fiLE COpy BANQUE INTERNATlONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT DOCUMENT A USAGE INTERNE Rapport No. 487 a ..NIR SITUATION ECONOMIQUE ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU NIGER (en trois volumes) VOLUME III. LE SECTEUR AGRICOLE (Annexes) Bureau ~g1onal Afr1~ue de l'quast le·6·se.pteab'1'e 1974 1'IADUCI10N NON'()PPICIELLE A TITRlt D'iNPORMA11ON CI rapport 1 ." ~ · It. . . IXclUIi' du penonnel du Groupe de II IInqIll It I de, fin, offk:lel1ll .......t. II .. peut ftre publl4, cit' ou ftoqu6 Alii 1'luto_tJon du Groupe de II .nq-.IecJ'I.'...·..~tK · IUCUM mlnlire 10ft exactitude 011 10ft Cll'lCt6re IxhaUltlf. Taux de change Avant 1969: uS!> 1,00 == FCFA 247 Ann6es 1969-1971: uS!> 1,00 = FCFA 278 Ann6e 1972: uS!> 1,00 :: FCFA 252 Ann6e 1973: uS!> 1,00 :: FCFA 222 .Ann6e 1974 et au- deli: uS!> 1,00 = FCFA 250 Exercice 1er octobre au 30 septembre " LISTE DES Al~NEXES I - La sE!cheresse II- Le point de la recherche agronomique III - L'eau en zone rurale et l'OFEDES IV - L'exportation maraichere: la SONIPRIM V- Projet Badeguicheri VI- Projet de developpement rural de la region de Zinder VII - Projet de developpement rural integre de Maradi VIII - Projet de developpement rural du departementde Dosso IX - L'embouche bovine industrielle i partir de cultures fourrageres irriguees: Ie projet de Tiaguirire X - L'amenagement hydro-agricole des cuvettes du fleuve Niger XI - Liste des projets inscrits au programme d'urgence (1973) XII- Liste d' etudes de pre-investissement XIII - Institutions de commercialisation XIV - Projections de production, exploitations et investissetents Le present rapport est fonde sur 1es conclusions de 1a mission economique qui s 'est rendue au Niger en octobre-novembre 1973. Cette mission se composait de ~lH. L. De Azcarate (chef), p. Streng (economiste) et R~ Sordoillet (ingenieur du l'/nie rural, consultant). Ce volume a ete etabli par MH. Sordoillet et de lIZ carate. ABREVIATIONS UTILlSEES BDRN Banque de neveloppement de la Republique du Niger CCCE Caisse Centrale de Cooperation Econamique (France) CFDl' CompagnieFranQaise pour Ie neveloppement des Fibres Textiles CNCA Caisse Nationale de Credit Agricole CSPPN Caisse de stabilisation des Prix des Produits du Niger FAC Fonds d'Aide et de Cooperation (France) FED Fonds Europeen de neveloppement FNI Fonds National d'Investissement I RAT Institut de Recherche d'Agronomie Tropicale l'inistere de 1 'Economie Rurale NITEX Societe Nigerienne des Textiles OCDN Organisation Commune Dahomey-Niger des Chemins de Fer et des Transports OFEDES Office des Eaux du Sous-Sol aLANI Office du Lait du Niger OPilN Office des Produits Vivriers du Niger SEPANI Societe d'Exploitation des Produits d'Arachide du Niger SHN Societe des Huileries du Niger SICONIGER Societe Industrielle et Commerciale du Niger SNC Societe Nationale de Cimenterie SONARA Societe Nigerienne de C~~ercialisation de l'Arachide OONERAN Societe Nigerienne d'Exploitation des Ressources Animales SONICERAM Societe Nigerienne de Ceramiques SONIFAAE Societe Nigerienne de Fabrication de Meubles Metalliques SONIPRm Societe Nigerienne des Primeurs SOTRAl'IL Societe de Transformation du Mil et du Sorgho UNCC union Nigerienne de Credit et de Coooeration DOW' pi WI · IIIgIll !l1H!U£ll ~···km2 INp1ct.'tI\ll' .ggUYX PNB PAR TETE EN DOLLARS Ell (BASE ATLAS DE LA BIRD) 1.1 130 90 £/ 100 !U 120 !U 260 !U Taux de m,:,rtalite brut 1. 000) LOaD) 52 27 -;./ c/ 52 2~ !!I if 24 ~, -, 49 d .· 1 49 18 44 XOrtalit~ infantile (pour 1.000 de naiseaocee vivantes) 200 ""i/ 94 !i Espe:rance de vie h 1a naissance (annees) 37 s./ 42 39 4B 42 Taux de reproduction brut 3.5 3,0 TaU'll: d' accroissen'Jent de 1a population "if 2,9 &1 I!.! I!.! 2,113/ Taux d' accroissement de 13 population urbai.ne !U 7h/ jJ il 4 ~/ R~partition de 18 population selon 1 'ige (pourcentages) 0-14 44 1/ 45 44 m/ 45 42 ;;;/ .. 15-64 II 18 charge d' une personne act! ve '.if 531/ 31/ 1,6 !!f 52 3 1,0 4 1. 1 i/ :lll 52 3 1,0 Q:! 4 1,1 n/ urba1ne ('% de la population tota1e) 6!U 6 if jJ 29 ] dv USOA Economic Research Service (Service e::rp1oyant ::'a 3t!itt.O,::' e de ~cnvar5ion en col1.ars uti lis~e pour l' Atlas de recherche economique du Minist~re de l' egTH'ultare des Etats-Dnis) 1972 de la E:.w. Ie niveau minirrrum de consommation pI'ot2irr-::'c.>2. ';iX personne pour taus ;~~;r~es ~:~::c~~~~e=ee~\:go lea pay:!! est de 60 g jour, don;:: Ie .!; de .:-,.~~. .:e:.~cs animales Olt 10 g f; se au :: de l~gumineuses. Ce est plus S.c.5 q:.le :"1 mandiale !!! Nombra de pe-:-s{);lnaS sghs os moins de 15 ar.s ou de 65 ana et plus par pos~e par 13 personne ;-,2."[" rAppOrt at;. ?.;-rsonn.es agee!> de IE k 64 ans. animales 1a Enquet sur §} Les chiffres ~:::ablis par la FAQ qui des 7' Certa.ines :lnc1iquent qUE Ie tau>:: de mortalit~ inf,antile niveaux de ;;;,o:lsommation calorique n~cesaldre 1 a 4) utilise, en premUre app:r-oximation. comme activite et c.'vne saG.~e norma1es cOllipte tenu la temp~rature dans lee d1f£erents p,ays. au poids moyen des habitants et de la r~partition total d' enfants selon sexe Bt ~ge de la population. ~! Terres arableS et tern~s sous cu:"C\.lres permanentee, 1969; !V 1972; 1959-60; dt 1965-70, estimation de l'ONU; Estimacion: f! 1968,; tJ 1960-72; h/ Definition non disponib1e; jJ routes villes et zoneS planif1catio;:; urbaine et tous centres de if 63 ville;; de St. Louis, n,H~s, Kaolack, Diourbel et Ziguinchor; 1/ Estimation bliS~e sur une enquete par sondage; ~/ ,, !s~11 _" R~gion de Cap Vert et Rapport de 1a population de moins de 15 ans et de 65 ans et plus a la population active; E.I Estimation baaee sur une t966; la active de la ville de Niamey, 1s population nomade et les etrangers; Estit'll8tion de la FAO; Re',se1g"."',nt ~l 1963; ::/ gouvernementaux; :d 1964~66; ~ Non les ~co1es priv~es d 'eu,se'gnem'me p""e.sSlom,. £~~6~:ne:;7'2r.: p;,;.~-:;.ic seu1emerrc; Non compris Is formation de personnel enseignant; !!.I 196'1; ~! Unit~s '* Le Senegal a et ehoisi cornme c' obj~ctif parce que son P!'tS est k pr~s trois fois celui du Niger, lea pays sont situll!!s dans 1a rnerne zone geographique~ ont des structures production semblables (I! arachide un role dominant), font partie du syst~me mon~taire et ont environ la meme population. Page 2 de 3 pages INDICATEURS ECONOMIQUES PRODUIT NATIONAL BRUT EN 1969 Mrds. de FCFA -L PNB aux prix du march~ 103.0 100,0 Investissement brut 6,3 6,1 Epargne nationa1e brute 4,9 4,8 Balance des op~rations courantes -1,4 -1,4 Exportations de biens et de services non facteurs 10,6 10,3 Importations de biens et de services non facteurs 17,2 16,7 .' PRODUCTION, POPULATION ACTIVE ET PRODUCTIVITE EN 1971 Population active V.A. par travai11eur M1ns. ..:! FCFA Agriculture, ~Hevage, sylViculture, p-eche 51,95 47,6 Industries manufacturi~res 11,92 10,9 B~timents et travaux publics 3,07 2,8 Services 40,15 36,8 Services fournis par l'Etat ( 8,24) ( 7,6) Autres ~ --L.2. Tota1/moyenne 109,12 100,0 FINANCES PUBLIQUES Budget de l'Etat Mrds. de FCFA %du PIB 1971/72 Recettes courantes 12,13 D~penses courantes 11,24 Exc~dent courant 0,89 Depenses d'investissement 2,45 Aide ext~rieure 1,33 Jan. MONNA E, CREDIT ET PRIX (SFI) 1 11 1965 1969 1970 1971 1972 .!m l21!i --(Millionsde FCFA, fin de periode) Monnaie et quasi-monnaie 6.722 9.212 9.596 12.135 12.896 15.504 15.073 Cr~dit bancaire au secteur public (net) -1.046 -396 -1.652 -2.324 -3.458 -3.402 -4.365 Cr~d1t bancaire au secteur prive 8.644 10.064 10.047 9.733 10.677 12.464 12.617 Monnaie et quasi-monnaie en % PIB du 9,4 9,4 11.1 Indice g~n~ra1 des prix (1964 = 100) gj 104,0 125,0 125,9 131,2 144,0 161,9 163,0 Variations annue11es en %: Indice gen~ra1 des prix ---4,7--- 0,7 4,2 9,8 12,4 Cr~dit bancaire au secteur public Credit bancaire au secteur priv~ ---3,9--- .0,2 -3,1 9,6 16,7 11 Les chiffres ne s'accordent pas strictement avec ceux figurant a l'Annexe statistique. gj Indice des prix a 1a consommation a Niamey. Pasa , de , page. COMMERCE EXTERlEUR ET FLUX DE CAPITAUX BALANCE DES PAIEMENTS EXPORTATIONS DE MARCRANDISES (MOYENNE 1970-1972) 1970 !211 .!m. (Mill ions de FCFA) M1ns. de FCFA Exportations de biens et de SNF 16.802 18.141 Arachides et produits dfarachide 5.504 Importations de biens et de SNF 24.268 Animaux vivants 1. 958 Deficit en ressources -6.127 Concentres dturanium 1.449 13,1 Revenus de facteurs (nets) 218 Cot on 2,8 Transferts prives (nets) 48 50 Cui rs et peaux 2,2 Balance des operations courantes -9.231 -6.345 -5.800 Oignon. 2,1 Investissements directs et autres Haricots (niehe) 1,3 capitaux prives k long terme (nets) 5.193 2.960 1.120 Autre. -.!hQ Credit (5.704) (3.171) (1. 330) Total des exportations controlees 100,0 85,9 neb it (- 511) (- 211) (- 210) Exportations non contralee. (estimation) 1.822 ~ Transferts officiel. (nets) 7.430 8.700 Total des exportations de marchandises 12.881 100,0 Capitaux officiels (nets) -84 437 Credit (1. 050 ( 726) (1. 304) DETTE EXTERIEURE AU 31 DECEMBRE 1973 Debit (- 359) (- 810) (- 867) MIn.. de $EU Autre. postes (nets) -1.815 -2.187 Variation des avoirs exterieurs nets 2':'5b3 di 2.270 Encours de la dette pub1ique exterieure 116,3 Avoirs exterieurs (fin de periode) 5.561 9.791 12.113 COEFFICIENT DU SERVICE DE LA DETTE EXTERIEURE, 1972 Banque centrale (5.200) (8.592) (10.558) Avoirs exterieurs nets (fin de periode) Y 3.275 7.613 9.883 Banque centrale (5.081) (8.580) (10.553) Dette publique exterieure Produits petroliers Importations - millions de FCFA 1.183 CREDITS IDA, 30 SEPTEMBRE 1974 - millions de $EU 4,3 - milliers de tonnes 56,9 Partie deboursee Partie non deboursee Exportations Total TAUX DE CHANGE Jusqu' en novembre 1971 dollar EU 277,71 francs CFA Decembre 1971 k fevrier 1973 dollar Ell francs CFA Depuis fevrier 1973 dollar EU 10 francs CFA 1 franc fran9ais 50 francs CFA 1/ Y campris les engagements k moyen et long terme des banques de d~e1oppement envers des institutions financiere. etrangeres. gj Y campris 1a partie non deboursee de 44,9 millions de $EU. 2J Service de la dette (2,3 millions de $EU) en %des exportation. de marchandise. et de services non facteurs figurant a la balance des ?aO:e.neo.to. ~ Montant original des credits plus ajustements pour tenir compte de Is devaluation du $EU. non disponible non applicab Ie 4 novembre 1974 Merldien International 0' 4' 16' REPUBLIQUE DU N IGER)2.:, __ . LIB Y E ===== Routes Limite de departement ADMINISTR~TI,VE ~'~'1 ~ : . 22' e LimIte d'arrondissement Capitole nationale ~' ~ \ 27' ~ ® Chef-I.eu de departement · Chef-lieu d'arrandissement /' a o Paste administratIf 100 200 300 ,,;)/ ~ I o 50 I 100 I 150 I 200 'v 0/' 1>-/' ) 1 N I I I Miles I I I j o ,ferouone Bdma I 18' ______ J 18' I M A L ) -z, "'~- /' ( I' N'GOUdi!' T C HAD 14' c := HAUTE CO' ... en '" 0 VOLTA N G E R A w en ,,-, <> 16' '" '" '" "' / . .......... _._., " L I 8 Y E /' .\ l REPUBLIQUE DU NIGER E.~\E. .",,'/ ./ \ DENSITE DE POPULATION (:I. \.. G /' ,/ I . ",,' \ ",,' /" . \~ ~ , ."", / I. .') · UN POINT EGALE 3000 HABITANTS / "" . I "",/. . . I -; . f -' _.-'/ ' .. If' A-[c1tiAe..!"~-I."".r.""l. /.\ · · · I· T"-NOl.l.T -'~ 1 ··· ~I~ ~~'." . _~l~. I ~~"'z.~.::.. ~tf,.: ..,... " ,.~J.: 1\ _~ flI~. _ . -Bani - Bango... ' . f a \.. · · ···' " ..,I DAKnRlJ..... _ ·. . . . .· · · · .- Aba · .--- · ... --.. . , " I· . - . · , . t1 Ll' . '. '· .__ -;- , · GUIG· · .J1 · ·HI · . . . . . . _I' . . . . ···· · · ·oil,.~lar ·~ · ." - \ '"l'\< _ ,/ o 4 '-""'''i . , . ···· ;>,..., .' "",," · w. ~\:~i~i~;·~1.~·~~t~r!m~~·.. ~~tt~~~ .w..~~~:/. ~'JI -·;'la " ·· · ......, 0.1. ~.. GDURE ". .' · "Yat_ I.·· ·.;>,)IOTOU e J · _, ee. · . . . . '<.L ... · ·· . . . . . ·· ··- ·· · FILINI7U';;"4'\J ._··· .' · ··· ". ' " ··· . _ Ii.'lo,.. .....\ ..... · __ ·· · )/. ' . "'!.. "..,'.. ···...:... · '':'' - · O·.... . ' 7. .. ···W.... ' . . . . . . . ' ..;'01 ." bIA · '· ' _ · _. "" · . ~ ·'C.ti'b~bi~.~' I~ · '" ' . u ..... · ···· · .... ' . " ; .r.. '.::r' . ,:..:...., S~~.!. 0:, .....\ 'V,.. e. · · t...,;.. e.,J-i.;t·/..!S"AOURE Madaro HAI"-SDRDA E R .J A c., <" Lo I""- . . e..~.Dp$<~.! . ,. " . · . . . . ..... ' "". · . ,''''.' ...., ··' , , -.. ~~y "0 'M. N G I . · %0, . . . .\ ~··."fI(' · l- AI e (" ' 0 I · ". . r' . \~hA L _______.__ _~~t:I~M E }~ m. n u n i. NIGER \ PRODUCTION AGRICOLE ~ par \,. '" --- ~ Arachides Coton ~ ~ r Biz --·_'1' ,'.', . In Guezzom 10~ ". ::' tL§Z.', ISO I . . . . . . . . .,. {>,~~.> j I ,~\ o , ~ ",,,.,,,,. ~" b r" -,-,' ,<",,)-: I\," ' . "' "' 200.r.'":-:-:.,:: _ _ , ':''-... """ .. 2,.. ,', ",~" " , " " v ~ J~':' " '-... ' - '-~ :::J: _ __ ,,' , So 300 » c t \ " , . _; ......:Mlt " I\f'C __-il"-. __ l'b >S ......... .................... -- /050 ,0,, :"\ G E R A '? I;: , .) ( .1 _.-I DAHOMEY "' \ :,C: I GO 1')(1 200 ---=~:::.'=~::::-=-=- ('50 KM t l \. I ,..; . ro \ 1::0\ ~ I :z I b-_>.,_~:._, DEaOUCHES SUR L.A MER REPU13UQUE DUNIGER ,..,-. _ .......... N G E R _. ,..-...~ \,., J'-'-' ,.--. \ ('. . M A L I "-, \. . ".r- /. i '-.... > ("'~ . H AUT E VOL T A ( ......... ./"""'.--- . "GURU .) OUAGADOUGOU · ') (,-" (' :r' , \ ( .)c"ALANV'LLE C /-.-.----,-./.(.-....-r/.-. ( l ,-t., B08"'>lOULASSO \ \ ' ' \ ..........,.,,...... .__'\ ',"", D \ \, '-.., A H 0 M( E Y(J ( 1 , , ) ~.-I' ~ ~. ( COT E ~ j r' \ '" PARAKQU D'IVOIRE ( ~ ~OGd1 ? ' G E R A f, 'I J ' f ) G HAN Aj i ~ I ( j ) \ { ~ '-.. . \ ) COTONOU bLAGOS ''. G OL FE DE G UINEE Rou fes 50 0 SO '50 250 "11. I I , · I Vai es ferrees '" 50 I 50 ! 'SO J 250 I 350 K"1, I Frontier. des etots '" o II Iv-/ ~ '" I" '" ~____.._____.___ ._ _ _ _ _--:;;.---_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _~BiR~D~32.:53~4 R: i , , 7 OCT08REc 1974 1 I \ I ,/ '-, MALI . ; /._._._._.-..J REPUBLIQUE DU NIGER I .~. I -\~ ~Tahaua oTanaut ,I , oSabankafi 438 _1696 \., -:>---. OTessaoua 0 lmder -.--.NIAMEY 438 ....L.:..--.. ./ '\ Morodl ' " OTakl.to 1150 ~ 1ci~i ,;~;~+J.~.//.::. F.. . . I - ·. >... " .". (Doss:;?!~~ ' - . ,,/'"'\ ~ \ 919 / ~ ),~. \~ ( . --' I . HAUTE VOL T A\\ . \GO) ~ "",- J . h . . .sI.-......-/. '\ NIGERIA I~l \ 1 . l DA HOM EY (J N ~ / " /).1 " Chemin de fer ~ ++++-H+ \. 438 Porakau ( Route Frontiere . TOGOI 'I j I: .r..-l 3 DISTANCES JUSQU' Aul4 8 Par \/oie ferree PORT MARITIME 315 Par 10 route > \ . j j/ ±I (ENKM) - 753 Distance totale . I $( o 100 200 300 ( . f1 I I Kilometres I I ) I t~ o I 50 I 100 I 150 I 200 ( .J f { Miles . { f) ~. .'\. -J'--. I · I I \.. \ ...._ ).5;.'o!'oL.--L... --- . ---"--=-'-- ... '.v /.r I I ~_J:/ . I i (./ I , . I 1 I I \ I F~ ~ ~)!J BLi QUE / DUN I G ER ./ i VOlES D'EVACUATION DES Ii' rr(JU' dn (ml1li(~( 11" Ji~lIj[(" ',/1/1,'11'<11; 'i'd"lne ',If, ('Ii,' (,Rn-{I '''II til'!' I EXPORTATIONS D:ARACHIDES ~~~~/:;~;~;, lOll (;:~'r f~'~ 1/'::; ~'~,"tl~:!.~.r J o Bilmo,.., I ~.'1,8 .......... ) 'i\ I ........ "" 'S.- Pis~chamellere CruesaisC/l'l1"llOO! Erg de Silma I , ~ I ~ Ri"i~re I LImite d'Etat \ \ I J .-\ () I I / :r. J ( "P \4 \ O - avec deux traitements insectici des a raison de 3 litres/ha de Thymul 35 (35 I~ Endosulfan), Ie r:emier trai tement ayant lieu en debut de floraison · ._e cleuxieme dix jours apres. Une technique economique de conse:::vation du g:~ain sous sac plastique avec emploi de tetrachlorure de carbone a ete ,nise au point. 15. En ce qui concern: les c,,,,ltures maraicheres, les travaux de recher che ont surtout porte sur la tomate) Itoigaon et Ie pimento Paul' la tomate, les essais d' adaptation lJ'a::ietale pt!J:lIlettent de conseiller les varietes Nar mande et Ronita. Cette dernE;rc ~!'.:O:-3 r1.:' tique, resistante aux nematodes est celIe qui convient Ie mieux ""n cu:U. ',;,F' d' ,tivernage. Pour cette espece les besoins en eau et les periCld,ec, :~":'" ,."<3 .:iI,:J.imentation hydrique ont ete definies¢ Pour 1:,.' oign~> If;:,,; ,,~s:;&; 'j Y1t fOc'LTd une gamme de 'Tarieti~s pour la consommation en frais 1,; . ,'" r,h::' 1,. .8 conservatio'L (oigno!l de Galmi) et pour la deshycira.ta.tion (L;iax,: :,Od!J..:r.an.:;) · Des eS3 aL, ont n.ontre que 1a meilleure densit:5 ta::t ru j::~ 'vwk;'](~ac q pour 1..1 conGet'vat:i.on etait de 450.000 p/ha. Commf-.>ouc: ;'0 ":;J' ; :)esQins en e':;u '2t ,l,es periodes critiques d i alimelltiiti.0n ~1" ,: [;U)_e.L. h,; pi.ment, deux s~'lections de type L.H;aux 1>'0';","" 2:'.)-61 a fruits tre';- piqiiants, de petite taille et de coloration rouft.E viE TlE!rmettant de depasser :3 tonnes Ina (piments sees). 16. S'agissant des Cl.!.t;., 3 des col1ecti':'LlF et essais va rietaux ont p~ etre cir6e·B--::-'~~'--'-- res, en culture de wlllee sans irrigatiGn " c: ,Yv~C irrigation (l'pnn:iJ:H::tun, purpu reum, llrachiaria ruzi:densJ.:;)- "CJ' cn;~ ,,:u""Laire (1l1il ta.cdif, niche hati f, ooli'i lle ) · ANNEXE II Page 5 17. Des varietes de canne a sucre font apparaitre leur superiorite en rendement en cannes (130 t/ha) et en richesse en sucre (12 %); c'est Ie cas de NCO. 310 et B. 43-62 comme varietes precoces de debut de campagne et CO. 740 et NCO. 376 comme varietes de milieu-fin de campagne. La consomma tion en eau de la canne, grace aux techniques nucleaires, a pu etre precisee. Pour une culture de 12 mois, elle est de l'ordre de 22.000 m3 /ha, soit 2.200 mm (dont 500 rom de pluviometrie). Un defon~age avant plantation augmen tant la tranche de sol exploree par les racines permet une meilleure economie de l'eau. Les parametres d'irrigation par aspersion assurant la meilleure efficience de l'eau d'irrigation ont ete determinees (periode d'irrigation, nature de l'asperseur, pression, debit, maille). La fiche ci-contre resume les caracteristiques agrotechniques de la canne irriguee a Tillabery degagees a I'issue de cinq annees d'experimentation. 18. En ce qui concerne Ie coton, on a montre que les conditions hydri ques des sols alluviaux sont generalement satisfaisantes grace a l'appoint des epandages de crues. Dans ces memes sols, l'azote peut devenir un facteur limitant; des augmentations de rendement de 2 a 300 kg/ha peuvent etre obte nues avec un apport de 50 kg/ha d'uree." Sur Ie plan varietal, l'hybride aAR 444.2 s'est jusqu'ici revele Ie meilleur au point de vue des rendements agronomiques et technologiques. ~~NEXE II Page 6 TABLEAU RECAPITULATIF DES C.U~CTERISTIQu~S DE LA CULTURE IRRlGUEE Dr: LA CANNE A SUCRE A TILLABERY Periode de plantation: Octobre-novembre Fevrier-mars Irrigation: - Quantite 25.000 m3 fha/an - Heures d'arrosage 17 h - 9 h Varietes: periode debut (nov.