. -- .--~~----.------------------...,.p--- . FILE copy DOCUMENT DE BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCI'ION'ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT DOCUMENT A USAGE INTERNE . Rapport No. 340a.-MLI . PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE MALI 13 mai 1974 rBfTURN TO ~~~~TE}l r:~~.~. RECORDS l'LaW h n~v..ihl~ 68..1 f Bax N i fb· 2/.r D, Departement des projets TRADUcnON NON'()FFICIELLE Agricoles A TITRE IYINFORMAllON Bureau regional Afrioue de l'Ouest Ce rapport a ete prepare II I'usage exclusif du personnel du Groupe de la Banque et ades rros ofrlcielles seulement. n ne peut ~tre publie. cite ou evoque sans l'autorisation du Groupe de ]a Banque, lequel ne prantit en aucune maniere son exactitude ou son caractere exhaustif. TAUX DE CHAi~GE 1 dollar EU · 500 francs maliens 100 francs maliens - 0,200 dollar EU PO IDS ET HESURES Systeme metrique SIGLES AF Alphabetisation Fonctionnelle BDM Banque de Developpement du Mali BDPA Bureau pour le Developpement de la Production Agricole DGP Direction Generale de la Production DNS Direction Nationale de la Sante DNTP Direction Nationale des Travaux Publics FAC Fonds d'Aide et de Cooperation FED Fonds Europeen de Developpement GERDAT Groupement d'Etudes et de Recherches pour le Developpement de l'Agronomie Tropicale ICRISAT Institut International de Recherche sur les Cultures des regions tropicales semi-arides (Hyderabad, Inde) IER Institut d'Economie Rurale IFAC Institut Frant;ais de Recherches Fruitieres Outremer lRAT Institut de Recherches Agronomiques Tropicales et des Cultures Vivrieres IRCT Institut de Recherches du Coton et des Textiles Exotiques IRHO Institut de Recherches pour les Huiles et Oleagineux OA Operation Arachide OACV Operation Arachide et Cultures Vivrieres OC Operation Coton OD Operation de Developpement OPA..~ Office des Produits Agricoles du Mali OSRP Office de Surveillance et de Regulation des Prix RCFH Regie des Chemins de Fer du Hali SCAER Societe de Credit Agricole et d'Equipement Rural SEPOM Societe d'Exploitation des Produits Oleagineux du Hali " SOMIEX Societe Malienne d'Import Export STR Service des Travaux Routiers , EXERC!CE FINANCIER ler janvier - 31 decembre MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE TABLE DES MATIERES Pages RESUME ET CONCLUSIONS · · · · · · · · · · · · · · · · · · i vi I. INTRODUCTION · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 II. LE CADRE DU PROJET ~ · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 A. Genera1ites · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 B. Le secteur agrico1e · · · · · · · · · · · · · · · · 3 C. Options de developpement · · · · · · · · · · · · · 4 D. Institutions · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 5 E. La recherche agrico1e · · · · · · · · · · · · · · · 6 III. LA ZONE DU PROJET · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 7 A. Genera1ites · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 7 B. L'operation aracnide ············· · · 10 IV. LE PROJET · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 11 A. B. Description · · · · ·· · · · · · · · CaracteriBtiques du projet · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 11 12 C. Organisation du credit et fourniture des facteurs de production · · · · · · ·· · · · · · · · · 15 V. ESTIMATION DES COUTS ET FINANCEMENT · · · · · · · · · · 18 A. 8. Couts du projet · · · · · · · · · · Dispositions financieres · · · · · · · · · ·... 18 18 · · C. Passation des marches et versementB 21 D. Comptabi1ite et verification des comptes · ·.... · · 23 VI. ORGANISATION ET GESTION RECRUTEMENT ET FORMATION DU PERSONNEL · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 23 A. 8. Organisation et gestion · · · · · · · ·.... .. Recrutement et formation du personnel · · · · · · · 23 25 TABLE DES MATIERES (suite) - 2 Pages VII. RENDEMENTS ET PRODUCTION. COMMERCIALISATION. AVAHTAGES POUR LES AGRICULTEURS ET RECETTES DE L'ETAT · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 27 A. Rendements et production · · · · · · · · · · · · 27 B. Prix et commercialisation · · · · · · · · · · · 28 C. Benefices pour ies agricu1teurs participants · · 30 D. Incidence du projet sur 1es recettes et 1es depenses de l'Etat · · · · · · · · · · · · · · 32 VIII. AVANTAGES ET JUSTIFICATIONS · · · · · · · · · · · · · 32 IX. POINTS D'ACCORD ET RECOMMANDATIONS · · · · · · · · · 34 ANNEXES 1. L'agricu1ture ma1ienne Tableau 1 Production et· commercialisation des principa1es cul tures (1967 a 1972) Tableau 2 Prix officie1s payes aux producteurs ddes principa1es cultures Tableau 3 Contribution du secteur agrico1e aux exportations Tableau 4 Volume des importations de;c'reales (1969 a 1973) Tableau 5 Production et commercialisation de l'arachide (1953-1973) 2. L' operation Arachide Tableau 1 Superficie, production, rendements, commercialisation Tableau 2 Facteurs de production Tableau 3 Financement 3. Systeme de culture, facteurs de production. rendements et production Tableau 1 Calendrier cultural Tableau 2 Besoins en main-d'oeuvre sur 1a production arachidiere et cereall.ere Tableau 3 Superficie arachidiere encadree par l'OACV, par secteur et annee dans la zone du projet Tableau 4 Superficie arachidiere: diffusion des themes techni ques dans la zone du projet Tableau 5 Production et rendements estimatifs de l'arachide dans la zone du projet TABLE DES MATIERES (suite) - 3 Tableau 6 Supplement de production arachidiere directement attribuable au projet Tableau 7 Superficie cultivee en sorgho et mil sous encadree par l'OACV par secteur et annee dans la zone du projet Tableau 8 Superficie cultivee en sorgho et mil: dif fusion des themes techniques dans la zone du projet Tableau 9 Production et rendements estimatifs du mil et du sorgho dans la zone du projet Tableau 10 Supplement de production de mil et de sorgho directement attribuable au projet 4. Amelioration des pistes rurales Tableau 1 Longueur des routes et pistes des secteurs de l'Ouest et du Centre Tableau 2 Routes classees en 1972 Tableau 3 Amelioration des routes de desserte - Programme 1974/77 Tableau 4 Pistes a ameliorer et propositions pour Ie 3eme projet routier Tableau 5 Caracteristiques techniques des routes et pistes Tableau 6 Consistance des travaux d'amelioration (camion de 7 tonnes) Tableau 7 Analyse des couts de camionnage dans la zone duprojet 5. Programme d'alphabetisation fonctionnelle 6. Programmes de recherche 7. Assistance medicale 8. Assistance vete.rinaire 9. Unite d'evaluation 10. Production de semences d' a:.:achide selectionnees 11. Facteurs de production et credit agricole Tableau 1 Prix de rev~cnt et prix de vente des facteurs de production agricoles . Tableau 2 Tableau com?aratif de la situation des prets et des rembourseme:-.'; s Tableau 3 SCAER - Bil~ resume Tableau 4 SCAER - Comptes resumes d'exploitation et de profits et pertes Tableau 5 Materiel agricole necessaire, couts et prets a moyen terme TABLE DES MATIERES (suite) - 4 Tableau 6 Facteurs de production saisonniers, couts et prlts de campagne Tableau 7 Recapitulation des couts et des moyens de financement supplementaires pour les facteurs de production agricoles 12. Couts du projet Tableau 1 Couts du Projet Tableau 2 Batiments et materiel r Tableau 3 Vehicules Tableau 4 Assistance technique Tableau 5 Personnel lLalien Tableau 6 Depenses de fonctionnement <,;:'ableau 7 Amelioration des pistes rurales Tableau 8 Alphabetisation fonctionnelle Tableau 9 Recherche agricole Tableau 10 Assistance medicale Tableau 11 Assistance veterinaire Tableau 12 Unite d'evaluation Tableau 13 Facteurs de production, couts et financement suppH~mentaires Tableau 14 Fonds renouvelable Tableau 15 Imprevus Tableau 16 Droits et taxes a l'importation 13. Financement Tableau 1 Financement par poste Tableau 2 Sources de financement Tableau 3 Calendrier des deboursements du credit de l'IDA 14. Marches et prix des productions du projet Tableau 1 Bareme arachide Tableau 2 Prix payes aux producteurs d'arachide Tableau 3 Cours mondiaux de l'arachide. de l'huile et des tourteaux d'arachide Tableau 4 Arachide: prix economiques depart exploitation 1973/80 Tableau 5 Destination de la production arachidiere commercialisee Tableau 6 OSRP - Compte de reserve arachide (1969-1972) , Tableau 7 Prix et structure de la commercialisation du sorgho et du mil - Bareme des prix interieurs Tableau 8 Prix payes aux producteurs de cereales au Mali et dans les -;>3:/ _ voisins (1972173) Tableau 9 Hil et 6,,:" b"." ~ ?::ix economique .:.epart exploitation 1973-1918 TABLE DES MATIERES (suite) - 5 15. Modeles et budgets d'exploitation Tableau 1 Exploitation cultivee manuellement ou sont adoptees les techniques ameliorees Tableau 2 Exploitation utilisant la culture attelee Tableau 3 Flux de liquidites pour une exploitation utilisant la culture attelee 16. Incidence sur Ie budget de l'Etat Tableau 1 Incidence du projet sur l'etat consolide des finances publiques Tableau 2 Detail du produits des impots et des prelevements sur les arachides Tableau 3 Recettes en devises 17. Calcul du taux de rentabilite Tableau 1 Couts et benefices economiques du projet Tableau 2 Calcul de la rentabilite economique - Benefices du projet Tableau 3 Accroissement des besoins en main-d'oeuvre agricole du au projet DlAGRAMME Organisation du projet CARTES 1. Zone du projet 2. Precipitations 3. Programmes (en cours et prevus) d'amelioration des routes , ,HALl PROJET DE DEVELOPPEHRNT RURAL INTEGRE Resume et conclusions i. Le Nali a demande aI' IDA de participer au financement d 'un projet visant a intensifier l'''Operation arachide" (OA) qu'ont entreprise les pou voirs publics et a l'elargir a de nouvelles zones. L'objectif recherche est " de relever la productivite et les revenus des paysans dont l'arachide est la principale culture de rapport. Ce programme intensif mettra l'accent sur l'ap plication des techniques modernes a la culture du '...l il et du sorgho, cereales les plus repandues au Mali, ainsi qu'a celIe de l'arachide. ii. Le projet, dont la realisation serait echelonnee sur cinq ans (1973/74 a 1977/78), porte sur une superficie de ~'ordre de 125.000 kro 2 et compterait environ 1 million de beneficiaires, qui figurent actuellement parmi les populations les plus ?auvres du globe, leur revenu moyen par habi tant etant de l'ordre de 30 dollars. iii. Le developpement du pays est entrave par un certain nombre d'obsta cles, en particulier: a) la distance qui Ie separe de la mer, les deux ports maritimes les plus proches, Dakar e~ Abidjan, se trouvant tous deux a quelque 1.200 kID de Bamako, la capitale; b) l'absence de ressources minieres ou de ressources naturelles en general, a quoi s'ajoute, du fait de precipitations faibles et variables et de sols generalement mediocres, une base agricole precaire; c) une grave penurie de main-d'eouvre qualifiee, qu'il s'agisse de techniciens ou de gestionnaires; et d) des problemes de communications dus aux dimensions du pays, ainsi qu'a l'insuffisance de son reseau routier et de son re seau de telecommunications. En revanche, lel~li dispose d'une population dure a la tache, habituee a vi .. vre dans des conditions climatiques penibles et a se contenter du strict mi nimum en matiere de services sociaux. - ii iv. Le pays a connu en 1968, 1970, 1972 et 1973 de graves periodes de secheresse souvent liees a une repartition inegale plut8t qu'au volume insuf fisant des precipitations. Ce phenomene a entratne des penuries qui ont ne cessite l'envoi au ~mli d'une aide alimentaire bilaterale et internationale massive. Seule l'aide exterieure lui ayant permis de faire face aux aleas climatiques de ces dernieres ar.nees, il importe tout particulierement que l'ap pareil product if mal ien soit remis e;J. etat et renforce. Tel est d' ail leurs l'objectif principal du projet decrit dans Ie present rapport. v. L'agriculture, y compris l'elevage et la peche, est Ie pilier de l'economie malienne: elle entre pour pres de la moitie (43 % en 1972) dans Ie PIB du pays, auquel elle procure par ailleurs la quasi-totalite de ses recettes en devises (54 millions de dollars en 1972). Environ 85 % de la population vit de l'agriculture, pratiquee sur des exploitations dont la grande majorite n'atteint pas 5 ha. Quelque 85 % des 2 millions d'hectares de terres cultivees sont consacres aux produits vivriers, essentiellement Ie ~il et Ie sorgho, et, dans les fonds de vallees, Ie riz. Les principales cul ··ures de rapport sont Ie coton et l' arachide qui, au cours d' une campagne nor male occupent respectivement 90.000 et 250.000 ha. vi. A long terme, Ie Mali pourrait se doter d'une base agricole solide, en exploitant ses importantes ressources en eaux de surface - Ie bassin des fleuves Senegal et Niger - pour pratiquer l'agriculture irriguee intensive. Un tel projet serait toutefois d'un coGt fort eleve, et, meme si Ie Mali par venait a se procurer les moyens de financement necessaires, ne pourrait etre realise qu'a un rythme assez lent. C'est pourquoi dans l'intervalle, les pouvoirs publics font porter tous leurs efforts sur l'amelioration de l'agri culture seche, dont la grande majorite de la population malienne tire ses moyens de subsistance. vii. Le projet, dont Ie nom initial a ete modifie pour celui de "Opera tion arachide et cultures vivrieres" (OACV), expression qui donne une meil leurc idee de son elargissement, sera gere par l'equipe en place, qui donne toute satisfaction, et beneficiera de I'assistance technique du Bureau pour Ie ucveloppement de la production agricole (BDPA). Le BDPA, qui est un :1urcau de consultants fran~ais, prete son concours a 1 'OA depuis la creation de cette derniere en 1967. Cette collaboration a donne des resultats posi tifs, dont les pouvoirs publics n'ont eu qu'a se feliciter. Les principales activites Iiees au projet seraient: a) l'intensification des activites de l'OA dans les zones comprises actuellement dans Ie progra~me; b) l'elargissement des services de l'OA a de nouvelles zones; - iii c) la fourniture aux agr1culteurs-participants, au comptant ou a credit, de facteurs de production et d'equipement agricoles; d) la fourniture, a credit, de materiel destine a un certain nombre de forgerons installes dans la zone du projet; e) l'amelioration d'environ 1.500 km de pistes dans la zone du projet; .. f) l'elargissement du programme d'alphabetisation fonctionnelle en cours; g) la realisation d'un programme de recherche agricole destine a completer le programme national en cours; h) l'amelioration des services medicaux dans la zone du projet; i) l'amelioration des services veterinaires dans la zone du pro jet; et j) la creation d'une unite d'evaluation du projet. viii. Le credit de 8,0 millions de dollars Ell que l'IDA envisage d'accor der au Mali couvrira 42 % des couts globaux du projet, estimes a 18,9 mil lions de dollars, y compris les droits et taxes d'importation (1,3 million de dollars), et 75 % des depenses payables en devises, estimees a 10,6 millions de dollars. Le solde des couts, evalue a 10,9 millions de dollars, sera cou vert par un don du FAC (2,5 millions de dollars), des allocations provenant du budget de l' Etat (4,3 millioI~s de dollars) et les contributions demandees aux participants (4,1 millions de dollars). Le credit sera retrocede par l'E tat a l'OACV sous forme de subvention pour financer les depenses d'assistance technique et d'exploitation, la construction des batiments, l'achat des semen ces, l'amelioration des pistes rurales, Ie programme d'alphabetisation fonction nelle, les travaux de recherches et l'assistance en matiere de soins medicaux et veterinaires. Un montant de 4 millions de dollars serait reserve pour parer aux imprevus. ix. Passation des marches. Les marches de vehicules et de niveleuses, dont la valeur s'eleve a 1,5 million de dollars, seront passes dans Ie cadre d'appel d'offres internationaux conformement aux Directives de l'IDA. '1 Les marches de materiel et de mobilier, evalues a 400.000 dollars et pour lesquels le marche interieur est suffisamment concurrentiel, seront attribues par voie d'appel a 1a concurrence nationale. Les marches relatifs a la construction des bureaux, des logements, des entrepots et garages, dont - iv - Ie cout e3t estime a 1,9 million de dollars seront eux aussi passes dans Ie cadre d'appels d'offres nationaux, car, en raison de leur modicite et de la dispersion des chan tiers, ils ne sont pas de nature a susciter des offres en provenance de l'etranger. La concurrence entre les entrepreneurs locaux est jugee suffisamment vive; et une marge de preference de 7,5 % sera accordee aux entreprises maliennes lors de la comparaison des offres. Les marches pour les facteurs de production agricoles (engrais, in secticides, fongicides) et Ie materiel de culture attelee, soit 3,5 millions de dollars devant etre finances par les pouvoirs publics et les agriculteurs, seront passes par la SCAER dans Ie cadre des commandes concernant l'ensemble du pays. Les procedures de passation des marches de la SCAER, qui sont a l'heure actuelle fondees sur l'appel a la concurrence dans des conditions satisfaisantes, seront maintenues au titre du projet; il est neanmoins entendu implicitement que l'IDA sera consultee sur la preparation et la publicite des documents d'appel d'offres et sur l'evaluation des offres re~ues par la SCAER. Les semences necessaires au projet, dont Ie coGt est estime a 1,3 million de dollars, seront produites sur place et reparties sous Ie contrale de l'OACV. ~es batis de charettes, dont la valeur est estimee a 319.000 dollars, seront foumies ou ache tees sur place par les agriculteurs. En ce qui concerne l'assistance technique et les services de consul tants, dont Ie coGt devrait atteindre 2,5 millions de dollars, il est propose: de passer un contrat avec Ie Bureau pour Ie developpement de la production agricole (BDPA) qui a contribue avec succes au proj~t en cours et qui sera charge de fournir les experts requis par l'OACV, dont Ie coGt est estime a 2 millions de dollars; de meme, Ie Groupementd'etudes et de recherches pour Ie developpement de l'agronomie tropicale (GERDAT) qui, a l'heure actuelle, prete son concours au Mali dans Ie domaine de la recherche agricole, fournira les specialistes necessaires moyennant un coGt estime a 150.000 dollars; des experts et consultants, dont Ie coGt est estime a environ 390.000 dollars, seront recrutes au niveau international selon des procedures jugees accepta hIes par l'IDA et charges de l'evaluation du programme d'alphabetisation fonc tionnelle, de l'assistance a l'OACV en matiere de comptabilite, de la direc tion de l'unite d'evaluation et de'l'execution d'une etude portant sur les prix a la production et les mecanismes de commercialisation des cereales. Un montant total de 3,5 millions de dollars couvrira les coGts du personnel malien, les depenses d'exploitation, Ie credit pour l'equipement des forgerons et Ie coGt des motocyclettes et bicyclettes pour les agents de la vulgarisation. Le programme c'amelioration et d'entretien des pistes ru rales sera execute en regie, ce qui semble etre Ie seul moyen d'arriver a une execution efficace et diligente de ce programme. Un montant de 4 millions de dollars restera non affecte. - v x. Les fonds provenant du credit de l'IDA seront decaisses pendant la periode de 4 ans allant de 1974/75 a 1977/78 pour couvrir: a) 100 % des depenses en devises ou 66 % des depenses totales des vehi cules et niveleuses importes au titre du projet (800.000 dollars); b) 18 % du coat supplementaire des semences (200.000 dollars); c) 80 % du coat des batiments (1,4 million de dollars; '0 d) 85 % des traitements du personnel et des consultants recrutes au niveau international affectes a la gestion du projet (1,7 million de dollars); e) 100 % des depenses au titre de l'etude qu'il est propose de faire sur la commercialisation des cereales et de l'assistance comptable (100.000 dollars); f) 75 % des depenses supplementaires au titre du personnel malien (800.000 dollars); et g) 80 % des depenses de fonctionnement supplementaires du projet (1,6 million de dollars). Sur Ie montant du credit, 1,4 million de dollars seront reserves pour parer aux imprevus. A l'exception des depenses liees a l'emploi du personnel local, aux frais de fonctionnement et a l'achat des semences, les decaissements se feront sur presentation du contrat, du connaissement ou d'autres documents appropries. Les demandes de remboursement des depe~ses en monnaie nationale et des depenses connexes devron_ etre accompagnees d'un certificat emis par Ie directeur du projet. xi. Les principaux benefices directs du projet resident dans l'augmenta tion de la production de cereal~s et d'arachides. Lorsque Ie projet aura at teint sa phase de maturite, c'esc-a-dire huit annees apres son lancement, cette production s'etablira d'apres les estimations a 65.000 tonnes d'arachides et 39.000 tonnes de d~reales par a:;t et entrainera des gains nets ou des econo mies de devises de 5,5 milliards de francs maliens (11,8 millions de dollars). On evalue Ie taux de rentabilite economique de l'investissement necessite par Ie projet a 91 % sur une duree au projet de 15 ans. Ce taux eleve s'explique '. a la fois par l'importance des ~nvestissements effectues anterieurement ou ac tuellement au titre du projet et qui sont irreversibles, et par les connais sances techniques poussees qu'ont acquis les agriculteurs grace aux efforts de vulgarisation faits en leur faveur; il convient de mentionner egalement Ie niveau assez cleve des projections a long terme des cours de l'arachide sur - vi le marche mondial. L'analyse de sensibilite effectuee revele que tout en etant assez sensible aux variations des cours, ce taux de rentabilite reste accepta ble meme dans les cas de variations importantes et defavorables des estimations de base. xii. Lorsque le projet aura atteint son plein rendement, 11 affectera environ 107.000 familles d'exploitants, soit 1 million de persounes en tout, contre 52.000 familIes (490.000 personnes) dans le cadre de l'OA en 1972/73. A supposer que toute la production supplementaire d'arachide et de cereales puisse etre vendue, elle rapportera aux familles participant au projet un complement de revenu monetaire total representant environ 2,5 milliards de francs maliens (5 millions de dollars) par an. Les grandes disparites cons tatees dans le degre de technicite des methodes culturales utilisees, de meme que dans les conditions materielles et humaines rencontrees dans la zone du projet. font qu'il est difficile d'etablir Ie budget d'une exploitation type. 11 semble neanmoins que le revenu par habitant des familles,d'exploitants disposees a suivre les recommandations techniques de l'OACV pourrait etre, grace au projet, multiplie par deux ou trois. xiii. Les points d'accord et les recommandations sont indiques au Chapi tre IX. Le projet justifie l'octroi au Mali d'un Credit de l'IDA de 8 mil lions de dollars. :r:.fALl PROJET DE DEVELOPPlliiENT RURAL Il1TEGRE I. INTRODUCTION 1.01 Le Mali a demande a l'IDA de participer au financement d'un projet visant a intensifier l'''Operation arachide" (OA) qu'ont entreprise les pou voirs publics et a l'elargir a de nouvelles zones. L'objectif recherche est de relever la productivite et les revenus des paysans dont l'arachide est la principale culture de rapport. Ce programme intensif mettra l'accent sur l'application des techniques modernes a la culture du mil et du sorgho, outre celIe de l'arachide et de divers autres produits. Le projet inclura egalement l'amelioration ponctuelle des pistes desservant les regions agricoles, un pro gramme d'alphabetisation fonctionnelle, le renforcement des services medicaux et veterinaires, un programme de recherche agricole et la creation d'une unite d'evaluation. 1.02 Le projet, dont la realisation sera echelonnee sur cinq ans (1973/ 1974 a 1977/1978) comptera environ 1 million de beneficiaires qui figurent actuellement parmi les populations les plus pauvres du globe, leur revenu annuel moyen par habitant etant de l'ordre de 14.700 francs maliens (30 dollars EU). II s'agira de la deuxieme operation de pret du Groupe de la Banque en faveur de l'agriculture malienne. En 1972, l'IDA avait en effet deja accorde un credit au Mali (277 ~~I) pour un programme de developpement de la produc tion de riz irrigue, qui progresse de fa~on satisfaisante. 1.03 Le projet a ete identifie par la mission permanente de la Banque en Afrique de l'Ouest et prepare par les services officiels maliens, avec l'aide de consultants fournis par Ie Fonds d'aide et de cooperation (FAC), organisme fran~ais. Le present rapport se fonde sur les conclusions d'une mission d'evaluation qui a sejourne au ~mli pendant les mois de juin et juillet 1973; cette mission etait composee de MM. H. Ruas et F. Agueh (IDA), H. J. Doyen, (mission permanente), de M. J. ~uilmoto (consultantspecialiste du credit) et de MM. M. Casse et C. Gassion (PAC). II. L~ CADRE DU PROJET A. Generalites 2 ~ 2.01 La Republique du Mali, qui s'etend sur quelque 1,2 million de km , compte environ 5,2 millions c'habitants. C'est un pays enclave dont les prin cipa1.lx debouches ferroviaire.s e.t roul:iers vers la mer sont les ports de Dakar au Senegal et d'Abidjan en Cote d'Ivoire. La moitie nord est pratiquement deserte. Dans Ie sud, Ie regi~e pluvial est plus favorable, mais seulement - 2 2S % de 1a superficie du pays re~oivent plus de 550 rom de precipitations annue11es, hauteur necessaire a la culture du sorgho et du mil, qui sont les denrees alimentaires de base de la population. A l'exception de la vallee du Niger, propice aux cultures irriguees et aux cultures de decrue, et de la re gion la plus meridionale, ou la hauteur des precipitations depasse 1.300 rom, les 2S % de la superficie du pays suffisamment arrosee ne se pretent le plus souvent qu'a des cultures a cycle vegetatif court, tolerant bien la secheres se: 1e mil, Ie sorgho, le coton et l'arachide. Le I~li, dont le PIB par ha bitant est de l'ordre de 10 dollars EU, est l'un des pays les plus pauvres d'Afrique et l'un des 25 pays designes par l'Assemblee generale des Nations Unies comme etant les mains developpes du monde. 2.02 Le developpement du pays est entrave par un certain nombre d'obs tacles, en particu1ier: i) 1a distance qui le separe de la mer, les deux ports maritimes 1es plus proches, Dakar et Abidjan, se trouvant tous deux a quel.que 1.200 km de Bamako, la capitale; Ii) l'absence de ressources minieres ou j,o ressources nature11es en general, conjuguee a une agriculture precaire tenant ~l 1a faib1esse et a l' irregularite de precipitations et a la mediocrite ,,01s; iii) une grave penurie de main-d' oeuvre qualifiee, qu' il s' agisse de techniciens ou de gestionnairesj et iv) des problemes de communications dus aux dimensions du pays, ainsi qu'a l'insuffisance de son reseau routier et de son reseau de telecommunications. En revanche, 1e Mali dispose d'une population dure a la tache, habi tuee a vivre dans des conditions climatiques penibles et a se contenter du strict minimum en matiere de services sociaux. 2.03 La Hali a connu en 1968, 1910, 1912 et 1913 de graves periodes de secheresse, souvent liees a une repartition inegale plutot qu'au volume in suffisant des precipitations. Ce phenomene a entratne des penuries alimen taires qui dans le nord du pays ont coute la vie a de nombreuses betes et meme a des hommes. La majeure partie des survivants sont sous-alimentes et, par consequent, en mauvaise sante. Seule I'aide alimentaire massive des or ganismes bilateraux et internationaux a permis au Mali de faire face aux a1eas climatiques de ces dernieres annees. II est done vital que l'appareil produc tif soit remis en etat et renforce; ~el est d'ai11eurs 1e principal objectif du projet decrit dans 1e p=esenc rapport. Le 13 novembre 1913, l'IDA a approu ve 1a creation d'un fonds de secours aux populations des pays frappes par 1a secileresse, projet dans 1e cadre duquel Ie riali a regu un credit de 2,5 mil lions de dollars - ce montant a servi a financer des activites concernant principa1ement: i) la construction et 1a remise en etat d'installations de petite hydraulique; ii) l'achac de rr~teriel et de fournitures pour les ser vices veterinaires; et iii) l'acquisition du materiel necessaire aux equipes de construction et de reparation des ?uits. - 3 B. Le secteur agricole 2.04 L'agriculture, y compris l'elevage et la pEkhe, est Ie pilier de l'economie malienne; elle contribue pour pres de moitie (43 % en 1972) au PIB du pays, auquel elle procure la quasi-totalite deses recettes en devi ses (54 millions de dollars EU en 1972). Environ 85 % de la population vi vent de l'agriculture, pratiquee sur des exploitations dont la superficie varie tres largement, mais se situe dans 60 a 70 % des cas en dessous de 4 ha. Quelque 85 % des 2 millions d'hectares de terres cultivees sont con sacres aux cultures vivrieres, essentiellement Ie mil et Ie sorgho, et Ie riz dans les fonds de valleee. Les principales cultures de rapport sont Ie coton et l'arachide qui, au cours d'une campagne normale occupent respectivement 90.000 et 250.000 hectares. 2.05 Ces dernieres annees, les resultats du secteur agricole ont ete determines par les fluctuations meteorologiques. lIs se caracterisent cepen dant par un desequilibre entre d'une part, on developpement rapide de la pro duction destinee a l'exportation, et d'autre part, une baisse sensible de la production vivriere. De ce fait, en depit des conditions climatiques defavo rabIes, la production de coton-graine est passee de 39.000 tonnes en 1967 a 74.000 tonnes en 1971, et celIe d'arachide en coques de 81.000 tonnes a 152.000 tonnes (Annexe 1). Ces deux cultures ont beneficie de projets bien coordonnes realises dans Ie cadre d'Operations de developpement (OD) disposant de ressources financieres etd'un personnel suffisants, (par. 2.11) qui ont permis aux paysans de recevoir les services de vulgarisation et les facteurs de production modernes dont ils avaient besoin. Des circuits de commerciali sation efficaces ont ete mis en place et des prix a la production ont ete fixes qui ont eu un effet stimulant sur les cultivateurs. 2.06 Par contre, tout indique que la production vivriere diminue; apres avoir culmine en 1967, la production de mil et de sorgho n'a cesse de diminuer, la moyenne pour la periode 1968-72 s'etablissant a 600.000 tonnes par an. Le volume des denrees alimentaires ache mine par les circuits de commercialisation officiels a accuse une baisse encore plus marquee pendant la meme periode, passant de 60.000 tonnes en 1967 a une moyenne annue11e de 15.000 tonnes. La production de riz a egalement fluctue, avec toutefois une legere tendance a la hausse, due probablement aux investissements qui ont ete effectues au subs tantiel titre de programmes tel que Ie p:-cjet "riz }iopti", finance par l'IDA. La production est ainsi passee de 172.00J tonnes en 1967 a 198.000 tonnes en 1971. 4.07 Le principal obstacle a I'augmentation de la production cerealiere reside probablement dans les necanismes de cor.®ercialisation et de fixation des prix. Le prix officiel a la production de mil et de sorgho (20 francs maliens Ie kilo) est bien trop faible par rapport aux prix effectifs des - 4 cereales sur Ie marche non officiel (par. 7.08), aux prix payes aux producteurs dans les pays voisins et aux prix payes au Mali aux producteurs de cultures d'exportation. Autant de facteurs qui, s'ajoutant aux contrSles, inefficaces malgre leur severite, que les pouvoirs publics exercent sur la commercialisa tion, ont sans doute fortement entrave l'expansion de la production de cereales et de cultures vivrieres. Le tableau ci-apres indique les revenus a l'hectare pour les principales cultures pratiquees au Mali selon les methodes tradition nelles. Revenu Revenu brut Semences et net /2 a l'ha outillage a l'ha Kg/ha FM/k./-l- PM PM PM Mil/sorgho 600 35 21.000 500 20.500 ltiz 700 25 17.500 500 17.000 Aracbide 500 30 15.000 500 14.500 Coton 400 50 20.000 500 19.500 11 II s'agit des prix fixes par 1es pouvoirs publics, sauf dans Ie cas du mil et du sorgho, pour lesquels on a retenu un prix refletant les cours prevalant sur Ie marche non officiel. /2 Avant frais de main-d'oeuvre. II suffira que les paysans, guides par les agents de vulgarisation, adoptent des methodes cu1turales plus modernes pour que leurs revenus nets a l'hectare s'accroissent de 30.600 francs maliens (ISO %) pour Ie mil et Ie sorgho, 34.500 francs maliens (200 %) pour Ie riz, 29.500 francs maliens (200 %) pour 1 t arachide et 44.500 francs maliens (225 %) pour Ie coton. C. Options de developpement 2.08 L'insuffisance des cereales et les couteuses importations, qui ont etc necessaires pour assurer la continuitc de l'approvisionnement ant con vaincu les pouvoirs publics rie la necessite d'accroitre la production nationale de denrees alimentaires. Le gouvernement s'est d'ores et deja fixe comme ob jectif d'assurer l'autosuffisance en matiere de cereales d'ici a 1978/1979. II faudra pour cela augmenter la production de mil, de sorgho et de mals de 200.000 tonnes et la production de riz paddy de 100.000 tonnes. A cette fin, les pouvoirs publics prevoient de: i) faire porter les efforts sur l'ameliora tion de la production vivriere, dans Ie cadre des Operations de developpement - 5 en cours; ii) lancer d'autres Operations de developpement pour la production de mil et de sorgho, tache d'autant plus delicate qu'il n'existe pas de varie tes ameliorees a rendement eleve qui conviennent au gout de la population lo cale. En fait, Ie gouvernement ne reussira dans cette entreprise que dans la mesure ou il pourra offrir aux producteurs des stimulants financiers suffisants et mettre a leur disposition des services de commercialisation efficaces. Le projet envisage contribuerait a la realisation de plusieurs de ces objectifs. 2.09 Les pouvoirs publics se sont egalement donnes pour taches priori taires de: i) relancer et developper l'elevage et la peche en eau douce, qui ant gravement souffert des recentes periodes de secheresse; ii) mettre en va leur les importantes ressources en eau dont dispose Ie pays, a savoir essen tiellement les bassins des fleuves Senegal et Niger, qui peuvent servir a la culture irriguee intensive; ce projet serait toutefois d'un cout fort eleve et, meme si Ie Mali peut se procurer les capitaux necessaires, ne pourra etre realise qu'a un rythme assez lent; et iii) accroitre la valeur ajoutee grace a la transformation des denrees agricoles. Des etudes et des projets interes sant ces secteurs sont en cours de prepararation dans Ie cadre du prochain plan quinquennal, qui devrait etre acheve au debut de 1974. D. Institutions 2.10 Hinistere de la production. La plupart des activites agricoles officielles sont gerees et contr<31ees par Ie Hinistere de la production. Au sein de ee Ministere, la Direction generale de la production (DGP) dirige les "Operations de developpement" (OD) par l'intermediaire de son service de l'agriculture dont dependent directement les directeurs des ODe L'Institut d'economie rurale (IER) est charge de planifier et de pre parer les projets et les programmes de developpement tout en assurant par ailleurs la coordina tion et Ie contrale de la recherche agric01e, des fermes d'Etat et de l'en seignement agricole. 2.11 Operations de deve1oppement. Au cours des huit dernieres annees, un certain nombre de programmes d'amenagement ont etc lances u l'echelon national ou regional en vue d'accroitre la production agricole. Les OD, qui sont des organismes administratifs jouissant d'une grande autonomie sur Ie plan financier et celui de la gestion, portent essentiellement sur une seule culture de rapport (arachide, coton, riz, tabac, fruits) a laquelle sont gene ralement ajoutees par 1a suite d~s cultures vivrieres que pratiquent tradition . nellement les paysans. II existe actuellement 16 OD, toutes organisees sur Ie meme modele, qui fournissent generalement aux paysans les services connexes dont ils ont besoin: facteurs dc production, credit, formation du personnel d' encadrcment et des agricultc'urs, achat et ramassage de la recolte. Dans 1'ensemble, ces operations ont ete couronnees de succes. - 6 2.12 Societe de credit agricole et d'equipement rural (SCAER). La SCAER, societe d'Etat autonome, est placee sous la tutelle du Ministere des finances et du commerce. Elle assure, soit a credit, soit sur paiement comptant, l'ap provisionnement en materiel et en facteurs de production agricoles. Les res sources financieres dont elle dispose sont, outre son capital, entierement detenues par l'Etat, Ie produit des redevances qu'elle per~oit sur Ie coton et l'arachide achetes par les ODl/, ses recettes d'exploitation et des dons consentis par des organismes d'aide. La SCAER jouit aupres de la Banque cen trale de facilites de reescompte. Elle n'octroie de prets qu'aux agriculteurs qui participent aux OD, les autres devant regler leurs achats au comptant. On , trouvera aux paragraphes 4.13 a 4.17 de plus amples details sur la SCAER. 