Document de La Banque Mondiale A N'UTILISER QU'A DES FINS OFFICIELLES Rapport No.10E96 RAPPORT D'ACHEVEMENT DE PROJET BENIN PROJET DE DEVELOPPEMENT FORESTIER (Cr. 1505-BENISF-024-BEN) Division des opt?donsagricoles LMpartement Afnque occidentale et centmle TRADUCTION NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORMATION Le present document fait I'objet d'une diffusion restreinte, et ne peut Otre utilise par ses destinataires que dans I'exercice de leurs fonctions officielles. Sa teneur ne peut Otre autrement divulguee sans I'autorisation de la Banque Mondiale. REPUBLIQUE DU BENIN PROJET OEVELOPPEMENT FORESTIER EQUIVALENCES DE MONNAIES Monnaie: F CFA TAUX DE CHANGE MOYENS 1984 1 S E.U. = 480 F CFA 1985 1 $ E.U. = 378 F CFA 1986 1 $E.U. = 323 F CFA 1987 1 S E.U. = 267 F CFA 1988 1 S E.U. = 303 F CFA 1989 1 S E.U. = 289 F CFA 1990 1 S E.U. = 280 F CFA ANNEE FISCALE DU GOUVERNEMENT 1er Janvier - 31 DBcembre ANNEE DU PROJET 1er Octobre 30 Septembre - POlDS ET MESURES BAD Banque Africaine de DBveloppement CAA Caisse Autonome dlAmortissement CARDER Centre dlAction RBgionale pour le DBveloppement Rural DEFC Direction des Eaux, Fori3ts et Chasses DRA Direction de la Recherche Agronomique RFA RBpublique FBdBrale dlAllemagne GTZ Gesellschaft fur Technische Zusammerarbeit K F W Kreditanstalt fur Wiederaufbau MDR Ministere du DBveloppement Rural MESRS Ministere de IIEnseignement SupBrieur et de la Recherche Scientifique ONAB Office National du Bois SNAFOR SociBtB Nationale pour le DBveloppement Forestier BENIN PROJET DE DEVELOPPEMENT FORESTIER (CREDIT NO . 1505-BEN/SF-024-BEN) TABLE DES MATIERES Pave PREFACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i RESUME DE L'EVALUATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii VOLET I : EVALUATION DU PROJET PAR LA BANQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A. I d e n t i t g d u p r o j e t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B H i s torique C Objectifs e t description du projet . .. .. .. .. .. .. .. . . . . . . . . D Conception e t organisation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E Execution du projet F RBsultatsduprojet G V i a b i l i t e d u p r o j e t .. .. .. .. .. . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. .. H Les performances de l a Banque .. .. .. .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I........ Performances de l'emprunteur J Relations dans l e cadre du projet . . . . . . . . . . . . K Consultants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L... Documents e t donnees du projet . . . . . . . . . . . . . . VOLET 11: EVALUATION DU PROJET PAR L'EMPRUNTEUR . . . . . . . . . 13 VOLET 111: INFORMATIONS STATISTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . 1 PrOts et/ou credits r e l i e s de l a Banque . . . . . . . . . 2 Calendrier d u p r o j e t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3... Decaissements des credits . . . . . . . . . . . . . . . . A . Cumul estime e t decaissement effectif . . . . . . . . 4 Execution du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.. CoQts e t financement du projet . . . . . . . . . . . . . . A Coiits du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B .. Financementduprojet . . . . . . . . . . . . . . . . 6. R e s u l t a t s d u p r o j e t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Elements de production B Parametres de production . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Resume de production . . . . . . . . . . . . . . . . . D Elements des coiits . . . . . . . . . . . . . . . . . . E Valeurs dconomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . F ......Analyse Bconomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 S t a t u t d e s d i s p o s i t i o n s . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.. Emploides ressources de 1aBanque A Ressources (Hommes-Semaines) . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. B .. Missions (Personneletconsultants) . . . . . . . . . ANNEXE Documents consultes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 RAPPORT D'ACHEVEMENT DE PROJET REPUBLIOUE D U BENIN PROJET DE DEVELOPPEMENT FORESTIER (Credit 1505-BEN) (SF-024-BEN) Ce document est le Rapport dlAch&vement du Projet de Developpement F-grestier (RAP), pour lequel les credits 1505-BEN et Fonds Special 024-BEN ont BtB octroyes le 21 juin 1984, pour les montants respectifs de 2,5 et 2,6 millions de DTS: Aussi bien le . . -Credit que le Fonds Special ont BtB cldtures en decembre 1990, soit un retard de six mois. Le Credit et le Fonds Special ont 6t6 entidrement decaisses au mois de juin 1991. t Les Volets I et Ill ont BtB prepares par un consultant et revises par le personnel de la Division des Opkrations Agricoles du Departement Afrique Occidentale et Centrale. Avant I1ach&vementdes Volets I et Ill, le Service des Etudes de I'agence d'exdcution avait termine la preparation du Volet II qui est actuellement en train d'gtre traduit en Anglais. La preparation du RAP a eu lieu environ 1 2 mois apr&s la cldture du CrBdit. II est base, inter alia, sur le Rapport dlEvaluation du Personnel, I'Accord de Credit du Fonds SpBcial, I'Accord de Credit de Developpement, I'Accord de PrGt du GTZ, les rapports de supervision, les correspondances entre la Banque, le BBneficiaire et I'agence d'exdcution, les memorandums internes de la Banque, les rapports prepares par I'agence d1ex8cution et le discussions avec les representants du Beneficiaire et ceux de la Banque. Une liste plus exhaustive des documents consultes se trouve en Annexe I. RAPPORT D'ACHEVEMENT DE PROJET REPUBLIQUE DU BENIN PROJET DE DEVELOPPEMENT FORESTIER (Cr6dit 1505-BEN) (SF-024-BEN) Obiectifs du Proiet (Volet I, para. 1.07) I,,, Le Projet avait pour objectifs principaux : (i)de r6organiser et d'augmenter les , capacit6s techniques et 11efficacit6de la Direction des Eaux, Forkts et Chasses (DEFC), et (ii) . . - d1ex6cuter un programme industriel de plantation. Les principales composantes en 6taient: la creation au sein de la DEFC d'une unit6 permanente chargee de la planification et de la programmation strat6giques, de I'administration et du contrdle des finances du secteur; la plantation et I'entretien d'un bloc de sciage de 3.800 ha de teck, dans-la forkt classde de la Lama; la creation et I'entretien d'une plantation pilote de 410 ha dans les forets class6es de Toui et de la Lama: et 11ex6cution d16tudes. Elaboration du Proiet (Volet I, parag. 1.09) 2. Le projet a 6t6 bien 6labor6, b partir d'un bon travail de preparation et d'une bonne coordination entre la Banque, le Gouvernement, et les partenaires bilateraux et multilat6raux d6jb impliqu6s dans le secteur. Eu 6gard aux faiblesses constat6es au niveau des institutions locales, le nombre des composantes a 6t6 maintenu b un minimum, la couverture geographique accentu6e, le besoin de coordination inter-agence virtuellement BliminBe, et les objectifs d1ex6cution ont 6tB maintenus B un niveau r6aliste. 3. Cependant, la conception du projet a souffert d'un certain nombre d'insuffisances en ce qui concerne le choix et la mise en place de I'assistance technique, les plans de travail annuels, le probleme des occupants ill6gaux, le suivi, I16valuation et la coordination de la gestion des diff6rentes composantes du projet. Ex~brienced1Ex6cution (Volet I, parag. 1.13) 4. Le Credit a 6t6 ouvert avec huit mois de retard sur la date pr6vue et la date de cldture officielle a 6t6 retard6e de six mois. L'assistance technique a 6t6 mise en place dans les d6lais. 5. La qualit6 et 11efficacit6 de 11ex6cution ont 6t6 bonnes en ce qui concerne la composante principale (plantation) et mauvaise quant a la plupart des autres composantes, pour des raisons d6crites plus bas. 6. La passation des marches a 6th faite conform6ment aux directives b I'exception de quelques problemes mineurs, survenus au cours de la premiere ann6e d1ex6cution. Les coQts du projet Btaient de 3 % seulement au delh des previsions en CFA, et tous les fonds ont BtB virtuellement decaisses. Le projet dans son ensemble, n'a eu Zi affronter aucun risque inhabituel d'ordre technique ou autre, ce qui est reflet4 dans I'expdrience dfex6cution. R6sultats (Volet I parag. 1.21) 7. Les objectifs du projet ont Bt6' atteints en substance, pour la composante creation de plantations avec 3.203 ha sur 3.800 r6alis6sI soit un taux de realisation de 8 4 %. Le manque A realiser est dO A des facteurs techniques et climatiques imprdvisibles. Le contr6le de la for& classBe de la Lama a Bt6 rBussi et les occupations ill6gales ont Bt6 arrQt8es. 8,- Le renforcement institutionnel de la DEFC est demeure substantiellement en d e ~ Bi e s buts vises, B cause d'une mauvaise definition de la composante institiltionnelle et - des lacunes de Ifassistancetechnique mise en place. Lescomposantes recherche et formation ont manque d'atteindre leurs objectifs parce que ma1conCues et, dans une certaine mesure, ma1supervisees. Enfin, la composante etude a Bt6 complhtement negligee. r 9. Le principal, voire seul, impact a Bte la preservation de la for& class4 de la Lama et la creation d'une excellente plantation de teck. Le taux de rentabilite Bconomique estim6 avoisine le taux prevu, c'est-&dire 14,3% sur 14,5%. Cette analyse est sous-tendue par la supposition selon laquelle I'appui exterieur sera poursuivi (para. lo). Viabilite (Volet I para. 1.33) 10. Etant donne I'engagement du Gouvernement Allemand h continuer de soutenir le programme de plantation, la viabilit6 du projet ne constitue pas une urgence. Dans le futur, la menace que constitue le manque de fonds pour soutenir les services du Gouvernement devra Qtre reduite aussi bien par le programme d'ajustement structure1 en cours que par le projet de Restructuration des Services Agricoles finance par I'IDA, qui vise B restructurer lesdits services en vue dtBliminer le gaspillage, dtam61iorer leur efficacite et d'aboutir Zi une reduction des coQts. 11. Les performances de la Banque ont Bt6 bonnes durant tout le projet. Cependant, elles ont souffert de quelques insuffisances au niveau de la conception (preparation et evaluation) et de la supervision. Les composantes renforcement institutionnel et formation auraient pu &re mieux structurees tandis que la mission de supervision aurait pu reagir vite et plus Bnergiquernent aux probl6rnes identifies ou Bmergents. Enfin, les capacitBs du Gouvernement B satisfaire Bses obligations financihres v i s - h i s du projet auraient pu etre rnieux BvaluBes. Performances de I'Emurunteur (Volet I, para. 1.40) . 12. Le Gouvernernent a joue un rdle plutdt passif et a manque A ses obligations financihres. Observations sur les Points de Vues de I'Emorunteur (Volet II) 13. L'Bvaluation du projet, du point de vue'de I'Emprunteur (Volet II du RAP) a 6th redig6 avant la preparation des Volets I et Ill, mais il n'est pas encore disponible en Anglais. Dans son appreciation du projet, I'Emprunteur souligne entre autres choses, la mauvaise conception des composantes renforcement institutionnel et recherche, la negligence de la composante etudes, ainsi que la necessite d'une deuxieme phase du projet. 14. Ces points de vue sont pour la plupart justes et concordent avec plusieurs des points souleves dans le Rapport dfAch&vementdu Projet. A e ~ o r t set Lecons 1.5, Les principaux apports et l e ~ o n stires du projet sont comme suit: .. , . ) .