-dec.) NCO 310 - CO 775 - ~ 50/211 - periode milieu (janv.-fev.) NCO 376 - CO 740 - periode fin (mars-mai) CO 740 - NCO 376 - B 43/62 Furnure: - vierge 1-1: 100 kg/ha P205: 80 kg/ha K20: 150 kg/ha - repousses N: 100-130 kg /ha - K20: 150 kg/ha r~sques phytosanitaires: Striga - Charbon ilomb re de repousses: 5 Rendement moyen en TC/ha (grande culture) 100-105 Richesse industrie11e ~~ canne 13,5-14,0 Sucre extractib1e % canne 11,0-11,5 Rendement en tonnes de sucre extractib1e/ha 11-12 j),Sbut de 1a campagne de fabrication 15 mai Fin de 1a campagne de fabrication 15 octobre Duree de 1a campagne de fabrication 160-165 jours Source: IRAT - gxperimentation canne a sucre - Synthese - 1973 .ru~NEXE III L' EAU EN ZONE RURALE ET L'OFEDES 1. La politique de l'eau du Gouvernement nigerien vise la couverture progressive des besoins en eau de tout Ie territoire utile, c'est-A-dire au sud de llisOhyete 300 Mm. Un programme d l equipement de quelque 2.150 villa ges de plus de 300 habitants non encore equipes a ete etabli en 1965 par NEDECO (FED). 2. L'Office des eaux du sous-sol (OFEDES) a ete cree en mai 1963 et place sous la tutelle du Ministere de l'economie rurale. Son role essentiel est l'entretien et l'exploitation des puits et forages en zone rurale. 11 est present dans tous les departements. Cette organisation apparait efficace quand on sait que Ie manque d'entretien tant des ouvrages que des moyens d'exhaure constitue un des plus gros handicaps dont souffre l'exploitation des points d'eau en Afrique. En annee de croisiere l'OFEDES entretient envl,~ ron 1.300 puits par an, avec un passage tous les trois ans. Les couts de fonctionnement (personnel, carburant) et d'entretien sont a la charge des utilisateurs, sauf en zone pastorale, ou l'exploitation des puits et forages est entierement A la charge de l'Etat. 3. L'OFEDES est egalement responsable de l'execution des puits en in vestissement humain dont il execute la partie "sous l' eau": 150 puits envi ron sontrealises chaque annee. On estime que la population apporte environ 25 % de la valeur de l'ouvrage (1970). Le prix de revient rapporte au metre lineaire est de l'ordre de 20.000 a 30.000 francs CFA. 4. L'equipement actuel comprend environ 4.000 puits cimentes modernes pour 9.000 villages. Une bonne partie a ete financee par Ie FED au cours de la demiere decennie (2 a 3 millions de francs CFA par puits). 5. Un programme quadriennal 1973/76 prevoit la construction par 1 'OFEDES de 200 a 225 puits par an dans les departements de Niamey, Dosso, Tahoua mais surtout Maradi. Son financement serait assure par un grand nom bre d'aides bilaterales et internationales. ANNEXE IV Page 1 L' EXPORTATIOn HARAICHERE: LA SONIPRIH 1. La demande europeenne de legumes augmente constamment: au surplus, les consommateurs desirent disposer en toute saison de legumes autrefois in trouvables en hiver. Mis a part les legumes obtenus en serres chauffees produits de luxe - et les legumes precoces obtenus sous serres verre ou plastique un a deux mois avant la pleine saison, la production europeenne ne peut satisfaire cette demande s'exer~ant du 15 decembre au 15 avril. La zone soudano-sahelienne a longue saison seche, durant la periode de novembre a mars, ou la temperature n'est pas trop elevee (28-320 C) pour nuire au deve loppement des plantes, est bien placee pour produire ces legumes sous irriga tion. Elle a l'avantage supplementaire de disposer d'une main-d'oeuvre bon marche pour ces cultures qui en consomment beaucoup (de l'ordre de 3.000 H/ha). 2. Les especes concernees sont celles dont la valeur commerciale peut supporter Ie coat eleve du fret aerien (de l'ordre de 1,70FF/kg entre l'Afri que occidentale et l'Europe). L'observation des cours sur Ie marche de Rungis en France permet de classer de ce point de vue les especes de contre-saison en trois groupes: les legumes dont Ie cours est constamment superieur a 5 F/kg: !/ fraise, haricot vert fin et extra-fin; les legumes dont Ie cours est compris entre 3 et 6 F/kg: au bergine, poivron; les legumes dont Ie cours est compris entre 2 et 4 F/kg: tomate, concombre. S'y ajoute Ie melon, qui vient tres bien en zone tropicale seche, mais dont les prix dependent enormement de la qualite. 3. La SONIPRIl1 a ete creee en decembre 1970 pour exploiter l'opportu nite de cette production de legumes de contre-saison au ::ager. Elle est ins ta1lee a Goudel, a quelques kilometres de Niamey, en bordure du fleuve, ou elle beneficie de facilites d'irrigation et de la proximite de l'aeroport. Societe d'economie mixte, son capital de 20 millions de francs CFA appartient a 80 % au Niger et a 20 % a un importateur fran~ais assoc~e. Au titre d'une convention passee avec Ie gouvernement, la SONIPRIM re~oit un perimetre equipe en irrigation par aspersion de 62 ha, porte a 87 ha fin 1973; en contrepartie, elle doit entretenir et amortir ces installations, encadrer les paysans fai sant les cultures, leur acheter leur production a prix fixe d'avance, condi tionner et commercialiser les produits. Outre Ie perimetre irriguee, la 1/ FF 1.00 - US$ 0,20 A."'fNEXE I V Page 2 SONIPRIM dispose d'une station de conditionnement, de bureaux, materiel agri cole et quelques vehicules. Elle a beneficie jusqu'ici de l'assistance tech nique d'un expert du BDPA (FAe). 4. L'evolution de la production est la suivante, faisant ressortir un rendement moyen d'environ 10 tonnes/ha: 1971/72 360 tonnes dont exportation 120 tonnes 1972/73 500 tonnes 1973/74 700 tonnes 1974/75 1.000 tonnes (previsions) La terre porte deux cultures entre septembre et avril; en moyenne 2,6 cultu res par an. On distingue: les cultures d'exportation (septembre-avril): haricot, melon, poivron; accessoirement aubergines; les cultures d'hivernage, faites dans un souci de rotation: mais surtout; mais aussi sorghot sesame, avec complement d'ir rigation eventuel; des cultures de saison seche pour le marche interieur: oignon, chou, pasteque. Le programme de cultures d'exportation pour 1973/74 est le suivant: ANNEXE IV Page 3 Production Surface Rendement eS1fmpte commercialis a ffe ha tonnes/ha tonnes/ha - Melon 21 6 4,8 Haricot 72 6 5,3 Poivron 14 7 - 9 6 - 7 Aubergine 2 /1 Compte tenu de l'auto-consommation. /2 10 a 20 % d'ecarts au conditionnement. Sur l~s 67 haactuels travaillent environ 200 paysans, encadres par trois mo niteurs. Les paysans ne sont ni des salaries, ni des cultivateurs indepen dants, formules qui ont l'une et l'autre des vices redhibitoires pour une exploitation de ce type. Ce sont en fait des tacherons, ou des ouvriers a la tache. Chacun re~oit une parcelle de 10 a 13 ares dans l'aire emblavee avec chaque culture. II suit Ie programme cultural fixe par la SONIPRIM, qui effectue certaines fa~ons culturales, fournit les approvisionnements, et achete la production a prix fixe d'avance apres reception et triage a la sta tion de conditionnement. Les paysans les plus anciens sont installes comme colons independants sur des parcelles qui leur sont confiees. Le tableau ci-annexe recapitule les frais de production de quelques cultures. La sta tion de conditionnement dispose d'une chambre froide de 90 m3 a 7oC. Elle est geree par un chef de station et utilise une main-d'oeuvre saisonniere (120 a 140 femmes) payee a la tache (5 francs CFA/kg conditionne pour Ie haricot vert), ou a l'heure. 5. Les produits sont exportes vers la Cote d'Ivoire, Bruxelles, Paris, :Iarseille; partant de Niamey aux alentours de 150 francs CFA/kg ou au Bour get a 250 fra~cs CFA/kg. 6. Le compte d'exploitation du paysan revele une excellente valorisa tion de son travail, qui au surplus, l'occupe peu en saison d'hivernage. A ne considerer que les trois cultures principales d' exportation, Ie compte d 'un paysan faisant 12 ares de chaque culture s' etablit comroe suit: ANNEXE IV Page 4 Prix achat Revenu PrO~9D B.evpu Beures par Prix /1 net par co_rc:lal1see net travail Culture SONlPRIH re'ri.en~ kg ~8/ha §/l~a 12a sur 12 a Melon 50 24,60 25,40 6.000 no 18.290 204 Haricot 75 62,20 12,80 6.000 720 9.220 324 Poivron 30 24,20 5,80 8.000 960 5.570 144 33.080 672 /1 Main-d'oeuvre non comprise. L'heure de travail se trouve valorisee a pres de 50 frucs CFA, soit 1,7 fois 1e SMIG. 7. Le compte d'exp10itatioD de 1aSONIPRIM tel qu'i1 apparatt pour 1972/73 devrait presenter un benefice ,net (encore quem.a,deste au regard des pertes cumu1ees anterieures qui dep8$sent 44 millions de francs CFA): (en francs CPA) Charges Produits - Amortissements 6.707.000 - Fonctionnement (persoane1 nigerien t bureau, frais financiers, assurances, carburants, e1ectricite, divers) 15.590.0UO - Benefice net sur ~tes exportation: haricots verts 135.000 kg x 35fr8Dcs CPA 4.725.000 poivrous 113.000 kg x 27 franca CPA 3.051.000 melons 255.000 kg x 37 francs crA 9.435.000 - Benefice net sur ventes 10calesme1on (triage) 64.000 kg x 25 fraDcsCPA 1.600.000 divers 4.000.000 - Benefice d'exp1oitation 22.811.000 22.811.000 ANNEXE IV Page 5 8. Sit apres des debuts diffic:iles, la SONIPRIM tend a. equilibrer son exploitation, elle n'a pas encore tout a. fait resolu un certain nombre de problemes: - S'agissant de la main-d'oeuvre, la formule actuelle est l'abou tissement d'autres tentatives ou les paysans etaient salaries, ou independants. La formule actuelle parait la sagesse. Elle pourrait sans doute glisser vers la cooperative de production pour se mauler dans Ie cadre general du developpement rural nigerien · .) - Le fret aerien par son coGt (85 francs CFA/kg entre Niger et Europe), et sa disponibilite a. partir de Niamey limite l'expan sion des activites de la SONIPRIM) - On irrigue par aspersion tous les deux jours. C' est un poste important du prix de revient de la production (20 a. 25 % du coGt hors main-d'oeuvre). Une reduction de la consommation pourrait etre obtenue par creation de brise-vent (effet d'oasis), ou emploi du goutte-a.-goutte. , - On eprouve des difficultes a. trouver 25 tonnes/ha de fumier, necessaires a. l'enrichissement du sol en matiere organique. Une liaison avec l'emhouche paysanne en voie de developpement dans la region de Niamey (Ie long du fleuve) devrait permettre de resoudre ce probleme.,· - La dessication des legumes recoltes est importante en cette saison de l'annee (10 a. 30 %). II est important de la combattre tant au stade du triage sur champ (sous abri), qu'a. la station de conditionnement ou en chambres fro ides (humidification). J - Le transport station-embarquement souffre encore du manque d'un carnion au mains isotherms, et d'na local refrigere de transit a. l'aeroport de Niamey. Celui-ci est en projet (FED)f - Le systeme de vente a. la comudssion s'etant revele catastrophique, la vente ferme doit desormais permettre de retablir Ie pouvoir de negotiation. de la SONIPRIM) - Les taxes a. l'entree en Europe (de l'ordre de 25 francs CFA/kg, depuis Ie ler janvier 1972) greve lourdement l'exploitation de la SONIPRIM puisqu'elles sout du _me ordre de grandeur que son benefice. Un assouplissement devrait etre negociable avec la CEE. ANNEXE IV Page 6 SONIPRIM - Produits maratchers Prix de revient de 1a production (francs CFA/ha) Haricot Operations vert Melon Poivron a) Travaux du sol 1/2 sous-so1age 5 H tract. x 1.500 3.750 3.750 3.750 2 1/2 labour au bisoc 5 H tract. x 1.500 3.750 3.750 3.750 2 discage 1,5 H x 1.500 2.250 2.250 2.250 passage rotavator 3 H x 1.500 4.500 4.500 4.500 Total a) 14.250 14.250 14.250 b) Semis au plantation Semis au semoir 2 H tract. + main-d'oeuvre 3.180 Plantation manue11e 6.700 plants x 6 40.200 Main-d'oeuvre ~ 40.000 plants x 0,50 27.500 c) Traitements 1.500 francs CFA l'heure de traitement 9.000 15.000 4.500 d) Fournitures Semences 51.300 3.750 1.750 Engcais 10.000 20.000 50.000 Fumier 10.000 12.500 12.500 Pesticides 7.800 20.250 6.300 Eau 6.000 m3 x 8 francs CFA 48.000 6.500 n 7.200 " Total d) 117.100 109.000 128.150 e) Amortissements et divers 43.072 43.072 43.072 Prix de revient a l'hectare sans main d'oeuvre (prestations SONIPRIM) 186.602 221.522 217.472 Main-d'oeuvre (2.700 H x 30 francs CFA 81.000 (1.700 51.000 (1.200 36.000 Prix de revient hectare 267.602 272.522 253.472 Production commercialisee kg/ha 3.000 9.000 9.000 Prix de revient francs CFA/kg 67 30 28 Source: SONIPRIM. ANNEXE IV Page 7 SONIPRIK - Produits mardchers Prix de revieat du collcl1tionDeMllt et de 1a veate 1 1'exportation (francs CFA/kg) Haricot OperatioDS vert Melon Poivron a) Achat Eeart de triage 10 % 75 + 8 83 50 + 5 55 30 + 3 33 b) Conditiormement 11 7 9 c) Embal1age, y coUlpris etiquettes 30 52 25 d) Frais intermedia1res transport champ-station 2 chambre froide 3 manutentions 2 transport a l' aeroport 3 transitaire 2 12 12 12 12 e) Taxes sortie - Niamey 5 5 5 f) Transport aerien Niamey-Europe (fret 85 francs CFA/kg) (1 kg + carton 0,15 kg) x 85 98 - 1 x (6 kg + embal1aae 0.6 kg + brisure 6 , 0,5 kg) x 85 7,10 (1 kg · carton 0,10 kg, x 85 94 g) Commission (14 %), frais de vente en Europe (9 %) Prix de vente moyen 350 FCFA - 350 x 0.23 81 350 FCFA - 350 x 0.23 81 250 FCFA - 350 x 0.18 45 Prix de revient mise en vente 315 313 223 Prix de vente moyen 350 350 250 Benefice SONIPRIM 35 37 27 Source: SONIPRIM. .. ' ... :". ANNEXE V Page 1 PRDJET DE BADEGUICHERI 1. La vallee de Badeguicheri se trouve dans la zone communement appe lee Ader-Doutchi-Maggia (ADM) pour laquelle un schema d' amenagement a ete prepare en 1965 portant sur une periode de 15 ana. Devant l'importance du programme et dans l'impossibilite d'entreprendre la mise en valeur de l'inte gralite de l'ADM, il avait ete decide de remettre a plus tard l'encadrement et l'equipement de la vallee de Badeguicheri. Cependant des etudes ont ete faites par l'ORSTOM et la SOGETHA en vue de l'amenagement hydro-agricole de la vallee. Les justifications du present projet sont diverses: la premiere est que pour rentabiliser l' amenagement e posent actuellement, teJ.1es '~ue la surpopulation, Ie 1DB.I1que de terre, l'erosion intense, l'utili sation incomplete des potentiaiites agricoles des terres fertiles de la vallee. 2. Le proJet de Badeguicheri a Qonc pour objet i) l'augmentatio~ de la production cerealiere globale qui couvre a peine actuellement les besoins ali mentaires de la population, en annee mayenne; ii) l'accroissement de la pro duction cotonniere, afin d'.m4liorer Ie revenu manetaire des paYSanB; iii) la defense du patrimaine foncier contre l'erosion et eventuelle-ent la restaura tion des sols grace a des travaux anti-erosifs. 3. Les caracteristiques de la vallee de Badeguicheri sont les suivan tes: 2 - superficie de 670 km. , alimentee par un bassin versant de 1.415 lem2 ; - pistes difficilement praticables en saison des pluies; - pluviometrie mayenne: 450 mm/an sur trois a quatre mois; - les sols de la vallee, d'origine alluvionnaire, ont una fertilite tres elevee. Sur les plateaux qui dominent la vallee les sols sont de fertilite mediocre; - superficie du terroir concerne par le projet: 8.100 ha de vallee 3.900 ha de terres de plateaux ANNEXE V Page 2 - population concernee par le projet: 30.700 habitants en 1969 avec un taux d'accroissement de 2,6 %; - un tiers de la population active masculine part en exode chaque annee pendant la saison seche vers les pays c8tiersj - les cultures pratiquees sont: a) en saison des pluies: mil, sorgho et coton (d'introduction recente pour ce dernier); b} en saison seche et avec irrigation: oignon, tomate, tabac et autres; - la vallee est soumise a une erosion importante qui va en s I ampli fiant chaque aonee et risque de degrader rapidement le patrimoine foncier si des mesures ne sont pas prises. 4. Compte tenu de ce qui precede, on peut conclure qulil existe une surexploitation des terres car les jacheres ont pratiquement disparu. Le taux de croissance de 1a population et les effets de l'erosion montrent que dans un proche avenir une situation critique pourrait s'instaurer, ne serait ce que sur le plan purement alimentaire. Or, les resultats de la recherche agrouomique mont rent que: - les rendements des cultures vivrieres et maraicheres peuvent etre sensiblement augmentes; - les rendements du coton peuvent etre doubles au moins; - les ouvrages anti-erosifs ont une efficacite certaine. 5. Le present projet comporte plusieurs volets: - operation productivite sur cereales, cultures marafcheres et coton; - operation de defense et restauration des sols (3.000 hal; - operation pistes rurales, pour ameliorer les conditions actuel les de co--.:f.cat1ons et de transport (100 laD). La duree du projet est de quatre ans, a compter d'avril 1972. Son cout est de 345 millions de francs CFA dont 315 finances par 1e FED (investissements et fonctionnements) et 30 a titre de contribution nigerienne (personnel lo cal). ANNEXE V Page 3 6. La vulgarisation et l'application des themes techniques par les pay- sans sur les cultures direalieres, cotonnier(!8 et maratcheres devraient aboutir, suivant que l'on se place dans des hypotheses faibles, ou fortes, a des surplus de production considerables a partir de la 6eme annee d'encadrement. Hypotheses Surplus de production faible forte (en tonnes) - Cereales avec DRS 2.700 2.700 sans DRS 1.350 1.350 - Coton 1.750 2.500 En outre, on estime que la production maratchere pourra etre accrue de 35 % a la fin du programme. 7. Des taux de rentabilite du projet ont ete calcules en distinguant trois categories d'operations. La premiere est cODStituee par la seule moder nisation des cultures, la seconde par la modernisation des cultures a laquelle s'ajoute la creation de pistes rurales, et la troisieme par ces deux opera tions plus le progra.ae de defense/et restauration des sols (DRS). Les taux de rentabilite sont les suivants:! Hypothese faible moyenne forte 1. Modernisation des cultures 30% 30 % 30% 2. 