103594 Groupe de la Banque Mondiale AssembléeS Annuelles 2013 Une publication semestrielle à l’attention des Gouverneurs du Groupe EDS13* Administrateur : Agapito Mendes Dias Numéro 6 – octobre 2013 Sommaire Mot de l’Administrateur en œuvre de l’agenda sur l’égalité des genres dans les activités du Groupe de la Mot de l’Administrateur Banque mondiale. Page 1 Le contenu respectif de ces deux dos- Assemblées Annuelles 2013 siers évoqués ci-dessus se trouve succinc- Page 2 tement résumé dans le présent numéro du Bulletin de mon Bureau. Comme à l’ac- Nouvelles de la Banque mondiale Page 2 coutumé, une note de synthèse plus éla- borée est incluse dans le dossier préparé Nouvelles du Bureau de à votre intention, de même que le pro- l’Administrateur gramme détaillé des différentes activités Page 5 et mon rapport d’activité pour l’exercice Dossier : Rapport 2013 sur la fiscal 2013. compétitivité de l’Afrique Permettez-moi également d’attirer Page 6 votre attention sur le processus d’augmen- Agapito Mendes Dias tation du capital de la Banque mondiale * Le groupe EDS13 comprend : et de la Société Financière Internationale le Benin Mesdames, Messieurs les Gouverneurs, (SFI). Chacun de nos pays est invité à le Burkina Faso honorer sa souscription à l’augmentation le Cameroun Bienvenue aux Assemblées Annuelles qui du capital de la Banque pour éviter que le Cape Vert se tiennent du 11 au 13 octobre 2013 à notre groupe ne tombe en deçà du niveau la République Centrafricaine Washington DC. minimal de 2% de participation au capi- le Tchad Le Groupe de la Banque a obtenu l’ap- tal, requis pour disposer d’un siège au les Comores probation du Comité de Développement Conseil d’Administration. Vous voudrez la République du Congo la République Démocratique du Congo en sa session du 20 avril 2013 pour pour- bien trouver les documents relatifs à cette la Côte-d’Ivoire suivre désormais deux objectifs  : (1) la augmentation du capital dans le dossier Djibouti réduction de l’extrême pauvreté à 3% à préparé par mon Bureau à votre intention. le Gabon l’horizon 2030  ; et (2) le partage de la Ce sixième numéro du Bulletin fait la Guinée prospérité à travers la promotion, dans aussi la synthèse des thèmes discutés lors la Guinée-Bissau tous les pays, de la croissance du revenu de la deuxième réunion sur la recons- la Guinée Equatoriale des 40% de la population situées au bas titution des ressources de l’Association Madagascar de l’échelle de prospérité. A la prochaine Internationale de Développement (IDA-17) le Mali session du Comité, le 12 octobre 2013, qui s’est déroulée à Managua (Nicaragua) la Mauritanie le Président du Groupe de la Banque du 1er au 4 juillet 2013. Enfin, dans la l’Ile Maurice mondiale soumettra à l’approbation des rubrique «Dossier» du présent numéro, le Niger Gouverneurs la stratégie pour l’atteinte de vous trouverez présenté succinctement Sao Tome & Principe ces deux objectifs. le Rapport 2013 sur la compétitivité de le Sénégal le Togo L’autre dossier qui sera soumis à l’Afrique. l’attention des membres du Comité de Développement est le rapport sur la mise Bon séjour à Washington DC. LA BANQUE MONDIALE Numéro 6 – octobre 2013 | 1 Assemblées Annuelles substantiel dans la prise en compte des A la suite de la première réunion questions du genre au sein du Groupe tenue à Paris les 20 et 21 mars 2013, la 2013 de la Banque mondiale  : Les départe- deuxième s’est déroulée à Managua, au ments régionaux et les réseaux secto- Nicaragua, du 1er au 4 juillet 2013, et s’est Stratégie du Groupe de de la riels qui accusaient des retards dans ce penchée sur les sujets suivants : Banque mondiale domaine se sont tous rattrapés. La Société Dans le cadre de sa mission d’éradication • T h è m e p r i n c i p a l d e l ’ I DA- 1 7 Financière Internationale (SFI) a adopté de la pauvreté, le Groupe de la Banque (Maximisation de l’impact des actions la question du genre comme l’une des mondiale (GBM) se fixe deux objectifs  : de développement) ; six priorités transversales de sa stratégie. (1) réduire à 3% le taux des personnes • Demande de ressources pour l’IDA- Pour l’ensemble du GBM, les objectifs vivant avec moins de 1,25 dollar par jour 17 et stratégie pour leur utilisation clés fixés sur la question du genre ont à l’horizon 2030  ; (2) promouvoir une efficiente; été atteints, même si des progrès restent croissance du revenu des 40% de la popu- • Cadre de financement de l’IDA-17 à faire dans leur approfondissement et lation située au bas de l’échelle de pros- • Thèmes spéciaux de l’IDA-17 dans la mesure d’impact et de résultat sur périté dans chaque