53878 SÉRIE DÉVELOPPEMENT HUMAIN DE LA RÉGION AFRIQUE L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne Viabilité financière des différentes options de développement Alain Mingat, Blandine Ledoux et Ramahatra Rakotomalala BANQUE MONDIALE L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne VIABILITÉ FINANCIÈRE DES DIFFÉRENTES OPTIONS DE DÉVELOPPEMENT SÉRIE DÉVELOPPEMENT HUMAIN DE LA RÉGION AFRIQUE L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne VIABILITÉ FINANCIÈRE DES DIFFÉRENTES OPTIONS DE DÉVELOPPEMENT SÉRIE DÉVELOPPEMENT HUMAIN DE LA RÉGION AFRIQUE Alain Mingat, Blandine Ledoux et Ramahatra Rakotomalala Note : l'analyse et les conclusions présentées dans ce document sont celles des auteurs. Elles ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l'AFD ou de ses institutions partenaires, ni celle de la Banque mondiale, de ses organisations affiliées, des membres de son Conseil des administrateurs et des pays qu'ils représentent. Les erreurs qui pourraient subsister n'engagent que les auteurs. © 2010 La banque internationale pour la reconstruction et le développement / La Banque mondiale 1818 H Street NW Washington DC 20433 Téléphone: 202-473-1000 Internet: www.worldbank.org E-mail: feedback@worldbank.org Tous droits réservés 1 2 3 4 13 12 11 10 Ce volume est une production du staff de la banque internationale pour la reconstruction et le développement/La Banque mondiale. Les informations, les interprétations et les con- clusions exprimées dans ce volume ne représentent pas nécessairement les vues des directeurs exécutifs de la Banque mondiale et des gouvernements qu'ils représentent. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données incluses dans cet ouvrage. 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COUVERTURE DES DIFFÉRENTS SEGMENTS DE L'ENSEIGNEMENT POST-PRIMAIRE 17 Hypothèses des simulations relatives aux options de gestion des flux d'élèves 18 Facteurs à considérer dans le choix des options relatives à la gestion des flux d'élèves 20 Projection des effectifs en 2020 selon diverses options de gestion des flux 21 Notes 24 v vi · Table des matières CHAPITRE 6. QUALITÉ ET ACCESSIBILITÉ DES SERVICES ÉDUCATIFS ET COÛTS UNITAIRES 25 Profils actuels des coûts unitaires par niveau d'éducation 26 Comparaison des facteurs de coûts dans l'enseignement secondaire 27 Valeurs de référence des facteurs de coûts dans l'enseignement secondaire 29 Hypothèses de coûts pour l'enseignement et la formation techniques et professionnels 35 Hypothèses de coûts pour l'enseignement supérieur 36 Traitement des coûts d'investissement 37 Flexibilité accrue du cadre indicatif 38 Notes 43 CHAPITRE 7. ÉVALUATION DU DÉFICIT DE FINANCEMENT 47 Valeurs de référence affectant le volume des ressources publiques alloué à l'éducation 47 Valeurs de référence de la structure public-privé du financement des dépenses éducatives 48 Notes 52 CHAPITRE 8. RÉSULTATS DES SIMULATIONS 53 Récapitulatif des hypothèses principales 54 Simulations des coûts agrégés et des déficits de financement en 2020 55 Hétérogénéité de l'échantillon de 33 pays d'ASS 61 Notes 63 CHAPITRE 9. CONCLUSION 65 BIBLIOGRAPHIE 69 ANNEXE A. RELATION ENTRE LE SALAIRE DES ENSEIGNANTS ET LE NIVEAU DE REVENU DES PAYS 71 ANNEXE B. DONNÉES DE BASE RELATIVES AUX 33 PAYS D'ASS 73 ANNEXE C. RÉSUMÉ SCHÉMATIQUE DES SCÉNARIOS 87 ANNEXE D. RÉSULTATS AGRÉGÉS DES SIMULATIONS 91 ANNEXE E. RÉSULTATS DES SIMULATIONS PAR PAYS 97 Table des matières · vii TABLEAUX Tableau 4.1 Couverture scolaire en Afrique subsaharienne par niveau, vers 2005 10 Tableau 4.2 Taux d'achèvement du cycle primaire et nombre d'élèves achevant le cycle vers 2005 et projections en 2020 12 Tableau 4.3 Croissance potentielle du nombre d'élèves scolarisés dans le premier cycle du secondaire par pays 13 Tableau 4.4 Typologie des différents pays en fonction des difficultés logistiques posées par les deux objectifs de couverture du premier cycle du secondaire en 2020 15 Tableau 5.1 Résultats des simulations : effectifs scolarisés par niveau d'éducation en 2020 pour 33 pays d'ASS à faible revenu 22 Tableau 6.1 Coûts unitaires par niveau d'éducation, Afrique subsaharienne et autres groupes de pays, vers 2005 26 Tableau 6.2 Caractéristiques et coûts de l'organisation scolaire dans l'enseignement secondaire 28 Tableau 6.3 Comparaison de la couverture et de l'organisation de l'enseignement secondaire, Afrique subsaharienne et autres groupes de pays, vers 2005 30 Tableau 6.4 Cadre indicatif de l'organisation des services dans le secondaire 32 Tableau 6.5 Cadre indicatif établi pour l'organisation des services dans l'EFTP et l'enseignement supérieur 37 Tableau 8.1 Dépense publique d'éducation annuelle agrégée et déficit de financement en 2020 pour les 33 pays d'ASS à faible revenu 57 Tableau annexe B.1 Couverture scolaire quantitative et croissance du nombre d'élèves achevant le primaire 74 Tableau annexe B.2 Croissance potentielle des effectifs scolarisés dans le premier cycle du secondaire par pays 76 Tableau annexe B.3 Organisation scolaire dans le premier cycle du secondaire, vers 2005 78 Tableau annexe B.4 Organisation scolaire dans le second cycle du secondaire, vers 2005 80 Tableau annexe B.5 Organisation scolaire dans l'enseignement primaire et supérieur, vers 2005 82 Tableau annexe B.6 Croissance démographique utilisée dans les simulations 84 Tableau annexe C.1 Options du modèle de simulation pour la couverture, le niveau des coûts unitaires et la part du financement privé en 2020 88 Tableau annexe D.1 Nombre d'élèves scolarisés par niveau d'éducation en 2020 pour 33 pays d'ASS à faible revenu dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant de 0% par an 92 Tableau annexe D.2 Nombre d'élèves scolarisés par niveau d'éducation en 2020 pour 33 pays d'ASS à faible revenu dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant par an de 4 % 93 viii · Table des matières Tableau annexe D.3 Dépense publique d'éducation annuelle agrégée et déficit de financement en 2020 pour 33 pays d'ASS dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant de 0 % par an 94 Tableau annexe D.4 Dépense publique d'éducation annuelle agrégée et déficit de financement en 2020 pour 33 pays d'ASS dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant de 4 % par an 95 Avant-propos e nombreux pays africains sont attentifs à améliorer leur compéti- D tivité dans l'économie mondialisée d'aujourd'hui. La réalisation d'une croissance durable sur le long terme grâce à une économie diversifiée et compétitive, l'amélioration de la gouvernance, l'autonomi- sation des populations et l'atténuation des risques environnementaux sont quelques-uns des défis cruciaux qu'ils devront relever dans les prochaines années. Parce qu'il est impossible d'y parvenir sans ressources humaines qualifiées, les investissements dans l'éducation doivent per- mettre d'offrir à tous une éducation de base de qualité et de former les professionnels qualifiés requis pour déployer des stratégies de croissance économique. En dix ans, la plupart des pays africains ont accompli de remar- quables progrès sur la voie de l'achèvement universel du cycle d'en- seignement primaire, le gain moyen s'élevant à 15 points de pourcentage entre 2000 et 2007. Le taux de scolarisation dans le primaire devrait encore progresser dans les années à venir lorsque les efforts nationaux et internationaux en faveur des objectifs du Millénaire pour le développe- ment (OMD) dans le domaine de l'éducation porteront leurs fruits. La réussite sur ce front contribuera de façon majeure à la renaissance de l'Afrique et à la compétitivité de son économie. La forte progression du taux d'achèvement du cycle primaire a eu des répercussions sur l'enseignement secondaire (général et professionnel) et supérieur. Le nombre croissant d'élèves qui souhaitent poursuivre leur scolarité au sortir de l'enseignement primaire entraîne en effet une aug- mentation rapide de la demande sociale d'enseignement post-primaire. Des signes montrent toutefois que cette tendance exerce une pression non négligeable sur le système et met souvent à mal sa capacité à offrir des services répondant aux normes minimales de qualité. Dans certains pays, ix x · Avant-propos où la capacité d'absorption du marché du travail est encore limitée, le taux de chômage des jeunes diplômés devient préoccupant. Ces pro- blèmes émergents interrogent la viabilité sociale et financière des poli- tiques actuelles. Ils appellent une réflexion approfondie sur les arbitrages qu'il y a peut-être lieu d'opérer pour concilier des priorités concurrentes dans un contexte de ressources limitées. Les pays africains sont très différents les uns des autres au plan des profils de scolarisation, des coûts unitaires, de la gestion des flux d'élèves et des ressources mobilisées. Les défis auxquels ils sont confrontés sont donc très divers, tant en nature qu'en intensité, ce qui impose d'adapter les politiques à chaque situation particulière. Néanmoins, une analyse comparative de l'enseignement post-primaire dans 33 pays d'Afrique subsaharienne à faible revenu, complétée par des références à d'autres régions et à des pays à revenu intermédiaire, peut permettre une utile mise en perspective pour évaluer les besoins et contraintes et tirer les leçons de la diversité des situations nationales. C'est pour établir cette perspective comparative que l'Agence Française de Développement (AFD) et la Banque mondiale (BM) ont entrepris un travail d'analyse en commun. Une équipe de recherche réunissant le Professeur Alain Mingat de l'Université de Bourgogne, Blandine Ledoux (AFD) et Ramahatra Rakotomalala (BM) a été consti- tuée en 2007 pour préparer l'analyse sous la direction de Jean-Claude Balmès (AFD) et de Jee-Peng Tan (BM), avec l'assistance de Kirsten Majgaard (BM). S'appuyant sur des travaux antérieurs qui ont servi à définir le cadre indicatif de l'enseignement primaire de l'Initiative pour la mise en oeuvre accélérée, leur travail a permis de construire un nouvel outil à la fois plus complet (il couvre tous les niveaux du système) et plus sensible aux conditions propres aux pays à faible revenu. Les résultats de l'étude ont d'abord été présentés à la Biennale 2008 de l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) à Maputo. Ils ont ensuite été communiqués aux membres du comité du fonds catalytique de l'Initiative pour la mise en oeuvre accélérée de l'Éducation pour tous (IMOA-EPT) lors de leur réunion de septembre 2008 à Paris, ainsi qu'aux participants à la Conférence des ministres africains des Finances et de l'Éducation de juillet 2009, qui était organisée par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l'ADEA. La force de la pression qui pèse sur le système éducatif de la plupart des pays africains est l'un des constats les plus frappants de l'étude. En effet, si les tendances actuelles se maintiennent, le nombre d'enfants inscrits dans le primaire et le secondaire sera multiplié par un facteur compris entre 1,8 et 14 dans les dix ans qui viennent. Le coût des services Avant-propos · xi dans l'enseignement secondaire et supérieur, tel qu'il ressort de la dépense publique par élève ou étudiant, est en moyenne trois fois plus élevé en Afrique que dans d'autres régions du monde. Quoique les situa- tions nationales soient très contrastées, les projections relatives aux effectifs scolarisés et aux profils de coûts conduisent à conclure que « laisser faire » les tendances actuelles pourrait enclencher une spirale continue de dégradation de la qualité. Étant donné la diversité des situations nationales en Afrique, cette étude ne prétend naturellement pas offrir une panacée politique. Elle est plutôt conçue comme un outil d'analyse à l'intention des dirigeants nationaux et de leurs partenaires au développement pour éclairer les dis- cussions et les débats autour des diverses options possibles dans chaque contexte national. Les scénarios de simulation qu'elle présente ont donc une fonction illustrative, destinée à attirer l'attention sur des leviers d'ac- tion tels que l'augmentation de la part allouée à l'éducation dans le budget national, la réforme de l'organisation des services éducatifs afin de maîtriser les coûts, la diversification des flux d'élèves après le premier cycle du secondaire, l'accroissement des financements privés, en parti- culier dans l'enseignement post-primaire, etc. L'un des intérêts de l'étude est de bien identifier la nature des choix politiques en présentant dif- férentes options et de les tester pour évaluer la capacité des pays à financer ce que les auteurs qualifient de choix spartiates ou généreux. La flexibilité du modèle permet d'adapter les mesures aux contextes nationaux. Cette caractéristique est peut-être l'un des apports les plus intéressants de l'étude. Nous espérons que ce travail commun soutenu par nos organisations respectives sera utile à tous ­ gouvernements, experts et organismes bailleurs de fonds ­ et qu'il contribuera à l'élaboration de politiques éducatives systémiques viables afin de promouvoir le développement de l'éducation en Afrique dans les prochaines années. Michel Jacquier, Yaw Ansu Directeur général délégué Directeur du Département du développement humain AFD pour la région Afrique, Banque mondiale Remerciements ette étude est le fruit d'une coopération entre l'Agence Française de C Développement (AFD) et la Banque mondiale (BM). Une équipe réunissant Alain Mingat (Institut de recherche sur l'éducation et Université de Bourgogne), Blandine Ledoux (AFD) et Ramahatra Rakotomalala (BM) a conduit l'étude et rédigé le rapport. Kirsten Majgaard (BM) l'a aidée à finaliser celui-ci. Les auteurs remercient les équipes nationales des six pays d'Afrique subsaharienne qui ont participé à deux ateliers internationaux organisés début 2008 afin de tester et d'adapter le modèle de simulation. Il s'agis- sait de la République du Congo, du Ghana, de la Guinée, du Niger, de la Sierra Leone et de la Tanzanie. Ces ateliers ont permis d'apporter d'im- portantes améliorations au modèle. De nombreuses personnes ont également contribué à cette étude. Jean- Claude Balmès (AFD), Jee-Peng Tan (BM) et Yaw Ansu (BM) ont assuré la direction et l'orientation d'ensemble. En outre, l'étude a bénéficié des observations constructives de Aidan Mulkeen, Barbara Bruns, Birger Fredriksen, Bob Prouty, Jacob Bregman, Jean-Pierre Jarousse, Michel Welmond, Paul Coustere, Sajitha Bashir, Steven Obeegadoo, Thomas Melonio, William Experton et de bien d'autres encore. Christine Mercier a traduit le rapport. Les auteurs souhaitent également saluer le généreux soutien financier apporté par l'Agence Française de Développement et le Fonds norvégien pour l'éducation post-primaire. xiii Abréviations ADEA Association pour le développement de l'éducation en Afrique AFD Agence Française de Développement AID Association internationale de développement ASS Afrique subsaharienne (désignera ici les 33 pays d'Afrique subsaharienne de l'échantillon étudié) BIRD Banque internationale pour la reconstruction et le développement BM Banque mondiale BREDA Bureau régional de l'UNESCO pour l'éducation en Afrique EdStats Base de données de la Banque mondiale sur l'éducation EFTP Enseignement et formation techniques et professionnels EPT Éducation pour tous FMI Fonds monétaire international IMOA Initiative de mise en oeuvre accélérée IMOA-EPT Initiative pour la mise en oeuvre accélérée de l'éducation pour tous ISU Institut de statistique de l'UNESCO OMD Objectifs du Millénaire pour le développement ONU Organisation des Nations Unies P Enseignement primaire PIB Produit intérieur brut RNB Revenu national brut S1 Premier cycle secondaire S2 Second cycle secondaire xv xvi · Abréviations SS Scénario de scolarisation TBS Taux brut de scolarisation UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Note : tous les montants sont exprimés en dollars des États-Unis (USD), sauf mention contraire. Synthèse RÉCENTS PROGRÈS ET PERSPECTIVES DE CROISSANCE EN MATIÈRE DE SCOLARISATION Le taux d'achèvement du cycle primaire en Afrique subsaharienne (ASS) a progressé fortement ces dernières années. Dans les 33 pays d'ASS à faible revenu examinés dans cette étude, il est passé de 43 % en moyenne en 1999 à 53 % en 2005, ce qui représente un rythme de croissance supérieur à celui observé dans les années 90. Conséquence de cette ten- dance salutaire, le nombre absolu d'élèves qui ont accompli le cycle pri- maire enregistre une croissance régulière, croissance qui est appelée à se poursuivre au fil des avancées des pays d'ASS sur la voie de l'achèvement universel du cycle d'enseignement primaire. Ainsi, si le taux d'achève- ment du cycle primaire atteignait 95 % dans tous les pays d'ASS d'ici à 2020, les 33 pays d'ASS compteraient au total 22,2 millions d'élèves ayant achevé le cycle primaire en 2020, contre 9,4 millions autour de 2005, ce qui représente une multiplication par 2,4 sur la période. Dans la plupart des pays d'ASS, l'augmentation anticipée exercera des pressions sur tous les niveaux du système éducatif, mais plus parti- culièrement sur l'enseignement secondaire et supérieur. L'intensité de ces pressions variera sans doute d'un pays à l'autre, en fonction de facteurs tels que la démographie, la rapidité des progrès vers la scolarisation pri- maire universelle et l'évolution des taux de transition entre les différents cycles d'enseignement. À titre d'exemple, si le taux de transition entre le primaire et le premier cycle du secondaire était porté à 100 % en 2020, les effectifs projetés dans le premier cycle du secondaire seraient à cette date près de deux fois plus élevés que vers le milieu des années 2000 au Lesotho, au Togo et au Zimbabwe, ce facteur avoisinant quatre en Guinée et au Mali, neuf au Burundi, en Tanzanie et en Ouganda et dépassant onze au Mozambique et au Niger. xvii xviii · Synthèse MODÈLE DE SIMULATION POUR L'ÉVALUATION DES DIFFÉRENTES OPTIONS Étant donné l'ampleur de l'augmentation prévisionnelle des effectifs, les pays d'ASS ont sans doute intérêt à prendre dès maintenant la mesure de ses implications pour l'élaboration des politiques. L'un des principaux défis est de faire en sorte que le système éducatif continue à se dévelop- per de manière efficiente, équitable et soutenable au plan budgétaire alors même qu'il accueille un nombre croissant de jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études dans l'enseignement secondaire et supérieur. Une tâche difficile attend donc les décideurs. Ils doivent se colleter avec les tensions inhérentes au choix entre des résultats souhaitables (par exem- ple répondre aux aspirations de formation de tous les jeunes et aux besoins de main-d'oeuvre qualifiée des employeurs) et des résultats réalisables dans un horizon temporel donné et financièrement viables à moyen terme. Ils devront également faire des choix qui doivent concilier de façon pérenne les objectifs nationaux de développement économique et social et les demandes sociales des individus ­ deux perspectives souvent divergentes. En outre, lorsqu'ils opèrent des choix entre les différentes options, les décideurs réalisent très vite que les actions engagées à un niveau éducatif donné ne peuvent être isolées des mesures prises en amont et en aval. Chaque sous-secteur s'inscrit dans la même architecture systémique et dépend de la même enveloppe globale de ressources, indépendamment de l'origine, nationale ou étrangère, des fonds. Une approche systémique est donc éminemment souhaitable et même inévitable. Afin d'éclairer les options politiques, les auteurs ont construit un modèle de simulation sectorielle à partir duquel les implications de différents choix politiques ont été simulées. Bien que ce modèle accorde une attention particulière à l'enseignement et à la formation post-primaires (dont la définition regroupe ici les deux cycles d'en- seignement secondaire, l'enseignement technique et professionnel et l'enseignement supérieur), ses simulations intègrent simultanément les politiques conduites dans tous les sous-secteurs. Les résultats ainsi obtenus offrent une base pour l'évaluation des différentes options, non seulement dans chaque sous-système mais aussi dans l'ensemble du système. Les résultats consistent en une agrégation des simulations spécifiques à chacun des 33 pays d'ASS à faible revenu considérés dans l'étude et offrent une ample base de dialogue politique au sein de chaque pays et entre les pays et leurs partenaires au développement. Le modèle de simulation est conçu pour répondre à des questions fondamentales telles que : (a) quel montant de ressources nationales les Synthèse · xix pays peuvent-ils eux-mêmes raisonnablement mobiliser pour l'éduca- tion ; (b) quel volume d'aide extérieure les pays donateurs peuvent-ils raisonnablement apporter au secteur ; (c) quels sont les niveaux accept- ables de dépendance à l'aide extérieure pour les pays bénéficiaires comme pour les pays donateurs ; (d) quelles réformes des politiques éducatives ­ en termes de profil de couverture scolaire par niveau et par type d'éducation et d'organisation des services ­ faudra-t-il conduire pour engager les systèmes éducatifs sur la voie d'une croissance durable. Cette analyse revêt une pertinence particulière dans le contexte actuel de ralentissement de l'économie mondiale. La structure de base du modèle se compose de trois jeux de paramètres politiques : les flux de scolarisation, les facteurs de coûts et les systèmes de financement. Pour illustrer les implications des différents choix possibles relativement à ces paramètres, l'étude s'est attachée à quelques options spécifiques. L'outil de simulation permet d'étudier d'autres scénarios adaptés aux situations nationales particulières mais les scénarios génériques présentés plus loin donnent déjà un utile aperçu des défis auxquels la plupart des pays d'ASS seront probablement con- frontés dans la recherche d'une stratégie pérenne de développement de l'enseignement post-primaire. OPTIONS RELATIVES À LA COUVERTURE SCOLAIRE Les simulations ont examiné cinq scénarios de scolarisation (SS), les deux premiers se différenciant nettement des trois autres au plan de la gestion des flux d'élèves et d'étudiants. Les deux premiers scénarios (SS-1 et SS-2) envisagent une progression vers l'achèvement universel ou quasi universel du cycle primaire en 2020 et une large couverture scolaire dans le premier cycle du secondaire, suivie de taux de transition vers le second cycle et le supérieur comparables à ceux actuellement observés. En outre, les scénarios envisagent une certaine diversification des options éducatives sous forme de formations courtes d'insertion et de cursus d'enseignement et de formation techniques et professionnels. Les trois autres scénarios de scolarisation (SS-3, SS-4 et SS-5) envisagent des objectifs de couver- ture dans le primaire et le premier cycle du secondaire comparables à ceux des SS-1 et SS-2, mais calibrent explicitement les effectifs de l'en- seignement supérieur (et donc aussi ceux du second cycle du secondaire) à l'aune des débouchés professionnels attendus dans le secteur formel de l'économie. Puisque la taille de ce secteur devrait rester relativement modeste dans un avenir prévisible, l'offre aux niveaux supérieurs du système devrait elle aussi rester limitée. Dans le même temps, les scénarios xx · Synthèse envisagent une offre plus étoffée de formations courtes d'insertion afin d'alléger les pressions sur le système éducatif formel, en particulier dans le second cycle du secondaire et dans l'enseignement supérieur. Le dernier scénario de simulation, SS-5, correspond au regroupement du primaire et du premier cycle du secondaire en un seul cycle d'enseignement de base, dont le principal intérêt réside dans une stratégie d'organisation favorisant la maîtrise du coût des services éducatifs. OPTIONS RELATIVES AUX FACTEURS DE COÛTS Le deuxième jeu d'options concerne l'organisation des services qui affecte le coût des services éducatifs. Dans l'enseignement primaire, il s'agit de variables telles que le rapport élèves-enseignant, le salaire moyen des enseignants et le montant alloué aux dépenses courantes hors salaires des enseignants. Les valeurs attribuées ici à ces paramètres sont identiques à celles du cadre indicatif de l'IMOA excepté pour les pays les plus pauvres, où le salaire des enseignants est ajusté en fonction du niveau du PIB. Dans l'enseignement secondaire, deux jeux de valeurs sont utilisés dans les simulations, l'un représentant une organisation de l'offre relativement « généreuse » (c'est-à-dire plus coûteuse) au plan des effectifs par classe, du salaire des enseignants, du nombre d'heures de cours des enseignants, du nombre d'heures de cours des élèves et du montant des dépenses courantes hors salaires des enseignants, et l'autre représentant des dispositions relativement « spartiates » (c'est-à-dire plus économiques). Les paramètres relatifs aux formations courtes d'inser- tion, à l'enseignement et à la formation techniques et professionnels (EFTP) et à l'enseignement supérieur sont exprimés directement en ter- mes de coût unitaire par étudiant et leur valeur est proportionnelle au coût unitaire de l'enseignement secondaire. En outre, pour l'enseigne- ment supérieur, le modèle différencie le coût unitaire par filière d'études et calcule la dépense globale moyenne par étudiant en pondérant la dépense spécifique à chaque filière par la distribution correspondante des effectifs par filière. Le modèle de simulation comprend aussi des paramètres relatifs aux coûts d'investissement pour la construction de nouvelles classes dans le primaire et le secondaire pour accueillir le nombre croissant d'élèves inscrits dans ces cycles. Ces coûts sont simplement calculés en fonction des scénarios de scolarisation (SS-1 à SS-5), de l'effectif par classe et d'un coût unitaire de construction standard appliqué aux 33 pays. Aucune estimation n'est proposée pour l'enseignement supérieur et l'EFTP en rai- son de l'absence de base raisonnable pour fixer des valeurs de référence Synthèse · xxi susceptibles de s'appliquer à la totalité de l'échantillon de pays examinés dans l'étude. OPTIONS RELATIVES AUX RESSOURCES PUBLIQUES ET PRIVÉES ALLOUÉES À L'ÉDUCATION Le troisième jeu d'hypothèses a trait à la mobilisation des ressources, tant au plan de l'allocation des budgets publics que de la distribution des effectifs entre institutions publiques et institutions privées. En ce qui concerne la mobilisation des ressources, les valeurs des paramètres sont identiques à celles du cadre de l'IMOA-EPT, tandis que la part respective attribuée au public et au privé est choisie pour représenter des choix poli- tiques tenant compte de préoccupations d'équité et d'efficience. Ainsi, la proportion des effectifs scolarisés dans le privé est fixée à un niveau modeste d'environ 10 % pour le primaire, le premier cycle du secondaire et les formations courtes d'insertion, mais à un niveau bien plus élevé d'environ 40 % pour les études postérieures au premier cycle du se- condaire. Ces chiffres tiennent compte de l'impact social élevé du primaire et du premier cycle du secondaire, qui justifie la dépense publique, et du taux élevé de rendement privé de l'enseignement supérieur, qui laisse une marge plus importante au financement privé. PLUS GRANDE FLEXIBILITÉ DES VALEURS DE RÉFÉRENCE RETENUES DANS LES SIMULATIONS Le cadre de l'IMOA-EPT utilise un seul ensemble de valeurs de référence indépendamment du contexte national. Si cette approche standardisée facilite une analyse portant sur un grand nombre de pays, elle rend les résultats moins convaincants pour les pays considérés isolément. Ainsi, la valeur de référence du salaire des enseignants, qui est fixée à 3,5 fois le PIB par habitant dans le cadre de l'IMOA, a été jugée particulièrement inadap- tée dans les pays les plus pauvres. À titre d'exemple, lorsque le PIB par habitant est inférieur ou égal à 100 dollars, elle implique un niveau de rémunération qui est souvent inférieur au seuil de pauvreté. Dans cette étude, des fonctionnalités complémentaires ont été intégrées à l'analyse pour surmonter ces défauts, notamment en établissant une relation entre le PIB par habitant et la valeur attendue pour le salaire des enseignants et en procédant également à un ajustement en fonction de la distribution de la population entre zones urbaines et rurales. Cette dernière variable influe sur les coûts, d'une part parce que les services sont plus coûteux dans un environnement rural et, d'autre part, parce que des xxii · Synthèse interventions du côté de la demande peuvent être requises en zone rurale pour scolariser les poches résiduelles d'enfants non scolarisés. RÉSULTATS DES SIMULATIONS Les simulations démontrent que les déficits de financement sont très sensibles au choix des politiques dans les trois domaines saisis par le modèle, à savoir la couverture scolaire, l'organisation des services et la part du financement privé. Dans un scénario combinant la politique la plus ambitieuse en matière de couverture scolaire (SS-1), la plus exigeante en moyens des deux hypothèses envisagées en matière d'organisation des services, une part de 20 % de la dépense publique globale allouée à l'éducation (et en postulant une croissance réelle du PIB par habitant de 2 %), le déficit total de financement des dépenses de fonctionnement pour les 33 pays s'élèverait en 2020 à 29,1 milliards de dollars par an dans l'enseignement post-primaire et à 3,1 milliards de dollars par an dans l'enseignement primaire (pour un total annuel à l'échelle du système de 32,2 milliards de dollars). En outre, il manquerait environ 2,8 milliards de dollars par an à ces pays pour financer les investissements dans le primaire et le secondaire. S'il était fait appel à des ressources externes pour combler ces déficits, 68 % des dépenses agrégées seraient financées par des sources extérieures, ce qui représente un taux de dépendance très élevé, sans doute peu réaliste. Avec des objectifs de couverture scolaire légère- ment moins ambitieux (à savoir un taux de transition du primaire au premier cycle du secondaire de 80 % au lieu de 100 %), tel que le représente le scénario SS-2, le déficit de dépenses de fonctionnement s'établirait en 2020 à 22,7 milliards de dollars par an dans l'enseigne- ment post-primaire et à 3,1 milliards de dollars dans l'enseignement primaire (pour un total de 25,8 milliards de dollars par an pour l'ensem- ble du système) tandis que l'insuffisance de fonds pour l'investissement dans l'enseignement primaire et secondaire s'élèverait à 2,5 milliards de dollars par an. Le niveau de dépendance à l'aide extérieure ne dimi- nuerait que légèrement à 63 %, ce qui ne s'écarte pas fondamentalement du premier scénario en termes de viabilité budgétaire des politiques. Les trois scénarios suivants ­ SS-3 à SS-5 ­ se différencient nettement des deux précédents par des politiques beaucoup plus sélectives d'accès au deuxième cycle de l'enseignement secondaire et au supérieur. Cepen- dant, même dans le plus restrictif d'entre eux, SS-5, le déficit annuel de financement des dépenses de fonctionnement s'établit à 3,4 milliards de dollars pour les enseignements secondaire et supérieur et à 5,2 milliards Synthèse · xxiii de dollars pour le cycle d'enseignement de base (d'une durée de neuf ans dans SS-5). Cela donne un total de 8,6 milliards de dollars par an pour l'ensemble du système tandis qu'au plan des investissements, le déficit de financement dans l'enseignement de base et secondaire s'élève à 2,6 milliards de dollars par an. Le taux de dépendance ressort à 40 % si les politiques de l'offre favorisent les options exigeant le plus de moyens et si la part de l'éducation dans la dépense publique globale est limitée à 20 %. Avec des options d'organisation de l'offre plus économiques, une augmentation de la part du financement public à 23 % au moins et une expansion maîtrisée du second cycle du secondaire et de l'enseignement supérieur, le déficit de financement des dépenses de fonctionnement à l'échelle du système pourrait être ramené à 6,5 milliards de dollars par an et le taux de dépendance passerait au-dessous de 35 %. CONCLUSIONS L'étude observe que dans tous les scénarios considérés, le développement de l'enseignement post-primaire dans les 33 pays d'ASS nécessiterait des volumes d'aide extérieure relativement importants pour combler les déficits de financement. Si un taux de dépendance de 35 % représente une sorte de limite supérieure que la plupart des pays d'ASS et de leurs parte- naires donateurs préféreraient ne pas franchir, les résultats des simulations permettent de tirer quelques conclusions claires. Premièrement, les poli- tiques qui envisagent une massification du premier cycle de l'enseigne- ment secondaire alliée à la continuité du flux d'élèves aux niveaux supérieurs seraient globalement intenables. Pour rester en deçà du seuil de 35 %, les politiques doivent opérer une régulation plus active des flux d'élèves. Deuxièmement, entre les options généreuses et spartiates en matière d'organisation scolaire, les secondes sont probablement celles qui permettraient à la plupart des pays d'ASS de développer l'enseignement post-primaire sans franchir le seuil de 35 % de dépendance à l'égard des financements extérieurs. Troisièmement, la plupart des pays d'ASS devront sans doute allouer 23 % de leur dépense publique totale à l'éducation s'ils veulent éviter une dépendance intenable à l'aide extérieure pour financer son développement. Étant donné les besoins concurrents d'autres secteurs, il pourrait être difficile d'atteindre partout ce niveau de dépense, mais dans la plupart des pays de l'échantillon, une part inférieure à 20 % compro- mettrait la réalisation de l'éducation de base universelle ainsi qu'un rythme raisonnable de développement de l'enseignement post-primaire. Si les conclusions générales des simulations signalent les défis com- muns aux 33 pays d'ASS couverts par cette étude, leur pertinence dépendra xxiv · Synthèse de la situation initiale et du contexte politique de chaque pays. Étant donné la variabilité de la pression des effectifs, du coût des services et du potentiel de mobilisation des ressources, il faudra impérativement adapter les politiques à chacun des contextes nationaux. C'est pourquoi les résultats publiés dans cette étude n'ont qu'un caractère indicatif et doivent être complétés par des analyses propres à chaque pays. Celles-ci peuvent être réalisées avec l'outil développé pour cette étude ou tout autre modèle analogue permettant de conduire une évaluation utilisant un cadre d'analyse systémique dans lequel les principaux choix poli- tiques à opérer dans les principaux sous-secteurs du système éducatif sont explicitement pris en compte. CHAPITRE 1 Introduction e nombre d'élèves achevant le cycle primaire augmentera fortement L dans les années à venir dans tous les pays d'Afrique subsaharienne. Bien que la situation initiale varie considérablement d'un pays à l'autre, cette croissance intensifiera inévitablement les pressions qui s'exercent sur le système éducatif, en particulier au niveau secondaire et supérieur. C'est pourquoi les pays d'Afrique ont sans doute intérêt à adapter maintenant leurs politiques et stratégies éducatives à ces nou- veaux défis. Un objectif crucial est d'assurer que le système éducatif continue de se développer de manière efficiente, équitable et budgétai- rement viable alors même qu'il étend sa couverture pour accueillir un nombre croissant d'élèves souhaitant accéder à l'enseignement secondaire et supérieur. L'évaluation des différentes options politiques peut difficilement faire abstraction des tensions intrinsèques à l'oeuvre, en particulier entre des résultats qui sont souhaitables (par exemple, répondre aux aspirations de formation de tous les jeunes et aux besoins de main-d'oeuvre qualifiée des employeurs) et ceux qui sont réalisables dans un horizon temporel donné et financièrement viables à moyen terme. Les décideurs doivent aussi concilier les objectifs nationaux de développement économique et social avec les demandes sociales des individus ­ deux perspectives sou- vent divergentes. En outre, lorsqu'ils choisissent entre les différentes options possibles, ils réalisent très vite qu'il est impossible d'isoler les mesures prises à un niveau du système éducatif des actions menées en amont ou en aval. Une démarche systémique est indispensable, pour la simple raison que chaque sous-secteur s'inscrit dans la même architecture systémique et dépend de la même enveloppe globale de ressources, que celle-ci soit d'origine nationale ou étrangère (voir, par exemple, Hoppers et Obeegadoo, 2008). 