1 + pistes rurales 15,5 % 20 % 23,5 % 3. 2 + DRS 13,5 % 17 % 19 % Un calcul detaille pour une annee normale de fonctionnement apres financement exterieur montre que les depenses publiques supplementaires occasionnees par le projet seront couvertes par des recettes additionnelles dues au projet~1 8. A l'issue de la premiere campagne (debut 1973), l'operation avait correctement demarre - 1.437 ha de coton (dont 323 traites) ont produit Source: Ministere de l'economie rurale + BIRD 1971. 1/ La mission de la BIRD n' enterine pas necessairement ces calculs; les chiffres paratssent vraisemblables pour ce type de projet. ANNEXE V Page 4 1.170 tODnes de coton grain (814 kg/ha)j 1es travaux du DRS ont commence sur Ie site de Raha ou l'objectif de 400 ha a ete realise, mais a un cont superieur aux previsions (21.100 francs CFA/ha). En outre, Ie projet eprouve des diffi cultes a 1a mise en place de l'encadrement prevu, taut national, qu'expatrie. ANNEXE VI Page 1 PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DE LA REGION DE ZINDEa!1 1. Le projet a long terme de developpement rural integre de Zinder est la premiere operation de productivite lancee au Niger. II ne concerne que les trois arrondissements sud du departement (Hirria, Matameye, Magaria, d'oU Ie no. de projet lHO. C'est la zone arachidiere typique du Niger, 8 cheval sur l'isohyete 600 mm. D'une etendue de 28.000 km2, elle compte 570.000 ha bitants (y compris Zinder), soit les trois quarts de la population du depar tement. 120.000 exploitations cultivent 611.000 ha. L'exploitation moyenne cultive environ 5 ha. cereales 2,9 ha niebe 1,3 ha arachide 1,8 ha Les revenus monetaires proviennent de l'arachide. 2. Le projet a pour objet de combattre l'extensivite des cultures et la diminution consequente du revenu agricole. II est con~u en trois phases successives d'intensification agricole (cultures vivrieres et commerciales) visant une augmentation des rendements et Ie maintien ou Ie redressement de la fertilite; de developpement de l'embouche; enfin de plantations forestie res pour Ie bois de feu. La premiere phase initialement prevue sur six ana a ete ramenee 8 quatre ana. Le programme technique de 1a premiere phase comprend en definitive: - un programme agricole base sur la diffusion progressive de themes connus (pour l'arachide: fongicides, semences selec tionnees, densite de semis, sarclage, fumure de redressement, fumure d'entretien); - un programme d'infrastructure: 55 km de pistes de desserte; 50 puits cimentes pour l'alimentation en eau villageoise (8 realiser en investissement humain par l'OFEDES); - l'organisation de structures paysannes; - l'experimentation et Ie test des phases suivantes d'introduc tion de l'embouche bovine et de la plantation de bois de feu. 11 Sources: Projet 3M (CGD - juillet 1971) - ONCC. ANNEXE VI Page 2 3. Pour l'application de ce programme, l'a!re du projet a ete divisee en trois zones relativement homogenes du pOint de vue de la densite de la po pulation, de son evolution, de la saturation et du degre d'epuisement des sols. Dans chacune de ces zones, l'exploitation-type doit progressivement evoluer tant dans son assolement (surfaces consacrees aux differentes cultu res) que dans les techniques culturales appliquees. En zone I, par exemple, Ie modele d'exploitation au depart et au terme de l'evolution (annee 6) est Ie suivant: Produit Surface Rendement Production brut ha kg/ha kg FCFA!! Exploitation traditionnelle ~reales 2,6 460 1.196 11.960 arachide 2,1 485 1.018 14.250 26.210 E~loitation intensive cereales 2 1.500 3.000 30.000 arachide 2 1.500 3.000 42.000 72.000 /1 Prlx.1971. Approvisionnements, credit, commercialisation sont assures a travers les co operatives. Au niveau de l'exploitation, Ie produit brut serait multip1ie par 3, 1e revenu agricole par 2. Au niveau global, la production devrait pro gresser comme suit (en annees climatiques norma!es): Amlee 0 Annee 4 cereales 161.000 tonnes 177 .000 tonnes arachide (base coque) 116.000 tonnes 139.000 tonnes ANNEn VI Page 3 4. S'agissant des structures paysannes, 1a zone comporte actue11ement 43 cooperatives (418 GMV), groupees en 9 ALC. L'organisation cooperative sera progressivement etendue, et un auto-encadrement mis en place comprenant: - au niveau du GMV (village): 1 paysan-demonstrateur; - au niveau de chaque cooperative: 1 auxi1iaire de vu1garisation, charge de l'alphabetisation fonctionne11e, et de 1a formation aux themes de progres. Recrute parmi 1es paysans-demonstrateurs, remunere a 5.000 francs CFA/mois, 11 a en charge Ie ressort d'une cooperative, soit en moyenne 10 villages, 3.000 habitants, 500 exploitations. L'encadrement operationne1 comprend 1ui-meme: - au niveau de l'ALC, une equipe comprenant 1es agents de l'UNCC, de l'agricu1ture, de l'animation et de l'alphabetisation, place sous 1a direction d'un coordonnateur coopte; 1a gestion etant assuree par l'UNCC; - au niveau de l'arrondissement, une equipe analogue; au niveau de l'operation, 1e chef d'operation est 1e de1egue departemental de 1 'UNCC. 11 est assiste par: 1 adjoint, responsab1e de 1a vu1garisation; 1 agro-formateur; 1 agro-economiste. L'UNCC est chargee de l'operation au titre d'une convention passee avec 1e MER. Toutefois, 1es fonctionnaires des autres services ne sont pas detaches mais simp1ement mis a sa disposition, dans 1e cadre de "l'action integree". 5. Le coGt de 1a premiere phase de quatre ans s'e1eve a 826 millions de francs CFA, finance (fin 1972) a raison de 521 millions par une subvention FED couvrant: - des etudes pedo1ogiques; - des missions d'appui; - 1a formation et 1es stages; ANNEXE VI Page 4 - l'equipement du personnel d'encadrement; 1a fumore de redressement; - 1a creation des pistes et des puits; - 1a cons truction et l' amenagement de batiments. La contribution nigerienne de 305 millions de francs eFA couvre 1es frais du personnel d'encadrement, 1es frais d'entretien, et 1a prise en charge progres sive des frais de fonctionnement. L'annee 1973 a ete une campagne de demarrage. ANNEn VII Page 1 LE PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE DE MARADIll 1. Comptant environ 20 % de la population rurale, et pres de 20 % des surfaces cultivees; produisant environ 20 % des cereales et 50 % de I' arachide, Ie departement de Maradi est une des regions agricoles importantes du Niger. Avec Ie departement voisin de Zinder, il produit 90 % de l'arachide. Comme a Zinder, Ie probleme principal reside dans l'extensivite de la culture, re sultant d'une faible utilisation d'inputs, de techniques culturales peu effi cientes~ d'une vulgarisation et d'un credit agricole tres insuffisants. Le projet, d'une duree de cinq ana (1974-75 a 1978-79), se propose pour l'essen tiel de mettre en oeuvre les moyens necessaires pour relever les rendements et la production, sans accrottre les surfaces cultivees, qui atteignent deja une proportion importante des surfaces cultivables. En outre, d'importantes composantes elevage, formation, sante, routes, &insi que l'acceleration du mouvement cooperatif, en font de loin Ie projet de developpement rural inte gre potentiellement Ie plus important. 2. L'operation concernerait l'ensemble du departement, mals la compo sante "developpement des cultures pluviales" serait, bien entendu, limitee au Nord a l'isohyete 350 mm, la frange Sud de la region recevant en annee normale 650 mm. Elle interesserait 500.000 personnes (90 % de la population du departement), soit 80.000 familIes ou exploitations, reparties en 700 villages, cultivant 430.000 ha. Le mouvement cooperatif s'y est developpe a la faveur de la commercialisation de l'arachide: on compte 50 cooperatives regroupees en 13 ALC. Pour l'application du programme agricole, la region a ete divisee en quatre sous-zones a peu pres homogenes: - Nord: sols sableux dunaires, pluviometrie inferieure a 500 mm; - Sud: sols sableux dunaires, pluviometrie superieure a 500 mmJ - les goulbis: vallees a ecoulement temporaire, sols argileux; nappe phreatique. L'exploitation moyenne y est plus petite, et cultive 2,90 ha de sorgho, 0,60 ha d'arachide et 0,10 ha de cotonJ - la region de Danissa, la mieux arrosee, au Sud, ou se confine la majeure partie de la culture du coton. 3. S'agissant de son programme, l'operation comporte dix composantes: II Cette note est un resume du projet tel qu'il se presentait en janvier 1974; elle n'implique en aucun cas Ifapprobation du projet par l'Associa tion Internationale de Developpement (IDA). ANNEXE VII Page 2 i) Le deve10ppement des cultures p1uviales sera poursuivi au travers d'un accroissement des rendements, obtenu par l'app1ication de themes techniques bien eprouves dans 1a region. Comme dans toute operation de productivite agrico1e, 1a projection des resultats escomptab1es repose sur 1a determination de p1usieurs marges fixes ou ratios evo1utifs: a) 1e rendement potentie1 obtenu dans 1es conditions pedologiques et climatiques normales par application correcte des themes (donnes par 1a recherche); 1a marge d'accroissement par rap port au rendement tradi tionne1; b) 1e coefficient de reduction a app1iquer a cette marge pour obtenir 1a marge escomptab1e en milieu paysan. Cette marge croft en cours de programme en mime temps que s'ame1iore 1e niveau technique du paysan; c) 1e pourcentage du nombre d'exp1oitations qui app1iqueront 1es themes deprogres. A ce point de vue, l'analyse d'une popu lation rurale montre qu'un premier petit groupe de paysans, nature11ement ouverts au progres, sont tres rapidement mobili sables; une grosse masse sera mobi1isee progressivement, notam ment par 1 'exemp1e de 1a reussite des premiers; enfin un der nier groupe (30 a 50 %), pour des raisons diverses, est prati quement impermeable, et constitue 1e dechet. Au surplus, 1es differents themes sont d'app1ication plus ou moins diffici1e et sont donc adoptes de fAlion plus ou moins rapide , et par viennent a des taux d'app1ication finaux plus ou moins e1eves (90 % a 2%); d) 1e pourcentage des surfaces beneficiant de l'app1ication des themes de progres varie en cours de programme se10n une courbe en 8, en fonction de l'evo1ution du pourcentage precedent, et du fait que 1e paysan recemment acquis aux nouvelles methodes n'app1ique celles-ci que progressivement sur 1a totalite de sa surface cu1tivee. Dans 1e cas de Maradi, 1a combinaison de ces facteurs entrdnerait l' evolution suivante des productions p1uviales principa1es: ANNEXE VII Page 3 Fin de 1a periode Annee de fin de programme de maturation Annee in1dale 1978-1979 1982-1983 1974-1975 (accroissement (accroissement Cultures (tonnes) (tonnes) 79/74, %) (tonnes) 83/74, %) Sorgho + mil 137.000 157.000 15 175.000 28 Arachide 69.000 92.000 33 115.000 67 1.600 100 1.600 100 Coton 300 1.500 500 1.800 600 L'action motrice de vulgarisation, et 1es actions stibordonnees d'approvision nement (notamment engrais, stibventionne a 50 X); de credit, commercialisation, seront conduites par un appare11 operationne1 fonde a 1a base sur l'apparei1 cooperatif, qui sera deve1oppe: Personnel en fin de Niveau Personnel programme (annee 5) Cooperative 1 instructeur-vu1garisateur pour trois villages 475 ALC 1 chef d'ALC + 2 assistants (vulgarisation, a1phabeti sation fonctionne11e, comptabi1ite) 25 + 50 Arrondissement 1 chef d'arrondissement 6 Operation (Maradi) 1 directeur d'operation 1 agronome, 1 assistant 2 En fin de programme, Ie personnel de base (instructeurs-vu1garisateurs) sera pris en charge par 1es cooperatives: ne sera imputee a l'Etat que 1a seu1e charge recurrente du personnel d'encadrement. ii) Lea cultures irrlguees seront deve10ppees dans 1es goulbis, par exploitation de 1a nappe phreatique et irrigation des terrasses riveraines, 1aissant ainsi 1es terres du goulbi proprement dit a leurs cultures actuelles ou reservant leur mise en valeur a la faveur d'un eventuel amenagement hydro-agricole plus general. ANNEXE VII Page 4 Dans un rayon de 10 a 15 k.m autour de Maradi, 50 puits seront crees et equipes de groupes electropompes alimentes en energie electrique a partir de Maradi. Chacun permettra d' irriguer un noyau de 10 ha, partage entre 20 familles. Chaque lot familial de 0,50 ha sera d:1v1se en deuz parties de 25 ares: une premiere partie sera consacree au coton; la seconde portera un sorgho en s41son de pluie (avec irrigation complementaire eventuelle); oi gnons, tomates et tabac en saison seche. Les tomates produites contribueront a l'approvisionnement d'une usine de concentre projetee a Maradi. En definitive, la production des 500 ha irrigues serait en 5eme annee: Tonnes Coton 700 Sorgho 800 Tomate 2.700 Oignon 3.100 Tabac 50 Le developpement des cultures irriguees sera assure par une equipe speciale CODpreD8Dt un iugenieur et dix agents de vulgarisation. iii) En matiere d'elevage, le projet se limite a accelerer la reconsti tution du troupeau evalue a 348.000 bovins en 1974, par des actions ameliorant la protection sanitaire et les conditions de transhumance (equipements supplementaires de vaccination; couloirs de transhu mance, reserves pastorales). On ne prevoit pas d'embouche, sauf a titre experimental sur les noyaux irriguee. La croissance du trou peau et Ie produit des ventes (laitj surtout viande, evaluee a 70 ou 80 francs CFA/kg poids vi£) seraient les suivants: ADaees de Erosramme 1 2 3 4 5 6 7 8 9-20 Nombre de bovins (1000) 360 379 401 420 433 443 450 467 Produits (Dd.1lions de franca CPA) - 967 1.091 1.356 1.540 1.743 1.729 1.756 1.954 ANNEXE VII Page 5 iv) L'operation conduira elle-mame un certain nombre d'actions auxi liaires: - production semencieres (arachide). L'operation se chargera du plan semencier, en effectuant elle-mame les multiplications Ml, M2, M3; - experimentation d' accompagnement, sur une dizaine de fermes telOOins ; - evaluation des resultats, par enquetes permanentes en echantil lons determines par choix raisonne, et par sondages statistiques; - formation des agents de vulgarisation au CFJA de Marad1 recon verti a cet effet; recyclage des agents d'encadrement du projet; - formation de forgerons de village (60 par an). v) Le developpement de l'appareil cooperatif portera sur la mise en place de 12 ALC nouvelles, et leur equipement. vi) Une importance particuliere a ete donnee a la formation des jeunes agriculteurs (un centre par ALC), leaders paysans (7.000), membres des cooperatives (3.500), cadres des cooperatives (4.000). L'al phabetisat10n fonctionnelle (un centre pour trois villages) formera 14.000 personnes. . vii) Des routes seront creees pour desenclaver la zone Sud-Ouest: 75 km de route .. un pont. viii) On creera 3 ha de bois de feu par village, soit 2.000 ha au total. ix) En matiere de sante, des secouristes, sage-femmes, animatrices se ront formes jusqu'a concurrence du double de ceux existant actuel lement (quatre dispensaires seront imputes sur le budget national). x) Pour assurer le credit agricole, l'operation disposera d'un fonds de roulement de 1.400.000 dollars depose a un compte ouvert a son nom a la BDRN. Le credit repose sur la garantie mutuelle solidaire au niveau de la cooperative. 4. Pour les cultures pluviales, la projection de l'action de vulgari sation et de ses resultats est faite selon un certain nombre d'hypotheses. Les rendements qu'il paratt possible d'ohtenir en milieu paysan par l'appli cation des themes successifs, sont evalues comme suit (en kg/ha): ANNEXE VII Page 6 Arachide Mil Themes Nord Sud Nord Sud Rendement traditionne1 400 500 400 500 Fongicides 450 550 425 525 Semences se1ectionnees 550 700 Densite de semis 800 950 Engrais 950 1.150 500 650 Travail du sol 700 850 Arriere-effet de l'engrais: (le re annee) 900 1.100 (2eme annee) 800 1.100 D'autre part, l'app1ication effective des themes, exprimee en pourcentage d'une population de paysans touches par 1a vulgarisation en annee 1, evo1ue rait comme suit au cours des cinq annees suivantes, au terme desque11es e11e n'evo1uerait plus: Arachide Annees de 2roSramme Themes 1 2 3 4 5 Fongicide 50 65 75 85 90 Semences se1ectionnees 10 20 30 45 60 Densite de semis 5 10 20 35 50 Engrais (Nord) 5 10 15 20 25 Engrais (Sud) 5 15 20 25 30 ANNEXE VII Page 7 Mil et sorgho Annees de J2rogramme Themes 1 2 3 4 5 Fongicide 15 25 40 55 75 Semences selectionnees 5 10 20 35 Arriere-effet de l'engrais (Nord) 5 10 15 20 (Sud .. goulbi) 5 15 20 25 Culture attelee 1 2 3 5 De ce paint de vue, on peut diviser l'operation en deux periodes: une periode d'investissement (annees 1 a 5), et une periode de maturation (annees 6 a 10), au terme de laquelle elle aura fait le plein des accroissements de rendement estimes ci-dessus. On considere en outre que toutes les terres normalement cultivables sont occupees; les surfaces cultivees et la repartition cereales/ arachide sont constantes. Au surplus, l'operation vise essentiellement a maximiniser la production des cultures pluviales, sans se preoccuper de 1 'evo lution de la situation de l'emploi rural consecutive a un accroissement de population de plus de 20 % pendant la duree total~ du projet. 