Rapport No48878-BJ Stimuler 1'Cconomie rurale: Analyse du climat des investissements pour les entreprises rurales Juin 2009 Agriculture et Dkveloppement Rural, AFTAR Dkpartementpays AFCF2 Rkgion Afiique Analyse du Climatdes Investissementspour les Entreprises Rurales au Be'nin - REPUBLIQUEI)U BENIN-ANNEE FISCALE 1er .Tanvier-- 31 dtcembre DEVISE (Taux uk ... ? :,,,;langeau 30 mai 2009) .. Unite ~-nene&re:Franc CFA 1 US$ = 465 F CFA POIDSET MESURES Systeme metrique LISTEDES ABREVIATIONSET ACCRONYMES APE1 Agence dc Pn~~notiondes Exportations et des Investissements ARD Agriculture c?L Dtveloppement Rural CEB Communauti I;!ectrique du Btnin CFE Centre de Fornazlitesdes Entreprises CIR Climat des Invcsrl'ssementen milieu Rural CNSS CaisseNational,: .z SecuritC Sociale CPI Centre de Promot, .ndes Investissements DECRG Dtpartement de la 5ccherche DPP Direction de la Prop:arnmation et de la Prospection ECI Evaluation du Climat des Investissements ECIR Evaluationdu Climat des Investissements en milieu Rural ECVR EnquCte sur les Conditions de Vie en milieu Rural EDIC Etude Diagnostique de lYIntegrationCommerciale FIAS Foreign Investment Advisory Services (Services Conseils pour 1'Investissement Etranger) FODEFCA Fonds de Dkveloppe~nentde la Formation Professionnelle Continueet de 1'Apprentissage IDE Investissement Direct Etranger IMF Institution de Micro Finance INSAE InstitutNational de la Statistiqueet de l'halyse Economique MAEP Ministere de I'Agriculture, de I'Elevage et de la PCche OCDE Organisation de Cooptration et de Dtveloppement Economiques PME Petites et Moyennes Entreprises PRSC Poverty Reduction Strategy Credit (Credit pour la Strattgie de Rtduction de la Pauvrett) PTF Partenaires Techniques et Financiers QUIBB Questionnaire des Indicateurs de Base du Bien-Ctre RGPH Recensement GtnCral de la Population et de 1'Habitation SASFP DCveloppement des SecteursPrivt et Financier pour 1'Asie du Sud SASRD DCveloppement Rural pour 1'Asie du Sud SBEE Socittt Btninoise d'Electricitt et d'Eau SCRP StratCgiede la Croissance et de la Reductionde la Pauvrett TCN Transmission Company of Nigeria Analvse du Clinlat des Investissements pour les Entreprises Rurales au BLnin - 11 - UEMOA Union Economique et Monktaire Ouest Africaine Vice President Obiageli Katryn Esekwesili CountryDirector Madani M. Tall SectorManager Karen McConnell-Brooks Task Team Leaders Patrick Verissimo, Issa Faye ... Arzalyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 111 - L'etude sur le climat des investissements pour les entreprises rurales au Benin a it6 initiee et parrainee par la Direction de la Programmation et de la Prospective (DPP) au Ministere de llAgriculture,de 1'Elevage et de la PEche (MAEP) B Cotonou. L'equipe de la Banque mondiale aimerait exprimer ses plus vifs remerciements ?i I'kgard de M. le Directeur Bonaventure Kouakanou, DPPIMAEP, et M. le Directeur-Adjoint Christophe MedCnou, et tous les cadres du MAEP concernes, pour le leadership qu'ils ont demontre, et le support qu'ils ont fourni tout au long du processus d'elaboration de cette etude. Ces remerciements sont aussi adressds aux cadres des autres departements ministiriels et institutions publiques ou privees au BCnin, plus particulikrementceux du Ministkre de I'Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, ainsi que de 1'Institut National de Statistiqueset d'Analyses Economiques (INSAE), de la Chambre de Commerce et de I'Industrie, et de la Chambre d'Agriculture, qui ont bien voulus recevoir 1'Cquipe de la Banque Mondiale et donner leur point de vue sur I'ktude lors de la phase de preparation, de mEme que les administrations decentralise'es et les 6lus locaux qui ont bien voulu faciliter les enquCtes de terrain. L'analyse du climat des investissements pour les entreprises rurales au Be'nin fait partie d'un exercice pilote sur le climat des investissements en milieu rural, financC par le Programme de Partenariat Banque mondiale-Pays Bas (BNPP) et le Fonds Fiduciaire Norvegien, que 1'Cquipe Banque mondiale en charge de ce travail tient a remercier. L'e'quipe exprime Cgalement ces vifs remerciements a M. Cornelis van der Meer (ARD),coordinateurde l'exercice pilote programme, pour ses conseilset son support continus. Cette evaluation du climat des investissements en milieu rural est basCe sur I'analyse de donne'es prilevdes 2 travers une sCrie d'enquetes effectuees par le cabinet Afrique Conseil (Cotonou) dans la periode de Novembre 2005 h Mai 2006. L'equipe Banque mondiale saisit I'occasion pour remercier les experts d'Afrique Conseil pour leur expe'rience et leur professionnalisme qui ont pennis une collaboration fructueuse. Ce travail a Ctd dirigd par une iquipe de la Banque mondiale mende par M. Patrick VCrissimo et M. Issa Faye (chargCs de projet, AFTAR), appuyCe par les consultants internationaux M. Jan- Hendrik Leeuwen (consultant principal), M. AurClien S. Beko, George Joseph et Gabriel Tefempa (traitement de donnees et analyses). L'equipe souhaiterait vivement remercier Mssrs. Stephen Mink (AFTSN), Klaus Deininger (DECRG),Nouridine K. Dia (AFTP4), Alain Onibon et Nicolas Ahouissoussi (AFTAR) pour I'appui technique durant I'exercice et les commentaires fournis sur les versions prdcidentes de ce rapport. L'Cquipe remercie Cgalement Mmes. Marie- Claudine Fundi (AFTAR) et Lydie Ahodehou (AFMBJ), et M. Patrice Sade (AFTAR) pour I'appui logistique et administratif apportk durant tout cet exercice. Finalement, 1'Cquipe tient a exprimer sa gratitude pour les peer reviewers M. Peter Lanjouw (DECRG), M. Jean Michel Marchat (MNSED) et Mme. Michaela Weber (AFTFP) qui ont accompagne, guidd et enrichi ce travail de par leur commentaires techniques apportdstout au long de cet exercice. Anal~sedl1 Climut des Iltvestissements pour les Entreprises Rurales au B h i n - it) - TABLE MATIERES DES RESUME DES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS .................................................................VII .. Introduction ...................................................................................................................................vil Le secteur des petites et moyennes entreprises rurales au BCnin ..................................................VII .. ... Les rksultats de 1'Cvaluationdu climat des investissements (ECIR)............................................viii Messages clCs .................................................................................................................................xi .. Suggestions pour les prochaines itapes.......................................................................................xvii SUMMARY CONCLUSIONSANDRECOMMENDATIONS OF ............................................................XIX Introduction ..................................................................................................................................xix The non-farm rural enterprise sector in Benin..............................................................................xix The Results of the RICA Survey...................................................................................................xx ... Key Messages for senior decisionmakers..................................................................................XXIII ... Suggestions for the next steps ..................................................................................................xxviii CHAPITREI: L'EVALUATIONCLIMAT DES INVESTISSEMENTS EN ZONES RURALES............ DU 1 Contexte........................................................................................................................................... 1 Concept et mkthodologie.............................................................................................................1 Brkve rkcapitulation des rCsultats de 1'ECIen zone urbaine........................................................... 5 RCsultatsde 17Cvaluationdu climat des investissementsen zones rurales ......................................5 Conclusion..................................................................................................................................... 11 CHAPITRE11 :LEPORTRAITDES ENTREPRISESNON-AGRICOLES RURALES AU BENIN ..........13 L'ampleur et les caractCristiquesdu secteur.................................................................................. 13 La rCpartition sectorielleet spatialedes entreprises rurales ......................................................... 17 Les caractkristiquesdes dirigeants ................................................................................................19 Les caractdnstiques de la main d'oeuvre........................................................................................ 20 . . Les liens avec les entreprisesurbaines formelleset l'agriculture ................................................. 21 Les performances des entreprisesrurales ...................................................................................... 23 La localisation des entreprises rurales, leur 2ge, et l'influence sur leur performance..................25 Conclusion.................................................................................................................................... .27 CHAPITRE111:LAFINANCE - UN ELEMENTFXIBLE DE L'ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES EN ZONE RURALE .......................................................................29 RCsumd .......................................................................................................................................... 29 Le systkme financier rural dans son Ctat actuel............................................................................. 29 Le systkme financier et son impact sur I'entrCe, la croissance et l'efficaciti des entreprisesrurales ............................................................................................. 30 Analyse du Clinznt des Investissemertts pour les Entreprises Rurales au Bknirt .I'. Les principales difficultks rencontrkes au niveau du systkme financier........................................34 RCcents dkveloppements............................................................................................................... 36 Conclusions et recornrnandations.................................................................................................. 36 CHAPITRE m:LESINFRASTRUCTURESRURALES: UN HANDICAPPOUR LE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES RURALES .............................................................................38 RksumC ..........................................................................................................................................38 L'Ctat actuel des infrastructuresrurales au Bknin .........................................................................38 L'impact sur l'investissement. la croissanceet I'efficacitC ...........................................................40 DCveloppements recents................................................................................................................42 Conclusions et recommandations ..................................................................................................43 CHAPITREV: LABONNE GOUVERNANCE: UN PASSAGEOBLIGEPOUR LA REALISATION DE BONNES PERFORMANCESECONOMIQUES .........................45 Rdsumd ..........................................................................................................................................45 La corruption: une contraintemajeure pour le dkveloppement des entreprises ............................45 La bureaucratie administrativeet la fiscalitk................................................................................. 46 L'appareil judiciaire ......................................................................................................................47 La dkcentralisation..........................................................................................................................48 Le lien entre la gouvernanceet la prkpondkrance de l'informel ...................................................48 Recents Ddveloppements..............................................................................................................-49 Conclusions et recommandations .................................................................................................. 50 CHAPITREVI: LERENFORCEMENTDES CAPACITESDESENTREPRISESRURALES ..................53 RCsum6.......................................................................................................................................... 53 Niveau de compktences et l'impact sur la performance des entreprises rurales ...........................53 Les mkthodes d'acquisition d'expertise ........................................................................................57 Conclusions et recommandations ..................................................................................................58 Anal-yse du Climat des Invesrissemenrs pour les Enrreprises Rurales au Be'nin . . vi Figure 1 : Les principales contraintes agrdgdes perques par les entrepreneurs en milieu rural .......................................................................... 5 Figure 2: Comparaison des principales contraintes perGues par les entreprises rurales et les entreprises urbaines ................................................7 Figure 3: Les contraintes majeures perques par les entreprises en milieu rural et urbain ............................................................................................8 Figure 4: Les principales contraintes perques par les entreprises rurales selon les secteurs d'activitds ..........................................................................9 Figure 5: Comparaison internationale des contraintes .............................................................II Figure 6: Les sources du capital initial des entreprises rurales................................................15 Figure 7: RCpartition des entreprises selon la taille (nombre d'employds) .............................. 16 Figure 8: Age des entreprises rurales et comparaison avec l'urbain ........................................ 17 Figure 9: Distribution spatiale des entreprises rurales et comparaisons internationales...............................................................................18 Figure 10: Saisonnalitd des activites dans les principaux secteurs ............................................24 Figure 1I: ProductivitCpartielle. taille et statut legal ................................................................26 Figure 12: Indicateurs de gouvernance et comparaison.............................................................51 Tableau 1: Situation actuelle des entreprises rurales du BCnin ..................................................14 Tableau 2: Main d'ceuvre pour les entreprises rurales non-agricoles......................................... 20 Tableau 3: Localisation gdographique du marche et de la clientkle. et Liens avec les autres branches ............................................................................... 22 Tableau 4: Conditions d'accb au.crCditpour les entreprises rurales. 2006 ...............................32 Tableau 5: Entreprises non-agricoles et accks a l'electricite ......................................................40 Tableau-6: Indicateurs Doing Business: Licence et exdcution contrats .....................................47 Tableau 7: Caractdristiques des directeurs-gdrants selon les secteurs d'activitd ........................54 Analyse d ~Climat des lnllestissemenrs pour les Entreprises Rurales au Bknin i - vij - RESUMEDES CONCLUSIONSET RECOMMANDATIONS Introduction L'Cvaluation du climat des investissements en zones rurale au BCnin (ECIR) cherche a dkmontrer I'importance des contraintes liees l'environnement des affaires en zone rurale travers une analyse descriptive et empirique utilisant differentes mCthodes statistiques et economCtriques des perceptions des dirigeants des entreprises rurales ne pratiquant pas l'agriculture. L'objectif de 1'ECIR est d'identifier les opportunitts et les obstacles a l'investissement des entreprises rurales, de fournir des arguments solides en faveur du renforcement des politiques de promotion du secteur privk rural, et de definir les axes de rkformes prioritaires pour y parvenir. L'instrument principal de cette ECIR consiste en une sCrie d'enqugtes couvrant 149 villages ruraux issus de tous les dkpartements du territoire national, hormis le Departement du Littoral qui est entikrement urbain. L'6chantillon comprend au total 700 mCnages et 800entreprises. Ce travail s'inscrit dans le cadre d'une initiative plus large de la Banque mondiale qui consiste 2 Cvaluer le climat des investissements en milieu rural dans six pays pilotes a travers toutes les rkgions. Avec cette Ctude, le BCnin, sixieme cas pilote, rejoint le Nicaragua, l'lndonCsie, le Sri Lanka, la Tanzanie et 19~thiopiepour lesquels des ECIR similaires sont dCja realides ou en phase de l'etre. L'analyse du climat des investissements en milieu rural au BCnin est documentee dans ce rapport, auquel les rCsultats dCtaill6s de I'ECIR sont annexes sous forrne de tableaux. Le secteur des petites et moyennesentreprisesrurales auBCnin Le Bknin compte environ 80,000 entreprises rurales ne pratiquant pas Definition des entreprises rurales pour I'ECIR Benin I'agriculture et qui occupent environ 10% de la population rurale active. Ce Est considCreecomme entreprise rurale >> toute firme, formelle (( ou informelle,engagee dans des activite's generatrices de revenu pourcentage est relativement ClevC dans le commerce, la production (hormis I'agriculture compare'e aux d'autres pays d'Afrique proprement dite), ou les services. en milieu rural ou periurbain. sub-saharienne. Le secteur des Cela implique que toute activite creatrice de valeur ajoutCe a entreprises contribue de manikre trks partir de produits primaires (transfonnation/traitement de substantielle la crCation de richesse produits agricoles en produits alimentaires) est consid6rke comme une activite Cconomique rurale comme par exemp1e;les dans 1'Cconomie du pays. activitB de production de produits alimentaires dCrives de La grande majorit6 des entreprises I'agriculture telles que la production de produits laitiers, le rurales du Be'nin est rattachee aux conditionnement et la vente d'czufs, 1'Cgrenage de la graine de coton, etc. Par contre, 1'6tale de la vendeuse au bord de la route, menages et presque la totalite' de ces ainsi que les activitks individuelles de demarchage et entreprises (99%) est detenue par un d'interme'diationisolCes n'ont pas ett prises en compte. L'activite propridtaire ou un menage unique, ce peut Etre rCalisCe au sein du menage ou bien dans toute autre qui explique largement la unit6 hors du foyer. Du fait de leur capacitC limitie B accroitre la prCpondCrance des fonds propres productivitk et B gtnkrer des emplois et des revenus plus ClevCs, le poids des entreprises de subsistance dans I'tchantillon analyse (82%) et des fonds provenant de la est fixe B un niveau relativement bas (cf. Annexe I pour details). farnille et des arnis (7%) dans le Ainsi, ne sont prises en compte dans cette ECIR que les financement du capital initial de ces entreprisesrurales creatrices de valeur ajouteequi sont en general entreprises. La prkponde'rance des dans I'agro-industrie, les entreprises qui transfoment ou traitent fonds propres et des sources les produits agricoles, et les entreprises non-agricoles, h proprement parler, dans les secteurs formel et informel. informelles implique que la liquiditt Analyse du Climat des Investissemerztspour les Entreprises Rurales au Bknin - viii - de ces entreprises est ge'ne'ralement limit6e. Combink avec l'accks limit6 aux institutions financikres, ceci explique pourquoi les petites et moyennes entreprises (PME) rurales ont des difficult& a mobiliser les fonds requis pour financer des investissements. Parrni les entreprises rurales, 36,s % sont impliqudes dans la production, 37,s % dans le commerce, et 26 % dans les services. L'importance de la production est directement li6e aux activit6s de transformation de produits agricoles,en dehors des activit6s traditionnelles comme la menuiserie et la fabrication des produits mktaux. Le secteur des entreprises rurales est fortement li6 au secteur de l'agriculture, non seulement B travers les activite's de transformation des produits agricoles et la fourniture des services au secteur, mais aussi du fait que la cr6ation de nouvelles entreprises est largement financie par les Cpargnes agricoles (71 %). Ceci indique de forts effets de synergieentre les deux secteurs, ce qui suggkre que toute politique de promotion du secteur rural hors agriculture ne devrait pas se faire de falon isol6e en ignorant la politique agricole. La grande majorit6 des entreprises rurales (96%) opkrent dans le secteur informel, c'est-a-dire qu'elles ne sont enregistrdes ni dans une agence nationale (type INSAE, CNSS, chambre de commerce, etc.), ni dans une agence dkpartementaleou tout autre agence. Plus de 60% du secteurest compose' d'entreprises d'une personne, ce qui est en net contraste avec les zones urbaines oii la distribution par taille des entreprises est plus h6tCrogttne avec des micros, petites, moyennes et grandes entreprises.Environ 77% de la main d'oeuvre des entreprisesrurales est constituke par la main d'auvre familiale. Cette situation est sans doute lie'e au coGt relativement faible de la main d'aeuvre familiale qui par ailleurs est en grande majorit6 non qualifike. Les resultatsde I'evaluation du climat des investissements(ECIR) L'analyse du climat des investissements pour les entreprises rurales indique clairement que l'imergence du secteur rural hors-agriculture est ddterminke par la dynamique dans le secteur de l'agriculture. En d'autres termes, c'est la croissance du l'agriculture qui permet aux entrepreneurs ruraux (sans les agriculteurs proprement dits) d'evoluer - et de contribuer a la croissance de 1'Cconomie rurale. Le diagnostic de I'ECIR montre une situation prkoccupante pour les entrepreneurs ruraux. Comrne illustr6 dans la figure ci-dessous, l'analyse agrigCe par grand thkme des contrainteslikes a l'environnement des affaires en milieu rural, montre qu'une grande majorit6 des entrepreneurs ruraux souffrent d'obstacles lies au financement, 66% d'entre eux perloivent cette contrainte comrne majeure ou sdvkre. Les obstacles liCs a la commercialisation suivent selon 45% des dirigeants d'entreprises rurales, ensuite viennent, respectivement, les obstacles lids au transport (43%),aux services publics notamment 1'6lectricit6 (33%),et la gouvemance (31%). En effet, les r6sultats prisentds dans cette Ctude viennent en compldment des informations fournies par 1'Evaluation du Climat des Investissements (ECI) (Banque mondiale, 2005b) et d'autres sources d'information, pour Ctayer le fait que le climat des investissements est riellement en dCfaveur du secteur priv6 dans son ensemble. Une comparaison internationale rdvkle le meme type de diffdrence entre le Be'nin et les autres pays pilotes, avec l'impression que l'environnement des affaires est plus ddfavorable pour le Bdnin en comparaison avec les autres pays pilotes. Analyse du Climat des Investisse~nentspour les Entreprises Rurules nu Be'rzin - ix - Les principales contraintesperquespar les entrepreneursen milieurural Top 5 des contraintes agregees Finance March6 Transport Services Gowemance publics Source: ECIR Be'ni~z,2006. Acces a la Finance: Le systkme bancaire au BCnin rkalise en gknkral de bonnes performances sous la supervision de la Commission Bancaire RCgionale de la Banque Centrale des Etats de 1'Afriquede l'Ouest et le sous-secteurde la micro finance est reconnu comme le plus CvoluC dans la sous-rkgion. NCanmoins, les entreprises rurales sont amenCes B fonctionner pratiquement sans accks aux crkdits financiers. Les quelques rares crCdits accordes par les banques commerciales aux entreprises rurales se limitent plut6t B la filikre coton, et les entreprises toutes confondues ne reprksentent qu' une mineure partie des emprunteurs auprks des institutions de micro finance (MF).. La rkticence d'accorder des crCdits aux entrepreneurs ruraux est aussi bien prononcCe panni les banques comrnerciales que parmi les IMF et est principalement dO au fait que les entrepreneurs du monde rural constituent un risque considkrable. Cela est non seulement lie a la nature de leurs activitks qui sont wlnkrables aux chocs naturels et B la saisonnaliti, mais aussi associe au manque ou B l'asymCtrie d'informations concernant les emprunteurs potentiels, et exacerbe par le manque de garanties acceptables pour les institutions financikres. M2me si les IMF ont cornrne mission de servir les couches de la population les plus dCfavorisCes, il s'avkre qu'elles n'ont pas rCussi dCvelopper des instruments qui correspondent aux besoins des entrepreneurs ruraux, avec des taux de rationnement ClevCs, des volumes faibles incapables de satisfaire les besoins des entreprises en termes d'investissement et de besoins en fonds de roulement, sans compter les exigences de garanties onkreuses. Il convient de noter que le problkme de garantie acceptable est liC ktroitement au problkme de l'accks au foncier au BCnin. En effet, le titre foncier est la principale forme de garantie pour accdder au crCdit au Bknin, mais c o m e la possession d'un titre foncier est trks rare, les institutions financikres font preuve d'une extrEme precaution avant d'accorder des crkdits aux petites entreprises qui ne posskdent pas de titre foncier. Le manque d'accks B la finance est ressenti comme la contrainte la plus importante au niveau des entreprises rurales. Ce manque constitue un obstacle au lancement de nouvelles entreprises, aussi bien qu'i la croissance des entreprises existantes et l'arne'lioration de leur efficacite, et met en cause la survie d'une bonne portion de celles-ci. Analyse du Climatdes lnvestissernentspour les Entreprises Rurales au Bknin - X - Acces aux Marches: Les activitks du secteur des entreprises rurales sont fortement enclavkes et se caractkrisent par de faibles relations d'affaires avec les autres branches fonnelles de l'kconomie et une forte localisation des parts de marche. L'essentiel des kchanges des entreprises rurales se fait au niveau local. En effet plus de 90 % des entreprises de production rurales vendent leurs produits dans l'arrondissement d'origine. Nkanmoins, la capacitk d'absorption de produits non-agricoles par les consommateurs ruraux est souvent trks vite saturke, essentiellement pour des raisons de revenu. Cette situation est exacerbke par la forte saisonnalitk des activitks agricoles qui occupent l'essentiel de la population active rurale. Le manque d'accks aux marches plus porteurs, cause', en plus de la situation routikre, par un manque de connaissance et de liens d'affaires avec le secteur formel et urbain, semble avoir penalis6 fortement la croissance du secteur privk rural. Infrastructures Rurales: Les infrastructures rurales au Benin, notarnment les routes et l'Clectricit6, constituent un obstacle important au dkveloppement des entreprises rurales. Les rksultats de l'enquCte demontrent que les routes qui desservent les communautks rurales et leurs permettent de se connecter les unes avec les autres sont en majorit6 (78%) en terre (sans aucun revCtement spkcifique) et ne sont pas praticables environ trois mois dans l'annke, alors que les routes qui desservent les pays voisins comme le Togo, le Nigeria, le Niger et le Burkina Faso sont en gCnCral bitumees et entretenues. Cette situation engendre des coQtsde transports plus e'levks, et l'enclavement des zones rurales qui en rCsulte est un veritable handicap 2 l'approvisionnement en intrants et B 1'Cvacuation des produits du monde rural vers les marchks. Les dkfauts de l'infrastructure routikre au niveau rural sont lies tant a une allocation de ressources qui ne reflkte pas la priorite du dkveloppementrural, qu'aux systkmesde gestion et de maintenance inadkquats. Les problkmes de l'accks et de la qualite de l'electricitk sont pknibles pour les populations et entreprises rurales au Benin. Ces problkmes se sont aggravCs depuis 2006 B la suite de la reduction des importations d'klectricitk. Ceci explique dans une certaine rnesure le rythme actuel des coupures qui sont devenues quasi quotidiennes. Les coupures frkquentes provoquent des manques a gagner et des surcoQtsqui poussent un nombre relativement important d'entreprises rurales h se doter d'un groupe electrogkne. En effet prks de 2 2 8 des entreprises rurales posskdent ou partagent un groupe. Le manque d'accks 1'6lectricitC et sa mauvaise qualite recvent surtout de la configuration non concurrentielle qui persiste dans le secteur. ProblGmes de Gouvernance: L'ECIR a identifie quatre aspects de gouvernance qui sont ressentis cornrne particulikrement contraignants par les entrepreneurs ruraux: la corruption, la complexitk des prockdures adrninistratives et fiscale, le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire, et les ddfauts dans le processus de dkcentralisation qui est en cours. Les faiblesses de la gouvernance, et notarnment l~omnipre'sencede la corruption, ont tendance h inhiber les initiatives a se lancer dans les affaires et constituent des obstacles B l'investissement prive et la croissance. De plus, tous ces facteurs poussent les entreprises vers l'informel ce qui les rkduit B une situation prkcaire, et freine fortement leur tendance a investir dans le dkveloppement et l'ame'lioration de l'efficacite de leurs entreprises. C'est surtout la forte pression fiscale qui sCvit dans le pays qui conduit h une certaine mkfiance des entreprises vis-2-vis de l'administration fiscale, et les dissuade B s'inscrire auprks des instances officielles et contribuer au developpement du secteur privk formel. Ainsi, malgrk une stabilite politique exemplaire dans le pays qui s'est traduite par l'organisation d'e'lections transparentes et ddmocratiques, il reste que des efforts supplkmentaires sont B faire tant au niveau du cadre l6gal et re'glementaire et qu'au niveau de la bureaucratie administrative. Analjise du Clirrzufdes lnvesrissemerzrspour les Entreprises R~iralesau Bgnin -XI- Manque de Competences: Le secteur des entreprises rurales est caractkrisi par son niveau relativement faible de compktences techniques et de gestion. Les dirigeants d'entreprises rurales ont un niveau d'kducation formelle assez bas, voire inexistant pour la majorit6 (61%) et seuls 15% des dirigeants ont atteint le niveau d'kducation secondaire gknerale. L'experience professionnelle seule ne peut pas compenser pour le manque d'kducation formelle ou de la formation professionnelle. Le manque de compdtences a pour effet d'enfermer les entreprises rurales dans un cercle vicieux de faible performance et de pauvretk. I1 est gknkralement reconnu que la mkthode la plus efficace d'acquisition de compktences est a travers des liens cornrnerciauxet de partenariat entre les entreprises fournisseurs et les entreprises clients plus compktentes. Dans le contexte de telles alliances les acheteurs ont tendance a aider les entreprisesfournisseurs a satisfaire des normes techniques et de qualite plus exigeantes. Faute de telles alliances, la source externe d'expertise la plus disponible aux entreprises rurales reste le cadre des prestataires de services d'appui. Force est de reconnaitre que la demande pour ces services reste relativement faible due au fait que la nature de ces services n'est pas toujours conforme aux besoins des entrepreneurs en milieu rural qui d'ailleurs sont rarement en mesure de payer ces prestations. Messages clCs L'amClioration du climat des investissements en zones rurales nicessite des actions qui relkvent de plusieurs secteurs, et l'implication de plusieurs institutions.Les actions recommandkes et les principales institutions concernkes sont proposkes ci-aprks. Elles devront cependant faire l'objet d'une validation et d'une priorisation par les parties prenantes au cours de consultations organiser B l'initiative du MAEP. Ces consultations devraient enfin aboutir a l'e'laboration d'une matrice de rksultats (voir e'bauche a la fin de ce chapitre) alignks avec les stratkgies sectorielleset de rkduction de la pauvretk. Acces a la Finance : 11est recomrnande que le Ministkre de la Microfinance, des Petites et Moyennes Entreprises, de 1'Emploi des Jeunes et des Femmes soit chargC des consultations menant a valider, prioriser et mettre en oeuvre les recommandations ayant trait la finance. Au sein de ce ministkre, la Direction de la Promotion de la Microfinance (DPMF), et la Direction de la Surveillance du Secteur de la Microfinance (DSSMF), seraient particulikrement sollicitkes. Le Ministkre de la Microfinance collaborerait Ctroitement avec le MAEP, le Ministere de 1'Industrie et du Commerce, et certaines agences directement concernCes, cornrne 1'Agence Bkninoise de Promotion des Echanges Cornrnerciaux (ABEPEC), et le Centre de Perfectionnement et d'Assistance en Gestion des Entreprises (CEPAG). En ce qui concerne l'accks ii la terre et 1'Cmission de titres fonciers pour utilisation comme garantie bancaire, le Ministkre de l'urbanisme, de l'Habitat, de la Reforme Foncikre et de la Lutte contre 1'Erosion CGtikre, pourrait mener le dialogue en concertation avec le Ministkre de la Dkcentralisation, de la Gouvernance locale, de ltAdrninistration et de 1'Amknagement du Territoire, au sein duquel la Direction des Affaires Foncikres et du Patrimoine devrait jouer un r61e actif. D'autres acteurs lies aux partenaires techniques et financiers pourraient Cgalement contribuer au sujet, notamment le Millenium Challenge Account ?I travers le projet G Accks aux services financiers>> et le <>. Finalement il serait nkcessaire d'assurer la participation de 1'Agence de Financement des Analye du Climat des Investissements pour les Entreprises Rumles au Binin - xii - Initiatives de Base (AGEFIB) et la Federation Nationale des Caisses Rurales d'Epargne et Pret (FENACREP)aux consultationssur ces mSmes aspects. Sur la base des resultats de l'analyse de l'ECIR, les actions suivantes sont proposkes pour amkliorerl'acces des entreprisesrurales aux services financiers: Appuyer un programme de renforcement de capacites pour accompagner les entreprises demandeuses dans la conception de leurs plans d'affaires, la constitution de leurs dossiers de demande de credits, les conseiller sur le montage financier approprid B leurs plans d'affaires, la gestion de leur encoursde crCdit, etc. tend re la portCe et le taux de penktration des IMF au niveau des zones rurales, en faisant des efforts pour renforcer la proximitd vis-a-vis des clients, et en elirninant ou rkduisant les exigences en termes de garantie, sans oublier l'amelioration du cadre institutionnel et juridique pour rendre les contrats exdcutoires. 11 serait ndcessaire de trouver les moyens permettant le refinancement des IMF auprks du secteur bancaire officiel pour rendre le secteur viable B long terrne. Promouvoir un partenariat durable entre les IMF et les banques commerciales susceptibles de s'engager dans l'offre de services de credit moyen terme aux entreprises rurales A travers la signature de conventions avec des fonds de garantie, ou encore la mise en place de structures offrant des services d'intermddiation permettant de faciliter la connexion et 1erefinancement des IMF auprks des banques. Appuyer un programme de renforcement de capacites pour introduire ou ameliorer les instruments innovants de financement cornrne le leasing, le credit Quipement et le warrantage. Faciliter l'accks a la terre et accel6rer les rkforrnes foncikres de manikre B skcuriser les titres, et relacher les contraintesen termes de garantie. I1 s'agit d'encourager les initiatives entreprises au niveau du Gouvernement,et mettre en euvre les dispositions prises dans le cadre de la SCRP (2007) tendant a ameliorer le systkme de gestion et de skcurisation des terres. Accks aux Marchks En ce qui concerne les contraintes et opportunitks dans le domaine de la commercialisation et de la mise en marchi, les consultations pourraient Stre menCes par le Ministkre du Commerce B travers 1'Agence BCninoise de Promotion des Echanges Commerciaux (ABEPEC) et en collaboration Ctroite avec les chambres de commerce et de l'agriculture, ainsi que le MAEP et le Ministkre de la Microfinance. Les agences du Ministkre du Commerce, cornrne la Cellule d'Appui au Secteur PrivC, le Centre National de PropriCt6 Industrielle et le Centre BCninois de Normalisation et de Gestion de la Qualit6 (CEBENOR) sont les parties prenantes clCs pour ces aspects, en particulier de par l'appui technique qu'elles apportent aux entreprisespour la mise en oeuvre de procddures visant 17amt51iorationde la qualitd et la crkation de valeur ajoutte, ce qui faciliterait l'accks au marchk. Sur la base des resultats de l'analyse de l'ECIR, les actions suivantes sont proposkes pour amdliorer la commercialisation des biens et services Cmanant des entreprisesrurales: Adopter une approche constructived'intbgration du secteur non agricole au reste du secteur prive, tout en gardant les relations Ctroites avec l'agriculture. C'est une reflexion Analvse du Climat des Investissemenrs pour les Entreprises Rurales au Bhin - xiii - qui pourrait Stre suivie dans le cadre de la prkparation d'un programme de promotion du secteur privk en zones rurales qui a travers sa mise en euvre pourrait avoir un impact certain au niveau opkrationnel. Promouvoir une approche intkgrke des filikres, de manibe a susciter I'entrepreneuriat et l'innovation au niveau des intervenants et associations professionnelles agricoles tout au long des chaines de valeurs. Cette approche favorisera l'intkgration des entreprises a la base a l'dconomie de march6 ce qui permettra de rompre le cercle vicieux de pauvretk au niveau villageois. Promouvoir le sous-secteur agro-business de transformation de produits agricoles, crdateur de valeur ajoutke, de manikre a assurer la transition de 1'Cconomie rurale d'une situation prkcaire baske sur une forte de'pendance vis-a-vis du coton vers une iconomie rurale diversifike pouvant compter sur un secteur hors agriculture capable de prendre la releve en situation de chocs exogenes sur les marches mondiaux du coton. Etablir une plateforme de dialogue et d'kchange pour essayer de remedier au manque de relations d'affaires entre le secteur formel (public et prive') de m2me qu'entre les grandes entreprises nationales ou ktrangkres et le secteur rural hors agriculture.Dans un premier temps un partenariat public-privC serait 5 considkrer avec un secteur public qui pourrait jouer un r81e de leader et catalyseur pour ktablir des relations fournisseurs-clientsavec les entreprises privks rurales. Les Infrastructures Rurales Dans le vaste domaine des infrastructuresrurales, les chefs de file dksignks pour les consultations sur les rksultats de 1'ECIR seraient le Ministkre des Mines, de 1'Energie et de l'Hydraulique, et le Ministkre des Transports et des Travaux Publics. Les autres parties prenantes clCs devant Stre inclues dans les consultationssont le Ministere de la De'centralisation,de ,laGouvernance Locale, de 1'Administration et de 1'AmCnagementdu Territoire, le MAEP, et le Ministkre de l'lndustrie et du Commerce. I1 serait cependant souhaitable d'klargir les consultations sur ce sujet afin d'inclure les organes spCcialiskes cornme le Conseil National des Chargeurs du Binin (CNCB), les chambres de commerce et d'agriculture, et les associations des consommateurs. Sur la base des re'sultats de I'analyse de l'ECIR, les actions suivantes sont proposkes pour .ameliorerles infrastructuresrurales: Concevoir un plan d'action destine a accelerer la mise en aeuvre de la stratkgie nationale des du transport rural. Pour des raisons de viabilitk long terme, il serait avisC de mettre en place un systkme de gestion partagke des infrastructures avec les organismes et des institutions d'usagers de manikre a assurer une bonne maintenance des infrastructures.Toute initiative dans ce sens devrait aller de pair avec les rkformes sur la dkcentralisation et l'amknagement du territoire, dans un cadre de partenariat-public privC inte'grant les administrations et institutionslocales dans la gestion des infrastructures. Promouvoir une politique d'infrastructures rurales pouvant avoir des effets de dynamisation dans les Cconomies rurales. En termes opdrationnels, cela requiert des avancCes considkrables en termes de dkcentralisation budgktaire et fiscale de manibe dkcentraliser les budgets au niveau local pour lancer les programmes rkgionaux et locaux avec des dCpenses permettant d'insuffler plus de dynarnisme au niveau des Cconornies rurales ii travers l'investissement public. Cela nkcessiterait un programme de Analyse du Climat des Investissemeizts pour les Entreprises Rurales au Bknin - xiv - renforcement de capacite's au niveau comrnunautaire et local pour permettre les responsables locaux de de'finir les prioritds des dkpenses en infrastructures structurantes susceptible de rdduire les difficulte'slides l'environnement des affaires. AccClCrer les reformes dans le secteur de 1'Cnergie. Des initiatives ont Cte' prises dans ce sens par le Gouvernement en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, notamment par l'adoption du programme de rdformes de la Sociktd Be'ninoise d'Energie Electrique (SBEE). I1 pourrait de plus Etre envisagd d'investir dans l'achat d'une centrale dlectrique pour s'affranchir de la forte ddpendance vis-a-vis des pays fournisseurs d'dlectricite et soulager les contraintes des usagers. En outre, il serait souhaitable de faire des efforts pour rationaliser la gestion de l'dnergie dans le court terme de maniere h assurer une meilleure qualitd de service. Concevoir et mettre en ceuvre un plan d'action devant servir les objectifs de court terme en matiere d'blectrification rurale dans les zones fort potentiel de croissance. Un tel plan d'action pourrait comporter une phase pilote destine'e a tester la faisabilite et la viabilitd des projets d'electrification rurale. Tout cela devrait etre partie prenante des discussions sur le PRSC pour pre'parer les bases d'une Cconomie compdtitive. Problemes de Gouvernance Un r6le cld dans l'organisation et la tenue des consultations sur le volet corruption des contraintes liCes a la gouvernance pourrait revenir B l'observatoire de Lutte contre la Corruption (OLC) en Ctroite collaboration avec le Ministkre charge de la Prospective, du Developpement et de 1'~valuationde 1'Action publique, le Ministkre de la Ddcentralisation,de la Gouvernance locale, de I'Administration et de ltAm6nagementdu territoire ,le MAEP, et le Ministkre de la Justice, de la Le'gislation et des Droits de ItHomme.Pour les dimensions fiscale, Cconomique et fiduciaire, il serait important d'impliquer le MinistCre de 1'~conomieet des Finances B travers ces . dkpartements techniques comme la Direction du Trdsor, la Direction du Budget et la Direction des ImpBts7'. Sur la base des re'sultats de l'analyse de I'ECIR, les actions suivantes sont proposkes pour amorcer la rdsolution des problkmes de gouvernance affectant les entreprises rurales: Rationaliser les procedures d'inscription, d'obtention de permis et licences de manikre B desserrer ces contraintes et Cviter de grossir les rangs de l'infonnel. Cela pourrait se faire B travers l'ouverture de guichets uniques dans 1es chefs lieu d'arrondissement de manikre a sensibiliser et farniliariser les ope'rateurs e'conorniques ruraux aux proce'dures formelles. Assurer la bonne mise en aeuvre du plan strategique de lutte contre la corruption, notamrnent A travers : (i) la simplification des rkglements et des procedures afin de les rendre plus transparentes ; (ii) le renforcement de capacitLs institutionnelles de surveillance ;(iii) mise en ceuvre des sanctions strictes afin de changer la mentalite' sur ce qui constitue un comportement professionnel acceptable. Passer a une politique f~calemoins contraignante en elargissant I'assiette fiscale. L'Etat devrait plutBt examiner les moyens d'klargir l'assiette fiscale de manikre 2 rkduire la pression fiscale sur les entreprises rurales en adoptant des mesures tendant a attirer d'autres entreprises dans le secteur. Analyse du Climar des Investisseme?ztspour les Enrreprises Rurales au Bknin - +w- Rationaliser les procedures administratives likes a la fiscalite. Cela pourrait se faire B travers un amendement du code des investissements, dans ses aspects procCduriers et fiscaux. Cela permettrait non seulement de faciliter l'implantation d'entreprises et I'attraction de capitaux et d'investisseurs, mais aussi d'aider les entreprises informelles dans leur transition vers le formel, et a Cviter l'dvasion fiscale. La dgconcentration des services d'appui approprik devrait accompagnerun tel processus. Avancer dans les reformesdu systkmejudiciaire et le cadre reglementaire de manikre B faire respecter les sanctions en cas de ddfaillancepour rendre les contrats exkcutoires, et amdliorer le respect des termes des contrats. Ceci ne saurait se faire sans : (i) des mdcanismes garantissant les droits individuels; (ii) la modernisation du cadre juridique national et l'amilioration de l'organisation et du fonctionnement des cours et tribunaux; (iii) le renforcement des capacitis institutionnelles des organisations d'aide juridique; et (iv) la rdvision des coQtsdes prestations pour rendre la justice financikrement accessible au plus grand nombre. Reviser le processus de decentralisationen cours de manikre B donner aux institutions locales les moyens d'une politique qui promeut le dCveloppement local et l'arnknagement du territoire. Cela permettrait de mettre en place au niveau local un systkme d'incitations capable d'attirer et de voir se divelopper des entreprises rurales privkes. Cela nCcessite non seulement une dkconcentration des services de 1'Etat avec des institutions fortes et une dkcentralisation politique, mais aussi une decentralisation au niveau budgdtaire pour permettre B ces institutions de lever des fonds suffisants pour soutenir leur . fonctionnementet la mise en euvre de leurs politiques. Renforcement des Capacitdsdes Entreprises Rurales Les consultations sur les rksultats de I'ECIR en matikre de renforcement des capacitds pourraient Ctre conduites par la Cellule d'Appui au Secteur privk du Ministkre du Commerce, en collaboration avec 1'Agence Bdninoise de Promotion des Echanges Cornrnerciaux (ABEPEC), le Centre BCninois de Normalisation et de Gestion de la Qualitk (CEBENOR), le Centre de Perfectionnement et d'Assistance en Gestion des Entreprises (CEPAG), les charnbres de commerce et d'agriculture, ainsi que les directions concerndes au niveau du MAEP et du Minist5re de la Microfinance. Sur la base des rdsultats de l'analyse de l'ECIR, les actions suivantes sont propose'es pour renforcer la capacitk des entreprises rurales en matikre de gestion, de performance, et de contribution B la croissancede l'e'conomie rurale: Appuyer un programme de renforcement des capacitks techniques et de gestion ciblant les entrepreneurs ruraux et mettre en place des services connexes au dkveloppement des entreprises rurales. Le Centre de Perfectionnement et d'Assistance en Gestion des Entreprises (CEPAG)pourrait Ctre mis B contribution B cet Cgard. Mettre en place des mkcanismes favorisant les liens d'affaires durables regroupant diffdrentes entreprises, ruraleslurbaines, formelles/informelles, publiqueslprivCes, et autres, dans le cadre des chaines de valeurs perfonnantes. La viabilitd de ces initiatives nkcessiterait, & court terme, des efforts pour appuyer les entreprises rurales en matikre de renforcement des capacitts techniques, de gestion et de commercialisation pour qu'elles puissent livrer des produits conformesaux cahiersdes charges qui leur seraient soumis. Analyse du Climat des Investissemertts pour les Ertrreprises Rurales au Be'nin - .mi- Eviter les travers d'une politique de promotion de l'entreprenariat qui consisterait a fournir des entreprises cle en main aux beneficiaires. Une telle approche encouragerait certainement les comportements opportunistes. En plus, une t e c approche risqie de negliger l'importance de l'engagement personnel du propridtaire dans son entreprise ce qui augmente considerablement la probabilite de survie de l'entreprise. Appuyer un programme de mise en correlation de l'offre existante de services d'appui avec la demande au niveau des opkrateurs ruraux. I1 s'agirait d'un programme de renforcement des capacitts des prestataires de services prive's, des institutions de formation et des services publics pour leurs permettre d'offrir des services d'appui et des prestations techniques orienties vers le pratique et qui correspondent aux besoins des entreprises rurales-; cela pourrait Ctre accompagne' un systime de subventions pour rendre ces services abordables aux petits operateurs ruraux. Revision du cadre institutionnel, des sources de financement, et de la structure de gouvernance et de gestion du FODEFCA, afin de perrnettre B cette institution de jouer pleinement son r61e clC dans l'extension et la perennisation des programmes d'appui technique au secteur prive, y compris les entreprises rurales. La photographie du paysage des I entreprises rurales dtnote un secteur B Quelques reflexions sur I'ECIR pilote au Benin fort potentiel pour la croissance L'ECIR, outil analytique recemment dtveloppC au sein de la economique et la rtduction de la Banque mondiale, fournit des informations spkcifiques au milieu pauvrete. Le fait que le secteur des rural complCmentaires celles d'une ECI urbaine. Aussi, cette entreprises rurales soit encore dans un s6ie d'ECIR pilotes qui inclut le Be'nin, devrait idkalement, en &at de sous-dkveloppement, trouve plus des re'sultats poursuivis par l'analyse, se traduire par un renforcement des capacites institutionnelles A maitriser un son explication pour l'essentiel dans le instrument technique sense alimenter la formulation de politiques manque d'incitations pour les facilitant la contribution de I'tconomie rurale A la croissance du entrepreneurs dynamiques 5 entrer pays. Donc, une forte appropriation de l'exercice par les autorites dans le secteur, et le manque d'appui devrait aboutir A une implication plus prononcke des services des decideurs politiques qui jusqu'i nationaux de statistiques ou au moins ceux du ministke de tutelle. Ce renforcement de capacites aurait pu &[rebeaucoup plus rkcernment ont marginalis6 le secteur fort dans le cas du BCnin, si les enquCtes avaient etC effectukes .priv6 rural, et en particulier les petites avec 1'INSAE. D'autre part, I'ECIR avec ses quatre modules est entreprises rurales. un instrument complexe, qui se traduit par des coGts tres importants (plus de USD200,OOO pour le cas du Benin). Une Les programmes futurs de promotion kflexion poussCe s'impose sur les possibilitCs de simplifier ces des entreprises rurales pourront jouer modules et d'en intkgrer les principaux points dans les enqu&tes un rBle de catalyseur pour le effectukes re'guli&rement par les pays. Ceci permettrait non dCveloppement du secteur privC. En seulement une implication (et donc un renforcement de capacite) des services nationaux de statistiques, mais egalement une effet, les rksultats montrent que la rkduction des cocts, ainsi qu'une regularite dans la frkquence des disponibilitd de projets ou de ECIR. En fin de compte, cela permettrait au gouvernement de programmes d'appui au secteur privC faire le suivi des mesures mises en euvre suite a une ECIR operant au niveau des cornrnunautCs initiale pour ame'liorer les opportunitks et les incitations aux peut avoir un impact significatif sur la entreprises rurales a investir productivement, d'Ctendre leurs champs d'activitks, et, finalernent, de cre'er plus d'emplois et creation et le developpement des contribuer ainsi A la croissance economiquedu pays. entreprises rurales et sur leur capacite d'e'tablir des liens fructueux avec des I marches plus porteurs. En outre, le fait que les membres de ces communautCs aient beneficik de Alzalyse dlr Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales all Be'nin - xvii - ces projets pourrait induire des externalitks positives i travers une hausse de la demande adressCe aux entreprises. Enfin, les donnkes dkmontrent que l'investissement des entreprises rurales rkpond fortement a la perspective d'amklioration du climat d'investissement dans les trois prochaines annkes. Ceci suggkre qu'une politique cohe'rente de soutien a l'initiative privee, gr2ce a l'amklioration du climat de confiance, pourrait accklkrer dans un futur proche les investissements au niveau des entreprises rurales. Suggestionspour les prochaines Ctapes Vu l'importance du climat des investissements en milieu rural pour une croissance des revenus et une rkduction de la pauvretC rurale, l'identification des principaux dkterminants du climat des investissements doit rester une prioritk pour le Gouvernement du Benin. En fin de compte, 1'ECIR doit servir de base B la prise de dkcisions visant notamment B ame'liorer les determinants identifies, et B la formulation de politiques facilitant la mise en ceuvre des recommandations formulkes plus haut. Aussi, il est nicessaire de reconnaitre les rksultats de 1'ECIR comme un point de dkpart d'un processus s'intkgrant dans l'alimentation des politiques de mise en aeuvre des strategies sectorielles et de riduction de la pauvrete', en particulier le Document d70rientation Stratigique 2006-2011 du Gouvernement et la Lettre de Politique pour le Dkveloppement du Secteur Prive' qui l'accompagne. De toute e'vidence, les rksultats de I'ECIR dkmontrent clairement qu'une amklioration du climat des investissements des affaires au BCnin, comme du reste pour les autres ECIR pilotes effectukes, implique plusieurs parties prenantes (donc plusieurs rninistkres) et requiert une approche qui rkconcilie les prioritks de plusieurs secteurs. Cette approche consisterait en plusieurs Ctapes combinant la validation et disskmination des rksultats de ce travail, avec l'ilaboration de politiques pour la mise en ceuvre des recornmandations. Les principaux produits de ce travail, intdgrks dans les strategies sectorielles et/ou la stratkgie de riduction de la pauvretC, comprendraient un cadre de rksultats ainsi qu'une feuille de route pour la mise ceuvre des recommandations de 1'ECLR jugdes prioritaires. L'ibauclie d'un tel cadre de rksultats est prksentke dans la matrice ci-dessous. En relation avec le renforcement de capacite institutionnelle pourvue dans le cadre de l'assistance technique au MAEP par le Fonds pour le Dkveloppement Institutionnel (IDF) gkre par la Banque mondiale, le MAEP pourrait assumer le leadership de cette approche, et appliquer les connaissances acquises a traversl'assistance technique IDF pour aboutir, B la suite d'une sCrie de table ronde avec les parties prenantes, notamment les ministsres centraux et sectoriels concernks (finances, transport, commerce, et autres), a une matrice de rksultats servant d'outil de planification et de gestion pour la mise en aeuvre des recommandations de 1'ECIR. Cette skrie de consultations avec diverses parties prenantes pennettrait aussi un premier niveau de disskmination des resultats de 17ECIR,et de ses implications au niveau