pays. Afin d’atteindre le terrain. La troisième réunion sur l’IDA-17 se ces deux objectifs, le Groupe de la Banque tiendra à Washington, D.C., aux Etats-Unis mondiale propose une nouvelle stratégie. les 14 et 15 octobre 2013, en marge des Cette nouvelle stratégie est basée sur cinq principes, à savoir  : (1) servir les Nouvelles de la Assemblées Annuelles de la Banque mon- diale et du Fonds Monétaire International. populations pauvres et vulnérables de Banque mondiale Le cycle de négociation se conclura à façon durable partout dans le monde ; Deuxième réunion sur la Moscou, en Russie, en décembre 2013. (2) reconnaître la diversité des clients ; reconstitution des ressources au Nous vous invitons à lire dans le (3) travailler comme un seul Groupe de titre de l’IDA17 Rapport Annuel 2013 de l’Administrateur la Banque mondiale ; (4) mettre l’accent L’A s s o c i a t i o n I n t e r n a t i o n a l e d e le compte rendu détaillé de ce deuxième sur des solutions de développement ; et Développement (IDA) reste la prin- round de négociation pour la reconstitu- (5) exercer une sélectivité dynamique. cipale source de financement de nos tion des ressources au titre de l’IDA-17. Toutes les activités et les ressources du GBM seront concentrées sur ces deux pays. Dix-neuf (19) des vingt-trois (23) pays membres de notre groupe sont éli- Montant record des engagements objectifs qui seront opérationnalisés à gibles à cette institution dont la capa- du Groupe de la Banque mondiale travers un nouveau modèle d’engage- cité financière dépend principalement au profit de l’Afrique au cours de ment avec le client axé sur les solutions. des subventions de pays donateurs. Les l’exercice 2013 Un vaste programme de change- négociations pour la reconstitution des Dans un rapport interne discuté récem- ment soutiendra la mise en œuvre de la ressources au titre de l’IDA17 se déroulent ment, la Région Afrique de la Banque mon- stratégie. A cet effet, quatre domaines dans un contexte où l’économie mondiale diale indique que le Groupe de la Banque prioritaires ont été définis, à savoir (i) demeure fragile tandis que les principaux mondiale a engagé le montant record de assurer une circulation plus fluide des pays donateurs se remettent péniblement 14,7 milliards de dollars au cours de l’exer- connaissances au sein et à l’extérieur des effets de la crise économique et finan- cice 2013 (de juillet 2012 à juin 2013) afin de la Banque ; (ii) aider sans relâche les pays membres à trouver des solutions cière internationale. (Suite à la page 3) idoines à leurs problèmes de développe- ment  ; (iii) fournir des conseils et des services de haute qualité ; (iv) optimiser la présence du GBM dans le monde en définissant un modèle de gestion qui s’ap- puie sur la proximité avec les clients tout en conservant l’expérience universelle du Groupe et son leadership dans le secteur du développement. Agenda sur l’égalité des genres dans les activités du Groupe de la Banque mondiale Le rapport soumis à l’attention du Comité de Développement révèle un progrès Une vue de l’assistance à la 2ème réunion sur l’IDA-17 à Managua - Nicaragua. 2 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 6 – octobre 2013 (Nouvelles de la Banque mondiale, suite de un montant record de 8,2 milliards de dol- les fonds mobilisés, a progressé pour la page 2) lars de crédits et de subventions de l’Asso- atteindre le niveau record de 5,3 milliards ciation internationale de développement de dollars, soit 34 % de plus que l’année de soutenir la croissance économique de (IDA), le fonds de la Banque mondiale précédente. Pour la MIGA, la priorité est l’Afrique et contribuer à l’amélioration des pour les pays les plus pauvres. Il s’agit du le soutien des investissements étrangers perspectives de développement du conti- montant le plus élevé de nouveaux engage- directs à destination de l’Afrique subsaha- nent en dépit de l’incertitude de la situa- ments pris par l’IDA pour une quelconque rienne et bénéfiques au développement. En tion économique dans le reste du monde. région depuis la création de la Banque. 