5. Le projet sera mis en oeuvre par un organisme ad hoc, l'organisme de developpement rural de Maradi (ODRM), place sous la tutelle du Ministere de l'economie rurale, qui integrera les fonctions et le personnel des quatre services existants actuellement sur le terrain: agriculture, ONCC, animation rurale, promotion humaine. Les compos antes routes, forets, sante, elevage seront confiees par convention aux services nigeriens competents; toutes les autres composantes seront prises en charge directement par l'operation. La direction et l'encadrement seront renforces par une assistance technique ex patriee comprenant six experts permanents recrutes individuellement: 1 conseiller agricole; 1 chef des programmes hydro-agricole et cotonnier; 1 ingenieur en charge du plan semencier; 1 agronome charge de la recherche d'accompagnement; 1 expert, adjoint au directeur de service de formation. ANNEXE VII Page 8 6. Le cout du projet s'eleverait a quelque 16.500.000 dollars, (4,1 mil liards. de francs CFA), dont 3.500.000 dollars d' imprevus, et 13.000.000 dollars de principal se decomposant comme suit: Milllers de dollars Siege de l'operation 1.000 Cultures pluviales 2.400 Irrigation 800 Elevage 1.100 Recherche - production semenciere 500 Formation des vulgarisateurs 500 Formation des forgerons de village 90 Mise en place des cooperatives 1.200 Formation - alphabetisation 2.300 Routes 800 Forets 300 Sante 300 Credit (fonds de roulement) 1.400 Consultants' 400 Total 13.000 Apres la periode d'investissement, correspondant aux cinq premieres annees, les depenses recurrentes de chaque annee suivante sont estimees a 230 millions de francs CFA (personnel et depenses de fonctionnement de l'ODRM et de l'enca drement teChnique ou cooperatif non pris en charge par les cooperatives), aux quelles s'ajoute une subvention pour insecticides et engrais croissant de 165 millions de francs CFA en annee 6 a 295 millions de francs CFA en annee 10. ? . MmE~nI Page 9 7. L'evaluation economique du projet, effectuee sur une periode de 10 ans, fait ressortir un taux interne de rentabilite ecouomique de l'ordre de 20 %, dont 20 a 30 % pour les cultures pluviales, 50 % pour l'elevage, 30 % pour les cultures irriguees. ANNEXE VIII Page 1 PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DU DEP ARTEMENT DE DOSSO 1. Le departement de Dosso a fait l'objet d 1 un certain nombre d 1 etudes au cours de ces dernieres annees: - 1967/70 - PNUD/FAO - Etude de mise en val.eur du Dallol Maouri - Projet MER 8, a composante essentielle de recherches hydro geologiques ; - 1970/72/76 - PNUD/FAO - Projet pilote de developpement agricole dans le Dallol Maouri. D1 abord axe sur les cultures irriguees dansle Sud, puis etendu dans le Nord aux cultures'pluviales (au total, trois terr~irs espaces du Nord au Sud, plus le centre experimental de Bengou, destine a mettre au point les methodes de mise en valeur de la zone des mares du Sud); - 1971 - Projet de developpement rural du departement de Dosso (CGD) ; - 1972 - Leve aerien (1/20.000) suivi de photo-interpretation, entrepris dans le cadre de la premiere phase du projet; ~ 1972/73 - Enquete agricole par sondage - MER - Service de la statistique. 2. 2 Le departement de Dosso (31.000 km ... 503.000 habitants, - cinq · arrondissements) se presente eomme un vaste plateau recouvert de sols .dunai res, traverse par des "dallols" (vallees seches), dont le plus important est le Dallol Maouri, et s'etendant entre les isohyetes 400 mm au Nord et 850 900 mm au Sud. L'appareil productif serait constitue dequelque 63.000 exploi tations, cultivant 573.000 ha, dOnt: mil, sorgho 482.000 ha arachide 42.000 ha niebe (base pure) 15.000 ha coton (Gaya) 375 ha L'exploitation moyenne, comprenant 7,9 personnes dont 3 actives, cultiverait 9,1 ha: cereales 7,6 arachide 0,7 divers 0,8 , \ , ANNEXE VIII Page 2 3. A l'issue des etudes faites, le diagnostic revele, comme dans la plupart des autres regions agricoles du Niger: - un desequilibre vivrier dO i la croissance de la population et i la baisse des rendements; - une extension des surfaces cu1tivees correlative a un epuisement des sols; - une diminution reguliere de la production arachidiere; - la faiblesse de l'appareil de vu1garisation. 4. C'est pourquoi le projet se propose, comma i Zinder, de lancer les actions correctives suivantes: - intensification des cultures vivrieres; - intensification et 1egere extension des cultures de rente; - regeneration des sols epuises; - introduction de l'elevage associe i l'agriculture, notamment en vue du maintien de 1a fertilite du sol et du developpement de l'embouche paysanne; - plantation de bois de feu; - mise en place de structures paysannes et 1a formation d'un auto-encadrement. Pour la mise en oeuvre du projet, le departement serait decoupe en 30 zones e1ementaires d'action et de programmation (ZEAP). La ZEAP serait 1a zone d'action possible d'une equipe pluridiscip1inaire d'encadrement technique de base. Elle prefigurerait la structuration cooperative. La ZEAP devrait ~tre une micro-region nature11e homogene, groupant 10.000 i 20.000 habitants, pola risee par un village-centre, siege d'un marche traditionnel ou moderne. Le decoupage respecterait en outre les limites administratives ou traditionnel les. La ZAEP correspondrait en somme au ressort de 1a future ALC. Le mode operationnel serait celui mis en oeuvre dans le projet Zinder: action inte gree, gestion et responsabilite UNCC. 5. Une premiere tranche s'etendant sur six annees et les 30 ZEAP a ete financee par le FAC en 1972. Elle est e11e-meme divisee en deux phases: ANNEXE VIII Page 3 - une premiere phase a caractere experimental, portant sur deux campagnes agrico1es (1973 et 1974) et 14 ZEAP; - une deuxieme phase d' extension aux ZEAP res tantes · La premiere phase comprend: a) des etudes pour une mei11eure connaissance de 1a socio-economie du departement, 1es informations de base seront fournies par l'exp1oitation de photos aeriennes (1120.000) prises ensepte~ bre 1972, comp1etees par des enquetesj b) 1a formation d'une elite paysanne; c) des actions de productivite differenciees: - une action generalisee, a base de themes 1egers, sur 1es, cultu res vivrie res ; - des actions specifiques, plus intensives: deve10ppement du niebe en cu1ture'pure dans 1e Nord; mise en place des varietes d'arachide adequates; deve10ppement du coton dans 1e Sud; expe rimentation en matiere d'e1evage (chevre rousse, aviculture, embouche bovine). La subvention totale du FAC s'e1eve a 428 millions de francs CFA, dont 145 millions pour 1a premiere phase (80 millions pour 1e 1eve aerien et 1a photo interpretation). 6. La zone Sud (region de Gaya) paraft particulierement interessante, en raison de sa mei11eure p1uviometrie (700-850 mm), et de l'existence d'une nappe phreatique abondante et faci1ement exploitable. Ce11e-ci aurait ~, debit global de 5 m3/sec. et autoriserait des debits unitaires de plus de " 50 1itres/sec. E11e permettrait donc l'irrigation de 15.000 a 20.000 ha, et dans Ie mime temps, la recuperation de quelques mi11iers d'hectares par asse chement de marais. 11 reste que de nonbreux prob1emes ne sont pas reso1us touchant a 1a qua1ite des eaux, a 1a permeabi1ite des sols, au prix de l'ener gie, etc. ANNEn IX Page 1 L'EMBQUCHE BOVINE INDUSTRIELLE A PARTIR DE CULTURES FOURRAGERES IRRIGUEES: LE PRDJET DE TIAGUIRIRE 1. A la suite de l'experimentation et des essais en vraie grandeur conduits ces dernieres annees a Kirkissoye, et de la tendance a la hausse lente et tardive, mais pourtant reelle - du prix de la viande, l'embouche bovine intensive a partir de four rages recoltes sur un perimetre hydro agricole, sans complementation, apparatt economiquement viable. Le projet de Tiaguirire est en quelque sorte le "developpement" de ces techniques mi ses au point. La cuvette de Tiaguirire est situee a 40 km a l'aval de Niamey; longue bande etroite de quelques centaines de metres de largeur, elle presente une surface aisement amenageable de 300 ha; elle est actuellement utilisee comme paturage en basses eaux. 2. La production vegetale serait assuree par une culture irriguee de "bourgou" (Echinoclea stagnia), renouvelee par repiquage tous les quatre ans, produisant a l'hectare 150 a 180 tonnes de vert, ou 25 a 30 tonnes de matiere 3 seche. Les besoins en eau de la plante sont de 15.400 m a l'hectare, soit (efficience 65 %), 23.600 m3 au niveau de la station de pompage. En retran chant 5.600 m3 provenant des pluies, il reste a pomper annuellement 18.000 m3/ha. Le coGt annuel de la culture est en definitive le suivant: Francs CFA/ha - travaux (labour, sarclage, epandage fumure) 10 ha de traction x 750 francs CFA (sans main-d'oeuvre) 7.500 - engrais 18.000 3 - irrigation 18.000 m x 2 francs CFA 36.000 - repiquage 20 journees x 200 francs CFAx 1/4 1.000 62.500 3. La production animale est projetee sur les bases de consommation suivantes etablies pour un gain journalier (sans complementation) de 600 g et des durees d'embouche variables: ANNEXE IX Page 2 Duree de l' embouche 85 165 250 jours jours jours Poids vif des animaux maigres a l' entree (kg) 300 250 200 Consommation journaliere moyenne de matiere seebe (kg) 6,6 6,3 6,0 Consommation totale de matiere seebe par animal (kg) 620 1.150 1.650 Nombre d'animaux engraisses a l'hectare dans l' annee: r =25 tonnes/ha MS 40 21 15 r · 30 tonnes/ha MS 48 26 18 Poids vif des animaux gras (kg) 350 350 350 Rendement a l' abattage 53 % 53 % 53 % Poids carcaase (kg) 185 185 185 Pour alimenter et soigner 1es animaux, on compte: - pour 60 bovins, un manoeuvre (6.000 francs CFA/mois) pour couper 1e fourrage; - pour 60 bovins, un manoeuvre pour ramasser 1e fourrage et 1e transporter aux etab1es, avec charrette atte1ee; - pour 30 bovins, un bouvier (6.000 francs CFA/mois) pour nourrir~ abreuver, soigner, nettoyer les animaux. 4. L'amenagement hydro-agrico1e serait limite d'un endiguement 1e long du fleuve; une station de pompage d'irrigation (pompes he1ice) de 2 1itres/sec/ha, un reseau d'irrigation et de drainage (casiers de 0,5 a 1 ha grossierement niveles), et deux groupes motopompes mobiles de drainage (1 1itre/sec/ha). Pour 300 ha, 1e coOt de cet amenagement, a raison de 700.000 francs CFA/ha, est estime a 210 millions de francs CFA. ANNEXE IX Page 3 5. Les animaux seront nourris en stabulation, par lots de 10 tetes 2 2 (100 m de surface enclose, dont 10 m couverts) regroupes dans des unites de stabulation de 100 a 200 tetes. Le cout de ces constructions rapporte a l'animal ressort a 27.000 francs CFA si e11es sont de type moderne (charpente meta11ique plus tole, amortissable en 15 ans), ou 9.000 francs CFA si elles sont de type traditionnel (ranier et paille, amortissable en cinq ans). La charge d'amortissement annuelle et par bovin est de 1.800 francs CFA dans les deux cas. 6. L'investissement total, pour une premiere tranche de 150 ha est estime comme suit: En milliers de francs CFA Amenagement hydro-agricole plus piste d'acces 135.000 Equipements d'elevage: - Cloture perimetre 1.200 - Batiments direction 18.000 - Logement animaux (traditionnel) 15.300 - Adduction d'eau 6.500 - Installations techniques (bascule, couloirs vaccination, bain) 3.500 - Materiel agricole 9.500 - Vehicule de service 1.200 - Hangar (stockage, garage) 6.000 - Divers, imprevus: 5 % 3.100 64.300 199.300 7. On compte acheter les bovins maigres a 65 francs CFA/kg vif pour 200 a 250 kg, et 70 francs CFA/kg pour 300 kg. Ce prix est superieur de 5 francs CFA/kg aux cours les plus eleves pratiques sur 1e marche d'Ayorou. ANNEXE IX Page 4 Le prix de vente escompte est de 85 :francs CFA/kg vif rendu a l'abattoir de Niamey; un bovin de 350 kg apporte ainai un produit brut de 29.750 francs CPA. Ces prix sout inferieurs a ceux" apparemment plus realistes, conaide res par la SEDES dans Ie projet de modernisation de la zone pastorale: entree des jeunes (140 kg) dans Ie ranch de reelevage a 80 francs CFA/kg vif et sor tie (c'est-a-dire vente au feedlot) a 100 francs CFA/kg vif. 8. L'etude du projet (surface definitive, projets d'execution, mode d'exploitation avec salariat, ou colons, organisme en charge de l'exploita tion) n'est pas assez avanceepour etablir un compte d'exploitation prevision nel et une evaluation ecouomique. L'Allemagne (Republique federale) s'est, cependant, deja engagee a financer ce projet. ANNEXE X Page 1 L'AMENAGEMENT HYDRO-AGRICOLE DES CUVETTES DU FLEUVE NIGER 1. L'amenagement de cuvettes 1e long du f1euve se poursuit au Niger depuis une quinzaine d'annees, avec des fortunes diverses. En 1973, pres de 2.500 ha sont amenages au sein d'une vingtaine de projets. 11 est possible I de tirer un certain nombre d'enseignements de cette deja longue experience.l 2. Les conditions hydrau1iques generales sont resumees de fa~on synop tique sur 1e graphique ci-joint qui montre 1e decalage entre 1a saison de p1uie (juin-octobre) at 1a crue du f1euve (etiage en jui11et, plus hautes eaux en fevrier). D'ou deux campagnes rizico1es: - une riziculture d'hivernage (10 juin - 10 novembre); - une rizicu1ture de saison seebe (10 decembre - 10 mal). 3. Du fait de leur situation geomorpho1ogique dans 1e lit majeur du f1euve, 1es cuvettes sont genera1ement peu etendues (moyenne 300 ha), de forme a11ongee, et presentent parfois un micro-relief manque. La base de l'amenagement est l'endiguement, qui protege 1es rizieres contre 1es exces de 1a crue et 1es poissons rizophages, et permet une irrigation gravitaire. A partir de cette infrastructure de base, des ameliorations peuvent etre apportees: - au perini!tre 1ui-meme, pour mieux reguler 1a tranebe d' eau des rizieres: diguettes se10n 1es courbes de niveau, ou casiers planes; - a 1a mattrise de l'eau, par l'adjonction d'un equipement de pompage, qui permet de pa11ier 1es insuffisances des p1uies en saison d'hivernage, de 1a crue en saison seebe. 4. Au Niger, on adopte 1a typologie suivante: Type A Submersion nature11e A1 - Riziculture traditionne11e: terrains submerges nature11ement, soumis aux aleas des p1uies et des crues. A2 - Idem, mais avec digue submersible pourvue d'un ouvrage a grille a poissons (petites cuvettes). !I La presente note est etab1ie essentie11ement a partir d'informations et donnees fournies par 1e Service du genie rural et l'UNCC, (SGHA). ANNEXE X Page 2 Type B... Submersion simple B1 - En4iguement insubmersib1e pourvu d'ouvrages de prise et de decharge. Tranche d'eau de 0 a 1,70 m. B2 - Submersion simple en terrasses: Idem, mals avec amenagement interieur en terrasses par diguettes de 0,60 m a 0,80 m de haut, 1imitant 1a tranche d'eau pour chacune a 0,20 m - 0,70 m. Des canaux d'irrigation et de drainage re1ient 1es terrasses aux ouvrages de prise et de decharge. Type C - Submersion contro1ee C1 - Endiguement insubmersib1e et ouvrages de prise et de decharge, complete par un equipement de pompage d' appoint. C2 - Submersion contr81ee en terrasses: Idem, mais avec amenage ment interieur en terrasses, 1imitant 1a tranche d'eau a 0,20 m - 0,50 m. Type D - Submersion artificie11e D1 - Endiguement insubmersib1e et ouvrages, pompage d' appoint, ame nagement interieur en casiers planes limitant 1a tranche d' eau a 0,10 m - 0,20 m. Reseau comp1et d'irrigation et de drainage. D2 - Idem, mais 1es canaux d'irrigation sont remp1aces par des ca na1isations basse pression. On peut passer d'un type d'amenagement a un autre plus e1abore. 5. Des normes d' equipement tres generales ont ete degagees par 1e Genie rural. E11es sont exp1icitees ci-apres pour 1a region de Niamey. E11es devraient itre adaptees pour 1a region de Ti11abery (8 l'amant, plus au Nord), ou ce11e de Gaya (8 l'aval, plus au Sud): a) Compte tenu d'UDe evaporation variable i Niamey entre 2,2 et 8,5 mm par jour, et d'une infiltration comptee pour 0,5 mm/jour, 1es be soins en eau sont evalues comme suit, pour des casiers planes (type D), OU 1es surepaisseurs d'eau pour irregu1arites topographi ques n'existent pas. ANNEXE X Page 3 Riz d'hivernage: 10 janvier - 5 juil1et (remp1issage 6 mm/jour plus entretien) 285 mm 5 jui11et - 30 septembre (p1uies suffisantes - Pro vision) 50 mm 1 - 31 octobre (entretien) 155 mm 1 - 10 novembre (entretien) 62 mm Besoins en eau a 1a parce11e 552 mm Besoins en eau a 1a station de pompage 552 = 690 mm 0,8 3 · 6.900 m /ha Riz de saison seebe: 10 decembre - 4 janvier (remp1issage 6 mm/jour plus entretien) 308 mm 5 janvier - 31 janvier (entretien) 186 mm 1er fevrier - 30 aout (entretien) 773 mm 1 - 10 mars (entretien) 78 --- mm Besoins en eau de 1a parce11e 1.345 rom Besoins en eau a 1a station de pompage 1.345 = 1.681 mm 0.8 3 .. 16.800 m /ha Ces besoins totaux de 6.900 + 16.800 = 23.700 m3 /ha sont un maximum, car: - l'irrigation en hivernage n'est theoriquement pas necessaire 3 (- 500 m /ha); - en repiquage, i1 faut diminuer 1e cycle vegetatif du D 52-37 (5 mois en hivernage. un peu plus en saison seche) de 1a duree du sejour en pepiniere, soit 25 jours (environ - 1.500 m3/ha x 2). En revanche, i1 faut irriguer 1a pepiniere, mais sur 3 a 4 ares seu1ement; ANNEXE X Page 4 - pour recolter a sec, on peut suspendre l'irrigation trois semai nes avant la coupe afin de laisser les casiers s' assecher par evaporation (environ - 1.500 m3/ha x 2); - des varietes a cycle court (type IR, ou bybrides obtenqs a partir de IR) permettraient de raccourcir Ie cycle vegetatif d' une vingtaine de jours l / (environ 1.200 m /ha .. 1.750 m /ha = 3 3 environ - 3.000 m3/ha). b) Le debit d'equipement de pompage est commande par la situation la plus defavorable observee au mois de juin, dans le cas ou il n'y a pas de pluies et ou le niveau du fleuve est exceptionnellement bas. Les besoins en eau du 10 au 30 j uin sont de 2.360 3 0,8 2.950 m /ha, soi t pour 15 heures de pompage par jour (2 x 8 heures, moins une heure d' arret) un debit continu de: 2.950 x 1 = 2,8 litre/sec/ha. 20 15 x 3,6 L'etiage exceptionnel (frequence de retour une annee sur cinq) correspond a la cote .. 