1 2 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne Une tâche difficile attend donc les décideurs politiques. Cette étude se propose d'éclairer les options, en s'attachant en particulier à l'ensei- gnement et à la formation post-primaires (dont la définition regroupe ici les deux cycles d'enseignement secondaire, la formation technique et professionnelle et l'enseignement supérieur). Elle examine les politiques envisageables dans chacun de ces sous-systèmes et à l'échelle du système. Les résultats s'appuient sur un modèle de simulation et sur les données de 33 pays d'ASS à faible revenu1,2. Ce rapport est organisé comme suit : le contexte des politiques édu- catives en ASS est analysé au chapitre 2, puis la méthodologie et les sources de données sont exposées au chapitre 3. Le chapitre 4 examine les défis et les contraintes associés à la forte augmentation des effectifs dans l'enseignement post-primaire à laquelle la plupart des systèmes éducatifs en ASS doivent se préparer dans les années à venir. Compte tenu de ces contraintes, trois dimensions de la politique éducative sont envisagées et évaluées : la couverture des systèmes éducatifs (chapitre 5) ; la qualité et le coût des services (chapitre 6) ; et la répartition du finan- cement entre ressources publiques et privées (chapitre 7). Les implications budgétaires des différentes options que les pays d'ASS pourraient envisa- ger3 sont estimées au chapitre 8. Le chapitre 9 résume les conclusions générales de l'étude. NOTES 1. Les pays à faible revenu sont ceux qui peuvent prétendre à des prêts de l'As- sociation internationale de développement (AID). Ces pays avaient en 2006 un RNB par habitant inférieur à 1 065 dollars. Le seuil change chaque année, tout comme le revenu par habitant, de sorte que de légères variations sont possibles d'une année sur l'autre à l'intérieur de ce groupe. 2. Ce groupe de pays est le même que celui retenu dans Bruns, Mingat et Rakotomalala (2003), l'étude qui a estimé le coût et le déficit de financement relatifs à l'universalisation de l'enseignement primaire d'ici 2015 et a fourni les bases analytiques du cadre indicatif de l'IMOA-EPT en 2002. 3. Cette étude complète celle de Lewin (2008) et les conclusions générales des deux études sont cohérentes. CHAPITRE 2 Contexte politique es pays d'Afrique peuvent être fiers aujourd'hui des indéniables pro- L grès accomplis sur la voie des objectifs d'éducation pour tous (EPT) à l'horizon 2015 qui ont été fixés en 2000 au Forum mondial sur l'éducation de Dakar. Le Forum de Dakar a mobilisé les énergies et conduit à une augmentation des financements internes et externes en faveur de l'éducation dans les pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne, et à la création d'un nouveau partenariat avec les donateurs, l'Initiative pour la mise en oeuvre accélérée de l'EPT, afin d'ac- célérer l'universalisation de l'enseignement primaire. La situation écono- mique de la plupart des pays d'ASS a connu elle aussi une amélioration rapide, le taux de croissance moyen étant passé de 3,1 % en 2000 à 6,1 % en 2007. Sous l'effet conjugué de ce contexte économique favorable et d'une plus grande priorité donnée à l'éducation, le taux d'achèvement du cycle primaire dans les pays d'ASS a progressé de 15 points de pourcen- tage en moyenne entre 2000 et 2007 (Nations Unies, 2009), un succès remarquable compte tenu de la forte croissance démographique du continent. Les taux de scolarisation aux autres niveaux ont eux aussi très nettement progressé, mais leur niveau initial était bien plus faible. Nonobstant ces tendances salutaires, force est de constater que l'uni- versalisation de l'enseignement primaire ne suffirait pas à soutenir une croissance économique rapide de l'ASS. Le Plan d'action pour l'Afrique de la Banque mondiale (Banque mondiale, à paraître) relève « qu'il est impératif de doter la main-d'oeuvre des pays africains des compétences, en particulier dans le domaine des sciences, des technologies et de l'in- novation, dont les entreprises ont besoin pour être compétitives dans l'économie mondiale ». L'Organisation des Nations Unies (2009) affirme l'importance d'élargir le champ d'action au-delà de l'enseigne- ment primaire pour couvrir la totalité des objectifs de l'EPT. La nécessité 3 4 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne de développer l'enseignement post-primaire, y compris l'enseignement et la formation techniques et professionnels, a été également soulignée lors de diverses réunions internationales récentes, notamment la Bien- nale 2008 de l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA), la Conférence mondiale 2009 de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) sur l'enseignement supérieur et la Conférence 2009 des ministres des Finances et de l'Éducation organisée par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l'ADEA pour débattre des options per- mettant de soutenir la dynamique de l'éducation en Afrique dans le contexte de la crise financière mondiale qui sévit actuellement. Le défi posé par le développement de l'enseignement post-primaire ne concerne pas la demande. En fait, l'augmentation des taux de scolari- sation a été telle qu'elle a dépassé les financements disponibles ; le désé- quilibre qui en résulte a gravement érodé la qualité des services éducatifs (Brossard et Foko, 2007) et accaparé les financements au détriment de l'enseignement supérieur et de la recherche (Banque mondiale, à paraître). Ces problèmes sont criants dans des pays tels que le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Kenya, le Mali, Maurice et le Togo, où le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur a augmenté trois fois plus vite que la dépense publique allouée à ce sous- secteur entre 1991 et 2006 (ibid.). Dans les pays où l'éducation absorbe déjà une part non négligeable de la dépense publique totale, une straté- gie sectorielle visant à rationaliser les dépenses dans l'ensemble du sec- teur et à accroître son efficience est probablement inévitable, et ne peut être que très bénéfique. Dans tous les pays, une démarche systémique de ce type pourrait contribuer à la création d'un cycle vertueux car elle garantirait que les ressources limitées sont employées pour doter la main-d'oeuvre des compétences susceptibles de contribuer au soutien et à l'accélération de la croissance économique, et que celle-ci peut à son tour générer des ressources pour développer les investissements dans l'éducation. Le ralentissement économique mondial confère une pertinence accrue à une approche globale tenant compte de tous les sous-secteurs du système d'éducation et de formation. Bien que les données dispo- nibles ne permettent pas encore de prendre toute la mesure de ses effets, il est probable que la crise financière rendra plus difficile la mobilisation des fonds en faveur de l'éducation, que les sources de financement soient internes ou externes (Nations Unies, 2009). Dans le même temps, les chiffres préliminaires indiquent que l'investissement direct étranger et les envois de fonds des migrants aux pays d'ASS ont déjà commencé à Contexte politique · 5 diminuer (FMI, 2009). Et bien que les donateurs réaffirment leur enga- gement à l'égard des OMD, l'émergence de nouvelles priorités mondiales ­ le changement climatique, la sécurité alimentaire et les pandémies par exemple ­ et une préoccupation accrue quant à la stabilité macroécono- mique des pays pourraient en réalité affaiblir, au lieu de renforcer, la priorité donnée par l'aide extérieure à l'éducation dans les années à venir (AFD, 2009). En tout état de cause, les ressources étant fongibles, le mon- tant de l'aide allouée spécifiquement à l'éducation pourrait moins importer que les montants alloués par les États à l'éducation, y compris la répartition du budget opérée entre les sous-secteurs. Dans un contexte de ressources limitées, il s'agit de rechercher le meilleur résultat pour le secteur dans sa globalité. La démarche analytique proposée dans cette étude ­ qui repose sur un modèle de simulation unifié et cohérent, inté- grant les choix politiques relatifs à la quantité et à la qualité pour tous les principaux sous-secteurs ­ est un outil conçu pour éclairer les choix. Les résultats présentés plus loin ne prétendent pas à l'exhaustivité ; leur objectif est d'illustrer la nature des choix et des arbitrages politiques que les décideurs politiques devront effectuer. Dans l'idéal, l'outil serait adapté à chaque contexte national et utilisé pour alimenter en temps opportun, dans les pays, le débat sur les arbitrages à réaliser. CHAPITRE 3 Méthodologie et données es systèmes éducatifs des pays d'ASS diffèrent fortement dans un L grand nombre de dimensions ­ structure et organisation du système éducatif, taux de scolarisation aux différents niveaux d'éducation, volume des ressources nationales (publiques et privées) mobilisées pour le secteur, degré de dépendance à l'égard de l'aide extérieure, organisa- tion des services et structure de la dépense par élève en fonction du type et du niveau d'éducation (Banque mondiale, à paraître). Face à cette diversité, la démarche analytique retenue dans cette étude a consisté à construire un modèle de simulation autour d'un cadre structurel commun qui laisse également une marge d'adaptation aux situations nationales particulières1. Par construction, les résultats obtenus sont une compila- tion des résultats spécifiques à chacun des pays générés à partir des don- nées des pays d'ASS couverts dans l'étude. Le modèle de simulation peut aisément calculer un nombre infini de combinaisons d'options, mais on s'est attaché ici à un nombre limité de simulations destinées à illustrer les arbitrages les plus importants, à cerner le champ des différentes options possibles, à pointer les choix politiques qui sont prometteurs et méritent à ce titre une étude plus approfondie, à quantifier le déficit de financement induit par chaque scénario politique et à évaluer la cohérence et la viabilité des politiques relatives aux sous- secteurs lorsqu'elles sont envisagées comme un sous-ensemble cohérent à l'intérieur du système. Les données de l'année de référence retenues pour les simulations pro- viennent de diverses sources au rang desquelles figurent les nombreux rapports d'état sur les systèmes éducatifs nationaux2 établis à ce jour par la Banque mondiale (souvent en collaboration avec le Pôle de Dakar, au sein du Bureau régional pour l'éducation [BREDA] de l'UNESCO) ; les revues des dépenses publiques conduites par la Banque mondiale ; les 7 8 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne données utilisées dans de précédents modèles de simulation du secteur éducatif construits par la Banque mondiale et par l'UNESCO ; les don- nées communiquées par l'Institut de statistique de l'UNESCO (ISU)3 ; et les bases de données institutionnelles de la Banque mondiale (par exemple EdStats4) et du Fonds monétaire international (pour les indica- teurs macroéconomiques et de finances publiques). Étant donné le grand nombre de pays concernés et l'obligation de donner à chaque variable du modèle une définition commune à tous les pays, il s'est avéré impossible de compiler les données d'une même année de réfé- rence pour tous les pays. En fonction des données disponibles, l'année de référence est donc comprise entre 2000 et 2005. L'horizon temporel de la simulation est uniformément fixé à 2020. NOTES 1. Voir volume d'information générale pour de plus amples informations sur la définition des paramètres du modèle de simulation et l'intégration des carac- téristiques nationales dans le modèle. 2. La plupart des rapports d'état sur les systèmes éducatifs nationaux peuvent être consultés à l'adresse : www.worldbank.org/afr/education ou http://go .worldbank.org/4Z2L1R94O0. 3. Les données de l'ISU sont accessibles à l'adresse : www.uis.unesco.org. 4. EdStats est consultable en ligne à l'adresse : www.worldbank.org/education/ edstats. CHAPITRE 4 La pression du nombre croissant d'élèves scolarisés fin de contextualiser l'analyse, considérons les données du tableau A 4.1 sur la moyenne des taux de scolarisation par niveau d'éduca- tion observés actuellement dans les 33 pays de l'échantillon ; à titre indicatif, le tableau présente aussi les données d'une sélection de pays1. Trois caractéristiques ressortent du tableau : · l'ASS est encore loin de l'objectif d'accès universel à un cycle de sco- larisation primaire complet ; · la couverture scolaire y est relativement faible au niveau secondaire ; et · la variabilité inter-pays des taux de scolarisation est considérable à tous les niveaux d'éducation. Tout d'abord, le taux d'achèvement du cycle primaire est encore loin d'être universel en ASS : il n'atteint que 52 % en moyenne dans les 33 pays au milieu des années 2000. Bien qu'il progresse bien plus rapide- ment depuis 1999 ­ de 1,7 point de pourcentage par an contre seule- ment 0,1 point par an sur la période 1990-1999 ­ le maintien de cette tendance ne porterait le taux d'achèvement du cycle primaire en 2015 qu'à 68 % alors que l'OMD est de 100 % à cette date (Banque mondiale, à paraître). Ensuite, le taux de scolarisation dans l'enseignement post-primaire en ASS est également modeste, tant en valeur absolue que comparativement aux pays à faible revenu dans les autres régions du monde. En effet, à peine les deux tiers des élèves qui achèvent le cycle primaire passent dans le premier cycle du secondaire, contre 80 % dans les pays à faible revenu d'Asie2. Alors que seulement 33 % et 14 % des groupes d'âge concernés sont scolarisés dans le premier et le second cycle du secondaire dans les pays d'ASS à faible revenu, les chiffres correspondants avoisinent 55 % et 9 10 Tableau 4.1 Couverture scolaire en Afrique subsaharienne par niveau, vers 2005 Primaire 1er cycle secondaire 2d cycle secondaire EFTP Supérieur Taux Taux de Taux de Pourcentage d'achèvement transition Taux brut transition Taux brut des élèves du Étudiants du primaire P-S1 d'admission S1-S2 d'admission secondaire pour Pays (année de réf.) (%) (%) (%) (%) (%) (%) 100 000 hab. Burkina Faso (2004) 31 58 18 44 4,2 9 201 Cameroun (2003) 60 55 33 65 18,7 23 494 Mali (2004) 42 81 33 40 8,4 10 284 Niger (2002) 22 66 14 40 2,2 3 51 Nigeria (2005) 76 52 40 83 28,3 1 1 188 Rwanda (2003) 46 35 16 78 10,7 11 252 Tanzanie (2002) 60 28 16 30 2,0 <1 84 Zambie (2005) 73 62 45 41 16,0 2 218 Moyenne 33 pays 52,2 63,1 33,1 58,2 13,7 8,8 323 Source : tableau annexe B.1. Note : P : primaire ; S1 : 1er cycle secondaire ; S2 : 2d cycle secondaire. La pression du nombre croissant d'élèves scolarisés · 11 30 % dans les pays d'Asie à faible revenu. Dans l'enseignement supérieur, on compte en moyenne 323 étudiants inscrits pour 100 000 habitants dans les pays d'ASS à faible revenu, alors qu'ils sont 900 pour 100 000 habitants dans les pays d'Asie de même catégorie. Enfin, la couverture scolaire est très variable d'un pays d'ASS à l'autre à tous les niveaux. À titre d'exemple, le taux d'achèvement du cycle pri- maire va de 22 % au Niger à près de 80 % au Nigeria, tandis que le pour- centage d'enfants de la tranche d'âge ayant accès au premier cycle du secondaire va de 16 % au Rwanda à 45 % en Zambie. La situation est encore plus contrastée dans l'enseignement supérieur, le nombre d'étu- diants pour 100 000 habitants allant d'environ 50 au Niger à près de 1 200 au Nigeria. Cette grande diversité des situations nationales implique que si les moyennes régionales sont une statistique synthé- tique commode, elles ne permettent pas de dégager des conditions applicables à l'éducation de façon uniforme dans les différents pays d'Afrique subsaharienne. CROISSANCE DES EFFECTIFS SCOLARISÉS DANS L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE La pression qui pèse sur l'enseignement post-primaire dépend, d'une part, des facteurs démographiques3 et, d'autre part, du rythme des pro- grès vers l'universalisation du cycle primaire. Les taux initiaux d'achè- vement du cycle primaire étant encore relativement bas alors que le taux de fécondité reste élevé dans la plupart des pays d'ASS (Lam, 2007), il s'ensuit que le nombre d'élèves achevant le cycle primaire en 2020 devrait être important. Ainsi, si le taux d'achèvement du cycle pri- maire atteignait 95 % dans tous les pays d'ASS en 2020, les 33 pays d'ASS examinés dans cette étude compteraient au total 22,2 millions d'élèves achevant le cycle primaire en 2020, contre 9,4 millions autour de 2005, soit une multiplication par un facteur de 2,4 sur la période (tableau 4.2). Les projections nationales indiquées dans le tableau font apparaître une situation contrastée, le coefficient multiplicateur illustrant l'aug- mentation attendue sur la période considérée ne dépassant pas deux dans des pays tels la Zambie, le Nigeria ou le Cameroun, mais avoisinant cinq au Burkina Faso et allant jusqu'à huit au Niger. Ces données laissent à penser que l'effort requis pour universaliser l'achèvement du cycle pri- maire sera très différent d'un pays à l'autre ; corrélativement, la pression sur le premier cycle du secondaire dans les 15 prochaines années sera elle aussi plus intense dans certains pays que dans d'autres. 12 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne Tableau 4.2 Taux d'achèvement du cycle primaire et nombre d'élèves achevant le cycle vers 2005 et projections en 2020 Nombre d'élèves achevant Taux d'achèvement du le cycle primaire cycle primaire (%) (en milliers) Ratio 2020/ Pays (année de Année de Année de année de référence) référence 2020 référence 2020 référence Burkina Faso (2004) 31 95 106 514 4,8 Cameroun (2003) 60 95 231 439 1,9 Mali (2004) 42 95 144 533 3,7 Niger (2002) 22 95 69 574 8,3 Nigeria (2005) 76 95 2 595 4 135 1,6 Rwanda (2003) 46 95 112 295 2,6 Tanzanie (2002) 60 95 555 1 096 2,0 Zambie (2005) 73 95 227 367 1,6 Moyenne 33 pays 52,2 95,0 9 355 22 235 3,0*­ 2,4** Source : tableau annexe B.1. * moyenne non pondérée ; ** moyenne pondérée en fonction de la population d'âge scolaire des différents pays. IMPACT DE L'ACHÈVEMENT DU CYCLE PRIMAIRE SUR LE PREMIER CYCLE DU SECONDAIRE Le nombre croissant d'élèves qui achèvent le cycle primaire exercera inévitablement une poussée sur les niveaux suivants, à commencer par le premier cycle du secondaire. L'intensité de cette pression dépendra du taux de transition du primaire au premier degré du secondaire. Le tableau 4.3 apporte un éclairage sur ce point. Dans l'année de référence (soit autour de 2005), notre échantillon de 33 pays d'ASS comptait 14,9 millions d'élèves inscrits dans le premier cycle du secondaire. Si le taux d'achèvement du cycle primaire atteignait 95 % d'ici 2020 avec des taux de transition du primaire au premier cycle du secondaire maintenus à leur niveau actuel dans chaque pays, le premier cycle du secondaire compterait 37,2 millions d'élèves en 2020 ­ soit une multiplication par 2,5 des effectifs actuels. Si tous les élèves qui achèvent le cycle primaire pouvaient poursuivre leur scolarité, le nombre d'élèves scolarisés dans le premier cycle du secondaire atteindrait 62,9 millions en 2020, soit une multiplication par 4,2 sur la période. Sans surprise, la pression qui pèsera sur le premier cycle du secondaire ne sera pas la même d'un pays d'ASS à l'autre. Si le taux de transition du Tableau 4.3 Croissance potentielle du nombre d'élèves scolarisés dans le premier cycle du secondaire par pays 2020 Maintien du taux de transition Année de référence de l'année de référence Taux brut Élèves Taux brut Élèves Transition 100 % d'admission scolarisés d'admission scolarisés Taux de dans le 1er dans le 1er dans le 1er dans le Ratio élèves Élèves scolarisés Ratio élèves transition cycle du cycle du cycle du 1er cycle du scolarisés 2020/ dans le 1er cycle scolarisés 2020/ Pays (année P-S1 secondaire secondaire secondaire secondaire année de du secondaire année de de référence) (%) (%) (milliers) (%) (milliers) référence (milliers) référence Burkina Faso (2004) 58 18 231 55 1 078 4,7 1 859 8,1 Cameroun (2003) 56 32 560 52 945 1,7 1 718 3,1 Mali (2004) 81 33 347 77 1 186 3,4 1 474 4,2 Niger (2002) 66 14 148 63 1 370 9,3 2 075 14,1 Nigeria (2005) 52 40 3 706 50 6 212 1,7 11 850 3,2 Rwanda (2003) 35 16 117 34 290 2,5 821 7,0 Tanzanie (2002) 28 16 454 27 1 194 2,6 4 265 9,4 Zambie (2005) 62 45 271 59 437 1,6 705 2,6 Moyenne 33 pays 63,1 33,1 14 909 59,9 37 228 3,5*­2,5** 62 934 6,1*­4,2** Source : tableau annexe B.2. * moyenne non pondérée ; ** moyenne pondérée en fonction de la population d'âge scolaire des différents pays. 13 14 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne primaire au premier cycle du secondaire reste inchangé, les élèves scola- risés dans le premier cycle du secondaire en 2020 seront 1,5 fois plus nombreux que dans l'année de référence au Lesotho et au Zimbabwe, ce coefficient multiplicateur avoisinant trois au Mali, au Rwanda et en Tan- zanie, dépassant six au Mozambique et atteignant neuf au Niger. Si on ciblait un taux de transition de 100 %, les coefficients correspondants seraient bien plus élevés et plus contrastés d'un pays à l'autre : voisins de deux au Lesotho, au Togo et au Zimbabwe, ils seraient proches de quatre en Guinée et au Mali, de neuf au Burundi, en Ouganda et en Tanzanie et dépasseraient onze au Mozambique et au Niger. Parmi les 33 pays d'ASS, certains sont en meilleure position que d'autres pour faire face à l'accroissement des effectifs scolarisés dans le premier cycle du secondaire. Les points de césure suivants permettent de diviser les pays en trois groupes en fonction des défis logistiques4 posés par l'augmentation prévisionnelle des effectifs scolarisés dans le premier cycle du secondaire en 2020 : · un ratio inférieur ou égal à 2 relativement au nombre d'élèves scola- risés dans l'année de référence indique que l'augmentation prévi- sionnelle est probablement gérable ; · un ratio compris entre 2,0 et 3,5 indique qu'elle présente un réel défi ; et · un ratio supérieur à 3,5 indique qu'elle pose de grandes difficultés. Ces points de référence permettent d'établir la typologie présentée au tableau 4.4. Seulement cinq pays de l'échantillon ­ Ghana, Lesotho, République du Congo, Togo et Zimbabwe ­ entrent dans le premier groupe, cela parce que les taux d'achèvement du cycle primaire et les taux de transition du primaire au premier cycle du secondaire y sont déjà éle- vés dans l'année de référence. La grande majorité des pays se classent dans la troisième catégorie, dont le Burkina Faso, le Burundi, la Guinée-Bissau, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Niger, l'Ouganda, la République centrafricaine et le Tchad. Pour ces pays, même le maintien du taux actuel de transition du primaire au premier cycle du secondaire ­ face à la progression vers l'achèvement universel du cycle primaire en 2020 ­ présenterait des difficultés logistiques difficilement surmontables. La dimension logistique de l'expansion des capacités d'accueil dans le premier cycle du secondaire n'est évidemment qu'un aspect parmi d'autres des difficultés qui se posent aux décideurs dans l'élaboration de politiques appropriées pour l'enseignement post-primaire. Des préoccu- pations analogues quant aux nombres se posent aussi aux autres niveaux. Au-delà des chiffres, les implications financières des diverses hypothèses d'expansion combinées avec différentes options d'organisation La pression du nombre croissant d'élèves scolarisés · 15 Tableau 4.4 Typologie des différents pays en fonction des difficultés logistiques posées par les deux objectifs de couverture du premier cycle du secondaire en 2020* Aspect logistique de la réalisation de l'objectif de quasi-universalisation du premier cycle du secondaire Assez facile Assez difficile Très difficile Aspect logistique Assez facile Ghana Cameroun Malawi de la réalisation de Lesotho Côte d'Ivoire l'objectif du Rép. Congo Nigeria maintien du taux Togo Zambie actuel de transition Zimbabwe du primaire au Assez difficile Bénin Éthiopie secondaire Érythrée Guinée Gambie Rwanda Rép. dém. Congo Sénégal Sierra Leone Tanzanie Très difficile Burkina Faso Burundi Guinée-Bissau Madagascar Mali Mauritanie Mozambique Niger Ouganda Rép. centrafricaine Tchad Source : construction des auteurs à partir des données du tableau annexe B.2. * Le Kenya et le Soudan ne sont pas pris en compte car ils ont un cycle primaire de 8 ans et n'ont pas de premier cycle du secondaire. des services éducatifs sont elles aussi importantes. L'étude qui suit approfondit l'analyse des options en utilisant le modèle de simulation décrit plus haut pour quantifier leurs implications. Les hypothèses des simulations correspondent à des choix politiques relevant de trois grandes catégories : · couverture du système éducatif par niveau et type d'éducation ; · qualité et organisation des services ; et · part des financements public et privé. Ces hypothèses sont expliquées dans les chapitres qui suivent ; après quoi, les implications financières des diverses combinaisons d'hypothèses sont présentées et intégrées dans une perspective couvrant l'ensemble du secteur de l'éducation5. 16 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne NOTES 1. Les données relatives aux 33 pays sont présentées au tableau annexe B.1. 2. Afghanistan, Bangladesh, Cambodge, Îles Salomon, Myanmar, Népal, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République démocratique populaire lao, République populaire démocratique de Corée et Vietnam. 3. Le tableau annexe B.6 indique les taux de croissance démographique rete- nus dans ces projections. 4. Comme par exemple la construction de classes ou le recrutement et la for- mation d'enseignants supplémentaires. 5. Bien que le modèle de simulation puisse calculer toutes sortes de combi- naisons de politique éducative, il n'est présenté ici qu'une sélection de scénarios, suffisante pour illustrer l'éventail des options envisageables sans submerger le lecteur. CHAPITRE 5 Couverture des différents segments de l'enseignement post-primaire a détermination de la couverture quantitative du système est une L première étape logique dans l'élaboration des politiques de déve- loppement de l'enseignement post-primaire. Deux approches sont possibles pour orienter les choix. La première s'inscrit dans une logique de continuité entre les différents cycles éducatifs ; elle correspond à l'idée que le curriculum à chaque niveau de scolarité est censé outiller les élèves pour le niveau suivant et que les parents souhaitent que leurs enfants aillent le plus loin possible dans leur parcours scolaire. Dans cette vision proche du laisser-faire, le nombre d'élèves admis à un niveau d'éducation donné ­ et donc la couverture correspondante ­ est simplement déduit en appliquant le taux de transition actuel (ou tout autre objectif cible) entre les deux cycles concernés au nombre d'élèves inscrits dans le der- nier niveau du cycle précédent. La seconde approche fait l'hypothèse d'une discontinuité des flux d'élèves ; elle répond en cela au fait que dans de nombreux pays d'ASS, les perspectives d'emploi dans le secteur formel ou moderne sont limitées et ont de fortes chances de le rester dans un avenir prévisible. De surcroît, dans la plupart de ces pays, le marché du travail est déjà saturé de nombreux jeunes chômeurs diplômés du secon- daire et de l'enseignement supérieur. Dans ce cadre, des mesures de régu- lation et de diversification des flux d'élèves permettraient d'éviter une accumulation intenable de frustrations au sein d'une population crois- sante de jeunes diplômés au chômage et de faire un usage plus efficient des fonds publics (Brossard et Foko, 2007). Nous utilisons dans ce chapitre le modèle de simulation pour com- parer les effets sur la croissance des effectifs scolarisés de diverses hypo- thèses de continuité (ou, inversement, de discontinuité) dans la gestion des flux d'élèves. Les résultats de ces simulations sont présentés après explication des hypothèses retenues et analyse des facteurs susceptibles d'éclairer les décisions politiques. 