2.13 Societe malienne d'import export (SOMIEX). La SOMIEX, egalement placee sous la tutelle du Ministere des finances et du commerce, detient Ie monopole des achats d'arachide en dehors du perimetre de l'operation arachide et celu! de l'exportation de l'arachide et du coton et de l'importation d'une large gamme de produits, notamment sucre et ciment. La SOMIEX vend les pro duits importes a des prix uniformes dans l'ensemble du pays; les pertes qu'elle 2nr2~istre au cours de ces operations sont financees grace aux benefices qu'elle tire de ses exportations et aux subventions de l'Etat. 2.14 Office des produits agricoles du Nali (OPAM). L'OPAM, Societe d'Etat, egalement placee sous la tutelle du Ministere des finances et du com merce, jouit du monopole de la commercialisation locale des cereales, qu'elle peut excrcer jusqu'a ce que ses reserves atteignent Ie niveau exige pour Ie stock regulateur. L'OPAM, qui detient egalement Ie monopole de l'importation et de l'exportation des cereales et des fruits, n'a generalement pas reussi a mettre les cereales a la disposition des consommateurs a un cout raisonnable en raison d'une politique de prix a la production peu realiste, d'une gestion defaillante et des mesures coercitives auxquelles il doit recourir pour s'as surer les quantites de cereales requises. A l'heure actuelle, la tache prin cipale de l'Office, qui deja eprouve de la difficulte a organiser les approvi sionne~ents nationaux, consiste a distribuer les cereales re~ues au titre de l'aide etrangere. E. L~ recherche agricole 2.15 Les travaux de recherche agricole, menes sous le contrale de la "Direction de la recherche" (vGl), division de l' IER, sont geni.halement ef fectues par divers membres d'un Dr6anisme fran~ais, dit Groupement d'etudes et de recherche pour le developpement de l'a 6ronomie tropicale (GERDAT). 11 s'agit 1/ 4.000 francs maliens la tonne de coton-graine et 2.000 francs maliens la tonne d'arachides en coques. - 7 de: l'Institut fran~ais de recherches fruitieres outre-mer (IFAC) qui se con sacre a 1a culture maratchere et fruitiere; l'Institut de recherches du coton et des textiles exotiques (IRCT), pour Ie coton et diverses autres fibres; l'Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrieres (IRAT) et l' Institl1t de recherches pour les huiles et oH!agineux (IRHO) respec tivement specialises dans 1es cultures vivrieres et l'arachide. 2.16 Les travaux de recherche sur l'arachide, conduits depuis 1962, visent principalement a l'amelioration des varietes. La variete a cycle long 28.206, " qui a ete retenue et qui est bien adaptee aux conditions regnant sur la majeure partie du perimetre de l'OA, a des rendements pouvant atteindre 2,9 tonnes a l'hectare. La variete a cycle court 47.10, selectionnee pour les zones les plus seches du perimetre de l'OA, a donne dans les conditions experimentales des rendements de 2 tonnes a l'hectare. D'autres programmes de recherches por tent sur la selection d'especes resistant a la rosette (maladie virale), la desinfection des semences et les essais d'engrais et d'herbicides. Les travaux de recherches cons acres au mil et au sorgho sont axes principalement sur 1a selection de varietes a rendement eleve et a cycle vegetatif court, pouvant par ailleurs satisfaire Ie gout des consommateurs. On a deja reussi a ameliorer les rendements, mais pas a obtenir d'especes presentant les qualites recherchees. 11 faut esperer que l'Institut international de recherches sur 1es cultures des regions tropicales semi-arides (ICRISAT) imp1ante a Hyderabad en Inde, et qui beneficie du soutien financier de la Banque, obtiendra des resu1tats susceptibles de trouver leur application au Mali. III. LA ZONE DU PROJET A. Generalites 3.01 Emplacement. Situee dans 1a partie ouest du Mali, la zone du pro- jet s'etend sur 125.000 km2 , soit 10 % de la superficie tot ale du pays et 20 % des terres habitees. Elle forme une bande de 50 a 200 km de large, qui s'etire sur 850 km Ie long d'une ligne est-ouest Tominian-Sadiola entre la frontiere voltaique et la frontiere senegalaise et englobe une partie des circonscriptions administratives de Segou, Bamako et Kayes. 3.02 Climat. Le projet est situe dans la zone soudanaise, zone ecolo gique et climatique qui se caracterise par une saison des pluies unique allant de mars/avril a septembre/octoore. Les precipitations annuelles pas sent de 550 nun dans la partie septentrionale de la zone du projet (Nourdiah) a 1.300 nun a Faraba dans Ie sud (voir carte des precipitations); elles sont tres irregulieres et mal distribuees. Les temperatures varient entre des minima de 12 0 C a 20 0 e en decembre/janvier, et des maxima de 38 0 e a 43 0 e en avril/maio L'humidite est la plus faible (25 a 35 %) en avril et la plus - 8 forte (60 a. 82 %) en novembre. Si l'evapotranspiration est importante, les ressources en eau restent toutefois suffisantes en annee normale pour per mettre la culture de toute une gamme de plantes annuelles de mai a. septembre. 3.03 Ressources en eau. Le Niger et le Senegal ainsi que plusieurs de leurs affluents arrosent la region du projet (voir carte) dont la partie sep tentrionale ne possede toutefois aucune source permanente d'eau de surface. La nappe phreatique, sous-jacente a toute la zone du projet peut generalement etre atteinte a moins de 20 metres de profondeur a l'est, davantage au nord I et a l'ouest. Au cours d'une annee de pluviometrie normale, les puits tradi tionnels suffisent a assurer l'approvisionnement en eau pendant la saison des pluies, mais peu profonds, ils sont souvent taris pendant la saison seche. 3.04 Topographie, sol et vegetation. Le terrain, generalement plat au nord et a l'est, ondule vers l'ouest et Ie sud ou il devient vallonne et ou i l est traverse par des cours d'eau sinueux. Le Hali n'ayant fait l'objet d' aUCllne etude pedologique, on ne connait les sols de la region du projet T1e par des analyses limitees et des extrapolations effectueesa partir des donnees dont on dispose sur d'autres pays presentant des conditions pedolo giques analogues. La zone du projet, cultivable sur a peu pres la moitie de sa superficie, consiste essentiellement en sols ferrugineux tropicaux lessi ves, moyennement fertiles, ou peuvent pousser le mil, Ie sorgho et l'ara chide. 3.05 Population. En 1972, la zone du projet regroupait selon les estima tions environ 20 % de la population du Hali, soit 1 million d 'habitants, dont le taux de croissance est de 3 % par an, y compris les migrations d'habitants venant de regions plus pauvres. L'agriculture emploie environ 90 % de la po pulation active. Les agriculteurs installes dans la region du projet, qui comptent parmi les meilleurs des pays soudano-saheliens, sont travailleurs et receptifs nux innovations. Les conditions sanitaires sont moyennes pour une zone seehe d'Afrique occidentale, c'est-a.-dire meilleures que dans les zones de iorets. Cependant, Ie paludisme, la rougeole, la bilharziose, la tubercu lose et diverses maladies intestinales font des ravages. Quant a. l'onchocer case, elle n'est endemique que dans des secteurs faiblement peuples situes Ie loog du Senegal et de ses affluents, et ne devrait pas compromettre l'execu tion du projet; la campagne internationale de Iutte contre l'onchocercose o'in tcresse d'ailleurs aucune partie de la zone du projet. 3.06 Regime fancier. Le regime foncier se fonde sur Ie principe suivant: toutes les terres vierges appartiennent a. l'Etat et les par~iculiers creent un droit d'usufruit en occupant et en cuitivant la terre. Ce droit est rela tivement permanent et peut etre transforme en droit de propriete officiel sur remise d'un titre a cet effet. - 9 3.07 Systeme d'exp10itation agrico1e. Dans 1a zone du projet, presque to utes 1es terres sont cu1tivees a l'aide d'une main-d'oeuvre fami1iale et, parfois, de quelques ouvriersagricoles. La region compte en tout que1que 200.000 fermes; 60 a 75 % d'entre e1les assurent la subsistance d'une a dix personnes, 25 a 35 % celIe de onze a 25 personnes et 5 % environ font vivre plus de 25 personnes. Leur superficie, quoique variable, reste inferieure a 4 ha dans 60 a 70 % des cas. Lea cultures principa1es sont, par ordre d'importance, Ie mil, Ie sorgho, l'arachide, Ie mais, 1e riz, Ie coton, Ie manioc et 1a pat ate douce. Une fois defrichee, la terre est cu1tivee pendant 1. cinq a sept ans, se10n un systeme d' assolement assez irregu1ier, puis 1aissee en jachere pendant 15 a 20 ans. II n'y a pas de penurie de terre, et seul un manque occasionnel de main-d'oeuvre pourrait s'opposer a l'agrandissement des exploitations. Tous 1es agricu1teurs e1event des chevres, des moutons et de 1a vo1ai1le, 50 % d'entre eux e1event des bovins, 1a trypanosiomase ne sevissant pas dans 1a zone du projet. 3.08 Communications. La voie ferree de la Regie des che~ins de fer du !viali (RCFN) qui re1ie Koulikoro et Bamako a Kayes et au port maritime de Dakar, au Senegal, traverse 1a region du projet au centre et a l'ouest. Le chemin de fer, qui constitue pour Ie tiali 1e principal moyen d'acces a la mer, accuse depuisquelque temps une baisse de rendement; cette situation devrait toutefois etre ame1ioree par 1es projets en cours d'execution au Senegal et au Hali avec l'aide du Groupe de 1a Banque (Credits 384-r1LI et 314-SEN et Pret 835-SEN). C'est 1e rail qui acheminerait tous 1es facteurs de production importes pour 1e projet et tous 1es articles d'exportation produits dans le cadre du projet. La region est ega1ement desservie par environ 2.200 km de routes clasbees, entretenues par la direction nationale des travaux publics (DNTP), qui sont actuellement r.lodernisees grace a un cre dit de 7,7 millions de dollars consenti par l'IDA (Credit 383) et un don du FAC de 931 millions de francs maliens. L'IDA envisage de financer un autre projet routier qui prolongerait le reseau des routes nationales jusqu'a la reg10n du projet. Les routes regionales et les pistes qui re1ient les villa ges les uns aux autres et aux routes principales desservent assez bien l'est de cette region mais sont insuffisantes et souvent en mauvais etat dans Ie centre et une grande partie de l'ouest; de plus, elles ne sont generalement pas carrossables pendant la saison des pluies. En outre, faute de materiel et de capitaux, les autoritcs locales ne sont pas en mesure d'assurer l'entre tien des routes regionales et des pistes qui rc1event de leur competence. C'est pourquoi le present projet prevoit des travaux de refection sur les parties les plus mauvaises de quelque 1.500 km de pistes. 3.09 Services sanitaires. La zone du projet, qui englobe Bamako, pos sede six hopitaux (1.135 lits), 18 maternites (168 lits), 25 centres de soins (116 lits) et 125 dispensaires. Ces installations ne suffisent pas a - 10 repondre aux besoins de la population et les services sanitaires manquent a la fois de ressources et de personnel qualifie. Le projet comprend done un modeste programme destine a ameliorer les installations medicales des regions les plus reculees de la zone du projet. 3.10 Education. Le taux d'alphabetisation, deja faible (10 %) dans la region du projet comme dans l'ensemble du pays, est encore inferieur chez les ruraux a 1a moyenne nationale et il est exceptionnel de rencontrer un agri culteur sachant lire et ecrire. Afin de faciliter l'adoption des nouvelles techniques agricoles necessaires a la realisation des objectifs du projet, l'Operation arachide a lance, avec l'aide de l'Etat et de bailleurs de fonds etrangers, un programme d'a1phabetisation fonctionne1le (voir par. 4.07). Cc programme s'est reve1e tres utile et beaucoup y voient l'un des facteurs qui ont Ie plus contribue a la reussite de l'Operation arachide, bien que l'eva1uation n'en ait pas encore ete conduite en detail. B. L'Operation Arachide j.1.1 .'..pres une recol te except ionnelle de 138.000 tonnes d' arachides en 1957, la production et les exportations d'arachide n'ont cesse de diminuer et les pouvoirs publics ont essaye, sans succes, de remettre sur pied l'in dustrie de l'arachide. C'est a cette fin qu'a ete lancee en juin 1967, l'Opcration arachide (OA), qui beneficie d'un financement partiel du Fonds d'aide et de cooperation (FAC) et de l'assistance technique d'une societe fran~aise, Ie Bureau pour Ie developpement de 1a production agricole (BDPA). Initialement, l'OA se proposait de reorganiser la commercialisation de l'ara chide: en effet, c'est essentiellement parce que la vente etait mal organisee que les agriculteurs ne trouvaient plus avantageux de se consacrer a l'arachide comme culture de rapport. En 1969, l'Etat a accorde aux agriculteurs une hausse de 25 % du prix au producteur de l'arachide et, par la suite, l'OA s'est efforcee d'ameliorer les methodes cultura1es et d'introduire des fac teurs de production modernes. En outre, un programme d'alphabetisation fonc tior,:.-211e. destine aux agriculteurs, a ete mis sur pied. Au cours de 1a cam pagne de 1972, 52.000 agriculteurs appartenant a l'OA ont produit sur 99.000 ha 776.500 tonnes d'arachides, soit environ 51 % de la production malienne. En 1972/73, l'OA a ramasse 80 % de 1a production commercia1isce d'arachides riu HalL Au cours de cette meme campagne, 50 % des agricu1teurs de 1 lOA ont serne a l'epoque prescrite, 30 Z d'entre eux a la densite recommandee et 36 % ont procede a des epandages d'engrais; 32 % ont desinfecte les semences d'ara chides et 20 % les graines de mil et de sorgho. En cinq ans, l'OA a reussi a multiplier par douze la distribution de semences ameliorees, a faire passer Ie rendement ii 1'hectare de SOD idlos en 1968 a 814 kilos en 1971 et a doubler 1a superficie p1acee sous son contrale; grace a ses efforts, 1a production nationa1e est passee de 81.000 tonnes en 1967 a 153.000 tonnes en 1972 (voir Annexe 2). - 11 3.12 Halgre des conditions atmospheriques defavorables, l'OA a donc obtenu d'excellents resultats. Son personnel charge d'apporter une assis tance aux agriculteurs est efficace et honnete et la plupart des postes d'en cadrement sont maintenant confies a des ~~liens, entoures de quelques con seillers etrangers. Les services administratifs de l'OA laissent toutefois encore a desirer, notamment en matiere de comptabilite et de contr8le du credit. IV. LE PROJET A. Description 4.01 Le projet constituera la deuxieme phase (mars 1973 a mars 1978) de l'Operation arachide (OA) dont les activites serontintensifiees et elargies a de nouvelles zones. La realisation du projet est en cours et les versements au titre du credit propose de l'IDA commenceraient au debut de la deuxieme an nee du projet (voir par. 5.09). Les principales activites liees au projet se ront: a) l'intensification des activites de l'OA dans les zones comprises actuellement dans le programme, en ce qui concerne non seulement l'arachide mais toutes les principales activites agricoles, no tamment la production des cereales de base et l'elevage; l'ap pellation "Operation arachide" sera remplacee par "Operation arachide et cultures vivrieres" (OACV) pour mettre en lumiere l'importance accordee dans le projet a la production vivriere; b) l'elargissement des services de l'OACV a de nouvelles zones; c) la fourniture aux agriculteurs participants, au comptant ou a credit, de facteurs de production et de materiel agricoles. Pour la realisation des objectifs ci-dessus, Ie projet comprendra egalement: d) un programme d'amelioration des pistes rurales comportant des ope rations ponctuelles de refection et d'amelioration sur environ 1.500 km de pistes; e) un programme d'alpnabetisation fonctionnelle; f) un programme de recherche agricole destine a completer le programme national en cours; - 12 g) l'amelioration des services medicaux dans la zone du projet; h) l'amelioration des services veterinaires dans la zone du projet; i) la fourniture d'equipement a credit a certains forgerons; et j) la creation d'une unite d'evaluation du projet. Le projet financera en outre une etude sur les prix a la production et la com mercialisation du mil et du sorgho. (voir par. 7.08). " B. Caracteristiques du projet 4.02 Programme de developpement agricole. La superficie des cultures d'arachide, de mil et de sorgho ou, dans Ie cadre du programme de l'OACV, se ront uti1isees des techniques ameliorees et la superficie supplementaire di rectement attribuable au projet sont recapitulees ci-apres (pour plus de de :ai15 voir Annexe 3). Annee Annee du projet 0 11 2 3 4 5 6 7 8 (superficie ar- 72/73 73/74 74/75 75/76 76/77 77/78 78/79 79/80 80/81 rond ie au mil- Her d'ha) Superficies tot ales auxquelles les themes recommandes par l'OACV seront appliques: Arachide 100 105 138 157 172 182 187 191 191 >lil/sorgho 114 117 234 245 255 264 267 270 270 Superficies supplement aires attribuables au projet ,\.rachide 1 3 8 16 23 28 32 32 ::il / sorgho 3 7 10 13 17 18 Les estimations ci-dessus tiennent compte de la diffusion des techniques mo dernes qui aurait eu1ieu en absence du projet. 4.03 Amelioration des methodes de culture. Les agriculteurs participants anclioreront progressivement leurs methodes de culture. Le rythme de cette evolution sera lie aux methodes auxque1les ils sont accoutumes, a leur recep tivite aux conseils et a leur capacite d'endettement dans la mesure ou ce11e ci determinera leur acces aux facteurs de production rnodernes. Tous les - 13 participants cultiveront Ie mil et Ie sorgho alternativement avec l'arachide et recevront des conseils techniques sur la fa~on de maximiser leurs rende ments. L'OA a deja diffuse, ces cinq dernieres annees, toute une. gamme de themes techniques, ce qui permet desormais de recommander l'usage de ceux qui ont fait totalement leur preuve. Les themes preconises pour la culture de l'arachide sont notamment des semis precoces et denses, un sarclage bien echelonne, la desinfection des semences, l'utilisation d'engrais et de semen ces ameliorees; on compte qu'au stade du plein developpement, au moins 70 % des agriculteurs utiliseront ces semences. En ce qui concerne Ie mil et Ie sorgho, en l'absence de meilleures varietes, les principes de base recomman des sont des semis et un sarclage bien echelonnes et Ie traitement des semen ces. Quoi qu'il en soit, ces cultures profitent de l'effet residuel des en grais utilises pour la culture de l'arachide et de la meilleure preparation du sol rendu possible par la culture attelee. Les agriculteurs qualifies pourront se procurer a credit l'equipement necessaire. 4.04 Structure administrative. La zone du projet sera divisee en neuf secteurs, composes chacun de deux a cinq sous-secteurs, soit au total 26 sous secteurs. II y aura 308 agents de vulgarisation agricole pour l'ensemble du projet, chaque agent s'occupera en moyenne de huit villages groupant chacun en viron 45 agriculteurs. Dans Ie cadre du projet, Ie rapport sera d'un agent de vulgarisation agricole pour 350 agriculteurs. 4.05 Programme de construction. Le programme comprendra la construction d'un siege a Bamako et de 27 bureaux, 29 hangars et 33 logements a Bamako et dans les secteurs et sous-secteurs, l'amenagement de quatre ateliers-garages et l'agrandissement de l'atelier et du garage principal de l'OACV a Bamako. Tous ces batiments seront convenablement equipes et meubles. 4.06 Programme d'amelioration des pistes rurales. Ce programme (Annexe 4)>> qui s'etendra sur trois ans a compter de 1a deuxieme annee du projet, com prendra l'amelioration des tron~ons les plus defectueux des 1.500 km de pis tes desservant les secteurs de l'ouest et du centre de la zone du projet. Ces pistes sont vitales pour Ie ramassage des recoltes, les echanges commerciaux courants et l'efficacite des services de vulgarisation agricole et du person nel medical et veterinaire. 4.07 Programmes d'alphabetisation fonctionnelle. (Annexe 5) Le principal objectif des programmes d'alphabetisation fonctionnelle, qui prennent la forme de cours extra-scolaires dispenses dans les dialectes locaux, est d'aider les ~ individus a ameliorer leur productivite en leur inculquant les rudiments d'ecri ture, de lecture et d'arithmetique indispensables a une meilleure comprehension de leur travail ou de leurs aifaires. Les programmes d'alphabetisation fonc tionnelle en milieu rural aident les agriculteurs a mieux comprendre et, par tant, 3 appliquer de fa~on plus efficace les innovations techniques recomman dees par les agents de la vulgarisation agricole. Sn consequence, un pro granme judicieux d'alphabetisation fonctionnelle favorisera la reussite des - 14 campagnes de vulgarisation agricole. On estime que vers la fin de 1973, quel que 30.000 agriculteurs des zones de l'OACV auront suivi des programmes com plets d'alphabetisation fonctionnelle. L'evaluation des programmes d'alphabe tisation fonctionnelle a l'echelon du pays d'une part et a l'echelon de l'OACV d'autre part, n'a pas encore ete effectuee. En consequence, Ie programme qui sera finance au titre du projet sera limite a: a) l'evaluation des programmes d'alphabetisation fonctionnelle passes et en cours au titre de l'operation arachide et b) dans l'attente des conclusions de ladite evaluation, la mise en place~ de la premiere annee a la troisieme annee du projet, de 500 nouveaux centres d'alphabetisation fonctionnelle, y compris Ie recrutement du personnel et la fourniture de l'equipement necessaires. Si, comme on l'espere, l'evalua tion confirme l'utilite de l'alphabetisation fonctionnelle, 200 nouveaux centres seraient ouverts. 4.03 Programmes de recherche. (Annexe 6) Les programmes de recherche seront divises en i) des recherches appliquees sur la diversification de la production agricole dans la zone du projet, notamment la pratique des rota ~-i(:n~.; plus longues avec introduction de cultures telles Ie coton, Ie maIs, le .,iebe et les legumineuses fourrageres; ii) la poursuite des travaux sur I' arachide en vue de l' amelioration des varietes locales et de l' adaptation ciu materiel vegetal mis au point dans des pays jouissant de conditions com parables; des essais de produits antiparasitaires et d'engrais; et iii) des etudes pedologiques. 4.09 z\melioration des services medicaux. (Annexe 7) 11 s'agit d'un mo deste programme destine a l'amelioration des activites et de la qualite des services sanitaires existant dans les secteurs les plus recu1es de la zone du projet. L'objectif sera de detecter et de combattre des leur apparition les maladies infectieuses~ lesquelles, de fa~on generale, atteignent les popula tions de la zone du projet au debut de la campagne agricole qui coIncide avec la venue des pluies. Le programme viserait egalement a inculquer des rudi !:1ents d'hygiene auxfamilles rurales. Le personnel supplementaire, les dis pensaires, les vehicules, l'equipement, lea medicaments et les depenses de fonctionnement necessaire a la realisation de cet objectif seront pris en charge au titre du projet. 4.10 Amelioration des services veterinaires. (Annexe 8) Les services vcterinaires existants, lesquels, de fa~on generale, manquent de fonds pour acquerir Ie materiel et les fournitures medicales necessaires, seront renfor ces au titre du projet. Cette mesure s'impose par suite de l'expansion pro jetee de 1a traction animale dans 1a zone du projet. L'ame1iorat1on des solns veterinaires pour les boeufs d~ labour s'accompagnera de l'initiation des agriculteurs a l'elevage. Le personnel supplementaire~ les enc10s de desinfection, les vehicules~ l'equipenent, la dotation initiale en medicaments et les depenses de fonctionnement seront finances au titre du projet. - 15 4.11 L'unite d'evaluation. (Annexe 9) Les avantages du present projet pour les populations vivant dans les zones de l'OACV et pour l'economie du P~li en general seront evalues par une unite d'evaluation qui serait creee au titre du projet. Elle etablierait, entre autres, l'incidence du projet sur Ie revenu et Ie bien-etre des agriculteurs participants et, de fa~on gene rale, l'evolution des indicateurs economiques et sociaux. Cette unite sera autonome, bien que rattachee a l'Institut d'economie rurale avec lequel elle collaborera etroitement. 4.12 Impact du Projet sur l'environnement ec 'la'sante "Publigue. Le pro- jet aura une incidence modeste mais benefique sur Ie milieu et la sante pub li que. Le programne medical aura pour effet une certaine amelioration de la sante publique et, comme dans les zones ou l'OACV est competente ses agents sont habilites a empecher Ie defrichage des versants exposes a l'erosion, les risques de degradation des sols s'en trouveront reduits. C. Organisation du credit et fourniture des facteurs de production 4.13 La vente de facteurs de production aux agriculteurs, soit au comptant soit a credit, est, a l'echelon national, Ie monopole de la Societe de credit agricole et d'equipement rural (SCAER). Depuis Ie nois d'avril 1971, la SCAER a agi essentiellement en tant que centrale d'approvisionnement pour des "opera tions" - tel Ie l'operation arachide - lesquelles, a leur tour, fournissent les facteurs de production aux agriculteurs, encaissent les versements en especes et les remboursements et detiennent des stocks de facteurs de production pour Ie compte de la SCAER (Annexe 11). 4.14 Les operations de credit dans les zones de l'OA se sont heurtees aux problemes ci-apres: i) la coordination insuffisante entre la SCAER et l'OA en ce qui concerne la gestion des stocks de facteurs de production, qui a entraine des penuries dans certaines zones et des exccdents dans d'autres; ii) des im payes de l'ordre d'environ 20 % de l'ensemble des prets accordes aux cultiva teurs d'arachi1,s depuis 1968, contre 2 % d'impayes dans les zones de l'''Ope ration coton";- iii) une controverse permanente entre la SCAER et l'OA a 11 Le coton, a l'inverse de l'arachide, ne peut etre vendu qu'a un seul eta blissement de transformation, "1' operation coton", et ne peut etre uti lise que dans une mesure tres limitee par Ie producteur meme. En conse quence,"l'operation coton" recouvre plus facilement les prets en deduisant leurs montants du produit de la vente des agriculteurs. - 16 propos du financement des prets pour 1es semences d'arachides; l'OA a retenu, ma1gre l'opposition de 1a SCAER, des fonds provenant du remboursement d'autres prets pour ce financement. Recemment, toutefois, 1es deux parties ont e1abore et accepte en principe une "convention de services reclproq\1es" qui definit plus c1airement 1es responsabilites respectives de l'OA et de 1a SCAER. Un systeme ame1iore de commande des facteurs de production et de gestion des stocks est actue11ement mis en oeuvre et 1es autorites ont reconnu 1a necessite d'app1iquer des moyens de pression juridiques plus fermes a l'encontre des agricu1teurs defai11ants. L'une des conditions prea1ab1es a l'entree en vi gueur du credit sera que l'OACV et la SCAER signent une "convention de servi ces reciproques" jugee satisfaisante par l'IDA et definissant les responsabi lites et obligations des deux parties. 4.15 Au titre du projet, la SCAER restera chargee de l'achat des facteurs de production et de l'equipement agricoles, exception faite des semences, et 1 'OAGV 1es vendra aux agriculteurs, a credit ou au comptant. Ces credits se raient finances par la SCAER, grace a une cote speciale de reescompte autorisee par la Banque centrale. La Banque de developpement du 11a1i (BDM) agit en qua lite d'intermediaire et applique une commission de 1,5 % s'ajoutant au taux de n;escompte de 1a Banque centrale qui est actuellement de 3,5 %. En fait, s' a gissant pour la Bml d' operations presque sans risques, sa commission devrait etre rcduite. II a ete convenu implicitement que les conditions auxque11es la BDH financera les facteurs de production et Ie materiel achetes par 1a SCAER doivent etre jugees satisfaisantes par l'IDA. L'OACV sera directement res ponsab1e des credits pour les semences, qui seront finances au moyen d'un fonds renouvelable etabli par 1'OACV a cette fin. 11 a ete convenu que l'Office de surveillance et de regulation des prix (OSRP) assumera la responsabilite de toute la dette non amortie de l'OA a l'egard de la SCAER, au titre des semences (c'est-a-dire en fait, fera passer par profits et pertes toutes les pertes en courues au titre des operations de distribution de semences)et que six mois au plus tard apres la signature du credit propose de l'IDA, la responsabilite des operations d'approvisionnement et de credit pour les semences sera trans feree par la SCAER a 1 '.OACV qui est mieux adaptee a ce genre d' operations. Le projet comprencira des dispositions visant a renforcer la structure et le per sonnel des services de credit de l'OACV, et fournira notamment 1es fonds ne cessaires pour ameliorer 1a formation du personnel des services de credit. Tous les agriculteurs du projet pourront obtenir a credit les facteurs de pro duction saisonniers. Aucun credit ne sera octroye pour l'achat d'animaux de trait, car 1a plupart des agriculteurs en possedent deja; de plus, et comme c'est deja actuellement le cas, les demandeurs de credit a moyen terme pour l'achat de materiel agricole devront faire 1a preuve qu'ils possedent une paire de boeufs et au moins 1,5 ha de terres defrichees. - 17 4.16 Subventions. Les engrais, pesticides et fongicides ainsi que les p1eces detachees sont vendus a profit par la SCAER aux agriculteurs. Seuls les semences et Ie materiel agricole sont cedes en-dessous de leur prix de revient grace a des subventions. En moyenne, l'agriculteur paie environ 60 % du cout des semences et du materiel agricole et les subventions, qui attei gnent 500 millions de francs ma1iens par an pour l'ensemble du pays, sont en partie financees par des redevances prelevees au niveau du bareme arachide lcf. par. 5.05); dans Ie passe, Ie deficit etait couvert soit par Ie Fonds d'aide et de cooperation (FAC), so it par Ie Fonds europeen de developpement (FED), soit, Ie cas echeant, par des contributions de l'Etat. Or, Ie FAC et Ie FED ont l'intention a l'avenir de reduire et meme eventuellement d'inter rompre ce genre de subventions, ce qui implique une contribution plus impor tante de l'Etat dans ce domaine; ou alors, l'Etat devra reduire Ie taux de subvention ou majorer les prelevements sur bareme au profit de la SCAER, comme il vient de Ie faire. L'ensemble des subventions relatives au projet est inclus dans la contribution du gouvernement. Etant donne qu'il est vital pour les agriculteurs d'employer des semences ameliorees et que 1a diffusion de la culture attelee doit etre encouragee, l'adoption de mesures qui, a ce stade, entratneraient l'augmentation du cout de ces articles pour les agri culteurs serait ma1encontreuse; il a donc ete convenu que l'IDA sera consultee sur tout changement que Ie gouvernement se proposerait d'apporter aux prix et aux subventions des facteurs de production agricoles. 4.17 Taux d'interet. Aucun interet n'est officiellement applique aux prets de campagne et a moyen terme accordes aux agriculteurs de l'''operation arachide", mais les charges financieres (de l'ordre de 8,5 % du prix de revient rendu paysans) et autres, dont les frais de gestion, 1es provisions pour per tes et creances douteuses et une marge appropriee, sont incluses dans les prix de revient etablis par 1a SCAER. Une caracteristique de ce dispositif est que les charges financiares et provisions pour creances douteuses grevent tant les ventes au comptant que les ventes a credit, ce qui n'incite pas les agricul teurs qui Ie peuvent~a acheter au comptant. II a ete convenu qu'a l'avenir, les ventes au comptant de facteurs de production et de materiel agricole se ront effectuees avec remise, afin d'encourager les achats au comptant. Cette remise devra correspondre a la reduction de couts due aux achats au comptant, de l'ordre de 7 a 9 % du prix de revient rendu paysan, d'apres une estimation rap ide. - 18 V. ESTIMATION DES COUTS ET FINANCEMENT A. Couts du projet 5.01 Les estimations de cout du projet sont detai11ees a l'Annexe 12 et resumees ci-apres. Les couts sont fondes sur les prix en vigueur a 1a fin du premier semestre/1973. Les estimations tiennent compte de l'incidence de la hausse des prix! sur differents postes du projet. Une provision de 5 % pour depassement des quantites a ete appliquee a tous 1es couts du projet. Les provisions pour imprevus s'e1event au total a 4 millions de dollars, soit ~7 % des couts avant provision pour imprevus. Les couts du projet eng10bent 1es droits et taxes a l'importation dont 1e montant est estime a environ 649 millions de francs ma1iens (1,3 million de dollars). 5.02 Comme Ie present projet constitue Ie prolongement et l'elargissement a'un programme en cours d'execution, les couts du projet correspondent au fi nancement supplementaire rendu necessaire par l'accroissement du niveau d'ac tivite. Toutefois en ce qui concerne l'assistance technique qui n'aurait pas etc maintenue en l'absence du projet, 1a totalite des depenses a ete prise en compte. B. Dispositions financieres 5.03 11 est propose que l'IDA accorde au Mali un credit de 8 millions de dollars correspondant a 42 i. des couts totaux du projet. Le credit repre sente 75 Xi. des depenses en devises, lesque11es sont estimees a 5.324,8 mil lions de francs maliens (10,6 millions de dollars). Le solde des depenses se ra finance par une contribution du FAC (13 i.), de l'Etat malien (23 %) et la participation des agriculteurs (22 X). Les moda1ites de financement propo sees sont recapitulees au tableau ci-apres et exposees en detail a l'Annexe 13. l/ On a applique 1es taux d'augmentation des prix ci-apres: Materiel Genie civil Assistance technique Autres 1973 10 12 7 3 1974 14 18 7 6 1975 11 15 7 6 1976-80 7,5 12 7 6 - 19 ETAT RECAPITULATIF DES COUTS DU PROJET -----MU1ions de FN------ ---HU1iers de $ EU---- % de i:-ionnaie }lonnaie devises nationa1e Devises Total nationa1e Devises Total 1. SOUS-PROJET PRINCIPAL Bat1ments 643,6 262,9 906,5; 1.287 526 1.813 29 HobUier et materiel 62,1 93,1 155,2 125 186 311 60 Vehicu1es 184,8 277 ,3 462,1 369 555 924 60 Salaires assistance technique 201,4 818,8 1.020,2 402 1.638 2.040 80 Sa1aires personnel local!.! 352,5 352,5 705 705 Depenses d'exp1oi tation!! 321.1 362,1 683,2 642 724 1.366 53 Total 1 1. 765,5 1.814,2 3.579,7 3.530 3.629 7.159 51 2. SOUS-PROJETS SECONDAlREs!/ Amelioration des pistes 201,2 209,4 410,6 402 419 821 51 A1phabetisation fonctionne11e 92,7 92,7 185,4 186 185 371 50 Recherche 107,5 99,2 206,7 216 198 414 48 Assistance medica1e 94,4 77 ,3 171,7 188 155 343 45 Assistance veterinaire 65,1 62,5 127,6 130 125 255 49 Unite d'eva1uation 89,4 67,4 156,8 178 135 313 43 Etudes£l . 45 1 0 45,0 90 90 100 Total 2 650,3 653,5 1.303,8 1.300 1.307 2.607 50 Total 1 & 2 2.415,8 2.467.7 4.883,5 4.830 4.936 9.766 51 1/ 3. . FACTEURS DE PRODUCTION AGRICOLES Materiel 212,8 1. 206 ,0 1.418,8 426 2.412 2.838 85 Facteurs de produc tion saisonniers 619,5 512 2 8 1.132,3 1.240 1.025 2.265 45 Total 3 832,3 1. 718,8 2.551,1 1.666 3.437 5.103 67 4. FONDS RE~mlJVELABLE11 2Oa7 31 2 1 51 2 8 42 62 104 60 Total 1 a 4 3.268,8 4.217,6 7.486,4 6.538 8.435 14.973 56 5. PROVISIONS POUR IMPREVUS Uausse des prix 714,3 896,5 1.610,8 1.429 1. 793 3.222 56 Depassement des quantites 163,4 210 2 7 374,1 327 421 748 56 Total 5 877,7 1.107,2 1.984,9 1. 756 2.214 3.970 56 TOTAL GENERAL 4.146,5 5.324 2 8 9.471 z3 8.294 10.649 18.943 56 11 Couts supplementaires, sauf pour l'unite d'eva1uation. 