0,90 a l'echelle de Niamey. Hauteur mana metrique maximum: Hauteur geometrique 5,40 - 0,90 = 4,50 Perte de charge 1,50 6,00 m Puissance du moteur 2,8 x 6 = 0,45 cv 75 x 0,5 Puissance installee ,45 x 1,3 0 =0,60 cv/ha. c) Pour le dimensionnement des canaux, c' est le mob de decembre qui est Ie plus de favorable , car l' evaporation y est plus forte qu'en juin. Mais le fleuve etant en crue a cette epoque, la hauteur geometrique est diminuee de 3 m, et la pompe de 2,8 litre/sec donnera plus de 4 litre/sec; ce mob n'est donc pas limitant pour le choix des pompes. Les besoins en eau du 10 au 31 decembre sont de 2.560 = 3 3.200 m /ha, soit pour 15 heures de pompage par jour, 0,8 un debit continue de 3.200 x 1 = 2,8 litre/sec/ha. Les 21 15 x 3,6 canaux sont en definitive dimensionnes comme les pompes. Les varietes IR sont malheureusement aussi sensibles au froid que le D52-37. L'ideal serait d'adopter le D52-37 en contre saison et l'IR en hivernage. Mais il y aurait danger de melange. ANNEXE X Page 5 6. Le cont des amenagements peut etre apprecie a partir de l'ana1yse de deux realisations recentes: Surface ~ Annee Karma 150 ha C2 1972 Saga (mission chinoise) 300 ha D1 1971/73 KARMA (C2) Mode de Total A l'hectare Ouvrages realisation 10 6 FCFA % 10 3 FCFA Endiguement Entreprise (SNGTN) 31,1 37 207,0 Equipements pompage Insta11ateur 11,0 13 73,3 Amenagement interieur Regie GR 29,6 35 197,3 Protection de ceinture Regie GR 12,4 15 82,6 84,1 100 560,2 KARMA - Sous-detai1 des travaux en regie Decomposition % Salaires 27 Carburants, 1ubrifiants 25 Entretien, reparation des vehicu1es et engins 20 Outi11age chantier 5 Materiel (vannes, tuyaux, buses) 5 Ciment (ouvrages et revetement des canaux) 18 100 ANNEXE X Page 6 On note que ne figure pas dans ce sous-detail la provision pour renouvelle ment des engins de terrassement. On sait d'experience que ce poste repre sente environ 30 % du coGt des engins. Le coGt a l'hectare serait done a majorer de (197,3 + 82,6) x 25 + 20 x ~ - 1) = 55.000 francs CFA. En 100 0,7 revanche, en evaluation hors taxe, le poste de coGt a l'entreprise devrait etre minore d'environ 25 % (enregistrement marche 5 %, taxe sur le chiffre d'affaires 13 %, droits de douane), soit 50.000 francs CFA/ha. En defini tive, le coGt hors taxe de Karma ressortirait a 565.000 francs CFA/ha. SAGA (Dl) Ouvrages Mode de realisation CoGt/ha (10 3 FCFA) Endiguement entreprise 105 Station pompage batiment regie chinoise 35 moto-pompes installateur 45 Reseaux irrigation et drainage regie 65 Amenagement a la parcelle (fosses, buses, vannes, nivellement) regie 230 480 Supervision 15 % 72 552 Ces evolutions ne comprennent pas davantage le coGt de renouvellement des en gins et on ne sait pas si elles comprennent des taxes. 7. 11 est evident que ces coGts ne peuvent etre qu'indicatifs. Le coGt du seul endiguement qui est un poste important, depend notamment de la forme du perimetre; on estime quIa plus de 300 m3 par hectare protege, le site n'eat pas favorable a l'amenagement. En definitive, on retient lea nor mes suivantes, qui recapitulent celles du Genie rural - paraissant largement evaluees au regard des deux cas analyses - et qui semblent pouvoir etre pri ses en consideration dans une evaluation economique: ANNEXE X Page 7 CoOt en 1.000 FCFA/ha - 1973 Normes GR Normes reco~ Entreprise Regie mandab1es (1) (2) Endiguement (dont 2/3 digue, 1/3 ouvrages) 450 325 Equipement de pompage (dont 1/2 moto pompe l/Z genie civil et divers) 150 110 Amenagement interieur en terrasses, et canaux principaux 300 200 215 Casiers planes et reseau terminal 200 150 150 (1) Couts inc1uant 25 % de taxes. (2) Les travaux en regie sont reputes 30 % moins chers que ceux a l'entre prise. Les couts totaux d'amenagement a l'hectare, sur 1a base de ces normes, sont recapitu1es dans 1e tableau general des caracteristiques des amenagements ci-apres: ANNEXE X Page B Tl2es d'amenasement (FCFA - 1973) B1 C2 D1 (1) b (2) a · b a b Eadiguement 450.000 325.000 450.000 325.000 450.000 325.000 Amenagement en terrasses et ca naux principaux 300.000 215.000 300.000 215.000 Pompage 150.000 110.000 150.000 110.000 Casiers planes et reseaux hydrauli ques 200.000 150.000 Totaux travaux 450.000 325.000 900.000 650.000 1.100.000 BOO. 000 Note: (a) _ coOt a l'entreprise 1973 (b) _ coOts-objectif 1974: digue seule rea1isee a l'entreprise. B. Le coOt du pOmpaSe est grandement dependant de l'hydro1ogie de l'annee, car 1a duree du pompage varie en fonction de 1a repartition irriga tion gravitaire/irrigation par pompage, et du jeu de 1a caracteristique debit x hauteur de 1a pompe he1ice. En annee moyenne, l'irrigation gravi taire dans 1es amenagemen~ de type C2 ou D1 est possible sur une partie des perimetres pendant environ deux mois. En annee hydro1ogique mediocre a Niamey, l'equipement de pompage determine plus haut (2.B 1itres/sec/ha) doit fonctionner 550 H en hivernage et 1.150 H en saison seche, soit 1.700 H au total. a) Dans ces conditions, et avec utilisation de moteurs thermiques, 1e coOt du pompage est evalue comme suit (en francs CFA/ha): ANNEXE X Page 9 FCFA/campagne annue11e - Fonctionnement: Gas oil: 0,60 cvH x 0,23 1 x 42,50 FCFAx 1.700 9.970 Lubrifiants 20 % 1.990 11.960 - Entretien: Moto-pompe 60.000 x 0,01 x 1.700 H 10.200 Section mecanique d'entretien (d' apres UNCC) 6.700 Pompiste - Sa1aire 2.500 19.400 - Amortissement: Moteur diesel 35.000 x 1.700 H 8.750 7.000 H Pompe 17.500 x 1.700 H 4.375 13.125 12.000 H - Depreciation ( 4 % l'an) 2.500 Total 46.985 3 Le prix de revient du m ressort ainsi aenviron 46.985 =2 FCFA. 23.700 b) Cependant certains perimetres voisins de Niamey sont (ou seront) equipes de groupes moto-pompes e1ectriques, et beneficient d'un tarif preferentie1 (13 francs CFA/kWh en 1973). A 1a suite de l'amenee d'e1ectricite d'origine hydrau1ique a Niamey depuis Ie Nigeria (Kaindji, travaux termines en janvier 1976), i1 est prevu d'electrifier l'axe Niamey-Ti11abery, et meme au-de1a (Namarigoun gou). Le passage de l'energie thermique a l'energie electrique, en donnant a ce11e-ci un coat de 25 francs CFA/kWh (coat de l'elec tricite fournie par un groupe e1ectrogene autonome)!/ se traduirait par une baisse appreciable du coat du pompage, dont 1es postes de viennent: 1/ Avant les hausses liees a la conjoncture petro1iere qui s'est developpee depuis novembre 1973. ANNEXE X Page 10 FCFA/campagne annue11e - Fonctionnement Energie e1ectrique (rendement du moteur e1ectrique = 0,85) 0,40 cvh x 0,736 x 1.700 H x 25 FCFA 12.510 Lubrifiants 2.000 14.510 - Entretien E1ectro-pompe 3.000 Section mecauique d'entretien 6.700 Pompiste-s alai re 2.500 12.200 - Amortissement (e1ectro-pompe sur 8 ana) 4.000 - Depreciation 1.200 Total 31.910 3 Prix de revient du m d'eau 31.910 = 1,34 FCFA/m3 23.700 9. Les rendementa a l'hectare sont influences par 1e degre de perfec tionnement de l'amenagement, au travers, d'une part de l'irregularite de 1a tranche d'eau et de 1a surface irriguee, dependante de 1a crue en submersion traditionne11e ou nature11e (types A ou B); d'autre part, de 1a regu1arite relative de 1a tranche d'eau dans 1a riziere en submersion contra1ee ou arti ficie11e (types C ou D). Mais. i1 semble qu'on n'ait fait de mesures de ren dements qu'a Karma (1973), ou i1s seraient 1es suivants: hivernage 4,5 tonnes/ha saison seche 4,0 tonnes/ha 8 f 5 tonnes Iha ,ANNEXE X Page 11 10. L'organisation des perimetres rizico1es est fondee sur 1es disposi tions de 1a 10i No 60-28 du 25 mai 1960, fixant 1es modalites de mise en va leur et de gestion des amenagements hydro-agrico1es realises par 1a puissance pub1ique. a) Une enquete fonciere prealab1e permet de reg1er l'attribution des terres apres amenagement, en tenant compte des. principes suivants: - installation prioritaire des detenteurs de droits coutumiers; - installation d'un paysannat familial en faire-va10ir direct; - attribution des terres en fonction de 1a capacite de travail de 1a fami11e, sur 1a base de 10 ares par U.T. (norme commandee par 1e souci de satisfaire l'auto-consommation et de procurer un revenu minimum). b) La gestion de l'amenagement est confiee a un organisme (UNCC) au titre d'une convention de gerance, qui autorise 1e gerant a per cevoir des redevances d'exp10itation, et une subvention corres pondant aux charges assumees par l'Etat. La redevance a payer par 1es attributaires doit couvrir 1es charges suivantes: - entretien general des gros ouvrages; - fonctionnement, reparation, entretien, amortissement de l'equi pement de pompage; - frais de l'organisme de gestion; dotation au fonds de solidarite, destine a faire face aux impayes, exonerations, etc. L'Etat prend en charge, au travers de 1a subvention: - l'amortissement de l'infrastructure et'des ouvrages de genie civil; - 1e coGt (sa1aire et fonctionnement) de l'encadrement; 1a subven tion degressive qui, anterieurement, comb1ait 1a fraction de 1a redevance non supportee par 1es paysans durant 1es premieres annees, est supprimee depuis 1971. AL'mEXE X Page 12 c) L'organisme de gestionpasse a son tour un contrat d'exploitation avec chaque paysan. qui complete en quelque sorte Ie reglement in terieur de l'amenagement. Au titre de ce contrat. l'UNCC ne four nit pas seulement I' eau et l' encadrement, mais aussi .le8 mayens de production necessaires (labours, pepinieres. engrais). Ie plus sou vent a ~redit. a faible taux d'interet (4 a 5 %). d) Lespaysans beneficiaires sont organises d'abord en un conseil des uploitants» appele a devenir un GHP» groupement de base du systeme cooperatif nigerien. Au niveau de l'arrondissement, une commission de mise en valeur des terres regIe les problemes d'attribution. approuve les plans de campagne annuels. et regIe les Utiges. 11. Le compte d'exploitation de l'amenagement du point de vue du ges tionnaire, l'UNCC. est etabU pour chaque campagne rizicole: I hivemage ler mai - 30 octobre saison seche ler novembre - 30 avril. A titre d'illustration. les charges du compte d'exploitation previsionnel de Karma. pour deux campagnes. en annee hydrologique mayenne, sont les sui vantes: FCFA/ha Entretien normal 3.000 Provision pour entretien des gros ouvrages 5.000 Pompage (environ 26.000 m3 a 2 FCFA) 52.000 Frais de gestion (direction et gestion. atelier centr8.J.) 3.00o!l Redevance brute 63.000 Fonds de solidarite 10 % 6.300 Charges totales 69.300 11 . En realite, les frais de ·gestion reels devraient etre majores de 7.000 francs CFA/ha au titre de l'intervention de l'UNCC. comme ges tionnaire. Autrement dit, ils devraient etre de l'ordre de 10.000 francs CFA/ha. ANNEXE X Page 13 Si la redevance reelle est fixee a 60.000 francs CFA (soit 30.000 francs CFA/campagne), la subvention de l'Etat comblera la difference soit 9.300 francs CFA. 12. Le compte du paysan s'etablit comme suit (cas de Karma): Charges FCFA/ha - Redevance d'amenagement 60.000 Frais culturaux rembourses a l'UNCC Pour une campagne: labour 3.000 engraisl/ 3.500 pepiniere 4.000 10.500 Pour deux campagnes 21.000 Total 81.000 Recettes Sa recolte de 8 tonnes/ha en deux campagnes represente une recette brute de 172.000 francs CFA/ha au prix officiel du paddy de 21,50 francs CFA/kg, et de 200.000 francs CFA au prix reel de 25 francs CFA/kg (1973). Son revenu agricole de l'ordre de 120.000 francs CFA/ha valorise sa journee de travail (120 jours pour la premiere campagne, 140 pour la seconde) a 120.000 · 460 francs CFA soit pres de deux fois le SMIG. Encore 260 la productivite du travail pourrait-elle etre augmentee par l'em ploi de petit outillage rizicole (houe rotative, batteuse porta tive, tarare, decortiqueuse, planche a planer) utilise en commun au sein du GMP. 13. Le cont total d'exploitation, quel que soit l'agent economique qui en supporte tel ou tel element, est donc pour un amenagement type Karma: ];/ Uree subventionnee a 35 %. ANNEXE X Page 14 FCFA/ha - Charges totales oomptabilisees 69.300 plus frais de gestion UNCC non comptabilises (environ) 7.000 plus frais culturaux (deux campagnes) comptabilises 21.000 plus subvention eugrais (environ) 3.700 101.000 La subvention directe ou indirecte de l'Etat, soit (69.300 60.000) + 7.000 + 3.700 = 20.000 francs CFA represente pres de 20 % du coGt total. Si Ie paysant avait a payer 1 'ensemble des charges de fonctionnement, sa recette nette ne serait plus que de 100.000 francs CPA, soit 385 francs CPA par journee de tra vail, ce qui reste eleve. 14. a) Pour porter un jugement sur Ie type d'amenagepnt. Ie plus recomman dable, il faut, d'une part, ne pas perdre de vue que, compte tenu du poids determinant du coGt de l'endiguement et de l'amenagement i~terieur, et du 11 fait que ces deux facteuts varient sensiblement d'un site a l'autre (forme- , topographie), il nly a pas d ' amenagement standard, mais un amenagement opti mum pour chaque site. Cependant, les cas realises montrent d'abord qu'il est trop risque de faire la depense d'un amenagement interieur en terrasses en submersion simple (B2); que Ie pompage est peu valorise si, au contraire, on ne lui associe pas cet amenagement (Cl); que Ie remplacement des canaqx principaux par des canalisations interdit l'irrigation gravitaire (D2).l' Les cas B2, Cl et D2 se trouvent donc pratiquement disqualifies d'emblee. II conviendrait, d'ailleurs, pour chaque type d'amenagement de chercher 2 normaliser les coGts, charges et rendements. Par exemple, un site trop allonge, ou l'endiguement represente plus de 3 300 m /ha protege n'est pas interessante Le type D2 - irrigation par canalisation, basse pression systeme cali fornien - peut @tre justifie dans certains cas particuliers, ou Ie micro-relief est tres marque ou bien les terres amenageables dispersees en "taches" de 20 230 ha. ANNEXE X Page 15 b) 11 faut, d'autre part, pour chaque projet d'amenagement definir les criteres de choix, c'est-A-dire les avantages et les coGts pour chacun des "operateurs" concernes: l'Etat, le gestionnaire - par exemple l'UNCC, et le pays an. L'Etat en tant que representant de la collectivite nationale a la charge de l'investissement, cherche A promouvoir l'emploi rural, a assurer le ravitaillement general du pays, et a realiser la mise en valeur des res sources en terre et en eau de chaque region. Compte tenu de ces objectifs, il sera guide dans le choix de chaque projet du programme de mise en valeur hydro-agricole par le taux de rentabilite economique interne qui determine le bon usage des facteurs de production rares, notamment le capital et les devises. 11 est difficile de dire, pour le Niger, quel est le niveau adequat de ce taux mais, en premiere approximation, on peut penser quI un amenagement qui ne donne pas un taux de 10 % au moins est suspect, c'est-a-dire constitue un risque serieux de gaspillage de ressources. Quelques calculs preliminai res montrent que les amenagements de type C2 et Dl doivent, avec une valori sation du paddy au prix officiel nouveau de 30 francs CFA/kg, att.eindre et depasser ce niveau. On notera que ce dernier prix n'est pas necessairement un prix-reflet (shadow price) qui tiendrait compte du prix du kilo de grain importe en annee de disette, soit dans des conditions d'urgence (100 francs CFA/kg en 1972-73), soit dans des conditions normales (estime a 40-45 francs CFA/kg actuellement). On notera de plus que le prix de 25 francs CFA/kg que l'UNCC utilisait dans ses calculs et qui etait superieur au prix officiel de 21,50 francs CFA/kg etait simplement justifie dans le cas du marche interieur par l'addition d'une sorte de prime d'assurance de quelques francs CFA, au kilo, equivalente au coGt d'un stockage qui garantirait dans les memes con ditions la disponibilite de ce kilo de paddy en annee de disette.!/ Au sur plus ce prix etait deja enregistre et frequemment depasse par le marche. Le point de vue du gestionnaire n'est pas necessairement celui de l'Etat. Son critere est financier plutSt qu'economique, la difference tenant essentiellement a ce que l' essentiel des charges de fonctionnement est sup porte par le paysan et non l'UNCC et qu'elle meme re~oit, comme on vient de la noter, certaines subventions de l'Etat. Un taux de rentabilite financiere satisfaisant paraft, selon des calculs memes de l'UNCC, atteint pour des ame nagements type Karma (C2). Le paysan, enfin, est attentif a la valorisation de son travail, d'autant plus que les beneficiaires fournissent tres generalement sur les amenagements un travail additionnel a celui qu'exige leur explOitation tra ditionnelle. La remuneration du paysan est egalement affectee par des sub ventions et taxes eventuelles. Le point de vue du paysan peut etre axe sur 1/ L'investissement de stockage est en effet de l'ordre de 30 a 40 francs CFA/kg. Le coat annuel peut etre estime (amortissement, interet, entre tien) A 3 ou 4 francs CFA/kg. A.~EXE X Page 16 Ie gain par jour de travail, ou bien sur Ie gain annuel total: la difference est importante car Ie nombre de jour de travail depend du type d'amenagement et non du choix du paysan. Ainsi dans les conditions actuelles, Ie gain net journalier est plus eleve dans un amenagement Bl mais celui-ci n'exige (ou ne fournit) que 90 jours de travail/hectare; Ie gain annuel est nettement plus eleve dans un amenagement C2 ou Dl qui demande 220 et 210 jours de travail mais la joumee est alors moins bien remuneree, autrement dit Ie revenu marginal est moindre. Le tableau ci-apres resume des situations-type. II est evident, des lors, que pour chaque site a amenager il faudrait savoir quelle attitude les paysans concemes adopteront et s'ils sont interesses par la maximisation du gain joumalier ou plutot celIe du gain annuel. Remuneration du 2aIsan Type d'amenagement Bl C2 Dl Prix du paddy (FCFA/kg) 21,5 25,0 21,5 25,0 21,5 25,0 NoIIbre de jours travail/ha 90 220 210 Revenu an/ha (arrondi) 43.000 54.500 78.500 106.500 102.000 133.500 Revenu jour/ha 478 606 357 485 485 636 c) II apparatt qu'il y a une grande difference de productivite pour une faible difference de cout entre les types Bl et C2 (Ie pompage ne repre sentant que Ie 1/3 du cout de la digue); qu'il y a une grande difference de cout (Ie planage coutant presque Ie double de l'amenagement en terrasses) pour une faible difference de productivite entre les types C2 et Dl. Ces differences sont enregistrees par Ie taux de rentabilite qui privilegie Ie type Dl en toute hypothese mais elimine dans presque tous les cas Ie type Bl. L'investissement par emploi rizicole est sensiblement Ie meme dans les trois cas, mais en face d'une demande elevee, et de disponibilites limitees, les types C2 et Dl consomment moitie mains de surface a l'emploi que Ie type Bl. Ajoutons que la production additionnelle de Bl est aleatoire; car elle varie grandement, a la fois dans Ie rendement et dans la surface recoltee, en fonction des modalites des pluies et de la crue dont elle est entierement dependante. La submersion simple (Bl) se trouve donc disqualifiee a son tour, et ceci justifie Ie reamenagement actuellement entrepris par Ie Genie rural, des anciennes cuvettes amenagees selon ce type. Les criteres purement economiques ne permettent pas une discrimination evidente entre C2 et Dl, d'autant plus - repetons-le - que les caracteristiques propres du site peu vent faire varier les normes de base. Au surplus, d' autres considerations, ANNEXE X Page 17 non economiques, peuvent intervenir. Le decapage du sol par nivellement peut se reveler dommageab1e et recommander C2 p1utot que D1. Par ai1leurs, C2, mains perfectionne que D1, offre des possibi1ites d'investissement humain, et un mei11eur entratnement au maniement de l'eau que D1, C2 se recommandera donc souvent, au mains dans une premiere phase de quelques annees oil l'habi lete du paysan est un facteur plus 1imitant des rendements que 1e degre de perfectionnement de l'amenagement. 