarifaire dans l’accord d’association Maroc-UE et sont uniquement soumis à des contingents tarifaires qui tiennent compte de la sensibilité de ces produits de part et d’autre. Néanmoins, le choix des sources d’approvisionnement du « maïs » est relativement sensible à la variable prix, avec une élasticité de près de 1,5, ce qui peut signifier que le Maroc se dirige vers d’autres marchés pour s’approvisionner en ce produit lorsque son prix augmente sur le marché européen, de même qu’il faudrait tenir compte de l’usage de ce produit qui est essentiellement destiné à la fabrication des provendes très sensibles à la compétitivité prix. Au niveau des produits industriels, la tendance des résultats est généralement similaire à celle du 1er niveau, avec des élasticités faibles et non significatives statistiquement. Ainsi, pour l’industrie alimentaire, l’ensemble des élasticités de substitution de 2ème niveau de différenciation sont statistiquement non significatives, ce qui équivaut, à priori, à la faiblesse de l’influence des variations du rapport des prix sur une orientation éventuelle des sources d’approvisionnement du Maroc en produits alimentaires transformés vers des sources hors UE. Mieux encore, la conclusion de l’accord d’association entre le Maroc et l’UE semble réagir positivement en faveur de l’origine UE, avec un coefficient statistiquement significatif, même si le démantèlement tarifaire de ces produits n’a porté jusqu’à présent que sur l’élément industriel, mais il semble que l’ancrage des relations d’affaires et des habitudes de consommation semblent constituer des éléments expliquant ces résultats. Dans le même cadre, et en ce qui concerne la différenciation par origine des importations de l’industrie du tabac, elle semble être beaucoup plus sensible aux variations du rapport des prix, et conduit de ce fait à un détournement des importations de ce produit de l’UE vers le reste du monde (hors UE) en cas d’augmentation du rapport des prix. Toutefois, l’accord d’association produit un effet positif en faveur des produits de tabac originaires de l’UE. Quant à l’industriedu textile, elle affiche une élasticité-prix de substitution non significative, ce qui traduit l’insensibilitéà la variable prix par rapport au partage des importations entre l’UE et les sources hors UE. Ce constat pourrait s’expliquer par l’existence de relations d’affaires structurelles de type « sous-traitance » entre les opérateurs marocains et leurs homologues européens surtout de France, d’Espagne, d’Angleterre…etc, et ce, sachant que les approvisionnements se font aussi à travers d’autres sources qui commencent à s’affirmer comme la Turquie et certains autres pays asiatiques, ce qui pourrait d’ailleurs expliquer la réaction négative de la variable «accord d’association » au partage des importations entre l’UE et l’hors UE. Par ailleurs, les industries de l’habillement et des fourrures ainsi que celles du cuir et de la chaussure sortent des tendances générales constatées dans le cadre de cette étude, et affichent des élasticités prix de substitution significatives et positives relativement importantes en dépassant 2, ce qui signifie une forte influence des variations du rapport des prix sur le choix des sources d’approvisionnement entre l’UE et l’hors UE. En outre, l’accord n’a pas favorablement joué au profit des importations de ces produits en provenance de l’UE, montrant encore une fois la compétitivité et la concurrence de plus en plus importantes des produits provenant notamment des sources asiatiques et de la Turquie qui commence à s’affirmer récemment. En ce qui concerne les industries du bois et la fabrication d’articles en bois, ainsi que celle du papier et de carton, ils ont des élasticités-prix de substitution statistiquement non significatives, et donc une faiblesse de l’influence du rapport des prix sur le choix de la source d’approvisionnement en ces produits entre l’UE et l’hors UE. Ce résultat est d’ailleurs confirmé par le coefficient lié à la variable « accord d’association» qui est négatif, ce qui écarte la non-sensibilité des importations à la variable«accord d’association Maroc-UE » sur les niveaux d’importation du royaume en provenance du vieux continent. Ce constat pourrait s’expliquer par divers facteurs, notamment la concurrence rude des produits provenant d’autres sources hors UE comme la Chine, les pays du sud asiatiques et le Brésil. En revanche, pour les produits d’édition, d’imprimerie et de reproduction, la différenciation par origine est nettement déterminée par les variations du rapport des prix dont l’augmentation réoriente l’approvisionnement de ces produits vers les origines hors UE et ce, même après l’entrée en vigueur de « l’accord d’association Maroc-UE » qui semble ne pas avoir un effet significatif en faveur de l’origine UE. Il convient de signaler que ce secteur est dominé par une palette d'activités dont notamment le support papier, l’impression d'étiquettes, d'affiches, ou encore l'édition informatique et enregistrement sonores et médias associés. On ajoute à celles-ci tout ce qui porte sur l’impression (reliure, finition, composition et photogravure, ...). Pour les produits des industries de raffinage du pétrole et autres produits d’énergies, le choix de la source d’approvisionnement ne dépend pas des variations des prix relatifs, comme le démontre les élasticités de substitution de 2ème niveau de différenciation qui sont non significatives. De surcroit, le paramètre lié à la variable « accord » est négatif, ce qui signifie que même après la ratification de l’accord, le Maroc a gardé ses fournisseurs classiques pour ces produits. Pour ce qui est des industries de fabrication de machines et équipement, de machines de bureau et de matériel, de machines et appareils électriques, de fabrication d’instruments médicaux de précision et de fabrication d’autres matériels de transport, et hormis les produits des industries métallurgiques, l’ensemble des élasticités prix de substitution sont significativement positives. Ceci montre la sensibilité du choix de l’origine de l’approvisionnement entre l’UE et l’hors UE aux variations du rapport des prix. Par contre, le paramètre relatif à la variable « accord d’association» est statiquement non significatif pour tous les secteurs précités à l’exception de l’industrie de fabrication de machines et équipement, fabrication d’autres matériels de transport et celle de la fabrication d’instruments médicaux de précision. L’industrie automobile aégalement une élasticité prix de substitution statistiquement positive montrant la sensibilité du choix de l’origine d’importation des produits en question à la variation du rapport des prix, surtout avec la montée en puissance des véhicules d’origines asiatiques disposant d’un rapport qualité/prix compétitif. La compétitivité de l’origine hors UE se confirme également par le signe négatif du paramètre relatif à la variable « accord d’association » qui indique un effet de détournement des importations automobiles au détriment de l’origine l’UE. 6.2. Sensibilité des exportations Comme le synthétise le tableau des résultats en annexe 2, les élasticités de 2ème niveau de différenciation des exportations sont généralement faibles et non