2013, l’agence a émis 1,5 milliard de dollars Les engagements de la Banque en Le volume total des engagements de la de garanties en appui des investissements Afrique au cours de l’exercice comprennent SFI en Afrique subsaharienne, y compris (Suite à la page 4) Souscription au capital de la Bird et de la Sfi Dans le cadre du renforcement de la voix et de la participation Les services de la Banque avaient adressé des des pays en développement et des pays en transition vers correspondances aux Gouverneurs expliquant la procédure de l’économie de marché et pour augmenter la capacité financière souscription et transmettant les formulaires nécessaires à cet du Groupe de la Banque mondiale, le Conseil d’Administration effet. Ces documents sont mis à votre disposition dans le dossier a approuvé en juin 2010 une augmentation générale (AGC) des Assemblée Annuelles 2013 préparé à votre intention. Les et une augmentation sélective (ASC)  du capital de la Banque formalités de souscription devront être accomplies dans les Internationale pour la Reconstruction et le Développement meilleurs délais en adressant les formulaires de souscription (BIRD) et une augmentation sélective du capital de la Société et les documents d’accompagnement aux services concernés Financière Internationale (SFI). Des résolutions de la Banque et de la Banque mondiale. de la SFI sur ces augmentations de capital ont été soumises aux Pays ASC (Parts) AGC (Parts) Gouverneurs, en leur qualité de représentants des actionnaires, pour approbation au 31 Mars 2011. Ces résolutions ont été Benin 126 266 approuvées par 75% du vote des actionnaires de la Banque et Burkina Faso 126 266 85% du vote des actionnaires de la SFI. Cameroun 211 464 Nos pays n’ont pas été concernés par l’augmentation Cap Vert 67 154 sélective de capital au niveau de la SFI. En revanche, Centrafrique 113 261 l’augmentation sélective de capital et l’augmentation générale de capital au niveau de la BIRD ont affecté nos pays Comores 45 87 de la manière indiquée dans le tableau ci-contre. Congo, 124 281 Republique Souscription Congo, Rep. Augmentation sélective de capital 250 773 Dem. L’augmentation sélective de capital de la BIRD n’a aucune Cote d’Ivoire 250 739 implication financière pour les pays de notre groupe. Toutefois, afin que la Banque procède à l’émission des parts Djibouti 73 169 au profit de nos pays, ceux-ci doivent, au préalable, souscrire Gabon 0 264 à leur part en remplissant le formulaire de souscription. Guinee 179 393 Guinee Bissau 73 164 Augmentation générale de capital Par contre, l’augmentation générale de capital a une Guinee 0 191 incidence financière pour nos Etats puisque 6% des parts sont Equatoriale appelés. Cependant, les souscripteurs disposent d’un délai Madagascar 201 434 de paiement du capital appelé dont la date limite est fixée Mali 156 352 à juin 2015. La valeur d’une part est de 120.635 dollars des Maurice 0 332 Etats Unis. Nous encourageons nos pays à procéder à la souscription Mauritanie 132 276 immédiate de leurs parts, dans la mesure où une absence de Niger 123 261 souscription aurait des effets dommageables pour l’existence Sao Tome 61 149 de notre groupe, puisque la part relative de notre groupe Senegal 250 620 dans le capital de la BIRD pourrait tomber en deçà du seuil Tchad 113 261 de 2%, minimum requis pour disposer d’un siège au Conseil d’Administration de la Banque. Togo 156 337 Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur Numéro 6 – octobre 2013  | 3 (Nouvelles de la Banque mondiale, suite de de route pour le Groupe de la Banque pour des projets auxquels la société civile la page 3) mondiale afin de lui permettre de toucher collabore avec les pouvoirs publics pour toujours plus de communautés et de leur résoudre les graves problèmes de gouver- pour des projets dans les secteurs de apporter l’énergie dont elles ont besoin nance dans les pays en développement. l’agroalimentaire, du pétrole et du gaz, de pour sortir de l’extrême pauvreté et avoir Ces dons, qui seront décaissés sur les l’électricité, des services et de l’eau. Une des perspectives économiques durables. cinq prochaines années pour un montant bonne partie concerne des investissements Pour réduire la pauvreté et parvenir à total de 9 millions de dollars, permettront dans des projets de production d’électricité une prospérité partagée, la Banque mon- de fournir un appui stratégique à douze en Angola, en Côte d’Ivoire et au Kenya. diale se propose de contribuer à un appro- organisations de la société civile (OSC) L’Afrique subsaharienne a représenté 54 % visionnement énergétique fiable en appui dans dix pays en développement. Un don du volume des investissements de la MIGA au développement économique et d’appor- complémentaire a été accordé à l’ONG cette année, contre 24% l’an dernier, soit ter aux milliards d’êtres humains qui en mexicaine FUNDAR afin de mettre en plus d’un doublement. sont encore privés des services modernes place le portail de connaissances du GPSA, Le soutien du Groupe de la Banque d’électricité et d’énergie domestique. qui doit être lancé d’ici à la fin de