15. Au-de1a du choix des types d'amenagement, d'autres prob1emes sont encore mal reso1us qui handicapent l'exploitation des amenagements: a) Les droits coutumiers font encore obstacle a 1!app1ication de 1a 10i fonciere, et a one attribution des terres conforme a one ex ploitation rationne11e, basee sur la capacite de travail fami1ia1e des populations rurales voisines du site1 b) La population Djerma ne s'interesse encore que lentement a 1a cul ture dans les amenagements, et ne s'accommode pas vo10ntiers des contraintes collectives auxque1les elle est forcement soumise. C'est un prob1eme de formation, a intensifier au sein des GMP et des cooperatives. J c) Le recouvrement des redevances est a 1a fois long, diffici1e et couteux, car i1 necessite de poursuivre pendant des mais 1es attri butaires debiteurs, sur 1es marches 10caux oil ils ecoulent progres sivement 1e riz pile et rea1isent ainsi leurs recettes. On peut se demander si, prenant acte du fait que 1a rizicu1ture est force ment collective et dirigee en fait par l'UNCC gestionnaire (choix des varietes, des techniques cu1turales, de 1a date de repiquage; execution des labours, des pepinieres; exploitation hydraulique), 1a cooperative de production, au mains dans one premiere phase, ne serait pas mieux adaptee que des rizicu1teurs independants groupes en cooperatives de service. Merne si e11e maintenait 1es lots de culture individue1s au sein des rizieres, du mains permettrait-e11e (avec l'introduction du battage a 1a batteuse japonaise) 1a recupe ration de 1a redevance sur 1e tas, des 1a recolte, at sous forme de paddy. Ce paddy perrnettrait a l'UNCC de completer l'approvision nement deficitaire de la rizerie de Ti11abery. 16. Enfin, si l'on se place au point de vue d'une mise en valeur ration ne11e des ressources en eau et en terre de l'ensemb1e de 1a vallee du fleuve, soit a peu pres 30.000 ha de Quvettes et 20.000 ha de terrasses, avec debit , ANNEXE X Page 18 3 d'etiage tombant en-deasous de 100 m /sec pendant 50 jours chaque annee du rant 1a peiiode juin-aoGt, et presentant un debit de frequence 90 % de 21 a 26 m3/sec~1 i1 apparatt que, en l'etat actue1 du f1euve, tant au Niger qu'en amont au Mali, l'eau risque de devenir un facteur 1imitant. En face d'une ressource au fi1 de l'eau, 1es besoins doivent 8tre evalues en debit~ et non en volume. Une approche tres grossiere permet de 1es estimer a 51 m /sec en periode critique, c'eat-a-dire lors de l'etiage cofncidant avec un mois de juiD sans p1uie. Dans ces circonstances exceptionne11es, on pomperait jour et nuit. 3 M /sec Cuvettes - Rizieres - remp1issage 6 + 5,3 = 11,3 x 1 · 14,1 mm/j 0,8 141 m3 x 23.000 ha/86.400 38,0 - Cultures fourrageres, pour l'engraissement de 120.000 bovins a raison de 17 bOvins/ha 6 = 90 m3/ha x 7.000 ha/86.400 7,3 0,7 Terrasses - Canne 2.000 ha x 1,2 litre/sec 2,4 - Autres: irrigation d'appoint ou de sauvetage, sur lea surfaces emb1avees ne representant qu'une partie des surfaces tota1es. En moyenne 500 m3 /ha x 18.000 ha/86.400 x 30 3 51,2 m /sec L'attenuation de cea besoins pourrait 8tre obtenue par deca1age d'un mois (repiquage en jui11et au lieu de juin) du calendrier du riz d'hivernage de fac;on a mieux utiliser les pluies au moment ou 1a crue n' a pas encore pris 1a releve. Neanmoins, pour uti1iser toutes lea terres, dans 1e cadre d'un programme agrico1e raisonnab1e, i1 faudrait ne.cessairement Uregonf1er" l'etiage, soit par un barrage de retenue a l'amont (projet de Kandadji) , soit par reduction des pertea (65 % de l'aff1ux) dans1a ZOne d'epandage qu'eat 1a cuvette 1acustre ma1ienne. Un seui1 tris importaat a considerer est donc ce1ui a partir duque1 1e barrage sera necessaire. Si l'on admet de satis faire 1es besoins d'irrigation avec une securite de 90 %, ce seui1 eat deter mine par 1e debit d'·etiage sur 1eque1 On peut compter neuf annees sur dix, 1/ Le debit minimum abso1u enregistre a ete de 3 m3/sec en juin 1973. A..."'fNEXE X Page 19 3 c'est-A-dire environ 25 m /sec. Un tel debit correspond, par exemple, au programme d'irrigation ci-apres, qui est propose dans Ie corps du rapport: 3 Rizieres 12.500 ha (soit 10.000 ha nouveaux), appelant 20,0 m /sec Canne A sucre 2.000 ha 2,4 " Cultures fourrageres 3.000 ha (embouche de 50.000 bo II vins) 3,12 17. En con~lusioD, on mesure que la mise en valeur rationnelle de la vallee du Niger ne peut etre envisagee que dans Ie cadre regional de l'ame nagement de l'ensemble du bassin. Le seuil qu'on vient de determiner, de 15.000 ha nouveaux amenageables et exploitables sans regularisation, donne une idee du temps dont on dispose pour faire les etudes et mener A bien les consultations, notamment avec les autres pays riverains. Une mission d' un hydrologue a ete demandee au FAC pour l'annee 1974 pour preciser cette pro grammation. C u vet t e s e t t e r ra ss e s duN i 9 er - D i a 9 r a rom e a 9 r 0 h y d roc lim a t i que ! I 1 I ! I , , : I , , I r I E i I E ~~~~~.?~_t;lJlJ=~_C:~~~~Z: ,A i I ---f-----, -_.-., I 200 1 I I· I _ crue forte : I \\: , , 1954-55 2000---L.-·---\.-- I I \, ,\' i -- I I 160 j-C I I , I .............,. crue foible: , I 1949-50 I , - : 1500 \ i 1707 120 lrt~~Y .\' , .I~;iof~; ~ , ~ ~:;~~;~;:, \ r:>/, .~>~f/>:,· ~.. ;/ r:/<, "/' , : .' 80 /·\'/~r~f{{:~~ff£ >/;,. r 1000 f-----.. ~~'~::< / i-/ :.~~~ :'> ;~~ ,;,: <}:~; Climat ----- ;, /~:,:';;t;~;,,(~ i;;,~ir~~;:" ~/;~~;, ~~~~h~ ~;;~;j~,;>;; // .' . " " ' --- pluies normales 500 [/;»/ '< ,", I 40 ~'/~~~/;/ ~rd::< :~:-/ ~~ 0fj2~~ ~ Niamey /.;;: '/ / I . /: . ',:">, ~I I - %1 -% ~ ~~ ~~ ~ I / /: I '0;:~~ '7'77':n:~;X 0::0 j;,.2. .. 0 '7'J77, o l I ! MO IS j I A ! 5 I 1° I N i D : J F 1M A M j ' 15, 7 i6,4 7,7 I 8,58,3 7,31 5,3 Evaporation moyenne Piche Niamey mm/jour 3,4 i 2,2 i 2,6 14,5 !5,7 1 I : I ! I I I i I I Calendrier cultural --------------- I I : I , i repi( uoge Riz D52/37 hivernage I I I ....1 I i T I + saison seche ! i I I I repitage I I I I.......I ~ : I ! I I I I ! r6colte I Tomote .. i I l i ···· ...!+---i. -..._... i ! Oignon . . . . ... I I ! + i ! i I .-._._. I Niebe . . .. . ··· a.a· · ·_ · i I · · ..1 ! I I pia 1toti~n I pia 'ltatic n Conne , .. .. i r i " ...·.. I _ _._""-- ._-- .·.... I l .J , , ,. " '.~" .'. 0, ANNEXE XI Page 1 LISTE DES PROJETS INSCRITS AU PROGRAMME D'URGENCE (1973) BIRD/AID Sur un credit de 2 millions de dollars (environ 470 millions de francs CFA) sont imputes les projets suivants: Millions de francs CFA - magasins de villages, dans les zones critiques, pour etre utilises pour Ie stockage regulateur ou de securite par l'OPVN 130 - formation de vulgarisateurs UNCC (33) destines principalement aux operations de productivite 18 - etude du projet d'irrigat!on de Galmi (partie agricole du complexe agro-industriel oignon) 260 ha 26,6 - protection et exploitation de gommiers (2.000 ha 800.000 arbres), pour accroitre la cueillette de la gomme et contribuer a la conservation des sols 22,3 - dispositif anti-erosif dans 1a haute vallee de Keita 59,1 - ateliers de sauvetage de jeunes bovins 98,9 355,3 RFA - ateliers de sauvetage de jeunes bovins 300 (on ne sait encore si on achetera les jeunes pour les nourrir en centres de regroupement ou en ranches, ou bien si on consentira simplement un pret aux eleveurs, pour leur permettre de garder leur betail). FED - puits et forages en zone pastorale, notamment Agadez (un million par puit 30 a 40 par forage) 400 ANNEXE XI Page 2 USAID - equipement de l'OPVN en moyens de stockage (15.000 tonnes en 1973). S'ils participent daDS une certaine mesure a la reconstitution du cheptel, ces projets ne s' attaquent pourtant guere aux probJ.emes a plus long terme que sont la rehabilitation des paturages (notamment par reensemencement) ou l'extension des surfaces sous irrigation. ANNEXE XII Page 1 LISTE D'ETUDES DE PRE-INVESTISS~mNT 1. Les perspectives presentees au rapport (Chapitre VI) eclairent les etudes qu'il y aurait lieu de lancer des maintenant. 11 convient de distin guer les etudes generales ou de pre-investissement, des etudes liees aux pro jets deja identifies (etudes de factimilite, projets d'execution). 2. Sans etablir leurs termes de reference, on peut citer comme suit les etudes generales qu'il serait souhaitable d'entreprendre des maintenant: - Etude demographique, fondee sur un recensement par sondage, pre cisant la situation actuelle, les previsions possibles, et per mettant d'asseoir une politique de la population. - Commission du fleuve Niger - Plan indicatif pour le bassin du Niger. Potentialites de mise en valeur - Schemas d' amenagement integrant, en fonction des besoins des pays riverains, produc tion hydro-electrique; protection contre les crues, irrigation; navigation. - En liaison avec l'etude precedente, Etude d'un schema de mise en valeur de la vallee nigerienne du fleuve - Potentialites - Pro grammation - Organisation (projet d'office du fleuve). - Etude generale des potentialites d'irrigation en dehors du fleuve. - Etude des debouches commerciaux du niebe. - Etude de la composition numerique et structurelle du troupeau bovin, destinee a eclairer le programme des projets d'elevage. - Etude des possibilites de developpement de l'investissement humain au Niger. Main-d'oeuvre potentielle - Emplois - Normes pratiques de mobilisation - Perspectives. - Recherche agronomique: dans le cadre d'un programme regional du Sahel, mise au point d'un riz hybride adapte aux conditions des amenagements hydro-agricoles de la region, c'est-a-dire non sen sible au photoperiodis~e, pas trop sensible aux temperatures de saison seche, repondant aux engrais, a paille de longueur moyenne. 3. Parmi les etudes liees aux projets, les suivantes sont les plus urgentes: ANNEXE XII Page 2 - Etude dian projet de stockage regulateur, niveau national et niveau local. Programme, phasing, normes techniques, couts, gestion. - Amenagements de cuvettes dans 1e cadre de 1 t etudegenerale "F1euve"; etudes de factibi1ite au rythme de 700 ha par an (etude du site de Namarigoungou deja en cours). En liaison avec 1es projets PNUD (Dal101 Maouri) et FAC, mise au point de 1a Phase pilote du projet de deve10ppement rural de Dosso (e11e devrait se derouler en 1976-78). - Etude de factibi1ite de 1a fi1iere d t e1evage integrant 1a zone pastorale I (Sud Tamesna), 1e ranch d'Ekrafane, et un feedlot de 1.200 ba de cultures four rageres irriguees en cuvettes (reprise et extension du projet Tiaguirire). - Reprise de 1tEtude de factibi1ite du projet du cOmp1exe agro industrie1 sucrier (canne a sucre). 4. Le cout de ces etudes nta pas ete eva1ue ni compte dans 1es inves tissements minimum indispensables, evalues dans 1e corps du rapport. &~EXE XIII Page 1 INSTITUTIONS DE COMMERCIALISATION 1. L'Etat contrale depuis longtemps la commercialisation des exporta tions d'arachide et de coton. Plus recemment, il a decide d'intervenir dans la commercialisation des denrees de consommation locale. Les producteurs d'arachides vendent aux cooperatives ou aux acheteurs agrees '(organismes stockeurs) qui, a leur tour, vendent a la Societe nigerienne de commerciali sation de l'arachide (SONARA). La SONARA a son tour exporte les arachides ou les vend aux huileries locales. Le coton est vendu egalement a travers Ie systeme cooperatif a la Compagnie fran~aise pour Ie developpement des fibres textiles (CFDT) qui egrene et exporte la fibre ou bien la livre a l'industrie textile locale, la Societe nigerienne des textiles (NITEX). Un fonds de stabilisation, la Caisse de stabilisation des prix des produits du Niger (CSPPN) re~oit les excedents financiers lies a la commercialisation de la SONARA et a son tour, en cas de besoin, effectue des paiements compensa toires a celle-ci ou a la CFDT en cas de pertes de commercialisation. En ce qui concerne les denrees de consommation locale, soit produites localement, soit importees, l'intervention de l'Etat se fait a travers l'Office des pro duits vivriers du Niger (OPVN). La SONARA, objectifs, finances et organisation 2. La SONARA a ete creee en 1962 pour assurer la commercialisation et l'exportation des arachides. Le capital social de la SONARA est actuellement de 300 millions de francs CFA, dont Ie gouvernement possede 20 millions, la BDRN 62,5 millions, la CSPPN 119 millions!/, les 98,5 millions restant etant aux mains d'acheteurs agrees nationaux ou etrangers, et d'une entreprise com merciale d'Etat. A l'heure actuelle, Ie conseil d'administration de la SONARA comprend neuf membres: trois d'entre eux representent Ie gouvernement, un 1a CSPPN, un 1a BDRN, un l'entreprise commerciale d'Etat, et trois les acheteurs agrees. Le President et Ie Directeur General sont nommes parmi les administrateurs designes par Ie gouvernement. Sur proposition de son President, Ie conseil d'administration nomme un Directeur General adjoint. Le gouvernement designe egalement un Commissaire du gouvernement qui assiste aux seances du conseil qui exerce un contrale sur les comptes de la SONARA, ses emprunts, la passation des contrats, la remuneration du personnel et d'une fa~on generale supervise les activites principales de la SONARA. L'as semblee generale des actionnaires nomme deux commissaires aux comptes. !I La part du capital de la CSPPN est de 62,5 millions de francs CFA, mais en outre la CSPPN detient provisoirement 56,5 millions de francs CFA d'actions possedees anterieurement par des acheteurs agrees pour la plupart etrangers. ANNEXE XIII Page 2 3. La SONARA qui a 1e monopole de 1a vente des arachides a l'exporta tion et aux hui1eries locales n'intervient pas directement dans 1a commer cialisation primaire. Lorsque 1a SONARA a ete creee, 1a commercialisation au premier degre etait rea1isee par 22 firmes commercia1es, 1a p1upart etrangeres. A l'heure actuelle, 1a commercialisation primaire est faite par 1es cooperatives dans 1a moitie environ des zones productrices. Dans 1es autres regions, 1es acheteurs agrees etrangers, a l'exception de deux ou trois, ont ete progressivement remp1aces par des acheteurs nationaux. Outre ses activites purement commerciales, 1a SONARA intervient ega1ement dans 1e transport et 1e decortiquage des arachides. Direction et personnel 4. La SONARA a un personnel permanent d'environ 400 menDres, y compris 22 cadres de direction et techniciens, dont 4 expatries, 25 contremaitres, 80 ouvriers qualifies et environ 275 ouvriers non qualifies. Que1que 80 per": sonnes se trouvent au siege a Niamey et environ 300 dans 1es deux agences locales principa1es de Maradi et de Zinder, et que1ques-unes a Dosso; 1a SONARA a ega1ement un bureau de vente a Paris et des bureaux de representa tion a Kano et a Lagos au Nigeria charges de s'occuper du transit des arachi des a travers ce pays. En outre, 1a SONARA emp10ie des ouvriers temporaires pour 1e decortiquage des arachides pour des periodes de trois a cinq mais. La SONARA a aiDSi employe jusqu'a 1.100 ouvriers temporaires en 1972 mais leur nOnDre a diminue en 1973 et probab1ement encore en 1974 en raison de 1a baisse de production des arachides. La direction de 1a SONARA, qui a change en 1968, est efficace. Finances de 1a SONARA 5. La SONARA transfere a 1a CSPPN 1es excedents de 1a commercialisation et re~oit de 1a CSPPN des paiements compensatoires en cas de pertes. Les excedents et 1es pertes financieres de 1a commercialisation sont determines en deduisant des recettes brutes de 1a SONARA 1iees a 1a vente des arachides, 1es couts theoriques de manutention, de transport et de fonctionnement; en fait, ce systeme 1aisse une marge confortab1e a 1a SONARA. Depuis sa crea tion, et apres paiement de l'imp8t sur 1es benefices de 35 % et provisions, 1a SONARA a realise des benefices annue1s qui ont varie entre 50 et 300 mil lions de francsCFA. Apres paiement d'un dividende de 6 % a ses actionnai res, 1a SONARA a verse ses benefices aux comptes de reserves. La situation de tresorerie de 1a SONARA et sa situation financiere d'ensemb1e sont satis faisantes. \ ruiNEXE XIII Page 3 Activites presentes et perspectLves d'action de la SONARA 6. La SONARA a ete creee essentiellement pour assurer la commerciali sation des arachides a l'exportation: entre 1962/63 et 1970/71, 75 % a·80 % de la production commercialisee d'arachide a ete exportee, le reste etant vendu aux huileries locales a l'exceptiond'un petit pourcentage (1 a 3 %) vendu comme semences. Comme les arachides sont exportees decortiquees, la SONARA entrepris le decortiquage en se substituant de la sorte aux paysans et elle a ainsi cree trois decortiqueries d'une capacite totale d'environ 80.000 tonnes qui ont commence a fonctionner respectivement en 1964, 1965 et 1966. 7. Cette situation a ete radicalement modifiee au cours des annees recentes sous l'effet de deux facteurs: a) d'une part la chute de production liee notamment aux effets de la secheresse prolongee; b) l'accroissement de la capacite de trituration des huileries loca les qui etait de 45.000 tonnes d'arachide en coque en 1967/68 et est passe maintenant a environ 130.000 tonnes pour atteindre 175.000 tonnes des 1974. 