Développement humain Région Afrique Serie Document de travail Le financement de l'Education Pour Tous en 2015 : Simulations pour 33 pays d'Afrique subsaharienne Alain Mingat, Ramahatra Rakotomalala Jee-Peng Tan Région Afrique Banque Mondiale © Mai 2003 Département du développement humain Région Afrique Banque Mondiale Les opinions et conclusions exprimées dans ce rapport n'engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les opinions de la Banque Mondiale ou des institutions qui lui sont affiliées. Maquette de couverture : The Word Express, Inc. Photo de couverture : P. Waeles, UNESCO Photobank Table des matières Avant-propos ......................................................................................................................... v Remerciements ................................................................................................................... vii Résumé ................................................................................................................................ ix 1 Introduction ............................................................................................................................ 1 2 Comment aborder la mesure du coût de l'EPT ? ................................................................. 3 3 Rendre le concept d'EPT opérationnel ................................................................................. 7 4 Le modèle de simulation ....................................................................................................... 9 5 Conditions initiales et politiques éducatives cibles pour réaliser l'EPT en 2015 ............... 13 6 Les résultat obtenus dans les simulations .......................................................................... 23 7 Conclusion ........................................................................................................................... 31 Liste des annexes Annexe 1. Comparaison avec les autres estimations du coût de l'EPT en 2015 ........................................ 33 Annexe 2. Figure et tableaux supplémentaires........................................................................................... 35 Annexe 3. Le modèle de simulation ............................................................................................................ 43 Annexe 4. Incorporer l'incidence du VIH/SIDA dans les simulations ........................................................ 45 Annexe 5. Récapitulatif du coût agrégé de l'EPT pour l'Afrique et résultats détaillés par pays ............... 47 Liste des tableaux Tableau 5.1. Intervalle de variation, moyennes et valeurs cibles des paramètres affectant le nombre des élèves scolarisés dans les établissements primaires publics, 1999/2000 et 2015 ..................... 14 Tableau 5.2. Intervalle de variation, moyennes et valeurs cibles des paramètres affectant la production des services éducatifs dans les établissements primaires publics, 1999/2000 et 2015 ................... 16 Tableau 5.3. Intervalle de variation, moyennes et valeurs cibles des paramètres affectant la mobilisation des ressources publiques nationales pour l'enseignement primaire, circa 1999/2000 .................... 19 Tableau 5.4. Valeurs cibles des paramètres de simulation affectant le volume des ressources publiques nationales mobilisées pour l'enseignement primaire ................................................ 20 Tableau 6.1. Hypothèses des six scénarios alternatifs de simulation des coûts de l'EPT en 2015 ................ 24 Tableau 6.2. Besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios, Niger......................................................................................................... 25 Tableau 6.3. Estimation du coût de l'EPT en 2015 et origine des financements dans un contexte de «bonne pratique» pour la production des services éducatifs, Niger ..................................... 27 Tableau 6.4. Besoin moyen annuel de financement extérieur pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015 en Afrique Subsaharienne et dans le reste du monde, 2001-2015 ................ 29 Liste de Figures Figure 3.1. Taux d'Achèvement du primaire et Taux Brut de Scolarisation dans 47 pays, circa 1999 .... 8 Figure 4.1. Dynamique stylisée des indicateurs de flux dans le primaire, 2000-2015 ............................. 9 Figure 4.2. Dynamique stylisée des effectifs de l'enseignement primaire, 2000-2015............................ 10 Figure 6.1. Besoin annuel moyen de financement extérieur pour atteindre l'EPT en 2015 dans les 33 pays africains selon plusieurs scénarios, 2001-2015 ................................................ 28 Figure 6.2. Evolution du besoin annuel de financement extérieur pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015 en Afrique, dans ses différentes composante, 2001-2015......................... 30 Liste de Tableaux en annexe Tableau A1.1. Estimations alternatives du coût de l'EPT en 2015 en Afrique Subsaharienne et dans le monde .............................................................................................................................. 33 Tableau A2.1. Sélection d'indicateurs pour l'enseignement primaire, pays d'Afrique à faible revenu et autres régions, circa 1999 ....................................................................................................... 36 Tableau A2.2. Simulations du volume moyen annuel des ressources nationales mobilisées pour l'enseignement primaire et besoins de financement extérieur pour atteindre l'EPT en 2015 pour 33 pays d'Afrique .................................................................................................. 38 Tableau A2.3. Objectif EPT 2015 : Récapitulatif des coûts et des besoins annuels de financement extérieur pour 33 pays d'Afrique, selon différents scénarios ...................................................... 40 Tableau A.3.1 Un exemple illustratif du modèle de simulation pour un pays avec les paramètres cibles selon différents scénarios de simulation ........................................................................... 43 Tableaux A5.1­33.1. Besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios ......... 48 Tableaux A5.1­33.2. Coût estimé de l'EPT en 2015 et origine des fonds selon les scénarios de « bonnes pratiques » ............................................................................................................ 48 Figure en annexe Figure A2.1. Taux d'Achèvement du Primaire et Taux Brut de Scolarisation dans les pays d'Afrique, circa 1999 ................................................................................................................... 35 Avant-propos D epuis le forum mondial de Dakar sur si les pays mettent effectivement en oeuvre les l'éducation, en avril 2000, la reconnais- réformes ad hoc de leur politique éducative (ce qui sance du rôle indispensable que joue constitue le « plan crédible »), le besoin de l'éducation dans le développement économique et financement extérieur, comblé par l'aide social ne cesse gagner du terrain. Parallèlement, internationale, devrait tourner autour de 2,1 mil- l'engagement politique s'est progressivement liards de dollars des États-Unis (USD) par an concrétisé, aussi bien au niveau des pays qu'au sein jusqu'en 2015. Les deux tiers de ce financement de la communauté internationale. Parvenir à une iraient à la couverture des dépenses de éducation pour tous (EPT) en 2015 est un objectif fonctionnement des services éducatifs. que la plupart des pays africains considèrent comme Ces résultats ont des implications importantes, essentiel à leurs stratégies de lutte contre la non seulement en termes de volume de ressources pauvreté ; c'est aussi un objectif vis-à-vis duquel à mobiliser, mais aussi en ce qui concerne les les agences d'aide ont désormais pris des engage- modalités de transfert de ces ressources aux pays ments très forts. bénéficiaires. Les résultats présentés ici, pour les Si la plupart des actions à mettre en oeuvre pour pays africains comme pour les autres, viennent atteindre les objectifs d'éducation pour tous d'être discutés pendant la session de printemps relèvent de l'initiative des pays concernés, les pays 2002 du Comité de développement de la Banque industrialisés sont toujours plus nombreux à mondiale et du Fonds monétaire international, à reconnaître qu'ils ont une responsabilité à assumer laquelle participaient les différents ministres en pour faciliter l'atteinte de cet objectif en contribuant charge des Finances et de la Coopération. Le fait à son financement. C'est la signification de que, à la suite de cette réunion, des progrès aient l'engagement pris à Dakar selon lequel aucun pays été enregistrés dans la mobilisation des ressources doté d'un plan « crédible » ne verra ses efforts nécessaires à l'atteinte des objectifs d'EPT est déjà contrariés par le manque de ressources. en tant que tel un motif de satisfaction. Deux questions importantes se posent alors : Si cette mobilisation de l'aide internationale est comment déterminer le volume des ressources tout à fait indispensable, elle ne sera néanmoins additionnelles requises ? Quelle serait la meilleure pas suffisante pour atteindre les objectifs d'EPT façon de les utiliser afin qu'elles jouent un rôle en 2015. Les pays concernés doivent de leur côté déclencheur dans l'atteinte des objectifs de l'EPT ? accorder dans leurs propres budgets une réelle Ces questions sont au centre de notre étude, pour priorité à l'éducation et, point plus important en- laquelle nous nous sommes intéressés aux 33 pays core, prendre les mesures nécessaires pour africains qui connaissent les conditions les plus améliorer la qualité des services éducatifs offerts difficiles ­ l'EPT reste pour la plupart d'entre eux et l'efficacité avec laquelle ils sont produits. Ces un objectif très ambitieux. En prenant pour date mesures devront par ailleurs renforcer la capacité butoir l'année 2015, qui verra tous les enfants vi- des pays à atteindre les populations qui ne reçoivent vant dans ces pays bénéficier d'une scolarité actuellement que peu de services éducatifs ­ et primaire complète de qualité, notre étude aboutit notamment les filles, les ruraux, les familles pauvres à une estimation financière agrégée selon laquelle, et les minorités. L'amélioration de la qualité des V processus d'apprentissage aura un rôle crucial à un contexte de faisabilité fiscale, de qualité tech- jouer sur ce plan, dans la mesure où l'EPT a été nique des actions entreprises et de viabilité définie comme l'achèvement par tous les enfants politique des dispositifs choisis dans chaque d'un cycle primaire répondant à leurs besoins contexte national. Le succès dépendra aussi de la d'apprentissage, pas simplement au fait qu'ils aient qualité de la collaboration entre l'État et les été un jour scolarisés. Elle permettra de répondre principaux partenaires et acteurs de l'éducation à un impératif pressant ­ il suffit de se rappeler dans le pays, notamment les enseignants et les que sur les 79 pays à faible revenu dans le monde parents. Les questions légitimes que les enseignants qui ont un taux brut de scolarisation primaire peuvent se poser sur leurs conditions de travail proche de 100, 27 seulement ont un taux doivent être traitées, mais des solutions doivent d'achèvement du primaire équivalent. Dans les aussi être trouvées pour que les responsabilités de 52 autres (pour la plupart situés en Afrique chacun dans l'atteinte et la validation des résultats subsaharienne), la fréquence des redoublements soient claires. Enfin, les gouvernements doivent et des abandons précoces des études continue de réaffirmer la valeur du rôle des organisations non limiter les espérances éducatives minimales de gouvernementales dans la production des services nombreux enfants. Ces éléments montrent combien éducatifs. la mise en oeuvre d'un « plan crédible de L'EPT est un défi important et ambitieux, mais développement à moyen terme de leur système il peut être relevé et gagné. Grâce aux politiques éducatif » est importante pour ces pays. volontaires qu'ils ont prises ces dix dernières années La réforme des systèmes éducatifs dans l'esprit à l'issue de la conférence de Jomtien (en 1990), voulu n'en sera pas pour autant aisée. Les ques- des pays africains comme la Gambie, la Guinée, le tions à aborder auront souvent une tonalité Malawi, la Mauritanie, l'Ouganda et la Tanzanie politique évidente. Il est vrai que les possibilités ont fait des progrès significatifs en direction de de discuter des points sensibles sont meilleures l'EPT. Le chemin à parcourir reste néanmoins aujourd'hui qu'elles ne l'ont été au cours des difficile pour nombre de pays du continent, mais 20 dernières années, compte tenu du mouvement les perspectives de nouveaux progrès sont bonnes, actuel ­ dans les pays et au niveau de la compte tenu du ciblage qui portera dans ce nouveau communauté internationale ­ pour accorder millénaire sur l'EPT comme facteur clé du davantage de priorité à l'éducation. L'histoire nous développement. Nous formons des voeux pour que enseigne qu'une volonté politique forte de la part la publication de cette étude sur le besoin de des gouvernements est essentielle, et que cet en- financement extérieur nécessaire à l'atteinte de cet gagement doit pouvoir se lire dans les allocations objectif stimule les discussions et nous permette budgétaires. L'expérience nous montre aussi que d'approfondir notre compréhension des facteurs la volonté de mettre en oeuvre des réformes et indispensables afin que tous ceux qui ont la volonté d'établir des programmes crédibles pour le d'offrir une éducation de bas à tous les enfants développement de l'éducation doit s'inscrire dans africains puisse atteindre cet objectif. Birger Fredriksen Conseiller spécial pour l'éducation Département du développement humain pour la région Afrique VI Remerciements N ous souhaitons remercier les très plus modestes et aurait ainsi été moins pertinent nombreuses personnes ­ trop nombreuses pour alimenter la discussion sur le point de pour être citées ­ dont la contribution a déterminer comment mieux aider les pays d'Afrique été d'une valeur inestimable. Ces contributions ont subsaharienne à atteindre leur objectif d'éducation notamment concerné la collecte des données (et pour tous en 2015. la vérification systématique de leur cohérence) qui Nous étendons l'expression de notre reconnais- ont servi de base pour l'estimation du modèle de sance au Gouvernement norvégien, pour le soutien simulation de chacun des 33 pays concernés. Sans financier qu'il nous a prodigué par l'intermédiaire ces appuis, ce document aurait du viser des objectifs du Fonds fiduciaire norvégien pour l'éducation. VII Résumé L 'Education Pour Tous (EPT) d'ici l'année 2015 priorité accordée par les Etats au financement de est un des huit Objectifs Internationaux de leur enseignement primaire dans les 33 pays Développement auxquels 189 pays se sont concernées d'ici 2015. Ces paramètres ont été engagés en 2000 dans la perspective de réduire la identifiés sur la base des pratiques moyennes pauvreté et d'améliorer le bien-être de la popula- observées dans les pays à faible revenus qui ont tion des pays à faible revenu. Dans certains pays, soit atteint les objectifs de l'EPT soit qui sont en l'atteinte de ces objectifs supposerait davantage de passe de les atteindre. L'hypothèse implicite est que ressources que le Gouvernements sont susceptibles les pays qui sont encore éloignés des objectifs de de mobiliser à l'échelle nationale. Ce document l'EPT devraient mettre en oeuvre des réformes de fait l'estimation que pour 33 des pays d'Afrique leur système éducatif de sorte à offrir à leurs popu- subsaharienne les plus pauvres, le besoin moyen lations des services de qualité produits de manière annuel agrégé d'aide extérieure est de l'ordre de efficiente. Cette approche fondée sur la nécessité 2,1 milliards de dollars des Etats-Unis (en prix de pour les pays d'adopter les politiques pertinentes l'année 2000) entre 2001 et 2015 (y compris les se distingue de celle suivie dans les différents coûts supplémentaires spécifiques induits par le exercices visant à estimer le coût de la scolarisation VIH/SIDA tant en ce qui concerne la production primaire universelle en 2015. Notre estimation de des services éducatifs que l'assistance apportée à 2,1 milliards de $US (en prix de l'année 2000, ou la scolarisation des orphelins ­qu'ils aient perdu environ 1,8 milliards $US en prix de 1995) est très leur mère ou leur deux parents-). Ce montant inférieure aux chiffres de 7 à 15 milliards de dol- estimé correspond à environ 28 % des dépenses lars US (en prix de 1995) qui ont été proposés par totales nécessaires pour assurer la scolarisation ailleurs. Une raison est que ces études couvrent primaire universelle en 2015 dans ces pays; ceci davantage de pays que la notre; une autre raison indique que la très large majorité des efforts fin- que nos estimations identifient un besoin de anciers seront assurés par les pays eux-mêmes. financement extérieur et non un besoin de Environ les deux-tiers des besoins de financement financement général sachant qu'une partie peut être extérieur sont concernent les dépenses de couverte par la mobilisation raisonnable de fonctionnement, un chiffre qui a des implications ressources nationales. La raison principale des importantes pour ce qui est des mécanismes par différences, toutefois, réside dans le fait que la lesquels cette aide devra être apportée aux pays production des services éducatifs est supposée être bénéficiaires. faite à des coûts unitaires fondés sur les pratiques Les estimations sont fondées sur des simulations actuelles, dont certaines peuvent être inefficaces spécifiques, pays par pays, avec l'utilisation de ou inéquitables. Ces coûts unitaires sont alors plus paramètres homogènes tant en ce qui est de la pro- élevés que ceux pris en compte dans cette estima- duction des services éducatifs (taux d'encadrement, tion, qui suppose que les politiques pertinentes niveaux de salaire des enseignants, part des seront progressivement mises en oeuvre au cours dépenses hors salaires des enseignants, ...) que la de la période entre maintenant et 2015. IX 1 Introduction L ors du Forum de Dakar sur l'Education Pour dans cet exercice.2 Pour des raisons de simplicité, Tous (EPT) en avril 2000, le Président de la nous laissons de côté la question liées à la mise en Banque Mondiale, James D. Wolfenshon a oeuvre concrète de l'objectif de l'EPT en 2015. Nous pris l'engagement qu'aucun pays qui aurait un plan ciblons essentiellement la mesure de ce que pour- crédible pour réaliser l'EPT ne devrait être empê- raient être les besoins de financement extérieur ché de le mettre en oeuvre par manque de ressources selon divers scénarios dans chacun des pays con- extérieures.1 Il incombe alors à chaque pays de cernés ; ces scénarios concernent en particulier les proposer ce plan crédible et à la Banque Mondiale politiques touchant d'une part au volume des res- d'aider à la mobilisation des ressources qui per- sources nationales mobilisées pour le primaire, et mettront d'en assurer le financement. De façon d'autre part à l'efficacité dans la production des jointe, la communauté internationale, a formalisé services offerts avec un ciblage particulier sur les cet engagement de la Banque dans les Objectifs apprentissages des élèves. Comme tels, les résul- Internationaux de Développement des Nations- tats de cet exercice de mesure du coût de l'EPT Unies en septembre 2000. Les Objectifs sont conçus pour répondre au double défi con- Internationaux de Développement (OID) compren- tenu dans la formulation même de l'engagement nent l'EPT comme un objectif explicite : « d'ici de la Banque Mondiale au Forum de Dakar, à sa- 2015, tous les enfants, garçons comme filles, auront voir d'une part que les pays définissent leur plan la possibilité d'avoir une scolarité primaire com- crédible et d'autre part que la communauté inter- plète. » Un autre aspect des OID est d' « éliminer nationale assure le financement des besoins les disparités selon le genre dans l'enseignement extérieurs pour réaliser les objectifs dans le con- primaire et secondaire, si possible d'ici 2005, et à texte de ce plan. tous les niveaux d'enseignement d'ici 2015. » L'objectif de ce document est d'évaluer les be- Notes soins nécessaires de financement extérieur 1 Pour des informations plus complètes, voir à nécessaire à l'atteinte de l'EPT en 2015 dans 33 http://www2.unesco.org/wef/en-press/relea_dak_0427_ des plus pauvres pays d'Afrique sub-saharienne. Il 18h.shtm. s'agit des pays dont la population est supérieure à 2 Outre le fait d'être un pays à faible revenu et avoir un million d'habitants et pour lesquels il a été une population supérieure à 1 million d'habitants, la possible de collecter des données suffisamment Somalie et le Liberia ne sont pas inclus dans l'ana- fiables et complètes pour alimenter le modèle de lyse par manque de données; Le Zimbabwe ne fait simulation (construit pour être aussi parcimonieux pas non plus partie des pays inclus dans l'exercice que possible dans les données qu'il utilise) utilisé car il a déjà atteint les objectifs de l'EPT. 1 2 Comment aborder la mesure du coût de l'EPT ? P lusieurs estimations du coût de la réalisa (c) le modèle place les besoins de financement tion de l'EPT ont été précédemment con de l'EPT dans le contexte global du secteur duites, dont celles effectuées par des orga- éducatif en reconnaissant explicitement la nisations telles que l'UNESCO et l'UNICEF.3 Ces nécessité de préserver une proportion suffi- estimations indiquent un coût agrégé annuel sup- sante des ressources du secteur pour les plémentaire compris entre 7 et 15 milliards US$ niveaux d'enseignement post-primaires ; pour réaliser l'EPT en 2015 dans tous les pays. Une (d) le modèle reconnaît que pour atteindre les estimation récente de la Banque Mondiale fait état objectifs de l'EPT, il convient d'une part que pour sa part d'un coût annuel compris entre 10 et les efforts adéquats sont faits pour améliorer 15 milliards US$ (aux prix de 1995) pour réaliser la qualité du contexte d'apprentissage dans les la scolarisation primaire universelle en 2015.4 Bien classes, et d'autre part que des interventions que les détails des calculs diffèrent, ils reviennent financières et d'autres natures soient faites tous à multiplier le nombre estimé des enfants d'âge pour attirer la population des enfants qui ne scolaire qui ne sont pas à l'école par un coût uni- sont pas scolarisés et qui sont souvent des taire annuel de scolarisation. populations plus difficiles. En raison de cela, Dans ce document, nous simulons le coût de les estimations de coûts incluent la mobilisa- l'EPT en 2015 en utilisant une approche différente tion de ressources pour acquérir les intrants de celle des études existantes. Ses caractéristiques complémentaires au paiement des enseignants, distinctives principales sont les suivantes : comme pour financer des activités visant à stimuler la demande et assurer les incitations (a) les simulations ont été conduites séparément suffisantes pour la scolarisation ; pour chaque pays et le coût de l'EPT en (e) le modèle intègre l'adoption des réformes de 2015 pour le continent africain est la somme politique éducative qui amélioreront les con- des estimations faites pour chacun des 33 pays ditions concrètes de l'enseignement primaire africains retenus dans notre analyse. au cours de la période 2000-2015. Ainsi, à Les conditions initiales spécifiques à mesure que la couverture scolaire s'étendra chacun des pays sont donc intégrées dans nos progressivement vers l'EPT en 2015, les élè- calculs ; ves qui ne sont pas scolarisés entreront dans (b) les simulations sont organisées en utilisant un système offrant des services éducatifs en comme variable cible le taux d'achèvement du amélioration constante. Cette approche diffère primaire, c'est à dire la proportion de chaque nettement des autres tentatives d'évaluation cohorte de jeunes du pays qui complètent 5 du coût de l'EPT dans lesquels les politiques ou 6 années de scolarité dans le premier cy- destinées à améliorer le fonctionnement du sys- cle d'études5 ; tème sont ignorées, ce qui revient à supposer 3 4 COMMENT ABORDER LA MESURE DU COÛT DE L'EPT? implicitement que ces élèves entreraient dans relles de base sont préservées entre les variables un système fonctionnant selon les modalités utilisées dans les simulations.6 présentes sans amélioration (ce que certains Cette approche a été appliquée aux 33 pays ne feraient sans doute pas). d'Afrique sub-saharienne analysés dans ce docu- (f) le modèle s'appuie sur un jeu de paramètres ment ainsi qu'à 14 pays hors-Afrique qui n'ont pas cibles indicatifs concernant tant la production encore atteint les objectifs de l'EPT en 2000. Les des services éducatifs que leur financement; résultats pour ces pays sont présentés dans un autre ces paramètres sont appliqués de façon ho- document qui pourra être utilisé comme référence mogène aux différents pays et sont déterminés pour l'analyse des pays africains quand cela appa- pour caractériser ce qu'on pourrait entendre raîtra approprié.7 par le terme de « plan crédible » pour la réa- lisation de l'EPT ; Notes (g) le modèle fait une distinction entre les dépen- ses courantes et les dépenses en capital pour 3 Delmonica Enrique; Santosh Mehrotra et Jan l'EPT, et distingue de fait des besoins de fi- Vandermoortele. 