des politiques sectorielles. La participation des autres rninistkres et institutions telles que la Chambre de Commerce et de 171ndustrie,et la Chambre d'Agriculture, permettrait 6galement de faire un rapprochement entre les rksultats de 17ECIurbain et l7ECR,et d'hannoniser la mise en euvre de recommandations, etant donne leur complementaritC et 17impactque les ajustements aux politiques sectorielles concernkesauront pour les entreprises en milieu rural et urbain. Analr,se du Climat des Invesrissements pour les E~ztreprisesRurclles au BLnilz - .niii - Cependant, toujours sous le leadership du MAEP et en collaboration avec la Banque mondiale, le RCseau Mondial de Formation pour le Dtveloppement (GDLN) et d'autres partenaires techniques et financiers impliquds dans la promotion du dCveloppement Cconornique rural, une plus large diffusion de I'ECIR Btnin doit etre considtrte, vu le caractkre pilote de la mCthodologie appliqute. Cette diffusion pourrait se faire 5 1'Cchelle nationale, ciblant un public plus large que les tables rondes, pour la diffusion des resultats proprement dits, mais Cgalement a 1'Cchelle de la sous-rtgion pour presenter aux autres pays avec une tconomie rurale dynamique, le design et la mCthodologie, ainsi que les leqons pouvant etre tirees de 1'ECIR pour les dCcideurs politiques. Enfin, 2 une plus grande Cchelle, on pourrait envisager la participation du BCnin h un programme d'kchanges d'exphiences sur L'ECIR avec les autres pays pilotes, en vue de creer une communaute de sptcialistes et d'usagers de I'ECIR. Ebauche d'une matrice de resultats basCe sur I'ECIR Annl~vedu Clirnat des 1nvestissenzentspour les Entreprises Rurales au Be'nin - xix - SUMMARY CONCLUSIONSAND RECOMMENDATIONS OF Introduction The overall aim of the Benin Rural Investment Climate Assessment (RICA) is to highlight the importance of the impediments to growth linked to the business environment in rural areas. This assessment is based on a descriptive and empirical analysis of the perceptions of non-farm enterprises leaders, using a variety of statistical and econometric tools. The specific objective of the RICA is to identify the opportunities for and obstacles to investment in non-farm rural enterprises, provide solid arguments in favor of the reinforcement of policies to promote the rural private sector, and define priority reforms to achieve growth in this sector. The key instrument of the RICA was a series of surveys that covered 149 rural villages throughout all departments of the country, apart from the De'partementdu Littoral which is entirely urban in nature. The survey sample included 700 households and 800 enterprises. This study is part of a larger World Bank-led initiative to evaluate the rural investment climate in six pilot countries throughout the world. With this study Benin joins Nicaragua, Indonesia, Sri Lanka, Tanzania and Ethiopia for which similar RICAs have already been completed or are underway. The non-farm rural enterprise sector in Benin There are approximately 80,000 non-farm rural enterprises in Benin that employ I Defining "non-farmrural enterprises" approximately 10% of the active rural ~ in the RICA Benin population. This percentage is relatively ~ For the purpose of this analysis, any firm, formal or informal, high compared with other sub-Saharan located in a rural area or periurban zone, and engaged in countries and the sector contributes income generating economic activities in trading, service substantially to Benin's economy. provision or non-farm production, is considered a non-fann rural enterprise. Any commercial activity in a rural or The vast majority of the rural enterprises in periurban area that adds value to agricultural primary products Benin are attached to a household and (i.e. transforming agricultural products in processed food practically all of them (99%) are run by a products) is considered here to be a rural economic activity. single owner or household, which explains This includes the artisanal production of processed food such why the starting capital of these enterprises as dairy products, groundnut oil, as well as cotton ginning. Given their limited capacity to generate productivity growth, is mostly financed by own funds (82%) or employment opportunities and higher revenues. the relative by family and friends (7%). The weight of subsistence activities in the survey sample was very importance of self-financing or informal low (see Annex 1 fro details. Hence, for the Benin RICA, sources of financing implies that the rural non-farm enterprises include firms from both the formal liquidity of these enterprises is usually as well as from the informal sector. limited. This, in turn, coupled with the limited access to financial institutions, explains why non-farm rural enterprises tend to have difficulty raising adequate investment funding. Among the non-farm rural enterprises, 36.5% are involved in production, 37.5% in commerce, and 26% in services. The importance of production is directly related to the importance of agro- processing activities, apart from which exist such traditional activities as woodworking and the production of metal products. Anulyse du Climardes Investissements pour les Entreprises Rurules au BPnin . - The non-farm rural enterprise sector is closely linked to the agricultural sector, not only through the processing of agricultural products and the provision of services to the sector, but also because most new non-farm enterprises (71%) are financed through agricultural savings. This illustrates the strong synergy that exists between the two sectors which in turn implies that any rural development policy should not be conceived and implemented in an isolated manner but should take the agricultural policy closely into account. The vast majority of rural enterprises (96%) operate in the informal sector in the sense that they are not registered with any official national agency such as the Social Security, National Health or the Chamber of Commerce, or with any agency of the decentralized administration. More than 60% of the sector consists of one-mantwoman enterprises, which is a clear distinction from the urban areas where the size distribution is more diverse with micro, small, medium and large enterprises. Approximately 77% of the employees of rural enterprises consist of family members. This phenomenon is doubtlessly due to the relatively low cost of family employees who for that matter, are mostly non-qualified. The Results of the RICA Survey The results of the RICA clearly indicate that the emergence of a non-farm rural sector is determined by the dynamics in the agriculture sector, highlighting the forward and backward linkages between both sectors. In other words, it is growth in the agriculture sector which enables rural entrepreneurs to invest in small and medium enterprises, and potentiallyto contributeto growth in economic growth. The analysis of the RICA results produces a worrisome picture for rural entrepreneurs.As illustrated in the following graph, the overall analysis highlights a number of major constraints in the rural business environment that the majority of rural entrepreneurs are confronted with: financial constraints figure most importantly with 66% of rural entrepreneurs perceiving them as a serious obstacle to growth. The second most important cluster of constraints relates to commercialization and market access, which 45% of rural. entrepreneurs perceive as serious, followed by constraints related to transport (43%), public services (particularly electricity) (33%), and governance (31%). Top 5 des contraintes agregees Finance MarcM Transport Services Gowernance publics A~zalvseriu Climat des Invesrissements pour les Entreprises Rurales au Bknin -.mi- Source: Benin RICA, 2005-06. In fact, the results of this study complement those of the urban ICA (World Bank, 2005b) and other data which show that Benin's investment climate generally does not favor private investment. An international comparisonbetween Benin and the other pilot countriesreveals that Benin's investment climate is considered as less favorable that that of the other countries assessed. Access to Finance: The banking system in Benin is generally in good health and the sub-sector of micro-finance is considered to be among the most advanced in the sub-region. Nevertheless, rural enterprises have to cope practically without any access to credit. The few examples of commercial bank credit to enterprises are mostly limited to the cotton sector, and all enterprises together represent a minor share of borrowers from the rnicro-finance institutions (MFI). The reluctance to extend credit to rural entrepreneurs is as much pronounced among commercial banks as among MFIs, mostly because rural entrepreneurs are considered to be serious credit risks. This is due not only to the nature of their business which is highly seasonal and vulnerable to natural chocks but also because of the lack of or asymmetry in information on potential borrowers, which is only aggravated by the lack of guarantees that are acceptable to the financial institutions. Even the MFIs mission is to serve the most vulnerable layers of the population, it has to be concluded that they have not succeeded in developing financial instruments that correspond to the needs of rural entrepreneurs, with high levels of credit rationing, small credit amounts that cannot satisfy the needs of companies for investment and working capital, on top of heavy guarantee requirements. It should be pointed out that the problem of acceptable guarantees is directly linked to the problem of access to land titles in Benin. In fact, a land title is the most current form of guarantee to access to credit in Benin, but given that the actual the possession of a land title is very rare, financial institutions apply extreme precaution before they extend credit to small enterprises. The lack of access to finance is generally perceived to be the most important constraint by rural entrepreneurs. This represents a serious obstacle to the creation of new as well as the growth of existing enterprises and to the improvement of their efficiency, and raises questions about the survivability of a large portion of these enterprises. Market Access: The activities of the rural enterprise sector are highly isolated and are characterized by weak linkages with other formal branches of the economy. Most of the transactions of rural enterprises take place at a local level. In fact, more than 90% of rural manufacturing firms sell their products in their own district.-Nevertheless,the absorptive capacity of local consumers for non-farm products is often very rapidly exhausted, mostly because of limited purchasing power. This situation is worsened by the strong seasonality of agricultural products which results in highly fluctuating income streams to most of the active rural population. Lack of access to more promising markets caused, apart from the road situation (see below), by a lack of knowledge and of business linkages with the formal and urban sector, appears to significantly limit the growth of the rural private sector. Rural Infrastructure: The rural infrastructure in Benin, and in particular the roads and electricity represents an important obstacle to the development of rural enterprises.The results of the RICA show that a majority of the roads (78%) that service the rural communities and allow them to be connected with each other, are dirt roads without any surfacing, and are impassable for approximately three months per year, while a higher proportion of the rural roads in Analyse du Climat des Inr~estissemerztspour les Entreprises Rurales au BLnirz - .ruii - neighboring countries such as Togo, Nigeria, Niger and Burkina Faso are asphalted and maintained. This situation produces higher transport costs which lead to the isolation of rural areas, in turn representing a serious handicap for the supply of inputs and the transport of products from the rural areas to the markets. The shortcomings in the rural road infrastructure are as much the result of inadequate resource allocation which does not reflect the high priority of rural development as of inadequate management and maintenance systems. The problem of access to and the quality of electricity in Benin is extremely serious for the rural population and enterprises.The problem has been aggravated since 2006, following the decline in electricity imports. This explains to some extent the current frequency of power cuts which today occur almost in daily frequency. Frequent power cuts cause income losses and cost increases that have led a relatively high number of rural enterprises to invest in a generator. In fact, close to 22% of non-farm rural enterprises own or share a generator. The lack of access to electricity and its poor quality is above all a result of the non-competitive structure that persists in the power sector. Governance: The RICA has identified four governance aspects that are perceived among rural entrepreneurs as particularly restrictive: corruption, the complexity of administrative and fiscal procedures, the malfunctioning of the judiciary, and the defects in the ongoing decentralization process. The weaknesses in governance, notably the prevalence of corruption, have a tendency to undermine any initiative to start a business and are an obstacle to private investment and growth. Moreover, all these factors push businesses towards the informal sector which leaves them in a vulnerable position and strongly restrains their tendency to invest in their development and efficiency improvement. But above all, it is the fiscal pressure which .reigns throughout the country which leads to a strong sense of distrust between businesses and the tax administration and which discourages them from registering with official agencies and contributing to the development of the formal private sector. As a result, and in spite of the country's remarkable political stability which is exemplified by the successful organization of regular transparent and democratic elections, there remain important additional efforts to be made to improve the legal and regulatory environment as well as the government bureaucracy. Lack of skills: The non-farm rural enterprise sector is characterized by its weak technical and management skills. Most managers of rural businesses have a rather low level of formal education, and many of them (61%) have no formal education at all, while only 15% have completed secondary education. Professional experience alone cannot make up for this lack in formal education or training. The lack of skills has a tendency to lock rural businesses into a viciouscircle of poor performance and poverty. It is generally recognized that the most effective means of skills acquisition is through business and partnership linkages between supplier-enterprisesand their more capable clients further down the value chain. Through these types of linkages the buyers tend to assist their supplier- enterprises in meeting more demanding technical and quality norms. In the absence of such Linkages, the most available source of outside expertise for rural businesses is the network of technical and management expert service providers. It should however be pointed out that the demand for these types of services remains relatively limited as the services that are on offer often do not correspond to the needs of rural entrepreneurs who, moreover, are rarely capable of affording them. Annlyse &a Climatdes Investisselnents pour les Enrreprises Rurales au BLnin - xxiii - Key Messages for senior decision makers The improvement of the investment climate in rural areas requires a series of actions in several sectors, and thus the implication of various institutions. The actions recommended and the institutions primarily concerned by their implementation are proposed here below. They would, however, need to undergo a review, validation, prioritizing and sequencing process, by key stakeholders through roundtable discussions and consultations to be organized with the initiative of MAEP. The output of those roundtable discussions and consultations should merge in a comprehensive results matrix (see sample further below) closely linked to the country's sector and poverty reduction strategies. Access to Finance The Ministire de la Microjinance, des Petites et Moyennes Entreprises, de 1'Emploi des Jeunes et des Femmes could play a leading role in coordinating the roundtable discussions and stakeholder consultations on the results of the RICA regarding Finance. The ministry involvement could be through the department in charge of promoting microfinance (Direction de la Promotion de la Microfinance, DPMF) and the one in charge of monitoring the sector (Direction de la Surveillance du Secteur de la Microfnance, DSSMF). These directorates of this ministry would work in close collaboration with MAEP and the Ministkre de l'lndustrie et du Commerce and its related agencies such as the ABEPEC (Agence Bkninoise de Promotion des Echanges Commerciaux), the CEPAG (Centre de Perfectionnement et d'Assistance en Gestion des Entreprises). With respect to land related issues (collateral) the Ministire de l'urbanisme, de lJHabitat,de la Rkforme Foncitre et de la Lutte contre 1'Erosion C6tiPre should be involved along with the Ministkre de la De'centralisation, de la Gouvemance locale, de ZXdministration et de 1 Xmknagement du Territoire, in particular its Direction des Affaires Fonciires et du Patrimoine. Initiatives from development partners such as the Millenium Challenge Account through its projects Accbs aux services financiers and the Programme d'Appui a la Gestion Fonciire Communale (PGFC).Finally,the "Agence de Financement des Initiatives de Base (AGEFIl3) and FENACREP (Fkdkration Nationale des Caisses Rurales dlEpargne et Pr2t) should also be heavily involved throughout the consultations. On the basis of the RICA results, the following actions are proposed to improve the non-farm rural entrepreneurs' access to financial services: Support a capacity building program to accompany, at their demand, enterprises in formulating their business plans, their loan applications, advise them on the appropriate financial structuring of their plans, manage their outstanding loans, etc. - Extend the reach and penetration rate of FMIs in the rural areas through efforts to reinforce the proximity to their clients and eliminate or reduce guarantee requirements, as well as improve the institutional and juridical environment in order to make contracts binding. It would be required to develop refinancing instruments between the banking sector and the FMIs in order to increase their long term viability. Promote a durable partnership between FMIs and those commercial banks that are interested in getting involved in providing mid-term credit facilities to rural entreprises through the support of guarantee funds or the establishment of structures that provide intermediary services that facilitate business and refinancing linkages between FMIs and the banking sector. Analyse du Climat des Investissenzents pour les Entreprises Rurales au Bknin - .~xi\> - Support a capacity building and regulatory reform program to introduce or improve innovative financial products such as agro-leasing, equipment credit and inventory credit. Facilitate accessto titled land and accelerate land reform in order to give security to land titles and relax credit guarantee constraints. This would involve reinforcing the initiatives that have already been taken by the Government and implementing the measures that have been adopted in the context of the 2007 PRSP which intend to secure land holdings and improve land management systems. Market Access With respect to the constraints and opportunities in the area of commercialization and market access, the consultations could be coordinated by the Ministkre de l'lndustrie et du Commerce through ABEPEC (Agence Be'ninoise de Promotion des Echanges Commerciaux) and in close collaboration with the chambers of commerce and agriculture, MAEP, and the ministry for microfinance. Agencies related to the Ministkre de l'lndustrie et du Commerce such as the Cellule d'Appui au Secteur Prive', the Centre National de Proprie'tk Industrielle and the Centre Bkninois de Normalisation et de Gestion de la Qualite' (CEBENOR) should be at the core of these roundtable discussions and help enterprises implement procedures geared towards improving quality and creating value addition which could in turn improve market access and sharing. On the basis of the RICA results, the following actions are proposed to improve the non-farm rural entrepreneurs' access to market: Adopt a constructive approach to integrate the non-farm rural private sector in the private sector as a whole, while maintaining the close linkages with the agricultural sector. This is a dialogue that could be conducted in the context of the preparation of a new rural private sector promotion program which could have an important operational impact. Promote an integrated value chain approach in order to encourage entrepreneurship and innovation at all levels of the value chains through business associations and private operators. This approach would promote the integration of entreprises at the base in the market economy which would allow them to break out of the vicious circle of poverty at the village level. Promote-thesub-sectorof agro-processingbusinesses which, apart from creating added value, would ensure the transition of the rural economy, currently very vulnerable due to its dependence on cotton, towards a diversified economy and in the process, would reduce the national economy's exposure to external chocks caused by fluctuations in the world market of cotton. Establish a platform for dialogue and exchange in order to help remedy the lack of business linkages between the rural non-farm sector and the formal sector (public and private), as well as large national and international firms. In a first phase, a public/private partnership could be envisioned whereby the public sector plays a catalytic and leadership role in establishing supplier-client linkages with private rural enterprises. -m- Anulyse drr Climar des Investissements pour les Entreprises R~tralesau Be'nin Rural Infrastructure On the broad issues related to rural infrastructure, the obvious facilitators for the roundtable discussions would the Ministere des Mines, de 1'Energie et de 1'Hydraulique and the Ministkre des Transports et des Travaux Publics in collaboration with the Ministere de la Dtcentralisation, de la Gouvernance Locale, de LAdministration et de Z'Ame'nagement du Territoire, MAEP, the Ministere de l'lndustrie et du Commerce and related agencies. Further key stakeholders that would need to be involved are the association of practitioners such as the CNCB (Conseil National des Chargeurs du Be'nin), the chambers of commerce and agriculture, and the associations of consumers and transporters. On the basis of the RICA results, the following actions are proposed to address some of the more severe constraintsto non-farm rural growth in the area of rural infrastructure: Develop an action plan to effectively implement the national rural roads strategy. For reasons of long-term viability, it would be well advised to put in place a system of shared management of rural infrastructure with user organizationsand institutions in order to ensure adequate infrastructure maintenance. Any initiative to this end should be supported by reforms in the decentralization and land settlementprocesses, in the context of a publiclprivate partnership in infrastructure management between local government institutions and private operators. Promote a rural infrastructure policy that could stimulate rural economies. In operational terms, this would require considerable advances in budgetary and fiscal decentralization in order to decentralize budgetary responsibility to the local level, and launch regional and local programs supported by adequate budget allocations to allow public investments to inject more energy in rural economies. This would require a capacity building program at the community and local level to enable local policy makers to define infrastructure priorities that would improve the local business environment. Accelerate reforms in the energy sector. The Government in collaboration with its donor partners has taken significant steps in this direction with the adoption of a program for reforms of the SociCtC BCninoise d'Energie Electrique (SBEE). While waiting for a buyer and in order to unblock the situation, the purchase of a power plant could be envisioned that would reduce the strong dependence on foreign sources of power supply and ease user constraints. Moreover, it would be advisable to rationalize power management to ensure a better service delivery in the short term. Develop and implement an action plan to support the short term objectives of the Government to improve rural electrification in areas with high growth potential. Such an action plan could include a pilot phase to test the financial and technical feasibility of rural electrification projects. All of this should be an integral part of the PRSC discussions to lay the base for a competitiveeconomy. Governance A key role in the facilitation of the consultations and roundtable discussions on governance should be given to the Observatoire de Lutte contre la Corruption (OLC) in close collaboration with the Minist2re charge' de la Prospective, du Dtveloppement et de 2'~valuationde 1'Action publique", the Ministere de la De'centralisation, de la Gouvemance locale, de 1'Administration et de I'Ame'nagement du territoire, MAEP and the Ministzre de la Justice, de la Le'gislation et des Atzalyse du Climat des lnvestissementspour les Entreprises Rurales nu Be'nin - ,~.rvi- Droits de llHomme. As far as fiscal, economic and fiduciary dimensions of governance are concerned, it would be important to involve the Ministtre de l'kconomie et des Finances through its technical directorates such as the Direction du Tre'sor, the Direction du Budget and the Direction des ImpBts. On the basis of the RICA results, the following actions are proposed to address some of the more severe constraints to non-fann rural growth in the area of governance: Simplify the procedures for registering a business, and obtaining licenses and permits in order to reduce investment obstacles an avoid swelling the ranks of informal businesses. This could be achieved by opening one-stop-shops in the district administrative centers to familiarize rural business people with the formal procedures and raise the awareness of their importance. Ensure the effective implementation of the anti-corruptioncampaign, particularly by: (i) simplifying administrative rules and procedures and increase their transparency; (ii) reinforcing institutional oversight capacity; and (iii) imposing strict sanctions in order to change the prevailing opinion on what constitutes acceptable professional behavior. Adopt a fiscal policy that is less restrictive by increasingthe tax base. To this end, the Government should examine means to increase the tax base by adopting measures to attract new businesses to the rural sector in order to reduce fiscal pressure on rural enterprises as a whole. Simplify administrativetax procedures. This could be achieved through a revision of the procedural and fiscal aspects of the investment code. It would facilitate not only the establishment of new businesses and the attraction of capital and new investors, but also would help informal businesses to make the transition to the formal sector, as well as reduce tax evasion. Such a process should be accompanied by a decentralization of support services. Carry forward the reform of the judiciary and the regulatory environment so that effective sanctions are imposed on contract defaults and contract terms are being respected. This could not be achieved without: (i) mechanisms that guarantee the rights of individuals; (ii) the modernization of the legal environment and an improved organization and functioning of the courts and tribunals; (iii) reinforcement of the institutional capacity of legal aide organizations; (iv) cost revisions to make justice more affordable to a larger number of people; and (v) the introduction of an incentive system to improve the neutrality of judges and encourage them to respect the law. These points could be included in the PRSC discussions and possibly be adopted as trigger points for subsequent phases. Revise the ongoing decentralization process in order to give local institutions the effective means to formulate and implement local development and land settlement policies. This would allow local authorities to put incentive systems in place to attract and develop non-farm private enterprises. It would require not only a decentralization of government services, but also a budgetary decentralization to allow decentralized institutions to raise adequate funds to support their operations and implement their policies. Arznlyse tl~rClimat des Irzvestissementspour les Entreprises Rurales au Bknitz - x,uvii - Reinforce the capacitv of rural enternrises Consultations on the RICA results in the area of capacity enhancement could be led by the Cellule d'Appui uu Secteur privt of the Ministkre du Commerce et de l'lnd~istrie,in close collaboration with the Agence Be'ninoise de Promotion des Echanges Commerciaux (ABEPEC), the Centre Bdninois de Normalisation et de Gestion de la Qualite' (CEBENOR), the Centre de Perjectionnement et d'Assistance en Gestion des Entreprises (CEPAG), the chambers of commerce and agriculture, and the directorates concerned within MAEP and the Ministijre de la Microfinance. On the basis of the RICA results, the following actions are proposed to enhance the capacity of rural entrepreneurs in the area of business management and performance, and to better contribute to the rural economic growth: Support a capacity building program to improve technical and management expertise targeting rural entrepreneurs and put in place support services to develop rural enterprise. Establish mechanisms to promote durable business linkages between rural and urban, formal and informal, public and private enterprises in the context of competitive value chains. The sustainability of these initiatives would, in the sort term, require efforts to support rural enterprises improve their technical, management and marketing capabilities so that they can supply products that correspond to the orders they receive. Avoid adopting a policy to promote entrepreneurship ex-nihilo.which would consist of providing selected beneficiaries with turnkey businesses. Such an approach runs the risk of attracting rent seekers. Moreover, it ignores the importance of personal commitment of the owner to the success of hislher business which has proven to increase the chances of its survival to an impressive degree. Support a program to correlate the existing offer of business support services with the demandfromrural entrepreneurs. This would involve a capacity building program for private service providers, training institutions and public services to enable them to offer technical support services that are practical in nature and correspond to the needs of rural enterprises; the program would have to be supplemented by a subsidy system to make these servicesaffordable to small rural business people. Revise the institutional base, sources of financing, and governance and management structures of FODEFCA, in order to enable this institution to fully play its role in the management and sustainability of technical support programs to the private sector, including rural enterprises. Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Binin - xlxviii - The assessment of the business environment in the rural areas of Benin Some lessons learned from piloting the RICA in Benin reveals a non-far rural sector with The rural ICA, based on a survey package recently developed at significant potential for rural economic by a team of experts from the World Bank, and associated growth a poverty reduction. Currently, the research and academia institutions, provides information specific lack of incentives for entry and for further to the rural sector, which complement the urban ICA which typically focuses on registered firms. Thus. the Benin RICA, as significant investments in this non-farm well as the other pilot countries, should ~deallytranslate in a rural sector causes it to be significant development in the technical capacity of the involved undercapitalized and underdeveloped. inst~tutionsto lead a subsequent repeat of this exercise meant to Similarly, the lack of attention and support help shape adequate policies promoting rural economic growth. which characterized this sector until Specifically in the case of Benin, a strong ownership and leadership of the RICA by the Government of Benin should have recently, had led to a marginalization and led to a stronger implication of the national statistics bureau informalization of the private rural sector, (INSAE), or at least MAEP's statistical services, had the survey particularly with respect to the small modules been actually implemented by INSAE. enterprises. The rural ICA, with its 4 survey modules, is a complex instrument whose implementation involves considerable costs Future programs to promote rural (over USD200,OOO in the case of Benin). It would be important enterprises could play a catalytic role for for replicability purposes to explore ways to simplify those the development of the private sector. modules while keeping its core elements. More importantly, there is the need to assess the possibility of integrating such simplified Indeed, the results of the RICA show that versions in surveys regularly carried out. This would ensure that the existence of development projects or RICA data are collected with regular frequency, allowing for cost programs supporting the private sector at reduction. and leading to a higher involvement of the national the community level can have a significant statistic agency. impact on the creation and the Ultimately, this would enable the government to better monitor the implementation of the measures recommended by an initial development of non-farm rural enterprises, RICA to improve the opportunities and incentives for rural as well as on their capacity to established enterprises to invest productively and expand their activities, and beneficial linkages with larger markets. eventually creatingjobs, increasing marketed output and services, Moreover, the fact that rural community thereby contributing to rural economic growth. members have benefitted from such Finally, it would be essential after the completion of the RICA to identify linkages and synergies between the rural and urban ICA, projects could induce positive externalities particularly in the actions recommandations. This would require through an increase demand for non-farm consultations across sectors, involving several ministries, rural enterprises. recognizing that for the RICA alone, the key issues go well beyond the resort of the agriculture line ministry. Finally, the results of the RICA also indicate that the investments carried out by non-farm rural enterprises respond strongly to the perspective of an improvement in the rural investment climate over the next three years. This suggests that a coherent set of policies conducive of private sector development in rural areas could in the near future accelerate further non-farm rural enterprise investments. Suggestions for the next steps Given the importance of investments in rural areas for an increase in rural revenues and a decrease in rural poverty, identifying ways to overcome the key constraints to private sector growth in rural areas should remain a priority for the Government. The results of the RICA should serve as a basis for actions and policy options conducive of rural economic growth, as proposed above. Thus, the results of the RlCA should be reviewed and validated by key stakeholders, and endorsed as a departing point for a participatory process of key actions and policy formulation feeding into the on-going preparation or implementation of sector strategies ,411crlysedir Climnt des Investissements pour les Entreprises Rurales azr Bknin - xxix - and poverty reduction strategy, particularly the Government's strategy to support private sector development, as embedded in its 2006-11 Document d'orientation Stratkgique and the accompanying Letter of Policy for Private Sector Development. Undoubtedly, the RICA results for Benin clearly show that an improvement in the rural investment climate requires various stakeholders, with issues spanning across several ministries; it would thus require an approach that reconciles the various sector priorities. Such an approach would consists in several steps combining the review and validation of the RICA results and the dissemination of the RICA report, with the formulation of specific activities to implement the recommendations endorsed. This would require a series of consultations and roundtable discussions with key stakeholders structures around the key constraints highlighted by the RICA, and the identification of one stakeholder (probably a Directorate within a Ministry) to facilitate this process, as proposed in the section above. The output of these consultations could then be merged in a results matrix (see sample herebelow). The MAEP, having benefitted from an Institutional Development Fund project geared at strengthening the institutional capacity of MAEP in the area of results-base framework, and having led the RICA process, could coordinate the overall efforts leading to the RICA results matrix. The stakeholder consultations and roundtable discussions would provide a first element of dissemination of the RICA study. Subsequently, a broader dissemination should be aimed for, in collaboration with the Global Development Learning Network and the support of the World Bank and other partners involved in rural economic growth. Given the pilot nature of the Benin RICA and the interest of other countries in carrying out this type of surveys, it would be important to not only disseminate the RICA at a larger national scale, but also at the subregional level, adjusting the focus of the dissemination workshops to the respective audiences (i.e. results, methodology, international comparison, institutional arrangements for the validation and dissemination). In this context, Benin, in connection with the other African countries participating in the RICA pilot (Ethiopia, Tanzania) could play a key role in helping to set up a community of RlCA practitioners that could exchange information and experience, and help shape the policy dialogue and cooperation on rural economic growth in Africa. Anulyse du Clitnut des Investissernentspour les Entreprises Rurules au Bknin - xxx - Draft of a results-basedmatrix for the rural ICA AlzalysedlrClimat rles Investissements pour les Enrreprises Rurales au Be'nin - 1 - CHAPITREI: L'EVALUATIONCLIMATDES INVESTISSEMENTS DU EN ZONES RURALES Contexte 1. L'kvaluation du climat des investissernents en zones rurales' au Benin (ECIR) cherche 21 dimontrer l'importance des contraintes likes au climat des investissements en zones rurales travers une analyse descriptive et empirique utilisant diffkrentes mkthodes statistiques et e'conom6triques des perceptions des dirigeants des entreprises rurales. C'est le lieu aussi de montrer en quoi le climat des investissements tel que analyse au niveau du secteur manufacturier urbain est diffkrentde celui du secteur rural au BCnin. 2. Laobjectifde 1'ECIR est d'affiner la comprdhension du climat des investissementsen zones rurales. Grice a l'analyse des donnkes collecties, on peut en particulier identifier les opportunitks et les obstacles l'investissement des entreprises rurales non-agricoles, fournir des arguments solides en faveur du renforcement des politiques de promotion du secteur privC rural, et dkfinir les axes de riformes prioritaires pour y parvenir. Ce travail s'inscrit dans le cadre d'une large initiative de la Banque mondiale qui consiste Cvaluer le climat des investissernents en milieu rural dans six pays pilotes a travers toutes les rigions. Avec cette Ctude. le Benin, sixieme cas pilote, rejoint le Nicaragua, l'Indonksie, le Sri Lanka, la Tanzanie et 19~thiopiepour lesquels des ECIR similaires sont deja realisees ou en phase de l'ztre. 3. L'analyse des resultats provenant de 1'ECIR contribue B fournir un diagnostic plus complet des problemes dont souffre le monde des entreprises du BCnin. En effet, les rksultats prCsentt5s dans cette etude viennent en complement aux informations fournies par I'Evaluation du Climat des Investissements (ECI) (Banque mondiale, 2005b) et les autres sources d'information, pour itayer le fait que le climat des investissements est rkellement en dkfaveur du secteur privk dans son ensemble. Bien que cette etude soit en accord avec les autres sources d'information en ce qui concerne les tendances globale, il reste qu'une analyse ditaillie montre un certain nombre de differencesqui mkritent que l'on leur pr&teplus d'attention. Conceptet mCthodologie 4. L'ECIR a Ctd mise en place par la Banque mondiale et au niveau du BCnin, a 6tC mise sous la tutelle du Ministkre de l'Agriculture, de 1'Elevage et de la PCche (DPP-MAEP).Pour la partie operationnelle, une skrie d'enquetes a CtC conduite par une kquipe d'experts beninois spe'cialisie dans la collecte de donnkes. Ces enquCtis se sont appliqukes aux me'nages et aux entreprisesnon- agricoles exerqanten zones rurales. 5. Les zones rurales sont dkfinies comme : toutes les zones hors villes et communaut6s urbaines ; cependant, pour les objectifs de l'ktude et pour une meilleure couverture du secteur informel, les zones pkriurbaines ont kt6 ajoutees a cet ensemble. Est considkrke comme (r entreprise rurale >> toute firrne, formelle ou inforrnelle, engagCe dans des activites ge'neratrices de revenu dans le commerce, la production (horrnis I'agriculture proprement dite), ou les services. Toute activitC crdatrice de valeur ajoute'e B partir de produits primaires (transformationltraitementde produits agricoles en produits alimentaires) est considkree comme une activite Cconornique rurale comme par exemple, les activitds de production de produits alimentaires dirivis de I'agriculture telles que la production de produits laitiers, le conditionnement et la vente d'oeufs, 1'6grenage de la graine de coton,etc. La definitionutilis6e pour cette ECIR est celle du RGPH 2002, cf. Annexe 1paragraphe 7 Analyse dl1Climat des Irzvestissenzentspour les Entreprises Rilrales au Be'nin - 2 - 6. Pour avoir une vision complete du paysage des entreprises et des contraintes auxquelles elles font face dans le secteur non-agricole, un Cchantillon reprisentatif au niveau national des entreprises rurales du pays a CtC sClectionnC.Cet Cchantillon a dtd construit de maniere a inclure les entreprises dans l'agro-industrie et la production agricole en plus des petites, moyennes et grandes entreprises non-agricoles opdrant aussi bien dans le formel que dans l'informel. Du fait de leur capacitd lirnitCe a accroi'tre la productiviti et a gdnCrer des emplois et des revenus plus ClevCs, le poids des entreprises de subsistance dans 1'Cchantillon analyse est fix6 un niveau relativement rdduit dans notre echantillon (cf. Annexe I pour ddtails) 7. Concretement, I'ECIR a concern6 149 villages ruraux issus de tous les dkpartements du territoire national en dehors du ddpartement du Littoral qui est entikrement urbain. Les deux populations ciblCes par l'enquste sont, d'une part, les mdnages au sein desquels une distinction claire est faite entre mdnages << ex-propridtaires )) et mknages << non-propridtaires >> et, d'autre part, les entreprises. La taille de 1'Cchantillon mCnage (toutes catdgories confondues) recherchie Ctait de 700 unitds alors que celle des entreprises Ctait de 800. La taille de 1'Cchantillon a CtC fixCe en fonction des indicateurs socio-Cconomiques a observer, de la structure de la population attendue, du degrd de precision recherche'et des moyens prCvus et disponibles. 8. L'enquete a fait la distinction entre les me'nages purs (appelds mdnages dans la suite du document et qui n'ont jamais eu a gCrer d'entreprise), les entreprises-mCnages (composdes des mdnages qui operent actuellement une activitC dans le secteur des entreprises rurales), et les mdnages ex-propriitaires d'entreprises (qui sont actuellement sans entreprises, mais qui ont eu a en gdrer dans les cinq dernieres ann~es).~Pour ce qui concerne l'examen des dkterminants de l'entrke, les mCnages ont servi de contrefactuel ou de groupe de comparaison vis-a-vis des entreprises-menages entrantes. Cela permet de comprendre les raisons pour lesquelles ils n'ont pas pu accCder au secteur des entreprises. L'analyse de la dynarnique de sortie s'est focalisde sur les mCnages ex-proprietaires ou ex-entre rises-mCnages sortantes avec cornrne contrefactuel les P . . entreprises-minages resttes en 'activitds: knsi, l'analyse a essay6 de rCpondre a la question de savoir quels sont les facteurs qui distinguent les mCnages et les entreprises entrantes d'une part, et d'autre part, ceux qui permettent de faire la distinction entre entreprises-mdnages et les sortantes ?4 9. Les instruments de l'enquete Ctaient composCs de quatre types de questionnaire :(a) un questionnaire pour l'enqdte au niveau des mCnages; (b) un autre a administrer au niveau cornmunautaire;(c) un module cornmunautaire pour les prix; (iv) un dernier questionnaire destink a l'enqdte des entreprises. 10. L'enquCte menage a collect6 des informations sur la ddmographie au sein du menage, les sources de revenu, le niveau d'iducation et l'identification des terres possCdCes ainsi que les autres actifs productifs et non productifs. Pour ce qui concerne les menages non engages dans le secteur non-agricole, ce module a semi a collecter des donnCes sur les barrieres a leur participation ou a leur entrCe dans le secteur rural d'une part, et sur les facteurs qui poussent Pour plus de details dans la methodologie, voir la note en Annexe 1. 3 I1 faut noter que seront consid6rt.s comrne entrantes les entreprises-menages entr6es dans le secteur ces trois dernihres ann6es de mGme que les ex-entreprises-menages entr6es dans cette mbme pbriode. Ceci permet de reduire le biais de sous-estimation des entrks. En revanche, les sortantes seront constitu6es par les ex-entreprises-m6nages sorties au cours des trois dernihres. Le choix de la pbriode de couverture est ad hoc, mais permet de bien saisir les dynamiques sachant que les taux de naissance et de disparition des PME sont en general Qlevesau niveau des pays 6tudii.s par Liedholm et Mead (1999). 4 L'analyse dans cette section est basee sur des tests statistiques de diffhrence de moyenne (cf. Tableau 9 et 10 Annexe 1).I1ne s'agit pas de trouver des causalit& mais juste de faire ressortir les corrblations possibles. Analyse drr Climar des Investissements pour les Etttreprises Rltrales au Be'nin - 3 - certains mknages a sortir de ce secteur, d'autre part. Le questionnaire sur les communautCs a permis d'identifier les caractkristiques qui sont importantes au niveau communautaire pour cerner le climat des investissements en milieu rural. Les questions poskes dans ce questionnaire portaient entre autres sur les infrastructures routikres et de transport, 1'6lectricitk et autres sources d'knergie utilisees, les activitks kconorniques, les institutions financikres, les organisations de firmes ou de commersants, les ressources humaines, l'agriculture, et la gouvernance locale. Ce questionnaire a kt6 administrk a une varidtk de notables communautaires tels que les chefs de village, les reprksentants du Gouvernement au niveau local, les directeurs d'kcoles, etc. Quant a lui, le module-prix a permis d'obtenir des informations sur les consommateurs et les prix des produits et intrants prkvalant dans le principal march6 local dans chaque communautk. 11. Enfin, le questionnaire destine aux entreprises a contribuk i l'kvaluation des contraintes potentielles a la croissance des entreprises et de la productivitk. Ce questionnaire Ctait consu pour permettre de faire la distinction entre les entreprises engagees dans la production, les services et le commerce et a Ctk administrk au directeur ou la personne la plus aviske de la finne. 12. Les investigations empiriques de l'impact des contraintes du climat des investissements sur les performances des entreprises rurales sont aussi baskes sur des analyses kconom6triques. Les performances sont Cvalukes 21 travers l'investissement, la croissance, la productivitk et la dynarnique des entrkeslsorties dans le secteur des entreprises non-agricoles. Il est dks lors important de donner un aperp succinct de la methodologie utiliske pour une meilleure clartk et appreciation des rdsultats qui en dkcoulent : Productivitk : Pour analyser les facteurs de l'efficacitk (productivite) des entreprises rurales, l'ktude privilkgie la mkthode d'analyse de la productivitk totale des facteurs de production. Cet indicateur d'efficacitk peut &re calculk en rapportant la production totale a un indice synthktique qui combine l'ensemble des inputs utilisks dans le processus de production.5Ne disposant pas a priori des pondkrations nkcessaires au calcul de cet indice synthetique, une approche empirique est adoptte cornme il est d'usage dans la littkrature empirique.6Cette approche permet d'estimer avec satisfaction le poids relatif des variables susceptibles d'expliquer les diffkrences de productivite entre entreprises non-agricoles du milieu rural bkninois. Ainsi, pour examiner les dkterminants de la productivite totale des facteurs, c'est-8-dire de l'efficacitk, l'analyse en confonnitk avec la littkrature empirique, examine deux approches qui consistent, d'une part en une mkthode rCsiduelle en deux ktapes, et d'autre part en une mCthode simultanke basCe sur l'ajustement de fonctions de production (cf. Tableau 12, Annexe 3 ;Tableau 22, Annexe 5). L'Ctude a aussi exarnink les productivitds partielles, ce qui constitue une autre manikre d'aborder empiriquement les questions d'efficacitk. (cf. Tableau 23, Annexe 5) et qui donnent une bonne reprksentation de l'efficacitk des entreprises examinkes (Lanjouw et Lanjouw, 200l).~ Investissement : Pour les besoins de l'analyse (cf. Tableaux 17, 18, Annexe 5), l'investissement est dCfini c o m e l'agrkgation des dkpenses engagkes par les entreprises non-agricoles rurales pour l'acquisition de terrains et zones d'installations, d'immeubles, 5 Pour mieux comprendre les subtilites et les methodes d'estimation dc l'efficacite, il est conseillk consulter Barro (1998) et Coelli et al. (2005).Concernant la nature et l'estimation des facteurs de la productivite totale des facteurs (PTF),on peut par exemple se rkfkrer a Evenson et Rosegrant (1992)qui applique l'approche en deux &apes. Leurs estimations s'appuient sur des indices de PTF de Tornqvist contrairement A la m6thode residuelle que nous testons. Pour l'estirnation de la PTF en simultanee, nous suivons essentiellement l'approche de Mundlak et al. (2002 et 2004). Cf. Annexe 6 pour les details. Voir Barro (1998) et Mundlak et al. (2002). Cf.Annexe 1. Analyse du Clirnat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 4 - d'kquipements et de machines, de fournitures et d'entrepdts, d'outillages et de vdhicules. L'examen de la distribution de l'investissement au niveau des entreprises qui ont realis6 des depenses de cette nature en 2005-06, rend cette analyse d'autant plus intkressante que ces entreprises semblent faire montre - contrairement it la croyance populaire - un certain dynarnisme en matiere de formation du capital avec un taux moyen d'environ 21%. En fait, les taux d'investissement sont trks eleves et generalement B deux chiffres pour les entreprises ayant investi dans la pCriode considCree (cf. Tableau 6, Annexe 2).8 Croissance : L'etude des determinants de la croissance de l'emploi est abordee comme dans Evans (1987) de manikre B pouvoir prendre en considkration l'impact dventuel des contraintes du climat des investissements en milieu rural (cf. Tableaux 12, 20, Annexe 5). La croissance de l'emploi est mesurke en nombre de jours travaillks. Le modkle empirique explique donc le taux de croissante annuel du nombre de jours travaillis entre 2002 et 2005106 par une skrie de variables indtpendantes plut8t bien documenttes dans la litterature empiriques (Liedholm and Mead, 1999). Dynamique entrklsortie (cf. Tableaux 29, 31, 32 Annexe 6): L1 faut noter que le cadre de l'kchantillonnage des menages a e'tC conqu de maniere a faciliter l'examen de ces dynamiques, en ce sens qu'il permet de faire la distinction entre les mknages purs (appelks menages et qui n'ont jamais eu 2i gCrer d'entreprise), les entreprises-menages (composCes des mtnages qui operent actuellement une activite' dans le secteur des entreprises non-agricoles males), et les menages ex-propriktaires d'entreprises (qui sont actuellement sans entreprises, mais qui ont eu a en gtrer dans les cinq dernitres ann~es).~ Pour ce qui concerne l'examen des determinants de l'entree, les minages servent de contrefactuel ou de groupe de comparaison vis-a-vis des entreprises-menages entrantes. Cela permet de comprendre les raisons pour lesquelles ils n'ont pas pu acctder au secteur des entreprises. L'analyse de la dynarnique de sortie se focalise sur les menages ex- proprittaires ou ex-entreprises-menages sortantes avec comme contrefactuel les entreprises-menages restkes en acti~itks.'~De plus, l'analyse essaie aussi de repondre, a titre illustratif en utilisant des tests de difSe'rencede moyenne, B la question de savoir quels sont les facteurs qui distinguent les minages et les entreprises entrantes d'une part, et d'autre part, ceux qui permettent de faire la distinction entre entreprises-mknages et les sortantes (cf. Tableau 3 et 4, Annexe 1). I1 ne s'agit pas de trouver des causalitis mais juste de faire ressortir les corr6lations possibles. 8 L'analyse d6sagr6gbe au niveau sectoriel n'est pas discutee dans ce qui suit parce que la variabilitb de la variable dbpendante est insuffisante a ce niveau de detail pour obtenir des estimations qui retiennent toutes les variables de contr8le pertinentes dans chaque modde empirique. Les r6sultats au niveau sectoriel sont cependant disponibles. 9 Pour plus de d6tails dans la m&thodologie,voir la note en Annexe 1. 