11 e~ est resulte qu'en 1973, la SONARA n'a exporte que quelque 40.000 ton nes!1 d'arachide decortiquee et qu'en 1974 ces memes exportations seront reduites a pratiquement rien, si ce n'est quelque 3.000 tonnes d'arachide de bouche. La SONARA a d'ores et deja ferme les deux decortiqueries les plus petites, representant une capacite totale de 35.000 tonnes d'arachide en coque, et la troisieme decortiquerie travaille actuellement tres en-dessous de sa capacite. Si la production d'arachides ne remonte a ses niveaux de 1966/67, il est clair que la SONARA qui represente une structure lourde et un personnel nombreux ne sera plus justifiee dans son activite presente et le probleme de sa reconversion se posera. Au vrai, ce probleme se posera meme dans l'hypothese d'une reprise de la production, dans la mesure ou une part croissante des arachides est utilisee par les huileries locales et non plus exportee. La COmpagnie franxaise pour le developpement des fibres textiles (CFDT) Organisation 8. La CFDT a ete creee en 1949 pour fournir une assistance technique specialisee dans les terri to ires fra~ais d'outre-mer, et par la suite, dans 1/ Cependant le chiffre donne par d'autres sources est 75.000 tonnes (voir Annexe XIV, Tableau Dl). A..~EXE XIII Page 4 d'autres regions. pour Ie developpement des fibres textiles et en particu lier du coton. La CFDT est une entreprise a but non lucratif (societe d'eco nomie mixte) avec un capital de 200.000 francs franeais provenant essentiel lement du Gouvemement franc;ais. Son consetl d'administration comprend des representants des divers ministeres franc;ais et d'entreprises commerciales et industrielles. de la Caisse centrale de cooperation economique (CCCE). et de l'Institut de recherches du coton et des textiles exotiques (IRCT). Le siege se trouve a Paris et comprend quatre divisions principales: agricul ture, industrie et equipement. commerce. finances et comptabilite. Les avantages de la centralisation a Paris semblent appreciables; la qualite des services est sans doute plus grande que ce que pourrait realiser chaque pays particulier compte tenu de la faible production de chacun d'eux; de meme. la CFDT peut obtenir pour les achats d'equipement et de moyens de pro duction des prix plus favorables en passant des commandes groupees pour l'en semble des pays et obtenir des taux d'assurance et de fret interessants; en fin, elle centralise les ventes de coton a partir de son siege de Paris, ce qui facilite la livraison du produit aux divers acheteurs dans les quantites et les qualites desirees et au moment voulu. La CFDT opere dans 14 pays d' Afrique au Sud du Sahara, deux pays de la region mediterraneenne et six pays d' ABie. Activites 9. Les activites de la CFDT au Niger consistent a la fourniture de services d'encadrement pour la production, l'egrenage, et la commercialisa tion du coton. En ce qui concerne les activites liees a la production, la CFDT travaille dans Ie cadre d'accords differents de cewc: qui existent dans la plupart des autres pays africains: 1a CFDT agit comme organisme d'assis tance technique sous contrat avec l'UNCC, laquelle est responsable des ser vices d'encadrement pour Ie coton et possede un personnel d'encadrement pro pre. La CFDT fournit cinq expatries au service d' encadrement de l'UNCC (trois dans la zone cotonniere principale du departement de Tahoua, un dans Ie departement de Maradi, et un dans Ie departement de Dosso). La CFDT gere trois usines d'egrenage a Madaoua, Maradi et Gaya. d'une capacite totale de 18.000 tonnes environ. El1e achete Ie coton aux producteurs ou aux coopera tives et, apres egrenage, exporte Ie coton fibre ou Ie vend a l'usine textile locale, 1a Societe nigerienne des textiles (NITEX)!I a Niamey qui est entree en activite en 1970. A l'exception des semences requises par 1es producteurs 1a plus grande partie des graines de coton est exportee. 11 Les actionnaires de 1a NITEX sont Agache-Wi11ot 70 %, Gouvernement nigerien, BDRN, et CSPPN 15 %, et des commerc;ants en textiles prives pour les 15 % restants. ANNEXE XIII Page 5 10. Le cout des cinq expatries specialistes de la production et une partie du cout du directeur expatrie charge des operations au Niger est paye par le FAC, ce qui represente un mont ant d' envi ron 50 millions de francs CFA par an. Finances de la CFDT 11. La CFDT transfere a la CSPPN les excedents financiers resultant de la commercialisation et re~oit de la CSPPN des paiements compensatoires en cas de pertes. Les excedents et les pertes sont determines par deduction des recettes brutes des ventes de coton par la CFDT, des couts theoriques de ma nutention, egrenage, transport et fonctionnement. En raison de la forte baisse de production cotonniere, les couts theoriques sont devenus tres infe rieurs aux couts reels et en 1973/74 la CFDT subira des pertes au titre de ses operations au Niger. La Caisse de stabilisation des prix des produits du Niger (CSPPN) 12. La CSPPN a ete creee en 1960. C'est un organisme d'Etat dirige ,ar un conseil d'administration de dix membres comprenant: le Ministre des affaires economiques (President), les Ministres des finances, de l'economie rurale, et du developpement, deux deputes a l'Assemblee nationale, le Presi dent des conseils d'administration de la CNCA, de l'UNCC, de l'OPVN, et de la SONARA, ainsi que le P~esident de la Chambre de commerce, d'agriculture et d'industrie. La gestion courante de la CSPPN est assuree par le Direc teur des affaires economiques au Ministere des affaires economiques et de l'industrie. L'objet essentiel de la CSPPN est de promouvoir la stabilisa tion du prix au producteur pour les arachides et le coton en effectuant des paiements compensatoires aux organismes de commercialisation ou en recevant leur surplus financier de commercialisation, puisqu'aussi bien les prix aux producteurs eux-memes sont fixes par decret gouvernemental. Finances de la CSPPN 13. Les ressources financieres de la CSPPN sont essentiellement: a) 15 % du produit des taxes d'exportation sur les arachides, l'huile d'arachide, les tourteaux et Ie coton; b) les excedents de commercialisation de la SONARA (voir par. 5) et de la CFDT (voir par. 11); c) certains transferts effectues par le gouvernement sur preleve ments lies a l'importation controlee et a la commercialisation du sucre. ANNEXE XIII Page 6 Les ressources de 18 CSPPN ont ete uti1isees pour: a) effectuer des paiements compensatoires eventue1s a 1a SONARA et a 1a CFDT; b) financer 1e Fonds d'ame1ioration de 1a productivite rura1e (FDAPR) qui 1ui-meme subventionne, dans une certaine mesure, 1 'OPVN, 1a< rizerie (riz du Niger), 1a SONIPRIM, et quelques autres operations de deve10ppement agrico1e; c) effectuer des transferts au budget de l'Etat; d) souscrire au capital des differents organismes publics et entre prises d'Etat (SONARA, Cimenterie nationale, BDRN, NITEX, Societe nigerienne d'e1ectricite); e) effectuer differents pr~ts; f) participer a des financements divers, par exemp1e, des batiments publics. Les 1iquidites de 1a CSPPN ne sont pas exactement connues mais peuvent ~tre estimees entre 2 et 4 milliards de francs CFA a fin 1973. Commercialisation des arachides 14. La CSPPN a effectue un paiement compensatoire a 1a SONARA de 170 millions de francs CFA au titre de 1a campagne arachidiere 1967/68. Au cours des annees suivantes, au contraire, 1a CSPPN a re~u des excedents subs tantie1s de 1a SONARA repris au tableau suivant: 1968/69 1969/70 1970/71 1971/72 1972/73 Millions de francs CFA 470 1.059 1.666 1.350 1.800* Estimations pre1iminaires. ANNEXE XIII Page 7 15. Les excedents ou les surplus realises par la SONARA sont considera blement affectes par Ie volume croissant des arachides livrees aux huileries locales dans la mesure Oll les deux huileries principales ont une convention de dix ans avec Ie gouvernement, aux termes de laquelle la SONARA doit leur livrer.les arachides a un prix egal a 54,5 % du prix a l'exportation obtenu par La SONARA; Ie meme prix est en fait applique aux arachides livrees a la troisieme huilerie. Sur cette base, la marge de commercialisation re~ue de la SONARA par la CSPPN a ete d'environ 29.900 francs CFA par tonne d'arachide exportee pour la campagne 1972/73, alors que cette meme marge n'a ete que de 7.000 francs CFA pour les arachides livrees aux huileries locales. II est plus que probable que la difference entre la marge a l'exportation et la marge sur vente aux huileries locales sera encore plus forte en 1973/74. Si par exemple, Ie cours du marche mondial descendait a 110 livres sterling par tonne (au lieu de 145 livres sterling a fin 1973), la CSPPN ne realiserait ni perte ni profit sur les arachides exportees, mals subirait une perte de quelque 8.000 francs CFA par tonne sur les arachides livrees aux huileries. Cette difference entre les deux marges, cependant, ne tient pas compte du fait que la participation du gouvernement au capital des huileries doit pro gressivement augmenter jusqu'a atteindre 30 % et qu l ainsi il touchera une proportion correspondante des benefices des huileries, ni au fait que la troisieme huilerie paye d'ores et deja llimpot sur les benefices de 35 % alors que les deux huileries conventionnees ne paieront cet impot, respecti vement qu'a partir de 1982 et 1984. Commercialisation du coton 16. Entre 1962 et 1966, la CSPPN a verse a la CFDT au titre des paie ments compensatoires environ 7S millions de francs CFA; elle a verse de nou veau 65 millions de francs CFA en 1968. Au cours des annees suivantes, la CFDT, au contraire, a verse un excedent a la CSPPN. Comme dans Ie cas des arachides, les ventes de coton fibre a l'industrie locale affectent, de ma niere tres notable, les marges de commercialisation qui peuvent etre re~ues par la CSPPN. Le tableau suivant montre Ie partage des ventes, en quantites, entre l'exportation et la NITEX: Coton fibre (en tonnes) Campagne Exportation Ventes a la NITEX Total 1969/70 2.834 966 3.800 1970/71 2.918 550 3.468 1971/72 2.065 1.014 3.079 1972/73 853 1.000 1.853 1973/74'" 1.000 1.000 Estimations provisoires ANNEXE XIII Page 8 Au cours des quatre dernieres annees la CFDT a dG livrer le coton fibre a la NITEX a un prix qui couvrait tout juste ses coGts. cependant que sur le coton fibre exporte la CFDT realisait des marges de commercialisation importantes qui ont ete transferees a la CSPPN comme le montre le tableau suivant: Surplus par tonne Surplus total de coton fibre pour la CSPPN FCFA Millions de FCFA Campagne 1969/70 13.056 37 1970/71 41.810 122 1971/72 48.426 100 tl 1972/73 117.233 100 tl Estimations preliminaires. Dans le cadre des accords presents et avec les prix mondiaux actuels (a fin 1973), la CFDT subirait une perte d'environ 21.000 francs CFA par tonne sur le coton livre a l'1ndustrie locale et pourrait recevoir environ 9.000 francs CFA par tonne a titre de paiement compensatoire par la CSPPN, (la difference representant une perte nette pour la CFDT), cependant que sur le coton exporte la CFDT realiserait une marge nette de 160.000 a 180.000 francs CFA par tonne qui serait transferable a la CSPPN. L'Office des produits vivriers du Niger (OPVN) 17. Dans la commercialisation des ~roduits vivriers, l'objectif princi pal de l'OPVN, cree en 1970, a ete jusqu ici la regulation intra-annuelle des cours. Pour le mil et le niebe, un arrete pris en debut de chaque campagne, sur proposition de l'OPVN, fixe les conditions d'intervention de l'Office, ainsi que des organismes stockeurs agrees et des cooperatives. Les prix a pratiquer sont laisses a l'appreciation de l'Office qui les determine en fonction de la conjoncture, mais ils ne descendent pas en dessous d'un prix plancher fixe, (par exemple, 12,50 francs CFA le kilo de mil en 1972). Les produits achetes, ajoutes aux importations, sont repartis dans le pays, d'abord dans les regions reputees deficitaires, generalement aux chefs-lieux d'arrondissement ou iIs sont vend us a des prix officiels fixes par le Minis tere des affaires economiques. En raison du deficit vivrier massif de ces dernieres annees, les prix du mil generalement constates sur les grands mar ches de consommation de Niamey, Tahoua et Agadez, ont tres sensiblement aug mente. Ai'fflEXE XI I I Page 9 18. L'OPVN se voit doter en 1973, grace a un pret USAID, d'une capacite de stockage de 15.000 tonnes supp1ementaires, qu'i1 projette de porter a 27.000 tonnes en 1975. Ces moyeas lui permettront de mieux jouer son role stabi1isateur et d'amorcer l'extension de son role vers Ie stockage inter annue1 de securite. 11 devra sans doute a cette fin inf1echir son mode d'ac cion vers une plus grande association avec l'organisation cooperative de base. Pour Ie moment, cependant, les transactions de l'Office n'ont porte que sur 4.000 a 5.000 tonnes/an de produits locaux, et son action principa1e a ete de vendre ou de distribuer gratuitement dans 1es zones de penurie 1es produits importes fournis par 1es aides exterieures, soit 14.000 tonnes en 1971/72, et plus de 80.000 tonnes en 1972/73. 11 doit aussi etre l'instrument principal d'acheminement et de distribution des 250.000 a 300.000 tonnes de produits alimentaires a importer en 1973/74, mais 1a dimension de 1a tache parait bien depasser ses capacites actuelles et un renfort pourrait etre recherche, par exemp1e du cote de 1a SONARA qui, en raison de 1a faib1esse de 1a campagne arachidiere, dispose des moyens materiels et de l'organisation requis. 19. L'OPVN a ega1ement 1e monopole d'achat a 1a production du paddy et du riz pile. Les prix fixes etaient respectivement de 21,50 francs CFA/kg et 35 francs CFA/kg jusqu'a fin 1973. En fait, Ie prix courant du paddy sur 1es marches traditionne1s est de 25 francs CFA/kg, et l'OPVN eprouve 1es plus grandes difficultes a assurer l'approvisionnement de 1a rizerie; c'est pourquoi 1e prix officie1 du paddy au producteur a ete porte a 30 francs CFA/kg a partir de 1974. ANNEXE XIV Page 1 PROJECTIONS DE PRODUCTION, EXPORTATIONS ET INVESTISSEMENTS . Les projections sont etab1ies pour les seuls programmes de base dont le developpement commande les equilibres futurs: Cereales - Production et consommation Arachide - Production Elevage - Production et exploitation Principales exportations agricoles Investissements agricoles de base La presente note se borne a elCpliciter et a justifier brievement 1es hypotheses qui ont servi a 1a construction des tableaux que lion trouvera a la suite de cette Annexe. Tableau A - Cerea1es - Production et consommation Le tableau rapproche l'evo1ution des besoins vivriers calcu1es sur 1a base de 250 kg de cerea1es par tete et par an, des productions de mil et sor gho escomptab1es en fonction de la mise en oeuvre de quatre operations de productivite et de la production de paddy resultant d'un programme d'amena gement de cuvettes rizico1es de 10.000 ha au cours de 1a periode. Dans 1es operations de productivite, 1 1 investissement principal consis tant en 1a formation technique de paysans, on distingue deux periodes: une periode d'investissement de cinq ans, suivie d'une periode de maturation d'ega1e duree, pendant laque1le la diffusion du progres technique se poursuit avec un encadrement moins lourd. La croissance de 1a production cerealiere est basee sur 1es estimations faites pour 1e projet de Maradi. A:.'mEXE XIV Page 2 Normes Maradi Pe riode d' in Periode de ves tissement maturation Duree 5 ans 5 ans Gain de productivite ) Cereales 15 % 15 % en fin de pe riode ) Arachide 33 % 67 % coat par exploitation 48.000 FCFAI an 5.600 FCFA/an (famille de sept a neuf personnes) Pour des raisons d'homogeneite et d'efficience, on considere que l'ope ration Zinder devrait 3tre remodelee selon ces normes. Les operations de productivite seraient limitees a: Zinder: Les trois arrondissements ("3l-f'), concernes actuellement; Maradi: Le departement, tronque a l'isohyete 350 mm; Dosso: Departement; Niamey: Departement moins les arrondissements de Say et Tera. Ces quatre operations couvriraient entre 80 % (cereales) et 100 % (ara chide) de l'appareil producteur agricole. Dans Ie reste du territoire, la production resterait a son niveau 1971. S'agissant des amenagements rizicoles, on applique aux surfaces amena gees Ie rendement de 8 tonnes/ha (en deux recoltes) qui est deja obtenu sur Karma (type C2) des la deuxieme annee de mise en valeur. Au fur et a mesure de l'amenagement des cuvettes, la production traditionnelle baisse legerement dans la mesure ou une partie de ses surfaces lui est retiree. Tableau B - Arachide - Production La croissance de la production arachidiere est attendue de la mise en oeuvre des operations de productivite, reduites ici a trois puisqu'on ne cultive pratiquement pas d'arachide dans Ie departement de Niamey. Comme pour les cereales, cette croissance est basee sur les normes rete nues pour Maradi indiquees plus haut. ANNEXE XIV Page 3 Tableau C - Elevage - Production - Exportation Le developpement de l'elevage comporte une phase de reconstitution et d'exploitation ralentie du troupeau, estimee A huit annees (1975-1982), sui vie d'une exploitation amelioree. Le tableau est construit en fonction des hypotheses suivantes: Ie troupeau bovin (4.000.000 de tetes en 1971) est reduit A 2.500.r,Oo!.I tetes en 1974, mais sa structure s'est legerement amelioree du point de vue de sa capacite reproductrice; compte tenu de cette remarque, et de la mise en oeuvre du projet d'amelioration pastorale dont il sera question plus lOin, Ie taux de reproduction du troupeau passerait de 12 % (taux traditionnel) A 15 %; les besoins des eleveurs et des consommateurs font que ces 15 % se repartiraient en 9 % d'exploitation (vente d'animaux de 200 A 250 kg pour l'abattage ou l'embouche) et ,6 % contribuant A la re constitution du troupeau. Le troupeau serait ainsi reconstitue en huit ansi c'est-A-dire qu'il retrouverait en 1982 son niveau de 4.000.000 tetes, considere comme un optimum numerique, compte tenu des potentialites agrostologiques de la zone pastorale; compte tenu de l'augmentation du prix de ,la viande, la consomma tion interne resterait A son niveau actuel de 6 A 7 kg de viande bovine par tete et par an, au moins durant les d1x'premieres an nees; dans les dix annees A venir, l'embouche sera essentiellement faite a partir de cultures irriguees developpees soit sur Ie fleuve (principalement en It feedlots" industriels), soit sur petits noyaux irrigues dans Ie cadre de l'operation fourragere de Dosso (embouche paysanne). Un hectare de culture fourragere permet d'engraisser, dans l'annee, environ 17 animaux passant de 250 a 350 kg; cette embouche etant localisee dans l' ouest du pays, Ie nombre de Itmaigres" dont elle aura besoin n'excedera jamais Ie 1/4 du total des "maigres" disponibles (sorties du troupeau moins ponction pour la consommation interne). Quatre projets d'elevage seraient mis en oeuvre (cf. etude SEDES): 1/ Se10n 1es demieres estimations de pertes (avril 1974) de 50-60 %, ceci peut parattre que1que peu optimiste. ANNEXE XIV Page 4 a) un projet general d'amelioration pastorale (hydraulique pastorale et infrastructure); b) une filiere, dite projet I regroupant la zone d'intervention I (Sud Tamesna, troupeau reproducteur de 82.000 tetes), le ranch d'Ekrafane (capacite 10.000 t t es), et un feedlot sur le fleuve comportant 1.200 ha de cultures fourrageres irriguees. Dans la zone 1, les normes d'exploitation seraient ameliorees. Le taux d'exploitation de 21 % se decomposerait comme suit: Jeunes miles de 140 kg 13 ~, Vaches de reforme 8 % Le flux d'aminaux a travers la filiere serait donc le suivant: 82.000 x 13 % Ekrafane Feedlot Zone I = 11.000 x 140 kg 10-11.000 11.000 x 250 kg 12.000 ha 20.000 x 350 kg 82.000 environ 20.000 vaches 82.000 x 8 % · 7.000 x 250 kg c) un feedlot de 1.800 ha de cultures irriguees sur le fleuve, appe lant en fin de deve10ppement 30.000 maigres preleves dans les troupeaux de l'ouest du pays; d) une embouche pays anne sur 2.000 ha de cultures irriguees dans le sud de Dosso, dans le cadre de l'operation de developpement rural meme regime de maigres (35.000). Les animaux sortis du troupeau qui ne vont ni a l'abattoir nigerien, ni a llembouche, Bont exportes sur pied. Etant vendus au debut de la saison seebe, leur poids (250 kg) est un peu plus eleve que celui des animaux abat tus tout au long de 11 annee pour la consommation interne (200 kg). Les ani maux dlembouche sont vendus et exportes a 350 kg. Tableaux Dl a D5 - E~ortations agricoles Les projections sont deduites des tableaux precedenf' en utilisant les previsions de prix de la Banque Mondiale (janvier 1974). 