2001. "Is EFA Affordable? Estimating nancement dans les deux composantes. the Global Minimum Cost of Education For All," (h) enfin, un effort particulier a été fait pour que UNICEF Staff Working Paper EPP-01-001. UNICEF, les données utilisées dans l'exercice soient les New York; et Brossard, Mathieu et Luc Gacougnolle plus récentes possible au moment où ce tra- (2001). "Education Primaire Universelle: Combien vail a été commencé, en décembre 2001. Ainsi, ? Document de travail de l'Institut de Statistiques de les indicateurs dans la plupart des pays va- l'UNESCO. Pour l'Afrique sub-saharienne, cette es- lent pour les années 2000 ou 1999. Les sources timation propose un chiffre compris entre 2,9 et 3,4 milliards de dollars US comme coût additionnel an- telles que la Base de Données Actives de la nuel moyen entre 1998 et 2015 (en $US de 1995) Banque Mondiale pour l'Afrique (LDB), la base pour réaliser l'EPT en 2015. de d'Analyse et de gestion de l'Information 4 Voir Devarajan, Shatayanan; Margaret J. Miller; et Eric Statistique (SIMA), EdStats, ainsi que la base V. Swanson (2002). "Goals for Development: History, de Statistiques sur les Finances des Gouver- Prospects and Costs," World Bank Policy Research nements du FMI (GFS) ont été utilisées pour Working Paper No. 2819 (mars); voir aussi l'Annexe les données des finances publiques et du ser- 1 pour des détails complémentaires et une compa- vice de la dette; pour les données de raison des estimations pour les pays africains dans population (population totale et par année ce document et ceux pris en considération dans no- d'âge), les informations ont été extraites de la tre analyse. banque de données de la Banque Mondiale 5 Dans certains pays, le cycle primaire dure plus que (elles-mêmes fondées sur celles de la Division six années alors que dans d'autres, il est plus court. Quand le cycle dure plus que six années, les calculs de la Population des Nations-Unies). ont été faits sur la base d'estimations valant pour les six premières années. Quand le cycle est plus court, Les données spécifiques à l'éducation ont été deux cas sont rencontrés i) 5 années et aucun ajuste- obtenues sur la base de sources ad hoc, compre- ment n'est fait, l'estimation étant limitée au cycle de nant les annuaires des statistiques scolaires des pays 5 années ; ii) structure faite de 4 + 2 années, l'estima- et d'autres rapports nationaux, des rapports récents tion est alors faite en consolidant les six premières sur l'éducation faits par la Banque Mondiale ainsi années d'études dans le pays. que des données non publiées de l'Institut de 6 Par exemple, les dépenses budgétaires salariales pour Statistiques de l'UNESCO. Pour certains pays où les enseignants sont par définition égales au produit les informations sont insuffisantes, il a été néces- du salaire moyen des enseignants et du nombre d'en- saire de mobiliser des agences de coopération seignants payés par le Ministère; ce nombre bilatérales, voire d'utiliser des contacts personnels d'enseignants doit lui-même être cohérent avec le nombre des élèves scolarisés et le taux d'encadrement. dans les pays pour obtenir l'information désirée. Un autre exemple est que la dépense publique cou- Les données ont été contrôlées de façon systéma- rante pour le primaire, exprimée en pourcentage du tique, notamment par de nombreux tests de PIB du pays, doit être égale au produit des compo- cohérence pour assurer que les relations structu- santes suivantes : a) le salaire moyen des maîtres LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 5 (exprimés en multiple du PIB par tête), b) l'inverse chaque pays doivent, ensemble, être telles qu'elles du rapport élèves-maîtres, c) un terme qui vaut (1 + satisfassent raisonnablement cette identité structu- le pourcentage des dépenses hors salaires des maî- relle entre les différentes variables. tres en % de la masse salariale des enseignants), d) 7 Barbara Bruns, Alain Mingat et Ramahatra un terme qui vaut (1 ­ le pourcentage des effectifs Rakotomalala, 2002. "Achieving Universal Primary payant leur scolarité), e) la proportion de la popula- Education by 2015 : A Chance for Every child," Ré- tion d'âge scolaire dans la population totale du pays, seau du Développement Humain, Banque Mondiale, et f) le taux brut de scolarisation. Les données pour Washington D.C. 5 6 OPERATIONALIZING THE EFA CONCEPT 3 Rendre le concept d'EPT opérationnel C omme indiqué précédemment, nous uti- les objectifs de l'EPT en 2015 se trouve donc être lisons le Taux d'Achèvement du Primaire plutôt favorable pour les pays. (TAP) pour concrétiser le concept d'EPT En tant qu'indicateur permettant de rendre le dans cet exercice. La variable combine l'influence concept d'EPT opérationnel, le Taux d'Achèvement du taux d'entrée dans le cycle primaire et de la du Primaire calculé comme indiqué ci-avant, est proportion de ceux qui complètent les cinq ou six préférable à la mesure des taux bruts ou nets de années du cycle parmi ceux qui sont entrés en scolarisation (TBS ou TNS) que les autres exerci- première année. Dans le contexte de cet exercice, ces de mesure du coût de l'EPT ont de fait utilisée. le taux d'achèvement a été calculé comme le rap- Un avantage du TBS ou du TNS est que les don- port du nombre de non-redoublants en 6ème année nées existent déjà plus ou moins pour un grand d'études (ou 5ème si le cycle n'a que 5 ans) et, en nombre de pays.9 En dépit de cet avantage, aucun général, de la population âgée de 12 ans dans le des deux indicateurs n'est vraiment pertinent pour pays [12 étant la somme de 7, pour l'âge d'entrée les raisons suivantes: (a) ils correspondent à une en première année et de 5, pour le nombre d'an- vision transversale de la couverture du système nées entre la première et la sixième année d'enseignement primaire à un moment donné du d'études).8 Le calcul souffre des difficultés liées à temps; (b) ils reflètent des moyennes pour l'en- l'usage de données transversales pour appréhen- semble des classes qui constituent le cycle primaire, der un phénomène impliquant des cohortes pour alors que les déperditions en cours de cycle peu- lesquelles l'accès et la rétention en cours de cycle vent être substantielles; et (c) la présence de peuvent évoluer dans le temps. Ainsi, dans les pays redoublements de classe et d'enfants en dehors de dans lesquels les effectifs scolarisés ont augmenté l'âge officiel (entrés trop tôt ou trop tard, redou- rapidement au cours des dernières années, le taux blements) contribue encore davantage à réduire d'achèvement calculé de cette façon ne donnent leur capacité à rendre compte du fait que les élè- pas une image juste du taux d'achèvement du pri- ves complètent, ou non, le cycle primaire. Ces maire pour ceux qui actuellement débutent le cycle. problèmes expliquent pourquoi des valeurs élevées Bien que des ajustements aient pu être faits pour du TBS ou le TNS n'indiquent pas nécessairement améliorer ces estimations, nous avons choisi de qu'une large proportion des enfants atteint effec- ne pas les faire dans la perspective de disposer d'une tivement la fin du cycle primaire. Ce fait est méthode homogène pour tous les pays et du be- confirmé dans la figure 3.1 pour l'échantillon des soin de transparence et d'uniformité du traitement 47 pays à faible revenu du monde concernés.10 Par fait à chacun des pays. Dans la mesure où la mé- conséquent, lorsque nous citerons maintenant le thode tend, en moyenne, à sous-estimer le taux TBS ou le TNS dans ce texte, ce sera seulement d'achèvement du primaire en 2000, le besoin de pour faire référence à des études utilisant l'un ou financement extérieur ainsi estimé pour atteindre l'autre de ces indicateurs. 7 8 LE MODÉLECONCEPT D'EPT OPÉRATIONNEL RENDRE LE DE SIMULATION Figure 3.1 TAP est évidemment quelque peu arbitraire; le Taux d'Achèvement du Primaire et Taux Bruts de choix a été dicté uniquement par la nécessite de Scolarisation dans 47 pays, circa 1999 disposer d'un nombre suffisant de pays à classer dans le groupe des pays les plus performants. Rap- pelons que dans la mesure où le TAP est une 100 (%) Groupe 1 variable continue, certains pays du groupe 2 sont 90 en fait assez proches de certains pays du groupe 1. 80 cohorte la 70 Une démarche comparable permet d'identifier les de 60 pays les plus performants vis-à-vis de l'EPT parmi 50 l'échantillon des pays d'Afrique sub-saharienne Primaire Groupe 3 du 40 Groupe 2 (voir la figure A2.1 en annexe). Pour conserver 30 un nombre suffisant de pays dans le groupe 1, le 20 seuil de TAP a toutefois été diminué à 55 %. Dans d'Achèvement 10 l'échantillon des 47 pays du monde, ceux qui sont auxT 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 les plus performants vis-à-vis de l'EPT sont le Ban- Taux Brut de Scolarisation Primaire (%) gladesh, la Bolivie, la Gambie, l'Inde, l'Indonésie, Note: Les deux axes correspondent à 5 ou 6 années d'études primaires. Voir le Lesotho, l'Ouganda, le Vietnam, la Zambie et le letexte pour davantage de détails. Chaque point correspond à un des 47 pays Zimbabwe.11 Les pays les plus performants vis-à- à faible revenu du monde étudiés. Voir la figure 1 en Annexe 2 pour un gra- phique similaire limitéaux 33 pays d'Afrique. vis de l'EPT au sein de l'échantillon des 33 pays Source: Tableaux A2.1 africains sont : La Gambie, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Nigeria, l'Ouganda et la Zambie. Dans la figure 3.1, la diagonale représente l'éga- lité parfaite entre le TBS et le TAP. Cela dit, on observe qu'il n'y a que très peu de pays situés sur Notes cette ligne. Les pays peuvent alors être distribués en quatre groupes, selon la valeur, absolue et rela- 8 Pour les pays qui ont un cycle de 5 ans, la popula- tive, de ces deux indicateurs. tion de référence est celle de 11 ans. On notera que dans la mesure où les simulations sont faites pour Groupe 1. le TBS est élevé (au moins 85 %), chaque pays, il est possible qu'il y ait quelques va- riations de l'âge d'entrée en première année primaire. et le TAP est au moins de 70 % ; 9 Le taux Brut de Scolarisation est défini comme le Groupe 2. le TBS est élevé (au moins 70 %), rapport entre le nombre total d'élèves dans un cycle mais le TAP est inférieur à 45 % ; d'études (quel que soit leur âge) et la population to- Groupe 3. le TBS et le TAP sont à des niveaux tale des jeunes du pays ayant l'âge officiel de référence faibles, et pour ce même cycle d'études. Le Taux Net de Scola- Groupe 4. le TBS et le TAP ont des valeurs risation est calculé de manière comparable, mais le intermédiaires (tous les autres numérateur ne prend en compte que les élèves ayant pays). l'âge officiel dans le cycle. 10 Les ratios pour les systèmes dans lequel le cycle pri- Les pays du Groupe 1 peuvent être considérés maire dure plus que six années ont été ajustés pour comme ceux qui ont les « meilleures » performan- refléter le ratio correspondant aux six premières an- ces en termes des objectifs de l'EPT : la valeur nées du cycle. 11 D'autres pays à faible revenu, tels que la Chine ou le relativement élevée de leur TAP indique qu'ils ont Sri Lanka, auraient pu être inclus; ils n'y sont pas réalisé des progrès notables en direction des ob- parce que les données récentes sur ces pays n'étaient jectifs de l'EPT. Par ailleurs, le fait qu'il y ait peu pas disponibles au moment où l'exercice a été réa- de différences entre le TBS et le TAP suggère que lisé. Notons aussi que le Zimbabwe, qui a déjà atteint ces pays opèrent sans souffrir trop des inefficiences les objectifs de l'EPT, a été pris en considération pour liées à une grande fréquence des redoublements caractériser les pays les plus performants vis-à-vis et des abandons précoces en cours de cycle pri- de l'EPT; il ne fait pas partie des 33 pays africains maire. La coupure opérée au seuil de 70 % pour le pour lesquels la simulation financière a été conduite. LE FINACEMENT DE L'EDUCATIONFOR ALL BY 2015:2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYSCOUNTRIES FINANCING EDUCATION POUR TOUS EN SIMULATIONS FOR 33 AFRICAN D'AFRIQUE 9 4 Le modèle de simulation N ous commençons par clarifier le compor- profil de scolarisation dans un pays hypothétique tement de certaines des variables clés pour doit évoluer entre maintenant et l'année 2015 pour l'EPT au cours de la période de simulation parvenir aux objectifs de l'EPT. Dans le panneau (2001-2015). Nous poursuivrons par une brève vue (a), le profil est identifié à 4 dates. Au cours de d'ensemble du modèle de simulation lui-même. Des l'année initiale (2000), 75 % de la classe d'âge en- informations plus détaillées sur le modèle sont pro- trent en 1èreannée, alors que 40 % achèvent le cycle posées dans l'annexe 3. de six années d'études. En 2005, ces ratios mon- tent respectivement à 90 et 65 %; en 2010, le taux La dynamique stylisée de l'évolution de d'accès atteint 100 %, alors que le taux d'achève- certaines variables clés. ment est de 85 %. En 2015, enfin, à la fois le taux d'entrée et d'achèvement valent 100 %, ce qui si- Pour parvenir aux objectifs de l'EPT en 2015, il gnifie que les objectifs de l'EPT sont atteints. Dans convient que tous les enfants d'une cohorte don- le panneau (b), la même information est présen- née accèdent au système et y restent scolarisés tée de façon différente pour souligner que l'accès jusqu'à ce qu'ils achèvent le cycle primaire (ou six doit être universel en 2010 pour envisager l'atteinte années si le cycle primaire compte plus que 6 an- des 100% d'achèvement en 2015. Le panneau (b) nées d'études). La figure 4.1 montre comment le indique par ailleurs que le taux de redoublement Figure 4.1 : Dynamique stylisée des indicateurs de flux dans le primaire, 2000­2015 Panneau (a) Panneau (b) 100 2015 100 (%) 2010 d'âge 80 80 classe 2005 Accès la 60 60 de sein % Achèvement au 40 2000 40 Redoublement 20 20 couverture de auxT 0 0 1 2 3 4 5 6 2000 2005 2010 2015 Classe Source: Les Auteurs. 9 10 LE MODÉLE DE SIMULATION Figure 4.2 : Dynamique stylisée des effectifs dans l'enseignement primaire, 2000­2015 Panneau (a) Panneau (b) Population d'âge scolaire Effectifs Effectif total scolarisés Nombre Nombre % dans écoles Non-redoublants Elèves dans privées écoles publiques 2000 2005 2010 2015 2000 2005 2010 2015 Source: Les Auteurs. doit décliner au cours de la période (s'il est initia- payé par les parents (qu'il s'agisse d'écoles privées lement élevé), dans la mesure où une grande ou communautaires) scolarise une part substan- fréquence des redoublements tend à favoriser tielle des effectifs, il s'agit souvent d'un signe de l'abandon précoce des études, ce qui est incompa- défaillance de l'enseignement public, avec comme tible avec les objectifs de l'EPT d'avoir un taux hypothèse que l'amélioration de la couverture et d'achèvement de 100 %. de la qualité de l'enseignement public contribuera Les profils ci-dessus des flux d'élèves sont utili- à augmenter son poids dans les effectifs scolarisés sés pour passer des projections de la population globaux. d'âge scolaire aux effectifs des élèves scolarisés dans le primaire au cours de la période. La figure 4.2 Vue d'ensemble du modèle de simulation. [panneau (a)], ci-après, montre l'évolution de la population d'âge scolaire, comme celle du nom- Le modèle possède une structure simple et parci- bre correspondant d'élèves dans les écoles primaires monieuse qui cherche à minimiser les besoins en et du nombre de redoublants parmi ceux-ci. On données tout en incorporant l'influence des varia- notera qu'au fur et à mesure qu'on approche de bles clés de politique éducative permettant de faire l'année 2015, l'écart entre l'effectif scolarisé et le les projections des besoins extérieurs de finance- nombre de non-redoublants, s'amenuise, reflétant ment pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015. la baisse progressive du taux de redoublement (si Pour les estimations de ces besoins dans chacun celui-ci était initialement élevé). des pays, les quatre étapes ci-après sont suivies. Le panneau (b) de la figure fait apparaître la * La première étape consiste à estimer le volume distribution des effectifs entre l'enseignement pu- des dépenses courantes pour réaliser les objectifs blic (gratuit) et l'enseignement privé financé par de l'EPT en 2015. Deux jeux de variables inter- les usagers. La part des élèves du public est appe- viennent dans le calcul. Le premier concerne la lée à croître car l'extension de la couverture globale projection du nombre des élèves scolarisés dans de l'enseignement primaire concernera ceux qui les écoles financées par l'Etat. Ce nombre dépend.: en sont couramment exclus, généralement des (a) des projections de la population d'âge scolaire populations plus difficiles à scolariser (filles, ru- au cours de la période de simulation ; (b) de l'évo- raux, orphelins, populations pauvres et vivant dans lution du taux d'accès en première année primaire.; des conditions spécifiques). Il est improbable en (c) de l'évolution de la proportion de ceux qui ont effet que ces populations puissent être scolarisées accès en première année primaire qui atteignent si l'école n'était pas, pour eux, publique et gra- la fin du cycle ; (d) de la fréquence des redouble- tuite. Par ailleurs, dans les pays où l'enseignement ments de classe (qui impliquent le financement LE FINACEMENT DE L'EDUCATIONFOR ALL BY 2015:2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYSCOUNTRIES FINANCING EDUCATION POUR TOUS EN SIMULATIONS FOR 33 AFRICAN D'AFRIQUE 11 d'un nombre de places dans les écoles plus grand College à Londres concernant l'impact du SIDA que ce qui serait nécessaire sur la base seule du sur la population des enseignants et sur leur ab- taux d'accès et du taux de survie en cours de cy- sentéisme. Enfin, l'impact du SIDA sur les orphelins cle) ; et (e) de la proportion des élèves scolarisés est fondé d'une part sur des projections du nom- dans les écoles publiques. Le deuxième jeu de va- bre des orphelins de mère (et des orphelins de père riables concerne l'estimation des coûts associés à et de mère) établies à partir des données la production des services éducatifs offerts dans d'ONUSIDA, et d'autre part, sur une subvention les écoles financées publiquement. Les estimations unitaire annuelle fixée à 50 dollars US.12 dépendent des facteurs suivants : (a) le nombre * La seconde étape de la simulation concerne l'es- moyen d'élèves par enseignant (qui permet de cal- timation des coûts de construction des salles de culer l'évolution du nombre d'enseignants classe équipées nécessaires pour accueillir le nom- nécessaires dans les écoles publiques sur la période bre croissant d'enfants scolarisés dans le secteur de simulation) ; (b) le niveau moyen de salaire public. Le calcul consiste à déterminer le nombre des enseignants dans le secteur public (qui est mul- des classes nouvelles à construire pour suivre la tiplié par le nombre des enseignants, afin de croissance des effectifs, en supposant que le rap- déterminer la masse salariale globale des ensei- port moyen élèves-maîtres est le même que le gnants) ; et (c) le coût des intrants complémentaires rapport élèves­salles de classe (ce qui revient à sup- pour i) créer un contexte favorable aux appren- poser que le nombre d'heures d'enseignement des tissage des élèves, comme pour ii) financer ces élèves est le même que le nombre des heures de activités qui facilitent la scolarisation des élèves service des maîtres, ce qui correspond aussi à la en situation difficile (familles les plus pauvres, com- situation dans laquelle un maître s'occupe d'un munautés éloignées, ...). groupe d'élèves pour les différentes matières en- En raison de situation de forte prévalence du seignées). Le coût unitaire de la construction/ VIH/SIDA dans certains pays, une estimation sé- équipement d'une salle de classe varie de façon parée (complémentaire) a été effectuée pour large dans le contexte africain (notamment selon incorporer l'impact de l'épidémie sur le coût asso- la nature du bâtiment et des procédures utilisées); cié à l'extension de la scolarité primaire à tous les le coût de construction a ici été fixé à ce qui est enfants. Cet impact se manifeste de trois façons apparu un niveau « raisonnable », qui correspond principales : a) changement dans la taille de la à la moyenne des estimations récentes dans les pays population d'âge scolaire, b) absentéisme accru des pour lesquels les informations ont pu être collec- enseignants (ceci se traduit par des besoins de rem- tées. placement au cours des périodes pendant lesquelles * La troisième étape établit le volume de ressour- des enseignants, malades, ne peuvent assurer leur ces que le pays peut mobiliser sur le plan national service, de sorte à maintenir le taux d'encadrement pour l'objectif de l'EPT en 2015. Ce volume dé- effectif visé pour les élèves) et besoin de former pend de