21 Etude sur Ie prix paye aux producteurs et les mecanismes de commercialisation des cerea1es et assistance aux services comptables de l'OACV. 1.1 Pour materiel de forge et motocyc1ettes et bicyclettes pour Ie personnel. - 20 5.04 L'effort financier de~1nde aux agriculteurs et a l'Etat malien semble e1eve si l'on considere que les uns et 1es autres sont dans une situation fi nanClcre plutot difficile. Cependant, la contribution des agriculteurs inclut les remboursements de prets au titre des facteurs de production et du materiel, qui reviennent a 983 millions de francs maliens;. Ie solde de leur contribution, soit 1.0tn millions de francs maliens, sera constitue par les acomptes, les adlats de facteurs de production au comptant, Ie cout des batis de charrettes et 1es provisions pour imprcvus. La contribution de l'Etat comprendra notam ment un montant d'environ 444 millions de francs maliens que la SCAER rees comptera aupres de la Banque centrale pour financer ses operations de credit. En outre, une somme d'environ 645 millions de francs maliens sera compensee par de recettes douanieres et fiscales directement engendrees par Ie projet. Par ail1eurs, l'Etat!l'OACV encaisseront 1.036 millions de francs maliens au ti~re du bareme arachide, qui serviront a financer les couts des services de vulgarisation agricole. 5.05 Le bareme arachide. En consultation avec l'operation arachide et jT()ifice de surveillance et de regulation des prix, les pouvoirs publics eta blissent chaque annee la liste des depenses estimatives de toutes les opera tions se succedant depuis l'achat au producteur jusqu'au point de vente c.a.f. Le bareme arachide pour 1a campagne 1973/74 fait l'objet du Tableau 1 de l'An nexe 14. Dans Ie cadre de ce dispositif, l'OACV percevra une redevance de 7.600 francs maliens par tonne d'arachides en coques commercialisee, ce qui, de 1973/74 a 1977/78,serait la source de recettes estimees a 1.036 millions de francs maliens sur la base de l'accroissement de la production commercia lisee dO au projet, de l'ecart entre Ie prix c.a.f. reel et ce1ui estime par 1e bareme reste en fait acquis a 1a Societe ma1ienne d'imports exports (SOMIEX) alors que tout manque a gagner est absorbe par l'Etat. II a ete convenu que 1e bareme arachide sera chaque annee etabll en consultation avec l'IDA. 5.06 II est propose que Ie credit de l'IDA, de 8 millions de dollars, soit octroye aux conditions habituelles au Gouvernement malien qui Ie retroce aera a l'OACV. Le credit de l'IDA sera debourse en quatre ans (1974/75 a 1971 /78). le rAC et 1e Gouvernement malien devant financer les coOts de la premiere annee du projet. Les depenses de fonctionnement apres l'exercice 1977/78 jusqu'au stade de pleine production en 1980/81 s'elevent au total a ~no millions de francs maliens. Les ressources du projet devraient permet tre au gouvernement de financer ces coOts sans difficultc et, partant, i1 ne serait pas justifie de prolonger les deboursements du credit de l'IDA au-dela de 1977/78. 5.07 Pour assurer une execution efficace et diligente du projet en depit des difficultes budgetaires, i1 est propose que l'IDA prefinance les activites du projet. Immediatement apres l'entree en vigueur du credit, elle effectuera a cet effet un premier versement equivalent a 200.000 dollars, au credit d'un MALI PROJEl' DE DEVELOPPl'MENT RURAL lNTEGRE RESUME DU FTiiANCEMENT IDA FAC U',;,x AGRICUL1'h,URS LO'!'AL milliers PM milliers $ 1'I'I-i'1 ''lP'''':c:' ~ mill if!rs % ¥M milliers $ '% milliers PM milliers~ :tiniers ji'r·r millj sr," ~ '% ~ .B,a1..iment.~ 672.8 1,346 70 90.2 180 10 194.6 389 20 957.6 100 et mobilier 121.6 2411 59 84.4 169 41 206.0 100 397.4 795 55 73.0 146 10 258.8 518 35 729.2 1,459 100 Assistance technique 860.6 721 70 361.1 722 30 1,221. 7 2,443 100 personnel rnalien 403.4 70 124.6 2.49 21 51.6 103 9 579.6 1,159 100 uepenses de ionetiomlem~nt 818.7 1,637 72 231.1 462 20 94.6 189 8 1,144.4 2,288 100 Batis de charrettes 159.6 319 100 159.6 319 100 Facteurs de productL,n agricoles y- 748.1 1,496 43 1,001.1 2,002 57 1,749.2 3,498 100 semences 103.8 208 16 214.5 429 33 324.0 648 51 642.3 1,285 100 Fonds renouvelable ~ 51.8 104 100 51.8 104 100 Etudes Y 45.0 90 100 45.0 90 100 Total partiel 3,301.7 6,604 44 1,001.6 2,003 13 1,698.4 3,397 23 1,484.7 2,969 20 7,486.4 14,973 100 Imprevus 698.3 IJ2§ 35 257._8 ,5l6_13 449.3 899 23 279.5 1,159 ~1.984.9 3,970 100 TOTAL GEl\IERAL 4,000.0 8.000 42 1,259.4 2,51" 13 2.147.7 4,296 23 2.064.2. 4,12& 22 9,471.3 18,943 12.£ N 0 r.A~ p n ll'T"'rp.ntaoeR indiaues portent sur Itp.nRfHllhle t1f']$ ('('lttt~ nu prl">jPt. T,es p""Urcentrges dE'S cc'6:ts du projet au cours de ~, 12. periode d~ versement du credit de l'IDA (Bnnees 2 i!. 5) figurent en d,hBil a. l'Annexe 13. Taux de chance 1 dollar ;00 FM. y Facteurs de production supplementaires (sans les samences) au prix fort; la contribution de l'Etat englobe les sUbventions. ~ Fonds renouvelable destine au materiel de ~or~e et aU){ motocyclAtt~~ et hicyolettes 0es~~~ts d~ 1- vulgaris~tion. 1I Etude sur les prix payes aux producteurs et les mecanismes de commercialis~tion des cereales et assistance aux services comptables de l'OACV. - 21 compte specialement ouvert par l'Etat qui est autorise a y puiser pour finan cer les depenses du projet. L'IDA reapprovisionnera ce compte des reception des pieces justifiant que les depenses sont admises a etre financees a l'aide du credit. Neanmoins, dans l'eventualite oil Ie compte serait debite pour llne depense ne repondant pas aux criteres indiques, l'IDA refusera Ie deboursement et l'Etat sera tenu de deposer la somme correspondante au compte special. Tel les sont les dispositions convenues. L'entree en vigueur du credit sera subor donnee notamment a l'ouverture du compte special. c. Passation des marches et versements 5.08 Passation des marches. Les marches de vellicules et de niveleuses, dont la valeur s'eH!ve a 1,5 million de dollars, seront passes dans Ie cadre d'appel d'offres internationaux conformement aux Directives de l'IDA. Les marches de materiel et de mobilier, evalues a 400.000 dollars et pour lesquels lemarche interieur est suffisamnlent concurrentiel, seront attribues par voie d'appcl a la concurrence nationale. Les marches relatifs R la construction des bureaux, des logements, des entrep6ts et garages, dont Ie cout est estime a 1,9 ~illion de dollars seront eux aussi passes dans Ie cadre d'appels d'o[fres nationaux, car, en raison de leur modicite et de la dispersion des chantiers, ils ne sont pas de nature a susciter des offres en provenance de l'etranger. La concurrence entre les entrepreneurs locaux est jugee suffisamment vive; et une marge de preference de 7,5 % sera accordee aux entreprises maliennes lars de la comparaison des offres. Les marches pour les facteurs de production agricoles (engrais, insecticides, fongicldes) et Ie materiel de culture attelee, soit 3.5 millions de dollars devant etre finances par les pouvoirs publics et les agriculteurs, seront passes par la SCAEU dans Ie cadre des commandes concernant l'ensemble du pays. Les procedures de passation des marches de la SCAER, qui sont a l'heure actuelle fondees sur l'appel a 1a concurrence dans des conditions satisfaisantes, seront maintenues au titre du projet; il est neanmoins entendu implicitement que l'IDA sera consultee sur la preparation et la publicite des documents d'appel d'offres et sur l'evaluation des offres re~ues par la SCAER. Les se mences necessaires au projet, dont Ie COllt est estime a 1,3 million de dollars, seront produites sur place et reparties sous Ie contrale de I'OACV. Les batis de charrettes, dont la valeur est estinee a 319.000 dollars, seront fournis au achetes sur place par les agriculteurs. En ce qui concerne l'assistance technique et les services de consul tants, dont Ie cout devrait a~teindre 2,5 millions de dollars, il est propose de passer un con~rat avec Ie ~ureau your Ie developpement de la production ap.ricole (llDPA) qui a contribu avec succes au projet en cours et qui sera char~e de fournir les experts requis par l'OACV, dont Ie coGt est estimi~ a 2 millions de dollars; de meme t Ie ,;roupement d' ctude~ et de recherches pour Ie developflement de l'agronor.lie tropic.ale (GI:rrDA'.i') qui, a l'heure actuelle, prete son concours au :-la11 dans Ie domainc de 1a recherche agricole, fournira les sp~cialistes necessaires moyennant un COllt estime d 150.000 dollars; des - 22 experts et consultants dont Ie coGt est estime a environ 390.000 dollars, se ront recrute au niveau international, selon des procedures jugees acceptables par l'IDA et charges de l'evaluation du programme d'alphabetisation fonction nelle, de l'assistance a l'OAC\' en matiere de comptabilite, de la direction de l'unite d'evaluation et de l'execution d'une etude portant sur les prix a la production et les mecanismes de commercialisation des cereales. Un montant total de 3,5 millions de dollars couvrira les coGts du personnel malien, les depenses d'exploitation, Ie credit pour l'equipement des forgerons et Ie coGt des motocyclettes et bicyclettes pour les agents de la vulgarisation. Le programme d'amelioration et d'entretien des pistes rurales gera execute en regie, ce qui semble etre Ie seul moyen d'arriver a une exe cution efficace et diligente de ce programme. Un montant de 4 millions de dollars restera non affecte. 5.J9 Versement. Les versements au titre du credit de l' lUA commence ront en 1974/75, c'cst-a-dire la deuxieme annee du projet. lIs seront effec tui2s ~;ur quatre annees dans les proportions ci-apres: a) 100 % des depenses en devises, soit 66 Z des depenses totales au titre des vehicules et des niveleuses importes pour Ie projet, soit un montant estine a 795.000 dollars; b) 18 ,,, des couts suppH~mentaires des semences (208.000 dollars); c) 88 % du coGt des constructions (1.352.000 dollars); d) 85 % des traitements des experts et des consultants recrutes au niveau international pour la gestion du projet (1.721.000 dollars); c) 100 ~~ des depenses en devises au titre de l' etude portant sur la com mercialisation des cercales et l'assistance comptable a l'OACV (90.000 dollars); 75 :: des d ..~pensc~) sup;)l"::;~':t..:;~taire~j au titre Liu personnel malien (C07.0no dollars); h) HU Z des depcnses d'exploitation supplement aires tiu projet (1.637.400 dollars) · Un nontant non affectc de 1. 38'.l.OOO dollars constitue la provision pour imprevus. - 23 5.10 Les demandes de retraits de fonds au titre des categories a), c), d) et e) devront etre accompagnees des documents appropries (contrats, connaisse ments, etc.). Pour ce qui est des depenses au titre des categories b), f) et g), les demandes devront etre accompagnees d'une attestation du Directeur du projet certifiant que les depenses en question ont bien ete encourues au titre du projet. Les documents justifiant les demandes de retrait de fonds au titre des categories b), f) et g) ne seraient pas joints aux fins d'examen mais l'IDA pourrait demander a les voir. Le calendrier des versements estimatifs par se mestre fait l'objet de l'Annexe 13. D. Comptabilite et verification des comptes 5.11 L'OACV a besoin de perfectionner ses methodes comptables et doit dresser un bilan d'ouverture exact. II a etc implicitement convenu qu'un bu reau d'experts comptables ou de consultants independants serait engage a cette fin. 5.12 L'OACV tiendrait les comptes du projet conformement aux regles comptables en usage. Un bureau d'experts-comptables independants, juge satis faisant par l'IDA verifiera les comptes qui seront soumis a l'examen de l'IDA, en meme temps que Ie rapport des reviseurs comptables, dans un delai de quatre mois apres la cloture de chaque exercice financier. Les comptes de l'Office de surveillance et de regulation des prix (OSRP) sont verifies par Ie Service de verification comptable de l'Etat. Pour permettre a l'IDA d'evaluer chaque annee Ie montant des reserves d'arachides (voir par. 7.05), ces comptes seront soumis a l'IDA en meme temps que Ie rapport des reviseurs comptables dans un delai de quatre mois apres la cloture de chaque exercice financier. Le Gouvernement malien a donne son accord a ce sujet. VI. ORGANISATION ET GESTION - RECRUTEMENT ET FORMATION DU PERSONNEL A. Organisation et gestion 6.01 Organisme charge du projet. Le projet sera gere par l'Operation arachide et cultures vivrieres (OACV) (voir par. 4.01). L'OA ayant obtenu de bons resultats, il n'y a pas lieu de modifier sensiblement son organisa tion et son administration. 6.02 Conseil d'administration. L'OA est administree par un Conseil de 20 membres (13 hauts fonctionnaires, trois experts techniques, trois repre sentants des agriculteurs et un representant du personnel de l'OA) qui se reunit au moins deux fois par an sous 1a presidence du Ministre de la pro duction pour examiner les questions de politique generale et arreter les details du programme et les budgets. Afin que les elements du projet inte ressant d'autres organismes soient executes de maniere efficace, Ie Conseil - 24 cooptera en fonction des besoins des representants des organismes suivants: i) Direction nationale des travaux publics (DHTP); ii) Direction de l' alpha octisation fonctionnelle; iii) Institut d'economie rurale (IER); Iv) Direc tion nationale de la sante (DNS); et v) Service de l'EHevage et de la sante animale (SESA). 11 a etc conveuu que: i) le Conseil coopt era a mesure des besoins, des representants d'autres services de l'Etat; et Ii) le Directeur de l'OSRP siegera a titre permanent au Conse!l d'administration. 6.03 Administration centrale. Le Directeur general continuera a rendre compte au Service de l'agriculture du Hinistere de la production. 11 sera . seconde par un directeur general adjoint, un directeur technique et un chef comptable. Le directeur general adjoint sera charge de l'administration g~nerale, de l'administration du personnel et des operations de credit; le directeur technique, aide par un expert en culture attelee devra veiller a tous les aspects techniques du programme et le chef comptable tiendra tous les comptes du projet ainsi que des comptes de credit aux agriculteurs (voir organigramme). r G. ,)f; _,~tructures regionales et locales. La surveillance sur le terrain s'effectuera par l'intermediaire de neuf chefs de secteurs assistes par des chefs de sous-secteurs; ces derniers determineront et contraleront les acti vites des agents de vulgarisation. Pour les taches/8dministratives, la comptabilite et les operations de credit, les chefs de secteurs et de sous secteurs seront aides par des agents sociaux economiques, lesquels ont la charge de 1a tenue des comptes et du suivi des operations de credit et de commercialisation. 6.05 Programme d'amelioration des pistes rurales. Un bureau special, le Service des travaux routiers, sera cree au siege de l'OACV et charge de la planification et du contrale des travaux d'amelioration des pistes. A sa tete sera place un inspecteur des travaux routiers, detache par la DNTP, qui se verra confier de larges responsabilites en matiere d'organisation, de )lanification et de surveillance des activites et qui devra veiller a l'utilisation efficace des unites routieres et du materiel routier. 11 sera egalenent charge de coordonner le programme annue1 d'amelioration et d'entre tien des pistes avec les activ~t:cs de 1a m~TP et notamment d' etablir un calen drier d'uti1isation des deux nive1euses qui seront achetees dans 1e cadre du projet, ainsi que la location du materiel de la DNTP. les bulldozers, par exemr ple. Chacune des quatre unites routieres cantonniers sera rattachee a un secteur de l'OACV et plac6e sous 1'autorite du chef de secteur qui lui allouera fonds, matcriaux et carburant et controlera ses depenses; elle aura a sa tete un chef d' equipe detachc par la DI~TP. II a etc convenu que, pendant 1a duree du programme d'ar.uHioration des pistes, la DNTP affectera au projet un inspecteur des travaux routiers et quatre chefs d'equipe ayant, de l'avis de 1 t IOA, des qualifications et: une experience suffisantes. - 25 6.06 Programme d'alphabetisation fonctionnelle. La Direction de l'al phabetisation fonctionnelle, de concert avec Ie directeur general adjoint de l'OACV, etablira des programmes annuels d'alphabetisation fonctionnelle et les budgets s'y rapportant. C'est au directeur general adjoint qu'il appar tiendra d'assurer Ie controle efficace du programme et de proposer les modifi cations qu'il estime utiles, mais c'cst l'OACV qui autorisera les depenses a effectuer au titre du programme d'alphabftisation fonctionnelle dans Ie cadre du budget arrete. 6.07 Programme de recherche. Les programmes annuels de recherche finan ces dans Ie cadre du projet seront etablis en detail, y compris les budgets s'y rapportant, par la Direction de la recherche agricole de l'Institut d'eco nomie rurale, en consultation avec l'OACV. Le directeur technique de l'OACV devra s'assurer que ces programmes repondent aux besoins du projet, et parti cipation au choix de l'emplacement et a l'amenagement des perimetres d'experi mentation. C'est la Direction de la recherche agricole qui sera chargee de controler les depenses relatives a la recherche dans Ie cadre du budget arrete. 6.08 Amelioration des services medicaux. Les programmes et les budgets annuels relatifs a l'assistance medicale seront etablis par la Direction des services medicaux et soumis a l'approbation de l'OACV, leur execution sera controlee conjointement par les deux organismes. Le controle des depenses effectuees a ce titre dans Ie cadre du budget arrete sera assure par la Direc tion des services medicaux. 6.09 Amelioration des services veterinaires. Le Service de l'elevage et de la sante animale (SESA), en collaboration avec l'OACV, etablira les programmes et budgets annuels relatifs aux services veterinaires. L'expert de l'OACV, specialiste de la culture attelee. veillera a ce que Ie programme soit mene a bonne fin. C'est la SESA qui controlera les depenses effectuees a ce titre, dans Ie cadre du budget arrete. B. Recrutement et formation du personnel 6.10 Cadres. Les postes de Directeur general, Directeur general adjoint et Chef comptable de l'OACV sont pourvus par des i1aliens possedant l'experience requise. Tous les chefs de secteur sont egalernent I1aliens. Neuf postes de conseillers sont encore occupes par des experts du BDPA; ce sont: Ie conseiller auprcs du Directeur general, Ie Directeur technique, le specialiste en culture attelee, Ie conseiller en gastion et cinq conseillers sur Ie terrain. Une gestion efficace constituant l'une des cles de la reussite du projet, il a ete convenu que, pendant la periode couverte par Ie credit de l'IDA, les postes de Directeur general, Uirecteur general adjoint, Directeur technique et Chef comptable a l'OACV, seraient tenus par des personnes ayant des qualifications et une experience jug(.es suffisantes par l'IDA et que les termes et conditions de leur emploi devront etre juges acceptables tant par Ie Gouvernement malien que par l'IDA. A cet egard, 1a situation actuelle donne satisfaction a l'IDA. - 26 6.11 Assistance technique. Le BUPA a fourni une assistance technique a l'OA pendant les cinq annees 1967/68 a 1972/73 et continue provisoirement a Ie faire au titre de dispositions interimaires expirant en mars 1974. Cette periode de transition correspond a la premiere annee du present projet (AP 1). Les consultants du BDPA ayant donne satisfaction, il est propose que leur contrat avec Ie BDPA soit prolonge pendant les quatre annees couvertes par Ie credit de l'IDA (AP 2 as). Le nombre d'agents fournis par Ie BDPA au titre du projet passera de 9 au cours de la premiere annee (six conse~llers et trois cadres) a 12 pendant la 2eme annee, puis a 10 au cours de la 3eme annee, sept au cours de la 4eme annee et enfin six a la 5eme annee. Ces experts ne seront pas remplaces lorsque leurs contrats viendront a expiration et leurs contrats ne seront pas prolonges; Ie devis du projet table sur l'hypothese que, au del a de la pcriode de decaissement du credit de l'IDA, les services des experts ne Beront pas retenus. Dans Ie cadre du programme d'assistance technique, Ie BDPA enverra egalement sur place des sp1§Cialistes de son bureau central qui exnmineront des problemes particuliers. II a ete implicitement convenu que: i) Ie gouvernement de~ndera au BDPA de fournir a l'OACV des services de con sultants selon des modalites (mandat et calendrier) jugees acceptables par l'IJA; i1) que les clauses du contrat permettront de reduire Ie nombre des experts etrangers sur la demande du Gouvernement malien et avec l'accord de l'IuA; et iii) que Ie gouvernement et l'IDA reverront, chaque annee et de concert. Ie nombre d'experts fournis par Ie BDPA et leur affectation. 6.12 Evaluation et recherches. Les consultants qui seront charges d'eva luer Ie programme d'alphabetisation fonctionnelle et d'effectuer l'etude sur Ie prix a la production et la commercialisation des cereales ainsi que l'ex pert en economie agricole qui dirigera l'unite d'evaluation de l'OACV seront recrutes au niveau international et employes a des conditions devant satisfaire l'IDA. L'assistance technique necessaire au programme de recherche agricole inclus dans Ie projet sera fournie par Ie GERDAT selon des modalites devant egalement satisfaire l'IDA. Le Gouvernement malien a donne son accord sur ces points. 6.13 Cadres moyens. La plupart des cadres moyens de l'OA sont actuellement suffisamment qualifies et experimentes. L'execution du projet exigera toute fois Ie recrutement de 120 agents de vulgarisation, qui sortiront pour la plu part des Cent res d' apprent issage ar,rico1e (CAA)]:/. Les huit postes suppH~men Laires de chefs de sous-secteur qui seront crees dans Ie cadre du projet seront confies soit a des agents de vulgarisation. qui y seront promus, soit a des uiplorncs de l'Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou. Le recrute rnent des autres cadres moyens ne devrait pas poser de problemes. II II existe au Mali trois CAA dont sortent chaque annee des promotions d'une trentaine de dip:om~3 ayant suivi un programme d'etudes de trois ans. - 27 6.14 Formation professionnelle. Le BDPA a toujours donne une place privi legiee a la formation en cours d'emploi de personnel malien et a etabli pour toutes les categories de personnel un programme permanent qui fonctionne bien. II suffira donc de poursuivre et developper ce systeme. Les programmes de formation s'adressant aux agents sociaux economiques mettront particulierement l'accent sur Ie controle du credit agricole auquel il faudra egalement accorder une place plus importante dans les stages de formation destines au personnel de vulgarisation. VII. RENDEMENTS ET PRODUCTION, CO}ruERCIALISATION, AVANTAGES POUR LES AGRICULTEURS ET RECETTES DE L'ETAT A. Rendements et production 7.01 Arachide. Les producteurs d'arachide ont sensiblement ameliore leur rendement toutes les fois qu'ils ont suivi les recommandations de l'OA. En 1972/73. Ie rendement moyen etait de 767 kg a l'hectare d'arachide en coquesl/ soit un chiffre legerement inferieur au maximum de 814 kg a l'hec tare enregistre au cours de la campagne preccdente, a la faveur d'un climat favorable. Ces rendements representent une augmentation de 53 % et 63 % res pectivement par rapport au rendement moyen de 500 kg a l'hectare qu'obtiennent les exploitations cultivees selon des methodes traditionnelles. D'ici a la fin de la periode d'amenagement de la zone du projet, on s'attend a une nou velle amelioration du renderaent, qui passerait en moyenne a 950 kg a l'hectare (24 % de plus qu'en 1972/73) sur les quelque 100.000 ha actuellement cultives en arachide sous Ie controle de l'OA. Par ailleurs, dans la zone d'extension oij 91.000 ha seront cultives en arachide a la fin de la phase de maturite du projet, Ie rendement moyen passera de 500 kg/ha a 835 kg/ha (soit une augmen tation de 67 h). Si les objectifs ci-dessus sont atteints, les agriculteurs de l'OACV obtiendraient un renderaent moyen de 895 kg a l'hectare a la sixieme annee du projet, ce qui represcnterait une augmentation moyenne de 255 kg Zi. l'hectare (40 %) par rapport a 1972/73. 11 s'agit la d'une estimation pru dente, etant donne que des renriements de plus de 1.100 kg a l'hectare ont ete obtenus dans les pays voisins dans Ie cadre de programmes analogues, et que des champs d'essais dans la zone du projet donnent regulierement des rende ments de 1.500 kg a l'hectare. On esc.ime que la production suppH~mentaire d'arachide attribuable au projet atteindra 65.000 tonnes par an lorsque Ie projet sera parvenu a son stade de maturite, a la huitieme annee (Annexe 3, Tableau 4). II Les arachides sont generalement conservees en coques et sechees apres la recolte. Les arachides decortiquees representent selon l'espece, 65 a 75 % du poids des arachides non decortiquees. Au Hali, ce pour centage est de l'ordre de 68 a 70 %. Les arachides decortiquees pro duisent apres pressage environ 4Q % d'huile et 60 % de tourteaux. - 28 7.02 Mil et sorgho. On trouvera au Tableau 7 de l'Annexe 3 les estima tions concernant Ie rendement et la production de mil et de sorgho. Grace,au projet, Ie rendement moyen du mil et du sorgho devrait passer d'une moyenne nationale actuelle de 600 kg a l'hectare!/ a environ 725 kg a l'hectare, soit une augmentation de 20 % a la fin de la periode d'amenagement. En 1980/81, (AP 8), la production additionnelle attribuable au projet devrait atteindre 38.600 tonnes par an. Cette amelioration des rendements serait obtenue grace au traitement des semences, aux effets residuels des engrais utilises pour la culture de l'arachide et aux avant ages que procureront de meilleures methodes culturales, notamment l'emploi de materiel a traction bovine. II a ete prouve que ces ameliorations augmentaient Ie rendement des cereales, a l'issue d'ex per1ences realisees par l'IRAT a Bambey au Senegal ainsi que dans la region du projet et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest. B. Prix et commercialisation 7.03 Arachide. L'OACV sera chargee de la collecte les arachides produi tes dans la region du projet, ce qui ne devrait pas poser de probleme. Le ra~assage et l'evacuation des produits devraient etre facilites par les pro grammes d'amelioration routiere actuellement realises avec Ie financement de I'IDA, du FAC et de l'Etat malien ainsi que par Ie programme de refection des pistes inclus dans Ie projet. Lorsque les routes de la region auront ete ame liorees, l'OACV devrait pouvoir reduire progressivement sa participation au drainage et a l'evacuation de l'arachide, au profit des entreprises de trans port. II a ete convenu, tacitement, que l'OACV laissera progressivement les transporteurs prives assurer Ie transport des arachides par la route lorsque l'avancement des travaux de refection et l'amelioration des conditions de transport Ie permettront. 7.04 II a ete estime qu'a maturite du projet, les agriculteurs commer cialiseront pres de 65 % de leur production; les 35 % restants incluent les semences,l'autoconsommation, les pertes et fuites. Quelque 111.000 tonnes d'arachide en coques seraient alors collectees, contre une moyenne de 60.000 tonnes au cours des dernieres annees. Le projet permettra au Mali de voir sa part du marche mondial d'exportation de l'arachide passer de 2 % a environ 3,5 % en 1980/81. Un accroissement de cet ordre de grandeur, qui redonnerait au ~ali la part qui etait la sienne jusqu'en 1961, ne devrait pas desequilibrer de fa~on sensible Ie commerce mondial de l'arachide. Les prix utilises dans les calcuis se fondent sur des :r,rojectioas ctablies par Ie Departement de I'analyse et des projections economiques de la Banquej l'Annexe 14 contient de plus amples details sur les projections de prix ainsi qu'une description des perspectives de I'arachide sur le r.~rche rnondial des corps gras et oleagineux. 11 Moyenne ponderee de 500 kg a I'hectare pour Ie mil et de 650 kg a I'hec tare pour Ie sorgho. - 29 7.05 Le Departement de l'analyse et des projections economiques prevoit une baisse du cours mondial de l'arachide decortiquee, qui serait ramene de 393 dollars EU c.a. f. Europe la .tonne a 235 dollars EU en 1980 (en prix reels de 1973). Meme si cette prevision se verifie, les exportations maliennes d'a rachide viendront neanmoins gonfler sensiblement les recettes de l'Etat (voir Annexe 16). L'Office de surveillance et de regulation des prix (OSRP) a pour but de proteger l'economie malienne des repercussions que pourraient avoir les fluctuations des cours mondiaux, mais les reserves qu'il a accumulees jusqu'a present, qui ne s'elevent qu'a 520 millions de francs maliens, sont bien infe rieures a la somme de 4,5 milliards de francs maliens (9 millions de dollars)l/ necessaire a son bon fonctionnement. ~reme dans l'hypothese ou les cours bais seraient conformement aux previsions de la Banque et ou Ie prix actuel au pro ducteur serait maintenu, l'OSRP percevrait, pendant la periode du projet (15 ans), un montant supplementaire de 4,8 milliards de francs maliens. 7.06 Actuellement, Ie prix au producteur de l'arachide non decortiquee a ete fixe par les pouvoirs publics a 30 francs maliens Ie kilo; ce prix en courage les agriculteurs a etendre la culture de l'arachide; il est en effet plus avantageux que Ie prix paye pour d' a-.~tres produits et au moins egal a celui qui est paye aux producteurs d'arachide des pays voisins (Annexe 1, Tableau 2 et Annexe 14, Tableau 2). L'amenagement de la productivite et des conditions de la commercialisation accroitrait davantage les benefices des producteurs d'arachide. Toutefois, si Ie prix fixe pour d'autres cultures venait a etre majore, certains agriculteurs pourraient abandonner la culture de l'arachide en faveur de ces cultures, notamment dans les regions ou il serait plus aise de pratiquer une autre culture de rapport (actuellement Ie seul cas qui pourrait se presenter concerne la culture du coton a l'ouest de la zone du projet) ou dans celles ou Ie marche des denrees vivrieres justifie un accroissement de la production. II a ete convenu que les reserves du fonds de stabilisation de l'arachide seront constituees en priorite et seront maintenues a un niveau satisfaisant, et que Ie Gouvernement malien fixera chaque annee, apres consultation de l'IDA, Ie prix au producteur pour la campagne suivante et presentera a l'approbation de l'IDA un etat estimatif des paiements effectues ou re~us par l'OSRP au titre de la production d'arachide. 7.07 Mil et sorgho. En 1978/79, la demande de cereales devrait atteindre 200.000 a 300.000 tonnes, Ie mil et Ie sorgho representant environ 75 % du total; il ne devrait donc pas etre difficile d'ecouler la production induite 1/ Chiffres calcules dans l'hypothese du soutien d'une campagne entiere sur la base de la production moyenne au cours des trois annees prece dentes. - 30 par Ie projet, qui serait de l'ordre de 39.000 tonnes par an. Lors du calcul des avantages economiques attribuables au projet, la production cerealiere a ete evaluee au cours mondial estime par Ie Departement de l'analyse et des projections economiques, majore du cout du transport au Mali. Sur cette base, Ie prix economique des cereales, depart exploitation, serait en 1980/81 de 50.700 francs maliens la tonne (101 dollars Ell) (Annexe 14, Tableau 9). 7.08 Le prix au producteur des cereales, fixe par les pouvoirs publics, etait en 1972/73 de 20 francs maliens Ie kilo, soit la moitie du prix moyen paye par les negociants prives sur Ie marche parallele; Ie prix des cereales a meme parfois atteint 90 francs maliens Ie kilo sur Ie marche non officiel. Dans ces conditions, l'Office des produits agricoles du tolali (OPAM) n'est pas en mesure d'exercer son monopole sur la commercialisation des cereales et doit SOllvent employer des moyens coercitifs pour effectuer ses achats. En fait, cetce intervention de l'OP1~1 nuit au developpement de la production. Outre ses carences administratives, les tentatives de l'OPAM visant a imposer des prix au producteur beaucoup trop bas, entrainent une diminution des volumes de cereales en vente libre, l'elargissement du marche noir et une hausse ~ artificielle des prix au consommateur. Pour que l'important element du pro- jet consacre a la culture des produits vivriers ne soit pas compromis, il a etc convenu que: i) les prix payes aux producteurs de mil et de sorgho seront portes de 20 a 25 francs maliens au minimum Ie kilo, a compter de novembre 1974 et que cette augmentation sera annoncee en mai, avant les semis; ii) une etude sur la structure des prix et les mecanismes de commercialisation du mil et du sorgho dont l'achevement est prevu pour Ie 30 avril 1975, sera executee par des consultants et suivant destermes de reference juges accep tables par l'IDA. Cette etude servira de base a des decisions ulterieures, portant sur les prix au producteur et les mecanismes de commercialisation, qui devront satisfaire l'IDA. Les budgets des exploitations indiques a l'Annexe 15, ont retenu un prix au producteur de mil et sorgho de 35 francs maliens Ie kilo en moyenne, qui reflete les cours moyens de ces produits sur Ie marche parallele. C. Benefices pour les agriculteurs participants 7.09 A son stade de plein developpement, Ie projet interessera quelque 107.000 exploitations agricoles, soit environ 1 million de personnes, contre 52.000 exploitations (490.000 personnes) encadrees par l'OA en 1972/73. La vente de l'arachide rapportera aux producteurs un supplement de revenus de l'ordre de 1,6 milliard de francs maliens par an (3,2 millions de dollars) au prix actuel; Ie mil et Ie Borgho produits grace au projet auront une va leur approximative de 900 millions de francs maliens (1,8 million de dollars). - 31 Pour difficile qu'il soit de definir une exploita~ion representative, on peut estimer que les modeles figurant a l'Annexe 15 donnent une idee assez juste de la situation des agriculteurs qui participeront au projet. On a compare a la ferme traditionnelle de la periode anterieure au projet deux types d'ex ploitation: l'une pratiquant 1a culture manuelle et l'autre equipee pour la culture attelee. Dans Ie premier cas, on a suppose que la superficie culti vee en mil et en sorgho serait maintenue a 2 ha mais que la superficie culti vee en arachide passerait de 1,2 a 2 ha, les agriculteurs etant motives par l'espoir de revenus plus eleves. On a egalement table sur une augmentation reguliere de la productivite sur une periode de quatre ans. Dans Ie cas de l'exploitation utilisant un multiculteur et un semoir, il est suppose que, grace a la culture attelee, la surface cultivee passera en quatre ans de 4 a 6 ha dont la moitie serait en mil/sorgho et l'autre moitie en arachide. Les donnees figurant a l'Annexe 15 sont recapitulees ci-dessous: Revenu des exploitations agricoles au stade de plein developpement Sans Ie projet Avec Ie projet Culture Culture Culture traditionnelle manuelle attelee Superficie de l'exploitation 3,2 ha 4 ha 6 ha Revenu net de l'exploitation II FH 56.500 117.000 177 .400 Revenu monetaire de l'exploita tion /2 FH 8.250 65.700 126.200 Revenu net-Par personne 11 FM 6.650 13.760 20.870 $ EU 14 28 42 Autre revenu par personne ~ $ EU 8 10 15 Revenu net total par personne $ EU 22 38 57 II Valeur nette de la production d'arachide et de cereales, uniquement dans Ie cas d'une exploitation utilisant des boeufs pour les travaux des champs, apres amortissement du materiel. ~ Revenu total d'une exploitation, deduction faite de la valeur des pro duits consommes par la famille et des impots payes par deux adultes. 11 FamilIes cornprenant 8,5 membres en moyenne, et disposant d'une force de travail equivalant a 3,5 adultes. ~ Revenus provenant d'autres cultures, et des produits du potager, du verger et de l'elevage de volaille et de betail. - 32 7.10 Le projet augmentera les besoins en main-d'oeuvre des exploitations, puisque l'economie de main-d'oeuvre due a l'utilisation accrue de bates de trait ne suffira pas a compenser Ie supplement de main-d'oeuvre qu'exigeront l'entretien des terres nouvellement amenagees et les travaux de recolte. La main-d 'oeuvre supplementaire sera en majeure part'ie fournie par la famille de l'agriculteur, qui par ailleurs engagera, Ie cas echeant, des ouvriers agri coles. Le revenu journalier des exploitations pratiquant la culture manuelle selon les methodes traditionnelles passera d'environ 253 francs maliens a 302 francs maliens par homme/jour, et celIe des exploitations qui utiliseront des boeufs et suivront les recommandations de l'OACV atteindra 409 francs maliens par homme/jour (voir Annexe 15). D. Incidence du projet sur les recettes et les depenses de l'Etat 7.11 L'Annexe 16 expose les estimations relatives aux recettes et aux de penses consolidees de l' Etat attribuables au projet; il ressort de ces chiffres que des excedents derecettes se degageront apres service de la dette des la premier~ annee du projet, oil ils atteindront en moyenne 137 millions de francs maliens (0,3 million de dollars); puis 11s passeront a 1,1 milliard de francs mallens (2,3 millions de dollars) a la fin de la periode du projet, en 1987/88, apres quoi ils seront en moyenne de 1 milliard de francs maliens (2 millions de dollars). VIII. AVANTAGES ET JUSTIFICATIONS 8.01 Les principaux avantages attribuables au projet proviendront de l'augmentation de la production d'arachide et de cereales (voir Annexe 3). Si lion evalue ces avantages aux prix economiques indiques aux Tableaux 4 et 9 de l'Annexe 14, et si l'on tient compte des economies que l'amelioration des plstes permettra de realiser sur les couts de commercialisation, Ie taux de;-entabilite interne de l'investissement s'etablit a 91 % sur une duree de vie de 15 ans (Annexe 17). Cette forte rentabilitc est attribuable d'une part, a l'ampleur des investissements, representant des mises de fonds ante rieures ou exterieures au projet, deja realises ou en cours de realisation et, d'autrc part, aux connaissances techniques acquises par les exploitants A I'issue des efforts de vulgarisation precedemment deployes. 