significatives statistiquementpour plus de 50% des secteurs étudiés. Le reste des secteurs ont des élasticités significatives, mais négatives, contrairement aux résultats attendus théoriquement. Il en est de même du paramètre relatif à la variable « accord d’association Maroc-UE » qui s’est avéré significatif et positif pour uniquement 4 secteurs (pêche et aquaculture, industrie du textile, divers produits des minéraux non métalliques et le travail des métaux). Ce constat s’explique, comme déjà mentionné, d’une part par le niveau d’agrégation adopté dans le cadre de cette étude faute de mieux et d’autre part, par divers facteurs structurels autres que la variable prix et qui sont liés notamment aux caractéristiques de l’offre exportable marocaine qui est restée longtemps sur des créneaux peu élastiques et constitués à plus de 60% des produits à faible valeur ajoutée, avec une concentration prononcée sur les marchés de l’UE, ce qui n’a pas permis de s’adapter quantitativement et qualitativement de manière suffisante aux mutations des marchés. Ainsi, les résultats de ces estimations peuvent être résumés comme suit : Secteur dont la différenciation des exportations entre la destination UE et celle hors UE réagit positivement et significativement aux variations des rapports des prix entre les 2 destinations : les industries chimiques. Secteurs dont la différenciation des destinations des exportations entre l’UE et hors UE sont insensibles à la variation du rapport des prix : les industries du textile, d’habillement, du cuir et de la chaussure, l’industrie du Bois et fabrication des articles en bois, ainsi que celle de papier et du carton et la fabrication de machines et équipements. Secteurs dont la différentiation des exportations par destination UE et hors UE réagit significativement, mais de manière négative à la variation des rapports des prix : agriculture et sylviculture,industries du caoutchouc et des plastiques, métallurgie et travail des métaux, fabrication des machines et appareils électriques. 7. Conclusion générale Ce travail a estimé pour la première fois au Maroc, les élasticités du commerce extérieur du deuxième niveau. Il a estimé aussi des paramètres incontournables pour l’analyse quantitative des réactions du commerce extérieur vis-à-vis des mesures de politiques économiques en général et commerciale en particulier. Il s’est fixé comme objectif général l’estimation des élasticités qui mesurent le degré de réaction des importations et des exportations par rapport au prix, au revenu et d’autres grandeurs qui mesurent la sécheresse, le niveau d’activité et l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union Européen. Ces élasticités constituent un élément clé pour les conduites de simulations à partir des modèles calculables d’équilibre général et partiels. Le résultat général à retenir de ce travail est la faiblesse des possibilités de substitution et des réactions par rapport aux prix du commerce extérieur tant dans le cas des élasticités du premier niveau que dans le deuxième niveau de différenciation, ce qui est conforme à la plupart des recherches faites dans ce cadre au niveau mondial lorsque les estimations sont faites à des niveaux agrégés, comme c’est le cas de cette étude faute des données (production) beaucoup plus affinées sur une longue période. Les méthodes d’estimation utilisées dans ce travail sont simples et peuvent être raffinées par secteur en utilisant des procédures ou des méthodes d’estimation plus spécifiques et plus appropriés. Avec ces nouvelles estimations des élasticités sectorielles de substitution et de transformation, la dynamisation du modèle calculable d’équilibre général « IMPALE », construit par le ministère du commerce extérieur devient possible et beaucoup plus conforme à l’évolution de l’économie marocaine. Il est aussi clair que les estimations obtenues dans ce travail, ou d’autres du même type plus actualisées, peuvent servir dans des modèles d’analyse en équilibre partiel à la place des élasticités unitaires, nulles ou autres arbitraires généralement utilisées. Ainsi, les résultats de ce travail présentent des résultats globalement satisfaisants et présentant, néanmoins, des divergences notables par secteur que ce soit pour les importations que pour les exportations. Les signes que prennent les élasticités de transformation sont différentes des prédictions théoriques. Pour certains secteurs, ces dernières sont statistiquement non significatives et négatives pour d’autres. Ainsi, les exportations semblent dans une large mesure insensibles aux variations des prix ce qui est tout à fait acceptable ; en raison de l’hypothèse du « petit pays » adoptée dans le cadre de ce travail, et qui signifie que le Maroc est « pricetaker » subissant l’impact des variations des cours internationaux, de même qu’en raison des handicaps structurels caractérisant l’offre exportable marocaine et qui sont en train d’être réglés dans le cadre des nouvelles stratégies transversales et sectorielles mises en œuvre récemment et qui commencent déjà à produire des effets positifs précurseurs. Pour ce qui est des élasticités-revenu, elles sont généralement positives conformément aux attentes théoriques, ce qui traduit le fait que les exportations du Maroc sont fonction de la demande mondiale adressés au royaume et donc de la conjoncture économique des partenaires. Les importations quant à elles présentent des élasticités de substitution hétérogènes variant selon les secteurs. Pour certains secteurs, les élasticités démontrent l’existence d’un flux structurel d’importation et d’une production locale de substitution suite à la politique d’ouverture menée par le Maroc ces 20 dernières années, alors que pour d’autres secteurs les résultats retiendraient la dépendance de l’économie marocaine vis-à-vis des importations. Effectivement, ceci renseigne sur le fait que ces importations jouissent d’une grande importance dans le tissu économique marocain et dont le pays ne dispose pas de produits de substitution ou insuffisance. ANNEXES Annexes A : Résultats d’estimation des élasticités du premier niveau ANNEXE 1 LISTE DES VARIABLES ET TABLEAU D’AGREGATION LISTE DES VARIABLES, DES PARAMETRES ET DES STATISTIQUES Variables Indice des volumes importés ; Indice des volumes de la demande locale satisfaite par une production locale ; Indice des volumes exportés ; Indice des prix de la production locale ; Indice des prix des volumes importés ; Indice des prix des volumes exportés ; Indice du Produit Intérieur Brut ; Indice du Produit Intérieur Brut du secteur agricole ; Indice du Produit Intérieur Brut des principaux partenaires du Maroc ; Variable dichotomique de la sécheresse ; Erreur aléatoire liées aux spécifications relatives aux importations (aux exportations). Paramètres 1) Equations des importations : Constante ; Elasticité de substitution ou élasticité prix ; Elasticité revenu ; Paramètre associé à la variable dichotomique. 