1/ Voir note du Tableau Dl ci-annexe. ANNEXE XIV Page 5 Coton La croissance de 1a production a partir du u creux actue1" (300 tonnes coton fibre en 1973) est etab1ie d'apres 1e projet de re1ance dresse par 1a CFDT, prevoyant 1a mise en culture tota1e du potentie1 de 20.000 ha en 1984. Les rendements sont de 400 kg/ha en culture extensive, 900 kg/ha en culture intensive (traitement + culture atte1ee + engrais dans 1a region de Gaya): 1974 1977 1984 Hectares 10.000 (ext. + int.) 18.000 20.000 Tonnes (graine) 5.200 12.200 14.000 L'accroissement de 1a production de cette culture deJa en expansion ra pide est principalement attendue de 1a mise en oeuvre des operations de pro ductivite. Dtapres 1es normes retenues pour Maradi (1.600 tonnes en cinquieme annee de programme): 1979 3.200 tonnes 1984 4.800 tonnes 1989 6.400 tonnes Oignons L'accroissement de production est attendu d'un deve10ppement de 1a cul ture sur noyaux irrigues dans 1es operations de productivite (moyenne de 100 ha x 30 tonnes · 3.000 tonnes par operation) et du projet Ga1mi (expor tation prevue de 1.000 tonnes d'oignons deshydrates, correspondant a 7.000 tonnes d'oignons frais). Legumes de contre-saison Actue11ement, 1a culture (essentie11ement SONIPRIM) concerne environ 100 ha. Leur doub1ement parait possible apres 1 t extension de 1a piste dten_ vol de Niamey permettant l'exp1oitation normale des avions gros porteurs: Soit 200 ha x 7 tonnes/ha de produits exportab1es =environ 1.500 tonnes. ANNEXE XIV Page 6 Tableau E - Investissements agricoles de base Ce sont les investissements publics, ou plutot les depenses de develop pement, correspondant aux projets mis en oeuvre pour le developpement des cultures pluviales (operations de productivite), des amenagements rizicoles du fleuve, et de l'elevage, auxquels s'ajoute un equipement de stockage de securite de 140.000 tonnes (soit environ 10 % de la production projetee mil .. sorgho). Tous ces projets sont chiffres en prix debut 1974 tires des projets cor respondants. S'agissant des operations de productivite ou l'action principale et la plus coGteuse est l'encadrement et la formation, on a .extrapole les estimations de coGt de Maradi sur la base du nombre des exploitations agrico les donne par le Service statistique de l'agriculture (cf. AIme:xe statistique: Tableau 10). I~BLEAU A - NIGER - CEREALES - PROJECTIONS DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION ( Prix courants) 11 1971 1973 1979 1984 1989 1994 Population (2,25 pourcent p.a.) en 1000 4.100 4.300 4.915 5.490 6.120 6.S60 Consommation cerea1es, en 1000t (250 kg/tete/an) 1.025 1.075 1.230 1.375 1.530 1.715 2/ Mil + sorgho (lOO0t) Operation Zinder (1974-78) 213 245 273 273 273 Operation Maradi (1975-79) 215 247 275 275 27~ Operation Dosso (1979-84) 215 215 247 275 27~ Operation Niamey (1984-89) 274 274 274 315 351 Departements Tahoua + Diffa + arrondissements hors opera tions des autres departements 200 200 200 200 200 Total mil + sorgho 1.117 1.181 1.269 1.338 1.37u - Paddy (lOOOt) Production traditionne11e (lOO0t) 15 12 10 Production sur am~7ements Surface amenagee2 2.000 2.500 6.500 12.500 Production (10oot) 12 52 100 Total paddy 27 6u 110 no no Total cllreaJ.es 1.144 1.245 1.379 1.uuS 1.uSu 1! 1971: annees de reference subnorma1e sur 1es operations. 2/ La croissance de 1a production cerea1i~re est fondee sur les estimations faites pour Maradi soit en annees - norma1es: + 15 pourcent en 5~me annee de programme + 28 pourcent l~me annee de programme En outre, l'operation Zinder est suppose remode1ee se10n les normes de Maradi. J/ 197u-79 - 700ha/an = ... 4·000 - 1970-84 - 1.200ha/an = + 6.0ooha A partir de 1984, la production marque un palier en attendant une ~ventuellement regularisation de Fleuve pe rme v tant d' etendre les aMmagements TABLEAU B - NIGER - ARACHIDE - PROJECTIONS DE PRODUCTION (EN MILLIONS TONNES CcqUE) Prix courants 11 !2ll. 1979 illk 1989 1994 Principa1es regj_ons productrices 011 sont rea1iseeI;des operations de productivite Zinder (1975-79) 108 144 181 181 181 Maradi (1975-79) 121 161 202 202 202 Dosso (1979 ·84) 18 18 24 30 30 Autres regions (departements de Niamey, Tahara, Diffa + arron dissements divers operations des autres departements) 10 10 10 10 10 Total 257 333 417 423 423 11 Annee de reference subnormale 2/ La croissance de 1a production est basee sur 1es estimations faites pour Maradi, soit en annees normales: - + 33 pourcent en 5~me annee de programme + 67 pourcent en 10eme annee de programme TABLEAU C - NP1ER - ELEVAGE - PROJECTIONS DE PRODUCTION ET D'EXPORTATION Pr:ix courants t971 1974 1212. 1976 1977 19713 1979 1980 1961 1982 1983 1984 reference Phase de reconstitution et exploitation ralentie du ~ploitation troupeau + 15 pourcent par an, dont 9 pourcent exploi normale tation + 6 pourcent reconstitution Effectif troupeau bovin (en 1000) 4.000 2.500 2.650 3.150 3.760 4.000 Exportations: Nombre de t t es sorties du troupe au (en 1000) 325 225 283 338 600 Population (en 1000) + 2.25 pourcent par an 4.100 4.400 4.500 4.915 5.135 5.370 549 Consommation interne tonnes (7t/l000) 28.700 31.500 34.400 36.000 37.600 Nombre de t t es (200 kg! tete) en 1000 145 157 172 180 263 Reste pour exportations + embouche (en 1000 t t es) 180 68 III 158 .337 Embouche (350 kg/t8tes) 1/ Project I - Ponction (en 1000) Project modernisation pastorale 14 20 20 Production (t) amenagement = 1.200 ha 5.000 7.000 7.000 y Fleuve Ponction (en 1000) 15 30 Production (t) amooagement = 1.800 ha 5.800 10.500 3/ Dosso- Ponction (en 1000) 7 21 35 Production (t) Petite irrigation'" 2.000 ha 2.500 7.500 12.000 Exportation sur pied Nombre de t t es (en 1000) 180 68 104 122 272 Tonnage nf (t) (250 kg/t t es) 45.000 17.000 26.000 35.000 68.000 Exportation totale (t) 45.000 17.000 33.500 50.800 97.500 100.000 1/ Filiere Zone pastorale I + Ekrafane - feedlot Fleuve 1.200 ha exploitant un troupeau naisseur de 82.000 t t es. 2/ Feedlot sur la Fleuve, 1.800 ha, prelevant sur maiEres en Zone pastorale. 1( 5mbouche sur noyaux irriguees crees dans Ie cadre de l'operatjon de develop~ement rural de Dosso. 1971=278 1972=252 D 1 - NIGER - PROJECTION DES EXPORTATIONS = ARACHIDES ET DERIVEES Taux de change 1$ 1973=222 ( Prix courants) 1974 etc. = 250 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1984 1989 1. Production (100Ot, decortiquees) 158 140 70 140 160 170 180 190 205 215 251 261 2. Production truituree (1000t) 65 65 130 130 130 130 130 130 130 130 3. Exportations Hui1e (1000t) 10 14 30 30 60 60 60 60 60 60 60 60 4. Prix c.i.f. Huile ($/t) 426 545 708 687 673 652 637 620 605 5. Frais ($/t) 77 93 98 104 110 116 123 130 137 6. Prix f.o.b. Hui1e ($/t) 349 452 610 583 563 536 514 490 468 7. ~a1eur ~tation Hui1e ($mi11ion) ~ 4.8 13__ 2 18.3 l.2!.Q. 33.8 32 ..1 30.8 29.4 28.1 8. Production tourteaux (1000t) 35 35 70 70 70 70 70 70 9. Exportations tourteaux (1000t) 9 18 32 32 67 66 66 66 66 66 10. Prix c.i.f. ($/t) 149 317 195 201 200 198 194 187 175 11. Frais ($/t) 61 83 88 93 98 104 109 116 122 12. Prix f.o.b. ($/t) 88 234 107 108 102 94 85 71 53 13. Valeur exportations tourteaux ($mi1) 1.0 1.6 ..1.:2 3.4 ..1..:.1. ...§.;L ...£:.? ..2.& Jcl --b2. 14. Export. arachides decortiquees (1000t) 93 92 75 5 10 30 40 50 60 75 15. Prix c.i.f. ($/t) 249 261 381 394 392 385 377 368 355 342 16. Frais ($/t) 1/ 64 69 73 77 81 86 91 96 102 17. Prix f.o.b. ($/t) (132)- 197 312 321 315 304 291 277 259 240 1/ 18. Valeur export~tions arachides ($mil) (12.2)- 18.3 23.4 1.6 3.1 9.1 11.6 13.9 15.5 18.0 19. Exportations tota1es arachides et d~rivees ($mi11ion) 16.7 ~ 44.4 23.3 45.3 49.6 49.9 50.3 49.6 49.6 - === == ====== ~ --= ===== ==== Remar'lue: 1es previsions de prix de 1a Banque Mondia1e ont ete revisees (avril 1974) apr~s que ces projections aLent ~te tennines Cfevrier 1974). Les nouve1100 previsions modifient tr~s faib1ement Ie projection ci-dessus jusqu'en E ?6. Pou~' 1es 4 annees 1977-80 1a valeur des exportations senlit augmentee, touts choses egals d'aiHeurs, de 7, 12, 20 et 25 pourcent environ Notes au Tableau D 1 Note Generale: tous prix c.i.f.: en prix courants, US$, Liverpool. Ligne 1 Production commercialisee. Ligne 2 Production trituree: reliee! la production de l l annee precedente. Ligna 3 Rendement huile 46 pourcent. Ligna 5 Frais = Huile = dlap~s estimation SICONIGER pour 1972/1973 = 19.500 FCFA (non compris droit de sortie 7.000 FCFA/tonne) de 5,7 pourcent par an (inflation mondiale). Ligne 9 Exportations tourteaux · production moins consommation locale estimee passant de 3.000 tonnes 1972-75 a 4.000 tonnes 1976/80. Ligne 11: Frais = tourteaux = d'apres SICONIGER = 17.350 FCFA (non compris droit de sortie 565 FCFA/tonne) pour 1972 + 5,7 pourcent par an (Ie chiffre des frais deduit des chiffres douanier ressort ! moins: $61 soit 13.500 FCFA environ). Ligne 14: Exportations arachides = relies a la production de llannes precedente. Ligne 16: Frais arachides - d1apres renseignements SONARA 1973 = 15.300 FCF (arrondi) + 5,7 pourcent par an (non 'compris droit dtexportation de 2.250 FCFA/tonne). Note 1/ (lignes 23 et 25) : dtapr~s les chiffres douaniers: Ie prix f.o.b. parait anormalement bas compte tenir des prix mondial de 1971. D 2 - PROJECTIONS DES EXPORTATIONS: COTON - PRIX COURANTS 1m. 1972 1973 1974 1975 1976 l211. 1978 1979 1980 1984 Production 1. Coton graine (100Ot) 8,3 5,2 3,0 5,0 8,0 10,0 13,0 13,0 14,0 14,0 15,0 2. Coton fibre (l00Ot) 1,9 1,1 1,9 3,0 3,7 4,8 4,8 5,2 5,2 3. Exportation fibre (l00Ot) 4,9 1,4 0,9 0,0 1,0 2,0 2,2 3,3 3,3 3,7 3,7 4. Prix f. o.b. $/t 735 695 990 1.585 1.234 . 1.179 1.101 1.043 964 950 5. Frais exportation $/t 180 191 201 212 224 237 250 264 6. Prix CAF $/t 783 838 1.170 1.766 1.435 1.391 1.325 1.280 1.214 1.214 7. Valeur exportations 1,5 0,8 1,0 0,0 1,2 2,3 2,4 3,4 3,2 3,5 ($ million) Notes au Tableau D 2 Ligne 1 Production - 1971 : chiffres CFDT. - 1973 : estimation CFDT. - 1977-84 = dtapr~s projet de relance cotonni~re CFDT. - les 15.000 t (1984) et 17.000 t (1989) corresponde t au potential total de 20.000 ha. Ligne 2 Rendement ~grenage = 37 pourcent. Ligne 3 100 t/an ! NITEX (niveau 1972-73) jusquten 1975; 1.500 t ensuite. Ligne 5 Estime d t apre s rense·ignements CFDT. Ligna 6 Previsions Banque Mondiale (janvier 1974). D 3- PROJECTIONS DES EXl)ORTATIONS - VIANDES ET ANDfAUX VIVANTS - PRIX COURANTS 1971· 1m. 1913 121.k 1212. 1976 1m 1978 1979 1980 1981 1984 (MAX) Viande-vif sur pied (1000t) 42,6 55,2 16,0 26,0 30,5 68,0 Viande carcasses en equivalent vif (1000t) 0,7 0,6 1,0 7,5 20,3 29,5 Total 43,3 55,8 17,0 23,0 25,0 32,0 33,5 40,4 50,8 97,5 Prix de kg vif sur pied f .o.b. port $/t (162) (262) (340) ()40) 357 375 394 413 434 450 472 Valeur exports ($m) 6,1 8,6 9,8 13,2 14,5 18,1 24,0 D4 - mOJECTlOHS Dg;;. 1,;:< IOIl'l'ATIONS -EXPORTATIONS AGHICOLES SECO"NDAlRES . --- ------ - --~07rllC courants) 1971 1m 1973 1274 In!) 121§. 1211 1978 1979 1980 1984 1ge9 Cuirs et Peaux ?Ch~vres) (1000t) 1,2 0,6 0,8 0,4 o,~ 0,6 0,6 0,6 0,9 1,0 1,2 1,2 Prix f.o.b. ($/t) 1.000 1.500 1.890 1.980 1.050 990 1.200 1.290 1.350 1.500 Valeur ($m) 1,2 0,9 1,5 0,8 0,5 0,6 0,7 0,8 1,2 1,5 · Niebe (1000t) 3,0 0,8 0,8 0,8 1,0 1,5 8,3 3,2 5,0 5,5 6,3 7,5 Prix f.o.b. ($/t) 108 180 180. 180 180 180 180 180 LO 160 150 150 Valeur ($m) 0,3 0,1 0,1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 Oignons .frais (100Ot) 2,8 2,7 2,8 3,0 3,0 3,1 3,2 3,3 3,5 3,6 3,7 11,0 Prix ($/t) 250 270 285 300 317 335 354 374 396 418 Valeur ($In) 0,7 0,7 0,8 0,9 0,9 1,0 1,1 1,2 1,4 1,5 Oip;nons Sees (1000t) 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 Prix c.a.f. Envoye/t/Ff 500/600F.f :p/t $1.170 1.500 1.670 1.710 Valeur (:pm) 1,5 1,6 1,7 L~gumes frais (1000t)0,35 0,7 0,7 1,0 1,1 1,2 1,3 1,5 1,5 1,5 Prix f.o.b. ($/t) 1.000 1.057 1.117 1.180 1.250 1.320 1.390 1.4,70 Valeur ($m) 0,7 --.hQ ..l:..tL 1,4 ..1.& .sz.Q. 2J £.z1. --1/ 2,2-' 1,71/. ),1 2,0 2,11 J,8 6,1 7,1 7,fJ '/~ -1-$1' .:... !',xpor t ' ons con"r ees. Jat D 5 - EXPORI.'ATIONS AGRICOLES' TOTALES - PRIX COURANTS 'millions X\ i2Z1 1m 1m 12:& . !212. 1976 1977 127 8 1979 1980 1984 1989 Arachides decortiquees 12,2 18,3 23,4 1,6 3,1 9,1 11,6 13,9 15,5 18,0 Hulle d'arachide 3,5 4,8 13,5 18,3 25,0 33,8 32,1 30,8 29,4 28,1 Torteaux d'arachide 1,0 1,6 7,5 3,4 7,2 6,7 6,2 5,6 4,7 3,5 Total araehide 16,7 24,7 Ii4,4 23,3 45,3 49,6 49,0 50,3 49,6 49,6 - Coton fibre 1,5 0,8 1,0 0 1,2 2,3 2,4 3,4 3,2 3,5 Animaux & viandes 7,1 9,8 1,0 0 6,1 8,6 9,8 13,2 14,5 18,1 Cuirs & ~au.x 1,2 0,9 1,5 0,5 0,5 0,6 0,7 0,8 1,2 1,5 Niebe, oignons, legumes 1,0 0,8 0,9 2,2 2,3 2,7 3,1 5,3 5,9 6,3 Exports - non contr61ees 5,0 7,5 0,9 2,2 Total 32,5 Ii4,5 49,7 28,2 ~ b3;S" b5,9 73,0 74;4 79,0 Indice de valeur 100 137 152 87 170 196 203 225 229 243 Indice de volume 166 Indice de prix 146 TABLEAU E 1 - lUGER - PROJECTIONS DES INVESTISSEHENTS AGRIGOLES DE BASE - PRIX COURANTS (millions FCFA) 1974 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 8S 86 87 88 89 90 91 92 93 1/ Operations de productivite ___ _ 1.360 6727.n) !!:32(q~I Zinder (100.000 exploitation) 560/~.n Maradi Dosso (80.000 (70.000 'II " ) ) 206 1.840 3.880 !960/anl_ -- 4.0"f;- - - - - - 392/.n_ _ _ ___ _5QI,L n__ _ :779 00 Niamey C 90.000 " ) a Equipment rizicole 2/ 6.S00ha 12.500ha Amenagement cuvettes- +6.000 ha=1.200 ha/an 3/ 3.900 = 780/an Rizeries- +14.000t +20.000t Equipement de stockage W 100.000t 300 +20.000t +20.000t 400 1.600 (533/an) 320 320 Elevage 21 Modernisation zone pastorale Zone I 870+Byd.past.760=1.630 (Zone I +6hYdraulique past.) (272!an) Feedlot rg;. 1.200ha 1.320 (660/an) Feedlot Fleuve 1.800ha 11 1.9Elf (Ii59!a.n) Embouche pays anne Dosso 2.00000 - - 760 -CI5'2;8ri) - - 6.00ot Abattoirs Extension Niamey 145 +19.000 800 Autres Maradi~Zinder Tahoua (4 ) 45 11 Evaluees d'apres les normes-de-Maradi: periode .d'investissement 48.000 FCFA/exp. en Sans II de maturation '" 5.600 FCFA/exp p. an 2/ Cout moyen 650.000 FCFA/ha 3/ Capacite 6.000 t paddy en 1974 W 10 pourcent de la production cerealiere: Iv5 en silos cooperatifs ~ 10.000 FCFA/t 1/5 en silos nationaux .a 40.000 FCFA/t - soit 16.000 FCFA/t en moyen 5/ v. Project SEDES 'b/ Al1enagement hydro-agricole of. infrastructures elevage evalues .a FCFA no million pour 100 ha apres pro.iet Tiar;uirir6. Y Composartte du projet Dosso - 380 au I·'CFA/ha pour DetUe irriration par !Iote: pcrj.odes d' i.!'vf!stisser'lents '![,ri.odes de maturat.ionc " TABLEA.U E 2 - PROJECTIONS DES IUVESTISSEHENTS AGRICOLES DE BASE (Millions FCFA) 1914 1212. 1916 !21l 1918 1919 1980 1981 1982 198) Investissements annuels 1.)19 2.915 3.020 3.141 ).102 ).681 4.481 ).)81 3.154 2.614 Investissements CUMUles 1.)19 4.294 7.314 10.461 13.56) 11.244 21.725 25.106 28.260 )0.814 Moyenne annuelle ).081 1984 12§.? 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 Investissements annuels 2.806 1.656 1.256 1.256 1.256 504 504 504 50h 50h Investissements cumules 2.806 4.462 5.718 6.974 8.2)0 8.1)4 9.2)8 9.742 10.2h6 10.150 M07enne annuelle 1.015 Note 1/ La precision apparente des chiffres resulte de la'addition exacte des composantes du programme: elle ne - pretend ~ aucun degre de certitude; 2/Les chiffres de la seconde decennie (1984-93) se referent par construction, ~ la poursuite du programme de - base propose et ne comprennent pas les coats des operations nouvelles qui pourant etre entreprises en sus au del~ de ce programme; 11 Les chiffres sont des estimations des prix 1914. ..