(a) En travaillant dans des situations oir les institutions impliquees sont faibles, il faut ,. maintenir la conception du projet 3 sa plus simple forme et limiter autant que possible les exigences sur les services gouvernementaux. Le succ&s de la composante plantation illustre bien ce point. f (b) La sous-traitance de la gestion de certaines composantes doit &re envisagee lorsqu'il existe sur place, des structures competentes dans le domaine concern6. L'ONAB remplissait bien cette condition et sa contribution au succ&s de la composante plantation est unanimement reconnue. (c) Le non-paiement de supplements de salaire au personnel des projets est chose acquise dans la conception des projets se trouvant actuellement au niveau de la Banque, y compris dans les cas de "co-financement." La faible motivation/ performance du personnel local de la DEFC Btait due 3 leur proximite avec le personnel de I'ONAB dont le salaire Btait en dehors des normes de I'Administration. (d) Pendant la conception des composantes de renforcement institutionnel, il faut Btablir des objectifs clairs d&sle depart, ainsi que le calendrier permettant de les atteindre, en termes de transfert de certaines competences, programmes de formation, mesure des performances des consultants, et transfert des responsabilit6s. Le fait que cela n'ait pas BtB le cas pour ce projet a pu influencer largement les resultats. (el Lorsque les projets sont conCus, tous les efforts doivent Btre mis en oeuvre pour assurer que la contribution financiere requise du Gouvernement soit realiste et des plans d'urgence doivent Btre Btudids et mis en place afin que le projet ne souffre de I'incapacite du Gouvernement 3 debourser. A cet egard, le projet forestier n'a pu survivre que grace 3 la disposition du Gouvernement Allemand 3 apporter les fonds manquants, au nom du BBnBficiaire . (f) En foresterie, la longue p6riode de gestation necessaire pour qu'un projet devienne productif et la necessite d'assurer une gestion adequate des plantations au cours de ladite periode, si les investissements initiaux ne sont pas menaces, militent probablement en faveur de ce que les projets ne doivent pas Btre envisages individuellement ou de manidre auto-suffisante, mais dans un ensemble constitu6'de phases successives. (G) Le projet a permis une reflexion globale sur la gestion rationnelle des ressources naturelles. Le dialogue entre le Gouvernement et les Bailleurs de fonds sur la politique d'une approche rationnelle des probl&mesde I'environnement et de la conservation des ressources naturelles, a Bvolu6 depuis la fin du Projet de DBveloppement Forestier. Le Projet de Gestion de Ressources Naturelles (PGRN) recemment approuv6, sur financement de I'IDA, adopte une approche globale impliquant aussi bien les populations rurales que les operateurs Bconomiques. Le PGRN a pour stratBgie de rkduire le r61e de IIEtat dans la production et la vente, au profit d'une approche plus decentralisBe et plus participative, intdressant les populations riveraines la gestion des ressources naturelles. RAPPORT D'ACHEVEMENT DE PROJET REPUBLIQUE DU BENIN PROJET DE DEVELOPPEMENT FORESTIER (Credit 1505-BEN et SF-024-BEN) VOLET I: EVALUATION DU PROJET PAR LA BANQUE Nom du Projet Projet de DBveloppement Forestier NumBro du Credit 1505-Ben et SF-024-BEN Unit6 RVP Bureau RBgional pour I'Afrique Pays Republique du Benin Section Agriculture Sous-Secteur Foresterie 1.01 Le BBnin couvre une superficie d'environ 113.000 km2. Sa population Btait estimee 8 4,6 million en 1989, avec un taux de croissance annuel d'environ 3'2%. Avec un revenu annuel par habitant de 380s E.U., le Benin demeure I'un des pays les plus pauvres du monde. Lors de IfapprBciation du projet, le Benin Btait auto-suffisant sur le plan alimentaire et tirait assez de devises Btranghres de I'exportation du coton, des produits du palmiers 8 huile et de I'arachide. L'agriculture Btait le secteur le plus important de I'Bconomie, couvrant 45% du PNB et 55% du commerce extBrieur. 1.02 Le premier plan triennal du Gouvernement (1978-80) visait 8 augmenter la productivite agricole, ameliorer le niveau de vie, renforcer les politiques Bconomiques et permettre des changements Bconomiques et sociaux. Le deuxieme plan Bconomique et de dBveloppement, une fois encore, donnait la priorit4 au developpement de la productivite agricole et I'augmentation des terres cultivBes aussi bien pour les produits vivriers que pour les produits d'exportation. La realisation de ces objectifs avait BtB entravbe par une croissance explosive de la population, ce qui a conduit 8 la sur-exploitation des terres arables et i3 une deforestation graduelle et anarchique. Ce qui representait un danger pour I'Bquilibre Bcologique. 1.03 Aussi bien les for4ts classees que les parcs dans la region des savanes, Btaient menaces par une occupation illBgale croissante des paysans et braconniers et par les feux de brousses dont les consBquences Btaient desastreuses pour la fertilitB et I'aptitude des sols 8 la r6gBnBration de la couverture vBgBtale. Au m4me moment, le besoin croissant de bois de feu accdldrait le ddboisement, surtout autour des centres urbains, provoquant ainsi une ddsertification naissante. 104 Les objectifsdu Gouvernement dans le domaine forestier Btaient de: (i)protdger les rBsidus de for4ts naturelles contre la sur-exploitation, le braconnage et les feux de brousse; (ii)creer des sources d'approvisionnement viables en bois de feux, bois de construction, bois d'oeuvre et autres produits forestiers, aussi bien pour les populations rurales qu'urbaines; (iii) et surtout, gerer les ressources forestieres travers une politique consequente de I'environnement. 1.05 La politique et la strategig mises en place par le Gouvernement pour atteindre lesdits objectifs, Btaient les suivantes: (i)renforcer les institutions chargees de la planification et de I'ex6cution des activites forestieres; (ii)creer des plantations d'arbres A croissance rapide, pouvant &re gerdes de f a ~ o nrationnelle; (iii)encourager la participation des populations rurales au reboisement; et (iv) prornouvoir la recherche et les projets permettant d'assurer des meilleurs paquets techniques forestiers et une utilisation rationnelle du bois. D'une maniere g6n6rale9 le Gouvernernent a toujours recherche et obtenu I'appui de partenaires multilat6raux et bilateraux et a, dans une certaine rnesure, milite pour une tqe_ille_urecooperation regionale. . .. .- 1.06 Le projet, tel qu'6valu6 et n6goci6, Btait bien en conformite avec la politique et les priorites du Gouvernement, decrites plus haut et sa conception a tenu compte des points de vue de la cornmunaute des bailleurs de fonds quant aux types d'activites A financer. f C. OBJECTIFS ET DESCRIPTION DU PROJET 1.07 Obiectifs du Proiet. Le projet avait deux objectifs principaux: (a) rdorganiser et augmenter les capacites techniques de la Direction des Eaux, ForQts et Chasses (DEFC); augmenter son efficacite dans (i)la collecte et I'analyse des donnees de base, pour 19Blaborationd'une strategie forestiere appropriee, (ii)la planification, la coordination, et I'ex6cution des programmes de rnise en oeuvre de cette strategie, et (iii)la conception et I'administration de rnesures fiscales pour influencer le secteur forestier; et (b) mettre en oeuvre un programme de plantation industriel en vue de reduire la dependance future du pays 1'6gard des importations de bois sci6, et gdnerer des revenus pour un rneilleur developpement forestier. 1.08 Descri~tiondu Proiet. Pour atteindre ces objectifs, le projet avait pour composantes: (a) la creation au sein de I'agence d'execution du projet, la DEFC, d'une unit6 perrnanente chargee de la planification et de la programmation stratggiques et de I'administration et du contrdle des finances du secteur, A travers un soutien materiel logistique et technique; (b) I'Btablissement et I'entretien d'une plantation de 3.800 ha d'essences appropriees (teck surtout) pour le sciage dans la for& classee de la Lama; (c) I'Btablissement et I'entretien de plantations pilotes sur 410 ha, dans les fordts classees de Toui et de la Lama, pour des essais sur des especes et des provenances am6lior6es; I'6laboration des techniques de plantation et d'entretien et des methodes de carbonisation; 11ex6cutiond16tudes permettant la mise au point d'une strategic forestiere, la ' (dl creation de plantations am6lior6es1la preparation d16ventuels projets futurs de developpement forestier, et I16valuation mi-parcours, du projet; et (e) la formation d'une selection de cadres, grace au concours de la RBpublique FBd6rale dlAllemagne. D. CONCEPTION ET ORGANISATION DU PROJET 1.09 Le projet a Bt6 conqu I'aide d'une 6troite collaboration entre la Banque, le Gouvernement et les autres partenaires bilateraux et multilateraux d6jB present dans le secteur f~cest!er au Benin. Cette collaboration a produit une conception fondamentale 6prouvt5e1 appropriee et claire, refletant les contraintes et les opportunites identifiables'dansle pays. Le nombre des composantes du projet a Bt6 limit6 et la coordination inter-agence requise pour une execution efficace, reduite au minimum. L1ex6cution de ces composantes a Bt6 sous- traitbe avec d'autres agences que la DEFC, ce qui repondait la faiblesse des institutions locates. Un accent a Bt6 mis sur la couverture geographique du projet, et la programmation des objectifs physiques B realiser a Bt6 maintenue A un niveau rkaliste; et 11exp6riencedu Programme Allemand dlAssistance Foresti6re et celle d'une institution locale solide, L'ONAB, ont Bt6 mises A contribution dans 11ex6cutionde la composante principale du projet. 1.10 IIest B noter cependant, que la conception du projet a fait preuve de certaines insuffisances. Premi&remenl, malgr6 le fait bien Btabli que les services forestiers du Gouvernement etaient defaillants et avaient besoin d'un renforcement, le projet d'assistance B la DEFC, finance par I'IDA, avait Bt6 defini de f a ~ o n6troite et limit6 aI'apport de deux assistants techniques expatries. Aucun programme de formation, composante essentielle de tout effort de renforcement institutionnel, n'avait Bt6 conqu ni financ6. Pour toute formation, iln'y a eu que les activitds de creation et d'entretien de plantation, financees et administrees par la partie allemande. Comme ii fallait s'y attendre donc, seuls quelques cadres de I'ONAB, impliques dans le programme de plantation ont pu Gtre form& par le Programme Allemand dlAssistance Forestiere. II n'est pas certain que la DEFC soit mieux preparee pour sa mission maintenant, qu'avant le projet. Deuxi&mement, la nouvelle unit6 de conseil/politique generale cr66e au sein de la DEFC a, en fait, servi B la duplication des attributions du Service Etudes et Documentation dejB existant, et aucun effort ne semble avoir Bt6 fait pour joindre ou coordonner les deux structures qui assurent la mGme fonction de faqon parall6le. -, le concept de plan de travail annuel, inclus dans les dossiers et autres documents du projet, n'a pas Bt6 bien expliqu6 B toutes les parties concernees, comme &ant un instrument important de planification et de gestion. En cons6quence1il a Bt6 rarement utilis6, ce qui a peut-Gtre conduit B une execution desequilibree des composantes du projet. Quatriemement, bien que la question des occupants et paysans illegaux de la for& classde de la Lama ait Bt6 soulevee assez tat dans le cycle du projet, elle n'a pas Bt6 suffisamment approfondie, si bien que le projet ainsi n6, ne comportait aucun plan coherent de r6solution de ce qui demeure un probleme delicat. On continue de I'envisager dans le cadre global du programme bilateral d'assistance avec I'Allemagne. IIfaut mentionner cependant, que la Banque a autorise I'utilisation des fonds de I'IDA pour faire face aux coOts des operations de recasement de ces paysans, d8s le debut de I'ex6cution du projet. Cinauiemement, la pertinence du suivi et de I'Bvaluation ri'avait pas BtB bien lide au concept du projet. E t sixiemement, bien que les rdles et responsabilit6s des institutions et agences (ONAB, DRA et DEFC) chargees du projet avaient Bt6 bien definis, la structure mise en place n'a pas vraiment tenu compte du pouvoir de negotiation desdites institutions et agences. En cons6quence1 11ex6cutiondu projet reposait un peu trop sur I'ONAB qui se prevalait de I'assistance technique bilaterale allemande alors que la DEFC et la DRA n'avaient qu'un rdle secondaire, bien en d e ~ a des objectifs envisages par le projet. 1.11 Le projet a Bt6 bien Blabor6 par une mission FAOICP avec I'assistance de la Mission Forestiere Allemande au Benin. Le delai et I'envergure Btaient appropriee. Son execution devait Gtre synchronisee et en.harmonie avec le debut de la troisieme phase du Programme Allemand dlAssistance Forestihre au Benin. I d 2 - Comme pr4cedemment indique (parag. 