17 18 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne HYPOTHÈSES DES SIMULATIONS RELATIVES AUX OPTIONS DE GESTION DES FLUX D'ÉLÈVES Comme la plupart des autres modèles de simulation, celui qui a été construit pour cette étude autorise des choix relatifs aux effectifs scolari- sés aux différents niveaux d'éducation et dans les cursus suivants : · enseignement primaire ; · premier cycle du secondaire ; · second cycle du secondaire ; · formation courte d'insertion ; · enseignement et formation techniques et professionnels (EFTP) ; et · enseignement supérieur. L'adjonction de formations courtes d'insertion est une fonctionnalité importante du modèle de simulation, car elle permet de simuler les implications de stratégies explicites de diversification des choix éducatifs au niveau post-primaire et post-secondaire1. Cinq scénarios de flux d'élèves sont utilisés pour illustrer la fourchette de croissance des effectifs scolarisés par niveau et type de cursus, 2020 étant la date butoir des simulations. Les hypothèses qui les caractérisent sont, en bref, les suivantes2 : · le scénario SS-1 correspond, dans chacun des 33 pays d'ASS, à une situation où (a) le taux d'achèvement du cycle primaire augmente par rapport au niveau de l'année de référence pour atteindre 95 % en 2020 ; (b) tous les élèves qui terminent le cycle primaire entrent dans le premier cycle du secondaire et 10 % d'entre eux s'inscrivent dans des formations relevant de l'EFTP ; (c) le taux de transition du premier cycle du secondaire au second reste égal à celui de l'année de référence et 15 % des élèves du second cycle du secondaire s'ins- crivent dans des cursus d'EFTP ; (d) la moitié des élèves qui achè- vent le premier cycle du secondaire s'orientent vers le marché du travail via une formation courte d'insertion ; et (e) le taux de transi- tion du second cycle du secondaire à l'enseignement supérieur reste identique à celui constaté dans chaque pays au cours de l'année de référence ; · le scénario SS-2 est comparable en tous points au scénario SS-1 excepté que seulement 80 % et non plus 100 % des élèves qui achèvent le cycle primaire poursuivent dans le premier cycle du secondaire, 15 % d'entre eux s'inscrivent dans des programmes d'EFTP et la moi- tié des autres élèves ayant achevé le cycle primaire s'orientent vers le marché du travail via une formation courte d'insertion ; Couverture des différents segments de l'enseignement post-primaire · 19 · le scénario SS-3 marque une rupture par rapport aux deux précédents car il différencie clairement la partie basse du système (primaire et premier cycle du secondaire) de la partie haute (second cycle du secondaire et enseignement supérieur). L'EFTP et les formations courtes d'insertion ont tous deux une composante dans la partie basse et dans la partie haute, comme dans les autres scénarios. La simulation dérive tout d'abord les effectifs cibles dans l'enseignement supérieur d'une analyse de régression de la relation entre la couver- ture à ce niveau d'éducation et le taux de chômage des diplômés3 ; pour les besoins de ce scénario, le taux de chômage cible est fixé à 25 %. Le nombre d'élèves dans le second cycle du secondaire est calculé simplement en multipliant la taille de la cohorte dans l'enseignement supérieur par 2,5, cette valeur optionnelle étant retenue pour simuler un taux d'accès à la vie active raisonnable. De plus, le scénario sup- pose que 25 % des élèves du second cycle du secondaire sont inscrits dans des cursus d'EFTP. Pour les niveaux inférieurs, les hypothèses sont identiques à celles du scénario SS-2, ce qui implique un accès quasi universel à l'éducation jusqu'au premier cycle du secondaire. En revanche, le contingentement de l'accès au second cycle du secondaire implique qu'une partie des élèves qui achèvent le premier cycle du secondaire n'iront pas au-delà. La simulation suppose que tous ces élèves qui quittent l'école s'orienteront vers le marché du travail via une formation courte d'insertion ; · le scénario SS-4 est comparable au scénario SS-3, mais il est plus res- trictif sur trois points : (a) la proportion d'élèves ayant achevé le cycle primaire qui passe dans le premier cycle du secondaire est abaissée de 80 % à 65 % ; (b) la proportion d'élèves qui quittent le premier cycle du secondaire et bénéficient de formations courtes d'in- sertion est ramenée de 100 % à 50 % ; et (c) le nombre de places dans l'enseignement supérieur est indexé sur un taux de chômage de 20 % au lieu de 25 % (ce qui implique une moindre capacité d'accueil à ce niveau d'éducation que dans le scénario SS-3) ; · le scénario SS-5 suppose une restructuration de l'organisation des enseignements primaire et secondaire. Sans modifier la durée totale de ces cycles, la simulation prévoit un cycle d'enseignement de base de neuf ans, suivi d'un cycle unique d'enseignement secondaire de la durée résiduelle applicable. Deux raisons motivent l'étude de ce scénario : (a) la complémentarité de l'enseignement primaire et du premier cycle du secondaire et le souhait exprimé par la plupart des gouvernements d'ASS d'universaliser l'enseignement de base ; et (b) une plus grande latitude pour maîtriser le coût des services, comme nous 20 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne le verrons dans un autre chapitre. Pour les résultats de simulations présentés ci-dessous, les calculs supposent un taux d'achèvement du cycle d'enseignement de base de neuf ans de 80 % en 2020. Les para- mètres relatifs au second cycle du secondaire et à l'enseignement supérieur sont identiques à ceux du scénario SS-4. Il n'y aurait plus de secteur EFTP dans le premier cycle du secondaire car il serait absorbé dans le cycle de base de neuf ans. FACTEURS À CONSIDÉRER DANS LE CHOIX DES OPTIONS RELATIVES À LA GESTION DES FLUX D'ÉLÈVES Les cinq scénarios de simulation comprennent deux modèles de conti- nuité pour la gestion des flux d'élèves (scénarios SS-1 et SS-2), deux modèles de discontinuité (SS-3 et SS-4) et un modèle de modification structurelle (SS-5). L'intérêt des trois dernières options croît à mesure que les systèmes éducatifs des pays d'ASS se développent et progressent sur la voie de la scolarisation primaire universelle et que les questions de viabilité budgétaire passent au premier plan. Chaque option fait comme si des choix explicites étaient opérés aux différents points de sélection après l'enseignement primaire, concernant tant la distribution des effectifs et les critères et mécanismes de sélection que l'ampleur de la diversifica- tion des cursus et la place des formations courtes d'insertion. L'avantage de cette approche est que des choix explicites dans ces dimensions apportent une perspective stratégique, cohérente et proactive à l'élabora- tion des politiques sectorielles. Pour évaluer la pertinence des diverses options, il convient de garder trois points à l'esprit : · la structure duale des économies d'ASS. Dans la plupart des pays, la majeure partie de la population active ­ 90 % en moyenne ­ est employée dans l'agriculture et dans le secteur informel (Walther, 2006 ; Fields, 2007 ; Banque mondiale, à paraître). La proportion employée dans le secteur formel ou moderne est modeste et elle est restée inchangée entre 1990 et 2003 à environ 10 % de la popula- tion active. Les perspectives d'une mutation rapide et importante de cette structure duale sont faibles, au moins à court terme, ce qui implique que le nombre d'emplois du secteur moderne ne devrait croître que lentement ; · l'orientation des options éducatives aux niveaux supérieurs du système. Dans la plupart des pays d'ASS, les options sont peu nom- breuses et sont axées sur la préparation des diplômés aux emplois du Couverture des différents segments de l'enseignement post-primaire · 21 secteur moderne. Pour le nombre relativement faible de jeunes qui trouvent effectivement de tels emplois, une formation de niveau avancé peut être valorisée de façon significative ; mais le reste des jeunes qui quittent l'école ou obtiennent un diplôme doivent s'ac- commoder d'autres emplois dans le secteur informel, où cette formation a une moindre valeur (Kingdon et Soderbom, 2008 ; Fasih, 2008) ; · le rendement social de l'investissement éducatif dans les pays d'ASS. Les investissements dans la partie basse du système (c'est-à-dire jusqu'au premier cycle du secondaire) tendent à engendrer plus de bénéfices sociaux que les investissements aux niveaux plus élevés. Cette ten- dance est particulièrement frappante pour l'éducation des filles, comme le révèlent les données des ménages d'un grand nombre de pays d'ASS (Cohen et Bloom, 2006 ; Banque mondiale, à paraître). Ces données montrent en effet que le gain marginal ­ en termes d'im- pact sur le bien-être social tel qu'il ressort d'indicateurs comme l'incidence de la pauvreté, la maîtrise de la lecture à l'âge adulte, les comportements en matière de santé et de soins des enfants et la mor- talité infantile ­ de chaque dollar investi dans l'instruction de la mère diminue fortement après le premier cycle du secondaire. La prise en compte de ces trois considérations incite à reconnaître qu'il puisse être nécessaire, voire souhaitable d'opter pour une stratégie de ges- tion des flux d'élèves distinguant la partie basse de la partie haute du sys- tème éducatif et diversifiant les cursus afin de faciliter l'insertion des jeunes dans le monde du travail (Walther et Filipiak, 2008 ; Banque mon- diale, 2008 et à paraître). L'objectif serait d'universaliser l'accès aux pre- miers niveaux du système, tandis qu'aux niveaux plus élevés, les effectifs tiendraient compte de la capacité d'absorption du marché du travail. Les cinq scénarios correspondent à divers degrés de différenciation entre les cycles ; plus elle est nette, plus la transition du niveau inférieur au niveau supérieur du système est sélective. Les implications pour le taux de scolarisation en 2020 dans chacun des scénarios sont présentées ci-dessous. Ces résultats servent de cadre pour l'analyse, dans le dernier chapitre de cette étude, des implications budgétaires des diverses options politiques. PROJECTION DES EFFECTIFS EN 2020 SELON DIVERSES OPTIONS DE GESTION DES FLUX La situation d'ensemble, formée des résultats des simulations pour cha- cun des 33 pays d'ASS de l'échantillon, est présentée au tableau 5.1. Pour 22 Tableau 5.1 Résultats des simulations : effectifs scolarisés par niveau d'éducation en 2020 pour 33 pays d'ASS à faible revenu (en millions) Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Scénario de Taux de Transition Formation prof. Formation prof. Année scolarisation transition P-S1 après le S1 Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur Année de référence 63% ­ 100,4 13,8 n/d n/d 7,2 n/d n/d 3,0 2020 SS-1 100% Continuité 56,6 5,7 0,0 25,8 3,5 2,7 13,8 SS-2 80% 161,0 42,8 6,9 2,0 20,4 2,7 2,1 10,8 SS-3 80% Discontinuité 42,8 6,9 2,0 5,8 1,5 9,5 3,1 SS-4 65% 32,7 7,5 3,4 5,4 0,8 3,8 2,5 SS-5 9 ans de Discontinuité 211,6 0,0 0,0 5,8 0,8 7,5 2,5 primaire Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. n/d : non disponible ; P : primaire ; S1 : 1er cycle du secondaire. Notes : l'annexe E présente les résultats des simulations correspondantes pour chacun des 33 pays. L'annexe D indique les résultats agrégés des simulations correspondant à une croissance réelle du PIB par habitant de 0 % et 2 % par an. Couverture des différents segments de l'enseignement post-primaire · 23 l'enseignement primaire, les quatre premiers scénarios ­ SS-1 à SS-4 ­ supposent un taux d'achèvement de 95 % en 2020. Ainsi, dans ces quatre scénarios, le nombre total d'élèves du primaire devrait passer de 100,4 millions dans l'année de référence à 161 millions en 2020, ce qui repré- sente une multiplication par 1,6. Dans le scénario SS-5, où l'enseigne- ment de base est allongé à neuf ans et le taux d'achèvement est supposé égal à 80 %, le nombre d'enfants scolarisés atteint 211,6 millions en 2020, soit une multiplication par 1,85 par rapport au nombre d'élèves scolarisés dans le primaire et le premier cycle du secondaire dans l'année de référence. Ces résultats suggèrent que la très forte croissance des effec- tifs observée dans la partie basse du système se poursuivra sur la pro- chaine décennie. Les projections des effectifs en 2020 dans les autres niveaux et types de cursus varient considérablement d'un scénario à l'autre. Sans surprise, elles sont les plus élevées dans le scénario SS-1 pour tous les segments post-primaires du système, un résultat parfaitement cohérent avec les hypothèses du scénario de transition universelle du primaire au premier cycle du secondaire et de maintien des taux de transition actuels après le premier cycle du secondaire. Le constat le plus frappant est l'écart dans les projections d'effectifs scolarisés entre deux groupes de simulations, l'un composé des scénarios SS-1 et SS-2 et l'autre des scénarios SS-3, SS-4 et SS-5. Pour mémoire, le premier groupe correspond à un modèle de continuité dans la gestion des flux d'élèves, tandis que le second corres- pond à un modèle de discontinuité, dans lequel la progression au-delà du premier cycle du secondaire est calibrée sur la capacité d'absorption du secteur moderne du marché du travail. Dans le premier groupe de projections, le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur en 2020, par exemple, serait multiplié par 3,6 et 4,6 par rapport à l'année de référence ; dans le second, il serait multiplié par un facteur compris entre 1,1 et 1,5. Afin d'obtenir une vue d'ensemble sur la croissance des effectifs sco- larisés, considérons le total projeté pour l'ensemble des segments du sys- tème au-delà du primaire. Dans l'année de référence, 24,4 millions d'élèves étaient scolarisés dans les 33 pays d'ASS de l'échantillon. En 2020, ce nombre pourrait se situer entre 59 et 108 millions, soit une mul- tiplication par un facteur de 2,4 à 4,5 du nombre d'élèves scolarisés dans l'année de référence. Ainsi, même dans le scénario le plus sélectif (SS-4), l'augmentation est importante et posera de très sérieuses difficultés logistiques. Dans le scénario SS-5, où le primaire et le premier cycle du secondaire sont intégrés dans un cycle d'enseignement de base de neuf ans, les projections de taux de scolarisation sont comparables à celles 24 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne du scénario SS-4. La principale différence entre ces deux scénarios porte sur les coûts, qui seront analysés plus loin. NOTES 1. Les caractéristiques de ces cursus sont étudiées plus loin. Nous nous atta- chons ici au nombre d'étudiants susceptibles d'être concernés. 2. Le tableau annexe C.1 présente une synthèse schématique des cinq options de couverture. 3. La régression est présentée dans Banque mondiale (à paraître). Cette fonc- tionnalité du modèle implique que dans les scénarios où le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur est lié au niveau du PIB par habitant et au taux de chômage, les projections seront sensibles à l'hypothèse de croissance écono- mique. Cette hypothèse s'appliquerait aux scénarios SS-3, SS-4 et SS-5, mais pas aux scénarios SS-1 et SS-2. De même, puisque les flux dans le second cycle du secondaire sont dérivés de ceux anticipés au supérieur, cette fonction du modèle de simulation a également une incidence sur le nombre prévisionnel d'élèves dans le second cycle du secondaire. CHAPITRE 6 Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires ffrir des services éducatifs de grande qualité est un objectif sou- O haitable, mais coûteux. Dans les pays aux prises avec de sérieuses contraintes financières, le choix de services de qualité implique inévitablement qu'un nombre relativement faible de personnes y aurait accès. Pour le système dans son ensemble, il faut trouver des compromis entre proposer des services éducatifs répondant à des normes accep- tables de qualité et toucher le plus grand nombre au sein des popula- tions ciblées. La difficulté est de déterminer ce que sont ces normes, en gardant à l'esprit que ce qui est jugé « acceptable » dans un pays ne l'est pas nécessairement dans un autre. Dans cette étude, on s'est attaché à la qualité des services du point de vue des moyens (inputs), compte tenu de la relation directe qui peut être établie entre les moyens mis en oeuvre et les coûts et ressources financières à déployer. La question plus vaste de l'effica- cité avec laquelle ces ressources sont transformées en résultats d'apprentis- sage par les élèves est également importante ­ voire déterminante, puisque l'amélioration des acquis des élèves est un objectif essentiel de la poli- tique éducative ­ mais elle requiert une autre analyse qui n'est pas conduite ici1. La discussion qui suit commence par décrire la diversité des caractéristiques des services éducatifs observée dans les pays d'ASS. Elle propose ensuite des valeurs de référence pour le modèle de simula- tion en termes de normes « acceptables » de qualité des services du point de vue des moyens mis en oeuvre. Le chapitre explique également les deux mécanismes d'ajustement intégrés au modèle de simulation, l'un pour tenir compte du fait que certains paramètres (par exemple les salaires des enseignants) sont sensibles au niveau du PIB par habitant et le second pour tenir compte de l'augmentation des coûts marginaux liée à l'extension des services éducatifs aux populations rurales. 25 26 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne PROFILS ACTUELS DES COÛTS UNITAIRES PAR NIVEAU D'ÉDUCATION Le tableau 6.1 présente la dépense publique moyenne par élève dans notre échantillon de 33 pays d'ASS à faible revenu ; aux fins de compa- raison, il indique également les données correspondantes pour trois autres groupes de pays en développement, en Afrique et ailleurs. Dans les pays d'ASS, le niveau de la dépense publique par élève représente en moyenne 11 % du PIB par habitant dans l'enseignement primaire, 40 % dans l'enseignement secondaire et 370 % dans l'enseignement supérieur. Dans les pays d'ASS à revenu intermédiaire, les chiffres correspondants s'établissent à 15, 27 et 200 % ; enfin, dans les pays à faible revenu hors ASS, ils ressortent à 11, 12 et 53 %. Ces comparaisons indiquent a priori que la structure de coûts de l'enseignement post-primaire dans les pays d'ASS a toutes chances de constituer un sérieux obstacle à son expansion et à son développement. Une étude plus attentive des données sur la dépense publique par élève permet de relever les caractéristiques suivantes : · dans l'enseignement primaire, la dépense publique par élève dans les pays d'ASS est comparable à la moyenne des autres groupes de pays, qui est généralement comprise entre 11 et 15 % du PIB par habitant ; Tableau 6.1 Coûts unitaires par niveau d'éducation, Afrique subsaharienne et autres groupes de pays, vers 2005 Dépense publique par élève en pourcentage du PIB par habitant Secondaire Premier Second Ratio Ratio cycle du cycle du secondaire/ supérieur/ Primaire secondaire secondaire Moyenne Supérieur primaire primaire Pays à faible revenu1 ASS 11 33 60 40 370 3,7 34 Autres régions 11 ­ ­ 12 53 1,1 5 Pays à revenu intermédiaire2 ASS 15 ­ ­ 27 200 1,8 13 Autres régions 14 ­ ­ 15 34 1,1 2 Source : les données relatives aux pays d'ASS à faible revenu sont extraites de la base de données compilée pour cette étude. Les données relatives aux autres pays et régions proviennent de l'ISU et d'EdStats. Note : voir aussi le tableau annexe 5 et le tableau annexe 8 pour de plus amples informations sur l'organisation de l'enseigne- ment et la dépense par élève. 1 Pays remplissant les conditions d'obtention d'un prêt de l'AID. 2 Pays remplissant les conditions d'obtention d'un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 27 · dans l'enseignement secondaire, la dépense moyenne en ASS dans le second cycle est près de deux fois plus élevée que dans le premier cycle : 60 % du PIB par habitant contre 33 %2. La moyenne pour les deux cycles, de 40 % du PIB par habitant, est plus de trois fois supé- rieure à la moyenne des pays à faible revenu dans d'autres parties du monde en développement. Dans les pays d'ASS, la dépense publique par élève du secondaire est en moyenne 3,7 fois plus élevée que dans l'enseignement primaire ; · dans l'enseignement supérieur, la dépense moyenne en ASS est sen- siblement plus élevée que dans les niveaux inférieurs du système et très supérieure à la dépense moyenne des autres groupes de pays. Les pays d'ASS dépensent en moyenne 34 fois plus pour un élève inscrit dans l'enseignement supérieur que pour un élève scolarisé dans le pri- maire ; le coefficient correspondant est de cinq dans les pays à faible revenu hors ASS et de 13 dans les pays d'ASS à revenu intermédiaire. Les systèmes éducatifs africains se distinguent des autres par le niveau globalement élevé de la dépense publique par élève dans le secondaire et plus encore dans l'enseignement supérieur. Ce coût élevé, qui est un des facteurs explicatifs de l'extension relativement modeste de l'enseigne- ment post-primaire dans la région, posera d'importantes difficultés à son développement dans les années à venir. Pour alléger cette contrainte à l'expansion, il est vital de comprendre les facteurs qui sont à l'origine du niveau élevé de la dépense par élève en ASS et, puisque l'essentiel de l'expansion dans la prochaine décennie concernera l'enseignement secondaire, il importe en particulier de comprendre les facteurs de coûts à ce niveau. Cette question est étudiée ci-après. COMPARAISON DES FACTEURS DE COÛTS DANS L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Le niveau de salaire des enseignants, l'utilisation de leur temps d'ins- truction et le montant alloué aux dépenses courantes autres que la rému- nération des enseignants sont des composantes importantes de la dépense publique par élève. C'est donc sur ces variables que se concen- trent les choix politiques. Pour évaluer les options à cet égard, l'une des principales difficultés est d'identifier les valeurs de référence appropriées, qui correspondraient à des normes raisonnables. Pour explorer ces questions, considérons tout d'abord les données relatives aux principaux facteurs de coûts du tableau 6.2 qui, pour des rai- sons d'espace, ne présente que la moyenne des 33 pays d'ASS et les chiffres 28 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne Tableau 6.2 Caractéristiques et coûts de l'organisation scolaire dans l'enseignement secondaire Part de la Salaire dépense moyen courante des enseignants Élèves par Élèves Enseignants hors salaires Coût unitaire (en multiple enseignant par classe par classe des enseignants (en multiple du PIB/hab.) (1) (2) (ratio (2)/(1)) (%) du PIB/hab.) Premier cycle du secondaire Burkina Faso 9,3 50,0 75,0 1,5 60,4 0,47 Burundi 9,3 20,5 42,4 2,1 29,1 0,64 Cameroun 6,5 31,1 40,3 1,3 34,3 0,32 Éthiopie 8,1 48,3 67,8 1,4 18,6 0,21 Guinée 2,9 47,6 88,9 1,9 44,0 0,11 Malawi 7,7 26,3 50,0 1,9 40,0 0,49 Ouganda 7,4 6,8 15,2 2,2 25,1 1,45 Togo 8,7 54,2 87,9 1,6 13,6 0,19 Moyenne 33 pays 6,0 35,5 53,5 1,6 38,0 0,33 Second cycle du secondaire Burkina Faso 13,0 39,0 52,0 1,3 48,0 0,64 Burundi 11,0 16,4 32,4 2,0 72,0 2,40 Cameroun 6,8 29,1 36,4 1,3 36,5 0,37 Éthiopie 11,9 50,3 81,7 1,6 40,5 0,40 Guinée 2,9 52,3 95,0 1,8 41,0 0,09 Malawi 7,7 26,3 50,0 1,9 40,0 0,49 Ouganda 7,4 6,8 15,2 2,2 25,1 1,45 Togo 9,0 33,3 62,4 1,9 15,9 0,32 Moyenne 33 pays 7,4 27,1 45,7 1,8 39,9 0,60 Source : voir tableau annexe B.3 et tableau annexe B.4. correspondants pour une sélection de pays de l'échantillon3. On relève immédiatement que la moyenne régionale masque des modes d'organi- sation extrêmement diversifiés. En effet, l'effectif moyen par classe peut aller d'un peu moins de 20 à plus de 80, le salaire moyen d'un enseignant peut représenter entre deux et plus de neuf fois le PIB par habitant, et la part de la dépense allouée aux dépenses hors salaires des enseignants en pourcentage de la dépense totale courante peut aller de 15 à 60 %. Une aussi grande diversité des situations nationales indique qu'il n'y a pas de dispositif organisationnel type correspondant à des appellations aussi génériques que « premier cycle du secondaire » ou « second cycle du secondaire ». En d'autres termes, les pays disposent bel et bien d'une Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 29 marge de manoeuvre appréciable dans le choix de l'organisation des ser- vices d'éducation. La grande diversité des conditions d'enseignement permet de penser que le développement de l'enseignement secondaire posera moins de problèmes dans certains pays que dans d'autres. La charge financière pour l'État sera a priori plus supportable lorsque les choix organisation- nels actuels favorisent déjà des niveaux plus modestes de dépense par élève. Cependant, des coûts plus bas ne sont pas nécessairement opti- maux car ils peuvent supposer qu'on a accepté des classes très nom- breuses (par exemple 80 élèves par classe voire davantage). Un défi important pour les décideurs politiques est donc d'identifier des valeurs de référence appropriées pour les facteurs de coûts afin de placer le déve- loppement du sous-secteur sur une voie pérenne avec des conditions d'enseignement raisonnables. L'expérience d'autres pays en développe- ment qui ont réussi à réaliser une croissance pérenne de leur système d'enseignement secondaire peut être utile sur ce plan. Le tableau 6.3 présente des données comparatives sur les principaux facteurs de coûts. Il montre qu'en ce qui concerne le ratio élèves par enseignant, la moyenne de l'ASS (31,4) est comparable à celle des pays à faible revenu d'autres régions du monde (29,8), mais très supérieure au ratio proche de 20 des pays à revenu intermédiaire d'Afrique et d'ailleurs. S'agissant des salaires des enseignants, la différence entre l'ASS et d'autres pays est particulièrement frappante. En ASS, les salaires représentent en moyenne 6,0 fois le revenu par habitant dans le premier cycle du secondaire et 7,4 fois dans le second cycle du secondaire (soit une moyenne de 6,5 fois pour les deux cycles pris ensemble). Le chiffre correspondant est de 3,8 dans les pays africains à revenu intermédiaire, 2,8 dans les pays non africains à faible revenu et 2,4 dans les pays à revenu intermédiaire non africains. Ainsi, lorsque les salaires sont exprimés en unités de PIB par habitant, la moyenne des pays africains à faible revenu est 2,4 fois plus élevée que dans les pays à faible revenu d'autres régions du monde. Ces comparaisons permettent d'étalonner la valeur des paramètres de coûts dans le modèle de simulation. VALEURS DE RÉFÉRENCE DES FACTEURS DE COÛTS DANS L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE L'intérêt des valeurs de référence pour l'exercice de simulation tient essentiellement à deux aspects. D'une part, comme alternatives aux valeurs actuelles des facteurs de coûts, elles apportent une dimension prospective raisonnable à l'évaluation des options politiques en matière de gestion des coûts. D'autre part, elles sont extrêmement pertinentes 30 Tableau 6.3 Comparaison de la couverture et de l'organisation de l'enseignement secondaire, Afrique subsaharienne et autres groupes de pays, vers 2005 Déterminants du niveau de dépense par élève Contexte TBS Salaire moyen Coût unitaire PIB par hab. 1er cycle du 2d cycle du Part du Proportion de des enseignant (en multiple (dollars de secondaire secondaire secteur privé redoublants Élèves/ (en multiple du du PIB par 2003) (%) (%) (%) (%) enseignant PIB par hab.) hab.) Pays à faible revenu1 ASS 320 32,7 13,8 19,8 13,2 31,4 6,5 0,40 Autres régions 734 73,5 46,3 38,6 4,9 29,8 2,8 0,12 Pays à revenu intermédiaire2 ASS 3 182 81,6 57,1 21,2 8,8 21,0 3,8 0,27 Autres régions 2 477 88,0 58,5 22,4 5,3 19,1 2,4 0,15 Source : les données relatives aux pays d'ASS à faible revenu sont extraites de la base de données compilée pour cette étude. Les données relatives aux autres pays et régions proviennent de l'ISU et d'EdStats. 1 Pays remplissant les conditions d'obtention d'un prêt de l'AID. 2 Pays remplissant les conditions d'obtention d'un prêt de la BIRD. Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 31 pour les 33 pays d'ASS à faible revenu car pour atteindre leurs objectifs éducatifs, la plupart d'entre eux ­ sinon tous ­ auront besoin d'une aide extérieure en complément de leurs ressources internes. Dans ce contexte, un cadre de référence apporte un éclairage explicite sur les questions d'ef- ficience et donne aux organismes bailleurs de fonds une aune, parmi d'autres, pour s'assurer que le secteur éducatif utilise l'argent du contri- buable de manière raisonnablement efficiente. Enfin, les valeurs de réfé- rence servent de base pour évaluer équitablement les niveaux d'aide appropriés à apporter aux différents pays et pour réduire le risque d'une allocation excessive aux pays dont l'organisation des services est ineffi- ciente aux dépens d'autres pays dotés de systèmes plus économes. Les considérations qui précèdent incitent à adopter une approche comparable à la démarche retenue dans l'IMOA-EPT, qui suppose d'at- tribuer des valeurs de référence indicatives à un ensemble de paramètres d'organisation des services éducatifs qui déterminent les coûts4. Rappe- lons ici que le cadre indicatif vise avant tout à fixer une référence objec- tive pour l'évaluation des options politiques en matière éducative. Son principal intérêt est d'attirer l'attention sur les aspects structurels les plus critiques susceptibles de faire obstacle au développement du secteur. C'est donc un outil d'analyse destiné à guider l'élaboration des poli- tiques plutôt qu'à identifier une conditionnalité spécifique à imposer aux pays bénéficiaires de l'aide. Étant donné la grande hétérogénéité des situations initiales et des contraintes budgétaires qui pèsent sur le secteur de l'éducation dans les 33 pays d'ASS examinés dans cette étude, il pourrait être tentant d'arguer contre l'application d'un cadre de référence unique à tous les pays. Pour- tant, la diversité des situations nationales est aussi un solide argument en faveur de l'application d'un cadre unique pour systématiser les discus- sions politiques. Afin de concilier ces deux points de vue, on a construit deux cadres de référence applicables à l'organisation des services dans l'enseignement secondaire. Le premier pourrait être qualifié de « géné- reux », les valeurs des paramètres étant compatibles avec des conditions de scolarisation relativement favorables, tandis que le second pourrait être décrit comme « spartiate » ou économe, les valeurs des paramètres correspondant à des conditions de scolarisation plus économiques mais toujours acceptables. En naviguant entre ces deux ensembles de valeurs, il est possible d'adapter l'exercice de simulation au contexte propre à chaque pays. Naturellement, les valeurs attribuées aux paramètres ont des implications différentes en termes de coûts et de budget. Afin de caractériser ces deux cadres indicatifs, les valeurs correspon- dantes des variables clés du modèle de simulation sont présentées au 32 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne tableau 6.4. Elles sont organisées et examinées ci-dessous comme suit : (a) l'organisation de l'offre, qui est définie par trois variables ; (b) le niveau de salaire des enseignants ; (c) la part de la dépense affectée aux dépenses hors salaires des enseignants ; et (d) le taux de redoublement. ORGANISATION DES SERVICES Les trois variables sont les suivantes : (i) nombre moyen d'élèves par classe ou par groupe pédagogique ; (ii) nombre hebdomadaire d'heures de cours des élèves ; et (iii) nombre hebdomadaire d'heures de cours des enseignants. Ces trois variables ont une relation algébrique avec le ratio élèves par enseignant5, mais parce qu'elles correspondent à des leviers d'action politique sur lesquels les décideurs peuvent agir plus directe- ment que sur le ratio élèves par enseignant, c'est à ces variables que le modèle de simulation attribue des valeurs. Le modèle applique les valeurs suivantes : · dans le premier cycle du secondaire, les valeurs du scénario « généreux » sont les suivantes : 40 élèves par classe (mieux que la moyenne actuelle en ASS, qui est de 54) ; 28 heures de cours par semaine pour les élèves et 18 heures d'enseignement par semaine pour les professeurs. Le ratio élèves par enseignant implicite ressort ainsi à 25,7 (alors que la moyenne en ASS est de 35,5 dans l'année de Tableau 6.4 Cadre indicatif de l'organisation des services dans le secondaire 1er cycle du secondaire 2d cycle du secondaire Généreux Spartiate Généreux Spartiate Organisation des services Nombre d'élèves par classe 40 50 40 45 Nombre d'heures de cours hebdomadaires (élèves) 28 25 30 27 Nombre d'heures de cours hebdomadaires (enseignants) 18 21 16 18 Nombre d'élèves par enseignant 25,7 42,0 21,3 30,0 Salaire moyen des enseignants (multiple du PIB par habitant) 5,0 4,6 6,5 5,6 Dépense hors salaires des enseignants (%) 45 38 50 42 Pourcentage de redoublants 10 10 10 10 Coût unitaire (en % du PIB par habitant) 35,4 17,7 60,9 32,2 Source : construction des auteurs. Note : ce paramètre correspond à la valeur « de base » du coût unitaire avant tout ajustement en fonction du niveau du PIB, de la dimension géographique (urbain/rural) ou de la stimulation de la demande. Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 33 référence). Dans le scénario « spartiate », les valeurs suivantes ont été retenues : 50 élèves par classe (ce qui est toujours mieux que la moyenne actuelle), 25 heures de cours par semaine pour les élèves et 21 heures d'enseignement par semaine pour les professeurs. Le ratio élèves par enseignant ressort alors à 42,0, ce qui est légèrement supé- rieur à la moyenne de l'ASS dans le premier cycle du secondaire (35,5) mais inférieur à la moyenne de l'ASS dans le primaire (46)6. Les valeurs retenues pour le nombre d'heures de cours hebdoma- daires et le nombre d'heures d'enseignement dans les deux scénarios se situent dans la fourchette des valeurs observées dans les pays d'ASS et sont raisonnables en valeur absolue ; · dans le second cycle du secondaire, les valeurs des paramètres indi- quées dans le tableau demandent généralement plus de ressources que dans le cycle précédent, avec un ratio élèves par enseignant de 21,3 dans le scénario « généreux » et de 30,0 dans le scénario « spar- tiate » pour une moyenne actuelle en ASS de 27,1. La taille de classe est de respectivement 40 et 45 dans ces deux scénarios, pour une moyenne de 45,7 en ASS dans l'année de référence. Comme dans les scénarios applicables au premier cycle du secondaire, les hypothèses relatives au nombre d'heures de cours des élèves et des enseignants se situent dans la fourchette des pratiques actuelles observées dans l'échantillon de 33 pays. NIVEAU DE SALAIRE DES ENSEIGNANTS Comme nous l'avons évoqué plus haut, cette variable pose un sérieux défi dans la plupart des pays d'ASS en raison de ses implications en matière de coût des services d'éducation. Le salaire annuel moyen des enseignants est égal à 6,0 fois le PIB par habitant dans le premier cycle du secondaire et à 7,4 dans le second cycle du secondaire, soit une moyenne de 6,5 pour les deux cycles confondus. Le ratio correspondant est de 2,8 dans les pays à faible revenu non africains et de 2,4 dans les pays à revenu intermédiaire non africains. Après retraitement de ces deux derniers ratios ­ 2,8 et 2,4 ­ en fonction du revenu en ASS, le coût moyen du salaire des enseignants s'établit à environ 3,6 fois le PIB par habitant7. Actuellement, les salaires des enseignants du secondaire en ASS sont supérieurs d'environ 80 % à ce niveau. Ainsi, même après ajustement pour tenir compte des différences de PIB par habitant, la valeur absolue du salaire ainsi obtenue serait encore trop faible (c'est-à-dire trop éloi- gnée de la situation actuelle) pour constituer une option politique réa- liste pour les années à venir. 