l'évolution des facteurs suivants au cours davantage d'enseignants pour compenser le taux de la période 2001-2015 : (a) le taux anticipé de accru de mortalité des enseignants en cours de vie croissance du PIB du pays ; (b) l'évolution du mon- active, et c) accroissement du nombre des orphe- tant des recettes (fiscales et parafiscales) publiques lins du fait de la mortalité accrue des parents en en proportion du PIB ; (c) la part des revenus du raison du SIDA, ce qui se traduit par des dépense gouvernement allouée à l'éducation ; et (d) la part publiques supplémentaires pour encourager les des dépenses publiques d'éducation allouée spé- enfants ainsi touchés à aller à l'école. Les projec- cifiquement à l'enseignement primaire. tions de population (totale et d'âge scolaire) * La quatrième étape dans les calculs consiste à utilisées dans l'exercice incorporent déjà l'incidence déterminer le besoin de financement extérieur pour du SIDA, si bien qu'aucun ajustement supplémen- assurer la réalisation des objectifs de l'EPT en 2015. taire n'est nécessaire. L'impact du second effet est Le calcul consiste simplement à soustraire les ré- incorporé dans l'analyse sur la base des projections sultats obtenus dans les étapes 1 et 2 de ceux de la prévalence de la maladie dans chaque pays obtenus dans l'étape 3. L'algorithme est arrangé de faites par l'ONUSIDA, ainsi que sur la base des telle sorte que les ressources nationales servent à travaux conduits par des chercheurs de l'Imperial financer en priorité les dépenses courantes, et que 11 12 LE MODÉLE DE SIMULATION le surplus, s'il existe, permette de couvrir tout ou Notes partie des dépenses en capital. Dans les pays où les ressources nationales ne sont pas suffisantes 12 Pour plus de détails sur comment a été intégré l'im- pour couvrir les dépenses courantes nécessaires pact du SIDA dans les simulations, voir l'annexe 3. pour les objectifs de l'EPT, les ressources extérieures devraient alors assurer à la fois le financement des besoins résiduels en dépenses courantes et la tota- lité des dépenses en capital. LE FINACEMENT DE L'EDUCATIONFOR ALL BY 2015:2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYSCOUNTRIES FINANCING EDUCATION POUR TOUS EN SIMULATIONS FOR 33 AFRICAN D'AFRIQUE 13 5 Conditions initiales et politiques éducatives cibles pour réaliser l'EPT en 2015 L e modèle fait l'hypothèse que, dans tous les Nous présentons maintenant les valeurs initiales pays étudiés, les paramètres de politique édu- et les valeurs cibles des différentes variables qui cative concernant tant la mobilisation des res- interviennent dans la simulation. La discussion est sources nationales pour l'enseignement primaire articulée en quatre rubriques correspondant à que la production des services éducatifs, conver- la séquence des calculs à réaliser : estimation gent d'ici 2015 vers les références indicatives jugées du nombre d'élèves dans les écoles financées par raisonnables, qui en fait s'inspirent essentiellement l'Etat ; coût de la production des services à offrir dans de ce qui est observé, en moyenne, dans les pays à ces écoles; coût de construction et d'équipement faible revenu qui se sont empiriquement révélés des salles de classe ; et volume des ressources performants vis-à-vis des objectifs de l'EPT (pays extérieures pour assurer le financement de l'EPT. du groupe 1 dans la figure 3.1). L'utilisation de telles cibles indicatives présente Nombre des élèves scolarisés dans les l'avantage évident de la simplicité, sachant toute- écoles publiques. fois que cela ne laisse pas de place pour des différenciations entre pays. Cela dit, ce supposé Le tableau 5.1 présente les principales variables inconvénient présente aussi l'avantage de placer utilisées. Les quatre premières colonnes concer- tous les pays dans un cadre où ils sont traités de nent les statistiques récapitulatives de ces variables manière homogène et transparente. Toutefois, dans pour l'année 1999/2000--pour les 33 pays africains, la perspective de combiner homogénéité et spéci- comme pour les pays à faible revenu du monde les ficité, il est apparu raisonnable d'appliquer des plus performants vis-à-vis des objectifs de l'EPT. standards indicatifs communs pour ce qui est de La dernière colonne donne les valeurs cibles en la production des services éducatifs, mais d'utili- 2015 des quatre variables de la politique éduca- ser seulement des principes communs pour ce qui tive : le taux d'entrée en première année d'études, concerne la mobilisation des ressources publiques, le Taux d'Achèvement du Primaire dans la cohorte, sachant que nous avons aussi autorisé, sur ce der- la proportion des redoublants dans les effectifs nier plan, la possibilité de trois scénarios alternatifs. scolarisés et la part des effectifs scolarisés dans le Lorsqu'on en viendra à des travaux, non pas de secteur privé payant. Examinons d'abord la pro- simulation dans le cadre d'un exercice tel que ce- portion de la population d'âge scolaire dans la lui-ci, mais à de réelles applications à des pays population totale. Bien que n'étant pas traitée particuliers, des variations seront évidemment comme une variable de politique éducative (on ne possibles pour tenir compte des spécificités de peut la modifier, au moins dans l'horizon tempo- chaque pays. rel considéré) dans les simulations, le poids 13 14 CONDITIONS INITIALES ET POLITIQUES ÉDUCATIVES CIBLES POUR RÉALISER L'EPT EN 2015 Tableau 5.1 : Intervalle de variation, moyennes et valeurs cibles des paramètres affectant le nombre des élèves scolarisés dans les établissements primaires publics, 1999/2000 et 2015 Moyenne de l'échantillon en 1999/2000 Pays performants vis-à-vis de l'EPT b/ Variation en Pays Valeurs Variables utilisées dans la simulation 1999/2000 d'Afrique Afrique Monde cibles pour 2015 Population d'âge scolaire en % de la population totale 13,5 ­ 17,7 16,1 16,5 14,3 -- Taux d'entrée en première année primaire (%) 37 ­ 100 81 94 103 100 c/ Taux d'Achèvement du Primaire dans la cohorte (%) 20 ­ 85 43 72 82 100 Proportion des redoublants dans les effectifs totaux (%) 1 ­ 36 18 9 10 10 Effectifs du privé en % des effectifs totaux 0 ­ 36 8 5 5 10 Pour mémoire : Taux Brut de scolarisation (%) 32 ­ 117 77 90 103 110 Note: Les cellules grises concernent des variables qui ne sont pas associées à des choix de politique éducative. Il en est ainsi de la taille de la cohorte des enfants d'âge scolaire en proportion de la population totale du pays; l'évolution anticipée pour cette variable est donnée par les projections faites par le Bureau de la Population des Nations-Unies; quant à la valeur attendue du Taux Brut de Scolarisation en 2015, elle dérive des valeurs du taux d'entrée, du taux d'achèvement du primaire et du taux de redoublement ; le TBS n'est pas une variable active dans la simulation.. b/ La valeur pour l'Afrique correspond à la moyenne des 7 pays inclus dans le groupe 1 dans la figure A2.1 de l'annexe (La Gambie, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Nigeria, l'Ouganda et la Zambie). Ces pays sont ceux qui ont à la fois une forte valeur pour le Taux d'Achèvement du Primaire et pour le Taux Brut de scolarisation. Dans le monde, parmi les pays à faible revenu, les pays les plus performants vis-à-vis des objectifs de l'EPT sont : le Bangladesh, la Bolivie, la Gambie, l'Inde, l'Indonésie, le Lesotho, l'Ouganda, le Vietnam, la Zambie et le Zimbabwe. c/ Atteint au plus tard en 2010. Source: Différentes sources indiquées dans le texte ; voir le tableau A2.1 pour des données sur les différents pays. démographique relatif a des incidences très nettes pertinent, le taux de survie des entrants en pre- sur les besoins en ressources du secteur de l'édu- mière année jusqu'à la dernière année du cycle, cation. Entre les pays africains analysés, ce poids n'est pas identifié de façon spécifique car sa va- varie de 13,5 à 17,7 %, ce qui implique que, autres leur est déterminée dès lors que les paramètres choses égales par ailleurs, le pays qui a un indica- d'accès et d'achèvement sont fixés. Le taux d'ac- teur de 17,7 % doit mobiliser 31 % de ressources cès en première année primaire varie de 37 à 100 supplémentaires pour atteindre la même couver- % au sein de l'échantillon des 33 pays d'Afrique ture scolaire que le pays dont l'indicateur n'est que (valeur moyenne de 81 %), alors que le Taux de 13,5 %. En valeur moyenne, l'indicateur est de d'Achèvement du Primaire varie entre 20 et 85 %, 16,1 % dans l'ensemble des 33 pays africains con- avec une valeur moyenne de seulement 43 % (qui sidérés, comme dans l'échantillon réduit des pays indique l'ampleur du chemin à parcourir en 13 les plus performants vis-à-vis de l'EPT; par con- années pour atteindre la valeur cible de 100 %, tre, la valeur moyenne de l'échantillon des pays objectif de l'EPT). Parmi les pays africains les plus performants vis-à-vis de l'EPT dans l'ensemble du performants vis-à-vis de l'EPT, le taux d'accès et le monde n'est que de 14,3 %, soulignant par là - taux d'achèvement sont respectivement de 94 et même que la pression démographique est 72 %; ces taux sont globalement comparables, mais sensiblement plus intense sur le continent africain tout de même inférieurs à ceux des pays les plus que dans les pays à faible revenu dans le reste du performants du monde (103 et 82 %). Rappelons monde. que, par définition ces deux taux devraient se si- Les deux paramètres présentés ensuite dans le tuer, chacun, au niveau de 100 % en 2015, si les tableau sont le taux d'accès en première année objectifs devaient être pleinement atteints. primaire et le Taux d'Achèvement du primaire dans La proportion des redoublants au sein des ef- la cohorte des jeunes du pays. Bien qu'en principe fectifs scolarisés totaux est un élément qui LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 15 caractérise l'efficacité interne dans les flux d'élè- d'un pays à l'autre, mais il a semble raisonnable de ves en cours de cycle. Plus grande est cette retenir un chiffre de 10 % pour la proportion des proportion, plus les effectifs sont gonflés, au-delà effectifs de ce type d'enseignement. de ce qui serait en principe nécessaire. Comme les données du tableau le montrent, la proportion de Coût de production des services éducatifs redoublants dans l'enseignement primaire varie, dans l'enseignement primaire public en 1999-2000 d'environ 1 % à la valeur très élevée de 36 %, avec une valeur moyenne de 18,2 % dans La rémunération des enseignants constitue l'élé- l'échantillon des 33 pays africains ; la valeur ment le plus important de la dépense courante. La moyenne de cet indicateur est de 7,8 % dans le variable entre dans le modèle de simulation sous groupe des pays performants du continent. Pour forme du salaire annuel moyen exprimé en multi- des raisons explicitées précédemment, il faut sou- ple du PIB par habitant du pays. La masse salariale ligner que des taux élevés de redoublement sont est calculée comme le produit de ce salaire moyen incompatibles avec l'objectif d'arriver au chiffre de et du nombre d'enseignants dans les écoles publi- 100 % pour le taux d'achèvement en 2015. Ainsi, ques (et de la valeur du PIB par tête). Le nombre en se fondant sur l'expérience moyenne des pays des enseignants est à son tour obtenu en divisant les plus performants vis-à-vis de l'EPT, une valeur les effectifs attendus dans l'enseignement public cible de 10 % a été choisie (les pays qui ont une (identifiés dans la section précédente) par le se- valeur plus élevée devraient la faire baisser pour cond paramètre de politique éducative de cette l'amener au maximum à 10 %, alors qu'il est at- section, le rapport élèves­maîtres. Le troisième et tendu que les pays caractérisés par une valeur plus dernier paramètre de cette partie de la simulation faible, la maintiennent). financière est le montant provisionné pour le fi- De façon cohérente avec cette hypothèse et avec nancement des dépenses courantes, autres que pour la cible de 100 % pour les taux d'accès et d'achè- la rémunération des enseignants. De telles dépen- vement, le Taux Brut de Scolarisation serait alors ses concernent les activités d'administration (au estimé en 2015 à la valeur de 110 %. niveau central, au niveau décentralisé et éventuel- La proportion des effectifs scolarisés dans des lement au niveau des écoles), d'appui pédagogique établissements où les parents payent pour les étu- (inspections, examens et évaluation des élèves, des de leurs enfants est la dernière variable qui formation continue des maîtres), de fourniture de concourt à la détermination des effectifs scolari- manuels scolaires et de matériels pédagogiques sés dans les établissements publics. En 1999-2000, (pour les élèves et les maîtres), ainsi que de four- le secteur « privé payant » scolarise entre 0 et 36 niture de services ou de subventions ciblées pour % des effectifs dans l'échantillon des 33 pays afri- permettre la scolarisation d'élèves dans des situa- cains, la valeur moyenne étant de 8 % (5 % dans tions difficiles. Plutôt que de faire une longue liste l'échantillon du monde). Une hypothèse norma- de ce qui est nécessaire pour réaliser cet objectif tive de cet exercice est que s'il est indispensable d'une école de qualité qui soit accessible à tous les que tous les enfants puissent avoir accès à un en- élèves (même à ceux qui sont dans une situation seignement primaire qui soit tout à la fois gratuit familiale et sociale difficile), il est apparu préféra- (pas de frais de scolarité ni de dépenses privées ble de spécifier une enveloppe globale suffisante directes de scolarisation) et de bonne qualité, il pour couvrir ces besoins importants. Cette appro- est aussi attendu que certains parents, de revenus che présente l'avantage d'être applicable de façon élevés, souhaitent donner à leurs enfants un en- homogène à tous les pays, tout en reconnaissant seignement de nature particulière. Il est estimé que que c'est aux pays d'identifier, dans leur contexte ceci ne doit pas être découragé (et que les pays particulier, les actions les plus appropriées pour doivent prendre des dispositions favorables, si ce l'utilisation de ces ressources (hors rémunération n'est déjà fait, dans cette direction), notamment des enseignants). parce que cela soulage les finances publiques sans Les statistiques résumées concernant les trois nuire à la qualité des services éducatifs globale- paramètres de politique éducative sont présentées ment offerts dans le pays la proportion des parents dans le tableau 5.2. Examinons en premier lieu les qui sont dans ces circonstances peut certes varier données sur la rémunération des enseignants. Sur 16 CONDITIONS INITIALES ET POLITIQUES ÉDUCATIVES CIBLES POUR RÉALISER L'EPT EN 2015 Tableau 5.2 : Intervalle de variation, moyennes et valeurs cibles des paramètres affectant la production des services éducatifs dans l'enseignement primaire public, 1999/2000 et 2015 Valeur moyenne en 1999/2000 Pays performants vis-à-vis de l'EPT a/ Variation en 33 pays Variables utilisées dans la simulation 1999/2000 d'Afrique Afrique Monde Cible pour 2015 Salaire annuel moyen des enseignants en multiple du PIB/tête 1,5 ­ 9,6 4,4 3,8 3,6 3,5 Rapport élèves-maîtres 24 ­ 79 48 39 40 40 Dépenses hors salaires des maîtres en % des dépenses courantes totales 4 ­ 45 24 17 26 33 a/ Les pays performants vis-à-vis de l'EPT dans l'échantillon africain correspondent aux 7 pays du groupe 1 dans la figure A1 en annexe (la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Nigeria, l'Ouganda et la Zambie). On se souviendra que, dans ces pays, le Taux d'Achèvement du Primaire (et le Taux Brut de Scolarisation) est le plus élevé dans l'échantillon. Les pays à faible revenu les plus performants du monde vis-à-vis de l'EPT sont : le Bangladesh, la Bolivie, la Gambie, l'Inde, l'Indonésie, le Lesotho, l'Ouganda, le Vietnam, la Zambie et le Zimbabwe. Source: Différentes sources indiquées dans le texte; voir le tableau A2.1 pour des données sur les différents pays. les 33 pays africains, le salaire moyen dans diffé- ajustements au niveau de tel ou tel pays en fonc- rents pays s'échelonne entre 1,5 et 9,6 fois le PIB tion de ses conditions particulières. par tête, caractérisant ainsi une très large variabi- La dynamique de la variable du salaire du maî- lité entre pays. Les salaires sont généralement plus tre dans la simulation va dépendre des conditions élevés en Afrique que dans les autres régions du initiales, et en particulier du point de savoir si la monde, mais les moyennes des pays performants valeur moyenne en 2000 est supérieure ou infé- vis-à-vis de l'EPT sont, en Afrique et dans le reste rieure à 3,5 fois le PIB par habitant. Pour les pays du monde, d'un niveau tout à fait comparable. En qui sont en dessous de la valeur cible, la simula- ce qui concerne les simulations financières, le ni- tion suppose que le salaire moyen des enseignants veau de salaire correspondant à 3,5 fois le PIB par va être augmenté pour représenter 3,5 fois le PIB tête a été choisi, une valeur qui est proche de ce par tête du pays, et cela, après une année de pro- qui est observé dans les pays les plus performants jection. Ce choix, un peu drastique, a été fait parce vis-à-vis de l'EPT. que cette augmentation est supposée avoir un ef- Cette valeur indicative correspond à ce qui pa- fet positif sur la qualité des services éducatifs. On raît raisonnable pour des pays dont le PIB par tête fait ainsi l'hypothèse que cette augmentation per- est compris entre 300 et 700 dollars, dans la me- mettrait d'attirer des enseignants plus qualifiés; elle sure où la majorité des pays à faible revenu qui serait par ailleurs consentie en échange de mesu- sont les plus performants vis-à-vis de l'EPT sont res diverses positives pour le système pouvant situés dans cette fourchette de revenu. Dans les concerner i) l'allocation des personnels, en géné- pays où le PIB par tête est inférieur, il est possible ral, dans les zones géographiques difficiles, en que ce niveau soit insuffisant compte tenu d'une particulier ; ii) le contrôle de la présence effective éventuelle rareté des enseignants qualifiés ; ce point des maîtres en classe ; iii) une plus grande respon- est cohérent avec le fait qu'on observe en moyenne sabilité des enseignants sur la base des résultats une relation négative entre le niveau de salaire des des élèves qui leur sont confiés, etc. enseignants du primaire exprimés en unités de PIB Pour les pays où le niveau moyen de salaire est par tête et le niveau de développement du pays. initialement supérieur à la valeur cible, la simula- Pour ce qui concerne les simulations, nous avons tion suppose un double régime, dans lequel les conservé le niveau standard de 3,5 fois le PIB par anciens enseignants conserveraient leur niveau tête (pour les enseignants recrutés au cours de la de salaire, alors que les nouveaux recrutés rece- période) pour tous les pays, en laissant d'éventuels vraient un salaire correspondant à 3,5 fois le PIB LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 17 par habitant du pays (ce salaire serait augmenté les pays où la valeur initiale est inférieure à 40 au cours du temps tant avec l'inflation qu'avec les élèves par enseignant, la mesure sera vue comme évolutions du PIB par tête du pays). Dans les pays améliorant l'efficacité (car elle implique une baisse africains qui sont dans ces circonstances, il est des coûts unitaires). Au total, cette mesure ne de- estimé que le salaire actuel, supérieur au taux vrait pas poser de problèmes compliqués pour sa d'équilibre sur le marché du travail, conduit à la mise en oeuvre progressive d'ici 2015. fois à laisser des diplômés sans emploi (qui serait Finalement, nous examinons les dépenses cou- prêts à travailler avec un niveau de rémunération rantes autres que celles pour la rémunération des correspondant à 3,5 fois le PIB par habitant, comme enseignants. Bien que la précision dans la mesure le démontre l'offre excédentaire d'individus de cette variable soit probablement moins bonne ayant les qualifications scolaires requises lors des que pour les autres variables considérées dans la recrutements) et des enfants sans scolarisation en simulation, il ne fait pas de doute que la variabi- raison de l'incapacité financière de l'Etat de recru- lité inter-pays est également forte sur ce plan. ter suffisamment d'enseignants au taux de salaire L'intervalle de variation va de 4 à 45 % des dépen- initial. ses courantes totales avec une moyenne de 24 % Au cours du temps, l'application de la nouvelle dans l'échantillon des 33 pays africains. La moyenne politique de recrutement aurait comme consé- dans les pays les plus performants vis-à-vis de l'EPT quence que la part des enseignants payés sur en Afrique n'est que de 17 %, alors qu'elle est de l'ancienne grille salariale diminuerait progressive- 26 % dans les pays les plus performants à l'échelle ment, si bien, qu'en 2015, la grande majorité des du monde. Comme le tableau 5.2 l'indique, les si- enseignants dans ces pays seraient payés sur la mulations sont fondées sur une valeur cible de 33 nouvelle grille; une conséquence jointe est que le % pour l'année 2015. Le chiffre cible choisi est donc salaire moyen global du corps enseignant conver- sensiblement plus élevé que ce qui est observé en gerait vers le niveau de 3,5 fois le PIB par tête (sans 2000 dans le contexte africain. forcement atteindre cette valeur en 2015). Dans Deux raisons justifient que, sur ce point parti- ces pays, le mouvement vers le niveau cible de culier, on choisisse un chiffre qui s'écarte de ce rémunération correspondrait à une mesure d'effi- qui est observé parmi les pays performants (no- cacité dans la production des services.13 tamment ceux d'Afrique sub-saharienne). La Examinons maintenant le rapport élèves­ première est liée au fait qu'on observe dans la plu- maîtres. Comme pour le niveau de salaire des en- part des pays africains des déficiences dans la seignants, l'intervalle de variation du taux disponibilité des biens et services hors salaires des d'encadrement entre les 33 pays africains est éton- enseignants, sachant qu'on observe aussi par namment large, de 24 à 79 élèves par maître avec ailleurs que ces biens et services sont souvent par- une valeur moyenne de 47,8. Parmi les pays à fai- tiellement acquis par les familles. Le souci de mettre ble revenu les plus performants vis-à-vis de l'EPT, en place un système qui soit à la fois effectivement la valeur moyenne est de 38,5 pour les pays afri- gratuit et de bonne qualité constitue donc une cains et de 41,1 pour les pays du monde. La première raison pour fixer un chiffre plus élevé simulation suppose que la valeur cible à atteindre que ce qui est en moyenne observé en 2000. La en 2015 serait de 40 élèves par maître en moyenne, seconde raison est qu'il n'y a actuellement, dans une valeur arrondie de ce qui est observé dans les les pays africains en particulier, que très peu d'ac- pays à faible revenu les plus performants. Con- tivités pour stimuler la demande des jeunes qui trairement au niveau de salaire des enseignants, la sont dans des situations difficiles; c'est notamment simulation traite de façon symétrique le cas des dans ces