l’année. mondiale a porté prioritairement sur des projets transformateurs dans l’agriculture Premiers dons du Partenariat Appel à candidatures: la Banque et l’électricité, ainsi que sur les filets de mondial pour la responsabilité mondiale recrute des étudiants- protection sociale, les transferts condi- sociale (GPSA) chercheurs tionnels de fonds en faveur des familles Le Partenariat mondial pour la respon- La région Afrique du Groupe de la pauvres, les programmes de création sabilité sociale (GPSA) a annoncé qu’il Banque mondiale lance un programme de d’emplois pour les jeunes et l’enseigne- a approuvé une première série de dons (Suite à la page 5) ment supérieur. A Propos du GPSA Le Groupe de la Banque mondiale fixe son orientation stratégique GPSA est le sigle anglais du Global Partnership For Social Accountability ou dans le secteur de l’énergie Partenariat Mondiale pour la Responsabilité Sociale. Le Document d’orientation stratégique L’objectif pour le secteur de l’énergie, adopté par le Le GPSA a pour but d’améliorer les résultats du développement en appuyant Conseil d’Administration en sa session du le renforcement des capacités pour permettre aux bénéficiaires de s’exprimer 16 juillet 2013, fixe la politique d’interven- et participer davantage. Il contribuera à des réformes de la gouvernance et à tions du Groupe de la Banque mondiale l’amélioration des services fournis à l’échelon des pays. pour élargir l’accès à une énergie durable. Ce plan s’aligne sur les deux objectifs de La stratégie mettre fin à l’extrême pauvreté et partager Afin d’atteindre son objectif, le GPSA fournira un appui stratégique et soutenu durablement la prospérité. Il suit aussi les aux groupes bénéficiaires et aux organisations de la société civile (OSC) des pays axes de l’initiative « Énergie durable pour en développement qui coopèrent avec leurs gouvernements pour renforcer la tous », la vision qui inspire les actions transparence et la responsabilisation. Cet appui prendra la forme de financements du Groupe de la Banque mondiale en la et d’apports de connaissances. Les dons, octroyés aux OSC dans le cadre d’un matière. appel mondial à propositions, viendront soutenir des activités de renforcement des capacités, de recherche et de diffusion du savoir, d’établissement de réseaux On peut y lire que le Groupe de la et de mise en œuvre de programmes d’activités en rapport avec la responsabilité Banque mondiale fera son maximum pour sociale ; ces dons seront accordés sur des périodes de trois à cinq ans. Le GPSA « réduire les coûts financiers et environ- établira par ailleurs une plateforme mondiale pour l’échange de savoir et la nementaux de l’élargissement de la four- recherche, destinée en particulier à mesurer et documenter les retombées des niture d’une énergie durable » même s’il interventions menées dans le domaine de la responsabilité sociale. reconnaît que « chaque pays est libre de choisir sa voie pour satisfaire ses aspira- Pays participants tions en matière d’énergie ». Le document Le GPSA n’opérera que dans les pays dont le gouvernement accepte de insiste sur la nécessité de sélectionner les s’engager formellement dans le Partenariat. Le processus d’adhésion des États domaines dans lesquels l’institution est la est actuellement en cours à travers le monde. Le GPSA lancera son prochain mieux placée pour aider les pays à trouver appel à contributions en novembre 2013. des solutions énergétiques qui réduisent Nous encourageons nos pays à y adhérer afin de pouvoir soumissionner aux appels à contribution pour bénéficier des financements du GPSA. L’équipe du durablement la pauvreté. Ce Document GPSA peut être contacté par le email suivant : gpsa@worldbank.org. d’orientation stratégique définit une feuille 4 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 6 – octobre 2013 (Nouvelles de la Banque mondiale, suite de • Posséder une excellente maîtrise, Pour en savoir plus la page 4) orale et écrite, de l’anglais ; Facebook : La Banque mondiale en Afrique • Posséder d’excellentes capacités ana- Twitter : La Banque mondiale en Afrique recrutement ciblant des doctorants d’ori- lytiques et quantitatives. Twitter : #wbfellows gine africaine afin de diversifier ses effec- Email : afrhrhelpline@worldbank.org tifs, une priorité que s’est fixée l’institution. Procédure de sélection Il s’agit de mettre en place un réseau Après avoir postulé en ligne, les candidats de chercheurs et de professionnels issus les plus prometteurs seront sélectionnés Nouvelles du Bureau et leur dossier de candidature sera sou- de la diaspora africaine. Ce programme s’adresse