'O I1faut noter que seront consid6rBs comme entrantes les entreprises-m6nages entr6es dans le secteur dans les trois dernibres annees de meme que les ex-entreprises-menagesentrbes dans cette m6me pbriode. Ce qui permet de rCduire le biais de sous-estimation des entrbes. En revanche, les sortantes seront constituees par les ex- entreprises-menages sorties au cows des trois derni6res. Le choix de la ptriode de couverture est ad hoc, mais ne permet de bien saisir les dynamiques sachant que les t a u de naissance et de disparition des petites et moyennes entreprises sont en gbnbral blev6s au niveau des pays Btudies par Liedholm et Mead (1999). Analyse du Clirnat des Invesrissemenrs pour les Enrreprises Rurales au Bknin - 5 - Breve rCcapitulationdes rdsultats de I'ECI en zone urbaine 13. Le diagnostic du climat des investissements en zones urbaines du Bknin rCvele une situation alarmante. D'aprks le rapport sur 1'ECI urbaine, la situation actuelle des entreprises manufacturikres est inquietante. Si le faible niveau de productivitt observe au Benin perdure, il serait alors encore plus difficile de maintenir une industrie manufacturikre et un secteur privk vkritablement gkndrateurs d'emploi et contributeurs de la croissance (Banque Mondiale, 2005b). Cela est d'autant plus vrai que le Benin n'arrive pas a attirer les investissements Ctrangers :la part de 1'Investissement Direct Etranger (IDE) dans le total des investissements est de l'ordre de 6.6% contre 30% pour les pays de 1'Afrique de l'Ouest (Banque Mondiale, 2007). En fait, les informations disponiblesne sont globalement pas favorables au secteurprive, quels que soient les secteurs. Ce diagnostic est conforte par les indicateurs publies par le rapport Doing Business, 2006 qui classe le Benin au 137kme rang sur un echantillon de 175 pays. Ce classement mCdiocre reflete les difficultCs rencontrkes par les entrepreneurs potentiels et ceux gkrant une entreprise sur diffkrents aspects tels que : l'obtention d'un permis, le recrutement de la main d'osuvre, l'enregistrement d'une propriCtC, l'obtention d'un credit, la protection des investisseurs, le paiement des taxes, l'import-export, le respect des contrats,et la fermeture d'une entreprise. RCsultatsde l'evaluation du climat des investissementsen zones rurales 14. Le diagnostic de 1'ECIR montre une situation preoccupante pour les entrepreneurs ruraux. Comme indiquk dans la Figure 1 ci-dessous, une analyse agrkgke des contraintes likes B l'environnement des affaires en milieu rural, par grand thkme montre qu'une grande majorit6 des entrepreneurs ruraux souffrent d'obstacles lids au financement, et 66% d'entre eux per~oivent cette contrainte comme majeure ou skvkre. Les obstacles lies a la commercialisationsuivent selon 45% des dirigeants d'entreprises rurales, ensuite viennent, respectivement, les obstacles lids aux transports (43%), aux servicespublics notamment 1'ClectricitC (33%)' et la gouvernance(31%). Fieure 1 : Les principales contraintesagrCgeesperques par les entrepreneurs en milieu rural Finance Marche Transport Servicespublics Gouvernance . -.-- .. .... . .. -- .. .. -. . .. _". . ._ "--"l".l.^ " ^- ^. ^.. ^ Source: ECIR Bknin, 2006. 15. I1 existe des lignes de demarcations nettes entre les contraintes perpes au niveau des entreprises rurales compardes a celles perques par les entreprises urbaines." Au-delB des l 1 Pour la suite, afin de faciliter la distinction entre le rural et I'urbain, le terme ((entreprises urbaines)) dbsignera les entreprises consid8rbes dans YECI (Banque mondiale, 2005b). Analye du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 6 - diffkrencesnotoires qui sont apparues au niveau agr6g6, 1'6tude a poussk l'analyse B un niveau de de'tails conside'rable pour montrer l'ktendue de ces diffkrences. En effet, comme illustre' dans la Figure 2 ci-aprks, la dkmarcation est assez claire lorsque l'on aborde la comparaison sur la base du classement respectif du top cinq des perceptions subjectives des dirigeants des entreprises. Au niveau des entreprises rurales, l'analyse du classement montre que l'accks a la micro finance, est le problkme numCro un au niveau rural, suivi par la corruption, I'acds aux crkdits bancaires, le transport (en l'occurrence la qualit6 des routes) et le coi3t des credits bancaires.'ll faut noter aussi que I'accks et la qualit6 de 1'6lectricitC qui apparait dans le top 5 de l'analyse agre'ge'e, occupe le sixikmerang dans l'analyse de'taillie. 16. Finalement, la Figure 3 ci-dessous illustre plus clairement le fait que les contraintes n'ont pas la meme arnpleur selon les groupes d'entrepreneurs localise's en zone rurale ou urbaine. En effet, il apparait a travers cette dernikre figure que les contraintes sont en gCnCrales plus prioccupantes dans le secteur urbain que dans le monde rural sauf pour le cas des transports. Ceci traduit l'ide'e selon laquelle les entreprises rurales ne se sentent pas concernkes par un certain nombre de contraintes qui sont plus ressenties par les firrnes urbaines. Par exemple, les perceptions au niveau des entrepreneurs ruraux semblent moins affecte'es par la 1Cgislation du travail ce qui reflkte le fait que la majorite des entreprises rurales utilisent de la main d'ceuvre farniliale recrutCe de maniere inforrnelle (sans contrat de travail). L'incidence relativement negligeable des probkmes liCs au manque d'information sur les marches pour les ruraux sugg&re l'idCe selon laquelle, le mode d'organisation et les accointances dans les communaute's locales (notamment dans les villages en Afrique) sont tels que des rdseaux se forment sur des bases d'int6rEt Cconomiques, culturelle, ethnique, religieuse, sexiste, et qui facilitent la circulation de l'information qui devient une connaissance commune." l2 Cf. Besley et Coate (1995) ;Fafchamps et al. (2005) ;Abraham et Platteau (2001) ; Stiglitz (1990) ; Hoff et Stiglitz (1990) ;Arnott et Stiglitz (1991) ;Kandori (1992) ;Werner (1995) ;Arrnandariz de Aghion (1999) et Greif (1993, 1994) pour plus de details sur les mbcanismes comrnunautaires notamment dans les relations de credit. Analvse du Climat des I?zvestissementspour les Entreprises Rurales nu Binin - 7 - Fbure 2: Cornparaisondes principalescontraintesperques par les entreprises ruraleset les entreprisesurbaines 80 - .8 ,o ..a - 6 0 1 U a l I y ,ii 1 > ' 5 0 7 2 : / E z 4 0 i r E z ' 4 2 3 0 ; 0 '1 = 1°i a O I--.- Accesa la Corruption AccLs auxcredits Transport CoQtsdescredits Microfinance bancaires bancaires RangRural 1 RangUrbain j Source:Btinin,EClR2005-M06/ECl, m 5 -- - Top Cinq des Constraintesau Niveau Urbainet leursRangs au Niveau Rural 100 - m rural B urban 0 m 7 0 - = 50 2 ol 4 0 4 a 0 Tauxd'imposition Administration Cor_ruption Cofitsdescredits AccLs auxcredits rLglesfixales bancaires bancaires RangRural 12 RangUrbain 1 Analyse du Climat des lnvestissements pour les Entreprises Rurales au BPnin - 8 - Figure 3: Les contraintesmajeurespersues par les entreprises en milieu rural et urbain Les Firrnes Urbaineset Ruralesfont face a des Contraintes Differentes I I I i 1 I Cohs descreditsbancaires I Accesa laMicrofinance ProcMuresdecreation, formalit6s, licences ..., Manqued'inforrnationsur lesmarches Iurban Transport Irural Faiblessede lademandede biensetservices Systemejudiciaire Crimes, volset troubles Corruption Acces aux creditsbancaires DisponibilitC maind'oeuwequalifide ' Legislationdu travail Administrationdes reglesfiscales Taux d'imposition Incertitudesur lapolitiqueeconomique Acces ala terre T6l&ommunication Elecbicite ,.,.,.......... .T--........ .........-.r-.." -,...-.----..7.r-......--" ..-.-T-..........-.... ....,.........-.r-..-................ 1 1 Pourcentagede fines avec contraintesmajeuresou severes 1 Source: ECZR Bbnin, 2006. 17. L'examen des contraintes r6vkle une hdtdrogCndit6 considerable dans les perceptions des dirigeantsd'entreprises rurales selon le secteur dans lequel ils sont engagCs. Le problkme d'accks a la micro finance semble affecter de la meme manikre tous les secteurs, tandis que les contraintes likes au transport et h l'accks au credit bancaire ont une incidence plus importante au niveau des entreprises de production, comparCes a celles des autres secteurs. Pour ce qui concerne la corruption, son incidence est moindre au niveau du commerce comparde acelle observCe au niveau des secteurs de production et des services (cf. Figure 4 ci-aprks). Analyse - 9 - dl4Climat des In~~estissementspour les Entreprises Rurales au Be'nin Figure 4: Les principales contraintesperques par les entreprisesrurales selon les secteurs d'activitk ITop pp 5 contraintes selon secteurs d'activites 1 'i Mixte Production Se~ces Commerce I - bancaire ICom~ption Source: ECIR Binin, 2006. 18. Les contraintes lides a l'environnement des affaires affectent de manikre disparate les de'partements considCrCs dans l'ktude, sauf pour l'acces a la micro finance qui est un problkme sCrieux et transversal. En effet, l'incidence de ce problkme a travers les ddpartements est de 56% au minimum. Ce qui conforte B penser que la micro finance a du ma1 a pCnCtrer et a servir le monde rural au Benin (Banque Mondiale, 2005c) et plus particulikrement le secteur des entreprises rurales. Bien que l'acuitC des problkmes de l'accks et du coot du crddit bancaire n'affiche pas une tendance uniforme selon les dCpartements, il semble que la rkgion du Borgou souffre moins que les autres des contraintes d'accks et des coots de crddit du secteur bancaire formel. I1 serait inte'ressant de creuser ce phknom&ne: faudrait-il considkrer que l'explication de ce phCnomene est lide au fait que cette re'gion fait partie de 5 re'gions les moins pauvres du pays (trappe i pauvretd) et que les institutions de micro finance servent les moins pauvres, ou existerait-il une tout autre dynarnique ? I1 faudrait noter aussi que les dtpartements du Zou et du Plateau ne sont pas bien lotis en matikre de climat des investissements en ce sens que les entrepreneurs dans ces ddpartements ont une perception plut6t se'vkre de leur environnement des affairesjug6 a travers les cinq contraintesconsidCre'es. 19. 11 existe une grande difference entre le BCnin et les autres pays pilotes, tant en termes d'acuite de la perception des contraintes liCes au climat des investissements qu'en termes des contraintes les plus pre'occupantes. Le BCnin souffre plus de son environnement des affaires que les autres pays pilotes a travers la mesure des perceptions bade sur un indicateur agre'ge' des perceptions individuelles." L'analyse montre (Figure 5) que lorsque l'on prend en consideration I'ensemble des perceptions (sans se limiter aux contraintes majeures ou sCvkres), les obstacles liCs aux politiques foncieres et agricoles, ainsi que le regime fiscal sont releve's de mani2re 13 Note explicative sur la methode de calcul de l'indicateur d'acuitb des contraintes :pour la cornparaison des mesures subjectives (perceptions) entre pays pilotes, un indicateur a ete construit sur la base des scores des reponses donnees par les dirigeants d'entreprises individuellement pour norrnaliser et rendre comparables les perceptions des entrepreneurs des diffbrents pays. Pour plus de details voir le document de compilation de la Banque Mondiale (2006e)sur les pilotes de Z'ECIR. Analyse du Climat des Investissements pour les Entrept-isesRurules au Bknin - 10- significative dans les perceptions des entrepreneurs ruraux du Bknin. De plus, il apparait que les pays d'Afrique au Sud du Sahara contenus dans ces expdriences pilotes souffrent plus que les autres pays pilotes pour ce qui concerne les obstacles lie's au financement, aux prockdures administratives d'enregistrement, d'obtention de licence et permis, les politiques (agricole, foncikre, comrnerciale) et la gouvernance. Force est de constater que cette diffe'rence entre les pays africains et les autres est beaucoup plus marquke pour les contraintes financikres. Au niveau des autres pilotes non africains, les entreprises rurales d'Indonksie semblent plus sdrieusement affectdes par les contraintes relatives a la gouvernance, la finance, le rdgime fiscal, la politique environnementale et la main d'aeuvre que le Sri Lanka et le Nicaragua. Dans ce dernier pays, les dirigeants des entreprises rurales ont en ge'neral une perception moins skvkre des contraintes analysdes, sauf pour le cas de la gouvernance. Pour cette contrainte, les entrepreneurs ruraux du Sri Lanka affichent des perceptions nettement meilleures que tous les autres pilotes. Ce dernier rdsultat transcrit sans doute les succ&srialists par ce pays en matikre de gouvernance ces dernieres anndes comparks aux autres pays d'Asie du Sud et ceux a revenus similaires (cf. Banque Mondiale, 2005a). 20. En revanche, il est important de mentionner que l'intdret de ces comparaisons internationales est de faire de faire un benchmarking des pays pilotes sur la bases d'un certain nombre d'indicateurs utilisant les memes types de donntes et la mEme me'thode de calcul. La mdthodologie adopte'e est identique a celle qui a servi a faire les comparaisons internationales publie'es dans le rapport It difSers and It Matters de la Banque mondiale sur l'expkrience (( M pilote de 1'ECIR (Banque Mondiale, 2006e). Cependant, conside'rant la grande he'tkrogCne'it6 sur le plan sociodconomiqueau niveau des six pays pilotes (diffkrences sensibles en termes de niveau de revenu, de taille de la population, de localisation gkographique, le degre' de commercialisation au niveau des zones rurales etc.), il ne serait pas aviser de ge'ne'raliser ces rksultats du benchmarking ou d'en tirer des recommandations de politiques. 21. En effet, pour la cornparaison des mesures subjectives (perceptions) entre pays pilotes, un indicateur a CtC construit sur la base des scores des rkponses donndes par les dirigeants d'entreprises individuellement qui ont kte normalisds pour rendre comparables les perceptions des entrepreneurs des diffdrentspays. En fait, des scores moyens sont calcults pour une douzaine de types de contraintes pour lesquelles les perceptions des entrepreneurs ruraux ont Ctd recueillies. U s'agit de contraintes relatives aux services publics, au transport, aux finances, B la commercialisation, a l'obtention de licences et permis, h la fiscalitk, au march6 du travail, au foncier, 2 la politique agricole, B la politique comrnerciale, l'environnement et B la gouvernance. Le niveau de chacune de ces contraintes a kt6 calculk en utilisant un systeme de mesure bask sur une Cchelle allant de 1a 3. Le score 1correspond B une situation oG la contrainte n'est pas considkrde cornme un obstacle majeur; le score 2 correspond une contrainte moderee et le score 3 B une contrainte skvkre. Pour plus de de'tails voir le document de compilation de la Banque Mondiale (2006e) sur les pilotes de 1'ECIR. Analyse du Clinzardes l~zvcstisserne~ztspour les Entreprises Rurales au Bknin - 11 - Figure 5: Cornparaisoninternationale des contraintes Polit~quecommerciale Non-agricole Pol~t~queenvironnernentale I I I Politique fonciere I Ilndonesie Main d'oeuvre Tanzanie Regime fiscal @ Sri lanka Enregistrenment,licence et permis Nicaragua Commercialisation IBenin F~nance Transports 5 6- Serv~cesde cornmodlt6 lndicateurd'actuite (ECIR, 5 payspilotes) I=Pasd'obstade 2=obstade modere 3=obstade dvere Source: Banque mondiale, (2006e) Conclusion 22. L'analyse du climat des investissements en zones mrales tel que ddcrit ci-dessus vient comple'ter le diagnostic dkfavorable sur la situation de l'environnement des affaires au BCnin. La contribution de cette analyse permet non seulement de confirmer le sentiment ge'ne'ral selon lequel l'environnement des affaires est difficile, mais elle perrnet de mettre en exergue de manikre assez nette les lignes de demarcation de l'environnement des affaires tel que perqu au niveau des entreprises urbaines, compare' 5 celui de'crit par les entreprises mrales. En effet, bien que certaines contraintes telles que l'accks et les coDts du crkdit bancaires, et celles lie'es au transport sont partage'es par les deux groupes, il reste que ces dernikres n'ont ni la meme acuite', ni le meme ordre d'importance d'un groupe a l'autre. En outre, il existe des diffkrences de perception sur des obstacles spkcifiques: alors les contraintes relatives ii la fiscalite' (taux d'imposition et administration fiscale) apparaissent trks pre'occupantes pour les entreprises urbaines, au niveau des entreprises rurales c'est plut6t l'accks B la micro finance et la corruption qui sont perpes cornme les plus e'prouvantes. Une comparaison internationale re'vkle le meme type de diffdrence entre le Bdnin et les autres pays pilotes, avec l'impression que l'environnement des affaires est plus dkfavorable pour le Be'nin vis-a-vis des aux autres pilotes. 23. Dans le rapport qui suit, en plus d'un portrait des entreprises rurales au BCnin, quatre aspects de l'environnement mral des affaires seront examine's : la finance, les infrastructures Analyse dl4 Climar des lnvestissernentspour les Enrreprises Rurales au Bknin - 12 - rurales, la gouvernance et le renforcement des capacite's des entreprises rurales. Dans chacun de ces chapitres le rapport posera les memes quatre questions : Quelle est la dimension et la nature des contraintes affectant les entreprises rurales ? Quel est I'impact de ces contraintes sur la performance des entreprises rurales ? Quel est I'environnement politique et institutionnel, et comment cet environnement met-il en exergue ces contraintes ? Quelles re'forrnes peuvent favoriser un meilleur climat des investissements en milieu rural ? Analye d ~ rClinzat des lnvestissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 13- CHAPITRE11 : LE PORTRAIT DES ENTREPRISES NON-AGRICOLES RURALES AU BENIN 24. Les entreprises rurales au Benin affichent des spCcificitCsqui les diffe'rencient sensiblement des entreprises urbaines, issues du secteur manufacturierfonne~.'~Ce chapitre cherche h combler le manque criard d'informations sur ces entreprises rurales qui appartiennent 2 un secteur de l'economie be'ninoise dont la configuration est non documenteedans la litterature, et ma1 connue. En d'autres tennes, il s'agit d'avoir une meilleure comprkhension de ce qu'elles font, avec qui, comment, et leur contribution a la creation de richesses dans le pays. Les differences par rapport aux entreprises urbaines sont d'autant plus marqukes que le paysage des entreprises rurales au BCnin est hCt6rogkne h plus d'un titre, incluant : (i) les sources de financement ; (ii) la structure sectorielle, par Bge, par taille; (iii) le profil de ses dirigeants; (iv) la politique en matikre d'emploi ; (v) la contribution a la crCation de valeur et d'emploi ;(vi) la distribution spatiale ou re'gionale ; et (vii) les relations d'affaire. Cependant, il convient de noter qu'une analyse des statistiques descriptives des entreprises rurales du BCnin rivkle des similarite's de leurs caracte'ristiques avec celles des micro-, petites et moyennes entreprises (PME) observe'es dans certains pays d'Afrique Sub-saharienne et des Caraibes. 25. I1 faut aussi noter que la grande majorite' (96%) des entreprises rurales fonctionnent dans le secteur informel dans le sens qu'elles ne sont enregistries ni dans une agence nationale du type (INSAE, CNSS, chambre de commerce, etc.), ni dans une agence dkpartementale ou tout autre agence. L'ampleur et les caractkristiquesdu secteur 26. Le BCnin compte environ 80 000 entreprises rurales (hors agriculture)qui occupent environ 10%de la population active rurale ,cornrne indiqud dans le Tableau 1 ci-desso~s'~Cette situation est fort appriciable comparCe B celle observee pour les pays disposant d'informations de'taillCes sur les entreprises. En effet, comme la ddfinition des entreprises rurales conside'rke dans 1'ECIR du BCnin ne prend en compte ni les entreprises urbaines, ni celles officiant dans le secteur de l'agriculture proprement dite, il est alors concevable de dire que cette ampleur dCpasse celle qui a pu &re observke dans certains pays d'Afrique de 1'Est et du Sud (Botswana, Kenya, Lesotho, et Malawi) OCI les taux de couverture de la population active pour les entreprises tournaient autour de 7 - 9% (Liedholm et Mead, 1999).Mieux, le secteur des entreprises et en particulier le secteur des entreprises rurales du Be'nin affiche une importance comparable voir supdrieure a celle qui pourrait &re observee dans des pays de re'fe'rencepour lesquels des donne'es existent, B savoir, la RCpublique Dominicaine, le Swaziland et le Malawi, qui ont des taux de couverture largement supkrieursB 10% selon Liedholm et Mead (1999). l 4 Dans le reste du texte, I'analyse attribut le qualificatif urbain aux entreprises du secteur manufacturier formel en grande majoritb localisbes en zones urbaines. Etant donne que la seule source d'information rbcente et fiable a ce jour sur ces entreprises est l'btude basbe sur une enqugte sur le climat des investissements (Banque Mondiale (2005b)), la majeure partie des rhfbrences et comparaisons est faite sur la base des informations donnees par cette etude. l5 Cette estimation doit &re considerbe comme la borne infbrieure pour le nombre de personnes engagbes dans ce secteur sachant que la dbfinition de l'entreprise ne prend pas en compte les entreprises agricoles, ni les entreprises dites de subsistance (cf. Anncxe 1pour les dbtails sur l'6chantillonnage). Analyse du Climar des Invesrissementspour les Entreprises Rurales au BLnitz - 14 - Tableau 1: Situationactuelledes entreprisesruralesdu Bknin DCsignation Valeur Nombre total d'entreprises rurales 80 000 Nombre total de personnes engagies dans le secteur 179000 Entreprises formellement enregistrkes (%) 4 Age moyen des entreprises (annCes) 7 Entreprisesa proprie'te' unique (individuelle) (%) 99 Entreprises produisant pour le march6 domestique 85 (%> Capital de dimanage (moyenne en FCFA) Part de l'e'pargnedu propriktaire (96) Dont provenant des revenus agricoles (%) Part famille/amis (%) Entreprises crees par le proprietaire(%) Secteursd'activite (%) Commerce Services Production Statut (%) Entreprises autonomes Entreprises-mknages Localisation (%) Pe'riurbain Rural Valeur ajoutke me'diane par travailleur (FCFAIan) Production Service Commerce Entreprises autonomes Entreprises-meizages 1 504 500 Source: ECIR Be'nin, 2006. 27. Le paysage des entreprises rurales est compost5 en majorit6 d'entreprise dont le capital initial provient de l'epargne propre du propriktaire. Tel que l'illustre la Figure 6 ci-aprks, 1'Ccrasante majoritk (91%) des entreprises a CtC cr66e par leurs proprietaires pour un montant d'environ 261 000FCFA. Ceci est d'ailleurs non-ndgligeablecompark au revenu national par t$te dans le pays.'6 Ce capital initial est finance pour l'essentiel (82%) par fonds propres h travers l'kpargne mobilisee par le propriktaire et dont la majorite' provient des revenus agricoles. La seconde source de financement est constitue'epar la famille et les amis, et contribue pour environ 7%. Cette prt5pondCrance des fonds propres et des sources informelles dans le financement des entreprises non agricoles rurales est sans doute lide au fait que la majorit6 de ces entreprises (99%) est dktenue par un propriktaire ou un me'nage unique. L'actionnariat est donc un phdnomkne quasi-inexistant, ce qui implique que les capitaux nkcessaires pour le demarrage d'une activitk dans le secteur des entreprises sont a la charge du seul proprietaire. Ainsi, il est l6 Le revenue national par t6te au BQninQtaitde 510 dollars US en 2005 alors le capital de dkmarrage etait de 632 dollars US (kvalue au taux de $1=500FCFA) ,4izalyse - 15 - dl1Clirnat des I~zvestissementspour les Entreprises Rurales nu Bkniiz compre'hensible que, conside'rant les contraintes de Iiquidite's serre'es et l'accks limit6 aux institutions de credit, il y ait des difficulte'spour la mobilisation des fonds requis pour lancer une entreprise rurale hors agriculture. Les sources de financement constituent l'un des critkres de de'marcation des entreprises rurales vis-a-vis des entreprises urbaines, sachant que pour ces dernieres seules une part infime (0.8%)d'entre elles font recours aux fonds propres pour financer un nouvel investissement, et que les sources informelles de crCdit ne sont rnises a contribution que de manikre marginale (1.3%)pour financerun fonds de roulement." Figure 6: Les sources du capital initial desentreprisesrurales Sources du capital initial - Epargne duproprietaire Famillelamis 1 Vente de biens personnels Pr6tsbancaires Institutionsde microfinance Transfert des emigres Autres -- Source: ECIR Bdnin, 2006. 28. Les entreprises rurales du Btnin sont en gCnCral de petite taille et dCtenues par un propriktaire unique. I1 appardt B travers les informations tirees de 1'ECIR que les entreprises rurales sont relativement petites avec en moyenne deux employe's. L'exarnen de la distribution des entreprises selon la taille rkvkle que ces dernieres sont en majorite' composCes d'entreprises d'une personne (plus de 60%),ce qui traduit le fait que l'entreprise individuelle, celle qui a pour seul employe' son propriktaire, domine le paysage des entreprises rurales. Cette forte dominance de l'entreprise individuelle apparait aussi 2 travers la distribution des entreprises par taille, ne prenant en compte que les employe's sans compter le propriCtaire (cf. Figure 7 ci-aprks).Ainsi, les grandes entreprises constituent une part faible du tissu Cconornique d'entreprises non-agricoles des zones rurales. Cette caracteristique du secteur des entreprises rurales est conforme a la distribution par taille observke au niveau des entreprises dans les pays d'Afrique au Sud du Sahara et des Carai5es pour lesquels des informationsde cette nature existent. Selon Liedholrn et Mead (1999), la proportion des entreprises depassant une taille de 10 employts dans ces pays tourne autour de 2%. Les analyses suggkrent ainsi une rkalitd diffkrente de celle affichCe par les Cf. Banque Mondiale (2005b)pour les statistiques. Analyse du Climar des Investissements pour les Entreyrises Rurales au Binin - 16 - entreprises urbaines du Benin, qui offrent un paysage plus hCtCrogkne avec des micro, petites, moyennes et grandes entreprises (BanqueMondiale, 2005b). I1 faut aussi noter que contrairement aux zones urbaines 06 la quasi-totalit6 des entreprisessont localisees hors du foyer familial,dans les zones rurales du Benin, les entreprises sont en majorite (79%)rattachkes au mdnage ou foyer du propriCtaire. Elles seront appelCes Entreprises-menages dans la suite de ce document, par opposition aux Entreprises autonomes qui sont des entreprises strict0 sensu, non rattachkes aux menages. Figure 7: RCpartition des entreprises selon la taille (nombre d'employCs) Taille des entreprises (travail salarii & familial) Entreprise de cinq personneset plus Entreprisede quatre personnes Entreprisede trois personnes Entreprisede deux personnes Pourcentages Source:Wnln ECIR, 2005-2006 NB: Saufle Proprl4taire Source: ECIR Bbnin, 2006. 29. Les entreprises rurales affichent une pCrennitC moins grande que les entreprises urbaines. Les rksultats de l'enquete illustrks dans la Figure 8 montrent que les entreprises urbaines ont tendance avoir une 1ongevitC plus grande que les entreprises rurales pour lesquelles l'ige moyen est d'environ 7 ans. La moitik des entreprises dans le secteur urbain ont plus de 10 ans d'existence alors qu'environ 2/3 des entreprises rurales ont un iige compris entre 2 et 10ans. Ce biais en faveur des entreprises urbaines en termes de 1ongCvitC cache une plus forte vivacite au niveau des entreprises rurales pour lesquelles les taux d'entrke et sortie du secteur sont tlevks. D'une part, cause des barrieres a l'entrde supposee plus faibles, compardes aux entreprises urbaines, et d'autres part, a cause de leurs capacitks IimitCes pour faire face a un environnement des affaires hostiles. Cette disparite ne se limite pas au niveau du dualisme urbain-rural, mais est aussi marqute aux niveaux des secteurs d'activitds et du type d'entreprise considkrd. Par exemple, l'analyse du type d'entreprise selon la localisation (rattachee ou non au menage) suggkre que les entreprises-mdnagesont une longdvite moyenne plus Clevke (environ 10ans) que les entreprisesautonomes qui ne vivent en moyenne que pendant un peu plus de 6 ans. Anal!'se dl( Cli~natdes hzvestissements pour les Entreprises Rurales au BLnin - 17- Figure 8: Age des entreprises ruraleset cornparaisonavec I'urbain I 30 0 10 20 3O 40 50 60 EntrepnseAge Source. ECIR BBntn. 2005-2006 Des FirmesRuralesGenCralementPlusJeunes que celles 60 Urbainesau Benin - I 50 o Rural ! z i+ Urbain ' 8 2 40 (4 5 30- I k 20- IEf I L I E 10 Y I , 0 -- I Moinsde 2 ans 2-5 ans 5-10 ans Plusde 10ans Source: ECIR Bknin, 2006. La repartitionsectorielleet spatiale desentreprisesrurales 30. La composition par secteur des entreprises rurales au B6nin montre une plus grande prdsence des entreprises de production et de commerce (36,5 et 37,5%) et un secteur des services moins important (26%). Cette configuration trouve une partie de sa justification dans la longue tradition de la pratique d'activitks commerciales au niveau du BCnin (Fafchamps (2004); Fafcharnps et al. (2005); Fafchamps et Gabre-Madhin (2006)). Pour ce qui concerne la Alzalyse du Climardes Investissenzentspour les EnfreprisesRurales au Bktzirz - 18- production, son importance est sans doute like au dCveloppement des activitis de transformation de produits agricoles (transformationdu manioc en de gari, magasin de transformation de mais, et de tubercules en farine, les moulins pour le decorticage du riz, fabrication de fromage local, etc.) dans lequel le BCnin a une certaine rkputation en Afrique de llOuest. 31. Les activitds traditionnelles portant sur le bois et les mktaux comme la menuiserie constituent l'un des sous-secteurs les plus dynamiques des entreprises de production. Jl est aussi intiressant de noter, comrne documente dans la Figure 9, que parmi les cinq pays pilotes pour l'ECIR, la configuration du secteur des entreprises rurales du BCnin se rapproche le plus de celle du Sri-Lanka qui montre de manikre similaire une pridominance des activitis de production et de commerce. Figure 9: Distribution spatialedesentreprisesruraleset comparaisonsinternationales Localisation des entreprises, populationet pauvrete en zones rurales Alibori Atacora Atlantique Borgw Collines Couffo Donga Mono Oueme Plateau Zou -- Populat~onrurale IProport~onEntrepnses ITaux de pauuetd --- Distributionsectorieldes entreprises pour les 5 pays pilotes 60 IProduction IServices 10 0 lndonhsie Nicaragoua Sri Lanka Tanzanie Benin Source: ECZR Beitin, 2006 ;Banque mondiule (2006e). Analvse du Climat des Investissentents pour les Enrreprises Rurnles au Be'nin - 1 9 - 32. De prime abord, l'implantation des entreprises rurales au niveau des departements ne semble pas etre guide'e par une logique de concentration dependant de la densite de la population ou du niveau de pauvretd. Un examen de la photographie de la distribution ou localisation des entreprises a travers les onze departements concernes du pays ne montre pas une codlation significative de la concentration des entreprises ni avec la densite'de la population rurale, ni avec l'incidence de la pauvrete au niveau des departements. De m2me, une analyse spatiale de l'ilge des entreprises a travers les ddpartements montre que la longe'vitedes entreprises n'est pas like a leur concentration spatiale. Les departements ou les entreprises vivent le plus longtemps ne sont pas les plus proches des grands centres urbains c o m e Cotonou ou Porto-Novo. Les entreprises sont plus pe'rennes dans le ddpartement du Donga ou ils vivent pendant plus de 13 ans en moyenne, et dans le Zou (environ 12 annCes). I1apparait aussi que les de'partementsde l'extrsme Nord du pays tels que 1'Atacora et 1'Alibori sont relativement moins attrayants en ce qui concerne la durCe de vie des entreprises. Cela supporte l'ide'e selon laquelle la pression demographique et le niveau de pauvrete ne semblent pas determiner l'implantation gkographique des entreprises. Cependant, l'analyse ne saurait tirer des conclusions hitives sur cet aspect sachant que les donntes disponibles ont dtC observees en un point du temps avec quelques informations rktrospectives mais sans possibilite d'observer le processus dynamique qui aurait ne'cessite' des donnees au moins sur deux dimensions (en ajoutant le facteur temps) en panel. Les caractkristiquesdes dirigeants 33. Bien que les dirigeants des entreprises rurales soient en majorite' des hommes, il est interessant de noter que la prdsence des femmes y est plus importante (26%) que dans les entreprises urbaines (21%). Au niveau des secteurs d'activitd on trouve plus de femmes- dirigeants dans le commerce (28.4%) que dans le secteur de services (27%) et de la production (20%)' ce qui va dans le meme sens que les re'sultats des travaux de Fafchamps et Gabre-Madhin . (2006) et Fafchamps et al. (2005) sur le commerce de produits agricoles au Benin. Force est de constater que contrairement a la croyance populaire, qui voudrait ,que les femmes- dirigeants d'entreprise soient plus presentes dans le commerce, dans les zones rurales, la proportion d'hommes-dirigeant d'entreprise est plus importante, quel que soit le secteur d' activitd. La difference entre h o m e et femme est sans doute surestirnee a cause du r61e plus visible des hommes, compare a celui des femmes dans les socidtks traditionnelles rurales qui conferent le r6le de chef a l'homrne, alors qu'il peut s'avirer dans les faits que c'est la femme qui g&re l'activite. De plus, dans les sociktds traditionnelles africaines, la division du travail allouait aux hommes les tiiches les plus physiques c o m e la construction, les travaux des mdtaux et du bois, etc. Cela constitue sans doute une part explicative de la moins grande presence des femrnes au niveau de la production. 34. 11 apparait de manikre assez claire que les chefs de mdnages les plus jeunes et ceux de sexe fdrninin ont plus de chance d'entrer dans le secteur. Ceci est de bonne augure, si l'on consid2re que l'incidence de pauvretd est plus dlevCe chez les femmes et les jeunes dans la plupart des zones rurales en Afrique au Sud du Sahara, d'une part,'8 et que d'autre part le de'veloppement d'un secteur priv6 dynarnique pourrait ouvrir des opportunitks perrnettant 5 ces derniers d'ameliorer leur bien-2tre. Le rdsultat concernant les femmes est sans surprise, eu Cgard a laplace des femmes dans le secteur prive' au Be'nin et dans la sous-rdgion. Elles y sont fortement reprdsentdes surtout dans le secteur informel urbain oh elles ont montrk leur savoir-faire Is Au Benin, il a ete note une regression de la pauvretb des femmes comparee a celle des hommes. En effet, l'incidence de la pauvrete chez les femrnes chef de mknage est 33%contre 45% chez les hommes (Rep. du Bknin, 2007).Mais cela n'entame en rien l'argumentaire bas6 sur la reduction des inegalitks. Analyse du Climar des Investissements pour les Entreprises Rurules au Bgnin - 20 - notamment dans le commerce. Ceci leur a valu le sobriquet connu de par le monde << Mama- Benz >>. L'experience du succbs des Mama-Benz et les potentialites d'entrer dans le secteur prive' hors agriculture devrait permettre de reduire leur vulnCrabilit6 et partant les inkgalite'~.'~ Les caracthristiquesde la main d'euvre 35. La politique d'embauche au niveau des entreprises rurales est dominee par le recrutement de la main d'ceuvre familiale. En effet, comme indiquk dans le Tableau 2 ci-dessous, environ 77% de cette main d'cleuvre est constituee par la main d'aeuvre familiale. Ce phenombne semble Etre une caracteristique commune des entreprises rencontre'es en Afrique sub-saharienne et dans les Carai'bes, oh l'on enregistre rarement une main d'aeuvre salariee dkpassant 20% du total de la force de travail. Le Botswana et la Republique Dominicaine sont des exceptions avec plus 30% de la main d'ceuvre compose'e par les salarie's non membre de la famille (Liedholm et Mead, 1999). En fait, le recours la main d'ceuvre familiale est plut6t la regle que I'exception sachant que la majorit6 des entreprises (77%) utilisent exclusivement de la main d'ceuvre farniliale et 18%des entreprises font recours.8 la main d'oeuvre salariee en plus de la main d'oeuvre familiale, alors que seule une proportion infime (environ 5%) utilise exclusivement de la main d'oeuvre salariee. Cette situation est sans doute like au coOt relativement faible de la main d'ceuvre familiale qui est en grande majoritk non qualifi6e.2u Tableau 2: Main d'aeuvre pour les entreprises ruralesnon-agricoles DCsignation Valeur Nombre total moyen de personnes par entreprises 2 2 Dont main d 'ceuvrefamiliale 1,6 Dont main d 'ceuvresalarike 0,6 Entreprises utilisant exclusivement de la main d'oeuvre farniliale 77,3 (%) Entreprises utilisant exclusivement de la main d'oeuvre salari6e 4'6 (%) Entreprises avec de la main d'ceuvre farnilialeet salarike (%) 18,l Source: ECIR Bknin, 2006. - 36. Les estimations montrent que pres de 90%des entreprises rurales comptent exclusivement sur leurs cercles de proches pour trouver du travail qualifik. De plus, il faudrait selon les dirigeants des entreprises rurales, environ deux ans et demi pour recruter de la main d'oeuvre qualifike. En outre, le fait que seul 10%des entreprises rurales per~oiventles problkmes relatives au fonctionnement et au cadre re'glementaire du march6 du travail comme contraignantes semble corroborer l'idCe selon laquelle pour les entreprises rurales les conditions de fonctionnement du marche travail ne sont pas en realit6 une prkoccupation majeure. Ce resultat est vraisemblablement lid B l'ornnipre'sence de l'informel qui denote en filigrane l'imperfection, voire l'inexistence d'un march6 du travail. l9 Source de donnees sur la participation des femmes au secteur non-agricole :SIMA Banque Mondiale (2007). 20 Selon, 1'ECI urbain (Banque Mondiale, 2005b), les niveaux de salaires nominaux des employ6s non qualifibs sont assez faibles et tournent autour 39.000FCFA,soit 78 dollars US (conversion $US=500FCFA) par mois. Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales azi Bhnin - 21 - 37. Cela constitue une illustration de l'existence de differences nettes entre les perceptions des ruraux et des urbains concernant leur environnement des affaires, sachant que pour les urbains le cadre reglementaire du marche du travail et son mode de fonctionnement constitue une preoccupation majeure. En effet, au niveau urbain, les indices de rigidite des heures de travail, de difficult& de licenciement, et de difficultes d'embauchesont globalement defavorables au Benin. Pour I'annCe 2006, ces indices qui sont respectivement de 60,40 et 39 (BanqueMondiale, 2006a) laissent a desirer compares h ceux des pays de I'OCDE. Cependant, l'ampleur des difficult& de licenciement et d'embauche est bien moindre que celle observCe en moyenne dans les pays de la region. Ceci est sans doute la conskquence des efforts entrepris depuis 2004 pour ameliorer la situation et qui se sont traduits par le passage du 123tlme au 121kmerang dans le classement du Doing Business pour les problkmes lies a l'emploi entre 2005 et 2006.. Les liens avec les entreprisesurbaines formelleset I'agriculture 38. Les activitis du secteur des entreprises rurales sont caractdriskes par de faibles relations d'affaires avec les autres branches formelles de l'economie et une forte localisation des parts de marche. En effet, le Tableau 3 ci-apres montre que les liens des entreprises rurales avec le secteur des entreprises formelles sont minces. Les ventes en direction de ce secteur sont assez faibles et ne depassent pas 6% pour le secteur public, et environ 3% pour le secteur prive composC par les grandes firmes nationales, les maisons mkres/ filiales et les multinationales.Cornme la plupart de ces entreprises est 1ocalisCe en zones urbaines, ces resultats traduisent aussi la faiblesse des Cchanges entre les entreprises rurales et celles urbaines. Par ailleurs, il est possible de noter B travers le Tableau 3 que le secteur de production profite relativement plus des relations avec le secteur public formel (6%) et les grandes entreprises privees nationales (3%), tandis que les services sont plus en relation avec les filiales ou maisons m2res des entreprises (3%). 39. Le secteur du commerce, plus present dans l'informel avec un taux d'inscription de 2,4% (cf. Annexe 2), a naturellement moins d'attache avec le secteur formel et urbain. Par contre, le commerce semble plus dynamjque en matikre de sous-traitance: 14% des ventes et 13% des achats d'inputs, alors que cette pratique est quasi-inexistante au niveau des services. Cette analyse rejoint le resultat qui montre que I'essentiel des echanges des entreprisesrurales se fait au niveau local. En effet, la portee des activites des entreprises rurales est en genCrale limit& au niveau local avec (85%) des entreprises qui produisent pour le march6 domestique. Les services sont les seuls produits qui semblent s'exporter hors des frontikres du departement (16%)voire du pays (41%), tandis que les biens issus de la production et du commerce sont vendus en majorite au niveau de l'arrondissement d'origine et pour une partie moins importante (23% et 20% respectivement) dans les communes environnantes (cf. Tableau 3). 40. L'agriculture semble nourrir des liens Ctroits avec le secteur des entreprises rurales. Cela se traduit non seulement B travers la demande de biens et services provenant des agriculteurs et ou cooperatives de producteurs et adressee aux secteurs de commerce (34%) et de services (50%), mais aussi B travers les activites de transformation de produits agricoles d'une part, et d'achat d'inputs d'autre part en rapport avec le secteur production (19%). Ces relations plus ou moins etroites des entreprises rurales avec le secteur agricole different selon les secteurs. Cela est bien rnis en exergue B travers la Figure 10 ci-aprks qui montre que les services sont en moyenne relativement plus sensibles aux fluctuations saisonnieres, dues en partie B leur relation avec l'agriculture. Par ailleurs, il est interessant de noter que l'agriculture joue un r81e preponderant dans la crkation de nouvelles entreprises non-agricoles en ce sens que la grande majorit6 (71%) Analyse du Climnt des I~zvestissementspour les Entreprises Rurales au Bknin - 22 - des Cpargnes constituCes pour financer le capital initial des entreprises provient des revenus de 1'agriculture. 41. En outre, les estimations sur les contraintes likes A l'entrke dans le secteur des entreprises rurales ont pu montrer que les orientations de la politique agricoles peuvent avoir des influences tr&ssignificatives sur le dCveloppement du secteur des entreprises rurales. En effet, il est clair que des instruments comme la ~Ccurisationfoncikre, les subventions au secteur agricole, les imp& et taxes sur les produits agricoles, les restrictions sur les produits agricoles, et la regulation des prix des produits agricoles, interpellent a la fois le secteur agricole cornrne le secteur non-agricole. Ces rksultats suggkrent que les deux secteurs sont sensCs opkrer en synergie. 42. Les analyses sur l'efficaciti des entreprises vont dans le m2me sens en pr6nant l'idke selon laquelle le dkveloppement du secteur non-agricole ne doit pas se faire au dktriment du secteur agricole, sachant qu'il peut y avoir des externalites positives entre les deux secteurs. Cela est d'autant plus vrai que les informations tirCes de l'enquete ECIR montrent que la plus grande partie (environ 70%) de 1'Cpargne utiliske pour financer le capital initial des entreprises provient de l'agriculture (cf. Tableau 1). De plus, cette situation n'entame en rien le fait qu'au niveau agrCgC, il y ait des interrelations entre les secteurs agriculture et non-agricole, soit a travers les effets de demandes engendrkes par la creation de revenu dans le secteur agriculture, ou a travers les effets de transformations au niveau du secteur non-agricole en aval, de produits agricoles primaires. Tableau 3: Localisationgkographiquedumarch6et de la clienthle, et liens avec les autresbranches Producti Services Comrnerc Indicateur on (%) ("/.> e (%) Pourcentage desJirmes vendant leurs produits dans Arrondissement d'origine Un autre arrondissement Une autre commune Un autre departement A 1'Ctranger Pourcentage desfirmes vendant leurs produits au Gouvernement Marchands Firmes multinationales Maison mkre ou filiales Grandes Entreprises nationales Agriculteurs et coopkratives Consommateurs Autres Pourcentage des firmes vendant a travers des contrats 14,31 534 14,28 de sous-traitance Pourcentage des firmes achetant a travers des contrats 6,31 d a 12,72 de sous-traitance Source: ECZR Bknin, 2006. Anaiyse du Clirnar cles Investissements pour les Entreprises Rurales au Binin - 23- Les performancesdes entreprises rurales 43. Le secteur des entreprises rurales contribue de manikre substantielle i la crCation de richesses dans l'economie, ii en croire les performances affichees. Les analyses descriptives sur I'efficacitC sont basees sur la productivitd du travail, sachant que le facteur travail est un element essentiel du processus de production des entreprises non-agricoles, d'une part, et que d'autre part, cette mesure reflkte bien 1'Ctat des infrastructures institutionnelles et physiques d'une Cconomie (AgCnor et Moreno-Dodson, 2006)." Les estimations de l'efficacite dans les entreprises rurales du BCnin montrent des performances assez intiressantes avec une productivitC par jour travail16 d'environ 9.750 FCFA (Tableau 12, Annexe 2) soit une contribution B la valeur ajoutee annuelle par travailleur d'environ 1 millions de FCFA. Les estimations montrent que la productivitd par travailleur dans les firmes manufacturikres urbaines (1.215.500 FCFA) est infdrieure de moitiC B celle des entreprises rurales (2.326.746 FCFA). Ce risultat, s'il est robuste, suffit a lui seul pour convaincre de l'importance qu'il faut accorder aux entreprises rurales." Des explications d'un tel fait sont probablement B chercher dans la dynarnique des performances rCalisCes entre l'urbain et le rural. En effet, les prddictions de la thCorie de l'apprentissage et de la croissance suggbe un dynamisme gCnCrateur de croissance chez les petites entreprises rurales qui du fait de leur jeunesse vont avoir tendance i croitre plus vite que les entreprises urbaines plus anciennes (Jovanovic, 1982). A cela pourrait s'ajouter le fait que les entreprises rurales font recours en majoritd B de l'emploi familial qui est repute 6tre bon marche, alors que 1'ECI a pu montrer que le secteur urbain est en mauvaise posture en termes de productivitC avec un coot unitaire de la main d'aeuvre Cquivalent B 0,35 contre 0'30 dans les zones rurales. 44. Le secteur rural hors agriculture est trks attractif en ce sens qu'il est genkrateur de revenus et d'opportunitCs. L'analyse des statistiques descriptives a montre qu'il y a des differences significatives entre les menages et les entrantes en termes de caractCristiques. Les tendances globales montrent que les entrantes semblent bknCficier d'un niveau de bien-Ctre supkrieur a celui observk au niveau des mknages. Cela rejoint les resultats trouvts dans la littirature empirique (e.g. Khandker (1996) ; Reardon, Stamoulis, Cruz, Balisacan, Berdegue, et Banks (1998) ; Reardon, Berdegue, et Escobar (2001) ; Lanjouw, Quizon, et Sparrow (2001) ; Lanjouw et Lanjouw (2001) ; Cannon et Smith (2002); De Janvry et Sadoulet (2001)) traitant des dkterminants de l'entrde dans le secteur rural hors agriculture et qui considkre ce demier comrne une source d'amklioration du revenu et partant du bien-6tre des menages ruraux. Cet argument est de taille pour ce qui concerne la pertinence de l'analyse du developpement du secteur des entreprises rurales. Un autre resultat intkressant reside dans le fait que les chefs de menages entrantes sont en moyenne plus jeunes que ceux des mknages hors du secteur, ce qui suggkre que les candidats a l'entrde sont des jeunes qui arrivent dans le march6 du travail. Ce qui semble icarter I'idCe que c'est une stratkgie de diversification des entreprises-menages deji existantes qui est it la base de cette dynamique. Par ailleurs, les mknages localises dans les zones 21 Les estimations de la valeur ajoutee sont prdsent6'es dans les tableaux a titre indicatif et ne sont pas utilisees dans l'analyse kconom6trique pour Qviterles biais qui peuvent 6tre induits par les probl6mes de mesures suspectks et qui sont relatifs aux stocks de consommations intermediaires, et notamment ceux concernant les matihres premieres et les achats de marchandises revendues (cf. chapitre 4 pour plus de dktails). 2-11 faudrait prendre ce resultat avec prudence car il pourrait juste 6tre le resultat d'un artefact lie aux erreurs de mesure de la productivite du travail chez les entreprises rurales, sachant que ces dernieres sont pour la plupart informclles, sans comptabilit6 pour Qvalueravec precision les consommations intermediaires et variations de stock. Une analyse plus ciblee utilisant les donnbes des deux enqu6etes permettrait d'arriver A des conclusions plus robustes. Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin pkriurbaines semblent plus susceptibles de joindre les entrantes, laissa.nt penser un Cventuel effet d'agglomkration ou de concentration. Figure 10: Saisonnalitkdes activitksdans les principaux secteurs Production 0% - Janv Fev Mars Avril Mai Ju~nJuillet Aout Sept Oct Nov Dec Services V N Janv Fev M a r s Avril M a i Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Dec Commerce Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Oct Nov Dec Source: ECIR Binin, 2006. Alzalyse du Clirnutdes Irz~~estissetnentspour les Entreprises Rurales au Be'nin - 25 - La localisationdes entreprisesrurales,leur Bge, et I'influence sur leur performance 45. Les estimations suggerent l'existence d'une correlation interessante entre la localisation des entreprises rurales et leur efficacitk. En effet, les entreprises les plus efficaces sont celles localistes dans les zones ptriurbaines. Ces derniitres prksentent une productivitt partielle moyenne de 11.200FCFA parjour travaillk, contre 9.310FCFA pour leurs semblables des zones purement rurales (cf. Tableau 12, Annexe 2).'3 De la m&memanikre, l'investissement a ivolue tres largement en faveur des entreprises pkriurbaines.24~n effet, parrni les entreprises ayant rkalisC un investissement en 2005-06, les dtpenses d'investissement de celles provenant des zones pdriurbaines reprtsentent en moyenne 16%du capital fixe contre seulement 12% pour les entreprises rurales. ~voluantpratiquement a l'identique dans les deux catkgories d'entreprises,la croissance de l'emploi s'dtablit a 52,4% en moyenne sur la pkriode 2002-05/06 (cf. tableau 13, Annexe 2). Cette correlation positive entre zones pkriurbaines et indicateurs de performances suggkre l'existence d'economies d'kchelle et/ou d'envergure induites par les externalitts positives emanant de la concentrationde populations dans les agglomerationstelles que les zones pkriurbaines.'5 Un exemple illustratif de ce type de localitk pour le Benin serait la zone d'Abomey-Calavi dans l'agglomiration autour de Cotonou. 46. Les petites et jeunes entreprises du secteur rural hors agriculture sont de loin les plus performantes en termes de productivite que les grandes. Ce resultat apparait a travers l'examen des medianes des productivitts partielles qui indiquent une relation inverse entre l'ige et les performances des entreprises rurales (cf. tableau 12, annexe 2). En effet, plus de 35% de ces entreprises sont a la fois 5gkes de moins de 6 ans et emploient 1 personne. Pour celles d'entre elles qui ont effectud un investissement, le taux d'investissement s'est port6 a 33%, et la croissance de l'emploi en jours travaille's a atteint prks de 96% de moyenne sur la pkriode 2002- 05/06. Les rksultats empiriques confirment l'impact positif que les entreprisesjeunes, d'une part, et de taille rdduite, d'autre part, ont eu sur la croissance de l'emploi. Ces rtsultats sont compatibles avec le modkle d'apprentissage de Jovanovic (1982) et les conclusions empiriques d'Evans (1987). Les petites entreprises du secteur formel sont de loin les plus performantes en termes de productivite, tel que le d'ecrit la Figure 11 ci-apres.EUes affichent aussi un plus grand dynamisme de par leur contribution a la crkation d'emploi en milieu rural (cf. Tableau 13,annexe 2), tandis que les grandes entreprises sont plut6t rares. 47. Au Bknin, le secteur des entreprises rurales couvre une part relativement importante de la population active rurale, comparde a ceUe observde dans certains pays d'Afrique au Sud du Sahara pour lesquels des informations de ce type existent. Contrairement a ce qui a Ctk constatk dans le cas du Sri Lanka, la grande majoritk des entreprises rurales du Benin est rattachke aux menages et sont ddtenues par un propriktaire unique dont le capital initial a dte finance en majorit6 par fonds propres provenant pour la plus grande part des revenus de l'agriculture. Les entreprises non-agricoles emploient environ 2.2 employes en moyenne, y compris la main 2Qette classification rural1pQriurbaina QtB&tablieau moment de 1'6chantillonnagepour prendre en compte les entreprises informelles 1ocalisQesen majorite dans les zones pbriurbaines, et qui selon la definition officielle de la ruralit6 pourraient Gtre ignor6es ou moins reprbsentees. Pour plus de dbtails, voir la note m6thodologique sur YQchantillonnageen Annexe 1. z4 L'investissement est obtenu en agregeant toutes les dbpenses engagbes par l'entreprise sur l'un des actifs pertinents suivants: les terrains, les bitiments, les bquipements et machines, les meubles et installations d'entreposage, les outils, les vhhicules (cf. Chapitre 5). 26 Des rbfbrences thboriques pour cette analyse : Krugrnan (1998),Lanjouw et Lanjouw (2005) ;Fafchamps et al, (2006)). Analyse du Climardes Investissernents pour les Entreprises Rurales au Bknin - 26 - d'euvre familiale qui compte pour la grande majorit6 de la force de travail. Elles ont une duree de vie moyenne d'environ sept annees. Figure 11: Productivite partielle,taille et statut legal (a)Inforrnel (b) Formel > 3 employ 4 s 4004 > 3 em ploy e s 4683 Productiv it6 du travail (FCFAIjour) Source: ECIR Bknin, 2006. 48. La localisation ge'ographiquedes entreprises non-agricoles ne semble pas Ctre guidke par le niveau de pauvretk ou la densite' de la population a 1'Cchelle des dkpartements. Les entreprises rurales contribuentde maniere tres substantiellea la creation de richesse dans 1'Cconomie du pays avec des differencesmarqukes selon les secteurs et la localisation spatiale.Les petites entreprises sont les plus performantes en termes de productivite et de croissance.Le secteur des entreprises rurales est domind par les dirigeantsd'entreprise de sexe masculin. 49. Ces entreprises non-agricoles sont domine'espar les activitesde commerce et de production, et op6rent pour la grande majoritt dans l'informel. Les liens avec l'agriculture sont assez e'troits non seulement a travers l'effet de demande, mais aussi la crkation de valeur B travers la transformation de produits agricoles.Autrement dit, il semble exister des effets de synergies entre les deux secteurs qui font que l'exercice d'une activitC agricole a des effets de contagion en termes de transferts de savoir-faire sans doute, qui amdliore I'efficacitk. Ce resultat suggkre que toute politique de promotion du secteur non-agricole ne devrait pas se faire de faqon isolke en ignorant la politique agricole. 