1.10), les rdles et responsabilitds assign& aux differentes institutions et agences, ne refletaient pas les veritables potentialites de ces dernieres. Le succhs du projet peut Btre attribue principalement au programme de plantation, du fait que I'ONAB beneficiait de I'appui de la Mission Forestihre Allemande au Benin. Cependant, un tel appui a Bgalement contribue B affaiblir 11ex6cution des autres composantes du projet, telles que les activitds de renforcement et de recherche. E. EXECUTION DU PROJET 1.13 Le projet avait Bt6 Bvalu6 en mars 1983. Le credit fut approuve en juin 1984 pour ensuite demarrer en juillet 1985, environ huit mois apres la date prevue. La date d'expiration initialement fixee B juin, fut reportee B decembre 1990. Malgre le retard accuse dans le demarrage effectif de projet, le programme de plantation a pu atteindre substantiellement les objectifs, grgce au report de la date de cldture du Credit. Les activitds de renforcement institutionnel, de formation et de recherche ont, quant B elles, BtB ma1 ex6cutdes. 1.14 Les differences observees dans les resultats de 11ex6cution des diverses composantes, sont essentiellement dues aux facteurs ci-apres: (i) la conception individualisee de chaque composante; (ii)la qualit4 de I'assistance technique fournie pour la mise en oeuvre de chaque composante; (iii)la disponibilite de fonds pour 11ex6cutionde chaque composante; et (iv) la nature de I'effort de supervision fournie. Les insuffisances de la conception du projet ont Btd d6jB aborddes (parag. 1.lo). La qualitd de I'assistance technique Btait superieure pour la plantation de teck par I'ONAB, mais mediocre quant 8 la programmation et la coordination des activites pour la formulation de politique par la DEFC, et plutat inexistante pour les activites de recherche. La mise en oeuvre de certaines composantes (formation, etudes et recherche, renforcement institutionnel) a BtB negativement influencee soit par la faiblesse institutionnelle de la structure chargee de leur ex6cution1soit par I'insuffisance des fonds alloues ou les exces de depenses au niveau des autres composantes. Enfin, la supervision avait concentre ses efforts surtout sur la composante plantation et neglig6, d'une maniere generalel les autres composantes. 1.15 Une utilisation plus efficace des plans de travail et budgets annuels, dans I'administration et I'allocation des ressources aurait permis d16quilibrer davantage les composantes du projet. Une intervention plus rigoureuse des missions de supervision de la Banque, d&s I'observation des lacunes de I'assistant technique principal de la DEFC, aurait permis son remplacement et, probablement, la sauvegarde de cette importante composante. 1.16 Calendrier d'Ex6cution. Malgr6 le retard accuse dans la mise en oeuvre, le programme de plantation avait respect6 les d6lais. Cependant, le demarrage des activites de recherche a BtB retard6 d'environ deux ans car I'unit6 de recherche ne pouvait ni presenter un programme annuel de recherche acceptable ni proposer un budget. Les assistants techniques avaient 6th recrutes B temps pour renforcer la DEFC mais seul le contraleur financier a apporte une contribution digne d1int6r6t. Les etudes n'ont pu avoir lieu car aucune proposition viable n'a Bte soumise. 1.17 Passation des march&. A part les erreurs de procedures dans la selection d'un e,nireereneur pour les travaux de genie civil (1985), toutes les opdrations de passation des marches semblent avoir Bt6 bien executees. 1.18 Coirts du Projet. Les coirts estime du projet s161evaient B 4,521 million de F CFA net d'impbts et B 5,081 million avec impats (soit respectivement I16quivalentde 11,6 et 13,O million de $ E.U.). Les coirts totaux d1apr&sles resultats de I'audit financier 6taient de 4,640 million de F CFA net d'impats, ce qui represente une augmentation de moins de 3% sur le montant CFA initialement pr6vu. Ce l6ger excedent est du B une augmentation des coirts locaux B la suite d'une legere extension de I'envergure du projet. 1.19 DBcaissements et Allocation du Credit. Les DBcaissement sont present& au Volet Ill, Section 3. Le dernier decaissement a BtB effectue le 13 novembre 1991, pour le Credit 1505-BEN et le 25 juillet 1991, pour le Credit SF-024, respectivement avec des annulations de 5.521,18 DTS et de 861,74 DTS. Comme detail16 au Volet Ill, Section 5 4 , I'analyse comparee des decaissements et des allocations par categorie, revtile ce qui suit. Allocation des Decaissements Pourcentase Pourcentaqe Pourcentaae des DB~enses CatQqorie Sous-decaissg Sur-dOcaissB Financees 1. Vehicules et 79 100 Equipements 2. CoQts de 510 78 Fonctionnement DEFC 3. Plantation 41 78 Foresti&re 4. Recherche 39 78 5. Consultants 13 100 (DEFC seule) L16tablissement de la plantation de teck representait le montant le plus eleve aussi bien en termes absolus (2'6 million de DTS) qu'en termes relatifs (52%)du financement total de I'IDA. II connaissait Bgalement le plus important excedent (1,1 million DTS) et le deuxieme depassement relatif le plus eleve (41%). Lemontant le plus frappant est 11exc6dentdes coOts de fonctionnement de la DEFC (510%). 1.20 L e s s . Au cours de I'Btude, aucun risque technique majeur n'avait Bt6 decel6. Le feu Btait consider4 comme un risque normal pouvant bien &re maitrise par une gestion appropri6e. Autre Blement de risque Btait le ddracinement des arbres par le vent. L'utilisation de plans en sachets de polystyrene avait d'abord rBduit puis Blimin6 ce risque aux premieres Btapes de la creation des plantations. Ensuite, des Bclaircies bien effectuees se s,zt r$v618es tres efficaces contre un tel risque. F. RESULTATS DU PROJET 1.21 Objectifs du Projet. Les objectifs du Projet ont BtB atteints en substance pour la cmposante creation de plantations. Cependant, comme explique ci-apres, les resultats des autres composantes Btaient mitiges et insatisfaisants dans plusieurs cas. RBsultats Physiques 1.22 Creation de Plantations. Au total, 3.203 ha de nouvelles plantations de teck ont Bt6 crBBes sur les 3.800 pr6vusl soit 84%. La difference est due au retard accuse dans le demarrage du projet et a des difficultes techniques et climatiques. Des pluies anormalement fortes ont entrav6 ou ralenti la preparation des sols, f o r ~ a nainsi le projet t reviser la baisse, les projections annuelles de plantation, de 1.000 environ 800 ha par an sur les trois dernieres ann6es du projet. En outre, les conditions du sol ont occasionne un taux Bleve de perdition des jeunes plants, au cours de la premiere annee oO des stumps avaient Bt6 utilises. Ceci a amen4 I'utilisation de graines importees de Tanzanie qui se sont revel4es beaucoup plus efficaces (17% de perte contre 35% avec les stumps). 1.23 Infrastructure de Plantation. Le projet a permis la construction de 15 km de pistes d'acces, 35 km de pistes interparcellaires et 18 km de pistes anti-feux de brousse, sur les 15, 38 et 20 respectivement prevus I'adoption du projet. En outre, environ 138 km de pistes ont 6t6 entretenus. Deux cent concessions familiales et deux Bcoles ont Bt6 construites pour aider au recasement des paysans alors que rien de tel n'avait BtB pr6vu initialement. Environ 40 petits ponts, deux maisons, une auberge, un forage et un ch5teau d'eau ont BtB Bgalement realises. 1.24 ContrBle de la Reserve Forestiere. Les interpretations des images satellites realisees entre 1983 et 1987, indiquent qu'environ 750 ha Btaient perdus chaque annee au profit des paysans, dans la for& classee de la Lama. Apres le renforcement des activites de contrdle par le projet, les images-satellitesindiquent qu'aucun autre cas d'occupation illegale n'a plus eu lieu depuis 1988, ce qui atteste que des efforts importants ont 6t6 fournis par le projet. Rhsultats lnstitutionnels 1.25 Renforcement de la DEFC. La DEFC devait &re renforcee avec I'aide (i) d'un expert forestier devant diriger la nouvelle Unit6 d80rientation et de Politique et (ii) d'un contraleur Financier. L'expert forestier recrut6 s'est montr6 plut6t ma1qualifi6 pour ce travail. D'abord 3 cause de ses lacunes en langue fran~aise,pourtant un pr6-requis pour ce poste, et ensuite parce qu'il s8int6graitma1a la DEFC. En cons6quence1les t%chesprincipales d6volues la DEFC n'ont pu atre mat6rialis6es: aucun systeme de suivi et d86valuationn'a 6tB BlaborB, les plans de travail et budgets annuels n'ont pas 6t6 soumis sauf pour la premiere ann6e, car . faisant partie des conditions du premier ddcaissement, aucune mesure initiale n'a 6t6 prise en vue dg I'elaboration d'une strategie forestiere, et aucun programme de formation n'a Bt6 conCu ou mis en oeuvre. Le Contraleur financier a offert de meilleures performances mais il a Bgalement fait montre de certaines carences, ce qui a rendu sa mission moins que s-a~isfaisantedans certains domaines importants: aucun syteme de comptabilitd n'a 6te mis en place; la gestion de la comptabilit6 n'Btait pas informatisde; les plans de travail et budgets ..annuels n86taientpas pr6parBs; et aucune proposition n'a 6t6faite pour lacreationd'un Fonds Forestier. 1.26 Recherche. Le programme de recherche a debut6 avec deux ann6es de retard et n'a jamais 6t6 consistant ni bien formul6. En outre, ce demarrage tardif ainsi que le manque d'une gestion efficiente du systeme d'allocation de ressources au moyen de plans annuels de travail, ont engendr6 le ddtournement des fonds de recherche vers d'autres composantes. Sur une allocation totale de 373 million de F CFA, 123 million soit 45% seulement ont 6t6 investis dans des activit6s de recherche, sur toute la duree du projet. 1.27 Sur le total de 410 ha de plantations pilotes pr6vu pour la recherche, seulement 100 ha ont 6t6 effectivement r6alis6s. II n'est pas certain que des themes de recherche pertinents aient 6t6 d6finis et Btudids. 1.28 Formation. Environ 10 homme-anndes de formation 3 116trangerdevaient atre financees par le projet au profit d'une s6lection de cadres de I'ONAB. II y a eu moins d'un homme-annBe de formation effective au profit du personnel de I'ONAB. Aucune formation n'avait 6te envisagee pour le personnel de la DEFC. 1.29 Etudes. Les Btudes programmees pour soutenir la formulation d'une strategic forestiere, I'amdlioration des techniques de plantation, la preparationd'autres projets forestiers ainsi que I'6valuation 3 mi-parcours de 18ex6cutiondu projet n'ont pas eu lieu. Les fonds initialement pr6vus pour les Btudes ont 6t6 d6tourn6s vers d'autres composantes. 1.30 Impact du Projet. Le projet a eu un impact important sur la prdservation de la Rdserve Forestiere de la Lama. II a permis I'installation d'une plantation de teck de qualit6 supdrieure. IIa Bgalement eu un impact sur le renforcement institutionnel de I'ONAB, a travers I'initiation de son personnel aux techniques de creation et de gestion des forats. A plus long terme, et 3 condition que les plantations soient bien installees et gdrdes, le projet devra avoir un impact positif sur les provisions de poteaux, madriers et, dans une moindre mesure, de bois de feux. 1.31 A un niveau different, 8 travers son programme de recasement des paysans, le projet est entrain dJexp6rimenter8 petite Bchelle, certaines techniques agricoles qui pourraient &re rdpBtt5es dans d'autres endroits du pays. 1.32 Le taux de rentabilitd Bconomique du projet est maintenant estimB Zi 14,3% contre 14,5% initialement prBvu. 