en particulier aux femmes qui mis aux responsables de la région Afrique de l’Administrateur envisagent de travailler dans le domaine du Groupe de la Banque mondiale et aux Réunion du Caucus Africain – du développement, dans leur pays ou à départements qui participent à ce pro- Khartoum 2013 l’étranger, et qui souhaiteraient intégrer le gramme qui feront ensuite leur choix. Le Caucus Africain s’est réuni à Groupe de la Banque mondiale. Khartoum, en République du Soudan, les Dépôt de dossiers de candidature 21 et 22 août 2013, sous la présidence de Descriptif h t t p : / / w b g s u r v e y. w o r - son Excellence Monsieur Ali Mahmoud Les candidats sélectionnés effectueront un ldbank.org/Community/ (Suite à la page 6) minimum de six mois au siège du Groupe se.ashx?s=7DE331F804E987CB de la Banque mondiale afin d’acquérir une expérience pratique des métiers du développement. Cela comprend notam- Visite de l’Administrateur en République Islamique de Mauritanie ment la production et la diffusion de A l’invitation du Gouverneur de la Banque pour la République Islamique de travaux de recherche, la conception de Mauritanie, S.E. Mohamed OULD TAH, l’Administrateur Agapito MENDES DIAS politiques publiques aux niveaux national a participé au lancement des activités de la Zone Franche de Nouadhibou, en et international, en vue d’encourager une République Islamique de Mauritanie, du 21 au 24 juin 2013. Dans son discours, croissance inclusive dans les pays en voie l’Administrateur a exprimé toute sa gratitude pour cette invitation et évoqué le de développement. rôle de la zone franche dans la diversification des activités économiques. Il a indi- Ce programme offrira aux candidats qué qu’il travaillera dans le sens du soutien et de l’appui de la Banque mondiale sélectionnés : à cette zone franche. • Une meilleure compréhension des L’Administrateur a profité de son séjour pour rencontrer les plus hautes missions et activités du Groupe de la autorités Mauritaniennes notamment, S.E.M. Mohamed OULD ABDEL AZIZ, Banque mondiale ; Président de la République Islamique de Mauritanie. Il a également rencontré S.E. • Un accès à des données de qualité Mohamed OULD TAH, Ministre des Affaires Economiques et du Développement, pour leurs travaux de recherche ; ainsi que S.E. M. Ahmed OULD BAHYA, Ministre d’Etat, en charge de l’éduca- • Une collaboration avec des experts en tion nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les développement ; entretiens ont porté sur l’état de la coopération avec la Banque mondiale et sur • La possibilité de contribuer à la mis- les moyens de les renforcer. sion du Groupe de la Banque mondiale. Conditions d’admission Peuvent êtres candidats : Les étudiants effectuant leur doctorat dans les domaines suivants : économie, démographie, statistiques appliquées et économétrie, méthodologie d’évaluation de la performance, éducation, santé, éner- gie, agriculture et infrastructures. Les candidats doivent : • Être inscrits dans un établissement d’en- seignement supérieur qu’ils devront Rencontre avec le Ministre des Affaires Economiques et du Développement, réintégrer après ce programme ; Gouverneur de la Banque pour la Mauritanie • Être âgé de moins de 32 ans ; Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur Numéro 6 – octobre 2013  | 5 (Nouvelles du Bureau de l’Administrateur, Fonds monétaire international et du Dans la Déclaration issue de cette suite de la page 5) Groupe de la Banque mondiale, Ministre réunion de Khartoum, le Caucus Africain des Finances et de l’Économie Nationale a réitéré son appel au Groupe de la Banque Mohamed AbdElrasoul, Président du du Soudan. mondiale pour la mise en place de méca- groupe des Gouverneurs africains du nismes devant faciliter la préparation et le financement des projets d’infrastruc- tures à caractère transformateur ayant un Réunion des Administrateurs Africains de la Banque mondiale avec impact régional. Il a, en outre, plaidé pour le Vice-président par intérim de la BAD chargé des infrastructures le renforcement des ressources du FMI En marge des Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement et l’amélioration de la mise en œuvre de (BAD) à Marrakech (Maroc) et sur l’initiative de notre Bureau, les trois ses programmes avec les pays membres. Administrateurs représentant l’Afrique Subsaharienne auprès du Groupe Enfin, le Caucus a lancé un appel aux de la Banque mondiale (MM. Agapito MENDES DIAS, Denny KALYALYA et deux institutions de Bretton Woods pour Mansur MUHTAR) ont tenu, le 27 mai 2013, une réunion de travail avec M. l’accélération de l’industrialisation