50. L'essentiel des Cchanges des entreprises rurales se fait au niveau local. En effet plus de 90 % des firmes de production rurales vendent leurs produits dans l'arrondissement d'origine. NCanmoins, la capacitC d'absorption de produits non-agricoles par les consommateurs ruraux est souvent trks vite saturke, essentiellement pour des raisons de revenu. Cette situation est exacerbde par la forte saisonnalitk des activites agricoles qui occupent l'essentiel de la population active rurale. Manque des liens avec les marches plus porteurs, cause, en plus de la situation Analyse du Clirnat des lnvestissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin -27- routikre (cf. Chapitre IV), par un manque de connaissance et de liens d'affaires avec le secteur formel et urbain, semble avoir pCnalisC fortementla croissance du secteur prive rural. Conclusion 51. L'analyse du climat des investissements pour les entreprisesrurales indjque clairement que l'kmergence du secteur rural hors-agriculture est determinee par la dynamique dans le secteur de l'agriculture. En d'autres termes,c'est la croissance du l'agriculture qui pennet aux entrepreneurs ruraux (sans les agriculteurs proprement dits) d'evoluer - et de contribuer a la croissance de l'kconomie rurale. Pour illustrer ces liens et cette causalitk, I'ECIR montre par exemple qu'en zone rurale (i) la part des agriculteurs et organisations paysannes est de 34.%dans la demande pour biens et services en commerce, de 19% dans la demande en production, et de 50% dans la demande en services; (ii) le secteur de la production est composee essentiellement d'entreprises de traitement des produits agricoles ;(iii) la saisonnalite' de l'agriculture a une forte influence sur les activitks non-agricoles, services en particulier ;et (iv) la principale source de financementdes entrepreneurs ruraux est 1'Cpargne provenant de l'agriculture. 52. La photographie du paysage des entreprises rurales, telle qu'elle apparait dans ce qui preckde dknote un secteur a fort potentiel pour la croissance e'conomique et la rkduction de la pauvrete'. Le fait qu'un tel secteur soit encore dans un etat de fCbrilit6et de sous-de'veloppement, trouve son explication pour l'essentiel dans le manque d'infonnations, d'incitations pour les entrepreneurs dynamiques A entrer dans le secteur; et d'appui des de'cideurs politiques qui jusqu'aux pCriodes rkcentes ont marginalisk, voire ignore' le secteur prive rural, et en particulier les petites entreprises rurales qui sont des moteurs de croissance. Ainsi, un certain nombre de recommandationsseraient 2i considerer pour renverserla tendance: Promouvoir le dCveloppement d'un secteur rural dynamique en appuyant les initiatives de dkveloppement d'un secteur privC gCnCrateur de revenus et d'opportunitks dans les zones rurales. 11s'agira de veiller B ce que les entreprises rurales trouvent leur place dans la sphttre des entreprises du pays. En d'autres termes, il serait opportun de casser l'image selon laquelle il y aurait un vacuum a c6t6 des entreprises urbaines. Pour ce faire, il serait avise d'avoir une approche constructive d'integration du secteur non agricole au reste du secteur prive', tout en gardant les relations Ctroites avec l'agriculture. C'est une re'flexion qui pourrait &re suivie dans le cadre de la preparation d'un programme de promotion du secteur priv6 en zones rurales qui B travers sa mise en euvre pourrait avoir un impact certain au niveau opkrationnel. AccClCrer l'agenda des reforme de manikre a rendre effectif la mise en place d'une agence de promotion des exportations et des investissements (APEI) proposCe par les 1'Etude Diagnostique de 1'IntCgration Cornrnerciale (EDIC) et 1'ECI. Cet organe devrait permettre d'eviter la duplication des efforts avec diffkrentes structures mandatdes pour les fonctions ou presque dont les impacts sont diluds. Elle permettrait de consoliderles acquis obtenus avec les organes cornme le Centre de Promotion des Investissements (CPI), le Centre de Formalites des Entreprises (CFE) et autres structures de promotion d'investissements et d'assistance et de rendre les rkalisations plus visibles et operationnelles. Rationaliser les externalite's positives provenant des liens avec I'agriculture de manikre a assurer la transition de l'dconornie rurale d'une situation pre'caire basCe sur une forte dependance sur le coton vers une Cconornie rurale diversifiee pouvant compter sur un Analyse du CIimat des Investissements pour les Enrreprises Rurales au Bknirz - 28 - secteur rural capable de prendre la relbve en situation de chocs exogenes sur les march& mondiaux du coton. Autrement dit, en termes operationnels, il s'agirait de promouvoir le sous-secteur agro-business de transformation de produits agricoles, createur de valeur ajoutke, en appuyant le de'veloppement d'entreprises rurales desireuses de se lancer dans la transformation de produits tels que le manioc, l'ananas, les noix de cajou, etc. Promouvoir une approche intkgrke des filikres, de manikre a susciter l'entrepreneuriat et I'innovation au niveau des intervenants et associations professionnelles agricoles tout au long des chaines de valeurs. Cette approche favorisera l'inte'gration des entreprises a la base h 1'Cconomie de marche' ce qui permettra de rompre le cercle vicieux de pauvrete' au niveau villageois. Etablir une plateforme de dialogue et d'Cchange destine'e pour essayer de remkdier au manque de relations d'affaire entre le secteur formel (public et privC) de meme qu'entre les grandes entreprises nationales ou Ctrangbres et le secteur rural. Dans un premier temps un partenariat public-prive' serait a considerer avec un secteur public qui pourrait jouer un r61e de leader et catalyseur pour itablir des relations fournisseurs-clients avec les entreprises privks rurales. A titre illustratif, 1'Etat pourrait s'approvisionner en meubles et autres fournitures de bureau auprks d'entreprises rurales du sous-secteur du bois et des mCtaux. Pour contourner l'obstacle de la taille de ces entreprises rurales, des contrats pourraient &re signe's avec plusieurs de ces entreprises. Un autre exemple consisterait a faire recours aux entreprises de construction prksentes dans le monde rural pour certains projets de construction ou de travaux publics d'envergure limit& : contrats de maintenance des routes et pistes rurales dans les arrondissementsou communes d'origine. Anal?1se clu Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 29 - CHAPITREIII: LAFINANCE UN ELEMENTFAIBLE DEL'ENvIRoNNEMENT - DES AFFAIRES EN ZONE RURALE 53. Le systkme bancaire au BCnin rCalise en gineral de bonnes performances sous la supervisionde la Commission Bancaire rkgionale de la Banque Centrale des Etats de 1'Afrique de l'Ouest et le sous-secteur de la micro finance est reconnu comme le plus CvoluC dans la sous- rigion. Nkanmoins, les entreprises rurales doivent s'en sortir pratiquement sans accks aux crtdits financiers. Les quelques rares crCdits accordts par les banques comrnerciales aux entreprises rurales se limitent plut6t a la filikre coton, et les entreprises toutes confondues ne reprksentent qu'une partie des emprunteurs aupres des institutions de micro finance (IMF). La faible implication des banques commerciales et les IMF dans le financement des entreprises rurales est principalement dO au fait que les entrepreneurs du monde rural constituent un risque considkrable. Cela est non seulement lit5 a la nature de leurs activitks qui sont vulnkrables aux chocs naturels et ii la saisonnalite', mais aussi associC au manque ou B l'asymktrie d'informations concernant les emprunteurs potentiels, et exacerbt par le manque de garanties acceptables pour les institutions financieres. M$me si les IMF ont cornrne mission de servir les couches de la population les plus dkfavorisCes, il s'avere qu'ils n'ont pas rCussi ii dkvelopper des instruments qui correspondent aux besoins des entreprises rurales. I1 convient de noter que le problkme de garantie acceptable est lie ktroitement au problkme de l'accks au foncier au Btnin. En effet, le titre foncier est la principale forme de garantie pour acckder au crCdit au Bknin, mais comme la possession d'un titre foncier est trks rare, les institutions financikres prennent une extrgme prkcaution avant d'accorder des crkdits aux petites entreprisesqui ne posskde pas de titre foncier. 54. Le manque d'accks B la finance est ressenti comme la contrainte la plus severe au niveau des entreprises rurales. Ce manque constitue un obstacle au lancement de nouvelles entreprises, aussi bien qu'8 la croissance des entreprisesexistantes et I'amClioration de leur efficacitC, et met en cause la survie d'une bonne portion de celles-ci. Pour amiliorer l'accks a la finance le Gouvernement devra renforcer le programme de dkveloppement du secteur financier en cours, et mettre l'accent notarnrnent sur le renforcement des liens entre le secteur bancaire et les IMF, la facilitation d'accks aux terrains titrts, et le ddveloppement d'instruments innovateurs de financement. Le syst&mefinancierrural dansson Ctatactuel 55. Dans le chapitre qui suit seront traitks l'ktat actuel du systkme financier bkninois et plus particulikrement le systkme de micro finance, l'obstacle a la croissance des entreprises rurales que le manque actuel d'efficacitd et d'efficience du systkme financier prksente, les causes de ces insuffisances, et les recommandations qui sont censkes avoir le plus grand impact sur la croissance des entreprisesrurales. 56. L'expCrience internationale a dkmontri clairement que l'accks ii la finance constitue un facteur clk a la croissance et l'efficacitk des entreprises en gCnkral et des entreprises en particulier. Par exemple, l'ktude de Vogelsang (2001) de l'impact du micro credit sur la productivitk et la croissance des entreprises en Bolivie a dkmontrk que les emprunteurs qui ont obtenu un plus grand nombre d'emprunts et d'une valeur moyenne plus ,grande que leurs emprunts prdcddents ont connu une croissance de revenues nettement supQieure aux autres emprunteurs. A~zalysedu Climar des Inrlestissementspour les Entreprises Rurales au Bknin - 30 - 57. Cependant le systkme financier btninois n'a pas encore tlabort des outils efficaces pour mieux servir les opCrateurs tconomiques qui en ont le plus besoin. Et particulikrement la micro finance, qui s'impose comme un moyen de lutte contre la pauvrett B travers la facilitation de l'accks au crtdit aux plus pauvres n'a pas encore tt6 B la hauteur de ses promesses. Ce constat contribue au de'bat encore actuel consistant a remettre en cause le rdle de la micro finance dans la re'duction de la pauvret6.26 58. Depuis la restructuration du systkme financier des anne'es 1990,le Btnin est domint par une douzaine de banques comrnerciales qui ciblent essentiellement les grandes entreprises du secteur formel et ne re'pondent pas de manikre adCquate aux besoins des entreprises, des paysans et de nombreuses micro entreprises et travailleurs indtpendants du secteur informel. Par conskquent, bien que le nombre de banques ait augment6 ces dernikres anntes, le taux de penetration des banques commerciales au niveau de la population active reste assez faible et autour de 7% (Banque Mondiale, 200%). En dtpit du fait que ces banques rkalisent en ge'ntral de bonnes performances, et affichent des excks de liquidite' sous la supervision de la Commission Bancaire regionale de la Banque Centrale des Etats de I'Afrique de I'Ouest, elles n'arrivent pas A offrir des solutions de financement approprites aux entreprises et aux entrepreneurs inde'pendants qui sont, de facto, exclus des services du systkme financier formel. La situation semble pire pour les entrepreneurs et paysans du monde rural au Btnin. Les quelques rares crddits accorde's au monde rural visent le financement de la filikre coton. 59. Depuis quelques anntes, la micro finance apparait cornrne un sous-secteur relativement important du secteur financier avec 15% des cre'dits B 1'Cconomie en 2003. En termes de fourniture de services financiers et de leur diversification, le secteur de la micro finance du BCnin occupe maintenant la premikre place dans ]'Union Economique et Mone'taire Ouest Africaine (UEMOA). Au Bdnin, le secteur est anime' par une varitte' d'institutions dynarniques qui affichent des performances relativement bonnes en comparaison avec les autres pays de la sous-re'gion. Cependant, l'excks de liquidit6 des banques comrnerciales et l'importance des dCp6ts de la micro finance dans le secteur bancaire sont des signes que le systkme financier be'ninois n'a pas encore tlabore' des outils efficaces pour mieux apprtcier la rentabilitt et les risques des projets notamment ceux des emprunteurs qui ne disposent pas de documents comptables. Le systemefinancier et son impact sur 17entr&,la croissance et I'efficacite des entreprises rurales 60. Selon les rtsultats de I'ECIR les problkmes d'accks 2ila finance sont considtres cornme la contrainte principale par environ deux-tiers des dirigeants d'entreprises rurales (cf. Figure 2). L'analyse dtmontre que l'accks limit6 au crtdit constitue 'une contrainte partage'e par tous Ies secteurs ruraux que Ga soient les entreprises rurales de production, de commerce ou de services (cf. Tableau 14 - 18, Annexe 3). L'omniprksence des problemes liCs au manque de financement se traduit clairement B travers l'effet ntgatif sur la probabilite' d'entre'e dans le secteur des entreprises rurales. La contrainte de liquidit6 mate'rialiske B travers les problkmes d'accks au financement, notamrnent B travers le systeme de la micro finance, diminue les chances des menages de pouvoir joindre le secteur prive' rural et apparait aussi cornrne un handicap strieux pour la croissance de ces entreprises. Par ailleurs, les problkmes lie's aux contraintes de liquidit6 26 Ce dbbat fut un des produits du sommet sur le micro-crbdit de 1997 et a donnC naissance a une litteratwe croissante dont : Buckley (1997);Morduch (1999, 2000) ; Sharma (2000a, 200b) ; Sharma et Zeller (2000) ; Zeller (2000) ;Zeller et a1(2000)entre autres. Analvse du Climat des Investissernents pour les EnfreprisesRurales au Be'nin - 31 - mesurCs 5 travers l'accks des entreprises rurales aux crCdits de la micro-finance contribuent de manikre significative au ralentissement de la croissance de l'emploi. 61. De meme, le manque de capital circulant est un facteur limitant pour la survie des entreprises rurales au Benin. Les estimations montrent qu'une augmentation des pertes financieres due au manque de capital circulant d'unitk de franc CFA, engendrerait une augmentation des chances de sortie du secteur d'environ 18%.Cela met en exergue le fait qu'il y a lieu de rksoudre les contraintes de liquidid de maniere rendre l'accks au capital circulant plus facile et permettre a l'entreprise de faire face aux charges de fonctionnement. 62. Enfin, l'analyse dCmontre que l'efficaciti des facteurs de production se dCgrade a cause de manque d'accks aux cre'dits des institutions de micro finance (IMF)et que cet acces limit6 a une influencentgative et significativesur l'investissement au niveau des entreprises rurales. 63. Contrairement a la croyance populaire, le secteur de la micro finance au BCnin ne semble pas avoir Cte' a la hauteur de ses promesses.27Malgri le dkveloppement rapide enregistre dans le secteur ces dernieres annCes et un taux de pCnCtration d'environ 15% de la population active, les IMF ont toujours du ma1 a atteindre les plus pauvres du BCnin, qui re'sident en grande majoritt dans le monde rural (RGPH, 2002). 64. Les ttudes de la Banque Mondiale (Banque Mondiale, 2005c) ont $ plusieurs reprises cherchi a attirer l'attention sur la frilositC, voire le manque d'imagination, du secteur financier quant aux solutions approprikes a apporter aux besoins de financement des micro-, petites et moyennes entreprises au BCnin. Dans cette critique gCnCrale, le secteur de la micro-finance n'est pas CpargnC. 65. En dipit du nombre sans cesse croissant des IMF (762 systkmes financiers dCcentralisCs pour environ 1300 points de services), les entreprises ne reprksentent qu'une partie des emprunteurs aupres de ces institutions. Les projections rtvklent qu'h l'horizon 2015, cette catdgorie de clients demeurera sous reprCsentCe dans le portefeuille des IMF avec 13% des cre'ditsoctroye'spar ces dernit?res. 66. La couverture des zones rurales par les Ih4F est limitCe. En effet bien que couvrant plus de 80% du territoire national, ces zones ne sont desservies que par moins de 40% des points de services IMF. Cette situation contraste significativement avec le fait que les populations rurales comptent pour plus de 60% de la population bkninoise. 67. Les succes mitigCs de la micro finance se manifestent ii travers un taux Cleve' de rationnement des crCdits et la faiblesse du volume des prets. Comme le de'montre Tableau 4, le montant moyen des credits en provenance des IMF est largement inftrieur $ ceux generalement proposds par les banques cornrnerciales et les autres organismes financiers aux entreprises du secteur r~rales.~*Ces montants sont respectivement de 372.100, 560.400 et 1.126.400 FCFA. En ce qui concerne le rationnement des crCdits, il a CtC constatd que le taux de rationnement dCpasse les 35% dans la micro finance contre environ 21% et 33% pour les banques cornmercialeset les autres organismes financiers,re~~ectivement.~' 27 Pour une litteratwe sur les problsmes de credit dans les pays en dkveloppement et l'avhement de la microfinance, voir entre autres: Yaron (1992); Rhyne et Otero (1992), Yaron et al. (1997);Aryeetey et Udry (1997) ;Binswanger et Khandkher (1999),Ledgerwood (1999). 28 Les autres organismes financiers sont des ONG et des organisations commerciales (ECIR-05/06). " Taux de rationnement = montant du rationnement I montant du crCditaccord6 Analyse du Clirnardes Irzvestissementspo~irles Entreprises Rurales au Bknin - 32 - Tableau 4: Conditionsd'acds au credit pour les entreprisesrurales,2006 I~nsemble 123.53 125 10,9991 1 )270,4)300 11.126.327)1.500.000)373.434 631 1100 I Source: EClR Bhin 2006 68. L'examen de la rkpartition des crkdits par source de financement revkle que d'une part seules environ 7% des entreprises non-agricoles ont soumis une demande de credit auprks d'un organisme de credit, et que le taux d'approbation des crddits est de 44%, 38% et 36% respectivement pour la micro finance, les banques commerciales et les autres organismes Analyse du Climat des Investissements pour les Enrreprises Rurales au Bknin - 33 - financiers (Tableau 15, Annexe 3). En outre, le poids relatif des organismes financiers en termes de demandes de crkdits reques (Tableau 16, Annexe 3), suggkre une prkpondkrance des INIF qui traitejusqu'a 65,6% des demandesde crkdits, les autres organismes financiers suivent avec 33,796 des demandes traitees contre moins de 1% pour les banques comrnerciales. En clair, malgrk tous les atouts qu'elles ont en main pour mieux servir les pauvres en termes de mecanismes de fonctionnement,de proximiti avec les clients, et de taux de penitration, il semble que les IMF ne font gukre mieux que les institutions concurrentes si l'on s'en rkfere au taux klevk de rationnement et aux taux de refus d'octroi de crkdit. 69. Malgrk le fait que les entreprises de production aient bkneficik de 50,2% des crkdits accordes par le systeme financier formel au cours des 5 dernikres annkes (cf. Tableau 16,Annexe 3), il reste que les efforts d'amklioration de l'accks aux crkdits 8 travers ces institutions sont necessaires pour compenser les effets engendrks par l'ampleur du rationnement au niveau de cette source de credit. En effet, cornme indiqu6 dans le Tableau 4 ci-haut, prks de 40% des crkdits accordks aux entreprises de production non-agricoles rurales en moyenne font l'objet de rationnement. Le niveau de ce dernier quoique plus faible au niveau des banques commerciales, reste non-nkgligeable en moyenne. Par ailleurs, les rQultats montrent que le secteur des services souffre exactement des mgmes problemes lids au financement que les entreprises prises dans l'ensemble. MCme si l'accks (6,296)et la demande (9,6596) de cre'dit est plus faible au niveau des services comparks au secteur de production, le niveau du rationnement (24,5%) du credit est assez importantet comparable. 70. L'acces limit6 aux IMF pour les entreprises rurales contribue a amoindrir les chances de voir ces entreprises investir. Cette situation difavorable pour les entreprisesrurales est like au fait que le systeme financier rationne en termes de crddit, plus fortement les entreprises qui investissent comparees a celles qui n'investissent pas. Cette diffkrence de traitement est plus marquke pour les credits issus des institutions de micro-finance, qui du reste sont plus contraignantes que les autres sources de credit en termes de rationnement. Le financement IMF est plut6t utilisk cornrne un filet de securiti pour les entreprises rurales. La relation ndgative entre l'existence de micanismes de financement IMF et la probabilitk d'investir, de prime abord contre-intuitive, semble Ctre l'expression d'un mkcanisme d'assurance bien connu dans les pays en dkveloppement induit par l'inexistence d'un march6 de l'assurance (Udry, 1994). Cela apparait clairement h travers le fait que parmi les 75% des entreprisesrurales qui ont acces une source de financement IMF, seules 22% y ont effectivementfait recours pour des motifs relatifs 5 leur activitk. 71. Les entreprises-mknages sont affectdes de la meme manikre que les entreprises rurales prises dans leur ensemble par les problemes relatifs la micro-finance. Les entreprises autonomes ne sont pas kpargnt5es par le sentiment d'insatisfaction vis-a-vis de l'accks au crkdit IMF. En effet, les conditions de crkdit qui s'appliquenta ces entreprises paraissent avantageuses, dans une certaine mesure, si on les compare aux indicateurs d'ensemble du secteur de la micro- finance. D'abord, les montants moyens des crkdits accordds a ces entreprises s'klkvent respectivement 8550.560 contre 372.100 FCFA pour ceux accordks a l'ensemble des demandeurs de credits au niveau des IMF(cf. Tableau 4 ci-dessus). Ensuite, le taux de rationnement moyen n'est que de 25% (contre 34% pour le secteur) avec une majoriti d'entreprises autonomes rationnke qu'8 hauteur de 125% (contre 28,6% pour le secteur). Cependant, les rdsultats montrent que le recours aux sources supplkmentaires de crkdit IMFpourrait augmenter l'efficaciti de ces entreprises. La valeur maximale que ces entreprises rurales pourraient emprunter en provenance Ana2yse du Climnt des I~~vestissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 34 - des IMF est estimie a environ 1 million de FCFA en moyenne en provenance des sources IMF." Mais, les rksultats de I'analyse (cf. Tableau 19, Annexe 3) montrent que les contraintes de liquidites restent un problkme crucial pour l'efficacitk des entreprises autonomes rurales qui du reste ont un accks limit6 au secteur bancaire commercial. Les principalesdificultCsrencontreesau niveau du systkmefinancier 72. Les principales des difficultis rencontrees par les entreprises rurales au niveau du systkme financier en gentral et de la micro finance en particulier sont les suivantes : 73. Taux d'intCrGt relativement ClevCs : cette situation bien connue dans la littirature sur le financement rural est principalement dQau fait que les entrepreneurs du monde rural constituent un risque considirable pour les institutions financikres. Cela est non seulement liC it la nature de leurs activites qui sont vulnirables aux chocs naturels et B la saisonnalitt, mais aussi associe au manque ou A l'asymktrie d'informations concernant les emprunteurs potentiels, et exacerb6 par le manque de garanties acceptables pour les banques. Cela engendre des coQtsd'administration des pr6ts et de structure Cleve's pour des volumes de credit faibles, du point de vue des banques. Par consequent, les petits entrepreneurs, notamment ceux du monde rural ne sont pas bancables d'ou leur acces limit6 aux credits bancaires. 74. Pour ceux qui ont la chance d'accider aux IMF, le problkme est que les taux d'intdrCt sur les prCts sont en ge'ne'ral plus ClevCs dans les INlF que dans les banques cornrnerciales, tenues de respecter la rkglementation bancaire qui empCche de de'passer un taux d'intkret plafond fixe par la banque centrale (Banque Mondiale, 2005c).~' I1 faut noter que dans la situation actuelle, le respect strict de la rdglementation sur l'usure entrainerait la fermeture de la plupart des IMF. 75. Les credits des IMF disponibles ne sont pas adaptes au financement des dCpenses d'investissement a cause de leur echeance courte et de la faiblesse des montants proposts : les credits IMF sont genkralement inadaptts aux exigences en termes d'investissement, qui requiirent des Cchtances plus longues que les sept (7) mois offerts en moyenne par les M F , mais aussi en termes de volume. Le montant me'dian des possibilites maximales de crkdits offertes par les IMF est deux fois plus faible que le montant median accorde aux entreprises rurales par les banques comrnerciales (cf. Tableau 4 ci-dessus). Par conskquent le financement IMF sert plut8t de filet de skcuritt qu'a l'investissement qui requiert plut6t des montants plus importants et des sources de financement stables. 76. Les garanties requises :la valeur de la garantie exigCe aux producteurs par les organismes financiers formels est gtnkralement perpe comme exorbitante et represente en moyenne 225% du montant des crtdits accordis. Les entreprises de production urbaines souffrent aussi du problkme lit aux garanties, selon les informations de l'EC1, bien qu'il semble relativement moins ardu, a en croire le niveau des taux de garanties requises (terrain et batiment) pour un emprunt qui tournent autour de 135%. Cette contrainte est pourtant sCrieuse au niveau urbain sachant que le manque de garantie suffisante pour 34% des entreprises urbaines demandeuses est la principale raison de refus de la part des sources formelles de 30 Notons que les entreprises subissent le mgme type de frustration et montrent une plus grande attraction vers les sources informelles, dans les secteurs de production et le commerce. 31 Le taux d'intbrbt plafond sur les prbts des banques commerciales, arr6tk par la Banque Centrale des Etats de 1'Afrique de l'Ouest Btait de 27% en 2005 (Banque Mondiale, 2005~). 32 I1 faut noter que pour environ 66% des entreprises pour lesquelles le crkdit n'a pas kt6 approuv6, aucune explication n'a kt6 donnee par l'institution de financement. Analye du Clirnat des In\~estissementspour les Entreprises Rurales au Bknin - 35 - 77. Cependant les IMF sont moins exigeantes que les autres sources de financement en matikre de garantie. En effet, les garanties qu'elles demandent sont e'quivalentes en moyenne B 205% de la valeur du crCdit contre 240% et 271% pour les banques commerciales et les autres organismes financiers. NCanmoins ces taux de garantie sont une barrikre certaine B I'accks au cre'dit que seuls les menages trks riches seront capables de surmonter. 78. L'exigence d'une garantie cofiteuse, tend B exclure les petites entreprises non-agricoles du systkme financier et, par ricochet, des avantages qu'elles peuvent en tirer a long terme. Ces avantages qui incluent par exemple le bCnCfice d'un decouvert autorise ne peuvent &re mis B profit sans ve'ritable relation de confiance entre les institutions financikres et les petites entreprises (Fachamps, 2004)' alors que ces ressources de court terme sont capitales pour la croissance durable des petites entreprises. En effet, elles permettent de soutenir l'activitC en finanqant les besoins de tre'sorerie et de fonds de roulement qui dCcoulent du dCcalage entre les encaissements et de'caissementsd'exploitation. 79. L'exigence de la terre comme garantie : il convient de noter que le problkme de garanties est lie directement au problkme plus gkne'ral de l'accks au foncier au BCnin. En effet, le titre foncier est la principale forme de garantie pour accCder au crCdit au Be'nin, mais comme la possession d'un titre foncier est trks rare, les banques officielles prennent une extreme precaution avant d'accorder des credits aux petites entreprises qui ne posskde pas de titre foncier (Banque Mondiale (200%) et FIAS (2005). 80. Par ailleurs, la question d'allocation des ressources peut justifier que I'exigence de la terre comme garantie pour les pr2ts risque de freiner I'entrCe dans le secteur des entreprises. En effet, il serait risquC pour un menage tirant l'essentiel de son revenu de l'agriculture de mettre en gage son outil de travail qui est la terre pour acceder au credit destind B financer la mise en place ou le fonctionnement d'une entreprise. D'autre part, pour ceux qui seraient moins averses au risque et prCts B le faire, le fait est qu'au BCnin le cadre rkglementaire et juridique maintient un flou total sur le rdgime de propriCtC de la terre. Ce qui rend non recevable certaines terres cornme garanties du point de w e des institutions de cre'dit et serre d'autant plus la contrainte de liquidit6 qui constitue un frein sCrieux pour le ddmarrage d'activites dans le secteur des entreprises. 81. Une facilitation de I'accks a la proprie'te' fonciere, pourrait jeter les bases d'un partenariat durable avec les banques. C'est probablement une e'tape necessaire pour la creation de rkelles opportunitCs de croissance Cconomiquepour les petites entreprises en milieu rural. 82. Les coClts des crkdits en provenance des banques : Cela est un reflet des difficultks que rencontre le systkme financier traditionnel du Be'nin pour servir ses clients. Les difficultis d'avoir des informations correctes non altQCes sur les emprunteurs potentiels, dfi au fait que la majorit6 des entreprises rurales opkrent dans l'e'conomie inforrnelle, contribuent aux coots de transaction pour faire face aux asymktries d'information. En plus, le faible volume des crCdits demand&, et l'inexistence d'un marchd de l'assurance, engendrent des frais de structure et d'administration des prCts Cleve's, voire prohibitifs pour les institutions financieres. 83. Manque de proximitC : l'explication de ce phCnomkne rkside entre autres dans le fait que la plupart des institutions de micro finance sont baskes dans les villes. Le fait que la Fedkration des Caisses dlEpargne et de Cre'dit Agricole Mutuel (FECECAM) - institution faitikre constituee par le reseau le plus important d'institutions de micro finance du pays, voire mCme de I'UEMOA avec plus de 300 000 clients -,ait quelques reseaux en milieu rural ne semble pas suffire pour satisfaire la demande. Analyse du Climat des Investissenzents pour les Entreprises Rurales au Bknin - 36 - Recents developpements 84. Face une situation nkcessitant des efforts poussCs en vue d'amkliorer la performance du secteur en milieu rural, les autoritks ont pris plusieurs mesures pour ame'liorer la situation. Le Gouvernement du BCnin a rkcemment crkk un fonds d'appui a la micro finance (Rep. du Bknin, 2007). I1 a tent6 aussi d'appuyer le secteur de la micro finance en collaboration avec la Banque Mondiale dans le cadre du projet de dkveloppement du secteur privC, sans oublier l'appui aux banques commerciales a travers la promotion des dkp6ts terrne. a 85. Dans cette perspective, le gouvernement vient d'adopter le plan d'actions de la micro finance suite B l'approbation rkcente de la stratkgie nationale pour le dkveloppement du secteur qui met l'accent sur les quatre objectifs immkdiats suivants : (i) l'environnement lkgal, rkglementaire et institutionnel est renforcC dans un sens favorable au dCveloppement sCcurisC du secteur ; (ii) les capacitks du secteur de la micro finance sont renforcCes dans le sens de la professionnalisation des IMF qui assurent de faqon viable et perenne une offre de produits et services financiers, notarnrnent dans les zones non encore couvertes ; (iii) la finance rurale est promue et favorise'e ;(iv) l'acces des IMF aux ressources est renforck et assur6 grace a la rnise en place de mkcanismes qui concourent progressivement une intkgration de la micro finance au secteur financier. La gestion dCfectueuse de la FECECAM qui est dans une phase difficile tCmoigne de la nkcessite de pousser la rkflexion afin d'arnkliorer les mkcanismes de gouvernance au sein des IMFs pour le bCnCficier des entreprisesrurales entre autres cibles. Conclusionset recommandations 86. Le systeme financier bkninois n'a pas encore Clabork des produits financiers adaptks aux besoins et B la nature des entreprises. Malgrk les efforts considkrables qui ont CtC consentis pour faciliter l'implantation de la micro finance a travers les communautks rurales bCninoises, les rCsultats en termes de pCn6tration ne se sont pas traduits par un meilleur accks au financement pour ceux qui en ont le plus besoin. 87. En effet, les perceptions des dirigeants d'entreprises rurales rkvelent une grande insatisfaction des opCrateurs Cconomiques vivant dans le monde rural vis-a-vis de la micro finance qui n'est pas B la hauteur de ses promesses. Cela est dQau fait que, contrairement aux principes qui ont fait sa promotion, la micro finance au BCnin offre des crkdits inadaptCs aux besoins des entrepreneurs ruraux avec des taux de rationnement ClevCs, des volumes faibles incapables de satisfaire les besoins des entreprises en termes d'investissement et de besoins en fonds de roulement, sans compter les exigences de garantiesonireuses. 88. En fait, le titre foncier est la principale forme de garantie pour accCder au crkdit au BCnin, mais comme la possession et la skcurisation d'un titre foncier est tres rare, les institutions financieres sont extremement prkcautionneuses, voire pas disposCes 2iaccorder des crCdits aux petites entreprises qui ne posskdent pas dans leur grande majoritk ce titre foncier. 89. Les recommandations de reforme financier qui pourraient avoir le plus grand impact sur la croissancedes entreprisesrurales cornportent : AmCliorer I'intermediation financi5re pour rendre I'acchs au credit plus facile.Cette politique pourrait &re mise en ceuvre a travers le projet de promotion du secteur privC rural mention& supra. I1 s'agirait d'accompagner les entreprises demandeuses dans la conception de leurs plans d'affaire, la constitution de leurs dossiers de demande de Analvse Clirnatdes Investissements pour les Entreprises Ruralesa11Bhin - 37- cre'dits, les conseiller sur le montage financier approprik a leurs plans d'affaire, la gestion de leur encours de crCdit, etc. Repenser la micro-finance de manikre B lui permettre de retrouver (ou de mieux faire valoir) les atouts qui expliquent son grand succks en Asie, et la positionner comme un outil de reduction de la pauvretk. I1 s'agit d7Ctendrela portCe et le taux de pdnCtration des IMFs au niveau des zones rurales, en faisant des efforts pour renforcer la proxirnitk vis-8- vis des clients. Ceci rdduirait les coQtsde transaction et par ricochet les co6ts des crCdits - , et en Climinant ou rCduisant les exigences en termes de garantie, sans oublier I'amClioration du cadre institutionnel et juridique pour rendre les contrats extcutoires. I1 serait nCcessaire de trouver les instruments pouvant faciliter le refinancement des IMF auprttsdu secteurbancaire officiel pour rendre le secteurviable B long terme. Promouvoir un partenariat durable entre les IMF et les banques commerciales susceptiblesde s'engager dans l'offre de services de cre'dit moyenne terme aux entreprises rurales. En ce sens, il faudrait Cviter autant que possible de lier l'existence de ces IMF aux projets de dCveloppement financts par les partenaires techniques et financiers et qui sont limit& dans le temps. Une telle source de financement ne serait viable qu'8 court terme, et montre la nCcessitC de trouver des mCcanismes pour bitir des relations de long terme entre les IMF et le systkme bancaire, B travers la signature des conventions avec des fonds de garantie, ou encore la mise en place de structures offrant des services d'intermkdiation permettant de faciliter la connexion et le refinancement des IMF auprtts des banques (e.g. Tanio au Niger). Appuyer un programme de renforcement de capacitCs pour introduire de nouveaux mtcanismes ou amdliorer les instruments innovateurs de financement comme l'agro- leasing, le crtdit Cquipement et le warrantage. Dans le m2me ordre d'idCe, il serait inttressant de cultiver au niveau d'un projet de promotion du secteur privC rural une approche de long terme qui permettrait d'dviter les comportements myopes de recherche de rente qui poussent les emprunteurs au non remboursement des credits. Ce qui fragilise sensiblement la survie des IMF. Une analyse plus rigoureuse du secteur de la micro finance du BCnin permettrait d'aller en profondeur et d'apprdhender les tenants et les aboutissants quant B I'incapacitC constatde de la micro finance a 2tre B la hauteur de ses promesses dans le pays. Faciliter l'accks B la terre et accClCrer les rkformes foncikres de manikre B sCcuriser les titres, et relacher les contraintes en termes de garantie. I1 s'agit d'encourager les initiatives entreprises au niveau du Gouvernement, et mettre en ceuvre les disposition prises dans le cadre de la SCRP (2007) tendant B amtliorer le systttme de gestion et de skcurisation des terres B travers des actions dont les plus importantes pour les zones rurales sont : (i) 1'Claboration d'une politique foncikre nationale qui prend en compte la gestion du foncier rural et du foncier urbain ; (ii) l'aboutissement de la loi sur le foncier rural et l'dlaboration des plans fonciers ruraux ;(iii) la formalisation a moindre coot des droits de propriCtC foncikre ; (vi) l'information, l'education et la communication sur le foncier I'endroit des populations ;(v) l'arne'lioration des services de l'irnmatriculationet de la gestion de l'informationfoncikre. Analjlse du Climat des I/zvestissementspo~rrles Entreprises Rzrrales a14 Be'nin -38- CHAPITREIV: LESINFRASTRUCTURESRURALES: UN HANDICAPPOUR LE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES RURALES 90. Les infrastructures rurales au Benin, notamment les routes et l'klectricite', sont en ge'ne'ral inadequates et constituent un obstacle important au ddveloppement des entreprises rurales. Les coQtsde facteurs plus Clevks qui en re'sultent contribuent a l'inefficacite' de ces entreprises et leur isolement vis-3-vis des marchds les plus porteurs. Les ddfaillances en matikre d'infrastructure au niveau rural sont likes 3 une allocation de ressources qui ne reflete pas la priorit6 du ddveloppement rural, a laquelle s'ajoutent des systkmesde gestion et de maintenance inade'quats. Le manque d'acces a 1'Clectricitd et sa mauvaise qualite' relkve surtout de la configuration non concurrentiellequi persiste dans le secteurde I'e'nergie. 91. Les recommandations 21 poursuivre pour amdliorer la situation routikre comportent une augmentation d'allocation de ressources et la mise en euvre efficacede la strattgie nationale des pistes rurales, y compris un systeme de gestion dkvolue bade sur des partenariats publics privds, allant de paire avec une dkcentralisation budge'taire et fiscale effective. L'e'lectrification rurale amdliore'e et intensifide ndcessitera surtout la mise en oeuvre des reformes sectorielles y compris la privatisation de la Socidtd Be'ninoisede 1'Electricitdet d'Eau. 92. Le chapitre qui suit contient une analyse de l'e'tat actuel des infrastructures rurales au BCnin, l'impact des ddfauts infrastructurels sur l'investissement, la croissance et l'efficacitk des entreprises rurales, une brkve re'sume'e des dkveloppements rdcents, et une sdrie de recommandationspour un programme de re'formes. L'Ctat actuel des infrastructures rurales au Benin 93. Il est largement admis que le ddveloppementdes entreprises rurales est fortement associe' a l'accks B une infrastructureperformante, notarnment les routes et l'klectricitk. Les entreprisesont un grand besoin d'un systkmeroutier efficace capable d'assurer le transport efficace des matieres premieres et des produits finaux.L'accks l'dlectricite' leur permet d'utiliser des technologiesqui renforcent leur efficacite. 94. I1 est bien connu a travers la litte'rature (Binswanger et al. (1993) ; Banque Mondiale (2005b); Fafchamps (2004) ; Jacoby (2000) et Banque Mondiale (2006e) que la qualite' et la disponibilite des infrastructures est l'un des talons d'Achille de l'environnement des affaires dans les pays en dCveloppement, et le BCnin n'est pas en reste en croire les rdsultats de l'enquzte ECIR. En effet, la mauvaise qualitd des routes permettant de relier les diffkrents villages et les entreprises rurales avec leurs marches engendre des coots de transports plus dlevts. En plus, la mauvaise qualite' du service d'e'lectricitd tend a saper l'efficacitd et la rentabilitd des entreprises rurales. 95. La situation des infrastructures rurales au Benin est probldmatique. Cela est d'autant plus important que ces infrastructuressont au caur de la dynamique de croissance et de reduction de la pauvretd. La comparaison entre le BCnin et les autres pays de la sous-re'gion comme le Burkina-Faso et le Sdne'gal montre que des efforts considdrables sont 5 faire pour amdliorer la situation du rdseau routier et des pistes rurales. Le re'seau routier bitume' date des annkes 1970set a connu un fort taux de de'gradation dQau trafic intense de poids lourds mais aussi a un manque criard de maintenance. Le principal reseau routier pennettant de relier les marchks et zones ruraux sont les pistes rurales qui sont insuffisantes,et dans un Ctat qui laisse a desirer. Analyse clcc Clinlatdes Investissements pour les Entreprises Rurales azr Be'nin - 39 - 96. Au BCnin, seul 20% des routes sont pavtes contre 29.3% au SCnCgal, et 35% au Botswana selon Eustache et Goicoechea (2005). Le rCseau des pistes rurales est encore assez limite :sur un IinCaire de plus de 25.260 km de pistes inventorides, seul un rCseau de 7.400 km de pistes a CtC ame'nagt ce jour, dont 1.075km effectivemententretenues." Bien que le moyen de transport le plus utilisC dans la majorit6 (95%) des communautCs rurales enquete'es dans I'ECIR est la route, les rCsultats de l'enquete montrent que les routes qui desservent ces communautCs rurales et les permettent de se connecter les unes aux autres sont en majorit6 (78%) en terre (sans aucun revetement spCcifique)(cf. Tableau 20, Annexe 4) et ne sont pas praticables pendant environ trois mois par an.. Alors que les routes qui desserventles pays voisins cornrne le Togo, le Nigeria, le Niger et le Burkina Faso sont en gCnCral bitumkes et entretenues. Par conskquent, les principales routes permettant de connecter les villages entre eux ne sont pas praticables 3 mois environ par an. 97. L'Accks l'6lectricitC est un veritable calvaire pour les entreprises rurales. Pour ce qui concerne I'Clectricitk le BCnin est en deficit, ce qui l'amkne a de'pendre fortement de la production des pays exportateurs de la sous-re'gion comme la Cbte d'ivoire et le Ghana. Cette situation explique sans doute la qualit6 mCdiocre de I'Clectricite' fournie aux usagers, selon les informations de I'ECI (Banque Mondiale, 2005b). I1 ressort des informations existantes qu'il existe plusieurs probKmes relatifs I'accks et a la qualite de 1'ClectricitC fournie au BCnin: (i) le long delai pour obtenir un branchement Clectrique (en moyenne 104'4 jours contre 12,4 au StnCgal) ;(ii) un faible niveau d'accks a 1'ClectricitC :22% de la population en 2000 contre 35% au Ghana, 50% en Mauritanie et 32% au Se'nCgal (Banque Mondiale (2005b) et Eustache et Goicoechea (2005)) ; (iii) des coupures frCquentes entra?nant des manques gagner et des surcofits pour les entreprises ayant la possibilitCde se doter d'un gtnCrateurClectrique. 98. Bien que les informations relatives 2i la fourniture d'ClectricitC tirCes de I'ECIR semblent moins prCoccupantes que celles de I'ECI, avec un de'lai d'environ 80 jours pour obtenir un branchement Clectrique,et environ un tiers des communautCs rurales servies en ClectricitC,il reste que les problkmes d'accits et de la qualite de I'klectricitC sont trks contraignants pour les populations et entreprises rurales du ~Cnin.~' 99. Ces problkmes se sont aggravks depuis 2006 a la suite de la rkduction des importations d'e'lectricitk. Ce qui explique dans une certaine mesure le rythme actuel des coupures qui sont devenues presque quotidiennes. 100. Les problkmes d'accks et fiabilitk tCmoignent tout simplement de la qualite de'fectueuse du service fourni par la SociCtC BCninoise d'Electricite' et d'Eau (SBEE). En effet, cette entreprise publique a largement dCmontrC ses lirnites quant 2i ses capacitks B approvisionner les populations bCninoises en quantitC et en qualitk. Le manque d'klectricite est devenu le lot quotidien des be'ninois et la situation est tellement dksespkre'e que l'approvisionnement en electricit6 par la SBEE perd tout son sens, et est plutbt associCe B la fourniture d'un servicede mauvaise qualite. 101. Les capacitks d'offre de la SBEE se sont dCt6riorCes au fil des temps avec l'usure des Cquipements auquel s'ajoutent les effets d'un taux de croissance de la population supCrieur la a moyenne des pays d'Afrique au Sud du Sahara. Cette situation suscite une plus grande tension sur la demande d'klectricite domestique, sans compter la demande industrielle. Elle est aussi la 33 Cf. le document sur la SCRP (Rep.Btnin, 2007). 34 I1 faudrait noter que cette donnee sur I'accks a I'blectricitb en zones rurales n'est pas representative de la couverture nationale qui est bien en-de~ade ce chiffre. Cela represente la situation dans les communautes rurales de notre Qchantillon.Ce chiffre 6lev6 pourrait aussi 6tre expliqui.par le fait que notre dbfinition de la ruralit6 prend en compte les zones pbriurbaines a la periphbrie des centres urbains qui sont pour la plupart Qlectrifi6es. Analyse du Climat des lnvestissements pour les Entreprises R~iralesau BLnin -40 - consequence de la configuration non concurrentielle de ce secteur qui fait que cette societk publique n'a pas h k soumise aux exigences de marches concurrentiels qui l'auraient amen6 a anticiper I'Cvolution de la demande, et a faire des efforts pour rester cornpetitif. Des politiques industrielle et concurrentielle inadkquates maintiennent les entreprises rurales (ainsi que leurs semblables dans le secteur manufacturier, Banque Mondiale, 2005b) voire toute une kconomie dans une dynamique changeantau grC des dklestages. Tableau 5: Entreprises non-agricoleset acc6sa I'ClectricitC Utilise de 1'CnergieClectrique Duree des coupures (jour) Communaute ClectrifiCe Source: ECIR BCnin, 2006. L'impact sur I'investissement, la croissance et I'efficacitC 102. Au niveau des entreprises rurales, l'analyse du classement montre que le transport (en l'occurrence la qualit6 des routes) est classke dans le top cinq des obstacles majeurs ou dv2res (cf. Figure 1 et 2). La contrainte de transport est perque cornrne un obstacle majeur ou severe par 49.5% des entrepreneurs ruraux compares aux 42.1% des dirigeants des entreprises urbaines. La difference de perception significative concernant cette contrainte marque une distinction claire entre l'urbain et le rural et montre une acuitk du probl2me du transport plus pressante pour les ruraux que les urbains. En gknkral, les rdsultats semblent rendre compte du fait que les entreprises Analyse du Climardes Jnsestissernentspour les Entreprises Rurales au Bdnin - 41 - rurales sont moins intensives en capital que leurs semblables de l'urbain et qu'elles sont plus kloignkes des centres urbains donc plus vulnkrables vis-a-vis des infrastructures et moyens de transport. 103. Le transport semblemoins problkmatique dans le dkpartement de 1'Atlantique. Cela est sans doute corrklk avec la proximitk de ce dkpartement avec Cotonou et sa position qui en fait un passage obligk pour desservir l'intkrieur du pays B partir de la capitale. 104. L'Clectricite' vient au 6emerang des contraintes perques par les entreprises rurales dont 46% la considkrent cornme un obstacle majeur ou skvkre contre environ 69% des entreprises urbaines. C'est une infrastructure Cconomique capitale dont les problkmes dans le contexte du Bknin sont B la fois liCs B l'accks et 2 sa qualitk. Les coupures frkquentes provoquent des manques a gagner et des surcoQts qui poussent un nombre relativement important d'entreprises ii adopter un comportement de prudence en se dotant d'un gknkrateur e'lectrique. Les contraintes des transports (e.g. existence et qualitd des routes) et l'accks et qualit6 de l'klectricitk sont de se'rieuxproblkmes pour l'ensemble des entreprises quel que soit leur secteur d'activitk, leur type ou leur taille. 105. Les coots de transaction induits par la non-disponibilitk et la qualit6 douteuse des infrastructures kconomiques paraissent prohibitifs et peuvent dkcourager les candidats B l'entrke dans le secteur.En effet, le manque d'infrastructures routikres addquates qui rend difficile l'accks aux marchks est un facteur lirnitant quant B la dkcision de joindre le secteur des entreprises en ce sens qu'une telle situation est synonyme de manques a gagner potentiels qui peuvent skrieusement compromettre la rationalit6 de vouloir aller vers ce secteur. La mauvaise qualite'de 1'Clectricitk agit par ricochet nkgativement sur la probabilitk des minages de joindre le secteur des entreprises et explique certainement le mkcanisme de couverture des mknages qui se procurent des gknQateurs pour se prkmunir des dkfaillancesde la SBEE. 106. En matikre d'investissement : la manque de routes de bonne qualitk et la qualitk de l'klectriciti sont autant de contraintes qui ont tendance B dkcourager l'investissement au niveau des entreprises rurales. Cela est cohdrent avec tous les autres rksultats de cette Ctude et tkmoigne une fois de plus de l'acuitk de ce problkme. 107. Croissance : De meme, les problkmes d'accks aux marche's se sont av6res sdrieux et semblent avoir pknalisk fortement la croissance du secteur.Ce qui met en exergue l'effet nigatif des contraintes d'infrastructures routikres et des coots de transaction sur la croissance des entreprises de services. Les rksultats des estimations (Tableau 26, Annexe 5) montrent que les contraintes en matikre d'accks aux routes et aux services publics, notamment l'klectricitk et les coots de transaction y affkrant, ont significativement freink la dynamique de croissance des entreprisesrurales et par conskquent,aussi la croissancede l'emploi. 108. L'accks et la qualite des infrastructuresdconorniquesconstituent des handicaps skrieux qui tendent ii pousser vers le bas l'efficacitk au niveau des entreprises rurales. Les estimations du Tableau 19,Annexe 3 suggkrentque des coiits de transport Clevks sur.le trajet reliant le centre des communautks villageoises B leurs principaux marchks respectifs sont source d'inefficacitd pour les entreprisesnon-agricoles. En fait, il s'avkre que les communautksdont la route inter-village la plus large est construite en terre voient leurs entreprises enregistrer des performances moindres en termes d'efficacitk. 109. En fait, les coots de transaction qui prennent en compte les autrescoiits connexes relatifs au carburant utilisk, au temps du conducteur, B l'amortissement du vkhicule sont proportionnels B la Analyse du Climar des lnvestissemerztspour les Entreprises Rurales au Be'nin - 42 - distance et la qualit6 des routes (Fafchamps et al. (2005)).~"e poids de ces charges peuvent mettre en gril la rentabiliti Cconomiqueet financikre des petites entreprises. 110. Les insuffisances flagrantes de la qualit6 de 1'ClectricitC obligent les entreprises a prendre leurs pre'cautions et a s'adapter a travers l'acquisition de ge'nQateurs Clectriques. Le problkme de la qualitt apparait clairement a travers les donnees du Tableau 5 ci-dessus. Les coupures Clectriques arrivent en moyenne 35 fois au cours d'un mois standard. Cela tCmoigne de l'acuitt de la qualit6 mCdiocre du service d'e'lectricitk qui induit en conse'quenceles entreprises A trouver des solutions alternatives. Ainsi, la possession ou le partage d'un g6nCrateur est une pratique qui concerne prks de 22% des entreprises rurales. Ce comportement de pre'caution semble pousser certain se dCfaire de leur connexion au niveau de la SBEE. L'analyse descriptive montre que peu d'entreprises (15%) parmi celles qui dktiennent un ge'nerateursont connectkes ii la SBEE. Le mkcanisme d'adaptation et le comportement prCcautionneux ainsi dCveloppe's ne semblent pas 6tre le cas unique du Be'nin a en croire 1'Ctude sur le climat des investissements en zones rurales au Sri Lanka (Banque Mondiale, 2005a) et les expCriences en ~ u g a n d a Pour . ~ ~ le cas des entreprises rurales du Benin, sur les 18,6% d'entreprises autonomes utilisant une source d'knergie Clectrique, 60'2% posskdent ou partagent un gCnCrateur klectrique. Le coQtmoyen d'acquisition du ge'nerateur dans ce cas de figure est d'environ 143 300 FCFA (cf, Tableau 5). Le coefficient ndgatif et significatif de la variable d1Clectricitereflkte probablement l'effet pervers de la qualit6 de I'klectricitC au Benin, mais Cgalement l'effet du surcoGt provoquC par l'amortissement des gCnCrateurs sur les rCsultats financiers des entreprises. 111. Le nombre de coupures e'lectriquesetlou les variations de tension vCcues par les entreprises au cours d'un mois typique, sont rCvClateurs des problkmes de qualitd de l'ilectricite' en milieu rural. Les informations sur l'infrastructure Clectrique gCrCe par la SBEE indiquent que les entreprises de services ont subi en moyenne (me'diane) 98 (30) coupures Clectriques sur un mois typique d'activite's (cf. Tableau 5). Ces coupures se sont e'terniskes en moyenne (mkdiane) 5,2 (3'3)jours et affectCes sdvkrement une majorit6 d'entreprises. Developpementsrecents 112. 11existe une volontC politique d'amkliorer la situation des infrastructures, mais la mise en ceuvre de plans d'action concrets est toujours attendue. Le Gouvernement est entrain de faire de gros efforts au niveau stratkgique pour identifier les besoins et dtfinir un plan d'action pour venir a bout des problkmes liCs aux infrastructures. Bien que le GOBait mis en place un fonds routier, les ressources mobilise'es dans ce cadre ne couvrent qu'environ 59% des besoins. I1 est reconnu que l'enclavement des zones rurales est un veritable handicap a l'approvisionnement en intrants et l'e'vacuation des produits du monde rural vers les marche's. Des efforts sont faits notarnment dans le cadre de la de'centralisation pour arnener les cornmunautts rurales participer a l'entretien des pistes. Mais du fait de leurs moyens limit&, les rCsultats en matikre de dCsenclavement de certaines zones rurales tardent B venir. Ce qui expliquerait, du moins partiellement, la forte concentration de la population dans la partie Sud du pays. 35 Les coits de transaction sont approximbs A travers les termes d'interaction qui sont une combination entre les frais de transports et la distance ou la qualitk des routes selon les spkcifications. 36 11a Qtbobservb en Ouganda que pour faire face aux longues pbriodes de coupure Clectrique du rbseau public, prhs de 77%des entreprises manufacturi6res de grandes tailles ont du acheter des gQnCrateurspour un coiit kquivalent a 25% des investissements rbalisQs en 1997. Les moyennes et petites entreprises ont CtB respectivement 44 et 16%a s'bquiperCgalement d'un gbnbrateur (Reinikka et Svensson, 2002). Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurnles nu Be'nin - 43 - 113. Le Gouvernement entend d'arnkliorer l'acces a l'e'nergie par plusieurs rnesures: (i) la crtation d'un cadre institutionnel,juridique et reglementaire adequat; (ii) la consolidation de la mise en place d'un systkme d'inforrnation en matiere d'tnergie en vue d'acqutrir des outils d'aide a la de'cision en matikre de politique energetique; (iii) la promotion de l'utilisation rationnelle de 1'Cnergie dans tous les secteurs d'activite; (iv) la diversification des sources d'e'nergie domestique ;(v) l'amklioration du systeme de tarification ;(vi) la rtduction des dtlais de branchernent (Rep. du Benin (2007).L'objectif du GOBpour les zones rurales est d'tlectrifier en moyenne dix localitks par concession d'electrification. Ce qui correspondrait a une couverture d'au moins 20% des zones rurales en tlectricite d'ici 2009. En fkvrier 2007, l'interconnexion des reseaux electriques de la Communaute Electrique du ~ t n i n '(CEB) et de la Transmission ~ Company of Nigeria (TCN) a e'te' inauguree. Avec la construction du poste de transformation de SakCtC, la CommunautC Electrique du BCnin devrait bdnificier d'une puissance suppltrnentaire de 75 Me'gawatts(Gansou, 2007). Conclusions et recommandations 114. Le BCnin a besoin d'ameliorer l'accessibilite et la qualit6 de ses infrastructures routikes. Le rkseau routier et des pistes rurales est assez limit6 et souffre d'un niveau avancd de dtgradation faute de maintenance. C'est l'un des problemes le plus sCrieux qui minent les performances Cconomiquesdu secteur privC rural au Benin. 115. Etant donne' l'importance de 1'Cnergie pour la croissance e'conomique et le developpement du secteur privC rural au BCnin, un meilleur accks a l'Clectricit6 reste une priorit6 pour le GOB. Le rnaintient du statut quo risque de fortement diminuer les chances d'investissement au niveau des entreprises rurales. La dominance d'une entreprise publique dans le secteur d'electricite a abouti a une situation ingtrable et cofiteuse (en temps et en argent) avec une e'conomiequi tourne au ralenti au rythme des dilestages innombrables. Alors que cela aurait pu &re evite si les dtcideurs avaient su rnettre en place les rkgles garantissant un secteur de 1'Cnergie concurrentiel. D'oc I'urgence, de trouver les solutions nkcessaires pour accklerer la privatisation et les reformes en cours dans le secteurde 1'Cnergie. 116. 11 ressort de l'analyse de l'enquete RICA que les performances des entreprises rurales souffrent de maniere considkrable des contraintes likes aux dtfauts infrastructurels, notamment dans les routes et 1'Clectricite'. Un bon nombre de ces de'fauts sont lides des phe'nomknes structurels qui necessitent un certain nornbre de re'forrnes : Les infrastructures routikres : Concevoir un plan d'action destine a mettre en oeuvre effectivement la strategic nationale des pistes rurales. Ce qui devrait induire des efforts considirables pour la rehabilitation des tronqons de routes bitumees degrade's et l'ame'lioration du maillage du rkseau routier. Pour des raisons de viabilite long terrne, il serait avisC de mettre en place un systkme de gestion partagee des infrastructuresavec les organismes et des institutions d'usagers de maniere a assurer une bonne maintenance des infrastructures.Toute initiative dans ce sens devrait aller de paire avec les reformes sur la decentralisationet I'amknagement du territoire, dans un cadre de partenariat-public privi intkgrantles administrationset institutions locales dans la gestion des infrastructures. - - 3 La CEB est une institution technique commune entre le BQninet le Togo qui importe 1'Qnergienotamment en provenance du Ghana et du Nigeria pour la redistribuer A travers la SociQt6BQninoised'Energie Electrique, et A la Compagnied'Energie Electrique du Togo )) Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales uu Bknin - 44 - Concevoir les politiques de ddveloppement rural de manikre a promouvoir une politique d'infrastructures rurales pouvant avoir des effets de dynamisation dans les Cconomies rurales. En termes opCrationnels, cela requiert des avancees considCrables en termes de decentralisation budgktaire ou fiscale de manikre A de'centraliser les budgets au niveau local pour lancer les programmes re'gionaux et locaux avec des dipenses permettant d'insuffler plus de dynamisme au niveau des Cconomies rurales a travers l'investissement public. Cela nkcessiterait des efforts conside'rables au niveau de la gestion communautaire et locale de maniere a former les Clus et responsables locaux aux rkgles de gestion et renforcer leurs capacites pour leur permettre de dCfinir les priorite's des depenses en infrastructures structurantes susceptible de re'duire les difficultks likes a l'environnement des affaires. L'Cnergie :AccClCrer les rkformes dans le secteur de 1'Cnergie. Des initiatives ont Cte' prises par le Gouvernement en collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour mener ce dossier a terme. 11 pourrait etre envisage d'investir dans l'achat d'une centrale Clectrique pour s'affranchir de la forte ddpendance vis-a-vis des pays fournisseurs d'electricite' et soulager les contraintes des usagers. I1 serait donc souhaitable de faire des efforts pour rationaliser la gestion de 1'Cnergie dans le court terme de manikre a assurer une qualite de servicemeilleure. Concevoir et mettre en euvre un plan d'action devant servir les objectifs de court terme du Gouvernement en matikre d'e'lectrification rurale dans les zones a fort potentiel de croissance. Un tel plan d'action pourrait cornporter une phase pilote destinee a tester la faisabilitd et la viabilit6 des projets d'klectrification rurale. Tout cela devrait &re partie prenante des discussions sur le PRSC pour preparer les bases d'une Cconomie competitive. Analyse du Climatdes Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 45 - CHAPITREV: LABONNEGOUVERNANCE: UN PASSAGEOBLIGEPOUR LA REALISATIONDE BONNES PERFORMANCESECONOMIQUES Rbume 117. L'ECIR a identifie quatre aspects de gouvernance qui sont ressentis comme particulikrement contraignantparrni les entrepreneurs ruraux: la corruption, la complexitk des prockdures administratives et fiscale, le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire, et les defauts dans le processus de decentralisation qui est en cours. Les faiblesses de la gouvernance, et notarnrnent l'omniprksence de la corruption, ont tendance a compromettre les chances des potentielles entrantes B acc6der au secteur des entreprises non-agricoles rurales et constituent des obstacles B l'investissement privk et la croissance. En plus, ces facteurs contribuent au phknomkne de la fuite vers l'informel oil les perspectives de croissance et d'amklioration de l'efficacitd sont limitkes. 118. Les resultats de I'ECIR suggkrent que la perspective d'amklioration de la gouvernance pourrait accelerer d'une manikre spectaculaire les investissements au niveau des entreprises rurales (cf. Tableau 17, Annexe 5). L'amklioration de la gouvernance exige des efforts importants dans les domaines de la simplification et rationalisation des procedures adrninistratives et fiscales, la mise en oeuvre effective du plan strategique de lutte contre la corruption, la reforme et le renforcement de l'appareil judiciaire, et la revision et l'amklioration du processus de dkcentralisationen cours. 119. Dans le chapitre qui suit seront traites un nombre d'aspects de la gouvernance qui ont kt6 identifies dans le cadre de I'ECIR, notamment :le phknomkne de la corruption, la complexit6 des rkglements et l'adrninistration fiscale, l'appareil judiciaire, les effets de la dkcentralisation,et le lien entre la gouvernance et la prkpondtrance de l'informel parmi les entreprises rurales. En conclusion, le chapitre propose des recommandations pour le renforcement de la gouvernance au Bknin. La corruption: une contrainte majeure pour le dbveloppementdes entreprises 120. De nombreux travaux de recherches empiriques montrent que la qualitk de l'institution publique et la gouvernance sont des facteurs determinants des performances kconorniques dans un pays (Acemoglu et al. 2005). Cela est d'autant plus plausible que la qualite de l'institution publics et de la gouvernance agit travers le capital humain et l'investissement qui sont au coeur de la dynarnique de croissance (Barro et Sala-i-Martin (1995); Barro (2001)). En effet, Baldacci et al. (2004) ont montre que la mauvaise gouvernance r6duit l'efficacitk des ddpenses sociales, ce qui B terme pourrait rdduire les performances en terrnes de croissance. 121. L'indice de perception de la corruption de l'agence 'Transparency International' classe le B6nin a la 121eposition sur un Cchantillon total de 163 pays considkres en 2006. Ceci dCnote un recul drastique du pa s en termes de lutte contre la corruption qui le fait passer du 88" au 121" rang en une annke.3JCette situation affecte considerablement la perception des investisseurs potentiels sur l'environnement des affaires. En fait, il apparaft clairement B travers les indicateurs du Doing Business (Banque Mondiale, 2006a) et le rapport sur 1'ECI (Banque mondiale, 2005b) que la corruption demeure un problkme s6vkre au Benin pour les chefs d'entreprises enquetes (cf. Figure 2). Les rCsultats de I'ECIR vont dans le m$me sens avec 57.2% des entrepreneurs ruraux 38En 2005, le Btnin occupait la 8gerneplace sur un Cchantillonde 158pays considti-6s (TransparencyInternational, 2005) Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 46 - pensant que la corruption est un obstacle majeur ou sCvkre, ce qui en fait la seconde contraintedu top cinq des contraintesles plus preoccupantes. En somme, la corruption est un problkme sirieux touchant les entreprises bkninoises qu'elles soient implanttes en zone urbaine ou rurale, avec la nuance que le phenomkne semble plus exacerb6 dans les zones urbaines avec environ 84% des dirigeantsd'entreprises qui la perqoivent comme prtoccupante. 122. Selon les rksultats de l'ECIR, l'incidence de la corruption est moindre au niveau du commerce comparee a celle observee au niveau des secteurs de production et des services. Cela est sans doute liee au fait que cette activite, dans le contexte rural est en trits grande majorit6 informelle par nature, et donc moins susceptible I'intervention des agents de 1'Etat presumes Ctre parmi les principaux acteurs de la corruption. 123. L'omniprCsence de la corruption (voir Banque Mondiale (2005b)) semble porter prejudice aux potentielles entrantes, en ce sens qu'elle sape totalement la perception qu'ont les candidats a l'entree sur le climat des investissements. Un autre effet pervers de la corruption que la societd civile et les medias critiquent sans cesse dans le pays est lie aux comportementsopportunistes des entreprises, voire des individus, i travers les lobbies politiques influents de l'itat. En effet, les donne'es de 1'ECIR suggkrent que le lobbying actif des personnes physiques ou morales auprks des autoritkspolitiques dirninue de manikre fortement significative (130%)la probabilite' pour les entreprisesrurales a investir (cf. Tableau 17, 18,Annexe 5). 124. L'influence des groupes de pression prives sur les autorites politiques renforce au niveau des entreprises rurales le sentiment deja vivace concernant l'impartialite des organismes de l'e'tat dans I'exercice de leur mission de service public. En effet, ces entreprises sont prks de 15% s'accorder sur le fait que le lobbying actif des entreprises et des individus en quete de soutiens politiques, constitue une pratique courante dans les affaires en milieu rural. Cette injustice pourrait biaiser les ritgles internes de concurrence dans le secteur et se traduirait par une perk d'efficaciti au niveau des entreprises sans appuis politiques. La bureaucratieadministrativeet la fiscalit6 125. La Bureaucratie administrative est un riel problkme au BCnin. Les indicateurs du Doing Business 2006 montrent que les proc6dures pour obtenir une licence durent environ 11 mois et que cette durke s'est rallong6e entre 2005 et 2006. De la meme manikre le classement du BCnin pour l'indicateur de la facilite de dkmarrage d'un business montre une dCtCrioration de la situation sur la m2me periode: le pays a perdu 11 points et se classe au 133kme rang avec un capital de demarrage requis qui est environ 10 fois plus 6levk que dans les pays de I'OCDE et presque 2 fois plus 6levt que dans les pays de la region. Bien que la situation de cette contrainte ne soit pas extremement prkoccupante, il reste-qu'environ 30% des entreprises rurales et 54% des entreprises urbaines pensent que c'est un obstacle majeur it l'investissement. En plus, la bureaucratie est e'galementune des contraintesqui semblent freiner la croissance de l'emploi. (cf. Tableau 26'27, Annexe 5). 126. La lourdeur de la bureaucratie fiscale et la complexite' des rkglements et proce'dures regissant le calcul et le paiement des impats freinent significativementle processus de croissance. Selon les donnCes du Doing Business, l'entreprise fonnelle de taille moyenne est contrainte d'effectuer jusqu'h 72 paiements fiscaux diffirents dans l'annie contre 41 paiements pour le groupe des pays de la region, le taux de contribution et taxe sur le travail s'elkve i 34% contre 14%pour la moyenne des pays de la region (BanqueMondiale, 2006a). Analyse du Climar de.7 Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 4 7 - 127. I1 est 2 noter que les contraintes relatives B la fiscalit6 (taux d'imposition et administration fiscale) sont perCues comme beaucoup plus sCv&respar les entreprises urbaines que par les entreprises rurales avec 87% et 27% d'incidence respectivement. 128. Ce ph6nomkne semble ddcrire la dualit6 de l'kconomie b6ninoise avec un secteur urbain plutBt formel et donc, de facto, sujet a la taxation et B la pression fiscale et un secteur rural a grande majoritk informelle, donc moins concern6 par les contraintes relatives a la fiscalite'. NCanmoins, mgme si ces contraintes ne sont pas alarmantes pour les entreprisesrurales, elles sont non ne'gligeables et n6cessitent des am6liorations. 129. En effet, la bureaucratie au niveau de l'administration fiscale constitue un frein important pour l'investissement dans les entreprises rurales. Les estimations (Tableau 17, Annexe 5.) montrent que la complexit6 des rkglements et proce'dures relatives au calcul et au paiement des imp& rkduisent les chances pour une entreprise rurale d'investir d'environ 22%. 11est clair que plus les procedures et la lourdeur des op6rations likes aux imp& sont contraignantes, plus de retards sont prkvisibles dans le calendrier des investissements, en ce sens qu'il serait beaucoup plus ais6 pour un entrepreneur d'avoir une bonne idte des revenus de son entreprise net des dCductions et autres traitements lies la fiscalit6 pour mieux apprkcier le niveau d'investissement a possible sur les revenus de l'exercice. 130. En outre, les entreprises rurales perqoivent le taux d'imposition comme Ctant trop 6lev6s au point de constituer un facteur de blocage serieux pour leur efficacitk. Les r6sultats montrent sans Cquivoques que la complexit6 des rkglements et procddures rkgissant le calcul des charges fiscales ont des effets pervers sur l'adoption par les entreprises non-agricoles de mCthodes de production efficaces. Tableau6: IndicateursDoing Business: Licence et exkcution contrats Indicateurs BCnin Region OCDE Cornplexitkdes formalitks relatives a I'obtention d'une licence Nombre de prockdures 16 17,7 14'0 DurCe (jours) 333 230,2 149,5 CoQt(% du revenue par tgte) 338'9 1024,5 72,O Dificultks a rendre les contratsexkcutoires Nombre de prockdures 49 38'1 22'2 DurCe Cjours) 720 581,l 351'2 Cofit (% de la dette) 29,7 42'2 11'2 Source: Doing Business, 2006 L'appareil judiciaire 131. Le systkme judiciaire ndcessite encore-beaucoup d'amdiorations notarnment dans les domaines de la concurrence et du re'gime foncier. Soixante-dix pourcent (70%) des affaires en justice sont des litiges fonciers. Les plaintes durent des annkes au tribunal sans suite ou avec des dkcisions souvent aberrantes d'aprks 1'Etude Diagnostic de l'lntkgration du Commerce EDIC (Banque Mondiale, 2005d). Les indicateurs du Doing Business 2006 montrent qu'il faut un dClai d'environ deux ans (720 jours) et 49 proc6dures pour rendre un contrat commercial exkcutoire alors que dans les pays de I'OCDE (Afrique Sub-saharienne) il faudrait un peu moins d'un an (351 jours) et 22 procddures respectivement (cf. Tableau 6 ci-dessus). Bien que le BCnin soit Analyse du Climat des lnvestissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 48 - relativementbien class6 pour ce qui concerne la protection des investisseurs, il reste que le pays a perdu trois places entre 2005 et 2006, selon les mCmes indicateurs qui le classent au 46"e rang. Les donnees de I'ECIR ont montre que 26% des entrepreneurs perqoivent le systemejudiciaire comme problematique. La decentralisation 132. Le Benin a enclench6 ces dernieres anntes un ambitieux programme de dkcentralisation qui vise B terme une devolution des pouvoirs et decisions du centre vers les institutionslocales. Si ces institutions locales ont pour objectif entre autres de faciliter un secteur privk rural dynamique, elles devraient veiller B Etre les plus representatives possible des aspirations des populations rurales locales et comptables devant elles. Cela permettrait d'augmenter significativement les entrees dans le secteur. Cette representativite devrait apparaitre B travers les differents mecanismes de prise de decision et ne devraient surtout pas ignorer les normes sociales incluant les us et coutumes en place. Cela est d'autant plus vrai que le contr6le des mdcanismes de prise de ddcision par les aine's encourage de maniere significative l'entree dans le prive non-agricole. Ce phenomene est sans doute lik aux presomptions de sagesse et de clairvoyance attribukes aux decisions prises par les aids dans les socidtes traditionnelles africaines, qui par ailleurs jouent aussi le r6le de rtgulateur de la stabilite et la paix social B travers le reglement des conflits potentiels. 133. Il faut tout de m6me constater que les mecanismes mises en place au niveau de ces communautCs pour le bon fonctionnement des institutions sont grippes. Selon 'Abraham et Platteau (2001)' les sources potentielles de dysfonctionnement de mkcanismes ou d'institutions locales peuvent s'exprimer a travers diffkrents facteurs qui sont tout B fait plausibles dans le contexte du BCnin : (i) l'existence de barrikes B l'information. C'est le cas par exemple lorsque ceux qui dktiennent l'information (les aids dans les systemes traditionnels) seraient malveillants et chercheraient B faire de la retention d'information; (ii) les problemes pour rendre extcutoire les mecanismes de sanction notamment pour ceux occupants les premiers rangs dans l'echelle sociale. Cela pourrait etre la situation lorsque les individus les plus influents.cherchent agir en toute impunitt B l'encontre des aspirations de la communautC; (iii) le manque de cohCsion sociale et le non respect et partage des normes. Cela induirait un climat dC1Ctke caractkrisk par des sentiments de jalousie et d'envie de la part de certains individus qui sont tent& de prendre des decisions pour nuire B certaines entreprises; (iv) le risque de discrimination sur la base ethnique, religieuse ou autres de la part de certains personnes pouvant engendrer des tensions ou violences qui nuiraient la bonne marche des entreprises.Le resultat des estimations met en garde contre ces diffkrents types de problkmes susceptibles d'avoir des effets nefastes sur la poursuite des activites des entreprises. 11 faudra donc veiller a ce que le processus de dkcentralisation au niveau local s'assure que les mkcanismes de prise de ddcision ne sont pas pris en otage par des normes sociales qui vont B 17encontredes aspirations des membres de la cornrnunaute,sinon cela pourrait se traduire par une hausse spectaculaire de la probabilitk de faillite des entreprises de plus de 300%. Le lien entrela gouvernanceet la prepondhrancede l'informel 134. La grande majoritk (96%) des entreprises rurales n'est emegistree ni dans une agence nationale du type (INSAE, CNSS, chambre de commerce, etc.), ni dans une agence dkpartementale ou tout autre agence. En effet, le taux d'inscription dans un organisme officiel n'exdde pas 4'4%. Analvse du Climat des lnvestissernents pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 49 - 135. Les donndes de l'enquete revklent que la pre'pondkrance de l'informelle est due dans une grande mesure a I'ignorance des entrepreneurs ruraux : (53%) d'entre eux ne sont pas au courant de l'existence de telles procedures d'enregistrement, et 24% pensent que de telles proce'dures ne sont pas requises (Tableau 28, Annexe 5). Pourtant il faudrait noter que le niveau tleve' de l'informel est aussi certainement lie aux procedures administratives encombrantes et compliquees, a la forte pression fiscale qui sCvit dans le pays et a une espkce de mefiance des entreprises vis-a-vis de l'administration fiscale, ce qui les dissuade probablement a s'inscrire et contribuer au developpement du secteur privk forrnel. 136. Les estimations empiriques (Tableau 19, Annexe 3 et Tableaux 21 - 27 Annexe 5) corroborent la presence d'un etat de mtfiance de la part des entreprises rurales vis-a-vis de l'administration. Cela est d'autant plus vrai que la bureaucratie excessive et le lobbying actif de certaines entreprises ou individus jouent negativement sur les entreprises qui sont sans connexions dans les sphkes politiques et les empechent d'investir. 137. Le fait que la plupart des entreprises rurales dans l'informel les reduits a une situation prtcaire qui risque d'aboutir a la faillite pour une bonne partie d'entre elles. Au niveau du commerce, la nature informelle de la majoritt des entreprises de commerce constitue une forte contrainte 5 leur croissance. En effet, le fait de demander des entreprises sans comptabilite' et autres systemes de documentation de leurs activitts d'utiliser des procedures diverses et compliqutes pour declarer et payer des impbts, contribue B freiner leur dynamisme et capacite 5 crker des emplois. De plus, cela pourrait avoir des effets pervers en termes d'evasion fiscale et une hypertrophie du marcht parallkle. 138. I1existe des disparitds importantesentre le peu d'entreprises inscrites et celles qui ne le sont pas en termes d'efficacitt. Les rdsultats de l'enquete suggkrent une trks nette difference en faveur des entreprises formelles, independamment de la localisation geographique. Par ailleurs, la supdriorite' de la productivitt -des entreprises formelles sur celle des entreprises informelles, doublee de la faiblesse du nombre d'entreprises inscrites aux registres officiels, indique le potentiel qui reste 2 realiser pour le pays en mati5re de collecte de ressources pour 1'Etat. L'informel apparait ainsi comme un manque a gagner non-negligeable pour les finances publiques. 139. Les diffdrentes actions re'cernment entamdes par le GOB montrent une ferme volonte de prendre bras le corps les problkmes lids B la gouvernance. D'aprks le recent document sur la strategic de la croissance et de la re'duction de la pauvrete (SCRP, 2007)' le GOBa adopt6 un plan stratkgique de lutte contre la corruption compost de cinq piliers prioritaires suivants : (i) la dynamisation du systeme de contrale B travers le vote d'une loi anti-corruption; (ii) la promotion des rdformes administratives et institutionnelles ;(iii) le renforcement de la capacite'd'action de la sociCtC civile et du secteur privt ;(iv) la creation d'un environnement hostile B la corruption ; et (v) le renforcement de l'obligation de rendre compte et de lutter contre l'impunite. De plus, il convient de noter les avanctes au niveau institutionnel avec la mise en place d'un Observatoire de Lutte contre la Corruption. Au niveau de la collecte d'inforrnations, la premihre enquGte relative B la gouvernance et B la corruption est en cours (Rep. du Benin, 2007). 140. Dans I'optique d'une amelioration de la gouvernance, un certain nombre d'efforts ont dte' accomplis pour renforcer 1'efficacitt de 1'administration et de la bureaucratie, et assainir le cadre legal et rkglementaire. Enfin, le GOB a engagC, avec l'appui de la Banque mondiale, un programme dtcennal pour amkliorer le fonctionnementdu systkmejudicaire. Analyse du Clirnat des Investissertzents pour 1es Entreprises Rurales nu BLnin - 50 - Conclusions et recommandations 141. Pour ce qui concerne le contexte spkcifique du Bknin, plusieurs ktudes ont essay6 d'expliquer les performances Cconomiques du point de vue macrokconomique, mais a notre connaissance peu d'ktudes se sont vraiment penche'es sur les fondements micro-Cconorniques au niveau des firmes et des branches de l'industrie pour comprendre les facteurs B la base des performances kconomiques;" Les Ctudes macrotconomiques cornme microkconomiques se sont focaliskes sur des facteurs spkcifiques,negligeant un certain nombre d'tltments cruciaux pour les performances B moyen terme dans une Cconomie. En fait, pour les rares e'tudes qui ont opt6 pour l'approche micro6conomiques, l'emphase a Cte' mise sur l'kducation ou la contrainte de liquiditk tout en omettant le fait que tant que la gouvemance n'est pas se'rieusement prise en compte, il sera difficile pour les PTFde bien comprendre les forces enj e ~ . ~ ' 142. Les pr6occupations des entreprises rurales apparaissent clairement B travers les espoirs qu'ils fondent sur la mise en place de riformes sur le cadre rCglementaire et legal. En effet, les donnees suggkrent que l'investissement des entreprises rkpondrait favorablement et de manikre spectaculaire (200%) la perspective d'ame'lioration de la gouvernance dans les 3 prochaines a anndes (cf. Tableau 17, Annexe 5). Ce qui suggkre qu'une politique cohkrente de soutien B l'initiative privke, gr4ce 5 l'amelioration du climat de confiance et le respect des lois pourrait accklkrer dans un futur proche les investissements au niveau des entreprises rurales. 143. Comme le montre la Figure 12,le Bknin se porte rnieux que la moyenne des pays d' Afrique au Sud du Sahara et des pays a faible revenu en matikre de stabilite' politique, de la repre'sentativite et de la qualit6 du cadre rkglementaire. Malgre' des avanckes remarquables en termes de gouvemance et une stabilitk politique exemplaire qui s'est traduite par l'organisation rtcente d'klections transparentes et ddmocratiques, il reste que des efforts supplementaires sont ?I faire tant au niveau du cadre le'gal et rkglementaire et qu'au niveau de la bureaucratie administrative. I1 reste une plethore de facteurs prkoccupants, dont les plus saillants sont lies ii une corruption perque cornme endtmique, 17incohCrencedes rkglementations et de leur application, 2i une faible efficacitC de l'appareiljudiciaire, ?i une taxation lourde et ma1 appljquee. 144. L'analyse B montrk que la corruption reste le maillon faible panni les indicateurs de gouvernance considkrks. La corruption est un se'rieux probleme qui sape les nombreux efforts rCalis6s pour amkliorer l'ktat de la gouvernance dans le pays. 145. Le taux d'imposition combine a la bureaucratie fiscale exige des mesures immkdiates pour ne pas donner des incitations 2i 1'Cvasion fiscale ou tout simplement a pousser le restant des entreprises formelles vers l'informel. 146. Un systkmejudiciaire plus efficace, moins corrompu, une meilleure protection des droits de propriCtCs, une meilleure formation des juges, un meilleur Cquipement et des prockdures simplifiies sont ndcessaires selon 1'EDIC (Banque Mondiale, 2005d). Une formation des juges spkcialise'e sur les questions financihres serait nkcessaire. 39 L'EDIC et l'ECI menbe par la Banque Mondiale (2005d, 2005b) respectivement, ont apportd une contribution considbrable dans la comprkhension des forces en jeu. 40 En effet, l'un des effets pervers de la focalisation sur le manque de capitaux des pays comme le BBnin, est leur forte dependance vis 'a vis de l'aide, sans pour autant que les performances suivent ; au contraire, plus d'aide semble miner la croissance kconomiquesur la pbriode 1990-2006(cf. Figure 15, 16, 17, Annexe 5). Anulyse cllr Climat des lnvestissements pour les Entreprises Rurules - 51 - U L ~ Bkni~z Figure 12: Indicateursde gouvernance et cornparaison Gouvernance: Le Benin comparea I'Afrique Sub-Saharienneet au groupe des pays a faible revenu, base 2005 Contr6lede la corruplion Stabilite Politique R&glede droit Etleetivit6de la Gouvernance 1. Quslitecadre dgkmentaire Source: Banque Mnndiale, 2005 147. La dkcentralisation ne devrait pas se limiter B son aspect dkconcentration, elle devrait aussi &re politique et budgCtaire de manikre B donner aux representants locaux les moyens de remplir leur r6le de manikre efficace tout en &ant responsables et comptables de leurs actes. Notamment il est important de veiller a ceque le systkme de dCcentralisation au niveau local s'assure que les processus de dkcision ne sont pas pris en otage par des normes sociales qui vont h l'encontre des aspirations des membres de la communautC. 148. Les rtsultats des analyses resumCes ci-dessus induisent la nCcessitC de prendre des mesures qui vont tendre d'une part, i promouvoir l'entree dans le secteur des entreprises rurales; et d'autre part a foumir des incitations a l'investissement et la croissance. Pour ce qui concerne l'ame'lioration de la gouvemance il est prCconisC un certain nombre de dispositions B prendre pour : Rationaliser les prockdures d'inscription, d'obtention de permis et licences de manikre a desserrer ces contrainteset Cviter de grossir les rangs de l'informel. Ceci pourrait se faire a travers l'ouverture de guichets uniques dans les chefs lieu d'arrondissement de manikre a sensibiliser et farniliariser les operateurs economiques ruraux aux procedures formelles. Cette recornmandation est a prendre en compte dans le programme de renforcement des capacitCs du projet de promotion du secteur prive rural. De plus, il serait aussi opportun de penser deconcentrer les services du Centre de Formalit6 des Entreprises (CFE) de manikre 2 assurer la reprtsentation de cette structure au niveau local, afin de mieux faciliter la croissancedu secteurprivk rural. Analyse du Clirnat des Investissements pour les Entl-eprises Rul-ales a11Bknin - 52 - Assurer la bonne mise en cleuvre du plan stratCgique de lutte contre la corruption, notarnment a travers : (i) la simplification des rkglements et des prockdures afin de les rendre plus transparentes ; (ii) le renforcement de capacitCs institutionnelles de surveillance ; (iii) instituer des sanctions strictes afin de changer la mentalite' sur ce qui constitue un comportementprofessionnel acceptable. Passer a une politique fiscale moins contraignante en Clargissant I'assiette fiscale. L'Etat devrait plutdt examiner les moyens d'e'largir l'assiette fiscale de maniere a rkduire la pression fiscale sur les entreprises rurales en adoptant des mesures tendant a attirer d'autres entreprises dans le secteur. Rationaliser les proddures adrninistrativesliees a la fiscalitk. Cela pourrait se faire a travers un amendement du code des investissements, dans ses aspects prociduriers et fiscaux. Cela permettrait non seulement de faciliter l'implantation d'entreprises et l'attraction de capitaux et d'investisseurs, mais aussi d'aider les entreprises informelles faire la transition vers le forrnel, et a Cviter l'e'vasion fiscale. La dkconcentration des services d'appui approprik devrait accompagnerun tel processus. Avancer dans les riforrnes du systitme judiciaire et le cadre riglementaire de maniitre a faire respecter les sanctions en cas de de'faillance pour rendre les contrats exkcutoires, et amkliorer le respect des termes des contrats. Ce qui ne saurait se faire sans : (i) des mkcanismes garantissantles droits individuels; (ii)la modernisation du cadre juridique national et l'amklioration de l'organisation et du fonctionnement des cours et tribunaux; (iii) le renforcement des capacitks institutionnelles des organisations d'aide juridique; (iv) la rkvision des coOts des prestations pour rendre la justice financikrement accessible au plus grand nombre; (v) la mise en place d'un systkme d'incitations permettant de dCsintCresser les autorites judiciaires et les encourager a dire le droit. Ce point pourrait Ctre mis en exergue dans les discussions sur le PRSC et au besoin servir de critkre pour dkclencher les phases subse'quentes. Rkviser le processus de dkcentralisation en cours de manikre donner aux institutions locales les moyens d'une politique qui promeut le dkveloppement local et l'amknagement du territoire. Cela permettrait de mettre en place au niveau local un systkme d'incitations capable d'attirer et de voir se developper des entreprises non-agricoles privCes. Cela nkcessite non seulement une dkconcentration des services de 1'Etat avec des institutions fortes et une de'centralisation politique, mais aussi une de'centralisation au niveau budgCtaire pour permettre 5 ces institutions de lever des fonds suffisants pour soutenir leur fonctionnement et la mise en euvre de leurs politiques. Des activite's concrktes seraient envisageables dans le renforcement des capacite's des institutions locales pour leur permettre de dkgager les grands axes d'intervention en matikre de dkveloppement du secteur prive' rural dans les plans de diveloppement locaux, et B prioriser et financer leurs mis en ceuvre. Analwe du Climat des I?~vestissemenrspour les Entreprises Rlcrales au BPnin - 53 - CHAPITREVI: LERENFORCEMENT DES CAPACITESDES ENTREPRISESRURALES 149. Le secteur des entreprises rurales est caractkrisi par son niveau relativement faible des comp6tences en matikre technique et de gestion. Ce manque de compktences a la tendance d'enfermer les entreprises rurales dans un cercle vicieux de faible performance et de pauvrete. Cependant, il existe des opportunites importantes de croissance dans le secteur, notamment au niveau des entreprisesde conditionnementet de transformation des produits agricoles. 150. Pour rompre ce cercle vicieux il faut entamer un programme d'appui au renforcement de capacitks au niveau des entrepreneursruraux, et surtout assurer la connexion entre les entreprises rurales et les marches les plus porteurs ?I travers des partenariats strategiques et des chaines de valeurs agricoles performantes. Dans l'attente de voir Cmerger un marchd de prestations de services purement commercial et viable, il faut envisager un mdcanisme performant de subventionsafin de rendre ces services abordables. Le FODEFCA pourrait jouer un rdle cld dans la gestion et la coordination de ce mdcanisme, pourvu que sa base statutaire et op6rationnellesoit reviske. 151. Les compktences des entrepreneurs ruraux au BCnin sont une fonction de leur niveau d'kducation, leur experience et la formation professionnelle qu'ils ont reque. Ce chapitre analysera les resultats de l'enquete ECIR en ce qui concerne les compdtences des entrepreneurs ruraux beninois et les incidences sur la performance de leurs entreprises. Suit un examen des mkthodes disponibles pour l'acquisition d'expertise et une serie de recommandations pour accel6rerce processus. Niveau de compCtenceset I'impact sur la performance des entreprises rurales 152. Le renforcement d'expertise techniqueou de gestion, et l'adoption de technologie arnkliorke sont des facteurs clCs dans l'augmentation de la productivitd et de la croissance des entreprises. Le renforcement de ces comp6tences peut se faire i l'intkrieur de l'entreprise ou par l'accks aux sources externes ?I travers des liens avec des entreprises plus Cvolu6es, des fournisseurs et des clients, des instituts de recherche, ou les servicesd'appui conseil et de avancCes dans ce domaine. 153. Les dirigeants d'entreprises rurales ont un niveau d'kducation formelle assez bas, voire inexistant pour la majorit6 (61%). Seuls 15% des dirigeants ont atteint le niveau d'e'ducation secondaire gdne'rale. En revanche, les informations sur les entreprises urbaines ont pu montrer que la proportion de directeurs-g&ants sans education dans l'industrie manufacturike est assez faible (4'2%) et qu'environ 21% des directeurs-gdrants ont atteint le niveau d'dducation du secondaire general. Les rksultats suggkrent aussi que le secteur des services est plus exigeant que les deux autres en termes de niveau d'education du dirigeant: 20% des dirigeants d'entreprise dans ce secteur ont un niveau d'kducation secondaire contre 13% dans la production et seulement 7% dans le commerce. Les dirigeants des entreprises rurales ont une expdrience d'environ cinq ans dans la gestion de leurs entreprises actuelles, tandis que dans les entreprises manufacturikres urbaines les dirigeants ont en moyenne 6 annees d'experience. Le secteur de production parait plus exigeant en matikre d'experience du dirigeant (6 annees) contre 5 et 4 dans les services et le commerce re~~ectivement.~'Contrairement 2 la relative diversite constatde dans l'origine des " Ce resultat est encore une fois en phase avec les analyses de Fafchamps et al. (2005)et Fafchamps et Gabre- Madhin (2006). Analyse du Cliinat des Investissenzentspour les Entreprises Rurales au Bbnin - 54 - dirigeants au niveau de l'urbain, les entreprisesrurales sont gerees en grande majorit6 (97%) par les bdninois eux msme, seule une part infime des dirigeants d'entreprises rurales ont des origines Ctrangkres, panni ces derniers on compte trks peu de dirigeants non-africains. C o m e il a etd souleve dans Chapitre 11 le secteur des entreprises rurales est domine' par les dirigeants d'entreprise de sexe masculin. Tableau 7: CaractCristiquesdes directeurs-gCrantsselon les secteursd'activitC CaractCristiquesdes directeurs-gCrants Production Services Commerce Femme (%) 19.8 26.9 28.4 Pas d'kducation formelle (%) 58.4 44.1 76.7 Niveau d'kducation primaire (96) 25.7 33.5 12.5 Niveau d'e'ducation secondaire(%) 13.1 20.1 7.4 Niveau d'education lycke (%) 0.2 1.1 2.9 Annke d'expe'rience 6.2 5.4 3.8 Directeurs-gdrants d'entreprises de 94.7 98.9 96.9 citoyennetk be'ninoise (%) Directeurs-gdrants d'entreprises 5.2 0.1 0.8 d'origine africaine non-bkninoise (%) Directeurs-gerants d'origines autres 0.1 1 2.3 qu'africaines (%) Source: ECIR Bknin, 2006. 154. Les analyses des de'terrninantsde l'entrke ou de la sortie du secteur des entreprises rurales montrent que le stock de connaissance et les aptitudes du chef de mCnage sont ddtenninants dans la decision de joindre le secteur rural. En effet, les rksultats montrent que les mdnages dont le chef ou un des membres a eu une expCrience dans la gestion des entreprises ont une probabilitt plus Clevde d'entrer dans le secteur (cf. Tableau 36, Annexe 6). En plus de cette exigence en termes d'expkrience, les rksultats suggkrent que les me'nages qui ont plus de chance d'entrer dans le secteur privk rural non-agricole sont ceux dont le chef de menage a acquis certaines compktences a travers une formation professionnelle technique ou un apprentissage. 155. Un niveau d'kducation supkrieure du dirigeant permet d'ame'liorer l'efficacite des entreprises rurales. Cependant, cette interprktation doit &re nuancde sachant que le niveau d'kducation supkrieur du dirigeant a un impact plus significatif sur l'efficacite que 1'Cducation de base (primaire et secondaire).Autrement dit, meme s'il n'y a pas de prime pour 1'Cducation de base, il reste que les aptitudes du dirigeant, son savoir-faire et ses connaissances - qui peuvent etre capte'es B travers un niveau d'dducation supdrieur - sont pertinentes pour l'efficacitd des entreprises. 156. Au niveau des entreprises-menages, le fait d'avoir un chef de mCnage qui a acquis une formation professionnelle compte beaucoup pour l'accroissement des gains de productivitC. En effet, les rdsultats suggerent que le fait que le chef de mCnage ait suivi une formation de ce type apportent un plus - en termes de savoir-faire et de connaissances que l'enseignement gCnCral n'offre pas - qui se traduit par une augmentation substantielle de lvefficacitCde leurs entreprises- menages (cf. Tableau 12, Annexe 3). Cela plaide pour l'idde selon laquelle, ce qui est important pour une entreprise-mCnage n'est certainement pas le niveau d'kducation gdndrale de son Analvse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 55 - dirigeant, mais son niveau de savoir- faire, d'expe'rience et de connaissance. En d'autres termes, ce qui est important dans ce secteur pour l'efficacitk de l'entreprise, c'est qu'il ait eu une formation professionnelle. 157. Par contre, au niveau du secteur commercial, c'est surtout l'expe'rience professionnelle qui est un atout pour l'ame'lioration de l'efficacite'. Ce constat est en phase avec les re'sultats trouve's par les Ctudes de Fafchamps et Gabre-Madhin (2006)' Fafchamps et al. (2005) et Fafchamps (2004) qui donnent beaucoup d'indication sur le type d'organisation et de comportement adopte par les commeqants de produits agricoles au Be'nin. 11s montrent assez clairement le poids de la tradition dans la configurationde l'activite'. Bien que la configuration des activite's commerciales ne'cessite une certaine modernisation a travers des innovations aux niveaux technologique et institutionnel,il reste que l'un des points forts de ce secteur est son niveau de capital social, vu en termes des re'seaux sociaux, qui contribue fortement la cre'ation de valeur ajoutke. En effet, la longue tradition dans le commerce fait que les ge'rants d'entreprises de commerce sont en gene'ral assez expe'rimentes et ont pour le plus grand nombre l'avantage d'avoir Cte' exposCs au secteur depuis leur enfance, sachant que pour environ 50% d'entre eux, les parents et particulikrement la mere fut, ou est active dans le secteur." 11reste cependant noter qu'aprks un seuil maximal de ?i 18 ans l'effet de l'expe'rience risque de s'estomper ce qui est sans doute lie' ?i la nature des activite's de commerce qui sont trks volatiles avec l'arrivde incessante de nouveaux produits et de nouvelles techniques de ventes. Les marches y sont trks dynarniques et font que l'expe'rience s'effrite avec le temps. Par conse'quent, le de'clin de la contribution de l'expe'rience soulkve un probleme potentiel pour l'e'volution des entreprises commerciales (Liedholm et Mead, 1999) qui indique un r81e potentiellement important pour la formationprofessionnelledans ce secteur. 158. Tout cela est parfaitement concevable dks lors que l'on considhre que les entrepreneursqui sont dote's d'un stock de connaissance et des aptitudes ont tendance B &re plus dynamiques au sens de Schumpeter (1934) pour pouvoir saisir les opportunite's qui s'offrent B eux au gr6 des cycles Cconomiques. Leur dynarnisme peut se manifester a travers l'introduction d'un nouvel produit, la de'couverte d'un nouveau marche', l'introduction d'une nouvelle me'thode de production, l'ouverture d'une nouvelle source d'approvisionnement, ou une organisationnouvelle de leur entreprise (Schumpeter, 1934, 1950 ;Nelson et Winter, 1982). 159. Le niveau d'education des dirigeants est un facteur favorable dans la de'cisiond'investir. Le fait d'avoir un entrepreneur avec une kducation ou formation augmente les chances d'investir d'environ 300%. Cet impact impressionnant est 1% aux forces inhe'rentes au jugement et a la connaissance dans les de'cisions d'investissement dans un monde caracterise' par l'incertitude et l'incompletude des marche's. Il faut noter que l'effet des caractkristiques du dirigeant tels que l'e'ducation, la formation et l'expkrience, est particulikrement significatif au niveau des entreprisesautonomes et de plus grand taille. 160. Le niveau d'kducation et l'expe'rience professionnelle constituent des e'lkments de'cisifsdans le processus de cre'ation d'emplois. L'analyse a un niveau de'sagre'ge' montre qu'au niveau du commerce, l'kducation et l'expe'rience des dirigeantsjouent un r8le essentiel dans la croissance de l'emploi.Par contre, pour les entreprises-me'nages,plus enclines B recourir la main d'ceuvre farniliale, il apparait que c'est plut8t le processus d'apprentissage/formation qui les incite B corriger cette strate'gie d'embauche au fur et B mesure qu'elles acquikrent de l'expkrience. En effet, la part de la main d'ceuvre salariee augmente avec la longe'vite' des entreprises-menages. Elles adoptent une stratkgie de recrutement de la main d'ceuvre plus constructive en comptant plus sur les salarie's. La part de ces derniers dans le total de la force de travail passe ainsi de 17% 42 Informations statistiques tirkes de Fafchamps et Gabre-Madhin (2006). Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au BLnin - 56 - chez les entreprises-mCnages novices a 30% et 38% pour les initikes et les expCrimente'es respectivement. 161. Les rksultats indiquent un lien fort entre la prkpondkrance de l'informel et le niveau d'education chez les dirigeants d'entreprise. Cornme il a Cti notC, 53% des entrepreneurs ruraux reclament ne pas Etre au courant de l'existence de proce'dures d'enregistrement, et 24% pensent que ces proce'dures ne sont pas requises (cf. Tableau 28, Annexe 5). Un effort pour amkliorer le niveau d'kducation, de l'accks et la qualit6 d'information pourrait aider a renverser cette tendance, a travers la formation d'entrepreneurs ruraux kduquks et rnieux informes. Lien entre le niveau d'education et l'emigration 162. Les chefs de me'nages qui pensent avoir les capacitks requises (niveau d'kducation klevk) pour saisir des opportunitks hors du secteur des entreprises rurales sont plus a mCme de quitter le secteur. C'est surtout le cas pour ceux qui peuvent bCnCficier de rCseaux d'emigration presents dans leurs cornmunautes. L'augmentation d'une anne'e d'e'tude supplkmentaire sur le niveau d'kducation du chef de mknage induirait une hausse de la probabilite de sortie d'environ 30%. Ces impacts sont assez spectaculaires et sugg&rentla necessitk de penser aux voies et moyens susceptibles de renforcer l'attractivite du secteur des entreprises rurales afin d'kviter les exodes. Entreprises-menagesvs. Entreprises autonomes 163. Les informations collecte'es montrent que le niveau d'tducation et d'expkrience professionnel est en moyenne suptrieur chez les dirigeants des entreprises autonomes compark a celui des entreprises-mknages (cf. Tableau 32, Annexe 6). Cela tkmoigne des carences des dirigeants des entreprises-menages en termes d'aptitude initiales et de connaissances, qui sont a l'image des insuffisances skrieuses et profondes en termes de capacitks de gestion des dirigeants d'entreprises dans les pays en dkveloppement (Kilby, 1988). 164. Ces resultats s'alignent exactement sur ceux obtenus partir de la population totale d'entreprises non-agricoles, et semble suggCrer le fait que les entreprises autonomes sont plus h mEme d'avoir des dirigeants dynamiques au sens de Schumpeter, en mesure de saisir rapidement les opportunitks potentielles offertes par les cycles Cconomiques, alors qu'il faut du temps pour que les entreprises-me'nagesconstruisent ce stock de capital. 165. En plus, la nature des entreprises-menages est vraisemblablement source d'inefficacitd dans l'allocation des ressources, eu kgard a la non-sdparabilitk des dCcisions de production et .de consommation en j e ~ Cela est d'autant plus vrai qu'il est difficile dans des pays cornrne le . ~ ~ Bknin de faire, par exemple, une distinction nette entre les actifs ou equipements destinks aux activitds de production d'une entreprise-menage et les autres Cquipementsdestinks exclusivement aux tiiches domestiques. De la meme manikre, l'inexistence d'une comptabilitk et de rkgles de gestion, rend impossible de faire la part des choses entre les revenus de l'entreprise et les autres sources de revenu du mknage. La fongibilitk au niveau des ressources est symptomatique de la non-skparabilitk des dkcisions de production et de consommation. Cette non-skparabilitk des dkcisions de production et de consornrnation des entreprises-mdnages et I'inefficacitC dans l'allocation des ressources qui en rksulte, les rendent vulnCrables vis-A-vis des contraintes likes au climat des investissements, Au final, dans un contexte d'imperfection des marches, l'entreprise-mknage au lieu de maximiser son profit en tant qu'entreprise a plut6t tendance B 43 La question de la non-sbparabilitb des decisions de production et de consommation a Bt6 traitee par la litterature empirique sur modhles de menages agricoles. Pour plus de details sur les causes de la shparabilite voir : Bardhan (1982) ; Lopez (1986) ; Pitt et Rosenzweig (1986) ; Eswaran et Kotwal (1986) ; Benjamin (1992) ;Frisvold (1994) ;Swamy (1994) ;De Janvry, Sadoulet et Benjamin (1996) ;Jacoby (1993) ; Arcand, J-Let a1(2007). Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Binin - 5 7 - maximiser sa fonction d'utilitt en tant que mtnage. En revanche, cela n'est pas le cas des entreprises autonomes qui sont plut8t gtrtes comme une entreprise pure sans interference entre dtcisions de production et de consommation, d'ou une allocation relativement plus efficace des ressources avec une certaine prime pour I'expCrience. (cf. Tableau 19,Annexe 3) 166. Cette analyse indique que les entreprises-menagespourraient avoir des difficultts sortir de a leur statut de micro-entreprise pour tvoluer vers un statut plus confortable de moyenne voire de plus grande entreprise rurale (Chuta, 1990). D'ou l'importance des programmes de formation ciblant ce secteur, d'autant plus que l'impact marginal de la formation sur la performance des micro-entreprisespeut &re particuliitrementClevte (Lanjouw,2001). Le dkveloppement de l'entreprenariat :une mise en garde 167. Pour des raisons plut6t politiques, il existe souvent une forte tentation pour un gouvernement d'appuyer un programme de dCveloppement de l'entreprenariat ciblant des jeunes gradues en leur offrant l'accks au financement gratuit ou aux taux fortement subventionnts. Une telle approche risque de ntgliger le fait que le capital social et la vocation d'entrepreneur sont des atouts essentiels pour survivre dans le secteur rural. Comme les resultats de 1'ECIR le dtmontrent (cf. Tableau 31, Annexe 6)' la probabilite pour une entreprise de sortir du secteur est re'duite de manikre spectaculaire lorsqu'il s'agit d'une entreprise crtCe par le propridtaire qui a de surcroit mobilisC son tpargne personnelle et lev6 les fonds au niveau de son rtseau de proches (famillesJamis) pour dtmarrer son activitt. Le niveau d'engagement personnel du propriitaire dans son entreprise peut faire la diff6rence et garantir la perennit6 de l'entreprise. En fait, la probabilitt de survie pour ce type d'entrepreneur augmente d'au moins 200%. Ce dsultat assez impressionnant est riche d'enseignement et met en garde toute politique de promotion de l'entreprenariat privt bast sur la << crtation d'entrepreneurs >> a qui on offre des entreprises clt en main financ6es par des projets. La dynamique de crtation d'entreprise est une demarche authentique dont l'idte de base a ttt murement re'fltchie, avec pour constquence la mobilisation par les potentiels entrepreneurs des efforts et ressources necessaires pour mettre en place leurs projets d'entreprise. Ces efforts d'engagement et la volontd de s'affirmer en tant qu'entrepreneur sont le prix B payer pour que l'entreprise garde ses chances de survie. Les mkthodesd'acquisition d'expertise 168. L'acquisition d'expertise a travers des sources externes a l'entreprise peut se faire sous plusieurs formes. I1 est gCntralement reconnu que la mtthode la plus efficace de transfert d'expertise est travers des liens commerciauxet de partenariat entre les entreprises fournisseurs a et les entreprises clients plus compttentes. Dans le contexte de telles alliances les acheteurs aident les entreprisesfournisseurs B satisfairedes normes techniques et de qualite'plus exigeantes. Ces liens peuvent &re itablis sur une base nationale ou meme internationalesi l'entreprise rurale rtussit de s'inserer dans le commerce international, soit directement ou travers un exportateur. a I1 est bien connu qu'une telle fenCtre directe sur les exigences des marches 5 l'exportation a un effet trits fort sur les compttences des entreprises fournisseurs.Dans le cas du Btnin, il existe des opportunitds pour qu'un tel processus de se mettre en place au niveau des transformateurs des produits agricoles dans le contexte des chaines de valeurs agricolesbien intCgr6es. 169. Cependant, comme il a ttt dtmontrt dans le Tableau 3, la grande majorit6 des entreprises rurales vendent leurs produits ou services dans une re'gion trits restreinte ce qui limitent leurs opportunitts d'ktablir des alliances strattgiques avec les entreprises urbaines et ainsi de btntficier de leur expertise plus Cvolute. Le secteur coton mis a part, les liens entre les entreprises rurales et les marchts a l'exportation sont pour l'instant presque inconnus. Force est Analyse dir Climar des I~~vestisseme~ztsyour les Entreprises Rurales au Bknin - 58 - de constater que pour le moment la source externe d'expertise la plus disponible aux entreprises rurales est le cadre des prestataires de service d'appui locales. 170. Les prestataires de services d'appui au Benin sont assez nombreux si l'on en juge par les listes de prestataires disponibles sur le marcht. I1 y en a parmi eux des prestataires qui se sont spCcialisCs dans la formation plut6t gtntraliste cornme la gestion et l'entreprenariat, aussi bien que des sptcialistes techniques. Cependant, la demande pour leurs services reste relativement re'duite et n'interesse pour l'instant que certaines catkgories de petites et moyennes entreprises et leurs associations professionnelles qui sont en mesure de payer ces prestations. 171. Par consdquent, il faut reconnaitre qu'un programme d'appui au renforcement des capacitks techniques et de gestion des entreprises rurales ne'cessitera une infusion importante de subventions pour encourager et promouvoir l'utilisation des services d'appui, et crCer progressivement un marche purement commercial et durable. 172. Le Fonds de Dtveloppement de la Formation Professionnelle Continue et de 1'Apprentissage (FODEFCA) a CtC crCe par dCcret en 1999 avec une mission de financer des actions de formation dans le secteur privC moderne et informel y compris le secteur des entreprises rurales. FODEFCA agit comme intermediaire entre les prestataires de services et leurs clients, et cofinance des programmes de formation des taux qui varient entre 40% et 80% en fonction de la nature de la formation. 173. Bien que le Gouvernement ait introduit une taxe l'apprentissage il y a plusieurs annCes, le FODEFCA ne regoit pas les recettes de cette taxe mais plut6t est aliment6 par des versements annuels du budget national. Comme Ctablissement public le FODEFCA est assujetti aux proce'duresde passation de marches ttatiques ce qui a la tendance de rkduire considCrablement sa capacite de repondre rapidement aux demandes. En effet, l'opinion dans le secteur privC sur l'efficacite' du FODEFCA est plut6t nkgative dQa la perception que ses procddures soient trop lentes et que la surveillancepar les ograteurs CconomiqueslbCnCficiairesde son fonctionnement ne soit pas adiquate. 174. 11faut tout de m6me reconnaitre qu'avec le FODEFCA, le Centre de Perfectionnement et d'Assistance en Gestion des Entreprises (CEPAG), 1'Agence BCninoise de promotion des Echanges Commerciaux (ABEPEC), et le Centre BCninois de Normalisation et de Gestion de la QualitC (CEBENOR) le BCnin dispose d'instruments qui ont le potentiel dejouer un r61e cle' pour faciliter le transfert d'expertise aux entreprises rurales. Conclusionset recommandations 175. Les resultats de 1'ECIR soutiennent la conclusion que les dirigeants mieux CduquCs et form& sont en meilleure position dlapporter-descompktences concrktes, efficaces et utiles qui servent directement aux ambitionsd'investissementet de croissance des entreprises rurales. 