11 convient egalement de prendre en conpte Ie niveau relativement eleve des projections concernant les cours mondiaux de l' arachide et du sorgho. Les couts utilises dans les calculs sont nets dlinpots, mals comprennent toutes les subventions accordees aux agriculteurs ainsi que les depenses consacrees a l'amelioration des services medicaux et veterinaires (aucun effort n'C. ete toutefois fait pour identifier separement les avantages decoulant de ces depenses) et les depenses supplementaires liees au developpement des services de l'OA induit par Ie projet plus deux tiers des depenses courantes de l'OA (niveau 72/73) - 33 ce dernier montant a ete inclus dans les couts economiques du projet du fait que, sans Ie projet, l'OA pourrait progressivement reduire ses depenses d'en viron 60 % sans que la production s'en ressente. On a evalue a 200 francs maliens par homme/jour Ie cout supplementaire de la main-d'oeuvre familiale ou salariee utilisee par Ie projet, ce qui parait raisonnable, compte tenu de la relative penurie de main-d'oeuvre qui sevit dans la region en periode d'activite agricole. Ce chiffre correspond au gain estimatif du "navetane", (forme de main-d'oeuvre agricole salariee la plus repandue) et represente environ 60 % du aalaire minimum agricole legal, de 350 francs maliens par homme/jour. 8.02 L'analyse de la sensibilite du taux de rentabilite a des variations de couts et benefices par rapport aux estimations de base a ete faite; les resultats sont recapitules ci-dessous: Benefices (pourcentage) Arachide 100 100 100 100 90 80 75 90 90 80 75 Mil/sorgho 100 100 100 100 90 80 50 90 90 80 50 Couts (pourcen tage) 100 110 120 130 100 100 100 110 130 120 110 Taux de renta bilite 91 69 54 44 67 49 30 52 33 29 21 Les produits petroliers et les engrais representent 7 % des depen ses du projet a l'exclusion des imprevus. Si Ie prix de ces deux produits doublait, Ie cout total du projet augmenterait de 6,4 %. 8.03 Le projet procurera au ~~li d'importantes rentrees et economies de devises provenant d'une part de l'exportation des arachides, d'autre part du remplacement des cereales importees par Ie mil et Ie sorgho produits locale mente Les avantages nets en devises attribuables a cette double evolution s'eleveront a environ 5,2 milliards de francs maliens (10,4 millions de dol lars) a partir de la sixieme annee du projet. 11 s'agit la d'un aspect parti culierement important du projet, car les possibilites d'exportation du ~~li sont par ailleurs limitees. - 34 - IX. POINTS D' ACCORD ET RECOMMANDATIONS 9.01 L'entree en vigueur du credit sera subordonnee a: a) la signature par les deux parties d'une "convention de services reciproques" jugee satisfaisante par l'IDA et definissant les responsabilites et obligations de l'Operation arachide et cultu res vivrieres (OACV) et de la Societe de credit et d'equipement rural (SCAER) (par. 4.14); b) l'ouverture d'un compte bancaire special par les pouvoirs publics (par. 5.07). 9.02 Au cours des negociations, les dispositions auivantes ont ete arretees: a) le gouvernement consultera l'IDA sur tout changement eventuel de sa politique en matiere de prix et de subventions des facteurs de production (par. 4.16); b) Ie bareme arachide sera arrete chaque annee en consultation avec l'IDA (par. 5.05); c) les pouvoirs publics alimenteront Ie compte special pour couvrir les depenses non admises a etre financees sur les fonds du credit de l'IDA (par. 5.07); d) pendant la periode de deboursement du credit de l'IDA lea postes de Directeur general, Directeur general adjoint, Directeur technique et chef comptable de l'OACV seront pourvus par des personnes dont l'experience et les qualifications auront ete jugees satisfaisantes par l'IDA et dont l'affectation et les conditions d'emploi auront ete juges mutuellement accept abIes par Ie Gouvernement malien et l'IDA (par. 6.10); e) les consultants devant assister l'OACV, les specialistea affectes a la recherche agricole, l'economiste agricole qui serait place a La tete de l'unite d'evaluation de l'OACV, les consultants neces saires a l'evaluation du programme d'alphabetisation fonctionnelle, a l'execution de l'etude sur les prix payes aux producteurs et les mecanismes de commercialisation du mil et du sorgho, ainsi que Ie bureau d'experts-comptables charge d'aider l'OACV devront etre juges acceptables par l'IDA et recrutes a des conditions lui don nant satisfaction (par. 6.11 et 6.12); - 35 f) Priorite sera accordee i l'accumulation au sein de l'OSRP de reser ves permettant de centrer l'effet des fluctuations des cours mon diaux de l'arachide. Les autorites consulteront chaque annee l'IDA sur les prix i la production pour la campagne suivante et lui sou mettront pour approbation un etat estimatif des paiements qui se ront effectues ou re~U8 par l'OSRP (par. 7.06); g) en septembre 1974, au plus tard. les pouvoirs publics fixeront Ie prix au producteur de mil et de sorgho i 25 francs maliens Ie kilo au minimum et feront effectuer une etude sur les prix i 1a produc tion et les mecanismes de commercialisation du mil et du sorgho; ils arreteront Ie 31 mai 1975 au plus tard avec l'IDA les modifi cations i apporter aux prix a la p~oduction et aux mecanismes de commercialisation de ces denrees sur la base des recommendations de cette etude et etabliront Ie calendrier des mesures a prendre a cet effet (par. 708). 9.03 11 a ete egalement convenu de fa~on tacite que: a) La Banque de developpement du Mali (BDM) octroiera i 1a Societe de credit agricole et d'equipement rural (SCAER) des conditions et modalites de financement des facteurs de production et du materiel agricoles necessaires a l'execution du projet, jugees satisfaisantes par l'IDA et consultera l'IDA i cet effet (par. 4.15); b) les pouvoirs publics passeront avec Ie Bureau pour Ie developpe ment de la production agricole un contrat de prestations d'assis tance technique pour l'OACV (par. 6.11). 9.04 Le present projet justifie l'octroi au Gouvernement malien d'un cre dit de l'IDA de 8 millions de dollars aux conditions habituelles. ANNEXE 1 Tableau 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTmRE L'agriculture malienne Production et commercialisation des principales cultures (1967 a 1972) (milliers de tonnes) Y 1967 1968 1969 !212. 1971 ~2 Mill sorgho Production 8.30 556 603 600 750 500 Commercialisation par Cir~ts officie1s 60 8 26 10 30 5 vente sur Ie marche 1ibre !.. 22 ~ 68 80 60 16 Total commercialise li5 54 84 90 90 21 Paddy Production 172 134 161 148 198 no COJIDII.ercialisatio~ par Ci~gJts officiels 28 18 29 40 52 .30 Vente sur Ie marehe 'libre "2 2. 38 ..l!! 30 30 17 Total commercialise 80 56 70 70 82 47 coton graine Production 39 50 51 60 74 70 Commercialisation 33 41 42 53 68 66 Arachides en co~es Production 81 99 133 156 152 150 Commercialisation .30 28 56 74 60 50 3)urce: Minist.ere de 1a Production .1:J Chiffres provisoire 2/ Estimation 10 septembre 1973 ') - MALI PROJET DE DEVELOPPF.MENT RURAL I.NTIOCmE Lfagticulture malienne Prix offioie1s P8Y~s aux Eroducteurs des ~ri.nCi;ales cultures (valeur:Fk cOtlrants Ie kilo; in oe 1 64=1(0) 1964 1965 . 1966 1967 1968 1969 1970 !2l!. 1972 l/sorghoa _ V 11 11 15 16 18 18 18 18 20 I 100 100 136 ,145 163 _163 163 163 182 ddy blanc V 12.5 12.5 16 18 25 25 25 25 25 I 100 100 128 144 200 200 200 200 200 3.chides V 13 13 16 24 30 30 30 30 30 n coques) I 100 100 123 184 230 230 230 230 230 ton V 34 34 34 40 40 45 50 50 50 'l811~ I) I 100 100 100 117 117 117 132 147 147 Source: M:ln1stere de 1a prodnctlon ~~ ~ ~ C I-' 10 septemhre 1973 N ) .ANNEXE 1 Tableau 3 MALI PROJET DE DEVELOPPDmNT RURAL :mrEGRE L'agriculture malienne Contribution d:u secteur agricola aux e:xportat1ons (mill:lards de FM) 1968 1969 1)1'10 1971 ~t5'72 _Doton (fibre at graine) 3.3 4.6 5.2 6.4 7.9 Arachide et produits derives 1 .5 1.4 3.0 4.8 4.0 Animaux vi.vanta 2.0 4.0 4.9 4.8 4.7 Poisson (seche et fume) 1.3 1 .6 1 .4 1 .3 0.9 Divers .8 1 .7 3.7 4.2 5.2 Total des e:xportationa declarees 8.9 13.3 18.2 21.5 22.7 Arachide et produits derives en pourcentage des exportations 16.8 10.5 16.5 22.3 17.6 Coton en p ourcentage des exportations 37.0 34.5 28.5 29.7 34.8 Y Chittre pro'Viaoire Y Comprend principal_nt: l8S produits a baae de karite, la gomme arabique, les noix de cola. Note: Les exportations non declarees, princ1pal.ement le betall, le poisson et les cereales comestibles ont ete est1Jr1ees comme suit: (m11 11a rds deFM) 9.7 8.7 8.4 7.5 8.0 Source: Rapport economiqpe de la Banque. Banque centrale du Ma11, rapport dtactivi~ 1972 10 8eptembre 1974 MALI PROJ1..'I' DE DEVELOPPDmNT RURAL INTmRE L'agriculture rnalienne Volume des importations de cereales (1969 a 197.3) (mUliers de tormes-) 1 969 1 970 1 971 1972 1973 l/ Mi1/sorgho 31 15 32 125 Riz (volume) 16 21 45 .lL Total 47 1 36 63 170 3.4 0.6 1 .9 3.8 13 VaIEm:r totale (milliards de FM) En pourcentage des importations . de denrees alimentaires 41;t' 7.6% 1B% 30% 57 :.t!ft pourcentage de la produotion oerealiere nationale 5 3 9 27 !I Estimation NOTE: Le mil et Ie sorgho sont essentie11ement .f'oumis au titre des-_programmes d t assistanoe (¥AC, USAID, PAM, EJ!)'J) SOURCE: Ministere de 1a produotion, rapports annuals de 1a Banque centrale. 17 deoembre 1973 ANNEXE 1 Tableau 5 }1ALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURA.t INTmRE L'agriculture malienne Production et cGllllllerciallsati~ de l'arach1de (1953-1973 en CQqUes Produ.c1iion totale COJIIIlerc1al1sation Au titre de l' Campagne Total "QEera tion arach1de" Quantite Pourcentage 1953 102.500 68.900 1954 90.000 55.000 1955 11 '( .500 80.000 1956 1 20.000 85.500 1957 1 24 .000 83.l00 1958 138.000 97.000 1959 125.000 85.800 1960 90.000 50.100 1961 125.000 135.700 1962 108.000 66.900 1963 117 .500 73.600 1964 117.000 72.100 1965 9C.OOO 44.800 1966 75.000 27.900 1967 87.500 3/.000 15.0(Xl 1968 81 .000 30.000 10.500 35 1969 98.500 28.000 14.500 52 1970 132.500 56.600 38.100 67 1971 156.000 74.000 46.000 62 1972 152.000 59.500 44.000 74 1973 150.000 50 000 0 40.000 80 ANNJ!XE 2 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE Operation Arachide Dispositions du decret No l16-PG-RM du 15 septembre 1972 portant creation de l'Operation Arachide ARTICLE ler. 11 est creee une Operation de developpement rural denommee Operation Arachide ayant pour but de promouvoir la production arachidiere specialement et la production agricole en general dans sa zone d'interven tion. Elle est placee sous la tutelle du Ministre charge du deve loppement rural. ARTICLE 2. Elle a pour objet, dans sa zone d'intervention: de mettre en oeuvre tous les moyens necessaires pour develop per la producti~n arachidiere et la production agricole en general; d'organiser la commercialisation et Ie credit agricole; de promouvoir et d'animer les collectivites exploitantes en collaboration avec les services de la cooperation dans Ie but de former d~s structures professionnelles d'agriculteurs capables. a terme. d'autogerer les moyens collectifs de pro duction et de commercialisation; de former les cadres et les paysans de l'Operation par recy clages. seminaires, stages divers et l'alphabetisation fonc tionnelle; de proposer e~ d'executer, apres approbation par Ie Ministre de tutelle, toutes actions concernant les differents aspects du developpement arachidier de la zone. ARTICLE 3. L'Operation Arachide est soumise aux dispositions du decret No 33-PG-RM du 25 mars 1972 susvise. ANNEXE 2 Page 2 ADMINISTRATION ARTICLE 4. L'Operation Arachide est dotee d'un Conseil d'administration compose comme suit: Le Ministre de tutelle ou son representant Le ~linistre des finances et du commerce ou son representant Le Ministre de l'information ou son representant Le President Directeur general de la Banque de developpement du Mali au son representant Le Ministre charge des transports ou son representant Les Gouverneurs des regions concernees ou leurs representants Le Directeur de l'agriculture Le Directeur du genie rural Le Directeur general de la Societe de credit agricole et de l'equipement rural (SCAER) ou son representant Le Directeur general de la Societe d'exploitation des produits oleagineux du Mali (SEPOM)ou son representant Le Directeur general de la cooperation Trois experts nommes par Ie Ministre de tutelle Trois representants des agriculteurs Un representant des travailleurs. Le Directeur de l'Operationassiste aux reunions du Conseil avec voix consultative. ARTICLE 5. Le Conseil d'administration: delibere sur les programmes d'interventions et sur Ie budget de l'Operation examine les rapports d'execution technique et financiere autorise les modifications de programme prend ou donne a bail sans promesse de vente tous biens meu bles et immeubles delibere eventuellement sur toute question financiere ou technique administrative concernant l'Operation Le Conseil se reunit sur convocation de son President au moins deux fois par an. Les decisions du Conseil d'administration sont prises a la majorite simple. En cas de partage des voix celle du President est prepon derante. ANNEXE 2 Page 3 Les deliberations du Conseil sont constatees par des proces verbaux inscrits sur registre special et signes par Ie secretaire de seance. ARTICLE 6. Les decisions du Conseil d'administration ne sont applicables qu'apres approbation par Ie Ministre de tutelle dans un delai maximum de 15 jours s'il n'a pas preside la reunion. DIRECTION ARTICLE 7. L'Operation Arachide est dirigee par un directeur nomme par decret pris en Conseil des ministres sur proposition du Ministre charge du developpement rural. Le Directeur releve de l'autorite du Directeur general de l'agriculture. ARTICLE 8. Le Directeur del'Operation elabore chaque annee, un programme d'intervention en collaboration avec les services et organismes interesses. Ce programme est relatif: a) aux activites de production et de commercialisation sur les zones d'intervention de l'Operation; b) a l'extension de tout ou partie des activites de l'Operation a de nouvelles zones; c) a l'extension eventuelle des attributions de l'Operation a d'autres aspects de la production arachidiere, conformement a l'objet de l'Operation; d) a l'elaboration du budget annuel d'intervention. ARTICLE 9. II depose chaque annee en fin de campagne un rapport sur I'exe cution du programme annuel etabli. II dresse egalement un bilan financier. Ces documents sont transmis au commissaire aux comptes pour examen et soumis au Conseil d'administration qui en delibere. ARTICLE 10. L'Operation Arachide est creee pour une duree illimitee. En cas de dissolution, la devolution des biens sera reglee par decision adminis trative apres avis du gouvernement. ~ ARTICLE 11. Les Ministres charges des finances et du developpement rural sont charges, chacun en ce qui Ie concerne, de l'execution du present decret qui sera enregistre, publie e~ communique partout ou besoin sera. MALI PROJE'f DB DIn:LOPPIM!II'l RIJR.IL Ilft'.IURB L'operation Arachide (1967-1972) Sapert1c1. - ;eroducUoD. raxt___......: arc1aJisatioD . ~.. /. ~. SIlperti.o1e -- 1967 - 1968 1902 . J2lQ. 1971 197211 araobid1he (ha) 46,240 48,6$0 71,630 102,600 92,360 99,600 PJIoda.ou-. ( . . . .) 23,600 24,300 54,000 68,500 75,200 76,)70 ReDdlllmt (Jr&Iba) 510 500 754 668 814 767 Prodrult4GJl ~ro1·l'_. (tcJ.ImN) 1U,500 14,5w )8,100 46,OUU 44,uuu 4u,uuu Source: JI:lId...tM-e de 1a. prodnction, op6ziaticm araoh1de !Ii 972 'tant'une a:an6. emeptiODDell__t .auWL18e, .1"·oId.t:tzwe 88 r8pp0rtant 1 ·cette··o......... eGiDt _ pa.rtl. dee ...~t.1.oD8 basees sur les tendances passees. 26~1973 ~~ .. ~ L'operation Arachide (1967-1972) Diffusion des facteurs de production 1967 1968 1969 1970 1971 1972 lTtUisat.ion. de .fopgiciciell at insecticidee Slperi'ici.e arach:id1~re traitee (ha) 6,000 10,000 11,000 19,000 22,000 32,000 En pourcentage de 1a superficie tota1e 14 20 15 18 24 32 - superficie mil/sorgho traitee (ha) 2,000 10,000 13,000 11,000 20,000 23,000 En pourcentage de 1a superficie tota1e 20.u utilisation d'engrais ( araeh1de" Superficie traitee (ha) 2,000 5,000: 6,000 19,000 23,000 36,000 En pourcentage de la superficie tota1e 4 10 8 19 25 36 133 812 1,042 1,540 1,501 1,580 nt.atribution de mat~el a traction bovine ( nOilibre d';m,:r;Q s ) Motocultellrs '(9 tltl 466 7U9 S8IIloirJ tl1 213 544 Souleveuses 3 19 Charrettes Source: Ministere de la Production - Operation Arachid.e 132 157 395 609 ~~ I\) 26 septambre 1973 t ) ) MALI PROJE'l' DE DEVELOPPEMENT RURAL IM'l'EXlRE L'o~eration Arachide ~1967-1972) FiDancement 1967 1968 1969 1970 1911 1972 Total - FAe Depen··s dt'quipement 82.t! 51.9 110.1 15.7 40.3 15.8 31 6.6 nepens.. de personnel 195.5 163.1 223.0 212.7 2)0.5 188.5 1,213.3 ~penses de tonctionneaent 7~.3 60.0 89.6 7~.2 7~.5 --16 · 8 412.4 Total partiel 353.0 27,.0 423.3 Jv3.6 ,346.3 ~1.1 1,94~.J :nD ~pen··· d'eqdpement 3.1 21 .) tl.4 1.3 32.2 51.7 118.0 Npenses de persormel 45,d 45.2 Total partiel 48.3 21.3 8.4 1.3 32.2 51.7 163.2 Eta t malien !I 16300 163.0 163.0 163.0 223.0 216.0 1,091.0 Agricul teurs Y 13.0 37.0 57.0 110.0 160.0 203.0 --2 80 ·0 TarAL 577.3 496.3 651,7 571.9 761.5 711.8 3,776.5 11 Cb1ftre tris appro:x::l..ma.tif coaunique par l'Operation arachide. Aucun doCUJll8Dt comp'table ne pemet de v~rifier ces cb1ttraa. Y Contribution des a¢cul teurs t 11 s' agit de. fae1iliara de -pndDction ache"'· .i aredi t on au. cemptant ~~ engrais, fongicides, .8IIlelices; materiel a traction bovine. 26 septembre 1973 \oJ ~ ANNEXE 3 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE SPECULATIONS. FACTEURS DE PRODUCTION, RENDEMENTS ET PRODUCTION A. Systemes de culture et rotations 1. L'arachide, Ie mil et Ie sorgho resteront les principales cultures pratiquees dans la zone du projet. Les agriculteurs se consacrent deja au coton et au mals dans la partie sud-ouest de la zone du projet ou les precipi tations annuelles atteignent plus de 900 mrn; par ailleurs, Ie riz est cultive le long du fleuve Niger. Les Tableaux 1 et 2 contiennent des renseignements sur les temps de travaux et le calendrier cultural. Les renseignements con cernant la dimension des exploitations et les systemes de culture sont gene ralement pauvres; l'Annexe 15 en contient quelques-uns. 2. Les systemes de culture et rotations different suivant les zones ecologiques du perimetre du projet; ils devraient evoluer a mesure que les paysans franchissent les differents stades techniques. En regle generale cependant, les speculations retenues permettraient d'atteindre les objectifs ci-apres: i) auto-suffisance en cultures vivrieres pour la famille de l'exploi tant; ii) suppression des penuries de main-d'oeuvre au moment de la prepara tion du sol, du sarclage et de la recolte; iii) rotation des cultures de cereales avec les arachides afin d'utiliser l'effet residuel des engrais appliques aux arachides. 3. Dne exploitation utilisant des engrais adopterait donc les assole ments suivants: annee 1: arachides; annee 2: mil/sorgho; annee 3: arachides; annee 4: mil/sorgho; annees 5 et 6: jachere. Cette rotation est pratiquement la seule qui soit utilisee dans la zone du projet. ANNEXE 3 Page 2 B. Recommandations techniques formulees dans Ie cadre du projet 4. Les themes techniques preconisees dans Ie cadre du projet sont Ie fruit d'une recherche et d'une experimentation continues, et ont ete large ment eprouvees en milieu paysan au Mali et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest. Le Tableau 1 indique les dates optimales recommandees pour les ope rations cruciales et l'incidence des themes diffusees sur les rendements figure a la Section Cl. Les principales recommandations sont les suivantes: Arachides J. Les themes techniques preconises permettraient de multiplier les rendements de base au mains par 2,4. Les principaux elements sont les sui vants: a) semis precoces. La duree des pluies constitue la contrainte majeure et des semis precoces sont Ie seul moyen d'inserer Ie cycle vegeta tif complet de l'arachide dans la saison des pluies. La periode optimale des semis s'etale de la fin de rnai a la fin de la premiere quinzaine de juin; des dates optimales ont ete determinees a l'in terieur de cette fourchette et diffusees pour chaque secteur de l'OA. Lorsque les semis sont effectues a temps, les rendements de base de 500 kg/ha peuvent augmenter au minimum de 20 % soit 100 kg/ha. A compter de cette date limite de semis, chaque jour de retard fait baisser Ie rendement potentiel d'environ 1 %. b) Densite des semis. Les arachides cultivees de fa~on traditionnelle produisent des rendements mediocres essentiellement en raison de la faible densite des semis, qui est en general 40.000 pieds/ha, alors que 1a densite optlma1e est de 90.000 a 110.000 pieds/ha pour les arachides tres ramifiees type 28-206 et de 150.000 a 170.000 pieds/ha pour les varietes peu ramifies type 47-10. Ces densites correspon dent a des quantites de 100 et 150 kg de semences par hectare res pectivement contre quelque 40 kg en culture traditionnelle. Des semis densest qui constituent de surcroit la meilleure methode pour combattre la rosette, ameliorent les rendements de base de 40 % au minimum, soit 200 kg/ha. c) Semences selectionnees. Deux varietes a~aptees aux conditions eco logiques de la zone :rachidiere du Mali ont ete selectionnees et sont distribuees aux agriculteurs; ce sont: ANNEXE 3 Page 3 i) pour la region sud, OU les precipitations depassent 700 mm par an, la variete 28-206, typE Virginia, a cycle long de 120 jours. Elle convient a la majeure partie de la zone arachidiere (pres de 70 % de la zone du projet); ii) pour la region nord, ou les precipitations sont inferieures a 700 rom par an, la variete 47-10 de type Spanish, a cycle court de 90 jours; cette variete est plus rustique et plus resis tante a la secheresse que la variete 28-206. Les agriculteurs peuvent reproduire leurs propres semences a partir des semences selectionnees distribuees; mais les semences de la variete 28-206 doivent etre remplacees tous les quatre ans et celles de la variete 47-10 environ tous les trois ans. A la fin de la periode de developpement du projet, environ 70 % des agriculteurs participants devraient utiliser des semences ameliorees. L'utilisation de ces se mences devrait relever Ie rendement de base de 20 % au minimum, soit 100 kg/ha. d) Desinfection des semences. Apres les semis, les semences non traitees sont soumises a l'attaque de divers predateurs et les paysans sont souvent condamnes a effectuer un deuxieme semis ou du moins a rempla cer les plants manquants. Pour assurer une levee reguliere, on pre conise l'utilisation de thioral a raison de 100 grammes pour 100 kg de semences d'arachide coque. La matiere active du thioral est un melange a part egale d'insecticide (heptachlore) et de fongicide (thirame). Le thioral est tres remanent et assure une bonne pro tection meme si une periode de secheresse suit Ie semis et que la germination est retardee. II sera egalement recommande aux agri culteurs d'utiliser de l'hexachlorure de benzene comme insecticide a raison de 50 gr pour 100 kg de semences en vue de proteger leur stocks de semences. L'utilisation de fongicides relevera Ie rende ment de base de 10 % au minimum, soit 50 kg/ha. e) Fumure minerale. Jusqu'ici. l'operation arachide a recommande un engrais complexe et onereux a base de NPK, a la dose de 110 kg/ha. Des recherches plus recent:es ont mis en evidence que Ie superphos phate simple a 21 % de P205 epandu a raison de 65 kg/ha, induit la meme augmentation de rendement a un cout inferieur de 30 %.l/ Cet 1/ L'azote, principal element n2c s saire aux cereales, vient des arachides qui sont particulierement ~ensibles a l'epandage de phosphate. ANNEXE 3 Page 4 engrais, actuellement distribue aux agriculteurs, continuerait d'etre utilise dans le cadre du projet et contribuerait a relever le rendement de base de 50 % au minimum, soit 250 kg/ha. Des re cherches se poursuivront neanmoins en vue de trouverdes formules d'engrais plus rentables adaptees aux divers sols et types de rotation en place dans la zone du projet. f) Culture attelee. L'usage de materiel de culture attelee se gene ralise au Mali et la demande de materiel augmente rapidement. Leur distribution a credit, dans le cadre du projet, sera neanmoins soumise a une surveillance plus etroite que par le passe. Les agriculteurs pour recevoir ce materiel, devront satisfaire aux criteres suivants: i) posseder au moins 1,5 ha de terrain defriche et desouche; ii) posseder deux jeunes boeufs aptes au travail; iii) etre en mesure de verser un acompte correspondant au tiers du cout du materiel. La chaine de base se composera d'un semoir, qui assure la bonne densite des semis, un multiculteur sur lequel s'adapte un soc (pour les cereales), des pics-fouilleurs et des dents de canadiens. L'agriculteur pourra grace a ces instruments preparer le sol en temps voulu et proceder a des semis precoces. Neanmoins, l'utilisation de cet outillage n'a pas d'effet (prouve du moins) sur le rendement des arachides. Les agriculteurs pourront se procurer a credit s'ils le veulent une lame souleveuse et un train de roues a pneus pour une charrette de 1.000 kg. L'Aonexe 11 indique les quantites et le coGt estimatif du materiel qui sera fourni dans le cadre du projet. Cereales 6. L'un des objectifs du projet est d'associer etroitement la production de l'arachide a celle des cereales. En l'absence de varietes de cereales a haut rendement qui soient acceptees par les consommateurs au Mali, la pro gression retenue table sur les avantages que procurent un meilleur travail du sol, le traitement des semences et les effets residuels des engrais utili ses dans la culture de l'arachide: a) Effet residuel de la fumure mineral~ Le plan de rotation recom mande fait suivre la culture de l'arachide de celIe de mil et de sorgho, aftn que ces derniers profitent des effets residuels de la fumure minerale appliquee a la culture de l'arachide. L'incidence sur Ie rendement est estimee a 150 kg/ha, soit un accroissement de quelque 25 % par rapport au rendement de base. Dans cet assolement, les reserves du sol en elements nutritifs sont mieux utilisees grace a la succession de deux plantes ayant des besoins differents. En ANNEXE 3 Page 5 l'absence de varietes acceptables sensibles a l'application d'engrais (du moins aux prix actuels des cereales), il n'est pas propose de recommander Il'application d'engrais au mil et au sorgho dans Ie cadre du projet. En fait, la seule innovation technique sera Ie traite ment des semences au thioral. b) Traitement des semences. Les agriculteurs seraient invites a uti liser du thiorale vert, compose d'insecticide, de fongicide et de repulsif pour oiseaux (anthaquenone); il assure une germination plus reguliere, en particulier en periodes seches et un accroissement du rendement moyen estime a 90 kg/ha. c) Labour profond. Ce travail est possible grace a la culture atte lee et ses effets positifs sur les rendements du mil et du sorgho ont ete demontres, en particulier a Bambey au Senegal et confirmes par les observations relevees par l'OA dans sa zone d'intervention. L'accroissement des rendements attribuable a des labours profonds pourrait atteindre jusqu'a 175 kg/ha. d) Recommandations diverses. Les autres recomrnandations faites a l'in tention des agriculteurs porteraient sur Ie maintien de la structure du sol et de sa fertilite et sur la lutte contre l'erosion a mesure que les paysans defrichent le sol et que des methodes de cultures plus intensives sont adoptees. 11 sera donc recomrnande de laisser chaque sole en jachere pendant deux ans au minimum et le personnel de l'OACV interdira Ie defrichage et la destruction de la couver ture vegetale des pentes de plus de 1 %. II serait recommande de proceder au labour suivant les courbes de niveau. C. Rendements et production Rendements 7. Le tableau ci-apres recapitule les effets que les techniques et les facteurs de production dont l'emploi est recommande dans Ie cadre du projet auront sur les rendements de l'arachide, du mil/sorgho. ANNEXE 3 Page 6 Estimations de l'incidence des techniques recommandees sur lesrendements Arachide Mi1/sorgho % kg/ha ~ kg/ha Rendement de base 100 500 100 600 Semis precoces 20 100 Densite des semis 40 200 Fongicides 10 50 15 90 Semences ameliorees 20 100 Engrais et effets residuels 50 250 25 150 Labour profond 30 175 Total 240 1.200 170 1.015 Production 8. Les estimations de production dans le cadre du projet se fondent sur l'evolution de la distribution des agriculteurs par categories de themes techniques. Les Tableaux 4 et 8 indiquent cette distribution et les Tableaux 5 et 9 contiennent 1es estimations de production. ANNEXE 3 MALI Tableau 1 PRQ,,"ET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEDRE CALENDRIER CULTURAL Mai Juin Juil. AoQt Sep. Oct. Nov. I 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 12 3 I Arachid8: variete 2R-2U6 Preparation du sol + Semi~' Premier sarclage et epandage d'engrais I Dpuxiemr~ sarclage 1roisieme sarclage (facultatif) 1ecolte Arachide: '" gJ Lorsque deux chiffres sont indiques, Ie premier se rapporte au sorgho, le deuxieme au mil. La main N d'oeuvre necessaire a la recolte et au transport est calculee pour un rendement de 900 kg a l'ha pour le sorgho et de 725 kg a l'ha pour le mil. Source: lRAT - Operation arachide 21 septembre 1973 ) MALI PROJET DE DEVEIDPPEMENT RURAL INTEGRE SUPERFICIE ARACHIDIERE ENCADREE PAR L'OACV PAR SECTEUR ET ANNEE DANS LA ZONE DU FROJET (hectares) . Avant Annee 7 Secteurs J'roJet Annee 1 Annee 2 Annee 3 Annee 4 Annee 5 Annee 6 et ensuite Koulikoro - Banamba 16,900 18,300 20,550 24,300 27,000 28,200 29,000 29,400 Kolokani 19,700 21 ,300 24,150 26,750 28,700 29,700 30,400 30,800 Kita 37,500 38,200 39,000 39,750 40,600 41 ,300 42,200 42,900 Kayes - Kenieba -Bafoulabe 25,500 26,800 28,400 36,000 39,100 40,400 41,200 42,100 San-Segou 26,f000 3°,f000 _37,()()() 42,000 44,150 45,850 Total 99,600 104,600 138,100 156,800 172,400 181 ,600 186,950 191 ,050 On pourrait conclure a la lecture de ce tableau que la superficie arachidiere cultivee par des methodes plus modernes, grace a l'execution du projet, passerait de 99.600 a 191.050 hectares. En fait, une certaine diffusion, tres lente, des themes techniques aurait eu lieu en l'.absence du projet. Ce facteur a ete pris en compte pour Ie calcul de rentabilite econemique (annexe 16) 5 octobre 1973 ..,;j» 5 octobre 1973 ~O ~ \.U \.U ~ " MALI PROJRr DE Dl'VELOPPEMEN'l' RUML INTEGRE SUPERFICIE ARACHIDIERE: DIFFUSION DES THEMES TECHNIQUES DANS LA ZONE DU PROJET Avant Pro;!et ~ Anne" 2 Annee :5 Arm"'e 4 Annee 6 Annee et ensui'te r--- ha !!.! .:L h. .:L !!.! 1. !!.! .:L !!.! .:L !!.! .:L !!.! .:L Superficie culti vee 99,600 100 104,600 100 138,100 100 156,800 100 172 ,400 100 181,600 100 186,950 100 191,050 100 Semis precoce 49,900 50 57,500 55 62,100 45 78,400 50 94,800 55 108.900 60 112,100 60 114,600 60 Densite des semis 30,100 30 36,600 35 41,400 30 54,800 35 77 ,sao 45 90,800 50 93,400 50 95,500 50 Application de f'ongicides 32,350 3~ 43,900 42 55,200 40 70,500 45 86,200 50 99,800 55 lO2,800 55 105,000 55 Utilisation de semencesselectionees 49,000 49 60,600 58 75,900 55 94,000 60 120 ,600 70 127,100 70 130,800 70 133,700 70 .Epandage d' engrais 36,150 36 49,100 47 55,200 40 79,500 45 94,800 55 99,800 55 102,800 55 105,000 55 Culture attelee 2,400 4,350 4 7,450 13,200 20,950 12 30,400 17 35,000 19 46,300 24 !I FHichissement imputable a l'inclusion des 26.coo heet""es des .ecteurs de San Segou ou les paysaus n'utilisent pas de techniques amHiorees. 8 octobre 1973 ...,\.~ " '2! rf:::: >-' rr -:ti X ~ ::r: 1"...1 c- ); ,>j ~!:!.. FPOJET DE DEVELOPPEMENT ROHAL IU'l'EGRE Production et rc:nde:ments estimatii's de l' a.ra.chide dans lu. zone du projet (superficie ha.; production en mi11iers de tonnesj rendcmc-nts en kg!ha) Production totale et rendement moyen Production sans ameliorations Supplement de production a!::zihu1'ble tec1m iques mode rnes dans Ie cadre du pro .1e t ;":emis pre-coce Dens ita semis Fongicides __ 2~~nc~!. ?~~1-_!-_q!,ee5 "ngrais Ann~es Production Y §j "~perf'icie Frc.ductlon :'uperfic~ Superficie Superficie !E2!!!!~ Product~.'?!l totale Rende.ment rooyen Ava:nt Proj et 99,600 49,800 49,900 4,990 30,100 6,020 32.350 1,620 49,000 4,900 36,150 9,040 76,370 767 Ann~e 1 104,600 52,300 57)500 5,750 36,600 7,320 43,900 2,195 60,600 6,060 49,100 12,775 85,900 821 AnMe 138,100 69,050 62,100 6,210 41,400 8~280 55,200 7,760 75,900 7,590 55,200 13,800 107,690 780 Ann~e 156,800 78,400 78,400 7,840 54,800 10,960 70,500 3,525 94,000 9,400 70,500 17 ,625 127,750 815 Ann~e 4 172,400 86,200 94 ,800 9,480 77,500 15~500 86,200 4,310 120,600 12,060 94 ~800 23,700 151.250 877 Ann~e 5 181.600 90,800 108,900 10,890 90,800 18,160 99,800 4,990 127 t 100 12,710 99,800 24,950 162,500 895 Ann~e 186,950 93,475 112,100 11,2JO 93,400 18,680 102,800 5,140 DO,BOO 13,080 102,800 25,700 167,285 895 Ann~e 7 191,050 95,525 114,600 11,460 95,500 19,100 105,000 5,250 133,700 13,370 105,000 26,250 170,955 895 lJ ?J Rendement ~ 5/ [I Voir note du tableau 3. 8 octobre 1973 ANNEXE 3 Tableau 6 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE Supplement de production arachidiere directement attribuable au projet Avant Annee 7 Superficie (ha) Projet A.nnee 1 Annee 2 Annee 3 Annee 6 et ensuite - sans Ie projet !I 99,600 103,700 135,200 :£1 148,700 :£1 156,400 159,000 159,000 159,000 - avec Ie projet 104 ,600 138,100 156,800 172,400 181,600 186,950 191,050 supplement 900 2,900 8,100 16,000 22,600 27,950 32,050 Rendement moyen (kg/ha en coques) (chiffres arrondis) - sans Ie projet 767 756 697 J/ 691 .}i 670 667 667 667 - avec Ie projet 821 780 815 877 895 895 895 suppll!ment 65 83 U8 207 228 228 228 Production (chiffres arrondis) - sans Ie projet 76,370 78,430 94,170 100,920 104,770 106,070 106,070 106,070 - avec Ie projet 85,900 107,690 127,750 151,250 162,500 167,285 170,955 supplement 7,470 13,520 26,830 46,480 56,430 61,215 64,885 II est suppose que si Ie projet n'etait pas exl!cute, un certain nombre de producteurs d'arachi~e adopteraient quelques-una des themes techniques et certains de ceux qui s'y sont dl!ja convertis agrandiraient encore leur exploitation et releveraient leur productivite. L'augmentation rapide au cours des annl!es 2 et 3 tient a l'inclusion dans la zone du projet de la Region de Segou (26.000 hal l'annee 2 et de la circonscription de Kenieba (6.650 hal l'annee 3. 21 Les rendements moyens baissent a la suite de I' inclusion dans Is zone du projet de la Rl!gion de Segou et de la circonscription de Kenieba, ou les rendements de base sontfaib1es. . \. 