du Alex RUGAMBA, Vice-Président par intérim du Groupe de la BAD chargé des continent, le renforcement de la repré- infrastructures, de l’intégration régionale et du secteur privé. Cette réunion a per- sentation de l’Afrique au sein de ces ins- mis de mieux comprendre le contenu de la nouvelle Facilité pour le financement titutions et la poursuite du programme des infrastructures lancée par la BAD. d’allègement de la dette. Il ressort de cette réunion que la nouvelle facilité est une initiative des Etats La Déclaration de Khartoum I est africains visant à mobiliser des ressources financières sur des bases commer- disponible sur le site internet du Bureau ciales pour la réalisation des projets d’infrastructures dans le cadre de partena- de l’Administrateur à l’adresse suivante : riats public-privés. Elle prévoit, en plus du soutien à la préparation des projets à www.worldbank.org/eds13. travers une entité de développement de projets, un mécanisme de financement faisant intervenir les Etats africains, les marchés financiers et les partenaires au développement. M. RUGAMBA a également fait le point de la coopération de la BAD avec le département de l’intégration régionale de la Région Afrique Dossier : Rapport 2013 de la Banque mondiale. A cet égard, il a indiqué qu’une mission de la Banque sur la compétitivité de mondiale s’était rendue à Tunis. Les Administrateurs ont rappelé la requête for- l’Afrique mulée par le Caucus africain à la Banque mondiale pour que celle-ci travaille avec la BAD pour mettre en place une facilité unique de préparation de projets Le Rapport sur la compétitivité de l’Afrique d’infrastructures. Ils ont indiqué qu’il est nécessaire d’harmoniser cette initiative est produit chaque année, en partena- de la BAD avec la demande formulée par les Gouverneurs africains de la Banque riat, par la Banque mondiale, la Banque mondiale dans le cadre du Caucus africain. Les deux parties ont convenu de Africaine de Développement et le Forum maintenir le contact afin d’harmoniser leurs démarches. Economique Mondial. Il fait le point de la compétitivité du continent et formule des recommandations. Nous présentons dans ce dossier la synthèse du rapport de 2013. Le Rapport 2013 sur la compétitivité de l’Afrique examine les possibilités associées à l’intégration régionale dans la perspective du renforcement des économies d’échelle, de l’augmentation de la concurrence et de la promotion de la diversification écono- mique. Le Rapport s’ouvre sur une éva- luation des différents facteurs influençant la compétitivité économique de l’Afrique. Évaluation de la compétitivité des Photo des Administrateurs africains de la Banque mondiale avec le Vice-Président par intérim de la BAD chargé des infrastructures, à la sortie de leur réunion. De gauche pays africains à droite, M. Mansur MUHTAR, Administrateur pour l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Rapport analyse la compétitivité de l’Angola ; M. Agapito MENDES DIAS, Administrateur pour les pays francophones et l’ensemble du continent et étudie un large les autres pays lusophones d’Afrique au Sud du Sahara; M. Alex RUGAMBA, Vice- Président par Intérim de la BAD chargé des Infrastructures ; et M. Denny KALYALYA, éventail de facteurs qui influencent la pro- Administrateur pour les autres pays anglophones d’Afrique Sub-saharienne. ductivité des pays africains. Selon l’indice (Suite à la page 7) 6 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 6 – octobre 2013 (Dossier : Rapport 2013 sur la compétitivité interdépendants : diversifier les princi- connu une croissance impressionnante au de l’Afrique, suite de la page 6) paux secteurs exportateurs pour réduire la cours de la dernière décennie. Le rapport vulnérabilité découlant de la fluctuation attire l’attention sur l’urgence qui devrait de compétitivité mondiale, la majorité des prix des produits de base et renforcer être accordé, au niveau régional, au déve- des pays africains comptent parmi les l’intégration régionale. Selon un récent loppement des infrastructures régionales moins compétitifs du monde et l’Afrique rapport de la Banque mondiale, le manque pour obtenir des économies d’échelle. doit faire des progrès dans de nombreux à gagner des pays africains s’élève chaque L’Afrique a besoin de réseaux de commu- domaines pour établir un régime de année à des milliards de dollars du fait de nication bien structurés reliant les centres croissance durable. Il montre que l’écart la fragmentation du marché régional et de de production et de distribution du conti- avec les régions comparables, telles que l’inexistence