34 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne Une autre approche pour établir les valeurs de cette variable consiste à la rapprocher des salaires des enseignants du primaire. Dans le cadre de référence indicatif de l'IMOA-EPT, les salaires des enseignants du pri- maire sont fixés à 3,5 fois le PIB par habitant. En postulant que les ensei- gnants du premier cycle du secondaire ont accompli trois années d'études de plus que les enseignants du primaire et que le taux de ren- dement privé de chaque année d'études supplémentaire est de 12 % ­ un taux tout à fait raisonnable ­ le salaire des enseignants du premier cycle du secondaire serait supérieur d'environ 40 %, soit 4,9 fois le PIB par habitant. De même, si les enseignants du second cycle du secondaire ont accompli cinq années d'études de plus que les enseignants du primaire, leur salaire serait supérieur de 76 %, soit 6,2 fois le PIB par habitant8. Compte tenu de ces références et aux fins de l'exercice de simulation, les hypothèses sont les suivantes : dans le scénario « généreux », le salaire des enseignants est égal à 5 fois le PIB par habitant pour le premier cycle du secondaire et à 6,5 fois pour le second cycle du secondaire ; dans le scé- nario « spartiate », les ratios correspondants sont de respectivement 4,6 et 5,6 fois le niveau de PIB par habitant des différents pays. DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT HORS SALAIRES DES ENSEIGNANTS9 Les valeurs attribuées à cette variable dans les scénarios de simulation se basent sur la fourchette observée dans les 33 pays d'ASS. En moyenne, les moyens mis en oeuvre hors salaires des enseignants représentent environ 38 % des dépenses de fonctionnement totales dans le premier cycle du secondaire et 40 % dans le second cycle du secondaire, mais on observe une variance importante autour de ces moyennes. Dans le scéna- rio « généreux », la valeur attribuée à cette variable est de 45 % dans le pre- mier cycle du secondaire et de 50 % dans le second cycle. Dans le scénario « spartiate », ces chiffres s'établissent respectivement à 38 et 42 %. TAUX DE REDOUBLEMENT Cette variable est sans effet sur le coût unitaire, mais elle a des implica- tions budgétaires car plus elle est élevée, plus nombreux sont les élèves qui restent dans le système et plus le budget de fonctionnement est élevé. Le taux de redoublement augmente depuis quelques années en ASS et s'établit aujourd'hui à environ 13 % en moyenne pour les deux cycles du secondaire. Ce taux est voisin de 5 % dans les pays non africains et infé- rieur à 9 % dans les pays africains à revenu intermédiaire. Par souci de simplicité, l'exercice de simulation suppose un taux de 10 % pour les Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 35 deux cycles du secondaire, tant pour le scénario « généreux » que pour le scénario « spartiate ». La dépense moyenne par élève résultant des combinaisons de choix politiques analysés plus haut est indiquée à la dernière ligne du tableau. Dans le scénario « généreux », elle est égale à 0,354 fois le PIB par habitant dans le premier cycle du secondaire et à 0,609 fois le PIB par habitant dans le second cycle. Les valeurs moyennes correspon- dantes du scénario « spartiate » sont de respectivement 0,177 et 0,322 fois. Ces résultats indiquent que si les conditions de scolarisation sont nécessairement moins confortables dans le scénario « spartiate », les inconvénients ne sont pas considérables car les différences sur chacun des paramètres d'organisation scolaire (niveau de salaire, taille des divisions pédagogiques et dépenses courantes hors rémunération des enseignants) entre les deux scénarios sont relativement modérées10. Pourtant, l'effet combiné de choix économes sur les trois dimensions est important : la dépense par élève dans le scénario « spartiate » est en moyenne deux fois moins élevée que dans le scénario « généreux »11. HYPOTHÈSES DE COÛTS POUR L'ENSEIGNEMENT ET LA FORMATION TECHNIQUES ET PROFESSIONNELS Les hypothèses de coûts dans l'enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) et l'enseignement supérieur (analysé à la sec- tion suivante) s'écartent de l'approche factorielle détaillée adoptée pour les deux cycles du secondaire. Par souci de simplicité, elles sont liées par un ratio proportionnel aux hypothèses de coûts retenues dans l'ensei- gnement secondaire et aux coûts observés dans d'autres pays. S'agissant de l'EFTP, le modèle de simulation différencie deux types d'activités : (i) les formations formelles, généralement dispensées en établissement, qui sont conçues comme des offres parallèles aux filières académiques ou générales ; et (ii) les formations professionnelles d'in- sertion, généralement de courte durée, qui sont proposées à la fin du pri- maire et du premier cycle du secondaire et qui visent principalement à faciliter l'insertion des jeunes dans la vie active. Ce dernier type d'activités d'EFTP a un double objectif : (i) doter les jeunes (dont la plupart tra- vailleront dans le secteur informel de l'économie) de compétences pra- tiques au début de leur vie professionnelle dans l'espoir d'améliorer leur productivité sur le marché du travail ; et (ii) alléger les pressions sur les niveaux supérieurs du système en offrant des solutions positives aux jeunes qui, à défaut, pourraient souhaiter poursuivre leurs études dans le système formel. 36 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne Aux fins des simulations effectuées dans cette étude, un seul jeu de paramètres de coûts de l'EFTP a été retenu. Cette stratégie d'analyse sim- plifie la présentation sans compromettre les résultats. Selon les informa- tions disponibles (qui concernent principalement le premier type de for- mations analysées plus haut), la dépense moyenne par élève dans l'EFTP est généralement trois fois supérieure à la dépense par élève dans les filières générales. Sur cette base, les simulations supposent la structure de coûts suivante pour les formations d'EFTP formelles : 1,2 fois le PIB par habitant pour les formations dispensées dans le premier cycle du secondaire ; et 1,7 fois le PIB par habitant pour celles qui sont proposées au niveau du second cycle du secondaire. En ce qui concerne les formations courtes d'insertion relevant de l'EFTP, on dispose de très peu de données sur les coûts, l'une des raisons en étant que peu de pays proposent en fait ce type de cursus aujour- d'hui. Pour les besoins des simulations, nous retenons les hypothèses suivantes : 0,6 fois le PIB par habitant pour les formations dispensées à la fin du primaire et 0,8 fois le PIB par habitant pour celles qui sont proposées à la fin du premier cycle du secondaire. HYPOTHÈSES DE COÛTS POUR L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Le choix de coûts de référence pour les 33 pays d'ASS se heurte immédia- tement à deux difficultés : · coûts beaucoup plus élevés en ASS relativement au PIB par habi- tant. Pour les 33 pays d'ASS, la dépense moyenne par étudiant dans l'enseignement supérieur ressort à 3,7 fois le PIB par habitant, contre 0,54 fois dans les pays non africains à faible revenu et 2,0 fois dans les pays d'ASS à revenu intermédiaire. Ces comparaisons indiquent que certains facteurs de coûts sont propres à l'Afrique. Bien que les coûts élevés en ASS ne soient ni inévitables ni souhaitables, il ne serait pas réaliste de ne pas en tenir compte dans la détermination de la valeur de référence de l'exercice de simulation ; · forte hétérogénéité de la dépense publique par élève d'un pays à l'autre. Parmi les 33 pays d'ASS, ceux dont la dépense par étudiant est la plus faible n'assurent pas un niveau de financement suffisant pour garantir un enseignement d'une qualité raisonnable, tandis que ceux dont la dépense est la plus forte ont probablement un système carac- térisé par une faible efficience. Les données relatives aux 33 pays offrent donc une base incertaine pour la sélection d'une valeur de référence appropriée. Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 37 Au vu des observations qui précèdent, un compromis raisonnable consisterait à prendre pour valeur de référence le coût unitaire des pays d'Afrique à revenu intermédiaire ­ soit 2,0 fois le PIB par habitant ­ vers laquelle tous les pays convergeraient en 2020. Cette moyenne comprend les coûts de fonctionnement des structures d'enseignement et les services d'aide sociale aux étudiants. Outre l'attribution de valeurs de référence à la dépense moyenne par étudiant, le modèle de simulation différencie la dépense par filière d'études. Pour les besoins de cette étude, trois grandes filières sont défi- nies : (a) sciences humaines et sociales ; (b) sciences ; et (c) filières pro- fessionnelles12. À partir des données nationales disponibles, le modèle de simulation suppose la distribution suivante des étudiants entre ces trois domaines : 60 %, 15 % et 25 %, respectivement. En combinant ces informations aux données disponibles sur les structures de coûts affé- rentes pour les 33 pays, la simulation attribue les valeurs suivantes aux différents coûts par domaine d'études (en unités de PIB par habitant) : 1,5 fois pour les sciences humaines et sociales ; 2,4 fois pour les sciences ; et 2,9 fois pour les filières professionnelles. Ces hypothèses concordent avec la dépense moyenne globale, de 2,0 fois le PIB par habitant. TRAITEMENT DES COÛTS D'INVESTISSEMENT Le modèle de simulation calcule également les coûts d'investissement dans les différents scénarios, mais seulement ceux qui sont associés à la construction de classes dans les établissements d'enseignement primaire et secondaire pour accueillir le nombre croissant d'élèves inscrits dans ces cycles. Il ne comprend pas les autres coûts d'investissement ou de Tableau 6.5 Cadre indicatif établi pour l'organisation des services dans l'EFTP et l'enseignement supérieur 2d cycle du Enseignement 1er cycle du secondaire secondaire supérieur Formations Formations Sciences courtes courtes hum. et Filières. EFTP d'insertion EFTP d'insertion sociales Sciences prof. Total Distribution des étudiants ­ ­ ­ ­ 60% 15% 25% 100% Coût unitaire (en multiple du PIB/hab.) 1,2 0,6 1,7 0,8 1,5 2,4 2,9 2,0 Source : construction des auteurs. 38 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne développement, tels ceux qui concernent l'école maternelle, la formation des enseignants, l'ETFP ou l'enseignement supérieur. Dans le modèle, les coûts d'investissement sont simplement fonction (i) du choix du scéna- rio de scolarisation (SS-1 à SS-5), (ii) de la taille des classes et (iii) du coût de construction unitaire. En ce qui concerne l'effectif des classes, une valeur de référence de 40 élèves par classe est retenue pour l'enseignement primaire ; dans l'en- seignement secondaire de premier et de second degrés, la taille des classes est fixée à 40 élèves dans l'option « généreuse », tandis qu'elle est portée à 50 élèves pour le premier cycle et à 45 élèves pour le second cycle dans l'option « spartiate »13. Les coûts de construction unitaires par classe (meublée et équipée) sont fixés à 12 000 dollars pour les établis- sements du primaire et à 16 000 dollars pour les établissements du secondaire, quel que soit le cycle. FLEXIBILITÉ ACCRUE DU CADRE INDICATIF Dans le contexte de l'IMOA-EPT, un cadre indicatif a été utilisé pour éva- luer le coût de la réalisation de l'OMD d'accès universel à un cycle com- plet d'enseignement primaire. L'expérience acquise avec ce cadre indique que si l'application de valeurs de référence standard a permis de rationa- liser l'analyse dans de nombreux pays, une certaine flexibilité des valeurs de référence, en particulier pour tenir compte des différences de déve- loppement économique entre pays, aurait pu rendre cet exercice plus utile encore. L'application d'un ensemble unique de valeurs de référence s'est révélée particulièrement problématique pour les salaires des ensei- gnants qui, pour le primaire et dans le cadre de l'IMOA, avaient une valeur fixe moyenne de ­3,5 fois le PIB par habitant ­ quel que soit le niveau de PIB par habitant du pays ; cela s'est révélé inadapté au cas des pays les plus pauvres. En effet, lorsque le PIB par habitant était inférieur ou égal à 100 dollars, le salaire en valeur absolue résultant de ce ratio était en fait inférieur au seuil de pauvreté dans de nombreux pays. Comme le cadre indicatif de l'IMOA, cette étude retient un ensemble de valeurs de référence en partant du principe qu'il constitue une base satisfaisante pour évaluer les déficits de financement aux fins d'une aide extérieure éventuelle ­ mais des fonctionnalités importantes ont été inté- grées pour donner plus de flexibilité. En matière de coûts en particulier, outre la possibilité de naviguer entre deux jeux de valeurs pour l'organisa- tion des services, le modèle de simulation autorise des ajustements en fonction des situations nationales en termes de PIB par habitant et de la distribution de la population entre zones urbaines et rurales, laquelle peut Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 39 affecter le coût des services et exiger des interventions du côté de la demande pour scolariser les populations d'enfants non encore scolarisés14. Ces fonctionnalités sont brièvement expliquées ci-après. AJUSTEMENT DU SALAIRE DE RÉFÉRENCE DES ENSEIGNANTS LORSQUE LE PIB EST PARTICULIÈREMENT ÉLEVÉ OU FAIBLE Dans le cadre des simulations, le salaire des enseignants est exprimé en unités de PIB par habitant afin d'éviter la complication inhérente à la for- mulation d'hypothèses d'inflation des prix sur l'horizon long envisagé ici, mais aussi pour que la rémunération des enseignants augmente au fur et à mesure que les pays deviennent plus riches. L'analyse des don- nées disponibles sur les salaires des enseignants indique que cette variable est liée de façon négative au PIB par habitant lorsqu'elle est exprimée en unités de PIB par habitant, bien qu'elle lui soit liée de façon positive lorsqu'elle est exprimée en valeur absolue (voir annexe A pour un complément d'analyse sur ce point et ses implications). Cette relation statistique a été utilisée ici pour adapter la valeur théorique des salaires des enseignants au PIB par habitant d'un pays. S'agissant du primaire, le salaire de référence est fixé à 3,0 fois le PIB par habitant lorsque ce dernier est supérieur à 600 dollars, à 3,5 fois le PIB par habitant lorsque ce dernier est compris dans une fourchette de 300 à 600 dollars ; dans ce dernier groupe, le salaire de référence est porté à 3,6, 3,9 et 4,2 fois le PIB par habitant lorsque celui-ci est respec- tivement égal à 250, 150 et 100 dollars (aux prix de 2000). Concernant le secondaire, le salaire de référence pour les pays les plus pauvres (c'est- à-dire ceux dont le PIB par habitant ne dépasse pas 250 dollars) est relevé dans les mêmes proportions au-dessus de la valeur de référence des autres pays15. De même, pour les pays dont le PIB par habitant est supé- rieur à 600 dollars, le salaire des enseignants du premier cycle du secon- daire (exprimé en unités de PIB par habitant) est abaissé par rapport à la valeur de référence standard16. En ce qui concerne l'EFTP et l'enseignement supérieur, le salaire des enseignants n'est pas une variable distincte ; le coût unitaire sert de valeur agrégée pour représenter le coût des services. Pour l'EFTP, cette variable est rattachée à la variable correspondante pour l'enseignement secondaire, ce qui implique qu'un ajustement est opéré pour les pays les plus pauvres suivant le mécanisme expliqué plus haut. Pour l'enseigne- ment supérieur, la valeur de référence de la dépense par étudiant est fixée à 2,0 fois le PIB par habitant. Pour les pays les plus pauvres, on applique un ratio plus élevé tenant compte du fait qu'une part importante de la 40 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne dépense à ce niveau d'éducation concerne des ressources dont le prix est fixé sur des marchés régionaux (le personnel universitaire par exemple) ou même acheté en devises étrangères et donc relativement plus coûteux pour les pays les plus pauvres (livres, ordinateurs, consommables de laboratoire, etc.)17,18. AJUSTEMENT DES VALEURS DE RÉFÉRENCE DES DÉPENSES COURANTES HORS SALAIRES DES ENSEIGNANTS Une difficulté inhérente à la sélection d'une valeur de référence appro- priée est que cette variable couvre des dépenses libellées en monnaie locale (par exemple, salaires du personnel administratif et consom- mables) et en devises étrangères (manuels scolaires, etc.). Cette variable étant exprimée dans le modèle de simulation en proportion du coût uni- taire total, elle est effectivement rattachée au niveau de salaire des ensei- gnants. Puisque cette dernière variable ­ lorsqu'elle est exprimée en valeur absolue ­ diminue avec le PIB du pays, il en résulte que plus le revenu du pays est faible, plus le montant en valeur absolue alloué aux dépenses hors salaires des enseignants est faible. Pour les pays les plus pauvres, le montant ainsi déduit ne permet pas d'acquérir sur les mar- chés internationaux certains produits qui sont nécessaires pour fournir des services de qualité raisonnable. C'est pourquoi, pour ces pays, la valeur de référence des dépenses hors salaires est fixée en valeur absolue au montant calculé dans les pays dont le PIB par habitant est de 300 dol- lars (aux prix de 2000). AJUSTEMENT TENANT COMPTE DU COÛT MARGINAL CROISSANT DE LA SCOLARISATION DES POPULATIONS RURALES L'universalisation de la couverture dans le primaire et, de plus en plus, dans le premier cycle du secondaire étant un objectif commun à de nom- breux pays, il convient de tenir compte explicitement des coûts margi- naux croissants qu'implique l'extension de la couverture scolaire au pro- fit des populations rurales, car la majeure partie de la population non scolarisée vit en zone rurale19. Considérons d'abord les deux observa- tions suivantes sur les profils de scolarisation en zone urbaine et rurale dans notre échantillon de 33 pays : · la proportion urbaine de la population d'âge scolaire est actuellement d'environ 30 % en moyenne dans l'échantillon, mais la fourchette va de Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 41 moins de 20 % au Burundi ou au Burkina Faso, à environ 50 % en République du Congo et en Gambie ; · la couverture du système éducatif est généralement très inférieure en zone rurale à ce qu'elle est en zone urbaine, tant dans le primaire que dans le premier cycle du secondaire. Dans le premier cycle du secondaire par exemple, le taux brut de scolarisation moyen est de 66,5 % en zone urbaine, mais de seulement 22,2 % en zone rurale. On observe les fortes variations habituelles d'un pays à l'autre20. Ces observations et une analyse complémentaire des données dispo- nibles impliquent qu'en moyenne, environ 80 % de la population d'âge primaire non scolarisée vit en zone rurale. La même analyse pour le pre- mier cycle du secondaire indique un taux encore plus élevé de 85 %. Bien que cette proportion varie autour de la moyenne régionale, il s'avère que dans tous les pays de l'échantillon, les ruraux constituent la majorité des populations non scolarisées. Si l'objectif est d'universaliser l'enseignement primaire et le premier cycle secondaire, il convient que le coût de l'extension des services aux populations rurales soit intégré plus explicitement au modèle de simu- lation. Pour l'enseignement primaire, l'analyse des économies d'échelle dans l'offre de services pour 16 des 33 pays de l'échantillon montre que le coût par élève scolarisé dans un établissement de 100 élèves est supé- rieur de 35 % en moyenne à celui d'un établissement accueillant 300 élèves, et qu'il est en moyenne plus élevé d'environ 25 % dans les établissement ruraux que dans les établissements urbains. Dans le pre- mier cycle du secondaire, les économies d'échelle sont plus marquées, le coût d'un élève scolarisé dans un établissement de 120 élèves dépassant de 70 % le coût d'un élève scolarisé dans un établissement accueillant 400 élèves. Ces écarts dans la dépense unitaire entre établissements de taille différente résultent des coûts fixes et du recours à des enseignants spécialisés qui, en raison de programmes également très spécialisés, ne peuvent effectuer un service complet d'enseignement dans les petits éta- blissements. On observe là aussi d'importantes variations autour de ces moyennes régionales. Dans le premier cycle du secondaire, l'écart entre deux établissements, l'un de 120 élèves et l'autre de 400 élèves, peut aller d'un facteur de 1,15 dans certains pays à 2,40 dans d'autres21. MODULE « ENSEIGNEMENT PRIMAIRE » Pour le module « enseignement primaire » du modèle de simulation, nous avons retenu le ratio élèves par enseignant du cadre indicatif de l'IMOA-EPT (40:1), cela principalement parce que compte tenu de la 42 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne taille déjà importante du système dans de nombreux pays, il convient de ménager une marge suffisante autour de cette moyenne pour accommo- der de manière pragmatique des ratios (légèrement) inférieurs en milieu rural ou dans les zones faiblement peuplées tout en tolérant des ratios (légèrement) supérieurs dans les zones plus peuplées. En revanche, l'exercice de simulation relève la valeur indicative de 3,5 fois le PIB par habitant fixée par l'IMOA pour le salaire des enseignants. L'expérience montre que pour attirer les populations résiduelles non scolarisées, il faut affecter des enseignants dans les établissements ruraux isolés. En pratique, il arrive qu'à défaut d'incitations supplémentaires, les ensei- gnants ne prennent pas leur poste ou n'y soient pas assidus. Face à cette difficulté, plusieurs pays (tels la Gambie, le Lesotho, etc.) ont pris des mesures. Évidemment, celles-ci doivent exclusivement cibler les localités où les postes sont difficiles à pourvoir et les incitations prévues doivent être suffisamment importantes pour attirer les enseignants. Compte tenu de l'expérience des pays qui se sont penchés sur ce problème, nous avons adapté les valeurs de référence des salaires en supposant que 15 % des enseignants en milieu rural bénéficieraient d'un supplément de salaire et que celui-ci se monterait en moyenne à 20 % du salaire standard. Enfin, l'exercice de simulation apporte un autre ajustement pour tenir compte des difficultés à toucher les populations non encore scolarisées lorsque la couverture s'approche de 100 %. Ces populations se composant géné- ralement des segments les plus pauvres et les plus traditionalistes de la société, il faut peut-être consentir un effort particulier pour les atteindre avec un service personnalisé. Le modèle de simulation autorise cette pos- sibilité en supposant que 10 % de la population rurale entre dans cette catégorie et que l'expansion de la couverture pour les atteindre impli- querait des services dont le coût est supérieur de 30 % à la dépense par élève standard pour le reste de la population. MODULE « PREMIER CYCLE DU SECONDAIRE » Pour le module « premier cycle du secondaire » du modèle de simulation, les valeurs de référence n'ont été ajustées que pour tenir compte des éco- nomies d'échelle dans l'organisation des services, cela afin de centrer l'analyse sur la source des coûts marginaux croissants du développe- ment de la scolarisation en zone rurale à ce niveau de scolarité. Pour maîtriser les coûts, les pays devront être attentifs à deux aspects des ser- vices : (a) l'organisation administrative et les fonctions d'appui pédago- gique dans les petits établissements (ruraux) ; et (b) la conception du curriculum et la polyvalence des enseignants. Bien que la capacité de Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 43 gestion de ces facteurs soit très différente d'un pays à l'autre, un principe fondamental de cette étude est que certaines approches sont clairement plus efficientes que d'autres et qu'il faut les préférer pour développer la couverture en milieu rural. Sans entrer dans le détail de la meilleure organisation des services éducatifs dans les petits établissements, l'ana- lyse des pratiques indique qu'il est possible, par une gestion avisée des ressources humaines (enseignants et non-enseignants), de limiter le coût par élève dans les petits établissements (ruraux) à un maximum de 1,3 fois celui des grands établissements urbains. Pour chaque pays, les simulations de coûts appliquent cette valeur de référence à la pro- portion estimative des petits établissements à chaque point temporel considéré. NOTES 1. On se bornera à noter ici que l'apprentissage des élèves fait l'objet de nom- breuses recherches poursuivies tant dans les pays développés que dans les pays en développement. Les résultats disponibles indiquent que si les établissements scolaires ne peuvent fonctionner sans un minimum de ressources, le lien entre les ressources et les acquisitions scolaires est faible dans le meilleur des cas. Les facteurs qui ont une influence importante sur la performance sont les comporte- ments des principaux personnels intervenant dans la fourniture des services édu- catifs ainsi que les dispositifs d'organisation, de gouvernance et de gestion du système (Hanushek et Wößmann, 2007). 2. Pour les pays hors Afrique subsaharienne, la plupart des données dispo- nibles proviennent de l'ISU. Cette source ne différencie pas toujours les deux cycles du secondaire. 3. Voir le tableau annexe B.3 et le tableau annexe B.4 pour les données rela- tives aux 33 pays d'ASS. 4. Le cadre indicatif de l'IMOA-EPT attribuait des valeurs de référence à sept indicateurs : part de l'éducation dans la dépense publique (environ 20 % du bud- get), part de l'enseignement primaire dans la dépense éducative (environ 50 % du budget de l'éducation), salaire des enseignants (environ 3,5 fois le PIB par habitant), nombre d'élèves par enseignant (environ 40:1), dépense hors salaires des enseignants (33 % des dépenses de fonctionnement), taux de redoublement moyen (10 % ou moins) et nombre annuel d'heures de cours (850 ou plus). Voir Bruns, Mingat et Rakotomalala (2003) pour plus d'informations sur la métho- dologie d'établissement de ces valeurs de référence. 5. Ratio élèves par enseignant = taille de classe x (nombre hebdomadaire d'heures de cours à assurer par les enseignants/nombre hebdomadaire d'heures de cours des élèves). 6. Voir le tableau annexe B.5 pour les données relatives à l'organisation de l'enseignement primaire et supérieur. 7. Sur la base d'une analyse de régression entre le salaire des enseignants et le PIB par habitant. Le PIB moyen par habitant dans les pays d'ASS à faible revenu 44 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne était égal à 320 dollars en 2003 contre 734 dollars dans les pays à faible revenu d'autres régions. 8. On peut également observer qu'actuellement, un enseignant de premier cycle du secondaire gagne en moyenne 40 % de plus qu'un enseignant du pri- maire, tandis que le chiffre correspondant est de 70 % pour un enseignant du second cycle du secondaire. Après application de ces coefficients à la valeur du cadre indicatif de l'IMOA-EPT pour l'enseignement primaire, le salaire des ensei- gnants s'établit à respectivement 4,9 et 6 fois le PIB par habitant dans les deux cycles du secondaire. Ces chiffres sont proches des valeurs obtenues par l'autre méthode. 9. Ces dépenses concernent les manuels, les matériels éducatifs pour les élèves et les enseignants, l'eau et l'électricité, l'entretien des bâtiments et du mobilier scolaires, la formation continue des enseignants, les frais de personnel d'appui administratif et pédagogique dans les écoles, les services centralisés et décentralisés ainsi que les dépenses de fonctionnement qui leur sont associées. 10. Les possibilités effectives de l'enseignement à distance devront également être exploitées. 11. On notera également que le cadre indicatif décrit des situations moyennes (c'est ce qui importe au plan financier), mais que sa mise en oeuvre peut intégrer des modulations autour de ces moyennes afin de tenir compte des spécificités locales ou régionales dans chaque pays. 12. Formation aux métiers d'ingénieur, technicien, médecin, pharmacien, journaliste, avocat, documentaliste, etc. 13. Voir aussi le tableau 6.4. 14. Une autre fonctionnalité qui aurait pu être ajoutée pour flexibiliser le modèle de simulation a trait à son module de mobilisation des ressources. Il semblerait en particulier opportun de lier la capacité d'un pays à mobiliser des ressources internes par des recettes fiscales à ses perspectives de croissance éco- nomique. On observe en effet que la base fiscale des pays et leur capacité à lever des recettes augmentent en même temps que leur économie croît et devient plus formalisée. Cette tendance est confortée par l'expérience de la plupart des pays. Cependant, dans les pays d'ASS non producteurs de pétrole dont le PIB par habitant est inférieur à 1 000 dollars, la relation est au mieux faible. En fait, une relation positive et significative entre le PIB par habitant et la capacité fiscale n'est observée que dans les économies matures. C'est pourquoi aucun ajuste- ment n'est apporté dans l'exercice de simulation aux variables relatives à la mobilisation des ressources. 15. L'annexe A présente la régression sur laquelle se fondent ces hypothèses. 16. L'annexe E indique les valeurs ajustées des salaires des enseignants et des coûts unitaires retenues dans les simulations pour chaque pays. 17. On suppose que la dépense par étudiant par domaine d'études conserve la même valeur relative que dans le tableau 6.5. 18. L'annexe E indique les coûts unitaires dans l'enseignement supérieur uti- lisés dans les simulations pour chaque pays. 19. Pour le second cycle du secondaire, l'idée est que les établissements res- teront situés principalement en zone urbaine. Cette idée ne s'applique pas aux établissements du premier cycle du secondaire, qui doivent rester proches des Qualité et accessibilité des services éducatifs et coûts unitaires · 45 populations concernées, en particulier dans l'objectif d'une forte augmentation de la couverture scolaire. 20. Voir, entre autres, Mingat et Ndem (2008). Ce travail analyse les écarts de scolarisation entre enfants urbains et enfants ruraux (mais aussi entre filles et gar- çons, riches et pauvres) à différents niveaux d'éducation dans plus de 30 pays de la région (profils de scolarisation) et les procédures suivies par plus de 20 pays pour organiser l'enseignement secondaire de premier cycle, avec des structures d'économies d'échelle très variables d'un pays à l'autre. 21. Ces différences tiennent pour partie au nombre de personnel administra- tif (un ou trois dans un établissement du premier cycle du secondaire accueillant 120 élèves) et pour partie i) au degré de polyvalence des enseignants dans diffé- rentes disciplines et ii) à l'organisation du contenu du curriculum. CHAPITRE 7 Évaluation du déficit de financement 'un des principaux objectifs des simulations est de déterminer le L montant d'aide extérieure dont les pays d'ASS pourraient avoir besoin pour atteindre leurs objectifs éducatifs. Le modèle comprend tous les niveaux et types d'enseignement afin de dresser un tableau complet du secteur, mais il s'attache plus particulièrement aux niveaux post-primaires du système. Les valeurs de référence indicatives examinées plus haut ont trait aux implications pour les coûts des choix politiques nationaux qui affectent l'évolution future des effectifs par niveau et type d'enseignement et de formation et qui influencent l'organisation des ser- vices. Dans ce chapitre, nous considérons les valeurs de référence des variables qui déterminent le volume des ressources publiques nationales mobilisées, ainsi que la répartition public-privé des financements. À partir de l'écart entre les coûts agrégés et les ressources que le pays est en mesure de mobiliser, on estime les déficits de ressources que les financements extérieurs pourraient contribuer à combler. VALEURS DE RÉFÉRENCE AFFECTANT LE VOLUME DES RESSOURCES PUBLIQUES ALLOUÉ À L'ÉDUCATION Les variables à considérer sont les suivantes : · recettes fiscales totales en pourcentage du PIB ; · part de l'éducation dans la dépense publique totale ; et · part de l'enseignement primaire dans la dépense publique d'éducation. Les valeurs de référence du cadre indicatif de l'IMOA-EPT demeurant pertinentes, nous les conservons dans le présent exercice. Pour la première variable en particulier, les valeurs de référence sont les suivantes : 14, 16 47 48 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne ou 18 % du PIB selon le niveau du PIB par habitant1. Pour la deuxième variable, trois valeurs de référence ont été utilisées (20, 23 ou 26 %), cha- cune correspondant à un scénario différent. Le modèle est structuré de façon que si la part de l'éducation dans la dépense publique globale dépasse 20 % (ce qui indique une forte priorité donnée à l'éducation), toutes les ressources mobilisées au-delà de cette valeur de référence sont allouées aux niveaux post-primaires. En ce qui concerne la troisième variable, la valeur de référence de l'IMOA-EPT de 50 % a été conservée pour le cycle primaire standard de 6 ans ; ce chiffre est ajusté en proportion dans les pays où le cycle est plus long. Enfin, compte tenu de la perspective sectorielle de cet exercice, le modèle intègre une variable représentative de la dépense publique allouée à l'enseignement préscolaire, dont la valeur de référence est fixée à 5 % de la dépense publique d'éducation. Ensemble, ces valeurs impli- quent une allocation effective d'au moins 45 % de la dépense publique d'éducation aux niveaux post-primaires dans la plupart des pays. VALEURS DE RÉFÉRENCE DE LA STRUCTURE PUBLIC-PRIVÉ DU FINANCEMENT DES DÉPENSES ÉDUCATIVES Quel que soit le pays, il y a toujours des familles qui préfèrent une éduca- tion privée pour leurs enfants et ont les moyens de la financer. En ASS, on compte en moyenne environ 10 % d'élèves inscrits dans des établisse- ments financés par des ressources privées dans le primaire, 20 % dans la filière générale du secondaire, 35 % dans la filière technique du secon- daire et 17 % dans l'enseignement supérieur2. Comme pour de nom- breux aspects de l'éducation en ASS, les 33 pays de notre échantillon offrent des situations très contrastées ; dans le premier cycle du secondaire, par exemple, la proportion d'élèves scolarisés dans des établissements privés va de 5 % ou moins au Lesotho, en Sierra Leone et en Zambie à plus de 45 % en Ouganda et au Rwanda. Étant donné la diversité des situations nationales, il est difficile de proposer un ensemble commun de valeurs de référence pour cette simu- lation. Deux principes de base, l'équité et l'efficacité économique, ont été pris en considération pour identifier les valeurs de référence retenues. Le premier est qu'une scolarisation universelle doit être gratuite pour les utilisateurs des services. Les considérations d'équité sont importantes ici, notamment parce que lorsque les parents doivent payer pour scolariser leurs enfants ­ même si les frais sont minimes ­ le coût peut suffire à exclure certains enfants, en particulier les filles et les enfants des ménages les plus pauvres. Le second principe est que les individus doivent assumer Évaluation du déficit de financement · 49 une part du coût de leur éducation lorsque les avantages en reviennent principalement à eux-mêmes et non à la société. Le fait que le rende- ment privé de l'éducation augmente généralement avec le niveau d'ins- truction plaide pour que les financements publics favorisent les niveaux d'instruction inférieurs, et l'importance des avantages sociaux découlant de l'enseignement de base (gains en matière de santé, espacement des naissances, alphabétisme, etc.) conforte cet argument. Partant de ces deux principes et des considérations propres aux cycles développées plus haut, les valeurs de référence suivantes ont été retenues dans les simulations. ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET PREMIER CYCLE DU SECONDAIRE Dans le primaire et le premier cycle du secondaire, nous avons retenu la valeur de référence indicative de 10 % de l'IMOA-EPT pour la part des scolarités financées sur ressources privées. Cette valeur permet à un petit pourcentage de chaque population de choisir une offre scolaire différente, financée sur des ressources privées. Pour le premier cycle du secondaire, cette hypothèse implique que la proportion actuelle d'environ 20 % soit ramenée à 10 % d'ici 2020. La part élevée actuelle résulte de l'effet conjugué de plusieurs facteurs susceptibles d'évoluer : l'essor de l'enseignement privé pour faire face à la forte augmentation de la demande associée aux progrès accomplis sur la voie de l'universalisation de l'enseignement primaire ; le désintérêt relatif de l'État pour l'enseignement secondaire sous l'effet de la priorité donnée au développement de l'enseignement primaire ; et le fait que l'enseigne- ment secondaire se concentre actuellement dans les zones urbaines où l'offre privée est plus développée. Il est probable cependant que ces condi- tions ne persisteront pas lorsque l'offre publique sera plus développée dans le premier cycle du secondaire. Une proportion croissante de la population scolaire résidera en zone rurale et sera issue de strates plus pauvres de la société ; corrélativement, le rôle du secteur public devrait vraisemblablement augmenter. L'objectif étant la couverture universelle (ou quasi universelle) d'ici 2020, nous avons retenu la même valeur de référence pour la proportion d'élèves scolarisés dans le privé que la valeur de référence de l'IMOA pour l'enseignement primaire, soit 10 %. SECOND CYCLE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Pour le second cycle de l'enseignement secondaire général, la situation est structurellement très différente de celle qui prévaut dans le premier 50 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne cycle. Alors que des arguments d'équité et sociétaux plaident pour l'uni- versalisation progressive du premier cycle de l'enseignement secondaire, le développement du second cycle doit être plus explicitement axé sur la préparation des jeunes à la vie active dans le secteur moderne de l'éco- nomie, soit immédiatement après ce cycle, soit après une formation complémentaire au niveau du supérieur. Compte tenu de la taille modeste du secteur moderne dans la plupart des pays d'ASS et de sa faible croissance attendue dans un avenir prévisible, une stratégie de développement du second cycle secondaire appropriée consiste à mettre davantage l'accent sur la qualité des compétences enseignées aux élèves qui peuvent bénéficier de la formation, plutôt que sur le nombre des élèves scolarisés. C'est à ce point du système éducatif que les ques- tions de régulation des flux d'élèves et de la diversification des parcours scolaires se posent avec le plus d'acuité. À ce niveau du système, une importante participation des usagers est pertinente car elle contribue à réguler les flux d'élèves et se justifie davan- tage par le rendement privé habituellement élevé de la scolarité. Le financement public reste néanmoins approprié, surtout lorsqu'il vise à aider les élèves capables issus de milieux modestes qui, à défaut, n'au- raient pas été en mesure de poursuivre des études. C'est pourquoi nous avons fixé à 40 % en 2020 la proportion d'élèves scolarisés dans des éta- blissements financés par des fonds privés. Une réflexion approfondie sur le meilleur moyen de s'orienter vers un rôle accru du financement privé à ce niveau du système serait évidemment nécessaire pour atteindre cette proportion en partant de la moyenne actuelle de 20 % (Walther, 2005 ; Banque mondiale, à paraître). FORMATIONS COURTES D'INSERTION Les formations courtes d'insertion sont intégrées à la structure du modèle de simulation car ce sont des actions spécifiques ciblées sur les jeunes qui quittent le système scolaire formel à la fin du primaire ou du premier cycle du secondaire. En général, ce sont des cursus de courte durée qui visent à doter les jeunes qui quittent l'école des compétences de vie néces- saires dans le monde du travail, en particulier dans l'économie informelle où la plupart d'entre eux peuvent s'attendre à gagner leur vie. Ces forma- tions sont dans l'idéal assurées par les organismes professionnels compé- tents avec la collaboration des pouvoirs publics qui interviennent comme financeur plutôt que comme opérateur des formations. Ces cursus ont deux fonctions importantes : ils améliorent la productivité de la main- d'oeuvre dans le secteur informel et ils constituent un moyen socialement Évaluation du déficit de financement · 51 acceptable d'alléger les pressions sur le système scolaire formel. Étant donné la part dominante de jeunes issus de milieux défavorisés dans la clientèle de ces formations, nous avons supposé qu'elles seraient intégra- lement financées par les pouvoirs publics. ENSEIGNEMENT ET FORMATION TECHNIQUES ET PROFESSIONNELS Dans le contexte de notre modèle, l'EFTP désigne des formations for- melles de deux ou trois ans dispensées dans un cadre institutionnel (soit des établissements ordinaires, soit des centres spécialisés) ; ces cursus constituent en fait un flux parallèle à celui de l'enseignement secondaire général ; et ils peuvent prévoir des stages en entreprise pour renforcer l'apprentissage des élèves. Le secteur privé joue un rôle important dans ce type de services ; il accueille environ 35 % des élèves scolarisés dans les 33 pays d'ASS de notre échantillon. L'expérience tend à montrer que l'intervention du secteur privé, sous forme de financement et de presta- tions, contribue à mieux garantir que la formation répond aux besoins du marché du travail, que les coûts de formation restent maîtrisés et que des contacts avec les employeurs prospectifs sont développés pour facili- ter l'insertion des jeunes formés dans la vie professionnelle. Le modèle de simulation fixe la part du secteur privé à 40 % car il est anticipé que son rôle actuel sera maintenu et même légèrement renforcé. De toute évi- dence, d'autres discussions seront nécessaires pour que chaque pays défi- nisse la stratégie la plus appropriée et la plus efficace pour atteindre cette valeur de référence. ACCÈS À L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Pour l'enseignement supérieur, de nombreux pays d'ASS ont enregistré une très forte augmentation du nombre d'étudiants depuis dix ans, le flux d'élèves entre les deux cycles du secondaire et du secondaire à l'en- seignement supérieur étant à peine régulé. La dépense publique totale n'ayant pas suivi la croissance massive des effectifs, les budgets inchan- gés ont dû être répartis entre un nombre toujours plus grand d'étudiants, avec une dégradation corrélative des conditions d'enseignement. Dans le même temps, les étudiants ont commencé à s'inscrire en grand nombre dans des établissements privés, alors même que la plupart d'entre eux ont la possibilité de fréquenter des universités publiques où les droits d'inscription sont quasiment nuls. Nombre des établissements privés sont en fait relativement nouveaux ; ils sont apparus pour répondre à la forte demande des étudiants. Dans les 33 pays d'ASS de notre échantillon, 52 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne on estime qu'en moyenne, le secteur privé accueille au moins 18 % des étudiants. Pour les mêmes raisons que celles évoquées plus haut pour l'EFTP, nous envisageons un nouvel élargissement du rôle du secteur privé et fixons par conséquent sa part dans le taux de scolarisation à 40 % en 2020. Cette augmentation est plausible au vu des évolutions en cours dans l'enseignement supérieur et du succès que rencontrent de nom- breux établissements lorsqu'ils font appel à des contributions privées pour financer leur fonctionnement. NOTES 1. Les simulations utilisent 14 % pour les pays dont le PIB par habitant est inférieur à 300 dollars, 16 % lorsque le PIB par habitant est compris entre 300 et 600 dollars et 18 % pour les pays dont le PIB par habitant est supérieur à 600 dollars. 2. Ces proportions sont approximatives et risquent d'être sous-estimées, notamment parce que les statistiques officielles sont généralement plus complètes pour les établissements du secteur public. Les données sont particulièrement peu étoffées pour les établissements privés d'enseignement et de formation techniques et pour l'enseignement post-secondaire. CHAPITRE 8 Résultats des simulations es hypothèses examinées dans les chapitres 5 à 7 concernant la cou- L verture, les modes d'organisation scolaire et les options de finance- ment, ainsi que l'introduction de la flexibilité dans l'établissement de valeurs de référence tenant compte du PIB par habitant et d'autres conditions nationales spécifiques ont des conséquences directes sur les coûts et les déficits de financement. Elles sont présentées ci-après afin d'illustrer les combinaisons d'options possibles quant au développement global de l'éducation en ASS. Cet exercice indispensable ne se substitue pas au travail d'élaboration d'une politique ; c'est un outil qui fournit aux décideurs politiques des informations critiques pour évaluer l'éventail des possibilités et considérer les arbitrages qui pourraient être requis pour atteindre les objectifs de leur pays dans le domaine éducatif. Une des caractéristiques importantes des simulations est que bien qu'elles s'attachent aux implications des politiques éducatives dans l'ensei- gnement post-primaire, la dimension du modèle est en fait sectorielle, ce qui permet de contextualiser les politiques. Nous examinons principale- ment ici les résultats consolidés pour les 33 pays d'ASS de l'échantillon qui agrègent les résultats de chacun des pays (voir les résultats présentés par pays à l'annexe E). Enfin, bien que les simulations produisent de nombreux résultats, seuls les plus déterminants, dont les variables suivantes rendent compte, sont indiqués ci-après, cela afin d'attirer l'attention sur les aspects politiques de l'exercice : · coûts totaux projetés en 2020 pour atteindre les différents objectifs de scolarisation dans le primaire, le secondaire et l'enseignement supé- rieur tout en diversifiant les options afin de gérer les flux d'élèves et d'étudiants ; 53 54 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne · écart entre les coûts et ce que les pays d'ASS peuvent raisonnablement mobiliser sur leurs propres ressources ; et · dépendance implicite à l'égard des ressources externes pour atteindre les objectifs postulés compte tenu des politiques en matière d'organi- sation des services et de financement interne. RÉCAPITULATIF DES HYPOTHÈSES PRINCIPALES Pour mémoire, nous résumons brièvement ici les principales hypothèses évoquées plus haut. Le premier ensemble a trait aux politiques de cou- verture éducative. Rappelons que cinq scénarios de scolarisation (SS) ont été examinés, les deux premiers se distinguant nettement des trois suivants au plan de la gestion des flux d'élèves. Les deux premiers scéna- rios (SS-1 et SS-2) envisagent en particulier une progression sur la voie de l'achèvement universel ou quasi universel du cycle primaire en 2020 et une large couverture dans le premier cycle du secondaire, suivie de taux de transition vers le second cycle et le supérieur comparables à ceux observés dans la période actuelle. De plus, ces scénarios envisagent une certaine diversification des options éducatives sous forme de formations courtes d'insertion et de cursus formels d'enseignement et de formation techniques et professionnels. Le second ensemble formé par les trois autres scénarios (SS-3, SS-4 et SS-5) envisage des objectifs de couverture analogues pour le primaire et le premier cycle du secondaire, mais indexe les effectifs de l'enseignement supérieur (et ceux du second cycle secon- daire) sur les débouchés professionnels attendus dans le secteur formel de l'économie. Ce secteur ne devant occuper qu'une proportion modeste de la population active dans un avenir prévisible, on postule que la cou- verture aux niveaux supérieurs du système restera limitée. Dans le même temps, les scénarios envisagent un plus grand choix d'options de forma- tion courte d'insertion afin d'alléger les pressions pesant sur le système d'éducation formel, en particulier au niveau du second cycle du secon- daire et de l'enseignement supérieur. La dernière option étudiée suppose de fondre le primaire et le premier cycle du secondaire cycle en un seul cycle d'éducation de base. Son principal intérêt pour notre étude réside dans une stratégie d'organisation favorisant la maîtrise du coût des services. Le deuxième jeu d'hypothèses a trait aux modes d'organisation scolaire qui, comme il a été expliqué plus haut, affectent le coût des services. Dans l'enseignement primaire, les valeurs de référence du cadre de l'IMOA-EPT ont été retenues pour le ratio élèves par enseignant, le salaire moyen des enseignants et la dépense courante hors salaires des enseignants ; le salaire Résultats des simulations · 55 de référence des enseignants a été ajusté à la hausse pour les pays qui ont un PIB par habitant faible, comme il a été indiqué plus haut. Dans l'ensei- gnement secondaire, deux jeux de valeurs de référence sont utilisés : l'un représente des conditions relativement « généreuses » (c'est-à-dire plus coûteuses) au plan de la taille des classes, du salaire des enseignants, du nombre d'heures de cours des enseignants, du nombre d'heures de cours des élèves et de la dépense courante hors salaires des enseignants ; l'autre représente des conditions relativement « spartiates » (c'est-à-dire plus éco- nomiques). Les valeurs de référence pour la formation courte d'insertion, l'EFTP et l'enseignement supérieur sont simplement fixées en termes de dépense par élève, celle-ci étant proportionnelle aux niveaux corres- pondants du secondaire. En outre, pour l'enseignement supérieur, le modèle différencie le coût unitaire par filière d'études et calcule la dépense moyenne en fonction d'hypothèses relatives à la distribution correspon- dante des effectifs d'étudiants. On rappelle que le modèle calcule les coûts d'investissement de la construction des classes pour les établissements du primaire et du secondaire. Enfin, le troisième ensemble d'hypothèses a trait à la mobilisation des ressources, tant au plan de l'allocation des budgets publics que de la distribution des effectifs scolarisés sur financement public ou sur res- sources privées. Pour la mobilisation des ressources, les valeurs de réfé- rence sont identiques à celles du cadre de l'IMOA-EPT, tandis que celles qui ont trait à la répartition public-privé sont choisies pour refléter des préoccupations d'équité et d'efficience. Ainsi, les valeurs de référence pour la proportion de services financés par des fonds privés sont fixées à un niveau modeste d'environ 10 % pour le primaire et le premier cycle du secondaire et les formations courtes d'insertion, mais à un niveau bien plus élevé de 40 % pour les formations postérieures au premier cycle du secondaire. SIMULATIONS DES COÛTS AGRÉGÉS ET DES DÉFICITS DE FINANCEMENT EN 2020 Les résultats des simulations sont présentés pour trois taux de croissance du PIB par habitant entre l'année de référence et 2020. Cette variable influe sur les résultats à cinq titres : (1) cela a une influence évidente sur les ressources publiques mais aussi (2) sur les coûts, dans la mesure où les salaires des enseignants sont exprimés en unités de PIB par habitant et que, (3) dans les pays les plus pauvres, ils ont été ajustés pour tenir compte du niveau de PIB par habitant actuel et projeté ; ensuite, (4) dans 56 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne certains scénarios, les effectifs scolarisés dans le second cycle du secondaire et l'enseignement supérieur sont liés au PIB par habitant ; enfin et surtout, (5) une croissance plus forte du PIB par habitant implique une dépense par élève ou étudiant plus élevée en valeur abso- lue, et donc des coûts agrégés en valeur absolue plus importants. Les taux retenus pour les besoins de cet exercice sont les suivants : (a) 0 % par an, ce qui suppose que la croissance réelle du PIB est identique à celle de la population ; (b) 2 % par an, ce qui suppose que la croissance du PIB serait supérieure de 2 points de pourcentage à celle de la population ; et (c) 4 % par an, ce qui correspond à peu près à l'expérience de l'ASS au cours de la dernière décennie, dont le PIB a crû en moyenne de 6,5 % par an et la population de 2,5 % par an. Considérons tout d'abord le tableau 8.1, qui résume les projec- tions de coûts agrégés des services éducatifs en 2020, les déficits de financement et la dépendance à l'aide extérieure selon divers scénarios politiques, dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habi- tant de 2 % par an. Les résultats obtenus pour des taux de croissance plus élevés et plus faibles sont présentés à l'annexe D. En ce qui concerne l'enseignement primaire, le déficit de financement est, comme attendu, identique pour les différentes combinaisons de poli- tiques de couverture (SS-1 à SS-4) et d'organisation des services aux niveaux post-élémentaires : 3,1 milliards de dollars par an en 2020 pour les 33 pays de l'échantillon. Avec une restructuration portant l'enseignement de base à neuf ans (SS-5), le déficit atteindrait 5,2 mil- liards de dollars par an ­ augmentation qui serait compensée par des déficits plus modestes aux niveaux post-élémentaires, comme nous l'expliquons plus loin. Au niveau post-primaire, le niveau du déficit de financement est extrêmement variable selon les politiques éducatives choisies. Consi- dérons d'abord les déficits lorsque la part de l'éducation dans la dépense publique totale est fixée à 20 % (avec une croissance annuelle du PIB par habitant de 2 %). Avec la politique de couverture la plus ambitieuse (SS-1) et les hypothèses d'organisation scolaire les plus généreuses, le déficit agrégé de financement des dépenses courantes est estimé à 29,1 milliards de dollars en 2020 sur une base annuelle pour l'enseignement post-primaire et à 3,1 milliards de dollars par an pour l'enseignement primaire (soit un total de 32,2 milliards de dollars par an pour le système). En outre, le déficit de financement des investisse- ments dans l'enseignement primaire et secondaire serait voisin de 2,8 milliards de dollars par an. S'il était fait appel à des ressources externes pour pallier les déficits, les 33 pays d'ASS dépendraient de sources de Tableau 8.1 Dépense publique d'éducation annuelle agrégée et déficit de financement en 2020 pour les 33 pays d'ASS à faible revenu (en milliards de dollars de 2005 sauf indication contraire) Montant Déficit de financement annuel Options de politique annuel de la Déficit de fin. courant dans l'enseignement Déficit Dépense par dépense publique récurrent annuel post-primaire selon 3 scénarios annuel de Déficit de financement total en éléve aux d'éducation dans l'ens. de mobilisation des fin. des pourcentage de la dépense niveaux (fonctionn. primaire ou ressources internes dépenses publique d'éducation Couverture post-primaires et en capital) élémentaire Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 51,6 3,1 29,1 26,5 23,9 2,8 68 63 58 Spartiate 42,6 20,4 17,8 15,2 2,6 61 55 49 SS-2 Généreux 44,8 22,7 20,0 17,4 2,5 63 57 51 Spartiate 37,9 16,0 13,4 10,8 2,3 56 49 42 SS-3 Généreux 36,7 14,7 12,1 9,5 2,3 55 48 40 Spartiate 31,2 9,5 6,8 4,2 2,1 47 38 30 SS-4 Généreux 31,5 9,7 7,2 5,0 2,1 47 39 31 Spartiate 27,2 5,6 3,2 1,1 1,9 39 29 20 SS-5 Généreux 27,6 5,2 3,4 1,3 0,4 2,6 40 31 21 Spartiate 26,9 2,8 0,8 0,3 2,6 38 29 19 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance aux financements externes inférieure ou égale à 33 %. 57 58 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne financement externes à hauteur de 68 % de leurs dépenses d'éducation. Les montants en valeur absolue et le taux de dépendance sont très élevés et, sans aucun doute, irréalistes. Des modes d'organisation des services plus spartiates réduiraient fortement le déficit de financement des dépenses courantes dans le post-primaire ­ à 20,4 milliards de dollars par an ­ mais son ampleur et ses implications en termes de dépendance à l'aide (61 %) restent problématiques et dépassent très probablement les seuils réalisables ou même souhaitables. Avec des objectifs de taux de transition du primaire au premier cycle du secondaire moins ambitieux (80 % au lieu de 100 %), situation repré- sentée par le scénario SS-2, le déficit de financement des dépenses cou- rantes en 2020 avec des politiques d'organisation des services généreuses s'élèverait à 22,7 milliards de dollars par an pour l'enseignement post- primaire et à 3,1 milliards par an pour l'enseignement primaire (pour un déficit total à l'échelle du système de 25,8 milliards de dollars par an), tandis que le déficit de financement des dépenses en capital dans l'en- seignement primaire et secondaire atteindrait 2,5 milliards de dollars par an. Corrélativement, le niveau de dépendance à l'aide ne diminuerait que légèrement et atteindrait 63 % (et 56 % avec des politiques spartiates d'organisation des services). Ces chiffres sont assurément inférieurs à ceux du scénario SS-1, mais ils ne s'en écartent pas fondamentalement du point de vue de la viabilité financière des politiques. Les trois autres scénarios de scolarisation ­ SS-3 à SS-5 ­ se démar- quent nettement des deux précédents car ils représentent des politiques de couverture beaucoup plus sélectives dans le second cycle du secondaire et dans l'enseignement supérieur. Dans le scénario SS-3, la valeur de réfé- rence des effectifs inscrits dans l'enseignement supérieur est fixée de manière à tolérer un taux de chômage des diplômés de 25 %, tandis que le taux de transition du primaire au premier cycle du secondaire est maintenu à 80 %. Avec des politiques généreuses d'organisation des services le déficit de financement des dépenses courantes atteindrait en 2020 14,7 milliards de dollars par an pour l'enseignement post-primaire (et 3,1 milliards de dollars par an pour l'enseignement primaire) et le déficit de financement des dépenses en capital s'établirait à 2,3 milliards de dollars par an. Le taux de dépendance correspondant serait alors de 55 %. Avec des politiques spartiates d'organisation des services, le déficit courant dans l'enseignement post-primaire serait ramené à 9,5 milliards de dollars et le taux de dépendance à 47 %. Dans le scénario SS-4, le taux de couverture dans le second cycle du secondaire et dans l'enseignement supérieur est réduit de sorte à pro- duire un taux de chômage des diplômés de 20 % au lieu de 25 % et le Résultats des simulations · 59 taux de transition entre le primaire et le premier cycle secondaire est ramené à 65 %. Le déficit de financement courant s'établirait alors à 9,7 milliards de dollars par an pour l'enseignement post-primaire dans l'hy- pothèse de politiques généreuses en matière d'organisation des services et à 5,6 milliards de dollars par an dans l'hypothèse de politiques spar- tiates. Les taux correspondants de dépendance à l'aide s'élèveraient res- pectivement à 47 et 39 %. Enfin, dans le scénario SS-5, qui suppose une réorganisation struc- turelle portant l'éducation de base à neuf ans et des taux de scolarisa- tion dans le second cycle du secondaire et l'enseignement supérieur cohérents avec un taux de chômage des diplômés de 20 %, le déficit de financement courant dans l'enseignement post-primaire s'élèverait à 3,4 milliards de dollars par an dans le cadre de politiques généreuses d'or- ganisation scolaire et à 2,8 milliards de dollars par an dans le cadre de politiques spartiates. Comme nous l'avons indiqué plus haut, cette forte chute est d'une certaine façon compensée par un déficit accru dans l'éducation de base ­ qui atteint 5,2 milliards de dollars contre 3,1 mil- liards de dollars dans les quatre scénarios précédents. Le déficit de financement des investissements pour l'enseignement primaire et secondaire atteindrait 2,6 milliards de dollars par an et la dépendance à l'égard de l'aide extérieure serait ramenée à 40 % avec des politiques géné- reuses d'organisation scolaire et à 38 % avec des politiques spartiates. Toutes les simulations réalisées jusqu'ici montrent clairement qu'avec une allocation de 20 % de la dépense publique au fonctionnement de l'éducation et les niveaux supposés de financement privé (qui sont rela- tivement élevés, en particulier dans le second cycle du secondaire et l'en- seignement supérieur), les déficits de financement implicites sont mas- sifs dans les dix combinaisons de politiques de couverture et d'organisation scolaire. Les chances de mobiliser le volume requis de financements externes semblent au mieux très faibles. Si nous considé- rons qu'il est a priori souhaitable que les financements externes ne dépas- sent pas 50 % de ce que les pays dépensent eux-mêmes, le ratio de dépendance maximal serait alors de 33 %1. Selon cette référence norma- tive mais raisonnable, aucun des scénarios de simulation envisagés jus- qu'ici ne serait acceptable. Il semble donc opportun de considérer deux autres pistes : (a) augmentation du budget alloué à l'éducation ; et (b) réduction de l'ambition de couverture ou de l'intensité en ressources dans l'organisation des services éducatifs. Une augmentation à 23 % de la part du budget allouée à l'éducation (SS-2) réduit effectivement le déficit de financement, comme le montre le tableau précédent, mais si on fixe la limite de dépendance à 33 %, seules les 60 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne trois cellules grisées du tableau répondent à ce critère. Elles correspondent aux combinaisons suivantes de couverture et d'organisation des services : (a) neuf ans d'éducation de base (SS-5) avec des modes d'organisation sco- laire généreux ou spartiates ; et (b) régulation relativement forte de l'accès au second cycle du secondaire et à l'enseignement supérieur (SS-4) associé à des modes d'organisation spartiates. Si on porte la part de l'éducation à 26 % du budget, deux autres combinaisons de politiques satisfont au cri- tère d'acceptabilité : (a) SS-4 combiné à des modes généreux d'organisa- tion des services ; et (b) SS-3 (objectifs de couverture dans l'enseignement post-primaire un peu plus ambitieux), mais seulement avec des choix spar- tiates en matière d'organisation des services. Les huit scénarios impliquant un taux de dépendance inférieur ou égal à 33 % supposent tous un modèle de discontinuité dans la gestion des flux d'élèves, dans lequel les flux de scolarisation dans le second cycle du secondaire et l'enseignement supé- rieur sont déterminés en référence aux perspectives d'emploi des diplômés. Le taux de dépendance s'échelonne alors toutefois de 19 à 31 % ­ un taux probablement gérable mais qui n'en reste pas moins élevé. Les chiffres présentés plus haut supposent que le PIB par habitant augmente en moyenne de 2 % par an entre l'année de référence et 2020. Les résultats correspondant à des taux de croissance de 0 et 4 % par an sont présentés à l'annexe D ; ils indiquent que l'application du seuil de dépendance de 33 % n'élargirait pas les options politiques acceptables au-delà de celles qui ont été examinées plus haut. Pour développer l'édu- cation de façon systémique, les pays d'ASS pourraient donc difficilement éviter les questions relatives au niveau de priorité budgétaire à donner à l'éducation ; à la gestion proactive des flux d'élèves, en particulier dans la partie haute du système, avec des options pour diversifier les parcours scolaires dans sa partie médiane et favoriser l'entrée dans la vie active ; et aux modes d'organisation des services assurant une maîtrise des coûts. Cependant, le rythme de croissance du PIB par habitant d'ici l'année 2020 exerce un impact significatif sur le montant absolu des déficits de financement (exprimés en monnaie nationale ou en devises). Comme il a été dit plus tôt, dans l'hypothèse d'une croissance du PIB par habi- tant inférieure aux 2 % retenus jusqu'ici, ces déficits seraient inférieurs à ceux qui sont indiqués au tableau 8.1 ; à l'inverse, ils seraient plus éle- vés avec un taux de croissance plus rapide. Bien qu'ils soient élevés dans tous les scénarios, les déficits de financement sont très sensibles au taux de croissance du PIB par habitant. Considérons par exemple les scéna- rios impliquant l'option du SS-3 pour la couverture, l'option spartiate pour l'organisation des services éducatifs et une enveloppe de 20 % du budget public allouée à l'éducation. Le déficit de financement courant Résultats des simulations · 61 en 2020 s'élèverait à 6,3 milliards de dollars par an pour l'enseignement post-primaire si le PIB par habitant stagnait entre l'année de référence et 2020, mais ce chiffre serait porté à 9,5 milliards de dollars par an dans une hypothèse de croissance de 2 % par an et à 16,4 milliards de dol- lars par an dans une hypothèse de 4 %. Si une croissance soutenue dans les pays bénéficiaires de l'aide est évidemment l'objectif ultime, les résul- tats des simulations confirment que l'enrichissement progressif des pays s'accompagne d'un alourdissement correspondant du coût de finance- ment de leur programme d'éducation et donc de l'effort requis pour mobiliser des ressources extérieures. HÉTÉROGÉNÉITÉ DE L'ÉCHANTILLON DE 33 PAYS D'ASS Les analyses présentées plus haut ont trait au tableau d'ensemble dressé globalement pour les 33 pays de notre échantillon à partir des simula- tions nationales présentées à l'annexe E. Cette approche permet d'établir des lignes directrices générales et des ordres de grandeur en ce qui concerne les déficits de financement et les taux de dépendance vis-vis de l'aide extérieure. Il est clair qu'elle doit être complétée par des analyses plus fines, dans lesquelles les hypothèses des simulations sont adaptées à la situation propre de chaque pays (et d'autant plus que cette situation est très différente d'un pays à l'autre). Même sans cette analyse plus détaillée, les résultats obtenus jusqu'ici contribuent déjà à cadrer le dia- logue politique sur le développement de l'éducation en ASS. Considérons tout d'abord les résultats des scénarios dans lesquels le PIB par habitant croît de 2 % par an. Neuf pays seulement peuvent envisager un taux de dépendance inférieur à 35 % avec des politiques de couverture correspondant aux scénarios SS-1 et SS-22 : le Came- roun, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, la Mau- ritanie, le Nigeria et la République du Congo. Dans ce groupe, cinq pays ­ Gambie, Kenya, Lesotho, Mauritanie et République du Congo ­ auront les taux de dépendance les plus faibles. Les quatre autres ­ Cameroun, Ghana, Guinée et Nigeria ­ ne peuvent maintenir leur taux de dépendance en deçà de 35 % tout en poursuivant les objectifs de couverture correspondant au scénario SS-2 que s'ils adoptent l'option spartiate pour l'organisation des services éducatifs et allouent 26 % de la dépense publique au secteur de l'éducation. Pour huit des 33 pays, aucune des combinaisons de politiques en matière de couverture, d'organisation des services et de mobilisation des ressources internes ne permet un niveau de dépendance aux financements externes inférieur ou égal à 35 % ; ce résultat vaut pour les trois taux de 62 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne croissance du PIB par habitant. Ces pays sont les suivants : Burundi, Érythrée, Éthiopie, Guinée-Bissau, Malawi, Niger, République démo- cratique du Congo et Sierra Leone. La situation du Burkina Faso et du Tchad est proche de celle des pays de ce groupe. En effet, il n'existe qu'un seul scénario qui conduise à un niveau de dépendance égal ou inférieur à la référence de 35 %, celui-ci étant le scénario SS-5 avec des conditions spartiates pour les services offerts et une mobilisation forte au niveau de 26 % pour la part des dépenses publiques allouée au secteur de l'éduca- tion. Pour ces dix pays, de nouveaux scénarios de simulation permet- traient de clarifier les options politiques qu'il pourrait être opportun d'étudier au-delà de ceux qui ont été envisagés jusqu'ici. Les options spar- tiates en matière d'organisation des services étant déjà très élémentaires, il n'est peut-être pas souhaitable, pour assurer des conditions minimales dans les écoles, de trop s'écarter des valeurs de référence retenues ici. Si on accepte cet argument, la seule marge de manoeuvre qui subsiste réside dans la réduction des ambitions de couverture scolaire pour 2020, l'exten- sion du délai de réalisation de ces objectifs ou l'augmentation de la part de la dépense publique affectée à l'éducation au-delà de la priorité de 26 % retenue dans le scénario le plus optimiste. Une telle augmentation suppo- serait cependant des arbitrages intersectoriels très difficiles dès lors que les gouvernements doivent aussi prendre en compte les besoins d'autres sec- teurs comme la santé et l'agriculture. Pour les autres pays, les simulations produisent des résultats plus contrastés. Avec une croissance de 4 % du PIB par habitant entre l'année de référence et 2020, le taux de dépendance à l'égard des financements externes serait gérable au Bénin, en Côte d'Ivoire, à Madagascar, au Mozambique, au Sénégal, au Soudan, en Tanzanie, au Togo et au Zimbabwe si les pays optaient pour des politiques de couverture corres- pondant au scénario SS-4 alliées à une organisation spartiate des services et s'ils allouaient 23 % de leur dépense publique totale au secteur. Ces options politiques au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine, au Rwanda et en Zambie impliqueraient également des taux de dépen- dance acceptables si la part du budget consacrée à l'éducation était portée à 26 %. Si les résultats qui précèdent éclairent la nature des défis politiques qui attendent les pays d'ASS, ils ne sont qu'un premier pas dans l'élaboration des politiques éducatives. Certaines valeurs de référence en particulier, surtout celles qui définissent les modes d'organisation des services éduca- tifs, le montant de la rémunération des enseignants et le montant consacré aux dépenses courantes hors salaires des enseignants ne peuvent être Résultats des simulations · 63 détachées du contexte historique, social et politique de chaque pays. Ainsi par exemple, la mise en oeuvre de mesures pour s'aligner sur les valeurs de référence de l'option spartiate en matière d'organisation des services pourrait impliquer, dans certains pays, une baisse peu réaliste du niveau de rémunération des enseignants ; et changer le nombre d'heures de cours hebdomadaires assurées par un enseignant et le nombre d'heures de cours des élèves peut requérir des réformes du curriculum et des moda- lités de formation des enseignants qui exigent du temps et des efforts3. En résumé, il faudra procéder à des révisions et à des ajustements pour que l'exercice de simulation soit utile à l'élaboration des politiques dans chacun des 33 pays. Les résultats, et plus encore l'outil de simula- tion, représentent un bien public qui est à la disposition des pays et de la communauté des partenaires au développement, qui peut être utilisé comme aide à la décision et pour le dialogue politique. Bien que cet outil puisse générer divers scénarios politiques, la difficulté est de déterminer une combinaison d'options viables à moyen terme au plan des besoins en ressources tant nationales que de l'aide extérieure. NOTES 1. Comme le montre le chapitre suivant, un taux maximal légérement plus élevé de 35 % a été utilisé pour évaluer l'acceptabilité des scénarios de simula- tion dans les différents pays (voir aussi l'annexe E). 