8 octobre 1973 ) MALI ffiOJET DE DEVElOPPEMENT RURAL INTEDRE SUPERFICIE EN SORCHO ET MIL ENCJmREE PAR L' OACV SECTEuR ET ANNE& DANS LA ZONE DU mOJET (hectares) Avant AImee 8 Secteurs Projet Annee 1 AImee 2 Annee 3 Annee 4 Annee 5 Annee 6 Annee 7 ~t ensuite Koulikoro - Banamba 19,050 19,650 20,250 21,700 25,250 27,850 28,230 28,670 28,870 Kolokani 26,000 26,700 27,450 29,150 30,900 32,900 33,340 33,780 33,,80 Kita 40,500 41,300 42,800 43,700 45,h50 45,850 46,390 47,050 47,400 Kayes - Kenieba - 28,450 29,100 29,550 33,850 35,450 36,800 36,840 31,400 37,670 Bafoulabe San Segou 114,250 116,000 l18,150 120,250 121,610 123,000 123,850 Total 114,000 116,750 234,300 244,400 255,200 263,650 266,470 269,900 271,770 On pourrait conclure a la lecture de ce tableau que la superficie cultivee en sorgho at mil par des methodes plus modernes, grace a llexecution du projet, passerait de 114.8,)') a 271.000 h~ctares. En fait, une certai~e diffusion tres lente des themes techniques aurait eu lieu en 1 'absence du projet. Ce facteur a ete pris en compte pour Ie ca1cu1 de rentabilite economique (annexe 16) 1-3 ~ ~ Pol Z ~ 11 octobre 1973 fa -.J '-" AImEXE 3 Tableau 8 MALI Diffusion des themes technigues ri./3,ns Ie. zone du EroJet Avant If ,Annee 8 'Pro,jet ~ Annee 3 'Annee 5 Annee 6 et ensuite ~ .L Total .L ~ ..L Total ..L Total ..L Total ..L Total .L ~ ...L ~ ...L Superficie cultivee 114,000 100 116,7$0 100 234,300 100 244,900 100 2$$,200 100 263,650 100 266,470 100 269,900 100 271,770 100 Application de fongicides 22,9$0 20 36,1$0 31 67,100 29 87,~0 36 109,600 43 130,800 $0 133,200 $0 135,000 $0 135,800 50 Effet residuel des engrais 22,500 20 27,100 23 40,000 17 44,500 18 54,500 21 69,300 26 85,200 32 86,400 35 87,000 32 Labour profond 2,800 2 2,9$0 3 5,200 2 11,900 $ 20,3$0 8 28,000 11 37,0$0 14 41,7$0 15 47,950 18 !I Flechissement imputable a l'inclusion des 1.114 ha des secteurs de San Segou ou les paysans n'utilisent pas de techniques ameliorees. Voir note du tableau 7. 9 octobre 1913 , MALI PROJEr DE DEVElOPPEMENT RURAL INTEGRE Production et rendements estimatifs du mil et du sorgho dans la zone du projet (superficie en ha; production en milliers de tonnes; rendements en kg/hal Production totale et rendement total Production sans ameliorations SU221ement de 2roduction attribuable aux technigues modernes dans Ie cadre du projet Fongicides Effet residuel des engrais Labour profond Superficie Production Rendement Annees eulti'!ee productionY Superficie Pri:>roMJro 160 90 . Safeto - Dialan 200 40 Sagobarl - Karo - Ifakofata 400 50 !bugaribaya - Hbkofata 160 10 Sabagarl - Gale 250 40 Makariako - Segoune 400 10 Hbkofata - Bating Kana 160 60 Samboula - Yatera - Kassama 400 23 Samboula - Tamboula 150 15 Dialokoto - Faraba 160 40 Toubafinian - Hburoukoto 100 43 Makina - Neguetabali - Hbulangoulan 450 65 Selinte - Walia - Fatafing 400 82 Kamansdo - Bamafe1e 160 38 Malina - Kale 160 25 Heroko - l>i:>ussa1a 150 14 Tantidji - Bamafe1e 400 17 Sadio1a - Kakadian - l>i:>ussala 200 35 Same - Ndagassenon 200 16 742 Total secteurs ouest m CENTRAL Y C Didieni - Falon 600 82 Bananiba - Kiban 1.100 10 Bananiba - Toubakoura 600 12 104 D Niokona - Fassa - 8D1okani 100 50 Sagabala - Samantara 200 35 Kiban - Toukouroba 400 40 Kiban - Toubakoro - Sebete 400 63 Doumba - Koul.a - Tamani 100 33 Massanto1a - Sirakoroba - Bamaniba 200 35 Bamandjoujou - MJurdiak 400 30 l>i:>urdiak - Falou 100 70 l'Cullkoro - Tougouni - Katio1a 200 ~ Total S8Cteurs centre TarAL GENERAL :v !:./ Secteurs de 110uest: ~es, Bafoulabe, 88nieba, Kita Y Secteurs du centre: KbuUkoro, Rmamba, Kb10kani 3/ Type C - Secteurs de 110uest - 193 Jan - Secteurs du centre - 104 Jan - 297 Type D - Secteurs de 110uest - 742 Jan Secteurs du centre - 461 Jan - 1.203 TarAL GENERAL - 1.500 ~. MALI Amelioration des pistes ~ales Garacterist-Lques techniques des routes et pistes '!lEe de routes A B C D 1. Tonnes/annee, ~,000 ~ 10,000 2,000 a 4,000 500 a 2,000 moins de 500 2. Degagement m 7 5 4 3. Largeur chaussee m 5.5 4 3.50 3 4. Revetement et travaux Revtement continu de Revetement continu de Ameliorations ponctuelles Ameliorations ponctuelles laMrite de 15cm laterite de 12cm pour permettre passage et minimales pour permettre d'epaisseur; fosses, d'epaisseur; fosses et faciliter conduite; nivel- passage; reparations en cas dalots et buses, digues dalots sur sections lament et reparations de besoin. et gues en beton sur classees, petites annuels. toute la longueur. digues et gues de pierres. 5. Niveau de service carrossable toute Pendant saison seche. Pendant saison seche. Pendant saison s~che. pour camions de l'annee, sauf pendant et 7 tonnes immediatement apres les pluies. i) capacite de chargement 75 a 90 0/0 70 a 85 0/0 60 a 75 0/0 500/0 ii) vitesse moyenne 35 a 50 lan/h 20 a 40 km/h 15 a 25 km/h 15 a 25 km/h iii) coli't moyen du transport, 124 124 155 178 204 FM/km 6. Cmlt moyen des ameliorations (million FM/km) i) charges d'exploitation 1.5 a 1.7 0.55 a 0.65 0.15 a 0.18 0.075 a 0.10 ii) coat total (y compris assistance technique et materiel) 2.15 a 2.35 0.80 a 0.90 0.25 a 0.28 0.135 a 0.16 70 Usage principal pour Transport des Transport des Transport des arachides Transport des arachides activites OAGY arachides decortiquees arachides du point de des points de vente des villages aux points 8~ des seccos a la gare vente aux sec cos et secondaires aux seccos. de vente. ~ ~ de chemin de fer et a des sec cos a la gare l'huilerie. de chemin de fer. ~~ ~~ ~ 7 Octobre 1973 ANNEXE 4 Tableau 6 MALI Am~lioration des pistes rurales Travaux a executer I Pistes de type C 1) Travaux a executer i) d~gagement sur 5m de large ii) refiachage, rechargement des tron~ns sablonneux avec graviers de laterite iii) construction de petites digues et de gues aux emroits les plus bas, a llaide de materiaux de demolition i v) ~roch8l'llent 2) Quantites moyennes pour tron~ns de 10 kIn i) chargements de graviers de laterite: 65 a 120 ii) chargements de materiaux de demolition: 30 iii) couches rocheuses: 50 m iv) nombre de jours ouvrables: 10 a 13 II Pistes de type D 1) Travaux a ex~cuter i) defrichage minimal pour permettre passage de camions ii) refiachage et rechargement des tron~ns sablonneux avec des graviers de laterite iii) construction de petites digues et de gu~s a llaide de materiaux de demolition 2) QuantiMs moyennes pour tron~ns de 10 kIn i) chargements de graviers de laterite: 30 a 60 ii) chargements de materiaux de demolition: 30 iii) nombre de jours ouvrables: 6 a 8 III Travaux confi~s aux equipes de cantonniers i) abattage et evacuation des arbres et arbrisseaux ii) extraction et preparation de la laterite et des materiaux de demolition iii) chargement et dechargement des camions i v) epandage et compactage de la laterite, mise en place des materiaux de demolition. 7 Octobre 1973 ANNEXE 4 'rab!eau 7 MALI Am~lioration des pistes rurales A. CoUts uni taires moyens pour divers types de routes et de pistes· (valeur 1972) Charges Fburcentage des Capacit~ de Collt du d l exploitation charges d 1exploi- charge transport (FM/km) 1/ tation sur routes utilis~e (FM/TK) gj - rev~ues oLo Routes revtftues 86.8 100 jusqu la 1000/0 24.8 Routes en graviers amelior~es 108.6 125 85 - 95 32.6 Routes de desserte type A 124.2 145 80 - 95 40.7 n type B 154.8 170 II II 75 - 85 52.5 Pistes " II type C 178.3 210 60 - 75 69.1 II " II type D 203.8 240 60 - 70 85.7 Routes tertiaires non entretenues 220.8 260 50 - 70 99.8 Pistes naturelles 233.5 275 50 - 60 115.2 1/ Y compris droits et taxes (soit environ 220/0), amortissement et salaires des - chauffeurs. 2/ M&te chose que dans 1a note 1, a. supposer en outre que les camions sont charg~s - uniquement au retour (i1s ne Ie sont pas en direction des points de vente ou des villages). Charges d 1 exp10itation redu1tes de 100/0 pour trajets a. vide sur routes des cat~gories superieures au type B. B. Estimation des coUts de transport morens dans la zone du projet en 1972 et 1978 Secteurs ouest Secteurs centre Secteurs est 1972 1978 1972 1918 1972 1978 1) Ramassage (FM/TK) 100 72 104 72 78 66 Beart de 1972 a. 1978 280/0 310/0 150/0 2) Livraison (FM/TK) 68 47 73 47 52 43 ECart de 1972 a 1978 300/0 360/0 180/0 7 Octobre 1973 ANNEXE 5 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEME&7 RURAL INTEGRE PROGRAMME D'ALPHABETISATION FONCTIONNELLE A. Rappel des faits 1. Les programmes d'alphabetisation fonctionne11e ont ete introduits au Mali pour la premiere fois en 1968 sous Ie patronnage de l'Unesco, du FAC et du FED. 115 ont pour objectif principal d'aider les beneficiaires a accroitre leur productivite et, a cette fin, de leur inculquer les rudiments de lecture, d'ecriture et d'arithmetique necessaires a une meilleure comprehension de leur travail ou de leurs affaires, par l'intermediaire de cours extrascolaires dis penses dans leur langue d'origine. Dans les pays dont l'infrastructure d'en seignement est insuffisante et qui connaissent des difficultes financieres, comme Ie ~la1i, un programme de ce genre, s'il est bien administre, peut cons tituer un moyen satisfaisant de diffuser un enseignement elementaire pour un cont modique. Dans Ie domaine de l'agriculture, l'objectif de ce programme est d'aider les exploitants a mieux comprendre et, partant, a appliquer plus efficacement les innovations t~chniques que les services de vulgarisation agricole leur recommandent d'adopter et de leur inculquer des notions sur des sujets tels que les poids et mesures, qui leur evitent d'etre la proie d'indi vidus peu scrupuleux. B. Organisation 2. Niveau national. Au Nali, 1a responsabilite de dispenser l' enseigne ment est repartie entre Ie :1inistere de I' enseignement fondamental, de 1a jeu nesse et des sports et Ie ~1inistere de l' enseignenent secondaire et superieur et de la recherche scientificiue. Ce c.ernier exerce son controle sur 1a direc tion nationa1e de I' alphabetisation fo;,c~ionnc:lle (mlAF) qui se compose de deux services: i) un service adr;:.ii.is!:.rati£ c;o.i, a la demande des operations de de veloppement ou des entreprises industrielles et com~erciales et en ctroite coo peration avec elles, procede a des enquetes preliminaires, etablit des program mes et, en general, les execute et en evalue les resultats; et ii) un service de production d'aide audiovisue:i.le, cnarge de pre parer et de distribuer les affiches et les autres materiels didactiques et notamment de diffuser 1es emis sions de radio necessaires a i'a??~i de ces progrannes. AUNEXE 5 Page 2 3. Regions et zones. Le Mali est divise en regions d'alphabetisation fonctionnelle a la tete desquelles un directeur est responsable de l'organisa tion et du controle de tous les programmes. Le directeur regional ag.it en etroite cooperation avec les directeurs des operations de develo,ppement et des autres entreprises aI' intention desquelles sont organises les programmes d' al phabetisation fonctionnelle et ils dirigent et coordonnent les activites des chefs des zones d'alphabetisation fonctionnelle (ZAF). Chacune de ces zones groupe une ou deux regions d'alphabetisation fonctionnelle comptant chacune 40 centres d'alphabetisation (CAF) en moyenne. 4. Centres d'alphabetisation fonctionnelle. Le centre est l'unite de base du programme; il est implante dans un village lorsque lea habitants en font la demande, puis elisent un comite de l'alphabetisation fonctionnelle et choisissent deux animateurs pour dispenser les cours. Sous la direction du comitf, les villageois construisent un hangar destine a abriter Ie centre. Les animateurs, apres avoir ete formes par Ie personnel des zones d'alphabeti sation fonctionnelle, y dispensent les cours a l'aide du materiel didactique et de l'equipement fournis par la Direction nationale de l'alphabetisation fonctio~nelle et epaules et surveilles par Ie personnel de l'alphabetisation fonctionnelle et des operations de developpement ou des autres organismes in teresses. Les animateurs ne sont pas remuneres mais beneficient de certaines prestations alimentaires. C. Operation arachide 5. C'est en 1969 que l'OA a demande l'organisation d'un programme d'al phabetisation fonctionnelle axe sur ses besoins. La premiere annee, Ie pro gramme a mis l'accent sur les demonstrations pratiques destinees a expliquer aux agriculteurs les mecanisnes suivant lesquels l'OA commercialise ses recol tes, distribue des credits et les recouvre; l'element important est, qu'au cours de cette phase, les agriculteurs ont appris a lire les balances utilisees pour peser leurs produits et a verifier les paiements qui leur etaient faits en echange. A la suite de cette tentative relativement fructueuse, l'alphabetisa tion fonctionnelle s'est etendue a d'autres villages et ces programmes ont ete (~largis pour couvrir les methodes ameliorees de cultures que recommandait d' adop ter le personnel de vulp,arisation de l'operation arachide. Les chefs des sec teurs de base de l'OA servent d'animateurs pendant les deux premiers mois du nouveau programme puis restent aupres des animateurs reguliers en qualite de conseillers et assistent aux classes. Les animateurs sont places sous la sur veillance du chef de la zone d'alphabetisation fonctionnelle, qui assiste regu lierement aux cours et participe a des stages de formation au bureau regional de l'alphabetisation fonctionnelle. Le programme et Ie materiel didactique utilise a l'appui sont continuellement revus afin ~e tenir compte des besoins ANNEXE 5 Page 3 de l'OA et des agriculteurs et des reactions de ces derniers. Un cycle d'alpha betisation fonctionnelle s'etend sur deux ans et n'est dispense que pendant la saison seche, lorsque les travaux des champs sont reduits au minimum. Se10n 1es estimations, a 1a fin de 1973, 30.000 agricu1teurs auront termine 1es cy cles etab1is pour l'operation arachide. L'objectif conjoint de l'operation et de l'a1phabetisation fonctionne11e est d'eduquer, par 1e truchement du sys teme d'alphabetisation fonctionnel1e, un membre actif au moins de chaque fa mille rurale. D. Programme d'alphabetisation fonctionnelle inscrit dans Ie projet 6. L'impact des programmes d'a1phabetisation au Ha1i en general et pour l'operation arachide en particu1ier n'a pas encore fait l'objet d'une evalua tion approfondie. C'est pourquoi les pouvoirs publics ayant demande que 3.000 autres centres soient crees au cours de 1a periode quinquenna1e d'amenagement du projet, i1 n'a pas ete possible d'acceder a leur demande. Le programme serait tres onereux - 1,2 milliard de francs ma1iens (2,9 millions de dollars) - et il ne serait pas judicieux d'engager des depenses de cet ordre sans proce der a une evaluation approfond~e de l'efficacite des programmes d'a1phabetisa tion fonctionnel1e. Par consequent, l'eva1uation de ces programmes termines et en cours d'execution est inscrite dans 1e projet et dans l'attente des re sultats de l'eva1uation, un programme restreint sera mis en oeuvre de 1a pre miere annee a la troisieme annee du projet. Ce programme est recapitu1e ci apres: 197 1974 1975 TOTAL 1 2 1 2 1 2 nouveaux centres Centres existants 249 n n " 115 115 115 " 225 225 225 225 Nouveaux centres 265& 265 265 265 265 " II. 155 155 155 155 155 " " 100 100 100 100 II " 100 100 100 100 100 Nombre total de centres ouverts 589 60S 760 745 620 455 Nombre total de nouveaux centres 720 /1 Engagement deja donne au cours de l'evaluation. ANNEXE 5 Page 4 Fin 1974 et apres examen des resultats de lrevaluation, i1 conviendra de prendre une decision pour determiner si les 200 derniers centres prevus pour 1975 se ront ouverts ou non. Dans l'affirmative, il conviendra de trouver des fonds supp1ementaires pour 1es maintenir en activite apres 1975, mais a cette date, et sous reserve de conclusions positives a la suite de l'etude, Ie programme dralphabetisation fonctionnelle du Mali pourra probablement constituer l'objet drun important projet d'education fonctionnelle. 7. CoOt du programme dralphabetisation fonctionnel1e propose. Les couts du programme dralphabetisation fonctionnelle inscrit dans Ie projet sont estimes a 185 millions de francs maliens (441.000 dollars); ils sont recapitules au Tableau 8 de lrAnnexe 12. ANNEXE 6 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEHENT RURAL INTEGRE PROGRAMMES DE RECHERCHE A. Rappel des faits 1. C'est a l'Institut d'economie rurale (IER) du Ministere de la pro duction qu'il appartient d'organiser la recherche agricole par l'intermediaire de sa Division des recherches agronomiques (DRA). Cette Division se compose de sept sections: i) pepinieres; ii) semences; iii) plantes nouvelles; iv) essais multilocaux; v) cultures fruitieres et maratcheres; vi) coton et tex tiles; vii) cultures vivrieres. Dans Ie cadre du projet, l'OACV etablirait une liaison ctroite avec la section des semences responsable de la multiplication des semences de varietes ameliorees; la section des semences administre des fermes de multiplication semenciere, contrale les stocks et distribue les semences qu'elle produit. Elle aide l'OA a surveiller la production des se mences confiee aux cultivateurs semenciers relevant de l'OA. L'OA et la sec tion ont, jusqu'a present, coopere de fa~on satisfaisante et continueront a Ie faire dans Ie cadre du projet. Le projet prevoit en outre l'etablissement de relations permanentes avec la section de recherches sur les cultures vi vrieres. 2. Section des cultures vivrieres. Cette section est dirigee par un chercheur expatrie venant de l'Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrieres (IRAT). Elle se compose de quatre cellules; i) la cellule d'agropedologie, qui possede une station a Sobuta, est dirigee par un expert de l'IRAT; ii) la sec;ion des plantes oleagineuses, qui possede une station principale a Katibougou et une station secondaire a Kita, est dirige par un expert de l'Institut de recherches des huiles et oleagineux (IRHO); ii) la cellule de recherches sur les mil, sorgho et mais, dirige par un chercheur malien, possede une station principale a Sobuta et une station secondaire a Seno, et iv) la cellule des recherches sur du riz, dirige par un membre de l'IRAT, possede des stations principales situees a Mopti et Kogari et une station secondaire a Sikasso. Tous ces cellules ont des cen tres d'essai bien localises a travers l:out Ie pays. ANNEXE 6 Page 2 3. Programmes de recherche i) Arachides. Les recherches ont porte et portent essentiellement sur l'amelioration des varietes et se poursuivent par la selection de nouvelles varietes en fonction du rendement potentiel, du cycle ve getatif et de la resistance a la rosette et a la secheresse. Les autres activites portent sur les engrais, la lutte contre les para sites, les methodes culturelles et 1'utilisation de materiel de cul ture attelee. A Katibougou ou aKita, les nouvelles varietes ou methodes qui donnent des resultats prometteurs font l'objet d'essais en vue de leur adaptation locale avant d'etre distribuees ou recomman dees aux exploitants. Les essais d'adaptation, dits multi-locaux, sont conduits en deux ou trois emplacements par secteur dans les conditions analogues a celles qui caracterisent une bonne exploita tion moyenne de ce secteur. A ces emplacements sont egalement eta blies des exploitations de demonstration servant a la formation du personnel et des agriculteurs du projet. ii) Mil et sorgho. La recherche interessant ces denrees porte sur la decouverte de nouvelles varietes a haut rendement adaptees a l'ecolo gie du pays et au gout et autres exigences de la population locale. Quelque dix varietes locales de mil offrant des rendements poten tiels de 2 a 3 tonnes a l'ha dans des conditions experimentales ont ete choisies pour faire l'objet de recherches plus poussees, mais n'ont pas fait preuve jusqu'a present de qualites suffisant a en justifier la distribution aux agriculteurs.ll Les recherches con cernant Ie sorgho donnent des resultats plus prometteurs, mais jus qu'a present, aucune variete a haut rendement acceptable pour Ie gout de la population locale n'a ete decouverte. En l'absence de varietes presentant des possibilites de haut rendement, la recherche s'inte resse a des essais de fumure, a la rotation des cultures, au maintien de la fertilite du sol et a l'utilisation de materiel de culture at telee, etc., activites interessantes mais d'application pratique res treinte. B. Elements de recherche inscrits dans Ie projet 4. Les eH~ments de recherche inscrits dans Ie projet portent sur la poursuite et l'intensification des programmes de recherches en cours d'execu tion stir les arachides et sur la rotation des cultures et sont destinees a !! Le }lall n'est pas Ie seul a se trouver dans cette situation particuliere; dans d'autres pays, les activites destinees a ameliorer la productivite ciu mil se sont soldees par des resultats singulierement mediocres. ANNEXE 6 Page 3 aider Ie service des sols a conduire des enquetes pedologiques et a preparer des cartes pedologiques necessaires a ltOACV et autres programmes de mise en valeur agricole: a) Arachide. Le projet apporterait un concours financier aux acti vites suivantes: Varietes: poursuite des essais sur Ie materiel presentant des possibilites de haut rendement; Produits anti parasitaires: essais de fongicides, insecticides et herbicides; Engrais: besoins en elements nutritifs, choix de ltepoque dtepandage, effets residuels sur les cereales culti vees en rotation; Techniques culturales: epoque, densite. preparation du sol; Materiel: essais de decortiqueuses, laveuses pour les arach1des de confiserie et calibreuses pour les semences; Qualite: contrtle de ltaflatoxine; contrale, preparation, et conditionnement des ar~chides de confiserie; contrale de la qualite des graines et de lthuile arachide. b) Rotation. Les fonds consacres aux recherches sur Ie mil, Ie sorgho, Ie mats et Ie riz, sont suffisamment abondants et 11 ne serait guere possible dtameliorer ces recherches sensiblement dans Ie cadre du pro jet; par contre, il conviendrait d'examiner etroitement les possibili tes d'une diversification de 1a production agric01e: en particu1ier, l'adoption de rotations de plus longue duree et incluant outre Ie sorgho et le mil, d'autres cultures vivrieres telles que Ie mats, Ie niebe, des cultures fourrageres et dtautres cultures de rapport comme Ie coton. Les essais viseront a etablir la rotation optimale permettant de combiner les cultures susmentionnees avec l'arachide» Ie mil et Ie sorgho et s'efforceront d'ivaluer l'incidence financiire et economique des alternatives proposees. Ces types d'essais ont ete conduits avec succes au Senegal. Le programme exigerait l'exe cution de quatre essais ?crtant sur 2 ha environ dans chacun des principaux secteurs de l'OACV. ANNEXE 6 Page 4 c) Cartes pedologiques. Le service des sols recevrait une assistance financiereet technique dans Ie cadre du projet pour effectuer des enquetes pedologiques et etablir les cartes qui font defaut au Mali pour planifier Ie meilleur usage de ses ressources naturelles. Cette assistance aurait pour principaux objectifs: i) de definir les gran des unites morphopedologiques de la zone etudiee; ii) d'evaluer la fertilite potentielle des divers sols; iii) de choisir lea sols les plus propices a l'intensification de l'agriculture; iv) d'etudier les risques agronomiques decoulant du passage de la culture itinerante traditionnelle caracterisee par de longues periodes de jachere a la culture intensive sedentaire. Cette assistance presenterait de sur croit l'avantage notable de constituer Ie point de depart de la carte pedologique du Mali, qui n'a pas encore ete etablie. La carte sera etablie a l'echelle de 1:200.000eme, qui est l'echelle utilisee pour les cartes topographiques existantes et cODvient aux besoins du pays. En utilisant cette echelle, un pedologue peut prospecter 14.000 km 2 par an. Les autorites maliennes indiqueraient les limites des zones devant etre etudiees, determineraient lea zones prioritaires et fourniraient les photographies aeriennes necessaires. Le projet fournirait les fonds pour une enquete de deux ans conduite par une equipe de pedologues qui effectueront lea levees necessaires sur plus de 28.000 km 2 representant environ 21 % de la zone du projet. ANNEXE 7 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPP&~ENT RURAL INTEGRE ASSIST&~CE NEDICALE 1. Organisation. Tous·les services medicaux et sociaux du Mali rele vent du Ministere de la sante publique et des affaires sociales. Le ministre, entoure de son cabinet, est plus particulierement charge de rediger les lois, de planifier, de contraler les inspecteurs, les medecins, les medicaments et les officines, d'etablir des relations avec les organisations sanitaires in ternationales et les pays etrangers fournissant l'assistance technique, d'or ganiser l'enseignement et la formation. Le ministere se compose de deux depar tements: la Direction nationale de la sante, responsable des services medi caux et sanitaires, et la Direction des affaires sociales, responsable des ser vices sociaux; leurs activites sont coordonnees par un bureau d'etudes compose des directeurs et des chefs de divisions des deux departements. La Direction nationale de la sante est chargee de mener a bien les programmes en matiere de sante, d'hygiene et de medecine prepares par Ie ministere, d'administrer et d'or ganiser la surveillance technique des hopitaux et des dispensaires et de con troler et de faire appliquer la reglementation medicale. Elle est en outre chargee de proposer et de preparer des programmes et des dispositions regle mentaires en matiere de sante, de tenir des statistiques medicales et, en general, de prendre connaissance de toutes les questions dans Ie domaine de la medecine et de la sante. Elle est representee dans chacune des six regions par un directeur regional de la sante qui est Ie conseiller medical du Gouver neur et qui contrale les hopitaux, les dispensaires et Ie personnel medical de la region. Dans chacune des 42 circonscriptions administratives du pays, les services de sante ont, a leur tete, un chef de circonscription sanitaire, qui est un medecin ou un assistant medical t selon les disponibilites en per sonnel. Dans chaque secteur est implante un dispensaire et dans certains cas une maternite placee sous la direction d'une sage-femme. Les services de sante publique sont repartis en deux branches: i) les soins medicauy. de pre miere urgence, les traitements et la chirurgie attribues aux dispensaires, maternites et hapitaux; ii) 1a prevention medicale, qui concerne les maladies contagieuses (ce service est charge de les depister), les vaccins et la the rapeutique. Le programme est mene a bien par Ie moyen de visites regulieres annuelles annoncees a l'avance dans Ie but d'examiner tous les habitants du secteur dont l'equipe de prevention medicale est responsable. Les vaccina tions de masse sont entreprises lorsqu'elles sont necessaires contre la V3 riole, la fievre jaune, 1a rougeole, la tuberculose et le cholera, qui sont ANNEXE 7 Page 2 des maladies dont la prevalence est la plus forte au Mali. Ces deux branches sont, en general, insuffisamment dotees de personnel et de materiel en raison de la penurie de credits qui ne leur permet pas de surcroit de financer leurs depenses de fonctionnement. Les services medicaux sont par consequent souvent inefficaces. 2. Programme propose. 11 existe dans la zone du projet un dispensaire pour 15.000 habitants et trois lits d'hopitaux pour 5.000. Ces installations ne beneficient toutefois qu'a une petite minorite des habitants qui en sont proches. Le projet fournira les fonds necessaires au financement du person nel detache de la Direction nationale de la sante et travaillant sous le con trale administratif de l'OACV, a l'achat de vehicules, de materiel et de me dicaments, a la construction de dispensaires et au financement des depenses de fonctionnement. Cette assistance permettrait a la branche des soins medi caux d'clargir sa sphere d'activites et d'attendre les habitants des zones les plus recuH~es. Le projet aiderait egalement la branche de la prevention mcdicale en lui permettant d'effectuer un plus grand nombre de visites de depistage, des campagnes de vaccination plus regulieres et une meilleure dif fusion Jes principes d'hygiene et de sante parmi les habitants touches par lea equipes de prevention. Les programmes et les budgets annuels seraient etablis conjointement par la Direction nationale de la sante et le Dlrecteur general adjoint de l'OACV qui, avec l'aide des services de vulgarisation du projet et du personnel local de la Direction nationale, veillerait a l'execu tion satisfaisante du programme. Le controle financier des depenses du pro gramme medical inscrit au budget arrete serait place sous la responsabll1te de la Direction nationale. AL'iNEXE 8 Page 1 MAl. I PROJET DE DEVELOPPEHENT RURAL INTEGRE ASSISTANCE VETERINAIRE 1. Organisation. Le Service de l'elevage et de la sante animale est l'une des quatre divisions de la Direction generale de la production du Hinis tere de la production; elle est chargee du developpement de la production ani male. Elle est principalement responsable i) de la sante animale; ii) de l'amelioration de la production animale; et iii) de l'inspection des viandes. Elle se compose au niveau national de deux sections: i) protection sanitaire; et ii) production anima Ie. Hors siege, elle est representee par un veterinaire coordonateur dans chaque region, un chef du secteur de l'elevage dans chaque cercle; et un chef de poste veterinaire dans chaque arrondissement. Comme pour tous les autres services agricoles, le personnel et les fonds ne suffi sent pas a assurer les prestations necessaires. 2. Betail. Le service de l'elevage estimait qu'a la fin de 1972 et avant que les consequences de la secheresse ne se fassent pleinement sentir, Ie cheptel national comptait 5,2 millions de tetes dont 30 % de males et 70 % de femelles, et 55 % de moins d'un an. Le taux de reproduction est faible - 66 % - et Ie taux de mortalite, tout en etant raisonnable pour les animaux de plus de deux ans (3 %), atteint 33 % pour les animaux de moins d'un an. Les enquetes menees sur les effets de la secheresse ne sont pas encore terminees mais le service de l'elevage estime que, dans le nord du pays, les pertes sont de l'ordre de 40 % et qu'il faudra cinq a dix ans pour que le cheptel de ces regions retrouve la dimension qu'il avait avant la secheresse. Dans le Sud et l'Ouest, les effets de la secheresse ont ete beaucoup moins graves, les per tes etant de 5 a 10 % du cheptel. La zone du projet compterait 1,4 million de tetes qui, pour la plupart, sont considerees comme un "compte d'epargne" par leurs proprietaires et avant que l'OA ne soit creee, servaient rarement comme animaux de trait. Depuis, les agriculteurs se sont reveles particulie rement aptes a dresser leurs betes sous les directives et l'assistance du personnel des services de vulgarisation de l'OA charges de la culture atte lee. 3. Programme propose. Le projet fournira les fonds necessaires au financement du personnel detach6 du Service de l'elevage et travaillant sous ~ le controle administratif de l'OACV ainsi que des vehicules, de materiel ve terinaire et a la constitution d'un fonds renouvelable consacre a l'achat de medicaments veterinaires, a la creation d'enclos de dcsinfection et aux depen ses de fonctionnement. Le fonds renouvelable sera alimente par la contribu tion des agriculteurs aux frais de medicaments veterinaires. Le personnel ANNEXE 8 Page 2 aurait pour principaletache de veiller a la sante du cheptel dans la zone du projet par Ie moye'n de vaccinations preventives mais egalement de traitements curatifs et de conseiller les agriculteurs en matiere d'elevage. Le Service de l'elevage et l'OACV etabliraient conjointement les programmes et les bud gets annuels. Le specialiste en culture attelee de l'OACV, par l'interme diaire du personnel des secteur et sous-secteurs places sous sa direction, controlcra l'execution du programme de sante animale. Al'fNEXE 9 Page 1 MALI PROJET DF. DEVELOPPEIiENT RURAL INTEGRE L'UNITE D'EVALUATION 1. Le projet de developpement rural integre aura d'importantes conse quences pour les populations de la zone du projet et pour l'economie malienne. Ces effets ne pouvant toutefois etre estimes avec exactitude, il sera cree dans Ie cadre du projet une unite d'evaluation qui, a compter de l'annee 2, aura pour fonctions de juger des resultats obtenus et de les comparer aux previsions. Aucun organisme n'etant apte a s'evaluer lui-meme de fa~on satisfaisante, I'unite d'evaluation sera independant"S de 1a Direction eu projet tout en de ployant ses activites en etroite collaboration avec elle. 2. L'unite d'evaluation aura les fonctions suivantes: a) suivre les differentes phases de l'amenagement du projet; b) evaluer les resultats obtenus et les comparer aux previsions; c) mesurer l'efficacite du projet; d) reevaluer les objectifs du projet et, Ie cas ccheant, proposer les modifications a apporter aux objectifs et a l'organisation du pro jet; e) etudier Ie processus de developpement rural dans une perspective de planification et de developpement; et f) aider 1a Direction du projet a arreter les objectifs du projet et a etablir Ie calendrier des activites. 3. L'evaluation portera sur les questions suivantes: a) agriculteurs participants: l'evolution de leurs revenus bruts et nets, de leur consommation, de leur participation a l'enseignement, etc., et en general, de leur bien-etre social; b) evolution de 1a production, en volume et en valeur, efficacite du mecanisme de commercialisation; A..'iNEXE 9 Page 2 c) utilisation des ressources fournies par Ie projet; d) incidence des sous-projets secondaires; e) modifications de la situation de l'emploi, du nombre d'emplois et du type d'activite; f) mouvements des recettes fiscales et des de?enses; et g) en general, toute modification des indicateurs economiques et sociaux temoignant de resultats obtenus directement et indirectement par les activites du projet. Certains des renseignements necessaires pourront etre obtenus dans les dossiers du projet, les autres seront rassembles a l'issue d'enquetes et aupres de sour ces exterieures au projet; neanmoins, il appartiendra a l'unite d'evaluation j1arr.cter les methodes de rassemblement et d'evaluation des donnees. !.. A la tete de l'unJte d'evaluation sera place un agronome economiste connaissant l'Afrique de l'Ouest, les statistiques et l'economie sociale. 11 sera recrute internationalement pour une periode de quatre ans (annee 2 a an nee 5) et, a compter de l'annee 6, il sera remplace par l'assistant de recher ches devant etre engage au cours de l'annee 5. 11 sera assure par un statisti cien affecte au siege et, en dehors du siege, par deux surveillants et 20 en Gueteurs. Comme les fonds ne suffisent pas a couvrir les activites hors siege dans l'ensemble de la zone du projett l'agronome economiste choisira. de con cert avec la Direction du projet, les secteurs qu'etudieront les enqueteurs pendant I'execution du projet. Le chef de l'unite d'evaluation recrutera son personnel, Ie formera, etablira les documents a conserver dans les dossiers, mettra au point un systeme de rassemblement des donnees, surveillera son per sonnel, consultera la Direction du projet, les fonctionnaires et le personnel de l'IDA. 11 preparera des rapports et des recommandations qui seront soumis au conseil de l'OACV et, apres approbation du conseil, les communiquera a I'IDA et a la Direction du projet. L'unite d'evaluation sera etroitement associ& a l'Institut d'economie rurale avec lequel elle etudiera les possibi lites d'obtenir un appui supplementaire de la part de l'Universite du Mali. I.. e chef de l ' unite sera responsable professionnellement devant Ie directeur de l'Institut de I'economie rurale (voir organigramme du projet). 5. L'Annexe 12, Tablenu 12, contient les estimations de couts detaillees. L'O.\C\tinanccl".'l les d[>penses de l'unit(~ d'evaluation dans les limites de son budget annuel ct apr'::~s approbation du chef de I' unite. ANNEXE 10 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPErlliNT RUP.AL INTEGRE PRODUCTION DE SE~mNCES D'ARACHIDE' 1. L'un des principaux objectifs de l'OACV est de remplacer totalement les varietes d'arachides locales ou les melanges de varietes que les agricul teurs emploient par des varietes selectionnces puis de preserver la purete varietale. Cet objectif se justifie non seulement pour des raisons de pro ductivite mais encore pour faciliter Ie decorticage et obtenir une production homogene facilement ecoulable sur Ie marche mondial. 