des réseaux de production nent pour renforcer le commerce et l’inté- l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et les transfrontièrs qui ont stimulé la dyna- gration à l’échelon régional. La réduction Caraïbes, est particulièrement important mique économique dans d’autres régions, de cet important déficit d’infrastructures au niveau de l’ossature d’une économie notamment en Asie de l’Est. contribuera à l’amélioration de la com- compétitive, à savoir la gouvernance et les pétitivité de l’Afrique. Les facteurs essen- institutions, les infrastructures et l’édu- Insuffisance grave et chronique tiels à la construction des infrastructures cation. Au-delà de ces écarts, la plupart des infrastructures africaines nécessaires seront : 1 – la planification de de pays africains sont handicapés par la La quantité et la qualité insuffisantes des services de maintenance appropriés dans petite taille de leurs marchés. De plus, infrastructures sont l’un des principaux tous les secteurs, dont les TIC ; 2 – la sup- malgré la forte croissance des abonne- obstacles au développement du com- pression des contraintes réglementaires ments de téléphonie mobile, l’Afrique est merce en Afrique et à l’amélioration de et obstacles institutionnels ; et 3 – l’in- nettement en retard sur les autres régions la compétitivité. Bien que plus de la moi- terconnexion des infrastructures de sorte dans l’utilisation des technologies de l’in- tié de l’accélération de la croissance de à tirer le meilleur parti de l’intégration formation et de la communication (TIC). l’Afrique puisse être attribuée au déve- régionale. Le rapport attire également l’attention loppement des infrastructures, un bud- sur les fortes différences de compétitivité get annuel de 93 milliards de dollars Recommandations pratiques existant sur le continent, lorsqu’on com- sera nécessaire jusqu’en 2020 dans ce plusieurs recommandations pratiques pare les performances des pays africains domaine. L’urbanisation croissante, l’ex- découlent de l’analyse présentée dans au Sud du Sahara disposant de données pansion des marchés de consommation et le Rapport. Ces recommandations ont nécessaires pour participer au classement le développement des liens avec l’écono- notamment trait à la simplification des mondial. mie mondiale accentuent le besoin pour procédures d’import-export, au déve- les pays africains d’investir davantage loppement et à l’exploitation des TIC, à Intégration régionale dans les infrastructures. La mise en place l’amélioration des infrastructures d’éner- Les efforts menés pour promouvoir le d’infrastructures appropriées et efficaces gie et des transports ainsi qu’à la création commerce grâce à l’intégration régionale aidera les pays africains à augmenter leur des pôles de croissance dans les diffé- seront essentiels à la diversification des productivité, notamment dans les secteurs rentes régions du continent. économies africaines et à l’augmenta- manufacturier et tertiaire. Elle contribuera tion de la compétitivité de la région. La également à la création d’emplois et à Simplification des procédures d’im- participation aux échanges et investisse- l’amélioration du climat d’investissement port-export : Le rapport montre que la ments intra-africains et internationaux tout en encourageant l’utilisation efficace réduction des procédures d’import-export peut stimuler la compétitivité à différents des ressources naturelles. Elle contribuera devrait produire des gains relativement niveaux. La croissance des échanges en outre au développement social dans les rapides découlant de la facilitation du transfrontaliers peut créer un cercle ver- domaines de la santé et de l’éducation et commerce, pendant que les pays mettent tueux d’augmentation de la compétitivité à la réduction des inégalités sociales grâce en place les infrastructures essentielles au sur les marchés intérieurs qui, associée à une distribution plus équitable du patri- développement de l’intégration régionale à l’exploitation des économies d’échelle, moine national. à moyen et long terme. contribue à la baisse du coût des biens et Le Rapport examine ainsi le développe- services tout en augmentant leur diver- ment des infrastructures dans les secteurs Développement et exploitation des TIC : sité, promouvant ainsi l’activité écono- de l’énergie, des transports et des TIC. Il Le rapport indique que les progrès des TIC mique, tel que le développement des montre que les progrès ont en général été pourraient également contribuer à la facili- secteurs manufacturier et tertiaire. Cette très lents voire négatifs en ce qui