populations que se recrutent ceux qui sont pays qui sont, en 2000, en dessous comme au-des- couramment exclus de l'école. Or l'idée de l'EPT sus de la valeur cible. Les conditions initiales vont est que tous les enfants soient effectivement sco- par contre influencer comment nous interprétons larisés jusqu'à la fin du cycle primaire. Il sera donc le mouvement vers la cible en 2015 : dans les pays nécessaire de mettre en place des activités de ce où la valeur initiale est supérieure à 40 élèves par type et donc être capable d'en assurer le finance- enseignant, la mesure sera interprétée comme amé- ment. La valeur cible de la part des dépenses liorant la qualité du service offert ; alors que dans courantes hors salaires des enseignants, se devait 18 CONDITIONS INITIALES ET POLITIQUES ÉDUCATIVES CIBLES POUR RÉALISER L'EPT EN 2015 donc d'être généreuse pour réaliser ces objectives; probable que le chiffre de 4 000 $US est inférieur sans être toutefois excessive pour rester financiè- au coût réel. Par ailleurs, ces écoles demandent rement tenable. Le chiffre de 33 % a ainsi été choisi, souvent davantage d'entretien et se révèlent en sachant que le choix de cette valeur est évidem- général moins durables. Pour les simulations, nous ment un peu arbitraire. avons utilisé un coût de référence de 8000 $US De façon comparable aux autres paramètres de par salle de classe. Ce chiffre est certes un peu ar- l'exercice de simulation, l'interprétation du mou- bitraire; cela dit, c'est un chiffre qu'on peut sans vement entre la situation initiale et la situation cible doute défendre comme une référence raisonnable, (33 % pour les dépenses courantes hors salaires en ce sens qu'il est suffisamment généreux sans des maîtres en 2015) dépend de la valeur initiale être excessif au point d'éliminer du paysage les de ce paramètre. Si l'allocation courante est supé- communautés comme agent pertinent pour réali- rieure à la valeur cible, le mouvement sera ser des constructions scolaires. interprété comme une mesure d'efficacité (puis- que cela reviendra souvent à réduire les dépenses Les ressources nationales mobilisées pour excessives d'administration sans affecter négative- l'enseignement primaire ment la qualité des services offerts au niveau de la classe), alors que si la valeur courante est inférieure Les données de base sont présentées dans le ta- à cette même valeur cible, le mouvement sera as- bleau 5.3. Considérons d'abord les dépenses similé à une mesure favorisant la qualité des publiques courantes pour le primaire exprimées services offerts. en proportion du PIB. En 1999/2000, la valeur de cette variable s'échelonnait entre 0,6 et 3,2 % du Coûts de construction et d'équipement PIB parmi les 33 pays africains; la moyenne était des salles de classe de 1,4 % pour l'échantillon global des 33 pays et, respectivement, de 1,9 et 1,8 % pour celui des pays Les coûts en capital pour atteindre l'EPT en 2015 performants vis-à-vis de l'EPT africains et du dépendent de trois variables : (a) l'évolution des monde. La grande variation entre les pays sur cet effectifs scolarisées dans les écoles publiques ; (b) indicateur trouve sa source dans les différences i) le rapport élèves-classes (qui est supposé être le dans le volume des ressources publiques collec- même que le rapport élèves-maîtres dans la me- tées, ii) dans la priorité accordée globalement à sure où on suppose qu'un maître est responsable l'éducation dans les arbitrages budgétaires et iii) d'un groupe-classe) ; et (c) le coût pour construire au sein de l'éducation dans la priorité accordée au et équiper une salle de classe. Les deux premières primaire.14 variables du calcul sont déjà disponibles compte Comme l'indique le tableau 5.3, les recettes fis- tenu du travail effectué lors des étapes précéden- cales et parafiscales représentent (en ne tenant pas tes; elles peuvent être directement utilisées pour compte de l'Angola, de l'Eritrée, du Lesotho et du calculer les besoins annuels en salles de classes Nigeria, pays dont les circonstances sont particu- pour scolariser l'évolution des effectifs nécessai- lières) entre 8 et 26 % du PIB. La moyenne res pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015. correspondante est de 15,4 %, alors qu'elle se si- Les coûts unitaires de construction sont en géné- tue à 18,8 % pour les pays performants vis-à-vis ral plus élevés en Afrique que dans les autres pays de l'EPT en Afrique sub-saharienne et 20,7 % dans à faible revenu du monde, mais on observe aussi le monde. Dans les simulations, nous utilisons, une très large variété du coût entre pays, avec un pour cet indicateur, une valeur cible en 2015 qui éventail allant de moins de 4 000 dollars des Etats- dépend du niveau de revenu de chaque pays : Unis par salle de classe, si celle-ci est construite par les communautés à 17 000 $ (ou davantage) si · 14 % pour les pays dont le PIB par tête est in- elle est construite par l'aide internationale avec des férieur à 300 $US en 2000 ; matériaux importés. Dans la mesure où les écoles · 16 % pour les pays dont le PIB par tête est com- construites par les communautés mobilisent des pris entre 300 et 600 $US en 2000 ; et ressources dont le coût monétaire n'est pas comp- · 18 % pour les pays dont le PIB par tête est su- tabilisé (travail et une partie des matériaux), il est périeur à 600 $US en 2000. LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 19 Tableau 5.3 : Intervalles de variation, moyennes et valeurs cibles des variables affectant la mobilisation des ressources publiques nationales pour l'enseignement primaire, circa 1999/2000 Moyenne de l'échantillon Pays performants vis-à-vis de l' EPTc/ Intervalle de variation 33 pays Variables utilisées dans la simulation dans les pays d'Afrique d'Afrique Afrique Monde Recettes du Gouvernement (dons exclus) en % du PIB a/ 8 ­ 26 15,4 18,8 20,7 Dépenses publiques courantes d'éducation en % des recettes publiques b/ 4 ­ 33 17,8 19,3 18,5 Dépenses publiques courantes pour le primaire en % des dépenses publiques courantes d'éducation 35 ­ 66 49,0 44,4 44,1 Dépenses publiques courantes pour le primaire en % du PIB 0,6 ­ 3,2 1,4 1,9 1,8 a/ L'intervalle de variation et la moyenne ne prennent pas en compte les données de l'Eritrée, du Lesotho, du Nigeria ni de l'Angola dans lesquels la part des recettes du publiques dans le PIB est exceptionnellement grande, allant de 36 à 56 %; la moyenne des pays performants africains exclut le Lesotho et le Nigeria pour les mêmes raisons.. b/ Les recettes nettes de dons sont au dénominateur. Dans le contexte africain, le montant est proche des dépenses publiques nettes du service de la dette. c/ Les pays africains performants vis-à-vis de l'EPT sont les 7 pays identifiés dans le Groupe 1en Annexe Figure A2.1 (Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Nigeria, Ouganda et Zambie). Ces pays ont à la fois un Taux d'Achèvement du Primaire et un Taux Brut de Scolarisation du Primaire, élevés. Dans l'échantillon du monde, les pays performants sont Bangladesh, Bolivie, Gambie, Inde, Indonésie, Lesotho, Ouganda, Vietnam, Zambie et Zimbabwe. Source: Diverse sources citées dans le texte et le tableau A2.1 pour les données sur les pays individuels. La justification pour moduler ce taux selon le une considération importante a été que, si les de- niveau de revenu est la reconnaissance que, d'une mandes du secteur sont certes légitimes et si une façon générale, les pays pauvres ont une base fis- place affirmée doit leur être donnée, elles doivent cale très réduite et qui tend à augmenter au fur et s'inscrire dans un contexte où elles sont soutena- à mesure du développement. La variation entre 14 bles dans le temps et où il existe aussi d'autres et 18 % est cohérente avec la structure observée demandes budgétaires légitimes des autres fonc- en moyenne dans le monde. tions collectives. Sur cette base et en fonction des Dans certains pays, les recettes de l'Etat dépas- niveaux d'allocation observés dans les différents sent, en 2000, le niveau de référence cible fixé pays en 2000, deux options possibles pour la part ci-dessus (c'est le cas notamment de l'Angola, du de l'éducation dans les recettes publiques en 2015 Congo, de l'Eritrée, du Kenya, du Lesotho, du ont été retenues: Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie). Nous avons alors fait une simu- · Le niveau actuel d'allocation persiste jusqu'en lation complémentaire dans laquelle, pour ces pays, 2015 si l'indicateur est compris entre 20 et 26.% il y aurait maintien de la valeur observée en 2000 en 2000 ; autrement, elle est progressivement (les cibles indiquées ci dessus restant valides pour portée à 20 % en 2015 si elle est actuellement tous les autres pays). inférieure à cette valeur, ou bien est progressi- Si l'on s'intéresse maintenant à la part des res- vement ramenée à 26 % si la valeur courante sources publiques affectée à l'éducation, le tableau dépasse ce niveau ; ou 5.3 montre qu'elle s'inscrit entre 4 et 33 % parmi · Un taux uniforme de 20 % est appliqué comme les 33 pays africains, avec une valeur moyenne de cible pour 2015 dans tous les pays. 17,8 %. Parmi les pays africains performants vis- à-vis de l'EPT, l'intervalle de variation est de 12 à Une implication évidente de la première hypo- 28 %, avec une moyenne de 19,3 %. Parmi les pays thèse est que plus un pays accorde une priorité performants du monde, la moyenne est de 18,5 %. budgétaire forte à son système d'éducation et de En choisissant une valeur cible pour l'année 2015, formation, plus le besoin additionnel de finance- 20 CONDITIONS INITIALES ET POLITIQUES ÉDUCATIVES CIBLES POUR RÉALISER L'EPT EN 2015 Tableau 5.4 : Valeur cible des paramètres de simulation affectant le volume des ressources publiques nationales mobilisées pour l'enseignement primaire Cible pour 2015 dans 3 scénarios alternatifs Variables utilisées dans la simulation Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Recettes de l'Etat en % du PIB 14­18 14­18 à moins que la valeur courante excède les cibles, situation dans laquelle le taux actuel est maintenu Dépense publiques d'éducation en % des recettes de l'Etat 20­26 20 20 Dépenses pour le primaire en % des dépenses publiques courantes d'éducation 50 Note: Les cellules grisées indiquent que la cible pour 2015 sont les même que dans le scénario 1. Source: Voir discussion dans le texte. ment extérieur sera faible, mais aussi plus, par années est que les ressources pour le primaire soient conséquent, le pays est pénalisé pour ce qui est de majorées de 20 %. Après avoir fait cet ajustement, l'aide extérieure qu'il est susceptible de recevoir la valeur moyenne de la part du primaire dans pour réaliser les objectifs de l'EPT en 2015. La l'échantillon mondial des pays à faible revenu les seconde option, par contre, utilise un taux stan- plus performants vis-à-vis de l'EPT est de 46,3 %. dard pour tous les pays; elle est donc exempte de Dans le contexte d'un exercice visant à simuler ce qui apparaissait comme un biais pervers contre les besoins extérieurs de financement pour l'EPT, les pays qui font initialement des efforts pour la il est tentant de viser à ce que les pays fassent, mobilisation de ressources publiques pour l'édu- eux-mêmes, un grand effort dans l'allocation des cation (première option). Ces éléments devront être ressources sectorielles pour le primaire. Cependant, gardés en mémoire au moment de l'interprétation ne pas accorder aux autres niveaux une part rai- des résultats numériques des simulations, présen- sonnable serait contre-productif : un système tés plus avant. d'éducation ne se limite pas au primaire, et les La dernière variable de simulation dans cette niveaux post primaires sont également importants partie des calculs est la part de l'enseignement pri- pour le développement du pays (ainsi que pour la maire dans les dépenses publiques courantes pour le possibilité même de recruter des enseignants pour secteur. Comme les données rassemblées dans le le primaire). Par ailleurs, le fait qu'un nombre ac- tableau 5.3 le montrent, l'intervalle de variation cru de jeunes termine un enseignement primaire de ce paramètre est large entre les différents pays de bonne qualité ne peut qu'augmenter les pres- africains, entre 35 et 66 %. La valeur moyenne pour sions pour l'accès au secondaire. Dans les la région est de 49,0%, alors qu'elle est de 44,4 % simulations, nous avons choisi 50 % comme va- pour l'échantillon réduit aux pays les plus perfor- leur cible en 2015 pour la part du primaire dans mants vis-à-vis de l'EPT, et de 44,1 % pour les dépenses courantes du secteur, une valeur co- l'échantillon des pays les plus performants vis-à- hérente avec les observations empiriques citées vis de l'EPT à l'échelle du monde. Tous les pays ci-dessus. Cette valeur est utilisée dans les simu- africains performants pour l'EPT ont un cycle pri- lations pour chacun des pays étudiés. maire de 6 années (ou davantage mais les données A titre de résumé, le tableau 5.4 donne les va- ont été calibrées pour un cycle de 6 années), alors leurs cibles retenues pour les variables affectant la que dans l'échantillon des pays performants dans mobilisation des ressources publiques pour l'en- le monde, 3 pays ont un cycle primaire qui ne seignement primaire dans la perspective de compte que 5 années d'études (Bangladesh, Inde l'atteinte des objectifs de l'EPT en 2015. et Vietnam). Pour ces pays, un équivalent pour 6 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 21 Notes duire le nombre des classes surchargées et/ou d'aug- menter la couverture du système, tout en produisant 13 Il en serait ainsi dans de nombreux pays africains des externalités positives en réduisant le chômage où les salaires sont élevés en termes relatifs (notam- des diplômés dans le pays. ment les pays francophones et en particulier ceux 14 Comme indiqué en annexe 3, le modèle de simula- du Sahel), et où le nombre de candidats, au niveau tion prend en considération le taux de croissance de salaire actuel, tend à excéder le nombre de postes du PIB. Cependant, dans la mesure où le salaire des ouverts, souvent par une grande marge. Des candi- enseignants (qui représente la dépense courante prin- dats qualifiés seraient disponibles pour les remplir, cipale) est exprimé en multiple du PIB par tête, la même à un niveau de salaire correspondant à 3,5 valeur particulière du taux de croissance de l'écono- fois le PIB par tête, indiquant que des économies mie n'a qu'un impact limité sur les résultats des pourraient être réalisées sans impact négatif sur la simulations. Dans les simulations effectuées, un taux qualité du service offert. Au contraire, cette diminu- de croissance net annuel de 5 % été utilisé pour tion de rémunération libérerait des ressources pour tous les pays. recruter davantage d'enseignant permettant de ré- 22 23 6 Les résultats obtenus dans les simulations L a question est alors de déterminer quelle est les « bonnes pratiques » combinée avec 3 hypo- la valeur des besoins financiers des 33 pays thèses alternatives de mobilisation des ressources africains considérés pour atteindre les ob- publiques nationales (scénarios A + B, combiné jectifs de l'EPT en 2015 qui ne seraient pas couverts avec C1, C2 ou C3). par les ressources mobilisées nationalement. Bien Rappelons que quatre variables servent à décrire que de nombreux scénarios puisent être envisa- la production des services éducatifs au niveau pri- gés, nous nous concentrerons sur 6 d'entre eux. maire : (a) le rapport élèves-maîtres ; (b) la part La présentation des résultats sera la suivante : nous des dépenses autres que le salaire des enseignants commençons par définir ces 6 scénarios ; ensuite, dans les dépenses courantes ; (c) le niveau moyen nous présentons les résultats détaillés pour un pays, de rémunération des enseignants ; et (d) la pro- le Niger, à titre d'exemple des résultats obtenus portion des redoublants dans les effectifs scolarisés. pour chacun des pays (ils sont présentés en an- Les simulations utilisent des valeurs cibles homo- nexe 5) ; enfin, nous donnons un résumé des gènes dans les 33 pays africains en 2015 pour ces résultats obtenus pour le besoin de financement variables; cette approche est justifiée i) sur le plan extérieur pour permettre aux 33 pays africains d'at- général, pour des raisons de transparence et de teindre les objectifs de l'EPT en 2015. traitement équitable des différents pays et ii) sur le plan technique parce que ces valeurs cibles cor- Les différents scénarios respondent à une organisation scolaire qui est à la fois est convenable pour les pédagogues et proche L'objectif est, qu'en 2015, tous les enfants aient accès de ce qui est observé dans les pays à faible revenu à l'école et achèvent au moins 5 ou 6 années de qui sont les plus performants en regard de l'objec- scolarité primaire de bonne qualité. Le coût asso- tif de l'EPT.15 Ainsi, le mouvement vers les valeurs cié à l'atteinte de l'objectif est simulé selon six cibles peut être décrit comme correspondant à des scénarios, comme indiqué dans le tableau 6.1 : (a) gains en matière de qualité et d'efficacité des ser- sans changement de politiques tant dans la pro- vices éducatifs offerts. Dans le tableau 6.1, ces duction des services éducatifs que dans la variables sont groupées sous les intitulées de qua- mobilisation des ressources publiques (scénario de lité et d'efficacité. En ce qui concerne le salaire statu quo) ; (b) avec des politiques nouvelles, mais des enseignants, le mouvement vers les valeurs seulement celles concernant l'amélioration de la cibles est interprété dans la rubrique qualité ou qualité des services offerts (scénario A) ; (c) avec efficacité selon que le salaire initial est au-dessous des mesures améliorant à la fois la qualité et l'effi- ou au-dessus de la valeur cible. cacité dans la production des services (scénario En ce qui concerne les paramètres touchant à A+B), correspondant à ce que nous appellerons la mobilisation des ressources publiques nationa- le scénario de « bonnes pratiques » ; et (d) avec les, 4 variables jouent là aussi un rôle : (a) les 23 24 LES RÉSULTAT OBTENUS DANS LES SIMULATIONS Tableau 6.1 : Hypothèses des six scénarios alternatifs de simulation du coût de l'EPT en 2015 Valeurs cibles des variables clés intervenant dans les simulations A. Mesures pour la qualité B. Mesures d'efficacité C. mesures concernant le financement Recettes de l'Etat Part du % des Salaire primaire dans dépenses annuel les dépenses courantes pour moyen des courantes % des Rapport les dépenses enseignants % de publiques élèves élèves- hors salaire en unités redoublants dans En % % pour d'éducation dans le Scénario maîtres des maîtres a/ de PIB/tête b/ les effectifs du PIB l'éducation (%) privé Statu quo A seulement 40 33,3 A + B 40 33,3 3,5 10 A + B + C1 40 33,3 3,5 10 14­18 20­26 50 10 A + B + C2 20 A + B +C3 a/ 14­18 à moins que le % courant excède la valeur cible ; dans ce cas, maintien de la valeur actuelle 20 Note: Une cellule grisée indique que la variable reste à sa valeur initiale de 1999/2000 ; une cellule blanche indique que la variable a la même valeur que celle dans le scénario A + B + C1. a/ Les résultats de ce scénario sont les mêmes que ceux du scénario e A + B + C2 dans tous les pays sauf pour l'Angola, la République du Congo, l'Eritrée, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal et la Zambie où les recettes du gouvernement en %b du PIB excèdent les valeurs cibles. Source: Les Auteurs. recettes de l'Etat en proportion du PIB ; (b) la part celui qui évite de pénaliser les pays qui allouent de ces recettes affectée au secteur de l'éducation.; de façon courante une forte proportion de leurs (c) la part de l'enseignement primaire dans les ressources à l'enseignement primaire. dépenses publiques d'éducation; et (d) la part des effectifs scolarisés dans des établissements privés Analyse des résultats obtenus à partir de non subventionnés (ou en effectifs équivalents s'il l'exemple du Niger existe une subvention publique à ces établisse- ments). Trois jeux d'hypothèses sont considérés, Le résultat des six simulations pour les 33 pays mais nous pensons que le scénario A + B + C2 est africains sont présentés dans l'annexe 5. Exami- celui qui correspond le mieux aux attentes de la nons à titre d'exemple, le cas du Niger. Les résultats communauté internationale pour ce qui est du plan sont donnés dans le tableau 6.2. La première ligne « crédible » pour l'EPT en 2015--pays qui éta- du tableau donne les valeurs initiales des varia- blissent des priorités raisonnables pour mobiliser bles clés de la simulation. Concernant la qualité leurs ressources propres au bénéfice de l'enseigne- et l'efficacité des services offerts, les données sont.: ment primaire, et qui assurent que les services le rapport élèves-maîtres moyen de 36,5 ; 4 % des offerts seront de bonne qualité, ciblés sur les ap- élèves dans l'enseignement privé ; 25,9 % des dé- prentissage et produits de façon efficiente. Par penses courantes vont au financement de facteurs ailleurs, comme cela a été souligné précédemment, autres que la rémunération des enseignants ; le ce scénario (en dépit du fait qu'il est un peu plus salaire moyen des enseignants dans le secteur pu- coûteux pour la communauté internationale) est blic correspond à 9,6 fois le PIB par tête du pays, LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 25 Tableau 6.2 : Niger ; besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A. Mesures pour la qualité B. Mesures d'efficacité C. Mesures sur le financement Primaire en % des Dépenses Salaire Recettes de l'Etat dépenses % des Besoin moyen Rapport autres que annuel Redoublants courantes élèves annuel de Scénario élèves- le salaire moyen des en % des En % % pour pour dans le financement, de politique maîtres des maîtres a/enseignants b/ effectifs du PIB l'éducation l'éducation privé 2001-2015 d/ Statut quo 37 25,9 9,6 13,0 9,1 31,5 62,0 4,0 135 A seulement 37 33,3 9,6 146 A + B 40 33,3 4,2 10,0 52 + C1 40 33,3 4,3 10,0 14,0 26,0 50,0 10,0 46 B pratique»: C2 20,0 53 + AC3 20,0 53 «Bonne Note : Les cellules grisées dénotent que les paramètres de simulation restent inchangés par rapport au statut quo ; les cellules blanches indiquent que les valeurs sont les mêmes que celles du scénario C1. A l'exception de l'Angola, de l'Eritrée, du Lesotho et du Nigeria, les hypothèses pour les scénarios C2 et C3 sont les mêmes ; les deux résultats son présentés pour maintenir un format homogène pour tous les pays dans l'annexe 5. a/ en pourcentage des dépenses publiques courantes pour l'enseignement primaire. b/ en multiple du PIB par tête. c/ en pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ en millions de dollars US de 2000; il s'agit de l'écart entre le coût total des services (sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. Source: Les Auteurs. et les redoublants représentent 13 % des effectifs moyenne d'ici 2015. Le Niger pourrait ensuite scolarisés. En ce qui concerne les variables carac- combiner ces mesures sur la qualité avec celles qui térisant la mobilisation des ressources publiques, amélioreraient l'efficacité dans la production des les