2. Varietes selectionnees. Les deux varietes retenues pour l'operation arachide sont bien adaptees aux conditions maliennes; ce sont les varietes 28-206 et 47-10 qui, en attendant la selection de varietes presentant encore de meilleures qualites, seront distribuees aux agriculteurs moyennant a cre dit et a un prix subventionne. La variete 28-206, de type "Virginia", a cycle long de 120 jours, resistant a la rosette, donne des rendements qui ont atteint 3 t/ha au cours d'experimencations, et est cultivee pour la production d' huile; La variete 47-10, de type "Spanish" a cycle court de 90 jours, re sistant a la rosette, et dont les rendements ont atteint 2 t/ha au cours d'experimentations, produit l'arachide de confiserie vendue a un prix superieur a celui de la variete 28-206. Elle convient aux zones septentrionales, plus seches, de la zone du projet. Les quantites de semences necessaires sont de 100 kg/ha pour la 28-206 et de 150 kg/ha pour la 47-10. A la fin de la periode de developpement du projet, la quantite de semences a mettre en place atteindra quelque 21.000 t/an, dont l'OA fournira 4.740 tonnes, Ie solde devant etre produit par les agriculteurs eux-memes. 3. Phases de la multiplication .. Phase A Pied de cuve i) 28-206. Jusqu'en 1972, Ie pied de cuve etait conserve a I3ambey (Senegal) mais i l peut etre desormais obtenu au Centre d'apprentissage rural de Sirakola. A.J.'lNEXE 10 Page 2 , ii) 47-10. Jusqu'en 1972, Ie pied de cuve etait conserve a l'exploitation de ~l'Pesoba, il sera conserve a compter de 1973 au Centre d'apprentissage rural de Didieni. Phase B Elite 1 i) 28-206. La graine Elite est obtenue aux Centres d'appren tissage rural de Sirakola, Kolokani et Didieni. Ii) La semence Elite est desormais produite par certains agri culteurs, mais, des que possible, elle sera obtenue direc tement par l'OACV a Mourdiah. Phase C Elite 2. Cette phase de multiplication est confiee a des agri culteurs choisis parmi les meilleurs et les plus dignes de con fiance. lIs cultivent les semences sous contrat sous l'etroite surveillance du personnel de la vulgarisation et des agents de l'operation arachide qui tiennent pour chaque exploitation semenciere des registres sur les dates des semis et les opera tions sur Ie terrain. Les agriculteurs participants re~oivent gratuitement les engrais et aut res facteurs de production mais leur recolte est achetee au taux normal. En 1972, l'OA a fait produire de cette maniere 400 ha de semences Elite 2. Ces trois phases permettent de produire de petites quantites de semences se lectionnees de Ia fa~on la plus rentable. Les semences obtenues a l'issue des deux dernieres phases sont regulierement controlees par la division des semences selectionnees de l'Institut d'economie rurale et par Ie personnel de l' IPJiO. 4. Phase de diffusion. Les deux phases decrites ci-apres permettent de reglementer la distribution de semences selectionnees produites a des points strategiques de fa90n a reduire les couts de transport. i) Phase D: premiere multiplication. Les semences obtenues a l'issue de la Phase C sont vendues a des agriculteurs selec tionnes implantes dans les sous-secteurs et Ie produit de cette premiere multiplication est utilisee pour la phase de multiplication (E). ii) Phase E: deuxieme multiplication. Les semences produites a l'issue de la Phase D sont distribuees aux agriculteurs de cha que secteur ayant obtenu les meilleurs resultats et les semences produites au cours de cette phase sont ensuite distribuees sous Ie controle de I")/" a l'ensemble des agriculteurs d'une zone precedenunent "nettoyce". Le produit de cette deuxieme multi plication est reutilise une fois, apres quai de nouvelles semences sont reintroduites. ANNEXE 11 Page 1 HALl PROJET DE DEVELOPPElillNT Rur~ INTEGP-E FACTEURS DE PRODUCTION ET CREDITS AGRICOLES A. Organisation et fonctionnenent du credit agricole Organisation de 1a Societe de credit agricole et d'equipement rural (SCAER) 1. La Societe de credit agrico1e et d'equipement rural (SCAER) est de- venue un organisme independant en avril 197~ a l'issue des recommandations for mu1ees par 1a Caisse centrale de cooperation economique (eCCE) et consignees dans une etude portant sur la situation du credit agrico1e au :la1i. 2. La SCAEP.. est dotee de l'autonomie juridique et financiere; e11e est habi1itee a utiliser les facilites de reesco~pte que lui offre la Banque cen trale; e11e ales principa1es fonctions suivantes: a) Servir de centrale d'approvisionnement pour 1es biens de production, tel 1e materiel agrico1e, 1es enKrais, 1es insecticides et 1es fon gicides, et contro1er certaines inportations au nom de l'Etat; b) Distribuer ces biens de production, soit directement, par l'interme diaire de ses 26 magasins de detail, imp1antes dans tout Ie pays, so it indirectement, par l'inter~cdiaire des operations de deve1oppe ment qui, au nom de 1a SCAER, conservent des stocks de biens qu'el1es vendcnt au comptant ou a credit, recouvrent les creances au moment du ramassage de 1a reco1te; et octroyer de petits prets individuels aux agricu1teurs, soit a ses propres fonds, soit sur fonds de cre dits speciaux; mais cette activite a ete suspendue jusqu'a ce que des garanties soient obtenues en matiere de recouvrenent des crean ces. 3. La distribution des biens de production agricole et l'octroi de pd~ts E11e } court terme constituent 1a principa1e activitc de 1a SCAER. partage 1a responsabilitc de ces attributions de Ia fa~on suivante avec 1es op~rations de d~ve1oprernent: &~i'.TEXE 11 Page 2 a) En etroite cooperation avec les operations, la SCAER i) passe les commandes, apres consultation et par voie d'appel a la concurrence nationale ou internationale, et livre les biens aux Operations; ii) finance les achats et les stocks; iii) supporte Ie risque financier associe aux operations de credit; b) Les Operations i) gerent et surveillent les stocks qu'elles detien nent; ii) vendent les biens aux agriculteurs a credit ou au comptant, a leur discretion; et iii) recouvrent les creances lorsque la recolte est commercialisee. La SCAEI~ retribue les services que lui rendent les Operations moyennant une re~ise de 5 % sur Ie prix cession des marchandises. 4. Les prix de cession uniformes des biens de production agricoles sont fixes par Ie gouvernement (voir Tableau 1). Du fait qu'ils sont, en moyenne, inf~rieurs de 9 % aux prix de revient rendu Bamako, Ie compte d'exploitation de 1a SCARP est credite de la fat;on ci-apres: a) les redevances nationales prelevees sur Ie coton (4.000 francs ma liens par tonne de graines de coton achetees) et des arachides (2.000 francs maliens par tonne d'arachides en coques achetees); et b) des contributions emanant du FAC et du FED et spikialement destinees a financer les subventions. L'accroissement escompte de la produc tion d'arachide et de coton, conjugue au relevement des prix de ces sion, devrait compenser la diminution des concours octroyes par Ie FAC et Ie FED. 5. Deux facteurs, tenant aI' isolement geographique du rIali, concour rent a l'1mportance des couts de 1a SCAER: a) les transports, qui grevent en moyenne de 27 % Ie prix depart usine; b) les charges financieres appliquees au fonds de roulement qui portent Ie cout des emprunts de 5 % a plus de 8 %, au cours des 20 mois qui s'ecoulent entre Ie moment ou sont placees les commandes et les premiers remboursements des credits. lJp~rat ion arachide - organisation des operations de credit 6. Au siege des Operations de d6veloppenent, situe a Bamako, les depar tements indiques ci-apres sont dlarr;es de 103 distribution des biens de produc tion: i\.i.~NEXE 11 Page 3 a) le Bureau d'ordre, qui coordonne les besoins, passe les commandes par l'intermediaire de la SCiillR et receptionne et distribue les marchandises; b) la Section du credit, qui enregistre en quantite et en valeur tous les biens de production. 7. Chaque secteur de l'Operation constitue localement une circonscrip tion administrative dans laquelle les chefs de secteur et les comptables jouent un role majeur en ce qui concerne la distribution des biens de produc tion et Ie recouvrement des creances aupres des ar,riculteurs: a) Ie chef de secteur est charge de: i) vendre au comptant les fon gicides et les pieces de rechange; ii) vendre a credit le materiel, les engrais et les semences; b) les comptables ce secteur et de sous-secteurs retracent ces activi t~s et effectuent p~riodiquement des verifications des stocks. 8. Ce systeme devrait permettre a la SCAEE et a 1a Direction de l' ope ration de controler les donnees. En effet, un etat mensuel des mouvenents de stocks dans chaque sous-secteur leur perr:let de verifier en detail les livrai sons et les ventes. Heanmoins, deux graves inconvenients subsistent: a) les impayes touchent envi ron 20 I~ des pd'hs octroyes aux agricu1 teurs, contre quelque 2 % dans le cadre de 1'operation coton; b) 1a coordination entre la SCAEi~ et l'OA est insuffisante. a reduire les impay~s et souhaite rnettre au L'OA prend des r:1esures de nature point un systeme de caution mutuelle. Dans l'intervalle, les agriculteurs ou les groupements dont les rernboursenents sont irreguliers ne devraient pou~ voir obtenir aucun autre credit et les defaillants devrai(;nt etre sanc.tionnt~s p<1r une action en justice. Le projct pri!voit Ie renforcement. et 1a forr::ati.on du personnel dlarg0 des op~rations de cr0dit en dehors du si0ge. Le Tableau 2 contient un 0tat des pr6ts et des rc~boursements de la SCAE~ pour La p6riode allant de 19M3 .l 1971. n. Situat ion financiere de l? SCAfF: ... 9. Le bilan de la SCAE:z en debut d'exercice, approtlve par l'Etat et le conseil d' administrat ion, rj::velc que les fonds propres ont servi a financer toutes les immobilisations et 95 7~ des stocks. Cette situation se trouvait A.~NEXE 11 Page 4 encore amclioree par une dotation de l'Etat de 350 millions de francs maliens qui represente Ie fonds de roulernent (150 millions de francs maliens) et une subvention d'equipernent (200 millions de francs maliens). Les bilans et les comptes d'exploitation et de pertes et profits pour 1971 et 1972 sont recapi tul~s dans les Tableaux 3 et 4. 10. Les besoins de tresorerie sont finances par la cote de reescompte ouvcrte par la Banque centrale au nom de la SCAER chez 1a Banque de developpe rnent du na1i. Cette cote, qui est revisee tous 1es six mois, a ete reguliere ment augmentee. Neanmoins, les facilites de decouvert irnposent des charges [inancieres lourdes a 1a SCAER, la Banque de developpement ne lui octroyant pas de taux pref6rentie1s. L. La secheresse qui a sevi en 1972 et 1973 a eu des effets defavorables sur le r\!::lboursernent des creances et a provoque une forte augmentation des st.oc:~s et des besoins de tresorerie. La SCAER doit donc maintenir de fac;on im;< r,ltive un contro1e stricte des comrnandes passees annue11ernent etant donne que l'accumulation des stocks risque de detruire son equi1ibre financier · . ~insi, les cornptes de 1a SCAER resteraient positifs. Son compte d' exploitation devrait rester crediteur sous reserve que le ratio des comrnandes par rapport aux ventes soit ajuste et que 1es prix de cession soient re1eves moderement. C. ~Iontant des credits necessaires au Erojet de deve10ppement rural integre 12. Les Tableaux 5, 6 et 7 indiquent 1es dlhal1s du rnaterie1 et d' autres facteurs de production agrico1es ainsi que 1e montant des credits necessaires devant &tre fournis par 1a SCAER, et des sernences se1ectionnees pouvant etre obtenues auprcs de l'OACV. D. Eecornmandations interessant l'organisation et 1es oEerations de credit 13. La SCAEI~ devra tenir des etats exacts des stocks dans ses magasins cnmm{' d:ms les secteurs de l'OA, dans le cadre de la cnnventhm de services r0ciproqlles qu' e11es devraient conc1ure et signer dans 1es meilleurs dEnais. lil. La SCAE1t et l' OA doivent veiller cl ce que les conmandes de biens de prl)c111ClLlHl qu' elles passent ne d'::passent pas 1es besoins et ce, en vue de re duire le~ '.!Hf.icHltes de trl;~on'rie. L'OA devrait par ail1eurs arreter des di~rositions propres ~ r~duire Ie nombre des inpay~s (i environ 5 % des prets). . f MALI Prix de revient et prix de vente des facteurs de eroduction agrico1es (FM) Prix Unite depart Rendu Bandu Prix de Prix de cession en exp10i- Bamako Yap1.ealteurs3/ cession W pourcentage du prix - tatioBb/ - de revient total Multiculteurs Pi~ce 38,h30 40,351 49,794 30,000 600/0 Pica fou:iJleurs Pi~ce 3,800 4,230 4,750 4,750 1000/0 Charrettes de 1000 kg Piece 25,537 26,814 33,088 32,800 990/0 Semoir Pi~ce 24,930 26,177 32,302 18,500 570/0 Souleveuses Pi~ce 4,860 5,103 6,297 6,075 960/0 Superphosphate 210/0 Tonne 17,000 31,270 37,469 40,000 1070/0 53,846 ~ 1440/0 Thioral Rouge (arachide) Kg 680 720 900 1,500 ~ 1070/0 Thioral Vert (sorgho) Kg 570 604 759 2,000?J 2630/0 Gammagrain (lindane) Kg 190 200 250 500 21 2000/0 Semences s~lectionn~es d'arachide Kg 47.5 34.50 2/ 730/0 1/ Commandes en 1973 ~/ Bors taxes, transport compris. 1-3~~ "'I/ Bors taxes, y compris les coltts pour la SCAER (charges financieres et frais de gestion) et une commission 1(9 de livraison de 50/0 pour l'Operation Arachide. ro ~ 4/ Tarif de la SCAER pour 1973 homologue par les pouvoirs publics. ~ ~ ~/ Prix de vente fix~ par l' Op~ration Arachide. I-' 10 CCtobre 1973 HALI Tableau comparatif de la situation des pr~ts et aes remboursements au 30 Novembre 1972 -- - M 0 n tan t s Annuals Montants cumulatifs Encours des dettes en pourcentage des prets Prets Remboursements Encours Pr@ts Remboursements Encours pour 1 r annee cumul 1968 17,849,070 12,352,185 5,496,885 17,849,070 12,352,185 5,496,885 31 31 1969 55,324,325 49,298,070 6,026,255 73,173,395 61,650,255 11,523,140 11 16 1970 114,223,570 99,405,625 14,817,945 187,396,965 161,055,880 26,341,085 13 14 1971 142,473,570 103,637,295 38,836,275 329,870,535 264,693,175 65,177,360 27 20 Detail au 30 Novembre 1972 Prats Remboursements Encours Encours Dettes/Pr@ts Semences 169,086,305 137,102,135 31,983,970 190/0 Engrais 134,138,305 112,535,125 21,603,180 160/0 Materiel 26,6..!§,925 15 2 °55,915 11,590,010 43.50/0 Total 329,870,535 264,693,175 65,177,160 Les arrie~s de remboursement comprennent tout l'encours des dettes contractees pour l l achat de semences et d1engrais et une fraction seulement de l l encours des dettes afferentes a l l achat de materiel; les arri~res ~~ ~~ represehtent" environ '18 % des prets accordes. . N 1 . MALI PR('\JE)' Dl? DEVE'"1'P?l¥R""!' "!T"'! P'T~E SocieM de Cr~dit Agrico1e et d'Equipement Rural Bilans resumes (millions de FM) Actif Passif ~janv. 1971 1971 6 juin 1972 1er janv. 1971 31 dec. 1971 (. juin 1972 31 dec. 1972 31 dtk.V72 Immobilisatians $0 181 42/ 311 Fonds proprea 1,2>4 1 ,718 T;fid Valeur nette des / immobilisations 1 13 18 16 23 Ex1s1ble a Ions terme 10 10 10 Autres act1fs Exigible a court immob 1115 ees 37 163 411 288 tcrme 1,504 986 1,392 2,485 Stocks Y 1,260 802 1,711 2,521 Resultats 113 24 24 112alisable/ rlbnnn;"hle 1 1 448 1 1 380 1 1 006 l 1 1 05 t TOTAL 2,758 2,363 3,144 4,237 2,758 2,363 3, Hi4 4,237 Apr~s amortissements ~ Apres provis ions a) Fonds de roulement net 1,196 1,441 ~ 1,204 1,325 Stocks + realisable et disponible, exigible a court terme b) Ratio fonds de roule b) Fonds de roulement net/stocks + disponible et realisable. ment net/fonds de 44% 55% 48i 37;'; roule_nt brut o-!I ~ (1)f:1 ~:: \,......1 -l MALI PRQTET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE Societe de credit et d'equipement rural Co ertes 31 dBc. 1971 6 juin 1972 31 die. 1972 31 dBc. 1971 6 jilin 1972 31 dBc. 1972 1. Co!!!pte., d'exploitation Stocks en d8but d'exercica 1.260 802 1.711 Stocks en fin d 'exercice 802 1.771 2.521 Achats 678 1.996 , .021 Ventes 1.224 743 211 Charges d'exploitation 129 107 42 Subventions d1exploitation 158 252 115 Chargasfinanci~res 1 J4 60 Produits accessoires 2 Amortissallllnt 5 2 Produits financiers 14 4 Provisions 24 ReIll1ltats 127 17 Resultat., 258 TOTAL 2.200 2.965 2.851 2.200 2.965 2.851 2. Comptes de profite et pertes Partes d'axploitation 258 .Beneficas d'exploitation 127 17 Pertes exceptionnelle., 14 Profits exceptionnels 67 4 Subvention de eoutien des prix 215 .Benefice 11] 2~ 21 TOTAL 127 282 21 127 282 21 ~~§ ~~ ~ t?;l I-' I-' » · ANNEXE 11 Tableau 5 MALI Mat6riel !lrieole n6cessaire. coltts et cr6dits a mazen teme - __________________________ Ann~es------------------- 0 1 - 2 3 !i 2 I. Quantitlls Multiculteurs 1,300 2,050 2,550 3,100 3,750 Pies fouil1eurs 950 1,700 2,195 2,740 3,385 Souleveuses dtarachide 400 600 745 930 1,125 Semoirs 1,000 1,670 2,100 2,570 3,080 Jeu de roues pour charrettes 650 1,025 1,280 1,550 1,875 II. Valeur (millions de FK) 11 ~~1!E tot:iI renau agricUIteurs) Mul.ticulteurs 64.7 102.1 127.0 154.4 186.7 Pies foui11eurs 4.6 8.2 10.5 13.2 16.2 Arracheuses d 'arachides 2.5 3.8 4.7 5.9 7.0 Semoirs 32.3 54.0 67.8 83.0 99.5 Boues de charrettes 21.5 33.9 42.4 51.3 62.0 Ettis de charrettes ?J 16.3 25.6 32.0 38.8 46.9 Total 141.9 227.6 284.4 346.6 418.3 III. Finaneem.ent - Ventes au comptant 21 16.3 25.6 32.0 38.8 46.9 - Ac omptes !!/ 28.6 45.9 57.5 70.1 84.6 - Rem.boursem.ents des agriculteurs 'i/ 28.7 74.7 103.0 127.5 Besoin net en credit a moyen teme 57.3 63.4 40.4 36.8 41.8 - Subvensions a la SCAER 39.7 64.0 79.8 97.9 117.5 Total 141.9 227.6 284.4 346.6 41.8.3 1/ Voir annexe 11, tableau 4, liste des prix des factettrs de production. ~/ Fabriqulls par des artisans maliens pour environ 25 000 FM Itunite. ~I Y compris le co1tt des batis de charrettes. !il Un tiers de la valeur du mat6riel. 21Pr@ts remboursab.les en deux annui tes · AII1iEIE 11 Tilleau 6 Fa........ de production ea1eomd...., ....te at orid:I.te de . . . . . . . QlTANTITES Annhe 8 (a)~ ~ _3_ .L et eneuite .2.. ..1... 1. Engrais (P 2 05' 21%; tormes) Y 2,350 3,195 3,590 4,585 6,165 6,490 6,690 6,825 6,825 2. Fongicides (kg) V 3,560 4,830 6,070 7,560 9,480 10,980 11,310 11,550 11,550 3. Lindane (kg) 11 755 2,42e 3,040 3,780 4,740 5,490 5,660 5,780 5,780 4. Poids total deds~ces (tonnes) Jy' 10,950 21,020 dont: 21 Ssences produites par 1es agrlculteurs 9,370 8,805 11,580 12,795 14,010 14,275 15,760 16,260 16,260 Semences selectionnees fournies 1~~~ §../ 1,580 2,695 3,610 4,455 4,950 5,705 4,800 4,760 4,760 (b) Sorgbo/mil 1. Smnence. (tonnes) Y 1,540 1,575 3,165 3,305 3,445 3,560 3,600 3,645 3,670 2. Fongicides (kg) !Y 575 905 1,675 2,175 2,740 3,270 3,470 3,555 3,590 II YALE:1R (achate uniqo.....,t, million. de HI) 'if IF) 'il 1. Engrais Au prix de revient .!QI 88.1 120.0 134.6 172.0 231.2 243.4 250.9 256.0 256.0 Au prix de vente officie1 94.0 127.8 143.6 183.4 246.6 259.6 267.6 273.0 273.0 Benefices 5.9 7.8 9.0 11.4 15.4 16.2 16.7 17 .0 17 .0 2. Fongicides pour &rachides Au prix de revient .lQ1 3.2 4.4 5.5 6.8 8.5 9.9 10.2 10.4 10.4 Au prix de vente officie1 5.3 7.2 9.1 11.3 14.2 16.5 17.0 17 .3 17.3 BSnefices 2.1 2.8 3.6 4.5 5.7 6.6 6.8 6.9 6.9 3. ~ Au prix de revient .!..QI 0.2 0.6 0.8 0.9 1.2 1.4 1.4 1.5 1.5 Au prix de vente officie1 0.4 1.2 1.5 1.9 2.4 2.7 2.8 2.9 2.9 Benefice' 0.2 0.6 0.7 1.0 1.2 1.3 1.4 1.4 1.4 4. Semences d'arachides homo1oguhs W Au prix de revient .!QL 75.0 128.0 171.5 211.6 235.2 228.0 226.1 226.1 .271.0 Au prix de vente officie1 54.5 93.0 124.5 153.7 170.8 196.8 165.6 164.2 164.2 3Jbvention s(pertes) 20.5 47.0 35.0 57.9 64.4 74.2 62.5 61.9 61.9 5. Fongicides pour sorpo Au prix de revient .!Q/ 0.4 0.7 1.7 2.1 2.5 2.6 2.7 2.7 iIu prix de' vente officie1 1.2 1.8 3.4 4.4 5.5 6.5 6.9 7.1 7.1 Ben~fice s 0.8 1.1 2.1 2.7 3.4 4.0 4.3 4.4 4.4 III CREDIT NEX:ESSAIRE W Total 148.5 .220.8 268.1 337.1 417.4 456.4 433.2 437.2 437.2 Supplement net annue1 148.5 72.3 47.3 69.0 80.3 39.0 (23.2) 4.0 65 kg/ha. 100 g de thioral (rouge) pour lOQ kg de semences. Lindane: 50 g pour 100 kg de semences. 100 kg/ha pour 1a var1~t~ 28-206 et 150 kg/ha pour 1a var1~t~ 47-10, en moyenne llO kg/ha. Semences produites par lea agriculteurs, selectionnees et non selectionnees. Quantite necessaire pour remplacer lea semences precedemment distribuees et couvrir les beso1ns dus A 1 'extens~n des superf~~~~.~--". 13,5 kg/ha en moyenne; 10 kg/ha pour Ie mil et 15 kg/ha pour Ie sorgho. Environ 185 g de thioral (vert) pour 100 kg de semences. Voir Tableau 1, liste des prix des facteurs de production. Comprend les charges admin1strat1ves et f'inancH~res de la SCAER. lea f'rais de livraison et une commission de ~ pour lrOp~ration arachide. Lrapprovisionnement et Ie f'inancement des semences sont conf'il§s h. lrOpl§rat1on arach1de, la SCAER ~tant responsable des autres f'acteurs de production Seuls les engrais et les semences am~lior~es sont f'ournis h. credit. Les prix de vente of'f'iciels ont ~t~ utilises pour calculer Ie montant des cr~dits necessaires. Jo MALI ens de financement coles !/ Annae 1 2 2,. ~ 2 TarAt I. Matirie1: total 2/ 227.6 284.4 346.6 418.3 1,418.8 tnon subVentionnl) 141.9 Contribution des agricu1teurs V 44.9 100.2 164.2 211.9 259.0 780.2 Cradi t a moyen terme y 57.3 63.4 40.4 36.8 41.8 239.7 Subventions 39.7 64.0 79.8 97.9 117.5 398.9 II. Facteurs de troduction saisonniers: total ~ 146.8 226.1 311.3 361.3 1,132.3 ~lX)n subventonn's ) Contribution des agriculteurs V 3.3 79.4 130.3 203.8 287.7 704.5 Supp1fment de credit 72.3 47.3 '69.0 80.3 39.0 301.9 Subventions 11.2 20.1 26.8 21.2 34.6 119.9 III. Total des facteurs de Eroduction (I + II) 228.1 314.4 510.5 651.9 119.6 2,551.1 (non subventionnAs) Contribution des agriculteurs V 48.2 119.6 294.5 415.1 51i>.1 1,484.1 Supp1mtent de cr6dit fourni par la SCAER 4/ (moyen terme et cNdit de campagne) - 91.1 19.2 80.2 100.0 54.8 405.3 Credit de campagne fourni par 1 10A (semences) 38.5 31.5 29.2 11.1 26.0 142.3 Subventions 21 50.9 84.1 106.6 125.1 152.1 518.1 1/ Sans compter 1es pi~ces d6tach6es" 1es semences de sorgOO et de mil fournies par 1es agriculteurs. ~~ "'1/ Comprend 1es instruments aratoires et 1es bttis de charrettes · ~ Ventes au comptant" acomptes et remboursements. I z.k>ntant net du cradit supp1lrnenta1re necessaire. ' (DB 2/ Principalement pour 1es semences" compte tenu des benefices realises sur 1es autres facteurs de production. ~I-' -.31-' ..-,.. MALI PROJET DE DEVEIOPPEMENT RURAL INTEGRE corns DU PROJET (en millions de francs maliens) Tableaux de TOTAL Cout en Devises reference 1 2 4 L (Millions (Milliers ~ (Millions (Milliers 2- - de FM) de $) de FM) de $) I. SOUS PROJET PRINCIPAL Batiments 2 103.3 392.6 404.6 6.0 906.5 1,813 29 262.9 526 Materiel et mobilier 2 6.6 73.0 71.7 3.9 155.2 311 60 93.1 186 Vehicules 3 104.7 160.9 30.7 46.7 119.1 462.1 924 60 277 .3 555 Assistance technique 4 191.3 263.0 227.8 173.8 164.3 1,020.2 2,040 80 818.8 1,638 Personnel malien !I 5 14.1 63.3 85.6 92.5 97.0 352.5 705 Charges d'exploitation !I 6 90.8 160.4 166.8 141.4 123.8 683.2 1,366 53 362.1 724 Total I 510.8 1,113.2 987.2 464.3 504.2 3,579.7 7,159 51 1,814.2 3,629 II. SOUS PROJEr ANNEXE Amelioration des pistes rurales !I 7 256.6 73.0 73.0 8.0 410.6 821 51 209.4 419 Alphabetisation fonctionnelle !I 8 55.8 86.8 42.8 185.4 371 50 92.7 185 Recherche 9 34.7 44.7 56.3 45.3 25.7 206.7 414 48 99.2 198 Assistance medicale !I 10 39.1 39.2 38.1 55.3 171.7 343 45 77 .3 155 Assistance veterinaire I} 11 43.0 26.0 14.8 26.5 17.3 127.6 255 49 62.5 125 Unite d'evaluation 12 25.4 38.6 38.2 54.6 156.8 313 43 67.4 135 Etudes y 45.0 45.0 90 100 45.0 90 Total II 133.5 523.6 264.7 221.1 160.9 1,303.8 2,607 50 653.5 1,307 Total I + II 644.3 1,636.8 1,251.9 685.4 665.1 4,883.~ 9,766 51 2,467.7 4,936 III. FACTEURS DE PRODUCTION AGRICOLES 2I 13 228.7 374.4 510.5 657.9 779.6 2,551.1 5,,103 67 1,718.8 3,437 IV. FONDS RENOUVELABLEV 14 24.2 14.0 4.7 8.9 51.8 104 60 31.1 62 Total I a IV 897.2 2,025.2 1,767.1 1,352.2 1,444.7 7,486.4 14,973 56 4,217.6 8,435 V. IMPREVUS Hausse des prix 59.6 261.4 304.9 402.9 582.0 1,610.8 3,222 56 896.5 1,793 Depassement des quantites 44.8 101.1 88.4 67.6 72.2 374.1 748 56 210.7 421 Total imprevus 104.4 362.5 393.3 470.5 654.2 1,984.9 3,970 56 1,107.2 2,214 TOTAL GENERAL MILLIONS DE FM 1,001.6 2,387.7 2,160.4 1,822.7 2,098.9 9,471.3 56 5,324.8 Milliers de $ 2 1003 4 1 775, 4 1 321 3 1 645 4 1 199 18,943 56 10 1649 VI. DROITS ET TAXES D'IMPORTATION 16 78.0 233.0 169.5 84.7 81.6 646.8 129.4 !I Cofits supplementaires. g; Etude sur les prix payes aux producteurs et les mecanismes de commercialisation des cereales et mission d'assistance comptab1e a l'OACV. ~~ 3/ Facteurs supplementaires, aux cofits non sUbventionnes. \>'f:1 ~ Pour les motocyclettes et bicyclettes du personnel et le materiel de forge. ~ '" r'i;:; 25 avril 1974 ANNEXE l2 Tableau 2 ~ PRCJ ,:r DE DEVELOPPEMENT RURAL lllTffiRE IJQut l\nnee 2 Anmle 4 TOTAL -unitaire unite coat Unit" Cout Unite CoUt !\.. BP,TJMENTS l. Hangars: ISO ",2 9.S 1 9.8 1 9.8 100 m2 5.9 2 11.8 5.9 3 17.7 5 35.4 75 m 2 4.3 19 81.7 4.3 2 8.6 22 94.6 Total partiel 103.3 10.2 26,3 139.8 2. L05e:r.J.ents: 165 1112 19.4 4 77.6 4 77.6 140 m2 15.0 6 90.0 6 90.0 130 m2 14.0 7 98.0 7 98.0 80 m2 8.9 12 106.8 26.7 15 133.5 'l'otal partiel 372.4 26.7 399.1 3· J,'Lweaux: Siege 200.0 1 200.0 1 200.0 5 pieces 8.4 3 25.2 3 25.2 3 5.4 5 27.0 5 27.0 2 3.8 18 68,4 18 68.4 ':eotal partiel 320,6 320.6 4. Gara~es et ateliers Bamako 4.0 4.0 Banamba 6.0 6.0 Kita 20.0 20.0 Mahina 11.0 11.0 Kenieba 6.0 6.0 'l'ote~ partiel 10.0 31.0 6.0 47.0 Total biitiments 103.3 392.6 404.6 6.0 906.5 B. MATERIEL ET MOBlLIER l. Hangars: 75 m2 0.3 19 5.7 0.3 2 0.6 22 6.6 100 m2 0.4 1 0.4 0.4 3 1.2 5 2.0 180 ro 2 0.5 1 0.5 1 0.5 Total partiel 6.6 0.7 1.8 9.1 2. Loserr.ents: 165 m2 2.8 4 11.2 4 11.2 130 m2 2.4 7 16.8 7 16.8 80 m 2 1.9 12 22.8 3 5.7 15 28.5 To tal parti el 50.S 5.7 56.5 3. B'JIeaux; Siege 25.0 1 25.0 1 25.0 5 pUce. 2.0 3 6.0 3 6.0 3 1.2 5 6.0 5 6.0 2 0.5 18 9.0 18 9.0 Tota.l partiel 46,0 46.0 4. Garages et ateliers Bamako 9.1 9.1 Banamba 3.9 3.9 Kita 11. 7 11.7 Mahina 6.5 6.5 Kenieba 3.9 3.9 '::otal partiel 13.0 18.2 3.9 35.1 5. Materiel pour 1a formation 8.5 8.5 Total mobilier et materiel 6.6 73.0 71.7 3.9 155.2 ':eOTAL :JENERAI 109.9 465.6 476.3 9.9 1,061.7 ,", 20 septe.'llbre 1973 ~ , PROJET DE DE'lELOPPEMENT RURAL llITElJRE A. PERSONNEL £inoluments ..L .J.. ~:on.seiller dl! :).G, 22.50 22.50 22.50 Chef departement 20.00 20.00 20.00 20.00 20.00 20.00 cult\U'e 13.00 13.00 13.00 13.00 15.50 15.50 31.00 15.50 )1.00 15.50 15.50 15·50 Cor:.seillers tec:miques 15.50 4 62.00 5 77.50 77.50 46.50 46.50 20 310.00 C;,'tal pa !'tiel 166.)0 228.70 198.10 151.10 142.5'J 887.10 25.00 34. )0 29.70 22.71 21.40 133.10 ':'otal personnel 191.30 263.00 227.80 173.80 1,:)20.20 :3. VEEICULES Prix uni i,;a..ire a"\rec droi ts Droits la ~ d! importation < d' importation Ccnseiller D.G. Modhle commercial 2.50 0.60 Chef iepartement Cwnionnette 2.20 0.50 2.20 4.40 Chef service C'll.tUI'e Camionnette 2.20 0.50 2.20 2.20 Voi ture leghe 1.60 0.40 materiel V~hi cule a 4 roues ).60 1.30 3.60 ).60 l'l1Otrices 2. ~ors siege Conseillers tecl>..niques Ca.m.ioMette 0.50 2.20 6.60 2.20 11.00 Vehicule a 4 roues 1.30~__~3~.60~__- ,__~10~.~8~0________~____~__~3~.60~__~___7~.~2~0__~____~2~5.~20~__ motrices Tctal vehicules 8.00 21.00 2.20 8.00 7.20 16 46.40 3. Droi":.!; d'i,,·~portatiOL. (p,'!il.) Camionette 0.50 1.CXJ J 1.50 0.50 1.00 8 4.00 Vehicule a 4 roues 1.30~__~1~.3~0~__~4___5~.~2~0________~____~__~I~.3~D~__~~2~.~6~0__~8~__~10~.~4~0___ motrices TotaL drQits d' importation 2.30 6.70 0.50 2.)0 2.60 16 14.40 1. Location et entretien .:ogements 1.8() 1.80 3.60 1.8C 1.80 1.80 2 3.60 1.80 1.90 1 1.80 1.80 1.80 5 9.00 1.56 1.56 11 1.56 1.56 1.56 5 7.80 1.56 1.56 1.56 3~ 12 1.56 1.56 1.56 3.12 Total pe.rtiel 6.72 6.28 4.92 3·36 3.J6 16 26.64 b) Hers siege (zone) 0.60 3·00 1.80 20 12.00 (secte:n'; 0.)0 0.60 0.30 8 2.40 Tota.l :pe.rtie1 2.70 3.60 ).60 2.10 14.40 Total location{entretie-n 9.42 12 11.86 1-] 8.52 5.76 6 54.6 41.04 Entretien et fonctionnement v&.icules Co1t annuel (lIlilllere »t) a)~ Conseiller du D_G. (Mod. Com.) 70 1. 75 1.15 1.75 2 ).50 Chef departement te:::hnique (CaJI'.ionnette) 70 1. 75 1.75 1. 75 1. 75 1.75 1.75 5 8.75 Chei' service attel~e (Camionnette) 10 1. 75 1. 75 1. 75 1. 75 1. 75 1. 75 5 8.75 Admir:istre.teU!" legere) 50 1.25 1.25 1.25 2 2.50 Ing~nie-\lI' roues motrices) 90 2.25 2.25 2.25 2 4.50 '[ota,l partie::' 6.50 8.75 5.75 3·50 3.50 16 28.00 b) !-lars siege Camicnnette 7J 1.75 3 5.25 ).50 11 19.25 V&'icule 4 roues motrices 90 9.00 4 9.00 6.75 17 38.25 Total petie: 10.75 lL.25 14.25 8.00 57.50 Total fonctionnement vehicules 17.25 23.00 20.00 11.50 85.50 Total charges de fonctior.ne!!./anl Camionnette 70 1,750 A '4.0 16 28.0 16 26.0 16 28.0 16 28.0 72 126.0 Vehicule a 4 roues motrices 90 2,250 22 23 51.7 29 65.3 )0 67.S 30 67.5 :1)4 301.5 Camions legers 49.5 110 2,750 4 11.0 5 1).7 5 13.7 5 13.8 5 13.8 24 66.0 Total partiel 34 74.5 44 93.4 50 10i.O 51 109.3 51 109.3 230 493.S 'Total oar tiel Siege/Hors siege/Garages 86.0 104.9 118.5 124.5 124.6 558.5 Diminution des coUts attribuable a l' ~lioration des routes i 5 10 20 Total partiel net Siege/hors siege/CaTsges 86.0 104.9 88 112.6 112.1 99.7 515.3 90 5.7 74 6.7 88 7.9 99 8.9 109 9.8 433 )9.0 )0 4.6 171 5.1 252 7.6 265 8.0 260 7.8 1..10) 10.3 11.8 15.5 16.9 17.6 72.1 Camions, transports divers (4.'XXl 1m>./anJ 130 520 57 29.6 61 )1.7 56 29.1 49 25.5 47 24.1, 270 140.0 Diminution des couts due a 1 t amelioration des routes i 1.0 20.0 30.0 Total partiel camion/divers 29.6 31.7 26.2 20.1, 17 .1 125.0 Total, entretien et :f'onctionnement vehicules 125.9 148.4 154.3 149.4 134.4 712.4 Total A+B 160.8 222.2 235.0 218.6 203.6 1.040.2 Depenses a.u titre du projet en cou:rs d execution I 96.7 96.7 %.7 g6.7 96.7 463.5 Couts supplementaires 11 64.1 125.5 138.3 121.9 106.9 556.7 c. roUR PERSONNEL ASSISTANCE TBCHN UR 26.7 14.9 28.5 19.5 16.9 126.5 TOTAL GENERAL COUTS SUPPLEMENTAIRES %.8 160.4 166.8 141.4 123.8 683.2 20 septe."l1bre 1973 1) Total AB moins depenses au titre du projet en cours 2) Accroissement des couts + depenses fonctionnemt'!nt personnel assistance technique MALI PROJEr DE DEVEI£PPEMENT RIJRAL INTffiRE AMELIORATION DES PlSTES RURALES (Milliers de FM) Prix uni taire Droits (avec droits d'il!Iporta Total 2 3 4 5 d' il!Iporta tion) tion 1. VEiliicules et materiel Camion-benne 7 T 7,500 1,500 17 127,500 17 stock initial de pieces de rechange 16,000 3,000 16,000 Niveleuses (120 CV) 17,000 3,500 2 34,000 2 Petit outillage et materiel 3,000 500 3,000 Vehicule 4 roues matrices 3,600 1,300 3,600 Total. partiel 184,100 184,100 2. Personnel (Sa.l.a.1re annuel) Inspecteurs des travaux routiers 1,260 1 1,260 1 1,260 3 3,780 Employe de bureau/dactylographe/comptable 2 840 2 840 2 840 6 2,520 Chefs d'equipes 4 1,920 4 1 ,920 4 1,920 4 1,920 16 7,680 Mecaniciens 4 1,680 4 1,680 4 1,680 12 5,040 Chauffeur 1 400 1 400 1 400 3 1,200 Gardiens 8 1,160 8 1 ,16o 8 1,160 24 3,480 Manoeuvres 68 6,800 68 6,800 68 6,800 32 3,200 236 23,600 Temporaires 3.000 1.000 1,000 1, 000 6.000 Total partiel 3,000 15,060 15,060 15,060 5,120 53,300 3. Depenses de fonctionnement Camions-bennes (20,000 km/anl FM/km 130 FM 2,600,000/an 7,000 17 44,200 17 44,200 17 44,200 4 10,400 150,000 Niveleuses (200 jours/an) FM/jour 33,500 liM 6,700,000/an 2 13,400 2 13,400 2 13 ,400 1,480 41,680 Bulldozers ( 30 jours/an) liM/jour 77,000 FM 2,300,000/ an 2 4,600 2 4,600 2 4,600 1),800 Vehicule 4 roues motrices (25,000 km/an)FM/km 90 FM 2,250,000/an 1 2,250 1 2,250 1 2,250 6,750 Entretien et renouvellement petit outillage 500 1,000 1,000 500 3,000 Materiaux de construction 2,000 2,000 2,000 500 6,500 Frais de bureau 500 500 500 1,500 Total. partiel 7,000 67,450 67,950 67,950 12,800 223,230 Total. 10,000 266,610 83,010 83,010 18,000 460,630 Depenses au titre du projet en cours d'execution 10,000 10,000 10,000 10,000 10,000 50,000 ~§i COUTS SUPPLEMENTAIRES 256,610 73,010 73,010 8,000 410,630 tdl1 ~ t>J --'II;; y 600,000 331,000 931,000 4. Projet routier du FAC Y.. La subvention du FAC est destinee a remettre en etat 438 km de pistes de type B desservant les secteurs de l'ouest de la zone du projet. Le cout de ce programme n'est pas incIus dans Ie coftt du projet de l'IDA qui ne couvre que les ameliorations ponctuelles des rurales. II est neanmoins indique pour memoire,etant donne qu'il a ete special.ement con~u pour faciliter les activites que l'OA dans cette reg~on ou lesliaisons routieres font defaut. D'autres projets analogues de l'IDA, qui seraient egal.ement a faciliter l'execution du projet, sont exclus eux aussi des couts du projet de l'IDA. 30 decembre 1973 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE Alphabetisation fonctionnelle (milliers de FM) CoUt unitaire 2 3 4 5 TOTAL 1. Etude d I evaluation 45,000 45,000 2. Investissements: Materiel 36 490 17,640 255 9,180 200 7,200 945 3.4,020 Vehicules ~~.. ..._-_ 6,360 24,000 9,180 7,200 40,380 3. Formation profess;ionnelle 2 animateurs par centre 9 980 8,820 510 4,590 400 3,600 1,890 17,010 4. Visites technigues Personnel expat~ie 10,000 9,000 9,000 28,000 5. Personnel Si~ge - zones et regions 28,000 32,000 34,000 94,000 6. 'Fone tionnement Si~ge - zones et regions 18.QO~ 2Q~00 22,000 60,000 88,820 119,770 75,800 284,390 7. Depe~ses au titre du projet en cours 33,000 33,000 33,000 99.000 8. coat sUpplementaire d1execution 55,820 86,770 42,800 185,390 7 juillet 1973 I~3jiZ -' [~ c '" ...l... ...L l ...L ....L ~ A. RECHERC: IE SUR LF,s CEREh1ES 1. Vehieules 2,200 Camiormette 2,200 <,2W f~ i a~,ions se('or.daires 2,500 1,000 3,500 Preparation du sol, <:16turage, hangars 500 1,000 1,500 ~~.~rlel.~ 4. ?er;wrmel 1 1 1,400 1 1 1,140 1 1,140 5 4 860 4 4 860 4 860 ,,0 Chef d 'equip 4 4 4 580 4 4 560 I; 560 20 (;ardien 6 8 Boo 8 B 8w B 800 40 f.1aCloeuvre 100 4~) 200 40 2,000 40 2,000 40 2,(X)O 40 2,000 2,000 ?ersonnel teMpora.i re ')0 5,}80 5,}80 5,..180 5,380 5,)80 26,900 Total partiel fleEer.ses de fon~tionnement ann~e proj et 700 700 },500 F'M/km/an 70 ),000 600 600 E:ngrais~ sen;e~ces, etc. Total partiel 11 ,880 8,680 6,680 6,680 6,68C 40,600 Total cere-ales ~Rr;HE SUI{ LES AMeRIDES 1. ~ 2,200 2,200 2:,200 L,L00 Calnio:met te i,700 1,700 <. ~teriel - Mobil:ier PersoIl.'1el IRHO 8,000 8,000 8,000 8,000 8,000 40,000 Assistance 550!an 6 6 3,000 6 ),000 6 3,000 6 3,000 15,000 Assist.ants 420/an 1 1 420 420 1 h20 420 2,100 400/ar. 1 1 400 400 1 400 400 2,000 l45/ar. 1 1 145 145 1 145 145 725 Gardier. 700 7 700 700 ),500 lOa/an 7 7 700 Manoeuvre 12,665 12,665 12,665 1<',665 12,665 6J,}25 4. !Jepenses de fonctionnement 1,400 1,400 1,400 Ca"llior..nette km!an) m/km 70 1,400/"" 500 500 500 ;)eplacements 500 500 500 ?::ais de burea.u 2,000 2,000 2,000 Logements, en;"reLien, loyer, electrici te 400 400 400 Peti t materiel 400 400 400 F'ourni tures de labcratoire 200 200 200 Sereences, engrais, etc. 700 700 7W 700 Analyse chimique et 22,865 18,965 16,965 21,165 18,965 100,925 Total recherche arachides C, PEllOWCIE ~ 1:1 11 rO'Ges matrices ,,600 ),600 ),600 J50 150 500 2. ~ . ~ Assistance technique IRAT 1,140 9,000 18,000 9,000 36,000 1,140 1,140 2,280 1,140 4,560 Assistant C~a:ui'f'eU!' 400 400 800 400 1,600 100 200 500 200 800 Jllluoeuvre 10,'140 21,480 10,740 42,960 4. Denenses de fonctionne:ment km/an) m/km 90 2, 250/an 2,250 1,125 4,500 Vehic1ile 4 roues motrices (20.000 2,400 1,200 4,800 Analyses 4,4UO 8,800 4,400 Rapport et preparation des cartes 17,015 30,680 17 .465 65.160 'I'otal pedologie 34,745 44,660 56,325 4S,}1O 25,645 206,685 TOTAL GENERAL 4 septerr:.bre .!:!!!d PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL llfl'OORE Assistance mlldicale (H1lliere de Fk) Cout uniteire _1_ .L ..L .JL ..£ ~ 1, Vehicules 4 roues motrices 3,600 3 10,800 2 7,200 (3) 10,800 8 28,800 2. Bitiments Dispensaires 5,000 5,000 10,000 15,000 35,000 3. Hatllriel Technique 1,800 600 2,400 De camping 1,000 500~ 1,500 2,800 600 500 3,900 11, Personnel Agents de l'Etat 10,1132 10,1132 10,432 10,1132 10,1132 52,160 Assistants 1105_ .