1.33 Etant donne I'engagement du Gouvernement Allemand, 8 poursuivre le financement du programme de creation et d'entretien des plantations dans un futur proche, la question de viabilit6 ne constitue pas encore un aspect important de cette composante. II e,s$ probable qu'en I'absence d'un projet suivant, les difficultes financieres actuelles du ~ouvernementauraient compromis gravement la poursuite normale des activites de gestion . . -des plantations, si I'assistance allemande venait 8 disparaitre. Sans la probabilite d'une assistance Btrangere continue, le taux de rentabilite Bconomique serait sensiblement rbduit. Jusqu'8 ce que la plantation atteigne un certain %ge,oC les Bclaircies pourraient constituer une source de revenue stable, la question omniprdsente d1indisponibilit8 de fonds pourrait empgcher la gestion normale de cette plantation en cas de depart Bventuel des Allemands. II est attendu cependant que, par la suite, la menace que constitue le manque de fonds de soutien aux structures du Gouvernement, pourrait Qtre mitigee aussi bien par le biais du programme d'ajustement structure1 en cours, que par celui du Projet de Restructuration des Services Agricoles finance par I'IDA avec pour but de rdorganiser lesdits services afin d'bliminer les duplications inutiles, d'augmenter de leur efficacitd et de rBduire sensiblement les coirts. 1.34 Les coOts d'entretien des plantations sont actuellement estimt5s 8 13.000 F CFAIha par an, soit un total de 42 million de F CFA par pour les 3.200 ha de plantation realises jusque la dans la Lama. Les coirts d'entretien des routes est estime 8 250.000 F CFA par km, soit un total de 17 million de f CFA par an. H. LES PERFORMANCES DE LA BANQUE 1.35 PrBoaration du Proiet. L'identification et la preparation du Projet ont Bt6 bien exBcutees avec le degre de coordination souhaitee entre la Banque et autres bailleurs de fonds impliquds dans le sous-secteur forestier, ce qui a permit de limiter le poids des exigences de coordination inter-agence, sur les capacites institutionnelles d8jZi faibles du Gouvernement. NBanmoins, il n'a pas suffisamment BtB tenu compte des ressources financieres de Gouvernement et de sa capacitB 8 fournir sa contribution dans les divers cas pr6vus. Cela a constituk une source de difficult6 potentielle grave pour le projet et n'a pu Qtre BvitB que grace au consentement du KFW de fournir la part de Gouvernement. 1.36 Etude du Proiet. t e projet a Bt6 bien BtudiB. Les objectifs physiques Btaient rkalistes. Cependant, la structure organisationnelle du projet n'a pas bien tenu compte de I'emprise de la Mission Forestiere Allemande au BBnin sur la DEFC, unit6 de Coordination du Projet. La DEFC Btait incapable d'obtenir la collaboration souhaitbe de concernant la soumission des plans et budgets annuels de travail et ce, surtout par manque dlautoritB. De meme, le programme de renforcement institutionnel de la DEFC Btaittrop Btroitement limit6 8 la la mise en place de deux assistants techniques sans aucun programme de formation des ressources humaines (aussi bien sur place qu'8 I'Btranger) ni aucun systhme de suivi. Enfin, il n'y a pas eu dlBvaluation realiste des capacites de I'unitB de recherche forestiere 8 entreprendre des recherches significatives sans I'appui et la supervision formelle d'une institution de recherche de renom. 1.37 Su~ervisiondu Proiet. Sur une pBriode de six ans, de septembre 1984 8 dBcembre 1990, date de cldture du Credit, iln'y a eu que neuf missions de supervision. Trois de ces missions furent conduites par un Bconomiste et six par un agronome. Un analyste financier a participe aux trois dernihres missions et un forestier (consultant) 8 une seule, la sixieme. A trois reprises, il n'y a pas eu de mission de supervision pendant au moins une an~Be_. L'agence co-financihre a depechB six missions avec ou sans la participation de la . , .. Banque. 1.38 Dans I'ensemble, les missions de Supervision de la Mission RBsidente dlAbidjan ont suivi le projet de trhs pres et soulev6 des probl&mes pertinents, allant de I'appui technique inadequat a la DEFC jusqu'aux probl&mes financiers. L'une des questions qui ont BtB soulevBes dhs la troisihme mission de supervision, fut celle de I'impact de developpement du projet. Cependant, il n'y avait aucune indication claire du problhme et aucune action Bnergique n'a BtB entreprise ou recommandee. Premihrement, les performances inadequates du principal conseiller de politique de la DEFC ont BtB dBlaissBes jusqu'8 la fin du contrat d'assistance technique, avant d'gtre franchement reconnues comme telles. Deuxihmement, la question importante de manque de preparation des plans de travail et budgets annuels n'a pas BtB soulevBe, sauf au debut de la mise en oeuvre du projet. -, la faiblesse des efforts de recherche Btait apparente dhs le debut mais aucune mesure ne fut prise pour rechercher des avis professionnels ou pour encourager I'unit6 de recherche 3 plus de diligence. Quatrihmement, le manque de coordination entre la Mission Forestihre allemande 3 I'ONAB et la DEFC avait Bte clairement perGu au debut mais neglige. Cinauiemement, le manque d'accent sur le developpement institutionnel et sur I'elaboration d'un programme d'etudes 3 reviser dans le cadre du projet, n'a pas BtB soulev6. Et Sixihmement, I'absence d'un systeme de suivi et d16valuation n'a pas BtB bien reconnue et corrigee. A cet Bgard, il semble exister trhs peu d'information jusqu'ici, sur les caractBristiques de la croissance des plantations de teck. Un travail urgent est necessaire dans ce domaine pour pouvoir prBparer des tables de production fiables dans le future. 1.39 Les missions de supervision ont fait un bon travail dans le suivi des activitBs de creation de plantations de teck dans la for& classBe de la Lama, y compris le recrutement d'un consultant lorsque nbcessaire, pour revoir la question des stumps par rapport aux graines. On pourrait cependant avancer que c16taitcette composante qui avait le moins besoin d'attention Btant donne I'assistance technique bilaterale solide disponible 8 I'ONAB. 1. PERFORMANCES DE L'EMPRUNTEUR \.. 1.40 Les performancesde I'Emprunteur Btaientdans une large mesure, conditionnbes par la structure de gestion mise en place pour le projet. La plupart des activitBs du projet n16taient pas sous le contrdle direct de I'Emprunteur represent6 par la DEFC, I'UnitB centraie de Coordination du Projet, puisqu'elles Btaient sous-traitBes avec plusieurs agences d8exBcution. M6me le renforcement de la DEFC relevait largement de la responsabilit6 de I'Bquipe d'assistance technique composee deux personnes. En consequence, le rale de la DEFC a Bt6 plutat passif puisqu'elle essayait d8Bviter d8interfBrer avec les activitBs des structures responsables des composantes spdcifiques. 1.41 Par ironie, la reticence ou 18incapacitBde la DEFC A intervenir directement dans la composante de creation de plantations dans la Lama a peut-&re contribue au succ&s de ladite composante. NBanmoins, cette m6me passivitd dans le cadre des autres composantes a emp6chB le projet de connaitre une execution BquilibrBe. Plus prBcisBment, la DEFC a manque de faire en sorte que I'ONAB et I'unite de recherche forestiere honorent les contrats qu'ils ont sign&: aucun plan de travail annuel n'a BtB soumis et aucun rapport rdgulier n'a BtB fait. De mgme, I'assistant technique principal de I'UnitB de Planification et de Conseil n'a pu &r_e +men4 A travailler comme requis. Dans cette mesure, aussi bien la DEFC que le Gouvernement en gBnBral, ont manque leur devoir de supervision. . , -, 1.42 Durant la preparation du projet, le Gouvernement avait entihrement collaborB avec tous les bailleurs de fonds. Aprhs la signature des Credits, le Gouvernement a suffisamment fait diligence pour Bviter tout retard dans la mise en application. Le Gouvernement a BtB cependant, incapable de payer sa propre contribution de facon rBguliere si bien que le KFW a dO assumer cette responsabilite en son nom. 1.43 Les principales l e ~ o n sA tirer par 18Emprunteursont de trois ordres: les finances du ~roiet,le d6velo~~ementinstitutionnel et 18Bvaluationdes ~erformance~.Lorsque des projets sont Blabores, tous les efforts doivent &re mis en oeuvre pour assurer que la contribution requise du Gouvernement soit rBaliste et disponible. Des plans de secours doivent 6tre BtudiBs afin que le projet ne souffre de 18incapacit6du Gouvernement 3 debourser. En ce qui concerne le renforcement institutionnel, des objectifs clairs doivent 6tre Btablis des le dBpart, assortis d'un calendrier bien d6fini concernant le transfert de certaines comp6tences8les programmes de formation, les crithres de mesures des performances des consultants et le transfert des responsabilitBs entre I'assistance technique et le personnel local. Enfin, Btant donne I'accent important mis sur le r61e des assistants techniques i~la DEFC, le personnel autochtone pourrait ne pas se sentir responsable des rBsultats ndgatifs. IIfaudrait trouver un moyen d'assurer aussi bien la performance du personnel autochtone que celle des assistants techniques. J. RELATIONS DANS LE CADRE DU PROJET 1.44 Les relations entre la Banque et 18EmprunteurBtaient bonnes. Les relations entre la Banque et lesco-financiers Btaient Bgalement bonnes. Cependant, les relations 6taient quelques fois entachBes entre I'unitB de coordination du projet, la DEFC, et I'unitB de terrain du co-financier qui assistait I'ONAB pour la plantation de la Lama, ce qui ne permettait pas une circulation adequate de I'information. K. CONSULTANTS 1.45 Le projet a utilisB peu d'assistants techniques 3 court terme. Le consultant en foresterie auquel la Banque a fait appel pour I'une de ses mission de supervision, a fait un travail excellent. La Mission Forestiere Allemande a fait appel b des consultants pour six missions diff6rentes. Cinq d'entre eux ont apporter une contribution excellente au projet. Ils ont tous 6t6 utilis6s pour la plantation de la Lama. L. DOCUMENTS ET DONNEES DU PROJET 1.46 Tous les documents du projet (accords juridiques, rapport dtappr6ciation du personnel) dtaient exhaustifs et ont constitu6 d'excellents instruments de travail pour la Banque et I'Emprunteur, pendant I'exBcution du projet. Ils ont Bgalement procure assez de flexibilit6 b la gestion du projet pour lui permettre de s'adapter aux conditions du terrain, au fur et a mesure de I'Bvolution du projet. VOLET 11: EVALUATIOU DU PROJET PAR L'EMPRTJUTEUR La politique de d6veloppement de la RBpublique du BBnin met l'accent sur la satisfaction des besoins fondamentaux de la population en m&me temps qu'elle assure la gestion pBrenne des ressources naturelles. Le souci final eat de parvenir a un developpment durable et soutenu. Dane le cadre du dgveloppement du secteur forestier du BBnin, plusieurs programmes ont btg consus et mis en oeuvre, dont celui intitul6 "Projet dgveloppement forestier." Ce projct a 4t6 conjointement financg par la Banque Mondiale (AID), la Republique fedgrale d'Allemagne et la RBpublique du BBnin. DGmarrB en mai 1985 par la mise en place de l'assistance technique, il devrait prendre fin en juin 1990. Mais il a di3 connartre une prorogation jusqu'en decembre 1990 S cause de certaines difficultes survenues au coure de son execution et qui ont abouti entre autres au gel d'une bonne partie des fonds du projet dans les banques de la place. Le present rapport s'articule schgmatiquement autour de trois principaux axes: - resume et recommandations - rapport principal - annexes 1 T. PRESENTATION DU PAYS Pays ouest-afcicain, la Pkpublique du BBnin est situ6e-en bordure du Golfe de GuinBe. D'une superficie totale estimbe 5 112.600 km2, le pays s'btend sur environ 640\km dans le sens .Nord-Sud. Sa larneur d!Est en .Ouest varie -de 350 km au N0rd.B 110 km au Sud. .La population est estim6e' h 4:,4 millions d'habitants avec un t a m , de croissance d 'environ.3.5%. Cette population est inbgalernent. repartie : . la densitb varie de 188 hbts/km2 dans le Sud B 14 h b t s / W dans le Nord. Le pays peut Otre dirk6 en trois grandes zones climatiques : - une zone Sud caract6riske par un climat sub6quatorial avec une pluviom6trie binomiale : 850-1400 nmr d'eau par an diminuant d'Est en Ouest. D e u ~saisons pluv,ieusesalternent avec deux saisons s6ches. - une zone centre caracterisee par.un. climat.;sou&no-guin6en : 1100-140h d'eau par an et une saison shche bien distincte de quatre a cinq mois - une zone Nord caracterisee par un climat soudano-sahklien : 800-1100nm de pluie et.six.mois de saison shche par an. La pluviomCtrie y est nettement unimodale avec le pic en Aoiit. Les sols sont relativement plus fertiles etl:profonds dans le Sud grZice B leur caractsre hydromorphe. La zone qui sf6tend vers le nord est le domaine..des;.sols ferrugineux., tropicaux avec pr6sence: de bas-fonds par , .endroits. _ . . .. Le couvert vegetal es.t represent6 par quelques reliques de forCts denses semi-decidues au sud, de forCts denses ssches et de galeries . ..forestieres au centre.. A -..ces:forets+ ,s'ajoutent de1::grandes dtendues de . foryations mixtes forestisres graminiennes qui vent.