2. Aujourd'hui, l'aide extérieure en ASS représente en moyenne 16 % de la dépense publique d'éducation : elle va de moins de 10 % dans des pays comme le Lesotho, le Nigeria et la République du Congo, à environ 60 % au Burundi, au Mozambique ou en Tanzanie. Si on exclut le Nigeria (un pays dont la population est importante et qui n'est pas aussi dépendant de l'aide que d'autres pays d'ASS), la moyenne des 32 autres pays atteint 35 %. Il est effectivement difficile, si l'on veut établir une valeur de référence incontestable, de déterminer si ce niveau de financement externe est élevé ou faible et d'évaluer s'il est possible (nécessaire) de l'augmenter et si oui, jusqu'où. Pour les besoins de cette étude, nous avons retenu un taux limite de 35 %. 3. À titre d'exemple, un salaire représentant à peu près 5 fois le PIB par habi- tant est anticipé dans le premier cycle du secondaire alors qu'il représente aujour- d'hui environ 9 fois le PIB par habitant au Togo et au Mozambique. CHAPITRE 9 Conclusion e défi du développement de l'enseignement post-primaire en Afrique L subsaharienne découle des progrès accomplis par nombre de ces pays sur la voie de l'achèvement universel du cycle primaire. Pour les besoins de cette étude, nous avons construit un modèle de simulation sectoriel afin de caractériser les principaux scénarios de politique éduca- tive et leurs implications concernant les effectifs scolarisés et les besoins futurs de financement. Le modèle adopte une approche sectorielle bien qu'il s'attache aux politiques des niveaux post-primaires et examine les perspectives de financement selon différents scénarios de croissance du PIB. Les résultats font apparaître les questions essentielles pour le dia- logue de politique éducative, non seulement dans chaque pays, mais aussi entre les 33 pays d'ASS examinés dans cette étude et leurs partenaires au développement. Fondamentalement, les questions qui se posent portent sur des aspects aussi élémentaires que : (a) le montant de ressources internes que les pays peuvent eux-mêmes mobiliser pour l'éducation ; (b) le volume d'aide publique au développement que les pays donateurs peu- vent raisonnablement apporter au secteur ; (c) le niveau acceptable de dépendance à l'aide extérieure dans les pays bénéficiaires comme dans les pays donateurs ; et (d) les réformes des politiques d'éducation ­ en termes de couverture par niveau et type d'éducation et de modalités de production des services éducatifs ­ qu'il faudra conduire pour mettre le système éducatif sur la voie d'un développement pérenne et répondre aux objectifs de développement nationaux. Bien qu'une étude technique comme celle-ci ne puisse apporter de réponses définitives à ces questions, sa valeur réside dans la présentation d'une gamme de scénarios de poli- tique éducative et dans l'évaluation de leurs implications logistiques et 65 66 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne financières. Cette analyse est tout particulièrement pertinente dans le contexte du ralentissement économique mondial qui sévit actuellement. En postulant qu'un taux de dépendance de 35 % représente un seuil que peu de pays d'ASS et leurs partenaires au développement jugeraient acceptable de dépasser, les simulations permettent de tirer sept conclu- sions importantes : · les politiques éducatives qui envisagent une expansion de la couver- ture scolaire dans le premier cycle du secondaire alliée à un modèle de continuité du flux des élèves aux niveaux supérieurs ne sont géné- ralement pas viables. La viabilité financière impose le plus souvent des politiques de régulation plus active du flux des élèves afin de maintenir les taux de chômage des diplômés à des niveaux accep- tables ­ un objectif souhaitable en lui-même. Ces politiques suppo- sent de prendre des mesures pour diversifier les cursus au terme du premier cycle de l'enseignement secondaire et aussi, à titre tempo- raire, à la fin du primaire tant que la scolarisation dans le premier cycle du secondaire n'est pas universelle ; · entre les options généreuses et spartiates en matière d'organisation des services, les secondes seront probablement les plus pertinentes dans la plupart des pays d'ASS. Bien que la faisabilité pratique des politiques dépende du contexte national et des contraintes de mise en oeuvre, des choix économes seront souvent inévitables pour assu- rer un développement financièrement viable de l'enseignement post- primaire ; · pour éviter une dépendance intenable à l'aide extérieure, les pays d'ASS doivent généralement allouer à l'éducation une part supérieure à la valeur de référence de 20 % de la dépense publique. Une alloca- tion minimale de 23 % semble appropriée dans la plupart des pays ; · l'option consistant à fondre le cycle primaire et le premier cycle du secondaire dans un cycle unique de neuf ans d'éducation de base est intéressante car c'est dans ce scénario que la dépendance à l'aide est la plus basse, en particulier lorsque cette politique est combinée à l'option spartiate en matière d'organisation des services. L'avantage n'est cependant pas considérable, car son effet principal n'est pas de réduire la valeur du déficit, mais de redistribuer le déficit de finan- cement global entre l'éducation de base et les niveaux qui la suivent. L'inconvénient est que les changements structurels perturbent le système et peuvent engendrer un décalage entre les normes de qualification nationales et internationales ; Conclusion · 67 · si les 33 pays d'ASS de l'échantillon ont des objectifs et des défis com- muns, les situations nationales particulières en termes de conditions initiales et de contexte politique sont extrêmement hétérogènes. Compte tenu de cette diversité, les résultats de cette simulation sont indicatifs et doivent être complétés par une analyse nationale. Celle- ci peut être réalisée à l'aide de l'outil développé pour cette étude ou d'autres modèles similaires ; · une croissance plus rapide du PIB par habitant devrait faciliter le développement du système éducatif des pays d'ASS, notamment en rendant plus aisée l'acquisition de moyens matériels et humains sur ressources domestiques. Cependant, la croissance économique engendre une augmentation du coût des services en valeur absolue. De ce fait, la taille des déficits de financement tend aussi à s'accroître alors même que le taux de dépendance diminue ; · enfin, dans tous les scénarios politiques considérés, le développe- ment de l'enseignement post-primaire dans les 33 pays d'ASS exigera d'importants volumes d'aide extérieure pour combler le déficit de financement. Les montants en valeur absolue sont tout aussi perti- nents que le taux de dépendance qu'ils impliquent. Ces questions relèvent du dialogue politique au sein des pays et entre les pays d'ASS et leurs partenaires au développement. Bibliographie AFD (2009). Le développement de l'Afrique : quelles priorités pour le financement de l'éducation et l'aide extérieure ? Présentation PowerPoint de Michel Jacquier, Directeur général délégué de l'AFD, à la Conférence des ministres africains des Finances et de l'Éducation à Tunis du 15 au 17 juillet. Banque mondiale (2008). Accelerating Catch-Up: Tertiary Education for Growth in Sub-Saharan Africa. Washington, DC : Banque mondiale. Banque mondiale (à paraître). Education in Sub-Saharan Africa: A Comparative Analysis. Washington, DC : Banque mondiale. Brossard, M. et B. Foko (2007). Coûts et financement de l'enseignement supérieur en Afrique francophone. Washington, DC : Banque mondiale et Pôle de Dakar. Bruns, B., A. Mingat et R. Rakotomalala (2003). Achieving Universal Primary Edu- cation by 2015. A Chance for Every Child. 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Lorsque l'économie croît, le salaire des enseignants augmente en valeur absolue (dollars) mais tend à diminuer en proportion du PIB par habitant (pour une analyse des tendances des salaires des enseignants dans les pays d'ASS, voir Mingat [2004]). À partir d'un ensemble de données de plusieurs pays d'Afrique subsaharienne, les auteurs ont estimé une relation statistique entre les salaires des enseignants du primaire, exprimés en multiple du PIB par habitant, et le PIB par habitant lui-même. La constante dans la relation de régres- sion a été ensuite ajustée de manière à produire un salaire de 3,5 (valeur indicative de l'IMOA-EPT) pour un pays dont le PIB par habi- tant est de 350 dollars (proche de la moyenne d'ASS). La relation finale est la suivante : Salaire moyen des enseignants du primaire (en multiple du PIB par habitant) = 4,2698 ­ 0,0022*PIB par habitant (aux prix de 2003) 2. Cette relation est utilisée dans le modèle pour projeter les salaires des enseignants en 2020 en fonction du niveau de PIB attendu cette même année. Cependant, elle n'est utilisée que pour calculer les salaires des enseignants dans les pays dont le PIB par habitant est inférieur à 600 dollars. Pour les pays dont le PIB par habitant est supérieur à cette valeur, le salaire des enseignants retenu dans les simulations est égal à 3,0 fois le PIB par habitant (voir tableau ci-dessous). Comme le mon- tre le tableau, bien que les salaires mesurés en proportion du PIB 71 72 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne diminuent lorsque le PIB par habitant augmente, ils continuent d'augmenter lorsqu'ils sont mesurés en dollars constants. PIB par habitant en 2020 (prix 2003) 100 150 200 350 500 600 Salaire des enseignants du primaire en 2020 : en multiple du PIB par habitant 4,05 3,94 3,83 3,5 3,17 3,00 en dollars (prix 2003) 405 591 766 1 225 1 585 1 800 Note : l'annexe E indique les salaires des enseignants utilisés dans les simulations pour chacun des 33 pays. 3. Un ajustement similaire est opéré pour les salaires des enseignants du secondaire en relevant (ou en abaissant) le salaire moyen par rapport à la valeur de référence moyenne dans la même proportion que pour le primaire. Annexe B Données de base relatives aux 33 pays d'ASS 73 74 Tableau annexe B.1 Couverture scolaire quantitative et croissance du nombre d'élèves achevant le primaire EFTP Supérieur Élèves achevant le primaire Premier cycle Second cycle du Proportion du secondaire secondaire Nombre d'élèves des élèves achevant Taux de Taux de scolarisés Élèves Primaire le cycle (milliers) Ratio transition transition dans le pour Pays (année de TAP P-S1 TBA S1-S2 TBA secondaire 100 000 Année de 2020/année référence) (%) (%) (%) (%) (%) (%) hab. référence 2020 de référence Bénin (2004) 49,0 73,0 36,0 58,0 14,0 8,6 521 101,6 302,9 3,0 Burkina Faso (2004) 31,0 58,0 18,0 44,0 4,2 8,9 201 106,1 513,8 4,8 Burundi (2004) 33,1 52,2 17,3 44,3 3,5 9,7 228 65,5 318,1 4,9 Cameroun (2003) 57,6 56,3 32,4 64,5 18,7 23,4 494 231,3 438,6 1,9 Congo, Rép. (2005) 72,0 79,2 57,1 37,1 16,2 24,3 337 74,4 165,5 2,2 Congo, Rép. dém. (2005) 49,6 39,0 21,0 88,0 15,0 46,1 235 727,9 2 354,2 3,2 Côte d'Ivoire (2000) 49,0 63,1 30,9 45,9 12,3 8,4 629 243,1 514,3 2,1 Érythrée (2005) 51,3 74,5 38,2 68,8 22,3 0,1 150 58,4 162,8 2,8 Éthiopie (2002) 53,0 78,7 42,0 77,5 14,5 1,6 138 1 050,4 2 640,5 2,5 Gambie (2001) 60,0 74,1 44,8 56,5 21,0 0,0 140 19,2 44,0 2,3 Ghana (2001) 66,0 98,8 65,0 40,0 22,4 1,6 354 340,3 589,1 1,7 Guinée (2005) 54,0 75,0 38,0 93,0 19,0 3,5 257 128,4 316,9 2,5 Guinée-Bissau (2002) 40,0 83,7 33,8 80,9 16,9 3,2 79 14,4 64,5 4,5 Kenya (2005) 70,0 47,0 30,0 16,8 279 584,6 1 177,0 2,0 Lesotho (2005) 69,4 76,0 51,0 84,0 24,0 1,4 380 33,4 38,4 1,1 Madagascar (2003) 37,0 65,0 28,5 52,4 7,7 10,3 205 168,2 623,2 3,7 Malawi (2002) 73,0 30,1 22,0 67,9 14,3 1,7 32 201,0 428,7 2,1 Mali (2004) 41,6 80,5 33,4 40,2 8,4 10,2 284 143,8 533,4 3,7 Mauritanie (2004) 51,0 61,7 29,0 94,7 18,0 3,2 295 36,0 106,2 2,9 Mozambique (2001) 23,0 54,5 12,4 43,9 2,9 32,6 83 101,6 598,2 5,9 Niger (2002) 21,4 66,0 14,1 40,0 2,2 3,0 50 69,0 573,5 8,3 Nigeria (2005) 76,3 52,4 40,0 83,0 28,3 0,8 1,188 2 595,4 4 135,0 1,6 Ouganda (2002) 51,0 44,6 22,6 40,0 7,1 7,1 292 344,4 1 312,7 3,8 Rép. centrafricaine (2004) 30,0 56,4 16,8 78,9 5,4 6,4 233 30,8 116,4 3,8 Rwanda (2003) 46,0 35,3 16,0 77,5 10,7 10,6 252 111,6 295,2 2,6 Sénégal (2003) 49,0 54,0 27,0 62,9 11,0 6,6 496 143,0 357,0 2,5 Sierra Leone (2004) 55,0 63,0 35,0 39,2 10,0 15,4 269 68,1 183,0 2,7 Soudan (2003) 37,0 64,0 24,0 11,2 1,052 293,4 974,5 3,3 Tanzanie (2002) 60,0 28,0 16,0 30,0 2,0 0,3 84 555,4 1 096,0 2,0 Togo (2005) 73,0 80,0 58,4 40,8 13,9 4,1 485 113,7 201,5 1,8 Tchad (2004) 37,8 72,0 26,0 80,0 10,0 1,6 117 91,0 384,5 4,2 Zambie (2005) 73,0 62,0 45,0 41,0 16,0 1,5 218 227,1 367,2 1,6 Zimbabwe (2003) 80,2 70,0 58,0 13,0 6,2 4,8 592 282,3 307,8 1,1 Moyenne 33 pays 52,2 63,1 33,1 58,2 13,7 8,8 323 9 354,9 22 234,5 3,0*­2,4** Source : base de données compilée à partir des rapports d'état sur les systèmes éducatifs, des revues des dépenses publiques, de précédents modèles de simulation du secteur éducatif et de la base de données de l'ISU et d'EdStats. Les données démographiques utilisées pour calculer les taux de scolarisation proviennent des Nations Unies. TAP : taux d'achèvement du primaire TBA : taux brut d'accès * moyenne non pondérée ; ** moyenne pondérée en fonction de la population d'âge scolaire des différents pays. 75 76 Tableau annexe B.2 Croissance potentielle des effectifs scolarisés dans le premier cycle du secondaire par pays 2020 Maintien du taux de transition Année de référence de l'année de référence Transition 100 % Taux brut Élèves Taux brut Ratio élèves Ratio élèves Taux de d'accès scolarisés dans d'accès dans Élèves scolarisés scolarisés Élèves scolarisés scolarisés en transition dans le 1er cycle le 1er cycle du le 1er cycle dans le 1er cycle en 2020 dans le 1er cycle 2020 Pays (année de P-S1 du sec. sec. du sec. du secondaire /année du secondaire /année de référence) (%) (%) (milliers) (%) (milliers) de référence (milliers) référence Bénin (2004) 73,0 36,0 290,7 69,4 811,7 2,8 1 111,9 3,8 Burkina Faso (2004) 58,0 18,0 230,6 55,1 1 078,2 4,7 1 859,0 8,1 Burundi (2004) 52,2 17,3 121,8 49,6 550,9 4,5 1 055,4 8,7 Cameroun (2003) 56,3 32,4 559,8 52,3 944,8 1,7 1 717,7 3,1 Congo, Rép. (2005) 79,2 57,1 259,0 75,2 466,6 1,8 589,1 2,3 Congo, Rép. dém. (2005) 39,0 21,0 615,5 37,1 1 682,5 2,7 4 314,0 7,0 Côte d'Ivoire (2000) 63,1 30,9 643,4 59,9 1 253,0 1,9 1 985,7 3,1 Érythrée (2005) 74,5 38,2 137,1 70,7 344,2 2,5 462,2 3,4 Éthiopie (2002) 78,7 42,0 2 579,2 74,8 7 782,5 3,0 9 888,8 3,8 Gambie (2001) 74,1 44,8 38,4 70,4 95,6 2,5 129,0 3,4 Ghana (2001) 98,8 65,0 941,3 93,9 1 703,9 1,8 1 724,6 1,8 Guinée (2005) 75,0 38,0 317,8 71,3 882,2 2,8 1 176,2 3,7 Guinée-Bissau (2002) 83,7 33,8 34,7 79,5 145,9 4,2 174,3 5,0 Kenya (2005) Lesotho (2005) 76,0 51,0 65,4 72,2 87,5 1,3 115,2 1,8 Madagascar (2003) 65,0 28,5 422,2 61,8 1 533,1 3,6 2 358,5 5,6 Malawi (2002) 30,1 22,0 117,4 28,6 249,7 2,1 828,6 7,1 Mali (2004) 80,5 33,4 346,8 76,5 1 186,2 3,4 1 473,6 4,2 Mauritanie (2004) 61,7 29,0 72,4 58,6 243,1 3,4 394,1 5,4 Mozambique (2001) 54,5 12,4 154,7 51,8 940,1 6,1 1 724,9 11,1 Niger (2002) 66,0 14,1 147,5 62,7 1 369,6 9,3 2 075,2 14,1 Nigeria (2005) 52,4 40,0 3 706,1 49,8 6 212,1 1,7 11 849,5 3,2 Ouganda (2002) 44,6 22,6 507,7 42,4 2 003,8 3,9 4 492,9 8,8 Rép. centrafricaine (2004) 56,4 16,8 57,8 53,6 251,0 4,3 445,1 7,7 Rwanda (2003) 35,3 16,0 117,3 33,5 289,8 2,5 820,8 7,0 Sénégal (2003) 54,0 27,0 279,2 51,3 735,1 2,6 1 361,3 4,9 Sierra Leone (2004) 63,0 35,0 125,1 59,9 320,9 2,6 509,4 4,1 Soudan (2003) Tanzanie (2002) 28,0 16,0 453,5 26,6 1 194,1 2,6 4 264,5 9,4 Tchad (2004) 72,0 26,0 211,3 68,4 974,1 4,6 1 352,8 6,4 Togo (2005) 80,0 58,4 359,5 76,0 612,2 1,7 765,3 2,1 Zambie (2005) 62,0 45,0 271,4 58,9 436,9 1,6 704,7 2,6 Zimbabwe (2003) 70,0 58,0 724,3 66,5 846,6 1,2 1 209,4 1,7 Moyenne 33 pays 63,1 33,1 14 909,0 59,9 37 227,7 3,5* ­ 2,5** 62 933,9 6,1*­ 4,2** Source : base de données compilée à partir des rapports d'état sur les systèmes éducatifs, des revues des dépenses publiques, de précédents modèles de simulation du secteur éducatif et de la base de données de l'ISU et d'EdStats. Les données démographiques utilisées pour calculer les taux de scolarisation proviennent des Nations Unies. * moyenne non pondérée ; ** moyenne pondérée en fonction de la population d'âge scolaire des différents pays. 77 78 Tableau annexe B.3 Organisation scolaire dans le premier cycle du secondaire, vers 2005 Premier cycle du secondaire Salaire moyen Part des des enseignants Enseignants dépenses courantes Dépense par Pays (année de (en multiple du Élèves par Élèves par par classe hors salaires des élève (en multiple référence) PIB/hab.) enseignant (1) classe (2) (ratio (2)/(1)) enseignants (%) du PIB/hab.) Bénin (2004) 3,0 29,6 52,6 1,8 63,9 0,28 Burkina Faso (2004) 9,3 50,0 75,0 1,5 60,4 0,47 Burundi (2004) 9,3 20,5 42,4 2,1 29,1 0,64 Cameroun (2003) 6,5 31,1 40,3 1,3 34,3 0,32 Congo, Rép. (2005) 2,3 63,8 86,0 1,3 70,2 0,12 Congo, Rép. dém. (2005) 2,4 16,8 28,5 1,7 25,9 0,19 Côte d'Ivoire (2000) 7,7 37,9 64,4 1,7 40,4 0,34 Érythrée (2005) 9,9 52,8 69,5 1,3 25,0 0,25 Éthiopie (2002) 8,1 48,3 67,8 1,4 18,6 0,21 Gambie (2001) 6,5 29,7 49,6 1,7 15,5 0,26 Ghana (2001) 3,9 18,5 18,5 1,0 29,7 0,30 Guinée (2005) 2,9 47,6 88,9 1,9 44,0 0,11 Guinée-Bissau (2002) 2,2 23,3 31,3 1,3 32,0 0,14 Kenya (2005) Lesotho (2005) 9,0 26,7 50,0 1,9 27,0 0,46 Madagascar (2003) 4,3 27,2 44,0 1,6 41,7 0,27 Malawi (2002) 7,7 26,3 50,0 1,9 40,0 0,49 Mali (2004) 6,8 46,1 73,0 1,6 44,1 0,26 Mauritanie (2004) 3,7 27,3 54,5 2,0 56,0 0,31 Mozambique (2001) 9,4 47,5 50,5 1,1 37,9 0,32 Niger (2002) 8,5 39,7 49,2 1,2 56,3 0,49 Nigeria (2005) 7,2 55,3 61,0 1,1 35,1 0,20 Ouganda (2002) 7,4 6,8 15,2 2,2 25,1 1,45 Rép. centrafricaine (2004) 4,8 56,7 78,0 1,4 44,1 0,15 Rwanda (2003) 5,9 28,7 46,6 1,6 59,8 0,51 Sénégal (2003) 6,2 39,0 60,7 1,6 27,5 0,22 Sierra Leone (2004) 5,9 29,4 49,0 1,7 30,1 0,29 Soudan (2003) Tanzanie (2002) 5,2 22,5 35,5 1,6 47,0 0,44 Tchad (2004) 4,4 40,6 59,7 1,5 44,4 0,19 Togo (2005) 8,7 54,2 87,9 1,6 13,6 0,19 Zambie (2005) 3,7 32,3 42,0 1,3 31,7 0,17 Zimbabwe (2003) 4,1 24,1 36,2 1,5 26,0 0,23 Moyenne 33 pays 6,0 35,5 53,5 1,6 38,0 0,33 Source : base de données compilée à partir des rapports d'état sur les systèmes éducatifs, des revues des dépenses publiques, de précédents modèles de simulation du secteur éducatif et de la base de données de l'ISU et d'EdStats. 79 80 Tableau annexe B.4 Organisation scolaire dans le second cycle du secondaire, vers 2005 Second cycle du secondaire Salaire moyen Part des des enseignants Élèves par Élèves Enseignants dépenses courantes Dépense par (en multiple du enseignant par classe par classe hors salaires des élève (en multiple Pays (année de référence) PIB/hab.) (1) (2) (ratio (2)/(1)) enseignants (%) du PIB/hab.) Bénin (2004) 5,2 20,4 46,0 2,3 63,9 0,71 Burkina Faso (2004) 13,0 39,0 52,0 1,3 48,0 0,64 Burundi (2004) 11,0 16,4 32,4 2,0 72,0 2,40 Cameroun (2003) 6,8 29,1 36,4 1,3 36,5 0,37 Congo, Rép. (2005) 2,7 23,0 44,5 1,9 67,3 0,36 Congo, Rép. dém. (2005) 2,4 16,8 28,5 1,7 25,9 0,19 Côte d'Ivoire (2000) 8,9 23,5 39,9 1,7 40,4 0,63 Érythrée (2005) 11,8 45,0 70,3 1,6 25,0 0,35 Éthiopie (2002) 11,9 50,3 81,7 1,6 40,5 0,40 Gambie (2001) 6,5 17,3 34,8 2,0 20,6 0,47 Ghana (2001) 5,9 19,1 32,5 1,7 63,7 0,85 Guinée (2005) 2,9 52,3 95,0 1,8 41,0 0,09 Guinée-Bissau (2002) 2,2 23,3 31,3 1,3 32,0 0,14 Kenya (2005) 10,6 20,9 40,0 1,9 25,4 0,68 Lesotho (2005) 9,0 17,4 32,6 1,9 27,0 0,71 Madagascar (2003) 7,7 19,0 38,7 2,0 44,6 0,73 Malawi (2002) 7,7 26,3 50,0 1,9 40,0 0,49 Mali (2004) 8,3 23,1 39,6 1,7 69,3 1,17 Mauritanie (2004) 4,8 20,3 42,8 2,1 44,7 0,42 Mozambique (2001) 23,8 26,4 45,7 1,7 34,7 1,38 Niger (2002) 10,2 13,0 33,2 2,6 49,9 1,57 Nigeria (2005) 7,2 44,9 52,9 1,2 35,8 0,25 Ouganda (2002) 7,4 6,8 15,2 2,2 25,1 1,45 Rép. centrafricaine (2004) 5,1 37,1 65,8 1,8 44,4 0,25 Rwanda (2003) 6,4 21,8 40,1 1,8 54,0 0,63 Sénégal (2003) 7,1 25,7 48,0 1,9 23,4 0,36 Sierra Leone (2004) 5,9 27,0 42,0 1,6 28,2 0,30 Soudan (2003) 3,4 26,7 53,5 2,0 28,6 0,18 Tanzanie (2002) 5,2 22,5 35,5 1,6 47,0 0,44 Tchad (2004) 6,8 54,4 59,2 1,1 50,0 0,25 Togo (2005) 9,0 33,3 62,4 1,9 15,9 0,32 Zambie (2005) 4,7 25,3 45,0 1,8 26,7 0,25 Zimbabwe (2003) 4,1 24,1 41,0 1,7 26,0 0,23 Moyenne 33 pays 7,4 27,1 45,7 1,8 39,9 0,60 Source : base de données compilée à partir des rapports d'état sur les systèmes éducatifs, les revues des dépenses publiques, de précédents modèles de simulation du secteur éducatif et de la base de données de l'ISU et d'EdStats. 81 82 Tableau annexe B.5 Organisation scolaire dans l'enseignement primaire et supérieur, vers 2005 Primaire Supérieur Salaire moyen Part des dépenses des enseignants courantes hors Dépense par Dépense par (en multiple du Élèves par salaires des élève (en multiple élève (en multiple Pays (année de référence) PIB/hab.) enseignant enseignants (%) du PIB/hab.) du PIB/hab.) Bénin (2004) 4,2 52,0 39,5 0,11 1,6 Burkina Faso (2004) 6,4 52,8 33,8 0,18 2,4 Burundi (2004) 6,8 51,7 13,2 0,15 8,3 Cameroun (2003) 3,9 63,7 30,8 0,07 0,8 Congo, Rép. (2005) 1,8 75,7 68,0 0,05 2,0 Congo, Rép. dém. (2005) 2,2 37,7 26,0 0,05 2,2 Côte d'Ivoire (2000) 4,8 42,6 25,0 0,15 1,1 Érythrée (2005) 3,9 43,7 25,3 0,12 4,3 Éthiopie (2002) 6,8 73,9 16,0 0,11 11,2 Gambie (2001) 4,5 36,5 21,8 0,16 3,8 Ghana (2001) 3,9 32,9 28,1 0,16 3,7 Guinée (2005) 1,7 51,3 44,2 0,06 1,5 Guinée-Bissau (2002) 1,9 37,5 31,0 0,07 1,2 Kenya (2005) 5,3 39,7 17,9 0,16 2,6 Lesotho (2005) 4,4 46,0 46,6 0,18 7,9 Madagascar (2003) 4,4 57,7 42,8 0,09 2,1 Malawi (2002) 4,2 58,4 15,0 0,08 14,9 Mali (2004) 6,0 63,5 37,8 0,11 1,9 Mauritanie (2004) 3,3 44,2 31,8 0,11 0,9 Mozambique (2001) 3,9 55,0 22,6 0,09 6,6 Niger (2002) 5,5 42,9 35,0 0,20 5,7 Nigeria (2005) 4,9 51,7 34,2 0,14 1,1 Ouganda (2002) 3,2 56,1 31,7 0,08 1,9 Rép. centrafricaine (2004) 7,0 91,6 34,3 0,07 2,4 Rwanda (2003) 3,9 60,3 22,2 0,08 7,9 Sénégal (2003) 4,6 50,8 37,6 0,15 2,8 Sierra Leone (2004) 4,2 61,0 30,9 0,09 3,4 Soudan (2003) 2,2 36,0 22,5 0,08 1,1 Tanzanie (2002) 3,8 46,2 34,0 0,12 5,3 Tchad (2004) 5,4 70,3 37,8 0,05 3,3 Togo (2005) 6,2 33,6 12,8 0,10 1,3 Zambie (2005) 3,1 57,2 28,2 0,07 2,9 Zimbabwe (2003) 4,1 39,0 21,0 0,13 2,3 Moyenne 33 pays 4,3 51,9 30,3 0,11 3,7 Source : base de données compilée à partir des rapports d'état sur les systèmes éducatifs, les revues des dépenses publiques, de précédents modèles de simulation du secteur éducatif et de la base de données de l'ISU et d'EdStats. 83 84 Tableau annexe B.6 Croissance démographique utilisée dans les simulations Croissance annuelle moyenne de la population scolarisable dans le primaire (6­11 ans) Croissance démographique annuelle Pays (année de référence) 2000­05 2005­10 2010­15 2015­20 Moyenne 2000­20 moyenne entre 2000 et 2020 Bénin (2004) 2,6 2,6 2,6 2,1 2,5 2,9 Burkina Faso (2004) 2,6 2,6 2,9 2,6 2,7 3,0 Burundi (2004) 0,8 2,4 4,9 4,6 3,2 3,2 Cameroun (2003) 0,9 0,8 0,6 0,3 0,7 1,6 Congo, Rép. (2005) 3,4 3,3 3,3 3,2 3,3 3,1 Congo, Rép. dém. (2005) 2,6 3,4 3,6 3,0 3,2 3,0 Côte d'Ivoire (2000) 0,9 0,9 0,9 0,8 0,9 1,7 Érythrée (2005) 4,3 3,1 2,3 1,6 2,8 3,1 Éthiopie (2002) 2,1 1,7 1,7 1,6 1,8 2,3 Gambie (2001) 2,7 2,2 1,1 0,5 1,6 2,3 Ghana (2001) 0,8 1,0 0,9 0,6 0,8 1,9 Guinée (2005) 2,0 2,0 2,3 2,0 2,1 2,3 Guinée-Bissau (2002) 3,5 3,2 3,4 3,0 3,3 3,0 Kenya (2005) 1,0 2,8 3,4 1,9 2,3 2,4 Lesotho (2005) ­1,4 ­1,1 ­0,5 0,0 ­0,8 ­0,2 Madagascar (2003) 3,1 2,1 1,5 1,4 2,0 2,5 Malawi (2002) 3,9 1,9 1,3 1,7 2,2 2,2 Mali (2004) 3,3 2,8 2,7 2,6 2,8 3,0 Mauritanie (2004) 3,0 3,1 2,4 1,5 2,5 2,7 Mozambique (2001) 2,2 1,5 1,2 1,0 1,4 1,8 Niger (2002) 4,1 3,6 2,8 2,8 3,3 3,3 Nigeria (2005) 1,8 1,6 1,4 1,1 1,5 2,0 Ouganda (2002) 3,4 3,7 4,3 4,1 3,9 3,7 Rép. centrafricaine (2004) 1,5 0,8 0,8 1,0 1,0 1,4 Rwanda (2003) 0,1 1,7 2,3 1,8 1,5 2,2 Sénégal (2003) 1,4 1,6 1,4 0,9 1,3 2,2 Sierra Leone (2004) 4,2 2,4 2,5 2,2 2,8 2,7 Soudan (2003) 1,6 1,6 0,8 0,3 1,1 1,9 Tanzanie (2002) 1,4 1,2 0,8 0,6 1,0 1,8 Tchad (2004) 3,5 2,7 3,2 3,3 3,2 3,0 Togo (2005) 2,3 2,2 1,7 1,1 1,8 2,5 Zambie (2005) 1,4 1,3 1,4 1,5 1,4 1,7 Zimbabwe (2003) ­0,9 ­0,9 0,1 0,5 ­0,3 0,6 Source : projections démographiques des Nations Unies, révision 2006. 85 Annexe C Résumé schématique des scénarios 87 88 Tableau annexe C.1 Options du modèle de simulation pour la couverture, le niveau des coûts unitaires et la part du financement privé en 2020 Enseignement supérieur Second cycle du secondaire Taux de Premier cycle du secondaire chômage % de jeunes limite utilisé % d'élèves Effectifs scol. entrant en entrant en dans le sec. formation pour % Primaire déterminer d'inscrits % d'inscrits Taux de % formation courte en multiple % prof. d'insertion Option Durée TAP transition d'élèves d'insertion au des effectifs de d'inscrits au sortir du les effectifs en filières en filières de couv. (ans) (%) P-S1 (%) en EFTP sortir du primaire l'ens. sup. en EFTP 1er cycle du sec. de l'ens. sup. scient. prof. SS-1 95 100 10 15 50 SS-2 95 80 15 50 15 50 SS-3 95 80 15 50 2,5 25 100 25 15 25 SS-4 95 65 20 50 2,5 15 50 20 15 25 SS-5 9 95/80a) 2,5 15 50 20 15 25 Les cellules grisées signalent une situation inchangée entre l'année de référence et 2020. TAP : taux d'achèvement du primaire. a) Le premier chiffre indique le taux d'achèvement des 6 premières années (ou toute autre durée du cycle primaire) et le second le taux d'achèvement pour le cycle de 9 ans. Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Général Formation Formation Sciences 1er cycle EFTP 1er prof. Général 2d EFTP 2d prof. sociales Primaire sec. cycle sec. d'insertion cycle sec. cycle sec. d'insertion et hum. Sciences Prof. Coût unitaire en % du PIB par habitantb) Généreux 13/15c) 35,4 90 50 60,9 140 100 150 240 290 Spartiate 17,7 90 50 32,2 140 100 150 240 290 Pourcentage d'élèves scolarisés dans le privé 10 10 10 0 40 40 0 40 40 40 b) Ce paramètre décrit le niveau « élémentaire » de la dépense par élève avant tout ajustement pour tenir compte de la richesse, de la dimension géographique ou de la stimulation de la demande. L'annexe E indique le montant de la dépense par élève retenu pour chaque pays dans les simulations. c) Le premier chiffre indique la dépense par élève pour le cycle primaire de 6 ans (ou toute autre durée du cycle primaire) et le second le taux d'achèvement pour le cycle de 9 ans. Coût unitaire de construction des classes (dollars de 2005) Primaire 12 000 Premier cycle du secondaire 16 000 Second cycle du secondaire 16 000 89 Annexe D Résultats agrégés des simulations 91 92 Tableau annexe D.1 Nombre d'élèves scolarisés par niveau d'éducation en 2020 pour 33 pays d'ASS à faible revenu dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant de 0 % par an (millions) Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Scénario Taux de Formation Formation de transition Transition prof. prof. Année couverture P-S1 après S1 Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur Année de référence 63% 100,4 13,8 n/d n/d 7,2 n/d n/d 3,0 2020 SS-1 100% « Continuité » ­ 56,6 5,7 0,0 25,8 3,5 2,7 13,8 SS-2 80% 161,0 42,8 6,9 2,0 20,4 2,7 2,1 10,8 SS-3 80% « Discontinuité » 42,8 6,9 2,0 4,9 1,3 9,9 2,6 SS-4 65% 32,7 7,5 3,4 4,7 0,7 3,9 2,2 SS-5 9 ans de « Discontinuité » 211,6 0,0 0,0 5,1 0,7 7,7 2,2 primaire Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 0 % par an. Note : l'annexe E présente les résultats des simulations correspondantes pour chacun des 33 pays. Tableau annexe D.2 Nombre d'élèves scolarisés par niveau d'éducation en 2020 pour 33 pays d'ASS à faible revenu dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant par an de 4 % (millions) Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Scénario Taux de Formation Formation de transition Transition prof. prof. Année couverture P-S1 après S1 Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur Année de référence 63% ­ 100,4 13,8 n/d n/d 7,2 n/d n/d 3,0 2020 SS-1 100% « Continuité » 56,6 5,7 0,0 25,8 3,5 2,7 13,8 SS-2 80% 161,0 42,8 6,9 2,0 20,4 2,7 2,1 10,8 SS-3 80% « Discontinuité » 42,8 6,9 2,0 8,1 2,2 8,4 4,4 SS-4 65% 32,7 7,5 3,4 7,1 1,0 3,5 3,3 SS-5 9 ans de « Discontinuité » 211,6 0,0 0,0 7,8 1,0 7,2 3,3 primaire Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 4 % par an. Note : l'annexe E présente les résultats des simulations correspondantes pour chacun des 33 pays. 93 94 Tableau annexe D.3 Dépense publique d'éducation annuelle agrégée et déficit de financement en 2020 pour 33 pays d'ASS dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant de 0 % par an (en milliards de dollars 2005) Déficit de financement courant Scénario politique annuel dans l'enseignement Dépense Déficit de post-primaire selon 3 scénarios Déficit total de financement Dépense publique financement Déficit annuel de mobilisation des en pourcentage de la dépense par élève au d'éducation agrégée courant annuel de fin. des ressources internes publique d'éducation (%) niveau annuelle (dépense dans l'ens. primaire dépenses Couverture post-primaire courante et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 38,8 2,6 21,3 19,4 17,5 2,8 69 64 59 Spartiate 32,1 14,9 13,0 11,1 2,6 63 57 51 SS-2 Généreux 33,7 16,6 14,7 12,8 2,5 64 59 53 Spartiate 28,6 11,7 9,8 7,9 2,3 58 51 45 SS-3 Généreux 26,9 10,0 8,1 6,2 2,3 55 48 41 Spartiate 23,0 6,3 4,4 2,5 2,1 48 40 31 SS-4 Généreux 23,4 6,7 4,9 3,2 2,1 49 40 32 Spartiate 20,3 3,7 2,0 0,7 1,9 41 31 22 SS-5 Généreux 21,2 4,8 2,0 0,5 0,2 2,6 43 34 25 Spartiate 20,7 1,6 0,3 0,1 2,6 42 33 24 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 0 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance aux financements externes inférieure ou égale à 33 %. Note : l'annexe E présente les résultats correspondants pour chacun des 33 pays. Tableau annexe D.4 Dépense publique d'éducation annuelle agrégée et déficit de financement en 2020 pour 33 pays d'ASS dans une hypothèse de croissance réelle du PIB par habitant de 4 % par an (en milliards de dollars 2005) Déficit de financement courant Scénario politique annuel dans l'enseignement Dépense Déficit de post-primaire selon 3 scénarios Déficit total de financement Dépense publique financement Déficit annuel de mobilisation des en pourcentage de la dépense par élève aux d'éducation annuelle courant annuel de fin. des ressources internes publique d'éducation (%) niveaux (dépense totale dans l'ens. primaire dépenses Couverture post-primaire courante et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 69,1 3,9 39,6 36,0 32,4 2,8 67 62 57 Spartiate 57,1 27,9 24,3 20,7 2,6 60 54 48 SS-2 Généreux 60,0 30,8 27,2 23,6 2,5 62 56 50 Spartiate 50,8 21,9 18,3 14,7 2,3 55 48 41 SS-3 Généreux 53,0 24,0 20,4 16,8 2,3 57 50 43 Spartiate 45,1 16,4 12,8 9,2 2,1 50 42 34 SS-4 Généreux 44,5 15,8 12,2 9,1 2,1 49 41 33 Spartiate 38,4 9,8 6,4 3,3 2,0 41 31 22 SS-5 Généreux 39,4 6,7 7,4 4,4 2,2 2,6 42 33 24 Spartiate 37,9 6,0 3,1 1,6 2,6 40 30 21 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 4 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance aux financements externes inférieure ou égale à 33 %. Note : l'annexe E présente les résultats correspondants pour chacun des 33 pays. 95 Annexe E Résultats des simulations par pays BÉNIN BÉNIN : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 1 462 170 297 964 n/d n/d 62 569 n/d n/d 41 282 2020 SS-1 2 128 871 1 000 736 84 499 0 309 675 53 172 33 634 236 395 SS-2 2 128 871 756 111 101 399 29 556 233 977 40 174 25 412 178 609 SS-3 2 128 871 756 111 101 399 29 556 75 414 24 458 110 735 41 375 SS-4 2 128 871 578 203 109 849 51 724 70 233 12 059 41 357 33 999 SS-5 2 854 576 94 984 12 403 100 940 33 999 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. BÉNIN : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 109,6 38,4 n/d n/d 11,9 n/d n/d 6,7 505 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 24,5 1 859 51 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 18,5 1 405 48 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 9,5 3,1 39,4 4,3 325 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 8,8 1,5 14,7 3,5 267 20 SS-5 100,0 8,8 1,5 35,0 3,5 267 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 97 98 BÉNIN : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 4,2 3,0 5,2 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 13 28 113 110 71 113 33 119 136 180 137 2020 Généreux 13/152) 37 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. BÉNIN : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 788 444 401 359 43 66 61 55 Spartiate 635 296 253 211 38 58 51 44 SS-2 Généreux 673 336 293 251 37 60 54 47 Spartiate 558 224 181 139 33 52 44 37 SS-3 Généreux 570 235 193 150 34 53 45 38 Spartiate 472 141 98 56 31 43 34 25 SS-4 Généreux 490 159 116 74 30 45 36 28 Spartiate 413 32 85 43 0 28 35 25 14 SS-5 Généreux 405 48 5 ­37 36 34 23 13 Spartiate 394 52 38 ­5 ­47 36 32 21 10 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 99 100 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne BURKINA FASO BURKINA FASO : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 1 120 726 217 104 n/d n/d 41 581 n/d n/d 24 975 2020 SS-1 3 654 662 1 673 066 141 539 0 511 464 87 819 55 891 406 654 SS-2 3 654 662 1 264 094 169 846 49 943 386 439 66 352 42 228 307 250 SS-3 3 654 662 1 264 094 169 846 49 943 107 953 35 012 191 647 59 590 SS-4 3 654 662 966 660 184 000 87 401 102 974 17 681 71 366 50 154 SS-5 4 863 415 139 487 18 240 171 073 50 154 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. BURKINA FASO : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 50,7 17,2 n/d n/d 5,0 n/d n/d 2,6 195 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 25,8 2 003 55 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 19,5 1 513 51 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 8,2 2,7 41,0 3,8 293 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,8 1,3 15,3 3,2 247 20 SS-5 100,0 7,8 1,3 35,5 3,2 247 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. BURKINA FASO : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 6,4 9,3 13,0 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 6,0 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 18 47 90 110 64 90 33 182 207 275 209 2020 Généreux 14/162) 41 90 50 62 140 100 196 314 379 259 Spartiate 20 90 50 32 140 100 196 314 379 259 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 101 102 BURKINA FASO : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 317 812 764 716 92 77 73 70 Spartiate 1 081 585 537 488 84 72 67 63 SS-2 Généreux 1 115 621 573 525 81 73 68 64 Spartiate 937 449 401 353 75 67 62 57 SS-3 Généreux 868 378 330 282 77 65 59 54 Spartiate 719 235 187 139 71 58 51 44 SS-4 Généreux 753 270 222 173 70 59 53 47 Spartiate 636 108 158 110 62 65 52 45 37 SS-5 Généreux 625 82 33 ­15 75 51 43 36 Spartiate 610 163 68 19 ­29 74 50 42 34 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 103 BURUNDI BURUNDI : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 983 984 126 110 3 330 n/d 24 073 n/d n/d 24 975 2020 SS-1 2 321 824 949 892 81 266 0 268 965 46 182 30 589 216 360 SS-2 2 321 824 717 696 97 519 30 099 203 218 34 893 23 112 163 472 SS-3 2 321 824 717 696 97 519 30 099 48 271 15 656 108 959 27 732 SS-4 2 321 824 548 826 105 646 52 673 49 352 8 474 40 073 25 017 SS-5 2 998 656 67 565 8 911 96 924 25 017 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. BURUNDI : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 79,9 16,7 0,6 n/d 4,7 n/d n/d 2,7 221 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 26,7 1 764 61 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 20,2 1 333 58 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,0 2,3 42,6 3,4 226 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,1 1,2 15,7 3,1 204 20 SS-5 100,0 7,1 1,2 35,9 3,1 204 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 104 BURUNDI : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 6,8 9,3 11,0 2020 Généreux 4,0/4,22) 6,1 7,8 Spartiate 5,6 6,8 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 15 64 220 110 240 220 33 615 702 932 707 2020 Généreux 23/262) 69 90 50 109 140 100 331 530 640 438 Spartiate 33 90 50 54 140 100 331 530 640 438 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. BURUNDI : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit courant dans l'enseignement Scénario politique d'éducation annuel de post-primaire selon trois Déficit Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant scénarios de mobilisation annuel en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. des ressources internes de fin. des d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 293 163 156 150 50 86 84 81 Spartiate 238 113 106 100 45 83 80 77 SS-2 Généreux 247 124 117 111 43 83 81 78 Spartiate 206 86 79 73 40 80 77 73 SS-3 Généreux 195 73 67 60 41 79 75 72 Spartiate 160 42 35 29 38 74 70 66 SS-4 Généreux 172 55 48 42 37 76 72 68 Spartiate 145 39 30 24 17 35 71 67 62 SS-5 Généreux 154 14 8 1 41 73 69 64 Spartiate 151 57 11 5 ­2 41 72 68 64 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 105 106 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne CAMEROUN CAMEROUN : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2003 2 533 204 496 365 n/d n/d 148 291 35 035 n/d 77 707 2020 SS-1 3 052 188 1 545 955 129 363 0 509 954 87 560 53 436 348 461 SS-2 3 052 188 1 168 055 155 236 43 785 385 299 66 156 40 374 263 282 SS-3 3 052 188 1 168 055 155 236 43 785 246 871 80 066 121 814 130 674 SS-4 3 052 188 893 218 168 172 76 624 204 656 35 140 48 386 95 584 SS-5 4 179 120 274 242 35 502 139 946 95 584 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. CAMEROUN : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2003 99,6 31,8 n/d n/d 13,8 3,3 n/d 6,0 485 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 20,8 1,711 38 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 15,7 1,293 35 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 18,8 6,1 27,3 7,8 642 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 15,6 2,7 10,8 5,7 469 20 SS-5 100,0 15,6 2,7 31,1 5,7 469 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. CAMEROUN : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2003 3,9 6,5 6,8 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2003 9 32 55 110 37 62 33 60 120 131 87 2020 Généreux 13/142) 36 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 107 108 CAMEROUN : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 263 1 354 1 224 1 093 54 63 58 52 Spartiate 1 818 916 785 655 47 54 47 40 SS-2 Généreux 1 918 1 019 888 757 45 57 50 43 Spartiate 1 582 688 557 426 39 48 39 31 SS-3 Généreux 1 771 874 743 612 43 53 46 39 Spartiate 1 464 572 441 310 37 43 35 26 SS-4 Généreux 1 465 574 443 312 36 43 35 26 Spartiate 1 226 27 339 209 78 32 32 22 11 SS-5 Généreux 1 224 279 149 18 50 32 22 11 Spartiate 1 166 67 222 91 ­39 49 29 18 7 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 109 CONGO, RÉPUBLIQUE CONGO, RÉP. : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 564 457 170 421 n/d n/d 37 720 21 411 5 567 12 676 2020 SS-1 1 191 944 530 208 44 924 0 160 100 27 489 17 625 65 154 SS-2 1 191 944 400 601 53 909 16 017 120 964 20 770 13 316 49 228 SS-3 1 191 944 400 601 53 909 16 017 190 278 61 712 0 105 811 SS-4 1 191 944 306 342 58 401 28 031 145 443 24 973 0 71 363 SS-5 1 573 143 197 396 25 859 30 174 71 363 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. CONGO, RÉP. : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 85,7 46,6 n/d n/d 15,5 8,8 6,4 4,4 327 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 13,4 1,024 19 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 10,1 774 15 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 46,2 15,0 0,0 21,8 1,664 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 35,3 6,1 0,0 14,7 1,122 20 SS-5 100,0 35,3 6,1 19,8 14,7 1,122 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 110 CONGO, RÉP. : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 1,8 2,3 2,7 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 7 12 24 110 36 26 33 126 241 329 194 2020 Généreux 12/142) 35 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. CONGO, RÉP. : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit courant dans l'enseignement Scénario politique d'éducation annuel de post-primaire selon trois Déficit Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant scénarios de mobilisation annuel en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. des ressources internes de fin. des d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 075 569 500 431 31 59 53 46 Spartiate 852 349 280 211 28 49 41 32 SS-2 Généreux 930 428 359 290 27 53 45 38 Spartiate 762 262 193 124 25 43 33 24 SS-3 Généreux 1 198 694 625 556 28 63 58 52 Spartiate 1 007 507 437 368 26 57 50 43 SS-4 Généreux 951 451 382 313 25 54 47 39 Spartiate 806 37 307 238 169 23 46 37 28 SS-5 Généreux 843 321 252 183 28 48 40 32 Spartiate 781 57 259 190 121 28 44 35 26 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 111 112 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE CONGO, RÉP. DÉM. : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 8 664 132 510 218 n/d n/d 530 964 n/d n/d 127 925 2020 SS-1 16 978 338 3 882 624 830 664 0 3 140 330 661 042 266 697 854 956 SS-2 16 978 338 2 933 538 996 797 227 635 2 372 694 499 454 201 504 645 967 SS-3 16 978 338 2 933 538 996 797 227 635 483 232 192 139 978 698 207 306 SS-4 16 978 338 2 243 294 1 079 864 398 361 491 453 103 451 362 749 186 029 SS-5 22 356 044 361 213 99 401 782 519 186 029 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. CONGO, RÉP. DÉM. : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 92,6 18,7 n/d n/d 10,7 n/d n/d 3,1 229 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 12,9 950 53 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 9,8 718 49 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 6,0 1,9 43,9 3,1 230 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 6,1 1,0 16,3 2,8 207 20 SS-5 100,0 6,1 1,0 36,5 2,8 207 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. CONGO, RÉP. DÉM. : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 2,2 2,4 2,4 2020 Généreux 3,9/4,12) 6,0 7,7 Spartiate 5,5 6,6 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 8 19 140 110 19 160 33 164 187 248 188 2020 Généreux 22/262) 69 90 50 111 140 100 353 565 681 467 Spartiate 33 90 50 55 140 100 353 565 681 467 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 113 114 CONGO, RÉP. DÉM. : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 256 1 237 1 174 1 112 262 82 80 77 Spartiate 1 847 853 790 727 238 78 75 72 SS-2 Généreux 1 941 957 895 832 227 80 76 73 Spartiate 1 632 667 604 541 209 76 72 68 SS-3 Généreux 1 520 559 496 433 205 74 70 66 Spartiate 1 320 373 311 248 191 70 65 60 SS-4 Généreux 1 366 422 359 297 188 71 66 62 Spartiate 1 207 359 274 211 148 177 67 62 57 SS-5 Généreux 1 356 144 81 18 271 71 66 61 Spartiate 1,336 544 124 61 ­2 271 70 66 61 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 115 CÔTE D'IVOIRE CÔTE D'IVOIRE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2000 1 916 047 393 089 n/d n/d 126 394 n/d n/d 110 472 2020 SS-1 3 587 016 1 787 143 149 711 0 586 097 100 633 61 564 731 005 SS-2 3 587 016 1 350 286 179 653 50 980 442 829 76 034 46 515 552 315 SS-3 3 587 016 1 350 286 179 653 50 980 254 701 82 606 153 178 135 146 SS-4 3 587 016 1 032 571 194 625 89 216 214 050 36 753 59 873 100 214 SS-5 4 886 999 287 007 37 169 165 727 100 214 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. CÔTE D'IVOIRE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2000 66,7 22,0 n/d n/d 10,2 n/d n/d 7,5 619 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 37,9 3,132 47 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 28,7 2,366 44 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 16,9 5,5 29,8 7,0 579 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 14,2 2,4 11,6 5,2 429 20 SS-5 100,0 14,2 2,4 31,9 5,2 429 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 116 CÔTE D'IVOIRE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2000 4,8 7,7 8,9 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2000 15 34 110 110 63 110 33 83 94 125 95 2020 Généreux 13/142) 36 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. CÔTE D'IVOIRE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 985 1 935 1 777 1 619 62 66 61 56 Spartiate 2 501 1 459 1 301 1 143 54 60 54 47 SS-2 Généreux 2 486 1 446 1 288 1 130 52 60 53 47 Spartiate 2 121 1 086 928 770 46 53 45 38 SS-3 Généreux 1 894 857 699 541 50 47 39 30 Spartiate 1 566 534 376 218 44 36 26 16 SS-4 Généreux 1 579 547 389 231 43 37 27 17 Spartiate 1 324 ­13 296 138 ­20 39 24 12 0 SS-5 Généreux 1 306 249 91 ­67 49 23 11 ­1 Spartiate 1 249 6 193 35 ­123 49 20 7 ­5 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 117 118 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne ÉRYTHRÉE ÉRYTHRÉE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 428 766 142 485 n/d n/d 92 156 n/d n/d 5 068 2020 SS-1 941 442 416 018 60 993 0 233 070 30 383 19 025 15 996 SS-2 941 442 314 324 73 192 15 990 176 097 22 956 14 375 12 086 SS-3 941 442 314 324 73 192 15 990 39 356 9 691 68 618 16 228 SS-4 941 442 240 366 79 291 27 982 39 267 5 119 25 454 14 287 SS-5 1 511 055 29 094 4 996 56 362 14 287 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. ÉRYTHRÉE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres TBS Formation Formation indicateurs primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 73,9 46,1 n/d n/d 24,7 n/d n/d 1,5 120 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 3,1 243 25 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 2,3 184 9 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 6,6 2,1 43,2 3,1 246 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 6,5 1,1 16,0 2,7 217 20 SS-5 100,0 6,5 1,1 36,3 2,7 217 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. ÉRYTHRÉE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. Ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 3,9 9,9 11,8 2020 Généreux 3,6/3,82) 5,5 7,1 Spartiate 5,1 6,2 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 12 25 140 110 35 160 33 320 365 485 368 2020 Généreux 18/222) 53 90 50 81 140 100 239 382 461 316 Spartiate 26 90 50 42 140 100 239 382 461 316 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 119 120 ÉRYTHRÉE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SSS-1 Généreux 200 104 95 87 21 74 70 66 Spartiate 151 57 49 41 19 66 60 55 SS-2 Généreux 173 80 72 64 18 70 65 60 Spartiate 136 45 37 29 16 62 56 50 SS-3 Généreux 157 66 58 50 16 67 62 57 Spartiate 130 41 33 24 15 60 54 48 SS-4 Généreux 137 48 40 32 14 62 56 50 Spartiate 116 23 28 20 12 13 55 48 41 SS-5 Généreux 134 22 13 5 22 61 55 49 Spartiate 131 38 20 11 3 22 61 54 48 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 121 ÉTHIOPIE ÉTHIOPIE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2002 5 954 992 2 396 728 n/d n/d 684 349 n/d n/d 101 829 2020 SS-1 12 200 467 8 899 888 988 876 0 3 728 775 165 024 302 207 567 591 SS-2 12 200 467 6 724 360 1 186 652 259 755 2 817 297 124 685 228 334 428 847 SS-3 12 200 467 6 724 360 1 186 652 259 755 603 370 50 440 1 098 916 247 023 SS-4 12 200 467 5 142 158 1 285 539 454 571 614 314 27 188 406 418 221 915 SS-5 24 145 693 455 971 26 640 899 173 221 915 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. ÉTHIOPIE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2002 69,1 31,0 n/d n/d 10,1 n/d n/d 1,8 135 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 6,6 527 44 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 5,0 398 39 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 6,3 2,0 43,5 2,9 229 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 6,4 1,1 16,1 2,6 206 20 SS-5 100,0 6,4 1,1 36,3 2,6 206 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 122 ÉTHIOPIE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2002 6,8 8,1 11,9 2020 Généreux 3,9/4,22) 6,0 7,7 Spartiate 5,5 6,7 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2002 11 21 284 110 40 284 33 973 1 371 1 371 1 132 2020 Généreux 22/272) 64 90 50 101 140 100 305 487 588 403 Spartiate 31 90 50 51 140 100 305 487 588 403 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. ÉTHIOPIE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 280 1 276 1 205 1 133 337 80 77 74 Spartiate 1 641 678 607 536 296 72 68 64 SS-2 Généreux 1 917 969 898 826 281 76 73 69 Spartiate 1 434 518 446 375 250 68 63 58 SS-3 Généreux 1 679 761 689 618 252 73 69 65 Spartiate 1 305 414 343 271 224 65 60 54 SS-4 Généreux 1 451 565 493 422 220 69 64 59 Spartiate 1 158 214 293 221 150 199 61 55 49 SS-5 Généreux 1 488 303 231 160 346 70 65 60 Spartiate 1 465 386 281 210 138 346 69 64 59 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 123 124 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne GAMBIE GAMBIE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2001 223 219 53 193 n/d n/d 26 842 n/d n/d 2 000 2020 SS-1 303 882 116 115 12 902 0 50 863 8 733 5 363 6 708 SS-2 303 882 87 732 15 482 4 374 38 430 6 598 4 052 5 068 SS-3 303 882 87 732 15 482 4 374 11 967 3 881 17 844 6 374 SS-4 303 882 67 089 16 772 7 654 11 287 1 938 6 643 5 305 SS-5 416 314 11 287 1 938 15 712 5 305 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. GAMBIE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2001 101,0 54,7 n/d n/d 30,1 n/d n/d 1,9 136 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 4,2 324 26 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 3,2 245 19 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 9,1 3,0 39,8 4,0 308 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 8,6 1,5 14,8 3,3 256 20 SS-5 100,0 8,6 1,5 35,1 3,3 256 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. GAMBIE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2001 4,5 6,5 6,5 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2001 16 26 140 110 47 160 33 284 324 431 327 2020 Généreux 13/142) 36 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 125 126 GAMBIE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 81 36 30 24 4 51 44 36 Spartiate 64 20 14 7 4 38 28 19 SS-2 Généreux 71 27 21 15 3 44 36 27 Spartiate 58 15 8 2 3 32 21 11 SS-3 Généreux 69 26 19 13 3 43 34 25 Spartiate 59 16 9 3 3 33 22 12 SS-4 Généreux 59 16 10 4 3 34 23 13 Spartiate 51 1 8 2 ­4 2 23 11 ­1 SS-5 Généreux 51 6 ­1 ­7 4 23 11 ­1 Spartiate 50 3 5 ­2 ­8 4 22 9 ­3 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 127 GHANA GHANA : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2001 3 059 751 847 986 n/d n/d 219 450 10 525 n/d 75 000 2020 SS-1 4 090 999 1 552 114 172 457 0 683 918 117 429 71 756 244 256 SS-2 4 090 999 1 172 709 206 949 58 549 516 738 88 724 54 216 184 549 SS-3 4 090 999 1 172 709 206 949 58 549 155 473 50 424 241 139 82 400 SS-4 4 090 999 896 777 224 194 102 461 149 206 25 619 89 382 69 775 SS-5 5 591 645 149 206 25 619 210 715 69 775 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. GHANA : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2001 93,0 54,4 n/d n/d 14,9 0,7 n/d 4,3 346 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 11,0 848 44 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 8,3 641 40 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 8,8 2,9 40,2 3,7 286 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 8,5 1,5 14,9 3,2 242 20 SS-5 100,0 8,5 1,5 35,2 3,2 242 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 128 GHANA : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion & sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2001 3,9 3,9 5,9 2020 Généreux 3,1/3,32) 4,8 6,1 Spartiate 4,3 5,3 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2001 16 30 140 110 83 160 33 277 316 419 318 2020 Généreux 14/162) 40 90 50 63 140 100 191 305 368 252 Spartiate 20 90 50 33 140 100 191 305 368 252 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. GHANA : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 109 616 552 488 27 63 58 52 Spartiate 892 400 336 272 26 54 47 40 SS-2 Généreux 958 467 403 339 25 58 51 44 Spartiate 794 304 240 176 24 49 41 33 SS-3 Généreux 836 349 285 220 22 51 44 36 Spartiate 708 220 156 92 22 43 34 24 SS-4 Généreux 724 237 172 108 22 44 35 26 Spartiate 623 60 135 71 7 22 35 25 14 SS-5 Généreux 642 86 22 ­42 46 37 27 17 Spartiate 628 103 72 8 ­56 46 35 25 15 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 129 130 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne GUINÉE GUINÉE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 1 474 640 306 211 n/d n/d 119 229 n/d n/d 23 107 2020 SS-1 2 246 231 1 058 597 89 194 0 332 355 57 066 35 819 73 429 SS-2 2 246 231 799 829 107 033 31 079 251 113 43 116 27 063 55 480 SS-3 2 246 231 799 829 107 033 31 079 67 703 21 958 123 932 36 858 SS-4 2 246 231 611 634 115 952 54 389 65 586 11 261 46 003 31 505 SS-5 3 012 329 88 522 11 539 109 020 31 505 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. GUINÉE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 99,1 36,1 n/d n/d 21,5 n/d n/d 3,5 251 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 7,1 549 39 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 5,3 415 34 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,9 2,6 41,4 3,5 276 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,7 1,3 15,4 3,0 236 20 SS-5 100,0 7,7 1,3 35,6 3,0 236 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. GUINÉE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 1,7 2,9 2,9 2020 Généreux 3,2/3,42) 4,9 6,3 Spartiate 4,5 5,5 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 6 11 66 110 9 66 33 114 130 172 131 2020 Généreux 14/162) 40 90 50 59 140 100 151 242 291 200 Spartiate 20 90 50 31 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 131 132 GUINÉE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 554 272 241 211 54 65 60 54 Spartiate 433 156 125 95 49 55 48 41 SS-2 Généreux 481 206 175 144 47 60 53 47 Spartiate 389 118 88 57 43 50 42 34 SS-3 Généreux 447 175 145 114 44 57 50 43 Spartiate 370 102 72 41 40 48 39 31 SS-4 Généreux 387 119 89 58 39 50 42 34 Spartiate 327 34 63 32 1 36 41 31 22 SS-5 Généreux 322 31 1 ­30 44 40 30 21 Spartiate 315 53 24 ­7 ­37 44 38 29 19 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 133 GUINÉE-BISSAU GUINÉE-BISSAU : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2002 206 875 29 023 n/d n/d 9 850 n/d n/d 1 384 2020 SS-1 465 147 156 913 11 844 0 43 143 10 901 7 044 5 820 SS-2 465 147 118 556 14 213 6 241 32 597 8 236 5 322 4 398 SS-3 465 147 118 556 14 213 6 241 7 272 3 471 25 415 5 998 SS-4 465 147 90 661 15 397 10 922 7 293 1 843 9 417 5 307 SS-5 612 890 7 293 1 843 21 328 5 307 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. GUINÉE-BISSAU : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2002 80,4 27,0 n/d n/d 15,2 n/d n/d 1,3 90 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 3,2 235 24 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 2,4 177 5 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 6,5 2,1 43,2 3,3 242 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 6,6 1,1 16,0 2,9 214 20 SS-5 100,0 6,6 1,1 36,2 2,9 214 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 134 GUINÉE-BISSAU : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2002 1,9 2,2 2,2 2020 Généreux 3,7/3,92) 5,7 7,3 Spartiate 5,2 6,3 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2002 7 14 344 110 14 344 33 92 105 140 106 2020 Généreux 17/202) 50 90 50 77 140 100 205 328 396 271 Spartiate 25 90 50 40 140 100 205 328 396 271 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. GUINÉE-BISSAU : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 60 26 23 20 7 71 67 62 Spartiate 47 14 11 8 6 63 58 52 SS-2 Généreux 53 19 17 14 6 67 62 57 Spartiate 43 10 8 5 6 60 54 47 SS-3 Généreux 52 18 16 13 6 66 61 56 Spartiate 44 11 8 5 5 60 54 48 SS-4 Généreux 45 13 10 7 5 62 56 50 Spartiate 39 10 7 4 1 5 56 49 42 SS-5 Généreux 43 4 1 ­2 7 59 53 46 Spartiate 42 15 3 0 ­2 7 59 52 46 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 135 136 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne KENYA KENYA : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 7 320 765 890 822 n/d n/d 91 541 2020 SS-1 11 227 719 2 350 418 106 670 198 607 257 229 SS-2 11 227 719 2 350 418 106 670 198 607 257 229 SS-3 11 227 719 391 154 33 531 995 764 166 960 SS-4 11 227 719 361 519 16 407 510 717 136 156 SS-5 11 515 684 265 964 15 806 405 964 136 156 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. KENYA : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 104,7 27,1 n/d n/d 3,1 273 n/d 2020 SS-1 108,3 53,9 9,3 16,6 7,1 519 33 SS-2 108,3 53,9 9,3 16,6 7,1 519 33 SS-3 108,3 9,0 2,9 83,4 4,6 337 25 SS-4 108,3 8,3 1,4 42,8 3,7 275 20 SS-5 100,0 8,3 1,4 35,3 3,7 275 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. KENYA : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 5,3 n/d 10,6 2020 Généreux 3,0/3,12) n/d 5,9 Spartiate n/d 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 16 n/d 140 110 68 140 33 193 221 293 222 2020 Généreux 13/142) n/d 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate n/d 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 137 138 KENYA : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 115 688 513 337 98 48 39 31 Spartiate 1 841 418 243 68 94 40 30 21 SS-2 Généreux 2 115 688 513 337 98 48 39 31 Spartiate 1 841 418 243 68 94 40 30 21 SS-3 Généreux 1 789 386 211 36 74 38 28 18 Spartiate 1 745 341 166 ­9 74 36 26 16 SS-4 Généreux 1 523 120 ­55 ­230 74 27 16 4 Spartiate 1 482 220 79 ­97 ­272 74 25 13 2 SS-5 Généreux 1 531 ­72 ­247 ­422 82 28 16 5 Spartiate 1 501 412 ­102 ­277 ­452 82 26 14 3 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 139 LESOTHO LESOTHO : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 427 009 66 109 n/d n/d 22 009 560 n/d 6 800 2020 SS-1 316 163 103 667 7 680 0 31 341 5 381 4 837 9 829 SS-2 316 163 78 326 9 216 3 850 23 680 4 066 3 655 7 426 SS-3 316 163 78 326 9 216 3 850 10 512 3 409 14 054 8 195 SS-4 316 163 59 896 9 984 6 738 9 097 1 562 5 377 6 257 SS-5 372 682 13 652 1 564 13 563 6 257 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. LESOTHO : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 129,6 45,0 n/d n/d 22,7 0,6 n/d 3,9 379 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 6,1 572 28 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 4,6 432 23 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 13,0 4,2 34,8 5,1 477 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 11,3 1,9 13,3 3,9 364 20 SS-5 100,0 11,3 1,9 33,5 3,9 364 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 140 LESOTHO : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion & sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 4,4 9,0 9,0 2020 Généreux 3,0/3,12) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 18 46 140 110 71 160 33 588 671 891 676 2020 Généreux 13/152) 37 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 19 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. LESOTHO : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 121 57 48 39 1 53 46 38 Spartiate 97 32 23 14 1 41 32 23 SS-2 Généreux 107 42 33 25 1 47 38 30 Spartiate 88 24 15 6 0 35 25 15 SS-3 Généreux 110 46 37 28 1 48 40 32 Spartiate 94 30 21 12 0 39 30 20 SS-4 Généreux 93 30 21 12 0 39 30 20 Spartiate 81 7 17 8 ­1 0 30 19 8 SS-5 Généreux 78 6 ­3 ­12 0 27 16 4 Spartiate 76 15 4 ­5 ­14 0 25 13 1 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 141 142 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne MADAGASCAR MADAGASCAR : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2003 3 253 389 344 935 n/d n/d 68 144 28 680 n/d 36 030 2020 SS-1 3 615 671 2 122 686 178 348 0 680 679 116 873 72 458 530 853 SS-2 3 615 671 1 603 807 214 017 61 418 514 291 88 304 54 746 401 089 SS-3 3 615 671 1 603 807 214 017 61 418 136 595 44 301 251 627 73 451 SS-4 3 615 671 1 226 441 231 852 107 482 132 251 22 708 93 468 62 748 SS-5 5 820 216 132 251 22 708 215 988 62 748 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MADAGASCAR : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2003 129,7 20,0 n/d n/d 5,9 2,5 n/d 2,7 199 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 25,0 1,997 56 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 18,9 1,509 53 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,8 2,5 41,6 3,5 276 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,5 1,3 15,4 3,0 236 20 SS-5 100,0 7,5 1,3 35,7 3,0 236 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MADAGASCAR : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2003 4,4 4,3 7,7 2020 Généreux 3,2/3,42) 4,9 6,3 Spartiate 4,5 5,5 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2003 13 27 140 110 73 160 33 193 295 295 234 2020 Généreux 15/182) 43 90 50 65 140 100 187 299 361 248 Spartiate 21 90 50 34 140 100 187 299 361 248 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 143 144 MADAGASCAR : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 358 856 802 748 77 75 71 67 Spartiate 1 090 598 544 490 67 69 64 59 SS-2 Généreux 1 135 645 592 538 63 70 65 61 Spartiate 932 450 397 343 56 64 58 52 SS-3 Généreux 869 385 331 277 58 61 55 49 Spartiate 700 223 170 116 51 52 44 36 SS-4 Généreux 740 264 211 157 50 54 47 40 Spartiate 609 87 138 85 31 44 44 35 27 SS-5 Généreux 663 129 75 22 69 49 41 33 Spartiate 651 126 117 64 10 69 48 40 31 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 145 MALAWI MALAWI : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2002 2 957 596 125 606 n/d n/d 85 318 n/d n/d 3 957 2020 SS-1 4 153 310 745 721 82 858 0 328 591 83 936 51 819 17 282 SS-2 4 153 310 563 434 99 429 42 316 248 269 63 419 39 152 13 058 SS-3 4 153 310 563 434 99 429 42 316 55 358 26 711 186 977 44 099 SS-4 4 153 310 430 861 107 715 74 054 55 170 14 093 69 384 38 779 SS-5 4 273 108 83 401 14 320 159 317 38 779 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MALAWI : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2002 106,2 22,2 n/d n/d 16,1 n/d n/d 0,4 31 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 1,1 97 <10 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 0,8 73 <10 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 6,5 2,1 43,2 2,8 248 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 6,5 1,1 16,0 2,5 218 20 SS-5 100,0 6,5 1,1 36,3 2,5 218 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 146 MALAWI : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2002 4,2 7,7 7,7 2020 Généreux 3,6/3,72) 5,5 7,1 Spartiate 5,0 6,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2002 8 48 355 110 48 355 33 1,108 1,264 1,679 1,274 2020 Généreux 19/192) 54 90 50 84 140 100 258 413 498 341 Spartiate 27 90 50 43 140 100 258 413 498 341 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. MALAWI : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 506 197 174 152 54 72 67 63 Spartiate 421 116 93 70 50 66 60 55 SS-2 Généreux 458 154 131 108 49 69 64 59 Spartiate 393 92 70 47 47 63 58 52 SS-3 Généreux 454 153 130 108 47 68 63 58 Spartiate 405 106 83 61 44 64 59 53 SS-4 Généreux 409 110 87 65 44 65 59 54 Spartiate 370 110 73 51 28 42 61 55 49 SS-5 Généreux 339 13 ­9 ­32 40 58 51 44 Spartiate 333 142 7 ­16 ­38 40 57 50 43 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 147 148 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne MALI MALI : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 1 634 245 312 004 n/d n/d 75 955 n/d n/d 36 109 2020 SS-1 3 808 276 1 326 217 147 357 0 550 779 64 005 60 074 288 547 SS-2 3 808 276 1 002 031 176 829 51 931 416 144 48 359 45 389 218 013 SS-3 3 808 276 1 002 031 176 829 51 931 110 471 24 249 208 646 60 866 SS-4 3 808 276 766 259 191 565 90 879 105 578 12 269 77 784 51 326 SS-5 5 066 463 105 578 12 269 179 363 51 326 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MALI : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 71,9 32,2 n/d n/d 8,7 n/d n/d 3,6 275 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 