__ -__ 6 8~2~ 10 2,1139 _ _ 4,050 10 1I~~ 13..770 10,1132 12,862 13,672 111,l,j82 14,482 65,930 5. Fonciionnement Vehicule 4 rouee motrices (25.,900 km/an) :FWkm 90 ) 6,750 5 11,250 5 11,250 5 11,250 18 110,500 Motocyclettes FWm 7,500 6 5110 8 720 10 900 10 900 )11 3,060 BicycleUes FWm 2,500 18 540 24 720 )0 900 )0 900 102 3,060 Entretien des bitilllents existents 4,750 11,750 11,750 4,750 4,750 23,750 Nouveaux bit:lments 250 500 1 1 °00 1 1 750 31 200 4,750 12,830 17,940 18,800 19,550 73,870 6. ~dicaments 10,000 1° 1°00 10 1°00 1°1°°0 11°1°00 Total 15,182 511,292 54,412 53,282 70,332 247,500 7. Depen:es au titre du projet en cours 15.JJ~_1" 182 15,182 1,,182 __ __ 1S,l§.2 75,910 liiliiita coOTS SUPPLEMENTAIRES 39,110 39,230 38,100 55,150 171,590 ~ i ~t:J b~ 7 octobre 1973 MALI Assistance vlterinaire (Milliers de FM) AnneE 1 2 ---.L 4 Coat 1:nitaire Total 1. ~: Enclns de desinfection 1,400 9,800 2,800 12,(00 2. Veh~ Camionnette 2,200 4,400 2,200 2 4,400 2,20CJ ( 1),200 aL roues matrices ),(00 7,200 2 7,200 4 14,400 11,/'>00 2,200 11,600 2,200 27,(00 ). Materiel Cong61ateurs 400 7 2,800 2 800 ),600 Petit materiel et glacieres 60 11 660 ) 180 120 180 4 240 2) 1,)80 ),460 980 120 180 240 4,980 4. Personnel l. Sal.) Assistant veterinaire 1/ 405 4 1,620 5 2,025 5 2,025 5 2,025 5 5,025 24 9,720 Extemes y )21 ) 96) 4 1,284 4 1,284 4 1,284 4 1,284 19 6,099 Agents de la vaccination V 101 8 808 10 1,01 0 10 1,010 10 1,010 10 1,01 0 48 4,848 ),)91 4,)19 4,)19 4,)19 4,)19 20,667 " Fonctionnement Vehicules (2~ .000 km/an) FM/km 90 4 9,000 5 11,250 5 11,250 5 11,250 5 11,250 24 54,000 Motocyclettes FM/mois 7,500 11 990 14 1,260 14 1,260 14 1,260 14 1,260 67 6,0)0 Entretien enclos de des infection 200 )00 400 500 600 2,000 et divers 10,190 12,810 12,910 1),01 a 1),110 62,0)0 6. Medicaments 7,100 5,500 12,600 Total pa rtie 1 45,541 28,609 17,)49 29,01 ; 19,869 140,477 7. ne~enses au titre du ~rojet 2,58) 2,58) 2,58) 2,58) 2,58) 12,915 en cours d I ex~cution Couts supplmentaires 42,958 26,026 14,766 26,526 17,286 127,562 Taxes: Vehicules: camionnette 500 2 1,000 500 1,000 500 6 ),000 vehicule 1,)00 2 2,600 2,600 4 5,200 4 roue 5 matrices ),600 500 ),600 500 8,200 Materiel: congelateurs 100 7 700 2 200 9 <; 900 petit materiel 15 11 1<6 ) 45 )0 45 4 60 2) )45 86 2 ~2 )0 42 60 1 ,242 4,465 145 )0 ),645 560 9,445 Y Agent Fonction Publique V Contractuels i~ ID'~ ~~ 7 juillet 1973 ~'" MALI PROJET DE DEVELQFPEMENT RURAL INTEGRE Unite d'evaluation (Mill1ers de FM) _ 1_ _ _2 _ _3 TOTAL I. PERSONNEL (Salaire annuel) A. SIEGE Economiste 15.000 112 7,500 1 15,000 1 15,000 1 15,000 3.5 52,500 Assistant de recherche 1.140 1 1,140 1 1,140 Statisticien 1.000 1/2 500 1 1,000 1 1,000 1 1,000 3.5 3,500 Employil 630 1/2 315 1 630 1 630 1 630 3.5 2,205 Dactylographe 420 112 210 1 420 1 420 1 420 3.5 1,470 Total A 8,525 17,050 18,190 18,190 60,815 B. HORS SIEGE Surveillants 1 900 2 1,800 2 1,800 3 2,700 8 7,200 Enqu~teurs (dilnoMbrements) 10 5,000 20 10,000 ;::0 10,000 30 15,000 80 40,000 Employil/Dactylographe 1 420 2 840 2 840 3 1,260 8 3,360 Total B 6,320 12,640 12,640 18,960 . 50,560 Total I 14,845 29,690 29,690 37,150 111,375 (Prix unitaire avec) (Droits d1im-) II. VEHICULES/$quipement (droits d 'n0rtation) (portation) Commerc:tal , 00 600 1 2,500 1 2,500 2 5,000 Ca.mion lilger 1,600 400 2 3,200 3 6,800 5 8,000 Mat~riel et mobilier de bureau - 500 400 900 Total II 6,200 400 7,300 13,900 III. DEPENSES DE FOHCTIONNEMENT Location et entretien logements 780 1,560 1,560 1,560 5,460 Location et entretien bureaux 300 600 600 700 2,200 Papeterie, timbre s, tlllilphone 100 200 200 200 700 Entretien et fonctionnement vilhicules -Commercial (1,75 million Ff!Van) 875 1,750 1,750 1,750 6,125 -Carnion lilger (1,5 million FM/an) 1,500 3,000 3,000 4,500 12,000 ~! -Bicyclettes (9010000 FM/an) 450 900 900 900 3,150 -Motocyclettes (30.000 FM/an) 150 300 300 300 1,050 Divers 200 200 200 200 800 Total III 4,355 8,510 8,510 10,110 31,485 1'1.) TOTAL GENERAL 25,400 38,600 38,20Q 54,560 156,760 28 deceMbre 1973 :t ANNEXE 12 Tableau 13 ~ PROJET DE DEVEWPPEMENT RURAL INTEGRE Facteurs de l'mentaires A. Couts 1 2 3 4 5 Total Facteur;-de Eroduction saisonniers Engrais 31.9 46.5 83.9 143.1 155.3 460.7 Semences 53.0 96.5 136.6 160.2 196.0 642.3 Insecticides, Fongicides 3.8 5.6 10.0 29.3 --.k.L Total partiel 86.8 146.8 226.1 311.3 361.3 1132.3 Materiel asricole ~ Batis de charettes V 16.3 25.6 32.0 38.8 46.9 159.6 Equipement 125.6 202.0 252.4 307.8 371.4 1259.2 Total partiel 141.9 227.6 284.4 346.6 418.3 1418.8 Total gmeral 228.7 374.4 510.5 657.9 779.6 2551.1 B. Financement - Ve-rites/achats comptan.JI 19.6 32.7 42.7 54.0 65.7 214.7 Cr'dit mOlen terms Acomptes des agricu1teurs 28.6 45.9 57.5 70.1 84.6 286.7 Remboursements des agriculteurs 28.7 74.7 103.0 127.5 333.9 Credit moyen terms/SCAER 5703 63.4 40.4 36.8 41.8 239.7 Total partie1 85.9 138.0 172.6 209.9 253.9 860.3 Credit de campa!ne Remboursements des agricu1teurs 72.3 119.6 188.6 268.9 649.4 Credit net/SCAER 33.8 15.8 39.8 63.2 13~0 165.6 Credi t net OA 38.5 31.5 29.2 17.1 26.0 142.3 Total partiel 72.3 119.6 188.6 268.9 307.9 957.3 Subventions Equipement 39.7 64.0 79.8 97.9 117.5 398.9 Facteurs de production saisonniersUI 11.2 20.1 26.8 27.2 34.6 119.9 Total partiel 50.9 84.1 106.6 125.1 152.1 518.8 Total general 228.7 374.4 510.5 657.9 779.6 2551.1 11 Cout total rendu agricu1teurs; sans compter les pieces de rechange pour Poutillage et 1es semences produites par 1es agricu1teurs. Voir details a l'Anne:xe 11, tableaux 5 et 6. ?J Batis de charettes fabriques par 1es artisane du village. 3/ Valeur des charettes et prix de vente reel des et insecticides. _ SubventionsMtis de principa1ement pour samences, compte fongicidesbenefices realises sur d'autres 41 nettes, tenu des facteurs de production. 19 novembre 1973 ANNEXE 12 Tableau 14 ~ Fonds renouve1ab1e nnrrrrersne FM) Cout unitaire _1_ ..L ....L -1L ....L ~ A. Vehicules: Motocyclettes 118 57 6,726 34 4,012 76 8,968 47 5,546 86 10,148 300 35,400 Bicyc1ettes 36 93 3,31L8 --'i.6_~ ),456 180 6,48 0 115 4,140 _lLL_ ~j3(J0_ 659 2),724 Total CoUt 10,074 7,468 15,448 9,686 16,448 59,124 D~boursements il. 17,542 15,448 9,686 16,448 59,124 Remboursements ~ 5, on 8,771 11,458 12,567 1.3 ,067 50,900 Besoin Gr~dit 12,5CS 6,677 (1,772) 3,881 (13,067) 8,224 B. Mat~riel de forge Phase 1 30 33 990 62 1,860 77 2,310 81 2,430 95 2,850 348 10,440 Phase 2 150 33 4,950 30 4,500 56 8,400 69 10,350 73 10,950 261 39,150 Phase 3 200 7 1,400 6 1,200 11 2,200 14 ~/J()O_ ~)8 1,600 Total Gout 66 5,940 99 7,760 139 11,910 161 14,980 182 16,600 647 57,190 Deboursements il. 13,700 11,910 14,980 16,600 57,190 ReIDboursements-~ 1,980 4,566_ 8,537 11.250 14~496 41,129 Besoin Cr~'dit 11,720 7,3114_ _ _6,4kJ~_ ~,050_ (14,4';16) ,6,061 TOTAL GENERAL 24,225 14,021 4,671 8,931 (27,563) 24,285 Fonds renouvelable 24,225 14,021 4,671 8,931 51,848 11 Deboursements efiectues un an Ii. l' avance (Annees 1 et 2 ensemble au cours de l' ann~e 1). gl Remboursements: Motocyc1ettes allocation mensue11e de 7.500 FM, remboursement mensue1 de 6.500 FM en deux moiti~s, l' une l' ann~e de l' acnae;, l' aucre l' ....unee 6uivlu1oe Bicyc1ettes allocation mensuelle de 2.500 FM, remboursement mensue1 de 2.000 FM, en deux rooities, l'une l'annee de l'achat, l'autre l'annee suivante. Mat~rie1 de forge reIDboursements par tiers du prix chaque ann~e a compter de l'annee d'achat. 5 septembre 1973· HALl PRO,JET DE DEVELOPPEMEN'C RURAL INTt::GFlJi: F!4) 1 1 1- ~ .? ~ A. I~r~vus EOur hausse des Erix !I I. Mat~riel: Mobilier et rnat~riel 29.9 90.9 80.1 4.1 0.7 205.7 Mat~riel culture attel~e, engrais agrocides 159.4 252.3 341.9 458.9 536.7 1,749.2 V~hicules 127.1 364.3 37.9 60.5 139.4 729.2 Total partiel 316.4 707.5 459.9 523.5 676.8 2,684.1 Imprevu8 (%) 10.0 17.7 28.0 44,0 55.0 p3.0} 31.6 125.2 128.6 232.4 373.6 891.4 II. Genie civil: B!ltiments 115.6 401.4 409.6 16.0 15.0 957.6 Impr~vu.s (%) 12.0 22.0 27.0 61.0 80.0 {25.02 Total 13.9 88.3 112.0 9.8 12.0 236.0 III. Divers: Personnel malien 41.6 115.0 148.5 137.1 137.4 579.6 de fonctionnement 120.8 278.7 298.0 261.9 185.3 1,144.7 de charrettes 16.3 25.6 32.0 38.8 46.9 159.6 Semences 53.0 96.5 136.6 160.2 196.0 642.3 Fonds renouvelable 24.2 14.0 4.7 8.9 51.8 Etudes 255.9 574.8 619.8 606.9 565.6 2,623.0 5.5 8.3 10.3 26.5 34.7 {18.0} Total 14.1 47.9 64.3 160.7 196.4 483.4 IV. Assistance technigue 209.3 341.5 277.8 205.8 187.3 1,221.7 . V. TOTAL: coats du projet 897.2 2,025.2 1,767.1 1,352.2 1,444.7 7,486.4 Haussedes prix 59.6 261.4 304.9 402.9 582.0 1,610.8 B. Total cants du projet 897.2 2,025.2 1,767.1 1,352.2 1,444.7 7,486.4 Impr~vus (%) 5 5 5 5 5 5 Total 44.8 101.1 88.4 67.6 72.2 374.1 c. TOTAL GENERAL IMPREVUS 104.4 362.5 393.3 470.5 654.2 1,984.9 !I Hausse des prix = 22 % en moyenne sur les coUts totaux, soit 26 %sur lea coUts totaux deduction faite de l'assistance technique. ?J To~al general imprevus · ell moyenne 27% des coUts. 27 avril 1974 ANNEXE 12 Tableau 16 MALI PROJET DE DEVELOPPEMEHT RURAL IHTIDRE Droits et taxes d1importation (Millions de FM) Annlle 1 Ann3e 2 Annlle 3 Annee 4 Annie 5 - TOTAL ...L Bat1ments 17,4 64,2 65,5 2,6 2,4 . 1;)2,1 16% .KatArie1 et mob1l1er 8,9 27,3 24,0 1,2 61,4 30% Vllhicu1es 33,8 94,0 l2,5 16,8 45,5 202,6 28% Df~penses de fonctionnem.ent 17,9 47,5 67,5 64,1 33,7 ' 230,7 20% TOTAL 78,0 233,0 169,5 84,7 81,6· 646,8 PROJJlT DE DEVELOFPEMENT RURAL INTEGRE Financement, par rste (Millions de PM TOTAL Ann~es 2 Annee. 1 ! 1 2. ! 1. Batiments IDA 320.3 327.7 12.8 12.0 80 672.8 FAC Mali Total 115.6 401.4 409.6 16.0 15.0 100 842.0 100 957.6 IDA FAC 3.3 60.1 54.9 2.8 0.5 67 ll8.3 59 121.6 Mali 26.6 30.8 25.4 1.3 0.3 33 57.8 41 84.4 Total 29.9 90.9 80.3 4.1 0.8 100 176.1 100 206.0 IDA 240.5 25.0 39.9 92.0 66 397.4 397.4 FAC Mali Tota.l 127.1 364.3 37.9 60.5 139.4 100 602.1 100 729.2 4. Ass i stance techniaue 11 290.4 236.1 174.8 159.3 85 860.6 70 860.6 FAe 209.3 51.1 41.7 31.0 28.0 15 151.8 30 361.1 Total 209.3 341.5 277.8 205.8 187.3 100 1,012.4 100 1,221. 7 '5. Personnel mali en I:.!A FAC Mali Total 41.7 115.2 148.4 136.9 137.4 100 537.9 100 579.6 Depenses de fonct.ionnement :DA 222.7 238.3 209.6 148.1 80 818.7 72 818.7 J<'AC 63.8 43.7 47.4 40.3 35.9 16 167.3 20 231.1 Mali 56.9 12.1 12.2 12.2 1.2 4 37.7 8 94.6 Total 120.7 278.5 297.9 262.1 185.2 100 1,023.7 100 1,144.4 Agriculteurs 16.3 25.6 32.0 38.8 46.9 100 143.8 100 159.6 Materiel culture attell!e Engrais agrocides Mali 127.5 136.8 149.4 181.2 153.2 39 620.6 43 748.1 Agriculteurs 31.9 115.5 192.5 277.7 383.5 61 969.2 57 1,001.1 ':'otal 159.4 252.3 341.9 458.9 536.7 100 1,589.8 100 1,749.2 9.~ l:JA Mali 53.0 Agriculteur s Total 53.0 96.5 136.6 160.2 196.0 100 589.3 100 642.3 10. Fonds renouvelable Mali 24.2 14.0 4.7 8.9 100 27.6 100 51.8 11. Etudes lIlA 4S.0 100 "5.0 100 45.0 IDA 1,236.6 967.7 557.0 540.4 50 3,301.7 44 3,301.7 FAC 439.6 180.8 177 .9 105.1 98.2 8 562.0 13 1,001.6 ~a1i 409.4 428.2 327.0 274.4 259.4 20 1,289.0 23 1,698,4 Agriculteurs 48.2 179.6 294.5 415.7 546.7 22 1.436.5 20 1,484.7 897.2 2,025.2 1.767.1 1,352.2 1.444.7 100 6,589.2 100 7,486.4 12 · ImprevuB IDA 114.2 183.3 168.8 232.0 37 698.3 35 698.3 FAC 14.4 6... 0 57.8 55.9 65.7 13 243.4 13 257.8 Mali 85.S 119.7 62.0 83.2 98.6 19 362.5 23 449.3 Agriculteurs 4.2 64.6 90.2 162.6 257.9 31 575.3 29 579.5 Total 104.4 362.5 393.3 470.5 65".2 100 1.880.5 100 1,984.9 TOTAL GENERAL lIlA 1,350.8 1,151.0 725.8 772.4 47 4,000.0 42 4,000.0 FAC 454.0 244.8 235.7 161.0 163.9 10 805.4 13 1,259.4 Nali 495.2 547.9 389.0 357.6 358.0 19 1,652.5 23 2,147.7 Agriculteurs 52.4 244.2 384.7 578.3 804.6 24 2,011.8 22 2,064.2 1,001.6 2,387.7 2,160.4 1,822.7 2,098.9 too 8,469.7 100 9,471.3 Assistance technique pour Ie projet principal 1,020.2 millions de FM Economiste pour evaluation du proj et 52. millions de FM Consultant pour evaluation du programme d! alpha betisation fonctionnelle en com d! execution 73.0 millions de FM Specialistes pour progra:rrq:ne de recherches 76.0 millions de FM Toi;.a.l Total 1,221. 7 millio:>. de FM Etude S"J.r les prix payes aux producteurs et. les rnecanismes de commercialisa.tion des cererales e~ assistance aux services comptables de l! OACV,. AmiEXE 13 !!!E. T8bleau 2 PROJET DE DEVELOI'I'l!I!ENT R!TRAL IlIl'liXlRE 3>Urees de finane_t 'roTA!. Anneea 2 - S Annees 1 - S 1 1 .:i i i. ~ ~ I. ~ BAti>lemts 320.3 327.7 12.8 12.0 se 672.8 70 672.8 Vehieules 240.5 25.0 39.9 92.0 66 397.4 55 397.4 Assistanee tec:bnique 290.4 236.1 174.8 159.3 85 860.6 70 860.6 Personnel ....uen 86.2 111.4 102.9 103.0 75 403.4 70 403.4 IJep8Dses de tonetionn_t 222.7 238.3 209.6 148.1 80 818.7 72 818.7 Semences 31.5 29.2 17.1 26.0 18 103.8 16 103.8 Etudes !I 45.0 100 45.0 100 45.0 Total partie.1 1,236.6 967.7 557.0 540.4 50 3,301.7 44 3,301. 7 IlIlprevus 114.2 183.3 168.8 232.0 37 698.3 :n 698.3 Total 1,350.8 1,151.0 725.8 772.4 47 4,000.0 42 4,000.0 II. E!£ BIl.tlJnent. 90.2 10 90.2 Mobllier at materiel 3.3 60.1 54.9 2.8 0.5 67 118.3 59 121.6 Vehicules 73.0 10 73.0 Assistance tec:bnique 209.3 51.1 41. 7 31.0 28.0 15 151.8 30 361.1 Personne.1 JIIe.lien 25.9 33.9 31.0 33.8 23 124.6 21 124.6 l..\!ipenses de tonctionnfllllent 63.8 43,1 47,4 40.3 35.9 16 167.3 20 231,1 Total partiel 439.6 180.8 117.9 IDS. 1 98.2 8 562.0 1~ 1,001.6 I:mprevus 14.4 64.0 57.8 55.9 65.7 13 243.4 13 257.8 Total 454.0 244.8 235.7 161.0 163.9 10 805.4 13 1,259.4 III. ETAT MALlEN BIl.tlJnents 25.4 81.1 81.9 3.2 3.0 20 169.2 20 194.6 Mobilier et ....terie.1 26.6 30.8 25.4 1.3 0.3 33 57.8 41 84.4 V6hieule. 54.1 123.S 12.9 20.6 47.4 34 204.7 35 258.8 Pereonnel ....uen 41.7 3.1 3.1 3.1 0.6 2 9.9 9 51.6 JJepenS8S de tonctionn_nt 56.9 12.1 12.2 12.2 1.2 4 37.7 8 94.6 Msteriel eulture stte.1ee, engra1., agroc1des 127.5 136.8 149.4 181.2 153.2 39 620.6 43 748.1 Semences 53.0 26.5 37.4 43.9 53.7 21 161.5 33 214.5 Fonds renouvelqle 24.2 14.0 4.1 8.9 100 27.6 100 51.8 Total partie.1 409.4 428.2 327.0 274.4 259.4 26 1,289.0 2~ 1,698.4 I:mprews 85.8 119.7 62.0 83.2 98.6 19 363,5 23 449.3 Total 495.2 547.9 389.0 357.6 358.0 19 1,652.5 23 2,147.7 IV. AGRICULmrRS Blltis de cbarrettes 16.3 25.6 32.0 38.8 46.9 100 143.3 100 159.6 Materiel eulture stteleee, engra1s et agroeidils 31.9 Semences Total partiel 48.2 179.6 294.5 415.7 546.7 22 1,436.5 20 1,484.7 ;rmprevus 4.2 64,6 90.2 162,6 257.9 31 575.3 29 579,5 Total 52.4 244.2 384.7 578.3 804.6 24 2,011.8 22 2,064.2 V. TarAL GDlI!RAL IDA 1,1150.8 1,15LO 725.B 772.4 47 4,000,0 42 4,000.0 FAG 454.0 244.8 235.7 161.0 163.9 10 B05.4 13 1.259.4 Mali 495.2 547.9 ? 0 357.6 358.0 19 1,652.5 23 2,147.7 .Agrieul t.enrs 52.4 244.2 3B4.7 578.3 804.6 24 2,011.B 22 2,064.2 1,001.6 2,387.7 2,160.4 1,822.7 2,098.9 100 8,469.7 100 9,471.3 Y Etude sur les prix payes aux producteurs et les mecanismes de comnercialisation des cereaJ.es et assistance aux services comptables de l'QACV. ANNEXE 13 Tableau 3 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE Calendrier des deboursements du credit de l'IDA (Mllliers de dollars) Exercice financier Deboursement Cumul en et semeatre ---B..elD.e strie 1 fin de semestre 1975: leI' 1,000 1,000 2ffm~ 1,300 2,300 1976: leI' 1,400 3,700 2f!11le 1,200 4,900 1977: leI' 1,000 5,900 2eme 800 6,700 1978: leI' 500 7,200 2eme 500 7,700 1979: ler 300 8,000 2eme 26 avril 1974 ANNEXE 14 Page 1 MALI PIlOJET DE !)EVELOPPEHENT RURAL INTEGRE MARCHES ET PRIX DES PRODUITS OBTEiWS D&~S LE CADRE DU PROJET A. Huiles et corps gras tendance passee et perspectives futures de 110ffre et de 1a demande 1. La consomrnation estimative d'huile et de corps gras nla cesse de s'accroitre au rythme de 2,9 % entre 1960 et 1970, mais 1a composition de 1a demande suivant les regions geographiques et Ie produit a evo1ue au cours de cette meme periode. Dans les pays industria1ises et 1es pays en voie de de ve1oppement, 1a consommation a augmente au taux de 3,2 % et dans 1es economies a p1anification centra1isee, Ie taux de croissance ne s'est etab1i qu'a 1,8 %. 2. La composition de l'offre et des utilisations par produit slest ega lement profondement modifiee au cours de la decennie ecoulee. La consommation de corps gras d'origine anima1e et d'huHe de poisson s'est accrue beaucoup plus lentenent que la consommation d'huiles vegeta1es. Au seln du groupe des huiles vegetales, la distribution des usages s'est egalement modifiee en fonc tion des disponibilites des differentes huiles et d'un certain nombre de fac teurs de caractcre economique et non economique. 3. L'accroissement de la consonmation d'huile vegetale temoigne essen tiellement de la demande croissante emanant de certains pays qUi les utilisent en remplacement des corps gras d'origine animale dans la preparation des ali ments. La forte consommation de corps gras dlorigine vegetale pour 1a table (sous forme de margarine, d'huile de cuisine et autres) par comparaison a. celIe des corps gras d I origine anima1e semble traduire, du ~1oins dans certains grands pays consommateurs, Ie souci que manifestent les habitants d'eviter une absorp tion excessive de cholesterol. D'autres facteurs ont neannoins joue un role, telle la consommation croissante d' alinents prepares. En Araerique du .'ord, les preoccupations concernant Ie cholest6.rol et Ie deve10ppement des aliments prep8.res semblent etre des explications raisonnables il I' accroissement rapide de 1a consommation par habitant des corps gras d'origine vegetale, en particu lier SOllS forme de margarine et d'hui1e de cuisine, au cours de la decennie ecoulee a10rs que la consommation de beurre etait en regression. Dans d'autres grandes rer,ions consommatrices industrial , la situation est differente. Dans la communaute europcenne ~largie, le changenent de preference des consom mateurs est moins net. Au ]a?0~, 1a consommation de corps gras d'origine ani male et d'origine vegctale s'es: accrue rapidement au cours de 1a decennie ~coulee, temoignant essentie~~eJent de 1a croissance du revenu. ANNEXE 14 Page 2 4. L'evolution de la demande en faveur des corps gras vegetaux ouvre des debouches a pratiquement tout cet ensemble de corps gras etant donne la facilite avec laquelle ils peuvent etre substitues les uns aux autres. Pour chaque corps gras, Ie taux de croissance de l'offre compare a celui des huiles concurrentes modifie son prix relatif, mais cette incidence diminue a mesure que l'offre parvient a equilibrer la demande de l'ensemble de ces corps gras vegetaux. 5. II ressort des projections effectuees par la Banque que la demande mondiale de toutes les huiles et corps gras continuera a croitre au meme rythne qu'au cours de la decennie de 1960 pour atteindre 56 millions de tonnes en 1980. Ces estimations sont superieures de 2,4 millions de tonnes a cel1es qui ont ete etablies par la FAD, 1a Banque attendant une hausse plus ferme de la de.mande dans les pays industrialises. Dans les projections de la FAD, 1a part des corps gras vegetaux atteindra 69,5 % de,l'ensemble, ce qui mettrait la consommation mondia1e a quelque 39 millions de tonnes en 1980. L'accrois sement de cette part par comparaison a celIe des autres corps gras et oleagi :V:!UX est attribuable a plusieurs facteurs qui se feront probablement sentir davantage dans les pays industrialises que dans les pays en voie de developpe ment · ~~eanmoins, la demande future de corps gras vegetaux dans les pays en voie de developpement devrait egalement s'accroitre sensiblement plus vite au cours de la presente decennie, a raison de l'augmentation des revenus et de l'elasticite relativement elevee des revenus par rapport a la demande dans 1es couches de la population a faibles revenus. Le taux de croissance de la demande globale de corps gras vegetaux est fixe par hypothese a 3,8 % par an entre 1970 et 1980 dans les pays en voie de dfveloppement. 6. L'cvolution de la structure de lademande mondiale des differents corps gras et oleagnieux au cours de la decennie ecoulee a ete associee a des Modifications de l'offre etrangeres a l'cvolution des prix ou a la demande por tant sur les differents produits. La production mondiale d'huiles et corps gras d'origine animale s'est accrue lentement par rapport a celIe des corps gras v<~getaux. Dans l'ensemble, la production de beurre est restee presque stagnante en depit des accroissements constates dans des regions particulieres comme la CEE sous l'effet du soutien energique des prix qui a simplement abouti a l'accumulation des stocks et a la necessite de subventionner la consommation. La croissance de 1a production de saindoux a egalement etc tres lente en partie a cause des methodes de production qui ont amene la diminution du poids en graisse de chaque animal. La production d'huile de poisson stest rapidement accrue ces dernieres annees, encore que ces produits soient essentiellement con sommes pour l' alimentation du betail. L' accroissement dela production de ces produits et de celIe des huiles et corps gras d'origine animale devrait etre lent au cours de la decennie se terminant en 1980. La production de beurre, saindollx ct llUile de poisson combines devrait pro)2;resser au rythme de 1,9 7. A:~'NE};:E 14 Page 3 par an. contre 3,5 ~~ par an pour 1es corps gras vegetaux. Par extrapolation des tendances estimatives de la production, l'offre mondiale de ces corps gras et huiles devrait equi1ibrer grossomodo en 1980 la demande mondiale au niveau de S6 millions de tonnes d'equivalents en corps gras. Par consequent 7 l'accrois Bement attendu de l'offre d'huiles et de corps gras sera absorbe par Ie marche sans qu'une pression a 1a baisse ne s'exerce sur les prix de ce groupe de produits. 7. Au sein du groupe des corps gras vegetaux, 1a production s'est ac crue relativement lentement, sauf pour 1 'hu He de graineo de tournesole 7 1 'huile de colza 7 l'huile de graine de soja et l'lmile de pa1me. La production mon diale d t arachide a progresse a un rythme decroissant au cours de la dikennie ecoulee, en particu1ier apres 1967. Les exportations mondia1es d'huile d'ara chide sont restees stagnantes depuis 1955, a l'exception de 1a reprise enre gistree de 1966 a 1968~ La production ne devrait pas reprendre au cours de 1a decennie a venir aux cadences enregistrees au cours des annees 1950 a moins que des plans d'expansion dynamiques ne soient lances. La production mondia1e de noix de coco est res tee stagnante du milieu des annees 1950 a 1970 et la reprise accusee en 1971-1972, attribuab1e a des conditions climatiques propices, devrait etre de courte duree. La creation et l'utilisation de variet6s d'hybri des a haut rendement pourrait pousser la production mais l'effet n'en sera pas sensible avant 1980. La production d'huile de graine de coton s'est accrue 1entement au cours de la decennie ecoulee, au rythme de moins de 1 % par an. Le gonflement de l'offre survenu en 1972 devrait se poursuivre en 1973 grace ;1 des conditions climatiques propices et a l'utilisation des graines de coton non plus pour l'alimentation directe, mais pour l'extraction d'huile dans plu sieurs pays. rH~anmoins, la croissance a long terme, laquelle est liee a l'aug r.1eutation de la production de coton, ne devrait pas se situer a plus de Ij7 % par an. L'huile de graine de tournesol, produite essentiellement dans les eco nomics ~ planification centralisee, se caracterise par un taux de croissance de la production qui a eu tendance a plafonner vers la fin de la decennie ccou lee. La tendance recente de la production devrait se poursuivre jusqu'en 1980 etant donne que les rendements se stabi1isent et que la superficie cultivee en tournesol en URSS ne Sera pas probablement pas sensiblement etendue. Les Etats Unis, quant a eux, ne semblent pas prets de produire Ie tournesol a grande ccllelle. La tendance est inverse dans 1a production de graine de colza, prin cipalement originaire du Canada, d'Surope de l'Ouest et de l'Est, d'URSS et dE:s pays d'Asie et d'Asie du Sud-Est d'econo~ie a planification centralisee. L'essor de la production devrait etre a:tendu a l'avenir du Canada, d'Europe de l'Ouest. d'u~~S et d'Europe de l'Est, ce qui pourrait constituer une concurrence pour les autres corps gras vegetaux sur les marches des pays industrialises. :'lean moins, mene aux taux de croissance recemment enregistres, l'augmentation de la production de graine de colza n~ suffira pas a conqucrir une part importante du march6 en expansion des corps gras. Ai:lliEXE 14 Page 4 3. Par contre, la production d'huile de palme et d'huile de graine de soja, qui s'est rapidement accrue au cours des annees 1960, devrait continuer sur sa lancee au cours de la decennie a venir. Les pays gros producteurs ont plante en palmiers de vastes superficies au cours des annees 1960 et ont ac tuellement prepare des plans beneficiant, dans la plupart des cas, des concours financiers necessaires, en vue d'etendre les superficies cultivees au cours des prochaines annees. Ces agrandissements slajoutent a d'autres moyens deployes pour remettre sur pied 11 industrie de 1 'huile de palme. La production mondiale de graine de soja est passee de 26,5 millions de tonnes en 1956-1960 a 43 mil lions de tonnes en 1966-1970, soit un accroissement de 65 %. Clest aux Etats Dnis que la production a Ie plus augmente, puisqu'elle a double, passant de 14,2 Dillions de tonnes en 1956-1960 a 28,7 millions de tonnes en 1966-1970. La production bresilienne s'est encore accrue plus rapidement en pourcentage au cours de la meme periode (plus 521 %) encore que la production de ce pays ~it etc inferieure a 1 million de tonnes en 1966-1970. La production des Etats-Unis devrait atteindre environ 48 oillions de tonnes en 1980; la produc tion 0resilienne devrait egalement continuer a augmenter rapidement pour at teindre environ 10 millions de tonnes en 1980. Ces accroissements sont essen LL..:lle::lent attribuables a la demande d ' aliaents pour Ie betail emanant a la fois des pays producteurs et de l'etranger, bien que l'essentiel de la produc tion serve egalement a transformer en tourteaux les sous-produits tires du broyage des graines. En Chine, la production s'est rnaintenue a peu pres au lneme niveau de 9 a 10 millions de tonnes pendant les deux dernieres decennies et elle sera probablement a l'avenir harnonisee aux besoins interieurs. S'il en est ainsi, la Chine ne sera ni exportateur ni importateur de graine de soja ou de tourteaux et d'huiles au cours de la decennie a venir. La production mondiale, y compris celIe de la Chine, devrait atteindre en gros 70 a 75 mil lions de tonnes de graine de soja en 1980, soit 11 millions de tonnes d'equi valent en huile. 9. L'offre des principaux autres corps gras vegetaux devant augmenter lentement, l'accroissement de la demande mondiale sera couvert pour l'essentiel :lU cours de la dfkennie ii venir par 1 'huile de palme et 1 'hulle de graine de soja. Les parts des differents corps gras dans la production 1110ndiale en 1971 et en 1980 sont indiquees dans le tableau suivant: ANNEXE 14 Page 5 1971 1980 Produit Production "" du tota117 I. Production % du totalY Cor2s gras vegetaux de table 26,00 60,46 36,8 65,71 Graine de soja 7,10 16,51 11,0 19,64 Graine de tourneso1 3,55 8,26 5,0 8,93 Arachide 3,05 7,09 4,1 7,32 Craine de coton 2,50 5,81 4,0 7,14 Colza 2,50 5,81 3,3 5,89 i\loix de coco 2,30 5,35 3,0 .5,36 Pa1me 2,10 4,88 2,9 5,18 Olive 1,55 3,60 1,9 3,39 Sesame 0,70 1,63 0,9 1,61 Pa1miste (y compris babasu) 0,65 1,51 0,7 1,25 CorES gras d'origine anima1e 14,10 32,79 15,8 28,21 Suif I graisses 5,00 11,63 5,9 9,64 Beurre (teneur en corps gras) 4,90 11,39 5,4 8,04 Saindoux 4,20 9,77 4,5 10,54 Huiles industrie11es 1,70 3,95 2,0 3,57 Craine de lin 1,25 2,91 1,3 2,32 Ricin 0,35 0,81 0,5 0,89 Abrasin 0,10 0,23 0,2 0,36 Huiles de poisson 1,25 2,90 1,4 2,50 Total 43,00 100,00 56,0 100,00 1./ Hil1ions de tonnes d ' equivalent en corps gras. B. Arachides Commercialisation 10. Les arachides ant ete, jusqu'en 1961. la principa1e culture d'expor tat ion du iIa1i, mais e11es sont passees ensuite a 1a deuxicme place apres Ie caton. Les Annexes 1, 2 et 3 contiennent les statistiques sur 1a production ANNEXE 14 Page 6 passee et la production estimative future ainsi que sur 1a commercialisation des arachides. La production d'arachides en coques vendues officie1lement au cours de la periode 1968/72 s'etablit en moyenne a 50.000 tonnes, contre 110.000 tonnes dans 1a zone du projet, une fois atteint Ie stade du plein essor. 11. Crest ltoperation arachide qui est chargee de vendre les arachides des zones relevant de sa competence. Elle doit donc notamment en assurer Ie ramassage sur les marches et l'evacuation vers les seccos de la Societe ma lienne d'import/export (SOMIEX) ou la Societe d'exploitation des produits oleagineux du Mali (SEPOM). Ses activites devraient s'intensifier a mesure que les routes de la zone du projet se modernisent et permettent aux trans porteurs prives de jouer un role plus actif. Ailleurs, Ie ramassage est con fie aux agents licencies de 1a SOMIEX qui font l'objet de peu de controle. lIs fournissent moins de 25 % des arachides en coques commercialisees par les circuits officiels. Leur role diminuera a mesure que les activites de l'OA s'elargiront. 12. La production commercialisee par les circuits officiels varie d'une region a l'autre, en fonction essentiellement de la densite et de l'efficacite du reseau de commercialisation. La production commercialisee d'archides en coques dans la zone du projet devrait passer de quelque 60 % en 1972/73 a 65 % a mesure que la production s'accroit et que Ie mecanisme de commercialisation se perfectionne. La difference entre la production recoltee et la production commercialisee tient a plusieurs facteurs: Ie prelevement des semences necessaires (environ 100 a 150 kg/ha); Ie prelevement pour la consommation des menages, estime a 10 a 15 kg par tete et par an, suivant l'abondance des autres cultures vivrieres; les prelevements pour vente sur d'autres marches, qui devraient se se situer entre 10.000 et 30.000 tonnes, et sont destines a satis faire la demande des zones non arachidieres du Mali et des pays voisins, principalement 1a Mauritanie. Traitement 13. Le decorticage des arachides en coques est pris en charge par la SOHIEX ou par la SEPOM qui utilisent les coques connne combustible. La SEPOM exploite une huilerie situee a Koulikoro, dtune capacite de 30.000 tonnes d'arachides en coques et d'environ 10.000 tonnes d'autres graines (karite, coton). Cette usine tourne actuellement a sa pleine capacite. Une deuxieme usine, de la meme capacite, sera construite a Kita en 1976. Elle sera finan cee avec l'aide de l'Agence federale allemande pour l'aide au developpement. ANNEXE 14 Page 7 Or, meme apres l'achevement de cette deuxieme usine, de grosses quantites d'arachides devront encore etre exportees, etant donne que la capacite de broyage n'atteint qu'environ 54 % de la quantite d'arachide commercialisee officiellement et 35 % de la production estimative de la zone du projet. La SEPOM exporte de l'huile et des tourteaux et fournit de l'huile raffinee a la SOMIEX qui la distribue sur Ie marche interieur. Prix actuels et mecanisme des prix 14. Les prix de l'arachide comme ceux des autres produits sont fixes par decret gouvernemental. Le bareme arachide, publie chaque annee, indique les prix payes aux producteurs, les prix qui seront payes par la SOMIEX et la SEPOM a l'OA au moment de la livraison (notamment les prelevements pour l'OA et la SCAER et Ie remboursement des frais de commercialisation) et un prix c.a.f. theorique valable pour la SOMIEX. Le Tableau 1 contient Ie bareme pour la campagne 1973/74. 15. Le prix paye aux producteurx pour les arachides en coques a ete fixe a 30 francs malien Ie kg en 1968/69 et n'a pas ete modifie depuis. 11 a cons titue un encouragement suffisamment dynamique pour les agriculteurs, etant pour eux plus avantageux que les prix remunerant d'autres cultures (Annexe 1, Tableau 2) et soutenant favorablement la comparaison avec les prix payes aux producteurs d'arachides dans les pays voisins (Tableau 2). La devaluation du franc malien decidee en 1967 a permis aux pouvoirs publics de relever les prix payes aux producteurs et d'affecter une partie des recettes tirees de la vente des arachides a l'OA et a l'Office de surveillance et de regulation des prix (OSRP) · 16. Cree en 1968, l'OSRP decoule de la fusion des caisses de stabilisa tion des arachides et du coton et de la caisse de perequation, qui etait char gee de stabiliser les produits petroliers et certains biens de consommation de base. La caisse de stabilisation des arachides est financee par un preleve ment de 7.000 francs maliens par tonne sur les arachides decortiquees exportees et de 1,800 francs ma1iens par tonne dthuile brute exportee. Le Tableau 6 in dique l'etat des recettes, des depenses et des reserves de la caisse de stabi lisation des arachides. Les reserves nettes se chiffraient, a la fin de l'exer cice 1972, a 520 millions de francs malieus. Neanmoins, elles ne suffisent pas a attenuer les variations des prix a l'exportation prevues pour l'avenir. Prix futurs 17. Le Mali vient bien apres les principaux producteurs arachidiers de l'Afrique de l'Ouest, comme Ie Nigeria, Ie Senegal, Ie Niger et la Gambie. Une fois Ie projet ayant atteint son plein ess~r, la production commercialisee ANNEXE 14 Page 8 ne representera, selon les estimations, qu'environ 3,5 % des exportations mon diales contre 2 % actuellement. La production et les exportations ~diales futures d'arachides ne devraient pas s'ecarter sensiblement de celles q"i ont ete enregistrees au cours des six dernieres annees, Ie taux estimatif de crois sance en volume des exportations mondiales dfarachides et d'huile se situant a 1,5 % par an pour la periode 1969/80. Ce taux doit etre mis en regard du taux de croissance annuel de 3,5 % se rapportant aux dix annees de la periode 1960/70 et du taux de croissance prevu de 12 % par an pour l'huile de palme. L'offre d'arachides devrait donc etre relativement modeste en 1980, bien que la substi tution des differentes huiles les unes aux autres contribue a maintenir les prix des produits arachidiers au niveau de celui des autres corps gras. L'ac croissement projete de la production arachidiere au Mali devrait donc avoir peu d'incidences sur les cours du marche mondial. 18. Le Departement de l'analyse et des projections economiques de la Banque prevoit un flechissement des prix mondiaux de l'arachide qui, de 393 dollars la tonne (c.a.f. Europe), niveau sans precedent atteint en 1973, de vraient se trouver ramenes a 235 dollars la tonne en 1980 (en termes constants 1973). Si cette prediction se verifie, Ie prix economique depart exploitation (voir Tableau 4) passera pour les arachides en coques de 105.480 francs maliens la tonne en 1973 a 53.250 francs maliens la tonne en 1980, annee ou Ie projet aura atteint son plein essor. Ce flechissement des prix mondiaux est pris en compte dans Ie calcul du taux de rentabilite economique. C. Mil et sorgho Commercialisation 19. Le sorgho, Ie mil et, dans une moindre mesure, le riz, sont les prin cipales denrees alimentaires de base du Mali. L'Annexe I, Tableau I, donne des details sur la production et la commercialisation depuis 1967 jusqu'a la fin de 1972. Ces dernieres annees, la production estimative de mil et de sorgho a atteint, en moyenne, 600.000 tonnes, a10rs que 1es besoins annue1s sont de l'or dre de 750.000 a 800.000 tonnes. Le recul de la production est essentiellement attribuable aux conditions climatiques defavorables que Ie Mali a connues ces cinq dernieres annees. II est neanmoins difficile d'etablir si ce leger recul n'a pas encore ete aggrave par les elements du systeme de commercialisation officiel decourageant les agriculteurs ou en raison de la contrebande avec les pays voisins. 20. Seuls 5 % de la production sont commercialises pour chacune de ces recoltes. L'Office des produits agricoles du Mali (OPAM) detient Ie monopole ANNEXE 14 Page 9 de la commercialisation des cereales et les mouvements des cereales sont as sujetties a des controles rigoureux, mais l'office n'a pu fonctionner effi cacement en raison des larges disparites separant les prix officiels de ceux du marche noir, de l'organisation mediocre et des difficultes financieres. L'OPAM est en outre responsable de la distribution des cereales fournies par les pays donateurs d'aide ou importees par l'Etat. Le tableau ci-apres in dique Ie volume de mil et de sorgho re~u par l'OPAM au cours des huit annees se terminant en 1973: Mil et soq~ho re~us Ear l'OPAM Tonnes 1965/66 66/67 67/68 68/69 69/70 70/71 71/72 72/73 Production interieure 25.000 56.000 60.000 8.000 26.000 10.000 30.000 5.000 /1 Importations- 17.000 25.000 37.000 200.000 L! Chiffres estimatifs; les importations sont essentiellement composees de dons. Prix 21. Les prix a la production et a la consommation du mil et du sorgho sont arretes chaque annee par Ie gouvernement, qui fixe de surcrott les taux de fret pour Ie transport des cereales. Le Tableau 7 indique Ie bareme des prix du mil et du sorgho pour la campagne 1972/73. Les prix officiels des cereales sont faibles par comparaison a ceux des autres cultures, comme Ie coton et les arachides, a ceux du marche noir et a ceux qui sont payes dans les pays voisins (voir Tableau 8). Cette situation decourage la production et la commercialisation des cereales. Tout en reconnaissant qu'il leur fau drait relever Ie prix des cereales, les pouvoirs publics sont reticents a prendre l'initiative en raison de l'incidence qu'elle aurait sur Ie coOt de la vie (les cereales constituent environ 34 % de l'indice du coOt de la vie) et sur les salaires. En un premier temps, Ie prix paye aux producteurs de mil et de sorgho a ete porte de 18 a 20 francs maliens en 1972/73 et les pou voirs publics envisagent de Ie porter a 25-26 francs maliens Ie kg en appli cation des recommandations formulees par les services officiels et les experts de l'USAID. Conjuguee a la reorganisation de l'OPfu~ pour instaurer une meil leure stabilisation des prix, cette majorat ion constituerait certainement un element dynamique propre a ameliorer la production et la commercialisation des cereales. ANNEXE 14 Page 10 Dispositions arretees dans Ie cadre du projet 22. Pour assurer la reussite de l'element du projet interessant les ce reales, les pouvoirs publics ont convenu de i) relever de 20 francs maliens Ie kg a 25 francs maliens Ie kg au minimum Ie prix paye aux producteurs de sor gho et de mil, a compter de novembre 1974, et cet accroissement sera annonce des le mois de mai, avant la periode des semis; ii) de confier a des consultants une etude portant sur les prix payes aux producteurs et les mecanismes de com mercialisation du mil et du sorgho, qui devra etre achevee Ie 30 avril 1975. Cette etude servira de point de depart aux decisions qui seront prises ulte rieurement en ce qui concerne les prix payes aux producteurs et les mecanis mes de commercialisation et devront donner satisfaction a l'IDA. 23. La production obtenue dans Ie cadre du projet devrait pouvoir etre ecoulee sans difficultes, les deficits annuels en 1978/79 etant evaluds a 200.000 tonnes de;~i1, sorgho et mals (300.000 tonnes, compte tenu de l'ap provisionnement ~es stocks regulateurs). La production obtenue dans Ie cadre du projet pourvoi~t a 12 % du deficit estimatif de cereales. 