-du .type~.forSt.claireau type savane arbustive et herbeuse 8 mesure que!:, :on:.monte:dans 1 'extrsme " nord. Les forCts ouvertes s16tendent sur environ 65 X du territoire dont environ. 9% .pour .les:. forgts claires !et savanes arborkes . Cela paraxt bien paradoxal eu igard;,:8 :la position ..giographique .' du pays,..I. . mais s'explique ,essentiellement.parles conditions .climatiques qui:y lprivalent. . - . . . . . . ..Ap.rrs ,.ces:.fo-mations . naturerlles ; viennent les .reboisementsanciens . . r6aisis;.en,tre,L1950:et'J960:,dyune.part&.(environ;7500 ha de.teck) et entre 1966 et 1970 (5400 ha d'anarc,ar.deraies,l 1900 ha !dd fi~ao 4:et de:'cassia). Des palmeraies et des cocoteraies ont 6th egalement rCalisCes. Par ailleurs, avec deux grands parcs nationaux..(77600.ha) dont celui de la Pendjari tres giboyeux et trois zones cpnigitiques (580.000 ha), le B6nir.t peut 6tre compt8.;parmil:;rles..pays.ouest -africains les plus nantis en ress'ourcesfauniques. Le secteur agricole emploie pr&s de 75 X de la population active et contribue pour environ 40 X au PIB, le secteur..secondaire pour 12 2. Le secteur tertiaire quant B lui est domine par un dynamique conmerce plutijt infomel. 2.2. POLITIQUE ET STRATEGIE PORESTIERES La politique forestisre actuelle du gouvernement a Ipour :objectifs d'assurer 21 la population un approvisionnement suffisant en produits foresti4rs et d6rivCs par une:meilleure~gestioo de's.ressources forestisres dans un :souci de protections d r 1' environnement Dans le :cadre de .la mise en .- oeuvre - de .cette politique, . le .:gouvernement: a . initii des projets de ; - . plantation d arbres aussi bien par lop stnictures ktatiques dans le :donmine . . Class6 que par les populations rurales en plantations villageoises. Parmi . : ces programmes destines P riduire llexploitation abusive des.:ressources . naturelles, on peut citer : . . - la promotion de.?la foresterie mrale par le projet . 1'Diveloppement .des Ressources PcrestiBres". ! - l'amenagement des plantations de teck de la Lam. (environ 6000 ha) datant des ann6es 1950.8 1968. - l'installation de 3500 ha de plantations domaniales et ,2500 ha de plantations rurales par le projet "~lantationBois de feu dans le Sud- ~6nin" . - la creation de plantations villageoises dans les departementls du Borgou et de 1'~tacora par le projet "Plantation dlArbres I Buts Multiples". Ces programmes ont Cte compl6tes par d'autres dont la vocation . premi5re: n:est pas la.plantation d'arbres.. ~'estleleas..par exemple des - 8 projets "nagement des .Parcs; Nationaux" e t ?h&nagement .des Bassins . ; - Versants.et,Luttecbntre:les..Peux-de Brousse'f'. .Cepe,ndan.t,cette politique a .-- - des limitations come le fera ressortir le present document. - + % .--. . -. .%en qu'ayant.initiC..p~usieurs..progranmesd e reboisernent, 1'Etat ' -nla pu pourvoir la,.Direction .des Eaux-For6ts. e.t..Chasse :institution devant ,' :soutenir.ces :programmes..h long tenne, des moy@ns de cette politique. La. 'gestion:et.le.contrele..deS. ressources. fotestieres n'ont pu:non..plus etre amblior4s. .C1est.la preuve que .la strat6gie forestiere du.Bkriin .n'est pas . .. fond6e;isu.r des :basessolides I1 est donc n6cessaire de repartir sur de nouvelles bases pour &laborer une politique foresti6re nationale adequate.avec les nwyens de sa mise en oeuvre. Une telle'approche commencers Cvidemsnent par des actions pilotes . C'est dans ce cadre que le Gouvernement de la Rkpublique du BCnin a sollicit6 l'appui des organisations internationales pour l'elaboration et le financement du projet intitule "Projet Porestier" qui deviendra par la suite "Projet D6veloppernent Porestier" dans les documents. Le projet a kt& identifie par une mission de la Banque Mondiale qui a s6journ6 au Benin en Novembre 1981 et qui a utilisC comme documents de base un prdcddent rapport PNUD/PAO et celui d'une equipe d'experts forestiers de la Republique FCdCrale d'~1lemagnequi Ctait dans le pays en 1979. . . La prkparation du projet a ete confiee une bquipe:du.program de coop6ration.Banque.~ondiale/F~O:qui a'~travaill.d~.au..BdninOctobre 1982 en pour: sortir .le:.rapportN05/83 CP-BEN- Document:No128.904 (2) . .. Sur la base de ce rapport, le projet a 6th enfin CvaluC par une mission de 1'IDA qui s'est rendue au Bdnin en Mars 1983 et qui Ctait composke de Messieurs Robert Pishwick et Robert Crown, de b e Rapeepun Jaissard et de Mr. Wolfgang Hannover (consultant). . Le rapport d'Qvaluation deviendra sous le N-4687-BEN du 29 Mai 1984 le document officiel de base de ce projet (prodoc) qui couvrirait cinq 1 ( 5 ) ans de Juillet 1984 5 Juin 1989. Pour des raisons de procedure, l'annCe de projet va du ler juillet d'une annCe civile au 30 Juin de l'autre. Conform6ment a ce document, le projet comprend des plantations qui a seront executees dans deux zones 6cologiquement distinctes : la for6t de la I Lama au sud et la forst de Toui au centre - nord du pays (voir carte). - 3.2.1. Obiectifs nlobaux Eu 6 ard B la dkgradation de plus en plus pousske des ressources S forestieres et. face aux besoins grandissant de la population en produits ligneux, le gouvernement a retenu parmi ses priorit6s l'approvisionnement en bois en quantites suffisantes et B un prix raisonnable. La mise en pratique de cette prioritb nkcessite la crkation de nouvelles sources de matiere ligneuse d'une part et le renforcement des structures responsables de la gestion des ressources foresti6res d'autre part. Dans ce contexte et selon.'les termes du .rapport d' bval~tion; le ' projet : . . . . . - ' a) am6liorera les services de la Direction d&- EaurPor8ts et . ,. Chasse: XDEPC) chargee d e gerer .les:ressources en fortts naturelles et en . plantations du Bbnin et fournira les moyens necessaires B la.dollecte et 8. .- .. . t ' . -.- - l.'analyse, des donnkes qui . serviront 5 mettre .:au- point une strategic :forestiGre'appropriee. . ... .. b) exhcutera un progrannne de plantation en complement de ceux dejh finances afin d'ameliorer l'approvisionnement B long terme en bois domestique et de rbduire la dbpendance future du Benin B l'bgard des importations de bois scib. 3.2.2. Obiectifs spbcifiques De facon plus specifique, le projet dont l'objectif est d'augmenter l'offre en bois a usage domestique et d'amkliorer les capacites de gestion financigre et technique du secteur forestier du Bbnin sera ax6 autour des points suivants : a) renforcement de la DEPC par la crbation en son sein d'une unit6 de conseil et politique gbnkrale. b) l'ktablissement et l'entretien de 3800 ha de plantation de teck dans la forgt classbe de la Lama. c) l'btablissement de plantations pilotes sur environ 410 ha dans les for6ts classbes de la Lama et de Toui. d) la formation par l'octroi de bourses d16tudes et de stages aux cadres forestiers . e) la conduite d'btudes pour la stratCgie de developpement forestier du Benin, l'bvaluation des activites en cours dans le secteur forestier et la preparation d'autres projets de dbveloppement forestier. Le renforcement de la DEPC se resume en un soutien mat6riel logistique et technique pour la creation en son sein d'un Senice d'Information et d'orientation, service permanent responsable de la planification et de la programmation stratbgiques et de l'administration et du contr8le des finances du secteur. Les plantations de 3800 ha (principalement de teck)en fordt de la Lama se feront sur les cinq annCes du projet suivant la programnation qui figure au tableau n-1 . , .. PROGFUMME DE DEFRICHEMENT DE PLANTAGE ET D'ENTREjZEN (EN HA) ANNEES CMLES 198-5 1985/86 198-7 1987188 1-9 Aank du projel . 1 2 3 4 5 Mchement et 200 600 lo00 loo0 loo0 +ion Source : .Rapport n04687-~ENdu 29 Ma? 1984 Ce programme comporte en outre la construction de bltiments et,de . .pistes.latbris8es (pistes d'.accGs.etpistes interparcellaires) en forgt de : l a m . , la construction d'un bureau et.dfun:.atelier migasin B Saclo. - - . - Quant aux plantations. pilotes, elles permettront de r6aliser des essais sur des essences et des provenances ami5liorCes, sur de'meilleures techniques de plantation et d'entretien, et pour la production de charbon de bois (techniques de carbonisation). En ce qui concerne ces activitks, le - document du projet .ne comporte pas un chronograme avec des objectifs quantifi8s. I 4.1. CADRE INSTITUTIONNEL I Le projet est gdr6 pour le gouvernement par la Direction des Eaux- .. Porsts et Chasse du Ministere .du Ddveloppement:Rural et de: 1'~ction - Coopdrative. Le Directeur 'des.Eaux-Por6ts et Chasse est directement responsable de l'ensemble de son ex8cution et de 'sa gestion. Le projet est dirig6 par un Directeur national assist6 d'un expert forestier et .dfunexpert comptable qui est le contr6leur financier. . h . Pour atteindre ses objectifs; le projet a 6tb organis6 en trois volets A, B et C ci-aprGs : - Volet A : Renforcement de la DEPC".. I1 s'agit du renforcernent institutionnel 6voqu6 dans les objectifs. - Volet.B : "~eboisementde la ~ama",charge d'ex6cuter les 3800 ha de plantationsdans la for6t classhe de la Lama. - Volet C : "Plantations ~ilotes"ou volet "Recherche". Sur la base du rapport df6valuation en son paragraphe 4.01, 1'exCcution de certains volets du projet a 6 passCe sous contrat B d'autres structures. Ainsi, le volet B "~eboisementde la Lama" a Cti?confib B l'office national du Bois (ONAB) suivant le contrat ~'O~~/EPC/PDFdu 2 AoOt 1985 entre la DEFC et 1 ' 0 ~ ~ . Le volet C "Recherche" est confie 5 11Unit6 de Recherches Porestihres (URP) de la Direction de la Recherche Agronomique (~~~).Suivant les dispositions de ces contrats : - la DEPC est responsable du financement et du contr6le de tous les travaux - O W et URP/DRA sont chargCs, chacun en ce qui le concerne, de l'execution des ophrations physiques sur le terrain. A ce titre, ces structures sont tenues de presenter B la DEPC un programme dtactivit6s ~l'unepart et un rapport dfactivitCs d'autre part, suivant un planning d6fini dans les clauses des contrats. Le volet A "Renforcement "YPc" a 6th directement execute par la DEPC par l'inteddiaire de la cellule composhe du Directeur du projet et des assistants techniques. Le projet a 6th congu pour un coGt (*) global de 5081 mill& FCFA.avec impbts . et 4529 millions FCFA, net .d)imp6ts. Ce coiit compreod un , .. - cr6di.t de 1 'AID. (n0l505-BEN), :ucredit du :fonds :"spbcial:de. AID (rioSP-%- I . . . -BEN), ?me .contri,bution'd e la Republique Pt5dOrala d,A.llemagne (MA)' la et contributiqn.de,la .Rdpubliquedu.:Bbnin..-. .... ....... - . . . . . La contribution de,la partie allemande est .constituGed 'un prit de a la WI? et d'un don de la GTZ. : La repartition des contributions telle que contenue dans le rapport d't5valuation est rbsumee au.tableau N'2. TABLEAU N-2 : Rdpartition du financement par source (millions PCFA* Sourcede Coiit net d0impBts financement. compris . . IDA 1038 23' . 1038 ' FSIIDA 1080 24 1080 ' RFA 1964 43 1964 BENIN 447 10 999 TOTAL ....... 4529 100 5081 . . . - La ventilation par volet du projet est la suivantes : Renforcement DEFC - Reboisement L a m ,.-............-....-..--543Millious FCFA ......-..--.4214 -"- - Plantations pilotes --.------ .-..324 -"- TOTAL- : 4 5081Millions FCFA' . , . Le projet de plan de financement contenu &ns le rapport d'dvaluation est present6 en annexe (voir'annexe n-2.)'. - : ' - . . . . .. . . . . . Les crddits .de.I'IDA; du Fonds special ' de 1.'IDA et de''la KfW sont octroy8 suivant les conditions'normales de 1'IDA. . . . . . . . . , . . ..a . . . . . . . . \ . . (*) Les coOts sont estimQs sur la base d e " 3 9 2 " ~ ~ ~ ~1 dollar des Etats-Unis, taux en vigueur au moment des n6gociations en Novembre 1983. V - . . ... . _ . RESULTATS ... .... . - . - . .. .. . - . . :., . . . .. . Le projet a Btd effectivement ex6cutk de ,1985 8.1990 et les . rhultats sont prdsentes ici B l'dtat brut avant d'ttre analyses.et .