2) Equation des exportations : : Constante ; Elasticité de transformation ou élasticité prix ; Elasticité revenu ; Paramètre associé à la variable dichotomique. Statistiques usuelles Coefficient de détermination ; Statistique de Durbin-Watson ; Les chiffres entre parenthèse dans les cellules des tableaux de l’annexe 3 correspondent à la statistique de Student ; Les troisièmes lignes des cellules des tableaux de l’annexe 3 correspondent à la probabilité critique. AGREGATION RETENUE DANS L’ETUDE Agrégation retenue Intitulé et contenu 1 Blé 2 Orge 3 Maïs 4 Agriculture et Pêche 5 Céréale 6 Industrie d’Extraction 7 Industrie Alimentaire 8 Industrie du Textile 9 Industrie de l’Habillement et des Fourrures 10 Industrie du Cuir et de la Chaussure 11 Travail du Bois et fabrication d’Articles en Bois 12 Industrie du Papier et du Carton 13 Edition, Imprimerie et Reproduction 14 Industrie Chimique 15 Industrie du Caoutchouc et des Plastiques 16 Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques 17 Métallurgie 18 Travail des Métaux 19 Fabrication de Machines et Equipement 20 Fabrication de Machines et Appareils Electriques 21 Fabrication d’Instruments Médicaux, de Précision 22 Industrie Automobile ANNEXE 2 SYNTHESE DES RESULTATS DES ESTIMATIONS ECONOMETRIQUES SYNTHESE DES RESULTATS DES ESTIMATIONS DES EQUATIONS D’IMPORTATION Variables exogènes Elasticité de substitution ou élasticité prix ( ) Revenu Sécheress Equations 1, 10, 3, 4, 5, 6, 7, 2, 17, 14, 15, 16, 8, 9, 11, 12, 18, 13, 19, 20, 21, 22 1, 10, 2, 3, 4, 5, 6, 14, 17, 20, 15, 16, 19, 8, 17, 21, 4, 7, 11, 12, 7, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 13, 18, 21, 18, 19, 22 22 1, 2, 3, 4, 5 7 5,6, 7 1, 2, 3, 4, 5, 7 1, 3, 4, 5, 7 2 2, 4, 7 2, 2, 3, 4, 5, 7, 1, 6, 17, 19, 15, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 20 9, 10, 11, 12, 13, 14, 12, 13, 14, 16, 18, 21, 15, 16, 17, 22 18, 19, 20, 21, 22 8, 9, 15, 1, 2, 4, 7, 10, 3, 5, 6, 16, 21, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 19, 20, 22 14, 15, 1, 2, 3, 4, 5, 2, 4, 6, 7, 8, 17, 19, 6, 7, 8, 9, 10, 9, 10, 11, 20, 11, 12, 13, 12, 13, 16, 18, 21, 14,15, 17, 22 18, 19, 20, 21, 22 2 1, 3, 4, 5, 7 2, 3, 4, 7, 2, SYNTHESE DES RESULTATS DES ESTIMATIONS DES EQUATIONS D’EXPORTATION Variables exogènes Elasticité de transformation ou élasticité prix ( ) Revenu Séchere Equations 4, 6, 9, 10, 5, 7, 8, 11, 12, 13, 15, 16, 14, 17, 18, 19, 20, 21, 22 4, 6, 12, 13, 5, 7, 8, 9, 10, 7, 11, 12, 14, 14, 16, 18, 11, 15, 17, 19, 18, 19, 20, 20, 21, 22 22 4 5, 7 7 9 4, 5, 7 4 5, 7 4, 7 4, 11, 14, 16, 5, 6, 7, 8, 9, 4, 7, 11, 12, 18, 19, 20, 10, 12, 13, 15, 13, 14, 16, 21, 22 17 17, 18, 19, 20 13, 22 4, 5, 6, 12, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 4, 11, 12, 13, 5, 6, 7, 8, 9, 4, 7, 11, 12, 18, 20, 22 10, 14, 15, 16, 13, 14, 15, 17, 19, 21, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 4 5, 7 4, 7 ANNEXE 3 RESULTATS SECTORIELS DES ESTIMATIONS ECONOMETRIQUES LISTE DES EQUATIONS ESTIMEES Liste des équations d’importation Equation d’import 1: Equation d’import 2: Equation d’import 3: Equation d’import 4: Equation d’import 5: Equation d’import 6 : Equation d’import 7: Equation d’import 8: Equation d’import 9: Liste des équations d’exportation Equation d’export 1: Equation d’export 2: Equation d’export 3: Equation d’export 4: Equation d’export 5: Equation d’export 6: Equation d’export 7: Equation d’export 8: Equation d’export 9: Produits agricoles de base Blé Résultats des estimations des équations d’importation -0.1014 -0.3872 Equation d’import 1 (-1.06) (-2.50) 0.2934 2.3164 0.308 0.025 -0.1039 -0.3851 0.0237 Equation d’import 2 (-1.02) (-2.38) (0.11) 0.2940 2.3124 0.325 0.032 0.912 -0.0898 -0.3492 -0.2124 Equation d’import 3 (-0.89) (-2.03) (-0.57) 0.3094 2.2656 0.386 0.062 0.578 -0.0031 -0.3232 -0.0168 -0.1715 Equation d’import 4 (-0.02) (-1.87) (-0.08) (-1.01) 0.3450 2.3035 0.983 0.084 0.939 0.333 -0.1583 -0.3559 0.1861 -0.0135 Equation d’import 5 (-1.44) (-2.67) (1.12) (-0.10) 0.4511 1.9145 0.175 0.019 0.282 0.920 -0.1662 0.1200 0.1893 Equation d’import 6 (-2.19) (-3.00) (1.21) 0.4506 1.9136 0.046 0.009 0.248 -0.0891 0.5789 Equation d’import 7 (-1.12) (2.06) 0.2204 1.8818 0.279 0.057 -.1001 0.8108 -0.1805 Equation d’import 8 (-1.20) (1.61) (-0.56) 0.2375 1.7983 0.251 0.130 0.584 -0.0389 0.7976 -0.2122 -0.1324 Equation d’import 9 (-0.37) (1.58) (-0.65) (-0.94) 0.2864 1.5349 0.719 0.139 0.525 0.362 Produits agricoles de base (suite) Orge Résultats des estimations des équations d’importation 0.3285 0.1816 Equation d’import 1 (2013) (1.71) 0.1634 2.8093 0.050 0.0108 0.2793 0.1820 0.3403 Equation d’import 2 (1.68) (1.70) (0.86) 0.2052 3.0304 0.114 0.111 0.405 0.3096 0.2065 -0.3507 Equation d’import 3 (1.89) (1.71) (-0.47) 0.1765 2.5871 0.079 0.110 0.644 0.4500 0.2187 0.2184 -0.4197 Equation d’import 4 (2.23) (2.05) (0.56) (-1.40) 0.3088 2.9171 0.044 0.062 0.588 0.186 0.4695 0.0921 0.5181 -0.2858 Equation d’import 5 (5.82) (2.16) (3.29) (-2.38) 0.6448 2.3172 0.000 0.05 0.006 0.033 0.3533 0.0671 0.6012 Equation d’import 6 (4.77) (1.40) (3.40) 0.4902 2.5623 0.000 0.182 0.004 0.3986 -0.0939 Equation d’import 7 (3.56) (-1.04) 0.0678 1.3379 0.003 0.313 0.3010 -0.1055 0.6132 Equation d’import 8 (3.38) (-1.55) (3.51) 0.5037 2.6518 0.005 0.143 0.003 0.4018 -0.1341 0.5365 -0.2750 Equation d’import 9 (4.52) (-2.21) (3.44) (-2.33) 0.6497 2.5018 0.001 0.045 0.004 0.037 Produits agricoles de base (suite) Maïs Résultats des estimations des équations d’importation 0.2475 0.1730 Equation d’import 1 (1.71) (0.84) 0.0453 2.0335 0.109 0.412 0.1342 0.1227 0.6942 Equation d’import 2 (0.94) (0.65) (2.07) 0.2682 2.5326 0.362 0.523 0.058 0.1632 -0.1043 1.2807 Equation d’import 3 (1.38) (-0.41) (1.71) 0.2103 2.4080 0.190 0.685 0.109 0.1100 0.1086 0.7103 0.0440 Equation d’import 4 (0.51) (0.50) (1.95) (0.51) 0.2695 2.5459 0.622 0.623 0.073 0.622 0.1319 -0.0295 0.3546 -0.0219 Equation d’import 5 (20.02) (-0.46) (3.25) (-0.25) 0.4833 1.5313 0.064 0.655 0.006 0.805 0.1199 -0.0365 0.3626 Equation d’import 6 (2.80) (-0.65) (3.60) 0.4807 1.4894 0.014 0.527 0.003 0.1807 0.3560 Equation d’import 7 (4.39) (2.49) 0.2917 1.0566 0.001 0.025 0.1386 0.2395 0.2955 Equation d’import 8 (3.93) (2.01) (3.14) 0.5845 1.4447 0.002 0.065 0.007 0.1413 0.2368 0.2943 -0.0062 Equation d’import 9 (2.91) (1.85) (2.99) (-0.09) 0.5847 1.4682 0.012 0.087 0.011 0.932 Agriculture et Pêche Résultats des estimations des équations d’importation 0.2065 0.2483 Equation d’import 1 (2.25) (0.37) 0.0089 1.3533 0.040 0.718 0.1584 0.3526 0.3960 Equation d’import 2 (1.89) (0.59) (2.27) 0.2748 2.0365 0.080 0.566 0.040 0.2064 0.2483 -0.0030 Equation d’import 3 (2.17) (0.36) (-0.01) 0.0090 1.3482 0.048 0.727 0.993 0.3023 0.7906 0.3362 -0.2384 Equation d’import 4 (2.68) (1.29) (2.02) (-1.77) 0.4153 1.5643 0.019 0.218 0.064 0.101 0.1502 0.8257 0.6276 -0.1330 Equation d’import 5 (1.83) (1.86) (5.18) (-1.35) 0.7227 1.4293 0.091 0.086 0.000 0.199 0.0699 0.5814 0.6610 Equation d’import 6 (1.19) (1.39) (5.41) 0.6836 1.8009 0.253 0.187 0.000 0.0242 0.7982 Equation d’import 7 (0.27) (1.62) 0.1492 0.6282 0.792 0.126 0.0593 -0.4726 0.7681 Equation d’import 8 (1.01) (-1.13) (4.70) 0.6703 1.6990 0.328 0.276 0.000 0.1296 -0.6788 0.7857 -0.1193 Equation d’import 9 (1.56) (-1.52) (4.86) (-1.18) 0.7022 1.3484 0.142 0.152 0.000 0.260 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.0798 -0.8597 Equation d’export 1 (2.02) (-2.64) 0.3167 2.1926 0.062 0.019 0.0739 -1.1479 0.1163 Equation d’export 2 (1.83) (-2.44) (0.86) 0.3508 2.4341 0.089 0.029 0.406 0.1263 -1.1496 0.0949 -0.1225 Equation d’export 3 (2.49) (-2.57) (0.73) (-1.58) 0.4557 1.8455 0.027 0.023 0.477 0.137 0.0702 -0.6097 -0.3631 Equation d’export 4 (1.95) (-1.92) (-2.09) 0.4790 1.5412 0.072 0.076 0.055 -0.0029 -0.9154 0.2917 -0.0293 Equation d’export 5 (-0.09) (-3.17) (3.48) (-0.59) 0.5156 2.0614 0.930 0.007 0.004 0.567 -0.0155 -0.9150 0.2969 Equation d’export 6 (-0.64) (-3.25) (3.65) 0.5027 2.1577 0.534 0.006 0.003 -0.0058 0.0556 Equation d’export 7 (-0.17) (0.31) 0.0064 1.0171 0.863 0.760 -0.0027 -0.9994 0.5027 Equation d’export 8 (-0.11) (-3.09) (3.59) 0.4825 2.2227 0.914 0.008 0.003 0.0155 -1.0227 0.5044 -0.0423 Equation d’import 9 (0.47) (-3.12) (3.56) (-0.84) 0.5090 2.3031 0.649 0.008 0.003 0.417 Céréales Résultats des estimations des équations d’importation 0.1356 -0.8125 Equation d’import 1 (0.54) (-0.78) 0.0387 2.5538 0.595 0.449 0.1352 -0.8172 -0.0034 Equation d’import 2 (0.51) (-0.61) (-0.01) 0.0387 2.5529 0.617 0.551 0.995 -0.0852 -1.8844 -1.8868 Equation d’import 3 (-0.38) (-1.97) (-2.73) 0.3729 1.6216 0.709 0.069 0.016 0.4121 -0.6620 -0.1276 -0.5618 Equation d’import 4 (1.37) (-0.52) (-0.23) (-1.66) 0.2069 1.8794 0.193 0.609 0.821 0.121 -0.0716 -0.2530 0.3706 -0.112 Equation d’import 5 (-0.54) (-0.45) (1.52) (-0.75) 0.3355 1.5446 0.597 0.657 0.153 0.464 -0.1270 -0.2841 0.3955 Equation d’import 6 (-1.17) (-0.52) (1.66) 0.3064 1.7783 0.260 0.611 0.119 -0.1699 0.7040 Equation d’import 7 (-1.73) (2.22) 0.2467 1.5493 0.104 0.043 -0.1271 0.2764 0.3379 Equation d’import 8 (-1.22) (0.56) (1.12) 0.3084 1.7825 0.244 0.586 0.283 -0.0712 0.2342 0.3258 -0.1096 Equation d’import 9 (-0.55) (0.46) (1.06) (-0.73) 0.3358 1.5558 0.595 0.652 0.309 0.476 Résultats des estimations des équations d’exportation -1.6538 -1.1231 Equation d’export 1 (-2.79) (-0.85) 0.0570 1.6269 0.016 0.411 -1.6524 -1.1235 -0.0271 Equation d’export 2 (-2.65) (-0.82) (-0.02) 0.0570 1.6269 0.022 0.432 0.985 -1.4050 -1.3587 -0.2054 -0.6630 Equation d’export 3 (-1.66) (-0.89) (-0.14) (-0.45) 0.0758 1.7064 0.129 0.393 0.893 0.662 -1.6329 -0.5683 3.3950 Equation d’export 4 (-2.80) (-0.41) (1.20) 0.1655 1.6831 0.017 0.688 0.257 -1.9305 -1.2406 -0.0128 -0.0062 Equation d’export 5 (-2.13) (-0.76) (-0.01) (-0.00) 0.0617 1.6677 0.059 0.463 0.994 0.997 -1.9328 -1.2384 -0.0112 Equation d’export 6 (-2.93) (-0.85) (-0.01) 0.0617 1.6668 0.014 0.413 0.994 -1.8972 -0.9985 Equation d’export 7 (-2.98) (-0.69) 0.0384 1.6508 0.012 0.502 -1.9046 -1.0234 0.1617 Equation d’export 8 (-2.85) (-0.67) (0.11) 0.0394 1.6565 0.016 0.516 0.916 -1.9234 -1.0036 0.1716 0.0487 Equation d’import 9 (-2.05) (-0.58) (0.11) (0.03) 0.0395 1.6479 0.067 0.574 0.917 0.977 Industrie d’Extraction Résultats des estimations des équations d’importation -0.0036 0.3053 Equation d’import 1 (-0.03) (0.46) 0.0142 0.6395 0.980 0.649 -0.0149 0.4797 0.2220 Equation d’import 2 (-0.10) (0.66) (0.60) 0.0390 0.6625 0.921 0.522 0.557 0.1152 0.1991 1.0657 Equation d’import 6 (1.90) (0.67) (7.05) 0.7973 0.8337 0.078 0.517 0.000 0.1087 1.3982 Equation d’import 7 (1.20) (3.44) 0.4414 0.8229 0.247 0.004 0.1039 -0.1832 1.1047 Equation d’import 9 (1.83) (-0.44) (4.89) 0.7938 0.8495 0.089 0.663 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.2279 -1.1578 Equation d’export 1 (-2.21) (-4.09) 0.5271 0.9982 0.043 0.001 -0.2342 -1.3364 0.2456 Equation d’export 2 (-2.24) (-3.68) (0.80) 0.5477 1.2521 0.042 0.002 0.438 -0.0377 -0.2018 0.1246 Equation d’export 6 (-0.86) (-1.33) (0.97) 0.1136 1.8854 0.404 0.206 0.350 -0.0375 -0.1007 Equation d’export 7 (-0.88) (-0.97) 0.0588 1.5905 0.395 0.348 -0.0450 -0.2404 0.1883 Equation d’import 9 (-1.07) (-1.64) (1.32) 0.1629 1.9808 0.304 0.124 0.208 Industrie Alimentaire Résultats des estimations des équations d’importation -0.0179 0.0291 Equation d’import 1 (-0.73) (0.14) 0.0013 1.2170 0.479 0.891 -0.0363 -0.0195 0.1348 Equation d’import 2 (-1.56) (-0.10) (2.27) 0.2704 1.7425 0.142 0.918 0.039 -0.0154 0.0691 0.2193 Equation d’import 3 (-0.70) (0.37) (2.22) 0.2619 2.2102 0.496 0.717 0.043 -0.0314 -0.0169 0.1316 -0.0107 Equation d’import 4 (-0.98) (-0.09) (2.09) (-0.23) 0.2734 1.7652 0.343 0.931 0.057 0.820 0.0179 -0.0061 0.5640 -0.0300 Equation d’import 5 (0.61) (-0.03) (9.75) (-0.71) 0.8898 2.2875 0.551 0.973 0.000 0.493 0.0044 -0.0131 0.5730 Equation d’import 6 (0.20) (-0.08) (10.35) 0.8856 2.3525 0.842 0.941 0.000 0.0853 0.5899 Equation d’import 7 (1.59) (1.44) 0.1220 0.5666 0.133 0.169 0.0047 0.0327 0.5684 Equation d’import 8 (0.22) (0.20) (9.68) 0.8858 2.3905 0.831 0.844 0.000 0.0181 0.0263 0.5605 -0.0297 Equation d’import 9 (0.62) (0.16) (9.21) (-0.70) 0.8900 2.3244 0.547 0.877 0.000 0.497 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.3172 -0.1824 Equation d’export 1 (-1.27) (-0.36) 0.0088 1.1397 0.223 0.721 -0.1654 -0.9737 1.1847 Equation d’export 2 (-0.73) (-1.77) (2.38) 0.2948 1.8852 0.478 0.098 0.032 -0.4165 -0.8615 1.2145 0.5147 Equation d’export 3 (-1.55) (-1.64) (2.57) (1.58) 0.4083 1.8020 0.144 0.126 0.023 0.138 -0.1014 -0.7596 1.7908 Equation d’export 4 (-0.39) (-1.37) (1.88) 0.2082 1.0706 0.700 0.193 0.081 -0.3592 -0.7604 1.5242 0.4809 Equation d’export 5 (-1.39) (-1.49) (3.33) (1.53) 0.5029 1.9103 0.189 0.159 0.005 0.151 -0.1246 -0.8652 1.4964 Equation d’export 6 (-0.57) (-1.64) (3.13) 0.4139 2.0144 0.577 0.124 0.007 -0.3488 0.2179 Equation d’export 7 (-1.35) (0.46) 0.0138 1.0070 0.198 0.653 -0.1254 -0.8225 1.5714 Equation d’export 8 (-0.57) (-1.62) (3.07) 0.4114 2.0427 0.577 0.128 0.008 -0.3608 -0.7127 1.5826 0.4764 Equation d’import 9 (-1.38) (-1.45) (3.23) (1.50) 0.4984 1.9001 0.192 0.172 0.007 0.157 Industrie du Textile Résultats des estimations des équations d’importation -0.3317 4.4930 Equation d’import 1 (-1.72) (2.66) 0.3212 1.9803 0.105 0.018 -0.3325 4.4458 0.0252 Equation d’import 2 (-1.66) (2.21) (0.05) 0.3213 1.9857 0.118 0.044 0.963 -0.1197 2.0366 0.2645 Equation d’import 6 (-0.67) (1.13) (0.55) 0.1714 1.9773 0.516 0.279 0.591 -0.1801 -2.3440 Equation d’import 7 (-1.03) (-2.14) 0.2343 2.0996 0.320 0.049 -0.2135 -3.3844 -0.4495 Equation d’import 9 (-1.15) (-1.74) (-0.65) 0.2569 2.0172 0.269 0.104 0.525 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.3166 -1.4923 Equation d’export 1 (-1.74) (-1.32) 0.1035 1.9552 0.103 0.208 -0.3377 -2.1519 0.3788 Equation d’export 2 (-1.79) (-1.39) (0.64) 0.1289 1.9520 0.095 0.187 0.533 -0.2099 -0.7815 -0.2036 Equation d’export 6 (-1.33) (-0.61) (-0.41) 0.1003 2.0293 0.203 0.555 0.686 -0.2742 -2.0867 Equation d’export 7 (-1.83) (-1.35) 0.1086 1.9217 0.087 0.196 -0.2600 -1.7506 -0.1036 Equation d’import 9 (-1.51) (-0.73) (-0.19) 0.1109 1.9612 0.153 0.475 0.853 Industrie de l’Habillement et des Fourrures Résultats des estimations des équations d’importation 0.5595 1.3683 Equation d’import 1 (2.31) (1.55) 0.1381 1.3614 0.036 0.142 0.3895 1.2708 1.2008 Equation d’import 2 (1.64) (1.57) (1.98) 0.3271 1.7487 0.123 0.138 0.067 0.0318 0.0267 2.6257 Equation d’import 6 (0.18) (0.05) (5.91) 0.7150 2.2991 0.858 0.965 0.000 0.3291 -2.7696 Equation d’import 7 (1.40) (-2.96) 0.3682 1.6180 0.180 0.010 0.0221 0.2334 2.7453 Equation d’import 9 (0.12) (0.24) (4.14) 0.7161 2.2724 0.903 0.814 0.001 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.2650 -2.0024 Equation d’export 1 (1.45) (-5.08) 0.6327 1.8205 0.167 0.000 0.2523 -0.3707 -1.8021 