176. La formation et l'amklioration de connaissance sur 1es march& est susceptible d'amdliorer considkrablement la propension parmi les entrepreneurs d'investir dans leurs entreprises. En gCnCral, le renforcement des capacitks au niveau du secteur a travers la formation technique et professionnelle sptcialiske dans des domaines cornme l'introduction d'un nouvel produit, la recherche d'un nouveau marche, l'introduction d'une nouvelle mdthode de production, l'ouverture d'une nouvelle source d'approvisionnement, ou une organisation nouvelle de la filikre, peut &trea la base d'innovations et de crkations d'entreprises. I1 en d'kcoule la nCcessitk de faire des efforts considdrables dans le domaine de la formation et de l'acquisition d'un savoir- Annlyse dzr Climut des Investissenlents pour les Entreprises R~irulesnu Binin - 59 - faire pour les dirigeants des entreprises rurales, afin de les aider a acqukrir les moyens de rkaliser des performances meilleures en termes d'investissement et de croissance. 177. C'est en intervenant au niveau des diffe'rents groupes d'entreprises que l'on mettrait en place les bases pour relever les dkfis de l'tconomie rurale btninoise h travers la diversification et le ddveloppement d'une classe d'entrepreneur a la Schumpeter dans 1'agro-business par exemple. De plus, un tel programme de renforcement des capacitks est susceptible de re'duire l'e'migration et les sorties du secteur des entreprises rurales en rendant les opportunitts au niveau local plus attrayantes. 178. Pour ce qui concerne la dynarnique de renforcement des capacitks, l'analyse des liens forts entre le niveau de connaissances et la performance des entreprises rurales laisse paraitre un certain nombre d'implications de politique qui peuvent Ctre rCsumkes comme dans ce qui suit : sen Former et relever le stock de connaissance des dirigeants d'entreprises rurales en matiere de gestion et organisation, et mettre en place de services connexes au dtveloppement des entreprises rurales. Un tel programme de renforcement des capacitks inclurait des formations dans de nouvelles techniques de production et de conservation dans l'agro-industrie. Des voyages d'ktudes dans la sous-re'gion seraient envisageables pour pennettre aux entrepreneurs rurales d'etablir des liens commerciaux et des relations d'e'changes sur les marchCs, les prix, les opportunitks etc. avec des partenaires stratkgiques. Mettre en place des mkcanismes favorisant les contrats de sous-traitance, des joint- ventures, ou encore de holding regroupant diffkrentes entreprises, ruraleslurbaines, formelleslinformelles, publiqueslprivds, etc. La viabilitd de ces initiatives nkcessiterait, a court terme, des efforts pour appuyer ces entreprises en matikre de renforcement des capacitks techniques, de gestion et de commercialisation pour qu'elles puissent livrer des produits conformes aux cahiers des charges qui leur seraient soumis. Eviter les travers d'une politique de promotion du secteur prive' rural qui consisterait a fournir des entreprises clk en main aux bknkficiaires. Ce qui attirerait a coup sOr les chasseurs de rentes et autres comportements opportunistes. L'entreprenariat est une dynamique endogene, authentique nourrie par les aspirations, les projets, les efforts et sacrifices individuels. Les chances pour qu'une tentative de crCation d'une classe d'entrepreneurs dynamiques ex-nihilo rtussisse sont assez minces. Cette classe d'entrepreneurs devrait plut6t Stre compose'e d'homrnes et de femmes de mktier, des professionnels dynamiques et innovants. Appuyer un programme de mise en cordlation de l'offre existante de services d'appui avec la demande au niveau des opkrateurs ruraux ; il s'agirait d'un programme de renforcement des capacitds des prestataires de services prive's, des institutions de formation et des services publics pour leurs pennettre d'offrir des services d'appui et des prestations techniques B forte dose pratique qui correspondent aux besoins des entreprises rurales. 11 serait envisageable d'accompagner un tel programme par un systkme de subventions pour rendre ces services abordables aux petits ope'rateursruraux. Accorder une priorite' B la re'vision du cadre institutionnel, des sources de financement, et de la structure de gouvernance et de gestion du FODEFCA, afin de permettre a cet institution de jouer pleinement son r61e clt dans l'extension et la pkrennisation des programmes d'appui technique au secteur privd, y compris les entreprises rurales. Analyse dzc Climutdes Investissement.~pour les EntreprisesR~crulesuu Benin - 60 - Abraham, A., and Platteau, J.-P. (2001). "The Dilemma of Participation with Endogenous Community Imperfections." CRED Working Papers, Center for Research on Economic Development, Department of Economics, University of Namur. Acemoglu, D.; Johnson, S. and Robinson, J. (2005). "Institutions as the Fundamental Cause of Long-Run Growth," in P. Aghion and S. Durlauf, eds., Handbook of economic growtlz. Amsterdam: North-Holland. AgCnor, P. R. and Moreno-Dodson, B. (2006). "Public Infrastructure and Growth: New Channels and Policy Implications." 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Policy Brief, No. 11, IFPRI Rural Financial Policies for Food Security of the Poor. Analyse du Climat des 11~1.lvestissementspour les Entreprises Rurales uu Bknin - 6 7 - Annexes ANNEXE 1: Introduction .........................................................................................................69 Mkthodologie gknirale de l'enquete sur le climat des investissements en milieu rural ...............69 Tableau 1: Poids des entreprisesselon 1e village et la strate .......................................................76 Tableau 2: Selection d'indicateurs de dbveloppement e'conorniqueet humain pour les pays pilotes ECIR. 2005..................................................................................................... 79 Tableau 3: Testsde difference: Entreprisesnon-agricoles sortantes vs. Entreprises-mknagesen activitC.................................................................................80 Tableau 4: Tests de diffkrence:Entreprises non-agricoles entrantesvs.Mdnages purs ..............82 Figure 1: Indice des tennes de l'e'change(Base 100=2000)......................................................84 Figure 2: Tendance de l'inflation, Benin 1998-05.....................................................................84 ANNEXE 2 :Le portraitdesentreprisesruralesauBCnin ....................................................85 Tableau 5 :Production. ventes. valeur ajoutkeet productivitk du travail des entreprises non- agricoles en 2006 .......................................................................................................85 Tableau 6: Investissement et croissance des entreprisesnon-agricoles au BCnin en 2006 ...........87 ANNEXE 3 :La finance :une forte contrainte au ddveloppementde 1'Cconomie rurale 89 .... Tableau 7: Financement des entreprises non-agricoles rurales....................................................89 Tableau 8: Incidence des crkdits. Base succks ............................................................................. 92 Tableau 9: Distribution des credits. Demande effectiveou sournissions.....................................93 Tableau 10: Incidence des crkdits. Base souhaits........................................................................ 94 Tableau 11:Distribution des crkdits. Demande potentielle ou souhaits........................................ 95 Tableau 12: De'tenninants de la productivitd totale des facteurs en 2006. Type et Secteur..........96 ANNEXE 4 : Les infrastructures rurales :un handicappour le ddveloppement des entreprises rurales ................................................................................................99 Tableau 13: DCmographie. revenus et infrastructures comrnunautaires........................................ 99 Tableau 14:Bdnin et sklection de pays: Accks aux infrastructures............................................. 105 Tableau 15:Biens durables. infrastructure publique et march6 de la terre ................................. 106 Tableau 16:Accksdes entreprisesnon-agricoles aux infrastructureset services de base ...........I l l ANNEXE5: La bonne gouvernance :un passageobligCpour la rkalisationde bonnes performanceseconomiques ..............................................................................114 Tableau 17: Ddterrninants de l'investissement total en 2006. Type ........................................... 114 Tableau 18: Dktenninants de l'investissement en 2006. Taille .................................................. 117 Tableau 19 :Ddtenninants de la croissancede l'emploi entre 2002et 2005/06. Type et Secteur .................................................................................................................................. 119 Tableau 20: Determinants de la croissance de l'emploi entre 2002 et 2006. Taille ....................120 Tableau 21: Caracteristiques gknkraleset secteur dtactivitCdes entreprises non-agricoles rurales 132 Analyse du Climat des lnvesrissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin .68. Tableau 22: DCterminants de la productivitk totale des facteurs (PTF)en 2006. Taille.............125 Tableau 23: Ddterminantsde la productivitk du travail en 2006. Type et Secteur......................128 Tableau 24: Relations socialesentre mdnages de la communaut6..............................................131 Tableau 25: Cohksion sociale et gouvernance............................................................................133 Tableau 26: Rapport avec les lois et services de l'administrationpublique ................................139 Tableau 27: Entreprises-mknages non-agricoles: caractkristiques. concurrence. chocs. relations avec les agences publiques ......................................143 Tableau 28: Distribution des contraintes basdes surla premikre des 4 plus importantes contraintes: Mesures subjectives..............................................................................148 Figure 3:Taux de croissancedu PIB sectoriel (Base 100=2000)................................................ 150 Figure 4: Croissance du secteur agricole (%).............................................................................. 151 Figure 5: Croissance comparke du PIB ................................................................................. 151 ANNEXE 6: Le renforcementdes capacitbs des entreprises rurales ..................................152 Tableau 29: Determinants de 1'Entrke..........................................................................................152 Tableau 30: Main d'cuvre, recrutement et licenciement...........................................................155 Tableau 31:Dkterminants de la Sortie ......................................................................................158 Tableau 32: Statistiques descriptives...........................................................................................162 ANNEXE 7: Quelquesdonnkes de comparaisoninternationale .........................................165 Tableau 33: Age des entreprises non-agricoles enquCtkes ..........................................................165 Tableau 34: Entreprises non-agricoles avec activitk saisonnikre (%) ........................................ 165 Figure 6: PIB par t6te (US$ constant) .................................................................................... 166 Tableau 35: Sdlection d'indicateursde ddveloppement kconornique et humain pour les pays pilotes ECIR. 2005......................................................... 167 A~zalysedu Clinlat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 69 - ANNEXE 1: Introduction Methodologie genkralede I1enqu&tesur le climatdes investissements en milieu rural I. L'enquCte sur le climat des investissements en milieu rural (ECIR) a kt6 initide par l'unite Agriculture & DCveloppement Rural de la Rdgion Afrique (AFTS3; Banque Mondiale) en collaboration avec le departement de la Recherche (DECRG) et l'unitd Agriculture & De'veloppement Rural (ARD) de la Banque Mondiale. Au niveau du Benin, l'ttude est sous la tutelle du Ministkre de I'Agriculture, de 1'Elevage et de la Peche (DPP-MAEP). Pour la partie opCrationnelle, l'enquCte sur le CIR a ete' conduite par un bureau de consultants nationaux B Cotonou, spCcialis6 dans la collecte de donnCes. Cette enquCte s'applique aux menages et aux entreprises non-agricoles exerqant en milieu rural. L'objectif clairement affichk de l'enquCte est d'affiner la comprdhension du climat des investissements en zones rurales. Grice B l'analyse des donnCes collectees, on peut en particulier identifier les opportunitds et les obstacles B l'investissement des entreprisesrurales non-agricoles, fournir des arguments solides en faveur du renforcement des politiques de promotion du secteur privt rural, et dCfinir les axes de rkformes prioritaires pour y parvenir. Ce travail s'inscrit dans le cadre d'une large initiative, insufflke par l'unite' ARD au sein de la Banque Mondiale, et qui consiste a Cvaluer le climat des investissementsen milieu rural dans six pays pilotes B travers toutes les rtgions. Avec cette etude, le Benin, sixikme cas pilote, rejoint le Nicaragua, l'Indone'sie, le Sri Lanka, la Tanzanie et 19~thiopiepour lesquels des ECIR similaires sont deja rkalisees ou en phase de 1'Ctre. 2. Tout d'abord, il faudrait noter que dans les pays en dkveloppement, la grande majorit6 des f ~ m e ssont des petites et moyennes entreprises (PME). Le secteur rural tend ainsi B Ctre surrepresentk par les trks petites (micro) et petites entreprises opdrant le plus souvent au sein du menage ou de la structure farniliale. La plus grande partie de ces entreprises rurales n7estpas formellement enregistree dans les registres de commerce et d'industrie, ce qui constitue une difficulte quant B l'identification d'un e'chantillon reprdsentatif d'entreprises rurales. Donc, une des questions essentielles concernait la prise en compte ou non des entreprises opCrant pour des objectifs de subsistance, et qui sont trks petites, dans 1'Cchantillon B enquCter. En fait, I'introduction de ces dernikres avec la mCme pondkration que les entreprises qui produisent des biens Cchangeables pourrait introduire un biais (trompeur) sachant que leurs capacitks B augmenter la productivite et a generer des revenus Cleve's et des emplois sont relativement lirnitdes. 3. Ainsi, I'Cchantillon est construit de mani2re B inclure les entreprises dans l'agro-industrie et la production agricole en plus des petites, moyennes et grandes entreprises non-agricoles operant aussi bien dans le formel que dans 17informel.Cependant, compte tenu de la preponderance de ce type d'entreprise rCvClCe par les rksultats de l'exercice de recensement, et eu dgard au fait que leur capacite' B accroitre la productivite et a genCrer des emplois et des revenus plus Clevts est relativement limitke, le poids des entreprises de subsistance est fixd B un niveau relativement rkduit dans notre Cchantillon. Cela ne biaise pas les caractdristiquesdu climat des investissements qui ressortent de 17enquCte,en ce sens que la plupart des traits pertinents du CIR sont captts par 1'enquCte rCalis6e au niveau des comrnunautCs, au mCme titre que les informations collectees au niveau des offreurs d'inputs, des vendeurs et transformateurs de produits. Les donnCes d'enquCte mtnage qui sont disponibles, telles que I'ECVR ou le QUBB, sont notamment mises B contribution pour l'identification des firmes associCes B l'agriculture et celles opCrant dans le Analyse du Climut des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 70 - secteur non-agricole. Dans les paragraphes qui suivent, la mkthodologie gCnCrale employe'e pour l'enqutte est rappelke en insistant sur trois aspects importants: i) les instruments de l'enqugte; ii) la stratCgie d'Cchantillonnage; iii) la me'thode de tirage des e'chantillons d'entreprises-mCnages et d'entreprises autonomes, respectivement. Les Instruments de 1'Enqugte 4. Dans le cas pilote du Be'nin, les instruments utilise's pour 1'ECIR ont e'te' de'veloppts par l'unite' ARD en Ctroite collaboration avec l'unite' Developpement Rural pour 1'Asie du Sud (SASRD), l'unitk Dkveloppement des Secteurs Privk et Financier pour 1'Asie du Sud (SASFP) et le de'partement de la recherche (DECRG) de la Banque Mondiale. Ces instruments sont composks de quatre type de questionnaire :(a) un questionnaire pour l'enquete au niveau des menages; (b) un autre a administrer au niveau communautaire; (c) un module communautaire pour les prix; (iv) un dernier questionnaire destine' a l'enqutte des entreprises. 5. L'enquete mknage a collecte' des informations sur la dkmographie au sein du me'nage, les sources de revenu, le niveau d'education et l'identification des terres posskdkes ainsi que les autres actifs productifs et non productifs. Pour ce qui concerne les mCnages non engagks dans le secteur non-agricole, ce module a servi a collecter des donnCes sur les barrikres 2 leur participation ou a leur entrke dans le secteur non-agricole d'une part, et sur les facteurs qui poussent certains mknages a sortir de ce secteur, d'autre part. Le questionnaire sur les communautes a perrnis de dCfinir les profiles des communautCs et a identifier les caractCristiques qui sont importantes au niveau communautaire pour cerner le climat des investissements en milieu rural. Les questions posies dans ce questionnaire portent entre autres sur les infrastructures routikres et de transport, l'e'lectricite' et autres sources d'dnergie utiliskes, les activitds Cconomiques, les institutions financikres, les organisations de firmes ou de commerqants, les ressources humaines, l'agriculture, et la gouvernance locale. Ce questionnaire a e'tC administre i une variCtC de notables communautaires tels que les chefs de village, les reprksentants du Gouvernement au niveau local, les directeurs d'kcoles, etc. Quant a lui, le module-prix a permis d'obtenir des informations sur les consommateurs et les prix des produits et intrants prkvalant dans le principal march6 local dans chaque communautk. 6. Enfin, le questionnaire destinC aux entreprises contribue l'e'valuation des contraintes potentielles a la croissance des entreprises et de la productivitk. Ce questionnaire est comparable a celui adrninistri aux entreprises urbaines, mais est (a) moins long 2cause de l'intkgration du questionnaire sur les communautks; (b) adapte pour prendre en compte les interactions avec le secteur agricole qui sont censkes prkvaloir en zones rurales; et (c) congu pour permettre de faire la distinction entre les entreprises engage'es dans la production, les services et le commerce. Ce questionnaire a e'tk administrk au directeur ou a la personne la plus aviske de la firme. Au de%ut de l'entretien portant sur les entreprises, chaque entreprise non-agricole est classe'e selon son secteur d'activite, i.e., production, nkgoce ou services. Sur la base de cette classification, certaines sections du questionnaire sont adresskes des rkpondants clCs prCdCtermine's, alors que la plupart des sections s'adressent a tous les repondants, Ctant entendu qu'au niveau de chaque section, il y a des questions destinkes exclusivement a un type donnC d'entreprise (production/nkgoce/services). Analyse du Climat des Investisserne~ztspour les E~ztreprisesR~lralesam Bhzin - 71- Les Concepts de Base de I'ECIR 7. Definition des zones rurales: C'est la dkfinition utilise'e par le RGPH 2002 correspondant B toutes les zones hors villes et communautCs urbaines, done les zones de moins de 10.000 habitants etlou sans centre de santC, collkge d'enseignement secondaire avec 2"dcycle, systkme d'adduction d'eau potable, Clectricite', bureau de poste, et bureau de perception du trCsor. Cependant, pour les objectifs de notre etude et pour une meilleure couverture du secteur infonnel, les zones pdriurbaines sont ajoutCes B l'ensemble dCcrit auparavant. DCs lors, le terme >, <( rural s'entend lato sensu. 8. Definition des entreprises rurales: Est considCree dans le cadre de 1'ECIR comme entreprise rurale toute activiti ge'nkratrice de revenu dans le commerce, la production non-agricole ou les services. Toute activitC crkatrice de valeur ajoutde a partir de produits primaires (transformation Itraitementde produits agricoles en produits alimentaires)est considCrCec o m e une activite'non- agricole cornme par exemple, les activitCs de production de produits alimentaires dkrivCs de l'agriculture telles que la production de produits laitiers, le conditionnement et la vente d'oeufs, 1'Cgrenage de la graine de coton, etc. Par contre, l'itale de la vendeuse au bord de la route, ainsi que les activitks individuelles de ddmarchage et d'intermkdiation isolkes n'ont pas Ctk prises en compte. L'activitC peut Ctre rCalisCe au sein du mCnage ou bien dans toute autre unite hors du foyer. Eu Cgard au fait que leur capacitC B accroitrela productivitk et a gentrer des emplois et des revenus plus ClevCs sont trks lirnite'es,le poids des entreprises de subsistance est fix6 a un niveau relativement rCduit dans notre echantillon. Ainsi, ne sont prises en compte que les entreprises rurales crkatrices de valeur ajoutCe qui sont en gCnCral dans l'agro-industrie, les entreprises qui transforment ou traitent les produits agricoles, et les entreprises non-agricoles, B proprement parler, dans les secteurs formel et informel. Stratbgie d'Echantillonnage 9. Comte tenu de la non disponibilitk d'informations sur la densit6 des entreprises travers le . a pays ou d'une liste exhaustive de toutes les unitis opkrant dans le secteur privC rural (au sens large) au BCnin, et pour avoir une vision complkte du paysage des entreprises et des contraintes auxquelles elles font face dans le secteur non-agricole, un Cchantillon reprksentatif au niveau national des entreprises rurales du pays a 6tC selectionne' selon une procddure ale'atoire deux Ctapes. Le BCnin compte 12 dkpartements divisis en 77 communes qui elles-memes sont subdivisCes en environ 569 arrondissements. Chaque arrondissement est composk d'un certain nombre de villages (quartiers) en zones rurales (urbaines). Cependant, comme le premier critkre de stratification consiste a mettre le focus sur les zones rurales, seules 74 communes sur 77 contenant des zones rurales sont prises en considiration. Ce qui revient B exclure de facto le dtpartement du Littoral et les communes de Porto-Novo et Parakou. Structurede chantill ill on 10. Concrbement, I'ECIR a concern6 149 villages ruraux issus de tous les dipartements du territoire national en dehors du dCpartement du Littoral qui est enti2rement urbain. Les deux populations ciblCes par l'enquete sont, d'une part, les mCnages au sein desquels une distinction claire est faite entre menages << ex-propriktaires >> et mCnages << non-propridtaires >> et, d'autre part, les entreprises. La taille de 1'Cchantillon mCnage (toutes catkgories confondues) recherche'e est de 700 unites alors que celle des entreprises est de 800. 11. En effet, 1'Cchantillon de l'enquCte ECIR a 6tC ClaborC dans le but d'assurer la reprksentativite au niveau national du milieu rural. Dans ce cadre, les Cchantillons des menages et des entreprises sont obtenus B partir d'un tirage en deux Ctapes. A la premikre Ctape, un Analyse du Climat des Invesrissemelzts pour les Entreprises Rurales au Bknin - 72 - Cchantillon de 150villages a CtC tire. Ces villages ont it6 tires proportionnellement B leur effectif d'employeurs de faqon B offrir une plus grande chance aux villages susceptibles d'heberger des activites d'entrepreneuriat dans le secteur non-agricole d'appartenir a I'Cchantillon. C'est au niveau de ce groupe de villages que I'exercice du recensement des mdnages et des entreprises a CtC effectud. Le village est donc I'unitC primaire de sondage au sein de laquelle seront tirtes des unites secondaires qui sont de deux types: les mCnages et les entreprises. Par la suite, il s'est avtre que le recensement n'a eu lieu que dans 149 villages faute de pouvoir localiser B temps le 15okrnevillage sur le terrain. Parrni ces 149 villages recenses, seuls 137 villages dCtiennent des entreprises non-agricoles alors que des entreprisesde ce type n'ont pas Cte identifides dans les 12 villages restants. Au terme du recensement, trois fichiers faisant la liste des entreprises, la liste des mknages ex-propriitaires et la liste des menages non proprietaire ont kt6 obtenus. Ces differentes listes ont semi de base de sondage. Par ailleurs, il est envisageable de construire un Cchantillon de mCnages provenant des 12 villages susmentionne's pour comparer leurs caractCristiques B celles des mCnages des villages ou se trouvent des entreprisesnon-agricoles. Base de Sondage 12. La base de sondage des menages comprend 88389 menages dont 86643 menages non- proprittaires et 1746 menages ex-proprietaires, tandis que la base de sondage des entreprises compte 15468 unites. I1 faudrait noter que, lorsque nous parlons de mtnage, nous faisons reference B l'tchantillon des mCnages qui n'exercent pas d'activites dans le secteur non-agricole, c'est-a-dire a l'echantillon composC spCcialement des menages ex-propietaires et des menages non-proprietaires.En revanche, les menages possCdant une entreprise exerpnt des activite's non- agricoles localistes au sein du foyer sontpris en compte dans l'tchantillon d'entreprises. 13. Un exarnen rapide de la base des entreprises rCvitle que 39,3% des entreprises exercent dans le secteur du commerce, 18,4% dans celui de la production et 34,4% dans celui des services. I1est B signaler que, pour 7,9% des entreprises, soit 1222 observations, le secteur d'activitC n'est pas pr6cisC. Pour ne pas perdre ce groupe, les unites inclues dans cet ensemble ont it6 rangCes dans un secteur ipart que l'on utilisera au cours du tirage. 14. La base de sondage menage est composCe B 2% de menages ex-proprietaires et i~98% de menages non-propriCtaires. Ce critkre nous permet de distinguer deux categories de menage qui vont faire l'objet de tirage de deux sous-dchantillons indkpendants (Cchantillonsdes menages ex- propriktaires et des non-propridtaires). Taille de ~'~chantillonet RCpartitionpar Village 15. La taille de 1'Cchantillon a ttt fixee en fonction des indicateurs socio-Cconomiques B observer, de la structurede la population attendue,du degrt de precision recherche et des moyens prCvus et disponibles. Ainsi, dans le cadre de I'ECIR, comme mentionnd supra, la taille de l'tchantillon menage a Cte fixCe B 700 unites et B 800 unites pour 1'Cchantillonentreprise. 16. Echantillon MCnages : Cet Cchantillon est constitue' de mCnages ex-propriktaires et non- propridtaires. La repartition des 700 unite's dans chacune des categories non-proprietaires ou ex- proprittaires proportionnellement B la configuration de la base de sondage menage donnerait 700 x 2%, soit 14 mtnages ex-proprietaires, et 684 menages non-propriCtaires. Avec un nombre de menages limit& B 14 rialisations seulement, il ne serait possible ni de faire une ventilation au niveau des 81 villages, ni de conduire des analyses significatives. Pour des raisons directement lites au besoin d'exarniner la dynarnique de sortie du secteur privC des mCnages ruraux, il a CtC decide d'augmenter en consCquence le nombre de menages ex-propriCtaires au niveau de Analyse du Climar des Ii~vestissernentspour les Entreprises Rurales nu BLnin - 73 - 1'Cchantillon qui sera tire. Comme il s'agit d'echantillons indkpendants, cette augmentation peut se faire a condition de rkajuster les pond6rations de manikre B maintenir le poids de chaque sous- echantillon. Une fois cette modification admise, la repartition des 700 menages B Cchantillonner s'est faite ii hauteur d'environ 330 unite's pour les menages ex-proprietaires et 370 unite's pour les menages non-proprie'taires,respectivement. 17. Pour garantir une repartition spatiale de l'Cchantillon, un nombre fixe de mCnages par strate- village a CtC tirC. Ce nombre est de'terminea partir de la taille de la strate et du nombre de villages concerne's. Les menages non-propriktaires sont identifies dans les 149 villages. Ainsi, en rapportant 370 (taille de la strate des menages non-propriktaires) 149, on obtient un nombre moyen de 2,48 mCnages par village. En arrondissant 3 me'nages par village et en incluant le tirage d'un echantillon de remplacement de 3 menages par village, le nombre de me'nages non- propriktaires tirer par village est port6 a 6. ~nviron'6 x 149 = 894 menages dont (894 - 370 = 524) remplaqants ont kt6 ainsi tires En proctdant de la m2me manikre tout en incluant un Cchantillon de rempla~antsau niveau des menages ex-propriktaires, le nombre moyen de menages a tirer par village a eti estimC 2 6, compte tenu du fait que les mknages ex-propriktaires ne sont repertories dans la base de sondage que dans 81 villages dans lesquels 7 x 81 = 567 menages environ ont Ct6 tirks, dont 237 remplaqants. 18. I1 faut noter que seuls les 700 premiers me'nages tirts seront enqustks B raison de 330 menages ex-propriitaires et 370 non-propriktaires. Le restant (524 + 237 = 761), i.e., les rempla~ants,sera mis en reserve pour le remplacement en cas de besoin. Cette procedure a CtC adoptCe de maniere a eviter le biais qui pourrait se prisenter si les remplaqants Ctaient tires differemment. Cependant, des consignes ont CtC donnCes aux chefs d'dquipe de veiller trks ~Crieusementa ce que cet khantillon de reserve ne soit pas utilisC par les Cquipes d'enqu6teurs pour substituer des menages de manihre inappropriee. 19. I1 faut aussi mentionner que le tirage est bas6 sur la stratification selon la taille pour des raisons de simplicit6 mCme si d'autres critcres pourraient Ctre mis it contribution. La base de sondage des entreprises est structurde en fonction de la taille et des villages. Pour des raisons likes aux objectifs de l'Ctude mentionnks supra, un plus grand poids est attribui aux entreprises ayant plus d'un employC. Ce qui revient a donner plus de poids aux 2 strates supe'rieures de l'echantillon. C'est un moyen de minimiser la prisence d'entreprises de subsistance dans l'Cchantillon, Ctant entendu que ces entreprises sont plus a mCme de se trouver dans la strate des entreprises sans employe's. Ainsi, au lieu de reproduire la configuration de la base de sondage au niveau de l'Cchantillon, 17Cquipea optC, pour les raisons invoqutes ci-dessus, our un Cchantillon stratifie comrne il suit: strate 1 :25% ;strate 2 :45%, et strate 3 :30%. 20. Echantillon Entreprises : La taille de 1'Cchantillon prevue au niveau des entreprises est de 800 entreprises qui se repartissent ainsi: 200 entreprises pour la strate 1 (0 employC), 360 pour la strate 2 (1 a 3 employks), 240 pour la strate 3 (plus de 3 employes). Le nombre moyen d'entreprises par village a tirer dans chaque strate est calcule B partir du nombre de village couvert par la strate, tout en tenant compte du fait que des substitutions inter-village sont B prCvoir pour satisfaire le choix du nombre defini d'entreprises par strate. Ainsi, lorsqu'un village n'est pas suffisarnrnent pourvu, la compensation se fait au sein d'un autre village mieux pourvu. Les ajustements a apporter sur le calcul des ponderations sont effectues au niveau village une fois que la taille de chaque strate dans le tirage est connue. Parceque certains villages ont rnoins de 6 rnknages. le nornbre reel obtenu n'atteindra pas 894 Annlj~sedu Climar des Investissements pour les Entreprises Ruvales au Be'nin - 74 - 21. Parmi les entreprises, il y en a 217 pour lesquelles ni la taille ni le secteur d'activit6 n'est precise. La strate 1 couvre 134 villages et a une taille de 200 unites, soit une moyenne de 1,49 c'est-a-dire 1 a 2 unites a tirer par village. Pour repondre au besoin de remplacement, 6 unitks ont e'te tirkes. Le surplus servira de remplaqants. Au niveau de la strate 2, 360 unitks sont a tirer dans 108 villages, soit en moyenne 3 a 4 entreprises par village. Toujours dans le souci d'avoir des unitds de remplacement, le nombre tirer est port6 a 6 entreprises par village. En ce qui concerne a la strate 3, 240 entreprises sont tirees au niveau des 70 villages couverts par la strate, soit une moyenne de 3 a 4 entreprises par villages. Le nombre tire par village est port6 a 6 pour permettre de constituer la liste des unite's de remplacement. Pour certains villages, le nombre d'entreprises est inferieur au nombre a tirer. Lorsque c'est le cas, la compensation se fait entre village permettant ainsi de garder la taille des strates fixe. 22. Ainsi, seules les 800 premikres entreprisestirkes (environ 200 de la stratel, 360 de la strate2 et 240 de la strate3) sont enqugtees, le reste servant a faire les remplacements en cas de ndcessitk like au refus de repondre ou aux cas de disparition d'entreprises. Par ailleurs, pour affiner le tirage en prenant en compte de manikre implicite la reprksentativite selon le secteur d'activite, le tirage alkatoire systematique est fait sur la base d'une liste d'entreprises classkes par strate- village. Cette liste est rangke en tenant compte des secteurs d'activitk. En effet, les diffe'rentes categories de secteurs ont et6 nume'rotkes et juxtaposkes les unes apres les autres de manikre a ce que des entreprises puissent Stre tirCes de faqon alkatoire dans tous les secteurs. Methodesde Tirage de ch chant ill on 23. Qu'il s'agisse des mknages ou des entreprises, les unites a enqueter sont tirkes alkatoirement de faqon syste'matique dans chaque village. Pour chaque tirage, l'effectif curnu16 de chaque village dans la base de sondage a d'abord 6tk calcul6, ensuite les unitks sont rangees par groupe en commencant par celles qui sont dans la production, suivis du commerce et des services. L'intervalle de sondage I est calculd de la maniere suivante : 24. Cet intervalle est arrondi a l'entier pres. M est la population de la strate d'aprks la base de sondage et a le nombre d'unitks (entrepriseou mknage) a tirer dans la strate. On determine alors la skrie des numkros de sondage R, R+I, R+2I, R+31, etc. ou R est le nombre alkatoire compris entre 1 et I. Chaque numero de sondage sera ensuite rapprochk de la colonne des effectifs cumulCs. La premiere unite est celle dont le numkro correspond a R. La seconde qui est tide est celle qui vient a la suite (R+I),ainsi de suite. 25. Extrapolation des Rbsultats : L'extrapolation des r6sultats concerne les entreprises et les mknages non-proprietaires et ex-proprietaires tires. Les entreprises sont tirkes suivant un plan de sondage en deux ktapes. A la premiere etape, on tire les villages proportionnellementau nombre d'employeurs. Le tirage des entreprises s'opkre dans les villages tirks au cours de cette premikre &ape. Le tirage de la seconde Ctape concerne les entreprises avec la nuance qu'au niveau des villages, on distingue trois strates (0 employks, 1 B 3 employe's, plus de 3 employks). La probabilite' de tirage de l'entreprise est calcul6e dans chaque strate au niveau de l'ensemble des villages. 26. Prernikre etape: tirage a probabilitks indgales des villages : Les villages ont kt6 choisis de facon proportionnelle a leur taille (en nombre d'employeurs). Soit i un village, Xi sa taille (le nombre d'employeurs qu'il contient). U reprdsente l'ensemble des villages. La probabilite d'inclusion dans l'kchantillon du village i est dgale a: Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales uu Be'nin - 75 - Ti= n x L C X ~ , n etant le nombre de village. 27. Deuxieme Ctape: tirage des entreprises au sein des strates. Dans l'e'chantillon, strates selon la taille des employds sont distinguks: (i) 0 employes ;(ii) 1B 3 employCs ;et (iii) plus de 3 employe's. Au sein de chaque strate k, le nombre d'entreprises souhaitkes est tire. Au sein de chaque strate k, toute entreprise individuelle a la mCme probabilitk d'Ctre choisie. La probabilitk de tirage B la secondeCtape est Cgale : T -A Ctant la probabilitd de tirer une entreprise B la seconde Ctape dans la strate k (k 2 k- T2k E, =, 1, 2 ou 3)' ek est le nombre total d'entreprises tirCes dans la strate k, Ek le nombre total d'entreprises dans la strate k au niveau de la population. 28. Calcul de la pondkation : La probabilitb de tirage d'une entreprise est Cgale B T, =Tli T2k.La pondtration est dgale B l'inverse de T,affect6de deux coefficientsde correction 4 et ' k .Le parametre ' k ajuste la structure de l76chantillonB celle de la population. La valeur Poids Stra te au Niveau Population a 4 pour chaque strate se definit ainsi: = Poids Strate au Niveau Echantihn . Tk est Un coefficient de correction du taux de couverture dans la strate k. I1est Cgal au nombre d'entreprises - tirees sur le nombre d'entreprises enquCtCes dans la strate k. C 29. Le coefficient de pondhration : P, =-x $xAkx7,.Les X I nxx, valeurs numeriques prises par P, figurent au Tableau 1qui suit ci-apres. L'application des poids aux nombres d'entreprises dans les strates et villages donne un total extrapole de 79830 entreprises. Il n'existe pas B notre connaissance de references par rapport auxquelles il est possible de rapprocher les effectifs extrapoles du nombre d'entreprises. Le nombre d'employeurs pourrait Ctre utilise comrne un - comparateur si les concepts d'entreprise (entreprises-mCnages et entreprises autonomes) et d'employeur Ctaient exactement superposables. Mais comme un employeur peut disposer de plusieurs entreprises, on s'attend B ce que le nombre d'entreprises extrapole soit superieur au nombre d'employeurs obtenu B partir du Recensement GCneral de la Population et de ]'Habitation (RGPH). Analyse du Clinrat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 76 - Tableau 1: Poids des entreprisesselon le village et la strate Poids Poids Poids CVQ Village strate 1 strate 2 strate 3 1 GOUMOEU A 620,248866 42,28679918 13,01874479 2 SONNOUBARIBA 295.632637 1 20,15539026 6,205196114 3 TOURA-A 251,0531124 17,11608538 5,269491938 4 GOGOUNOU 284,9792087 19,42906989 5,981585444 5 TCHOUKOUNGA 121,1980543 8,26293777 2,54389266 6 FAFA 329,5072101 22,46486206 6,916208169 7 DAMADI 486,6568026 33,1788732 10,21470745 8 BANIGOUROU 458,444814 31,25546026 9,622550496 9 SAM 336,5180018 22,94283785 7,063361535 10 KARIGUI 161,3912866 11,00319774 3,387530532 11 BIRM LAFIA 319,5221431 21,78410867 6.706626103 12 GUENE I1 518,5687241 35,35453702 10,88452433 13 WOURO-HESSO 527,2115361 35,9437793 11,06593307 14 TASSI TEDJI 229,222407 15,62773013 4,811275248 15 DEGUE-DEGUE 122,607334 8,359018442 2,573472807 16 SEGBANA I 282,4347515 19,25559605 5,928178431 17 KPAKOU 355,4235075 24,23176133 7,460179598 -18 SOAODOU 316,3269217 21,56626758 6,639559842 19 SOY0 204,0818849 13,91372102 4,283586995 20 NIAOULI 11 121,1980543 8,26293777 2,54389266 21 TANGA 376,5796687 25,67412807 7,904237908 22 LISSEGAZOUN 134,0368312 9,138248975 2,813372815 23 ADJADJI BATA 237,8397907 16,21523878 4,992150257 ,24 SEKOU CENTRE 439,3429468 29,95314942 9,221610892 AZOHOUE 25 376,5796687 25,67412807 7,904237908 GBEDJICOME 26 AGONSOUDJA 237,8397907 16,21523878 4,992150257 27 AGORI 247,1304076 16,84864655 5,187156127 28 SEME 292,8952978 19,96876628 6.147740595 '29 A'ITOTINGA 343,8336105 23,4415952 7,216912872 30 DODJI ALIHO 527,2115361 35,9437793 11,06593307 31 MIGBEHOUE 564,869503 38.51119211 11,85635686 32 TOKPA ZOUNGO 486,6568026 33,1788732 10,21470745 33 SALAMEY 178,715775 12,18433197 3,751163753 34 COCOTOMEY 201,4821157 13,73647617 4,229019008 35 GODOMEY TOGOUDO 131,802884 8,985944825 2,766483268 36 DEKOUNGBE 421,7692289 28,75502344 8,852746457 37 YLOMAHOUTO 322,7825731 22,00639549 6,775061064 38 COCOCODJI 376,5796687 25,67412807 7,904237908 3 9 WAWATA 405,5473355 27,649061 8,512256208 J 40 KPODJI I1 322,7825731 22,00639549 6,775061064 41 ATCHAKANME 287,5699288 19,6056978 6,035963493 42 GBEFADJI 564,869503 38,51119211 11,85635686 43 GAKPE 451,8956024 30.80895369 9,485085489 ADJOHOUNDJA 494,2608151 33,69729309 10,37431225 MONSO AHOME LOKPO 45 218,1564977 14.87328799 CENTRE 4,579006788 46 AHOMEY GBEKPA 195,2635319 13.31251085 4,09849373 HEKANDJI I1 -47 494,2608151 33,69729309 10,37431225 ,48 TORICADA 502,1062249 34.23217076 10,53898388 Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 77- Poi& Poids Poids CVQ Village strate 1 strate 2 strate 3 HOUEHOUNTA- 49 451.8956024 30,80895369 9,485085489 TOZOUNKPA 50 SEDJE I 385,7645386 26.30032632 8,097024198 51 AGUIAKPA 486,6568026 33,1788732 10,21470745 52 GNINSY-PEULH 458,4448I4 31,25546026 9,622550496 53 BORO 142,4896044 9,714534946 2,990792722 54 SANDILO 186,0746598 12,68603975 3,905623437 1 55 1 DIGUIDIROU 527,2115361 35.9437793 11,06593307 56 GOUNKPADE 156,597486 10,67637009 3,286910813 57 GOMMEY 322,7825731 22,00639549 6,775061064 58 GUINAGOUROU 239,6416073 16,3380815 5,029969578 59 SONON 113,378825 7,729845011 2,379770553 60 NASSY 301,2637349 20,53930246 6,323390326 61 BOUGNAKOU 158,1634608 10,78313379 3,319779921 62 KPANE GUEA 405,5473355 27,649061 8,512256208 63 TCHORI 215,1883821 14,67093033 4,516707376 64 SOUBADO 395,4086521 26,95783448 8.299449803 65 PERERE 11 184,9865039 12,61185239 3,882783534 66 KABO 112,5718582 - 7,67482832 2,362832684 - 67 KPARI 596,8432484 40,69107091 12,5274714 68 TCHATCHOU 131,2559841 8,948658747 2,755004084 69 BANON 575,1398576 39,2113956 12,07192699 70 VOSSA 510,2047124 34,78430255 10,70896749 71 N'GBEHOUEDO 536,1473249 36,5529959 11,25349126 72 AMOU 479,2832147 32,676163 10,05993916 73 LEMA 247,1304076 16,84864655 5,187156127 74 IGBERI 479,2832147 32,676163 10,05993916 75 OBIKORO 458,444814 31,25546026 9,622550496 76 DANI 479,2832147 32,676163 10,05993916 77 YEHOUEMEY 575,1398576 39,2113956 12,07192699 78 KPOBA 400,4138249 27,29907289 8,40450613 79 MEKPOHOLE 427,4688131 29,14360484 8,972378165 80 SOKOU-SOHOUE 367,8220019 25,07705533 7,720418421 81 ADJAHONME CENTRE 169,1587816 11,53276341 3,550566761 82 OLOUHOUE 585,7905957 39,93753256 12,29548119 83 TCHANVEDJI I 527,2115361 35,9437793 11,06593307 84 MANIGRI OKE 536,1473249 36,5529959 11,25349126 85 DONGA 405,5473355 27,649061 8,512256208 86 BOUGOUII 367,8220019 25,07705533 7,720418421 87 ADAME 261,427208 17,82336164 5,487239539 - 88 SEVOTINOU 564,869503 38,51119211 11,85635686 89 AYOUCOME 554,9595117 37,83555716 11,6483506 90 HOUNKPON 215,1883821 14,67093033 4,516707376 91 KONOUHOUE 290,208185 19,78556659 6,091339305 92 ATCHANNOU 340,1364749 23,18953503 7,139311659 -93 TADOKOME 106,8672033 7,28590121 2,243094541 94 HOPKAMEY 132,3543605 9,023542921 2,778058511 95 HONGODE 620,248866 42,28679918 13,01874479 96 TCHICOME 136,3478111 9,295804991 2,861879242 97 DANGBOCENTRE 608,3210032 41,4735915 12,76838431 98 HOUNHOUE 184,9865039 12,61185239 3,882783534 99 AFT10 363,5941628 24,78881331 7,63167798 100 TOVOKPA 175,7371787 11,98125977 3,688644357 Analyse dlr Clirnar des Invesrissemenrs pour les Entreprises Rurales art Bknin - 78 Poids Poids Poids CVQ Village strate 1 strate 2 strate 3 101 TOGBOHOUNSOU 510,2047124 34,78430255 10,70896749 -102 GBEKO 32,91643306 2.244148552 0,690901128 103 DANK0 400,4138249 27,29907289 8,40450613 104 ADJIDO 272,6956221 18,59160998 5,723758485 Analyse du Climat des I~~vestissemenrspour les Enrreprises Rurales au Bbtilt - 80- Tableau3: Tests de diffbrence:Entreprisesnon-agricoles sortantes vs. Entreprises-mCnagesen activitC Pas sortie Sortie P-value Difftrence Capital initial financC avec aide de la famillelles amis HBpital existe Distance entre le centre la communautCet le plus important march6 Les coQtsde transport Nombre de concurrentes sorties du secteur Les concurrentes informelles Taille de la plus grande entreprise concurrente Consommation annuelle totale du menage (log) Phannacie existe Routes en terre connectant le village et autres communautCs Institutions de rnicro-finance source de crCdit formel DensitC des entreprises par rapport 2 la population en 2002 Utilise 1'Clectricitt provenant du rtseau de la SBEE Projet micro-finance existe ExpCrience du proprittaire de l'entreprise Age de l'entreprise Ratio de dCpendance Trks forte/Forte hetCrogtnCitt des caractdristiques Cconorniques et sociales Le m6nage posskde un g&nCrateur Nombre d'annCe d'kducation formelle du chef de mtnage Superficie de terres cultiv6es par t2te par le menage Le chef ou un membre du mCnage avec exptrience gestion d'une entreprise Les parents du chef de mCnage ex- directeurs d'entreprise Part du revenu total du mCnage provenant de I'agriculture Eau B usage industriel disponible La terre exigte cornrne garantie pour le crCdit formel Projet d'amtlioration des infrastructures de marchCau cours des 5 dernikres anntes Existence d'un reseau d'tmigration Nombre total de mois travail16 au cours de la dernikre annCe Entreprise cr6e par le propriCtaire Principal proprie'taire est le directeur de l'entreprise LocalisC dans une zone ptriurbaine Frequence des problkmes de connexion du tCl6phone DurCe moyenne des coupures d'ClectricitC de la SBEE Analyse dzc Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 81 - Pas sortie Sortie P-value Diffe'rence Entreprise engage dans le secteur de Production 0,382 0,419 0,4960 -0,037 Projet d'arnklioration des routeslponts au cours des 5 derniitres anntes Entreprise formelle (enregistrk au niveau central ou local) Durke du processus d'enregistrement Capital initial financCpar 1'Cpargne propre Montant des pertes dues au manque de capital circulant Taille de l'entreprise Entrepriseengage dans le secteur du commerce Bicyclette principal moyen de transport VChicule de tourisme principal moyen de transport Mecanismes de prises de dkcision contrB1Cs par les ahCs Observations -- ---- - - - Source: ECIRBinin,2006. Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 82 - Tableau4: Tests de diffbrence: Entreprises non-agricolesentrantes vs. M6nages purs Pas Start-up P-value DiffCrence start-up H8pital existe Distance entre le centre la cornrnunaute'et le plus important march6 Les coots de transport Consommation annuelle totale du mCnage (log) Pharmacie existe Routes en terre connectant le village et autres communaute's Institutions de micro-finance source de cre'dit formel DensitC des entreprises par rapport la population en 2002 Pro-jetmicro-finance existe Densitk des entreprises par rapport a la population en 2002 Le menage posskde une automobile Ratio de dependance MCnage propriktaire de son logement ElectricitC a usage industriel disponible en 2002 Tres forteporte hCte'rogCne'itk des caractkristiques Cconorniques et sociales Le mCnage posskde un gCnCrateur Age du chef de mCnage Infrastructure de santC disponible en 2002 Nombre d'annke d'dducation formelle du chef de me'nage Femme chef de mknage Chef de mCnage avec Cducation technique professionnelle ou apprentissage Superficie de terres cultivkes par t$te par le mCnage en 2002 MCnage posskde du bdtail en 2002 Le mCnage posskde une motocyclette Nombre de membre du mCnage travaillant cornrne salariC hors du mdnage Le chef ou un membre du me'nage avec experience gestion d'une entreprise Les parents du chef de menage ex- directeurs d'entreprise Part du revenu total du mdnage provenant de l'agriculture Membre d'une organisation professionnelle MCnage posskde un tClCviseur Eau a usage industriel disponible en 2002 La terre exigCe comme garantie pour le credit formel Analyse du Climat des lnvestissernents pour les Enrreprises Rurales au Bknin - 83 - Pas Start-up P-value Difference - start-up Menage peut compter sur sa famille et ses amis pour 0,214 0,129 0,1253 0,084 emprunter de l'argent Projet d'amklioration des infrastructures de marche au cours des 5 dernikres annees Localise' dans une zone pkriurbaine 0,197 0,355 0,0055 -0,158 Projet d'amelioration des routesfponts au cours des 5 dernikres annies MCcanismes de prises de decision contr6lts par les aine's 0,138 0,113 0,5951 0,025 Menages bien inform6 des reunions de quartierfvillage 0,492 0,355 0,0456 0,137 Conseil du villagefquartier capable de representer les aspirations de la communautC observations 370 62 Source: ECIR Benin, 2006. A~zalysedu Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 84 - Figure 1: Indice des termes de I'Cchange(Base 100=2000) Source: Basede donnkes SIMA. Bnnuue Mondiale, Juin 2007. Figure 2: Tendance de ['inflation,BCnin 1998-05 i-t Inflation, IPC (annuel%) -&Inflation, dUateur PIB (annuel%)I Source:Base de donnPcs SIMA. Banaue Mondiale, Juin 2007. Analyse du Climat des lrzvestissementspour les Entreprises Rurales au Be'nin - 8.5 - ANNEXE 2 : Le portraitdes entreprises rurales au BCnin Tableau 5 : Production, ventes, valeur ajoutCeet productivit6 du travail des entreprises non-agricolesen 2006 Valeur ProductivitC Entreprise Poids Production Ventes formelle relatif ajoutee du travail (70) (%) Moy. Mtd. Moy. MCd. Moy. MM. Moy. MU. Moy. Entreprises autonomes Entreprise-menages Production Services Commerce ActivitC mixte Textile et Cuir MCtaux et Bois Mines et Excavation Manufactures Construction Services Commerce Entreprises mixtes 1 employ6 De 2-3 employes Plus de 3 employCs Age de moins de 6 ans Age de 6 2i 10ans Agt de plus de 10ans Analyse du Climnt &s Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 86 - Entreprisesrurales Entreprisesptriurbaines SalariCs Famille Mixte Dirigeant de sexe masculin Dirigeant de sexe fkminin Dirigeant sans Cducation Dirigeant avec Cducation primaire Dirigeant avec Cducation secondaire Dirigeant avec Cducation professionnelle Dirigeant avec Mucation gknkrale Alibori Atacora Atlantique Borgou Collines Couffo Donga Mono OuCmt Plateau zou Total 3 335 295 3 253 137 2 003 150 2 052 000 9 747 5 756 4,4 100 Source:ECIR Btnin, 2006. Aizalvse du Climat des Investissements pour les Enrreprises Rurales au Bknin -87 - Tableau 6: Investissementet croissancedes entreprisesnon-agricolesau BCnin en 2006 Ensemble des entreprises Entreprises non-agricoles Croissance de non-agdcoles ayant investi en 2005 I'emploi (8) - Cjours travaillts Niveau Taux Niveau Taux entre 2002 et 2005) moy. mtd. moy. mtd. moy. mtd. moy. med. moy. med. --- - Entreprises aulonornes 4596 0 ],I 0 79269 50000 19.6 15.3 81,6 15.6 Entreprisc-mtnages 3506 0 1,2 0 65380 15000 21.8 12,2 45,l -0,l Production 2521 0 0,s 0 34757 15000 11.5 12.2 40,6 0,6 Serviccs 8401 0 2.6 0 175794 225000 55,4 44.9 39,l -0.1 Commerce 1608 0 0.6 0 35364 20000 13,7 3.4 75.4 2,6 Activitt mixte 5883 0 0.0 0 2038000 2038000 2,O 2.0 33.6 -0.1 Entreprises rurales 2556 0 0.7 0 53245 31000 14.5 12,2 52,s -0.1 Entreprises pkriurbaines 7623 0 2.7 0 100083 36000 35.7 15.8 51.7 -0,l Salarie 11679 0 1,l 0 180993 35000 16,4 5,3 63.8 3.7 Familial 3898 0 1,4 0 65844 31000 23,O 15,s 52,6 -0.1 Mixte 893 0 0.3 0 27993 15000 10.5 7,s 48,4 10,2 Textileet Cuir MCtaux et Bois Mines et Excavation Manufactures Construction Services Commerce Entreprises rnixtes De 1employe 4180 0 1,6 0 85307 31000 33,O 15,s 56,O -0,l De 2-3 employts 2774 0 0,6 0 47089 21000 10,7 5,3 47,O 1,7 Plus de 3 employes 3558 0 0.4 0 53592 15000 6,2 3,2 47,9 15.4 Age de moins de 6 ans 5961 0 1,8 0 73245 31000 22.4 14,3 89,2 23,7 Age' de 6 a 10ans 747 0 0,3 0 29574 15000 12,3 7,s -1.4 -0,l Ag6 de plus de 10ans 195 0 0.1 0 48187 17000 218 25 0,l -0,l Dirigeant de sexe masculin 3087 0 0,8 0 71191 35000 17,6 12.2 53,l -0,l Dirigeant de sexe fCminin 5573 0 2,3 0 64187 15000 26,7 7,s 50.3 1,s Dirigeant sans Uucation 1405 0 0,4 0 64137 0 17,7 15.8 48,6 -0,l Dirigeant avec Cducation primaire 5103 0 1,7 0 40842 31000 133 12,2 50,2 -0,l Dirigeant avec Cducation secondaire 14437 0 4,8 0 117125 50000 38,6 15,3 66,2 -0,l Dirigeant avec Mucation professiomelle 15442 0 1,l 0 131191 80000 9.7 13,9 169.0 226,8 Dirigeant avec education gCnCrale 4100 0 1.1 0 82184 90999 21,4 28.2 157,2 196,2 Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bbnin - 88 - -- Ensemble des entreprises Entreprises non-agricoles Croissance de non-agricoles --- - ayant investi en - l'emploi (%) 2005 -- (jours travailles Niveau Taux Niveau Taux entre 2002 et 2005) moy. med. moy. rntd. moy. med. moy. med. moy. m a . Alibori 0 0 0.0 0 0 0 0 0 43.0 -0.1 Atacora 0 0 0,O 0 0 0 0 0 -0,l -0.1 Atlantique 10690 0 3.8 0 66115 31000 23,s 12,2 56,O 3.7 Borgou 0 0 0,O 0 0 0 0 0 91,l -0,l Collines 11401 0 2.1 0 240000 240000 44.9 44.9 60.5 -0,l Couffo 8798 0 1.8 0 50043 50000 10.3 9.9 39,6 2,6 Donga 0 0 0,O 0 0 0 0 0 2.7 -0.1 Mono 0 0 0.0 0 0 0 0 0 45,7 -0,l Plateau 0 0 0,O 0 0 0 0 0 18,2 -0.1 Total 3724 0 1,1624 0 68333 31000 21,3 12,2 52,4 -0.1 Source: EClK Benin, 2006. Analyse dz4 Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 89 - ANNEXE 3 : La finance :une forte contrainteau dCveloppementde 1'Cconomie rurale Tableau 7: Financementdes entreprisesnon-agricolesrurales 1 4 s w 6867 (lo apo apo KcKO 900 apo apo Qco a03 429 a03 am 011) KJlm Bases S % m QOO Qou m a03 900 aco a00 am am 903 50nl Qco QOO Qoo Qoo 4452 aco apo 3 5 3 34B w Om 29.03 17,49 2120 Analyse d ~Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales i allBenin -90 - c k k l i t a Ncn w41,48 I,@ 0,bI O$B 7 3 a03 (UX) QCO 89,B 9189 59,171 4577 3 , 1789 47p7 lOOaO QCO4.a 61.01 33.14 Analyse du Climar des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 91 - - hlLuKksme % Q 4 1 W a p o 903 900 apo Qao opo Qoo omam ~ % a o o ~ c ~ a o o~m a ~ o om am om 400 ~ c o 900 Analyse du Climar des lnvesrissements pour les Entreprises Rurnles nu Bhzin - 92 - Tableau 8: Incidence des crbdits,Base succks Production Services Commerce Total Banques commercialesMoy. 1 0 0 0,38 Mid. 1 0 0 0 Micro-finance Moy. 0,668 0,83 0,184 0,439 MCd. 1 1 0 0 Autres organismes Moy. 0 0,019 0,545 0,359 Mkd. 0 0 1 0 Total Moy. 0,496 0,61 0,331 0,411 MCd. 0 1 0 0 Source: ECIR Binin. 2006. Analyse du Climat des Investissemenrs pour les Entreprises Rurules au Bknin - 93 - Tableau 9: Distributiondes crCdits,Demandeeffectiveou soumissions Production Services Commerce Ensemble - Echec Succes Total Echec Succh Total Echec Succhs Total Echec Succhs Total Banques commerciales 0 13 13 21 0 21 0 0 0 21 13 34 Autres organismes 565 0 565 36 1 37 527 631 1158 1128 631 1759 Total 1094 1077 2171 84 132 215 1892 938 2830 3070 2147 5216 Distribution des traits accord&,Base secteur Banques commerciales 1,21 0,OO 0,OO 0,61 Autres organismes 0,OO 0,76 67,27 29,39 Total 100 100 100 100 Distribution des cr6ditsaccordds 50,16 par secteur Demande effectivede crddits 41,62 (Soumission) Source: ECIR BPnin. 2006. Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au BPnin - 96 - Tableau 12: Determinantsde la productivitk totale des facteursen 2006, Type et Secteur (Indicateurs du climat des investissements de'finiscomme proportions agre'gges au niveau village) Estimationsirnultanee Estimation en 2 Ctapes Entrepr. Entreprises Entrepr. Entreprises- Ensemble Prod. Services Commerce Ensemble Prod. Services Commerce Auton. mCnages autonomes mknages Entreprise de 6 ii 10ans d'ige 0.054 -0.223 (0.31) (1.05) Entreprise de I I et plus dlge -0.261 0.050 (1.28) (0.28) Entreprise du secteur de production -0.216 -0.244 (1.48) (1.38) Entreprise du secteur des services -0.568 -0.560 (3.32)*** (5.55)*** Entreprise-mCnage -0.483 (3.65)*** Valeur du capital fixe (log, InK) Nombre de travailleurs (log, InL) Valeur des consommations intermkdiaires (log, InM) hucation primaire du dirigeant education secondaire du dirigeant ExpCrience professionnelle du dirigeant (annCes) Expkrience professionnelle du dirigeant au carrk Dirigeant de sexe fkminin Dirigeant est de I'ethnie Fon Analyse du Clirnat des Investissements p o ~ Ies Entreprises Rurales au Bknin r -97- Estimation simultanke Estimation en 2 etapes Entrepr. Entreprises Prod. Entrepr. Entreprises- Ensemble Auton. mCnages Services Commerce Ensemble autonomes Prod. Services Commerce mtnages Age du chef de mCnage (anntes) Age du chef de mtnage au cant Chef de rntnage de sexe fe'minin fducation professionnelle du chef de mtnage Terres cultivtes par le mCnage (hectareltste) Valeur maximale des prets potentiels de O.O1 0.034 0.016 0.071 -0.015 0.033 0.011 0.034 0.015 0.071 -0.014 0.034 sources informelles (log) (0.89) (3.13)*** (0.95) (4.26)*** (0.92) (2.34)** (0.88) (3.13)*** (0.88) (4.23)*** (0.89) (2.35)** Posstde un tkltphone fixeou mobile 0.168 0.224 0.236 0.080 0.172 -0.259 0.171 0.219 0.240 0.105 0.152 -0.270 (0.69) (1.31) (0.72) (0.33) (0.48) (1.00) (0.71) (1.31) (0.74) (0.43) (0.43) (1.04) Utilise une source d'dectricite' 0.229 -0.315 0.248 0.053 0.181 0.098 0.229 -0.314 0.252 0.003 0.183 0.079 (1.10) (1.91)* (1.00) (0.25) (0.53) (0.53) ( 1.10) (1.90)* (1.01) (0.01) (0.53) (0.43) Jours d'attente avant obtention d'un -0.142 -0.033 -0.144 -0.122 0.175 -0.083 -0.142 -0.033 -0.144 -0.124 0.179 -0.086 branchement tlectrique (log) (3.43)*** (0.57) (3.12)*** (3.26)*** (2.30)** (1.24) (3.44)*** (0.57) (3.1I)*** (3.41)*** (2.32)** (1.32) Cofitdu transportcentre de la communautt et marche'le plus important (log) (2.57)** (1.69)* (2.50)** (1.32) (2.59)** (0.86) (2.59)*** (1.70)* (2.44)** (1.39) (2.59)** (0.85) RevCtementen terre de la plus large route -0.333 0.205 -0.455 -0.583 -0.052 0.167 -0.329 0.200 -0.431 -0.557 -0.051 0.199 inter village de la communautt (1.95)* (1.22) (2.16)** (4.03)*** (0.18) (0.88) (1.91)* (1.20) (1.98)** (3.87)*** (0.18) (1.00) March6 avec bltiment en durlsemi-dur -0.021 0.319 -0.237 0.011 -0.743 0.246 -0.018 0.314 -0.236 0.017 -0.746 0.253 dans la communautC (0.16) (2.31)** (1.54) (0.09) (3.20)*** (1.42) (0.14) (2.32)** (1.52) (0.13) (3.21)*** (1.45) &ole secondairedans la communautt 0.137 -0.061 0.152 0.171 0.478 -0.177 0.136 -0.062 0.148 0.174 0.475 -0.181 (0.69) (0.27) (0.69) (0.82) (1.04) (0.92) (0.69) (0.27) (0.68) (0.83) (1.03) (0.94) Centre de santt dans la communaute' 0.235 -0.027 0.319 -0.038 0.312 0.389 0.232 -0.022 0.303 -0.062 0.309 0.382 Analyse du Climat des I/?vestissementspour les Entreprises Rzrrales nu Bbnin - 98 - Estimation simultanke . Estimationen 2 Ctapes Entrepr. Entreprises Entrepr. Entreprises- Ensemble Auton. Prod. Prod. Services Commerce menages Services Commerce Ensembleautonomes menages (1.73)* (0.18) (1.92)* (0.26) (1.74)* (2.77)*** (1.71)* (0.15) (1.83)* (0.40) (1.74)* (2.71):g:,':* Accbs h I'ClectricitC comme contrainte -0.011 0.005 -0.017 -0.006 -0.042 -0.004 -0.011 0.005 -0.017 -0.006 -0.041 -0.004 majeure (2.25)** (1.17) (2.78)*** (1.76)* (4.71)*** (0.78) (2.25)** (1.17) (2.77)*** (1.81)* (4.66)*"* (0.79) Qualitt de I'Clectricitk comme contrainte 0.006 -0.005 0.004 -0.004 -0.004 0.002 0.006 -0.005 0.003 -0.006 -0.004 0.002 majeure (1.29) (0.51) (0.74) (1.28) (0.60) (0.24) (1.32) (0.50) (0.61) (1.68)* (0.53) (0.26) QualitC des routes comme contrainte -0.004 0.005 -0.007 -0.008 -0.005 -0.008 -0.004 0.005 -0.007 -0.009 -0.004 -0.008 majeure (1.38) (0.84) (2.20)** (2.30)** (1.13) (1.10) (1.43) (0.83) (2.33)** (2.50)** (1.11) (1.lo) Acds aux institutionsde micro-finance -0.007 -0.010 -0.006 -0.014 -0.003 -0.007 -0.007 -0.010 -0.007 -0.014 -0.003 -0.007 comme contraintemajeure (2.64)*** (3.14)*** (1.99)** (3.75)*** (0.47) (2.35)** (2.74)*** (3.12)*** (2.06)** (3.84)**'"0.44) (2.42)*" Taux d'intCrEtdes institutionsde micro- 0.001 -0.011 0.001 -0.005 -0.018 -0.001 0.001 -0.011 0.000 -0.005 -0.018 -0.001 finance comme contraintemajeure (0.38) (1.48) (0.12) (1.16) (2.19)** (0.32) (0.38) (1.51) (0.07) (1.17) (2.17)** (0.26) Faiblesse de la demande comme -0.003 -0.009 -0.005 -0.004 -0.027 -0.002 -0.003 -0.008 -0.005 -0.004 -0.027 -0.002 contrainte majeure (0.62) (1.38) (1.18) (1.30) (2.96)*** (0.53) (0.62) (1.35) (1.21) (1.45) (2.94)*** (0.53) Taux d'imposition Clevis comme 0.001 -0.011 0.001 -0.014 -0.005 -0.011 0.001 -0.012 0.001 -0.013 -0.005 -0.010 contrainte majeure (0.13) (1.65)* (0.08) (1.91)* (0.83) (1.25) (0.15) (1.70)* (0.11) (1.83)* (0.81) (1.20) Complexit6 des rbglementslproceduresde -0.010 -0.014 -0.008 -0.017 -0.005 0.007 -0.010 -0.014 -0.009 -0.017 -0.004 0.009 calcul des impbts, etc. ...comme contrainte (2.44)** (2.80)*** (2.36)** (4.38)*** (1.17) (0.26) (2.49)** (2.82)*** (2.51)** (4.68)*** (1.15) (0.35) majeure Constante 16.923 17.117 15.316 15.656 17.344 15.167 1.745 2.022 0.562 0.559 2.370 0.570 (25.69)***(15.25)***(19.78)***(19.03)**"(19.41I***(17.03)*** (?.61)*** (1.82)* (0.73) (0.74) (2.61)""" (0.66) Observations 651 203 448 244 175 232 651 203 448 244 175 232 R' 0.33 0.71 0.36 0.63 0.70 0.55 0.18 0.40 0.23 0.46 0.52 0.32 t statistiquesrobustes entre parenth2ses * significatif 2i10%; **significatif 2 5%; *** significatif h 1% - Note: Effetsfixes DCpartements inclus mais pas prCsent6s pour limiter la longueur des tableaux Source: ECIR BPnin. 2006. Analyse du Climat desZnvestissemetztspour les Entreprises Rurales au Bknin - 99 - ANNEXE 4 : Les infrastructuresrurales :un handicappour le dCveloppement des entreprisesrurales Tableau 13: DCmographie, revenus et infrastructurescommunautaires 1 Statut genkral des membres de la Revenu par tCteiquanile, Zone Ddpartements communaut6 geographique unite Atacor Atlanti Borgo Collin Couffo Platea ZoU Trks Riche Moyen Pauvre Trks b'e Alibori a Mono Ou6rnd , 1 2 3 4 Pkriurb Rurale que u es u nche pauvre alne Demographie et pauvretk , Population totale en 2005 Nornb 4553 5324 2985 7390 2302 2773 re 1852 6186 2800 3995 3807 4956 2200 0 3631 6016 3811 3182 3583 7485 9858 3271 3379 MCnages habitants en Nomb 835 1026 349 1313 329 647 299 1214 607 794 699 835 917 0 694 991 743 496 693 1267 1647 639 680 2005 re MCnages agricoles Nomb 391 623 321 401 246 441 215 1011 303 328 272 475 200 0 400 294 423 385 414 303 301 413 464 2005 re Personnes vivant avec % 75.91 81.81 62,89 7354 77,49 78,52 65,39 80.18 69.58 76.11 79,69 75.2981.82 0 72.15 76,63 75.20 77.25 76.18 7434 75.15 72-43 76.64 moins de I$/jour en 2005 Population totale en 2002 re 4315 4954 2747 7104 2133 2441 1827 6140 2691 3993 3622 4192 2000 0 3381 5811 3504 2619 3526 7268 9469 3069 3034 I Mdnages 1091 1421 319 2171 365 561 268 1086 662 875 692 1026 700 0 1009 1279 926 659 963 1679 2112 845 904 2002 re j Personnes vivant avec % 66,33 70.32 73,96 94.22 58,53 45.12 68,69 28.46 61.58 58.80 83.53 41.73 4,80 0 47,48 66.00 77,25 57,85 72,51 70.89 73.39 82,02 63.03 moins de l$liour en 2002 Revenus communautaires et migrations ~ ~ ~ s e a u c FCFA 15012895938~IOSW02320001250001364291428571000W1225W156) ~ ~ ~ ~ , " t ~ 1000a 0 129412139217193088 '4j85 1 1933314i00274559223276 132450 Principales sourcesde revenu de la comrnunautd Agriculture % 91.95 100.00 100,OO 75,OO 100,OO 100,OO 100,OO100,00 100,OO 84,62 100,OO100'0 100'0 0.00 82.35 95.88 85.29 0 0 88.89 97.37 70.59 65.52 98.33 Activitds salarites % 1,34 0,00 6,25 0,00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0,00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.00 5.88 0.00 0.00 0.00 5,88 6,90 0.00 Travailindtpendant % 6,71 0,00 0,00 18.75 0,00 0,00 0.00 0,00 0,00 6 3 8 0,W 0,00 0,00 0,00 17.65 4.12 8,82 0,00 11,Il 2,63 23,53 27.59 1.67 Distribution des revenus par type d'activitt Part rnoyenne provenant de % 75.89 83,63 85,00 61.00 86,76 91,14 8736 72,00 81,50 72,38 77.14 75,3699.00 0.00 77.82 77.44 69.82 79,9484,11 81.11 59.79 55.79 80.75 ITagriculture Part moyenne 8 17,48 8,63 7.50 24.69 11,71 7.43 8.00 16.75 12,OO 22,12 19,36 23,00 100'0 0,OO 16.18 17,lO 19.71 14.91 10.00 14,16 28.32 30,69 14.29 provenant des " 5 5 0 rC. g z 2 g q;a 0 2 w " r- m r - m r - 2 $ c 5809qe.9* r.9 - m o - c - 0 e,E 2 2 % 0 , p4 m a , (3 CL z e q gsg N m * ,gW ;K .c_ - a Y 3 r- - - c w ~ C o t. 2% g $ N" "-0-y c*C" 0: 2 r- m w g " 2 c.1 5 9 o m a a % , w c c m c r.4 PI -.= -- - F.* 8?8 oo m Y w o c c c * 8 r- v, = Yt O0. 2 p 809~-c.q 2:. 8 2- -- LI c.1 O C O C C P I *r, P I m , c C'bc -3 - ; g CT * -. w ^ ' m c w c c 2: s q n.sm. 3 '=,a m0 0 w c m w . s N . s s g 9 ? 0 * X ~ C V O " - , C C 3 r- PI '='Or- B 2 5 a -- N Z - s 58 3- ggg j s. 3Wgg38 2* , c c " ,C V, - 3 '= v, - rNu c c = c C C - Y - c 8 2. 2 01 ~ N P - r - o rr"- m w oo br-r- d - z 2 -:Y qqe. r- 6 2 z % s b - 2 - P I c - 0 - w, mI- P N N 3 - % $ r- q g t 2- c 5 2 2 2 ::z* N o o * .o" $ 2 2 -2 g - O l v , O N O P I 3 g m z6 - Y -- !i 2 s-C 2\0-N30 ? m m w m ~ 0 7 " 5 ?%g ? 62.8 E l ) = 0- 0-c, c. oo m " - C 2 r- w, 9 ,,c 2 m e - 2 5 - 0 " oo p g g s g ;=. :" ?.ss", " 2 g v, c . l W d C C O 1 . 3 P I iD m N N - 0 0 0 .z V U U a, 0 0 c - 0 0 O C O O O c c c c 5 0 0 0 0 g g g g . 2 8 g 9 9 0 9 9 0.90. w 2 o 0-0-0. o c 0 0 0 C 0 C O O 2 $ 2 z. ss %&sgs 3 - m e , 8 g 0 c g o a-am F 0 0 0 0 0 0 9 0- 0-0"0-0 c o - 0 0 0 0 c 0 ~ 0 0 0 0, c o o 5 z- 32 s 2 fi sss 3 -* 2 ~s-gggg 3 c O C C (U N r-- sr-c,cc 3 m 0 - m 0 0 0 m 2 8 ggggggc 2, s8 8 ;8 858 a, 0 3 r- 0 z = g S O - o o c c E g o 0 t- 0 0 0 0 " " e s s s VU E 2 0%-g. 0 0 -0 C m r- X 2 zg g g , , r- m 3 $ , o o o o o 0 2 gc-9 0 0 0 0 '? 8 6 8 8 ~ gcs ~ 0 0 0 0 3 0 0- 2 0 0 Jg 0. c- 0, g c o c o c - ,o 0 0 * a c - & JJ 5 8 666 "-A 0 0 c! 8 Z,ocac 0- - t.4m 2 08gg8g 2 m v, 0 0 0 0 s % -- " m o o VOO-8-86 8 m 0 3 * so-0000 s 8 8 % 8 Egg 35 -2 0 7 0 0 0 c o o z.s 5,"- m 888 O\ z o o c o o ~ 4 2 2 8 88 2 - c.o c-0-c- r- 9 0 w 0 0 0 0 0 , 0 o o c d o c - -z'.g- g. g 0 2 z.c m S j c o o o c o " g g ggg 3 2- qm.oss8b- m - 0 m 0 0 0 0 0 0 0 r4 , m 0 , 0 c o o .- - c q 13 8 o c c c c c r 0 '=' "1 ? Lo- 8 Y 1" -t 3) 2 ssssss 2 P: ? C;^G8 00 3 d w o - W- C C C O O O , N N m N m o 0- s Csoos8 ,0-0-, 3 8:- 8 s 8 886 0 c m m '=: 0. O 9 9 0 0 7 r- c o c,oo,d 0 - 0 c 0 0 0 0 .e -2 -5%5- 5 - 5 wi q ; II o ~ b 7 o c cc c - ~ N . s s o 6.6 2 ,N c m w O O c 2 0 4 r- e 0 0 0 E3 - * " 2 PI t g 6 ? * P - - r - Y t r.4 " m m m c s 2 q w- 2 u;0. w x z 0- 0- 10 v, 2 '0- W 2 w o P I o - '=> 0 0 PI*, P P 9 .- c 8 e~ 8 8 8 s s s g $ g 5 2 9 2 s @s by @ s s s -.- t, 0 z z 5 " L .g g g 0 .g mi e, " 3 2 w~ B a 9 $ & m , u E u g., w. a 2 3 8 s ~ a w a m, b x . 2 . ~ ~ r n , , , . Cwoe* Z " " -.- c s +.= .a E E:,M o a" o e , , ~ ~ e z ~ s $ Sa.adg 8=m, o aZ 2m3~ma z r d b % y E-1-- ~ . c g s 5 a, 2 mi 4 c c S ~ " B : E ~ Z 8 k e c < t S " 3 i i ~ % . i ; $ ~ ~ B P - Z w.O. z.Oz -.% g s 3 a 8Z.o .g$s5.2z 2 g~ 83 : =EcZ~. S . g s ga 2u. og Y c.3z g K g . g.2 -. $ k u O 0 Z E a $ $ 2 5 E e ) Y * . - & g # < g5.2 2 G e 'J= Y+.'mVU= G a < g " l . - m = E < W W 2 'E ; E E 33s 9 6 Analyse du Climat des Inr~estissementspour les Entreprises Rurales au Be'nin -101 - Statutgkneral des membres de la Zone Dkpartements communaut6 Revenu par ttte (quartile) gCographique ms Pz?:b unite bb 'AliboriAtacorAtlanti Borgo Collin a ue es CouffoDonga Mono OuCm6 Zou Riche Moyen Pauvre auvre nche Tr's 1 2 3 4 Ruralr Pied % 14,09 0.00 50.00 15,63 17,65 14,29 14,29 0.00 10,00 3.85 42,86 14.29 0,00 0.00 5,88 13.40 20.59 11.76 22.22 21.05 8.82 10.34 15.00 Autres % 0.67 0.00 0.00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 10.00 0.00 0,00 0,00 0,m 0,00 5.88 0,00 0.00 1.47 0,OO 0,OO 0,00 0,00 0.83 Distance entre le centre delacommunaut6etle km 8,30 14,16 15.00 6.06 7.49 9,57 11.89 7,88 9,22 8.10 5.46 7.02 9.00 0.00 10.41 8.20 7.51 968 7.86 7.57 6.48 7.42 8.51 principal march6 Temps mis entre le centre minut de la communaut6et le 23,44 19,00 64.00 17,41 11,OO 25,43 51.14 7.25 29,00 27,23 32.14 21,64 20,00 0 , O 19.47 2033 34.38 23.24 36.33 24.18 19.59 13,72 25.78 e principal march6 COG^ du 64i* 65p transport entre le centre de la communautC FCFA609.70 596.88 lW0 563,28 63794 721,43 571-43462.50 530.00 562-50757,14 0.00 575.006lO.m 6 2 5 . ~ ) ~ ~ 2 ' ~ 6 863;'4, 5 6533.09 520.69 631.21 0 et le dnciual march6 ~evitementle plus courant sur les mutes internes de la communaut6 AsphaltelbCtonlpav6s % 4.70 12,50 0,00 6,25 0.00 0,00 0,00 0.00 20.00 0,00 0.00 7.14 0,00 0.00 5.88 5.15 2.94 2,94 11.11 7.89 2.94 6.90 4.17 Matkriaux en dur % 2.68 0.00 50.00 0,00 0,00 0,00 14.29 0,00 0,00 3.85 0,00 7,14 0,00 0.00 5,88 309 0.00 1,47 11,11 5.26 0.00 0.00 3.33 Terre YO 89,93 81,25 50,00 93.75 Im00 100.00 85.71 l m 0 0 80.00 92.31 100.0071.43 0.00 88,24 87.63 97.06 91.18 77\18 86.84 94.12 89-66 90.0 - Autres % 2.68 6,25 0,00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0 , ~3.85 o,m 14,290,00 0.00 0.00 412 0.00 4,41 0,00 O.OO 3,94 3,45 2.50 Revttement de la plus large route inter villaee de la communaut6 MatCriaux en dur % 5,67 0,00 50.00 6.67 0,00 0,00 14.29 0,00 0,00 12.50 0,00 7,69 0,00 0.00 18.75 5.49 0,OO 1.54 12,50 5,41 12.90 11,11 439 Terre % 78,01 57,14 50,00 83,33 100,OO 85,71 71,43 50.00 80,OO 8333 78,57 61.54 0,00 0.00 62,50 76,92 90,91 78,46 87,50 81.08 70.97 59.26 82,46 Autres % 2.84 0,00 0.00 0,00 0,00 0,00 0,OO 50,00 0,00 4.17 0.00 7.69 0,00 0.00 6.25 3.30 0.00 4,62 0.00 0,00 3,23 0.00 '3.51 Mois dans I'ann6e oil la principale route inter- mois 8,94 9,43 6,00 9.37 10,44 6.86 8,86 7.25 8,00 9,50 8.57 7,77 0.00 0,00 9.13 9.21 8.36 8,78 938 8.27 9.94 10.56 8-55 village est praticable Marchb et servicespuhlics b'timent en OuiIN28.86 31,251 0,00 21.88 47,06 42,86 14.29 0.00 10,00 42,31 14,29 35,71 0,00 0,00 52.94 31.96 8,82 26,47 33,33 31,58 29,41 34,48 27,50 durlsemi dur on A quelledistancese km 2,57 3,60 0,00 3,57 2,92 5.33 100,00 0,00 17,00 96.36 0,W 4.84 0,00 0,00 4,72 2,19 0,00 2.68 4.37 3,35 88,00 51.00 3,19 trouve ce march6 Temps mis pour s'y rendre par le principal 10,14 9.60 0,00 6.14 3,38 28,33 3,OO 0.00 100,OO 12,36 10,00 14,60 0,00 0,00 18,78 8,19 433 9.39 11.67 12.92 7,70 10.20 10.12 moyen de transport Distanceoil se trouve le km 13,97 18,18 10,00 8,72 21,73 18,33 8,00 6,67 6,67 12,80 7.13 19,68 9.00 0,00 15.11 15.07 7.50 13,99 13.60 13.63 14,43 8.93 14,98 bureau de poste Existence gare % 14.09 0.00 0,00 37,50 5,88 28.57 0.00 0.00 0.00 7,69 0.00 28.57 0,00 0,00 5,88 15.46 14,71 11.76 11,ll 10,53 23.53 20,69 12.50 ferroviairedans la Analyse du Climat des lnvestissementspour les Entreprises Rurales alcBknnin - 102 - Statut general des membres de la Zone Dkpartements Revenu par t&te(quartile) Ensem communaut6 gdographique unite ble ,libon Atacor Atlanti eagO Collin Platea Tres Periurb Couffo Donga Mono Oueme Zou TeSRiche Moyen Pauvre 1 2 3 Rurale a que u es rlche pauvre aine communaut&environ Oui/N CommunauteClectrifiie on 34.23 37,50 0,00 46.88 17.65 28.57 57,14 25,00 30.00 30.77 35.71 28,57 0.00 0.00 64,71 2630 41.18 26,47 22.22 31,58 55.88 79.31 23.33 Menages utilisant I'klectricitkdansla % 3420 32,50 0.00 35,67 15,33 10.00 38,75 80.00 33.33 31-88 30.00 13,75 0.00 0.00 42.45 25.35 33,21 32.56 41,50 24,42 33.11 36.96 26,46 communautd Coupuresd'ClectricitC Nomb 1653 13,00 0.00 10.73 5.33 12.50 3,50 0,W 6,00 13,50 13.40 6,33 0,00 0.00 11,50 10.13 10,69 10,40 15.50 11.60 9.50 9,91 11.13 en decembre 2005 re Durke moyenne des minut 71,46 37.00 0,00 77.00 38.33 52.50 130,00 0.00 75.00 86.88 9180 45.00 0,00 0,00 78.89 58.27 92.69 66.88 102.50 55.45 81.32 80,22 63,40 couvures ~ e l sd'attenteavant i connexion au reseau jour 80,17 47.70 O,W 97.86 0,00 0.00 4 5 , ~15.00 40.00 90.00 165.00 52.00 0 , 0.00 61,88 75.06 100.91 ~ ~ ~ 120.00298.75 81-63 80.28 2 80.06 tlectrique Coats d'installation FCFA 93566 47333 0 114846 26680 0 7OmO 50000 83333 12416791607 75000 0 0 80556 91960 1065466 ~ w 1 8 ~ 9 8 1 2 4 1 0 0 WI10368 72561 C moyens ~ o i t a ndes frais t d'installationnon- FCFA 23097 12500 0 21538 0 0 47000 13000 10000 70000 12500 8750 0 0 43750 8538 30714 2200 5000 24375 24286 24643 21824 officiels Accbs des mtnages au Oui/N on 20,81 6,25 0.00 34,38 5,88 0,00 14.29 0.00 30.00 19.23 35.71 28.57 0.00 0,00 35,29 14.43 32,35 13.24 11.11 18.42 41,18 58.62 11.67 gaz en bouteille i'art des menages utilisantdugazen % 10.04 0,00 0.00 20.73 0,20 0.00 0,00 0,00 7.00 4.00 2\67 25.000.00 0.00 460 9.83 13.00 1,67 2,00 5,17 16.29 16.36 3-23 bouteille Part des menages recevantde I'eau potabled'unsyst~me % 54.48 73.91 50.00 52.61 6138 8233 5,67 29,50 18.17 50,93 33.80 72.71 0,00 0,00 54.75 55,19 54.20 50.42 52.22 51.69 65.26 5575 54.16 Telephone fixedisponibleOuiN 28.19 18.75 0,00 37.50 5,88 0,00 14,29 25.00 40,00 38,46 42,86 28,57 0,00 0,00 64,71 19,59 35.29 20.59 11.11 i1,58 44.12 72.41 17.50 on Menages ont un telephone fixe 192 20 0 639 0 0 0 12 0 14 16 4 0 0 22 140 539 10 35 39 450 524 8 l'tlectricit6 dans la re communautC TClCphone mobile OUm41,61 6,25 0.00 75.00 5,88 0,OO 57,14 0,00 40,00 57,69 42,86 50,00 0.00 0.00 47.06 37.11 52.94 27,94 55.56 47.37 58.82 75,86 33-33 disponihle on Menages avec au Nomb moins un tilephone 434 50 0 949 0 0 0 0 0 41 111 13 0 0 79 211 1309 70 39 380 1347 1348 47 re mobile Menages possedant un Nomb 195 14 9 707 6 12 0 253 0 39 50 9 0 0 102 89 677 85 13 90 507 986 47 TV re MCnages possedant une Nomb 2 0 1 1 5 3 2 9 0 3 0 5 0 2 0 0 5 5 1 9 4 3 3 1 1 1 6 1 antenne satellite re Analyse du Clinlat des Investissements your les Entreprises Kurales au Be'nin - 103 - Statut general des mernhres de la Zone Dkparternents Revenu par tEte (quartile) communautt giographique '2:; Uniti Atacor Atlanti Borgo Collin Couffo Mono Outmt Trh * ble Alibori a ue es 'latea Zou . RicheMoyenPauvre auvre I 2 3 4 Rurale nche Systtme d'tgout pour I'tvacuationdes eaux OuiM 8,05 on 6,25 50.00 25,OO 5,88 0.00 O,W 0,00 0,00 3.85 O,W 0,00 0,00 0.00 5,88 4,12 20.59 2.94 11.11 526 2039 27.59 3.33 us&s Education Ecole p'mire la OulM 93.96 93.75 1Wa) 1W.W 100.00 100.00 42.86 100.00 100.00 88.46 9286 10:'0 lo:' 0.00 88.24 9435 94.12 91.18 1a)W 94.74 97.06 96.55 93.33 communauti on Dlstance de I'Bcole primairelaplus Km 8,33 6,00 0.00 0.00 0.00 0.00 5.75 0.00 0,00 10.67 14,OO 0.00 0.00 0,00 8,00 8.80 7,50 8.00 0.00 10.50 6.00 14.00 7.63 pmhe Effectifs d'icoles Nomb 1,46 1.53 1.00 1,63 1.24 1,86 2.00 1,25 1.90 1.13 138 1.36 1,W 0,00 1,67 1.39 1.56 1.44 1.33 1.56 1.42 1.86 1.36 primaires re Elkves inscrits au Nomb 411 404 284 422 300 371 469 629 646 403 417 329 317 0 491 396 419 417 269 399 450 487 392 prirnaire re Enseignants dans le Nomb 5 5 6 5 5 6 5 6 5 6 6 5 5 0 6 5 5 5 5 5 5 5 5 primaire re Ecolesecondairedans la Oum 74.50 I00.W 50.00 65.63 100.00 100.00 100.00 100.00 100,00 53.85 42.86 57.14 lo? 0,OO 70.59 74-23 76.47 80.88 66.67 71.05 67.65 79-31 73.33 communautk on Distance de I'kcole secondaire la plus km 24.7 1 0.00 22,00 22,45 0,00 0,W O,W 0.00 0.00 2667 25,00 25,00 0,00 0,00 2540 24,72 24.25 24.77 24.00 24.55 25.00 25.00 24,66 proche Effectifs d'tcoles Nomh 1,m 1,00 l,m 1,oo 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1,oo 1.00 0.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1,oo 1.00 secondaires re NOmb 432 551 548 469 296 480 393 226 384 495 484 381 685 0 501 414 441 415 625 426 430 554 400 secondaire re Enseignantsdansle Nomb 11 11 13 11 9 11 11 10 12 13 12 10 13 0 12 11 11 11 12 11 11 12 11 secondaire re Distancede l'icole technique la plus OUfi 36,82 44-38 35.00 32.35 30.59 32-86 35.00 35.00 37.50 40.00 40,OO 40,0030.00 0.00 39,71 36.59 36.24 37,78 37.33 36,70 34,94 37.76 3659 on pmhe Effectifs d'tcoles Nomb 1 , ~0 , ~0.00 1.00 0.00 o , ~0.00 o,oo 0.00 0,oo 1.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.00 o,w i , w o,oo 1.00 o,oo o.oo ~ , o o techniques re B~kvesinscritsen Nomb 265 0 0 280 0 0 0 0 0 0 250 0 0 0 0 265 0 250 0 280 0 0 265 tcoles techniques re Enseignants en Bcoles Nomb 1 5 0 0 1 5 0 0 0 0 0 0 1 4 0 0 0 0 1 5 0 1 4 0 1 5 0 0 15 techniques re Capital hurnain Enfantsen age d'aller a I'icole qui Sh 58,41 60,63 65,00 53,47 59.12 62,815 62.86 61,75 59,50 53,46 62.14 64,6460,OO 0,00 63,24 59,21 53,68 60,44 60.00 58.03 54,35 60.52 57.90 fdquentent Adultes analphabktes Analyse du Clirnat des It~vestissernerztspour les Etztreprises R~~rnlesall BPnin - 104 - Statut general des mrmbresde la par rEte (quartile) Zone Dkpartements communaute geographique Unite Ensem TkSRiche ble Atacor Atlanti Borgo Collin Trks '::ib Couffo Donga ~ o n OuCme 'latea Zou o Moyen Pauvre 1 2 3 4 Rural? a que u es nchc pauvre Femme F 89.30 84,38 85.00 85,16 92,94 91,43 92.86 90,00 89.00 91,15 92,50 91,0790.00 0.00 88,82 89,23 89.71 88.97 90.00 90.13 88,82 87,93 89,62 Honinle F 76.81 75.31 80,00 76,41 76,18 80,00 82,14 76,25 78.50 78,46 73.57 74.6470.00 O,00 78.53 76.13 78.09 75.51 77.78 79.08 76.62 76,72 7683 Adultes ayant achevk le primairc Femme % 10.64 15.31 15.00 1434 7,06 8.57 7,14 10.00 11.00 8,65 7.50 8.93 10,00 0.00 11.18 10,67 10.29 10,96 9,44 9.87 11,18 11,90 10.33 Homme Yr 20.54 19,06 20.00 23.44 22,35 17.86 17,14 22,50 20.00 18,46 21,79 18,9320,00 0.00 19.12 21,24 19,26 21.18 18.33 19.08 21.47 20,17 20,63 Adultes ayant achevC le ler cycle du secondaire Femme % 0.07 0,31 0,OO 0,00 0.00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.19 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,lO 0,OO 0,07 0.56 0,00 0.00 0.17 0.04 Homme 2.28 5.63 0.00 0.16 1,18 2,14 0.71 1.25 1.50 2.12 3.93 5,3610.00 0,00 2,06 2.27 2-21 3.01 2,78 1,71 1.32 2.76 2,17 Adultes ayant acheve le 2nd cycledu secondaire Fer~~nie 0.00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0,oO 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0,OO 0,00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.00 0,OO 0.00 0,OO 0.00 0.00 Homme % 0.37 0.00 0.00 0,00 0.29 0,00 0.00 0.00 0.00 0.96 0.71 1,07 0.00 0.00 0.29 0.36 0.44 0.29 1.11 0.13 059 0,34 0.38 Sant6 HBpitaldans la Ouim 17.39 0,OO 100,OO 25.00 0.00 0,00 0.00 0.00 33.33 0.00 0,00 50,OO 0.00 0,00 50.00 14.29 0.00 30,00 0.00 0.00 50.00 25,OO 15,79 communaut6 on Effectifsd'hbpitaux NOmb re 1,00 0.00 1.00 1.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.00 0.00 0,00 1,00 0.00 0.00 1.00 1.00 0.00 1.00 0,Oo oJ)o 1.00 1,oo 1.00 Centre de santk prCsent Ouim 42.86 0.00 0.00 66.67 0,OO 0.00 0.00 50.00 0.00 57,14 50,00 0,00 0.00 0,00 66.67 35.71 45.45 33.33 0.00 66.67 50,00 50,00 42.31 dans la communaut6 on Effectifsde centres de Nomb 1,oo 0.00 0.00 1.00 0,oo 0,00 0.00 1,oo 0,oo 1,oo 1,00 0,00 O,m 0,oo 1,oo 1.00 1,oo 1,oo 0.00 1.00 1.00 1,oo 1,oo santt? re Effectifsde Nomb 1.27 1,33 0,OO 1.50 1,OO 1,00 1,OO 1,OO 0.00 1,00 0.00 1,33 0,m 0,00 1,OO 1,33 1.00 1,?9 0.00 1.50 1.17 133 1.22 dispensaircs re Pharmacie disponible OUim39,29 33,33 0,00 50,OO 0,OO 0,oO 0,OO 0.00 100,OO 75,OO 3333 0,00 0,00 0.00 0,OO 40.00 60,OO 41.18 0,OO 37.50 33.33 42.86 38,lO dans la communautt? on Effectifsde Nomb re 1.00 1,00 0.00 1,00 0.00 0,oo 0.00 0,00 1,00 1.00 1,m 0.00 0.00 0,00 0.00 1,00 1,00 1.00 0.00 1.00 1.00 1.00 1.00 oharmacies Source: ECIR Binin. 2006. Analyse du Clirnat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Benin - 105 - Tableau 14: BCnin et sCleetion de pays: Accks aux infrastructures - - m .0 s .+ 0- g - g - - Afrique Pays a g 2 .0 ca 0) a ." rd .c RJ C1 Sub faible 0 2 Benin Sahariennerevenu L5: 52 Eig. ,c_2 -c a C UY Accbs 'Iectrique en 2000(% de la 22,O 15,O 31,O 8,O 10,O 6,O 12,O 35,O 8,O 50,O 50,O 6,0 5,O 32.0 9.0 population) Routes Routes pavtes en 1990(% du total) 20.0 16,O 15,4 29,0 32,O 16,6 15,O 19.6 10.9 11,O 93,O 16,8 9,O 27,2 37.0 Routes pavkes en 2003 (% du total) 20,O 12,s 13,3 7,9 35,l 16,O 12.9 17,9 12.1 11,3 100.0 18,7 8,3 29.3 8,6 Eau et sanitaire Accks aux sources d'eau amClior6es en 1990(% 60,0 48,8 63,7 40,0 93,O 39,0 25,O 54,O 34,O 41.0 100,O .. 58,O 66,O 38,O de la population avec accBs BI'eau) . . Accbs aux sourcesd'eau amCliorCes en 2002 (% h8,0 58,2 75,1 46,O 95,O 51,O 22,O 79,O 48,O 56,O 100,O 42.0 73,O 72,O 73,O de la population avec accbs 5 I'eau) Accbs aux structures sanitaires amCliorCesen 11,0 32,2 20,4 7,O 38,O 13,O 4,O 43,O 36,O 28,O 99,O .. 37,O 35,O 47.0 1990,urbain (% de la population totale) Accts aux structures sanitaires amklior6esen 32,O 36,O 35,6 12,0 41,0 12,O 6,0 58,O 45,O 42,O 99,0 27,0 41,O 52,O 46.0 2002, urbain (% de la population totale) ICT DensitC ttlCphonique en 1990(abonnCs fixe et 2,9 9,9 6,3 1,1 18,s 1,9 2,s 2,9 1,3 2,9 54,6 3.5 1.5 5,6 2,8 mobilet1000habitants) DensitC tClCphoniqueen 2003 (abonnCsfixe et 38,2 64,l 50,2 7,6 369,5 23,s 7,8 51,2 24,O 1343 551,7 26,9 17,8 72,4 32,2 mobile/1000habitants) Utilisateurs Interneten 2004 (sur 1000habitants) 12,2 19,4 24,3 1,8 33,9 4,1 1,8 17,O 3,8 4,7 145,8 7,l 4,3 42,3 8,9 Ordinateurspersonnels 1996(sur 1000 habitants) Ordinateurspersonnels 2003 (sur 1000 3,3 12,8 8.2 O,6 42,3 2,l 2,2 4,s 2,0 12,1 203,7 5$0 .. 19,s 5,4 habitants) Source. Extruir de WorldBank (2006~).Donndes sur I'e'lectricitLde Estuclre and Coicoechea 12005) Analyse dzr Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bdnin - 106 - Tableau 15: Biens durables, infrastructure publique et march6de la terre 71me Depanemenrs Consommation annuelletotale par quantile unite Ensembl geogrnphique Type de Pgriu Entreprlses-Menagea Menares Alibori Atacora Atlantique Cdllnes Couffo Donga Mono Ou6m6 Plateau Zou 1 2 3 4 5 Rurale rbain sans snrtis des e menageFtnrreprise affaires Biens durabtescourants Meuble en verre Possession % 1858 10.19 0,00 49.60 1,05 4 9.47 14.29 10.26 19.15 6.57 13.53 7.61 8.43 12.50 24.90 19.52 19.07 12.66 21.55 Effshf Nombre 1.00 1.00 0.00 1.00 1.00 1,00 1.00 1.00 1,00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.tMI 1.00 1.00 1.00 Valeur de FCFA 64161 61773 0 49331 80000 12000 57467 350000 62625 83333 23444 66861 75063 77429 67323 51163 66429 45651 80699 6 9 W revente Fourneau (tout type) Possess1rn % 40.14 27,78 0.00 62.00 15.79 25.71 54.74 0.M 69.23 37.87 16.06 48.12 39.36 40.56 37,W 39 76 43.15 51.76 36.20 4678 Effectif Nombre 1.00 1.07 0.00 1.00 1,IX) 1.00 I.(X) (1.00 1.00 I,(M 1.00 1,00 1.00 1.lM 1.02 1,IX) 1.00 1.01 1.00 1.01 Valeur de FCFA 7560 13110 O 9739 10131 11OOO 2623 0 2010 8211 2241 7723 5024 6403 9735 7517 9102 9966 6525 7488 revente Radio Possession Effectif Valeur de FCFA 48389161327 27500 74077 53489 22849 21333 90556 11003 21470 17530 26434 26017 23307 37500 33236 I10313 85929 36239 45766 revente R6fngkraleur Possession % 6,92 3.70 O.00 18.07 3.16 0.00 1.05 2.86 0.00 6.38 8,76 3.76 1.61 0.00 4,44 6.43 22.27 17.92 3.74 7.55 Effectif Nombre 1.00 l,W 0.00 1.00 1.00 0,IX) 1,00 1.00 0.00 1,lM 1,00 1.00 1.00 0.00 1.00 1.00 1.00 1.00 I.olj I.lN Valeur & FCFA 126395128750 0 116556 106667 0 100MWl 250000 0 133200 43500 384000 445000 O 61636 70113 132491 146800 98056 161634 revente TV noirlblanc Possession % 6,6 6.48 0 6.8 9.47 5.71 5.26 8.57 3.85 8.51 7.3 3.01 1.2 ?,XI 6.45 12.05 10.48 6.81 6.54 7.37 Effmtif Nombrr I 1 0 I I 1 1 I l l 1 1 1 I I I 1 1 I I Valeur de FCFA 3876247857 0 31824 32222 31750 67000 46667 21(m 37150 51450 225rX1 103333 44286 37656 30667 39846 41368 37976 36550 revente TV couleur Possession B 18.5 18.52 0 42.4 10.53 4.29 1.05 14.29 1.28 12.77 25.55 14-29 5.62 8.03 8,06 24.1 46.77 45.16 10.79 19.52 Effectif Nombre 1 1 0 1 I l l 1 1 1 1 I 1 1 I 1 1 I I 1 Valeurde FCFA 95001 116865 0 93896 70000 78333 65MO 2ZlfXM -50000 106MH 83286 69211 143141 59100 132250 66483 103(UG 97796 91615 86274 revente Telephonefixe Possession % 3.7 2.78 0 7.2 0 0 0 2.86 0 2.98 8.76 3,76 0.8 0.8 2.42 4,4? 10,08 7.17 2.7 4.42 Effectif Nombre 1 1 0 1 0 0 0 I 0 1 1 I 1 I 1 I 1 1 I I Valeurde FCFA 122832 75267 0 111944 0 0 0 2 W W 0 215857 55750 975W !25000 100000 73333 57686 150913 109706 133990 103105 Tevente Telephone mobile Possession B 19.31 1.89 0 46.8 6.32 0 6.12 11.43 2.56 19.15 23.36 9,77 4,0? 3.61 12.9 29,32 46.77 45.16 11.83 22.28 13.78 70.61 Effectlf Nombre I 1 0 1 1 0 1 I 1 1 1 1 1 I 1 1 I I I 1 1 1 Valeurde PCFA 64608 62133 0 72880 73333 0 27000 248750 27500 51434 44375 50769 43000 53889 48031 46767 83103 73817 54430 62851 64961 67471 Analyse du Climat des I~zvestissemer~tspour les Er~treprisesRurules au Bknirz - 107 - - ~ Wpartements Consomrnatiun annuelletotale parquantile 'One 'Type de menage gbgraphique vnire Ensembl Periu tntreprises-Mena~essans sortisMenagesdes Alibori Atacora Atlantique B"igoCoUines Couffu Donga Mono Ouem6 Plateau Zou 1 2 3 4 5 Rurale rbain menages:ntreFrise affaires revente Venlllateur Posies~ion % 14.64 556 0.00 40.40 8.42 236 2.11 17.14 0.M 11.91 15.33 682 2,41 2.41 8.47 16,87 43.15 34.77 8.82 z::Lde Effectif Nomhre 1.00 1.00 0.00 1.00 1.00 1,00 1.00 1.00 0.00 1.00 100 1,00 1.00 1,(W) 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 FCFA 20705 28500 0 19502 17750 7500 8KX) 30500 0 27054 I5833 22688 19333 10333 18176 15714 23818 21546 19744 Fer i repasser Possession B 23.25 13.89 14.29 47.60 14,74 17.14 8.42 42.86 1.28 23-40 21,17 15,M 8.43 10.04 16.53 30.92 50.40 39.78 18.46 Effectif Nornbre 1.00 1.00 1.00 1.00 1,00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.fM 1.00 1.(Y) 1.00 1.00 1.(X) Lt:i;ede FCFA 7202 9813 30MO 7708 5957 4433 4438 11027 3500 7845 3310 5925 8833 8304 3885 6083 8486 8982 6093 Autres bien durables Aulomoblle Possession B 4.42 8.31 0.00 4.40 9.47 2.86 0.00 5.71 0.00 3.83 5.84 3.76 0,lH 1.20 1.21 4.02 1.(,73 6.45 3.84 Effectif Nornbre 1.00 1,00 0.00 1,00 I , O 1,00 0,00 1.00 0.00 1.00 1,00 1.00 0.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1,00 1,00 Valeur de F('FA 3540000 7?\000 394m 67722 975003 0 6500000 0 2280U00 522500 4500000 0 375000 15300H) 4730000 363WX) 4570000 3030000 reventr MachtneB coudre Possess~on Si 9.41 10.19 0,00 13.60 12,63 11,43 7.37 0.M 7.69 8.94 7.30 6.02 6.02 6.02 9.27 12.05 13.71 10.79 9.13 Effectif Nornbre 1.00 1.00 0,00 1,(M I , 1 , 1.00 0.00 1.00 1,00 1.00 1,00 1.00 1,MJ 1.00 1.00 1.00 1.M) 1.00 FCFA 116103 100636 0 188676 68917 51250 96143 0 5.SMM 109238 101700 63875 138333 67800 86087 162567 106912 171207 97943 revente Bicyclette Possession LA 48.35 53,70 14.29 35.20 65-26 52.86 70.53 31.43 73.08 28,51 40.15 73.68 57,43 57.43 47.98 4438 33.87 32.97 52.80 Effectif Nombre 1.01 1.00 1.00 1.00 l.M 1.00 1.03 1.00 1,00 1.03 1.00 1.01 1,00 1.01 1.02 1.01 1.01 1.00 1,OI Valeurde FCFA 33357 450226 2 5 0 27623 28339 21378 41806 24818 45158 32778 21518 34743 31883 36479 33323 32699 31476 33299 33368 revente Motocyclette Possession % 43.20 53.70 14.29 6230 5i,58 40,00 29.47 37.14 2821 33,19 29.93 46.62 24.50 36.95 3306 49.80 71.77 58.78 78.69 Effecnf Nomhre 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1,00 1-00 1,W 1.02 1.00 1,00 1.00 1.00 1.W 1.01 I,M) 1.00 FCFA 187985 142862230000 222102 l7? 2001786 180250 179615 217727 180885 181059 162242 I58131 I54663 182366 194798 213281 218598 174525 revente Moustiquaire Possession % 64.52 59.26 57.14 81.60 63.16 64.29 80.00 40.00 60.26 67.23 48.91 4737 51,81 53.01 6694 71.08 798.3 72.40 6224 Effectif Nombre 1,01 1.03 1.00 1.01 1.00 1.00 1.00 1.00 1.W 1.00 1,00 1.W 1.02 1.00 1.01 1.00 1.01 1.02 1.00 Valeurde FCFA 9254 14925 6125 lOR67 19070 4271 5959 7514 7511 7432 4643 7829 4367 10234 6353 11647 12078 11085 8638 revente Bijoux Possession % 42.24 25,93 28,57 66,80 41,05 47,14 51,58 37.14 48.72 31.49 29,93 30.83 25.30 29.32 41.94 51.00 63,71 52.33 39.32 Effectif Nombre 1,00 1.00 1,00 1.00 1.00 1,00 1.00 I 1.W 1.00 1,02 1,00 1.00 1.00 1,01 l,W 1,00 1.00 1.00 FCFA 34342 41071 29125 42448 38424 34867 21080 22692 32708 33397 12407 37371 28820 22897 26945 32416 48247 18891 28737 revente Bateau i moteur/puogue Powers~on O 3.94 4.63 I4,29 0.80 0.00 0.00 O,00 0.00 2.56 11.91 0.00 8.27 2.01 3.21 6.05 5.62 2,82 0.36 4.98 Effecuf Nombre 1,00 1.00 1.00 1.00 0,lH 0.00 0.00 0.M) 1.00 1.00 0,00 L.(N 1.00 1 . 0 1.00 1.00 1,00 l,M 1.00 FCFA 644°K 48400 5000 65000 0 0 0 0 210M) 92750 0 12727 62lXXI 10750 84800 79286 54000 650M) 64396 revente Charrette A Analyse du Climat des Ii~vestissementspour les Etztreprises Rurnles nu Be'nin - 108 - Mpanements Cunsomrnat~onannuelle totale par quanlile 'One Type de menage hsembl geoeraphique Peril, Entreprlser M h e e s Menages Alibori Atacom Atlanrique B"'go Collines Couffo Donga Mono Ou6m6 Plateau Zou 1 9 .7 4 5 Rurale rbain sans sort~sdes n~enapeslntrrprise aftiires tracllnn animale Possession 90 2.33 18.52 OSKl Effeclif Nombre 1.00 1.00 0.00 Valeurde FCFA 93172 91100 0 revente Pousse-pousse Possession 90 5,71 3.70 0,00 Effectif Nombre 1.00 1.M) 0.00 Valeur de FCFA 50739 46250 0 reven@ Armoire Possession 9 2637 12.04 0.00 Effeclif Nombre 1.W 1.00 0.00 Valeur de FCFA 63082 90462 0 revente Cinupe 6lecmg6ne Possession % 4.75 7.41 0,00 Effectif Nombre 1,00 1.00 0.00 Valeur de FCFA 104898 89375 0 revente Betail Possession '90 35.16 57.41 28.57 Valeur de FCFA 287506 4 5 W revente Habitation Possession % 86.65 86.11 71.43 Valeur de FCFA 771474 928462 431250 revente Pge de I'babitation actwlle Autres habitation R 14.56 6.48 0,00 ailleurs Valeurde FCFA 1160000 25",000 0 revente Acck B I'infrasrrucrure publique Electricit6 a usage professionnel dans le village Menages y accedant Electricilk usage domestiquedans le village Menapesy acc6dant Eau usage indusmel Analyse du Climat des In~~estissementspour les Entreprises Rurales au BPnin - 110- Depaflernenls Consormmrir~nannuelle totale p a quantile g6ogrnphiglte Type UnitC Ensembl P6riu En,reprises~Menapes Mdnape5 ' Alibori Atacora Atlantique .- -* ":$O Coll~nesCouffo Donga Mono O u d d Plateau 7nu 1 2 3 4 5 Rurale rban sans sortls de5 , ., ~. . e .,,,bnlmpr- .:ntreprise aftalres Menage donnant des terres cu,tivablesa B 6.03 3.70 0.00 2.80 15.79 1.43 10.53 8-57 8.97 4.26 8,03 5.26 4.(IZ 8.84 6.45 6.02 4.84 5.3R 6.22 4.60 8.38 5.76 louer Superticie des terresdom4esi hectare 2.66 5-25 0.00 1,79 2,47 2.00 2.20 2.00 2.29 3.40 3.18 2.00 4.10 ?.I4 2.13 2.70 3,08 2.40 2.72 2.56 2 . 5 3.05 louer Mdnage &nnant des lerres en % 4.18 0.00 0.00 2.00 12.63 1.43 8.42 5.71 5.13 2,13 5.84 5.26 2.11 5,22 4.44 4.82 4-03 2.87 4.56 4.05 3.78 4.85 dtayage Superficie des rerresdonnksen hmtare ?,67 0.00 0.00 1.50 2-08 20.00 2.00 1.25 2.50 3.60 2.50 2.86 4.83 2.15 2.36 2.08 3.10 3.25 2.75 2.20 2.29 3.66 dtayage M Q m 1243 108 7 250 95 70 95 35 78 235 137 133 249 249 248 249 248 279 964 547 370 330 Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Binin - 111 - Tableau 16: Acds des entreprisesnon-agricolesaux infrastructureset services de base D6pancmenrs Zone gdographique T y p d'entreprise Secteur d'acrivitt Unit6 Ensemble Alibori AtacordAtlantique Borgou Collines Couffo Donga Mono Ou6m6 Plateau Zou Ptriurbaine Rurale EntreprisesEntrepr'ses- Sans autonome$ es orie MixteProduction ServicesCommerce Utilisation d'une sourced'4nergie OuiNon 12,68 18.72 0,W 14,47 1.74 0.19 12.61 0.24 19.49 16.43 11.14 21,30 27,85 8.19 17,32 11,46 1.71 26.06 12.91 8,63 15.25 Qui provientde la OuiNon SBEE Source d'electricitt utilide Eolienne % Solaire % Hydraulique % villageoise Bioniasse 42. Gtntraleur 42. personnel Gdndnteur % partag6 Autres % Coot moyen de qcFA I'klectricit6 (kwh) Coupures d'electricite dans un jour mois moyen Coupures d'electricit6dans Nombre unejournte typique Dude moyenne des coupures dans une minute iournee Ventespeduesa kCFA 114000 3000 0 cause des coupures POssiddpartclge '"Oui/Non 5,20 16,59 0,00 gen4rateur Coot de ce FCFA 121000 92600 0 g6ndrateur DCpenses en carburant pour FCFA 0,00 0,00 0,00 genkmteuren 2005 Electricit6venont % 59,22 8732 0.00 du gknkrateur Possedeun telephone fixe ou Oumon 9.07 12.42 0,00 mobile Attente avant jour 19,90 1,99 0,00 Anal?!sed~cClinlat des I~ivestissemerrtspour les Entreprises Rurclles nu BPnirt - 112- Dtpartements Zone geographique Type d'entreprise Secteur d'activite Unite Ensemble Zou Pfriurbaine Rurale EntreprisesEntreprises- Sans Alibori AtacoraAtlantiqoe Borgou Collines Couffo Donga Mono OuCn16 Plateau Mixte ProduclionServicesCommerce autonomes menages categorie ohtentiond'une ligne fixe Communique souvent par fax Oui/Non 2.46 15.82 0,00 0.77 0,00 1.31 0.00 0.00 0,00 0.11 0,42 0.00 3.13 2,26 4,23 2,00 0.00 0.29 0.46 2.92 4.78 avec client/fournisseur Probltmes de semestre) Ventes perdues duesaunproblkmes FCFA 4711,24 1582,69 0,00 4740.68 U)32,80 0.00 0,00 0.00 0.00 3301)0.0022300.00 0.00 6695.16 3972,31 2413.81 5538.26 2564.12 6042.75 6286.02 7825.07 1102.10 t8tphoniques . . Utilise souvent 1'Internet OuiINon 1.30 4.48 0,00 331 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 2,74 0,87 0.25 1.57 0.00 0.29 0.00 5.63 0.00 Utilise souvent OuilNon 1.54 I'email DCpenses en Cquipementsde FCFA 14000 ttltcomrnunications Plusimportant rnoyende transport utilid Camion % 17.88 Voiture personnelle 8 7,83 Autohus % 4.88 Chariot h traction % 0.07 animale VClomoteur % 32.75 Bicyclette % 23.19 Bateau moteur % 2.58 Embarcation sans % 5.53 moteur Train % 0.00 Avion % 0.00 Pousse-pousse % 5.29 Plus important myen de transport possM6 Camion % 1.08 Voiture perso~elle B 12,33 Autohus B 5.32 Chariot h traction 0,04 animale VClomoteur 7% 22.05 Bicyclette % 39,29 Bateau moteur % 1,15 Emharcatio~~sans % 9.75 Analyse du Climat des Investissemerzts pour les Entreprises Rurales au Binin - 113 - Dtpartements Zone gtographique Type d'entreprise Secteur d'aclivite Unite Ensemble orie Al!bori Atacora Athntique Borgol~CollinesCouffoDonga Mono Out'lnt Plateau Zou Periurbaine Rumle autonomes Entreprises-cate es Mixte ProductionServicesCommerce moteur Pousse-pousse % 8.99 9.00 0.00 0.35 0,05 5.99 24,9437,3121,47 11,65 14.41 1.11 19.59 5.61 5,95 9.76 0,oO 1,91 10,91 0.18 13.34 Utilisationde I'eau Coursd'eauflacs Oui/Non 24-41 19,97 0.00 38.55 10.72 10.57 16,33 15.95 13,Ol 24.70 58,54 8.05 35.43 21,15 15,28 26,80 9.30 22.02 27,49 31.31 18.77 couverts Part de I'eau utilide % 19.34 18,26 0,00 15.96 7.95 8.15 13.67 21,59 5.54 42.44 39,65 16.97 24.48 17.54 11.29 21.26 3.99 14.53 21.67 20.95 16.82 venant de cette source Puits personnels Oui/Non 48.18 52.56 100.00 68.45 52.21 21,38 66,19 66,66 70,96 1131 50.57 17.42 54.24 46.19 45.99 48.76 38.47 62.03 44.95 54.74 47,W Part de l'eau utilisee 8 53.36 58.21 0.00 56.55 63,64 51.13 63,89 56,21 72.65 19,006 33,73 52.53 48.37 55.10 63.25 51.00 62.51 68.85 47.97 52.03 58.28 venant de cette source Eausousconduite Oui/Non 18.30 18.25 0.00 36.40 5,27 10,42 21.11 0,00 28,17 15,85 9.64 7,95 23,42 16,78 2 2 3 17,23 21.81 14.62 17.94 18.02 18.77 Part de l'eau utilisde 8 14,119 10.84 0,00 18.77 6,05 7.77 16,00 0.00 17.55 35.11 0.98 27.70 1337 14.17 1630 13.57 27.29 14.48 12.40 14.37 14.92 venant de cette source Compagniesdes Oui/Non 7,81 639 0,00 20.05 0,10 2,55 3.07 0.00 5.23 1.75 19.45 0.00 10.65 6.97 6.24 8.22 1.54 5,88 10,95 8,93 4.81 eaux privtes Part de l'eau utiliste % 3.93 4,W 0.00 7.46 0.07 2.83 4.79 0.00 1.47 1.07 4.17 0,00 4,07 338 5.13 3.57 480 1.99 5.47 2.96 3.13 venant de cette source Autres Oui/Non 3.08 0.12 0.00 0.00 2,70 9.95 1.00 0.00 0.74 0.63 20,49 0.87 3.89 2.84 0.76 3,69 O,00 o,M) 3.56 3.67 2.39 Part de l'eau utilisee % 9,28 8.65 0,00 1.27 22.29 30.12 1.64 22,202.78 2,31 21.47 2,79 9,22 9,30 3.74 10,60 1.41 0.15 12.48 9.68 6.84 venant de cette source Source: ECIR Benin. 2006. Analyse du Climat des Investissemerzts pour les Entreprises Rurales au Bknin - 114 - ANNEXE 5: La bonne gouvernance :un passage oblige pour la realisation de bonnes performances economiques Tableau 17: DCterminantsde I'investissementtotal en 2006, Type (Indicateurs du climat des investissements de'finiscomrne proportions agre'gkesau niveau village) Entreprises Entreprises- Ensemble autonomes menages Probit Tobit - Probit Tobit Probit Tobit Investissements rialisks des 3 annees passees (log) Entreprise de 6 a 10ans d'8ge Entreprise de 11 et plus d'8ge Entreprise de 2 5 3 employks Entreprise de 4 et plus employis Entreprise du secteur de production Entreprise du secteur des services Entreprise-mknage ducat ion primaire du dirigeant . , Education secondaire du dirigeant Expkrience professionnelle du dirigeant (anndes) Experience professionnelle du dirigeant au carre Dirigeant de sexe feminin Dirigeant de I'ethnie Fon Analysedid Climat cles hlvestissemerztspour les Enrreprises Rurales au Btnin - 11.5 - Entreprises Entreprises- Ensemble autonomes m6nages Probit Tobit Probit Tobit Probit Tobit Age du chef de mdnage (annkes) 0.130 -0.311 (1.33) (0.58) Age du chef de mknage au can6 -0.001 0.005 (1.01) (1.06) Chef de menage de sexe fkminin -4.213 -5.435 (4.29)""" (0.80) ducat ion professionnelle du chef de m6nage Terres cultivies par le menage (hectare/tCte) Distance en km centre de la communaut6et march6 le plus important (log) (3.21)""" (1.65)" (1.03) (1.84)" (2.07)"" (1.04) Revetement en terre de la plus -0.542 -5.364 1.290 2.362 -2.841 -10.925 large route inter village de la comrnunautk (1.13) (1.76)" (0.99) (0.48) (3.86)""" (1.81)" Valeur maximale des pr6ts potentiels de sources informelles (log) Influence des firmes/individus sur -1.298 -6.986 -0.036 -1.481 -2.000 -11.728 les autorit6s Politiques (2.69)""" (1.71)" (0.04) (0.32) (2.29)"" (1.44) Confiance dans le systkmel6gal 2.013 10.999 2.311 5.717 1.232 12.242 pour encourager l'investissement pour les 3 anndes (3.74)""" (2.57)"" futures Accks a 1'6lectricite'comme -0.002 -0.150 -0.088 -0.206 -0.042 -0.125 contrainte majeure (0.19) (1.41) (2.36)** (0.96) (3.30)""" (0.83) T616communication cornrne contrainte maieure Qualite des routes comme -0.006 -0.229 0.031 0.178 -0.162 -0.535 contrainte majeure (0.31) (1.36) (0.45) (0.47) (4.25)""" (132)" Accks aux financements officiels 0.001 0.062 -0.024 0.047 0.019 0.144 c o m e contrainte majeure (0.16) (0.65) (0.64) (0.33) (1.16) (0.96) Anahse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales nu Bknin - 116 - Entreprises Entreprises- Ensemble autonomes me'nages Tobit Probit Tobit Probit Tobit - Probit -- Accks aux institutions de micro- -0.032 -0.095 -0.038 -0.139 -0.072 -0.247 finance comme contrainte majeure (2.92)""" (1.29) (1.48) (0.99) (3.43)*** (1.63) Faiblesse de la demande comme -0.024 -0.058 -0.030 -0.059 -0.035 -0.123 contrainte majeure Complexit6 des -0.224 -0.378 0.050 0.016 -0.403 -0.751 r2glements/proc6duresde calcul des imp&, etc. ... cornrne contrainte majeure Constante -5.078 -39.273 -18.413 -50.008 -10.020 -46.937 (3.30)""" (4.53)""" (2.84)""" (2.93)""" (3.54)""" (2.39)** ---- Observations 651 651 203 203 448 448 pseudo-R~ 0.64 0.24 0.90 0.35 0.80 0.25 z statistiques robustes entre parenthitses pour les re'gressions Probit uniquement * significatif B 10%;** significatif B 5%;*** significatif a 1% Snurce: ECIR BPnin. 2006. Note: Effetsfixes Denartements inclus ~naisuas ~rPsenthsDour limiter [n lonnueur des tableaux Analyse du Climat des Invesrissenzentspour les Entreprises Rurales au Bkniiz - 117 - Tableau 18: Dbterminantsde l'investissementen 2006, Taille (Indicateursdu climat des investissementsdCfiniscomme proportions agrCgCes au niveau village) 1-3 > 3 Ensemble employe's employts Probit Tobit Probit Tobit Probit Tobit --- Lnvestissementsre'alise'sdes 3 0.167 1.170 anne'espasse'es(log) (3.44)""" Entreprise de 6 10ans d'Lge -1.205 (3.07)""" Entreprisede 11 et plus d'Lge -3.491 (3.67)""" Entreprise de 2 a 3 employts -0.301 (0.73) Entreprise de 4 et plus employe's -0.544 (1-08) Entreprisedu secteurde -0.186 0.066 0.399 5.800 -1.792 -2.427 production (0.51) (0.02) (0.92) (1.56) (1.81)" (0.53) Entreprise du secteur des services -0.601 -1.755 -0.589 1.712 -0.342 4.385 (1.73)" (0.59) (1.30) (0.48) (0.34) (0.76) Entreprise-mtnage 0.476 -1.338 0.732 -0.977 0.993 -6.794 (1.15) (0.52) (1.39) (0.32) (0.98) (1.51) e ducat ion primaire du dirigeant 1.095 5.219 0.159 3.228 3.843 23.564 . (2.74)""" (1.69)" (0.35) (0.84) (3.69)*** (2.71)""" ducati ion secondairedu dirigeant 1.271 4.076 0.538 2.500 2.092 9.787 (2.39)"" (1.32) (1.02) (0.62) (2.99)""" (1.83)" ExpCrience professionnelledu 0.078 1.351 0.056 0.891 0.417 2.368 dirigeant (annCes) (1.68)" (2.31)"" (0.92) (1.19) (2.63)""" (2.12)"" Exgrience professionnelledu -0:003 -0.041 -0.63 -0.029 -0.017 -0.080 dirigeant au carre' (3.3I)*** (2.26)"" (2.70)*** (1.43) (2.76)""" (1.86)" Dirigeant de sexe fkrninin 0.753 2.004 0.451 3.877 1.486 3.852 (2.26)"" (0.78) (1.31) (1.31) (2.33)"" (0.80) Dirigeant de l'ethnie Fon 0.630 0.399 0.537 3.778 -2.041 -10.562 (1.56) (0.15) (1.40) (1.27) (2.43)"" (2.25)"" Valeur maximale des prgts -0.142 -0.449 -0.086 -0.206 -0.177 -0.560 potentiels de sources inforrnelles(log) (3.76)""" (1.68)" (2.29)"" (0.58) (3.27)""" (1.38) Distance en km centre de la -0.160 -0.520 -0.145 -0.716 0.145 0.663 comrnunaute'et march6 le plus important (log) (3.27)""" (1.73)" (2.75)""" (1-99)"* (1.33) (1.23) Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 118 - 1-3 Ensemble employCs employes Probit Tobit Probit Tobit Probit Tobit -- ----- Revstement en terre de la plus -0.603 -3.282 -0.950 -6.022 -1.138 1.299 large route inter village de la communaut6 (1.31) (1.22) (1.95)" (1.99)"" (1.25) (0.28) Influence des firmeslindividus sur .342 -7.108 -1.607 -6.117 les autorites Confiance dans le systkme legal 2.053 11.596 3.744 13.241 -0.108 13.961 pour encourager l'investissement pour les 3 annies (3.77)""" (2.74)""" (5.96)""" (2.27)"" (0.08) (2.16)"" futures Acces a l'electricit6 comme contrainte majeure Qualit6 de l'electricit6comme contrainte majeure Qualite des routes comme contrainte majeure Accks aux institutions de micro- finance cornrne contrainte majeure Taux d'intkrct de la micro-finance comme contrainte majeure (0.90) (0.59) (0.77) (0.75) (0.78) (0.34) Faiblesse de la demande cornme -0.024 -0.061 -0.009 0.087 -0.172 -0.993 contrainte majeure Complexit6 des -0.246 -0.376 -0.181 -0.284 -0.014 0.251 rkglementslprocCdures de calcul des impbts, etc. ... comme contrainte majeure Constante -4.684 -41.036 -7.323 -50.932 -5.918 -46.797 (3.53)""" (4.74)*** (5.56)""" (4.20)""" (2.81)""" (3.26)""" Observations 651 651 492 492 159 159 Pseudo- R~ 0.64 0.24 0.70 0.28 0.88 0.35 z statistiques robustes entre parentheses pour les regressions Probit uniquement * significatifa 10%; significatifa5%; ** *** significatif a % *x Analyse du Clirnat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 119 - Tableau 19 Ddterminants de la croissancede l'emploi entre 2002 et 2005/06, Type et Secteur (Indicateurs du climat des investissements dkfinis comme proportions agre'ge'esau niveau village) Entreprises Entreprise- Ensemble Production Services Commerce autonomes mCnages Entreprise du secteur de production (2.77)""" (2.25)"" (2.07)"" Entreprise du secteur des services -0.164 0.012 -0.132 (2.43)"" (0.17) (1.62) Entreprise-mCnage -0.024 -0.011 -0.043 -0.134 (0.44) (0.09) (1.16) (3.1I)*** Logarithme de l'bge de la firme en -0.196 -0.406 -0.181 -0.280 -0.227 -0.263 2002 (1nA) 1nA au carre Logarithme de la taille de la f ~ m e -2.270 -3.343 -2.173 -1.760 -3.622 -3.008 en 2002 (hT) (en nombre de travailleurs) (10.07)***(16.39)""" (10.34)*** (7.40)""" (13.44)""" (23.89)""" 1nTau can6 0.449 1.147 0.393 0.249 1.429 0.896 (3.10)""" (9.44)"'" (2.96)""" (1.92)" (6.8I)*** (10.10)*** 1nAmultiplite par InT 0.239 0.239 0.270 0.279 0.262 0.285 (3.31)""" (2.53)"" (3.61)""" (2.71)""" (2.33)"" (5.13)""" Education primaire du dirigeant -0.047 -0.055 -0.062 -0.114 0.072 -0.038 (0.73) (0.89) (0.79) (1.16) (1.ow (0.75) Education secondaire du dirigeant 0.078 0.048 0.035 0.014 -0.001 0.102 (1.29) (0.71) (0.44) (0.12) (0.01) (1.89)" ExpCrience professionnelle du -0.008 0.010 -0.007 -0.003 0.002 -0.021 dirigeant (annCes) (0.87) (1.32) (0.79) (0.17) (0.32) (1.62) ExHrience professionnelle du 0.000 -0.000 0.000 0.000 -0.000 0.001 dirigeant au carrC (0.69) (1.45) (1.12) (0.81) (0.87) (2.31)** Dirigeantde sexe fkrninin -0.040 0.004 -0.076 -0.139 -0.061 0.073 (0.77) (0.05) (1.06) (1.37) (1.06) (1.83)" Dirigeant de l'ethnie Fon -0.108 0.083 -0.116 -0.147 0.003 0.024 (1.87)" (1.41) (1.83)" (1.49) (0.05) (0.59) Age du chef de mdnage (annCes) Age du chef de mdnage au cmC Chef de me'nage de sexe fe'rninin Arzalyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 120- EntreprisesEntreprise- Production Services Commerce autonomes mtnages Education professionnelle du chef 0.285 de menage (1.63) Terres cultivCes par le mCnage (hectarettete) Acces a 1'Clectricitdcomme 0.001 -0.003 0.002 0.001 -0.001 0.002 contrainte majeure (0.46) (2.07)"" (0.61) (0.21) (0.31) (1.19) QualitC de l'electricitecomme contraintemajeure TtlCcornrnunication comme contraintemajeure Acces aux institutionsde rnicro- finance comme contraintemajeure Valeur de la garantie requise comme contrainte majeure Accessibilite au marche c o m e contrainte majeure (0.64) (0.66) (0.02) (0.90) (3.08)""" (0.47) Faiblesse de la demande cornrne -0.000 -0.004 -0.000 0.000 -0.002 -0.001 contrainte majeure (0.20) (2.29)"" (0.23) (0.15) (0.67) (0.86) Complexit6des -0.002 -0.004 -0.002 -0.002 -0.002 -0.011 reglements/proctduresde calcul des imp6ts, etc. ... comme contrainte majeure Constante 2.087 2.358 1.826 1.738 2.069 2.191 (18.77)***(15.25)""" (9.84)*** (8.98)*** (18.09)*** (19.64)*** Observations 651 203 448 244 175 232 R~ 0.86 0.97 0.85 0.79 0.96 0.97 t statistiques robustes entre parenthgses * significatif B 10%;** significatif a 5%; *** significatif 2 1% Source: ECIR Benin, Note: Effetsfmes Dhvartements inclus mais Das vr6sente'sp o u r - Tableau 20: Dhterminants de la croissancede l'emploientre 2002 et 2006,Taille (Indicateursdu climat des investissementsdtfinis comme proportions agrigtes au niveau village) Analyse d ~Climat debsInvestissements pour les Entreprises Rurales au Bhin t -121 - 1-3 >3 Ensemble employCs employes Entreprise du secteurde production Entreprise du secteur des services Logarithme de l'iige de la finne en 2002 (1nA) Logarithme de la taille de la firme en 2002 (1nT) (en nombre de travailleurs) 1nTau cam6 InA multiplie'e par 1nT ducat ion primaire du dirigeant ducat ion secondairedu dirigeant ExpCrience professionnelle du dirigeant (annCes) ExpCeence professionnelledu dirigeantau carre Dirigeant de sexe fdminin Dirigeant de l'ethnieFon Qualit6 de l'electricite comrne contraintemajeure -0.005 -0.005 -0.003 (2.97)""" (6.48)*** (1.23) Te'lCcommunications comme contrainte majeure 0.000 0.001 -0.022 (0.02) (0.54) (3.35)""" FacilitC d'accks aux routes comrne contrainte -0.001 -0.000 -0.011 majeure (0.24) (0.17) (2.07)"" Accks aux institutionsde micro- -0.002 -0.001 -0.009 Analvse du Climat des Investissements pour les Enrreprises Rurales au Be'nin - 122 - 1-3 > 3 Ensemble employCs employ6s -- finance comme contrainte majeure Valeur de la garantie requise comme contrainte -0.003 -0.002 -0.001 majeure (1.22) (2.18)"" (0.16) AccessibilitC au marche' cornrne contrainte -0.004 -0.003 0.002 majeure (0.64) (1.14) (0.18) Complexite' des reglements/proce'duresde calcul -0.003 -0.002 -0.002 des impbts, etc. ...comme contrainte majeure (2.36)** (2.11)"" (1.20) Constante 2.087 1.946 2.555 (18.13)*** (33.80)""" (14.34)*** Observations 651 492 159 R~ 0.86 0.97 0.95 t statistiques robustes entre parenthkses * significatif B 10%;** significatif B 5%;*** significatif B 1% - Source: ECIR BPnin, 2006. N o t e : o n p u e u r des tableaux Analyse du Climat des In\~estissementspour les Entreprises Rurales all Bknin - 123 - Tableau 21: CaractCristiquesgCnCrales et secteur d'activitCdes entreprises non-agricolesrurales Zone g&ographique T~~ d'entre~rise Secteur d'activitt Unit Ensembl Entrepris Sam e Alibor Ataco Atlantiq Borg Collin Couf Dong Mon OuBmPlatea Zou Pbriurbai Rural es cattgor h.lixtePrnducti Servic Commer i ra ue ou es fo a o B u ne e autonom eS- on es ce menages le es Caract6ristiquesgenbrales Date de lancement de l'entreprise AM& Durk de vie de Ventreprise Nambre Exp4riencedu propridtaire dans le secteur blois Origine du capital initial Cdation % Hdntage Achat Autre Valeur du capital initial franc CFA Financement du capital initial Epargne 91 Famillelami , Vente d'actifs Micro-finance Sourceinformelle Part du capital ddtenu par le proprittajre % Raison du non-enregistrement Pas au courant le l'existencede la 70 procedure Non requis % Pour ne pas payer les taxes B Proddures administrativesnombreuses % Frais mop BlevCs % Auues % Secteur d'activitb Secteur de production % Part de I'activitdde production dans les ventes en % 2005106 Ventes de la production > 33% du CA tom1 Nombre Ventes de la production = 100%du CA total Textile % MBrauxet Bois 70 Mines 70 Transfornlationde produits % agricoles Analyse du Clirnat des Investissem~ntspour les Enrreprises Rurales au Bknin - 124 - Zone Departements g60grap,,iqoe d'entrePrise Secteur d'activitg Unit Ensembl Entrepris Sans e Allbor Ataco Atlantiq Borg Collin Couf Dong Mon OuCm Platea Zou PCriurbai Rural es ca,Cgor Producti Servic C o m e r i ra ue ou es fo a o 6 u ne e autonom es- menages ie on e~ ce es Construction '70 9,28 0.43 0.00 11,M 7.93 4.09 1.22 'Oo'; 4.17 2.59 0.46 1.34 16.32 7.31 1.57 10.37 0.00 0,00 9.28 0.00 0.00 Secteur des services % 28.07 29,33 0,OO 34.05 23,99 25,58 24.60 49,5025.60 24.44 21.86 25.57 27.05 28,37 26.12 28.58 20,51 41,99 4.45 98,88 4.53 Part de I'activite de service dans les ventes en 70 2353 27,90 0.00 30.17 18.12 25,44 21.61 3736 12.82 17.73 21.79 20.52 26.08 22.78 22.38 23.83 0.00 13.92 0.46 98.79 0.91 2005/06 Ventes des services > 33% du CA total Nombre 18979 3061 0 4905 I461 I479 1165 1320 662 2341 1526 1059 4703 3739 15240 0 741 0 18238 0 Ventes de services = 100% du CA total Nombrc Reparation % Hebergement % Transpon % Counage 7c lmmobilicr % Santi % Services sociaux % (communautUpersonne) Services aux d n a g e s Secteur du commerce % Pxtde I'activicC de commerce dilns les ventes en % 2005/06 Ventes comerciales > 33% du CA total Nombre 29743 5111 316 3184 3922 1449 I416 524 4618 5554 1443 2206 6098 236: 8387 21357 0 2653 0 0 27090 Ventes commerciales = 100%du CA total Nombre 25634 4143 316 3096 3280 1402 1340 512 3682 4908 1443 1511 5603 200: 7464 18170 0 0 0 0 25634 Entre prises Source: ECIR Benin. 2006. Analyse du Clilnat des I12vestissementspout- les Entreprises Rumles au Bknin - 12.5 - Tableau 22: DCterrninants de la productivitetotale des facteurs(PTF)en 2006, Taille (Indicateurs du climat des investissements difinis comme proportions agregees au niveau du village) - - Ensemble 1-3employes >3 employes -- Entreprise de 6 i 10ans d'8ge 0.046 (0.26) Entreprise de 11 et plus d'8ge -0.281 (1.35) Entreprise du secteur de -0.220 production (1.50) Entreprise du secteur des services -0.571 (3.25)*** Entreprise-menage -0.474 (3.5I)*** Valeur du capital fixe (log, 1nK) Nombre de travailleurs (log, 1nL) Valeur des consommations intermddiaires (log, 1nM) ducat ion primaire du dirigeant ducat ion secondaire du dirigeant Experience professionnelle du dirigeant (annkes) Experience professionnelle du dirigeant au carre Dirigeant de sexe fdminin Dirigeant est de l'ethnie Fon Valeur maximale des pr2ts 0.018 0.012 0.027 potentiels de sources informelles (log) (1.51) (0.80) (1.83)* Possitde un tdldphone fixe ou mobile Analjse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Benin - 126 - --- Ensemble 1-3employds >3 employks Utilise une source dlklectricitC 0.237 0.435 0.159 (1.14) (1.76)" (0.45) Jours d'attente avant obtention -0.148 -0.165 -0.174 d'un branchement Clectrique (log) (3.93)""" (3.82)""" (4.40)*** Cofit du transport centre de la communautk et marche le plus important (log) Rev2tement en terre de la plus large route inter village de la comrnunautC March6 avec biitiment en dur/semi-dur dans la communautk ~ c o l secondaire dans la e communautk Centre de santk dans la communauti Acces a 1'e'lectricitCc o m e contrainte majeure T6lkcommunicationsc o m e contrainte majeure Qualit6 des routes comme contrainte majeure Accks aux institutions de micro- finance comme contrainte majeure Valeur de la garantie requise comme contrainte majeure AccessibilitCau marche comrne contrainte majeure Faiblesse de la demande comme contrainte majeure (1.03) (0.93) (0.19) Analyse du Climar des Investissenteizts pour les Entreprises Rurales au Bknin - 127 - Ensemble 1-3employes > 3 employ& ComplexitC des r~glementslprocCduresde calcul des imp&, etc. ... (2.62)*** (2.35)** (134)" Constante 16.992 16.852 16.850 (25.53)*** (20.66)*** (17.08)""" Observations 651 492 159 - R~ 0.33 0.36 0.76 --- t statistiques robustes entre parenthkses * significatif B 10%;** significatif 5%; *** significatif a 1% Source: ECIR Binin. 