*appr6ci6spar la suite dans un autre chapitre. - 5.1. VOLET A: RENPORCEMENT DEPC ' . . . -. '.:!.:.*. . . '.-. Le .vole,t.A a.. et6,essentiellement consist6 en..la'mise-en place de .!. . . 8 . l'assistance technique composde de deux experts,. tous de nationalit6 . . . :....:. .allemande, recrutes par procedure d'appel d'offre internationale (contrat d'assistance technique ~.OO~/PDF/EFC/MDRAC. du 22. .Mars.1985). L'un. le Conseiller forestier, a kt6 recrute pour cinq ans de mai 1985 2 Mai 1990 et l'autre, le Contr6leur financier l'a 4th pour trois ans de 1985 B 1988. A la fin du contrat de ce dernier, son Homologue national a pris la reliive jusqu1hla fin du projet. Chacun des assistants a travail16 suivant la mission qui lui est assignee durant son nrandat. Leurs performances sont plus qualitatives que quantitatives, ces Assistants ayant apportk leur contribution 5 diff6rentes activit6s initikes par la DEPC. 11s ont contribue par exemple a l'klaboration des projets de textes de loi sur le code forestier et l'exercice de la chasse, au remodelage de l1organigrame de la DEPC ( cr6ation du Service Etudes et Developpement). En dehors de cette assistance technique, il existe des rhalisations physiques B l'actif de ce volet A. Ainsi, outre l'acquisition de v6hicules. il y a a notament : - la construction d'un centre administratif 5 Cotonou, en cofinancement avec la Banque Africaine de Developpement (BAD) qui intervient pour le compte du projet Plantation de Bois de Feu dans le Sud- B6nin. L'kquipe du projet a int6grk ce bstiment le 10 Mai 1988. - l'acquisition de quelques ouvrages techniques pour le centre de documentation de la DEFC, ainsi que de deux etag&res en bois pour leur rangement . - l'acquisition d'une armoire speciale pour le classement du dossier du personnel, 500 fiches signaliitiques et un tableau synoptique mural 2 500 entrees. Enfin, il y a eu des appoints ponctuels mais tr&s apprkciables 8 l'endroit de la DEPC. 5.2. VOLET B : REBOISEMENT DE LA LAMA Par rapport aux objectifs de base, les realisations du volet Reboisement sont prCsent6es come ci-apres : Une superficie de 3203 ha a 6t6 plantbe contre une prevision de . _.. .--.. - . . 3800 ha,..soitun taux de realisation de :84,29 X. Le.bureau et, l'atelier ! . . magasin prevus h Saclo ont 6th construits. . ' . :. , . . . . . En ce qui concerne le progranrme de pistes, il a Bte realis6 rhseau de 600 km de pistes laterishes'.auxquelles s 'ajoutent 38 ouvrages d'art', deux puits et huit bstiments: ' Par ailleurs, il y a eu un progranrme dlaccompagnement d0n.t les principales composantes sont le dgguerpissement des occupants'de la forst. puis l.eur installation dans deux centres agroforestiers. Ainsi, dans le .: cadre d e la sauvegarde de.la foret classee, l'a KfW a finance en dehors de . sa contribution *obligatoire la protection du noyau central et'un program complementaire d'agroforesterie. Deux centres agroforesteries.de 200 ha chacun ont &ti5 Ctablis et ont accueilli 200. familles holli recaskes. Le - programme leur a egalement pr6vu des infrastructures sociales comw marchC, . . bcole, puiss, etc. I . - . I . . .. . . . . . Pour la protection.du noyau central, la DEPC a mis sur place une brigade foresti6re qui bCn6ficie des moyens de travail de la part de la KfW .. . pour tourner. .. . : .. . . . . . . 5.3. VOLET C : PLANTATIONS PILOTES ConformCment aux documents de base du. projet, l!Unitk de Recherches Forestieres de la D L a install6 des essais dans:deux zones Ccologiquement differentes : . . .. . .. . . ( . . . ' , : . I -!;desite I . ' .d:. de la Lama .B environ 8.0 km .de..Cotonou ave .unclimat de type guineen 1:Cquatorial B deux saisons de pluies. L e s sols-sont des ..vertisolstr&s difficiles. dB travailler. :. , . . . . . . . .. . ... . . . . , I . - le site de Touj., plus au Nord,B environ 350 lux.- Cotonou avec de ..un'climat soudano-guineen B une seule saison plwieuse. Ce:site est caractCrisC par des sols ferrugineux t.ropicaux lessivks $ conceptions dans du granite calco-alcalin. . . . . . . . . . L . Les plantations pilotes ont couvert 60 ha 5 Toui et 40 ha dans la Lama, soit.un total de 100.ha sur les 110 initialernent prhvus. Les travaux . .-. . . de recherche :entrepris ont port& sui les domaines ci-apr&s :- . .. . . . . ' : . . . . . . . : I . * .. .. . . --essais d'introduction d'essences exotiques et dB@ssences.locales de fortit naturelle. . .. . . j . .- . .. I- ., .... -.- 'essais d'associati~n d'especes ,-. . . . . ' . . -.,.... . . . . . . . . . . . I * . . . . I ' v . - , - r-essais de provenances d-'.esp&ces. . , . - , . . . I . . 1 . I . - .*:.-- essais de: mychorization et - de semis direct sur-Afzelia..africana - 4tude des techniques de germination de graines foresti6re en L I Z . ..,p6pini&re; . . :-: plantations ,observatoirek de provenance-!de.teck~ - techniques de plantation de Tectona grandis (teck) et Khaya shegalensis (cailcgdrat). . . . r : . . i . . . . ! . . . . 1 ... !I . .., :. Ces:diff6rents.esrais.ont port6 sur des essences de bois.:defeu et . de bois d'oeuvre 8 moyenne r6volution. La liste exhaustive,de ces:essences figure en annexe-.(voirannexe 3) ., . : . 1 : .. . , . i . .VI- . . .. . : . 6.i. APPRECIATION DES'RESULTATS :; . 6.1.1. Volet A . , . En. gros,. le bilas des . actions .de renforcernent :nVest pas . .. , . .: satisfaisant.:. car, la plupart des fonds sont :. allou6s;: i .1'assistance .. te.chniqu.e .ce qui ne permet pas 1'engagement...damdes actions sp6cifiques. , L'assistance technique. et autres ressources : mises e n ..place.;pour le . renforcement.devrait Btre.pleinement int6grees:dans la vie quotidienne de chacun des services de la DEPC. Cette integration a semblii commencer de mani&re satisfaisante, mais s'est estompbe triis rapidement par la suite. I1 n'y a pas non plus de formation h proprement parler dans ce volet. Tout cela rCsulte du fait que le renforcement institutionnel de l a , DEPC a 6t6 ma1 d6fini au dCpart en ce qui concerne les clbjectifs reels et , les activitiis spiicifiques qui leur.sont-.liCcs.:C'est ce.:quia d'aiiisurs fait du Service Etudes et tevsioppement, un service crC6 pour Ctre le Service dlInfo&ticit ec d'orientation, un service figuratif a .cat6 de 1'Cquipe dV~x8cut.ionduprojet quia .CvoluCparallelement $ -I&.: . I . Le contr6leur financier a htabli une cornptabilitt5 Bnalytique pour . le projet, mais pas pour le secteur forestier en laimeme comme pr6vu dans les documents. I1 est toutefois int4ressant de noter .,que,le bPtiment construit a la DEPC reprisente .une apport apprkciabls. En effet., il permettra tant soit peu de r6gler le probleme de locaux qui se pose 2 la DEFC et servira h abriter une partie du personnel en paste a Cotonou. Les . ,appointsplus ou moins informels apportks A la DEPC dans son fonctionnement quotidien rnkritent d'Gtre rappeles. 6.1.2. Volet B .. : . . . Les r6alisations sont satisfaisantes.dans ,lVensemble.En effet, I:: .: . , ... 3203 ha sont..plant& sur 3800 ha prkvus, equivalent.,% un taux de realisation de 84.29 Z en plus des bitiments construits. Le manque '. .. r6aliser..en plantationl..r6sulteraitsans doute de..la qualit6 des sols de la Lama (vertisols) tr&s difficiles h travailler. . . . :. .I .. I . I Le volet d'accompagnement vient rehausser le degr6 de satisfaction car, le cas de la Lama constitue un exemple de gestio.1 participative d'une forOt avec les populations riveraines et;.chaque partie en cause y trouve son compte. Ensuite 18 5 20 4 des activit6s du projet sont exCcuthes contre ,. , rbmun8rationpar.les populations .recasees .et..!le projet aide les villages riverains en infrastructures comrmnautaires conme les routes. Le projet a kgalement eu le mhrite d'avoir introduit:une.nouvelle souche de teck au B6nin et test6 la plantation du teck &lev4 en sachet par rapport a w . ,stumps.. 11,ne reste,.qu'8,faire::.l.'Lvaluation Qeonomique et financiBre de ce volet pour se prononcer dhfinitivement sur ces op6rations. 6.1.3. Volet C .. . . . . . . . . . ..... Le .yolet C du projet n'a rCalisC les plantations pilotes qu'h 24,39 X : 100 ha sur 410 prevus. Ce volet n'a pu non plus mettre au'point une technique de carbonisation, ni entam8.des.experiences dans ce sens. Les . differents essais Ctant installes entre 1987 et 1990, il est encore . .diffic'ile, . . precoce . et aleatpire de se, .pxononcer cat6goriquemexit sur . . - . ,' , . . .., .l-'acceptation,ou.le rejet de telle ou telle essence introduite et testee.. . - . . . . . : ... . -&a,plantation':cqnsentatoire de teck est appr6ciable dans la mesure ' oc elle met en jeu- cinq variCtCs tr6s .rards de cette espece en provenance. de Thailande et dlInde. . . .. . . : . . ... . 11 bst Bgalement int6ressant que le volet Recherche se soit intkresse a des essences locales de for6t naturelle a rCvolution moyenne. Cela est d'autant plus important que dans la Lma en particulier, il s'agit d'6tudier des alternatives possibles 2 la monoculture,:presqu'exclusive du teck telle que pratiquhe jusqu'P priisent.. . . . . . Toutefois,. il convient de noter que le niveau .des realisations pouvait'6tre meilleur si le rapport d'hvaluation comportait un chronograme avec des objectifs quantifihs, ou mieux, si 1'Unith de Recherche Porestike disposait d'un vkritable programme de recherche qui n'attend que sa mise en oeuvre. C.'est plut6t ce dernier aspect qui devra focaliser les esprits 5 1'avenir . 6.2. APPRECIATION DES PRESTATIONS 6.2.1. De la Banuue Des missions pQriodiques et rCguliBres de supervision de la Banque, deux par an, ont permis un suivi permanent du projet. Les diffkrents rapports des missions de suivi ont reconnu un &tat d'avancement gCnkral assez satisfaisant du ,projet. Ce suivi.rhgulier a favorise la .. formation effective du contr6leur.Financier Beninois, ce qui lui a permis de g6rer correctement les aspects financiers du projet. La Banque a accept6 - et favoris6 une collaboration,avecla BAD pour,la construction du bstirnent administratif a Cotonou. C'est le moment de souligner que du point de vue conceptuel, la Banque B travers le rapport n- 4687-BENN a cBdL a cette vue erronke qui considke 2 tort le service forestier comme ne faisant que de - %la repression. La consbquence directe en est que 11.id8e des differents contrats est partie sur des bases 16gSres. En realite; ces contrats *nUavaientpas leur sens puisque : - c'est toujours le personnel de la DEr'C qui est 6crCme pour exbcuter les volets passes sous contrat B ~'ONABet B la DF!.A/URP, preuve que c'est la DEPC qui dispose des comp4tences requises . : .:. . . . . , ., , r, ,c..Test.-leprojet qui a .Gsen.place tout.1'bquipement necessaire au.niveau de.ces volets, comme.il aurait..pu .lefaire..aussipour la .DEFC. , .. .I ,,.. La,Mnque n'a pas su faire :du Service.,Etudes .et..Ddveloppement un .. . . ... ..vgritable.Service .d'information..et.'d'orientation.,!.dorstp'elle .a:toujours eu come SOUC~d 'arn6liorer les prestations ..des..diff&rents services de la DEFC. La Banque, bien qu'ayant reconnu le succ6s de ce projet forestier finance par elle au BCnin n'a pas insist6 pour une deuxihe phase .. .. qui pourrait en consolider les acquis. En lieu et place, elle est plut6t favorable B un programme plus vaste et plus ambitieux de Gestion des Ressources Naturelles dont la phase pilote n'est pas.rbellement une suite . du Projet Ddveloppement Porestier. I1 serait interessant que le secteur . .' . forkstier soit vraiment mis en exergue dans ce programe. . . . . : . . 6.2.2. ': Des cofinanciers. * . . ... . ... . . . , . . . KfW : Du point.de vue-financier,.la KfW qui est-1ecofinancier ..- allemand a eu un comportement assez posltif En effet;, en tenant compte des .