Equation d’export 2 (1.37) (-0.20) (-0.88) 0.6521 1.7545 0.193 0.847 0.391 -0.0744 -0.2719 -0.3285 Equation d’export 6 (-0.50) (-0.18) (-0.20) 0.1853 2.1179 0.625 0.861 0.845 -0.0125 -1.1658 Equation d’export 7 (-0.08) (-2.09) 0.2261 2.1991 0.933 0.054 -0.0024 -1.3811 0.1359 Equation d’import 9 (-0.01) (-0.89) (0.15) 0.2274 2.2118 0.988 0.388 0.883 Industrie du Cuir et de la Chaussure Résultats des estimations des équations d’importation 0.2460 -1.0601 Equation d’import 1 (2.06) (-2.32) 0.2644 1.0895 0.057 0.035 0.1897 -1.2339 0.5085 Equation d’import 2 (1.62) (-2.80) (1.73) 0.3940 1.2907 0.127 0.014 0.106 0.0451 -0.8292 1.0492 Equation d’import 6 (0.38) (-1.86) (3.53) 0.4940 1.2666 0.708 0.083 0.003 0.1277 0.0904 Equation d’import 7 (0.79) (0.16) 0.0017 1.0127 0.442 0.877 0.0515 0.7355 1.1215 Equation d’import 9 (0.41) (1.55) (3.46) 0.4613 1.3457 0.686 0.143 0.004 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.1327 -1.8242 Equation d’export 1 (-0.59) (-2.40) 0.2771 1.5218 0.565 0.030 -0.2577 -0.4135 -1.0278 Equation d’export 2 (-1.06) (-0.31) (-1.25) 0.3496 1.6674 0.307 0.765 0.232 -0.3653 -0.1150 -0.6461 Equation d’export 6 (-1.72) (-0.10) (-0.90) 0.1837 1.8595 0.108 0.924 0.385 -0.2798 -1.3571 Equation d’export 7 (-1.49) (-1.71) 0.1630 1.7319 0.156 0.108 -0.3412 -0.4526 -0.5130 Equation d’import 9 (-1.60) (-0.28) (-0.65) 0.1877 1.8342 0.132 0.782 0.525 Travail du Bois et fabrication d’Articles en Bois Résultats des estimations des équations d’importation 0.2184 1.7662 Equation d’import 1 (2.72) (1.65) 0.1534 0.5107 0.016 0.120 0.0669 0.2445 0.8048 Equation d’import 2 (1.85) (0.53) (8.95) 0.8741 2.4835 0.086 0.603 0.000 0.1142 -0.3610 1.1327 Equation d’import 6 (3.42) (-0.85) (13.70) 0.9370 1.4953 0.004 0.408 0.000 0.2993 -0.7167 Equation d’import 7 (2.70) (-0.48) 0.0148 0.1017 0.017 0.641 0.1290 -0.1157 1.1043 Equation d’import 9 (4.02) (-0.29) (13.97) 0.9341 1.4677 0.001 0.780 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.0595 0.6206 Equation d’export 1 -0.71) (1.15) 0.0815 0.8165 0.490 0.267 0.0738 -1.2146 0.6648 Equation d’export 2 (1.09) (-2.05) (4.03) 0.5753 1.7819 0.295 0.059 0.001 0.1887 -1.5498 0.9913 Equation d’export 6 (2.33) (-2.19) (5.04) 0.6978 1.2125 0.035 0.046 0.000 0.0515 0.6229 Equation d’export 7 (0.46) (0.93) 0.0549 0.2828 0.652 0.365 0.2002 -1.8124 1.0828 Equation d’import 9 (3.64) (-4.09) (7.58) 0.8147 1.7479 0.003 0.001 0.000 Industrie du Papier et du Carton Résultats des estimations des équations d’importation 0.1046 -0.4735 Equation d’import 1 (0.90) (-0.37) 0.0092 0.3399 0.383 0.714 -0.0044 0.6907 1.0917 Equation d’import 2 (-0.13) (1.78) (12.49) 0.9185 1.6781 0.902 0.096 0.000 0.0513 -0.2658 0.8980 Equation d’import 6 (1.98) (-0.94) (14.14) 0.9401 1.4470 0.068 0.361 0.000 0.1859 -0.5490 Equation d’import 7 (2.08) (-0.42) 0.0118 0.0774 0.055 0.678 0.0594 -0.1015 0.9107 Equation d’import 9 (2.38) (-0.30) (14.31) 0.9367 1.2025 0.032 0.770 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.8262 -0.5002 Equation d’export 1 (2.78) (-0.90) 0.0510 0.4546 0.014 0.383 0.8906 -1.0678 1.4873 Equation d’export 2 (3.84) (-2.29) (3.28) 0.4635 0.5537 0.002 0.038 0.005 0.9145 -0.9168 1.3868 Equation d’export 6 (4.26) (-2.12) (3.31) 0.4587 0.6413 0.001 0.052 0.005 0.8753 -0.5246 Equation d’export 7 (3.36) (-0.98) 0.0605 0.5331 0.004 0.341 0.9313 -1.1613 1.4864 Equation d’import 9 (4.89) (-2.74) (3.77) 0.5341 0.7754 0.000 0.016 0.002 Edition, Imprimerie et Reproduction Résultats des estimations des équations d’importation 0.0836 0.4087 Equation d’import 1 (1.04) (0.71) 0.0327 0.3162 0.315 0.487 0.0514 0.0891 0.4486 Equation d’import 2 (0.91) (0.22) (4.14) 0.5650 0.6648 0.377 0.829 0.001 0.1672 -0.1281 0.9972 Equation d’import 6 (2.16) (-0.23) (6.71) 0.7675 0.5459 0.048 0.821 0.000 0.2568 -0.2711 Equation d’import 7 (1.49) (-0.30) 0.0060 0.0806 0.158 0.768 0.1186 -0.2441 0.9900 Equation d’import 9 (1.35) (-0.54) (6.85) 0.7714 0.3925 0.199 0.595 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.1011 -1.6054 Equation d’export 1 (0.91) (-4.51) 0.5761 0.7109 0.379 0.000 -0.0133 -1.2538 0.3210 Equation d’export 2 (-0.11) (-3.22) (1.75) 0.6522 0.8967 0.916 0.006 0.102 0.0472 -0.9706 0.8036 Equation d’export 6 (0.32) (-2.06) (3.63) 0.7101 1.0675 0.756 0.058 0.003 0.2622 -1.9528 Equation d’export 7 (1.71) (-3.43) 0.4394 0.3742 0.109 0.004 0.0614 -1.3048 0.8373 Equation d’import 9 (0.59) (-3.43) (4.92) 0.7945 1.0858 0.567 0.004 0.000 Industrie Chimique Résultats des estimations des équations d’importation 0.3116 1.6103 Equation d’import 1 (3.91) (4.33) 0.5550 0.4098 0.001 0.001 0.1767 0.9500 0.7654 Equation d’import 2 (3.10) (3.53) (4.92) 0.8370 0.4904 0.008 0.003 0.000 0.0582 0.4587 0.8854 Equation d’import 6 (1.02) (1.70) (5.67) 0.8095 0.4203 0.326 0.111 0.000 0.2392 -0.6268 Equation d’import 7 (1.87) (-0.99) 0.0619 0.0884 0.081 0.336 0.1217 -0.9594 1.0801 Equation d’import 9 2.92 (-4.76) (11.65) 0.9122 0.7644 0.011 0.000 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.3133 -0.3090 Equation d’export 1 (5.11) (-1.81) 0.1789 0.4162 0.000 0.091 0.2733 -0.58119 0.5334 Equation d’export 2 (7.89) (-5.52) (5.91) 0.7648 1.1842 0.000 0.000 0.000 0.1920 -0.2670 0.4202 Equation d’export 6 (7.04) (-3.22) (5.91) 0.7169 1.1486 0.000 0.006 0.000 0.2115 0.1031 Equation d’export 7 (4.30) (0.81) 0.0418 0.8084 0.001 0.431 0.2047 -0.2093 0.4382 Equation d’import 9 (6.30) (-1.92) (4.52) 0.6099 0.8455 0.000 0.075 0.000 Industrie du Caoutchouc et des Plastiques Résultats des estimations des équations d’importation 0.0098 1.9519 Equation d’import 1 (0.25) (6.82) 0.7564 1.1399 0.805 0.000 -0.0607 1.3688 0.3682 Equation d’import 2 (-1.88) (5.58) (4.09) 0.8891 1.4704 0.082 0.000 0.001 -0.0470 1.7910 0.9689 Equation d’import 6 (-1.12) (5.63) (8.30) 0.9434 0.9862 0.281 0.000 0.000 0.0325 -3.0299 Equation d’import 7 (0.34) (-4.20) 0.5408 0.4028 0.738 0.001 -0.1185 -1.6126 1.0685 Equation d’import 9 (-2.88) (-4.97) (9.08) 0.9333 0.8795 0.012 0.000 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.0765 -0.9336 Equation d’export 1 (1.26) (-2.32) 0.2644 1.4727 0.229 0.035 0.0802 -0.8445 -0.0452 Equation d’export 2 (1.23) (-1.42) (-0.21) 0.2667 1.4464 0.240 0.178 0.837 0.1242 -0.2978 0.4119 Equation d’export 6 (2.07) (-0.55) (2.08) 0.3051 1.8900 0.057 0.593 0.056 0.1701 0.3867 Equation d’export 7 (2.60) (1.03) 0.0661 1.4689 0.020 0.319 0.1116 -0.3408 0.4323 Equation d’import 9 (1.76) (-0.74) (2.27) 0.3168 1.8991 0.100 0.473 0.040 Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques Résultats des estimations des équations d’importation 0.0529 1.4988 Equation d’import 1 (1.34) (6.36) 0.7295 0.9667 0.199 0.000 0.0450 1.3500 0.0822 Equation d’import 2 (1.01) (3.19) (0.43) 0.7330 0.9642 0.329 0.007 0.674 0.2131 0.7441 1.1395 Equation d’import 6 (5.65) (2.07) (7.02) 0.9440 1.1405 0.000 0.057 0.000 0.3751 -3.1789 Equation d’import 7 (3.36) (-2.86) 0.3525 0.3212 0.004 0.012 0.2025 -0.6914 1.3171 Equation d’import 9 (5.26) (-1.67) (11.60) 0.9389 1.2649 0.000 0.117 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.2741 -1.0042 Equation d’export 1 (-2.53) (-1.77) 0.1730 0.3931 0.023 0.097 -0.3018 -0.5324 0.4037 Equation d’export 2 (-2.81) (-0.82) (1.36) 0.2695 0.2813 0.014 0.428 0.196 -0.0461 -0.6040 0.9350 Equation d’export 