données pertinentes sont : les recettes de l'Etat services offerts; cette amélioration de l'efficacité représentent 9,1 % du PIB; 31,5 % de ces recettes serait conduite selon trois axes : (a) en amenant la sont affectés à l'éducation. Parmi ces ressources, valeur moyenne du rapport élèves-maîtres au chiffre 62 % sont destinées au niveau primaire. Dans la cible de 40 en 2015 ; (b) en recrutant les ensei- situation présente, environ 4 % des effectifs scola- gnants nouveaux à un salaire représentant en risés dans le primaire le sont dans un établissement moyenne 3,5 fois le PIB par tête du pays (en con- privé non subventionné. servant la rémunération des enseignants Comme le montrent les informations du tableau antérieurement recrutés à leur niveau actuel) ; et 6.2, le maintien des politiques décrites ci-dessus (c) en réduisant la proportion des redoublants pour entraînerait pour le Niger, un besoin annuel moyen qu'elle s'établisse seulement à 10 % des effectifs de financement extérieur de 135 millions $US pour en 2015. Le besoin de financement extérieur an- atteindre les objectifs de l'EPT en 2015. Si le pays nuel moyen sur la période baisserait sensiblement s'engageait dans des politiques pour améliorer la pour se situer à 52 millions $US. qualité des services offerts (en particulier en aug- Quel serait alors le besoin de financement exté- mentant le volume des dépenses courantes hors rieur, si, outre la mise en oeuvre de ces "bonnes rémunération des enseignants pour que ces dépen- pratiques" en matière de production des services ses atteignent la cible de 33 % des dépenses éducatifs, le pays introduisait des changements dans courantes totales du primaire), sans prendre aucune la mobilisation des ressources publiques pour son autre mesure, le besoin de financement extérieur enseignement primaire? Dans le scénario (A+ B+ s'élèverait alors à 146 millions $US par an en C1), les dispositions financières sont les suivan- 26 LES RÉSULTAT OBTENUS DANS LES SIMULATIONS tes : (a) les recettes de l'Etat (hors dons) augmen- considérée dans l'exercice de simulation. Selon le tent progressivement pour représenter 14 % du PIB scénario (A+B+C1), le pays mobilise un montant en 2015 ; (b) la part des recettes publiques affec- budgétaire cumulé de 796 millions de dollars des tées à l'éducation baisse pour atteindre 26 % (la Etats-Unis, à peine plus de la moitié de la dépense valeur haute de la fourchette cible choisie) ; (c) la cumulée de 1 481 millions $US estimée nécessaire part des dépenses publiques courantes pour l'édu- pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015. Les cation allouée à l'enseignement primaire baisse ressources publiques nationales sont estimées ne progressivement pour atteindre le chiffre de 50 % couvrir que 73,8 % des dépenses courantes qui de- en 2015 ; et (d) la part des élèves du primaire sco- vraient être engagées pour atteindre l'objectif fixé.; larisés dans le public atteint 10 % en 2015. Dans le financement extérieur devrait donc couvrir la ces conditions, le besoin moyen annuel de finan- différence de 282 millions $US (de l'année 2000), cement extérieur du pays pour atteindre les et dans ce contexte, financer aussi l'intégralité des objectifs de l'EPT en 2015 s'établirait à 46 millions 403 millions de dollars US correspondant aux dé- US$. Le scénario (A + B + C2) montre quel serait penses en capital. Le montant cumulé de l'impact, pour le Niger, si la part des recettes pu- financement extérieur nécessaire serait alors de bliques pour l'éducation était fixée au taux standard 685 millions $US sur la période de 15 ans. Avec de 20 %. En supposant que tous les autres para- l'effort moindre pour la mobilisation des ressour- mètres resteraient semblables à ceux du scénario ces publiques représenté dans le scénario (A+ B + C1), le besoin de financement extérieur (A+B+C2), le besoin de financement extérieur est augmenterait de 7 millions de US$ pour atteindre environ 16 % plus élevé pour atteindre 797 mil- le chiffre moyen annuel de 53 million. Comme cela lions $US au lieu des 685 millions dans le scénario a été souligné précédemment, le troisième scéna- (A+B+C1). rio de simulation (A+B+C3), n'est pertinent que Les estimations des coûts moyens annualisés pour les pays dont les recettes publiques sont su- sont présentées dans le second bloc du tableau 6.3. périeures aux chiffres cibles (compte tenu du Dans le scénario (A+B+C2), le Niger mobilise an- niveau de PIB par tête du pays). Comme le Niger nuellement en moyenne 53 millions $US de n'est pas dans ce cas de figure, le scénario (A+B+C3) ressources publiques nationales pour le finance- est le même que le scénario (A+B+C2). Bien que ment de son enseignement primaire ; ce chiffre doit le chiffre du scénario (A+B+C3) soit ici redondant, être mis en regard avec celui de 99 millions $US il a toutefois été conservé dans le tableau comme (constitué de 72 millions $US pour les dépenses une ligne séparée de sorte à maintenir un format courantes et de 27 millions $US pour les dépenses homogène pour la présentation des résultats des en capital) nécessaires pour atteindre les objectifs 33 pays africains reprise en annexe 5. de l'EPT en 2015. Les besoins de financement ex- térieurs s'établissent à 46 millions de dollars US Composition du besoin de financement en moyenne annuelle sur la période, ces 46 mil- extérieur entre dépenses de lions se répartissant entre 19 millions pour les fonctionnement en capital dépenses courantes et 27 millions pour les dépen- ses en capital. Selon le second scénario, le besoin Le tableau 6.3 présente des détails complémentai- de financement extérieur est respectivement de 26 res des résultats de simulation pour le Niger dans et 27 millions $US pour les dépenses courantes et des cas de « bonnes pratiques » pour la produc- en capital, soit un total annuel de 53 millions sur tion des services éducatifs, combinée avec les la période. Au Niger, les coûts associés à l'épidé- scénario alternatifs quant à la mobilisation des mie de SIDA sont estimés à 3 millions $US en ressources publiques pour l'enseignement primaire. moyenne annuelle. Ainsi, l'inclusion de cette der- Comme précédemment, les résultats des scénarios nière composante conduit à fixer le besoin de C2 et C3 sont identiques dans le cas du Niger. Le financement extérieur à 49 millions $US par an premier bloc dans le tableau correspond au mon- dans le scénario (A+B+C1) et à 56 millions dans le tant cumulé sur les quinze années de la période scénario (A+B+C2). LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 27 Tableau 6.3 : Niger ; estimation du coût de l'EPT en 2015 et origine des financements dans un contexte de «bonnes pratiques» pour la production des services éducatifs (millions de dollars US de 2000) Catégorie de Sources de financement dépenses, période & Coût de l'EPT en 2015 Ressources nationales Financement extérieur scénario de simulation Ressources A+B+(C1, nationales C2 or C3) a/ mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total Production C1 796 1 078 403 1 481 796 0 796 282 403 685 des services C2 684 1 078 403 1 481 684 0 684 394 403 797 Cumulé éducatifs 2001­2015 C3 C1 53 72 27 99 53 0 53 19 27 46 C2 46 72 27 99 46 0 46 26 27 53 Annuel C3 Coûts C1 3 3 0 0 3 3 pour le C2 SIDA Annuel C3 Ensemble C1 74 27 101 53 0 53 22 27 49 C2 74 27 101 46 0 46 29 27 56 Annuel C3 Note: Les cellules grisées sont sans objet. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratique », voir le tableau 6.2, ci-avant, où les mesures sont détaillées sous trois rubriques --la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources publiques nationales pour l'enseignement primaire. Les scénarios C1, C2, et C3 correspondent à ceux indiqués dans la partie base du tableau 6.2. a/ (A+B) fait référence aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » pour la production des services éducatifs. C1, C2 et C3 correspondent aux hypothèses alternatives concernant la mobilisation des ressources publiques nationales. A l'exception de l'Angola, de la République du Congo, de l'Eritrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal, et la Zambie, C2 et C3 sont identiques. Source: Simulations des Auteurs. Le besoin agrégé de financement scénario de statut quo, il faudrait un total de fi- extérieur de l'Afrique pour atteindre nancement extérieur de 2,3 milliards de dollars les objectifs de l'EPT US par an pour permettre aux 33 pays d'atteindre les objectifs de l'EPT en 2015. En même temps En appliquant aux données des 32 autres pays afri- que les pays vont étendre la couverture de leur cains la même procédure que celle présentée pour enseignement primaire, ils vont aussi mettre en le Niger, nous obtenons les résultats pour chacun place les mesures qui vont permettre d'améliorer d'entre eux présentés dans l'annexe 5. Ici, nous la qualité des services éducatifs offerts, en parti- proposons les estimations financières agrégées pour culier i) en abaissant le rapport élèves-maîtres à les 33 pays, ainsi que la composition du besoin de 40 (si celui-ci était initialement supérieur à cette financement extérieur en distinguant dépenses valeur), ii) en allouant au moins un tiers des dé- courantes et dépenses en capital. Ces estimations penses courantes du primaire pour des dépenses sont fondées sur le résumé détaillé donné dans les autres que la rémunération des enseignants, et iii) tableaux A2.2 et A2.3, en annexe. en portant le salaire des enseignants à un niveau représentant 3,5 fois le PIB par tête du pays (si la Le besoin agrégé de financement valeur initiale est inférieure à ce niveau cible). Dans extérieur selon 6 scénarios ces conditions, le besoin de financement extérieur se monterait alors à 4,1 milliards de dollars par Les résultats apparaissent dans la figure 6.1, qui an, un accroissement de 80 % par rapport au scé- montre la valeur moyenne annuelle du besoin de nario de statu quo. financement extérieur entre 2000 et 2015. Dans le 28 LES RÉSULTAT OBTENUS DANS LES SIMULATIONS Dans le troisième scénario de simulation, dans les deux autres scénarios. Comme cela a été souli- lequel les mesures pour la qualité de l'éducation gné avant, nous reconnaissons que les scénarios sont combinées avec celles promouvant l'efficacité C1 et C2 sont probablement davantage soutena- dans la production du service,--en particulier en bles dans la moyenne période, et que C2 est plus réduisant la fréquence des redoublements (si elle équitable en termes de distribution de l'aide entre est initialement trop forte) et en abaissant vers 3,5 les différents pays. Composition du besoin de financement extérieur - dépenses de fonctionnement Figure 6.1 : et en capital Besoin moyen annuel de financement extérieur pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015 dans les 33 Le tableau 6.4 résume les résultats obtenus pour pays africains dans plusieurs scénarios, 2001­15 les 33 pays de la région Afrique. Il propose aussi des estimations similaires pour 14 pays à faible 5,000 revenu hors-Afrique qui, comme les 33 pays d'Afri- que, ne sont pas encore parvenus à la scolarisation 4,000 primaire universelle en 2000. US$ Les simulations supposent l'adoption des poli- 2000 3,000 de tiques de « bonnes pratiques » pour la production $US des services éducatifs combinées aux trois options de 2,000 alternatives (C1, C2 ou C3) en matière de mobili- Millions sation des ressources nationales. Comme indiqué 1,000 précédemment, les mesures pour améliorer la qua- lité des services offerts et l'efficacité dans leur 0 Statut Quo A: A + B: production sont ciblées vers les mêmes valeur de A + B + changements dans la mobilisation Amélioration Amélioration des ressources de la Qualité de la Qualité référence utilisées dans les calculs pour tous les C1 C2 C3 seule & de l'Efficacité pays en 2015. Scénario de simulation Considérons d'abord le montant du besoin de Source: Simulations des Auteurs. financement extérieur pour la production des ser- vices éducatifs nécessaires pour l'atteinte des objectifs de l'EPT en 2015. De façon globale pour fois le PIB par tête le niveau de salaire des ensei- la région, le besoin moyen annuel estimé se situe gnants (si le niveau initial excède cette valeur)--le dans une fourchette comprise entre 1 153 et 1 482 besoin annuel de financement extérieur tombe alors millions $US par an (soit un écart de 29 % entre à 2,6 milliards $US. Ces résultats montrent que ces deux chiffres). Si ce volume de financement les trois-quarts du coût de l'amélioration de la extérieur était mobilisé, il représenterait entre 18 qualité peuvent de fait être financés par des mesu- et 28 % du coût total de production des services res d'amélioration de l'efficacité dans la production éducatifs impliqués par l'objectif de l'EPT en 2015 du service. dans les 33 pays africains. Le volume estimé des Dans les trois autres scénarios, les mesures de ressources extérieures nécessaires pour les pays afri- qualité et d'efficacité sont combinées avec des hy- cains est entre 3,8 et 4,5 fois plus élevé que celui pothèses alternative en matière de mobilisation des pour les 14 pays non-africains à faible revenu à ressources nationales. Les besoins de financement faible revenu qui n'ont pas encore atteint les ob- externe dans les scénarios (A+B+ C1) et (A+B+C2) jectifs de l'EPT. La taille respective des estimations sont très comparables, environ 2,0 et 2,1 milliards dans les différentes régions indique sans ambiguïté $US respectivement par an. Dans le scénario que le financement extérieur mobilisé pour la réa- (A+B+C3), le besoin de financement tombe à 1,6 lisation de l'objectif de l'EPT en 2015, devra être milliards par an entre 2001 et 2015, un effet du fortement ciblé vers les pays du continent africain. maintien dans 10 pays de la pression fiscale à des Le second élément fort qui ressort des données niveaux plus élevés que les cibles utilisées dans du tableau 6.4 est que le financement extérieur LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 29 Tableau 6.4 : Besoin moyen annuel de financement extérieur pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015 en Afrique sub-saharienne et dans le reste du monde, 2001­2015 (millions de dollars US de l'année 2000) Afrique sub-saharienne Reste du Monde Composante du coût & (33 pays) (14 pays) Scenario de « bonne pratique » A+B + Dépenses de fonctionnement Dépenses en capital Total Total Production des C1 749 733 1 482 339 services Educatifs C2 865 728 1 594 354 C3 568 585 1 153 300 Coûts associés C1 556 0 556 -- au SIDA C2 559 0 559 -- C3 432 0 432 -- Ensemble C1 1 304 733 2 037 -- C2 1 424 728 2 152 -- C3 1 000 585 1 585 -- Source: voir le texte et les tableaux de l'annexe 5. sera nécessaire pour financer dans des proportions Enfin, le tableau 6.4 indique l'ampleur des be- à peu près égales des dépenses courantes et des soins de financement extérieur pour répondre aux dépenses en capital. Ce résultat soulève des ques- défis posés par l'épidémie du SIDA à la scolarisa- tions importantes quant aux mécanismes par tion primaire. On se rappellera toutefois que, dans lesquels les fonds de l'aide pourront être mis à dis- le contexte de cet exercice, on s'est limité à la prise position des pays bénéficiaires. De façon notable, en compte de deux éléments pour les coûts asso- l'aide a souvent pris la forme de projets ciblés vers ciés à l'épidémie du SIDA : (a) les coûts à engager le financement de dépenses en capital. Dans ce pour compenser l'accroissement de l'absentéisme cadre, des efforts substantiels ont été faits pour dans la population des enseignants touchés par la s'assurer que les fonds étaient bien dépensés selon maladie ; et (b) les subventions nécessaires pour des procédures appropriées pour les objectifs des rendre possible la scolarisation, quotidienne et sur projets. Si l'aide devait étendre son action pour la durée de la scolarité primaire, du nombre crois- financer des dépenses courantes à l'échelle impli- sant des orphelins du fait de la prévalence de la quée par les résultats des simulations, une question maladie dans de nombreux pays africains. Les si- d'évidence est de déterminer dans quelle mesure mulations suggèrent un besoin additionnel annuel les arrangements existants continueraient à être de financement extérieur compris entre 433 et 557 pertinents pour assurer que les ressources seront millions de dollars des Etats-Unis de l'année 2000 utilisées de manière adéquate. Il sera sans doute pour couvrir les éléments du coût du SIDA consi- plus important que jamais de mettre en place, de dérés ici. Estimé à un montant financier compris façon jointe entre les pays et la communauté des entre 65 et 76 % du besoin de financement exté- agences d'aide, des dispositifs de suivi concernant rieur pour les dépenses courantes associées à la i) les objectifs de l'EPT en matière de couverture, production des services éducatifs, le coût spécifi- notamment les taux d'accès et de survie dans l'en- que pour le SIDA est évidemment tout à fait seignement primaire, ii) la mise en oeuvre des substantiel. L'agrégation des deux types de besoin réformes pour améliorer la qualité du contexte (production des services éducatifs et coûts asso- d'enseignement et les résultats d'apprentissage des ciés au SIDA) porte le besoin global de financement élèves, et iii) l'adoption des mesures permettant extérieur à un chiffre qui est compris entre 1 580 d'améliorer l'efficacité dans la production des ser- et 2 032 millions $US par an pour les 33 pays de la vices éducatifs. région Afrique. 30 LES RÉSULTAT OBTENUS DANS LES SIMULATIONS Evolution temporelle du besoin de Figure 6.2 : financement extérieur entre 2001 et 2015 Evolution du besoin de financement extérieur pour atteindre les objectifs de l'EPT en 2015 en Afrique Jusqu'à ce point dans ce texte, les résultats pré- dans ses différentes composantes, 2001­2015 sentés ont concerné la valeur moyenne du besoin de financement extérieur sur l'ensemble de la pé- 5,000 Total capital & courant riode de 15 années. De façon claire, il est anticipé 4,000 que le besoin de financement soit plus réduit dans Production services & èducatifs + SIDA les premières années que dans les années plus loin- annuel 2000) 3,000 de taines. Il en est ainsi parce que les effectifs scolarisés Production $US services èducatifs dans le primaire vont croissants au fur et à mesure de financement 2,000 de que les pays s'approchent des objectifs de l'EPT. (Millions Construction de classes La figure 6.2, ci-après, visualise l'évolution du Besoin 1,000 besoin de financement extérieur au cours de la période. 0 2001 2005 2010 2015 Le besoin de financement pour les dépenses en capital étant variable d'année en année, il a ap- Source: Les Auteurs paru préférable de prendre en compte la valeur moyenne sur la période, environ 720 millions de Notes dollars US de l'année 2000 entre 2001 et 2015. Con- cernant, le besoin de financement pour les dépenses 15 Rappelons, sur la base de la figure 3.1, que le mou- courantes, qu'il s'agisse de la production des ser- vement vers l'EPT en 2015 des pays des Groupes 2 vices éducatifs ou des coûts associés au SIDA, le et 3 les amènera à être dans la position où on trouve montant augmente de façon continue sur la pé- aujourd'hui les pays du Groupe 1. Ainsi, il apparaît riode.16 Au total, le volume des dépenses courantes raisonnable de penser que les arrangements qui ont passe de 529 millions de dollars en 2001 à 3 154 permis à ces pays d'atteindre ou d'approcher l'EPT, millions de dollars en 2015. Une caractéristique peuvent servir de référence indicative pour les autres de l'évolution temporelle des besoins de finance- pays. ment extérieur est que le montant nécessaire pour 16 On se rappellera, sur la base de la figure 6.1, que le coût des activités visant à améliorer la qualité des les dépenses courantes excède celui des dépenses services éducatifs peut, pou une partie substantielle, en capital à partir de l'année 2005. C'est donc de être financé par les mesures prises pour améliorer façon rapide qu'il conviendra d'identifier les ar- l'efficacité dans la production de ces services. Il s'en- rangements pertinents pour transférer les suit que l'évolution du besoin de financement ressources de l'aide pour permettre aux pays à fai- extérieur au cours du temps est essentiellement dé- ble revenu d'atteindre les objectifs de l'EPT. terminée par l'évolution des effectifs scolarisés impliqués par les objectifs de l'EPT. 7 Conclusion L 'Education Pour Tous en 2015 est l'un des correspondants. La philosophie sous-jacente à cette huit Objectifs Internationaux de Développ- approche est que, si la disponibilité des ressour- ement explicitement définis par la commu- ces constitue bien une limitation pour l'atteinte nauté internationale pour contribuer à mettre en des objectifs de l'EPT dans de nombreux pays afri- action sa vision du développement, qui s'exprime cains, les politiques inadéquates jouent aussi un en termes de résultats sociaux tangibles pour les rôle. Ainsi, si on veut construire un argumentaire populations et non seulement en termes de moyens. crédible susceptible de persuader les pays dona- Il faut par ailleurs souligner que l'objectif de l'EPT teurs d'augmenter l'aide pour l'enseignement occupe une place particulière au sein des 8 OID primaire, il est important pour les pays bénéficiai- en ce sens qu'il constitue à la fois un objectif auto- res de démontrer qu'ils mobilisent effectivement nome et un objectif instrumental pour la réalisation un volume raisonnable de leurs ressources et que des autres OID. Pour sa part, la Banque Mondiale les fonds accordés par les pays donateurs permet- s'est clairement engagée à ce qu'aucun pays qui tront de catalyser les progrès dans le aurait un plan crédible pour atteindre les objectifs fonctionnement des systèmes vers l'EPT et ne se- de l'EPT ne voit ses efforts contrariés par manque ront pas gaspillés dans des systèmes inefficients. de financement extérieur. Dans ce texte, nous avons Les simulations génèrent donc des estimations proposé des estimations du montant de finance- de coûts qui reflètent la nature d'un partenariat ment extérieur qui serait nécessaire pour aider les serein entre les pays du nord et les pays du sud 33 pays africains à faible revenu à atteindre les pour offrir à tous les enfants la chance d'avoir 6 objectifs de l'EPT en 2015. Au total, le besoin de années (5 dans certains pays, comme expliqué dans financement extérieur se situe dans la fourchette le corps du texte) d'une scolarité primaire de qua- comprise entre 1,6 et 2,1 milliards de dollars par lité raisonnable. Dans la mesure où plus de la moitié an, somme comprenant ce qui serait nécessaire pour du besoin de financement extérieur concernerait couvrir les coûts associés à l'impact du SIDA sur des dépenses courantes, et non des dépenses en l'enseignement primaire. capital, il est important que les pays donateurs re- L'estimation financière a été conduite sur la base connaissent les limitations des mécanismes de simulations faites pays par pays. Celles-ci pren- traditionnels (dont les projets classiques) par les- nent en compte les tendances démographiques de quels les fonds sont concédés aux pays chacun d'entre