- problemes financiers du pays et pour des raisons pratiques de respect des superficies et du calendrier, le KfW a pris entierement B sa charge la contrepartie nationale du volet B pour un montant de 275 millions F CPA.. La KfW a iigalement contribu6 au fonctionnement de la brigade forestihre de la Lama.en lui procurant les moyens nbcessaires B son .'travail. Enfin, la KFW a accept6 de prendre en charge les coOts dtentretien des plantations installees dans la Lama pour la phase de' l'apr2s-projet. Ces coSts seront pris en compte dans le cadre de la poursuite du reboisement de la Lama dans une phase entierement financee par la RPA. ... BENIN : ' En depit de la crise dconomique qui a sbbi au Benin durant toute la pbriode d'exbcution du projet, le gouvernement a fait un effort appreciable dans la libkration de sa contribution aprh la prise en charge d'une partie par la RPA. C'est la preuve de l'intkr8t que le gouvernement porte a ce projet, intCrGt qui s'est manifest6 aussi par sa disponibilite et son assistance B toutes les missions effectuees par la Banque Mondiale dans ce contexte. BANOUE APRICAIN'E DE D?%V?LOPPEMENT La BAD n'est pas un cofinancier en tant que tel nkanmoins, il convient de la citer ici pour avoirm accept6 de collaborer avec la Banque Mondiale pour la construction du b~timent qui abrite les directions respectives des projets "DCveloppement Porestier"" (IDA) d 'une part et "Plantation de bois..de feu dans le Sud-B6nin "(BAD) d'autre part. En rksum6, le Projet Developpement Porestier a 6tb un excellent cadre de coopkration entre la Banque Mondiale, la KFW et le Gouvernement de a Rdpublique du Bbnin. - .:.6,.2.3. Des:Institutions .. D.E.P.C. . . i! ... La':Direc.tioh-desEaux-Porets .-etChasse, resp&sable du projet, 1'a . '.' +rd conformwnt aux documents de 'base et aux normes et procedures de la Banque Mondiale. Dans ce cadre, elle a fait organiser tous les ans un audit aprss chaque exerc1ice.-.Les *pportd successifs d'audit's-bnt montr6 qu'en . . gros; la'gestion.du,projet-va- ' s 'im6liorant, bins;en' &q& ' concerne la . .. responsabilitb.directe.de la!DEPCi':'i . _. . .... .. , _ . . . ,.; ..-. . La prise en cornpte des premiBres propositions du 'Conseiller Forestier dans 1'appui institutionnel a permis de revoir 1'organigrm du service forestier . La Direction des:. Eaux-Forgts. it.Chasse a. egalement ' suivi, organise et apportk son appui 21 toutes les missions de supervision. de la Banque dans le cadre du projet. . . ... lourde,responsabilit6.de.la DEEC a souffert d'yn handicap. ; ce,tte ,: le volef B qui,a. absa~b6la plus grosseh.partdu financement a 6th' -par. la structure contractante .avee une..enti&re atttonomie de Cette .autonomic quasi totale a fait. dchapper le volet B B la da ,la.DEFC qui est pourtant le r6pondant du.projet aupres de la . . Banque . L'office National du Bois a assure 1'exCcution du volet B en ce qui concerne l'installation des plantations. Ce qui:a manquk, c'est 1'Ctablissement des plans de gestion avec Cchelonnement-.desBclaircies nCcessaires 3 une conduire des. peuplements.'en furaie- cornme pr6vu a lfarticle,2du contrat OO~/EFC/PDPentre la DEFC et 1'ONAB. . De mhe, les termes de ce . contrat n'ont pas1:6th respectks par . ~'ONABen ses articles 8 et 10 relatifs respectivement aux nonnes de soumission des diffkrents rapports d'ex6cution d'une part et aux produits issus de dkfrichement d'autre part. URP -DRA , . . L'~nit6de Recherches ForestiGres. de 1a.Directionde la Recherche ~gronomiquea executk le volet C du projet de maniere peu convaincante car dans le tatonnement ou mGme l'improvisation. Ceci a QtQ essentiellement la conskquence de l'absence d'un prograrme de recherche bien concu et &labor6 au d6part. Cependant, cette unit6 B le merite d'avoir entrepris la-.promotion des essences foresti6res autochtones en les prenant en compte dans les diff6rents essais. Dans le cadre du suivi de 11ex6cution correcte de ce volet, la DRA, signataire du contrat OO~/EPC/PDP avec la DEFC a sembl6 avoir manqu& de rigueur vis-5-vis de 1'URP .qui'.est.pourtant sous sa . tutelle . Une.cons4queece flagrante:-enest le .non.respect de.I'article4 de ce contra:,.; ar.ticle :relatif aux ,'modalit6s devant rCgir les rapports &'ex8cution ,sournis&.la..DEFC. Du point de vue protection de l'environnement, il ,nlestplus enregistre d 'incendie ni de dkboisemenc dans :le moyau-central depuis 1987. 7.3. SUR LE SECTEUR FORESTIER DU BENIN ., . . L.'.exBcution-du..Projet ~6v'elo~~ernentFcir'ehtier.a;apportB.certains -.: . points qui, pourraient .contribuer 2. redynami=er..Ie'. ' '.fo.r;estieren Rdpublique-duBBnin;=En effet;!.le'projet;aura"eds :;.':-'.: I . - dl'introduire h e nouvelle souche de teck-auB6nin ..-. - &.. d'installer un verger 2 graines de variCt6s rares .' - de .prendreun 61afidans la promotion'des'essences autochtones - d'initier un. vaste programme de. gestion des .ressources naturelles, m6me si celui-ci n'est pas prioritairement forestier. - d'int6grer les cadres de la DEPC aux missidns.'@r6$aratoires du PGRN, ce qui a permis d'hveiller leu.conscience 'sur'un'certain nombre de concepts et strat6gies -de montrer aux populations riveraines des forets class6es que la non rnise en valeur par 1'~tatde ces for8ts (faute de moyens) n'est pas une renonciation au domaine class6 de 1'Etat. 'Les travaux effectuhs B Toui permettront d'individualiser certaines esptices adapt6es A la region centre du pays (climat soudano-guin6en) dans le cadre-de 1'am6nagement des forets de cette zone Ccologique. , , - . . . yf11. -.g ATIONS.. . - I Le Projet Ddveloppement Forestier,. premier programe forestier finance.par la .BanqueMondiale au Bbnin,."a etd,globalement positif et i un deg& hariable ,selon, .le.volet Cet,aspect poshif est la:.rgsultante aussi .: . bien de 'fortsque dl.insuffisances.. qu.2: .s&t d6ja discutbs.',tout,.au long du rapport. Ce progrannie a 6th un excellent cadre de cooperation et de collaboration.en.tre le B6nin.et les ,partenaires.au.projet d'une part et - .entre les institutions nationales d'autre .part. I1 a bga-lement permis de ; confirmer que contrairement B l'opinion en vogue dans certains milieux, ' la DEFC dispose be1 et bien de compdtences nkcessaires 2 la conteption et l'execution de programmes de ddveloppement des ressou-~cesnaturelles en general et des.ressources forestieres en particulier.'. A partir des le~ons tirees et de l'expdrience vbcue, les recommandations suivantes peuvent Ctre-£omlees pour'.une eventuelle phase ' I1 ou pour tout autre,projetsimilaire land daqs le pays : - dCfinir avec prkcision le contenu rdel du renforcement institutionnel qui devra Ctre vu dans le sens d'un appui aux structures existantes pour les rendre opkrationnelles. Cela dviterait par exemple la creation d'un "Service d'information et d'orientation" parallele au "Service Etudes et ~bveloppement"qui a 1es.mGmes attributions. -A.insi, l'institution renforcke pourra prdciser au debut de. chaque exercice les actions spkcifiques 5 inscrire dans le cadre dudit renforcement. - la passation de contrats ne devra plus Ctre un prkalable 2 la mise en oeuvre des activitks, mais une possibilit6 a envisager par la structure responsable du projet en fonction de ses besoins reels non couverts par ses propres compCtences. - l'assistance technique pemanente serait i kviter ay ~ n $ i i b m ,au profit de la formation des cadres pour Climiner les dventuels defauts de comp6tences. Dans tous les cas, il faudra trouver .pour chaque poste un homologue national opkrationnel b qui l'assistant &era charge de transfbrer sa technologie avant la fin de son mandat. - au vu des .appr6ciablesprestati-ons du contr6leur financier qui a .. r- su gdrer la comptabilitk du projet jusqu'a la fin, il peut Ctre envisage ,qu'il apporte son appui au perfectionnement d'autres techniciens du secteur - pour le developpement des ressources naturelles en general et des ressources forestieres en particulier, il est important que de vkritables programes de recherche soient QlaborCs pour tenir compte des nouvelles orientations de la gestion des 6cosyst6mes forestiers et des terroirs villageois. --pour * .des: raisons: d1efficacit8 'et dlbchange d'edfience, il faudra instituer des rbunions periodiques d16valuation et de concertation entre les differentes structures impliqubes dans lfex6cution d'un projet. - ,dans la perspective d'une veritable politique 'forestiere ' nationale, des btudes suscitkes bar 1'execution du. projet - debront Btre ' r&alis&es .La collaboration avec les organisations non ~ g o ~ v . e r n e ~ t a l e s ( ~ ~ G ) locales pourrait 4tre vivernent recomandbe-dans ce cadre.; _ ..> .. . . - - par souci de consolidation des acquis du projet pour leur garantir une durabilite, il serait souhaitable qu'8 d8faut. d'une deuxi4me phase,.le PGRN mette un accent particulier sur le secteur forestier si ce n'est encore le eas. Ce sera une manisre d:-ass;uf& - la--gestion de l'environnement 2 travers par exemple des. programmes . de foresterie participative et la lutte prhventive contre les incendies de forEt. . .. . ! ' , .::. ; .- .Acacia &npliceps- ---.Acaciaholosericea Acacia auriculiformis , Acacia..maconochiecana - Acacia'mangiqn --Acacia nilotica Acacia polyacantha ,- Acacia seyal . -'~caciatenuissima '-1 Acacia tumida - . Afzelia africana -- Anogeissus,leiocarpus Antiaris africana - Azadirachta indica -- Cedrela odorota Ceiba pentandra - Chlorophora excelsa -- Dalbergia sissoo Diospyros mespiliformis - Eucalyptus camaldulensis -- Eucalyptus torreliana Gmelina arborea -- Holoptelea grandis Hymaneae courbaril - Isoberlinia doka -- Khaya grandifoliola Khaya senegalensis - Leucaena leucocephala - Maesopsis eminii - Peltophorn ferrugineum - Prosopis chilensis - Pseudocedrela koschii - Pterocarpus erinaceus - Tectona grandis - Terminalia ivorensis -- Terminalia superba Triplochyton scleroxylon R 6 ~ u b l i a u edu E6nin Proiet de DOvelo~uernentForestier (Cr6dit 1505-BEN et SF-024-BENL VOLET 111: INFORMATIONS STATISTIQUES 1. P r e t s et/ou C r 6 d i t s R e l i i s de l a Banque T i t r e du c r e d i t But AnnOe dlApprobation S t a t u t Projet Coton Stimuler l a production du 1972 Annu18 Zou-Borgou coton CrQdit 307-BEN Projet d'Assistance Renforcer l a SONADI et le 1977 Achevg Technique CARDER et prgparer les Credit 716-BEN p r o j e t s d'investissernent agricoles Projet-Dgveloppement Amgliorer les revenus 1981 CldturB .' Rural Borgou ruraux 3 t r a v e r s l a , CrQd.it 1127-BEN production agricole B t endue Projet Dgveloppement Amgliorer les revenus 1982 Sous SPN Rural Zoy ruraux 2 l a production Cr6dit 1314-BEN Qtendue Proj et IFAD Renforcer l'extension et 1982 Cl6turQ Developt Rural augmenter l a production Atacora alirnentaire IFAD: 101-BEN Deuxieme Projet Consolider les acquis du 1988 Sous SPN Dgveloppement Rural premier projet, prQparer Borgou des p r o j e t s 3 moyen terme Cr6dit 1877-BEN pour le secteur r u r a l , rgorganiser le sous- secteur cotonnier - - Proj et de AmQliorer les prestations 1992 ApprouvQ, Restructuration des des services agricoles B pas encore Services Agricoles t r a v e r s l a e f f e c ti f restructuration des i n s t i t u t i o n s agricoles Proj e t de Gestion des ~romouvoir'une gestion 1992 ApprouvQ, Ressources Naturelles plus viable et plus pas encore responsable des e f f e c t i f ressources renouvelables 2. Calendrier du Projet Elgment Date prevue Date r6visee Date effective Observations (1) Identification N.D. N.D. 11/81 Prgparation N.D. N.D. 10-12182 a)I b)I c) Evaluation 9/83 3/83 3/83 d)t el, f) N6gociations 11/83 11/83 11/83 Accord du A.Budg. 85 2/84 6/84 Conseil Signature N.D. N.D. 7/84 Mise en 6/84 11/84 7/85 vigueur Achevement 6/89 N.D. 9/90 Cl6ture 6/90 12190 12/90 - N.B. # (1) Questions soulev6es a) Faiblesse institutionnelle b) Coordination entre Bailleurs de Fonds C) Disponibilit6 des fonds du Gouvernement d) Agence d1ex6cution des plantations e) Plan de gestion fonciere pour la For& de la Lama f) Strat6gi.e d'approvisionnement en bois de feulcharbon (2) N.D. = Non Disponible 3. DECAISSEMENT DU CREDIT DECA1SSEMENT DECAISSEMENT TAUX X DECAISSE TAUX ('WS (DTS) DTS/SUS ('WS) PONDERE Jui L Let AoOt Septembre Dbcembre 1986 Fevrier Rvri L