6 (-0.70) (-1.51) (5.14) 0.7865 0.7665 0.494 0.153 0.000 0.0495 -0.9406 Equation d’export 7 (0.39) (-1.18) 0.0848 0.1629 0.706 0.257 -0.0451 -0.7047 1.0582 Equation d’import 9 (-0.71) (-1.81) (7.05) 0.7989 0.8271 0.492 0.091 0.000 Métallurgie Résultats des estimations des équations d’importation 0.1017 0.4969 Equation d’import 1 (2.44) (4.45) 0.5693 0.8052 0.028 0.000 0.1416 0.5211 -0.2429 Equation d’import 2 (4.06) (5.94) (-3.24) 0.7537 1.2443 0.001 0.000 0.006 0.1422 0.5891 0.9925 Equation d’import 6 (3.11) (5.12) (10.08) 0.9077 0.7511 0.008 0.000 0.000 0.1887 -0.911 Equation d’import 7 (1.29) (-0.27) 0.0048 0.3059 0.218 0.792 0.1443 -0.5717 1.2234 Equation d’import 9 (2.96) (-4.73) (11.08) 0.8981 0.8993 0.010 0.000 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.2731 -0.3525 Equation d’export 1 (3.22) (-1.19) 0.0867 1.0750 0.006 0.251 0.2679 -0.3679 0.0844 Equation d’export 2 (3.06) (-1.21) (0.47) 0.1010 1.0758 0.009 0.248 0.644 0.3243 -0.2491 1.0960 Equation d’export 6 (2.81) (-0.62) (4.66) 0.6082 0.7417 0.014 0.545 0.000 0.1924 0.8819 Equation d’export 7 (1.12) (1.83) 0.1825 0.9810 0.281 0.087 0.2839 0.0242 1.0715 Equation d’import 9 (2.23) (0.06) (3.80) 0.5975 0.9093 0.042 0.954 0.002 Travail des Métaux Résultats des estimations des équations d’importation -0.0151 1.8313 Equation d’import 1 (-0.11) (2.93) 0.3644 0.3258 0.910 0.010 0.0447 0.4779 0.9201 Equation d’import 2 (0.45) (0.80) (3.62) 0.6718 0.2507 0.659 0.436 0.003 0.1784 0.4830 1.3950 Equation d’import 6 (3.12) (1.41) (9.53) 0.9280 0.7316 0.007 0.182 0.000 0.1993 -2.2507 Equation d’import 7 (1.19) (-2.31) 0.2632 0.2826 0.253 0.035 0.1763 -0.5892 1.4343 Equation d’import 9 (3.36) (-1.76) (11.80) 0.9327 0.7443 0.005 0.101 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.1431 -0.2989 Equation d’export 1 (0.61) (-0.50) 0.0164 0.2258 0.550 0.624 0.3690 -2.1381 2.0503 Equation d’export 2 (2.58) (-4.41) (5.48) 0.6869 0.5871 0.022 0.001 0.000 0.4307 -1.4539 1.9281 Equation d’export 6 (3.14) (-3.13) (5.36) 0.6778 0.5504 0.007 0.007 0.000 0.2141 0.2577 Equation d’export 7 (0.96) (0.52) 0.0175 0.3383 0.350 0.613 0.4345 -1.2911 1.9390 Equation d’import 9 (3.15) (-3.12) (5.34) 0.6768 0.5664 0.007 0.008 0.000 Fabrication de Machines et Equipement Résultats des estimations des équations d’importation 0.1943 1.0573 Equation d’import 1 (1.66) (1.32) 0.1046 0.1393 0.117 0.205 0.0290 1.3237 1.1670 Equation d’import 2 (0.65) (4.64) (10.23) 0.8943 0.9785 0.525 0.000 0.000 0.2044 0.9849 1.3790 Equation d’import 6 (4.85) (3.66) (12.79) 0.9239 0.9716 0.000 0.003 0.000 0.2896 -1.2173 Equation d’import 7 (1.93) (-1.36) 0.1096 0.0921 0.073 0.194 0.1012 -1.1723 1.3368 Equation d’import 9 (2.68) (-5.49) (15.82) 0.9528 1.0254 0.018 0.000 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.5503 -0.0684 Equation d’export 1 (3.66) (-0.18) 0.0022 0.6165 0.002 0.860 0.4464 0.0436 0.8576 Equation d’export 2 (4.47) (0.18) (4.68) 0.6110 1.7514 0.001 0.862 0.000 0.5655 0.3898 0.9103 Equation d’export 6 (4.79) (1.33) (4.20) 0.5693 1.7670 0.000 0.204 0.001 0.7076 0.2296 Equation d’export 7 (4.63) (0.45) 0.0133 0.6628 0.000 0.659 0.6120 0.3343 0.8972 Equation d’import 9 (5055) (0.93) (4.03) 0.5427 1.5755 0.000 0.369 0.001 Fabrication de Machines et Appareils Electriques Résultats des estimations des équations d’importation -0.7744 0.3955 Equation d’import 1 (-8.86) (1.45) 0.1225 1.3070 0.000 0.168 -0.6955 0.6205 -0.4489 Equation d’import 2 (-7.61) (2.21) (-1.86) 0.2970 1.5678 0.000 0.044 0.083 -0.4367 0.5364 1.1035 Equation d’import 6 (-6.56) (2.62) (6.28) 0.8414 2.0138 0.000 0.020 0.000 -0.2441 -0.9190 Equation d’import 7 (-1.84) (-1.79) 0.1767 0.4800 0.086 0.093 -0.4433 -0.6215 1.2319 Equation d’import 9 (-6.76) (-2.64) (7.68) 0.8421 1.9487 0.000 0.019 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.6669 -1.3356 Equation d’export 1 (-3.42) (-7.11) 0.7710 0.7226 0.004 0.000 -0.3893 -1.8163 1.0939 Equation d’export 2 (-2.16) (-8.37) (3.07) 0.8632 1.4646 0.049 0.000 0.008 -0.1736 -1.5701 1.9876 Equation d’export 6 (-0.75) (-5.66) (4.36) 0.6969 0.9803 0.464 0.000 0.001 -0.7876 -0.5487 Equation d’export 7 (-2.67) (-2.04) 0.2169 0.6549 0.018 0.060 -0.1796 -1.5887 2.4041 Equation d’import 9 (-0.78) (-5.64) (4.69) 0.6954 0.9858 0.449 0.000 0.000 Fabrication d’Instruments Médicaux, de Précision Résultats des estimations des équations d’importation 0.0832 -0.2117 Equation d’import 1 (0.48) (-0.28) 0.0051 0.5679 0.6373 0.785 0.3228 0.7099 -1.7560 Equation d’import 2 (4.02) (2.04) (-8.14) 0.8264 1.4270 0.001 0.061 0.000 -0.1928 -0.0657 1.4222 Equation d’import 6 (-3.66) (-0.29) (10.03) 0.8876 1.3915 0.003 0.778 0.000 0.1295 -1.6408 Equation d’import 7 (1.08) (-2.93) 0.3647 0.4615 0.295 0.010 -0.1569 -0.2983 1.3167 Equation d’import 9 (-2.59) (-1.05) (8.42) 0.8952 1.0991 0.021 0.311 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -1.4221 -1.1343 Equation d’export 1 (-4.37) (-3.69) 0.4926 0.5067 0.001 0.002 -1.3941 -1.0908 -0.2736 Equation d’export 2 (-4.01) (-3.16) (-0.32) 0.4966 0.4797 0.001 0.008 0.753 -1.5323 -0.5021 1.4075 Equation d’export 6 (-4.27) (-1.41) (1.60) 0.2015 0.6102 0.001 0.183 0.133 -1.3752 -0.3658 Equation d’export 7 (-3.83) (-0.95) 0.0609 0.4054 0.002 0.357 -1.5199 -0.6710 1.5598 Equation d’import 9 (-4.43) (-1.70) (1.79) 0.2470 0.6366 0.001 0.114 0.096 Industrie Automobile Résultats des estimations des équations d’importation -0.0100 -0.9057 Equation d’import 1 (-0.07) (-0.93) 0.0540 0.3276 0.943 0.370 0.0179 0.4440 0.8701 Equation d’import 2 (0.29) (0.95) (7.88) 0.8260 1.1243 0.776 0.358 0.000 -0.0530 0.3861 1.1294 Equation d’import 6 (-0.93) (0.89) (11.07) 0.9055 1.5213 0.370 0.386 0.000 -0.1445 1.7647 Equation d’import 7 (-0.87) (1.60) 0.1453 0.3387 0.396 0.131 -0.0578 -0.3342 1.1345 Equation d’import 9 (-1.00) (-0.77) (10.53) 0.9042 1.5131 0.336 0.452 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.2209 -1.4501 Equation d’export 1 (2.15) (-3.76) 0.4846 2.1545 0.048 0.002 0.2439 -1.2853 -0.2350 Equation d’export 2 (2028) (-2.95) (-0.85) 0.5098 2.1018 0.039 0.011 0.411 0.2041 -1.1051 -0.0678 Equation d’export 6 (2.24) (-2.98) (-0.29) 0.4650 2.2461 0.042 0.010 0.778 0.2040 -1.14145 Equation d’export 7 (2.42) (-3.69) 0.4764 2.2920 0.029 0.002 0.2077 -1.1133 -0.0389 Equation d’import 9 (2.31) (-3.07) (-0.16) 0.4774 2.2699 0.037 0.008 0.872 Annexes B : résultats d’estimation des élasticités du 2ème niveau. ANNEXE 4 LISTE DES VARIABLES ET TABLEAU D’AGREGATION LISTE DES VARIABLES, DES PARAMETRES ET DES STATISTIQUES Variables Volume des importations d’origine UE ; Volume des importations d’origine hors UE ; Prix des importations d’origine UE ; Prix des importations d’origine hors UE ; Volume des exportations vers l’UE ; Volume des exportations vers l’hors UE ; Prix des exportations vers l’UE ; Prix des exportations vers l’hors UE ; Variable indicatrice de l’Accord d’association avec l’UE ; Erreur aléatoire liées aux spécifications relatives aux importations (aux exportations). Paramètres 1) Equations d’ importations : Constante ; Elasticité de substitution de 2ème niveau ; Elasticité associée à la variable dichotomique « Accord ». 