concerne tation du commerce en appuyant les procé- situation permet de créer de solides rela- la production d’électricité et la construc- dures administratives et en les rendant plus tions verticales au sein de l’économie. Les tion de routes bitumées, alors que les transparentes. pays africains doivent relever deux défis abonnements de téléphonie portable ont (Suite à la page 8) Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur Numéro 6 – octobre 2013  | 7 (Dossier : Rapport 2013 sur la compétitivité Amélioration des transports : Les l’indice de compétitivité mondiale du de l’Afrique, suite de la page 7) infrastructures vétustes et mal entretenues Forum économique mondial. Ces profils nécessitent une réhabilitation urgente présentent les classements détaillés qui dans tous les sous-secteurs. sous-tendent les indices de compétitivité Amélioration de l’énergie : Le rapport mondiale. recommande que les responsables de l’ac- Création de pôles de croissance : La créa- De plus amples informations sur cette tion publique : 1) réexaminent les subven- tion de pôles de croissance est proposée étude sont disponibles sur les sites : www. tions et tarifs douaniers; 2) investissent comme un des moyens novateurs pour worldbank.org/africa/acr, www.wefo- dans la diversification du panier éner- favoriser l’intégration régionale et déve- rum.org/acr ou http://www.afdb.org. gétique; 3) promeuvent l’efficacité éner- lopper la capacité de production. gétique et l’énergie verte; 4) établissent La dernière section du Rapport pré- des réseaux énergétiques régionaux sente des profils de compétitivité détaillés compétitifs. pour les 38 pays africains figurant dans ANNONCE Rédaction : Bureau de l’Administrateur (EDS13) Cours de base de la Banque mondiale sur les filets sociaux Pour la protection et la promotion : Conception et mise en œuvre Edition: Bureau de l’Administrateur de filets sociaux efficace (EDS13) Du 02 au 13 décembre 2013 à Washington DC. Conception: Will Kemp, Services Objectif : ce cours de 2 semaines vise à doter les participants d’une maîtrise des Généraux, Groupe de la Banque concepts et de la pratique des questions relatives au développement des systèmes mondiale de protection sociale. Description du cours  : le cours comporte des modules sur la façon d’utiliser Impression : Groupe de la Banque mondiale, Washington, D.C. les filets sociaux pour renforcer les systèmes de protection sociale à travers une meilleure harmonisation des politiques et une réduction de la fragmentation des Pour toute contribution ou instruments et des projets. suggestion veuillez contacter Audience cible  : ce cours s’adresse aux décideurs, aux analystes et aux cher- Abdoul Karim OURO SAMAH, cheurs des agences gouvernementales, des organisations de la Société Civile, des aallassan@worldbank.org organisations non gouvernementales, ainsi qu’aux formateurs, aux journalistes 202-458-1158 tél et personnel d’exécution travaillant sur les questions relatives à la réduction de la 202-522-1585 fax pauvreté et à la protection sociale, en provenance des administrations publiques, de la Banque mondiale et des agences d’aide bilatérale ou multilatérale. Compte Emile Brillant EKAMBY, tenu de l’importance du travail en équipe dans le domaine des filets sociaux, les eekamby@worldbank.org pays intéressés sont encouragés à inscrire les équipes engagées dans la concep- 202-473-4643 tél eds13@worldbank.org tion, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes de filets sociaux. Coûts : les 2 semaines de cours sont offertes à un tarif subventionné de US$ 2.500 Ce bulletin est aussi disponible par participant en provenance des pays clients de la Banque mondiale. Pour les sur le site web du Bureau de participants des organisations internationales et des agences de coopération, l’Administrateur, à l’adresse http//www.worldbank.org/eds13 le tarif est fixé à US$ 3.500. Ces tarifs incluent l’inscription, les matériels, l’as- surance médicale et les autres frais de formation. Les participants prennent en charge leur transport, leur hébergement et leurs frais de séjour. La Banque mon- diale dispose de tarifs négociés auprès des hôtels dans la région de Washington DC, dont les participants peuvent bénéficier sur la base du premier venu- premier servi. L’inscription se fait en ligne à l’adresse http://www.surveymonkey.com/s/ sncc2013. Contact  : Ruslan Yemtsov, ryemtsov@worldbank.org, 1 2024587276, Karen Peffley, kpeffley@worldbank.org, 1 2024584051, Nadège Nouviale, nnouviale@ worldbank.org, 1 2024734514. 8 | Le Bulletin Du Bureau de l’Administrateur  Numéro 6 – octobre 2013