2006. N o t p e s e n t e s Dour limiter la lonaueur des tableaux Alzalyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rlrrales au Bknin - 128- Tableau23: DCterminantsde la productivitkdu travail en 2006, Type et Secteur (Indicateurs du climat des investissements de'finis comme proportions agre'gCes au niveau du village) Ensemble EntreprisesEntreprises- Production Services Commerce autonomes mknages Entreprise de 6 a 10ans d'iige 0.203 (1.04) Entreprise de 11 et plus d'iige -0.434 (1.94)" Entreprise du secteur de -0.118 production (0.71) Entreprise du secteur des services -0.494 (2.60)*** Entreprise-mknage -0.486 (3.42)""" Valeur du capital fixe (log, 1nK) Valeur des consornrnations intermkdiaires (log, 1nM) ducat ion primaire du dirigeant ducati ion secondaire du dirigeant Experience professionnelle du dirigeant (annees) Expkrience professionnelle du dirigeant au carre Dirigeant de sexe ferninin Dirigeant est de l'ethnie Fon ~ gdue chef de menage (annkes) Age du chef de me'nage au cane Chef de menage de sexe fkrninin Analyse du Climar des Irivestissements pour les Entreprises Rurales au Bkrzin - 129 - Ensemble EntreprisesEntreprises-Production Services Commerce autonomes mknages ducat ion professionnelle du chef de mtnage Terres cultivtes par le menage (hectarekte) Valeur maximale des prets potentiels de sources informelles(log) Posskde un ttlkphone fixe ou -0.127 0.112 0.122 0.380 -0.154 -0.456 mobile (0.41) (0.62) (0.30) (1.09) (0.43) (1.63) Utilise une source d'klectricitk 0.222 -0.444 0.156 -0.300 0.208 0.364 (0.81) (2.35)"" (0.50) (1.01) (0.51) (1.73)" Jours d'attente avant obtention -0.179 -0.114 -0.194 -0.206 0.224 -0.095 d'un branchement tlectrique (log) (3.47)*** (1.89)* (3.29)""" (3.79)""" (2.90)""" (1.37) CoOt du transport centre de la -0.347 -0.371 -0.298 -0.404 -0.316 -0.140 comrnunaute et march6 le plus important (log) (3.21)""" (2.96)""" (2.44)"" (3.33)*** (2.07)"" (1.08) Revetement en terre de la plus -0.538 -0.060 -0.635 -0.714 -0.390 -0.148 large route inter - village de la comrnunaut6 (2.93)""" (0.34) (2.66)""" (3.86)""" (1.54) (0.72) ~ a i avec ~ h bAtiment en -0.196 0.312 -0.453 -0.236 -0.788 0.236 durlsemi-dur dans la ComrnunautC (1.20) (2.09)"" (2.26)"" (1.13) (3.17)""" (1.13) ~ c o lsecondaire dans la e 0.155 0.010 0.234 0.624 0.071 -0.403 comrnunaut~ (0.73) (0.04) (1.03) (2.50)"" (0.23) (1.76)" Centre de santC dans la comrnunaut6 Accks a l'electricite cornme contraintemaieure QualitC de l'tlectricitd comme 0.003 -0.008 -0.000 -0.009 -0.001 -0.007 contraintemajeure (0.63) (0.57) (0.03) (2.19)** (0.19) (0.79) QualitCdes routes cornrne -0.006 0.002 -0.009 -0.011 -0.007 -0.006 contrainte majeure (2.00)"" (0.34) (2.77)""" (2.43)** (1.77)" (0.89) Acces aux institutions de micro- -0.007 -0.006 -0.007 -0.016 0.003 -0.007 Analyse dm Climnt des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 130 - Ensemble EntreprisesEntreprises- Production Services Commerce autonomes mknages ----- finance comme contrainte majeure Taux dfintCrEtdes institutions de micro-finance comme contrainte majeure Faiblesse de la demande comme contrainte Majeure Taux d'imposition Cleves comme contrainte Majeure Complexite'des r&glements/proceduresde calcul des imp&, etc. ...comme contrainte majeure Constante 17.539 17.582 15.785 17.148 17.237 15.326 (22.40)*** (15.12)""" (16.69)*** (18.69)*** (17.52)*** (15.85)""" Observations 651 203 448 244 175 232 R' 0.36 0.66 0.39 0.65 0.68 -- 0.62 t statistiques robustes entre parenthkses * significatif B 10%;** significatif B 5%; *** significatif a 1% Analyse dzt Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bbnin - 131 - Tableau 24: Relations socialesentre mCnages de la communautC Consommation annuelle total par Zone Departements Type de mknage quantile gkographique Unit6 Ensemble Menages Mtnages P6ri Entreprises- Alibori Atacora Atlantique Borgou Collines Couffo Donga Mono Oudmt Plateau Zou 1 2 3 4 5 Rurale sans sortis des urbaine menages entreprise affaires Les gens du village/quartiersont dignes de confiance % 41,19 50.93 14.29 7,6 61-05 60 29.47 48,57 32,05 68,94 35.77 42,11 38,15 46,99 53.23 36,55 31.05 22.22 46.68 38,49 41,08 45,76 d'accord PlutGt d'accord % 23.81 23.15 28,57 44,80 20.00 10,00 3579 11.43 38.46 8,09 14,60 18,05 28.92 25.70 19.76 20,88 23.79 23-30 23.96 23.57 27.84 19.70 Sans opinion 9% 21.24 12.04 4236 32.80 12,63 14.29 18.95 31.43 15.18 14,47 35.04 15,79 18.47 16.47 14,92 28.92 27.42 39,07 16.08 25,23 18.11 18,18 PlutGt pas % 8,29 6.48 0.00 12,OO 4.21 10,00 12,63 8.57 8.97 7.23 8.03 3.76 9,24 4,02 6,05 8,84 13.31 8.96 8.09 7.00 7.57 11.21 i d'accord i Absolument % 5.47 7,41 14.29 pas d'accord Les gens du village prets h aider en cas de problemes fait % 38,21 50.93 0.00 d'accord PlutGt d'accord % 23.37 22.22 42.86 Sans opinion % 20.43 10,19 28.57 PlutGt pas % 12.31 4.63 28.57 d'accord Absolument % 5,71 12.04 0.00 pas d'accord Les gens ne se font pas confiance en matitre d'emprunt i Touta fait % 15,53 30,56 0.00 d'accord PlutBt d'accord % 23-89 18.52 57,14 Sans opinion B 26,87 12,96 28.57 PlutGt pas % 14.80 19,44 14.29 I d'accord Absolument % 18,91 18.52 0.00 7,60 12,63 28.57 3.16 11,43 1.28 38,30 12.41 36.84 9,64 20.48 24,19 24,90 15,32 11.11 21.16 18,OS 15.68 23.94 Das d'accord Se metier sinon on abuse de votre confiance Tout % 19,31 31.48 14,29 19,20 13,68 22.86 18,95 28,57 11.54 17.02 18.98 18.80 16,87 23,29 1653 18.88 20,97 12.54 2127 18,05 22.97 17.27 d'accord PLutijt &accord % 16.89 10.19 28.57 20,40 10.53 15.71 36.84 8.57 34.62 8.94 14.60 14,29 25,70 14.06 12.50 14.86 17,34 15,77 17.22 17.86 15.95 16,36 Sansopinion % 228.08 25,00 57.14 39,20 46,32 1429 17,89 31,43 16.67 16.17 47,45 16.54 2851 20.08 24,19 29.32 38,31 48.75 22.10 29,65 26.76 26.97 Plut6t pas % 15,45 19.4 0.00 17,20 12.63 24.29 15,79 8,57 12.82 21.28 5,84 17.29 1647 18.47 16,94 12.85 12.50 12.54 16.29 16-94 16.76 11,52 d'accord Absolument % 20.27 13-89 0.00 8.00 16,84 22,86 10.53 22.86 2436 36,60 13-14 33.08 12.45 24,lO 29.84 23,lO 10,89 10,39 23,13 17.50 17,57 27,88 pas d'accord Analyse du Clinzatdes Investissernents pour les Entreprises R~tralesau Bknin - 132 - Conson~mationannuelle total par Zone T ~ pde menage e quantile geographique - - . . Unit6 Ensemble Menages Menages Peri Entreprises- Alibori Atacora AtlantiqueBorgou Collines Couffo Donga Mono Oudme Plateau Zou 1 2 3 4 5 Rurale urbnine menages sans sortis des entreprise affaires Pdjugts enversles ethnies Tout a fait 8 10.38 22.22 0,00 6.00 3.16 20.00 8,42 5,71 5,13 17.45 7.30 6,02 10,04 13,25 9.68 9.64 9.27 4.66 12.03 8.66 13.51 9,70 d'accord Plutbtd'accord 9% 8.61 8.33 28,57 15,20 5.26 5.71 7-37 2,86 5,13 5,96 12.41 4.51 8,84 7.63 9,68 8,4? 8,47 9.68 8.30 7,18 9.73 9.70 Sansopinion 9% 28.32 12.96 71.43 35,60 24.21 18.57 25,26 22.86 11.54 23,40 49.64 33.08 30.12 24,50 17,34 29,32 40,32 4030 24,79 29.10 22.97 33.03 Plutbt pas % 24.62 24.07 0,00 29,60 24.21 21.43 36,84 25.71 55,13 15,74 10,22 22,56 30.12 24,50 25.00 22.89 20.56 24,73 24,59 29.10 22,97 19.09 d'accord Absolument 9% 28.08 32,41 0.00 13,60 43,16 34.29 22.11 42.86 23,08 37.45 20.44 33,83 20,88 30,12 38,31 29.72 21,37 20,43 30.29 25.97 30.81 28,48 pas d'accord PdjugCs enverscertainesethnies en ~articulier Tout h fail R 8,37 20,37 0.00 6,00 7.37 21.43 6,32 14.29 3,85 4.68 5,84 9,02 6.02 9,64 8.87 8.84 8.47 5.73 9.13 7.92 10,00 7.27 d'accord Plutbt d'accord % 13,03 4.63 28,57 17,60 4.21 7,14 12,63 2.86 3.85 21.70 17,52 8,27 16,47 12.05 11.29 13,25 12,10 10.75 13,69 10.31 15.14 15.15 Sans opinion % 26,07 1739 57.14 32.40 22,ll 11,43 2421 20.00 11.54 18.30 46.72 33.83 30,92 23,29 16.94 24.50 34.68 36,20 23,13 26,34 23.16 30,00 Plutbt pas % 22,61 31.48 14.29 26.40 27,37 17.14 28,42 8.57 56.41 14.04 10.95 15,04 26.91 22.49 2137 20.48 21.77 27,24 21.27 26,34 22.70 16.36 d'accord Absolument % 29.93 25,93 0.00 17.60 38.95 42,86 28-42 54.29 24,36 41,28 18.98 33,83 19,68 3233 41,53 32,93 22.98 20.07 32.78 29.10 30,00 31.21 pas d'accord Mtnages Nombre 1243 108 7 250 95 70 95 35 78 235 137 133 249 249 248 249 248 279 964 543 370 330 Source: ECIR Bknin. 2006. Analyse du Climardes Investissements pour les Entreprises Rurales au Bhin - 133 - ~ ~ Tableau25: Coh6sion socialeet gouvernance Statut gCnCral des membres de Zone DCpartements Revenu par tkte (quartile) la communautC geographique unit6 Trks Pkri- ble Alibo AtacoAtlantiq Borg Collin Couf Dongs Mon Outm Plate Zou Tr&sRic Moyen Pauvr ri ra ue ou es fo o C au riche he pauvr 1 2 3 4 urbain Rurale 0 0 CohCsion sociale HCtCrogtnBtCdes membres de la communautC Trks grande % 10,07 0.00 0.00 3,13 2 3 3 28.57 0.00 25,W 0,00 1134 0,OO 28.57 0,00 0.00 0,OO 13.40 5.88 10.29 11.11 7.89 11.76 3.45 11.67 Grande 96 14,77 25,00 50,00 12.50 0,00 O,W 0.00 25.00 70,W 0,OO 35.71 0.00 0,00 0,OC 17.65 15.46 11.76 22,06 11.11 13.16 3.94 0.00 18.13 Moyeme % 43.62 68,75 50.00 31,25 70,59 28.57 57,14 25,00 10,00 5769 28,57 28.57 0.00 0,OC 58,82 45,36 32.35 48,53 44-43 39.47 38.24 34.48 45.83 Ltgkre 96 13,42 6,25 0.00 21,88 0,oO 0,00 0.00 25.00 0.00 7,69 35.71 2857 0.00 0,OC 11.76 12.37 17,65 8,82 11,Il 13,16 33.57 31.03 9,17 Trbs 16gkre % 18.12 0,oO 0,OO 31,25 5,88 42,86 42,86 0,OO 20,m 23,08 0,OO 14,29 100'0 0,OG 11.76 13.40 32,35 10,29 22.22 26.32 23.53 31.03 15.00 Cohtsion de la communautC Trbs I O/o 34.90 18.75 0.00 21,88 76,47 42.86 14.29 0.00 0,00 42.31 42.86 57.14 'Oo'O 0,OG 23.53 39.18 26,47 33,82 55.56 36,84 29.41 27.59 36.67 harmonieuse Harmonieuse % 47,65 50,00 100.00 59.38 23.53 42,86 14.29 100.00 80,00 46,15 50,OO 21,43 0.00 0,00 52.94 50.52 38,4 50,00 22.22 4737 50.00 55.17 qj,83 Un peu de % 15,M 18.75 0,OO 15.63 0.00 14.29 71.43 0.00 20,00 11,54 7,14 21.43 0,W 0,OC 17,65 9,28 32.35 14,71 11.11 15.79 17.65 13,79 15,83 disputeslconflits ~rande % 0,oo 0.00 0,oo 0,00 0,OO 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,oo 0,00 0,oo 0.00 0,M) 0.00 0,oo 0.00 0,oo tensiodconflit Trks grande % 2,Ol 12,50 0,OO 3.13 0,00 0.00 0.00 0,OO 0.00 0.00 O,00 0.00 0,OO 0.00 5.88 1.03 2.94 1.47 11.11 0,OO 2,94 3,451 1.67 tensiodconflit Criminalit6 dans la communautt violence OUm 53.69 56.25 SO@ 71.88 5,88 57,14 42,86 0.00 90.00 73.08 28.57 50.00 10:0 0.00 47.06 53.61 55.88 50.00 66.67 65-79 44.12 65.52 50.81 conjugale on Conflit foncier et sur les Ouim 41.61 50.00 0.00 78.13 11.76 42.86 57.14 0.00 20-00 34.62 21.43 42.86 0,OC 23.53 41.24 50.00 35.29 44.44 36,84 58.82 55.17 38.33 ressources on naturelles Conflit liC B la rkgulation dcs OUm 12.75 18,75 0.00 37,50 0.00 0,OO 0,OO 25,OO 10,OO 3.85 0,OO 7,14 0,OO 0,OC 11,76 10.31 20.59 8.82 0.00 10.53 26,47 31.03 8.33 on marchts 37 Conflit liC aux positions Oum 27.52 18.75 0,00 18.75 11.76 71.43 14.29 50.00 53.85 7.14 28.57 '0°' 00 OTO35.29 26,XO 23.53 23.53 0.00 28,95 31,18 24,14 28,33 on politiques Annlyse du Climat des Irzvestissements pour les Entreprises Rurales all Bknin - 134 - Zone Dkpartements Statut gknkral des memhres de Reven" par tCte(quartile, gkographique .- Unitk".."".. la communautk .. -r - ... - ,. .. - Tr2s PCri- L I . ole nrioo Ataco ~. r ~ a n Borgq Lollin our . , . , . , ~ MOn uuer'n Plate Tr2s Ric Pauvr ri ra ue ou es fo Don@ Zou -:-,- ,-Moyen pauvr 1 2 3 3 c~rhainRurale IICIIC I I ~ : - a C Conflit lik aux OuiIN limites 4 4 3 43.75 0.00 68,75 23,53 14.29 57,14 0,OO 30.00 42.31 50,00 50.00 0.00 0.00 23.53 43,30 58.82 33.82 5556 42.11 64.71 68.97 38,33 on domaniales Meurtres Oum 8,72 0,OO 0,00 31.25 0.00 0,00 0.00 0.00 10,00 3,85 0.00 7,14 0.00 0.00 0.00 8,25 14.71 4,41 11,ll 5.26 20.59 27.59 4.17 on Autres Oum 1,34 6,25 0,00 3,13 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 5,RR 0,00 11,ll 0,00 294 0.00 1,67 on Gouvernance locale Caractkristiques du chef de village Age annte 59,47 59.81 58,SO 59,78 60.82 55,71 63.86 57,50 70.90 57.46 55.21 56,93 55,m 0.00 59.71 59,82 58.47 60.24 57.00 61,74 56.06 56.69 60.14 Homme 'To % IT0 99,33 IM.M IOOW 96.88 1 ~ 1 . IW.W 0 ~ l m 0 0 100.00':" 1m.00 O,OO1ou.00 98.97 1m.w 1m.w 100.m I m,m 97.~5 96.55 1m.w Education Ne sais ni % 61,74 87,5050,oO 59.38 70.59 42,86 57.14 50.00 70.00 61.54 50,OO 50.00 100'0 0,00 58.82 63.92 55,88 69.12 66.67 60,53 47.06 55.17 63.33 lire ni Ccrire Primaire pas 4 23.49 6.25 50,W 18.75 23.53 57.14 42,86 25,00 20,00 23,08 35.71 14,29 0,00 0,00 11,76 22,68 32.35 23,53 11,ll 26.32 23.53 17.24 2590 achevk Primaire 96 7,38 0,OO 0.00 3.13 0.00 0.00 0,OO 25,00 0.00 15.38 7,14 28,57 0.00 0,00 23.53 7,22 0.00 2.94 11.11 10,53 11.76 6,90 750 achevk Premier cycle du % 4,03 0.00 0,OO 9,38 5,88 0,00 0,OO 0,OO 0.00 0.00 7,14 7,14 0.00 0.00 0.00 4.12 5.88 1.47 11.11 2.63 8.82 13.79 1,67 secondaire achevC Second cycle du secondaire % 2,68 0.00 0,00 9,38 0.00 0.00 0.00 0,00 10.00 0.00 0.00 0.00 0.00 9.00 5\88 1.03 5.88 1.47 0,m O,M) 8.82 6-90 1,67 achevk Ecole sccondaire % 0.00 0.00 0,OO 0,oo 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,oo 0.00 0,00 0,00 0,00 0 . 0 0,oo 0,oo 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 professionn elle Dkmocratie et dksignation des reprksentants Mode de designation du principal representant de la communautC Elections % 72,48 68.75 50.00 56,25 100.OC 100.00 42.86 50,00 80.00 84.62 42.86 92.86 l y v 00,00 82.35 72.16 67,65 64.71 66.67 76.32 85.29 75.86 71.67 Analyse du Climatdes Invesrissementspour 2es Entreprises Rurales au Bknin - 135 - I Nomination par les anciens de % 14,77 6,25 50,00 34.38 0.00 0.00 57.14 25,OO 10.00 7,69 0.00 7.14 0.00 0.00 11,76 16,49 11.76 17.65 33.33 10.53 8.82 3.45 17.50 la cornmunaut C Nomination Pa'' % 4.70 25.00 0.00 3,13 0.00 0,00 0.00 0.00 10.00 3.85 0.00 0.00 0.00 0.00 5.88 3.09 8.82 7.35 0.00 5.26 0,OO 10,34 3.33 l'administrat ion locale Nomination par le % 0,00 0,00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0,00 0.00 0,00 0.00 0,oo 0,oo 0.00 gouverneme nt central Succession % 8.05 0,00 0,00 6.25 0.00 0,00 0,00 25.00 0.00 3.85 57.14 0,00 0.00 0.00 0,00 8.35 11.76 10.29 0.00 7,89 5.88 10.34 7.50 Autres % 0,OO 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0,OO 0.00 0,00 0.00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 O,00 0,00 0.00 Durke de l'actuel dirigeantdela ann6e 14.06 12.56 5,00 16,78 1 1 3 13.00 13,W 10.25 15.60 14.31 11.29 17.50 15,00 0,00 13,24 14.53 13,12 12.60 1 7 3 15.03 15.03 14,34 13.99 communautC en fonction Fdquence des reunions de villagelquartier Jour Nombr 4027 3730 50.00 15,63 70,59 28.57 14,29 25.00 10.00 84.62 28.57 35,71 0.00 0,00 47,M 48,45 14.71 39,71 22,22 42,11 44.12 20.69 45,00 e Mois 4,70 18.75 0.00 3,13 538 14.29 0,00 0.00 0,00 0.00 7.14 0.00 0,00 0.00 0.00 5,15 5,88 735 0.00 0.00 5.88 10.34 3.33 e Trimestre Nombl 4.70 625 0.00 15,63 0,00 0,OO 14,29 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 O,W 0.00 538 2.06 11.76 1.47 0.00 2.63 14,71 13,79 2,50 Nomb~ Semestre 0.00 0,m 0.00 0,00 0,00 0.00 0,00 0.00 0,00 0,00 0.00 0.00 0.00 0,m 0.00 0,00 0.00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 0.00 e Nombr Amke 057 0.00 0,OO 0,OO 0.00 1429 0.00 0.00 0.00 o,oo 0.00 0 , ~0 , 0.00 0.00 ~ 0,00 2.94 0,00 0,00 0,00 2,94 0,00 0,83 e Aubesoin 28.19 6.25 50.00 3438 5.88 0.00 57.14 75.W 90.00 0.00 42.86 42.86 0.00 0.00 2x53 25.77 38.24 33.82 3333 36.84 5.88 17.24 30.83 Participants moyens aux Nombl 18.89 17.44 40,50 16,88 6,015 21,43 13.29 31.75 18,80 34-42 13.14 12.50 35,00 0.00 23.18 1935 14,97 20.87 16.33 16.82 17.94 14.07 20.06 e rCunions Existenced'un Oum 92.62 93.75 100.00 96-88 lOO,U( 100.00 85.71 100.00 80,W 100.00 57,14 100.00 0,00 88.24 98.97 76.47 89.71 100.00 92.11 97.06 93.10 92.50 conseil de on 5 r- 2 2 0 8 8 2 r- om o* r- K 8 8 8 8 8 8 o. E. 2 0 0- 0 0- 8 0. " g o 8 8 8 8 6 0 0 S ? 0- 0- o' 8 0. -3 m 8 8 8 8 2 J z m r- 6 0- 0- 0 -< 0 0 0 0 0 e P - d 2 9 0 0- 0 9 0 g- 2 w - 2- x g 8 8 0 g 3 0 8 %, m d t- 0 0 8 8 8 8 8 8 d d -$ 0- d 0- g8 0- 8 8- 8 g g z c : O 8 0- 0 0- 0- 0 0 0 0 x -2 2 2 d, m m m 0 0 0 0 C; 8 8 2 8 8 8 % 8 5 5 - 0. 6 o 0- 8 0- ' 8 s - 8 8 8 8 ? ? 0- 0- 0- 0- 0- 0 0 g " o 0 - s 5 0 IC. 2 0- 0 8 2 P- 0 d rc: g8 8 2 5 8 2 0 0 8 6 m z 0 o 0 c ~ i V i m ',, - - g c Pi fy Pi 0 a a w rr, rc, 0 - LA . rr: 'rm si 5 q 2 2 2 $- V! rI m 2 % N" a g q g. 2- *- r-3 m 2 2- m 9 w - 8 - N e 0 -* m. v , e 2 8 3 : ; g m -. - s . " m w *. - 8 0 r - * 0 z : g . 0. 8 o w 6 m r - P I m LT. d " " Ifl " "1 8 0 PI^ c 4 2- 8 9 w w PI a 0 P i 9 00 d 8 8 8 2 z 9 m rr. g- 0 0 0 E s 8 r, - " g w- w, m m I r . 9 Cr, p -6 m N O M 3 0 N r - v , m 2 2 Y 8 . r E; *. m L"" r-. 0! -* m r - m w v, v, PI c z = . 4 e s q 5 z.v "m , w 0 $ * E* r - m 5 2 o_ % % 8 8 - e m !??? z:* b ' c i 0 PI vi q s zq % m 8 7 2 5 2" In 0- * K I M z. - - 2 2-N m N O 0 2 S . 8 g z g 2r- a r-. Q! '? L". a m r - m w vi rc. X" 8 8 " 3 5 5 6 g 0- 0. J g 0 &- 35 5 8 5 f 5 8 8 0- r-r 0 - rl - 8 b_ g s: - 0 r - w, $ 8 - 5;. 53 2 % % 2 2 Z r J 2 n 3- G. - 0s:t s: o m r - M 0 9 * 0. " F* w m w PI 0 0 . , t 3 " 8 8 P - m * 8 3 ; g 2" 2 e 0- ? 0- r- c % e z m m w * e 2 5 " " - 8 9 5 8 " , - 5 0 m d d d Z 0 8 a , .' 8 8 C - 3 0 r - z 8 ? y G 0. 'ci- r- a m -+ w v3 L" ' 2 m m 8 2 - 2 2 3 0 9 3. 0. 0 0 0 0 P! N ,., n b- - 8 z a g 0 E~ =- -. 6 m 8 8 . 8 8 -8 2-6 85 Cr, 0- 0- 0" d ,, w P P rl 2 2 ; -8 Z d v i - iD "-, r- r, m r - m _ 0 8 %s S* = " : 8 o tO L". m 5 % 5 2 z" s8 2 2 .m m m 0 " 2 2 m m % m N - aJ 2 - - m r r G m & 2 % : 0 *. 2 0- p 2 :$.i 0 =-: rc, aJ'2 a t- N N .s s, 2 8 - , , z 5 % 0 _ o t - 2 o , b ) i O 4 m '&L 5 4 d 0 2 e 0 ? u +45 5- 5 5 5 - v, .z 0 g o 3 " 3 3 0 " \D 8 8 5 J, m -e N 2 2g 4 pi - 2 N, 0 0 % - " 0 8 8 8 8 . g E m 5- ? "- o q 0 0 0 g g c g 0 C O O 3 % 8 g 2 0 g o o o 9 g $20 - 2 $ 3 z- 0 2 o J J f % + 5- 5 m C 0" "o 3 5 8 - 8 8 0 0 0- e 5 , s g . s g 2 8 8 5 t- u 0- 0 0 6 0 0 8" 08. o a- \& .s " 5 r j 5 5 5 - 5 G 2 5 $ 5 5 P U g B $ $ 3 5 8 c ~ 8 - 82 cn 2" S; d 0 .-5 - c a J 3 ' 5- s a l 8 8 8 8 g 8 % 7 rn C, 2 2 8 0 % 0 0 0 0 C O G 9 8 8 8 0- 0 0 0- " 8 8 8 0- 9 N - 0 0 0 "2 o m t- 0 t- m o p - 2 .z N s - e s 2- c-2- \. - 3 3 0 , 3 g N 0 ~ Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurclles au Bknin - 139 - Tableau 26: Rapport avec les lois et servicesde I'administrationpublique Zone Type d'entreprise Secteur d'activitt gtographique ""' Ensemb Entrepris Entreprise Sans k Alibo Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong Mon Ou6mPlatea Zou Ptriurbai Rural es Producti Servic Commer s- cattgor Mixte r i a ue u e s o a o k u ne e autonom on es ce mtnages ie C C Enregistrementet permis d'exploitation Emgistrement/renouvelle Oui/No ment d'emgistrementen 0.16 0.00 0.00 0.21 0,OO 0.00 0.00 0,00 0.00 0,OO 1,32 0.00 0.50 0.06 0.30 0.12 0.00 0.00 0.32 0.32 0.03 2005 Temps consacd B cette jour 110.07 0.W 0.00 3,OO 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 151v3 0.00 6,40 365'0 ?,I6 179.86 0.00 0,00 46.45 192,50 3.00 dtmarche Bureaux/organismes Nombr 1.99 0.00 0.00 2,OO 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1,99 0,00 1.39 3,47 1.16 2.53 0.00 0.00 1.00 3,05 2.00 contactts e Frais officiels FCFA 47902 0 0 38736 0 0 0 0 0 0 51434 0 51926 38006 86496 22945 0 0 61956 19279 148000 11397 Frais officieux FCFA 4754 126 0 5014 0 0 0 0 2662 0 1119 5671 23661 775 0 0 490 2446 13996 Permis requis pour nombr 0,M) 0,00 0,oo 0,oo 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,OO 0.00 0,00 0,00 0.00 0,oo 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 exploiter votre entreprise e Tempsconsacd Bcette jour 0,OO 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0,oo 0.00 0,00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0,oo 0.00 0,oo 0.00 dtmarche Bureaux/organismes nombr 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,oo 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0,oo 0.00 contactts e Frais officiels F C F A O 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Frais officieux F C F A O 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Obtenir un branchement tlectrique B usage Oumo 0.25 0,OO 0,OO 0.43 0.28 1,45 0.00 0,00 0,OO 0.00 0,28 0,OO 0,13 0.28 0.45 0.19 0,84 0,39 0.11 0.06 0.42 industriel Temps consacrt B cette jour 17.70 0.00 0.00 22.06 27.00 5,00 0.00 0.00 0.00 0.00 40,07 0,00 32,63 16.26 24,69 14.51 21.00 0.00 40,68 37.06 10.39 dtmarche Bureaux/orga~smes nombr 1,89 0,oO 0.00 1,96 1.24 2,OO 0,00 0.00 0.00 0.00 2.01 0.00 1.00 1.97 1,63 2.00 2.00 0.00 1.88 1.47 1,90 contact& e Frais officiels FCFA 90292 0 0 133455 53602 80000 0 0 0 0 29296 0 46392 94616 101689 85332 135000 0 38044 52533 92711 Frais officieux FCFA 36 0 0 76 227 0 0 0 0 0 0 0 18 40 184 13 448 0 7 13 65 Problemes avec I'administration sur le respectdes normes ProbKmes liCs h la main d'ceuvre Tempsconsacd aux inscectionsldunions iour 13,97 3,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 25.29 2.28 30,00 0,00 2529 9,13 14.21 13,61 0.00 0,00 7.00 13.25 14.77 avec I'administration Montant des amendes FCFA 3804 0 0 0 0 0 0 0 2354 9590 5000 0 2354 4423 1177 7714 0 0 2700 6676 1334 Paiement officieux % 22.43 0,00 0.00 0,OO 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.00 9438 0.00 0,00 0.00 32.00 0,OO 55,81 0,00 0,OO 0.00 48.87 0,OO Analyse du Climat des Investissementspour les Entreprises Rurales nu Bknin - 140 - Zone Type d'entreprise Secteurd'activite gkographique I,nittEnsemb Entrepris Entreprise Sans le Alibo Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong Mon Oue'm Platea Zou Pe'riurhai Rural es Producti Servic Cornn~er s- catCgor Mixte r i a ue u e s o a o 6 u ne e autonom on es ce a- menages ie Montant des paiements FCFA 2000 . 0 0 0 0 0 0 0 0 2000 0 0 0 2000 0 2000 0 0 0 2000 0 officieux SCcuritCincendie et bltiments Temps consacrkaux inspectionsl~unions jour avec l'administration Montant des amendes FCFA Paiement officieux % demandCslattendus Montant des paiements FCFA officieux Hygikne1Cpidtmiologie Temps consack aux inspectionslr6unions jour avec I'administration Montant des amendes FCFA Paiement officieux % demandCslattendus Montant des paiements FCFA officieux Rkgles environnementales Temps consacd aux inspections/~unions jour 11,35 6,02 0.00 0.00 0.00 0,00 0,00 60,00 0,00 10,00 6,00 7,48 15.00 11.21 6-02 14,60 0.00 60,00 13.30 7,48 5.43 avec I'administration Montant des amendes FCFA 26279 5000 O 0 0 0 0 lSmO 0 2500 3000 5000 17603 5000 27603 0 l 5 P 4152 10804 3000 Paiement oficieux % 27.49 o , OM) ~ 0.00 0.00 0.00 0.00 I:.0 o,oo 0.00 o m 7 ~ 0 2 0.00 28.60 o,oo 44.24 0.00 0.00 12.02 000 demand6slattendus '?v0 Montant des paiements , FCFA 100000 0 0 0 0 0 0 ~ O U O O O O O O 0 loom 0 100000 0 l o p 0 0 0 officieux Contraintes majeuresa I'obtentionde contrats avectat Renseignementsimpr6cis % l0,82 2,46 88.00 13.00 3.57 10.33 10.58 1.04 23.69 7,60 14.25 22,58 11.77 10.54 3,65 12.70 0.71 21,14 9,33 9.95 13,24 sur les appelsd'offre Mstlection des candidaturespour les % 8.90 1,18 6.00 16,48 0.00 0.00 13,86 11,59 17.24 4,87 22,48 0.62 6-07 9.74 3.56 10.31 9.83 1.96 8,28 7.39 11,16 appels d'offre Transparence: des appels % 8,43 ?,04 6.00 9.00 0.00 10.12 22,44 22.39 13.08 2.41 16.87 5,95 5.98 9.15 4,82 9,37 2.41 13.93 8.29 9.01 8.41 d'offres~uhlics Honnetet6des appels % 9,70 1.72 0.00 13,09 0,OO 0,68 13,0625.47 19.11 7.39 22,lY 6.26 6.33 10.70 12,87 8.87 27.09 13.48 10.57 5.45 9,00 d'offrepublics Complexit6des appels % 10.11 2.13 94,00 10,62 0,00 11,01 13,47 44,59 13.16 3.49 20,93 5,17 7.89 10.77 5.62 1129 2,85 13.55 14.24 9.1 R 7.06 Analyse du Climnt des Investissements pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 141 - Zone Dtpartements Type d'entreprise Secteur d'activitt gkographique Unitt Ensernb Entrepris Entreprise Sans le Alibo Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong Mon Outm Platea Zou Periurhai Rural es Producti Servic Commer s- cattgor Mixte on es ce r i a u e u e s o a o e u ne e autonom ac menages ie d'offre publics Taille du march6 par rapport aux capacites productives Adjudication des marches (retard,honn6tett) Suivi des marches ExCcutiondes marches Wfaut de paiernent Concurrencedans l'octroi des contrats de paiements % 8,19 2,16 0.00 17.37 0.00 11,34 5,18 25.14 4.96 2.1 1 11,37 5.84 4.75 9.21 2,76 9.61 3.72 12.95 7.93 11,55 6,30 ofticieux Influence majeure du lobbying sur les lois des 2 annees pssdes Votre entreprise % 7.50 4.86 0,OO 13.30 1,88 0,OO 3.85 62,71 0,74 2.24 0,76 6-85 6.00 7.95 6,15 7.86 40.02 0.00 6.17 10,88 3.11 Entreprisesnationales % 6,02 4.48 0.00 2.62 5.17 8.64 5.14 28,74 7.86 2.09 13.37 1,31 8,81 5,19 3.31 6,73 15.94 3.22 6,24 8.51 3.08 Soclktes de prtefeuille activesdanslesscteurj % 9.78 5,01 0.00 4.75 0.00 19.81 6.89 61,9912.26 5.94 15.59 6.79 10.05 9,70 6.82 10.56 35.24 4.45 9.59 13.39 4,76 ~ C O . cles Particuliers/entreprises ayant des relations avec les % 14,98 11.16 0.00 16.03 4.69 21,49 6.29 2.95 15.90 13,21 3445 22.56 23.62 12.42 10.17 1624 16.95 35.69 20.89 9.50 10.16 autorites plitiques EntreprisesCtrangkres % 10.19. 0,51 0.00 26,06 1.91 1,43 25,44 4.71 32.79 0.74 1,00 1,18 5.87 11.47 5,95 11.30 3,15 3-22 10.15 10,43 11,69 Associations % 11,51 7.44 0,OO 23,51 1.34 18.63 5,78 11,6026,48 2.01 7.41 6,13 12,44 11.23 17.70 9.88 16.47 4,77 11,70 11.49 11.35 professionnelles Syndicats % 18,lO 4,60 0.00 38.35 0,OO 8.99 57.35 12,7838.18 2.87 9,11 12.15 15.54 18.86 1658 18,50 23.83 16,18 17.95 19,04 17.07 Gangs 8,28 5,66 88.00 5,03 1,52 18,63 5.32 22.91 12.45 5.16 1094 9.51 10.15 7,72 13,97 6,78 26.98 5.23 8.91 4.35 8,12 Administrations locales % 8.67 3.64 88,00 10,43 4.69 18,45 5.84 12.78 12,Ol 4.49 1.73 17.69 13.44 7.25 7,99 834 4,93 4,23 6,73 8,67 11.62 AmCe % 12.46 3,82 0.00 10.76 0,OO 17.50 21.74 11.99 37.41 12.96 12,70 13.93 3,26 15.18 9,08 13,35 4.00 14.55 12.52 11.04 14,25 Organismesde dkveloppement % 13,29 0,63 0.00 22,51 1.88 9.37 36,9011,9939,60 8,11 1,69 1039 8,02 1435 736 14,71 9,71 15.73 12.17 13.97 14.21 international Groupes religieux % 8.00 0,32 0,OO 20,63 1,34 8,47 13,lO 12,71 15.35 0.00 4.94 0.27 1.61 9,89 4.46 8.93 2,95 1,09 8,92 7,44 8.78 Confiancedans les principes du syst&melegal pour: La promotion de la % 88,54 93.02 100,00 88.66 92,97 90.54 94.58 84.62 86,1899.26 59,03 84.89 84,31 89.80 89,97 88,17 99.38 72.90 90.22 86-22 88.52 production agricole Attirerdes investisseurs % 74.73 81.29 100,00 81.41 74.85 70,99 97,49 70.56 63.78 71.59 44.36 82.62 67,83 76,78 69,92 76,00 64.69 70.42 75.72 81.40 70.98 ttrangers (droit de douane) Privatiserlesentreprises % 52,72 52,29 1 0 0 , ~49.81 ' 58.29 46,00 68.54 44,7051,0854.95 36.3966.77 51,67 53,03 56.20 51.81 93.34 34.01 51.41 48.74 53.33 publiques LiMrer le commerce % 65.58 72,42 100,00 66.69 70,99 75,02 64.72 79.78 62,64 61,W 36.85 68.91 66,41 65.33 75.60 62,95 72,15 ?6,92 66,17 63.15 68.63 Anulyse du Climut des Investissentents pour les Entreprises Rurales au Be'nin - 142 - Zone Type d'entreprise Secteur d'activite' giographique Unit6 Ensemb Entrepris le Entreprise Sans Producti Servic Commer Aliho Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong Mon Ou6m Platea ZoU Piriurbai Rural es s cat6gor Mixte r i a u e u e s o a o 6 u ne e autonom on es cc .... mtnages ie LiMrer le march6 des 9% 66.25 74.75 100.00 67.02 60.57 65.59 74,92 66.49 52,09 77,79 46,35 63.04 61.07 67.79 79,70 62,73 71.36 70.89 60.87 71.78 66.99 changes - Am6liwer la gestion fiscale Assouplir les rkgles de recrutementdes 6trangers Arnkliorer les % 75.22 74,93 100,00 80,35 86,17 87.31 93.78 67,21 53.58 80.24 51.01 60,58 78.59 74.21 78.51 74.35 87.42 48.55 79.82 78.22 69.50 infrastructures Encouragerfiscalement % 71.78 75.81 100,00 69.65 91.91 77.28 75.15 69.23 57,64 80,25 41,84 68.63 74,24 71,05 67.26 73.00 69.31 50.82 80.16 76.76 62.21 I'investissement R6duire les taux des % 63.45 72,95 94.00 50.52 70,66 67.50 79.66 46-21 52,33 79-71 58.15 47.99 64.36 63,19 58,154 64.72 59,10 47,77 65.08 71,18 58.72 banques commerciales Ri.gles de I'OHADA Inform6 sur l'existence de % 12,84 5.54 0,OO 24.21 3,66 14,81 20.63 0.24 14.95 8,OO 18.35 7.51 24,37 9.43 4,12 15.13 16.79 2.14 18.94 9.88 9,05 I'OHADA Solutionsde I'OHADA face a I'incertitudejuridique et judiciaire , dans votre secteur 'yo PlutBt utile % 0.54 3.35 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0,00 0.00 3.32 0,00 0.00 0.m 0.91 3 6 0.33 0.00 0,66 0.00 0.00 Moyennement utile % 16.25 1.60 0.00 29.25 I? 7.71 3.32 0.00 0,00 2S.53 0.91 0.00 1.31 26.39 50,47 l3,90 2.06 0.00 15.09 15.40 22.75 Pas utile % 83.21 95.05 0.00 70.75 0.00 92,29 9 6 . 6 8 1 ~ ' 0 1 ~ 7 1 , 1 5 9 9 , 0 998,69 1 ~ 72,70 45.91 85,77 97.94 0,OO 84.21 84.60 77.25 Valeur significative des programmes publics d'appui aux affaires Aide financikre % 12,43 4.02 88.00 9.46 14,08 21.58 11,82 13.11 4,51 15.34 12,2023,72 12,M 12.54 15,36 11,66 18.11 1,45 lo,& 12,98 14.90 Formationet conseil % 9.12 14.22 0.00 3,37 15,03 11.07 4,66 0.72 0.52 6.75 17,7018.19 13,53 7,82 5,97 9,95 1.39 15.23 8,21 3.92 13.97 Wveloppement % 6,84 1,21 12.00 0.20 17,01 0.63 12.96 0,00 0,31 10,87 21,66 7.25 4.26 7.60 7.14 6.76 1.98 0,65 5.13 9.29 8.23 technologique Commercialisation (exoortations) . - Traitementfiscal % 11.63 8.06 6,OO 1.49 20.79 3.66 23.27 11,27 6.09 11,81 34.83 9.71 16,53 10,18 9.85 12.09 8,99 15.74 9.52 11.12 14.08 pdfirentiel Allkgement des proc6dures % 9,27 5,94 0.00 4,06 9.95 10.94 0.68 11.63 4.57 18,81 22,95 3,49 5.26 10.45 7.61 9.70 15.14 3,48 7.01 2,34 16.09 administratives Autres % 0.02 0,12 0,OO 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 0.02 0.08 0.00 0.37 0,OO 0.00 0.00 0.00 Entreprises 79793 10861 359 16580 8433 5783 4897 3486 5742 11212 6982 5459 18218 61575 16577 63216 3552 2738 28175 18238 27090 Source: ECIR Binin. 2006. 5- a 2 I-- -g ,NoAe--t.Ng2 0 0 0 0 0 0 - , 0 O. % $ "- s g 8 8 Q ' O id r- 0-0- N m o r c o - o -% = g z 2 8g g - o m - P I W 2 8.88- 8 O ~ C 2 wPoiv8i 8o 8- =2,3 % 8 s: 6 3 " 88$8%.8. m " 8$:8 5 8 8 P- P- 2 m 2 2 3 ; " * ,NO 3 PI o o m o - o o d s 2 g 5 2 5, - m 2 2 - 3 3 N o m 0 OP!O- '4 qo-P!o-iqq -r w o m o e o 2 m Cl -g 2 S g 3 J -$5 orno w o w o - 0 w z g 8 N o q g ~ r c m o w - q q q ? % 222 ..398 P - o v - m o 0 O w o 0 o m o w o o o o o ' m 2 522" ps o m o 9 N9a90-99 9 0. 2 * 2 N V, m 0 d O N 0 0 0 g 0 0 5 m f 3 2 8 9 8 5888-98- N 2 - "i a m r - 5 2 2 vi ~ 0 0 0 0 0v, - - 5 8 5- z m g 8 y, m w . S. $m 8 8 8 % % - 8 - 0 0 0 P I P l O w -g - Z - c , g a :- rn N m m oc m o m 0 Q\ r- 8 8 q 8 3 8 2 8 i 3 - m a*, 8 5 3 p i o r o m 0 -2. 8 m = ~ " 0 % m m -. d 8 q s Ze0,cs88. 2 8 2 6 - S N 2" 2 o m 0 e o - o o o - - 3 o* vi r.4 5 5 3 g o8o 8o 80 q 8 8 8 6 8 8 8 PI m m o o o o o d a o -800-0.0. 0 o o o o o o go g o o 5- g o o g g 9 o o o E o C. 90.90-0.C. P- 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 v, % 2 E g , 5 5 a. 5 8 9 8 2 28.8-8.8-8 2 2 2 , - N O N 0 vi ~ 0 0 0 0 0v, 3- 2 g g p g g 2 0 0 c ~ 0 ~ 0 0 0 0 0 m 2 E 7 8 8 0- 0' - 2 o 8 ,O,O t-- r, 0 = N 0 6 m - 2 8 vi 0 g- z o o -- 0 0 0 0 p 2 8 sso.o-8-8. EZ ;0 - 0 0. 0. cC C O O O O O a - - -g " s 3 $2o33 g 5 8 3 8 % S -q m * * , m 0 8 m N m * .9 m I= N , O r - 0 - 0 0 0 0 0 0 0 o 9 0 0 8 g 80 0 X 8 0- 0. 0. 0. 8 0- 0 0 0 0 0 0 0- 0-P s 5 5 sszsss 0- 2 5 5 0 2 0 0 0 0 6 o o o o o c o 89555 o m 5 a ,a 2 0. - - I r- , 2 " w - 3 5 R ,oTrt8~ +-2 ~ ,vigmo- O W Q\ 3 8 N v , m $ 2 2 5 . ~ 86 0 m m r - 0 Analyse du Climnt des Investissement.~porrr les Entreprises Rzlrales alr Bknin - 144 - Consommation annuelle total par Zone Type de rnCnage quantile gkographique MCnag unite Ensemb MBnage es le Alibo Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong OuCm Platea Rural PCriurbai EntRprise s sans Mono Zou 1 2 3 4 5 s- sortis ri a ue u es o a C u entrepri ne mknages des Se affaires n Bureaux OuiMo 0,00 0.00 0 , o 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0,m 0.00 0.00 0.00 0.00 0,oo 0,oo 0,00 0,oo 0.00 0,oo 0.00 0.00 dkpartementaux OuitNo Autres bureaux 1.82 0,00 0,00 0,00 0,00 0.00 7,69 0.00 0,00 1,05 5,26 0,00 3,45 1,43 3.08 0,00 1,32 1.25 2,00 0,00 0,00 1,82 Cause du non- enreeistrement - Non requis % 37.77 40.00 0.00 33.33 11.11 12.50 22.22 0.00 50.00 5106 1944 42.86 42.03 39.68 36,67 29.33 13.33 39,18 0.00 0,OO 37.77 'yo Frais tropClevCs % 39.32 4667 0,OO 28.79 77.78 50.00 50,00 33,33 37.23 41.67'8;' 33,93 39,13 38.10 4167 42.67 38.46 39.59 0.00 0.W 39.32 Procedures administrative5 % 12,07 1333 0.00 9,09 11,ll 37.50 19.44 0.00 11,11 8.51 16,67 12.50 11.59 14.29 13,33 9,33 8,97 13.06 0,W 0,OO 12.07 nombreuses Eviter de payer des % 10.53 0.00 0,OO 27.27 0.00 0.00 8,33 0.00 5,56 3,19 22.22 2.86 10,71 7.25 6.35 8.33 18,67 19,23 7,76 0.00 0,OO 10.53 imp6ts Autres % 0.31 0,00 0.00 1.52 0.00 0.00 0.00 0,OO 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0,OO 1.59 0.00 0.00 0,OO 0,41 0,OO 0,OO 0.31 Secteur d'activite Production % 49.09 53.33 0.00 20.90 66-67 37,5064,I066,6772,2250,537l,O54~53.4547.1449,2340.9853.9537,5052.80 0.00 0.00 49.09 477 Commerce % 30.30 6.67 0.00 35.82 33.33 12.50 15.38 0.00 11.11 42.11 18.42 2291 38.57 27-69 32.79 28,95 4000 27.20 0.00 0.00 30.30 Services % 20.61 40.00 0.00 43.28 OM, 50.00 20,51 33.33 16-67 7.37 10.53 24,14 1439 23.08 26.23 17.11 22.50 20.00 0.00 0.00 20.61 Main d'auvre salariC totale Nombr 248 11 0 78 11 3 45 0 2 17 43 38 76 53 44 39 76 87 161 0 0 248 Nombr 217 A temps plein 8 0 76 11 1 35 0 2 17 37 30 31 49 26 37 74 79 138 0 0 217 e A temps plein N 0 m b r 1 8 3 0 2 0 2 1 0 0 0 6 4 2 3 9 2 2 7 11 0 0 18 occasionnel Nombr 13 A temps partiel 0 0 0 0 0 9 0 0 0 0 4 3 1 9 0 0 1 12 0 0 13 e Concurrencedu march6 Sortiedu march6 causCe 14.55 6,67 0,OO 43.28 0.00 0.00 5,13 16,67 5.56 12.63 5.26 0.00 5,17 11,43 12.31 14,75 26.32 31.25 9,20 0,OO 0,OO 14.55 par la concurrence Facteur de moindrc comp6titivitCcompareB la concurrence 'yo Meilleur prix % 14.58 0.00 0.00 10.34 0.00 0.00 0.00 0,00 25.00 0.00 0.00 33.33 12.50 12.50 11.11 15.00 8.00 21.74 O.W 0.00 14.58 - - -2- g5q88 o r , - 0 0 :: saqe8 - O N N O O z. z-2. 2. z.g. a d4 0 O d d 0 0 -- " s a g ; s s - rc, - 0 - 0 0 8 g qgggg m 0 PI - * C o d r- 0 vi O N 0 0 8 825gg d W: w v = m z 8 S"q8.88. N d O N 0 0 0 - " " 8GE-8-8- 7 2 2 dmrnoo " 8 - 3 8 3 8 % d -omom g- 8 j 8 s s g a 0. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 8 g-g.888 8 2- 588-88- 2 0- N O 0 0 0 8 2 Z-g-z-XX 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 8 8 8 88-8.c8. 0 0 0 0 0 g 0 0 0 o o o o o " 09 3COO00 0-0- 0" 9 j 88888 0 4 8 0 0 0 0 0 0 d d Analyse du Climat des lnvestissements pour 1es Entreprises R~rralesau Bknin - 146 - Consommationannuelle total par Zone Type de menage quantilc giographique Menag Unitt Ensemh MCnage es le Alibo Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong MonoOuCm Platea Zou Rural Ptriurhai Entreprise s sans 1 2 3 4 5 S- sortis r i a ue u e s o a C u e entrepri ne mdnages des se affaires Autres % 1.35 0,00 0.00 20,00 0,00 0,00 0.00 0,00 0.00 0,00 O,00 0.00 0.00 6,25 0.W 0,OO 0.00 0.00 1.67 0.00 0.00 1,35 Pertes likes aux principaux chocs vtcus PCnurie de fonds de 60E16 FGA 159027 0 106111 0 0 '07" 0 10638'I4" '""I8l8' lrn 12818 1654799605 186732 12839 248499" 136656 roulement 6 6 5 7 0 9 9 2 7 5 Litige liC h un retard FCFA 61 25 0 61125 de oaiement 0 0 200000 0 0 0 0 0 0 1 2 2 5 0 ~ 7 0 0 1 1 r 2 0 0 4500 20000 74833 ~ 0 DClais de livraison dus h des routes FCFA 67881 0 0 10000 0 0 33813 0 0 2 ~ ~2 3 0 084286444769133358938 2983320000 80939 ~ ~ ~ ~ ~ 71676 79176 56800 impraticables Incendie FCFA 37500 0 0 0 0 0 25000 0 0 50000 0 0 0 5000025000 0 0 0 37500 0 0 37500 Vols FCFA 312667 0 0 450313 0 0 0 0 0 0 20000750099~2690926083464063625053409 42037 317903 224583 365294 0 0 1 3 3 0 1 Plus d'accts au cddit FCFA 157619 0 0 0 0 0 0 0 0 1288020rn 0 193331000015500056251725020000 151892 144211 171429 167500 0 0 3 0 0 0 0 0 Vandalisme F C F A O 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Inondations 1 FCFA 30667 0 0 0 0 0 0 0 0 30667 0 0 0 30667 0 0 0 0 30667 0 0 30667 Autres FCFA 50000 0 0 50000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 50000 0 0 0 0 50000 0 0 50000 Relations avec les agences publiques Enregistrement/renouvelle Oui/No 0,61 0.00 0.00 1.49 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 1,OS 0.00 0,00 0,00 0.00 0.00 1.64 1,3? 0.00 030 0.00 0.00 0,61 ment d'emgistrement n Perrnis requis pour Nombr 2.50 0.00 0.00 2,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 3.00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 3.00 2,00 0,00 2.50 0.00 0,00 2.50 exploiter votre entreprise e Temps consacd 3 cette demarche jour 60.00 0.00 0.00 90,OO 0,00 0,00 0.00 O,OO 0 , 3~0 , ~0.00 0.00 0 , 0.00 0.00 3 0 , 90 00 0>00 ~ ~ 6 0 , ~ 0 , ~ 0.00 60.00 7 Bureaudorganismes Nombr 2.50 0.00 0,OO 3.00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.00 2,00 0.00 0.00 0.00 0,OO 0.00 2,OO 3.00 0,OO 2,50 0.00 0.00 2.50 contact& e Frais offic~els FCFA 8000 0 0 15000 0 0 0 0 0 999 0 0 0 0 0 99915000 0 8000 0 0 8000 Frais officieux FCFA 391 4800 0 433 0 0 0 0 0 53 605 0 0 129 308 1426 171 125 476 0 0 391 Obtenir un branchement Clectriqueh usage Ou? 0,30 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 '0.00 2.63 0,00 0.00 0.00 1,54 0.00 0.00 1.25 0.00 0.00 0.00 0.30 industriel Temps consack ii cette dCmarche jour 72.00 0,00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0.00 0,00 72,OO 0,00 0.00 0.00 72,00 0.00 0 , 72,OO ~ 0,00 0 , ~ 0.00 72,OO Bureaudorganismes Nombr 1.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.00 0.00 0.00 0,oo 1.00 0.00 0,oo 1,00 0.00 0,00 0.00 1.00 contactes e Fraisofficiels FCFA1500 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 5 0 0 0 0 0 1500 0 0 1500 0 0 0 1500 Frais officieux FCFA 918 7000 0 2716 0 0 0 0 0 0 421 0 0 171 2815 1721 39 163 1160 0 0 918 Problemes avec les agences surle respect des normes Probli!rnes lits 2 la main Oui/No 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 Analyse du Climnt des lnvestissements pour les Entreprises Rurales au Bhin - 147 - Consommation annuelle total par Zone Dtparternents Type de menage quantile gtographique Mtnag UnitC Ensemb MCnaee es le Alibo Atacor Atlantiq Borgo Collin Couff Dong Mono OuCm Platea Zou Rural Petiurbni s sans r i a ue u e s o a u 1 2 3 4 5 e ne S- entrepri rntnages des Temps consacd h jour 0,00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0,00 0.00 0.00 0,00 0,00 0,00 0.00 0,00 0.00 0,00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 cette demarche Bureaux/organismes Nombr contactCs e 0,00 0.00 0,OO 0.00 0.00 0.00 0,00 0,OO 0.00 0.00 0,00 0,oO 0,00 0.00 0.00 0,oo 0 , 0~ , ~0.00 0,m 0.00 0 , ~ Frais officiels F C F A O 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Frais officieux FCFA 173 0 0 806 0 0 0 0 0 0 79 0 0 257 554 0 39 0 228 0 0 173 M6nag 1243 108 7 250 95 70 95 35 78 2.75 137 133 249 249 248 249 248 279 964 547 370 330 es ~ i u r c e :ECIR Binin, 2006. Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin -149 - Alibori Atacora Atlantique Borgou Collines Couffo Donga Mono Ou6mC Plateau Zou Total Manque de clartC sur la propriCtC fonciere 0,o 0,o 0,6 0.0 0,o 1,s 0,O 0.0 0,o 0,O 0,O 0.3 Conflitset frictionssociaux 0 8 0,O 0.6 0.0 0,O 0,O 0,O 0,O 0,9 0,O 0.0 0,3 ProcCdures d'obtentiondes licences complexes 0,o 0 8 0 8 2,1 0.0 0,O 0,O 0.0 0,o 0.0 0.0 0.1 Incertitudede la politique tcor~omique 0.0 0.0 0.0 0,0 0.0 0,O 0.0 1.6 0,o 0,O 0.0 0.1 Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 Source: EClR Bhin. 20W. Analyse Climar des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 150 - Figure 3: Taux de croissancedu PJB sectoriel (Base 100=2000) - - Agricuture lndustrie-+--S e r v i c e s Source: Base de donnees SIMA. Banclue Mondiale. Juin 2007. Analyse du Climardes Invesrissernenrspour les Entreprises R~lralesau Be'nin - 151 - Figure 4: Croissancedu secteur agricole (%) 1'1 - C r o i s s a n c e annuelle C r o i s s a n c e m o y e n n e d e 1 9 9 1 - 0 6 Figure 5: Croissance cornparbe du PIB - BBnin --- I n d o n B s i e- --N i c a r a g u a T a n z a n i e-S r i L a n k a Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 152 - ANNEXE 6: Le renforcementdes capacitks des entreprisesrurales Tableau 29: DCterminants de 1'EntrCe Probit CaractCristiques du mCnage Age du chef de me'nage Femme chef de mtnage Ratio de dtpendance Le chef ou un membre du mCnage avec experience gestion d'une entreprise Nombre de membre du mknage travaillant comme salarie hors du mknage Nombre d'annke d'kducation formelle du chef de mknage Nombre d'annCe d'kducation formelle du chef de me'nage au carrC Chef de menage avec Cducation technique professionnelle ou apprentissage Les parents du chef de mtnage ex-directeurs d'entreprise Membre d'une organisation professionnelle Consornmation annuelle totale du mtnage (log) Part du revenu total du mCnage provenant de l'agriculture Superficie de terres cultivtes par tete par le me'nage en 2002 Mknage propriktaire de son logement MCnage posskde du bttail en 2002 Mtnage posskde un tklCviseur Le menage posskde un gCnCrateur Le menage posskde une voiture Le mknage posskde une motocyclette Analyse du Clinzat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Binin - 1.53- Probit M6nage peut compter sur sa famille et ses arnis pour emprunter de 1'argent Institutions de micro-finance source de credit formel La terre exige'e comrne garantiepour le cre'dit formel Electricite' a usage industriel disponible en 2002 Eau a usage industrieldisponible en 2002 Infrastructure de santk disponible en 2002 CaractCristiques communautaires Conseil du villagelquartier capable de representer les aspirationsde la communautk MCnages bien inform6des reunions de quartierlvillage Famille principale sourced'information concernant les prog. de promotion du secteur priv6 M6canismes de prises de d6cision contr816s par les sines Densit6 des entreprises par rapport a la population en 2002 Localis6 dans une zone periurbaine Les coQtsde transport (log) Trts forte/Forte he'terogtne'it6des caractdristiquesCconomiqueset sociales Projet micro-finance existe - Projet d'amklioration des infrastructures de march6 au cours des 5 dernikres anne'es Projet d'amelioration des routeslponts au cours des 5 dernikres anndes Distance entre le centre la cornrnunaute'et le plus important march6 Pharmacie existe Analyse du Climat des lnvestissements pour les Entreprises Rurales uu Bknirz - 154 - Probit HBpital existe Routes en terre connectant le village et autres communaut6s Distance"qualit6 des routes Contraintes du Climat des Investissements Faible niveau de la demande de biens et services Corruption Acds aux marche's Les procCdures de pret encombrantes Acces aux institutions de micro-finance Acc&saux routes Pression fiscale6levee Constante (0.80) Observations 417 pseudo-R~ 0.74 r statistiques robustes entre ~arenthhses * sianificarifa 10%: **sianificarifa5%; *** sianificatifri1% Source: EClR Binin. 2006. Analyse du Clirnat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 156 - Mparternents Zone gdographique Type d'entreprise Secteurd'ac Ey::p" unite le Alibori Atacor Atlantiqu Borgou Collin Entreprise Sans Commer Couffo Dong Mono a Plateau Zou Pdriurbaine Rurale s catkgori Mixte P:?,"' Services a e es ce autonomes "lCnage e Niveau du salaire 2ir FCFA 103894 35510 0 191911 1634 29:33 7095 0 0 4587 113515 31231 125392 133227 96202 28110 0 132950 Niveau d'dducation Pas d'dducation formelle Primaire Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Ecole secondaireprofessionnelle Dipldme d'dtudes professionnelles DiplBmed'dtudes gdnkrales DEUG/DUT/licence Masterhgdnieur DESSiDEA et plus Ecole coraniqud~phdbetisation Autres ExNrience professionnelle Sexe fdminin Citoyennetk Benin Afriquede I'Ouest Autres pays africains Non africains Religion Animiste Chdtien Musulman Aulres Ethnie Fon Yomba Mina Bariba Dendi Nago Adja Otamari Peulh Europkn Aulres Recrutementet licenciement A recrutd du personnel OuiNon 4.24 O,11 0.00 9,91 0.00 1.41 0.18 0,00 0.00 0.18 25.23 9.52 9.05 2.92 3.21 4.54 0.96 0.48 5.11 qualifitlcomp6tent Temps mnyen pour recruter du jour 913,94 1270.39 0.00 97477 400 668,38 0.00 0.00 0.00 1362'5950.56 0.00 690.68 1147.03 1322.93 821.65 1378.66 13281'9 personnelqualifid Ob et comment recruter du personnel qualifid Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknirz - 157 - DCpartements Zone gdographique Type d'entreprise Secteur d'activitc! 2: Unitt Ensemb le *libori AfacOr Atlantiqu &,rgouCollin Couffo D y gMono Plateau Zou Pdriurbnine RuraleEntreprisc s menage catdgori Mixte P::nuc ses- Sans service7 a e es autonomes e % 90.1 Media % 2,Ol Organisms publics & recmtement % 2,53 Organismesprivts de mmtement % 0,05 Rkseaux d'anciensdtudiants % 0,I Autres % 5,21 A ticencid du personnel non- Oui/Non 1.46 qualifiClinco@tent Temps moyen pour licencier du jour 3.58 personnelnon-qualifit Souhaiteraitaugmenter son staff % 50,88 Souhaiteraitgarder le meme staff % 15.34 Entreprises Nombre 79793 Source:ECIR B 6 ~ n2006. , Analyse nu Climat des Investissements pour les Entrepri.~esRurales au Bknin - 158 - Tableau 31: Determinants de la Sortie ----- - - - - Probit Caracteristiquesde l'entreprise ExpCriencedu proprietaire de l'entreprise -0.058*** -0.059*** -0.058""" (4.60) (5.09) (4.61) Entreprise crCe par le propridtaire -2.267" ** -2.386*** -2.245""" (3.24) (3.07) (3.09) Principal propriktaire est le directeur de I'entreprise -1.158 -1.382 -1.152 (1.28) (1.51) (1.28) Capital initial finance par 1'Cpargne propre -6.746""" -7.213*** -6.758""" (5.46) (5.96) (5.42) Capital initial finance avec aide de la famille/lesamis -8,330""" -8.34.0""" -8.328*** (4.13) (4.66) (4.13) Enterprise formelle (enregistrdau niveau central ou -1.498 -1.416 -1.496 local) (1.34) Duree du processus d'enregistrement -0.019 (1.09) Entreprise engage dans le secteur de Production (a) 1.512""" (2.69) Entreprise engage dans le secteurdu commerce 1.516""" (2.59) Taille de l'entreprise 0.273** (2.09) Age de l'entreprise -0.101** (2.03) Nombre total de mois travail16 au cours de la demikre 0.024 annke (0.67) (1.22) (0.69) Taille de la plus grande entrepriseconcurrente 0.241*** 0.204""" 0.240*** (3.21) (2.59) (3.24) Nombre de concurrentes sorties du secteur 0.202*** 0.203" 0.202""" (3.03) (1.88) (3.02) Les concurrentesinfonnelles 0.065 0.063* 0.064 (1.61) (1.68) (1.54) Montant des pertes dues au manque de capital circulant 0.165""" 0.182*** 0.164*** (log) (3.94) Utilise 1'Clectricite provenant du rCseau de la SBEE 0.210 (0.27) DurCe moyenne des coupures d'klectricitk de la SBEE 0.007*** (4.0) Frkquencedes problkmes de connexion du tClCphone 0.023 (1.32) Bicyclette principal moyen de transport 2.373""" Analyse du Climat des Investissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 159 - Probit VChicule de tourisme principal moyen de transport Caracteristiquesdu mCnage Ratio de dependance Le chef ou un membre du mknage avec expdrience gestion d'une entreprise Nombre d'annee d'e'ducation formelle du chef de menage Les parents du chef de menage ex- directeurs d'entreprise Consommation annuelle totale du menage (log) Part du revenu total du mdnage provenant de l'agriculture Superficiede terres cultivdes par t$te par le mdnage Le mdnage posskde un gdndrateur Institutionsde micro-finance source de crddit fonnel La terre exigCecornrne garantie pour le cre'dit fonnel Eau B usage industrieldisponible Caracteristiquescommunautaires Mtcanismes de prises de dCcision contr6lCs par les ainds DensitC des entreprisespar rapport h la population en 2002 Localisde dans une zone pdriurbaine Les cotits de transport (log) Distance entre le centre la communautCet le plus important march6 Routes en terre connectant le village et autres Analvse du Cliinat des lnvestissementspour les Entreprises Rurales au Be'nin - 160 - Probit communautds (2.05) (1.71) Trks fortelforte hCte'rogCnCite des caractdristiques 0.219 -0.350 Cconomiques et sociales (0.34) (0.56) Existenced'un rCseau d'emigration 1.471"" 0.972 (2.32) (1.48) Projet micro-finance existe -1.363"" -0.476 (2.47) (0.98) Projet d'amdlioration des infrastructures de marche' au -3.059*** -2.855*** cours des 5 dernikres anndes (2.77) (2.96) Projet d'amklioration des routeslponts au cours des 5 0.363 0.597 dernikres anndes (0.41) (0.89) Pharmacie existe -1.478"" -1.098" (2.16) (1.92) H8pital existe -1.704 -1.277 (1.37) (0.70) Analyse d~rClimat des Investissemerzts pour les E~ztreprisesRurales au BLrtirz - 161 - Contraintesdu climat des investissements QualitC de 1'ClectricitC Acces aux sources formelles de crkdit Acces aux institutions de micro-finance (2.43) (2.93) (2.45) Taux d'intCri5ts pratique's par les institutions de micro- -0.056 -0.051 -0.053 finance Pression fiscale e'levCe Complexit6 de la rkglementation et des prockdures de 0.180"** 0.270*** 0.181*** calcul des taxes (2.98) (4.70) (3.02) Faible niveau de la demande de biens et services 0.028 0.083*** 0.030 (1.08) (2.80) (1.08) Les procCdures de pri5t encombrantes -0.015 0.015 -0.015 (0.63) (0.55) (0.60) Corruption 0.141*** 0.134*** 0.140*** (3.18) (258) (3.09) CoGts de transaction (interaction coQtsde transport et distance) (2.33) CoGts de transaction (interaction coQtsde transport et -0.000 qualitk des routes) (0.23) Constante 27.748""" 23.413*** 26.917""" (4.44) (4.51) (3.79) Observations 600 600 600 pseudo-R' 0.88 0.89 0.88 z statisriauesrobustesenlre ~arenth2ses * sipnificarifa 10%; **si~niticatifa 5%: ***si~nificatif1% a N l p o u r lim~rerla lon~ueurdes tableaux (-- Analyse dtr Climat des Investissements pour les Enrreprises Rurales au Bknin - 162 - Tableau 32: Statistiquesdescriptives Ensemble Entreprises-~ntnages Menages sans entreprise Ancienne entreprise Mayenn Ecart- Median Moyenn Ecart- Mtdian Moyenn Ecart- Me'dian Moyenn Ecart- Mtdian e type e e type e e type e e type e Capital initial financCavec aide de la famillelles 0,070 0,255 0 0,142 0,350 0 0,000 0,000 0 0,03 0,17 0 amis HGpital existe 0,062 0,241 0 0,075 0,264 0 0,051 0,221 0 0,05 0,22 0 Distance entre le centre la communaute' et le plus 7,843 6,688 5 7,153 6,236 5 8,672 7,037 6 8,03 689 5 important march6 ~ ecoQtsde transport s 600,912431,158 500 591,742446,012 450 633,000419,218 500 579,77 419,OO 450 Nombre de concurrentes sorties du secteur 0,725 3,539 0 0,729 3.784 0 0,750 4,034 0 0,69 2,35 0 Les concurrentes infomelles 5,387 9,038 0 4,420 8,166 0 4,370 8,513 0 8,09 10,34 0 Taille de la plus grande entreprise concurrente 2,854 3.764 1 2,831 3,485 1,136 2.417 3.643 0 3,38 4,25 1,827 8570000 1420000502000 7360000 808000503000 81300001250000473000 Consommation annuelle totale du menage 80900001220000488000 0 0 0 0 0 0 0 Pharmacie existe Routes en terre connectant le village et autres communautes Institutions de micro-finance source de credit formel DensitC des entreprises par rapport h la population en 2002 Utilise 1'Clectricittprovenant du rCseau de la SBEE Projet micro-finance existe Expkrience du proprietaire de l'entreprise Age de l'entreprise DensitC des entreprises p a rapport B la population en 2002 Le me'nage posdde une automobile Ratio de dtpendance Mtnage proprittaire de son logement Electricite a usage industriel disponible en 2002 Trks forte1Forte he'ttrogtnCitt des caracttristiques e'conomiqueset sociales Le mCnageposskde un gentrateur 0,048 0,214 0 0,075 0,264 0 0,027 0,162 0 0.03 0,16 0 Age du chef de me'nage 43,099 12,927 41 42,443 12,741 40 43,828 13,606 42 43,34 12.42 41 Infrastructure de santC disponible en 2002 0,686 0,465 1 0,699 0,459 1 0,616 0,487 1 0,74 0,44 1 Analyse du Clirnat des Znvestissements pour les Entreprises Rurales au Bknin - 163 - Ensemble Entreprises-mCnages Mtnages sans entreprise Ancienne entreprise Moyenn Ecart- Mtdian Moyenn Ecart- MCdian Moyenn Ecart- MCdian Moyenn Ecart- MCdian e type e e type e e type e e type e Nombre d'annee d'tducation fohelle du chef de 3,331 4,640 0 3,288 4,222 0 3,057 4,784 0 3,71 5,09 0 mCnage Femme chef de mtnage 0,125 0,331 0 0,152 0.359 0 0,092 0,289 0 Chef de mCnage avec education technique 0,445 0,497 0 professionnelle ou apprentissage Superficie de terres cultivCespar t&tepar le 0,482 0,845 0,25 mCnage en 2002 ~u~erficiede terres cultivtes par tEte par le 0,594 0,949 0,333 menage Mtnage possbde du Mtail en 2002 0,238 0,426 , 0 Le menage possbde une motocyclette 0,434 0,496 0 Nombre de membre du mtnage travaillant comme 0,381 0,775 0 salarit hors du menage Le chef ou un membre du menage avec 0,531 0,499 1 expe'riencegestion d'une entreprise Les parents du chef de mCnage ex- directeurs 0,025 0,157 0 d'entreprise Part du revenu total du mCnage provenant de 49, 73 35,149 45 l'agriculture (2002) Part du revenu total du mCnage provenant de 51,835 35,864 50 l'agriculture (2005) - Membre d'une organisation professionnelle 0,107 0,309 0 Mtnage posskde un televiseur 0,240 0,427 0 Eau a usage industriel disponible en 2002 0,224 0,417 0 Eau usage industriel disponible en 2005 a 0,143 0,351 0 - La terre exigCe coinme garantie pour le crCdit 0,026 0.159 0 formel MCnage peut compter sur sa famille et ses amis 0,146 0,353 0 pour emprunter de I'argent Projet d'amklioration des infrastructures de 0,156 0,363 0 march6 au cours des 5 dernihes annCes Existence d'un rCseau d'emigration 0,132 0,339 0 Nombre total de mois travail16 au cours de la 3,182 7,077 0 dernibre annee Entreprise cree par le proprietaire 0,926 0,262 1 Principal proprietaire est le directeur de 0,598 0,491 1 l'entreprise Analyse du Climardes lnvestissements pour les Entreprises Rurales au Bdnin - 164 - Ensemble Entreprises-mtnages Mtnages sans entreprise Ancienne entreprise Moyenn Ecart- Median Moyenn Ecart- Me'dian Moyenn Ecart- Mtdian Moyenn Ecart- MBdian e type e e type e e type e e type e Localist dans une zone ptriurbaine 0,226 0,419 0 0.236 0,425 0 0.197 0,399 0 0,24 0,43 0 Frbquence des problkmes de connexion du 6,096 12,059 3,941 6,028 13,518 3,6 4,779 9,587 2 7,68 11,89 5 ttle'phone Durke moyenne des coupures d'tlectricitt de la 31,990 145,912 0 40,241 178,134 0 17,185 83,698 0 35,24 141,98 0 SBEE Entreprise engage dans le secteur de Production 0,297 0,457 0 0,382 0,486 0 0,000 0,000 0 0.49 0,50 0 Projet d'ame'lioration des routestponts au cours 0,277 0,448 0 0,268 0,443 0 0,354 0.479 0 0.21 0,41 0 des 5 demibres anntes Entreprise formelle (enregistrt au niveau central 0,035 0,184 0 0,067 0,251 0 0,000 0,000 0 0,02 0,14 0 ou local) Durte du processus d'enregistremept 10,852 42,019 0 12,686 46,126 0 8,851 39,853 0 10,13 37,12 0 Capital initial financt par I'tpargne propre 0,641 0,480 1 0,940 0,238 1 0,000 0,000 0 0,88 0,33 1 Montant des pertes dues au manque de capital 31300 121000 0 24100 96500 0 37300 155000 0 36300 111000 0 circulant Taille de I'entreprise 0,728 2,710 0 1,217 3,881 0 0,000 0,000 0 0,75 1,46 0 Entreprise engage dans le secteur du commerce 0,222 0,416 0 0,326 0,469 0 0,000 0,000 0 0,30 0,46 0 Bicyclette principal moyen de transport 0,203 0,402 0 0,182 0,386 0 0,000 0,000 0 0,46 0,50 0 Vthicule de tourisme principal moyen de 0,041 0,197 0 0,066 0,248 0 0,000 0,000 0 0,05 0,21 0 transport Me'canismes de prises de dtcision contrBl6s par 0,135 0,341 0 0,126 0,332 0 0,138 0,345 0 0,15 035 0 les aines Menages bien inform6 des r6unions de 0,475 0,500 0 0,483 0,500 0 0,492 0,501 0 0,44 0,50 0 quartiertvillage Conseil du villagetquartier capable de repre'senter 0,352 0,478 0 0,350 0,478 0 0,397 0,490 0 0,30 0,46 0 les aspirations de la communautB Source: ECIR BPnin. 2006. Analyse du Climat des Investissements pour les Enrreprises Rurafes au B h i n - 165 - ANNEXE 7: Quelques donnCesde cornparaison internationale Tableau 33: Age des entreprisesnon-agricolesenquetkes Production Services Commerce Moy. Med. Moy. Med. Moy. Med. Indone'sie 10.89 8 7.50 5 8.18 5 Nicaragua Sri Lanka Tanzanie Binin 8.07 5 6.95 5 5.87 3 Source: ECIR Bhin. 2006 Note: Classees selon I'activifPayanr la Dart la vius imnnrtanre dans ie chiffred'affaires.Pour le Nicaragua, les chiffresson?disponibles u ~ a u t o n o m e s . Tableau34: Entreprises non-agricolesavec activitk saisonnikre (%) Production Services Trade Indone'sie 95 93.2 94.02 Nicaragua 78 73 89 Sri Lanka 69 61 72 Tanzanie 51 69 82 Bknin 55.49 47-24 46.19 Source: ECIR Binin. 2006 Aizulyse did Clirnatdes Investissements pour les Entreprises Rzrrales au Be'nin - 166- Figure 6: PIB par tete (US$ constant) - +N -- Benin CBte d'lvoire g 6 1 a Burkina Faso Ghana 6 Senegal ASS Source Base de donnies SIMA, Banaue Mondiale. Juin 2007 Analyse du Climat des Irtvestissenzenrs yo^; LLSEntreprises Rurales au Bknin - 167 - Tableau 35: SClectiond'indicateursde dCveloppement Cconomiqueet humain pour les pays pilotes ECIR, 2005 Source: Base de donntes sur les indicateursde dtveloppement,Banque Mondiale (2007).