2) Equation des exportations : : Constante ; Elasticité de transformation de 2ème niveau ; Elasticité associée à la variable dichotomique « Accord ». Statistiques usuelles Coefficient de détermination ; Statistique de Durbin-Watson ; Les chiffres entre parenthèse dans les cellules des tableaux de l’annexe 6 correspondent à la statistique de Student; Les troisièmes lignes des cellules des tableaux de l’annexe 6 correspondent à la probabilité critique. ANNEXE 5 SYNTHESE DES RESULTATS DES ESTIMATIONS ECONOMETRIQUES SYNTHESE DES RESULTATS DES ESTIMATIONS DES EQUATIONS D’IMPORTATION Elasticités de différentiation par Secteurs origine Accord 1ère équation 2ème équation Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière s+ ns ns Céréales ns ns ns Blé ns ns ns Orge ns ns ns Maïs s+ s+ s- Extraction de minerais métalliques s+ s+ s- Autres extractions de minerais ns ns s+ Industrie alimentaire ns ns s+ Industrie du tabac s+ s+ s+ Industrie textile ns ns s- Industrie de l'habillement et des fourrures s+ s+ s- Industrie du cuir et de la chaussure s+ s+ ns Travail du Bois et fabrication d’Articles en Bois ns ns ns Industrie du Papier et du Carton ns ns ns Edition, Imprimerie et Reproduction s+ s+ ns Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie ns ns s- Industrie Chimique s+ s+ s- Industrie du Caoutchouc et des Plastiques s+ s+ ns Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques s+ s+ ns Métallurgie ns ns s- Travail des Métaux s+ s+ ns Fabrication de Machines et Equipement s+ s+ s- Fabrication de machines de bureau et de matériel s+ s+ ns Fabrication de Machines et Appareils Electriques s+ s+ ns Fabrication d'équipements de radio, de télévision s+ s+ ns Fabrication d'instruments médicaux, de précision s+ s+ s- Industrie Automobile s+ s+ s- Fabrication d'autres matériels de transport s+ s+ s- ns : statistiquement non significatif (nulle) ; s+ : statistiquement significatif et positif s- : statistiquement significatif et négatif. SYNTHESE DES RESULTATS DES ESTIMATIONS DES EQUATIONS D’EXPORTATION Elasticité de différenciation par Secteurs destination Accord 1ère équation 2ème équation Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière s- s- s- Pêche et Aquaculture ns s- s+ Extraction de minerais métalliques ns ns ns Autres extractions de minerais ns ns s- Industrie textile ns ns s+ Industrie de l'habillement et des fourrures ns ns ns Industrie du cuir et de la chaussure ns ns ns Travail du Bois et fabrication d’Articles en Bois s- ns ns Industrie du Papier et du Carton ns ns ns Edition, Imprimerie et Reproduction ns ns ns Industrie Chimique s- s- s- Industrie du Caoutchouc et des Plastiques ns s- ns Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques s- s- s+ Métallurgie ns s- s- Travail des Métaux s- s- s+ Fabrication de Machines et Equipement ns ns ns Fabrication de Machines et Appareils Electriques s- s- ns Industrie Automobile ns ns ns ns : statistiquement non significatif ; s+ : positif et statistiquement significatif s- : négatif et statistiquement significatif. ANNEXE 6 RESULTATS SECTORIELS DES ESTIMATIONS ECONOMETRIQUES DES ELASTICITES DE DEUXIEME NIVEAU LISTE DES EQUATIONS ESTIMEES Liste des équations d’importation Equation d’import 1: Equation d’import 2: Liste des équations d’exportation Equation d’export 1: Equationd’export 2: Produits agricoles de base Céréales Résultats des estimations des équations d’importation -0.1928 1.2990 Equation d’import 1 (-1.23) (1.52) 0.1334 2.0884 0.238 0.149 -0.1987 1.3253 0.0163 Equation d’import 2 (-1.10) (1.39) (0.07) 0.1338 2.0919 0.292 0.187 0.943 Blé Résultats des estimations des équations d’importation -0.2451 1.6739 Equation d’import 1 (-1.68) (2.08) 0.2237 1.6462 0.114 0.055 -0.2176 1.6950 -0.0438 Equation d’import 2 (-0.94) (2.01) (-0.16) 0.2251 1.6508 0.361 0.064 0.877 Orge Résultats des estimations des équations d’importation 0.7496 1.2012 Equation d’import 1 (2.35) (1.75) 0.1695 2.3048 0.033 0.101 0.6318 1.3546 0.2903 Equation d’import 2 (1.67) (1.82) (0.62) 0.1914 2.4019 0.117 0.090 0.548 Maïs Résultats des estimations des équations d’importation -1.5827 1.4686 Equation d’import 1 (-5.36) (7.46) 0.7992 1.6467 0.000 0.000 -0.8242 1.4531 -1.2319 Equation d’import 2 (-2.30) (9.07) (-2.85) 0.8765 2.6488 0.039 0.000 0.014 Industrie alimentaire Résultats des estimations des équations d’importation 0.2496 -0.4651 Equation d’import 1 (2.52) (-0.81) 0.0420 0.5312 0.024 0.430 -0.0651 -0.5955 0.5281 Equation d’import 2 (-0.56) (-1.38) (3.54) 0.4943 1.2188 0.583 0.190 0.003 Industrie du tabac Résultats des estimations des équations d’importation 0.6039 1.4649 Equation d’import 1 (2.49) (3.19) 0.4046 0.6488 0.025 0.006 -0.0075 1.8423 1.0753 Equation d’import 2 (-0.02) (4.23) (2.31) 0.5689 0.9883 0.983 0.001 0.037 Raffinage de pétrole et autres produits d'énergie Résultats des estimations des équations d’importation 0.1324 -0.9680 Equation d’import 1 (0.32) (-1.12) 0.0777 0.6634 0.754 0.279 0.6084 0.7105 -1.8831 Equation d’import 2 (2.09) (1.05) (-4.57) 0.6299 0.6890 0.056 0.309 0.000 Fabrication de machines de bureau et de matériel Résultats des estimations des équations d’importation -0.0524 1.1813 Equation d’import 1 (-1.63) (23.27) 0.9730 1.9726 0.123 0.000 0.0069 1.1276 -0.1092 Equation d’import 2 (0.13) (17.83) (-1.36) 0.9762 2.0106 0.899 0.000 0.196 Fabrication d'équipements de radio, de télévision Résultats des estimations des équations d’importation 0.2849 1.2756 Equation d’import 1 (2.88) (5.22) 0.6453 1.3320 0.011 0.000 0.3602 1.2760 -0.1280 Equation d’import 2 (2.29) (5.12) (-0.63) 0.6550 1.3280 0.038 0.000 0.541 Fabrication d'instruments médicaux de précision Résultats des estimations des équations d’importation 0.0966 1.4364 Equation d’import 1 (2.18) (8.17) 0.8164 1.3857 0.045 0.000 0.2254 1.2218 -0.2285 Equation d’import 2 (3.69) (7.24) (-2.66) 0.8782 1.3971 0.002 0.000 0.019 Fabrication d'autres matériels de transport Résultats des estimations des équations d’importation -1.6439 1.3777 Equation d’import 1 (-5.14) (3.58) 0.4614 1.3610 0.000 0.003 -0.7680 1.0416 -1.1217 Equation d’import 2 (-2.13) (3.32) (-3.33) 0.6995 1.4478 0.052 0.005 0.005 Pêche et Aquaculture Résultats des estimations des équations d’exportation 0.4593 0.8857 Equation d’export 1 (2.30) (1.38) 0.1195 0.1207 0.037 0.190 -0.1911 -1.2484 1.6705 Equation d’export 2 (-1.25) (-2.52) (5.98) 0.7654 1.8567 0.232 0.026 0.000 Agriculture, sylviculture, chasse, exploitation forestière Résultats des estimations des équations d’importation -0.1647 0.8625 Equation d’import 1 (-0.85) (2.37) 0.2716 1.2036 0.410 0.032 -0.1553 0.9895 0.0814 Equation d’import 2 (-0.75) (1.18) (0.17) 0.2731 1.2332 0.468 0.260 0.869 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.1728 -2.1152 Equation d’export 1 (2.11) (-2.21) 0.2463 0.5737 0.043 0.043 0.4402 -1.5998 -0.4346 Equation d’export 2 (4.47) (-2.17) (-3.50) 0.5982 1.1212 0.001 0.048 0.004 Extraction de minerais métalliques Résultats des estimations des équations d’importation 0.0929 2.0609 Equation d’import 1 (0.78) (3.50) 0.4501 0.4940 0.448 0.003 0.4982 2.2861 -0.7133 Equation d’import 2 (4.46) (6.14) (-4.90) 0.7973 1.5001 0.001 0.000 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -1.0489 -0.7398 Equation d’export 1 (-3.59) (-1.21) 0.0890 1.3461 0.003 0.245 -0.6515 -0.8518 -0.6110 Equation d’export 2 (-1.69) (-1.44) (-1.50) 0.2158 1.6651 0.113 0.172 0.155 Autres extractions de minerais