17,6 1,380 50 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 13,3 1,043 47 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,8 2,5 41,6 3,7 291 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,4 1,3 15,5 3,1 246 20 SS-5 100,0 7,4 1,3 35,7 3,1 246 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MALI : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 6,0 6,8 8,3 2020 Généreux 3,1/3,22) 4,7 6,0 Spartiate 4,3 5,2 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 15 26 203 110 117 203 33 139 158 210 160 2020 Généreux 14/162) 40 90 50 61 140 100 186 298 359 246 Spartiate 20 90 50 32 140 100 186 298 359 246 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 149 150 MALI : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 095 596 547 498 87 72 67 63 Spartiate 902 409 360 312 80 66 60 55 SS-2 Généreux 948 458 409 361 77 68 62 57 Spartiate 802 317 268 220 72 62 56 49 SS-3 Généreux 794 308 260 211 73 61 55 49 Spartiate 678 197 148 100 68 55 47 40 SS-4 Généreux 697 217 168 120 67 56 49 42 Spartiate 606 105 130 81 33 64 49 41 33 SS-5 Généreux 613 68 19 ­30 78 50 42 34 Spartiate 602 159 57 9 ­40 78 49 41 33 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 151 MAURITANIE MAURITANIE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 464 574 55 514 n/d n/d 39 143 n/d n/d 8 541 2020 SS-1 742 098 354 667 29 932 0 109 711 18 838 11 939 27 290 SS-2 742 098 267 971 35 919 10 412 82 893 14 233 9 020 20 619 SS-3 742 098 267 971 35 919 10 412 26 675 8 651 39 325 14 663 SS-4 742 098 204 919 38 912 18 220 24 802 4 258 14 696 12 029 SS-5 1 000 091 33 559 4 386 35 826 12 029 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MAURITANIE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 100,5 21,2 n/d n/d 21,9 n/d n/d 3,9 287 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 8,1 610 36 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 6,1 461 32 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 9,4 3,1 39,4 4,4 328 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 8,8 1,5 14,7 3,6 269 20 SS-5 100,0 8,8 1,5 35,0 3,6 269 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 152 MAURITANIE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 3,3 3,7 4,8 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 11 31 147 110 42 147 33 69 79 105 80 2020 Généreux 13/152) 37 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. MAURITANIE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 244 122 107 92 15 61 54 48 Spartiate 189 69 54 39 13 49 41 33 SS-2 Généreux 212 92 77 62 12 55 48 40 Spartiate 170 52 37 22 11 44 35 26 SS-3 Généreux 203 85 70 55 12 53 45 38 Spartiate 168 51 36 21 10 43 34 25 SS-4 Généreux 174 57 42 27 10 45 36 28 Spartiate 147 11 31 16 1 9 35 24 14 SS-5 Généreux 143 17 2 ­13 12 33 22 12 Spartiate 139 18 14 ­2 ­17 11 31 20 9 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 153 154 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne MOZAMBIQUE MOZAMBIQUE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2001 2 949 260 167 792 n/d n/d 26 285 11 550 n/d 15 874 2020 SS-1 4 944 416 1 552 402 115 825 0 452 664 115 622 71 397 303 441 SS-2 4 944 416 1 172 926 138 990 59 163 342 013 87 359 53 944 229 267 SS-3 4 944 416 1 172 926 138 990 59 163 84 489 40 763 252 157 67 316 SS-4 4 944 416 896 944 150 572 103 535 82 773 21 142 93 616 58 190 SS-5 5 783 286 125 136 21 486 217 512 58 190 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MOZAMBIQUE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2001 80,4 12,3 n/d n/d 3,1 0,9 n/d 1,1 82 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 14,0 1,189 51 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 10,6 899 47 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,2 2,4 42,3 3,1 264 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,1 1,2 15,7 2,7 228 20 SS-5 100,0 7,1 1,2 35,9 2,7 228 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. MOZAMBIQUE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2001 3,9 9,4 23,8 2020 Généreux 3,4/3,52) 5,2 6,6 Spartiate 4,7 5,7 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2001 9 32 30 110 138 57 33 489 559 742 563 2020 Généreux 15/162) 42 90 50 65 140 100 166 265 319 219 Spartiate 21 90 50 34 140 100 166 265 319 219 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 155 156 MOZAMBIQUE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 933 487 443 399 69 70 65 61 Spartiate 772 333 289 245 63 64 58 53 SS-2 Généreux 808 371 327 283 61 66 60 55 Spartiate 687 255 211 167 56 59 53 47 SS-3 Généreux 701 267 223 179 58 60 54 48 Spartiate 600 170 126 82 53 54 46 39 SS-4 Généreux 611 182 138 94 52 54 47 40 Spartiate 532 98 106 62 18 49 48 39 31 SS-5 Généreux 511 27 ­17 ­61 52 45 37 28 Spartiate 501 153 18 ­26 ­70 52 44 36 27 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 157 NIGER NIGER : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2002 889 323 121 283 n/d n/d 21 414 n/d n/d 6 585 2020 SS-1 4 135 090 1 867 659 157 997 0 570 187 97 902 62 396 226 186 SS-2 4 135 090 1 411 120 189 597 55 841 430 808 73 970 47 143 170 896 SS-3 4 135 090 1 411 120 189 597 55 841 102 395 33 209 222 223 56 601 SS-4 4 135 090 1 079 092 205 397 97 722 101 701 17 462 82 334 49 604 SS-5 5 480 137 137 813 18 033 193 691 49 604 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. NIGER : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2002 38,7 9,7 n/d n/d 2,6 n/d n/d 0,7 49 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 13,1 1,001 50 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 9,9 757 47 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,0 2,3 42,6 3,3 251 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 6,9 1,2 15,8 2,9 220 20 SS-5 100,0 6,9 1,2 36,0 2,9 220 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 158 NIGER : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2002 5,5 8,5 10,2 2020 Généreux 3,6/3,72) 5,4 7,0 Spartiate 5,0 6,0 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2002 20 49 820 110 157 820 33 424 484 643 488 2020 Généreux 17/202) 50 90 50 75 140 100 212 339 409 280 Spartiate 25 90 50 39 140 100 212 339 409 280 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. NIGER : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 875 479 448 417 94 78 74 71 Spartiate 690 302 271 240 85 72 67 63 SS-2 Généreux 752 367 336 305 83 74 70 66 Spartiate 612 233 202 171 76 68 63 58 SS-3 Généreux 657 276 245 214 78 70 66 61 Spartiate 540 165 134 103 73 64 58 52 SS-4 Généreux 575 200 169 139 72 66 61 55 Spartiate 484 107 114 83 52 67 60 53 47 SS-5 Généreux 485 52 21 ­9 76 60 53 47 Spartiate 475 161 43 12 ­19 76 59 52 46 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 159 160 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne NIGERIA NIGERIA : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 22 566 255 3 530 518 n/d n/d 2 717 890 50 350 n/d 1 494 080 2020 SS-1 29 032 374 10 664 552 1 184 950 0 4 588 183 530 240 489 089 2 879 106 SS-2 29 032 374 8 057 661 1 421 940 408 270 3 466 627 400 626 369 534 2 175 325 SS-3 29 032 374 8 057 661 1 421 940 408 270 1 438 815 314 082 1 465 991 774 759 SS-4 29 032 374 6 161 741 1 540 435 714 473 1 261 847 145 827 557 582 599 530 SS-5 39 272 275 1 261 847 145 827 1 384 580 599 530 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. NIGERIA : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 106,3 37,2 n/d n/d 31,3 0,9 n/d 15,1 1,162 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 20,1 1,638 44 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 15,2 1,237 40 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 12,2 4,0 35,9 5,4 441 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 10,7 1,8 13,6 4,2 341 20 SS-5 100,0 10,7 1,8 33,9 4,2 341 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. NIGERIA : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 4,9 7,2 7,2 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 14 29 33 110 39 33 33 83 94 125 95 2020 Généreux 13/152) 36 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 161 162 NIGERIA : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 14 884 8 287 7 431 6 575 636 64 58 52 Spartiate 12 347 5 810 4 954 4 098 577 56 49 42 SS-2 Généreux 12 789 6 273 5 417 4 561 556 58 51 44 Spartiate 10 873 4 402 3 546 2 690 511 50 42 34 SS-3 Généreux 10 713 4 223 3 367 2 511 529 49 41 33 Spartiate 9 123 2 673 1 817 960 490 41 31 22 SS-4 Généreux 9 231 2 787 1 931 1 075 483 41 32 23 Spartiate 7 991 539 1 576 720 ­136 454 32 21 11 SS-5 Généreux 8 021 1 062 206 ­650 599 32 22 11 Spartiate 7 822 939 862 6 ­850 599 31 20 9 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 163 OUGANDA OUGANDA : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2002 7 390 881 719 900 16 000 16 000 79 774 n/d n/d 78 500 2020 SS-1 11 411 202 4 043 596 234 883 0 800 237 70 253 131 984 1 122 121 SS-2 11 411 202 3 055 162 281 860 125 582 604 623 53 080 99 721 847 825 SS-3 11 411 202 3 055 162 281 860 125 582 161 674 26 810 457 588 134 697 SS-4 11 411 202 2 336 300 305 348 219 768 158 004 13 871 169 481 116 153 SS-5 13 005 873 331 086 15 199 430 250 116 153 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. OUGANDA : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2002 129,8 27,4 1,2 2,2 6,8 n/d n/d 3,7 282 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 31,0 2,219 59 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 23,4 1,677 55 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,8 2,5 41,5 3,7 266 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,7 1,3 15,4 3,2 230 20 SS-5 100,0 7,7 1,3 35,6 3,2 230 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 164 OUGANDA : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2002 3,2 7,4 7,4 2020 Généreux 3,3/3,42) 5,1 6,6 Spartiate 4,7 5,7 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2002 8 145 108 110 145 108 33 139 159 211 160 2020 Généreux 15/162) 42 90 50 62 140 100 155 247 298 204 Spartiate 21 90 50 33 140 100 155 247 298 204 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. OUGANDA : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 304 1 227 1 137 1 046 195 75 71 67 Spartiate 1 902 842 752 662 178 70 65 60 SS-2 Généreux 1 990 936 845 755 173 71 67 62 Spartiate 1 686 645 555 465 160 66 61 55 SS-3 Généreux 1 673 625 535 445 167 66 60 55 Spartiate 1 404 368 277 187 154 59 53 46 SS-4 Généreux 1 480 446 355 265 152 61 55 49 Spartiate 1 271 310 246 156 66 143 55 48 41 SS-5 Généreux 1 189 47 ­43 ­133 141 52 44 37 Spartiate 1 164 429 22 ­68 ­158 141 51 43 35 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 165 166 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 486 317 60 149 n/d n/d 18 581 n/d n/d 9 144 2020 SS-1 821 393 400 576 33 583 0 130 690 22 440 13 766 69 783 SS-2 821 393 302 657 40 299 11 517 98 743 16 954 10 401 52 725 SS-3 821 393 302 657 40 299 11 517 25 423 8 245 48 163 13 527 SS-4 821 393 231 444 43 657 20 155 24 695 4 240 17 895 11 594 SS-5 1 111 710 33 136 4 294 41 674 11 594 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 74,8 15,5 n/d n/d 7,0 n/d n/d 2,9 229 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 16,3 1,407 52 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 12,3 1,063 49 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,6 2,5 41,9 3,2 273 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,3 1,3 15,6 2,7 234 20 SS-5 100,0 7,3 1,3 35,8 2,7 234 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion & sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 7,0 4,8 5,1 2020 Généreux 3,3/3,42) 5,0 6,4 Spartiate 4,6 5,5 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 12 15 59 110 25 59 33 134 200 238 170 2020 Généreux 14/162) 41 90 50 62 140 100 160 255 308 211 Spartiate 20 90 50 32 140 100 160 255 308 211 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 167 168 RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 229 131 122 112 21 73 69 65 Spartiate 183 87 77 68 19 67 62 56 SS-2 Généreux 196 100 91 81 18 69 64 59 Spartiate 161 67 57 48 17 62 56 50 SS-3 Généreux 165 71 61 51 17 63 57 52 Spartiate 136 43 34 24 16 55 48 41 SS-4 Généreux 143 50 40 30 15 57 51 44 Spartiate 120 17 28 19 9 14 49 41 33 SS-5 Généreux 118 14 4 ­5 17 48 40 32 Spartiate 115 26 11 2 ­8 17 47 39 30 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 169 RWANDA RWANDA : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2003 1 649 656 165 729 n/d n/d 96 755 9 141 n/d 21 696 2020 SS-1 2 078 165 738 745 82 083 0 308 242 52 926 33 514 102 883 SS-2 2 078 165 558 163 98 499 28 804 232 894 39 988 25 321 77 734 SS-3 2 078 165 558 163 98 499 28 804 56 468 18 314 118 850 31 013 SS-4 2 078 165 426 830 106 708 50 408 56 059 9 625 44 005 27 166 SS-5 2 782 335 56 059 9 625 100 673 27 166 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. RWANDA : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2003 112,6 23,5 n/d n/d 14,2 1,3 n/d 2,8 246 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 10,9 833 48 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 8,2 629 44 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,1 2,3 42,4 3,3 251 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,1 1,2 15,7 2,9 220 20 SS-5 100,0 7,1 1,2 36,0 2,9 220 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 170 RWANDA : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2003 3,9 5,9 6,4 2020 Généreux 3,0/3,22) 5,4 7,0 Spartiate 5,0 6,0 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2003 8 51 12 110 63 14 33 588 671 891 676 2020 Généreux 16/192) 47 90 50 71 140 100 185 296 357 245 Spartiate 23 90 50 37 140 100 185 296 357 245 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. RWANDA : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 380 193 176 159 34 72 67 63 Spartiate 304 121 104 87 31 65 59 53 SS-2 Généreux 330 148 131 114 29 67 62 57 Spartiate 273 93 76 59 27 60 54 48 SS-3 Généreux 291 112 95 78 27 63 57 51 Spartiate 246 69 52 35 24 56 49 42 SS-4 Généreux 255 79 62 45 24 58 51 44 Spartiate 220 44 45 28 11 22 51 43 35 SS-5 Généreux 228 22 5 ­12 29 53 45 38 Spartiate 224 68 19 2 ­15 29 52 44 37 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 171 172 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne SÉNÉGAL SÉNÉGAL : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2003 1 271 815 257 993 n/d n/d 72 371 10 866 n/d 55 100 2020 SS-1 2 477 987 1 225 214 102 931 0 392 700 67 427 41 837 367 750 SS-2 2 477 987 925 718 123 517 35 273 296 707 50 945 31 610 277 855 SS-3 2 477 987 925 718 123 517 35 273 115 249 37 378 128 944 62 022 SS-4 2 477 987 707 902 133 810 61 728 103 457 17 764 48 595 49 127 SS-5 3 370 858 139 222 18 096 121 373 49 127 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. SÉNÉGAL : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2003 68,7 23,0 n/d n/d 9,4 1,4 n/d 6,1 484 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 29,3 2,302 50 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 22,1 1,740 47 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 11,4 3,7 36,9 4,9 388 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 10,2 1,8 13,9 3,9 308 20 SS-5 100,0 10,2 1,8 34,1 3,9 308 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. SÉNÉGAL : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2003 4,6 6,2 7,1 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2003 15 22 67 110 36 370 33 208 238 316 240 2020 Généreux 13/152) 37 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 18 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 173 174 SÉNÉGAL : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 347 831 763 694 53 68 63 58 Spartiate 1 109 598 530 461 47 61 55 49 SS-2 Généreux 1 135 626 558 490 45 62 56 50 Spartiate 955 450 382 314 41 55 48 40 SS-3 Généreux 893 386 318 250 43 52 44 36 Spartiate 738 236 167 99 39 41 32 23 SS-4 Généreux 759 257 189 121 38 43 34 25 Spartiate 638 31 140 72 3 35 32 22 11 SS-5 Généreux 624 90 22 ­47 43 31 20 9 Spartiate 604 59 71 2 ­66 43 28 17 6 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 175 SIERRA LEONE SIERRA LEONE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 1 191 556 140 071 n/d n/d 38 707 n/d n/d 13 693 2020 SS-1 1 301 934 458 427 50 936 0 191 114 32 814 20 788 68 284 SS-2 1 301 934 346 367 61 124 17 867 144 397 24 793 15 706 51 593 SS-3 1 301 934 346 367 61 124 17 867 34 477 11 182 73 963 18 943 SS-4 1 301 934 264 869 66 217 31 268 34 467 5 918 27 353 16 710 SS-5 1 737 957 34 467 5 918 62 503 16 710 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. SIERRA LEONE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 149,8 39,7 n/d n/d 12,0 n/d n/d 3,7 258 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 11,9 882 49 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 9,0 666 45 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,0 2,3 42,6 3,3 245 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,0 1,2 15,8 2,9 216 20 SS-5 100,0 7,0 1,2 36,0 2,9 216 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 176 SIERRA LEONE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 4,2 5,9 5,9 2020 Généreux 3,6/3,82) 5,6 7,2 Spartiate 5,1 6,2 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 10 29 73 110 30 73 33 253 289 383 291 2020 Généreux 18/212) 54 90 50 85 140 100 255 408 493 338 Spartiate 26 90 50 43 140 100 255 408 493 338 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. SIERRA LEONE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 237 129 120 110 20 75 71 68 Spartiate 189 83 74 65 18 69 64 59 SS-2 Généreux 203 98 89 80 17 71 67 62 Spartiate 167 64 55 45 15 65 60 54 SS-3 Généreux 172 69 60 51 15 66 61 55 Spartiate 144 42 33 24 14 60 53 47 SS-4 Généreux 151 50 41 31 14 61 55 49 Spartiate 129 29 29 20 10 12 55 48 40 SS-5 Généreux 138 15 6 ­3 19 58 51 44 Spartiate 135 45 13 4 ­6 19 57 50 43 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 177 178 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne SOUDAN SOUDAN : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2003 3 852 981 480 759 n/d n/d 366 841 2020 SS-1 9 011 209 1 622 911 278 656 169 485 1 399 342 SS-2 9 011 209 1 622 911 278 656 169 485 1 399 342 SS-3 9 011 209 317 617 103 011 828 856 167 554 SS-4 9 011 209 290 734 49 919 427 856 135 328 SS-5 9 329 777 192 960 49 437 348 735 135 328 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. SOUDAN : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2003 55,3 20,7 n/d n/d 13,3 1,032 n/d 2020 SS-1 108,3 53,9 9,3 16,6 37,5 2,944 55 SS-2 108,3 53,9 9,3 16,6 37,5 2,944 55 SS-3 108,3 10,6 3,4 81,3 4,5 352 25 SS-4 108,3 9,7 1,7 42,0 3,6 285 20 SS-5 100,0 9,7 1,7 34,5 3,6 285 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. SOUDAN : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2003 2,2 n/d 3,4 2020 Généreux 3,0/3,12) n/d 5,9 Spartiate n/d 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2003 8 n/d 33 110 18 33 33 82 93 124 94 2020 Généreux 12/132) n/d 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate n/d 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 179 180 SOUDAN : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 982 1,753 1,573 1,394 97 62 56 50 Spartiate 2 781 1,554 1,374 1,194 94 59 53 46 SS-2 Généreux 2 982 1,753 1,573 1,394 97 62 56 50 Spartiate 2 781 1,554 1,374 1,194 94 59 53 46 SS-3 Généreux 1 618 407 227 48 78 30 19 7 Spartiate 1 579 368 188 9 78 28 17 5 SS-4 Généreux 1 332 121 ­58 ­238 78 15 1 ­12 Spartiate 1 297 ­5 86 ­94 ­274 78 12 ­2 ­15 SS-5 Généreux 1 340 ­67 ­246 ­426 85 15 2 ­12 Spartiate 1 317 184 ­90 ­270 ­450 85 14 0 ­14 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 181 TANZANIE TANZANIE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2002 7 082 355 329 280 n/d n/d 24 890 n/d n/d 31 049 2020 SS-1 8 936 792 3 838 086 215 187 0 844 435 144 990 132 421 1 521 120 SS-2 8 936 792 2 899 887 258 224 108 945 638 018 109 548 100 051 1 149 291 SS-3 8 936 792 2 899 887 258 224 108 945 175 815 57 021 455 662 139 270 SS-4 8 936 792 2 217 561 279 743 190 654 169 246 29 060 169 310 118 294 SS-5 10 514 471 342 366 29 725 400 906 118 294 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. TANZANIE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2002 100,4 9,2 n/d n/d 1,5 n/d n/d 1,0 83 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 36,7 3,088 61 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 27,7 2,333 57 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 8,1 2,6 41,2 3,4 283 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,8 1,3 15,3 2,9 240 20 SS-5 100,0 7,8 1,3 35,5 2,9 240 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 182 TANZANIE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion & sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2002 3,8 5,2 5,2 2020 Généreux 3,1/3,22) 4,8 6,2 Spartiate 4,4 5,3 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2002 12 44 140 110 44 160 33 394 450 597 453 2020 Généreux 14/162) 41 90 50 61 140 100 171 274 330 226 Spartiate 20 90 50 32 140 100 171 274 330 226 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. TANZANIE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 2 907 1,929 1,823 1,717 126 77 73 70 Spartiate 2 455 1,495 1,388 1,282 109 73 68 64 SS-2 Généreux 2 418 1,462 1,356 1,250 104 72 68 63 Spartiate 2 077 1,133 1,027 921 91 68 63 57 SS-3 Généreux 1 680 730 624 518 98 60 54 47 Spartiate 1 381 443 337 231 86 51 44 36 SS-4 Généreux 1 444 508 402 296 84 53 46 39 Spartiate 1 212 180 285 179 73 75 45 36 27 SS-5 Généreux 1 123 74 ­32 ­138 75 40 31 21 Spartiate 1 092 301 44 ­63 ­169 75 38 29 19 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 183 184 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne TCHAD TCHAD : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2004 1 212 855 164 752 n/d n/d 54 212 n/d n/d 10 636 2020 SS-1 2 791 004 1 217 564 103 366 0 363 327 62 384 40 217 80 549 SS-2 2 791 004 919 937 124 039 37 128 274 513 47 134 30 387 60 859 SS-3 2 791 004 919 937 124 039 37 128 82 904 26 888 135 007 46 356 SS-4 2 791 004 703 481 134 376 64 974 77 976 13 388 50 361 38 471 SS-5 3 664 376 105 983 13 900 122 945 38 471 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. TCHAD : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2004 76,9 18,7 n/d n/d 9,4 n/d n/d 1,6 113 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 7,3 541 36 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 5,5 409 31 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 8,9 2,9 40,2 4,2 312 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 8,3 1,4 15,0 3,5 259 20 SS-5 100,0 8,3 1,4 35,2 3,5 259 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. TCHAD : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2004 5,4 4,4 6,8 2020 Généreux 3,0/3,22) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2004 12 19 82 110 25 82 33 80 180 430 182 2020 Généreux 14/162) 41 90 50 62 140 100 202 323 390 267 Spartiate 20 90 50 32 140 100 202 323 390 267 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 185 186 TCHAD : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 877 460 420 380 67 71 66 62 Spartiate 684 273 233 193 61 63 57 51 SS-2 Généreux 763 354 314 274 59 67 61 56 Spartiate 617 213 173 132 54 59 52 46 SS-3 Généreux 724 318 278 238 56 65 59 54 Spartiate 600 198 158 118 52 58 51 44 SS-4 Généreux 628 227 187 147 51 60 53 47 Spartiate 532 96 134 94 54 48 52 45 37 SS-5 Généreux 525 71 31 ­9 55 52 44 36 Spartiate 512 144 59 19 ­21 55 50 43 35 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 187 TOGO TOGO : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 774 154 291 804 n/d n/d 50 650 13 171 n/d 28 236 2020 SS-1 1 401 969 688 727 57 876 0 220 044 37 782 23 498 149 004 SS-2 1 401 969 520 371 69 451 19 874 166 255 28 546 17 754 112 580 SS-3 1 401 969 520 371 69 451 19 874 44 521 14 439 81 438 24 016 SS-4 1 401 969 397 931 75 239 34 779 43 153 7 409 30 232 20 539 SS-5 1 903 347 58 106 7 558 71 205 20 539 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. TOGO : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 79,7 51,1 n/d n/d 13,0 3,4 n/d 6,1 472 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 21,4 1,707 54 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 16,1 1,289 51 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 7,9 2,5 41,5 3,4 275 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 7,6 1,3 15,4 2,9 235 20 SS-5 100,0 7,6 1,3 35,6 2,9 235 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 188 TOGO : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 6,2 8,7 9,0 2020 Généreux 3,2/3,42) 4,9 6,3 Spartiate 4,5 5,5 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 21 19 28 110 32 120 33 132 198 238 168 2020 Généreux 14/162) 40 90 50 62 140 100 166 265 319 219 Spartiate 20 90 50 33 140 100 166 265 319 219 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. TOGO : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 405 238 221 203 30 73 69 64 Spartiate 323 160 143 126 26 66 61 55 SS-2 Généreux 343 182 164 147 25 68 63 58 Spartiate 282 123 106 88 22 61 55 49 SS-3 Généreux 284 124 107 90 23 61 55 49 Spartiate 233 76 58 41 20 53 45 38 SS-4 Généreux 244 87 70 53 20 55 48 41 Spartiate 204 27 49 32 15 18 46 38 29 SS-5 Généreux 202 25 8 ­10 24 46 37 28 Spartiate 197 43 20 3 ­14 24 44 35 27 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 189 190 · L'enseignement post-primaire en Afrique subsaharienne ZAMBIE ZAMBIE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2005 2 194 384 281 771 n/d n/d 181 622 6 932 n/d 24 553 2020 SS-1 3 081 232 634 219 104 804 0 413 783 71 047 44 021 59,071 SS-2 3 081 232 479 188 125 765 36 193 312 636 53 680 33 261 44,631 SS-3 3 081 232 479 188 125 765 36 193 104 042 33 743 143 466 55,913 SS-4 3 081 232 366 438 136 245 63 338 94 316 16 194 54 036 44,723 SS-5 3 585 991 94 316 16 194 128 471 44,723 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. ZAMBIE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2005 96,0 48,0 n/d n/d 22,2 0,8 n/d 2,6 214 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 4,5 390 26 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 3,4 295 20 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 9,8 3,2 39,0 4,3 370 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 8,9 1,5 14,7 3,4 296 20 SS-5 100,0 8,9 1,5 34,9 3,4 296 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. ZAMBIE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2005 3,1 3,7 4,7 2020 Généreux 3,0/3,12) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2005 8 17 170 110 25 170 33 216 247 328 249 2020 Généreux 14/152) 40 90 50 61 140 100 191 306 369 253 Spartiate 20 90 50 32 140 100 191 306 369 253 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. 191 192 ZAMBIE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 935 438 385 331 42 64 58 53 Spartiate 774 281 228 174 38 56 50 43 SS-2 Généreux 838 346 293 239 36 60 53 47 Spartiate 716 227 174 121 34 53 45 38 SS-3 Généreux 820 330 277 224 34 59 52 46 Spartiate 729 242 189 135 32 54 46 39 SS-4 Généreux 719 232 178 125 31 53 46 38 Spartiate 647 118 162 109 56 30 48 40 31 SS-5 Généreux 622 60 7 ­46 40 46 37 29 Spartiate 609 185 47 ­7 ­60 40 45 36 27 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. Résultats des simulations par pays · 193 ZIMBABWE ZIMBABWE : Nombre d'élèves scolarisés selon différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Formation prof. Formation prof. Primaire Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion Supérieur 2003 2 265 360 712 646 10 000 10 000 38 023 n/d 1 045 76 000 2020 SS-1 2 536 623 1 088 474 60 715 0 245 091 63 113 37 876 538 663 SS-2 2 536 623 822 402 72 857 30 643 185 180 47 685 28 617 406 990 SS-3 2 536 623 822 402 72 857 30 643 74 730 36 349 114 913 58 337 SS-4 2 536 623 628 896 78 929 53 626 66 323 17 079 43 490 45 683 SS-5 2 980 598 132 957 17 138 108 368 45 683 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. ZIMBABWE : TBS et autres paramètres suivant différents scénarios de politique éducative, année de référence et 2020 Premier cycle du Second cycle du Enseignement supérieur secondaire TBS (%) secondaire TBS (%) TBS et autres indicateurs TBS Formation Formation primaire prof. prof. TBS Étudiants/ Chômage (%) Général EFTP d'insertion Général EFTP d'insertion (%) 100 000 hab. (simul.) (%) 2003 92,6 51,3 1,4 2,8 5,7 n/d 0,3 6,2 588 n/d 2020 SS-1 108,3 85,5 9,5 0,0 38,8 6,7 12,0 42,6 3,808 55 SS-2 108,3 64,6 11,4 9,5 29,3 5,0 9,0 32,2 2,877 52 SS-3 108,3 64,6 11,4 9,5 11,8 3,8 36,3 4,6 412 25 SS-4 108,3 49,4 12,4 16,6 10,5 1,8 13,7 3,6 323 20 SS-5 100,0 10,5 1,8 34,0 3,6 323 20 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 194 ZIMBABWE : Salaire des enseignants et coût unitaire par niveau d'enseignement, année de référence et 2020 Premier cycle du secondaire Second cycle du secondaire Enseignement supérieur Formation Formation Sciences prof. prof. hum. & Moy. Primaire Gén. EFTP d'insertion Gén. EFTP d'insertion sociales Scient. Prof. ens. Salaire des enseignants en multiple du PIB par habitant1) 2003 4,1 4,1 4,1 2020 Généreux 3,0/3,12) 4,6 5,9 Spartiate 4,2 5,1 Dépense par élève en % du PIB par habitant1) 2003 13 23 140 110 23 160 33 171 195 259 197 2020 Généreux 13/142) 37 90 50 55 140 100 151 242 291 200 Spartiate 19 90 50 29 140 100 151 242 291 200 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. 1) Après ajustement en fonction de la richesse, de la dimension géographique (urbain/rural) et de la stimulation de la demande. 2) Le premier chiffre a trait au cycle primaire de 6 ans (ou à la durée quelle qu'elle soit du cycle primaire) et le second chiffre au cycle primaire de 9 ans dans le SS-5. ZIMBABWE : Estimation de la dépense publique d'éducation et du déficit de financement annuels en 2020 (en millions de dollars 2005 sauf indication contraire) Dépense Déficit annuel de financement publique Déficit Scénario politique courant dans l'enseignement d'éducation annuel de Déficit post-primaire selon trois Déficit de financement total Dépense par annuelle totale fin. courant annuel scénarios de mobilisation en % de la dépense publique élève aux (dépenses dans l'ens. de fin. des des ressources internes d'éducation niveaux courantes primaire dépenses Couverture post-primaires et en capital) ou de base Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 en capital Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 SS-1 Généreux 1 642 1 160 1 087 1 014 19 72 68 63 Spartiate 1 430 952 880 807 14 68 63 58 SS-2 Généreux 1 344 868 796 723 12 66 60 55 Spartiate 1 184 712 639 566 9 61 55 49 SS-3 Généreux 831 357 284 212 11 45 36 27 Spartiate 688 217 144 71 8 33 23 12 SS-4 Généreux 699 228 155 83 8 34 24 13 Spartiate 590 3 119 47 ­26 8 22 10 ­3 SS-5 Généreux 561 30 ­43 ­115 17 18 5 ­8 Spartiate 541 54 10 ­62 ­135 17 15 2 ­12 Pour mémoire : taux de croissance réelle du PIB par habitant : 2 % par an. Scénarios de scolarisation : les cinq scénarios de couverture ou de scolarisation sont décrits pages 18­20. Scénarios de mobilisation des ressources : les scénarios 1­3 supposent une allocation budgétaire à l'éducation de respectivement 20 %, 23 % et 26 % ; voir aussi pages 47­48. Cellules grisées : dépendance à l'égard des financements extérieurs inférieure ou égale à 35 %. 195 ECO-AUDIT Environmental Benefits Statement The World Bank is committed to preserving Saved: endangered forests and natural resources. · 8 trees The Office of the Publisher has chosen · 3 million BTUs of to print L'enseignement post-primaire en total energy Afrique subsaharienne on recycled paper · 922 lbs of CO2 with 30 percent post-consumer waste, in equivalent of accordance with the recommended standards greenhouse gases for paper usage set by the Green Press Initia- · 4,443 gallons of tive, a nonprofit program supporting publish- waste water ers in using fiber that is not sourced from · 270 lbs of endangered forests. For more information, solid waste visit www.greenpressinitiative.org. L es pays d'Afrique subsaharienne ont réalisé de remarquables progrès vers l'achèvement univer- sel du cycle primaire. Un nombre croissant de jeunes vont se présenter à la porte du secondaire dans les années à venir et la pression, déjà forte aujourd'hui, va s'accroître et requérir l'extension des capacités d'accueil de l'enseignement secondaire et ensuite du supérieur. Définir une stratégie soutenable d'expansion du post-primaire constitue d'ores et déjà un défi pour l'ensemble du continent. Etant donnée la diversité de situation des pays africains, l'ouvrage ne prétend pas offrir une solution universelle mais plutôt un outil d'analyse à l'intention des décideurs nationaux et de leurs partenaires au développement pour éclairer les discussions autour des diverses options possibles dans chaque contexte national. Les scénarios de simulation qu'il présente ont une fonction illustrative pour attirer l'attention sur les leviers de politique éducative à considérer tels que la réforme de l'organisation des services éducatifs afin de maîtriser les coûts, la diversification des flux d'élèves après le premier cycle du secondaire, l'ac- croissement des financements privés, et une mobilisation accrue de ressources budgétaires pour l'édu- cation. L'étude identifie la nature des choix politiques en présentant différentes options et en les testant pour évaluer la capacité des pays à financer ce que les auteurs qualifient de choix « plutôt » parcimo- nieux ou « plutôt » généreux. Un apport intéressant de l'étude réside dans la flexibilité du modèle qui permet d'adapter les options aux contextes nationaux. L'ouvrage, qui présente des résultats détaillés pour 33 pays d'Afrique subsaharienne, constitue un précieux outil pour les décideurs politiques nationaux, les partenaires au développement ainsi que pour la communauté des chercheurs et les consultants en éducation. ISBN 978-0-8213-8302-5 BANQUE MONDIALE SKU 18302