94384 Dernière mise à jour : août 2009 Bosnie-Herzégovine : Des ponts pour la paix August 29, 2009 Liens : - Qu'est-ce que l'IDA ? - Nos activités en Bosnie Herzégovine  En savoir plus sur Bosnie- Herzégovine : - Emprunts précédents - Données et statistiques  - Recherche - Contactez-nous  En 1566, l’architecte ottoman Mimar Hajrudin construisit un pont en pierre qui enjambait les eaux de la Neretva et qui est devenu célèbre sous le nom de « Stari Most », signifiant « vieux pont ». Le petit poste de surveillance turc s’épanouit bientôt en une ville qui fut finalement baptisée Mostar ou « gardien du pont ». Le pont est devenu un symbole de tolérance en Bosnie- Herzégovine, dans une région connue pour sa diversité ethnique et religieuse, jusqu’à ce que la guerre anéantisse l’ancienne Yougoslavie. Le 9 novembre 1993, l’artillerie et les chars ont détruit ce trésor culturel. Après la fin de la guerre, le gouvernement a essayé pendant plusieurs années de reconstruire ce pont. Cependant, en raison du manque de capacités financières et techniques, ainsi que des sensibilités spécifiques tant politiques qu’ethniques exprimées autour du projet, tous les efforts se sont avérés infructueux. Le projet pilote pour la sauvegarde de l’héritage culturel, finance par l’IDA, a été lancé en 1999. Le gouvernement a contacté l’IDA dans l’espoir que son expertise technique, sa réputation en tant que courtier honnête et sa capacité à rassembler un groupe d’actionnaires divers permettraient la reconstruction du pont et de ses tours. Il ne s’agissait pas d’un projet typique de reconstruction d’infrastructure ou de développement économique mené par l’IDA. En raison du symbolisme inhérent à la reconstruction du Vieux pont, le projet a été conçu pour promouvoir un climat de réconciliation, principale condition préalable à la reprise économique et à la cohésion sociale. La réouverture du Vieux pont a contribué à la réconciliation des peuples divisés par la guerre résidant sur les rives de la Neretva. Principales réalisations : - Un vaste effort de reconstruction. En plus de reconstruire la gracieuse voûte du pont ainsi que ses tours, le projet a restauré d’autres monuments endommagés, ce qui a permis de conserver le caractère historique de la vieille ville pavée de Mostar. - Réconciliation des habitants. Aujourd’hui, les habitants des deux rives de Mostar se réunissent de nouveau dans la vieille ville pour assister à des concerts, des expositions et divers autres événements culturels. - L’augmentation spectaculaire du tourisme apporte des capitaux. Le tourisme a repris, ce qui a eu pour résultat de dynamiser l’économie locale. Même avant la reconstruction du pont, la ville de Mostar, divisée au niveau ethnique et brisée par la guerre, recevait chaque année la visite de 20000 à 25000 touristes. Ce chiffre s’est encore accru. On a enregistré en 2004 la venue de quelque 300000 touristes, 450000 en 2005, 750000 en 2006 et plus d’un million en 2008. - L’activité économique a redémarré. Le tourisme a entraîné la construction de nouveaux bâtiments et l’ouverture de nouveaux hôtels, restaurants, bars et autres commerces dans Mostar et ses environs. -Reconnaissance historique. En juillet 2005, le Vieux pont de Mostar et la vieille ville avoisinante ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le coût total du projet s’est élevé à 12,5 millions de dollars, l’IDA contribuant à hauteur de 4 millions de dollars. L’IDA a réuni un partenariat unique pour mener à bien ce projet, partenariat réunissant les communautés locales, les gouvernements national et régional ainsi que plusieurs autres pays donateurs. La force de rassemblement de l’IDA a eu autant d’impact que son assistance directe tant financière que technique. The Government provided US$2 million, with other donors, including Italy, the Netherlands, Croatia, and the Council of Europe Development Bank, providing the rest. Also contributing were UNESCO, the World Monuments Fund, and the Aga Khan Trust for Culture. Bien que le financement de l’IDA ait pris fin il y a plusieurs années, les activités sur le terrain continuent car les autorités locales travaillent toujours à la restauration et à l’entretien de la vieille ville. L’unité de gestion de projets a été transformée en une agence chargée de gérer et d’entretenir la vieille ville restaurée ainsi que de développer le potentiel touristique de la ville. Projet pilote de patrimoine culturel (1999-2004) Documents du projet Related News Lancement d’un fonds pour soutenir les initiatives à l’appui des marchés du carbone dans les pays en développement KOSOVO : ACCORD ENTRE L'UNION ET LA BANQUE MONDIALE SUR LA COORDINATION ECONOMIQUE Permanent URL for this page: http://go.worldbank.org/N53A1LNK80