24. Le calcul du taux de rentabilite est base sur les prix a l'importa tion tels que projetes par Ie Departement de l'analyse et des projections economiques de 1a Banque. Le Tableau 9 donne les details de ces calculs. ADEXE 14 Tableau 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTmRE Bar6me arachide camr;gne 1973-1974 liM 1a tonne) En coquea Decortiquees 30.000 11 7.600 3.556, 390 900 2.000 44.446 Cout ensachage 585 Dechets dessication/parte 1.335 Prix d. revient rendu seccos Ll 45.781 67.325 Co~t du d~cortic8ge Zli 1.775 Manutention/chargament 1.250 Transport interieur/assurance 556 Interets bancaires 1.458 Dechets Afrique 10 Transport route/rail a frontiere 5.552 Imp6ts publics L2 8.951 Taxe office des prix 10.000 Transport par rail frontiere-port 6.880 Redevances portuaires 3.526 Prix de revient f.a.b. 107.293 Co~t de f.a.t. d c.a.f. 15.280 Prix de revient caf 122.563 1/ Samme pr61eV$e uniquement sur 1es arachides ecoulees dans Ie cadre de l'operation arachide - pour couvrir 1es frais des services de vu1garisation de 110A ainsi que Ie traitanent des samences et 1es charges de manutention. 2/ Pr41evee dans 1a zone de competence de l'operation arachide et en dehors pour couvrir en - partie 1es subventions versees au titre des facteurs de production agrico1es. 3/ Production d'arachides decortiquees par rapport aux arachides non decortiquees: 68 %. 4/ Decorticage a 1a machine par 18 SOMIEX. 2! Comprennent: i) 4.901 FM fiscalite normale; ii) 4.050 FM de taxe speciale exportation. ANNEX! 14 Tableau 2 PROJET DE DEVElDPPEMENT RURAL INTIDRE Prix payeS aux producteurs d'arachides Prix paye au Mali et dans les~ais voisins (FM Ie kilo - Campagne t97 7 973) Decortiquees Decortiquees En cogues a la main a la machine Mali .30 so Niger 32 48 S.mtfgal 4o.4! Y Haute-Volta ~O J.:: 49-54 11 Le prix paye aux producteurs au senegal vient d' etre releve; i1 sera de 51 FM Ie kilo pour 1a campagne 1973/1974. ANNEXE ·14 Tableau 3 MALI PROJET DE DEVELOPP1!MENT RURAL ItlTmRE Cours internationaux de l'arachide, de l'huile et des tourtaux d1arachid. (Dollars la torme metrique) Haile d'arachide Arachides Tourteaux d'arachide Moyennes annuelles (1) (2) (3) 1960 327 197 89 1961 330 196 86 1962 214 171 91 1963 268 172 100 1964 315 181 104 1965 325 206 106 1966 291 181 103 1967 283 119 100 1968 210 166 91 1969 332 207 100 1970 378 229 109 1971 446 254 105 1972 433 271 111 1973 546 393 296 Previsions Prix courants 1980 787 425 Prix constants 1913 430 235 11 Jusqu1en dec_bre 1911, Nigeria, 3-5 %en vrac, terme rapproche c.a.f. Europe. A campter de janvier 1912, Nigerianes/gambiennes/toutes origines, c.s.f. Royaume-Uni. 2/ Nigeriannes, en coques, terme rapproche c.s.f. Europe. 1/ Arientine, 50 %exportateurs, terme rapproche c.a.f. Ports Europe septentrionnale. Source: F.A.O.: Progrannne d' action: OF/ST/ 73/CRS. 2 et Departemant de l' analyse et des projections economiques de la Banque (avril 1914). MA.LI INTEGRE STRUCTURE l'lES PR.IX DE L' All,4CliIDE Prix ~conomlque depart exploitation (l"M constant 1'173 et tonne) 1973 1974 1975 1976 1977 .!.ill. 1979 1980 et ensuite C·A.F. ports Europe, dollars y 390 340 300 280 265 255 245 235 Equivalent FM 195,000 170,000 150,000 140,000 132,500 127,500 122,500 ll7,500 Tr'ansport maritime/asRurance ~/ 12,925 12,550 12,250 12,100 11,990 ll,910 ll,840 11,760 FAB Dakar 182,075 157,450 137,750 127,900 120,510 115,590 110,660 105,740 Transport fronti'ere!port 11,500 11,500 11,500 ll,500 11,500 11,500 11 ,500 11,500 redevances portuaires Commission negociant/exportateur 2f ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Disponible frontiere malienne 166,925 142,300 122,600 112,750 105,360 100,440 95,510 90,590 Frais decorticage!transport seccos ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ .-J ~ valeur aux sec cos 159,975 135,350 115,650 105,800 98,410 93,490 88,560 83,640 \:t~ equivalent decortiquee ero %) 111,980 94,745 ~~ 80,955 74,060 68,890 65,440 61,990 58,550 jl) t3j cout de commercialisation " '"",... exploit"tion -seCCOB fJ ~ ~ -2..1.QQ. --2...2QQ ~ -2..1QQ ~ -2..1QQ "" Prix economique depart exploitation 105,480 88,345 74,755 68,160 63,290 60,140 56,690 53,250 y Departement de l'analyse et dzs projections economiques de la Banque, projections etablies le avril 1974. ?J Taux de change: 1 dollar 500 FM. 10,000 PM la tonne + 1,5 %de 1" valeur c.a.f. pour l'assurance. ~ Charges reelles nettes de taxes; comprend transport par route et rail, assurance et manutention. Estimation: 2 %de la valeur f.a.b. (chiffre arrondi) pour les frais generaux de la SOMTEX. ~ Les-~ais detransport calcules a partir des frais de fonctionnement des vehicules sont super1eurs aux taux de transport fixes par l'Etat. lls devraient dimunuer grace au programme d'amelioration general des routes et des ameliorations prevues dans le projet. Les autres frais de commercialisation, estimes ~ 2,500 FM par tonne, comprennent les frais d'achat et autres charges. 15 avril 1974 ' \ I ) ARNEXE 14 MALI Tableau 5 PROJET DE DEVELQPPDmNT RURAL INTEGRE Destination de la production arachidiire commercialisee (tonnes) 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 Production totale * (en coques) 86,000 108,000 128,000 151,000 162,000 167,000 171,000 171,000 Production commercialisee (en coques) 55,000 65,000 79,000 97,000 106,000 109,000 111,000 111,000 Capacite maximale huileries maliennes (en coques) 30,000 30,000 30,000 45,ooo!i 60,000 60,000 60,000 60,000 Disponible pour l'exportation (en coques) 25,000 35,000 49,000 52,000 46,000 49,000 51 ,000 51 ,000 Equivalent arachide decortiquee Sf 17,500 24,500 34,300 36,400 32,200 34,300 35,700 35,700 Production des hui1eries g/ a) Tourteaux b) lInile brute 12,700 12,700 12,700 19,000 25,300 25,300 25,300 25,300 - pour exportation 8,700 8,700 8,700 13,000 17,300 17,300 17,300 17,300 - pour usage interieur (3,700) (3,600) 0,500) U ,600) (11,700) (11,500) (11,300) (11,100) (5,000) (5,100) (5,200) (5,400) (~,600) (5,600) (6,000) (6,200) * Chiftrea arrondis 1/ A supposer que 1lhui1erie pr~vue ~ Kita entre en service en 1976 et atteigne sa p1eine capacite de - production an 1977. 2/ Taux de conversion: 1 tonne d' arachides en coques = 700 kg d' arachides decortiquees. - 1 tonne d'arachides decortiquees - 410 kg d'huile brute et 600 kg de tourteaux (le poids supplementaire de 10 kg est celui des coques). 19 septambre 1973 A.lOiEXE 14 'ableau 6 MALI PROJET DE DEVELOPPDfENT RURAL DmnRE Office de surveillance et de regulation des prix CO!Ipte de re sen_ &rachides (1969-1972) (FlO I Recettes Solde crMiteur de la cais'se de stabilisation des prix de 1 1arachide (au l-~r janvier 1970) 192,728,946 Rentreel!l pour l' a:ercice 1970 144,000,955 " " " 1971 175,231,825 " · " 1972 134,351 ,225 Total des recet.tes fin exercice 1972 646,312,951 II Depenses (1970-1971-1972) Personnel 3,665,650 Haterie1/fournitures/carburants 2,585,135 Aide 1 1& p1'?ducti.on 4,390,000 Ristourne a 1a oaisse d1amortissements 41,123,410 Verl!leaents effectifs/arachides 57,055,043 Contributions diverses 16,524,410 Depenses totales 125,343,648 Solde 1 1a .tin de 1 1exercice 1972 520,969,)0) Source: Office de surveillance et de regulation des prix. Ilote: 11 n1u:iste auoune ventilation des d8PenHS par exercice. L'Of'tice de surve11l ance et de regulation des prix possMe, a 1a fin de l'e:xercice 1972, des reserves nettes de 2.$97 lIilll.ons de FM, dont .$62 millions de FM au titre des comptes du coton. .ANNEXE 14 Tableau 7 PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL I'N'l'1!DRE Prix et structure de la cOIJllllercialisation du sorgho et du mil Barbe dee prix interieurs I. Barime du sorgho et du mil (1972/1973 (FM/t ) Prix pqe au producteur 20,000 Frais de collecte 3,200 Dechets (5%), sacherie, frais financiers 2,500 Marge de 1'0PAM 5,000 30,700 Arrondi a: 31,000 Marge du detaillant 1,500 Prix a la consammation/zone de production 32,500 Prix a la conaommation a BmnakD 37,000 Prix a la consommation a Kq@s 39,000 Prix a la consommation dans la Region vi(GAO) 45,000 II. Prix de detail dans les cooperatives et sur Ie marche de Bamako 1965-1973 (FM courants Ie kilo) 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 Coop l rati ves (Jan.-M~:d) Sorgho 17.5 17.5 22 29 29.5 31 32 33 37 Riz R)f 40 78 85.25 85.25 85.25 Marche Sorgho 47 56 46 39 46 41 60 73 102 Riz RM 40 91 111 113 114 87 96 113 123 145 Source: Office de surveillance et de Regttlation des prix (OSRP) )0 decembre 1973 - MALI PROJET DE DEVELOPPl!l4ERT RIJRAL INTmRE Prix et stru.c'blre de cCBIIIlercialisation dn ,sorgho et du mil Prix Mil!Sorgho Mais Paddy {Qlali te 12 Mali 20 20 25 Niger 24-36 43 Senegal 30-34 32 42 Haute-Volta 28 30 43 ANNEXE 14 Tableau 9 MALI . PROJET DE DEVEWPPEMENT RURAL INTEGRE Prix et structure de commercialisation du sorgho et du mil Prix economigue deEart e!Eloitation (EM constants 1973 et tonnes) 12.1.1.2. 76/78 79 et ensuite FAB Golfe Etats-Unis: dollars 95 85 70 Transport maritime et assurance (dollars) ~ ~ ~ eM' Dakar, dollars 120 110 95 . ' Equivalent FM: 60,000 55,000 47,500 Frais d'all~ge/redevances portuaires 2,900 2,900 2,900 Transport Bamako/livraison 10,500 10,500 10,500 Valeur economique Bamako (vrac) 73,400 68,400 60,900 Transport des zones productrices aux centre de consommation 8,200 8,200 8,200 Marge des intermediaires 2,000 2,000 2,000 Prix economioue depart exploitation 63,200 58,200 50,700 Note: a) Taux de change: 1 dollar ~ 500 EM. b) Les couts entre Dakar et Bamako sont constitues par les charges reelles nettes d'imp6ts. c) Le transport entre les zones productrices et les centres de consomma tion est calcule d'apr~s les hypoth~ses suivantes: distance de transport: 230 km (Sikasso/Segou-Bamako). Ramassage: 30 km de routes de desserte (AB) et 20 km de pistes. Les co"i1ts tablent sur des frais moyens indiques dans l'Annexe 4, tableau 7, ajustes pour tenir compte des prix en 1973. 28 decembre 1973 ANNEXE 15 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE Modeles et budgets d'exploitation Donnees fondamentales 1. Les statistiques sur la population, la dimension des exploitations et leur activite sont soit fragmentaires, soit divergentes. Les renseigne ments indiques ci-apres ant ete tires de l'enquete rurale effectuee en 1969/70, de 1'etude de justification du projet de developpement rural integre menee par des consultants, des dossiers de l'operation arachide et de sources diverses. i) Population. La population rurale de la zone de l'Operation arachide etait estimee, en 1972/73 (annee 0) a 486.000 personnes (environ 85 % de la population totale) et le nombre d'exploitations (unites familia1es) a 52.000, la dimension moyenne d'un menage etant de 9,3 personnes. Une fois atteint le stade du plein developpement, la population rurale de la zone elargie du projet devrait passer a pres de 1 million de personnes reparties sur 107.000 exploitations. ii) Superficie cultivee et dimension des exploitations. La zone du pro jet mise en culture etait, en 1972/73 (annee 0), de 213.600 ha, l'exploitation moyenne faisant 4,1 ha (2,2 ha cultives en mil et sorgho et 1,9 ha en arachides). Une fois atteint le stade du plein rendement, la superficie cultivee passerait a pres 463.000 ha (di mension moyenne d'une exploitation: 4,3 hal. Si le projet n'etait pas execute, l'exploitation moyenne couvrirait quelque 3,8 ha, dont 1,4 ha cultive en arachides (y compris la zane d'extension). Hypotheses de base 2. a) Les modeles et les budgets des exploitations temoignent de l'in cidence que le projet aura sur: i) les paysans se livrant a l'agriculture de subsistance, qui abandonneront les methodes de cultures traditionnelles pour les techniques et les facteurs de production ameliores dont l'adoption est recommandee dans le cadre du projet (budget d'exploitation A); le Tableau 1 contient des de tails a ce sujet; ANNEXE 15 Page 2 ii) 1es paysans plus avances uti1isant deja des methodes de cultures ame1iorees, qui passeront a 1a culture atte1ee (budget d'exp1oitation B). Ce dernier cas serait soit ce1ui des nouveaux exp10itants au bout de que1que quatre ans, soit ce1ui des agricu1teurs deja places sous 1a sur veillance de l'OA (Tableau 2). Les projections de treso rerie pour cette categorie d'exp1oitation figurent dans 1e Tableau 3. b) Le tableau ci-apres recapitu1e 1e progres technique des agri cu1teurs se trouvant dans 1a situation A (subsistance, travaux manue1s) et l'evo1ution des exp10itants se trouvant dans 1a situation B (plus avances, passant a 1a culture atte1ee et e1argissant leur superficie cu1tivee): Budget A Progres techniques d'un paysan abandonnant 1es methodes de culture tradition ne11e pour des techniques ame1iorees Arachides Sorgho/mil Annee 0 Pratiques cu1tura1estraditionne11es Pratiques cu1tura1es traditionne11es Annee 1 Semis precoces et denses Pratiques cu1tura1es traditionne11es Annee 2 Utilisation de semences ame1iorees Pratiques cu1tura1es et de fongicides traditionnelles Epandage d'engrais Utilisation de fongicides Annee 4 Plein rendement Asso1ement pour tirer profit de l'effet residue1 de 1a fumure Annee 5 Plein rendement Plein rendement ANNEXE 15 Page 3 Budget B Evolution de la superficie cultivee grace a la culture attelee Superficie totale (ha) Annee 0 Annee 1 Annee 2 Annee 3 Annee 4 Annee 5 Arachides 2 2 2,5 3 3 3 Sorgho/mil 2 2 2 bi 3 3 Total 4 4 4,5 5,5 6 6 Dont culture attelee Arachides 0 0 1,5 2,5 3 3 Sorgho/mil 0 1,5 1,5 ~ 3 3 Total 0 1,5 3 5 6 6 Les pratiques culturales ameliorees sont adoptees des l'annee o. PRO,JET DE DEVEl.OPPEMENT RURAL INTIDRE ~t d' explo~~ Exploitation cultive. manucH"ment ou sont 'pplig"··· Ie. themes techniques .V __~ __ .........___.... __ .. ______..;_Anni!elll___; __" __ -_'"; __ ~ __ -------..; superfide (ha) 1.2 1.2 1.5 950 1,200 1,100 1,200 reIldement (kfl.,/'na) 500 BOO 1,425 2,400 2,400 2,400 600 960 \'aleur ~a ?:O F1 9,098 12,526 1J,7f}1 13,761 F-evenu ne':.: par tete (31) 16 18 22 )0 )3 33 Revenu ne"';; par tete (dollars) 11 de vaEe: parcelle de 3 a4 ha, fa.m111e de 8,5 peraonnes dont 3,5 actives et gj Semences~ l.,rachides 65 kgjha kg lea annees auivantel.l Mil et sorgho:: 10 0, 13,5 kgjne. a 35 EM les annees suive.ntes. L'fUUlee 2, e.chat de semences (1' arsenides a.:nl.liorees a 34,5 'EM Ie kilo; les sentences sont renouvel~ee tQUS lea quatre ans; celles produites par Ies paysans sent valorisees ;!J FM Ie kilo. 21 Aux prix de cession officie1s act".lels. ':Y Estime",s & 250 FM/ha pour l' outillage. J'l..rat:r,ides: kg ps.r habitant et par an, a )0 FM Ie kilo~ Sorgho et 11+0 par he.bi tant e't. par an, passant k 150 kg par habitant par an lI. compter de l' ann~e '" F1'4 Ie kilo. fiI 1.400 PM pa.r aduite :uta.le. Voir A::m2xe tallieau 10. :F i 1 eau Budget. d1une explo1t.eUon B !l5!!o1t.eUon uUl1sant 1. oulwn att.el" !I ANlli·· 1 RendementB,z E!oduct1on et valeur ~ 2.5 superficie (ha) 1,200 1,200 1,200 1,200 1,200 1,200 renrl"""",t (lrg/ha) 2)400 2)400 3 t OOO 3,600 3,600 3.600 produc tion (kg) 72)000 72,000 90,000 108,000 108,000 108,000 valeur (d 30 FM Ie Wo) Sor~ho/laU auperfici. (ha) 2.5 rendement (kg/ha) 845 976 976 991 1,020 1,020 production (kg) 1,690 1,952 1,952 2,478 3,060 3.060 59, '50 68,320 68,320 86,730 107,100 107,'00 valeur (a 30 FM Ie Wo) 131,150 140,320 15b,3 2o 194,730 215" 100 21S,lOG V"leur t.otal. d. I .. production (FM) 2. cotits de l:l"Oduct1on ~ Arachid·· (FII) 6.600 8.250 9,900 11,385 '}./ 9,900 7,590.Y Sorgho/mll (Fill 94, 945 945 1,1bO 1,420 , ,420 Fongicid·· W Arachide. (fill 338 338 423 i07 507 507 Sorgho/mll (FM) 100 100 100 125 150 150 !:grai. J!I 5,200 5,200 6,500 7,800 7,800 7,800 .\lilnent. 'if et so in. du betail 2,350 3)145 4,175 4,690 4,690 Co4.Q 200.R 2~2." :?R? .'1 290.7 _erru net par habitant (FM) 13,61,4 13,187 lu,839 18,584 20,700 20,874 (dollars) 49~3 32.5 31.4 35.3 44*2 49.7 ~ a EQrpotheses de baee I parcelle de 4 Ii 6 hal .!'udlle de 8,5 peraannes, dent ),5 ""Uvea at 2 l..IJpo....bl··· ~ labour profond fait QUjIIIlAmter de 175 kg le rend.-nt cIn sorgho .t cIn 1I1l. Semenc·· ameli.rees renouvelee. tau. 1·· quatre ansl cedt pour l'exp].o1tant 34,5 FI! le kilo. Aux pril:: de cees10Il officiels ,actuels. 6/ 1,600 FM per an pour 1·· ooina des -= + 2 kg de c6reale. per jour do travail. Y compri. l'entretien, le renouvell"""",t (5,000 FII) et l'_rU·· ement. (6,700 FM). 7/ 250 FM .. I l hect.en pour l'outillAge. 8/ :rmpCta: 1,!tOO FM per adult. ...ne .t per m. e dilcembre 1973 " HA.LI FROJET DE DEVEIJ)PFEj{ENT ~URAL lliTnYRE _(~!.....:2~1£ l i qHid'U:es 1.1ti:tisa"t 1a C1'1 1,' r. Sorties de fonds -- ------ - ---~------ ----------- --- ---- ----- -- -- - ------------- --- Annees ...9... .l ..L ...L ...L ..L ...L .l .L ..1L Facteurs de production 14,228 8,238 9,748 11,407 22,942 11,557 11 ,557 11,557 22,942 11,557 11,557 gj t-lateriel/ animaux de trait 70,000 53 J 500 5,000 5,000 40.000 40,000 23,500 5,000 5,000 40,000 ImpSts 2,800 --1...J!QQ --1...J!QQ --1...J!QQ ---L.!!QQ ~ --1...J!QQ ~ ---L.!!QQ -1..!QQ ~ Totu partiel 87,028 64,538 17 J548 19,207 65,742 54 ,357 37,857 19,357 30,742 54,357 54,357 Acompte verse 21 16,166 !v 5,200 6,500 7,800 7,800 Remboursement des credits de campagne 12,790 19,185 Remboursement des cr~ts a moyen terme 16,167 16,167 Total sorties de fonds 115,984 85,905 40,215 27,007 84,927 62,157 37,857 19,357 30,742 54,357 54,357 II Rentrees de fonds 21 75,935 74,575 90,925 117,660 139,065 129,165 129,165 129,165 139,065 129,165 129,165 Ventes (nettes) Autre::;: recettes Y 50,000 50 t OOO 50,000 50,000 50,000 Credi t de campagne 12,963 5,200 6,500 7,800 19,185 7,800 Credi t a moyen terme 32,334 Total des rentrees de fonds 138,898 112,109 97,425 175,460 208,250 186,965 129,165 129,165 139,065 129,165 129,165 III Solde des liguidi t~s Armuel 22,914 26,204 57,210 98,453 123,323 124,808 91,308 109,808 108,323 74,808 74,808 - Cumul.atif 22,914 49,118 106,328 204,781 328,104 452,912 528,035 637,843 746,166 820,974 895,782 Y Hypotheses de base: voir !lIlIlexe 3. Y 21 Acnat d'une pe.ire de boeufs l'ann~e 0, de semences l'annee 1; a.chat de pieces Un tiers du coQt total. du materiel. recnange les annees 4/5 et 9/10, a.cna.t d'un mu1ticu1teur et l'ann~e suivante. ljJ Les prix de revient des facteurs de production du materiel comprennent les charges fina.nC'ieres et les frais de livra.:ison. I 21 Sans compter Is. consommation fem1liale, l'aliJ:nenta.tion des animaux et les semences. 6/ Economies de I' annee prec~dente portees a I' annee 0) produit des ventes de hoeuf's pour les annees ul terie\lres # 31 aout 1913 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTIDRE Incidence du .,roJet sur l' Hat con.oliM des finances Eubli!lues Y (MF Million) Exercic:e: 1 3 5 7 9 10 12 - 21 1973/74 1975/76 1977/78 1979/80 1981/82 1982/83 1984/85 1993/94 2\123/24 REli'l'REES DE FOll'OO Recettes des tu:es sur lea arach:1des y 553.7 827.1 1,147.7 1,639.6 1,700.3 1,649.8 1,535.3 1,346.4 1,346.4 1,346.4 1,346.4 1,346.4 1,346.4 llroi ts et taxes snr les depenses clu projet 78.0 233.0 169.5 84.7 81.6 53.6 53.6 35.0 32.0 28.9 24.9 24.9 24.9 Ibn du FAC 454.0 244.8 235.7 161.0 163.9 CrOOi t de l' IDA 1,350.8 1,151.1 725.8 772.4 Ibntribution des agr:!.cul.teurs aux ccrdts eupplementa.iree des faeteurs de ProcluctiozJ! 34.7 209.6 343.8 524.9 734.2 482.2 389.8 309.1 309.1 309.1 309.1 309.1 309.1 TotaJ. rentrees ,120.4 2,865.3 3,047.8 3,136.0 3,452.4 2,185.6 1,978.7 1,690.5 1,687.5 1,684.4 1,680.4 1,680.4 1,680.4 SORTIES DE FOliDS Ccrdts supplementa.irss des faetenrs de production (non subventionnes) !!I 212.4 348.8 478.5 619.1 732.7 324.7 329.8 329.8 329.8 329.8 329.8 329.8 329.8 Administration du projet Jf 644.3 1,636.8 1,251. 9 685.4 665.1 292.3 292.3 225.1 197.9 170.4 139.9 139.9 139.9 Fonde reIlOUvelable pour les forges et lee v6hicules des agente de la wlgarisation 24.2 14.0 4.7 8.9 (27.6) (18.8) (5.4) Imprevns 103.0 353.5 383.4 455.9 631.0 TotaJ. sorties de fonds 983.9 2,353.1 2,118.5 1,769.3 2,001.2 598.2 616.7 554.9 527.7 500.2 469.7 469.7 469.7 Flux net avant serv:iee de la dette 136.5 512.2 929.3 1,366.7 1,451.2 1,587.4 1,362.0 1,135.6 1,159.8 1,184.2 1,210.7 1,210.7 1,210.7 Serv:iee de la detta (eomdssion d1engagement + 28.1 28.1 28.1 28.1 28.1 28.1 28.1 28.1 28.1 28.1 65.6 140.6 ~ursement) nux net de ll!l!!d1 tea 136.5 484.1 901.2 1,338.6 1,423.1 1,559.3 1,333.9 1,107.5 1,131.7 1,156.1 1,182.6 1,145.1 1,070.1 Flu CUlIIIllatif de llqn1d1 th 136.5 620.6 1,521.8 2,860.4 4,283.5 5,842.8 7,176.7 8,284.2 9,415.9 10,570.0 U,754.6 23,205. 6 55,lO8.6 y de l'Etat, caisse de stabilisation, arachide et SCARR. 'iY sur Ie produit des taxes et sur arachides - voir tableau 2. "5J Facteurs de production fournis par la SCAER et l' operation are.chide seulement: comprennent l' ..chat au comptant, les acomptes et les remboursements. !!I Depenses publi~ues pour les facteurs de production agricoles y compris Ie credit et lea SUbventions. ?.! Depenses d' equipement et de fonctionnementdu projet. fl " 26 avril 19r4 . .. 1:;:. MALI PROJET DE DEVELOPFEMENT RURAL INTEDRE Incidence du projet SIlr l'etat conaolide des finances publiques ])3ta.il du produit des ~ts et des preUvements SIlr 1es arachides Millions de FM) 1 2. 1 !± .2. §. I .!!. .2 10 l!...:..1.1 I. Production cOllllll&rc1aJ.isee Y (tonnes non dleortlqu&es , - avec projet 55,000 64,600 79,200 96,800 105,630 108,740 111,120 111,120 111,120 111,120 111,120 - sans projet 47,840 50,850 54,SOO 55,530 56,230 56,230 56,230 56,230 56,230 56,230 56,230 Accroissement 7,160 13,750 24,700 41.270 49,400 52,510 54,890 54,890 54,890 54.890 54,890 II. Produits de 1a vente Valeur SIlr Ie marche Y 768.5 1,239.6 1,888.7 2,877.7 3,18Z.3 3,225.1 3,182.0 2,993.1 2,993.1 2,993.1 2,993.1 Paye au producteur 'JI 214.8 412.5 741.0 1,238.1 1,482.0 1,575.3 1,646.7 1,646.7 1.646.7 1.646.7 1.646.7 Recettea pour l'Etat 553.7 827.1 1,147.7 1,639.6 1,700.3 1,649.8 1,535~3 1,346.4 1,346.4 1,346.4 1.346.4 III. Repartition des Recettes Etat ~/ Au 'budget de ltEtat - droits d l exportation 44.9 86.1 154.8 258.6 309.5 329.0 343.9 343.9 343.9 343.9 343.9 - tues SIlr les op&rations de cClllllllerc1a.11aation 3.9 7.6 13.7 22.8 29.3 29.0 30.3 30.3 30.3 30.3 30.3 A l'OA et A 1a &lAER 68.7 132.0 232.1 396,2 474.2 504.0 526.9 526.9 526.9 526.9 526.9 A 1a caisse de stabilisation 50.1 96.3 172.9 288.8 345.8 367.6 385.7 385.7 385.7 385.7 385.7 A la SCHIEl (retention de projets) 386.1 505.1 574.2 673.2 543.5 420.2 248.5 59.6 59.6 59.6 59.6 TO'l'AL 553.7 827.1 1.147.7 1,639.6 1,700.3 1,649.8 1.535.3 1,346.4 1,346.4 1,346.4 1,346.4 1/ La production commercialisee sans Ie projet diminuerait par nypothese de 61% (ratio actuel avant Ie projet) a 53% a mesure que sont prises en compte des regions plus etendues ou 1es structures de moyens de commercialisation sont plus faibles. Jnver§ement, la production commercia1isee avec Ie projet passera a 64$ puis, apres un flechissement au cours des annees 2 et 3 (60 et 62%), se stabilisera a 65%. ~! g/ Valeur projetee depart exploitation plus frais de transport de l'exploitation au marche, voir annexe 14. 21 Les prix payes aux producteurs sont supposes ~tre de 30 FM Ie kilo pour des arachides en coques (prix officie1 en vigueur sur Ie marche). ~ D'apree les prelevements en vigueur (Bar@me 1973/1974). II est suppose ~ue Ie taux des taxes reste inchange pour Ie budget de l'Etat. ) .. . MALI PROJET DE DEVELOPPEMRNT RURAL INTEGRE Recettes en devises 11 (Millions de FM) ~ 10 11 - 15 Annee: !. ? 3 ~ 2 ~ I 1i!. Recettes en 3,480.7 3,480.7 3,257.2 3,643.3 3,691.9 3,669.8 3,480.7 3,480.7 836.6 1,369.6 2,119.7 1,610.0 1,985.2 1,883.8 2,001.4 2,001.4 2,001.4 2,001.4 pour mil et sorgho gj 126.8 441. 7 771.6 1,181.6 5,677.1 5,553.6 5,482.1 5,482.1 5,482.1 5,482.1 Total des recettes 963.4 1,811.3 2,891.3 4,438.8 5,253.3 325.1 290.2 276.0 261.7 245.9 Couts en devises 21 560:9 1,337.1 1,209.8 1,020.7 1,175.4 322.4 5,354.7 5,228.5 5,191.9 5,206.1 5,220.4 5,236.2 Recettes nettes en devises 402.5 474.2 1,681.5 3,418.1 4,077.9 11 l' accroissement de la production commercialisee et la valeur rendu frontiere malienne; chiffres tires de 14, tableau 4. P;~ g; " '~ te; ,.... gj D' apres l' accroissement de la production commercialisee et la valeur rendu frontiere malienne; chiffres tires de va l'Annexe 14, tableau 9. 21 Voir Annexe 12. 26 avril lo/r4. " ANNEXE 17 Page 1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMru~ RURAL INTEGRE CALCUL DU TAUX DE RENTABILITE 1. Le Tableau 1 indique en detail les benefices et les couts utilises pour calculer Ie taux de rentabilite economique du projet. 2. Les calculs se fondent sur les hypotheses ci-apres: a) Duree de vie du projet. Elle est, par hypothese, de 15 ans a compter l'annee 1 du projet (1973/74). Elle est fixee pour tenir compte de la vie utile des principaux investissements effectues dans Ie cadre du projet. b) Benefices du projet. (Voir Tableau 2) i) L'Annexe 3 indique 1es rendements et la production retenus dans les calculs. Les semences et les cereales qui seront utilisees dans l'alimentation du betail ont ete deduites du volume de la production. ii) L'Annexe 14, Tableaux 4 et 8, indique les prix economiques depart exploitation qui sont utilises dans les calculs. lIs se fondent sur les previsions des cours internationaux etablis par Ie Departement de l'analyse et des projections economiques de la Banque. Les benefices tires de la culture arachidiere ont ete calcules en utilisant Ie prix a l'exportation, sans tenir compte des benefices tires de la transformation en huile. Les benefices tires de la production du mil et sorgho sont calcules en fonction du prix des importations qu'elle remplace. iii) Les benefices attribuables a l'amelioration des routes proposee dans Ie projet sont pris en compte par Ie biais des economies de cout faites sur les transports directs et Ie fonctionnement des vehicules. L'Annexe 4 indique la rentabilite de cet ele ment du projet. ANNEXE 17 Page 2 c) Couts du projet i) Tous les couts utilises dans les calculs sont pris hors impots directs, droits d 1 importation et imprevus financiers. ii) Le cout non subventionne des facteurs de production et du mate riel agricoles, y compris les couts de distribution, a ete prie en compte dans Ie calcul du taux de rentabilite. iii) Le Tableau 3 indique Ie nombre et Ie cout supplementaires des salaries agricoles. Le taux de salaire de 200 francs maliens par homme-jour utilise pour Ie prix de la main-d'oeuvre cor respond au gain moyen estimatif du "Navetane", travailleur agricole migrant; les Navetanee constituent la principale source de main-d'oeuvre agricole au Mali. Ce taux est juge comme une retribution equitable de la desutilite attribuable aux efforts supplementaires demandes aux agriculteurs participant au projet. II doit etre compare au gain de la main-d'oeuvre pour un agri culteur n'utilisant presque aucun facteur de production modeme (voir Annexe 15) et represente 57 % du taux joumalier officiel de la main-d'oeuvre dans les zones rurales (350 francs maliens). iv) Les couts d'administration du projet incluent les couts des services d'appui foumis par les sous-projets secondaires. Les couts du sous-projet principal ont ete ajustes pour tenir compte du personnel de vulgarisation et des depenses de fonc tionnement du projet en cours d'execution qui, en l'absence de ce nouveau projet, auraient ete affectes a d'autres acti vites de developpement. Cette proportion est estimativement fixee a deux tiers du personnel de vulgarisation et des depen ses de fonctionnement en 1972/73. 3. Les hypotheses qui viennent d'etre enoncees donnent un taux estima tif de rentabilite de 91,2 % au bout de 15 ans et de 91,3 % au bout de 20 ansa Plusieurs variantes ont ete utilisees pour effectuer Ie test de sensibilite, les plus representatives etant enoncees ci-apres. ANNEXE 17 Page 3 Beneficies tires de T/R Couts Arachides Mil/sorgho (%) 110 100 100 69 120 100 100 54 130 100 100 44 100 90 90 67 100 80 80 49 100 75 50 30 110 90 90 53 130 90 90 33 UO 80 80 29 110 75 50 22 MALI PROJET DE DEVELOFPEMEN'l' RURAL IRTmRE CotIts et benefices econ~s du ~rojet (Mfillons PM) AImee, .Almee 6 Annte 10 Ann8e 11-lS .Almh 1 .Almae 2 ~ .Annee.4 AnnAe 7 .Almee 8 AImee 9 1973/74 1974/75 1975/76 1976J.J:1 1979/80 I BenilfioFes du projet !I Valeur du suppl&nent de product.1on Arach1des 758.1 1,024.7 1,773.9 2,873.9 3,229.5 3,335.7 3,326.9 3,125.0 3,125.0 3,125.0 3,125.0 KU/llOrgbo 115.6 402.5 703.2 1,068.6 1,456.1 1,795.5 1,680.0 1,784.9 1,784.9 1,784.9 1,784.9 Total I 873.7 1,427.2 2,477.1 3.942.5 4,685.6 5,131.2 5,006.9 4,909.9 4,909.9 4,909.9 4,909.9 n Do2 enaee du pzr:; al FriIs diS:---et.ration ~ , 21 Depenses suppi~entaires projet - &6&.5 1.6Q5.~ 1,256.6 694.3 665.1 225.1 197.9 170.4 139.9 Dopensell de 1 10A J/ 193.3 ~ ~ 193.2 193.2 148.8 130.8 112.6 92.5 Total part.1e]. 861.8 1,799.0 1,449.8 887.5 858.3 485.5 485.5 373.9 328.7 283.0 232.4 Taxell sur les depenses du projet Y 78.0 233.0 169.5 84.7 81.6 53.6 53.6 35.0 32.0 28.9 24.9 Taxes sur lee dilpenses de 11 OA !II 14.5 14.5 14. ? 14.5 11.2 ~ Total partiel 92.5 247.5 184.0 99.2 96.1 68.1 68.1 46.2 41.8 37.3 31.8 Total gell frais d l adKl.nist.rat.1on 76 0 . PROJET DE DEVEIDPPEMENT RURAL INTETIRE 0 0 c+ ~c~o~s~merrt des beso1ns en main d'oeuvre agricole et en alimentation des animaux de trait 0 0' "! (J) Annee: _1_ _2_ _3_ ..!L _ 5_ -L _7_ _8_ ~ \)J I. Main d'oeuvre necessaire 11 (Milliers d'hamme-jours) Arachides 303 841 1,594 2,620 3,054 3,413 3,342 3,342 MU/Sorgho 77 797 -ill 1.330 1.581 1.720 1,847 1,872 Total 380 1,638 2,587 3,950 4,635 5,133 5,189 5,214 Valeur (Millions de FM) (Utilisant 200 FM par homme-jour) 76 327.6 517.4 790.0 927.0 1,026.6 1,037.8 1,042.8 II. Aliments necessaires pour lea boeufa Accroisaement du nombre de jours de travail (MUliers) Arachides 30 77 165 283 427 497 670 670 Mil/Sorgho .2 1&. -11L ill 378 314 584 ill.. Total 33 113 31J2 546 805 811 1,254 1,347 Aliments necessaires gf ( tonnes de cereales') 66 226 604 1,092 1,610 1,622 2,508 2,694 ~I' ~ \)J~ 11 Accroissement net, compte tenu de l'economie attribuable ~ la culture attelee. g; 2 kg de mil/sorgho par paire de boeufs et par jour de travail. .1 MALI PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE ORGANISATION DU PROJET -- MINISTRE DE LA PRODUCTION _--?' , generale Direction (' Institut d'economie I I d. ""T_'t_u_re _ _ _ _ _ _ _ _r_U_'"r'", _ I I · Conseil _ _ _ _ _ _ _ Directeur general du projet _ _ _ _ _~ Unite d'evaluation d'administration Directeur general adjoint ".... ..... .,.,.""'" ".,....""'" Chef du personnel ~,..".. Directeur technique Chef comptable I I I @ ® Chef Adjoint au Credit Comptes STr Cf®'l~ V Unites Agents Chef _ _ _ _ _ Agent Socio-economique . _ _ _ Routieres - - - C.A. - - - secteur secteur I -- (Secteur) L_ l.. ......... - - _............... Chef -.. sous-secteur _ _ _ _ _ Agent Socio-economique _____ sous-secteur \1....-_ _..,.---_--11 I Chefs' des secteurs de base I ------ AGRICULTEURS ---------------------- SOUS-PROJETS SECON DAI RES A. Recherche conjointement avec la Direction de la recherche agricole de L'I.E.R. B. Amelioration des pistes rurales conjointement avec la Direction nationale des travaux publics (DNTP) C. Alphabetisation fonctionnelle conjointement avec la Direction de I'alphabetisation fonctionnelle D. Assistance medicale conjointement avec la Qirection des services medicaux E. Assistance veterinaire conjointement avec Ie service de I'elevage et de la sante animale (SESAI 1! STR = Service des travaux routiers ?:.,! C.A. = Culture attelee Banque mondiale-8320(RI · , tl' ,..... (1'\ r- ,.....-' ---- 14" -z.. I ..,.,-. __..-i (1'\ (/ 14' I { REPUBllQI,dJ[)UM.ALJ I PROJET DE DEVElOPPEMENT "-.J RURAL INTEGRE ';( ZONE DU PROJET' @ CHEF-LIEU DE SECTEUR · CHEF! lEU DE SOUS-SECTEUR 1741 11' · CHEF LIEU DE SECTElJR ET DE SOUS-SECnUR AUTRES AGGLOMERATIONS 12' lIMITES OE SECnUR - , _ . - FRONTIERES ,. -,_ '.JJBY. E FLEUVES ET RIVIERES I '-, ALGERI E _> 4., i -, // Siko\soO t f..... I REPUBLIQUE-"-, ....- / Koiondiebo O CL~~~.RTE vi ...:J ~MALI I N I G E R ';( ~ CP NIGERIA :;;0 10' Q C U I I- COTE I }' D' I v V [} 0 I 1./ j: IRE ____ .......... '-- · KILOMETRES r-..) o 2' -I> M A U R D' I T A N I s' E ;; 4' \. \',\ 12' F'\......,._._._._._._. _ _ _ ._ _ _ ._ . " ! - '.\ /"-.r---'\. -> L, \. 1''/. '-0 Nio ~ \ . '\ (-.. ( I . I . ,v '\ Moss.naO .... _ - / (,/ r' Boflrvlobe - \ I f /\ 14 w · / r ' z '-. ( \ Kolekon; Bonombo \ I ..r .A. r./ l,I \ 0 w l ,r'. 1 0 0 \ I SEGOU ) . ' ( ....... ..... ~ Vl ~ r ) ® . L. I '\ K' I /' oTomi",on./ '-. ,...:, . go ( , /'"'-'7 . "-..j IK~;.bo I Kovliko'o < ...---'eo'· "'_ r' REP\JBLlQUE Dl1.1At\LJ ~ S \ \}' PROJET DE DEVELOPPEMENT j.,.______ _ l. l /'/' ) BAMAKO ® 0 \ - - ..... " '-'\ "L~--,-"'(--. RURAL INTEGRE L,./ -. 1 . .,0 \I~, .J . /' r ( D;:?ilo"( ,"",,~ Kevllolo 0 Ya~s", ). / PRECIPITATIONS G " I\. /'-, l. /.f / < \'''~ I~ 12' \.../ I / '- -. ( l , ""' . Kangabo J "J\ r- _-' '" .../". U '- I 0 ",,- \.,. J ,-./',--,' 'ol..t ® CAPITAtE D'ETAT r ./ · 12' 12' IN,' _r-.......", /' "~I "'"'--"0 J.... CAPITALE REGIONALE SAHARA . :',. ,J,IBYt .'"\..\ /'- . ~'l '. '1 .:::, o CHEF LIEU OE CERCLE ~ Boggovn· r· ESPAGNOl r- -.- J I ". ., A l G ERI E / .>... '''''. -, SIKASSO '" "'1" lIMITES OE REGION . I ". / o· ,j ·. _ . _ . - FRONTIERES · \.. \~ /,,' oYanfoliio · . .:t- _. MAURITANIE Ii AEPUBllOUE " au v( r tI "". \. (/--') Kol .· b ona·· a (". '/ PLUVIOMETAIE ANNUflLE (MILllMETRESI - MAll 0 FLEUVES ET AIVIERES '- SENEGAl\.f'v-,,-._J !. N I G E R ~ \ ",' ~ . ZON~Sl.CPLOGIQUES I ~ .~"", \ ...,. .....\ - .,..., ! . o· .. / ' \ . ~ ~~T-"-{~\ ,.r'HAUTt-"" I~ '- ...... .r _ ~ \.. ( "-. } ~ Kag.olo I SAHELIENNE , G.~EE \'.rJ (~T~~""'\ SOUOANIENNE \t.,.I""\. ,......J ) ".....-(' 0:> siRRA} i '-,. I \. ~ i I.fON~i!~.} COT E D'.1 iQl~i N I G E RI A . ' ) / /.......·V \..___ r .,..1 "'-.J '-'} \ GUINEENNE ;;0 f' "I o LMRLA l . IVOIRE IGHANA''''ol~I f o ",. . 'l" ~ , J,./ CAMEAOUN· ,"'\",., 10 L, ) COT E D' I V 0 IRE l.. < .""..' y,..,... .........'-..."". '\"\ 50 I 100 I KILOMETRES 200 I en '" I'V 0 A lion I i q v e 10' ! 8' 6' ''\..-.1.. ./ ;;l VI ., ~ ., M A u R T A N E gJPUBLIQUE DU MALI iPROJET DE DEVELOPPEMEf'H RURAL PROGRAMMES (EN COURS ET PR D'AMELIORATION: DES ROUTES - ROuTES BITUMH:.S [j PLUS Of lARGE - - ROUTES 8JTUMEES 111 lH ----Rouns TER - - - - - gUlins EN TEfl PISTES MIf.ELlOREES PISHS NON AIHLlUREfS ".~H""~U AME-.LIORATION sn1J ~~ 'C "NJ!,n.~AU,;0 p~~ TYPE FINANCEMENT FAe, 197:, - - PREMIER PHOlfT ROlJlIER ICI11S7L Isn Iq7!) _ PROGRAMME COMPLEMEr~ r;\IRE PRUPOSE POUR pnl),IET RQJII~S~jlB.!H §"MJ>~ I ~LA ,p_ O,,,-IXPf 9 AUT E ··········· FINANCEMENT FAC, 1973,1976 · · · · · · · « ··· PREMIER PRDJEr HOLITIER ICR_1971.1971-1975 G U N E E o l T A .........,. ·· PRUGRAMME COMPlEMENTAIR[ PROPOSF POUR 3EMF PRDJET .++.++++. PISTES RURALES A AMELIDRfH DANS LE CADRE ell PHOiET ~ VOlES FERREES FLUVIALES NAVIGABLES (JUllLEH1ECEMBHE) ! 10" AEROPORT INTERNATIONAL AERODROMES SECONOAIRES FRONTIERES o 50 '---~ l COT E 0' I VOl R E "FeLES · ·