Résultats des estimations des équations d’importation 0.4374 0.2691 Equation d’import 1 (1.96) (0.29) 0.0055 0.1588 0.069 0.778 -0.3925 0.6685 1.4216 Equation d’import 2 (-1.84) (1.15) (5.06) 0.6485 0.7143 0.088 0.269 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.1475 1.3847 Equation d’export 1 (-1.81) (1.10) 0.0752 0.3363 0.091 0.287 0.0456 0.0598 -0.4041 Equation d’export 2 (0.55) (0.06) (-3.49) 0.5060 0.7183 0.591 0.954 0.004 Industrie textile Résultats des estimations des équations d’importation -0.0366 0.6567 Equation d’import 1 (-0.61) (1.61) 0.1469 0.5855 0.554 0.129 0.0899 -0.2557 -0.3375 Equation d’import 2 (1.36) (-0.55) (-2.87) 0.4633 0.7911 0.197 0.589 0.012 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.1114 1.0358 Equation d’export 1 (-0.95) (2.05) 0.2190 1.0013 0.357 0.058 -0.3240 -0.7297 0.8394 Equation d’export 2 (-4.65) (-1.91) (6.41) 0.8015 1.4020 0.000 0.076 0.000 Industrie de l'habillement et des fourrures Résultats des estimations des équations d’importation -0.3588 2.3700 Equation d’import 1 (-2.65) (6.83) 0.7565 1.1044 0.018 0.000 0.2013 1.4925 -1.0204 Equation d’import 2 (1.12) (4.32) (-3.74) 0.8783 1.5737 0.281 0.001 0.002 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.6638 0.4313 Equation d’export 1 (6.23) (0.75) 0.0364 0.5613 0.000 0.464 0.4908 -0.0963 0.3382 Equation d’export 2 (3.01) (-0.14) (1.37) 0.1506 0.6176 0.009 0.889 0.192 Industrie du cuir et de la chaussure Résultats des estimations des équations d’importation -0.3251 2.5324 Equation d’import 1 (-1.98) (13.95) 0.9284 1.7137 0.066 0.000 -0.1307 1.9720 -0.8843 Equation d’import 2 (-0.67) (5.21) (-1.66) 0.9402 1.7673 0.512 0.000 0.119 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.1819 -0.2841 Equation d’export 1 (1.82) (-0.62) 0.0246 0.7220 0.088 0.547 0.1126 -0.7507 0.2107 Equation d’export 2 (0.79) (-0.92) (0.70) 0.0575 0.7848 0.441 0.373 0.496 Travail du Bois et fabrication d’Articles en Bois Résultats des estimations des équations d’importation 0.0031 0.3108 Equation d’import 1 (0.07) (1.20) 0.0871 1.5379 0.944 0.250 -0.0256 0.5854 0.1034 Equation d’import 2 (-0.52) (1.71) (1.20) 0.1729 1.6607 0.613 0.110 0.248 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.1997 -0.8812 Equation d’export 1 (-1.92) (-2.74) 0.3335 1.0661 0.075 0.015 0.0376 -0.5613 -0.2910 Equation d’export 2 (0.21) (-1.52) (-1.55) 0.4312 1.2478 0.840 0.152 0.143 Industrie du Papier et du Carton Résultats des estimations des équations d’importation -0.6114 1.2109 Equation d’import 1 (-6.78) (1.42) 0.1182 1.8140 0.000 0.177 -0.4438 0.8132 -0.3068 Equation d’import 2 (-3.56) (0.99) (-1.82) 0.2872 1.7169 0.003 0.340 0.090 Résultats des estimations des équations d’exportation -2.4006 -0.4260 Equation d’export 1 (-3.09) (-0.78) 0.0421 0.5480 0.008 0.446 -2.2881 -0.3115 -0.4342 Equation d’export 2 (-2.69) (-0.50) (-0.40) 0.0539 0.5202 0.018 0.628 0.695 Edition, Imprimerie et Reproduction Résultats des estimations des équations d’importation -0.1293 1.1343 Equation d’import 1 (-2.49) (6.40) 0.7319 0.9833 0.025 0.000 -0.1160 1.0768 -0.0387 Equation d’import 2 (-1.65) (4.01) (-0.29) 0.7335 0.9367 0.121 0.001 0.774 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.5190 -0.7086 Equation d’export 1 (3.48) (-2.00) 0.2104 1.4925 0.003 0.064 0.4942 -0.7989 0.0775 Equation d’export 2 (2.27) (-1.20) (0.16) 0.2119 1.5237 0.039 0.251 0.873 Industrie Chimique Résultats des estimations des équations d’importation -0.1543 0.6787 Equation d’import 1 (-2.57) (2.58) 0.3077 0.7437 0.022 0.021 0.0541 1.1875 -0.4446 Equation d’import 2 (1.70) (10.43) (-9.44) 0.9059 2.4076 0.111 0.000 0.000 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.0627 -2.3617 Equation d’export 1 (-1.02) (-3.69) 0.4758 0.8636 0.324 0.002 0.1175 -1.9994 -0.3229 Equation d’export 2 (1.67) (-4.01) (-3.45) 0.7164 1.6825 0.117 0.001 0.004 Industrie du Caoutchouc et des Plastiques Résultats des estimations des équations d’importation -0.0587 1.0342 Equation d’import 1 (-0.79) (3.54) 0.4557 0.7738 0.443 0.003 -0.0191 1.0126 -0.0720 Equation d’import 2 (-0.18) (3.36) (-0.54) 0.4668 0.7847 0.858 0.005 0.597 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.6168 -0.6997 Equation d’export 1 (-2.91) (-1.60) 0.1454 1.0502 0.011 0.131 -1.1005 -1.0356 0.7281 Equation d’export 2 (-3.22) (-2.28) (1.74) 0.2969 1.4168 0.006 0.039 0.104 Fabrication d’autres Produits Minéraux non Métalliques Résultats des estimations des équations d’importation 0.0767 1.1660 Equation d’import 1 (1.47) (12.56) 0.9132 1.3253 0.163 0.000 0.0923 1.0861 -0.0796 Equation d’import 2 (1.53) (6.40) (-0.57) 0.9151 1.3071 0.147 0.000 0.579 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.0636 -0.7184 Equation d’export 1 (-0.73) (-4.04) 0.5205 0.3549 0.476 0.001 -0.2940 -0.7431 0.3909 Equation d’export 2 (-2.54) (-4.90) (2.59) 0.6762 0.6543 0.023 0.000 0.021 Métallurgie Résultats des estimations des équations d’importation 0.0756 1.0061 Equation d’import 1 (0.43) (2.08) 0.2236 1.0641 0.672 0.055 0.2509 0.5780 -0.5074 Equation d’import 2 (1.52) (1.29) (-2.53) 0.4676 1.4954 0.152 0.218 0.024 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.2472 -0.3659 Equation d’export 1 (-1.06) (-0.92) 0.0539 0.5324 0.308 0.370 0.6158 -0.8868 -1.4953 Equation d’export 2 (2.31) (-2.92) (-4.10) 0.5697 1.2956 0.037 0.011 0.001 Travail des Métaux Résultats des estimations des équations d’importation -0.0491 1.5009 Equation d’import 1 (-0.80) (10.67) 0.8836 1.6264 0.439 0.000 -0.0502 1.5053 0.0039 Equation d’import 2 (-0.61) (6.19) (0.02) 0.8836 1.6282 0.551 0.000 0.982 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.1850 -2.4059 Equation d’export 1 (-1.06) (-3.88) 0.5005 0.6695 0.306 0.001 -0.8339 -1.7457 1.1503 Equation d’export 2 (-4.94) (-4.29) (5.01) 0.8210 1.0982 0.000 0.001 0.000 Fabrication de Machines et Equipement Résultats des estimations des équations d’importation -0.1117 1.1758 Equation d’import 1 (-2.31) (7.12) 0.7716 0.5346 0.035 0.000 0.0504 1.1354 -0.2803 Equation d’import 2 (1.01) (10.10) (-4.31) 0.9019 1.4089 0.329 0.000 0.001 Résultats des estimations des équations d’exportation -0.0880 0.1659 Equation d’export 1 (-0.35) (0.42) 0.0115 1.2725 0.731 0.682 -0.4692 -0.1128 0.8102 Equation d’export 2 (-1.53) (-0.29) (1.90) 0.2137 1.3411 0.149 0.779 0.079 Fabrication de Machines et Appareils Electriques Résultats des estimations des équations d’importation 0.1096 1.2383 Equation d’import 1 (1.87) (7.39) 0.7846 1.3436 0.082 0.000 0.1275 1.2125 -0.0316 Equation d’import 2 (1.22) (5.71) (-0.21) 0.7853 1.3363 0.244 0.000 0.837 Résultats des estimations des équations d’exportation 0.1881 -0.6496 Equation d’export 1 (2.47) (-2.97) 0.3698 1.8140 0.026 0.010 0.1207 -0.8114 0.1458 Equation d’export 2 (0.93) (-2.43) (0.65) 0.3884 1.7787 0.367 0.029 0.525 Industrie Automobile Résultats des estimations des équations d’importation -0.4817 1.4829 Equation d’import 1 (-6.21) (3.95) 0.5100 1.0896 0.000 0.001 -0.1912 1.0942 -0.4778 Equation d’import 2 (-2.16) (3.95) (-4.14) 0.7795 2.5842 0.049 0.001 0.001 Résultats des estimations des équations d’exportation -1.1157 -0.6173 Equation d’export 1 (-3.43) (-0.96) 0.0615 0.5234 0.004 0.354 -1.5270 -0.6230 0.7312 Equation d’export 2 (-3.13) (-0.98) (1.13) 0.1448 0.5139 0.008 0.347 0.281 95