Népal: Fournir les services de santé essentiels aux plus pauvres et aux plus exclus 99786 Népal : Fournir des services de santé essentiels aux plus pauvres et aux plus exclus Vue d'ensemble Le deuxième Projet en faveur de la santé, la nutrition et la population et de la lutte contre le VIH/SIDA repose sur la réussite du premier projet mené dans ces domaines entre 2004 et 2010. Il vise à aider le gouvernement népalais à élargir l'accès et l'usage des soins de santé essentiels chez les groupes de populations pauvres et les plus mal desservis. Le Népal est mondialement loué pour ses avancées dans la réduction de la mortalité maternelle — dont le taux est passé de 530 à 281 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 1996 et 2006 —, et de la mortalité des enfants de moins de cinq ans — qui a baissé de 118 à 61 décès p. 1 000 entre 2001 et 2005, soit une diminution de 48 %. Défi MULTIMÉDIA (a) Même si le Népal a réalisé d'importants progrès dans le domaine de la santé, toutes les couches de la société n'en profitent pas de manière égale. De grandes inégalités existent en effet au niveau des résultats sanitaires et de l'accès aux soins. Les populations pauvres sont les plus mal desservies en matière de planning familial, d'accès aux soins de santé maternelle et de vaccination ; et elles risquent le plus de manquer de soins quand elles tombent malades. Elles ont aussi moins accès, physiquement, aux services de santé. Géographiquement, les VOIR AUSSI régions du Centre et de l'extrême Ouest sont Amener l'eau dans les régions reculées celles qui disposent de l'accès le plus réduit à ces services. Des enquêtes ont montré que les Connecter la population à la prosperité Dalits et les minorités ethniques et religieuses avaient un usage inférieur des services de santé. Par ailleurs, le pays n'est pas en voie d'atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement relatifs à la nutrition et + de résultats au VIH/SIDA. Les interventions multisectorielles, dans la mesure où elles impliquent plusieurs ministères, posent – 48 % aussi de sérieux défis de coordination, et les progrès véritables sur le front de la santé dépendront aussi d'actions multisectorielles plus complexes et de la participation des populations locales, en particulier dans les secteurs de l'eau, = baisse de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans l'assainissement et l'hygiène, ainsi que la nutrition et la sécurité routière. Démarche Le deuxième Projet en faveur de la santé, la nutrition et la 90 % population et de la lutte contre le VIH/SIDA soutient le des enfants au Népal sont vaccinés Programme népalais pour la santé II — qui correspond au programme quinquennal du gouvernement pour la période 2010-2015 — et s'appuie sur l'assistance fournie par l'IDA au secteur de la santé au Népal depuis 1994. L'approche LIENS CONNEXES (a) sectorielle adoptée soutient les efforts du gouvernement pour Amener les plus pauvres à coordonner l'aide au développement du secteur de la santé. l'école Les financements de la Banque complèteront ceux du Connecter les pauvres aux gouvernement et d'autres partenaires. Son expertise marchés technique complètera également celle d'autres partenaires dans les domaines suivants : nutrition, financement des soins Services essentiels pour les de santé, gouvernance,stratégies sanitaires axées sur les exclus pauvres, action multisectorielle de lutte contre le SIDA, suivi Chronologie en images et évaluation. Le point sur l'économie Le projet appuie deux grands volets du programme gouvernemental pour la santé : (i) l'offre de services de santé pour accroître l'accès et l'usage de services abordables pour les pauvres et les plus mal desservis ; (ii) le renforcement des systèmes de santé pour améliorer la gouvernance et la responsabilisation dans le secteur de la santé. Résultats Depuis 1994, l'IDA aide le Népal à répondre à ses besoins fondamentaux, avec une attention particulière en faveur des populations pauvres et les plus défavorisées. Les importants progrès récemment enregistrés par le secteur de la santé devraient se renforcer dans les années à venir. Le Népal est mondialement loué pour ses succès en matière de réduction de la mortalité maternelle et juvénile. • La mortalité chez les enfants âgés de moins d'un an a diminué de 39 % au cours des quinze dernières années, passant de 79  à 48 décès pour 1 000 naissances vivantes entre les années 1991-94 et la période 2001-2005. • La mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de 48 % durant la même période, passant de 118 à 61 décès pour 1 000 naissances vivantes. • Les mortalités néonatales et postnatales ont décliné respectivement de 34 % et 48 %. • La mortalité infantile et la mortalité juvénile ont continué de décliner entre 2004 et 2008, pour tomber respectivement à 41 p. 1 000 et 50 p. 1 000. • La mortalité maternelle a considérablement régressé puisqu'il est passé de 530 à pour 281 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 1996 et 2006. • Concernant l'offre de services, les soins de santé prénatals qualifiés ont augmenté, passant de 34,1 % en 2001 à 43,7 % en 2006. Durant la même période, le taux d'accouchements médicalisés est passé de 10,9 % à 18,7 %, la couverture vaccinale de 72 % à 89 % et les apports de suppléments de vitamine A atteignent 90 %.   Témoignages Notre clinique couvre une zone d'environ 54 000 habitants et nous accueillons entre 40 et 50 patients par jour. Dr Dela Singh   Carte Cliquer pour voir le budget par province :   Contribution de la Banque mondiale Le deuxième Projet en faveur de la santé, la nutrition et la population et de la lutte contre le VIH/SIDA — d'un montant de 129,2 millions de dollars — a été approuvé le 20 avril 2010 ; il appuie l'extension et le renforcement des services avec un effort particulier pour toucher plus efficacement les couches les pauvres et exclues de la société. Le projet se base sur la réussite du premier projet mené dans ces domaines entre 2004 et 2010 et s'inscrit dans le cadre d'un financement total de 1,527 milliard de dollars. Partenaires Les partenariats ont joué un rôle vital dans la réussite de la mise en œuvre du projet. La coordination est d'autant plus importante que le nombre de donateurs est élevé. Depuis 2004, le département britannique du Développement international (DFID), l'Agence autralienne pour le développement international (AusAID) et la Banque mondiale ont regroupé leurs financements pour appuyer les dépenses du Népal dans le secteur de la santé, et d'autres partenaires ont exprimé leur intérêt de rejoindre prochainement ce mécanisme. Cette coordination a contribué à harmoniser les interventions des partenaires de développement en matière de santé et à réduire les coûts de transaction pour le gouvernement. Perspectives Le programme gouvernemental 2011-2015 dans le secteur de la santé bénéficie d'un appui vaste et soutenu de toutes les principales parties prenantes. Celles-ci ont participé à de vastes consultations qui se poursuivront tout au long du projet pour alimenter le soutien des entités publiques, partenaires de développement externes et acteurs non gouvernementaux. La mise en place d'un processus d'évaluation communautaire (permettant aux habitants de donner leur avis) garantira la participation régulière des communautés. La Banque cherche à consolider les structures gouvernementales à tous les niveaux à partir des structures institutionnelles existantes et en fournissant une assistance technique. Le projet renforcera la collaboration intersectorielle pour résoudre les problèmes nutritionnels ; il fournira une assistance technique pour la planification stratégique et le suivi des interventions dans ce domaine compte tenu du grand nombre de parties prenantes et d'acteurs. Le projet aidera le ministère népalais de la Santé et de la Population à planifier la transition vers une structure de gouvernement fédéral. (a) indique une page en anglais.