Mai Jui L Let Octobre Noverrbre Dbcembfe Fbvrier Mars Juin A0Dt Octobre ~ecerrbre' Mars Avri L Mai Juin Jui l L e t AoDt Noverrbre Dbcembre 1989 Juin Aoljt Septerrbre Octobre 1990 Janvier Juin Novembre 1991 Juin TOTAL Rapport dlEvaluat i o n Taux de change Dbpreciation du S (pourcent) 3. D c A. Curnul Eatirne et DBcaiaaernent Effectif ESTIMATION EFFECTIVE Poucentage ANNEE BUDGET. TRIMESTRE OECAISSEMENT CUMULATIVE OECAISSEMENT CUMULATIVE EFFECT/ESTIM. ( c u n r l a t i v e ) 4. EXECUTION DU PROJET lndicateurs Element Unit6 Estimation Estimation d'ApprBciation Effective (ou d'apr8s le RAP) A. Plantation de la Lama Nouvelles Plantation Ha 3,800 3,203 Voies dlAcc&s Km 15 15 ..Pistes de Plantations Km 38 35 . Pistes de Protection Km 20 18 RBsidus de coupe m 3 76,000 Negligeable Dont : Rondins m 3 9,500 Negligeable Poteaux m 3 9,500 NBgligeable Carburant m 3 57,000 N6gligeable Maisons des paysans Unit6 0 200 Paysans Recases Unit6 200 200 Ecoles Construites Unit6 0 2 Chateau dlEau Unit6 0 1 Forage Unite 0 1 6. Travaux de Recherche Plantation Pilot Ha 410 100 5. C W T S DU PROJET ET FINANCEMENT A. CoSt du Proiet (USS 000, ------EstimationInitiale---- -----------Realisation---------- - - - Local Devises - Total Local Devises Total A. PLANTATION DE LA LAMA Vehicules, materiel et w i p e m e n t Etablissement des Plantations Construction et piestes Assistance Technique, formation Reinstallation des paysans 0. PLANTATIONS PILOTES VBhicules, materiel et equipment Etablissement des Plantation .. . C. RENFORCEMENT OE LA DEFC VChicules et 6quipement Frais de fonctionnement Assistance Technique et consultants B i t i m p Achninistratif InprCvus Physiques Inprevus Financiers TOTAL 5. COUTS DU PROJET ET FINANCEMENT 6. Financement du Proiet (USS'OOO) ---------------planInitial------------ ---------------RCa[isation-------------- IDA RFA GVT TOTAL IDA RFA GVT TOTAL 1. V4hicules 8 Equipements 2. Travaux Forestier 3. Consultants 4. Assistance Technique 5. Frais de Fonctionnement ,,.. - 6. Dep6t I n i t i a l 7. PPF 9. Taxes t TOTAL 6. Rdsultats du Projet A. Rgsultats Directs Indicateur Estimation de llEvaluation Estimation Actuelle (RAP) Cumul Moyen annuel (M.A.I.) en m3/ha/an B. Impact Economique Taux de Rentabilite Economique 14,5% . , c. ~u~bositionsPrgliminaires d81mpactEconomique Ltanalyse gconomique du projet a 6tb faite sur la meme base que le rapport dt6valuation. Dans les deux cas, les coats inclus sont les coats de la plantation de la Lama. Come dans le rapport d16valuation,le coat des plantations pilotes a 6t6 inclus. Les coats de llassistancetechnique et de la formation ont &t& exclus puisqutils ntauraient que des bgngfices non quantifiables et 3 long terme. Les benefices comprennent le bois produit et les produits r6siduels des coupes dans la plantation de la Lama, &values 5 des prix Bconomiques. Contrairement au rapport dtevaluation,les benefices des plantations pilotes ont Bte exclus car aucune activitg significative de plantation ntaeu lieu. Les coats et benefices ont &t& estimes aux termes de 1991, nets d1imp6ts. Come dans le rapport d16valuation,les salaires et revenus des ouvriers qualifies de la plantation de la Lama sont bases sur la grille salariale de ltONAB. La main-dtoeuvrenon qualifige a 6t6 prise en compte sur base des tarifs usit6s dans la r6gion de la Lama, la meme supposition ayant 6te faite 5 ltevaluation. Contrairement au rapport dlevaluation,aucun coat dtopportunit&nla&te estime pour la plantation de la Lama puisque les travailleurs ntGtaientautres que les anciens occupants illggaux, sans autres occupations. En outre, Le projet a dil investir pour leur fournir des infrastructures de base, de nouveaux lopins de terre, des services de prestations sociales, tels que des ecoles et des dispensaires. Plusieurs de ces benefices sont inquantifiables et peuvent 6tre considgr&s come une large compensation des coats d10pportunit6. Les valeurs des poteaux et bois ant 6t6 estimgs come indiqug au Tableau 6.6, par rapport aux 10,8 million de F CFA annuels, pour les Ann6es 1 3 15 du Projet. La valeur Bconomique du bois sur pied est basge sur le tableau de production indiqui! au Tableau 6.1 et provient du prix pondgre moyen d'exportation (prix frontigre) du teck ou autre bois scig similaire. Les coats intermgdiaires sont dgduits des valeurs ainsi obtenues, indiquges au Tableau 6.5. Le rapport d'dvaluation avait utilisg le prix paritaire d'exportation (prix frontiere) c o m e rgfgrence. Les valeurs rgsultantes des grumes de sciage de teck sur pied, sent estimees au metre cube B 38.786 F CFA et ont &t& maintenues a un niveau constant (soit environ 134 $ EU contre 86 $ EU estimges a l'appr&ciation, pour les 2e, 3e, et 4e gclaircies, 122 $ EU pour la 5e gclaircie, et 203 $ EU pour les arbres abattus B maturitg). Les prix Qconomiques des produits rgsiduels provenant des coupes prgcgdant la . plantation ont &tg estimgs 5 leur valeur bord de route 5 250 F CFA ( 0 , 8 6 $ EU) et 400 F CFA (1,38 $ EU) par poteau, respectivement pour les petits et grands poteaux, contre 55 $ EU et 144 $ EU le mgtre cube, 5 1 &valuation. Les donnges disponibles n'ont pas permis de convertir le nombre de poteaux sur la base de volume. ~ ~ a k t ides suppositions ci-dessus, le taux de rentabilitg Qconomique r du projet, au moment du RAP, a btg estimg 5 14,3%. Cependant, si aucun autre appui externe n'est apportg au projet, les recettes peuvent chuter brutalement et rgduire ainsi le taux de rentabilitg. f D. Etudes Aucune gtude n'a gtg entreprise ou financge sous le projet. TABLE 6.1 A. Elements de Production Age:annBes Densit6: Taille Peuple.: DBmariage: % Arbres C.A.M. (1) arbres/ha moyenne Volume Volume dBmari6s Product. m3/ha/an metres m3/ha m3/ha total (1) Croissance annuelle moyenne TABLE 6.2 B. Parametres de Production Superficie Product. Product. Product. Product. Product. Product. Age: annees Plantee Perche Perche Bois Bois Bois Bois (ha) ( l e r (the ( 3 h e ( 4 h e ( S h e ) (Final) eclaircie) k l a i r c i e ) 6claircie) eclaircie) (eclaircie (m3) TABLE 6.3 C. RBsume de Production Production Production Production Perches Perches Bois ( 18re (28me (m3 Bclaircie) Bclaircie) Age: years TABLE 6.4 D. Elements des CoOts E n t r e t i e n P i s t e s Km Coat/km CoQt/an (FCFA'OOO) P l a n t a t i o n Entretenue ( h a ) E n t r e t i e n l&reannee E n t r e t i e n 2Bme ann6e E n t r e t i e n r e g u l i e r E n t r e t i e n l g r e ann6e ' E n t r e t i e n 2Bme ann4e E n t r e t i e n r e g u l i e r Ent e t i e n P l a n t a t i o n Globale 96,819.0 ( CFA'000) f GRAND TOTAL 113,869.0 TABLE 6.5 E. Valeurs Economiaue~ Piquets Perches Bois-sci6 m3 FOB Cotonou (bois-scie) CoOt Intermediaire (1 Valeur nette Rendement Valeor nette Valeur Economique bord champs _ a - -- (1) Bas6 sur Itexp6rience de I'ONAB. TABLE 6.6 F. ANALYSE ECONOMIOUE --Recettes---- CoQt Fonctio. Coirts Piquet Perches Total Total Age:annees d'invests Totaux Piquets Bois Recettes Valeur Wette e t perches Taux de Rentabilitb Economique 14.3. -46- 7. STATUT DES DISPOSITIONS Breve Description Observations eu des probl&mes avec cette L'ONAB doit Blaborer des plans prdliminaires et ensuite des plans les rapports etaient prepares mais pas toujours soumis la L'ONAB doit Btre remuneree A 3'04 (f) partir des recettes des produits residuels des coupes La DEFC et la DRA doivent signer 3,05 fait avec un protocole d'accord de recherche retard Assurance des biens 3,06(a) fait Les biens et services finances par 3,06(b) fait les credits doivent sewir exclusivement au projet L'Emprunteur doit fournir A I'IDA 3,07(a) pas fait (a) un plan de suivi (b)un plan de suivi des opBrations 3,07(b) pas fait financieres ! (c) Un programme et un budget 3,07(c) fait mais annuels-pour les plantations non soumis L'Emprunteur doit fournir les plans, 3,08(a) fait prBcisions, rapports, documents de contrat et calendriers dlapprovi&onnement L'Emprunteur doit garder les 3,08(b) (i) fait en dossiers et Btablir des procedures substance d'archivage et de suivi de la progression du projet L'Emprunteur doit permettre aux 3,08(b) (ii) fait representants de I'IDA de visiter les installations du projet et inspecter les dossiers L'Emprunteur doit fournir des 3,08(b) (iii) fait en rapports pBriodiques sur le projet substance L'Emprunteur doit prBparer un 3,08(c) fait avec 2 mois de retard, sans Rapport d'Achevement moins de 6 analyse Bconomique ni mois apres la cldture financiere L'Emprunteur doit garantir tous les 3,09 fait droits sur le domaine necessaire au projet L'Emprunteur doit garder les 4,01 (a) pratiqueme dossiers comptables appropriBs nt fait L'Emprunteur doit ouvrir des 4,01 (b) fait comptes sBparBs pour le Credit de & 4,01 (c) DBveloppement et Credit du Fonds SpBcial, et garder les dossiers jusqu'g un an apres la cldture 8. EMPLOI DES RESSOURCES DE LA BANQUE A. Ressources (Hommes-S6mainesl TO TASK na2 n a 5 FYS FYQ nu na7 naa n89 ~ ~ 9FYPI 0 ~ ~ 9 2TOTAL -- -- -- -- 24.L -- .- --.- -- .- 26. L Preparation -- -- -- -- 24.1 10.2 -- -- .- -. -- Evaluation . . 3A .3 '*''-A = -- -- - -- -- -- *- * Wegotiations/Consei l -- -- 3.8 -- 3.8 -- 0.5 5.2 -- .- - -- -- -- -- -- Constitution du dossier a 5 . 7 Supervision -- -- -- 0.5 1.0 -- -- -- -- -- .. 1.5 Administration Du Projet -- -- -- .- -- -- - -- -- -- * 6 6 0.0 Rapport dlach&vement TOTAL 8. UTlLlSATlON DES RESSOURCES DE LA BANQUE 6. Missions (Personnel et Consultants) Date Nombre de Jours sur SpgcialitBs Evaluation des ProbltSmes personnes le terrain reprOseotOes performances retenus (a) (b1 (i) Evaluation 31198 3 22 1 forestier 2 Bconomistes (ii) Supervision 1. 91'84 1 (C) 215 Oconomiste 112 aucun 2. 51'85 2 (C) 4 Bconomiste 2,1 M 3. 51'86 _ 1 (C) 4 agronome 2 MIDI Oconomiste I,- 4. .11/'86 1 (C) 6 agriculturaliste 2 MIDI 5. 51'87 1 4 agriculturaliste 2 MIDI 6. 11/'j37 2 (c) MIDI 7. 71'88 2 (C) 9 agriculturaliste 2 MIDI analyste financier 8. 121'89 2 10 agriculturaliste 2 DIIF analyste financier 9. 121'90 2 4 agriculturaliste 1 DI analyste financier a) Jusqu'a mai 1985, le premier chiffre reprBsente l'Bvaluation globale, le deuxisme reprBsente llBvaluation du statut (tendance) c o m e suit: 1= aucun problsme majeur; 2= problsmes modBrBs; 3- problsmes majeurs en voie de resolution adBquate; 4= problsmes majeurs sans solution adBquates. Le code de statut est arrOtB dans le nouveau Formulaire 590 dans le rapport de mai 1986. Le code de statut Btait c o m e suit: 1= en voie d'amglioration; 2=statique; 3= en voie de d6tBrioration. b) Les types de problsmes signal& sont: M= Managerial; F= Financier; T= Technique; P= Politique; DI= Impact de Dbveloppement. C La Mission comprenait Bgalement un representant de l'agence de co-financement, en plus des personnes citi5es ci-dessus. d Le forestier dtait un consultant. ANNEXES Documents Consult6s Exposgs du Projet Documents de conclusion Compte-rendus des r6unions prg-mission Rapports de mission Mgmorandum de dgcision et remarques sur le MC Correspondance entre la Banque et le Gouvernement MC de nggociation Rapport d8appr6ciation Rapports de supervision Accord de Cr6dit du Fonds Special Accord de Credit de Dgveloppement Rapport du Prgsident Contrats dtAssistanceTechnique Aides-Memoires des missions de la Banque Documents de d1AppeldtOffres Rapport de 1982 sur le Secteur Forestier du Benin Revision du Rapport de la GTZ sur le Secteur Forestier du Bgnin Revision du Projet PNUD/FAO de Developpement Forestier Performance-ARIS des projets agricoles en Afrique, AF 90 Bilan d1Ex6cutiondes Recommandations ARIS pour ltAF90, AF1 Agriculture ARIS AF 90, Rgsultats pour AFlAG Revue Annuelle des resultats dlEvaluationpour 1990: Agriculture, Document de Base Rapport de la Mission Forestisre Allemande ltONAB Rapports Trimestriels de la Mission Forestigre Allemande sur la Foret de la Lama Projet de Gestion des Ressources Naturelles: Couverture Jaune/Vert Couverture Chamois Rapport dlAuditdu Projet Forestier Comparaison des differentes tables de production pour le teck (Tectona grandis), par H. Forster Rapports annuels de ltONAB (precisgment celui de 1990) Autres rapports