eux ainsi que les arrangements en bénéficiaires. Dans les années récentes, la Banque matière de production des services éducatifs comme Mondiale a introduit de nouveaux instruments de mobilisation des ressources publiques pour l'en- (dont les crédits pour la réduction de la pauvreté) seignement primaire, tant en ce qui concerne les qui correspondent à du support budgétaire conditions initiales dans chaque pays que les va- direct aux pays; ces crédits ciblent directement l'at- leurs cibles de référence des paramètres teinte d'objectifs sociaux spécifiques et peuvent, 31 32 CONCLUSION par conséquent, être ciblés sur les objectifs de l'EPT. ferts financiers vers les pays bénéficiaires. Elles con- De façon claire, de tels instruments pourraient jouer cernent aussi, et surtout, le fait que si les ressources un rôle croissant pour contribuer au financement sont évidemment importantes dans la perspective des dépenses courantes à l'échelle identifiée dans d'atteindre les objectifs de l'EPT, les questions de cet exercice. Cela dit, il est aussi probable que le mise en oeuvre seront redoutables, et cela sans doute financement souhaitable devra, au moins pour dans trois perspectives complémentaires : i) d'abord certains pays, contenir une proportion de dons et dans la capacité effective des pays d'utiliser les res- il faudra donc examiner comment prêts et dons sources rendues disponibles (on sait que cette peuvent être articulés. capacité est parfois faible) ; ii) ensuite dans la ca- Pour leur part, les pays bénéficiaires de l'aide pacité des pays à adopter les différentes mesures ciblée vers la réalisation des objectifs de l'EPT en tant dans le domaine de la mobilisation des res- 2015, devront implicitement accepter une plus sources nationales que dans celui des politiques grande participation de la communauté interna- éducatives à mettre en oeuvre pour améliorer l'effi- tionale pour assurer que les ressources mobilisées cacité dans la production des services éducatifs pour cet objet le seront pour la production de ser- offerts ; iii) enfin dans la capacité de gestion des vices orientés vers les apprentissage des élèves et pays qu'ils s'agissent de la gestion financière, de organisés de manière efficiente. Le ciblage des ré- celle du personnel ou de la gestion pédagogique sultats obtenus devra être la référence pour (transformation des moyens en apprentissages des structurer le partenariat entre pays donateurs et élèves au niveau local) ; sur ces différents aspects bénéficiaires, et les deux parties devront évidem- de gestion, la performance des pays africains est ment déployer les efforts nécessaires pour suivre souvent faible, alors que les défis gestionnaires la mise en oeuvre tant des politiques éducatives auxquels les pays seront confrontés seront souvent identifiées comme nécessaires pour l'atteinte des d'un ordre de grandeur sensiblement accru par objectifs de l'EPT en 2015 que les résultats effecti- référence à ceux auxquels ils ont été jusqu'à pré- vement obtenus chez les enfants. sent confrontés. Il sera sans doute important que Il convient enfin de souligner que l'exercice de la communauté internationale reconnaisse ces simulation présenté dans ce document a déterminé points, et sache accompagner les pays dans la mise le besoin de financement extérieur pour permettre en oeuvre adéquate de l'initiative si on veut que les aux pays concernés d'atteindre les objectifs de l'EPT ressources mobilisées soient utilisées de manière en 2015. Les questions de mise en oeuvre n'ont pas efficiente et que les objectifs de l'EPT, ici envisa- été abordées. Elles concernent certes d'abord les gés dans la dimension de leur besoins financiers, mécanismes institutionnels pour assurer les trans- soient effectivement atteints. Annexe 1 : Comparaison avec les autres estimations du coût de l'EPT L a valeur la plus élevée de l'estimation du be- 171 pays dans le monde (ceux dont le PIB/Tête soin annuel de financement externe faite est inférieur à 10 000 $ en 1995), dont 48 pays dans ce rapport est de 2,1 milliards dollars d'Afrique subsaharienne. Une question est alors (au prix de 2000 ou de 1,8 milliards de dollars au de savoir dans quelle mesurer une divergence sub- prix de 1995). Cependant, elle reste inférieure aux sisterait si on se limitait à l'analyse du même groupe autres estimations faites par ailleurs, qui varient de pays d'Afrique sub-saharienne. de 7 à 15 milliards de dollars, et à la fourchette de Une partie de la réponse à cette question se 10-15 milliards de dollars (aux prix de 1995) es- trouve dans le tableau A1 ci-après. Il propose les timé par Devarajan, Miller et Swanson (2002). Une résultats des différentes estimations, toutes aux prix raison de cette différence est que notre estimation de 1995, pour les pays d'Afrique Subsaharienne et concerne seulement 33 pays d'Afrique alors que pour le reste du monde. Pour l'ensemble des pays, celle de Devarajan, Miller et Swanson concerne les estimations varient de 8,6 à 27,6 milliards de Tableau A1.1 : Estimations alternatives du coût de l'EPT en 2015 en Afrique Subsaharienne et dans le monde (milliards de $US de 1995, sauf indication spécifique) Hypothèses alternatives pour le niveau de dépenses par enfant non-scolarisé Coût Valeur Valeur médiane unitaire unique médiane pour les pays avec les Valeur 13 % Nombre pour tous pour des régions « meilleures » et les spécifique de du PIB Groupe de pays de pays les pays spécifiques « pires » institutions b/ chaque pays par tête Pays d'Afrique 48 4,94 2,63 2,15 1,27 subsaharienne a/ (110,60$) (58,80$) -- (48,20$) (28,50$) (hypothèse du coût unitaire par enfant) Autres pays 123 6,46 5,97 -- 8,25 26,33 Total 171 11,4 8,6 14,9 10,4 27,6 ­ non disponible. a/ La valeur totale estimée est obtenue par le produit des dépenses unitaires et de l'estimation du chiffre de 44,6 millions d'enfants non-scolarisés dans la région. b/ D'un côté, les pays avec les « meilleures » institutions sont ceux dont l'indice du « World Bank's Country Policy and Institutional Assessment » (CPIA) est supérieur à la valeur médiane (moyenne entre 1995 et 1999); les pays avec les « pires » institutions sont ceux dont l'indice est inférieur à la valeur médiane. Comme les pays africains sont répartis dans les 2 groupes, il n'est pas possible de faire une estimation unique pour la région d'après ce scénario. Source: Devarajan, Shantanayan, Margaret J. Miller et Eric V. Swanson (2002) « Goals for Development: History, Prospects and Costs », World Bank Policy Research Working Paper No. 2819 (Mars), complete par Filmer, Deon (2002) « Costing the goal of universal primary enrollments by 2015: Back of the (big) envelope calculations », mimeo. 33 34 COMPARAISON AVEC LES AUTRES ESTIMATIONS DU COÛT DE L'EPT dollars par an1 ; pour les pays d'Afrique elles relient de façon simple un coût unitaire par Subsaharienne, la fourchette est comprise entre enfant à une population non-scolarisée pour cal- 1,27 et 4,94 milliards dollars par an. culer le coût de l'EPT. Si la méthode a l'évident A première vue, l'estimation la moins élevée, mérite de la simplicité, elle oublie un élément es- qui est basée sur des dépenses «pays par pays» de sentiel, à savoir la distinction entre le coût total 48,2 $ en moyenne par enfant, est comparable à de l'EPT et le besoin en financement externe pour l'estimation de 2,1 milliards de dollars par an (équi- permettre aux pays à faible revenu de réaliser l'ob- valent aux 1,8 milliards aux prix de 1995) du jectif. De plus, l'approche par les coûts unitaires scénario A+B+C2 qui a notre préférence (où les fait abstraction de l'évolution de la population et hypothèses de simulation entraînent une dépense de l'accroissement des effectifs scolarisés. Enfin, moyenne par enfant de 40,6$). Bien que le coût dans la mesure où l'approche par les coûts unitai- unitaire par enfant et l'estimation globale appa- res ne reflète pas le lien entre la production des raissent comparable, il est important de noter que services éducatifs et les politiques éducatives qui l'estimation de Devarajan, Miller et Swanson se les affectent (politique salariale enseignante, rap- réfère au coût total cumulé pour la réalisation de port élèves-maîtres et pourcentage des dépenses l'EPT en 2015, alors que notre estimation se ré- autres que le salaire des maîtres), les calculs sont fère au besoin de financement externe, puisque les par nature d'un intérêt limité pour mener un dia- pays eux-mêmes sont supposés mobiliser 4 mil- logue politique. Par conséquent, même si la liards de dollars par an de ressources nationales campagne de mobilisation des bailleurs de fonds (ou environ 5,3 milliards au prix de 1995). Une pour réaliser la scolarisation primaire universelle autre raison, pour expliquer la faiblesse de l'esti- en 2015 est en cours sur la base des précédentes mation de Devarajan, Miller et Swanson, est que estimations de 10-15 milliards de dollars US par les auteurs se sont basés sur les données transver- an, il est important de rappeler que pour les 33 sale de population, c'est à dire sans tenir compte pays d'Afrique de notre étude, les 2,1 milliards de des évolutions démographiques d'ici 2015. Ceci dollars (prix de 2000) par année sur les quinze implique une sous-estimation du coût, même si prochaines années, prennent en compte le besoin l'effet est en partie atténué par l'hypothèse d'un de financement externe que les pays doivent re- passage immédiat à 100 % du taux d'inscription. chercher pour réaliser cet objectif. L'estimation annuelle la plus haute de l'estima- tion de Devarajan et alii, 4,94 milliards de dollars, Notes se rapproche de notre estimation de 5,3 milliards annuels. Il faut toutefois souligné qu'elle est basée 1 Le document de Filmer, dont s'inspire celui de sur un niveau de dépense par enfant de 110,6 dol- Devarajan, Miller et Swanson, propose également une lar par enfant, valeur qui est certainement beaucoup estimation annuel de 30 milliards de dollars sur la trop élevé pour les pays d'Afrique subsaharienne base de l'hypothèse selon laquelle les pays dépense- dont la valeur moyenne du PIB par tête est de 413 raient en moyenne 13 % de leur PIB par tête par enfant dollars. De plus, la somme considérée comme le scolarisé; et un chiffre annuel de 32 milliards de dol- coût total pour réaliser l'EPT ne nous donne aucune lars sur la base d'une analyse économétrique mettant en relation les dépenses et les taux nets de scolarisa- indication sur le volume de financement externe tion. Ces 2 chiffres nous paraissent trop élevés pour nécessaire pour aider les pays dans la réalisation être convaincants; nous les avons donc éliminés dans de cet objectif. le cadre de cette discussion. Que peut-on tirer de cette pléthore d'estimations du coût de l'EPT pour 2015 ? La plupart d'entre FINANCING EDUCATION FOR ALL BY 2015: SIMULATIONS FOR 33 AFRICAN COUNTRIES 35 Annexe 2 : Figures et tableaux supplémentaires Figure A2.1 : Taux d'Achèvement du primaire et Taux Brut se scolarisation dans les pays d'Afrique, circa 1999 1,0 Groupe 1 Ouganda cohorte 0,8 la Zambie de Gambie Nigeria Lesotho Ghana Kenya Malawi Togo Tanzanie primaire 0,6 du Mauritanie Soudan Rep. Congo Burundi Cameroun Groupe 2 R.D. Cong Groupe 3 Sénégal Cóte d'Ivoire Mozambique Bènin d'achèvement 0,4 ErythréeSierraLeone auxT Guinée Guinée-Bissau Angola Rwanda Madagascar Burkina Faso Tchad Ethiopie Níger Mali RCA 0,2 0,3 0,5 0,7 0,9 1,2 Taux Brut de scolarisation Source: Les Auteurs 35 36 FIGURE ET TABLEUX SUPPLÉMENTAIRES Tableau A2.1 : Sélection d'indicateurs pour l'enseignement primaire, pays d'Afrique á faible revenue et autres régions, circa 1999 Dépenses publiques courantes d'éducation Ress. publiques En % des TBS Primaire Taux (hors ressources (5 ou 6 années) d'achevèment dons) en publiques, % du Pays Année de base (%) (%) % PIB hors dons PIB Angola 2000 79,2 29 55,7 4,3 2,4 Bangladesh* 2000 112,2 70 12,8 9,6 3,0 Bènin 1998 86,4 39 15,3 16,5 2,5 Bolivie 2000 113 77 21,2 25 6,3 Burkina Faso 1998 45,2 25 14,7 17,1 2,5 Burundi 1998 59,7 43 17,4 20,4 3,6 Cambodge 2000 134 61 11,5 15,0 1,7 Cameroun 1999 82 43 15,5 10,8 1,7 RCA 2000 45,3 19 9,6 12,5 1,2 Tchad 2000 71,2 19 8,0 20,9 1,7 R.D. Congo 2000 60,2 40 10,6 3,2 0,3 Rep. Congo 2000 84,2 44 26,7 8,6 2,3 Côte d'Ivoire 1999 77,3 40 16,5 21,5 3,5 Erythrée* 1999 52,9 35 34,6 8,0 2,8 Ethiopie 1999 54,6 24 17,8 15,0 2,7 Gambie 2000 87,7 70 18,5 16,6 3,1 Ghana 1999 79 64 21,8 17,6 3,8 Guinée 2000 62,2 34 11,1 18,1 2,0 Guinée-Bissau 2000 69,7 31 19,6 9,8 1,9 Haití 1997 112 9,3 17,0 2,0 Honduras 2000 105,4 67 18,1 18,0 3,4 India* 1999 100,6 76 21,2 17,4 2,8 Indonésie 2000 106,3 91 18,4 8,9 2,3 Kenya 1999 91,3 58 24,2 26,2 6,3 Lesotho 2000 102,7 77 35,9 22,2 8,0 Madagascar* 1998 89,5 26 10,6 18,8 2,0 Malawi 1999 117 50 18,1 19,8 3,6 Mali 1998 48,9 23 16,8 13,7 2,3 Mauritanie 1998 88,4 46 26,5 13,7 3,6 Mongolia 1999 91,5 82 29,2 20,7 7,4 Mozambique* 1998 78,5 36 11,3 18,1 2,0 Népal* 1998 113,3 57 10,4 11,1 2,6 Nicaragua 2000 100,8 65 30,2 17,4 6,5 Níger 1998 31,2 20 9,1 31,5 2,9 Nigeria 2000 85,1 67 46,1 9,9 4,6 Pakistan* 2000 67,1 59 16,7 8,3 1,8 Rwanda 2000 101,1 33 9,8 32,6 3,2 Sénégal 2000 69,5 41 18,1 18,6 3,4 Sierra Leone 2000 63,9 37 11,4 30,4 3,5 Soudan 2000 61,1 35 11,1 16,2 1,8 Tanzanie 1999 66,4 59 10,9 16,4 1,8 Togo 1999 115 63 14,9 25,6 3,8 Ouganda 2000 102 82 10,8 30,1 3,2 Vietnam* 1998 109,5 90 22,3 14,7 3,8 Yemen 1998 74 33,5 13,0 5,1 Zambia 1998 84,9 80 18,8 12,3 2,3 Zimbabwe 1997 112 103 27,4 28,3 7,1 a/ Ensemble pays 83,9 51,8 19,1 17,1 3,24 Afrique 76,6 45,1 19,0 17,8 3,04 Monde « perf. » 103,1 81,6 20,7 18,5 4,2 Moyenne Afrique « perf. » 90,4 71,1 25,2 19,3 4,5 ­ Non disponible * pays où l'enseignement primaire a une durée de 5 ans. a/ Monde et Afrique « perf. » Se rapportent aux pays performants vis-à-vis de l'EPT, qui ont un taux d'achèvement et un taux brut de scolarisation élevés ; les pays sont listés dans le tableau 5.1. Source: Diverse sources citées dans le texte. LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 37 Tableau A 2.1 : (suite) Dépenses publiques courantes pour l'éducation primaire Dép. pub. % dépenses % d'élèves courantes Salarie courantes En % des dép. par élève en enseignant en autres que Ratio courantes En % % du unité de salarie élève- Dans les d'éducation du PIB PIB/tête PIB/tête enseignant maître écoles privées Redoulblants 41,6 1,0 7,8 1,5 19,0 24,4 6,0 25 41,6 1,2 9,4 5,3 ­ 70,3 ­ 30 62,6 1,6 11,6 4,6 26,4 54,0 10,8 25 34,4 2,2 11,7 2,6 ­ 25,4 ­ 3 64,0 1,6 23,6 8,0 30,7 48,9 10,8 17,7 35,5 1,3 12,4 5,3 22,1 55,1 0 27,5 51,0 0,9 3,6 1,7 ­ 53,3 ­ 16,6 66,3 1,1 9,5 3,4 32,5 64,6 19,0 25,9 52,4 0,6 8,7 4,9 28,5 78,9 3,3 32,8 65,5 1,1 10,1 4,8 34,2 72,0 8,8 24,6 65,1 0,2 2,4 0,9 10,3 42,2 10,0 15 36,6 0,8 7 3,4 20,3 61,0 15,2 31,1 49,0 1,7 16 5,7 22,5 46,0 11,6 24,7 53,6 1,5 22,2 7,7 29,6 49,2 10,1 19,4 46,2 1,2 14 6,8 20,5 61,3 5,0 12,8 51,7 1,6 13,2 3,7 24,9 37,0 8,5 10,6 37,2 1,4 12,7 3,6 17,7 34,1 18,0 5 37,2 0,8 8,4 2,7 34,7 48,9 16,1 23,3 35,0 0,7 6,7 1,6 34,3 37,4 8,5 27,1 38,7 0,8 16,2 6,8 ­ 46,3 ­ 17 29,7 1,0 7,9 2,1 ­ 31,7 ­ 8 32,1 0,9 10,2 3,4 ­ 43,0 ­ 6,7 59,3 1,4 10,3 1,6 ­ 19,9 ­ 5,9 44,2 2,8 17,6 5,3 4,2 31,4 2,2 14,2 40,2 3,2 20,8 6,6 29,9 45,3 0 18,3 54,7 1,1 10,8 3,3 42,4 53,7 22,0 33 49,2 1,8 8,8 4,0 14,0 52,8 2,0 14,7 42,1 1,0 14,3 6,1 31,1 61,0 21,2 17,9 49,0 1,8 13,1 5,1 18,2 48,0 1,8 16 33,6 2,5 15,1 3,9 ­ 30,7 ­ 0,9 46,4 1,0 7,9 3,2 26,1 54,4 0,0 23,7 53,2 1,4 7,1 2,3 ­ 35,9 ­ 29,9 48,7 3,2 13,4 1,8 ­ 35,9 ­ 12 62,0 1,8 35,5 9,6 25,9 36,5 4,0 13 41,0 1,9 13,8 4,9 9,1 39,0 1,0 1 51,8 0,9 13,1 2,5 ­ 26,7 ­ 3,9 44,7 1,4 9,1 4,0 8,6 52,0 0,8 36,1 43,9 1,5 14,2 4,9 36,6 54,7 10,7 13,6 51,3 1,8 16,4 4,3 33,1 39,6 0 9,3 50,5 0,9 10,3 2,2 22,5 27,5 0 1,2 63,0 1,1 10 3,6 11,2 40,0 0 3,2 48,3 1,8 13,2 4,5 25,2 45,5 35,6 27 53,2 1,7 9,8 2,9 26,2 40,9 2,0 9,8 38,7 1,5 7,1 1,2 ­ 30,4 ­ 3,5 43,8 2,2 34,7 6,0 ­ 21,0 ­ 7,0 43,2 1,0 6,9 2,7 21,7 50,0 1,6 6,2 46,1 3,3 19,4 6,1 25,0 39,0 11,0 2 47,4 1,47 12,7 4,11 24,1 44,6 8,2 16,0 49,2 1,44 12,9 4,5 24,1 47,6 8,2 17,7 44,1 1,8 11,9 3,6 25,5 40,1 4,6 9,6 44,4 1,9 13,5 4,2 19,1 39,7 4,8 9,3 ­ Non disponible 38 FIGURE ET TABLEUX SUPPLÉMENTAIRES Tableau A2.2 : Simulations du volume moyen de ressources nationales mobilisées pour l'éducation primaire et besoin de financement pour atteindre l'EPT en 2015 pour 33 pays d'Afrique (millions de $US de 2000 par an) Scénario A+B+C1 Scénario A+B+C2 Ressources Besoin de financement externe Ressources Besoin de finance- nationales Education nationales ment externe Pays mobilisées courant Relatif au SIDA Capital Total mobilisées Education courant Nigeria 1 275 92 113 122 328 1 275 92 Ethiopie 141 53 58 133 243 141 58 Rep. Dem. Congo 54 43 34 103 180 54 43 Soudan 205 85 3 20 107 205 85 Kenya 368 61 38 0 100 316 113 Tanzanie 164 52 43 28 123 164 52 Ghana 100 7 12 14 21 100 7 Mozambique 80 23 17 14 54 80 23 Cameroun 175 27 21 28 76 175 27 Côte d'Ivoire 321 26 30 16 72 307 40 Madagascar 58 12 0 21 33 58 12 Ouganda 168 27 47 14 88 146 49 Angola 253 36 5 5 46 253 36 Niger 53 19 3 27 46 46 26 Burkina Faso 51 25 22 23 71 51 25 Mali 45 23 4 28 51 45 23 Sénégal 103 33 3 19 55 103 33 Zambie 41 16 29 9 54 41 16 Tchad 29 10 5 19 34 28 11 Malawi 33 9 20 9 39 33 9 Rwanda 45 5 14 11 30 39 11 Guinée 53 23 2 12 38 53 23 Burundi 13 5 10 11 26 12 6 Bénin 52 11 1 10 21 52 11 Togo 35 0 8 7 15 31 5 Sierra Leone 17 2 4 6 11 15 -- Erythrée 13 3 1 6 11 13 3 Lesotho 38 6 3 1 7 36 8 R.C.A. 15 3 4 7 14 15 3 Rep. du Congo 70 3 3 6 11 70 3 Mauritanie 23 4 0 3 8 23 4 Guinée-Bissau 4 2 0 1 4 4 2 Gambie 9 2 1 1 4 9 2 Total 4 104 749 556 733 2 037 3 993 865 ­ Non disponible Note: Voir tableau 6.1 et le texte relatif à l'explication des hypothèses des trois scénarios de simulation. Source: Simulations par les auteurs. LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 39 Tableau A2.2 : (suite) Scénario A+B+C2 Simulation scenario A+B+C3 Besoin de financement externe Ressources Besoin de financement externe nationales Education Relatif au SIDA Capital Total mobilisées courant Relatif au SIDA Capital Total 113 122 328 2 131 0 0 0 0 60 128 245 164 30 58 133 220 34 103 180 54 43 34 103 180 3 20 105 205 85 3 20 105 38 0 152 397 32 38 0 70 43 28 123 164 52 43 28 123 12 14 33 113 0 12 8 20 17 14 54 80 23 17 14 54 21 28 76 175 27 21 28 76 30 16 86 307 40 30 16 86 0 21 33 58 12 0 21 33 47 14 110 146 49 47 14 110 5 5 46 479 0 0 0 0 3 27 56 46 26 3 27 56 22 23 71 52 23 22 23 69 4 28 55 51 17 4 28 49 3 19 55 111 26 3 19 44 29 9 54 50 8 29 9 45 5 19 30 28 11 5 19 30 20 9 39 38 4 20 9 33 14 11 36 39 11 14 11 36 2 12 38 53 23 2 12 38 10 11 26 14 4 10 11 24 2 10 22 52 11 1 10 21 8 7 20 32 3 8 7 19 4 6 10 15 4 4 6 14 1 6 11 22 0 1 1 2 3 1 12 51 0 0 0 0 4 7 14 15 3 4 7 14 3 6 11 89 0 0 0 0 0 3 8 31 0 0 0 0 0 1 4 5 1 0 1 3 1 1 4 11 0 1 1 2 559 728 2 152 5 278 568 432 585 1 585 40 FIGURE ET TABLEUX SUPPLÉMENTAIRES Tableau A2.3 : Objectif EPT 2015, récapitulatif des coûts et des besoins annuels de financement extérieur pour 33 pays d'Afrique selon différents scénarios, 2001­2015 (millions de $US de 2000) Coût de l'EPT, ressources nationales & besoin de financement extreme Années et résultats des différents scénarios a/ 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Statut Quo Prod. services éducatifs 2 609,6 2 816,3 3 040,0 3 278,1 3 536,5 3 812,5 4 107,2 de Relatif au SIDA 270,0 302,8 338,1 374,8 415,9 459,7 506,4 2015 Coût Investissement et capital 764,4 764,4 764,4 764,4 764,4 764,4 764,4 l'EPT Total 3 644,0 3 883,5 4 142,5 4 417,2 4 716,8 5 036,7 5 377,9 Ressources nationales mobilisées 2 521,7 2 649,1 2 782,9 2 923,5 3 071,2 3 226,4 3 389,4 Besoin de financement externe 1 122,2 1 234,4 1 359,6 1 493,7 1 645,6 1 810,3 1 988,6 Mesures d'amélioration de la qualité uniquement (scénario A) Prod. services éducatifs 2 963,7 3 267,9 3 603,5 3 968,3 4 371,0 4 810,2 5 289,3 de 2015 Relatif au SIDA 269,8 302,8 338,2 375,1 416,4 460,5 507,4 Coût Investissement et capital 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 l'EPT Total 4 192,0 4 529,1 4 900,1 5 301,9 5 745,8 6 229,1 6 755,1 Ressources nationales mobilisées 2 521,7 2 649,1 2 782,9 2 923,5 3 071,2 3 226,4 3 389,4 Besoin de financement externe 1 670,2 1 880,0 2 117,2 2 378,4 2 674,6 3 002,8 3 365,7 Mesures d'amélioration de la qualité et de l'efficacité (scénario A &B) Prod, services éducatifs 2 865,1 3 075,1 3 303,2 3 545,8 3 813,2 4 100,9 4 410,6 de Relatif au SIDA 268,2 299,8 333,5 367,3 406,0 447,0 490,3 2015 Coût Investissement et capital 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 l'EPT Total 3 923,6 4 165,2 4 426,9 4 703,4 5 009,5 5 338,2 5 691,2 Ressources nationales mobilisées 2 521,8 2 649,1 2 783,0 2 923,5 3 071,2 3 226,4 3 389,5 Besoin de financement externe 1 401,8 1 516,0 1 643,9 1 779,9 1 938,2 2 111,7 2 301,8 Mesures d'amélioration de la qualité et de l'efficacité avec modifications dans la mobilisation des ressources nationales (scénario A + B + C1) Prod, services éducatifs 2 844,7 3 042,5 3 259,2 3 492,0 3 747,7 4 022,2 4 317,1 de 2015 Relatif au SIDA 266,0 295,2 327,3 361,6 400,6 442,0 485,9 Coût Investissement et capital 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 l'EPT Total 3 840,5 4 067,6 4 316,3 4 583,3 4 878,1 5 194,0 5 532,8 Ressources nationales mobilisées 2 602,7 2 801,7 3 007,0 3 218,0 3 433,9 3 654,1 3 877,5 Besoin de financement externe 1 237,8 1 265,9 1 309,3 1 365,4 1 444,1 1 539,9 1 655,3 Mesures d'amélioration de la qualité et de l'efficacité avec modifications dans la mobilisation des ressources nationales (scénario A + B + C2) Prod. services éducatifs 2 848,6 3 051,1 3 270,9 3 503,0 3 757,8 4 031,3 4 324,7 de 2015 Relatif au SIDA 268,1 299,6 333,2 367,2 405,8 446,7 490,0 Coût Investissement et capital 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 l'EPT Total 3 842,0 4 076,0 4 329,4 4 595,4 4 888,9 5 203,3 5 540,0 Ressources nationales mobilisées 2 588,0 2 777,6 2 972,6 3 172,4 3 376,2 3 583,1 3 792,2 Ressources nationales mobilisées 1 254,0 1 298,4 1 356,8 1 423,1 1 512,7 1 620,1 1 747,8 a/ Voir texte du tableau 6.1 pour les détails des hypothèses de simulations correspondantes à A, B, C1 et C2. Source: Simulations par les auteurs. LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE 41 Tableau A2.3 : (suite) Objectif EPT 2015, récapitulatif des coûts et des besoins annuels de financement extérieur pour 33 pays d'Afrique selon différents scénarios, 2001­2015 (millions of $US de 2000) Années et résultats des différents scénarios a/ 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Moyenne Statut Quo 4 421 ,6 4 757 ,1 5 114 ,9 5 458 ,1 5 822 ,8 6 210 ,1 6 621 ,4 7 058 ,2 4 577 ,6 555 ,9 608 ,5 664 ,3 718 ,1 774 ,6 834 ,0 896 ,3 961 ,7 578 ,7 764 ,4 764 ,4 764 ,4 764 ,4 764 ,4 764 ,4 764 ,4 764,4 764 ,4 5 742 ,0 6 130 ,1 6 543 ,7 6 940 ,7 7 361 ,8 7 808 ,4 8 282 ,1 8 784 ,3 5 920 ,8 3 560 ,7 3 740 ,6 3 929 ,7 4 128 ,3 4 337 ,0 4 556 ,3 4 786 ,7 5 028 ,7 3 642 ,2 2 181 ,3 2 389 ,4 2 614 ,0 2 812 ,3 3 024 ,8 3 252 ,1 3 495 ,4 3 755 ,5 2 278 ,6 Mesures d'amélioration de la qualité uniquement (scénario A) 5 811,8 6 381,8 7 003,4 7 626,4 8 303,4 9 039,2 9 839,4 10 710,0 6 199,3 557,2 610,2 666,3 720,3 777,1 836,7 899,4 965,1 580,2 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 958,5 7 327,5 7 950,4 8 628,1 9 305,2 10 038,9 10 834,4 11 697,2 12 633,5 7 737,9 3 560,7 3 740,6 3 929,7 4 128,3 4 337,0 4 556,3 4 786,7 5 028,7 3 642,2 3 766,9 4 209,8 4 698,4 5 176,8 5 701,9 6 278,1 6 910,5 7 604,8 4 095,7 Mesures d'amélioration de la qualité et de l'efficacité (scénario A &B) 4 744,1 5 103,2 5 490,1 5 898,2 6 339,1 6 816,0 7 332,1 7 891,2 4 981,9 536,1 584,4 635,3 686,7 740,6 797,3 856,9 919,4 557,9 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 790,3 6 070,5 6 477,9 6 915,7 7 375,1 7 870,0 8 403,6 8 979,3 9 600,8 6 330,1 3 560,8 3 740,7 3 929,8 4 128,5 4 337,2 4 556,5 4 786,9 5 029,0 3 642,3 2 509,7 2 737,2 2 985,9 3 246,6 3 532,8 3 847,1 4 192,4 4 571,8 2 687,8 Mesures d'amélioration de la qualité et de l'efficacité avec modifications dans la mobilisation des ressources nationales (scénario A + B + C1) 4 633,8 4 974,3 5 340,3 5 722,9 6 135,6 6 581,0 7 062,3 7 582,6 4 850,5 532,3 581,4 633,2 684,4 738,2 794,8 854,3 916,7 554,3 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 729,8 5 896,0 6 285,5 6 703,3 7 137,1 7 603,6 8 105,7 8 646,4 9 229,2 6 134,6 4 102,8 4 328,9 4 554,1 4 776,6 4 994,4 5 205,2 5 406,2 5 594,5 4 103,9 1 793,2 1 956,6 2 149,2 2 360,5 2 609,2 2 900,5 3 240,2 3 634,7 2 030,8 Mesures d'amélioration de la qualité et de l'efficacité avec modifications dans la mobilisation des ressources nationales (scénario A + B + C2) 4 639,8 4 978,1 5 341,6 5 724,1 6 136,5 6 581,7 7 062,6 7 582,6 4 855,6 535,7 584,0 634,8 686,1 740,0 796,7 856,1 918,6 557,5 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 725,3 5 900,8 6 287,4 6 701,7 7 135,5 7 601,9 8 103,7 8 644,1 9 226,5 6 138,4 4 002,2 4 211,6 4 418,8 4 622,1 4 819,1 5 007,7 5 184,9 5 347,7 3 991,7 1 898,7 2 075,8 2 282,9 2 513,4 2 782,7 3 096,0 3 459,2 3 878,8 2 146,7 Annexe 3 : Le modèle de simulation Tableau A 3.1 : Exemple illustratif du modèle pour un pays avec les paramètres cibles en 2015 selon différents scénarios de simulation Valeurs cibles en 2015 selon différents scénarios b/ A= Mesures A + B = A + B + modification Données pour la Mesures pour dans la mobilisation des ressources nationales de Statut qualité qualité + Angola base Quo a/ uniquement efficacité C1 C2 C3 2000 2015 2015 2015 2015 2015 2015 PIB (millions de ML), 2000 & taux d'accroissement 88 642 5,0% annuel, 2001­2015 PIB par tête (ML) 6 970 Taux de change (ML/$US) 10 Population totale (milliers), 2000 & taux 12 717 2,7% d'accroissement annuel, 2000­2015 Population scolarisable en % de la population totale 17,2% 16,8% Population scolarisable (en milliers) 2 182 Recettes nationales publiques, hors dons 49 373 (millions de ML) Recettes nationales publiques (hors dons) en % du PIB 55,7% 55,7% 18,0% 18,0% Part des dépenses publiques courantes d'éducation 4,3% 4,3% 20,0% 20,0% 20,0% dans les recettes de l'Etat Part du primaire dans les dépenses publiques 41,6% 41,6% 50,0% 50,0% 50,0% courantes d'éducation Dépenses courantes totales d'éducation 2 122 (millions of ML) Dépenses courantes totales d'éducation en % du PIB 2,39% Ressources publiques totales pour l'enseignement 883 primaire (millions de ML) Nombre d'élèves scolarisés dans le primaire 1 727 740 (5 ou 6 années) Proportion de redoublants dans le primaire 25,0% 25,0% 10,0% 10,0% 10,0% 10,0% Année cible pour atteindre l'objectif de 10 % de redoublants 2010 Taux d'achèvement du primaire (%) 28,9% 100,0% Taux d'accès en 1ère année primaire (%) 96,0% 100,0% Année cible pour atteindre l'objectif de 100 % d'accès en 1ère année primaire 2010 Taux brut de scolarisation du primaire (%) (pour mémoire) 79,2% 125% 110% 110% 110% Nombre d'élèves du privé en % du nombre total d'élèves 6,0% 6,0% 10,0% 10,0% 10,0% Nombre d'élèves dans l'enseignement primaire public 1 624 076 43 44 LE MODÉLE DE SIMULATION Tableau A 3.1 : (suite) Valeurs cibles en 2015 selon différents scénarios b/ A= Mesures A + B = A + B + modification Données pour la Mesurespour dans la mobilisation de Statut qualité qualité + des ressources nationales Angola base Qou a/ uniquement efficacité C1 C2 C3 2000 2015 2015 2015 2015 2015 2015 Nombre d'enseignants dans l'enseignement primaire 66 560 public (1 à 5 ou 6 années) Taux de déperdition des enseignants (% annuel) 2,5% Nombre d'enseignants payés en catégorie 1 66 560 (<=3.5 fois le PIB par tête) Nombre d'enseignants payés en catégorie 2 0 (>3.5 fois le PIB par tête) Ratio élève-enseignant dans le primaire public 24,4 24,4 40,0 40,0 40,0 40,0 (moyenne 1 à 5 ou 6 années) Nombre d'élèves dans l'enseignement primaire privé 103 664 Coût moyen par enseignant en unité de PIB par tête Payés en catégorie 1 1,5 1,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 Payés en catégorie 2 1,5 1,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 Masse salariale totale des enseignants (millions de ML) VIHS (% accroissement de la masse salariale des enseignants) 0,1% 0,0% Dépenses autre que salaire enseignant 23,5% 23,5% 50,0% 50,0% 50,0% 50,0% 50,0% (% de la masse salariale enseignante) Subvention publique pour l'enseignement privé (millions de ML) Subvention publique par élève de l'enseignement privé (ML) 0 Proportion d'orphelins dans la population 1,2% 2,2% Subvention publique par orphelin ($EU) 100 Coût par salle de classe équipée, y.c. latrines 8 80 60 60 60 60 60 (`000 $US; ML, 2015) Nombre d'enseignants par salle de classe 1,0 A/ Cellules contenant la valeur des paramètres pour la colonne statut quo. b/ Les cellules vides signifient qu'il n'y a pas de changement de ces valeurs par rapport aux objectifs spécifiés dans la colonne statut quo; voir texte du tableau 6.1 pour plus de détails. Source: Simulations par les auteurs. Annexe 4 : Incorporer l'incidence du VIH/SIDA dans les simulations P ratiquement, tous les pays d'Afrique sont tou simulations sont celles de la division population chés par la pandémie du SIDA, quoique son de Nations Unies qui ont été mises a jour par des intensité varie selon le pays. Dans certains démographes sur la base de données récentes d'en- pays, l'effet pervers sur le système éducatif se fait quêtes de ménages; en second lieu, nous prenons déjà sentir et cela ne peut que s'aggraver d'ici à en compte l'impact de l'épidémie sur les enseignants l'an 2015. Dans les estimations du coût de l'édu- en nous basant sur les derniers résultats des cher- cation pour tous, nous avons intégré les effets de cheurs de l' « Imperial College » à Londres. Ces la pandémie en tenant compte de trois canaux par études indiquent que le taux d'infection de SIDA lesquels elle peut affecter les estimations de coût : parmi les enseignants est le même que ce qui est constaté parmi la population adulte et que la ma- · La population d'âge scolaire sera d'autant plus ladie avance progressivement sur une période de réduite dans les pays à forte prévalence que dans dix ans au cours desquels la personne infectée d'autres où la maladie est absente. accumule en moyenne 260 jours de congé-mala- · L'absentéisme des maîtres sera plus accentué die. Pour les estimations du taux d'infection parmi dans les pays à forte prévalence, sachant par la population adulte, nous nous sommes basés sur ailleurs que certains enseignants sont suscep- les estimations d'ONUSIDA pour la période 2000- tibles de décéder en cours de carrière. Ces deux 2015. Finalement, concernant la proportion problèmes impliquent un besoin accru en ma- d'orphelins, nous nous sommes basés sur les esti- tière de recrutement de maîtres. mations d'ONUSIDA sur le nombre d'orphelins en · La proportion des orphelins dans la population 1990 dans 10 pays et l'avons projeté pour estimer d'âge scolaire va sans doute augmenter. Selon les chiffres de 2015 dans ces pays en utilisant le la recherche de Subbarao et autres en 2001; les modèle de simulation développé par les chercheurs orphelins de mère ou des deux parents sont plus de l'Impérial College. Sur la base des résultats en exposés au danger soit de ne pas avoir ac- obtenus, nous avons fait une extrapolation pour cès à l'école, soit de l'abandonner de manière les autres pays africains selon les tendances obser- prématurée. Réaliser les objectifs de l'Educa- vées dans trois groupes de pays (Afrique de l'Ouest, tion Pour Tous signifie que la prise en compte Afrique de l'Est, et Afrique Australe). Pour arriver de ces enfants à risques sera indispensable. à une estimation du coût total de la prise en charge des orphelins, nous avons utilisé une valeur fixe Les estimations de coûts présentées dans ce rap- de 50 $US (aux prix de 2000 ) par an par orphelin port prennent en compte les trois effets du SIDA de mère ou des deux parents pour la population décrits plus haut. En premier lieu, les projections estimée des orphelins en âge scolaire. de la population d'âge scolaire utilisées dans nos 45 46 INCORPORATING AIDS-RELATED COSTS IN THE SIMULATIONS Annexe 5 : Récapitulatif du coût agrégé de l'EPT pour l'Afrique 47 48 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE AFRIQUE Tableau A5.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 48 24,1% 4,4 18,4% 18,7% 17,5% 49,3% 8,1% 1 707 A seulement 38 33,6% 4,7 3 534 A + B 40 33,3% 3,8 9,0% 2 136 » C1 40 33,3% 3,8 9,0% 15,0% 21,2% 49,3% 10,0% 1 482 a/ + B Bonne + C2 15,0% 20,0% 1 594 « pratique A C3 20,0% 20,0% 1 153 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. AFRIQUE Tableau A5.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001­2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 61 558 72 786 10 996 83 782 61 556 2 61 558 11 231 10 993 22 224 éducatifs C2 59 876 72 857 10 923 83 781 59 876 0 59 876 12 981 10 923 23 904 Cumulé 2001­2015 vices C3 79 168 72 786 10 996 83 782 64 268 2 220 66 488 8 518 8 776 17 294 ser C1 4 104 4 852 733 5 585 4 104 0 4 104 749 733 1 482 des C2 3 992 4 857 728 5 585 3 992 0 3 992 865 728 1 594 Annuel Production C3 5 278 4 852 733 5 585 4 285 148 4 433 568 585 1 513 le C1 556 556 0 0 556 556 pour C2 559 559 0 0 559 559 SIDA Annuel Coût C3 556 556 124 0 432 432 C1 5 408 733 6 141 4 104 0 4 104 1 304 733 2 037 C2 5 416 728 6 144 3 992 0 3 992 1 424 728 2 152 Annuel Ensemble C3 5 408 733 6 141 4 408 148 4 556 1 000 585 1 585 Note: Voir tableau précédent pour les trois autres mesures spécifiques -qualité, efficacité et financière pour l'enseignement primaire. LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 49 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE ANGOLA Tableau A5.1.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 24 19,0% 1,5 25,0% 55,7% 4,3% 41,6% 6% 87 A seulement 24 33,3% 3,5 354 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 170 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 18,0% 20,0% 50,0% 10.0% 41 a/ + B Bonne + C2 18,0% 20,0% 41 « pratique A C3 55,7% 20,0% -185 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. ANGOLA Tableau A5.1.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 3 793 4 337 75 4 412 3 793 0 3 793 544 75 619 éducatifs C2 3 793 4 337 75 4 412 3 793 0 3 793 544 75 619 Cumulé vices 2001­2015 C3 7 191 4 337 75 4 412 4 337 75 4 412 0 0 -2 779 ser des C1 253 289 5 294 253 0 253 36 5 41 C2 253 289 5 294 253 0 253 36 5 41 Annuel Production C3 479 289 5 294 289 5 294 0 0 0 le C1 5 5 0 0 5 5 pour SIDA C2 5 5 0 0 5 5 Annuel Coût C3 5 5 5 0 0 0 C1 294 5 299 253 0 253 41 5 46 C2 294 5 299 253 0 253 41 5 46 Annuel Ensemble C3 294 5 299 294 5 299 0 0 0 50 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE BÉNIN Tableau A5.2.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 54 26,4% 4,6 25,0% 15,3% 16,5% 62,6% 10,8% 16 A seulement 40 33,3% 4,6 39 A + B 40 33,3% 3,9 10,0% 20 » a/ C1 40 33,3% 3,8 10,0% 16,0% 20,0% 50,0% 10,0% 20 + B Bonne + C2 16,0% 20,0% 20 « pratique A C3 16,0% 20,0% 20 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. BÉNIN Tableau A5.2.2 : Coût estimé de l'EPTen 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 778 936 145 1 081 778 0 778 158 145 303 éducatifs C2 778 936 145 1 081 778 0 778 158 145 303 Cumulé vices 2001­2015 C3 778 936 145 1 081 778 0 778 158 145 303 ser des C1 52 62 10 72 52 0 52 11 10 20 C2 52 62 10 72 52 0 52 11 10 20 Annuel Production C3 52 62 10 72 52 0 52 11 10 20 le C1 1 1 0 0 1 1 pour SIDA C2 2 2 0 0 2 2 Annuel Coût C3 1 1 0 0 1 1 C1 63 10 73 52 0 52 11 10 21 C2 64 10 74 52 0 52 12 10 22 Annuel Ensemble C3 63 10 73 52 0 52 11 10 21 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 51 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE BURKINA FASO Tableau A5.3.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 49 30,7% 8,0 17,7% 14,7% 17,1% 64,0% 10,8% 79 A seulement 40 33,3% 8,0 106 A + B 40 33,3% 4,2 10,0% 44 » C1 40 33,3% 4,2 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 48 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 48 « pratique A C3 14,7% 20,0% 47 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. BURKINA FASO Tableau A5.3.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 764 1 138 351 1 489 764 0 764 374 351 725 éducatifs C2 764 1 138 351 1 489 764 0 764 374 351 725 vices Cumulative, 2001­2015 C3 787 1 138 351 1 489 787 0 787 351 351 703 ser des C1 51 76 23 99 51 0 51 25 23 48 C2 51 76 23 99 51 0 51 25 23 48 Annuel Production C3 52 76 23 99 52 0 52 23 23 47 le C1 22 22 0 0 22 22 pour C2 22 22 0 0 22 22 SIDA Annuel Coût C3 22 22 0 0 22 22 C1 98 23 122 51 0 51 47 23 71 C2 98 23 122 51 0 51 47 23 71 Annuel Ensemble C3 98 23 122 52 0 52 46 23 69 52 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE BURUNDI Tableau A5.4.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 55 22,1% 5,3 27,5% 17,4% 20,4% 35,5% 0,0% 18 A seulement 40 33,3% 5,3 33 A + B 40 33,3% 3,9 10,0% 21 » C1 40 33,3% 3,9 10,0% 14,0% 20,4% 50,0% 10,0% 16 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 16 « pratique A C3 17,4% 20,0% 15 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. BURUNDI Tableau A5.4.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Ressources Sources de financement nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 189 270 163 433 189 0 189 81 163 244 éducatifs C2 187 270 163 433 187 0 187 84 163 247 Cumulé vices 2001­2015 C3 214 270 163 433 214 0 214 56 163 219 ser des C1 13 18 11 29 13 0 13 5 11 16 C2 12 18 11 29 12 0 12 6 11 16 Annuel Production C3 14 18 11 29 14 0 14 4 11 15 le C1 10 10 0 0 10 10 pour SIDA C2 10 10 0 0 10 10 Annuel Coût C3 10 10 0 0 10 10 C1 28 11 39 13 0 13 15 11 26 C2 28 11 39 12 0 12 15 11 26 Annuel Ensemble C3 28 11 39 14 0 14 14 11 24 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 53 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE CAMEROUN Tableau A5.5.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 65 32,5% 3,4 25,9% 15,5% 10,8% 66,3% 19,0% 24 A seulement 40 33,3% 3,5 100 A + B 40 33,3% 3,6 10,0% 82 » C1 40 33,3% 3,6 10,0% 16,0% 20,0% 50,0% 10,0% 55 a/ + B Bonne + C2 16,0% 20,0% 55 « pratique A C3 16,0% 20,0% 55 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. CAMEROUN Tableau A5.5.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 2 625 3 029 420 3 450 2 625 0 2 625 405 420 825 éducatifs C2 2 625 3 029 420 3 450 2 625 0 2 625 405 420 825 Cumulé vices 2001­2015 C3 2 625 3 029 420 3 450 2 625 0 2 625 405 420 825 ser des C1 175 202 28 230 175 0 175 27 28 55 C2 175 202 28 230 175 0 175 27 28 55 Annuel Production C3 175 202 28 230 175 0 175 27 28 55 le C1 21 21 0 0 21 21 pour C2 21 21 0 0 21 21 SIDA Annuel Coût C3 21 21 0 0 21 21 C1 223 28 251 175 0 175 48 28 76 C2 223 28 251 175 0 175 48 28 76 Annuel Ensemble C3 223 28 251 175 0 175 48 28 76 54 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE CONGO Tableau A5.6.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 61 20,3% 3,4 31,1% 26,7% 8,6% 36,6% 15,2% 17 A seulement 40 33,3% 3,5 47 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 34 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 18,0% 20,0% 50,0% 10,0% 9 a/ + B Bonne + C2 18,0% 20,0% 9 « pratique A C3 26,7% 20,0% -11 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. CONGO Tableau A5.6.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, période 2001-2015 Ressources Sources de financement & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 1 046 1 086 89 1 175 1 046 0 1 046 40 89 129 éducatifs C2 1 046 1 086 89 1 175 1 046 0 1 046 40 89 129 Cumulé vices 2001­2015 C3 1 342 1 086 89 1 175 1 086 89 1 175 0 0 -167 ser des C1 70 72 6 78 70 0 70 3 6 9 C2 70 72 6 78 70 0 70 3 6 9 Annuel Production C3 89 72 6 78 72 6 78 0 0 0 le C1 3 3 0 0 3 3 pour SIDA C2 3 3 0 0 3 3 Annuel Coût C3 3 3 3 0 0 0 C1 75 6 81 70 0 70 5 6 11 C2 75 6 81 70 0 70 5 6 11 Annuel Ensemble C3 75 6 81 75 6 81 0 0 0 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 55 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE CÔTE D'IVOIRE Tableau A5.7.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 d/ c/ Statut quo 46 22,5% 5,7 24,7% 16,5% 21,5% 49,0% 11,6% 102 A seulement 40 33,3% 5,7 187 A + B 40 33,3% 4,3 10,0% 60 » C1 40 33,3% 4,3 10,0% 18,0% 21,5% 50,0% 10,0% 42 a/ + B Bonne + C2 18,0% 20,0% 56 « pratique A C3 18,0% 20,0% 56 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. CÔTE D'IVOIRE Tableau A5.7.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 4 815 5 205 237 5 442 4 815 0 4 815 391 237 628 éducatifs C2 4 603 5 205 237 5 442 4 603 0 4 603 603 237 840 Cumulé vices 2001­2015 C3 4 603 5 205 237 5 442 4 603 0 4 603 603 237 840 ser des C1 321 347 16 363 321 0 321 26 16 42 C2 307 347 16 363 307 0 307 40 16 56 Annuel Production C3 307 347 16 363 307 0 307 40 16 56 le C1 30 30 0 0 30 30 pour SIDA C2 30 30 0 0 30 30 Annuel Coût C3 30 30 0 0 30 30 C1 377 16 393 321 0 321 56 16 72 C2 377 16 393 307 0 307 70 16 86 Annuel Ensemble C3 377 16 393 307 0 307 70 16 86 56 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE ERYTHRÉE Tableau A5.8.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 49 29,6% 7,7 19,4% 34,6% 8,0% 53,6% 10,1% 16 A seulement 40 33,3% 7,7 22 A + B 40 33,3% 4,3 10,0% 10 » C1 40 33,3% 4,3 10,0% 14,0% 20,0% 42,0% 10,0% 10 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 10 « pratique A C3 34,6% 20,0% 1 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. ERYTHRÉE Tableau A5.8.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 198 250 94 344 198 0 198 52 94 146 éducatifs C2 198 250 94 344 198 0 198 52 94 146 Cumulé vices 2001­2015 C3 325 250 94 344 250 75 325 0 19 19 ser des C1 13 17 6 23 13 0 13 3 6 10 C2 13 17 6 23 13 0 13 3 6 10 Annuel Production C3 22 17 6 23 17 5 22 0 1 1 le C1 1 1 0 0 1 1 pour SIDA C2 1 1 0 0 1 1 Annuel Coût C3 1 1 0 0 1 1 C1 18 6 24 13 0 13 4 6 11 C2 18 6 24 13 0 13 4 6 11 Annuel Ensemble C3 18 6 24 17 5 22 1 1 2 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 57 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE ETHIOPIE Tableau A5.9.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 d/ c/ Statut quo 61 20,5% 6,8 12,8% 17,8% 15,0% 46,2% 5,0% 159 A seulement 40 33,3% 6,8 332 A + B 40 33,3% 4,0 10,0% 214 » C1 40 33,3% 4,1 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 186 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 186 « pratique A C3 17,8% 20,0% 163 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. ETHIOPIE Tableau A5.9.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 2 113 2 908 1 989 4 897 2 113 0 2 113 795 1 989 2 784 éducatifs C2 2 113 2 979 1 917 4 896 2 113 0 2 113 867 1 917 2 783 Cumulé vices 2001­2015 C3 2 454 2 908 1 989 4 897 2 454 0 2 454 455 1 989 2 444 ser des C1 141 194 133 326 141 0 141 53 133 186 C2 141 199 128 326 141 0 141 58 128 186 Annuel Production C3 164 194 133 326 164 0 164 30 133 163 le C1 58 58 0 0 58 58 pour C2 60 60 0 0 60 60 SIDA Annuel Coût C3 58 58 0 0 58 58 C1 251 133 384 141 0 141 111 133 243 C2 258 128 386 141 0 141 118 128 245 Annuel Ensemble C3 251 133 384 164 0 164 88 133 220 58 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE GAMBIE Tableau A5.10.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 37 24,9% 3,7 10,6% 18,5% 16,6% 51,7% 8,5% 3 A seulement 37 33,3% 3,7 4 A + B 40 33,3% 3,6 10,0% 3 » C1 40 33,3% 3,6 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 3 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 3 « pratique A C3 18,5% 20,0% 2 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. GAMBIE Tableau A5.10.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 140 170 17 187 140 0 140 31 17 47 éducatifs C2 140 170 17 187 140 0 140 31 17 47 Cumulé vices 2001­2015 C3 164 170 17 187 164 0 164 7 17 23 ser C1 9 11 1 12 9 0 9 2 1 3 des C2 9 11 1 12 9 0 9 2 1 3 Annuel Production C3 11 11 1 12 11 0 11 0 1 2 le C1 1 1 0 0 1 1 pour C2 1 1 0 0 1 1 SIDA Annuel Coût C3 1 1 0 0 1 1 C1 12 1 13 9 0 9 3 1 4 C2 12 1 13 9 0 9 3 1 4 Annuel Ensemble C3 12 1 13 11 0 11 1 1 2 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 59 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE GHANA Tableau A5.11.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 34 17,7% 3,6 5,0% 21,8% 17,6% 37,2% 18,0% 29 A seulement 34 33,3% 3,6 44 A + B 40 33,3% 3,5 5,0% 25 » C1 40 33,3% 3,5 5,0% 18,0% 20,0% 50,0% 10,0% 21 a/ + B Bonne + C2 18,0% 20,0% 21 « pratique A C3 21,8% 20,0% 8 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. GHANA Tableau A5.11.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 1 499 1 604 207 1 812 1 499 0 1 499 105 207 312 éducatifs C2 1 499 1 604 207 1 812 1 499 0 1 499 105 207 312 Cumulé vices 2001­2015 C3 1 692 1 604 207 1 812 1 604 88 1 692 0 120 120 ser des C1 100 107 14 121 100 0 100 7 14 21 C2 100 107 14 121 100 0 100 7 14 21 Annuel Production C3 113 107 14 121 107 6 113 0 8 8 le C1 12 12 0 0 12 12 pour SIDA C2 12 12 0 0 12 12 Annuel Coût C3 12 12 0 0 12 12 C1 119 14 133 100 0 100 19 14 33 C2 119 14 133 100 0 100 19 14 33 Annuel Ensemble C3 119 14 133 107 6 113 12 8 20 60 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE GUINÉE Tableau A5.12.1 Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 49 34,7% 2,7 23,3% 11,1% 18,1% 37,2% 16,1% 28 A seulement 40 34,7% 3,5 57 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 48 C1 40 33,3% 3,5 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 35 a/ + B + C2 14,0% 20,0% 35 «Bonne pratique» A C3 14,0% 20,0% 35 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de «bonne pratiquee», voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la «bonne pratique» (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. GUINÉE Tableau A5.12.2 Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de «bonnes pratiques» (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 790 1 141 181 1 322 790 0 790 351 181 532 éducatifs C2 790 1 141 181 1 322 790 0 790 351 181 532 Cumulé 2001-2015 vices C3 790 1 141 181 1 322 790 0 790 351 181 532 ser C1 53 76 12 88 53 0 53 23 12 35 des C2 53 76 12 88 53 0 53 23 12 35 Annuel Production C3 53 76 12 88 53 0 53 23 12 35 le C1 2 2 0 0 2 2 pour C2 2 2 0 0 2 2 SIDA Annuel Coût C3 2 2 0 0 2 2 C1 78 12 90 53 0 53 25 12 38 C2 78 12 90 53 0 53 25 12 38 Annuel Ensemble C3 78 12 90 53 0 53 25 12 38 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 61 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE GUINÉE BISSAU Tableau A5.13.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 37 34,3% 1,6 27,1% 19,6% 9,8% 35,0% 8,5% 3 A seulement 37 34,3% 3,5 7 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 5 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 3 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 3 « pratique A C3 14,0% 20,0% 2 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. GUINÉE BISSAU Tableau A5.13.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, période 2001-2015 Ressources Sources de financement & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 55 87 18 105 55 0 55 32 18 50 éducatifs C2 55 87 18 105 55 0 55 32 18 50 Cumulé vices 2001­2015 C3 68 87 18 105 68 0 68 19 18 37 ser des C1 4 6 1 7 4 0 4 2 1 3 C2 4 6 1 7 4 0 4 2 1 3 Annuel Production C3 5 6 1 7 5 0 5 1 1 2 le C1 0 0 0 0 0 0 pour SIDA C2 0 0 0 0 0 0 Annuel Coût C3 0 0 0 0 0 0 C1 6 1 7 4 0 4 3 1 4 C2 6 1 7 4 0 4 3 1 4 Annuel Ensemble C3 6 1 7 5 0 5 2 1 3 62 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE KENYA Tableau A5.14.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 31 4,2% 5,3 14,2% 24,2% 26,2% 44,2% 2,2% 53 A seulement 31 33,3% 5,3 178 A + B 40 33,3% 4,7 10,0% 16 » C1 40 33,3% 4,8 10,0% 16,0% 26,2% 50,0% 10,0% 61 a/ + B Bonne + C2 16,0% 20,0% 113 « pratique A C3 24,2% 20,0% 32 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. KENYA Tableau A5.14.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 5 517 6 436 0 6 436 5 517 0 5 517 919 0 919 éducatifs C2 4 734 6 436 0 6 436 4 734 0 4 734 1 702 0 1 702 Cumulé vices 2001­2015 C3 5 959 6 436 0 6 436 5 959 0 5 959 477 0 477 ser des C1 368 429 0 429 368 0 368 61 0 61 C2 316 429 0 429 316 0 316 113 0 113 Annuel Production C3 397 429 0 429 397 0 397 32 0 32 le C1 38 0 38 0 0 38 38 pour SIDA C2 38 0 38 0 0 38 38 Annuel Coût C3 38 0 38 0 0 38 38 C1 4 670 0 467 368 0 368 99 0 99 C2 4 670 0 467 316 0 316 152 0 152 Annuel Ensemble C3 467 0 467 397 0 397 70 0 70 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 63 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE LESOTHO Tableau A5.15.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 45 29,9% 6,6 18,3% 35,9% 22,2% 40,2% 0,0% 5 A seulement 40 33,3% 6,6 12 A + B 40 33,3% 5,0 10,0% 0 » C1 40 33,3% 5,2 10,0% 18,0% 22,2% 50,0% 10,0% 7 a/ + B Bonne + C2 18,0% 20,0% 9 « pratique A C3 35,9% 20,0% -6 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. LESOTHO Tableau A5.15.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 565 659 15 674 565 0 565 94 15 108 éducatifs C2 534 659 15 674 534 0 534 125 15 140 Cumulé vices 2001­2015 C3 763 659 15 674 659 15 674 0 0 -90 ser des C1 38 44 1 45 38 0 38 6 1 7 C2 36 44 1 45 36 0 36 8 1 9 Annuel Production C3 51 44 1 45 44 1 45 0 0 0 le C1 3 3 0 0 3 3 pour C2 3 3 0 0 3 3 SIDA Annuel Coût C3 3 3 3 0 0 0 C1 46 1 47 38 0 38 9 1 10 C2 46 1 47 36 0 36 11 1 12 Annuel Ensemble C3 46 1 47 46 1 47 0 0 0 64 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE MADAGASCAR Tableau A5.16.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 54 42,4% 3,3 33,0% 10,6% 18,8% 54,7% 22,0% 23 A seulement 40 424% 3,5 50 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 25 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 14,0% 20,0% 42,0 10,0% 33 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 33 « pratique A C3 14,0% 20,0% 33 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. MADAGASCAR Tableau A5.16.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 874 1 053 314 1 367 874 0 874 180 314 494 éducatifs C2 874 1 053 314 1 367 874 0 874 180 314 494 Cumulé vices 2001­2015 C3 874 1 053 314 1 367 874 0 874 180 314 494 ser des C1 58 70 21 91 58 0 58 12 21 33 C2 58 70 21 91 58 0 58 12 21 33 Annuel Production C3 58 70 21 91 58 0 58 12 21 33 le C1 0 0 0 0 0 0 pour SIDA C2 0 0 0 0 0 0 Annuel Coût C3 0 0 0 0 0 0 C1 70 21 91 58 0 58 12 21 33 C2 70 21 91 58 0 58 12 21 33 Annuel Ensemble C3 70 21 91 58 0 58 12 21 33 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 65 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE MALAWI Tableau A5.17.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 d/ c/ Statut quo 53 14,0% 4,0 14,7% 18,1% 19,8% 49,2% 2,0% 2 A seulement 40 33,3% 4,0 24 A + B 40 33,3% 3,7 10,0% 19 » C1 40 33,3% 3,7 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 19 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 19 « pratique A C3 18,1% 20,0% 13 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. MALAWI Tableau A5.17.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 491 633 136 769 491 0 491 142 136 278 éducatifs C2 491 633 136 769 491 0 491 142 136 278 Cumulé vices 2001­2015 C3 571 633 136 769 571 0 571 62 136 198 ser des C1 33 42 9 51 33 0 33 9 9 19 C2 33 42 9 51 33 0 33 9 9 19 Annuel Production C3 38 42 9 51 38 0 38 4 9 13 le C1 20 20 0 0 20 20 pour SIDA C2 20 20 0 0 20 20 Annuel Coût C3 20 20 0 0 20 20 C1 62 9 71 33 0 33 30 9 39 C2 62 9 71 33 0 33 30 9 39 Annuel Ensemble C3 62 9 71 38 0 38 24 9 33 66 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE MALI Tableau A5.18.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 61 31,1% 6,1 17,9% 16,8% 13,7% 42,1% 21,2% 54 A seulement 40 33,3% 6,1 91 A + B 40 33,3% 3,8 10,0% 53 » C1 40 33,3% 3,8 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 51 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 51 « pratique A C3 16,8% 20,0% 45 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. MALI Tableau A5.18.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 676 1 014 427 1 442 676 0 676 339 427 766 éducatifs C2 676 1 014 427 1 442 676 0 676 339 427 766 Cumulé vices 2001­2015 C3 762 1 014 427 1 442 762 0 762 252 427 679 ser des C1 45 68 28 96 45 0 45 23 28 51 C2 45 68 28 96 45 0 45 23 28 51 Annuel Production C3 51 68 28 96 51 0 51 17 28 45 le C1 4 4 0 0 4 4 pour C2 4 4 0 0 4 4 SIDA Annuel Coût C3 4 4 0 0 4 4 C1 71 28 100 45 0 45 26 28 55 C2 71 28 100 45 0 45 26 28 55 Annuel Ensemble C3 71 28 100 51 0 51 20 28 49 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 67 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE MAURITANIE Tableau A5.19.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 48 18,2% 5,1 16,0% 26,5% 13,7% 49,0% 1,8% 6 A seulement 40 33,3% 5,1 16 A + B 40 33,3% 4,0 10,0% 8 » C1 40 33,3% 4,0 10,0% 16,0% 20,0% 50,0% 10,0% 7 a/ + B Bonne + C2 16,0% 20,0% 7 « pratique A C3 26,5% 20,0% -1 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. MAURITANIE Tableau A5.19.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 343 406 48 454 343 0 343 63 48 111 éducatifs C2 343 406 48 454 343 0 343 63 48 111 Cumulé vices 2001­2015 C3 466 406 48 454 406 48 454 0 0 -12 ser des C1 23 27 3 30 23 0 23 4 3 7 C2 23 27 3 30 23 0 23 4 3 7 Annuel Production C3 31 27 3 30 27 3 30 0 0 0 le C1 0 0 0 0 0 0 pour C2 0 0 0 0 0 0 SIDA Annuel Coût C3 0 0 0 0 0 0 C1 27 3 30 23 0 23 4 3 8 C2 27 3 30 23 0 23 4 3 8 Annuel Ensemble C3 27 3 30 27 3 30 0 0 0 68 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE MOZAMBIQUE Tableau A5.20.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 c/ d/ Statut quo 54 26,1% 3,2 23,7% 11,3% 18,1% 46,4% 0,0% 27 A seulement 40 33,3% 3,5 75 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 59 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 14,0% 20,0% 42,0% 10,0% 37 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 37 « pratique A C3 14,0% 20,0% 37 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. MOZAMBIQUE Tableau A5.20.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 1 206 1 552 209 1 761 1 206 0 1 206 346 209 555 éducatifs C2 1 206 1 552 209 1 761 1 206 0 1 206 346 209 555 Cumulé vices 2001­2015 C3 1 206 1 552 209 1 761 1 206 0 1 206 346 209 555 ser des C1 80 103 14 117 80 0 80 23 14 37 C2 80 103 14 117 80 0 80 23 14 37 Annuel Production C3 80 103 14 117 80 0 80 23 14 37 le C1 17 17 0 0 17 17 pour C2 17 17 0 0 17 17 SIDA Annuel Coût C3 17 17 0 0 17 17 C1 120 14 134 80 0 80 40 14 54 C2 120 14 134 80 0 80 40 14 54 Annuel Ensemble C3 120 14 134 80 0 80 40 14 54 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 69 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE NÍGER Tableau A5.21.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 d/ c/ Statut quo 37 25,9% 9,6 13,0% 9,1% 31,5% 62,0% 4,0% 135 A seulement 37 33,3% 9,6 146 A + B 40 33,3% 4,2 10,0% 52 » C1 40 33,3% 4,3 10,0% 14,0% 26,0% 50,0% 10,0% 46 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 53 « pratique A C3 14,0% 20,0% 53 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. NÍGER Tableau A5.21.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 796 1 078 403 1 481 796 0 796 282 403 685 éducatifs C2 684 1 078 403 1 481 684 0 684 394 403 797 Cumulé vices 2001­2015 C3 684 1 078 403 1 481 684 0 684 394 403 797 ser des C1 53 72 27 99 53 0 53 19 27 46 C2 46 72 27 99 46 0 46 26 27 53 Annuel Production C3 46 72 27 99 46 0 46 26 27 53 le C1 3 3 0 0 3 3 pour SIDA C2 3 3 0 0 3 3 Annuel Coût C3 3 3 0 0 3 3 C1 74 27 101 53 0 53 21 27 48 C2 74 27 101 46 0 46 29 27 56 Annuel Ensemble C3 74 27 101 46 0 46 29 27 56 70 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE NIGERIA Tableau A5.22.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 39 9,1% 4,9 1,0% 46,1% 9,9% 41,0% 1,0% 352 A seulement 39 33,3% 4,9 654 A + B 40 33,3% 4,1 1,0% 425 » C1 40 33,3% 4,1 1,0% 18,0% 20,0% 50,0% 10,0% 214 a/ + B Bonne + C2 18,0% 20,0% 214 « pratique A C3 46,1% 20,0% -642 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. NIGERIA Tableau A5.22.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 19 123 20 502 1 831 22 333 19 123 0 19 123 1 380 1 831 3 210 éducatifs C2 19 123 20 502 1 831 22 333 19 123 0 19 123 1 380 1 831 3 210 Cumulé vices 2001­2015 C3 31 966 20 502 1 831 22 333 20 502 1 831 22 333 0 0 -9 633 ser des C1 1 275 1 367 122 1 489 1 275 0 1 275 92 122 214 C2 1 275 1 367 122 1 489 1 275 0 1 275 92 122 214 Annuel Production C3 2 131 1 367 122 1 489 1 367 122 1 489 0 0 0 le C1 113 113 0 0 113 113 pour C2 113 113 0 0 113 113 SIDA Annuel Coût C3 113 113 113 0 0 0 C1 1 480 122 1 602 1 275 0 1 275 205 122 327 C2 1 480 122 1 602 1 275 0 1 275 205 122 327 Annuel Ensemble C3 1 480 122 1 602 1 480 122 1 602 0 0 0 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 71 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE OUGANDA Tableau A5.23.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 41 26,2% 2,9 9,8% 10,8% 30,1% 53,2% 2,0% 14 A seulement 40 33,3% 3,5 63 A + B 40 33,3% 3,5 9,8% 63 » C1 40 33,3% 3,5 9,8% 14,0% 26,0% 50,0% 10,0% 41 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 63 « pratique A C3 14,0% 20,0% 63 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. OUGANDA Tableau A5.23.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 2 583 2 930 210 3 140 2 523 0 2 523 407 210 617 éducatifs C2 2 189 2 930 210 3 140 2 189 0 2 189 741 210 951 Cumulé vices 2001­2015 C3 2 189 2 930 210 3 140 2 189 0 2 189 741 210 951 ser des C1 168 195 14 209 168 0 168 27 14 41 C2 146 195 14 209 146 0 146 49 14 63 Annuel Production C3 146 195 14 209 146 0 146 49 14 63 le C1 47 47 0 0 47 47 pour Annuel C2 47 47 0 0 47 47 SIDA Coût C3 47 47 0 0 47 47 C1 242 14 256 168 0 168 74 14 88 C2 242 14 256 146 0 146 96 14 110 Annuel Ensemble C3 242 14 256 146 0 146 96 14 110 72 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE REPUBLIQUE CENTRE AFRICAINE Tableau A5.24.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 79 28,5% 4,9 32,8% 9,6% 12,5% 52,4% 3,3% 14 A seulement 40 33,3% 4,9 32 A + B 40 33,3% 3,7 10,0% 19 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 10 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 10 « pratique A C3 14,0% 20,0% 10 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. REPUBLIQUE CENTRE AFRICAINE Tableau A5.24.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 232 273 103 376 232 0 232 41 103 143 éducatifs C2 232 273 103 376 232 0 232 41 103 143 Cumulé vices 2001­2015 C3 232 273 103 376 232 0 232 41 103 143 ser des C1 15 18 7 25 15 0 15 3 7 10 C2 15 18 7 25 15 0 15 3 7 10 Annuel Production C3 15 18 7 25 15 0 15 3 7 10 le C1 4 4 0 0 4 4 pour C2 4 4 0 0 4 4 SIDA Annuel Coût C3 4 4 0 0 4 4 C1 22 7 29 15 0 15 7 7 14 C2 22 7 29 15 0 15 7 7 14 Annuel Ensemble C3 22 7 29 15 0 15 7 7 14 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 73 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Tableau A5.25.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 d/ c/ Statut quo 42 10,3% 0,9 15,0% 10,6% 3,2% 65,1% 10,0% 109 A seulement 40 33,3% 3,5 198 A + B 40 33,3% 3,5 10,0% 187 » C1 40 33,3% 3,5 10,0% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 146 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 146 « pratique A C3 14,0% 20,0% 146 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Tableau A5.25.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 814 1 456 1 542 2 998 814 0 814 642 1 542 2 185 éducatifs C2 814 1 456 1 542 2 998 814 0 814 642 1 542 2 185 Cumulé vices 2001­2015 C3 814 1 456 1 542 2 998 814 0 814 642 1 542 2 185 ser des C1 54 97 103 200 54 0 54 43 103 146 C2 54 97 103 200 54 0 54 43 103 146 Annuel Production C3 54 97 103 200 54 0 54 43 103 146 le C1 34 34 0 0 34 34 pour SIDA C2 34 34 0 0 34 34 Annuel Coût C3 34 34 0 0 34 34 C1 131 103 234 54 0 54 77 103 180 C2 131 103 234 54 0 54 77 103 180 Annuel Ensemble C3 131 103 234 54 0 54 77 103 180 74 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE RWANDA Tableau A5.26.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 52 8,6% 4,0 36,1% 9,8% 32,6% 44,7% 0,8% 18 A seulement 40 33,3% 4,0 47 A + B 40 33,3% 3,7 10,0% 27 » C1 40 33,3% 3,7 10,0% 14,0% 26,0% 50,0% 10,0% 15 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 21 « pratique A C3 14,0% 20,0% 21 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. RWANDA Tableau A5.26.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, période 2001-2015 Ressources Sources de financement & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 682 739 165 904 682 0 682 58 165 222 éducatifs C2 591 739 165 904 591 0 591 148 165 313 Cumulé vices 2001­2015 C3 591 739 165 904 591 0 591 148 165 313 ser des C1 45 49 11 60 45 0 45 4 11 15 C2 39 49 11 60 39 0 39 10 11 21 Annuel Production C3 39 49 11 60 39 0 39 10 11 21 le C1 14 14 0 0 14 14 pour SIDA C2 14 14 0 0 14 14 Annuel Coût C3 14 14 0 0 14 14 C1 63 11 74 45 0 45 18 11 29 C2 63 11 74 39 0 39 24 11 35 Annuel Ensemble C3 63 11 74 39 0 39 24 11 35 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 75 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE SÉNÉGAL Tableau A5.27.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 55 36,6% 4,9 13,6% 18,1% 18,6% 43,9% 10,7% 48 A seulement 40 33,3% 4,9 80 A + B 40 33,3% 4,0 10,0% 56 » C1 40 33,3% 4,0 10,0% 16,0% 20,0% 50,0% 10,0% 52 a/ + B Bonne + C2 16,0% 20,0% 52 « pratique A C3 18,1% 20,0% 44 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. SÉNÉGAL Tableau A5.27.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 1 543 2 043 282 2 324 1 543 0 1 543 500 282 782 éducatifs C2 1 543 2 043 282 2 324 1 543 0 1 543 500 282 782 Cumulé vices 2001­2015 C3 1 658 2 043 282 2 324 1 658 0 1 658 384 282 666 ser C1 103 136 19 155 103 0 103 33 19 52 des C2 103 136 19 155 103 0 103 33 19 52 Annuel Production C3 111 136 19 155 111 0 111 26 19 44 le C1 3 3 0 0 3 3 pour C2 3 3 0 0 3 3 SIDA Annuel Coût C3 3 3 0 0 3 3 C1 139 19 158 103 0 103 37 19 55 C2 139 19 158 103 0 103 37 19 55 Annuel Ensemble C3 139 19 158 111 0 111 29 19 48 76 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE SIERRA LEONE Tableau A5.28.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 40 33,1% 4,3 9,3% 11,4% 30,4% 51,3% 0,0% 13 A seulement 40 33,3% 4,3 13 A + B 40 33,3% 3,8 9,3% 11 » C1 40 33,3% 3,8 9,3% 14,0% 26,0% 50,0% 10,0% 8 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 10 « pratique A C3 14,0% 20,0% 10 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. SIERRA LEONE Tableau A5.28.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 261 288 88 376 261 0 261 27 88 115 éducatifs C2 227 288 88 376 227 0 227 62 88 150 Cumulé vices 2001­2015 C3 227 288 88 376 227 0 227 62 88 150 ser des C1 17 19 6 25 17 0 17 2 6 8 C2 15 19 6 25 15 0 15 4 6 10 Annuel Production C3 15 19 6 25 15 0 15 4 6 10 le C1 4 4 0 0 4 4 pour SIDA C2 4 4 0 0 4 4 Annuel Coût C3 4 4 0 0 4 4 C1 23 6 29 17 0 17 5 6 11 C2 23 6 29 15 0 15 8 6 14 Annuel Ensemble C3 23 6 29 15 0 15 8 6 14 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 77 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE SOUDAN Tableau A5.29.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 28 22,5% 2,2 1,2% 11,1% 16,2% 50,5% 0,0% 131 A seulement 28 33,3% 3,5 301 A + B 40 33,3% 3,5 1,2% 180 » C1 40 33,3% 3,5 1,2% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 105 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 105 « pratique A C3 14,0% 20,0% 105 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. SOUDAN Tableau A5.29.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 3 078 4 349 297 4 646 3 078 0 3 078 1 271 297 1 568 éducatifs C2 3 078 4 349 297 4 646 3 078 0 3 078 1 271 297 1 568 Cumulé vices 2001­2015 C3 3 078 4 349 297 4 646 3 078 0 3 078 1 271 297 1 568 ser des C1 205 290 20 310 205 0 205 85 20 105 C2 205 290 20 310 205 0 205 85 20 105 Annuel Production C3 205 290 20 310 205 0 205 85 20 105 le C1 3 3 0 0 3 3 pour SIDA C2 3 3 0 0 3 3 Annuel Coût C3 3 3 0 0 3 3 C1 292 20 312 205 0 205 87 20 107 C2 292 20 312 205 0 205 87 20 107 Annuel Ensemble C3 292 20 312 205 0 205 87 20 107 78 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE TANZANIE Tableau A5.30.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 40 11,2% 3,6 3,2% 10,9% 16,4% 63,0% 0,0% 87 A seulement 40 33,3% 3,6 128 A + B 40 33,3% 3,5 3,2% 125 » C1 40 33,3% 3,5 3,2% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 80 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 80 « pratique A C3 14,0% 20,0% 80 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. TANZANIE Tableau A5.30.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 2 454 3 234 413 3 646 2 454 0 2 454 780 413 1 193 éducatifs C2 2 454 3 234 413 3 646 2 454 0 2 454 780 413 1 193 Cumulé vices 2001­2015 C3 2 454 3 234 413 3 646 2 454 0 2 454 780 413 1 193 ser des C1 164 216 28 243 164 0 164 52 28 80 C2 164 216 28 243 164 0 164 52 28 80 Annuel Production C3 164 216 28 243 164 0 164 52 28 80 le C1 43 43 0 0 43 43 pour C2 43 43 0 0 43 43 SIDA Annuel Coût C3 43 43 0 0 43 43 C1 259 28 286 164 0 164 95 28 123 C2 259 28 286 164 0 164 95 28 123 Annuel Ensemble C3 259 28 286 164 0 164 95 28 123 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 79 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE TCHAD Tableau A5.31.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 72 34,2% 4,8 24,6% 8,0% 20,9% 65,5% 8,8% 21 A seulement 40 33,3% 4,8 48 A + B 40 33,3% 3,9 10,0% 36 » C1 40 33,3% 3,9 10,0% 14,0% 20,9% 50,0% 10,0% 30 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 30 « pratique A C3 14,0% 20,0% 30 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. TCHAD Tableau A5.31.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 430 584 290 873 430 0 430 154 290 444 éducatifs C2 418 584 290 873 418 0 418 165 290 455 Cumulé vices 2001­2015 C3 418 584 290 873 418 0 418 165 290 455 ser des C1 29 39 19 58 29 0 29 10 19 30 C2 28 39 19 58 28 0 28 11 19 30 Annuel Production C3 28 39 19 58 28 0 28 11 19 30 le C1 5 5 0 0 5 5 pour C2 5 5 0 0 5 5 SIDA Annuel Coût C3 5 5 0 0 5 5 C1 44 19 63 29 0 29 15 19 34 C2 44 19 63 28 0 28 16 19 35 Annuel Ensemble C3 44 19 63 28 0 28 16 19 35 80 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE TOGO Tableau A5.32.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/enseignants b/ des effectifs PIB éducation d'éducation écoles privées 2001­2015 c/ d/ Statut quo 45 25,2% 4,5 27,0% 14,9% 25,6% 48,3% 35,6% 3 A seulement 40 33,3% 4,5 10 A + B 40 33,3% 3,7 10,0% -2 » C1 40 33,3% 3,6 10,0% 14,0% 25,6% 50,0% 10,0% 7 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 12 « pratique A C3 14,9% 20,0% 11 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. TOGO Tableau A5.32.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, Ressources Sources de financement période 2001-2015 & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 531 529 107 636 529 2 531 0 105 105 éducatifs C2 460 529 107 636 460 0 460 69 107 176 Cumulé vices 2001­2015 C3 478 529 107 636 478 0 478 51 107 158 ser des C1 35 35 7 42 35 0 35 0 7 7 C2 31 35 7 42 31 0 31 5 7 12 Annuel Production C3 32 35 7 42 32 0 32 3 7 11 le C1 8 8 0 0 8 8 pour C2 8 8 0 0 8 8 SIDA Annuel Coût C3 8 8 0 0 8 8 C1 43 7 50 35 0 35 8 7 15 C2 43 7 50 31 0 31 13 7 20 Annuel Ensemble C3 43 7 50 32 0 32 12 7 19 LE FINACEMENT DE L'EDUCATION POUR TOUSLE ENFINANCEMENT 2015: SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE DE L'EDUCATION POUR TOUS EN 2015: 81 SIMULATIONS POUR 33 PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE ZAMBIE Tableau A5.33.1 : Le besoin de financement extérieur pour l'EPT en 2015 selon les différents scénarios A: Mesures pour la qualité B: Mesures d'efficacité C: Mesures sur le financement Recettes de l'Etat Primaire en % Besoin moyen Dépenses autre Salaire annuel Redoublants des dépenses % d'élèves annuel de Scénario Rapport que le salaire moyen des en % En % du % pour courantes dans les financement de politique élève-maître des maîtres a/ enseignantsb/ des effectifs PIB éducation d'éducation c/ écoles privées 2001­2015 d/ Statut quo 50 21,7% 2,7 6,2% 18,8% 12,3% 43,2% 1,6% 10 A seulement 40 33,3% 3,5 40 A + B 40 33,3% 3,5 6,2% 40 » C1 40 33,3% 3,5 6,2% 14,0% 20,0% 50,0% 10,0% 25 a/ + B Bonne + C2 14,0% 20,0% 25 « pratique A C3 18,8% 20,0% 17 Note: Les cellules grisées sont sans objets. Concernant les politiques éducatives groupées sous le terme de « bonne pratiquee », voir tableau précédent où les mesures sont détaillées sous trois rubriques -la qualité, l'efficacité et la mobilisation des ressources nationales pour l'enseignement primaire. a/ Se réfère aux hypothèses de simulation qui correspondent à la « bonne pratique » (A+B+C1), (A+B+C2) ou (A+B+C3). A l'exeption de l'Angola, l'Erythrée, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal et de la Zambie, C2 et C3 sont identiques. b/ en multiple du PIB par tête. c/ En pourcentage des dépenses publiques courantes pour le secteur de l'éducation. d/ En millions de $US de 2000 ; (Il s'agit de l'écart entre le coût total des services sans l'impact du SIDA) et les ressources publiques nationales mobilisées pour les financer. ZAMBIE Tableau A5.33.2 : Coût estimé de l'EPT en 2015 et sources de financement selon trois scénarios de « bonnes pratiques » (millions de $US de 2000) Catégorie de dépenses, période 2001-2015 Ressources Sources de financement & scénario de simulation nationales Coût de l'EPTen 2015 Ressources nationales Financement extérieur A + B + (C1, C2 ou C3) mobilisées Courant Capital Total Courant Capital Total Courant Capital Total C1 619 866 131 996 619 0 619 247 131 378 éducatifs C2 619 866 131 996 619 0 619 247 131 378 Cumulé vices 2001­2015 C3 747 866 131 996 747 0 747 119 131 249 ser des C1 41 58 9 66 41 0 41 16 9 25 C2 41 58 9 66 41 0 41 16 9 25 Annuel Production C3 50 58 9 66 50 0 50 8 9 17 le C1 29 29 0 0 29 29 pour SIDA C2 29 29 0 0 29 29 Annuel Coût C3 29 29 0 0 29 29 C1 86 9 95 41 0 41 45 9 54 C2 86 9 95 41 0 41 45 9 54 Annuel Ensemble C3 86 9 95 50 0 50 37 9 45 82 RÉCAPITULATIF DU COÛT AGRÉGÉ DE L'EPT POUR L'AFRIQUE